Les choses ont à peine commencé et pourtant déjà tout est dit.
Par la suite, bien sûr, notre nouveau président n'aura qu'une double obligation : gagner les élections législatives après avoir choisi un Premier ministre capable de mobiliser son camp et, surtout, tenir ses promesses. Il ajouterait ainsi une nouvelle corde à un arc clairement inédit.
Mais, avant d'aborder la prose politique, je voudrais évoquer la poésie de la soirée du 7 mai, l'esthétique quasiment parfaite de cette séquence si souvent décevante.
Loin de la Bastille et de la place de la Concorde. Au Carrousel du Louvre, une multitude de drapeaux tricolores, une foule enthousiaste mais sans excitation ni haine. L'hymne européen.
Les députés socialistes le soutenant sans triomphalisme ni arrogance dans les débats.
Ce qui m'a frappé tient à cette évidence qu'Emmanuel Macron président de la République a tiré toutes les leçons et rien oublié des péripéties concernant ses prédécesseurs. Il a même intégré tout ce qui lui avait été reproché au soir du premier tour, aussi bien pour la Rotonde que pour la présence de son épouse sur la scène avec lui.
Qu'on ait voté pour Emmanuel Macron ou non, on ne peut que constater l'absence de toute faute de goût, de toute vulgarité, la constance d'une élégance dans le fond et la forme, en particulier avec son remarquable et exemplaire premier discours tout imprégné d'esprit républicain et de la volonté de ne laisser aucune fraction ou faction de la communauté nationale sur le bord du chemin. Je sais bien que chaque président élu exprime qu'il est le président de tous mais avec Emmanuel Macron ce n'était plus une banalité qui était proférée mais une authenticité parce qu'elle correspondait à sa vision politique et sociale, à son exigence sincère de rassemblement et à sa personne même.
Cette soirée du 7 mai, en ce sens, n'a ressemblé à aucune autre et, par exemple, comparer la marche d'Emmanuel Macron seul avec celle de François Mitterrand au Panthéon avec sa rose est absurde sauf à considérer que la componction, l'absence de naturel, le pompeux enflé et le narcissisme avaient quoi que ce soit à voir avec la démarche de classe sobre et sans affectation du 7 mai.
Son second discours destiné à ses partisans, à visée moins universelle, a montré les forces et les faiblesses, mais si peu critiquables, du nouveau président quand il s'abandonne à un propos à la fois préparé et spontané et que l'émotion domine. Il nous a répété cinq à six fois que la tâche allait être "immense". Rien de plus exact mais comme ce n'était pas un effet de style, c'était trop !
Quand il a rassemblé autour de lui son épouse belle et émue, leur famille et leurs proches et que tous ont chanté notre hymne national, pas l'ombre d'une indécence ni d'une appropriation choquante. On éprouvait presque une tendresse civique, en lui recommandant toutefois d'arrêter ces clins d'oeil qu'il affectionne !
La cérémonie du 8 mai, grâce au président Hollande, a été une superbe illustration de ce que la France sait faire de mieux quand le rituel démocratique la gouverne et qu'en plus une forme d'affection le régit (France 2)
Le 11 et le 18 juin, les élections législatives se dérouleront et j'espère que le pays ne sera pas accablé par une saturation politique mais qu'il votera en masse alors que l'élection présidentielle, avec l'abstention, les votes blancs et nuls, a permis à quelque 16 millions d'électeurs de demeurer sur la touche ou de contester le jeu.
Confirmeront-elles la victoire du 7 mai si on a raison de prêter de la cohérence au peuple français qui a démontré pourtant qu'il raffolait de la cohabitation et qu'un sondage montre une très forte opposition à ce que le parti présidentiel ait une majorité absolue ? Les Français ne détestent pas brûler ce qu'ils ont adoré. Seront-ils tentés de se contredire face à l'effarement d'avoir donné jour à un président aussi jeune et d'avoir procédé à une telle rupture par rapport à l'ordre traditionnel ?
Pour LR, sera-t-il facile, après avoir voté pour Emmanuel Macron pour faire battre Marine Le Pen, d'endosser avec détermination et d'assumer sans état d'âme l'alternative d'une opposition modérée au projet présidentiel par rapport à celle extrémiste du FN ?
Pour les socialistes, choisiront-ils de demeurer dans leur pré carré réduit ou accepteront-ils de faire partie de la majorité présidentielle pour sauver ce à quoi ils croient, avec la part de gauche irriguant son programme ? En tout cas on n'a pas été déçu d'apprendre que Najat Vallaud-Belkacem s'en tiendrait exclusivement au PS !
Le FN, paraît-il, changera profondément, pas seulement de nom. C'est ce qu'a annoncé Marine Le Pen mais les effets de sa victoire très amère ou de sa défaite cinglante - selon que l'on s'attache à l'augmentation de ses voix au second tour ou à ses espérances déçues - lui laisseront-ils encore un pouvoir prépondérant? L'alliance avec Nicolas Dupont-Aignan va-t-elle ouvrir la voie, il aurait été alors une sorte d'éclaireur à l'union des droites, ou ne sera-t-elle qu'un feu de paille laissant l'extrémisme dans sa solitude et son opposition jusqu'au boutistes ?
Les élections législatives à venir seront passionnantes. Encore six semaines et on saura si ce président brillant, si intelligent et volontaire, disposera pour son action d'une majorité cohérente et structurée ou s'il devra composer.
Mais pour la politique aussi je suis persuadé qu'il a tout appris et rien oublié.
@caroff | 10 mai 2017 à 11:11
"@breizmabro | 09 mai 2017 à 18:08
« MOINS D'UN FRANCAIS SUR TROIS A VOTE MACRON. Point final. »
Qui plus est 43% de son électorat provient des "barragistes" au FN !!
Donc un socle très fragile en vérité."
En gros, c'est un fraudeur, un tricheur, un dictateur, un usurpateur...
Vous attendez quoi pour descendre dans la rue pour le bouter dehors ?
Et puis son épouse, la "vieille", hein, comme l'écrivent suavement Wil et Popol.
Une petite procédure "d'impeachment" avec les copains ?
Rédigé par : Tandem | 12 mai 2017 à 10:20
Un nouvel élan pour la France.
La mise en scène est fabuleuse et la prise de vue sublime.
Avec cette marche solennelle, avançant seul sous les projecteurs devant le mouvement des ombres, notre nouveau président a restauré en une soirée la majesté de la fonction présidentielle que l’on avait crue perdue à cause du travail de sape inauguré par Sarkozy et poursuivi par Hollande.
Un geste efficace dans un mouvement d’élégance.
Je crois que nous devons tous collectivement nous en féliciter.
L’image est forte et appartient déjà à notre patrimoine national.
J’espère du fond du cœur que ce nouveau quinquennat réussisse.
Rédigé par : RF | 10 mai 2017 à 19:16
@breizmabro | 09 mai 2017 à 18:08
« MOINS D'UN FRANCAIS SUR TROIS A VOTE MACRON. Point final. »
Qui plus est 43% de son électorat provient des "barragistes" au FN !!
Donc un socle très fragile en vérité.
Rédigé par : caroff | 10 mai 2017 à 11:11
@ Tipaza
Sauf que l'UE n'est pas une fédération mais une organisation internationale d'un type un peu particulier puisque produisant des règles de droit s'appliquant à ses Etats membres. La question de la mutualisation des dettes des Etats de la zone euro, ou à tout le moins d'une partie d'entre elle, sera effectivement un des sujets que devra traiter l'Europe à l'avenir, ne serait-ce que pour éviter une révolution en Grèce.
Le déplacement à Berlin d'un nouveau président est un grand classique, de même qu'en général un nouveau chancelier va d'abord à Paris. Je comprends que votre amour-propre national souffre du fait que le couple franco-allemand soit en ce moment un peu déséquilibré, mais le Brexit à court terme et l'évolution démographique des deux pays à long terme devrait changer cela.
La question est de savoir ce qu'une France de 67 millions d'habitants peut peser toute seule dans le monde d'aujourd'hui. A mon avis, moins qu'une Europe de quelque 500 millions d'habitants, dont les intérêts des Etats sont pour une bonne part liés, ceux-ci se retrouvant face aux mêmes défaits géopolitiques (terrorisme, migration, Russie, Turquie, concurrence économique des Etats-Unis et de l'Asie) et globaux (écologie essentiellement).
Rédigé par : Tomas | 10 mai 2017 à 06:58
@ Wil | 09 mai 2017 à 18:47
Concernant le retrait de Marion Maréchal, j'ai l'analyse exactement inverse.
Je pense que c'est un bon geste, c'est un des éléments positifs pour la recomposition de la droite. Si la famille Le Pen pouvait se faire oublier quelque temps...
Quant à cette jeune dame qui a montré des qualités personnelles, elle pourra toujours revenir dans cinq ou dix ans.
Rédigé par : Franck Boizard | 10 mai 2017 à 06:43
Etonnantes ces deux premières photos !
Sur l'une il est placé devant une sorte de grillage où on
agite des drapeaux à l'arrière et pour la deuxième il sort de la nuit et son ombre se projette sur des colonnes... à la lueur d'un réverbère !
"Chéri", dans le matin clairet, "il me fout les chocottes".
Rédigé par : calamity jane | 10 mai 2017 à 06:18
@ Wil
Les informations radio et télé gouvernementales ont été spécialement reprises en main pour les élections et maintenant pour les cinq ans à venir.
Un ancien animateur de chez Dechavanne, ancien prof de philo, a la haute main sur l'information officielle et Brice T. l'homme au sourire gourmand devrait prendre du galon pour services rendus.
Et comme vous le dites les Minc, BHL, Debray, Attali vont nous parler amour et bonheur. Le jeune Glucksmann (philosophe au titre du lamarckisme) est si j'ai bien compris très lié avec une journaliste du même acabit.
Le ministère de l'Information des année 60 est revenu pour cinq ans.
Rédigé par : Popol | 10 mai 2017 à 01:06
« Emmanuel Macron, les coulisses d’une victoire » sur TF1
On aurait pu l'appeler le bal des vampires mais on se contentera du bal des faux culs !
Rédigé par : sylvain | 10 mai 2017 à 00:08
@breizmabro | 09 mai 2017 à 18:08
« MOINS D'UN FRANCAIS SUR TROIS A VOTE MACRON. Point final. »
Je reconnais mes torts : en mêlant notions mathématiques et notions historiques dans un commentaire qui vous était destiné, j'ai gravement surestimé vos capacités. Je vais donc me concentrer sur l'aspect mathématique et en décomposant le raisonnement.
Un Français sur trois, c'est 33,33 %. Macron a eu 43,62 % des inscrits.
43,62 c'est beaucoup plus que 33,33.
Donc quand vous dites « moins d'un Français sur trois a voté Macron », vous faites comme Marine Le Pen lors du débat : VOUS DITES DE GROSSES BÊTISES !
@Exilé | 09 mai 2017 à 11:18
Je ne suis pas sûr que le fait de penser à comparer Macron à Kim Jong-un soit le signe d’une parfaite aptitude à mener des raisonnements cohérents.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 09 mai 2017 à 23:39
Après 28 minutes sur Arte où on a vu Debray dire que finalement Macron c'est pas si mal, on a la tournée des popotes du Boboland avec les gagnants de la mondialisation sur le service public donc financé par un tiers d'électeur de FN, sur France 5 où on a ce soir le fils à papa Glucksmann autoproclamé philosophe au QI de moule, sans talent pour tous les autres, qui vient donner des leçons d'humanité et de gestion d'une nation à côté d'Edgar Morin qui malgré tout le respect qu'on lui doit pour ses services passés a depuis un certain temps passé le stade de la gâtouillerie et devrait s'entendre dire par son entourage s'il avait du respect pour lui qu'il faut qu'il arrête de dire des bêtises et de sponsoriser Tariq Ramadan et sa clique par exemple.
Aaaah, bien sûr, on a l'indispensable Cynthia Fleury, qui fait office de philosophe "calme" sur les plateaux TV mais bien système compatible. Pas stupide mais pas transcendante non plus, donc tout à fait faite pour la TV.
Et devinez qui on a ensuite ou enfin, sur le service public dont le sujet est "la révolution Macron" ?
Et non, c'est pas BHL ! C'est l'autre, Attali évidemment...
Avec ça, on a fait le tour...
Ah pardon, j'ai oublié la représentante de Osez le féminisme du moment qui ne dit que des bêtises comme d'hab et comme toutes les autres dont on remarque autant la présence que l'absence, c'est dire son intérêt.
Ca a l'air vachement révolutionnaire ce début de quinquennat Macron.
Donc, dernière question de l'émission puisqu'on n'a plus beaucoup de temps dit le "grand journaliste français" Bruce Toussaint : donc, Raphaël Glucksmann, que doit faire Emmanuel Macron pour que les choses changent ?
- Euh, ça ne peut plus continuer comme ça.
... Ok, merci à tous, à la semaine prochaine.
Vive la France.
Rédigé par : Wil | 09 mai 2017 à 23:18
Ce soir sur Arte dans 28 minutes, Régis Debray qui vote Mélenchon, ce qui prouve déjà qu'il n'est pas si intelligent que ça même si c'est au moins sans retournement de veste vu son parcours, dit : "Macron est marié à une prof de français, c'est un bon signe."
Ah bon ? Une prof de français qui se fait prêter ses toilettes par LVMH, c'est un bon signe ?...
Soit Régis Debray gâtouille soit lui aussi est tellement bien sur les plateaux TV que comme Finkie il n'a pas envie d'en être interdit par le fascisme/mondialisme ambiant et se sent obligé de dire du bien de la dernière idole du Boboland.
Pfff, c'est pitoyable.
Put**n, le politiquement correct est vraiment le cancer de la pensée.
Rédigé par : Wil | 09 mai 2017 à 20:26
C'est intéressant de voir la médiacratie entière, donc BFMTV incluse, se moquer de Valls qui s'humilie nationalement aux pieds de celui qu'il méprisait ouvertement il y a quelques mois encore en tant que Premier ministre.
Je me souviens de Ruth Elkrief et de Laurent Neumann sur BFMTV, qui se regardaient comme des amoureux, les larmes aux yeux suite au discours de Valls à l'Assemblée en 2014.
Il s'en était suivie une campagne de propagande médiatique sans équivalent depuis l'ère Mitterrand pour le nouvel "homme à poigne" de la France qui allait mettre au pas tous les culs-terreux qui osaient s'opposer "à la réforme" dont la France avait sans aucun doute besoin.
Schlack ! faisaient déjà les fouets sur les fesses de toutes les starlettes médiatiques dans les chambres à coucher et les salons de partouzes du Boboland écumés quelques années plus tôt par le féministe de gauche et idole de ce même milieu, Strauss-Kahn...
Il fallait voir les starlettes de BFMTV comme Apolline de Malherbe, issue d'une famille millénaire et illustre se pâmer devant l'homme à poigne Valls, petit communicant arriviste comme elle s'était pâmée devant le capitaine de pédalo quelques mois plus tôt.
Un an plus tard, elles se pâmaient toutes pour le vieux Juppé et l'année suivante, elles se liquéfiaient pour le petit garçon caractériel à sa maman...
C'est toujours comique de voir tous ces journaleux, toute cette médiocratie se draper dans les principes républicains alors qu'elle est totalement ignare de ce qu'est un principe moral, son credo étant : "On lèche, on lâche, on lynche".
Sans nul doute, le même sort attend "le Mozart de la finance".
Rédigé par : Wil | 09 mai 2017 à 19:57
Marion Maréchal-Le Pen quitte ses mandats soi-disant pour des raisons personnelles.
Après le débat face à Macron et devant son incapacité à être à la hauteur de la France, j'ai écrit au FN qu'après l'avoir défendue pendant des années je voterai pour Marine pour la dernière fois de ma vie lors du second tour de la présidentielle, ce que j'ai fait.
Avec cette dernière trahison de la nièce, née avec une cuillère d'argent dans la bouche, pourrie gâtée par la vie, je ne voterai plus jamais pour cette famille. Tant mieux !
La France mérite mieux que ces parvenus.
Rédigé par : Wil | 09 mai 2017 à 18:47
@Popol 9 mai 10:26
Tout à fait d'accord.
Valls, cet homme qui prend des engagements sur l'honneur, ferait mieux de se faire oublier.
Rédigé par : stephane | 09 mai 2017 à 18:36
Dimanche soir, malgré la théâtralité de la soirée au Louvre, j'ai poussé un gros OUF de soulagement. Enfin cette campagne épouvantable, longue et délétère, se terminait.
Le jeune et dynamique nouveau Président était élu (pas aussi bien que cela compte tenu des presque 16 millions de ni-ni qui ont voté blanc ou nul) mais bon je n'ai pas chipoté. Enfin la vie allait reprendre son cours quasi normal dans un paysage audiovisuel et médiatique apaisé.
D'autant que les services de sécurité (plan Vigipirate oblige) nous ont épargné au Louvre une marée de drapeaux étrangers.
Las, ça c'était dimanche soir. Dès le lendemain les choses ont repris de plus belle en vue des législatives, chacun espérant tirer son épingle du jeu, y compris François Hollande qui était pathétique aux côtés de son poulain, cherchant à garder la main, sur des Champs-Elysées étonnamment vides de curieux. Bizarre dans une ville où 90 % des votants ont voté E.M. Les électeurs sont pour le moins déroutants.
Déroutants, car en réfléchissant à cette élection bien ficelée :
- Les Français qui détestaient la vacuité du mandat de Hollande ont élu son élève, celui qui est resté quatre ans près de lui à le conseiller d'abord, et comme ministre de l'Economie ensuite avec le faible succès que nous connaissons.
- Les Français n'aiment pas les riches ni la mondialisation prônée par J.Attali, ils ont voté et élu un banquier d'affaires, entouré de riches internationaux.
- Les Français craignent de perdre leurs valeurs, leurs racines et leurs repères, ils craignent les islamistes et pourtant ils ont voté pour M. Macron qui était soutenu par l'UOIF et qui est allé dire que la France avait commis des crimes contre l'humanité en Algérie.
- Les Français se méfient de cette U.E. qui leur impose des normes et une vision économique mondialisée et pourtant ils se sont pâmés devant l'Hymne à la Joie, l'hymne européen.
C'est dire donc si les Français sont malléables et versatiles. Ils ont tellement envie que les choses changent et avancent pour les tirer vers le haut, qu'ils sont prêts à tout... même à croire qu'il suffira à de vieux politiciens usés d'endosser l'étiquette "La République En Marche !" pour faire du neuf.
Et depuis trois jours c'est ce qui se passe et sans jeu de mots, je crois que cela marche.
Pendant la campagne nous avions déjà vu les vieux (dans tous les sens du terme) politiques en quête de notoriété revenir au centre du jeu, depuis dimanche soir, c'est le pompon. De droite à gauche.
Beaucoup de Français ont voté Macron par rejet du FN et parce que leur premier choix avait été éliminé au premier tour. Vont-ils voter pour "En Marche !" aux législatives ? Pour se retrouver avec François Hollande conseiller d'Emmanuel Macron, avec Manuel Valls qui votera toutes les lois proposées par son ex-rival ? Pour soutenir un Président dont le parti est dirigé par une ancienne et pure socialiste depuis quarante ans, Catherine Barbaroux ? Pour avoir les mêmes que depuis cinq ans et plus si on compte la droite molle, dont Jean-Pierre Raffarin ?
On assiste au balai des chaises musicales, oubliant complètement le pays fracturé, un système à bout de souffle, des Français inquiets sur leur avenir.
Par lassitude dimanche soir, je me serais presque laissé avoir. Bravo aux stratèges-anesthésistes.
Sauf que bien éveillée, je garderai mon libre arbitre et me garderai bien de donner un blanc-seing au Président.
Par ailleurs, un recentrage des partis, y compris du FN et sans doute même de "En Marche !", sera indispensable pour clarifier leurs visions aux yeux des électeurs. Pour l'instant le programme d'Emmanuel Macron reste, volontairement sans doute, très flou.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 09 mai 2017 à 18:13
@ Tomas | 09 mai 2017 à 16:21
Lorsque je parle de budget de l’U.E je parle d’un budget fédéral dans lequel les pertes des États sont compensées par une péréquation des dettes.
Cela l’Allemagne n’en veut à aucun prix, et vous le savez très bien, je vous accorde le droit de mauvaise foi, puisque vous êtes socialiste.
Votre conclusion me plaît car elle éclaire ce qui nous sépare sans espoir de rapprochement.
Vous écrivez :
"Il y a toujours eu des défenseurs des privilèges des Parlements provinciaux sous l'Ancien Régime"
Mais c’est exactement ce que je ne veux pas.
Je ne veux pas que l’Assemblée nationale française devienne un parlement provincial de l’Union européenne.
Je veux que nous soyons et que nous redevenions (car nous avons reculé sur ce point) un État indépendant et libre comme le sont devenues nos anciennes colonies que nous avons outragées par des crimes contre l’humanité (dixit Macron).
Des accords de coopération avec tous ceux qui voudront coopérer et qui auront quelque chose à nous apporter, je ne suis pas pour une coopération à sens unique,* mais pas de servitude à l’égard d’une structure de l’U.E gouvernée par l’Allemagne.
Vous n’êtes pas gêné que Hollande après avoir rendu sa première visite de soumission à Merkel et signé le fameux traité Merkozy, aille faire un dernier geste de féal devant elle, et que Macron se précipite chez elle ? Il y a d’autres pays dans l’U.E !
Si j’avais la mauvaise foi des socialistes quand ils parlent du FN, je dirais que ces poignées de main à Merkel me rappellent la poignée de main de Montoire.
Mais voilà, n’étant pas socialiste et ayant quand même le sens de la mesure que les socialistes et autres bien-pensants n'ont pas, je n’en parle pas évidemment !
(*) Ou dans des conditions très précises, avec certains pays dont nous avons l’assurance qu’ils ne nous sont pas hostiles dans une partie de leur population.
Rédigé par : Tipaza | 09 mai 2017 à 18:10
@ Régis ANTOINE | 09 mai 2017 à 10:38
"...à peine un Français sur trois a voté pour lui" disais-je, et vous me répondez (outre votre entêtement ridicule sur le calcul des charges salariales) :
"Macron a en effet obtenu les voix de 43,62 % des inscrits, soit plus que Hollande 2012 (39,08 %), Sarkozy 2007 (42,68 %), Chirac 1995 (39,43 %), Mitterrand 1981 (43,16 %) ; et à peine moins que Mitterrand 1988 (43,75 %) et Giscard 1974 (43,77 %)"
Je ne comprends pas bien votre réponse puisqu'on s'en fiche totalement des résultats des Hollande, Sarkozy, Chirac, Mitterrand ou Giscard, la réalité étant que : MOINS D'UN FRANCAIS SUR TROIS A VOTE MACRON. Point final.
Par contre pour l'embrouillamini macronien je crois que vous êtes bien placé :D
Rédigé par : breizmabro | 09 mai 2017 à 18:08
@ Alex paulista
"Vous avez raison, ce qui choque c'est qu'elle soit contente, pas qu'elle soit dans un "mouroir"..."
Si vous aviez lu correctement ce que j'ai écrit au lieu d'y lire seulement ce que vous aviez envie d'y voir, comme le dernier idiot qui regarde le doigt quand on lui montre la lune, vous auriez vu que j'ai écrit "tant mieux" au sujet de la satisfaction de ma grand-mère à la vue du résultat de l'élection.
Et j'aurais été vraiment déçu qu'il n'y ait pas eu au moins un "chien de Pavlov" qui soit choqué par mon emploi du mot "mouroir" (toujours facile de juger sans savoir les circonstances précises d'une situation), et voilà...
Rédigé par : Wil | 09 mai 2017 à 17:42
@ Tipaza et Trekker
Pas de budget, l'Union europeenne ? Juste 145 milliards d'euros par an, dont la majeure partie est consacree aux fonds structurels et a la PAC. Allez demander aux Hongrois et aux Polonais dont on met souvent en avant l'euroscepticisme s'ils seraient prets a se priver de ces fonds structurels qui sont vitaux pour leur economie puisqu'ils leur permettent essentiellement de rattraper le retard de leurs infrastructures.
Proposez aussi a nos agriculteurs et a leurs collegues italiens et espagnols de vivre sans la PAC.
L'UE n'a pas encore de politique etrangere et de defense commune mais il y a deja de facto des mecanismes de coordination des positions en politique etrangere. Ils sont bien sur imparfaits car il se heurtent souvent a l'interet national des Etats membres mais il suffit de comparer les conflits yougoslaves et ukrainiens, et la reponse qu'y a apporte l'Europe, pour mesurer le chemin parvenu.
Elle a en revanche une politique commerciale commune vis-a-vis des Etats tiers, dont il est faux de pretendre qu'elle se fait sur le dos des Etats-membres, puisque c'est eux qui confient a la Commission son mandat de negociation : http://www.consilium.europa.eu/fr/council-eu/international-agreements/
Au plan militaire bien sur l'UE reste negligeable, meme si l'addition de ses capacites militaires fait d'elle et sans forcer la deuxieme puissance mondiale. Mais la aussi, face a l'inexistant qui existait avant la fin de la Guerre froide, on est bien oblige de constater qu'il y a eu des avancees. La politique des petits pas est sans doute la seule possible, de toutes facons.
Quant a l'influence americaine sur l'UE elle est bien sur reelle, mais attendez que le Brexit ait eu lieu et que survienne un conflit d'interet majeur entre les deux entites, vous verrez ce qu'il en est. Et quelle que soit la force de cette influence, nous conservons notre suprematie sur le modele social americain : tous les pays europeens ont une securite sociale et a peu pres partout, tous les travailleurs ont le droit a leurs quatre ou cinq semaines de conges.
Quant aux Russes, malgre leurs rodomontades a usage interne, ils connaissent tres bien le poids de l'UE qui est leur principal partenaire commercial, et de loin. M. Lavrov ne se donnerait pas la peine de recevoir Mme Mogherini sinon, et Gazprom traite essentiellement avec Bruxelles, pas avec les Etats.
Dieu sait si tout n'est pas bon dans l'UE (il est notamment grand temps d'ouvrir le chantier de la convergence fiscale, sans quoi effectivement on rentrera dans une surenchere de la concurrence qui sera a terme nefaste pour tous), mais tout n'est pas a jeter non plus. Bien sur, il y a toujours eu des defenseurs des privileges des Parlements provinciaux sous l'Ancien Regime et des opposants au Zollverein dans les principautes allemandes qui avaient survecu a la fin du Saint-Empire romain germanique !
Rédigé par : Tomas | 09 mai 2017 à 16:21
@ Frank THOMAS | 09 mai 2017 à 08:22
"Du coup on vient de voir messieurs Delevoye et Ferrand - deux tout jeunes novices -, sectateurs enthousiastes du nouveau président, commencer à effectuer quelques entrechats pour nous expliquer que la nouveauté ne signifiait pas l'absence de toute implication dans la vie politique nationale ou locale… Nouveaux, oui ; mais sans implantation locale, non. En d'autres termes, on ne change rien à ce qui s'est toujours pratiqué et on maquille les vieilles recettes en nouveautés pimpantes"
Ce n’est que la xième répétition de la célèbre phrase figurant dans le Guépard : il faut que tout change pour que rien ne change !
La mise en scène du Louvre n’est qu’une variante sur le fond de celle de Mitterrand se rendant au Panthéon en 1981. Les mêmes choeurs énamourés que pour ce dernier ne tarderont pas à se répandre d’ici un à deux ans en lamentations sur la politique et le personnage de Macron. Les plus bienveillants ne lui reconnaîtront plus que son habileté cynique : il nous a bien fait rêver et conjointement dupé, mais avec classe !
@ Tipaza | 08 mai 2017 à 17:53
"L’Union européenne, qui rappelons-le n’est pas l’Europe, mais une structure administrative sans budget, les Allemands n’en voulant pas, sans politique de défense, et sans politique étrangère autre que celle de suivre les directives de Washington quand il s’agit de punir Poutine, l’épouvantail qui dissimule le recul US partout en Asie et au Moyen-Orient."
Mais Macron et tous ses suppôts ne trouvent rien à redire à cela, hormis de vagues déclarations sur un approfondissement de l’Europe actuelle, ce qui est logique. Ils sont tous pour notre asservissement à l’Allemagne et ses obligés, ainsi que des Otaniens indéfectibles. Ne pas oublier que l’Otan n’est pas qu’une alliance contraignante au niveau militaire, mais aussi un redoutable instrument d’influence en politique étrangère et économique au profit des USA.
Rédigé par : Trekker | 09 mai 2017 à 15:03
Ma pauvre Ellen !
Le jour où vous comprendrez l'humour vous pourrez me ré-interpeller... Pour le reste adressez-vous aux responsables de cet espace et bien le bonjour !
Rédigé par : calamity jane | 09 mai 2017 à 14:06
@Wil | 08 mai 2017 à 17:40
Vous avez raison, ce qui choque c'est qu'elle soit contente, pas qu'elle soit dans un "mouroir"...
Rédigé par : Alex paulista | 09 mai 2017 à 11:52
Il a peut-être appris mais il peut remercier Madame Sibeth Ndiaye.
Redoutable d'efficacité, elle est promise à un bel avenir.
Rédigé par : Popol | 09 mai 2017 à 11:50
@Régis ANTOINE
"...capacité d’entraînement, énergie, sang-froid, sûreté de jugement, humour."
Vous, vous seriez aux anges à Pyongyang pour avoir l'ineffable bonheur de chanter chaque matin les louanges de Kim Jong-un.
http://www.francetvinfo.fr/monde/coree-du-nord/coree-du-nord-grand-soleil-du-xxie-siecle-genie-des-genies-les-titres-ronflants-de-kim-jong-un_1443114.html
Mais vous avez raison, pourquoi donc aller chercher ailleurs ce que nous avons déjà à la maison ?
@Claude Luçon
"Les Français n'ont pas encore réalisé qu'ayant échoué à conquérir l'Europe par les armes, nos voisins teutons utilisent les sous. Les sous, comme les armes, sont aussi faits de métal."
Exactement.
Une vieille plaisanterie disait que les Japonais ont eu tort d'attaquer Pearl Harbor et qu'ils auraient mieux fait d'attendre quelques années pour pouvoir l'acheter.
Mais de nos jours, la nouvelle arme fatale est simplement faite de papier, comme les papiers que certains pays cibles délivrent par inconscience ou par trahison aux nouveaux envahisseurs qui les submergeront.
Rédigé par : Exilé | 09 mai 2017 à 11:18
@ caroff
Citer Segolene Royal, deja, tres bonne reference. Incompetence ? pas plus que les autres ministres, et c'est un parent d'eleves qui vous parle. Sectarisme ? en quoi ?
Et desole, il n'y a pas beaucoup de ministres originaires des quartiers HLM d'Amiens. Elle a ete la cible de tout ce que la France compte de racistes et a toujours repondu avec classe.
@ hameau dans les nuages
Bravo, vous etes parfait, vous avez grand coeur, vous etes bon, je m'incline devant votre perfection insurpassable. Encore une fois, ce que vous faites ne m'interesse pas ! Et cessez de m'insulter, ce n'est pas poli.
@ jack
Oui, clarification necessaire et bienvenue. Une fois debarrasse de ses elements fricotant un peu trop avec le social-realisme, le PS pourra effectivement devenir un vrai parti de gauche portant un projet alternatif pour la societe tout en evitant de devenir une secte d'ultragauchistes radicalises.
Rédigé par : Tomas | 09 mai 2017 à 11:01
@breizmabro | 09 mai 2017 à 09:45
"...à peine un Français sur trois a voté pour lui"
Quelle que soit la matière, cotisations sociales ou résultats électoraux, vous êtes décidément fâchée avec les chiffres !
Macron a en effet obtenu les voix de 43,62 % des inscrits, soit plus que Hollande 2012 (39,08 %), Sarkozy 2007 (42,68 %), Chirac 1995 (39,43 %), Mitterrand 1981 (43,16 %) ; et à peine moins que Mitterrand 1988 (43,75 %) et Giscard 1974 (43,77 %).
En plus de la division par deux des effectifs des classes de CP et de CE1 en REP et REP+, Macron devrait prévoir des séances de remise à niveau pour les commentatrices de blog fâchées avec les chiffres.
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Et puisque nous avons au moins la Bretagne en commun, je pense que vous aurez noté avec satisfaction l’excellent score que Macron y a réalisé : 75,36 % !
Rédigé par : Régis ANTOINE | 09 mai 2017 à 10:38
@ Guiseppe
"En espérant que c'en est bien fini de la France des mandats, pensions et prébendes."
Oui, bien sûr, ne vous inquiétez donc pas ! Si l'on considère que c'est une bande qui l'a mis dans le pré, il ne convient pas de montrer de l'ingratitude à cette belle bande...
Enfin, le bon berger doit tondre ses moutons, la bonne limite étant de ne pas aller jusqu'à la chair.
Certains acceptent d'être des moutons, puis qu'on les tonde jusqu'à la chair, puis espèrent follement que le berger aille tondre ailleurs, ce qu'il ne fera pas, puis regardent énamourés la tondeuse en attendant la rétribution pour bons et loyaux services, et enfin devenir l'heureux élu qui aura conduit le troupeau là où il se doit.
J'espère vous avoir rassuré, car il me déplaît de voir l'inquiétude obscurcir les plaisirs et jours...
Rédigé par : duvent | 09 mai 2017 à 10:35
Au Carrousel du Louvre, une multitude de drapeaux tricolores (...)
Les organisateurs, qui ont probablement eu vent des craintes des Français concernant l'apparition déplacée de drapeaux laissant penser qu'ils auraient pu élire par mégarde le successeur de M.Bouteflika, ont soigneusement filtré les entrées et ont remis aux personnes présentes des drapeaux tricolores.
Ceci dit, le doute subsiste sur la véritable nature du président élu dont les affinités ne sont un mystère pour personne.
Et sur ce que cela va impliquer pour les Français dans leur vie quotidienne.
Rédigé par : Exilé | 09 mai 2017 à 10:33
Il y a quelque chose de pathétique chez monsieur Valls.
Lui chef du gouvernement il a fait la guerre à son ministre des Finances qui lui volait son fromage.
Maintenant, pour survivre, il mendie un poste de député.
Monsieur Valls qui n'a fait que de la politique dans sa vie devrait faire comme Montebourg, reprendre ses études et chercher un employeur.
Rédigé par : Popol | 09 mai 2017 à 10:26
L’émission « Emmanuel Macron, les coulisses d’une victoire » sur TF1 était remarquable. On a pu y apprécier les qualités de Macron : capacité d’entraînement, énergie, sang-froid, sûreté de jugement, humour.
Les Français ont fait un très bon choix.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 09 mai 2017 à 00:10
Un superbe document qui repasse ce soir.
Rédigé par : Giuseppe | 09 mai 2017 à 10:17
Soirée du 7 mai tristounette : plateaux télés amorphes, défilés des collabos opportunistes girouettes arrivistes aux sourires de façade qui masquaient difficilement leur déchéance et leur humiliation convenue, la palme du sourire le plus crétin décernée à G .Collomb, le benêt de la soirée.
Le moment le plus abject fut celui de l'arrivée sans vergogne de NVB, la honte absolue, aucune fierté aucun honneur ; cette raciste anti-France haineuse qui a pourri l'Education, introduit la théorie du genre, sali la France en supprimant des pans entiers de son histoire fâcheux pour ses congénères, encouragé l'islamisation des institutions, profité de la bonne gamelle de ce pays quelle déteste, comment peut-on tomber si bas ? Intenable, j'ai donc zappé pour éviter le coup de grâce avec une probable arrivée de Taubira.
Le seul qui peut garder la tête haute et qui mérite notre respect c'est NDA, droit dans ses bottes, conforté dans son choix et qui n'a jamais baissé la tête face aux vendus mal à l'aise d'avoir perdu leur âme.
Paraît que Macron a du mal à trouver des ministres ; pour l'Economie, le chômage, la croissance, pas de stress, rien d'urgent, il est impératif d'attendre que rien ne change afin de continuer comme avant, mais j'espère qu'il sera reconnaissant envers ses "soutiens de poids" (chiche), D. Cohn-Bendit qui pourrait se voir attribuer un ministère du Renouveau sexuel (toutes autres appellations seront bienvenues) afin de rééduquer les citoyens et leur montrer des "voies nouvelles" plus conformes à l'évolution des espèces de l'homo erectus socialistus, sans oublier ce cher M. Bergé qui va justement convoler en justes noces avec un jeunot de 58 ans et auxquels nous dédions la formule consacrée : "Ils vécurent heureux et ils eurent beaucoup de... heu..."
Rédigé par : sylvain | 09 mai 2017 à 10:08
L'intelligence c'est aussi l'adaptation. Certes Macron a un programme mais nul doute qu'il cherchera plus à convaincre qu'à vaincre tout en ne perdant pas de vue ses objectifs. La recherche permanente d'un équilibre.
Bravo à Manuel Valls et Malek Boutih. Deux personnes de qualité qui ont bien perçu où était l'intérêt du pays. Alors, que les frondeurs puritains s'en émeuvent, peu importe. Ces frondeurs ont été les fossoyeurs de la gauche de gouvernement et du quinquennat précédent.
Rédigé par : jack | 09 mai 2017 à 09:53
Article de Philippe Bilger lu et approuvé par le bureau de vérification Sibeth Ndiaye Tu me saoules là je suis vénère.
Rédigé par : SR | 09 mai 2017 à 09:49
@ Christine L. | 08 mai 2017 à 15:18
"...vous voudriez que les jeunes aient du respect pour leur pays, alors commencez par montrer l'exemple"
Remettez-vous car sur ce blog il n'y a pas une seule personne de moins de quarante ans, du coup pour la leçon de maintien... et quand on lit ce qu'on lit parfois sur ce blog :-(
Moi qui croyais que le petit allait lutter de tous ses petits poings fermés pour la LIBERTE, l'égalité et la fraternité. La liberté, ne vous en déplaise Madame Christine, est également dans la libre expression ;-)
@ Régis ANTOINE | 09 mai 2017 à 00:10
"Les Français ont fait un très bon choix"
Eueueuh... à peine un Français sur trois a voté pour lui, c'est à souligner quand même... :-(
Rédigé par : breizmabro | 09 mai 2017 à 09:45
Monsieur Bilger, je ne suis pas du tout d'accord avec vos propos dithyrambiques.
Ils sont complétements décalés par rapport à ce que ressent la plèbe. Faire 90% en Île-de-France vous a rendu euphorique alors que cela saoule la France d'en bas, celle qui est au front du multucuralisme.
@ Tomas
"La guerre civile entre qui et qui ?"
Mon Dieu, que dire en restant correct. La guerre civile par définition c'est tout le monde contre tout le monde. Il est malheureux quand même de devoir le préciser.
Je ne vous demandais pas votre numéro de digicode mais votre façon de vivre. Le fait que vous bottiez en touche apporte la réponse. Vous êtes un zozo ou un zozio. En haut de l'arbre (ou de la pyramide) vous gazouillez au bord de votre nid en ch*** sur vos congénères en dessous.
"Mon Dieu ce regard !" me disait hier spontanément une petite vieille dans ma rue que je suis allé aider. "Cela ne me regarde plus maintenant mais ce regard"... soupir...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 mai 2017 à 09:41
«Il s'avère impossible - ce dont j'ai toujours été persuadé - de faire élire 290 députés nouveaux qui constitueraient la majorité absolue de la Chambre des Députés.
Pour y parvenir il faudrait ou bien que tous les sortants acceptassent de se retirer et de soutenir le candidat de "la République en Marche", ce qui est une vue de l'esprit, ou bien qu'ils abandonnassent leur ancienne étiquette pour adopter la nouvelle. Dans les deux cas ils se verraient immédiatement opposer des candidats appartenant aux partis traditionnels et souvent plus connus qu'eux dans la circonscription.»
Comme vous le soulignez un peu plus haut dans votre commentaire, En Marche ! est devenu La République en marche ! soit LR+EM. De quoi, en entretenant une jolie confusion, siphonner sans en avoir l'air.
Rédigé par : Catherine JACOB | 09 mai 2017 à 09:37
@Tomas
"Et j'espère que Najat Vallaud-Belkacem fera un retour triomphal au gouvernement un jour, avec ou sans Macron à l'Elysée. Ne serait-ce que pour clouer le bec à tous les haineux racistes qui l'ont insultée sans relâche sans qu'elle ne se départisse jamais de sa bonne humeur et de sa joie de vivre."
Comme disait Ségolène à son propos : si elle s'était appelée Claudine Dupont elle ne serait pas là où elle est !!
Bref, il y a des racistes partout.
Plus sérieusement ce qu'on lui reproche ce ne sont pas ses origines marocaines mais son sectarisme et son incompétence...
Rédigé par : caroff | 09 mai 2017 à 09:30
@Frank THOMAS | 09 mai 2017 à 08:27
Vous avez raison. C'était une erreur. Voici le jeune Horace :
Rédigé par : Catherine JACOB | 09 mai 2017 à 09:27
@ Frank THOMAS | 09 mai 2017 à 08:27
«Chère Madame, (@ Catherine JACOB), pourquoi illustrer du buste de Cicéron votre citation d'Horace ? »
En souvenir de Pablo Picasso qui a dit :
“Quand je n'ai pas de bleu, je mets du rouge.” (sic)
Rédigé par : Tipaza | 09 mai 2017 à 09:20
Le côté positif, c'est qu'avec toutes ces élections, l'industrie de la bretelle française a repris des couleurs.
Rédigé par : GLW | 09 mai 2017 à 09:17
Mais, avant d'aborder la prose politique, je voudrais évoquer la poésie de la soirée du 7 mai, l'esthétique quasiment parfaite de cette séquence si souvent décevante.
Philippe Bilger est manifestement prêt à tout gober pourvu que l'emballage soit beau : emballage par la parole ou bien emballage par le spectacle.
Il aurait probablement été ému jusqu'aux larmes par la fête de la déesse Raison conduite par Robespierre en 1794, il aurait vibré malgré lui à Nuremberg, il suit probablement les cérémonies olympiques, peut-être a-t-il célébré avec Mitterrand le passage de l'ombre à la Lumière, il a été récemment captivé par l'émergence soudaine d'un nouveau dictateur en puissance, s'il le pouvait peut-être aimerait-il aussi assister aux splendides fêtes organisées à Pyongyang :
https://youtu.be/VMxxU4ThJ4Q
Organisons fêtes sur fêtes pour le dressage de l'homo festivus, pour l'obliger de clamer sa joie d'être opprimé et de coopérer avec enthousiasme à l'édification son propre malheur, tout en l'empêchant de réfléchir et de voir la réalité en face.
Rédigé par : Exilé | 09 mai 2017 à 09:10
@calamity jane | 09 mai 2017 à 08:25
Ah bon ? Vous êtes sûre d'avoir du succès ? Vu les quelques réponses vous ayant été faites par plusieurs commentateurs, vous semblez plutôt être dépréciée eu égard à vos termes choisis à l'image de ceux des ZDND (zone de non droit). Pas beau à votre âge !!
Rédigé par : Ellen | 09 mai 2017 à 09:09
@ Catherine JACOB
Chère Madame, pourquoi illustrer du buste de Cicéron votre citation d'Horace ?
Rédigé par : Frank THOMAS | 09 mai 2017 à 08:27
Quel succès pour ma pomme ! Et cela même grâce à E. Macron !
Ma pauvre Ellen : c'est celle qui dit qui y est ! Et si ces braves contestataires de commentaires avaient suivi les miens, ils, elles sauraient que je ne me suis déplacée ni pour le premier ni pour le deuxième... tour.
De même que j'avais dans un autre commentaire demandé si nous n'avions pas de grand musiciens français ?
Rédigé par : calamity jane | 09 mai 2017 à 08:25
Ne pas s'emballer. Ce n'est que la fin du commencement...
Rédigé par : Jean-Jacques Robin | 09 mai 2017 à 08:22
La mise en scène du Louvre dimanche soir n'était qu'une ridicule copie de la cérémonie grandiloquente du Panthéon en 1981 ; quant aux gestes d'affection protectrice de Hollande à l'Arc de Triomphe, il faisaient peine à voir, tant ils semblaient forcés et faux.
Mais l'essentiel n'est pas dans ces petites saynètes.
Donc, la résolution était ferme et sans discussion : "En Marche" (E.M.), devenue depuis dimanche "La République en Marche" (R.E.M.) - autrement dit Emmanuel Macron (E.M.) devenant "La République Emmanuel Macron" (R.E.M.) - devait présenter un candidat dans chacune des 577 circonscriptions législatives.
La promesse, flattant le désir de renouvellement du personnel politique - et reprenant sur le mode mineur et assagi le fameux "dégagez-les !" de Jean-Luc Mélenchon réutilisé par Marine Le Pen - a reçu un accueil indiscutablement favorable dans l'électorat, lassé des visages vus et revus cent fois.
Enfin un grand coup de balai allait être donné ; enfin des têtes nouvelles ; enfin une vraie parité entre les hommes et les femmes ; enfin la mort des appareils partisans et de leurs combines éculées !
Un grand souffle d'air frais et de jeunesse allait souffler sur la France, chassant les miasmes délétères du pessimisme, du cynisme et du défaitisme.
Las ! L'aube qu'on nous a promise et que Monsieur Macron s'est efforcé de faire briller à l'horizon à grands coups de portées de voix et de gestes pathétiques est plus brouillardeuse que prévu. Le beau rêve se dissipe aux premiers rayons du vrai jour.
Déjà, quarante-huit heures après la victoire, on en est aux palinodies bredouillées par les uns et les autres, chargés par le patron de faire retomber la pression et d'en revenir aux dures réalités.
Il s'avère impossible - ce dont j'ai toujours été persuadé - de faire élire 290 députés nouveaux qui constitueraient la majorité absolue de la Chambre des Députés.
Pour y parvenir il faudrait ou bien que tous les sortants acceptassent de se retirer et de soutenir le candidat de "la République en Marche", ce qui est une vue de l'esprit, ou bien qu'ils abandonnassent leur ancienne étiquette pour adopter la nouvelle. Dans les deux cas ils se verraient immédiatement opposer des candidats appartenant aux partis traditionnels et souvent plus connus qu'eux dans la circonscription.
Bref, l'opération du grand renouvellement de la Chambre est une gageure perdue d'avance.
Du coup on vient de voir messieurs Delevoye et Ferrand - deux tout jeunes novices -, sectateurs enthousiastes du nouveau président, commencer à effectuer quelques entrechats pour nous expliquer que la nouveauté ne signifiait pas l'absence de toute implication dans la vie politique nationale ou locale...
Nouveaux, oui ; mais sans implantation locale, non.
En d'autres termes, on ne change rien à ce qui s'est toujours pratiqué et on maquille les vieilles recettes en nouveautés pimpantes, sur le modèle de Macron lui-même, conseiller et ministre de Hollande, réussissant à se faire passer pour un poussin du jour.
Les élections législatives seront une heure de vérité. Leur approche oblige les vainqueurs d'hier à renier leurs promesses.
Déjà !
Rédigé par : Frank THOMAS | 09 mai 2017 à 08:22
Chère Christine L.,
Il n'a pas encore été investi ! Jusqu'à lundi prochain c'est Papili qui est encore président de la République, ne vous en déplaise.
Préférez-vous "pantin" comme le décrit Liliane Antille ?!
Bien : je note.
Donc le pantin n'est pas encore investi !
Rédigé par : calamity jane | 09 mai 2017 à 08:08
Un nom qui circule beaucoup dans les médias pour le poste de Premier ministre est celui d'Édouard Philippe. Maire du Havre, 47 ans, énarque, Conseil d’Etat, juppéiste. Pas très connu du grand public mais très apprécié, paraît-il, par ses administrés.
Voilà qui rassurera ceux qui ont toujours voté à droite et se sentaient frustrés d’avoir dû voter pour un ministre de François Hollande.
L’alternance en toute discrétion. Le changement dans la continuité, pour utiliser un vieux slogan de Giscard…
Mais apparemment pas de femme Premier ministre, en tout cas pas tout de suite.
Rédigé par : Achille | 09 mai 2017 à 07:58
Orpheline de vrai candidat socialiste, j’ai voté Macron par défaut. Comme ma mère, 96 ans, orpheline de François Fillon. Comme ma fille qui avait voté Dupont-Aignan (on ne l’y reprendra plus). Comme mon mari mélenchoniste. Bref un condensé des contradictions françaises.
Or, qu’avons-nous vu ensemble, le soir du 7 mai en regardant cette traversée romantique de la cour du Louvre ? Un candidat se muer en président.
Et juste après, à ses côtés, à l’issue d’un discours improvisé dont nous aurions trouvé incongru de compter les minutes, non pas une vieille femme mais une femme aimée, tout simplement, envers et contre tout.
Et pour cette circonstance, nous avons préféré la 9e de Beethoven, même le mélenchoniste, aux chansons d’Enrico Macias.
Et le 8 mai, dans le regard de François Hollande, nous avons vu de l’affection.
Mais nous avons peut-être mauvais esprit.
Rédigé par : isa | 09 mai 2017 à 02:35
Quel sang-froid, quel détachement, quelle hauteur de vue !!
Le jour de l'annonce de la mise en examen du couple Fillon.
C'est du grand Ponce Pilate.
Autre sujet qui m'interpelle : comment madame va-t-elle passer d'objet de marketing à première dame ?
Rédigé par : Popol | 09 mai 2017 à 01:32