Les hommes ne sont pas persécutés et l'égalité entre les deux sexes, sur tous les registres, du domestique au social, du quotidien au politique, est loin d'être effective. Il y a encore des progrès à réaliser.
Mais j'évoque la cause des hommes comme s'il fallait les défendre parce que l'actualité nous fait tomber parfois dans un ridicule où à force de nous vanter les femmes par principe on en oublie tout bon sens.
L'élection de François de Rugy comme président de l'Assemblée nationale, à une large majorité, a été presque occultée en raison du fait qu'on ne cessait de nous parler des deux députées femmes qui étaient candidates face à lui dans le groupe dominant de LREM et qui elles-mêmes semblaient anticiper leur victoire. L'information, ce n'était plus l'élection d'un homme mais la défaite d'une femme.
Pourtant le parcours politique et l'expérience, sexe mis à part, pour l'observateur profiteraient surtout à François de Rugy. Ce qui s'est passé.
A entendre les réactions médiatiques, on avait quasiment l'impression que l'homme avait volé sa victoire et qu'un vote n'avait pas eu lieu.
Et que les femmes, deux personnalités estimables soit, avaient été victimes de quelque chose, d'une injustice, d'une fraude. Comme si le fait d'être femme, dans une Assemblée où elles avaient heureusement une représentation plus substantielle, était suffisant à soi seul pour susciter l'adhésion et récolter tous les suffrages. Il y aurait eu presque une immoralité, un manque d'esprit civique à ne pas combler les désirs de ces deux députées dont l'une ou l'autre se voyaient déjà au perchoir.
Une cause des femmes aussi abusivement exploitée frisait la condescendance et faisait de ce sexe qu'on prétendait promouvoir à toute force une sorte d'assisté et de catégorie humaine en péril.
Cette aigreur est d'autant plus absurde que LREM prévoit pour d'autres fonctions importantes, une parité hommes-femmes et que ces dernières ne seront pas privées de responsabilités éminentes. Mais par décret et non par le choix forcément imprévisible de l'élection.
Cette controverse fondée sur rien était d'autant plus inappropriée en l'occurrence que le même jour le comité d'éthique proposait d'autoriser la PMA pour les femmes et les couples lesbiens. Une avancée souhaitée par des associations féministes militantes.
Au risque d'être cynique, les femmes ne sont pas non plus oubliées pour les affaires puisque Muriel Pénicaud, ministre du Travail, est mise en cause, en sa qualité d'ex-directrice générale de Business France, à cause de dysfonctionnements et d'anomalies relevés à l'occasion d'un voyage d'Emmanuel Macron à Las Vegas au mois de janvier 2016 et d'un rapport dont elle aurait retardé la diffusion (Libération). Elle a évoqué "une blague" (RTL).
Le hasard fait que j'ai rencontré il y a quelques jours la ministre dans un couloir de CNews. Je l'avais saluée par un "Madame le ministre". Elle m'avait repris : "Madame la ministre". Je m'étais excusé en disant qu'on ne savait pas toujours comment les femmes titulaires de charges officielles voulaient être appelées. Certaines présidentes de cour d'assises sur ce plan m'avaient donné le tournis.
J'ai conscience de devoir rengainer ma provocation sur la cause des hommes. A condition que le souci de l'égalité entre les sexes ne nous fasse pas tomber dans des délires.
A l'Assemblée nationale ou ailleurs.
@ Exilé | 02 juillet 2017 à 11:33
"...sont étrangement silencieuses sur la façon selon laquelle des millions de femmes venues d'autres cieux sont traitées en France, selon des coutumes ancestrales totalement étrangères à notre civilisation, à nos mœurs..."
Pour toutes ces vétilleuses ultra-féministes au nom de la lutte contre la xénophobie, islamophobie et autres fariboles, les « droits » que s’arrogent dans notre pays les mâles issus de ces milieux, vis-à-vis de leurs consoeurs, priment sur toute autre considération.
Rédigé par : Trekker | 02 juillet 2017 à 16:54
@ boureau | 01 juillet 2017 à 20:59
En effet. Je pensais très fort à Nicole Bricq. Entre autres. Dans un genre un peu différent (celui de la femme qui s'imagine élégante alors qu'elle ne fait qu'accentuer les outrages de la nature), on peut citer la grande amie de notre hôte, Christiane Taubira. Et tant d'autres, anonymes, croisées dans la rue.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 juillet 2017 à 16:20
J'ai conscience de devoir rengainer ma provocation sur la cause des hommes. A condition que le souci de l'égalité entre les sexes ne nous fasse pas tomber dans des délires.
Chose étrange, ces personnes du sexe dit faible, si chatouilleuses face aux affreux mâles blancs sur l'application d'une égalité par ailleurs mal comprise, sont étrangement silencieuses sur la façon selon laquelle des millions de femmes venues d'autres cieux sont traitées en France, selon des coutumes ancestrales totalement étrangères à notre civilisation, à nos mœurs et le plus souvent à nos lois.
Rédigé par : Exilé | 02 juillet 2017 à 11:33
@ Robert Marchenoir 30 juin 2017 03:53
A propos du coiffeur de Madame Pénicaud !
Cela semble une spécialité des femmes politiques de gôôôche d'affirmer leur liberté féminine en se masculinisant dans un négligé qu'elles croient moderne et chic. Alors qu'elles n'apparaissent que vulgaires.
Souvenez-vous de Nicole Bricq (éphémère et totalement incompétente ministre du Commerce extérieur) tout aussi dépenaillée que Mme Péricaud et qu'il me semble avoir vue dans une réception officielle avec des "crocs" aux pieds !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 01 juillet 2017 à 20:59
@ Catherine JACOB
"Je n'ai pu trouver aucune information... au pourquoi du comment des vitraux de Sainte Bernadette et de Sainte Ségolène"
Merci beaucoup pour votre recherche... Maintenant le mystère est partagé entre nous deux. Dans Sigolène (ou Ségolène) figure le vocable germanique "sig = victoire". Je frémis rétrospectivement en pensant que les partisans de Ségolène auraient pu nous crier "Sieg Heil" en cas de victoire en 2007 !
Et toutes mes félicitations pour votre amour affiché de votre région, que j'ai découverte et appréciée au tout début de ma vie professionnelle, en résidant dans une ville que je ne retrouvais avec surprise depuis l'Allemagne voisine que sous le nom de Didenhofen.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 01 juillet 2017 à 18:42
@Trekker
Vous m'honorez grandement en me priant de dire quelles notes et quelles appréciations je pourrais donner, ex-professeur de lettres, à Elusen et Robert Marchenoir.
Votre proposition est pour le moins singulière.
De note, il est hors de question d'en donner. Pour les appréciations, je vais vous décevoir beaucoup. La montagne (votre serviteur !) va accoucher d'une souris.
Robert Marchenoir me semble avoir beaucoup de talent. Il a du souffle, alors que j'en manque infiniment, il a de la ressource, il est documenté. Ses thèmes ne sont pas les miens. Ses préoccupations sont étrangement récurrentes.
Pour ce qui est d'Elusen, je ne lis pas tout. Il est relativement nouveau, ici.
Je suis loin de pouvoir émettre un avis sur lui. Il me déconcerte. Je vais attendre pour en juger.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 01 juillet 2017 à 07:47
Le message des alliances décrypté : pas d'alliance avec la gauche ni avec la droite mais avec des hommes et des femmes de gauche ou de droite qui se rallient à moi qui suis au centre de la photo !
Et se pourrait-il qu'il y ait un autre message subliminal ?
Rédigé par : calamity jane | 01 juillet 2017 à 07:44
Photo, suite matinale.
Le message subliminal des alliances : une à chaque annulaire qui est soit le quatrième doigt en partant du pouce soit le deuxième en partant de l'auriculaire... je ne l'ai pas compris.
Par contre le pouce côté drapeau français s'incline quand l'autre s'appuie sur les ors de la table !
Le livre ouvert aux deux tiers et s'il s'agit des Mémoires d'Espoir du Général de Gaulle le serait au chapitre "Renouveau" cad le nouveau d'hier renouvelé cad l'ancien... et ça c'est fort sans compter que l'on comprend à qui s'adressent ces messages. Pour les lettrés bien sûr
qui ne seront pas concernés par sa réforme phare : le Code du travail.
A la claire fontaine de la complexité !
Rédigé par : calamity jane | 01 juillet 2017 à 07:33
@Claude Luçon | 30 juin 2017 à 16:00
Excellent humour. On dirait du Savonarole.
@ Patrice Charoulet | 30 juin 2017 à 10:26
« Mais, pendant que nous dormions tous, Robert Marchenoir a écrit sa prose à 03h53 et Elusen a écrit la sienne à 03h47. C'est difficile à croire. Mon imagination n'allait pas jusque-là. »
J’aurais tendance à penser que ces deux-là écrivent depuis les States. Soit décalage de 6H pour New York et 9H pour la Californie. Ce qui les ramène à 22H ou 19H, heures locales horaires parfaitement raisonnables.
Rédigé par : Achille | 30 juin 2017 à 22:00
Jean-Christophe Lagarde se plaint de son salaire de député - il fait des heures - de qui se moque-t-il ? Il n'y a pas un ingénieur de son âge et avec plus d' heures que lui, qui le devance.
Assez de ces pleurnicheurs ! Qu'ils se mettent au boulot et ils verront que la mère de famille avec un smic assure une deuxième journée chez elle. J'exècre ces pleureuses.
Bon, je me suis éloigné, que les citoyens aillent lire les revenus et avantages des députés, ils seraient édifiés du manque de respect envers ceux qui galèrent vraiment.
Cela m'a mis en colère d'entendre de façon récurrente certains se plaindre ainsi, et aussi me fait honte...
On voit les résultats, 2200 milliards d'euros de dettes, avant de réclamer une augmentation nous affichions nos résultats, qu'il s'en aille s'il n'est pas content.
Quart d'heure d'agacement.
Rédigé par : Giuseppe | 30 juin 2017 à 21:50
@ Trekker | 30 juin 2017 à 17:18
"Question : quelles notes et appréciations auraient données à ces deux personnages, le professeur de lettres que vous fûtes ?"
Tant que vous y êtes, demandez-lui de noter tout le monde à chaque intervention !
Et on notera quoi, d'abord ? Le fait de rester dans le sujet, la rhétorique, la cohérence d'une pensée, sa créativité, l'honnêteté intellectuelle, les éléments de culture fournis ou le style ou tout cela avec éventuellement autre chose ?
Tiens, puisqu'on en est aux gamineries, moi qui suis incapable de résoudre des devinettes, j'en ai inventé une, saurez-vous la résoudre ? Qu'est-ce qu'on tient par la main et qui vous tient par les yeux ?
Rédigé par : Noblejoué | 30 juin 2017 à 21:39
@Claude Luçon | 30 juin 2017 à 16:00
"Les jours prochains vont peut-être enfin nous dire qui il est réellement."
Pour l'instant on est dans la confiture Bonne Maman, bientôt le Tour de France pour EM aussi, il va devoir montrer non seulement qu'il est le maître des horloges - rien de bien difficile - mais surtout monter un 56X12 pour avaler le contre-la-montre dès la première difficulté réelle.
Il a la tête, voyons pour les jambes qui me paraissaient un peu fluettes sur la photo de Paris Match.
Ensuite les cols et le dur, notre Légionnaire de l'ENA sera-t-il un Federico Bahamontes prenant le temps de manger une glace en haut du Tourmalet ? Mystère.
Je le vois plutôt Anquetil qu'Eddy Merckx, nous allons pouvoir juger de la qualité des gregarios aussi, tous les vainqueurs de la France... enfin, du Tour de France sont d'énormes rouleurs et "en même temps" escaladeurs.
Rédigé par : Giuseppe | 30 juin 2017 à 21:26
@ Jean le Cauchois | 30 juin 2017 à 18:22
« Ce ne sont pourtant pas des célébrités (si l'on peut dire) locales et actuelles ? »
Sainte Sigolène (ou Ségolène) dans le prénom de laquelle figure le vocable germanique « Sig = victoire » comme dans « Siegfried », est née en effet à Albi au VIIe siècle et vécut en région Midi-Pyrénées. Le culte de Sainte Ségolène serait cependant arrivé très tôt en Lorraine et une première chapelle est édifiée à Metz dès l’an 800, donc avant la première église ottonienne sur laquelle a été édifiée la cathédrale. Elle figure de nouveau en 912, dans un cartulaire de l’abbaye bénédictine de Gorze. L’église actuelle se situe dans la proximité du conservatoire de musique, sur la place Jeanne d’Arc anciennement place des « Quatre Maisons » et qui marque la limite du Metz gallo-romain.
Il existe une « Notice historique sur l’église Sainte-Ségolène de Metz » dans les Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle, mais comme je ne suis pas à Metz en ce moment, pas plus que le grand livre de la cathédrale, je ne l’ai présentement sous la main. Il faudra vous contenter dès lors de renseignements partiels.
On dit que l’église possède le plus ancien vitrail de Lorraine il représente une scène de la crucifixion, mais l’église Saint Maximin dans le quartier Outre-Seille ainsi que l’une des plus anciennes églises rurales de Lorraine, l’église Saint Martin à Rustroff qui était autrefois une paroisse bien plus importante que l’humble village actuel et où ont été retrouvées des tombes à char avec du mobilier hallstattien, en possède, je cite de mémoire, à peu près de la même époque (12ème ~ 13ème).
Les 6500 m² de vitraux de la cathédrale Saint Etienne ont été réalisés du 13ème au 20ème siècle par Hermann de Münster, Thiébault de Lixheim, Valentin Bousch, Jacques Villon ou encore Marc Chagall mais je n’ai pu trouver aucune information sur Internet qui soit relative au pourquoi du comment des vitraux de Sainte Bernadette et Sainte Ségolène.
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 juin 2017 à 21:04
@ Ellen | 30 juin 2017 à 17:52
Il est vrai qu’Emmanuel Macron s’est emparé de la République un peu comme Julien Sorel a conquis le cœur de madame de Rênal. Son minois de romantique tourmenté a su séduire les électeurs et surtout les électrices (enfin ceux et celles qui sont allés voter, bien sûr).
Rédigé par : Achille | 30 juin 2017 à 20:35
@ Trekker | 30 juin 2017 à 17:18
Concernant les livres disposés derrière lui, il n’y a guère que les initiés qui pouvaient connaître les noms des ouvrages.
N’oublions pas que le Général a été obligé de démissionner en 1969, désavoué par les Français. Espérons que notre nouveau Commandeur ne connaisse pas le même sort.
Encore faut-il pour cela qu’il n’en fasse pas un peu trop car depuis quelque temps il commence à agacer beaucoup de monde. Attention la chance insolente qu'il a eue jusqu'à présent risque de tourner.
Rédigé par : Achille | 30 juin 2017 à 20:30
@ Catherine JACOB
"Quel juge d’instruction saura le convoquer et l’interroger ?"
Si les fantômes existaient, quelle confiance pourrait-on leur accorder ? Plus qu'aux humains en chair et en os car on ne semble pas pouvoir les menacer et corrompre, ou moins car on ne semble pas pouvoir les punir pour faux témoignage ?
Sur un thème proche, Asimov a écrit, pour une fois, une nouvelle dans le genre fantastique, Bon sang ne saurait mentir, qui n'est pas dans le genre terrifiant, mais...
Rédigé par : Noblejoué | 30 juin 2017 à 20:08
@Savonarole | 30 juin 2017 à 13:49
Ah non, pas de coiffeur ! Plus elles resteront moches et moins il y aura de risques de harponner le beau Macron.
Rédigé par : Ellen | 30 juin 2017 à 18:34
@ Catherine JACOB à 09:10
Il ne manque pour moi qu'une explication : pourquoi, dans la cathédrale de votre belle ville, les deux vitraux représentant respectivement Sainte Bernadette et Sainte Ségolène existent, et sont juste l'un à côté de l'autre ? Ce ne sont pourtant pas des célébrités (si l'on peut dire) locales et actuelles ?
Rédigé par : Jean le Cauchois | 30 juin 2017 à 18:22
@ Robert Marchenoir
"De même que, pour un homme, la marque suprême du pouvoir est de mentir ouvertement à la face de ses interlocuteurs, en sachant que personne n'osera vous contredire (méthode Poutine), de même, pour une femme, un signe sûr qu'il ne faut vraiment pas vous casser les pieds est que vous avez pu atteindre de hautes fonctions sans vous départir de votre look Sécurité sociale."
A mon avis, pour les femmes, c'est qu'elles en ont trop bavé pour leur apparence à l'époque de leur ascension. Quand on sera moins dur avec elles sur ce chapitre pour réussir, certaines n'auront pas une coiffure qui est pire que de ne pas en avoir une fois arrivées. Je crois que l'évolution est dans ce sens, et que par conséquent, ce comportement revanchard, en somme plus drôle que gênant, ne va pas perdurer.
Pour les menteurs, c'est, à mon avis, parti pour durer. Et bien plus grave ! On dirait que des gens parvenus à force de mensonges discrets au pouvoir ne peuvent s'empêcher de les révéler en faisant de plus en plus gros une fois qu'ils y sont. Il y a aggravation du mal par arrogance qui me rappelle les serial killer multipliant crimes et indices, non pas, quelle gentille interprétation, pour qu'on les pince, mais par goût du défi et de la démesure.
Sinon, j'ai apprécié votre intervention contre notre nouveau GG. Curieux quand même, attaquer les gens pour le moindre mot et se prétendre en quelque sorte maître des sources pour tomber dans le plus grand n'importe quoi plus tard. On dirait qu'on regarde, mal d'ailleurs, l'arbre, pour ne pas voir la forêt.
Rédigé par : Noblejoué | 30 juin 2017 à 18:11
@Achille | 30 juin 2017 à 09:23
Posé sur le bureau derrière le Président Macron, vous avez oublié sa lecture préférée, "Le Rouge et le noir" de Stendhal, écrit en 1830. Très beau roman au passage, qui lui ressemble.
Rédigé par : Ellen | 30 juin 2017 à 17:52
@ caroff | 30 juin 2017 à 10:20
« A la rubrique sexe, on a le choix entre masculin, féminin et autre. »
« Mais comment l'appeler ? Mademoiselle, Madame, Monsieur, Masieur, Mondame ? »
Cela n’a aucun rapport !
Vous confondez organique, biologique, génétique et fonctions sociales !
Mâle, femelle et autre, c’est organique, c’est de la biologie, de la génétique, puisque certaines personnes naissent sans sexe, ou avec les deux sexes.
L’on parle alors d’intersexe.
28 Minutes – Arte
https://www.youtube.com/watch?v=K5dXFHpq-y4
Mademoiselle, Madame, Monsieur, sont des fonctions sociales.
D’ailleurs le Premier ministre François Fillon avant de partir de son poste a émis un décret pour interdire l’usage de Mademoiselle dans la fonction publique.
Du simple fait de l’égalité, car pour les mâles, il n’y avait que Monsieur.
Madame et Mademoiselle étant employés pour indiquer une soumission de la femelle au mâle, pour montrer une possession, une propriété.
Qui possède quoi :
- Mademoiselle possession du père,
- Madame possession du mari.
Ce sont originellement des statuts juridiques, alors que Monsieur n’en a jamais été un.
L’organique, le biologique, c’est : mâle et femelle et autre (pour l’heure), la fonction sociale, c’est : Femme, Homme, Madame, Monsieur.
- Une femme cela porte des robes, des jupes, des chaussures à hauts talons, cela fait le ménage, la cuisine, cela se soumet, etc.
- Un homme cela porte des cravates, des pantalons, cela joue au foot, cela casse la gueule, cela viole, cela tue, etc.
Homme, femme, madame, monsieur, mademoiselle, ce sont des inventions sociales tributaires des définitions.
La société attribue une fonction, elle exige que l'on remplisse un rôle, sans rapport à la biologie.
Alors que mâle et femelle, c’est biologique, tributaire d’aucune définition pour exister, c’est une réalité organique, à laquelle certaines personnes échappent.
Rédigé par : Elusen | 30 juin 2017 à 17:48
@Achille | 30 juin 2017 à 09:33
Merci, maintenant le Vert de toutes les nuances est de retour. Un vrai caméléon.
Rédigé par : Giuseppe | 30 juin 2017 à 17:26
@ Achille | 30 juin 2017 à 09:23
Vous omettez dans la description des symboles figurant dans la photo présidentielle la présence des « Mémoires de guerre » du général de Gaulle ; celles-ci sont censées traduire l’aspect jupitérien de notre nouveau président : maître de la force des armes comme des horloges. Poutine, Trump et autres velléitaires, tremblez face à notre nouveau Bonaparte !.
On peut espérer que son règne, le rêve n’est pas interdit, ne s’achève pas tel celui de son neveu « Badinguet ».
@ Patrice Charoulet | 30 juin 2017 à 10:26
Vos propos dénote une forme de condescendance vis-à-vis de ces deux commentateurs fort prolixes que sont Robert Marchenoir et Elusen.
Le premier certes ressasse, quel que soit le sujet traité par notre hôte, et cela avec souvent moult références US, ses trois phobies : russophobie, poutinophobie et haine des paysans français.
Le second, qui donne l’apparence d’une culture encyclopédique au travers de posts aussi interminables que confus, illustre fort bien la phrase de Montaigne : "Mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine".
Question : quelles notes et appréciations auraient données à ces deux personnages, le professeur de lettres que vous fûtes ?
Rédigé par : Trekker | 30 juin 2017 à 17:18
Et voilà comment on détruit une réputation !
Giuseppe, ce matin avant que je ne visse la photo officielle, je me suis basée sur la vôtre... Patatras : il en manque la moitié !
Suite au prochain lever du soleil pour le décryptage du bas. MDR !
Rédigé par : calamity jane | 30 juin 2017 à 16:53
La photo du Président Macron évoque Yves Mourousi posant ses fesses célestes sur le bureau de Mitterrand pour lui demander s'il était branché, l'autre lui avait répondu qu'il était câblé, les plus jeunes d'entre vous s'en souviennent.
Cette photo fait un chouïa bistrot branché du samedi soir dans le Ve arrondissement.
Faute de goût ? non, pas du tout, c'est ce qu'on appelle une décadence.
Rédigé par : Savonarole | 30 juin 2017 à 16:49
@Paul Duret 10:52
S'agissant de la non sincérité des comptes de l'Etat, dénoncée par la Cour des comptes, je partage totalement votre point de vue.
Dans une entreprise privée, le Directeur financier serait viré avec fracas avec une éventuelle plainte au pénal.
Oui, il serait tout à fait normal que M. Sapin, comptable public, soit appelé par la Cour des comptes pour s'expliquer sur cette non sincérité et d'en tirer toutes conséquences utiles au nom de l'intérêt général.
Qu'en pense le Président Macron alors que l'un de ses projets est de remoraliser la politique ?
Rédigé par : Jabiru | 30 juin 2017 à 16:42
@ Giuseppe | 30 juin 2017 à 11:09
"Ceci n'engage que moi, mais une photo de ce type n'est jamais plus qu'un portrait qui se veut officiel, sans plus."
@ Achille | 30 juin 2017 à 09:23
"Petit descriptif des symboles intégrés sur le portrait officiel du président pour ceux à qui ils auraient échappé."
On peut analyser cette photo plus en détail qu'Achille et jouer les psy et Mme Soleil :
Il s’appuie en trois points sur son bureau, donc manque de solidité et de sécurité.
Il masque le jardin, donc obstrue le futur, et le ciel est déjà nuageux ce qui est de mauvais augure au départ d’un quinquennat.
La pendule sur la droite sans doute installée là par Brigitte pour lui rappeler qu’il est l’heure : soit du goûter, 15h40, soit d’aller au lit 20h20, ce qui fait enfantin.
Vu la disposition des drapeaux il est français de droite et européen de gauche, mais tout cela est déjà derrière lui et sa campagne électorale.
Son bureau est mal rangé avec des bouquins, une espèce de cloche avec un coq et la pendule, ça fait désordre.
La chaise est derrière le bureau, quand il y est assis il voit l’arrière de la pendule, pas étonnant qu’il soit toujours en retard.
Il a les épaules plus étroites que les hanches, ce qui fait plutôt féminin que macho, et ce qui explique que lorsqu'il joue au tennis il le fait sur un fauteuil roulant.
Conclusion : tout cela ne sert guère la cause des hommes !
On peut faire dire tout et n’importe quoi à une photo.
Comme écrit justement Giuseppe : ce n'est en fait qu'une photo officielle.
Les jours prochains vont peut-être enfin nous dire qui il est réellement.
On sait déjà qu'il ne sera pas très copain avec Mélenchon ni Martinez.
Ces deux-là non plus ne servent guère la cause des hommes.
Rédigé par : Claude Luçon | 30 juin 2017 à 16:00
Tout cela ne devrait pas empêcher Mme Pénicaud de passer de temps en temps chez le coiffeur, on dirait une scaphandrière qui remonte de plongée à bord de la Calypso de Cousteau.
Je vous signale que "scaphandrière" vaut 21 points au Scrabble.
Entre Mme Pénicaud et Nicole Belloubet il s'avère urgent de rappeler le coiffeur de François Hollande.
Rédigé par : Savonarole | 30 juin 2017 à 13:49
Une pensée pour Simone Veil.
Rédigé par : Lucile | 30 juin 2017 à 13:11
@Tipaza | 30 juin 2017 à 08:43
Bon, les symboles autour de la photo me font penser aux jeux de piste de la garderie de ma jeunesse.
Sur la position devant le bureau, je diverge de votre opinion, pour l'avoir pratiquée. Elle est une situation dominante - je vous écoute mais c'est moi qui décide - le bout des fesses à peine appuyées enlève la brutalité de la décision.
Le volontarisme se lit sur les mains crispées prêtes à propulser le corps en avant pour l'action.
Ceci n'engage que moi, mais une photo de ce type n'est jamais plus qu'un portrait qui se veut officiel, sans plus.
Rédigé par : Giuseppe | 30 juin 2017 à 11:09
Encore deux hors sujets.
- L'Allemagne a mis moins d'une semaine pour autoriser le mariage pour tous.
- N'y a-t-il pas une loi qui permettrait de juger "l'homme" Michel Sapin au minimum pour publicité mensongère sur le budget 2017 ? Il a caché des milliards sous le tapis. D'autres sont inquiétés pour beaucoup moins que cela.
Rédigé par : Paul Duret | 30 juin 2017 à 10:52
@calamity jane 29 juin 2017 à 07:50
"Les retraités qui veulent nous apprendre comment on peut vivre autrement après avoir profité de tous les avantages et notamment ceux et celles qui émargent à plus de deux mille euros par mois, nous saoulent"
Bien d'accord avec vous.
@ Elusen | 30 juin 2017 à 03:47
Moi j'aurais plutôt voté pour Jacqueline Sauvage, car à égalité hommes-femmes dans la violence c'est elle qui a gagné.
En la circonstance le principal n'étant pas de participer, contrairement à l"élection au perchoir, mais de gagner.
Honneur aux vainqueurs ! (masculin pluriel :-D))
Rédigé par : Breizmabro | 30 juin 2017 à 10:51
Il y a des gens qui sont plutôt du matin (je suis de ce nombre) et il y a des gens qui sont plutôt du soir. Mais, pendant que nous dormions tous, Robert Marchenoir a écrit sa prose à 03h53 et Elusen a écrit la sienne à 03h47. C'est difficile à croire. Mon imagination n'allait pas jusque-là.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 30 juin 2017 à 10:26
J'ai aidé une étrangère à remplir une demande de visa pour les USA récemment.
A la rubrique sexe, on a le choix entre masculin, féminin et autre.
Comme cette personne est une athlète androgyne j'ai été bien heureux de pouvoir cocher la case "autre"...
Mais comment l'appeler ? Mademoiselle, Madame, Monsieur, Masieur, Mondame ?
Il m'est arrivé, comme notre hôte, de saluer une femme ministre. De peur d'être rabroué comme lui, je tends la main avec mon plus beau sourire en disant : bonjour "Madame" et je n'ai pas essuyé de remarques...
Puisqu'il est question de parité dans ce billet, je voudrais attirer l'attention des contributeurs sur le scandale de la surreprésentation (90% des reçus au concours de l'ENM) du beau sexe dans la magistrature, dans l'enseignement primaire et secondaire.
Au fond la possibilité évidemment bienvenue de rencontrer des femmes à quasi-parité dans nombre de corps de métiers permet de perdre l'entier de ses illusions. Elles sont en effet aussi mesquines, aussi méchantes et... aussi compétentes que les hommes !!
Rédigé par : caroff | 30 juin 2017 à 10:20
On a l'impression que l'on ne fera pas l'économie de ces faux débats qui ne cachent finalement que notre incapacité à intégrer les lois déjà décrites par les génies de l'humanité, qui mettent en lumière les confusions sophistes entre amour et pouvoir de séduction, désir d'accomplissement et droit à la justice, où la nature, finalement, se croit en l'humanité corrigée par elle-même, alors qu'elle ne fait que reproduire ad nauseam ses errances, sa croyance que ce qui rompt crée de la nouveauté, alors qu'il n'est éternellement reproduit que du même.
"Au contraire, on laissa s’enfuir tous les Sodomistes honteux, même si, apercevant un jeune garçon, ils détournaient la tête, comme la femme de Loth, sans être pour cela changés comme elle en statues de sel. De sorte qu’ils eurent une nombreuse postérité chez qui ce geste est resté habituel, pareil à celui des femmes débauchées qui, en ayant l’air de regarder un étalage de chaussures placées derrière une vitrine, retournent la tête vers un étudiant. Ces descendants des Sodomistes, si nombreux qu’on peut leur appliquer l’autre verset de la Genèse : « Si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, il pourra aussi compter cette postérité », se sont fixés sur toute la terre, ils ont eu accès à toutes les professions, et entrent si bien dans les clubs les plus fermés que, quand un sodomiste n’y est pas admis, les boules noires y sont en majorité celles de sodomistes, mais qui ont soin d’incriminer la sodomie, ayant hérité le mensonge qui permit à leurs ancêtres de quitter la ville maudite. Il est possible qu’ils y retournent un jour. Certes ils forment dans tous les pays une colonie orientale, cultivée, musicienne, médisante, qui a des qualités charmantes et d’insupportables défauts. On les verra d’une façon plus approfondie au cours des pages qui suivront ; mais on a voulu provisoirement prévenir l’erreur funeste qui consisterait, de même qu’on a encouragé un mouvement sioniste, à créer un mouvement sodomiste et à rebâtir Sodome. Or, à peine arrivés, les sodomistes quitteraient la ville pour ne pas avoir l’air d’en être, prendraient femme, entretiendraient des maîtresses dans d’autres cités, où ils trouveraient d’ailleurs toutes les distractions convenables. Ils n’iraient à Sodome que les jours de suprême nécessité, quand leur ville serait vide, par ces temps où la faim fait sortir le loup du bois, c’est-à-dire que tout se passerait en somme comme à Londres, à Berlin, à Rome, à Pétrograd ou à Paris."
Sodome et Gomorrhe I, Marcel Proust.
Autrement dit, la discrimination subie ne donne aucune autorité à discriminer en retour, qu'on soit homme, femme, macho ou homo, et la norme devra se définir enfin, non comme les particularités tentent tour à tour et réciproquement d'imposer la leur, Sens Commun et les LGBT nous en donnant actuellement l'exemple chorégraphique, mais comme l'effort d'établir une relation devant trouver l'équilibre de son apaisement.
Rédigé par : Aliocha | 30 juin 2017 à 09:33
A noter que la photo a dû être refaite à cause d’un intrus qui s’était immiscé dans le champ.

Rédigé par : Achille | 30 juin 2017 à 09:33
« ...tellement est nulle la prise de photo originale du Président »
Vous avez raison, ce cliché le fait paraître tout à fait disproportionné avec de tout petits bras.
@ Noblejoué | 29 juin 2017 à 21:22 @ Catherine JACOB
« A propos de pensée complexe, je crois que vous vouliez parler de fantômes ? Est-ce qu'il y en a dans toutes les cultures ? Pourquoi les revenants reviennent-ils ? Peut-on les aider - au cas improbable où ils existent et qu'on tombe précisément sur un fantôme ? »
Bonne question, le revenant revient en effet. Le tout est de savoir d’où. D’un sentiment de culpabilité ? Des non-dits familiaux, d’autres cryptes. Il y a peut-être bien un revenant de la Vologne. Quel juge d’instruction saura le convoquer et l’interroger ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 juin 2017 à 09:26
@ Giuseppe | 29 juin 2017 à 21:06
Petit descriptif des symboles intégrés sur le portrait officiel du président pour ceux à qui ils auraient échappé.
Rédigé par : Achille | 30 juin 2017 à 09:23
@ Giuseppe | 29 juin 2017 à 20:48
« Si j'avais un choix de peinture à faire je ferais appel à François de Rugy, un vrai arc-en-ciel cet homme. »
Peut-être que c’est sa façon à lui d’exprimer une identité messine et lorraine dans l’exil.
Voici en effet à quoi ressemble l’histoire de Metz – repris de Wikipédia.
En 1882, un biface datant de 200 000 ans av. J.-C. a été découvert dans une sablière de Montigny-lès-Metz.
autographe de Charlemagne dont le centre rappelle la lettre de l’écriture de l’Indus qu’on retrouve dans nombre d’inscriptions et qui figure ci-après au-dessus de la tête de la matriarche sur cette « empreinte de sceau avec écriture. Approx. 3,5 cm x 3,5 cm. State Museum, Bhopal »: 
Duché de Haute-Lotharingie (dure jusqu'en 1766, date de son intégration dans le royaume de France par un tour de passe-passe de Louis XV)
évêché de Metz ;
République messine dont le blason, celui d’un groupement de familles, est resté l’actuel blason de Metz. Devise : «Si nous avons paix dedans, nous avons paix dehors»
protectorat français de facto des évêchés de Metz, Toul et Verdun.
IIIe siècle av. J.-C. : Oppidum des Médiomatriques (Oppidum = nom donné par les historiens romains à un type d'habitat protohistorique fortifié que l'on trouve en Europe occidentale et centrale.) cité par Tacite sous le nom de Divodurum Mediomatricorum. Cf. « Divoduri, Mediomatricorum id oppidum est (...) » - Composé des éléments celtiques (gaulois) bien connus divo - divinité et duro - marché, forum que d’aucuns traduisent pas « enclos divin » situé au confluent de la Moselle et de la Seille. Une Assemblée de type oligarchique y exerçait le pouvoir. Le toponyme actuel est issu du nom du peuple que mentionne Jules César et dont le territoire s’étendait de la forêt l’Argonne au Rhin. La forme moderne Mettis apparaît au VIe siècle.
52 av. J.-C. : République romaine puis Empire romain, Gaule belgique, province de Trèves ;
IIIe siècle : évêché de Metz ;
Ve siècle : Royaume des Francs (Regnum Francorum)
511 : Royaume de Reims ;
548 : Royaume de Metz ;
556 - 560 : Royaume de Soissons (Soissons, la cité du Vase – latin Ama : sceau à incendie –, est connue pour avoir été la première capitale de la France).
561 : Royaume de Reims : Fief de Thierry 1er qui après s’être installé à Reims, se ravise et déplace sa capitale à Metz.
751 : Royaume d’Austrasie – capitale Metz (nord-est de la France actuelle, les bassins de la Meuse et de la Moselle, jusqu’aux bassins moyen et inférieur du Rhin, soit la Lorraine, la Rhénanie, l'Alsace, la Champagne, la Belgique et la partie septentrionale des Pays-Bas actuels, d’où la proposition « Austrasie » pour Grand Est qui n’a pas recueilli la majorité des suffrages, ne faisant plus sens pour beaucoup. Berceau des carolingiens et noyau de l’empire.
768 : Empire carolingien. Ci-après
843 : Francie médiane (dont le territoire s'étendait de la Frise (mer du Nord) à la Provence (mer Méditerranée) et englobait également la moitié nord de l'Italie.)
855 : Lotharingie (Lotharii Regnum du nom de l’arrière-petit-fils de Charlemagne)
925 : Saint-Empire romain germanique (Il s'agissait au départ d'un regroupement politique, aujourd'hui disparu, de terres d’Europe occidentale et centrale au Moyen Âge chapeauté par un 'Empereur des Romains'. Lequel s'est considéré du Xe siècle jusqu'à sa suppression par Napoléon, non seulement comme le continuateur légitime de l’Empire d’Occident des Carolingiens, mais également de l’Empire romain.)
959 :
Début du XIe siècle :
1234 :
1552 :
Créé le 15 janvier 1633 par Louis XIII, le parlement de Metz est une cour de justice souveraine qui a également été Chambre des comptes, Cour des aides et Cour des monnaies et dont les magistrats ont été détachés à Nancy entre 1634 et 1637, puis transféré à Toul pendant une vingtaine d'années.
1648 : traité de Westphalie, incorporation de jure au Royaume de France
Le 1er décembre 1658, après des années de tractations, le parlement réintègre Metz.
En septembre 1658, le roi Louis XIV accorde au parlement de Metz des lettres de noblesse. Les membres du parlement sont ainsi automatiquement anoblis après vingt années de carrière. Selon l'Édit de septembre 1658, les officiers du [archive] Parlement de Metz seront nobles ainsi que leurs enfants, pourvu qu'ils aient servi vingt années ou soient morts en charge.
En 1766, le duché de Lorraine intègre le royaume de France, mais sa juridiction ne sera pas confiée au parlement de Metz.
Un édit du 10 octobre 1771 supprime le parlement de Metz et intègre son ressort à la cour souveraine de Nancy.
Le 26 septembre 1775, le parlement est rétabli à Metz. Il siège dans l’hôtel du Parlement, place d’Armes à Metz.
Un décret de l’assemblée nationale du 3 novembre 1789 met un coup d'arrêt aux parlements dans l'attente d'une nouvelle structure judiciaire.
(Accessoirement et incidemment, on dira que l'un des ancêtres de ma grand-mère paternelle était greffier du bailliage royal de Thionville du ressort du parlement de Metz).
1804 : 1er Empire : le blason de la ville change temporairement ; y figure le haut d’une sirène couronnée de trois tours crénelées d'Or ;
;
annexion de facto par le 3ème Reich 

Chef lieu : Strasbourg. Ce territoire compte 5 554 645 habitants et réunit, sur 57 433 km2, des territoires de l'Europe rhénane, le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle et l'est des Vosges à l'est et des territoires du Bassin parisien (les Ardennes et la Marne) à l'ouest. Cinq villes y comptent plus de 200 000 habitants.
1871 : Ville libre d’Empire
1918 : Victoire de la France dans la Première Guerre mondiale
1940 :
Depuis 1944 - Seconde Guerre mondiale-:
1976 à 2015 : Metz est la préfecture de la Région Lorraine
Depuis 2016 Metz est dans la Région Grand Est. On n’a non plus un blason mais un logo :
Les territoires d’Alsace-Moselle (donc Metz) y restent par ailleurs soumis à un droit local qui se substitue au droit général français dans certains domaines depuis 1919. Ce territoire est cependant le berceau de La Marseillaise. Sur le plan culturel, des traditions vivaces comme la fête de la Saint-Nicolas, le lapin de Pâques ou encore les marchés de Noël sont communes à une partie importante de la population du Grand Est. Frontalière avec la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne et la Suisse, la région est particulièrement ouverte aux marchés internationaux. Mais bon, ça a toujours été et ce n’est pas dû à la réforme territoriale Hollande. Incidemment on dira que Metz est le plus grand port céréalier d’Europe. C’est bien évidemment un port fluvial.
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 juin 2017 à 09:10
Le portrait présidentiel relève-t-il de la cause des hommes, probablement, je ne serai pas hors sujet donc.
Tous les observateurs sont allés de leur analyse pointilliste sur ce portrait, l’ouverture du paysage, le syncrétisme des deux drapeaux, l’horloge du maître des horloges, les livres ouverts de Gide et de Gaulle (quel rapport entre eux ?), mais aucun de ces analystes n’a vu ce qui crève les yeux.
Emmanuel Macron n’est pas campé droit dans ses bottes, il est en appui sur le bureau.
Oh, un appui léger certes, du bout des fesses sur le bord du bureau, mais en appui tout de même, les mains crispées sur ce bureau et on voit ses phalanges légèrement blanchies.
Symboliquement, on voit que cet homme a besoin d’appuis pour se tenir droit et je rejoins l’opinion de M. Onfray, grand bavard devant l’Éternel, mais pertinent dans ses analyses sur le soutien du grand capital à Macron, etc. Je vous invite à vous plonger dans cette analyse géniale de mauvaise foi mais juste sur le fond.
Jamais au grand jamais, un légionnaire, un vrai, un tatoué, n’aurait accepté d’être photographié en appui dans une mission essentielle comme celle-là.
C’était ma contribution d’une totale bonne foi (si, si) à l’analyse d’un portrait sur lequel les médias en ont fait un peu trop à mon gré.
Rédigé par : Tipaza | 30 juin 2017 à 08:43
Puisque Giuseppe digresse, j'en profite pour la photo.
La pensée complexe du Président est contenue dans son crâne (partie antérieure) et fuse en feuillages touffus de part et d'autre laissant apparaître un ciel blafard : la compréhension réduite de cette complexité...
Le Président se situe au centre cachant la perspective. Le drapeau français à sa droite, l'européen à sa gauche. D'un mouvement de bras et avec la main, il pourra ainsi poker (de poke et dans le sens de pousser) l'un ou l'autre ou les deux à l'instar de T. Ardisson (le royaliste télévisuel de service) après présentation d'un livre dont il aura fait la promotion: "on dégage de l'image" ; laquelle en dit plus qu'une conf-garden-party le 14 Juillet.
"Quand les Français élisent une femme, c'est l'homme qui marche" me soutient sournoisement le voisin apprenant qu'une charte serait pondue pour la Madame Bee épouse de E. Macron. "Monsieur la Présidente en quelque sorte".
Rédigé par : calamity jane | 30 juin 2017 à 05:20
"Madame la ministre".
C'est ça qu'il y a de bien, avec les idéologies victimaires des minorités protégées (qui, ici, ne sont même pas minoritaires, mais passons) : vous avez tort à tous les coups. Un jour, vous aurez la mère Pénicaud qui va vous reprendre comme un gamin mal élevé en vous rétorquant : Madame la ministre, et puis le lendemain vous aurez la mère Duchemolle qui va vous reprendre avec le même ton de maîtresse d'école frustrée en vous assénant : Madame le ministre.
Pile je gagne et face tu perds, et le plus beau c'est que vous ne savez jamais à l'avance de quel côté ça va tomber. Dans les deux cas, on saura vous faire comprendre que vous avez gravement porté atteinte à la dignité des fâââmes.
De votre côté, en tant que vieux mâle blanc et de surcroît de droite, vous n'avez aucun moyen de vous en tirer, sinon en rampant sous le tapis.
Et encore, on n'en est pas encore rendus au délire des universités américaines, haut lieu du dérangement mental politiquement correct, où tout étudiant(e) a désormais le droit de se faire appeler "Brounz" au lieu de "Monsieur", parce qu'il estime faire partie du sixième sexe à gauche au fond du couloir, juste avant d'arriver à la salle des profs.
Cela étant, il serait bon que Madame le ministre du travail nous donne l'adresse de son coiffeur, afin que la moitié de la population qui estime encore (à tort ou à raison) faire partie du sexe féminin évite soigneusement de s'y rendre, même par accident. Le mot accident est celui qui convient. Catastrophe industrielle, dirai-je même.
C'est marrant, la façon dont des dames d'un certain âge, arrivées à un certain niveau de pouvoir, ostensiblement féministes et plutôt de gauche, se livrent à un relâchement cosmétique et vestimentaire agressif, l'air de dire : quoi ? quoi ? y'a un problème ?
De même que, pour un homme, la marque suprême du pouvoir est de mentir ouvertement à la face de ses interlocuteurs, en sachant que personne n'osera vous contredire (méthode Poutine), de même, pour une femme, un signe sûr qu'il ne faut vraiment pas vous casser les pieds est que vous avez pu atteindre de hautes fonctions sans vous départir de votre look Sécurité sociale.
Inutile de dire que ce style passif-agressif se rencontre plus souvent dans les rangs de la fonction publique (et donc en politique) que dans le secteur privé.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 juin 2017 à 03:53
François de Rugy, c’est surtout un traître qui mange à tous les râteliers !
S’étant présenté aux primaires socialistes, il s’était engagé à soutenir le vainqueur !
Si, c’est cela que vous appelez l’expérience ! Ouais ! Haha !
Génération écologie les Verts => Rejoint le Groupe Socialiste de l’Assemblée nationale => Primaire du PS => Soutient Manuel Valls => Soutient Emmanuel Macron.
Avec Pétain, il aurait été du côté de Laval pourvu qu'il ait un poste de ministre !
À un moment donné, la probité, l’intégrité, l’honneur, ne pensez-vous que c’est supposer compter ?
Effectivement voter pour une femme, parce que c’est une femme, pourquoi ne pas choisir Simone Gbagbo ?!
Ou encore : Véronique Courjault, après tout c’est une femme !
Rédigé par : Elusen | 30 juin 2017 à 03:47
@ Marc GHINSBERG
L'argument du pseudo... Argumentum baculinum ??
De plus en plus léger, ou de moins en moins convaincant, Monsieur Ghinsberg !
Rédigé par : duvent | 29 juin 2017 à 23:01
@ Tipaza
"Le miel de framboisier est supérieur au miel d'acacia, il est bien plus parfumé et bien moins écœurant."
Ah, le miel, dès que quelqu'un en parle bien, le rêve ! Et vous me faites penser qu'il est dommage qu'il semble ne pas ou ne guère y avoir de poésie sur le miel, un produit tout aussi délicieux, dans un autre genre, que le vin.
Je crois que l'hydromel, lui, ne mérite pas tant d'honneur. Pour toute personne favorablement disposée pour le miel et l'alcool, leur mariage, franchement, déçoit.
@ semtob
"L'apparition d'Eve serait-elle une tentative de réponse à cette mystérieuse disparition qui hante l'infériorité humaine depuis la nuit des temps par rapport au confort animal, le grand singe y compris ?"
Qui sait si ce mythe, sans doute polysémique comme tous, n'exprime pas aussi cela ? En tout cas, si une femme reproche à un homme de ne pas en être un à cause de performances insuffisantes, il pourra toujours dire qu'il est bien un Homme, vu qu'on voit bien qu'il a un propre de l'Homme.
On dit toujours qu'il faut le sens de la réplique pour prétendre qu'on ne trompe pas son conjoint alors que si. Le sport en chambre est aussi un endroit où certains partenaires doivent se rattraper... aux branches.
@ Catherine JACOB
A propos de pensée complexe, je crois que vous vouliez parler de fantômes ? Est-ce qu'il y en a dans toutes les cultures ? Pourquoi les revenants reviennent-ils ? Peut-on les aider - au cas improbable où ils existent et qu'on tombe précisément sur un fantôme ?
@ Patrice Charoulet
Non seulement vous avez un niveau élevé, mais de plus vous ne prêtez pas attention aux manières dont vos expressions et autres éléments de votre discours peuvent vous desservir. Vous vous contentez de dire ce que vous croyez juste avec pédagogie et modestie. Vous avez certainement le coeur pur. J'espère que nous ne vous froissons pas trop, parfois. Si oui, je pense exprimer le sentiment général en disant que nous nous en excusons.
@ Lucile
"Je trouve certainement dommage que des enfants soient conçus avec l'idée qu'ils n'ont pas besoin de père, mais c'était déjà parfois le cas avec les méthodes de procréation classiques, et ce n'était pas toujours du fait de la dame."
Exact. On fait toute une histoire parce que certaines femmes se passeront de père tandis que la masse des abandonnées, et en sens inverse, le certain nombre de pères malgré eux, ne pose pas problème ! Toujours pareil... la trahison est acceptée, tellement "traditionnelle" mais les nouveaux comportements dénigrés. Enfin, ailleurs, loués immodérément, à savoir sans admettre que plus de liberté, de pouvoir, amène plus de responsabilité, de devoirs.
Bref, il pourrait y avoir des enfants sans père - ou sans mère, savoir que deux souris mâles ont pu avoir, avec intervention technique, des petits ensemble - sans dommage.
Mais comme cela est plus difficile qu'avec, malgré tout, il faudrait que les candidats calculent à chaque fois s'il leur est possible de compenser leur singularité sociale par leur supériorité sociale et leur excellence éducative.
Au final, ce n'est ni la tradition ni l'innovation qui devraient primer mais la loyauté entre partenaires et l'intérêt de l'enfant.
Rédigé par : Noblejoué | 29 juin 2017 à 21:22
@Catherine JACOB
"Vous avez bien conscience de qui vous a permis d'être là, j'espère !"
Eh oui, malheureusement, depuis le passage à cinq ans du mandat présidentiel, les législatives sont devenues une formalité. Il suffit d'être du parti du Président. Vague bleue, vague rose puis vague Macron, il faut savoir la prendre.
Rédigé par : Paul Duret | 29 juin 2017 à 21:18
Je me permets une petite digression tellement est nulle la prise de photo originale du Président quant on veut exprimer l'assise et le cadre il faut réduire.
Rédigé par : Giuseppe | 29 juin 2017 à 21:06
@semtob | 29 juin 2017 à 17:32
«Henri IV n'a fait le deuil de son os pénien que vers l'âge de quarante ans devant l'évidence de quelques troubles dynamiques. »
Os pénien :
pourquoi les humains ont perdu cet outil de compétition sexuelle
Comment le baculum — c'est son nom scientifique — s'est développé chez les mammifères :
« En étudiant sa distribution chez les différentes espèces et leurs descendances, selon l'analyse de Matilda Brindle et Christopher Opie, du département d'anthropologie de l'University College de Londres et selon l'arbre phylogénétique, l'os pénien serait apparu après la séparation des mammifères placentaires et non placentaires et avant celle des primates et des carnivores, soit entre -145 millions d'années et -95 millions d'années.
Et si l'ancêtre commun aux primates et aux carnivores en était doté, cela signifie que toutes les espèces de ces groupes dépourvues d'os pénien — comme les humains — l'ont bel et bien perdu au cours de l'évolution. »
Donc, quand la petite fille dit : « Moi aussi j'en avais un mais, je l'ai perdu », elle se souvient de ses incarnations antérieures et fait référence, dans le cadre de la métempsychose, à l'évolution de l'espèce humaine ?
D'après vous donc, cet ancêtre commun disposait d'une longévité pénienne d'une quarantaine d’années ?
Cependant, « loin d'être une façon simple de passer un bon après-midi – nous avons là incidemment, une intéressante notation anthropologique sur les mœurs de l’autre côté du Channel –, prolonger l'intromission est un moyen pour un mâle d'empêcher une femme de se défiler et de s'accoupler avec quelqu'un d'autre avant que son sperme ait eu la possibilité d'atteindre son but », explique Matilda Brindle.
Ce qui prendrait environ trois minutes. Voyez-vous ça.
Maintenant on va dire que, dans le cas de certains types de couples, la particularité des Bourbon ne présente sans doute aucun intérêt vu que l'intromission du pénis n'y a pas pour vocation la pérennité de l'espèce.
Rédigé par : Catherine JACOB | 29 juin 2017 à 20:51
Si j'avais un choix de peinture à faire je ferais appel à François de Rugy, un vrai arc-en-ciel cet homme.
Rédigé par : Giuseppe | 29 juin 2017 à 20:48
Je sors du Tecina Golf pour entendre parler encore et encore de la parité homme/femme, décidément nous avons du temps à perdre.
Rédigé par : Giuseppe | 29 juin 2017 à 20:32