La politique est ironique et l'Histoire surprenante.
Dans le couple qui unit le président de la République au Premier ministre, nous avons eu des configurations différentes, contrastées. Pour le quinquennat de Nicolas Sarkozy, dans ses débuts, ce dernier n'a pas été à la hauteur de son Premier ministre. Avec François Hollande, l'égalité était parfaite, et pas pour le meilleur, entre Jean-Marc Ayrault et lui-même. Le président Macron, quant à lui, est impeccable sur les plans esthétique, politique et international mais le Premier ministre déçoit, du moins dans certaines de ses réactions.
L'enthousiasme, en effet, est tel pour le président Macron que les élections législatives, s'il ne s'agissait que de prendre en compte la perception qu'on a de lui, de son image et de son action, lui garantiraient à l'évidence une majorité absolue pour LREM.
Ce ne sont pas sa tenue et la place qu'il a prise lors du G7, avec notamment sa manière élégante de ne pas céder dans le rapport de force avec le président Trump, qui pourraient diminuer l'adhésion qu'il suscite.
Ce n'est pas davantage l'accueil à la fois royal mais sans concession qu'il a réservé au président Poutine qui diminuera notre sentiment d'être enfin représenté par quelqu'un qui porte haut la France et surtout nous rend fiers de l'avoir pour président. L'intrusion courtoise mais ferme du parler-vrai dans le langage diplomatique a été une révélation et à tort ou à raison - mais sans doute de manière trop précipitée - on a auguré, à partir de ces réunions emblématiques face aux "grands" de ce monde, une démarche novatrice alliant allure, politesse, sincérité et fermeté. Sans l'habituel sabir qui résume, si j'ose dire, les entretiens.
Ce n'est pas pour rien que j'évoque sabir et langue de bois. Parce qu'on avait la certitude, au nom de la cohérence, qu'une heureuse contagion passerait du président au Premier ministre et que celui-ci, occupé presqu'exclusivement par l'affaire Ferrand, à l'exception de quelques rendez-vous syndicaux, saurait apporter à la gestion de cette navrante périphérie la même originalité, la même invention que celles qui sont mises en évidence dans les domaines essentiels et prioritaires.
C'est le contraire qui doit être constaté. L'argumentation d'Edouard Philippe au sujet de la situation et des "arrangements" multiples - intérêts privés mêlés aux affaires publiques - de Richard Ferrand, a sa place malheureusement dans le pire des justifications d'une droite et d'une gauche orthodoxes. Elle est d'un triste classicisme confondant quand on espérait, de la part de ce pouvoir, une fraîcheur et une réactivité éclatantes face à ces ombres qui auraient été dérisoires si elles avaient été dissipées de suite (Le Monde).
Le succès présidentiel d'Emmanuel Macron a été construit au moins partiellement sur la moralisation attendue de la vie publique. Lui-même, accordé avec les exigences formulées, légitimait ce projet au point de le confier à un François Bayrou plausible pour sa prise en charge. Richard Ferrand est arrivé si rapidement comme un trublion dans ce dispositif programmé pour l'intégrité et l'exemplarité politiques que la surprise passée, il aurait dû être incité à se retirer de lui-même.
En effet, le temps traînant, non seulement la promesse initiale est moquée, voire oubliée, mais le cynisme civique, aux antipodes de ce que le président souhaitait susciter et que pour la part qui lui revient il a su réduire à néant, se défoule dans le lamentable "tous pourris" et cultive la déplorable constatation qu'aucune autorité n'est plus digne de pouvoir donner des leçons de morale.
Le Premier ministre a d'abord défendu son ministre - qui par ailleurs a fait une prestation catastrophique d'hypocrisie et d'insincérité sur France Inter - en laissant à l'élection future le soin de trancher son cas puis il a repris l'antienne commode sur la mise en examen qui serait le seul motif d'une exclusion. A mon sens cette apologie si peu novatrice relève d'une fausse habileté d'autant plus qu'en même temps, Edouard Philippe a eu l'honnêteté de souligner qu'il avait "parfaitement conscience de l'exaspération des Français" (France 2). Etrange manière de l'apaiser !
Il est dommage que le président de la République se soit senti tenu, lors du Conseil des ministres, de renouveler sa confiance à Richard Ferrand, tout en réclamant "solidarité et exemplarité". Il dénonce "la presse se faisant juge" mais en l'occurrence elle n'a pas créé le terreau trouble qui fait pour le moins débat.
J'entends bien qu'aucune enquête n'a été ordonnée sur l'ensemble des "arrangements" de Richard Ferrand, en sa qualité de directeur général des Mutuelles du Mans - qu'elles l'aient soutenu n'est pas décisif ! - en faveur de sa compagne, de son ex-épouse et de ses proches et que donc une mise en examen est actuellement inconcevable. Cependant, pour qui connaît un peu la matière pénale, le parquet de Brest - le PNF n'étant pas compétent - n'a pas été très acharné dans la recherche d'une qualification qui aurait pu s'orienter vers des présomptions d'abus de confiance ou d'escroquerie. Et si précipité dans sa fin de non-recevoir !
(Le 1er juin, à 8h15, le Télégramme de Brest nous apprend que le parquet de Brest a tout de même décidé d'ouvrir une enquête sur les faits concernant Richard Ferrand).
Mais là n'est pas l'essentiel. Que les manoeuvres et les combines relativement anciennes de Richard Ferrand soient déclarées licites - avec un classement sans suite et sans instruction -, elles n'en demeurereraient pas moins, dans leur tonalité et leur esprit, indélicates, ambiguës et à la marge. Comme pour la femme de César qui ne devait même pas être soupçonnée, la révolution "Macron" avait pour obligation d'abandonner sur-le-champ Richard Ferrand à son seul sort législatif. Que ce dernier ait un travail ministériel à accomplir et s'affirme "honnête" ne devraient pas faire dévier de cette ligne : à cause de lui, un pan capital tenant à la parole présidentielle et à la crédibilité gouvernementale est à l'eau.
On attendait autre chose, pour le sauver, que ces banalités montrant que le changement c'est maintenant certes, mais pas partout !
Je n'oublie pas le rôle capital de Richard Ferrand, premier soutien d'Emmanuel Macron. Je devine comme il doit être difficile sur le plan politique et humain de se séparer d'un ministre qui était de confiance avant le premier tour des élections législatives même si apparemment le discrédit est endigué. Ferrand sera probablement réélu député, redeviendra peut-être ministre ou président de l'Assemblée nationale mais peu importe. On sait dorénavant que le nouveau monde n'a pas étouffé tous les réflexes anciens et que c'est dommage. La fidélité pèse plus que la rectitude : un réflexe qui date.
Nous avons un Président qui recueille beaucoup de suffrages. Qu'en serait-il donc s'il bénéficiait d'un état de grâce ! Mais là où il entraîne, le Premier ministre est à la traîne. L'un nous change d'hier - il nous le fait croire -, l'autre nous le répète.
La moralisation de la vie publique n'était pas destinée qu'à être un projet de loi.
Mais une réalité quotidienne.
Une première déception.
@ Robert
Qui vous dit que des ministres ou présidents américains n'ont pas bénéficié de programmes similaires ? Il y a aussi des Russes et des Chinois qui participent à ce genre de programmes. Je ne pense pas qu'on puisse en conclure que leurs pays en sont pour autant inféodés à la puissance américaine. Destinés à des jeunes ambitieux et intelligents, ces programmes sont à mon avis positifs car ils permettent aux futurs dirigeants de la planète de mieux connaître l'environnement international.
Oubliez la France de de Gaulle et l'Europe des nations, c'était peut-être encore pertinent dans les années 60 mais aujourd'hui, face aux mastodontes américains, indiens et chinois ça ne pèse pas lourd. Grâce à Trump l'Europe va devoir se prendre en main toute seule, peut-être même en faisant l'économie d'une guerre fraîche avec la Russie. A nous de peser dans ce dispositif, nous en avons objectivement les moyens, plus que la Slovénie ou le Danemark, sans vouloir offenser personne.
Rédigé par : Tomas | 04 juin 2017 à 21:32
Ferrand par Ferrand (deuxième service)
Les Français se demandent, au-delà de savoir si ce qu’il a fait est légal, si c’était acceptable.
N’a-t-il pas souillé tous les élus de la République ?
Rédigé par : Lacour | 04 juin 2017 à 20:47
@ Deviro | 03 juin 2017 à 17:52
@Tomas | 04 juin 2017 à 01:10
Loin de moi l'idée de contester que des pays comme les États-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne ou la France, et maintenant la Chine, devraient s’interdire toute stratégie d'influence. D'ailleurs nos lycées français à l'étranger n'y participent-ils pas ?
Ce que je voulais observer, c'est que tout notre personnel politique actuel qui a accédé récemment aux rênes de notre pays (président de la République, ministres, voire commissaires européens) sont pour la plupart passés par le moule des associations américaines d'influence.
Dès lors, l'Europe et la France subissent les effets délétères pour l'Europe puissance d'une inféodation politique et économique à la stratégie des États-Unis. Ce que le projet de Constitution européenne avait pour objet de concrétiser et de pérenniser.
Je conserve une vision "gaullienne" de l'Europe, celle des nations en paix et construisant de manière aussi autonome que possible son propre avenir sur des concepts plus européens qu'américains, l'Europe et la France ayant beaucoup perdu et encore plus à perdre à s'aligner systématiquement sur les choix géostratégiques des têtes pensantes US.
D'ailleurs, le cas Trump ne manque pas de poser problème à nos décideurs européens car la vision strictement autocentrée de ce dernier n'est qu'une forme plus évidente de la stratégie constante des USA, notamment depuis la fin de la dernière guerre mondiale - se référer aux déclarations d'un Kissinger ou d'un Zbigniew Brzezinski), singulièrement en ce qui concerne l'Europe.
Rédigé par : Robert | 04 juin 2017 à 11:16
@charles
Tous les FM ne sont pas malhonnêtes, mais ils s'accommodent très bien de ceux qui le sont. Même voyou patenté, un frère reste un frère.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 juin 2017 à 09:36
@ Robert
Tous les pays ayant prétention à exercer un rôle dans les affaires du monde et disposant d'un tant soit peu de moyens ont ce genre de programme pour les jeunes leaders. La France ne fait pas exception, d'ailleurs :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/le-ministere-et-son-reseau/programme-d-invitation-des-personnalites-d-avenir-pipa/
Je pense tout de même que les personnes invitées ne sont pas complètement stupides et sont capables de faire la part des choses lors de ces séjours.
Pour le reste, que nous le voulions ou nous, nous sommes tous américanisés à des degrés divers. Il y a de très bonnes choses à prendre des Etats-Unis (la démocratie locale, l'esprit d'initiative et d'innovation, la culture de l'échec positif qui fait si cruellement défaut chez nous), d'autres à rejeter sans hésiter, comme cette culture du consumérisme ou la foi en des idéaux universels à l'être humain.
M. Macron a peut-être fait un tabac à juste titre aux Etats-Unis après sa réaction à la décision stupide de M. Trump de sortir de l'accord de Paris, mais il aura sans doute moins de succès aux Comores après ses propos malheureux. A l'heure d'Internet, des smartphones et des petites caméras numériques, les hommes politiques doivent vraiment apprendre à se surveiller...
Rédigé par : Tomas | 04 juin 2017 à 01:10
Aujourd'hui Macron est derrière le rideau, d'un côté il attend le résultat des législatives et elles seules détermineront son projet, il rôde autour de la décision de se séparer de Richard Ferrand, mais ce sera après, gagnant ou perdant.
Il est impossible qu'il le conserve en première ligne, du moins visible, la colère gronde dans sa circonscription. Se réfugier derrière un résultat hypothétique d'un suffrage local c'est se tromper, se mentir et s'affaiblir.
Le suffrage universel a fait roi Macron, il ne peut pas avoir marché aussi droit pour aller sur l'estrade du Louvre et contourner le gravier qui va se loger par la suite sous son pied pour le faire boiter.
Ce serait impensable, un gravier contre un destin qui porte aujourd'hui toutes les promesses. Le dénouement n'est pas loin.
Rédigé par : Giuseppe | 03 juin 2017 à 22:33
@Robert | 03 juin 2017 à 12:19
"L'association Young Leaders, qui appartient à la French-American Foundation (http://french-american.org), s'est félicitée de ce qu'Emmanuel Macron et Édouard Philippe soient issus de leurs rangs. Ce qui relativise leur indépendance vis-à-vis de la politique américaine en Europe !
Quand on s'aperçoit que le nom de notre mathématicien de renom et candidat d'En Marche ! aux législatives, Cédric Villani, apparaît dans leur page d'accueil, on ne peut que relativiser l'autonomie de décision de nos premiers responsables politiques"
Et par dessus le marché, ils mâchent tous du chewing-gum, portent des jeans le week-end, apprécient Barbra Streisand... et ne détestent pas le ketchup !
On était habitué à des analyses politiques plus pertinentes de votre part...
Rédigé par : Deviro | 03 juin 2017 à 17:52
Là aussi il y a comme un l(M)ézard... père et fils.
Décidément !
http://www.wikiagri.fr/articles/moralisation-politique-le-ministre-de-lagriculture-jacques-mezard-est-il-exempt-/14200
Rédigé par : hameau dans les nuages | 03 juin 2017 à 17:14
@ Claude Luçon | 03 juin 2017 à 01:58
Je reconnais volontiers comme vous avoir sous-estimé Macron, et même avoir été critique et souvent acerbe à son égard, et cela jusqu’à sa prise de fonction. Mais depuis, en politique internationale il a réussi un sans-faute, alors que ses deux prédécesseurs brillèrent par leur médiocrité (Hollande) et leur incohérence (Sarkozy). Aussi bien avec Trump que Poutine, il n’a pas hésité à parler d’égal à égal, sans la langue de bois usuelle, notamment sur les sujets qui fâchent, cela sans arrogance déplacée et en offrant toujours à ses deux interlocuteurs - personnalités guère faciles - une porte de sortie honorable. Bien sûr j’attends de voir si en politique intérieure et surtout économique-sociale-sécuritaire, il fera preuve de la même clairvoyance et fermeté.
"Tous les canaux TV américains ont broadcasté son discours. Macron a perdu un ami, mais il se pourrait bien qu'il s'en soit fait beaucoup aux USA. En diplomatie, comme en affaire, il faut savoir bluffer"
En procédant ainsi il nous rappelle, certes dans un style différent, les grandes heures de la politique du général de Gaulle. Ce dernier contrairement à ce que voulaient croire ses détracteurs, était parfaitement conscient des limites du verbe, mais savait fort habilement grâce à lui s’attirer respect et sympathie de nombre de peuples. Le Général considérait à juste raison que les régimes politiques des différents pays et patries - il utilisait ce terme et non celui de nation - ne sont qu’éphémères au regard de l’Histoire, mais que les peuples demeuraient avec leurs spécificités propres.
"Au train où nous allons nous serons tous morts d'empoisonnement par toutes les cochonneries que nous accumulons dans l'atmosphère, le sol et les rivières, mers et océans, avant de mourir de chaleur ou noyés(…)Qu'on prenne conscience du désastre général que nous préparons en commençant par la COP21, même si on ne crois pas que nous sommes coupables du réchauffement, est une bonne chose en soi, c'est un commencement."
Totalement d’accord avec vous sur la pollution de notre atmosphère, sols, rivières, mers, océans et en conséquence de notre alimentation. C’est là l’urgence immédiate et aucune mesure sérieuse d’ampleur n’est prise pour y remédier, souhaitons que la COP21 provoque une prise de conscience sur ces sujets.
Au sujet échauffement-refroidissement climatique et dont par le passé les hommes n’étaient pas responsables, mais cela semble bien être le cas aujourd'hui, des variations de températures globales relativement limitées peuvent engendrer à l’échelon de bassin de populations d’importantes conséquences économiques, politiques et militaires. Les travaux récents sur l’histoire de la climatologie portant sur plusieurs millénaires, démontrent une corrélation entre changement climatique, migrations et guerres. Ces deux derniers phénomènes sont principalement dus au premier : changement de climat = crise alimentaire.
Trois exemples non limitatifs concernant l’Europe et le sud du bassin méditerranéen illustrent bien les effets induits de ces changements de climat :
Le réchauffement à l’orée du premier millénaire dans toute la partie sud du bassin méditerranéen a provoqué d’importantes disettes voire famines. Celles-ci ont généré d’importantes migrations de populations en direction du nord, de l'est et du sud, facteurs bien souvent de guerres.
La mini-période glacière conjointement à une forte pluviométrie qu’a connue la partie est de l’Europe au IV° siècle, provoqua une réduction drastique des récoltes agricoles. Cela généra les grandes invasions sur sa partie ouest, et ces migrations ne furent possibles que grâce au gel six mois sur douze du Rhin, de l'Elbe et autres fleuves.
Beaucoup plus récemment, en France dans les années 1784-86, pic d’une mini-glaciation, notre pays connut suite à cela de nombreuses famines alors appelées grandes disettes. Celles-ci constituèrent le socle - sous-alimentation et misère de nombre de paysans et ruraux - sur lequel s’appuya le processus révolutionnaire de 1789.
Rédigé par : Trekker | 03 juin 2017 à 17:08
@ Claude Luçon 03 juin 2017 01:58
Je trouve sympathique votre vision sylvestre de l'écologie. Mais est-ce vraiment dans le cadre planétaire de cette COP21 que nous devons nous battre ?
Toujours cette vision jacobine qui nous est imposée : les éléments de réponses doivent venir "d'en haut", "d'une autorité" ! Orwell, toujours Orwell ! Cette monstrueuse escroquerie - la COP21 - finira comme le "machin" ONU, dans l'impuissance, l'incompétence, le népotisme et une armée mexicaine de fonctionnaires avec toujours plus d'argent pour l'alimenter.
Les solutions, quels que soient les pays (développés ou non), se situent au niveau local. Ce sont les citoyens du monde qui doivent être éduqués, motivés, et se prendre en charge.
Ce que nous voyons s'agiter aujourd'hui, c'est à la fois de la super com pour les dirigeants des grands pays (cela permet de faire oublier les vrais problèmes urgents) et le lobbying intensif d'autre part, d'une multitude d'ONG dont la compétence et l'utilité ne sont pas démontrées.
A propos de CNN, je vous trouve assez angélique !
Je suis les campagnes présidentielles américaines depuis Reagan/Carter. Pour la campagne Clinton/Trump, j'ai passé le mois d'octobre 2016 entre New York et Washington. Je peux vous affirmer que jamais CNN n'a été si loin dans la désinformation et le mensonge. Certains journalistes de cette chaîne sont des voyous, des salopards. Et je mesure mes mots.
Le coup de com de Macron a été minutieusement préparé à l'Elysée dans la très conséquente cellule mise en place par les transfuges de Publicis et les anciens de la com de Strauss-Kahn. Le tout coordonné par l'ancienne journaliste Canal+ qui a suivi la campagne d'Obama puis celle de Clinton et qui a gardé un relationnel très étroit avec CNN et les anciens communicants d'Obama.
Les crédules pensent que tout cela a été improvisé, spontané, alors que tout a été préparé au cordeau.
Je ne sais, comme vous dites, si Macron a lancé un mouvement, mais pour l'instant, après une semaine diplomatique brillante (je le concède avec plaisir et fierté pour la France) nous sommes au point zéro des grandes décisions que le pays attend.
Je suis comme vous : j'attends l'homme à l'ouvrage ! La com c'est pour les veaux !
Si l'émission Prodiges est rediffusée, je la regarderai avec plaisir, vous m'en avez donné l'envie.
Pour les soixante-huitards que vous citez, je recommande la bastonnade ou l'échafaud comme le préconiserait Mélenchon.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 03 juin 2017 à 16:51
Aliocha : exigence atavique ou héréditaire ?
Wil : très bon ce mot de midi.
Claude : vous avez raison au sujet des ingénieurs. Selon moi, le lieu et le temps de la première méritocratie furent années 1970 sur la côte ouest étasunienne : les sociétés créatrices des jeux vidéo y étaient dirigées par leurs meilleurs "ingés" et cela donna l'informatique pour tous et la Silicon Valley.
Savonarole : tellement heureux de vous lire de nouveau.
Bon week-end de Pentecôte à tous, chers amis.
Love
Rédigé par : Olivier Durand | 03 juin 2017 à 15:29
Le président Macron, quant à lui, est impeccable sur les plans esthétique, politique et international (...)
Sauf quand il tient des propos déplacés du genre blagounette façon Hollande sur les kvassa-kvassa comoriennes, ou bien scandaleux comme ceux qu'il a tenus en Algérie lors de sa pré-campagne électorale, ou bien encore carrément stupides quand par exemple il affirme en reprenant un mantra gauchiste faux que : «Les terroristes prospèrent sur la misère», ce qui montre au passage que de façon inquiétante il n'a absolument rien compris au danger que présente l'irruption de l'islamisme dans nos sociétés, et pas uniquement dans la société française.
Rappelons tout de même que ce personnage est en principe celui qui, de par ses fonctions régaliennes, est supposé garantir notre sécurité...
Rédigé par : Exilé | 03 juin 2017 à 13:45
@ Franck Boizard | 02 juin 2017 à 19:09
Lu ce matin dans le Figaro Magazine que l'association Young Leaders, qui appartient à la French-American Foundation (http://french-american.org), s'est félicitée de ce qu'Emmanuel Macron et Édouard Philippe soient issus de leurs rangs. Ce qui relativise leur indépendance vis-à-vis de la politique américaine en Europe !
Quand on s'aperçoit que le nom de notre mathématicien de renom et candidat d'En Marche ! aux législatives, Cédric Villani, apparaît dans leur page d'accueil, on ne peut que relativiser l'autonomie de décision de nos premiers responsables politiques et l'on comprend mieux la main sur le cœur de notre président de la République lors de la Marseillaise sur le parvis du Louvre...
Rédigé par : Robert | 03 juin 2017 à 12:19
Trump a raison avant tout le monde ; la preuve ? Ce lynchage médiatique mondial organisé par les gourous de l'escrologisme .
Qu'est-ce que la mafia ? plutôt que de longs discours soporifiques tels que l'on peut lire ici, il vaut mieux en faire un petit dessin facile et compréhensible même pour des gamins de primaires :
La mafia c'est comme un champignon qui se colle à un arbre, l'arbre pourrit et meurt ; silence dans la classe, un élève lève le doigt : "Monsieur, mais alors le champignon va mourir aussi ?", "ben non" répondit l'instit, "le champignon change d"arbre... et ainsi de suite !"
Juste une comparaison rapide avec ce qui se passe depuis deux bons siècles sur notre chère planète polluée par des idéologies mortifères qui au départ promettaient le bonheur du Grand Soir à toute l'humanité et qui se sont terminées par des chaos et des désastres ; le socialisme et ses cortèges funèbres remportant la palme du plus grand cocufiage des peuples ayant fait flop, il fallait trouver autre chose pour réendormir les troupeaux zombis crétinisés : l'Ecologie ! Cette fois ça y est, on tient le bon filon, imparable indiscutable, on va mieux respirer, nos enfants se porteront mieux, les maladies disparaîtront, la Marche de l'Empereur pourra reprendre de plus belle sur la banquise etc. etc.
Qui aurait l'audace suicidaire de contester ou de s'opposer à un programme aussi démentiel ?
La Terre n'a pas besoin de vous pour survivre, MM. les "sachants", les asticots auront depuis longtemps dévoré vos cerveaux surchargés qu'elle continuera à danser dans le système solaire sans vos âneries d'utopitres attardés.
Rédigé par : sylvain | 03 juin 2017 à 11:03
@ Ellen | 02 juin 2017 à 23:43
"Brigitte Macron aura un poste à l'Elysée, mais ne sera pas rémunérée. Elle veut s'occuper des enfants autistes et défavorisés en lien avec certaines associations"
Un peu comme Madame Chirac et ses pièces jaunes en somme, qui elle n'avait ni fonction ni bureau...
Madame Macron sera donc bénévole MAIS avec bureau à l'Elysée. Quelle révolution pour le statut de première dame, en effet :D
Dans la loi Bayrou (ouf il aura enfin son nom dans un code ;-)) ne pourront être attachés parlementaires ni ascendants, ni descendants, épouses, enfants de député(e)s. Même s'ils sont bénévoles ? ;)
Ni non plus je suppose les petits-enfants, belles-filles ou gendres, concubines/concubins (non pacsés(es) ;), ni cousins/cousines ?
Le Canard et Mediapart on de beaux jours devant eux...
Rédigé par : breizmabro | 03 juin 2017 à 10:19
@Achille | 03 juin 2017 à 08:27
« Pour eux le nouveau président est un pur produit du système capitaliste. Une poupée gonflable du capital" (Michel Onfray), une figure de la "servitude maastrichtienne" (Emmanuel Todd), du "progressisme béat" (Alain Finkielkraut) ou du "couronnement de l'Amérique" (Régis Debray).
C’est un simple constat, une évidence énoncée par ses propos et son comportement.
Après ce peut être un jugement de valeur, si les valeurs sous-tendues par ces définitions sont jugées bonnes ou mauvaises pour la société française dans son ensemble et pour chacun d’entre nous en particulier.
Aucune de ces considérations ne porte sur les qualités d’EM comme philosophe, et c’est tant mieux, car la référence répétée à Paul Ricoeur relève largement de la supercherie ou de l’enfumage, pour parler vrai. Le fait d’avoir été femme de ménage ou secrétaire chez P. Ricoeur ne lui donne aucune qualification particulière, mais c’est un détail, caractéristique certes, mais insignifiant dans son comportement général.
Dans son programme flou, mais définissant les grandes lignes de ce qu’il veut mettre en œuvre il y a l’alignement sur les critères de Maastricht et la volonté de faire rentrer la France dans le cadre budgétaire de l’U.E. avec la circonstance aggravante de souhaiter un ministère du budget européen et donc de transférer encore plus de souveraineté dans cette structure bureaucratique qu’est l’U.E.
La règle fondamentale de la démocratie est la maîtrise du budget par les citoyens, et cette proposition enlève cette possibilité.
Voilà pour la qualification de maastrichtien, mais comme l’Allemagne n’acceptera jamais de mutualiser les dettes des pays européens, ce danger est écarté définitivement. Je vous signale que Merkel vient de commencer sa campagne électorale en précisant qu’elle n’acceptera jamais cette mutualisation prenant ainsi le contre-pied du SPD, et comme elle a beaucoup de chances d’être réélue, nous sommes tranquilles.
Pour la qualification de poupée gonflable du capital, alors là j’avoue que je n’ai pas les mêmes références que M. Onfray, mais EM a été et est un partisan convaincu du CETA, et il l’est également du TAFTA auquel Trump a mis un bémol.
Pour le progressisme béat et le couronnement de l’Amérique, il faut reconnaître que EM, considère comme un progrès l’alignement du mode de vie français sur celui des USA, sa première mouture du Code de travail donne plus de flexibilité, mais enlève de la sécurité, l’ubérisation qu’il préconise dynamise le marché du travail mais en même temps fragilise la couverture sociale, mais cela vous le savez, je ne rentre pas dans les détails.
Une Europe fédérale, un alignement des modes de vie sur les USA, voilà ce qui caractérise les projets de Macron dans leurs fondements. Mais en même temps qu’il est prêt à abandonner des pans encore plus grands de notre souveraineté, il se précipite pour donner la leçon à Trump sur le climat, voulant ainsi marquer une primauté politique en Europe, primauté qu’il n’aurait pas si cette Europe était fédérale.
Beaucoup de contradictions, qui ne peuvent être développées ici, dans les objectifs de Macron, contradictions qui s’effacent si on considère que son seul et unique objectif est l’assouvissement d’une ambition démesurée.
Peut-être le rêve d’être le futur président d’une Europe fédérale ; Giscard nous avait déjà fait le même coup, il semble avec sa déclaration à Trump sur le climat, que Macron étende ce rêve à une présidence mondiale chargée de moraliser la lutte contre le réchauffement climatique.
Moralisons, il en restera toujours quelque chose !
Rédigé par : Tipaza | 03 juin 2017 à 09:54
Je ne sais pas si notre président entraîne, mais il ne semble pas être très suivi par nos intellectuels qu’ils soient de gauche ou de droite.
Pour eux le nouveau président est un pur produit du système capitaliste.
Une poupée gonflable du capital" (Michel Onfray), une figure de la "servitude maastrichtienne" (Emmanuel Todd), du "progressisme béat" (Alain Finkielkraut) ou du "couronnement de l'Amérique" (Régis Debray).
Jugement plutôt sévère de la part de nos philosophes bon teint qui ont leur rond de serviette dans toutes les émissions à vocation culturelle, alors que EM a plutôt un profil d’intellectuel avec un bon bagage philosophique et littéraire, n'hésitant pas à évoquer ses collaborations avec le philosophe Paul Ricœur, à parler d'histoire ou à s'entourer de chercheurs ou d'écrivains.
Mais en bon philosophe EM ne semble pas trop inquiet de ces « phares de la pensée française ». Après tout, de nos jours être mal vu des intellos c'est plutôt bon signe. Ça veut dire qu'on est sur la bonne voie !
Rédigé par : Achille | 03 juin 2017 à 08:27
@ Wil | 02 juin 2017 à 20:51 et 02 juin 2017 à 23:39
Ne vous inquiétez pas vous pouvez "gueuler" contre moi, je réponds !
"Euh, dites-moi mon petit Claude ..."
Petit ? 1m75 ! Ce qui était grand dans ma génération !
Si vous parlez différence d'âge vous devez être très ancien ! Dans ce cas pour me donner du "petit" vous devez avoir de l'ordre de 105 à 110 ans.
Quand CNN nous reproduit sans commentaire le discours de Macron et que trois de ses journalistes restent stupéfaits du culot de Macron je ne vois pas pourquoi je ne les croirais pas ! Surtout qu'on sait maintenant que tous les canaux TV américains ont broadcasté son discours. Macron a perdu un ami, mais il se pourrait bien qu'il s'en soit fait beaucoup aux USA
En diplomatie, comme en affaire, il faut savoir bluffer.
"CNN est un média, je ne vais même pas dire impartial, mais intellectuellement honnête..."
Vous connaissez un média impartial et honnête ?
Dites-moi vite lequel, j'en cherche un depuis 70 ans.
Le Canard enchaîné, Mediapart, BFM, LCI ? Humm, ils penchent un peu à gauche.
Vous n'avez pas dû suivre nos médias au cours des six derniers mois si vous les croyez impartiaux et honnêtes. Encore qu'ils soient moins malhonnêtes que leurs collègues britanniques.
Personnellement je pars du principe qu'ils mentent tous, puis suis l'évolution des choses pour voir quand ils se contredisent, pour tirer mes conclusions.
@ boureau | 02 juin 2017 à 22:15
Vous occultez deux choses.
- Le deuxième, de 39 ans, Thomas Pesquet, n'est pas un politicien, c'est pourquoi j'insistais sur nos scientifiques et ingénieurs et reléguais les politiciens dans la mare du Canard.
- Comme souvent en France on voit l'arbre et pas la forêt (don't see the forest for the tree).
Trump lui ne voit même pas l'arbre, seulement quelques feuilles sur le gazon de ses terrains de golf.
Dans ce cas l'arbre est le CO2, la forêt est la pollution de la Terre.
Au train où nous allons nous serons tous morts d'empoisonnement par toutes les cochonneries que nous accumulons dans l'atmosphère, le sol et les rivières, mers et océans, avant de mourir de chaleur ou noyés.
Regardez les statistiques de l'OMS vous y verrez que la France est au-dessus du niveau maximum recommandé de micro-particules dans l'air. Comme elles sont "micro", "nano" même, surtout issues du diesel, nous respirons cet air pollué et elles pourrissent peu à peu nos poumons.
Notre cerveau est une machine électronique, la plus ancienne, et pourtant nous le bombardons de micro-ondes qui y créent des champs magnétiques qui génèrent des micro-courants électriques parasites. C'est une vieille technique utilisée dans l'exploration pétrolière : créer un champ magnétique pour mesurer la résistivité des formations sédimentaires et en déduire s'il y a du pétrole, à quel niveau et en quelle quantité. Ce sont deux compatriotes de Philippe qui ont inventé cette science vers 1906, les frères Schlumberger.
Elle a même un nom chez les anglophones maintenant : petrophysics.
Pensez-y ! Si on peut affecter magnétiquement un minéral neutre on peut affecter un cerveau humain organique qui fonctionne à l'électricité, celle que notre corps génère.
Qu'on prenne conscience du désastre général que nous préparons en commençant par la COP21, même si on ne crois pas que nous sommes coupables du réchauffement, est une bonne chose en soi, c'est un commencement.
En ce qui concerne la Terre elle s'est réchauffée et refroidie sans notre aide depuis qu'elle existe, elle sait très bien créer des désastres toute seule avec sa cocotte-minute interne, sa lithosphère toute cassée, en jouant avec son champ magnétique ou avec l'aide du cosmos.
Mais bien sûr nos journalistes préfèrent des séismes à la portée de leur intelligence : l'affaire Ferrand est terrorisante, le monde est au bord du désastre.
J'ai suivi ce soir l'émission "Prodiges", j'y ai vu plus de 10 000 gamins de 12 à 18 ans, de la seule région lilloise, dans le stade du LOSC, chanter la Marseillaise, l'Ode à la Joie, Carmina Burana, le choeur de Nabucco, entre autres ; ils m'ont fait chaud au coeur ces gamins.
J'ai vu un gamin, à peine plus grand que sa clarinette, nous jouer le concerto pour clarinette de Mozart, puis plus tard le thème de Mission sur musique de Morricone, d'une façon à vous arracher les tripes.
Et une gamine maigrelette pousser la romance à se demander d'où sortait toute cette puissance sonique et volume d'air.
Quand on a une jeunesse comme ça, je pense qu'il nous appartient de la débarrasser des soixante-huitards, des Cohn-Bendit, Attali, Minc, BHL et consorts, de trucider sans complexe les fous de Daech pour que nos jeunes puissent construire leur monde. Et s'il faut voter pour Macron pour ce faire parce qu'il aura lancé le mouvement, je voterai pour Macron.
En plus il est le premier président à se rappeler que nous avons des ingénieurs et des scientifiques et qu'il compte sur eux, y compris les Américains à qui il a offert l'hospitalité, cela aussi il fallait du culot pour le dire, pour résoudre le problème. Rien que pour cela s'il n'avait pas déjà la Légion d'honneur je suggérerais qu'on la lui donne.
Je l'ai déjà écrit ici, s'il joint le geste à la parole je ferai amende honorable pour l'avoir ridiculisé jusqu'ici.
Rédigé par : Claude Luçon | 03 juin 2017 à 01:58
@GLW
"Mme Houmria Berrada, le nom ne vous dit sans doute rien mais elle est investie par le parti REM de M. Macron dans le département du Nord. Il se trouve que la dame de 34 ans a été condamnée en 2011 à 8 mois de prison et diverses amendes pour usage de faux et usurpation d'identité. Eh bien, malgré cela, Monsieur Delevoye qui est en charge de vérifier les candidatures de ce parti ne voit rien qui pourrait empêcher le maintien de cette candidate. Et le plus drôle c'est que l'intéressée déclare que c'est une machination."
Vous avez omis une autre infraction commise par cette jeune femme de 34 ans : je viens de lire sur e-Francetvinfo qu'elle s'est aussi inventé un diplôme de droit pour passer à travers le filet. Pas contente que la presse ait révélé l'arnaque, elle s'est insurgée en répondant que c'est une cabale politique et médiatique. Ben voyons, y a qu'à croire à une menteuse professionnelle... Super gonflée et sans scrupule la femme. Maintenant que tout le monde sait qui elle est (manipulatrice, faiseuse de faux papiers, usurpatrice, menteuse, machiavélique), pas de risque qu'une porte lui soit ouverte.
@breizmabro | 02 juin 2017 à 21:57
"Il paraîtrait que Mme Macron serait embauchée à un poste choisi par son Jupitérien de mari ? Bayrou va être furieux lui qui, dans sa loi de...(?) stipule que les embauches de femmes, enfants et tutti quanti familial, ne peuvent se faire."
La loi de moralité a été transformée en loi de confiance.
Concernant le job d'assistants parlementaires et d'assistants locaux, Bayrou a dit : pas d'ascendants, descendants, épouses, enfants, mais n'a pas parlé de la première dame qui a un statut d'épouse du président de la République Emmanuel Macron, qui avait déclaré : "avant qu'il n'y ait polémique et confusion des genres, je tiens à dire de suite que Brigitte Macron aura un poste à l'Elysée, mais ne sera pas rémunérée. Elle veut s'occuper des enfants autistes et défavorisés en lien avec certaines associations."
Rédigé par : Ellen | 02 juin 2017 à 23:43
M**de ! Tout le monde "gueule" contre Luçon et je suis au milieu de la meute.
Une fois de plus, j'aurais dû suivre mon instinct premier et ne rien dire sur ce qui n'a aucune importance.
Mais parfois c'est plus fort que soit d'être c.., surtout en étant bourré, il faut qu'on l'ouvre même si on n'a rien à dire histoire de ne pas se sentir seul. Même moi j'en suis victime. Tout le monde en est victime.
Attention, c'est comme ça qu'on s'humilie.
Merci de cette leçon "maître" Luçon.
Rédigé par : Wil | 02 juin 2017 à 23:39
Et tout d'abord, ô vile multitude, sachez-le bien, je n'ai pas l'habitude d'être reçu sur un rythme plaintif, vous auriez dû chanter un chœur alerte et vif : le culte de Vénus est un culte joyeux, l'homme honnête est plein d'engouement, il suffit que la reine parte pour Cythère, sacrifier cent génisses blanches, et tout s'arrange :
https://www.youtube.com/watch?v=-amkGG9MWNM
En salut à "savonne à Rolle".
Rédigé par : Aliocha | 02 juin 2017 à 23:38
@Claude Luçon
Théâtral ou diplomatique, dire non a simplement des conséquences dramaturgiques, qui ouvrent les oreilles pour qu'elles entendent. Vous vous habituez vite, il me semble, à ce nouveau breuvage de la bienveillance qui permet d'observer la parole en action, créant des mouvements d'opinion. Il n'y a pas que DdV qui est dépassé par l'art du jeune homme, mais bon nombre de politiciens qui, à son contact, paraissent tout à coup fort old-fashioned et vindicatif.
Gageons, et c'est un vœu, qu'il s'aperçoive que le plaisir de serrer à la briser la main de la poupée de Sylvain à son propre jeu, peut avoir des conséquences illogiques et subjectives, qu'il lui suffit d'exercer cet art du verbe d'autant plus respectueux qu'il est contradictoire, orientant le débat vers ce qu'il estime, à tort ou à raison, en être les véritables enjeux.
Rédigé par : Aliocha | 02 juin 2017 à 22:50
@ Claude Luçon 02 juin 2017 19:17
"Deux jeunes français de 39 ans viennent de brillamment rehausser l'honneur de la France dans ce monde, en moins de 24 heures."
Sincèrement, je ne vois pas ce que vient faire l'honneur de la France dans ces échanges entre chefs d'Etat !
Le déferlement d'un certain fascisme 'vert' dans les médias bobo-gaucho tourne à l'hystérie.
C'est le nouveau marxisme du vingt et unième siècle.
Trump vient effectivement de donner un grand coup de pied dans ce panier de crabes qu'est la COP21.
Gare à celui qui ne va pas dans le sens de la doxa scientifico-écolo-gaucho. Mais Trump s'en f. et il a raison.
D'ailleurs, pour calmer les excités, ils devraient savoir que plus de la moitié des actions en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique ne sont pas, aux Etats-Unis, du domaine de l'Etat fédéral.
Ce que, plus prosaïquement, redoutent les acteurs de ce Barnum, c'est la possible disparition de la cotisation de 3 milliards de dollars des Etats-Unis ! Belle hypocrisie !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 02 juin 2017 à 22:15
OUFFF Pesquet est arrivé d'on ne sait où, mais sur terre.
Ya pas à dire Ferrand c'est le meilleur, les médias ne vont parler que de Pesquet et/ou du triste Trump, et surtout pas de Richard-le-veinard ;))
Vive l'actu en boucle !! ;-)
Rédigé par : breizmabro | 02 juin 2017 à 22:13
Il paraîtrait que Mme Macron serait embauchée à un poste choisi par son Jupitérien de mari ?
Bayrou va être furieux lui qui, dans sa loi de...(?) stipule que les embauches de femmes, enfants et tutti quanti familial, ne peuvent se faire.
Aaaah excusez-moi, autant pour moi, j'avais oublié la règle des exceptions (en anglais : faux amis ;))
Adeo à tous, et bon week ;)
Rédigé par : breizmabro | 02 juin 2017 à 21:57
Et dire que l'on entendait partout dans tous les médias que notre Légionnaire était une émanation de notre roi de la synthèse, d'ailleurs on ne les entend plus aujourd'hui, si ce n'est pour nous asséner qu'il est le contraire de FH toute honte bue.
De vraies manches à air certains commentateurs, qui se reconnaissent à leur veste sans se tromper, elle est élimée des deux côtés.
Rédigé par : Giuseppe | 02 juin 2017 à 21:41
Le député François Loncle de se répandre en disant qu'il faudrait un comptable pour faire sa note de frais réels... Ah bon ?
Si ce député avait passé moins de temps sur les bancs de l'Assemblée et un peu plus en entreprise, il se serait aperçu qu'avec un petit tableau sous Excel et une heure par mois ou un peu plus pour enregistrer ses factures suffit... c'est un jeu d'enfant et le pain quotidien de tous les gens de terrain.
Ils n'ont aucune vergogne et nous feraient croire qu'il faudrait une compétence exceptionnelle, le temps d'écrire ces quelques mots et mon tableau mensuel était bouclé... Il est vrai que je ne touchais pas l'IRFM et que le plus dur pour ceux-ci, cela va sans doute être de justifier le plafond dont ils sont gratifiés.
Adieu pour certains vacances et pour d'autres téléviseur et babioles dont un député a dû s'acquitter de 16 000€ de remboursement, il s'était trompé dans ses affectations de dépenses... Un téléviseur ressemble il est vrai à un stylo.
Et dire que nous leur confions la gestion de nos vies.
Il faudra quand même vérifier le nombre de portables achetés avec ces notes de frais, enfin portables c'est une image bien sûr.
Rédigé par : Giuseppe | 02 juin 2017 à 21:28
@ Jean-Dominique Reffait | 01 juin 2017 à 14:51
Désolé, les trois exemples que vous donnez sont d’une nature bien différente et surtout d’un montant sans commune mesure avec l’affaire immobilière de Ferrand !…
Ferrand et sa compagne avec qui par hasard, il s’est pacsé après cette opération, au plus tard en 2026 seront propriétaires d’un bien immobilier non grevé par un emprunt. Ce denier ayant été alors remboursé, y compris les intérêts, par les loyers payés à leur SCI et par les Mutuelles de Bretagne.
Sachant que lors de son acquisition en 2011, ce bien était estimé à près de 400 000 €, et que la mutuelle y a fait pour environ 160 000 € de travaux non répercutés sur son propriétaire, en 2026 le couple Ferrand-Doucen détiendra une SCI, dont le bien vaudra alors a minima dans les 700 / 800 000 €. Ces honnêtes gens disposeront d’un capital non négligeable en complément de leur retraite, et intégralement financé par les cotisations des mutualistes !
Il n’est pas certain que nombre d’adhérents de cette mutuelle ayant financé à leur corps défendant cet immobilier destiné à son DG, trouvent comme vous cela insignifiant ! On est bien loin des deux fois 100 € versés de la main à la main par Abdel à ses deux déménageurs, et même des trois séjours de vacances exotiques dont a bénéficié Gilbert !
Certes dans la défense hallucinante de cette fripouille de Ferrand, il faut bien qualifier ce qu’il est réellement, vous ne faites que votre devoir fraternel vis-à-vis d’un frère malmené : la fameuse et sulfureuse « chaîne d’union ». Mais rien que de très courant chez les « frères », et quelle que soit leur obédience, aucune turpitude venant d’un des leurs ne les rebute. Inutile que je vous en donne une liste même partielle, le blog de notre hôte n'y suffirait pas, et vous n’êtes pas sans la connaître.
@ Claude Luçon | 02 juin 2017 à 19:16
Je ne peux qu’abonder dans le sens de votre propos concernant la réplique de Macron à Trump, je vous remercie de nous faire part des commentaires relayés par CNN et ceux de John Kerry sur la BBC. Une suggestion à nos amis américains, ils devraient envoyer leur cow-boy pendant six mois dans l’ISS pour prendre le relais de notre Thomas Pesquet. Certes en admettant qu’il survive au voyage aller, il risque fort de se faire lyncher après quelques jours par les autres membres de l’équipage : son incontinence verbale risquant de les agacer !…
Rédigé par : Trekker | 02 juin 2017 à 21:14
@ anne-marie marson | 02 juin 2017 à 15:07
« Un article que je trouve intéressant »
Très intéressant en effet et très juste sur ce point :
« Le tabou au cœur de l’art de vivre macronien
Ce rappelant, nous découvrons là la vérité première de ce qu’Emmanuel Macron a commercialement baptisé le renouvellement jusqu’au bout.
Il consiste à promouvoir des bien-pensants trentenaires, sortis brutalement d’un éco-système où des opinions à la mode sont vécues comme des découvertes scientifiques majeures. »
"Sont vécues comme" tout est là. Pas de recul, pas d'analyse tête froide, juste une adhésion irraisonnée à un gourou qui nous chatouille là où ça nous gratouille.
Aucun projet sérieux ne se bâtit en effet en deux temps trois mouvements. Il n'y avait pas de projet en janvier 2017, juste une collection d'idées disparates accumulées au fil des réunions de campagne, et il y en a eu un mars 2017 sorti comme un lapin d'un chapeau.
Rédigé par : Catherine JACOB | 02 juin 2017 à 20:51
@Claude Luçon
"Quand, en plus, après le discours de Macron en anglais, on a écouté les commentaires du présentateur de CNN, ses interviews des correspondants CNN à Paris et à Pékin, et en ajoutant l'interview de John Kerry sur le sujet par la BBC un peu plus tôt, on en conclut que Donald Trump n'a plus guère qu'un seul endroit pour mettre son doigt, sur lui-même, dans un orifice pas très honorable."
Euh, dites-moi mon petit Claude, vous avez l'impression que CNN est un média, je ne vais même pas dire impartial, mais intellectuellement honnête et que donc ce que cette chaîne dit vaut parole d'évangile et vérité ?
J'espère pour vous que c'est du second degré.
Rédigé par : Wil | 02 juin 2017 à 20:51
@GLW
Par contre pour siéger à l’Assemblée nationale et voter des lois ou faire partie d'un gouvernement, pas de problème, n'importe quel margoulin peut faire le job.
De même, n'importe qui peut devenir PR à condition de disposer d'amis bien placés et peu avares de leurs millions, c'est même nettement plus facile que de devenir pilote de ligne...
Rédigé par : Exilé | 02 juin 2017 à 20:30
@Savonarole
"De temps en temps on trouve une perle sur ce blog..."
Merci beaucoup des compliments. ;-)
Rédigé par : Wil | 02 juin 2017 à 20:23
@ Claude Luçon | 02 juin 2017 à 19:16
D'accord avec vous. Tellement que je vais me permettre de vous citer sur un autre plateau.
Rédigé par : Noblejoué | 02 juin 2017 à 20:14
Le président Macron, quant à lui, est impeccable sur les plans esthétique, politique et international (...)
Oui, un excellent communicant qui pourrait vendre des glaces à des Esquimaux.
Passage remarqué tel Belphégor de l'ombre à la lumière au Louvre, petit cinéma dans un véhicule de commandement pour jouer au chef des Armées, partie de bras de fer digne d'un pilier de bistrot avec Donald Trump dont il a cru intelligent de broyer la main, petit coucou médiatisé au retour d'un astronaute que personne ne connaissait ou bien que tout le monde avait oublié, bref du théâtre, du cinéma, du mélo et même du guignol.
Mais à part ça, de façon concrète quoi de neuf ?
Nous allons finir par regretter Sarközy et Hollande, qui étaient aussi très forts pour brasser de l'air.
Rédigé par : Exilé | 02 juin 2017 à 19:51
"M. Cazeneuve qui visitait un chantier naval, a ironisé sur "l'inexpérience" des candidats de la République En Marche : "on ne prend pas la mer avec des barreurs de petit temps, il faut des bateaux éprouvés"." Orange actu.
Ouais, ouais... Il a dû oublier que pendant cinq ans nous avions un grand timonier à la barre, que Mélenchon comparait à un capitaine de pédalo.
Quant aux autres, tous les petits nouveaux, vu leur niveau de formation, même avec un sextant ne peuvent faire que mieux.
Rédigé par : Giuseppe | 02 juin 2017 à 19:17
@ sylvain | 02 juin 2017 à 07:13
"Un grand bravo à Trump qui adresse un beau doigt d'honneur à l'escrologie mondialiste !"
Peut être !... ?
Après la réponse fort courtoise et précise que lui a faite un gamin de 39 ans (qui n'est pas "my cup of tea") et qui, en plus, a eu le culot de s'adresser directement en anglais aux concitoyens de Donald, réponse que CNN, plus vaste chaîne TV internationale, a broadcasté en temps réel sans interruption, ce qui nous a permis de l'écouter sans avoir à subir la traduction sur nos chaînes alors que nous venions de l'entendre en français, on s'interroge sur le doigt d'honneur !
Quand, en plus, après le discours de Macron en anglais, on a écouté les commentaires du présentateur de CNN, ses interviews des correspondants CNN à Paris et à Pékin, et en ajoutant l'interview de John Kerry sur le sujet par la BBC un peu plus tôt, on en conclut que Donald Trump n'a plus guère qu'un seul endroit pour mettre son doigt, sur lui-même, dans un orifice pas très honorable.
@ Aliocha
Nous avons eu récemment un débat sur le discours de Villepin en 2003 à l'ONU.
Pour la deuxième fois, quatorze ans plus tard, nous nous trouvons en confrontation directe et brutale avec les USA sur un sujet d'intérêt et de sécurité mondiale.
Trump a doublement attaqué en mentionnant les seuls citoyens de Paris.
Je ne suis fan ni de l'un, ni de l'autre, mais Macron vient de démontrer qu'on peut envoyer paître et remettre à sa place un président américain fermement et diplomatiquement, sans insolence ni théâtralement à la Villepin.
C'était précisément ce que je voulais dire.
L'ironie est que c'est Macron qui étudié le théâtre et Villepin la diplomatie.
Et il est à parier que cette fois-ci personne ne suivra les USA de Trump.
Deux jeunes Français de 39 ans viennent de brillamment rehausser l'honneur de la France dans ce monde, en moins de 24 heures.
Il y a de quoi être fiers, en particulier de nos ingénieurs et scientifiques, considérant que nos politiques et médias ont plutôt tendance à nous traîner dans la boue.
Rédigé par : Claude Luçon | 02 juin 2017 à 19:16
Vous n’en avez pas marre de tomber dans tous les panneaux de la « com » politique ?
La « com » se fait à base de six ou sept techniques, toujours les mêmes, déclinées à l’infini.
La technique le plus courante, celle qui est utilisée ces jours-ci, est le détournement d’attention, ou sa variante, le petit bout de la lorgnette. On enfle démesurément un faux problème, ou on prend un vrai problème par son côté le plus anecdotique, et on met en scène un « débat ». Il y a les pour, les contre, les presque pour, les pas tout à fait contre, les farouches opposants, les défenseurs inflexibles, les sages plus ou moins mous, les acharnés, les retourneurs de veste…
La France n’a aucun problème de moralisation de la vie politique parce que la morale et la politique ne sont pas du même ordre (voir M. Tandonnet : https://maximetandonnet.wordpress.com/2017/06/02/quand-la-soif-de-purete-revele-lecroulement-du-politique ).
Tout cela, c’est du cinéma pour occuper du temps d’antenne, afin de repousser après les législatives la seule question qui compte pour ces élections, parce qu’elle est politique, comme, justement, les élections : Emmanuel Macron, quelle politique ?
En apportant votre pierre au « débat », vous vous faites complice de cette mascarade de la classe jacassante qui est, de fait, anti-démocratique.
Il y a un surinvestissement dans les personnalités politiques, au détriment des politiques pratiquées, dont personne n’est obligé d’être la dupe.
Je ne peux qu'approuver Jacques Sapir :
"Emmanuel Macron est-il donc le Président de l’apparence ? En fait, toutes ces danses des sept voiles n’ont pour but que de faire oublier ce que préparent Emmanuel Macron et ses conseillers. Car on aurait bien tort de réduire le Président à ces effets de communication, qu’ils soient réussis ou qu’ils soient calamiteux.
Emmanuel Macron a, cela a été écrit à de nombreuses reprises, un projet. Celui de ramener la France aux temps de la révolution industrielle en défaisant ce que le Code du travail contient d’engagements collectifs. Il a un projet, qui vise à répartir la misère pour que celle-ci soit moins explosive, alors que tout dirigeant politique sain devrait se donner comme objectif de combattre cette même misère.
En un sens, ces danses de l’apparence détournent l’attention du véritable Emmanuel Macron : un homme soumis aux règles européennes, qui entend prendre aux moins pauvres pour donner aux plus pauvres. Mais cette politique qui vise à déshabiller les uns pour habiller les autres ne remet nullement en question la question du chômage de masse (4,5 millions, plus 1,7 million de quasi-chômeurs), et ne remet nullement en cause la montée des inégalités et de la pauvreté dans notre pays."
Rédigé par : Franck Boizard | 02 juin 2017 à 19:09
@Ellen
Ca va, merci de votre sollicitude. Avouez-le, Ferrand se dit honnête comme Tapie, Cahuzac et Fillon avant lui.
Il aurait pu dire "j'aime ma compagne".
Et Ferrand est aussi sûr de son honnêteté et de son bon droit que Staline et Hitler étaient sûrs de massacrer les gens pour le bien de l'humanité.
Ferrand s'est fait pincer, comme Fillon avant lui.
Que lui reste-t-il d'autre à faire que plaider la bonne foi ?
Il me rappelle Marie-Thérèse (jouée par l'autre Catherine Jacob) chez les Le Quesnoy.
La droite n'a pas le monopole de la bricole, elle ne l'a pas.
Rédigé par : stephane | 02 juin 2017 à 19:07
La brutalité de Trump sur la COP21 n'a d'égal que le nid de couleuvres dans lequel on a baigné les Français dans la rivalité entre Ségolène Royal et Laurent Fabius, chacun clamant "la COP c'est mon bébé !". Ils se sont charognés sur la bête.
Fabius voulait garder au Conseil constitutionnel la main sur la COP.
Ségolène se voyant déjà à l'ONU.
Tous deux cocus, ils se lamentent aujourd'hui.
Et le véliplanchiste de Saint-Malo s'époumone d'indignation.
On regrette en ces temps Offenbach, Feydeau, Eugène Labiche, Marcel Aymé, que ne rigolerions-nous pas !
Rédigé par : Savonarole | 02 juin 2017 à 17:30
@ Ellen 02/06/2017 à 09h05
Tiens, c'est comique ce que vous dites. Donc d'après vous, il y aurait des "trucs" graves et des "trucs" pas très graves. Essayez donc de passer un concours de la fonction publique d'Etat en ayant une inscription à votre casier. Vous serez rejeté. Par contre pour siéger à l’Assemblée nationale et voter des lois ou faire partie d'un gouvernement, pas de problème, n'importe quel margoulin peut faire le job. D'ailleurs, pour vous donner une petite idée, voici un petit exemple de ce qui est possible. Mme Houmria Berrada, le nom ne vous dit sans doute rien mais elle est investie par le parti REM de M. Macron dans le département du Nord. Il se trouve que la dame a été condamnée en 2011 à 8 mois de prison et diverses amendes pour usage de faux et usurpation d'identité. Eh bien, malgré cela, Monsieur Delevoye qui est en charge de vérifier les candidatures de ce parti ne voit rien qui pourrait empêcher le maintien de cette candidate. Et le plus drôle c'est que l'intéressée déclare que c'est une machination.
Rédigé par : GLW | 02 juin 2017 à 16:39
En réponse à Trump mettant une baffe à l'internationale des experts en combines pour être payés à nous faire croire que le réchauffement climatique est du fait de l'homme, franc-Macron nous a sorti un plagiat de l'appel du 18 juin.
Il a dû récupérer le rédacteur de discours de MLP.
Pour ce qui est de l'écologie, ça permet à Hulot d'oublier de s'occuper de la pollution et de la surexploitation des mers, qui elles, sont assurément du fait de l'homme.
Mais là, c'est plus risqué, et ça rapporte moins.
Rédigé par : Xavier Nebout | 02 juin 2017 à 16:20
@ Xavier Nebout | 02 juin 2017 à 10:04
Si je vous résume, vous connaissez un franc-maçon malhonnête, donc les francs-maçons sont malhonnêtes.
Une personne qui connaîtrait un "Xavier" malhonnête aurait donc le droit d'affirmer qu'ils le sont tous.
Et vous n'y verriez aucune malice bien sûr.
Rédigé par : charles | 02 juin 2017 à 15:26
Les faits reprochés à M. Ferrand datent de 2011... Certains pour François Fillon dataient de 1988, M. Balladur vient d'être mis en examen pour un financement de sa campagne datant de 1995. Drôle de justice qui par ailleurs prévoit une prescription pour les assassinats !
Quand je m'interroge sur ce que je pense, n'allant pas dans le courant moutonnier macronien, en lisant les commentaires je me rassure.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 02 juin 2017 à 15:20
Un article que je trouve intéressant :
http://eric-verhaeghe.entreprise.news/2017/05/31/merci-marlene-schiappa-de-nous-devoiler-le-substrat-du-macronisme
Tout le monde va finir par porter plainte contre tout le monde.
Rédigé par : anne-marie marson | 02 juin 2017 à 15:07
@Wil de 12h03
De temps en temps on trouve une perle sur ce blog.
Une fois évacuées les joutes interminables Algérie française/Trump/Trekker/URSS/Marchenoir/le réseau de résistance SOE, on découvre soudain un type qui ose et qui lève le doigt.
Le nabots de ce blog resteront muets.
Ce Wil nous décrit en fait l'effarante duplicité des Français.
Amouroux l'avait dit, "40 millions de pétainistes, 40 millions de gaullistes"...
Ce résumé en dit long.
Rédigé par : Savonarole | 02 juin 2017 à 15:06
@ Giuseppe | 02 juin 2017 à 12:42
Vu que le sermon de EM à Donald Trump était en anglais, elle doit être encore avec son Harrap’s en train d‘essayer de traduire ce qu’il a dit. 😀
Rédigé par : Achille | 02 juin 2017 à 13:48
@Achille
On pourra dire à la Daurade de la politique qui tweete tout et n'importe quoi que le Président se lève en pleine nuit et en anglais pour exprimer son courroux, alors que cette dernière devait sans doute compter les cannes à pêche pour s'endormir.
Rédigé par : Giuseppe | 02 juin 2017 à 12:42
"Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy a été époustouflant. Grave, concentré, capable de réponses rapides et nettes, sachant ramasser en peu de mots l'essentiel de sa pensée, n'oubliant jamais d'associer l'analyse abstraite et le message utile, avocat talentueux de lui-même, maître de ses pulsions polémiques, distillant l'ironique et le sérieux, échappant à l'agressivité sans tomber dans la tiédeur, c'était du grand art, de quelque manière qu'on puisse évaluer sa personne privée et son projet présidentiel. Sa grande force est sans doute là, dans cette capacité de susciter une forme d'adhésion au-delà même des appartenances idéologiques. Il me semble que devant cette prestation on est presque obligé de se dire, si on veut demeurer de bonne foi, qu'IL EST AU-DESSUS DU LOT, que l'ARTISTE séduit, que l'animal politique est impressionnant, que de tout cela se dégage comme une CERTITUDE, une FIABILITE, une EVIDENCE, une "SOLIDITE", selon un sondage du Parisien, qui rassurent. Si la sincérité est présente, c'est encore mieux. Si c'est une technique suprêmement exploitée, c'est déjà beaucoup." (Philippe Bilger, Justice au Singulier, le 29 avril 2007)
M. Bilger était tout à fait dans l'air du temps médiatique de l"époque".
C'était il y a dix ans, un siècle, une éternité diront certains. C'était il y a seulement dix ans.
Sarko était un héros ! Un Superman ! La médiacratie était son service de propagande personnel et il n'y avait quasiment pas un intellectuel, "un grand de ce monde", "un mec qui pense quoi" en Europe et même dans le monde qui ne fut "sous le charme", "conquis", "impressionné" par le nabot hystérique selon les commentaires des "journaleux" français de l'époque. Ils puaient tous de la gu**le à force de lui lécher le c* l!
(Désolé pour celle-là Mme Bilger mais c'était plus fort que moi il fallait que je la place. Mais je vous assure que je travaille sur ce problème de syndrome de La Tourette. HA ! ;-))
Quelques années plus tard évidemment, M.Bilger comme tous les autres n'aura plus de mots assez durs pour qualifier son "ancien amour".
Le quinquennat Sarkozy aura été la caricature du retournage de veste généralisé d'une nation intellectuelle et du credo médiatique : "On lèche, on lâche, on lynche".
C'était il y a dix ans.
Un an après, Hollande abandonne le PS en miettes après dix ans à sa tête et quatre ans plus tard M. Bilger dira que lui aussi sera capable d'être président sans avoir jamais été ministre. On connaît la suite.
C'était il y a dix ans et toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes dix ans plus tard ne saurait être que purement fortuite...
Rédigé par : Wil | 02 juin 2017 à 12:03
@caroff
Louer des locaux à son entreprise au lieu de les lui faire acheter est de bonne guerre à l'égard du fisc.
Sur le plan de l'honnêteté, il n'y a pas abus de confiance dans la mesure où un entrepreneur ne représente pas le fisc, et d'autre part sur le plan légal, si on exagère le montant du loyer, il redresse.
Rédigé par : xnebout | 02 juin 2017 à 12:01
Pas un mot à retirer du texte de Jean-Dominique Reffait (1er juin 14h51) que je partage.
Les tartuffes ont envahi les blogs, même celui-ci.
Que de saints chez vous Monsieur Bilger.
Nous basculons sans retour vers l'hypocrisie américaine et son puritanisme.
Quant aux journalistes ils vont pouvoir assouvir leur complexe du procureur qui devient de plus en plus visible.
Rédigé par : Joséphyne | 02 juin 2017 à 11:44