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J'ai donc écouté Jean-Yves Le Borgne.
Georges Kiejman avait, ce qu'il semble s'attribuer, une exigence de la forme concrétisant cette bienveillance consubstantielle de son fameux "capital de confiance".
L'image d'un bloc de marbre que l'on sculpte m'est apparue presque dès le début de l'entretien. Ses mains. Ce sont ses mains sans doute. Des mains solaires ! Plus que cela : imposantes, pour un homme qui a manié la plume et épluché des dossiers cad des feuilles de papier.
D'ailleurs parle-t-il de "perspective" ainsi que de "graver".
Graver une sculpture dans une perspective, n'est-ce pas un peu sa conclusion ?
Bon, après, essayer d'y parvenir en soutenant F. Fillon...
Comme il a une préférence pour l'écrit, j'aurais une question : comment écrirait-il les réponses faites à vos questions ?
Je veux dire comment compenserait-il la présence physique d'un semblable humain dans la solitude de l'écriture ?
Rédigé par : calamity jane | 28 juin 2017 à 07:47
@Patrice Charoulet
Lisez bien, lisez mieux. Jamais Robert Marchenoir ne s'est attaqué aux fonctionnaires, à des fonctionnaires, et encore moins à un fonctionnaire. J'entends par là à leur emploi, à leur qualité, ou même au fait qu'ils soient fonctionnaires.
Non, si vous lisez bien, c'est d'ailleurs parce qu'en tant que le professeur de lettres que vous étiez, Marchenoir comprend encore moins que vous ne l'ayez pas compris, il ne réclame qu'une diminution drastique du nombre de fonctionnaires dans notre pays. Non pas parce que ceux-ci sont des imbéciles, non plus parce qu'ils seraient naturellement nuisibles, mais parce qu'ils sont trop nombreux et nuisent ainsi, par cet état de fait, à l'économie du pays, en parasitant celui-ci.
Je comprends que ce soit douloureux de recevoir de tels commentaires dans la figure mais bon sang qu'est-ce que cela doit aussi être pénible de ne pas être compris, en étant pourtant à chaque fois parfaitement clair.
PS pour sbriglia : moi aussi j'aimerais en savoir plus sur Marchenoir, mais en quoi cela nous permettrait-il, s'il était électricien, plombier ou chauffagiste, de mieux le comprendre ?
Il a décidé de la jouer anonyme, libre à lui, et sans doute a-t-il de bonnes raisons, je ne sais, mais même si je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il écrit il y a beaucoup à prendre, et surtout le raisonnement tient la route, il y a une pensée très bien articulée dont peu ici peuvent se prévaloir, moi le premier.
Allons allons, fichons un peu la paix à notre penseur et laissons-le travailler.
Rédigé par : Herman | 28 juin 2017 à 03:25
Cher Philippe,
Tout cet entretien serait extraordinaire si monsieur Le Borgne tirait les conclusions de ses convictions.
Comment dire que l'on pourrait être attiré par un gouvernement auprès de Macron lorsque les priorités attendues par les Français ne sont pas au rendez-vous ?
Cette loi de moralisation bidon et sans concertation n’intéresse absolument pas les Français.
Ce n'est pas de la poudre aux yeux qu'il faut à ce pays.
Il y a déjà une overdose de lois, de jurisprudences, une instabilité totale de l'organisation que chacun serait en droit d'attendre.
Il y a une privation de débats et c'est cela qu'il faut entendre !
Le meilleur choc de confiance qui pourrait être entendu, ce serait d'expliquer le faux miracle, le tout organisé de ces élections qui dans une entente démoniaque entre juges rouges, certains médias et politiques ont permis à un vieux président de conserver des pouvoirs pourtant rejetés par la majorité.
La justice n'avait pas à mettre son nez dans le travail du Parlement pas plus que du Sénat d'ailleurs.
Pourquoi un juge rouge à la justice ? Car tel était le bon plaisir d'une poignée de potes. C'est de la mascarade revisitée !
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 27 juin 2017 à 20:15
Maître Le Borgne admet s'autoriser parfois une semaine de 35 heures eu égard à son grand âge (je le cite). Loin de moi l'idée d'arbitrer les joutes oratoires entre messieurs Charoulet et Marchenoir au sujet des fonctionnaires. L'un semble un fervent adepte de la haute qualité des travaux accomplis par les serviteurs de l'Etat ; tandis que l'autre continue inlassablement de pourfendre les auteurs des gabegies qui ruinent la France.
N'étant pas devin, je reste prudent quant à l'avenir. De plus, le pragmatique que je suis a compris que le présent n'existe pas puisque sitôt éclos, il s'effondre dans la poussière de l'Histoire. Seul, le passé est tangible et c'est pure folie nihiliste que de vouloir en faire table rase.
Que nous dit l'Histoire au sujet des fonctionnaires ? En Nouvelle-Zélande, d'éminents représentants de la fonction publique ont mis fin à la gabegie qui rongeait les finances de ce petit pays situé si loin de nous que les Anglais le qualifient de "Down under world". Pour les Néo-Zélandais, impressionnés par les résultats obtenus par Mme Thatcher, la mise en pratique de la fin de la bureaucratie a marqué le début d'une nouvelle ère de prospérité.
Rédigé par : vamonos | 27 juin 2017 à 09:52
"C'est ce que je me tue à vous expliquer." (RM à PC)
"Quand quelqu'un vous dit "je me tue à vous expliquer...", laissez-le mourir..." !
PS : Robert, je ne vous suis plus... en quoi la demande courtoise de Patrice Charoulet est-elle inconvenante à votre égard ? Il ne mérite pas vos coups de menton.
Je n'ai jamais eu de pudeurs de rosière à dire mes professions... Beaucoup, sur ce blog, me connaissent sous ma véritable identité quand ils ne m'ont pas rencontré par ailleurs...
Rédigé par : sbriglia@Robert Marchenoir | 27 juin 2017 à 09:42
@Patrice Charoulet | 26 juin 2017 à 20:59
Ainsi vous aussi, figurez au grand livre de la dette publique.
Rédigé par : Catherine JACOB | 27 juin 2017 à 09:00
@Robert Marchenoir
Philippe Bilger fut un magistrat éminent, avocat général. Un contributeur de ce blog, qui se reconnaîtra, fut colonel à la Légion étrangère. Le signataire de ces pauvretés fut un infime professeur de lettres. Leur point commun ? Ils ont été fonctionnaires.
Auraient-ils dû raser les murs et baisser la tête en croisant le non-fonctionnaire Robert Marchenoir ?
Ce Robert Marchenoir qui me demande de quel droit j'ose lui demander sa profession.
Nous trois n'avons pas caché notre profession. Nous pouvons être la cible de développements... nous désignant à la vindicte publique. Nous lui avons coûté cher !
Et comme il s'indigne qu'on ose lui demander sa profession, il ne risque pas de s'exposer à nos critiques, nous les anciens ou actuels affreux fonctionnaires.
C'est aussi courageux de sa part que les anonymes qui se moqueraient du patronyme d'un contributeur.
Le plus courageux d'entre nous est Philippe Bilger, dont nous connaissons le nom et toutes les pensées.
Vous ne boxez pas dans la même catégorie, Monsieur.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 26 juin 2017 à 20:59
@ Patrice Charoulet | 26 juin 2017 à 07:54
Vous vous obstinez à faire exprès de ne pas comprendre. Vous êtes de droite, peut-être bien, mais je ne vois pas le rapport : la droite a autant oeuvré que la gauche à bâtir la machine d'oppression fonctionnariale française.
Pour continuer mon expérimentation sociologique en vraie grandeur, il est amusant de relever cette nouvelle perle dans votre commentaire :
"Les agrégés qui sont fonctionnaires ont-ils à subir votre phobie des fonctionnaires ? Est-ce vous qui allez les nourrir ?"
Euh... oui. Pour l'instant, c'est moi qui les nourris, en effet. C'est bien le problème. C'est ce que je me tue à vous expliquer. L'argent de l'Etat ne tombe pas du ciel. Ce n'est pas le président de la France qui secoue l'arbre à biftons planté dans la cour de l'Elysée.
Maintenant, si par là vous demandez qui paierait les professeurs s'ils n'étaient pas payés par l'Etat, eh bien la réponse tombe sous le sens : ceux qui bénéficient de leurs services. C'est-à-dire les parents, ou les étudiants. Système qui existe dans différents endroits, à la satisfaction de tous. Et qui permet aux clients de récompenser les bons professeurs, et de sanctionner les mauvais. Mais peut-être est-ce justement cela qui vous inquiète ?
Quant à ma profession, je me demande bien ce qui vous autorise à me poser une question aussi déplacée, sur un médium que les gens fréquentent précisément parce qu'il leur permet de s'exprimer dans l'anonymat, et donc en toute liberté.
Je ne vois d'ailleurs pas en quoi ma profession influerait sur le bien-fondé du régime étatique qui règne en France. Vous voulez dire, par exemple, que si j'étais architecte des bâtiments de France, il s'ensuivrait qu'il soit juste et bon que la France dépense 57 % de son PIB à nourrir son Etat ? Ou bien, qu'à l'inverse, si j'étais actuaire d'assurances, il conviendrait de ce fait de supprimer sauvagement 30 % des postes de fonctionnaires ? Quel est le bon sang de bonsoir de rapport ?
Est-il possible de sortir cinq minutes de ce répugnant corporatisme qui semble servir de morale et de politique à tout le monde ? Est-il si difficile de concevoir que l'homme puisse s'abstraire de sa situation personnelle pour réfléchir sur ce qui l'entoure ? N'y a-t-il pas des dizaines de milliers de pages judicieuses laissées par la postérité sur le sujet, dont bon nombre font certainement partie du bagage de tout "agrégé de lettres classiques" ?
Vous-même, vous est-il possible de considérer la question fonctionnariale dans son ensemble, sans constamment supposer que si l'on défend une politique libérale, c'est qu'on en veut aux "agrégés de lettres classiques" ? Les escrocs dont il est question dans cet article, ils sont agrégés de lettres classiques ? Ou ils profitent d'un système qui ruine toute la France, agrégés de lettres classiques compris ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 juin 2017 à 18:17
J'ai écouté l'entretien en plusieurs fois entrecoupées de l'accomplissement de tâches urgentes ainsi que par un assez long trajet en voiture. D'où peut-être en ai-je parfois perdu le fil ou alors conservé seulement ce qui au-delà d'admirables formules m'a paru effectivement très important à énoncer et dont l'écho a accompagné ma réflexion entre deux écoutes.
Grâce à la technique (vidéo) le discours est finalement comme le texte écrit capable de survivre à l'éphémère pour traverser le temps et susceptible d'être arrêté puis repris le temps de retrouver du temps à donner à l'écoute ou encore d'en digérer les idées.
Mais bon, j'ai pu arriver au bout et ma première impression globale est que je n'aurais pas aimé être juré d'assises entre l'avocat général Bilger et l'avocat de la défense Le Borgne qui m'auraient sans doute retournée comme une crêpe à chacune de leurs prises de parole.
Mais peut-être alors que cela aurait eu le mérite de mettre ma conscience aux prises avec la seule nudité des faits si tant est que, comme la femme parfaite et l'homme politique dont on partage 100% des idées, les faits sont susceptibles d'être purement, simplement, et crûment, les faits.
Bien. Pour en revenir à l'avocat, je me suis intéressée aux débuts de celui qui à 67 ans déclare «ne rien regretter, être entièrement tourné vers le futur et revendiquer cette sorte d'irresponsabilité de l'enfant qui consiste à croire tellement en l'avenir qu'il est à peu près sûr que la surprise sera là.»
Je cite :
«J'étais un tout jeune avocat commis d'office par les hasards de la vie pour défendre celui qui avait tiré sur le prince de Broglie et qui l'avait tué et j'ai ainsi à 30 ans (je pense que j'avais 30 ans) j'ai pénétré le monde des grandes affaires qui d'ailleurs était particulier puisqu'il y avait ce dernier souci qui était apparu, d'une surveillance qui se faisait pour protéger le prince de Broglie et qui avait fini par paraître inutile à un moment qui suivait de près celui auquel il avait participé à la création du RPR en quittant d'autres amis politiques. »
En fait, né en juin 1950, les faits s'étant produits le 24 décembre 1976, il avait donc seulement 26 ans 1/2.
Mais peu importe.
Il existe par Christian Chatillon, non pas le saint-cyrien, homonyme bien qu’avec un circonflexe sur le â et ancien chef des Sports Equestres Militaires, mais l’ancien collègue de l’écrivain Irène Frain au lycée de Lagny-sur-Marne, le professeur hors classe de Lettres Classiques, reporter entré dans le journalisme radiophonique en 1980 puis en presse écrite après la vente à Bouygues de la station où il officiait, le spécialiste des affaires policières, une « Contre-enquête sur l’affaire de Broglie », une affaire qui aujourd'hui encore, resterait l'une des plus sombres affaires de la Ve République et sur laquelle il revient dans RTL - L'heure du crime – (dont REPLAY ICI) avec Jacques Pradel (9 nov. 2015).
Pour resituer un peu le profil de la victime âgée de 55 ans à l’époque des faits, on dira que Jean de Broglie descendait par sa mère du duc de Berry, fils du roi Charles X, et par son père de Mme de Staël et donc du père de celle-ci, le banquier et ministre du roi Louis XVI, Jacques Necker. Il eut une riche carrière de grand serviteur de l’État. Il fut notamment président de la Haute Cour de justice de la République (17 novembre 1959 - août 1960), la CJR soit la juridiction française compétente pour juger les crimes ou délits commis par les membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions, juridiction que veut supprimer l’actuel président de la République, à ne pas confondre avec la CURIA ou la Cour de justice de l'Union européenne dont le siège est à Luxembourg.
Le président de Broglie jugea donc à ce titre Abel Bonnard (écrivain et ministre du régime de Vichy) et, en tant que député de l'Eure élu et réélu et réréélu sous l’étiquette des Républicains indépendants (RI) giscardien, il vota le 17 janvier 1975 la loi dépénalisant l'avortement, dite « loi Veil ». Le fils cadet de Jean de Broglie, Philippe-Maurice de Broglie (Paris, 28 septembre 1960), 9e duc de Broglie, 8e prince de Broglie, a succédé en 2012 à son frère, lequel avait succédé à son cousin, lauréat du prix Nobel de physique de 1929 « pour sa découverte de la nature ondulatoire des électrons », le prince Louis Victor de Broglie qui comme tous les membres cadets mâles de cette famille, a d'abord porté le titre de prince de Broglie sous lequel il sera connu durant la plus grande partie de sa carrière et qui le 14 juillet 1960, à la mort sans enfant survivant de son frère aîné, le duc Maurice de Broglie, était devenu à son tour duc de Broglie à l'âge de 68 ans.
L’assassin déclaré du prince Jean de Broglie, le député, fut le tueur Gérard Frêche – un petit malfrat sans lien avec son homonyme l’agrégé des Facultés de droit, qui fut professeur honoraire d'histoire du droit à l'université Montpellier, député de l'Hérault et maire de Montpellier de 1977 à 2004 –, celui-là même dont Maître Le Borgne, avocat commis d’office à 26 ans et demi dit qu’il assura la défense.
Au micro de RTL, Christian Chatillon s’exprime ainsi à propos de cette affaire :
« On a voulu faire passer cette ténébreuse affaire pour un crime crapuleux alors qu'il s'agit sans doute d'un Watergate – donc d’une affaire d'espionnage politique – à la française, à l'occasion duquel on a volontairement, à dessein, sali le prince de Broglie qu'on a fait passer pour un truand qui fréquentait des truands et fait admettre qu'il n'y avait donc aucune raison d'exercer une surveillance de protection à son bénéfice, avec cette conséquence que, sur instigation de sa hiérarchie, la police n'a donc rien fait. »
Le client de Me Le Borgne ainsi que les autres inculpés ont fait cinq ans de préventive, 26 ans + 5 ans = 31 ans, ce qui explique peut-être l’imprécision du souvenir qu’a gardé de l’affaire le jeune avocat. Ch. Chatillon que les droits de l'homme limitent la préventive à 18 mois et il commente :
« Vous avez un élu de la République issu d'une très grande lignée et vous prenez dix ans ! »
Rappelons que 1976 + 5 ans = 1981 et que ce n’est que le 23 décembre 1981 que le verdict en fut rendu, quelque trois mois après qu’a été adopté par l'Assemblée nationale le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117 après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la Justice de François Mitterrand. Ceci étant, l’exécution de la peine de mort, si elle eût été prononcée lors d’un procès intervenu plus précipitamment que cinq ans après les faits et si ces derniers en eussent été jugés dignes, n’eût pu avoir lieu « qu’une fois que la grâce eut été refusée ».
On précisera encore qu’en ce qui concerne les inculpés n’ayant cessé de clamer être totalement étrangers à l’assassinat du prince-député, comme l’homme d’affaires Patrick Allenet de Ribemont défendu par ce confrère du jeune avocat Le Borgne qu’était Raymond de Geouffre de La Pradelle de Leyrat qui lui avait de la bouteille (autrement dit 71 ans en 1981), a par ailleurs obtenu un non-lieu le 21 mars 1980, la Cour européenne des droits de l’homme ou CEDH dont le siège est à Strasbourg, donc pas la Cour de justice de l'Union européenne précédemment citée et dont le siège est à Luxembourg, lui allouera 2 millions de francs (soit compte tenu d’une inflation de 35,7%, quelque 413 703€) de dommages et intérêts en 1995, pour violation du principe de la présomption d’innocence.
Ce principe donc, dont a fait tout aussi bon marché que le ministre de l’Intérieur de 1976 Michel Poniatowski qui avait publiquement présenté Ribemont comme coupable, la sphère médiatique contemporaine dans son entreprise de dézingage de Fillon, ce candidat malheureux dont Me Le Borgne a déclaré par ailleurs, avoir été le soutien bien que n’en partageant pas toutes les idées.
D’autres encore ont bénéficié d’un non-lieu ou été réhabilités.
Ch. Chatillon – qui pas plus que le colonel cavalier homonyme précité, n’a à voir avec le seigneur de, entre autres, Châtillon-en-Vosges, Jean III du Châtelet, gentilhomme de la chambre du roi que ce dernier (soit Henri de Bourbon, celui qui mit fin à deux décennies de guerres de religion et fut l’époux en premières noces de « la reine Margot ») appelait dans sa correspondance à son adresse « monsieur de Châtillon », et à une branche collatérale duquel s’alliera la fameuse Emilie, l’amie de Voltaire –, Christian Chatillon donc, précise que les investigations qu’il a entreprises l’ont été « véritablement dans les années 2000 ».
Ch. Chatillon donne au micro de RTL notamment les informations suivantes :
« Un policier de l'époque indique qu'un PV d'audition a disparu et considère selon son devoir de vérité que des personnes qui n'étaient pas coupables ont fait de la prison et eux et leurs familles ont souffert. Qu’on aurait pu éviter l'assassinat si le dispositif de surveillance n'avait pas été levé. » Il se demande « Comment se fait-il qu'on ait mis un secret défense sur une affaire qui n'aurait été, officiellement qu’une simple affaire crapuleuse » et parle d’« gâchis policier dans la chronique d'une mort annoncée ». Il cite l’opinion d’un ancien préfet relative aux RG qualifiés de « Gestapo démocratique » autrement dit encore de police politique. »
J’aurais aimé que Jean-Yves Le Borgne, l’ami de Philippe Bilger dont ce dernier nous a déjà parlé à plus d’une reprise et qu’il voussoie et j’aime qu’en cette époque où la trivialité est si commune, les vrais amis se voussoient, revienne sur cette fameuse affaire et ses développements ultérieurs. Je retiens cependant de l’entretien ceci :
« Si j'avais demain le pouvoir de faire en sorte que la magistrature devienne une dignité et non pas un corps unique et qu'on y longe en deux corps distincts et les procureurs et les juges du siège, si j'avais le pouvoir de faire que les juges demain soient recrutés après quinze ou vingt ans d'une activité autre que celle de juge – idée macronienne en ce qui concerne l’homo politicus -, ne serait-ce que pour connaître un peu la vie, alors, je le ferais avec un délice extraordinaire. »
Et je retiens de l’interview publiée par Le Point en date du 06/03/2017, qu’il a inscrit dans ses tablettes cette citation de la dernière scène de l’acte V du « Misanthrope » mise par Molière dans la bouche d’Alceste :
« Et chercher sur la terre, un endroit écarté,
Où d’être homme d’honneur, on ait la liberté. » vers 1805 dont j’aime aussi les deux précédents : Trahi de toutes parts, accablé d’injustices,
Je vais sortir d’un gouffre où triomphent les vices ; »
--- Je lui souhaite que sa «longétivité» lui permette encore longtemps de faire fi des 35 heures… 😉
Rédigé par : Catherine JACOB | 26 juin 2017 à 15:48
@Robert Marchenoir
Cher Robert Marchenoir,
Ouvrant, à l'aurore, mon ordi, je tombe sur un fort beau texte de vous touchant le sujet "Sécurité chérie !", où vous commentiez les propos de notre hôte. Tellement beau que j'allais me fendre, je vous en assure, d'un éloge.
Revenant en arrière, je lis les commentaires du sujet précédent. Or, que vois-je ? Un seul commentaire nouveau depuis hier : le vôtre. Qui en la cible ? Votre serviteur ! Je pourrais m'en formaliser. Nullement. Vous manquez la cible et vous parlez d'autre chose. Je persiste et je signe. Etre agrégé de lettres classiques est un des plus beaux titres qui soient et je rappelle que c'est celui de Monsieur le fils de notre hôte.
Dans une foule de textes de vous, dont je redis qu'il sont pleins de talent, qui peut nier que le terme "professeur" a été employé par vous de façon dépréciative ? Libre à vous de développer, ce jour, des considérations sur les fonctionnaires et le socialisme.Vous me les assénez, à moi qui ne cesse de dire mon appartenance à la droite !
Vive l'agrégation de lettres classiques ! Et les agrégés qui sont fonctionnaires ont-ils à subir votre phobie des fonctionnaires ? Est-ce vous qui allez les nourrir ?
Permettez-moi, en passant, une question, bien indiscrète, à laquelle vous allez vous empresser de... ne pas répondre : Quelle est donc votre profession et qui vous nourrit ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 26 juin 2017 à 07:54
Mon cher Monsieur Charoulet,
Je suis absolument certain que vous êtes un puits de culture et de discernement. Nul besoin de me fournir des gages : je vous en fais crédit par avance. Il est d'autant plus navrant de vous voir écrire l'insondable sottise suivante :
"Je suis plus surpris de lire qu'il est agrégé de lettres classiques. Contrairement à Robert Marchenoir, qui décrie toute cette profession en bloc, ce titre est, à mes yeux, l'un des plus beaux qu'on puisse avoir."
Voilà qui prouve une fois de plus à quel point j'ai raison. Comment un lettré tel que vous peut-il faire une faute aussi énorme ? Ou avez-vous lu que je décrie en bloc (ou en détail) la profession d'agrégé de lettres classiques ? Ou de professeur de lettres ? Ou de professeur ? Ou avez-vous vu, même, que je décrie la profession de fonctionnaire ?
Ou, dans quel traité de droit, de lettres, de philosophie ou d'histoire, avez-vous lu qu'un professeur devait être fonctionnaire ? Figurez-vous que le métier de professeur est totalement indépendant du statut de fonctionnaire. Figurez-vous qu'on peut être médecin sans pour autant être payé par l'Etat. Figurez-vous, même, qu'on n'est pas moins bon professeur, ou moins fin lettré, ou moins bon médecin, ou moins bon dépendeur d'andouilles, parce qu'on est payé par ses clients et non par l'Etat. Imaginez-vous, même, que c'est souvent le contraire.
Figurez-vous qu'il peut y avoir des fonctionnaires de qualité, dans un pays, sans que la dépense de l'Etat n'atteigne 57 % du PIB comme chez nous. Figurez-vous que ces fonctionnaires peuvent être extrêmement efficaces, sans disposer du statut de fonctionnaire. Figurez-vous, même, que c'est souvent dans la mesure où ils n'ont pas le statut de fonctionnaire qu'ils sont plus talentueux et plus performants. Figurez-vous que c'est le cas dans de nombreux pays à travers le monde. Figurez-vous que les Suisses ont voté par référendum l'abolition du statut de fonctionnaire. Figurez-vous que la Suisse est l'un des pays qui dispense la meilleure éducation dans le monde -- le monde entier se bouscule à la porte de ses universités.
Tandis que la déséducation nazionale françouése attire surtout des "étudiants en journalisme" algériens de quarante ans, qui finissent par attaquer au marteau, par derrière, des policiers patrouillant à Notre-Dame. Avant de se faire abattre comme des chiens.
Vous venez de faire la preuve de la terrifiante capacité du socialisme à abêtir les gens les plus intelligents, en leur faisant prendre des vessies pour des lanternes. Et ce, sur un fil consacré à faire l'éloge du mot juste et de la pensée précise, dont vous êtes le premier zélateur.
A votre place, je serais épouvanté. Procurez-vous rapidement une dose d'éléphant de vaccin anti-socialiste. Procédez à une injection massive. Il s'agit d'une urgence vitale.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 juin 2017 à 20:48
Sortant d'un monde totalement étranger à celui de Jean-Yves Le Borgne et Philippe Bilger, j'ai été frappé d'entendre des propos qui s'appliquent entièrement au monde de l'entreprise.
La forme, d'ailleurs magnifiquement représentée par ces deux hommes, commence par celle de l'individu. Pour moi, la netteté extérieure présage de la netteté intérieure. Le soin de parler pour se faire clairement comprendre est une expression de courtoisie envers celui ou ceux qui écoutent.
C'est précisément ce qui m'a attiré sur ce blog, avoir vu l'élégance et la courtoisie de Philippe dans plusieurs talk-shows où la plupart des autres participants penchaient plutôt vers le débraillé et le mal peigné, et un débit de paroles irritant pour ne pas dire confus.
Quelle que soit l'activité, au tribunal ou en entreprise, la qualité première est le respect de l'autre comme l'a si bien exprimé J.Y. Le Borgne... et si mal fait E. Macron durant sa campagne électorale.
Entre membres d'une hiérarchie, fournisseurs et clients, dirigeants et syndicats, les mêmes principes s'appliquent.
En résumé, et brutalement, il faut savoir se vendre et vendre son point de vue ou son produit, pour ce faire la forme est capitale, mais c'est d'abord un trait de caractère. Un principe qui, malheureusement, n'est pas universel chez nous et qui contribue pour une bonne part à notre manque de compétitivité, en particulier à l'étranger.
Enfin, lorsqu'on a des hommes de ce calibre en France pourquoi nomme-t-on une Christiane Taubira garde des Sceaux ?
@ Patrice Charoulet | 24 juin 2017 à 06:08
"Au passage, je pense que je suis ravi quand on me dit que je ne fais pas mon âge. Je bois du petit lait, quand on ajoute que j'en parais dix de moins. On me le dit souvent."
Loin de vouloir vous décourager : attention, profitez-en !
La différence d'âge qu'on vous accorde est comme une courbe de Gauss (je suis plus du genre matheux que littéraire).
Imaginez :
- le nombre d'années de rajeunissement dont on vous flatte en ordonnée, et
- votre âge réel en abscisse.
Vous verrez que vers 78/80 ans la courbe commence à s'infléchir.
Mais ne désespérez pas, ce qui compte est exclusivement l'âge de votre cerveau, de votre coeur et, bien sûr, l'agilité de vos jambes. L'âge que vous ressentez, pas celui qu'on vous donne.
Comme le dit fort justement J.Y. Le Borgne, il appartient aux anciens expérimentés d'informer les plus jeunes, ce qu'il définit comme les pères à l'égard des fils.
C'est ce que je viens de chercher à faire, sans malice.
Cordialement
Rédigé par : Claude Luçon | 24 juin 2017 à 12:33
Je signale à tous l'émission "Répliques" de ce jour où Finkielkraut n'a pas craint d'inviter... Renaud Camus. Certes, il a cru devoir lui opposer Hervé Le Bras. Mais Renaud Camus étant devenu le Diable en personne, Finkielkraut a commencé l'émission par un assez long avertissement pour tenter d'amortir le tollé qui ne manquera pas de survenir.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 24 juin 2017 à 10:24
Bonjour,
J’ai écouté l’entretien de Me Le Borgne. Manifestement il n’a pas besoin d’un stage à l’Institut de la parole. Il pourrait même y donner des cours.
Il est difficile de répondre aux questions très personnelles, parfois un brin trop élogieuses de Philippe Bilger. Mais l’invité y parvient avec une facilité déconcertante.
Me Le Borgne fait partie du Top 5 des meilleurs pénalistes de Paris (et donc de France). Refuser d’en convenir serait de sa part faire preuve d’une modestie malvenue. Il l’assume pleinement, rien de plus normal puisque tout démontre que c’est la vérité.
Encore que notre hôte semble laisser entendre que certains avocats très connus ne méritent pas leur renommée. Je me demande bien à qui il faisait allusion. J’ai bien une petite idée là-dessus, mais je préfère la garder pour moi…
Rédigé par : Achille | 24 juin 2017 à 08:09
Dans ma vie, j'ai rencontré peu de gens capables de s'exprimer comme M. Le Borgne. Il me rappelle mon meilleur professeur de français. Lui, savait manier le conditionnel à bon escient, il détachait chaque syllabe, prononçait les doublements de consonnes qui permettent de lever toute ambiguïté quant au sens général de la phrase.
Le décalage est immense entre le phrasé de M. Le Borgne et celui du commun des Français. Il y a autant d'écart entre lui et moi qu'entre moi et celui qui m'a dit hier "kesse a peu tfoot !". Cela me chaut énormément, bien au contraire. L'empathie est une qualité qui se fait de plus en plus rare, qu'il convient de saluer quand on la rencontre. Je peux comprendre le désenchantement d'une personnalité aussi riche que celle de M. Le Borgne quand il constate la désagrégation de l'usage de la langue française et par voie de conséquence du délitement des moeurs de ses contemporains.
Je réécouterai cet entretien entre deux champions du maniement de la langue française et j'analyserai plus en profondeur les différentes facettes de ce débat d'idées extrêmement enrichissant.
Rédigé par : vamonos | 24 juin 2017 à 07:44
Ayant dit quelques (pauvres) mots hier de Jean-Yves Le Borgne, j'ai le sentiment de passer du coq à l'âne en parlant de Gérard Collomb.
Ma femme voyant et écoutant le nouveau ministre de l'Intérieur à la télé s'exclame devant moi : "Il fait vraiment trop vieux !". Généralement peu enclin au jeunisme, et ne m'occupant jamais de l'âge du capitaine, je lui réponds que l'on va le savoir très vite. J'ouvre mon ordi, je mets ce nom et sur Wikipédia, je lis : "Né en 1947". Mon étonnement est grand, comme celui de ma femme. 70 ans seulement ! Je complète aussitôt : "Deux ans de moins que moi". Il fait en effet beaucoup plus.
Au passage, je pense que je suis ravi quand on me dit que je ne fais pas mon âge. Je bois du petit lait, quand on ajoute que j'en parais dix de moins. On me le dit souvent.
Ce monsieur en fait dix ou quinze de plus. Il n'a pas de chance, à cet égard.
Un des premiers soutiens du nouveau président, il a certes eu droit à une caresse de lui, lors de l'intronisation à l'Elysée, quand le roi républicain a serré la main des principaux invités. Il en versa des larmes.
On vient d'apprendre, grâce au cher Savonarole, que la position des mains de Gérard Collomb, sur le perron du ministère, lors de la passation de pouvoir, était, très manifestement, l'affirmation de son appartenance à certaine association. C'est dit sans ambages sur Wikipédia.
Je suis plus surpris de lire qu'il est agrégé de lettres classiques. Contrairement à Robert Marchenoir, qui décrie toute cette profession en bloc, ce titre est, à mes yeux, l'un des plus beaux qu'on puisse avoir. C'est aussi, Monsieur, celui de Monsieur votre fils.
Rien, dans tous les propos du nouveau ministre, ne m'avait permis d'imaginer qu'il fût agrégé de lettres classiques. On est avec lui dans le banal, le terne, le gris. Quel contraste avec le grand orateur judiciaire du jour ! Rien à voir avec l'immense président du jury d'agrégation de lettres classiques que fut des années durant Pierre Clarac, indépassable annotateur des oeuvres diverses de La Fontaine, en Pléiade.
Jeune professeur, voilà quelques mois, j'avais osé lui écrire, en lui demandant ses conseils. Son meilleur conseil, que je n'ai pas oublié, fut celui-ci : "On n'enseigne pas ce que l'on sait mais ce que l'on est".
Vive l'agrégation de lettres classiques, certes, mais gloire, bien plus encore, aux grands parleurs. Et Le Borgne,Temime, Philippe Bilger et quelques autres sont bien supérieurs, dans l'art de la parole, à des milliers de professeurs. On est obligé d'en convenir.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 24 juin 2017 à 06:08
Le sentiment, cher Philippe, que souvent dans vos questions vous cherchez les réponses que vous vous posez à vous-même.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 23 juin 2017 à 23:04
La grande classe.
Ne connaissant pas ce milieu, au fil des entretiens je découvre peu à peu des personnalités cultivées, dotées d'une forme de sagesse trempée par l'expérience, et d'une vision plutôt généreuse, mais sans mièvrerie, de l'humanité. Un autre de leurs points communs est de savoir choisir leurs mots.
Merci à l'interviewer et à l'interviewé.
Rédigé par : Lucile | 23 juin 2017 à 16:34
@ sbriglia
Pourquoi ? Mais parce que rien n'est plus plaisant à l'ego que la posture...
Puis, mimer le sérieux c'est un début de profondeur, d'importance, de consistance, et surtout et par-dessus tout, le plaideur ne fera pas l'économie, n'est-ce pas, de l'EFFET !
L'âge venant, il en part une certaine légèreté, Cicéron dirait : "Les êtres ne tendent pas naturellement au plaisir, mais à la conservation de l'être." (De finibus)
Rédigé par : duvent@sbriglia | 23 juin 2017 à 12:11
Après avoir écouté vos dialogues avec les avocats Hervé Temime, Thierry Lévy, Roland Dumas, Eric Dupond-Moretti, Gilles-William Goldnadel, Gilbert Collard, je m'étais permis de vous suggérer d'ajouter à cette liste Jean-Yves Le Borgne, dont le rang éminent est peu discutable.
C'est avec un grand plaisir que je découvre, ce matin, votre invité nouveau.
Vous lui avez posé de fort bonnes questions, y compris politiques. Son engagement aux côtés de FF ne m'a pas surpris. En revanche, j'ignorais, il nous l'a dit lui-même, qu'il avait été, autrefois, sur une liste d'union de la gauche, aux municipales. Ce passage de gauche à droite se comprend. Plus on a d'expérience et plus on réfléchit...
Rédigé par : Patrice Charoulet | 23 juin 2017 à 12:07
Diction parfaite, noblesse du discours, humanisme profond, désenchantement en filigrane...
On revoit ici le jeune secrétaire de la Conférence qui faisait sangloter les greffières de Tribunal lorsqu’il demandait un simple renvoi et chavirer les jeunes avocates…
Mais pourquoi donc cette permanence du sérieux, cet absence de sourire chez un homme qui partagea à une époque la vie d’une humoriste disparue des écrans, cette voix malrucienne qui n’en finit pas d’enterrer Jean Moulin et qui nous fait songer aux actualités noir et blanc d’avant-guerre ?
On sent bien que toute minute donnée au plaisir, ou plus exactement au divertissement, retentirait à sa conscience comme un remords.
On aurait aimé du Mozart, on écoute, hélas, du Bruckner...
Et on repense à Stephen Hecquet montrant du doigt un objet imaginaire, dans un coin de la bibliothèque des avocats, près du plafond :
« Quel est donc cet objet creux, gonflé de vent, et qui résonne comme une outre ? C’est un discours de conférence. »
Mais mon malheur est d’aimer aussi Bruckner ainsi que l’outre qui va m’abreuver…
PS : Et puis pourquoi, oui, pourquoi, la sotte convenance contraint-elle deux chers amis à se vouvoyer, les figeant ainsi, engoncés dans la respectabilité ?
Rédigé par : sbriglia | 23 juin 2017 à 10:37