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17 juin 2017

Commentaires

Raphael

Le problème d'un blog quasi quotidien sur l'actualité est d'être condamné à surfer (en soignant tout au mieux la forme) et par conséquent de ne pas disposer du recul minimum nécessaire à la compréhension objective des faits pour finalement en être réduit à répéter comme un mouton ce que les médias d'information racontent, médias qui eux-mêmes se contentent de répéter la version des faits distillée par les communicants à la solde des pouvoirs et autres lobbys (le journalisme d'investigation étant devenu suspect).

Si vous en doutez encore, lisez la version des faits très précise (et qui ne s'invente pas) donnée par "l'ignoble" et passé sous silence par les médias (qui n'ont plus de rapport avec le journalisme) :

https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/agression-nkm-paris-maire-eure-vincent-debraize-nie-faits-depose-plainte-tour_6371907.html

Une fois encore, ce blog montre qu'un magistrat est là pour défendre (à vie) la société (c'est-à-dire les pouvoirs en place) et non une justice égale pour tous.

Salut à toi l'Ignoble,

Je t'embrasse camarade

Claggart

@Breizmabro 27 juin 09 h 42

Tout dépend du dialecte ; il vous a sans doute échappé que je pratique le vannetais.

Kenavo un de bennag

Breizmabro

@ Claggart 27 juin 2017 à 00:03

Vous avez dû faire une faute de frappe car pour dire "au revoir à bientôt" la formule usuelle est "kénavo 'ar' wech all" que l'on prononce "kénavo a vé chall"

Adéo Claggart

Breizmabro

@ Lucile | 26 juin 2017 à 23:14

C'est juste ça.

Bien sûr il y a "démat" pour dire bonjour, il y a "noz vat" pour dire bonsoir, et bien sûr kénavo pour dire au revoir MAIS lorsque l'on quitte des amis bretons (ou qui aiment le breton ;) on dit plus familièrement Adéo.

Adéo Lucile ;)

Claggart

@Breizmabro 26 Juin 22 h 08

Merci de votre commentaire sur le touriste de 19h40.

Kenavo ur weh arall (je ne suis pas journaliste mais chez nous les anciens ont toujours causé comme ça).

Lucile

@ Claggart, Breizmabro

"Adiéu" en provençal, veut dire "salut", dans les deux sens de "bonjour" et "au revoir". C'est aussi une exclamation du genre "Mon Dieu !" "Misère !" (à dire en apprenant une mauvaise nouvelle)

http://www.provenceweb.fr/f/occitan/lexique.htm
http://jcautran.free.fr/provencal/lexique_a.html

Breizmabro

@Claggart 26 juin 2017 à 15:25
"Je me permets de vous demander pourquoi vous terminez toujours vos messages par adeo, c'est-à-dire adieu en français"

Ya Kenavo pour les touristes et les journalistes, et Adeo pour l'amitié 
et évidemment pour ceux qui viennent bourrés sur ce blog dès 19h40... :D

Adeo

Wil

@Claggart
"Kenvroadez ker,
Je me permets de vous demander pourquoi vous terminez toujours vos messages par adeo, c'est-à-dire adieu en français, ce qui signifierait que vous nous quittez pour longtemps, voire pour toujours.
En langue bretonne, adeo a le même sens, que l'on retrouve par exemple dans la tradition populaire des chants où il est employé, souvent sous le terme adieu, à propos d'un soldat qui part à la guerre, dont il n'est pas sûr de revenir, ou d'une fille qui se marie et qui dit adieu à la jeunesse qu'elle reverra plus."

Bla, bla, bla... Magnifique ! Merci Claggart. Maintenant je sais pourquoi je reviens toujours sur le blog de M.Bilger malgré tout et surtout quand je suis bourré.
Simplement parce qu'on y trouve des Français merveilleux comme vous.

https://www.youtube.com/watch?v=Q1x2TlOXA1w

Je sais, je l'ai placée il n'y a pas longtemps mais je sens qu'elle va beaucoup me servir ici, héhéhé... VIVE LA FRANCE !

Wil

@Deviro
"Avant de supprimer l'esclavage, il l'a bien créé, institutionnalisé, exploité ?"

Ah, on a encore un comique là !
Ah bon Deviro, l'homme blanc a créé l'esclavage ?
Donc, si l'homme blanc a créé l'esclavage il n'existait logiquement nulle part ailleurs avant que celui-ci n'entre en contact avec d'autres peuples n'est-ce pas ? Il n'y avait donc pas d'esclaves en Afrique par exemple avant que cet ordure d'homme blanc y mette les pieds bien sûr ?
Ah ben non, loupé !
"L'Afrique noire ou subsaharienne a connu l'esclavage dès les temps anciens, COMME TOUTES LES AUTRES REGIONS DU MONDE. Cet esclavage traditionnel a pris une dimension d'autant plus importante que l'Afrique noire a ignoré la propriété foncière jusqu'à l'ère contemporaine.

L'esclavage traditionnel
"Dans l'Afrique ancienne, la terre étant propriété commune, l'enrichissement et l'élévation sociale dépendaient de la possibilité de cultiver un maximum de surface. D'où l'intérêt pour les chefs de famille de disposer d'une main-d'oeuvre nombreuse. Plus un homme possédait d'esclaves et de femmes, plus il pouvait cultiver de terres et plus il était riche... et plus il était riche, plus il était en situation d'accroître son cheptel de femmes et d'esclaves.
« Pour autant que la notion de la propriété de la terre n'existait pas, les hommes et les femmes constituaient la seule source de richesse. Leur capture et leur commerce, par la guerre ou autrement, animaient les conflits entre les royaumes », rappelle l'historien Marc Ferro (*)."

https://www.herodote.net/Des_origines_au_XXe_siecle-synthese-13.php

Et puis bien sûr, si les musulmans se sont lancés dans l'esclavage à grande échelle c'est juste pour copier le sale homme blanc auteur de tous les maux de la terre puisque le musulman n'est évidemment pas capable de penser par lui-même. N'est-ce pas Deviro ? Pfff...

Claggart

@Breizmabro 25 juin 22 h 57, et autres

Kenvroadez ker,

Je me permets de vous demander pourquoi vous terminez toujours vos messages par adeo, c'est-à-dire adieu en français, ce qui signifierait que vous nous quittez pour longtemps, voire pour toujours.

En langue bretonne, adeo a le même sens, que l'on retrouve par exemple dans la tradition populaire des chants où il est employé, souvent sous le terme adieu, à propos d'un soldat qui part à la guerre, dont il n'est pas sûr de revenir, ou d'une fille qui se marie et qui dit adieu à la jeunesse qu'elle reverra plus.

En voici quelques illustrations :

- le soldat qui part servir le roi :

"Adieu, parrez Plenek, parrez a garante,
Adieu, e laran d'oh ha de me liberté"

" Adieu, paroisse de Plouhinec,
Je vous dis adieu, à vous et à ma liberté"

- les paysans soumis à la levée en masse sous la Révolution :

"Chervijein en nation e ma red doh monet ,
Bout ne veh koutant atau é véet kaset
.....................................
Adieu d'er banniéleu, d'er hroézieu a ilis"

"Il faut que vous alliez servir la Nation
Même si vous n'êtes toujours pas contents vous y serez envoyés
................................................
Adieu aux bannières, aux croix d'église"

- et la fille qui pleure sa jeunesse :

"Adieu d'er hrol, adieu d'en dans, adieu d'er bautred iouank"
"Adieu la danse, adieu la danse, adieu les jeunes garçons"

Aussi ne vous dirai-je pas adeo mais bien kenavo distro, à la prochaine !

Breizmabro

@Noblejoué | 25 juin 2017 à 19:53

Merci beaucoup, et pour ce joli texte et pour la brièveté de votre intervention ;) car, comme disait Boileau "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément". 

Adeo

Noblejoué

@ Breizmabro

Je vous présente mes excuses pour avoir pris votre humour pour de l'ironie et vous remercie de ne pas vous être formalisée de mon intervention.

Je sentais que je devais vous donner quelque chose, mais quoi ? Du court, pour ne pas vous lasser, du beau, sinon ça n'en vaut pas la peine.
J'ai donc pensé à chercher un haiku. Je crois en avoir trouvé un qui décrive cet état de paix de l'esprit que je vous souhaite.

"Rien qui m'appartienne
Sinon la paix du coeur
Et la fraîcheur de l'air."

Kobayashi Issa

Noblejoué

@ duvent

Je ne fais que ce que j'ai ou aurais apprécié pour moi et qui n'est pas déconsidéré par tous.
Cependant, j'essaierai de me souvenir de m'en abstenir dans votre cas. Si je devais y retomber, redites votre déplaisir, vu ma mémoire.

Dans le regret de vous avoir déplu.

Breizmabro

@ duvent
"il ne faut pas se poser en victime lorsqu'on est l'agresseur"

Je ne vois pas en quoi je vous ai agressé en disant qu'il fallait n'avoir d'autres possibilités comme distraction que celle de lire la prose emberlificotée de "Heliodore" (debout !) qui a découvert le copié-collé (voir longueur du texte...). Point.

Un certain Jean Delacour n'a-t-il pas écrit en son temps "la culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale" sans même y ajouter un signe tel que ;-) pour faire passer son trait d'humour ?

Par contre le "je ne savais pas pauvre légume..." que vous m'avez adressé ne m'a pas semblé un compliment. Me serais-je trompée...

J'ai cru comprendre en lisant les arguments de ma défense par "Noblejoué" que vous n'étiez, ni vous ni lui, adeptes des émoticônes réduits en signes.

J'utilise ces "signes" non pas par ironie mais parce que l'humour passe mal à l'écrit et lorsque je ponctue mon texte d'un :D c'est "pour rire" comme on dit quand on est petit.

Voilà, voilà... Et après on s'étonne qu'il y ait des gens (comme dirait Méluche) qui frappent, voire qui cognent.

Finalement il vaut mieux faire "un coup d'oeil" que donner "un coup de poing", non ?

Pour ma part, en écrit, j'utilise la même méthode (sur les blogs, pas partout ;-)) pour dire avec le plus de légèreté possible les choses qui m'agacent le plus.

Adeo quand même cher duvent.

duvent

@Breizmabro

Très chère Breizmabro,il ne faut pas se poser en victime lorsqu'on est l'agresseur, car il y a là comme un soupçon de faiblesse...

@ Noblejoué

J'ai remarqué votre propension à vous poser comme intercesseur, mais il se trouve sur ce blog des intervenants assez matures pour ne pas en avoir un besoin pressant...

Croyez-vous que certains dont je serais, aient besoin que vous ayez la bonté de leur expliquer ce qu'est l'ironie, ou autre figure de style ? Mais non, hélas, trois fois hélas...

Une mienne amie, bretonne de surcroît, disait, dans ce cas, une petite phrase tout à fait pertinente que je vous livre telle quelle : "Madame est trop bonne pour ses serviteurs..." Ainsi, réellement vous êtes trop bon pour moi !

Néanmoins, il se trouve que je considère très désobligeant de réduire de cette manière une intervention de qualité. Il faudrait pour l'apprécier être grandement diminué (humour ;-) je précise... Humour ??).

Pourtant, moi qui ai (obiter dictum) une quantité raisonnable de "sens de l'humour", j'ai analysé sans votre aide (très aimable pourtant...), comme une personne sensée, l'expression de Breizmabro, et j'ai estimé, avec ce qui me sert de cervelle, c'est-à-dire une quantité de phosphore suffisante, qu'il convenait de s'émouvoir de ce manque de correction.

Je crois, en outre, que Breizmabro possède assez de cuir pour supporter un petit écart de ma part dans la retenue qui est recommandé aux gens de bien.

Enfin, si les petites joutes sont aimables, il convient qu'elles soient de qualité...
Mais à chacun ses dilections, et la grossièreté est comment dire, à la portée, de tous, n'est-ce pas ?

Breizmabro

@duvent 24 juin 2017 à 16:46

Mais pourquoi donc tant de haine ! :D

Noblejoué

@ duvent

Je crois qu'on a fait de l'ironie car ce signe le donne à penser :

;))

"Je ne savais pas que vous étiez tétraplégique... (je dis ça parce que pour lire la prose emberlificotée de cet Héliodore qui récidive tant il se plaît à se relire, ce ne peut être que le passe-temps d'un paralytique ;))"

Je cite un article de Wikipédia avouant son imprécision... Mais je n'ai pas trouvé mieux sur le point d'ironie :

"certaines émoticônes utilisées aujourd’hui couramment, comme « ;) », ont une valeur proche de celle du point d’ironie — c’était d’ailleurs la fonction des premières émoticônes"

Je dois confesser mon peu d'appétence pour les émoticônes - du moins dans des textes - les points d'ironie et autres choses semblables.

Pour l'ironie. C'est un art sans filet, ça passe ou ça casse. Dire qu'on ironise peut faire lourd, sans compter que ce pourrait être une ironie supplémentaire pour se moquer de quelqu'un.
Alors le montrer !
Comme je comprends que vous n'ayez pas prêté attention à un signe pouvant passer pour faute de frappe ! Comme j'apprécie votre enthousiasme pour d'autres commentateurs ! En plus, vous accueillez un nouveau en avouant ses qualités !

Je suis aussi empathique de votre souci de vous défendre quand vous vous estimez attaqué : sens de la justice et dignité personnelle sont des motivations honorables.
Mais si je ne suis pas dans l'illusion où l'ironie mène souvent, ce n'était qu'une fausse alerte.

duvent

@Breizmabro qui m’interpelle avec élégance et tellement d'esprit !

"@duvent 23 juin 2017 à 11:01
«Tout d'abord, je vous précise que je vous ai lu et jusqu'au bout ! »

Je ne savais pas que vous étiez tétraplégique... (je dis ça parce que pour lire la prose emberlificotée de cet Héliodore qui récidive tant il se plaît à se relire, ce ne peut être que le passe-temps d'un paralytique ;))"

Et moi, je ne savais pas pauvre légume que j'allais bêtement me mettre à découvert ... Je ne savais pas non plus que cette Bretonne n'aimait pas s'aventurer en terres inconnues, qu'elle voulait lire et relire les mêmes avis, les mêmes opinions, la même prose, les mêmes... Mais il est vrai que Breizmabro est en forme, en pleine possession de ses moyens pour s'occuper à l'oisiveté ! Vifs compliments à vous aussi ! Un druide de votre connaissance pourrait-il oeuvrer à guérir les paralytiques que vous avez diagnostiqués ? Mille mercis !

PS : Etes-vous envieuse de ce talentueux Héliodore ? Auquel cas une tisane d'hellébore vous fera le plus grand bien, avis médical d'un médecin malgré lui...

Deviro

@Savonarole | 23 juin 2017 à 21:13
"Heliodore d'Emèse était syrien, un autre Heliodore était vizir à Jérusalem, à mon avis notre nouvel ami Héliodore est plus proche de Jérusalem que de Damas..."

Mince alors ! ce n'est pas votre style, ça...
J'ai cru que c'était sylvain, qui, paraît-il, "les repère" à 100 mètres...

Noblejoué

@ Wil
@ Deviro

En fait, l'esclavage remonte à loin, et son abolition fut une révolution qu'on ne mesure guère par manque de conscience historique, ainsi, sans vouloir vous flatter ou vous désobliger, les Blancs sont allés plus loin dans l'esclavage, mais l'ont aussi aboli.
Pourquoi, comment :

http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-des-Histoires/La-revolution-abolitionniste

Breizmabro

M.Philippe Bilger a ce petit quelque chose d'attendu que même pour parler de la pauvre NKM il arrive à nous citer, texte et photo à l'appui, Nicolas Sarkozy. Fort !

Pourtant "cette femme délicate, passionnée et courageuse" a bien été une ancienne élève de la grande école militaire placée sous la tutelle du ministère de la Défense, l'école d'ingénieurs polytechniciens ?

Ouf ! Heureusement qu'elle n'a pas fait carrière dans l'armée, parce que la polytechnicienne qui défilait le 14 Juillet en tenue militaire, tangente sur la jupe du grand uniforme, s'évanouissant devant un terroriste à tracts, ça aurait fait désordre :-D

J'ai donc appris que "l'affreux" était maire de Champignolles (Eure) alors que moi j'ai revu parmi d'autres vieux films celui qui s'appelait "Le Caïd de Champignol" (1965) avec Jean Richard, Michel Serrault et d'autres (coup de pot ce Champignol-là est situé dans le département de l'Aube...).

Ce n'était pas le chef-d'oeuvre de l'année mais personne ne s'évanouissait sous l'effet de l'émotion d'être "interpellée" vivement par un monsieur qui ne la portait pas dans son cœur, sur la place du marché :)

C'était un temps béni ou les femmes ne s'évanouissaient pas facilement :D

Deviro

@Wil | 23 juin 2017 à 21:35
"Si vous écoutez les soi-disant antiracistes et autres féministes de salons du XXIe siècle, l'homme blanc est coupable de toutes les exploitations de l'homme par l'homme dans l'histoire du monde et donc de la femme.
Il en fait partie, ni plus ni moins que les autres hommes.
Pourtant c'est l'homme blanc qui a supprimé l'esclavage et donne, peut-être trop lentement, l'égalité homme-femme.
Il faut le dire et le répéter."

J'adore ce genre de raisonnement.
Avant de supprimer l'esclavage, il l'a bien créé, institutionnalisé, exploité ?

C'est le truc des coups de marteau sur la tête : quand on arrête de frapper, ça fait un bien fou...

Breizmabro

@duvent 23 juin 2017 à 11:01
«Tout d'abord, je vous précise que je vous ai lu et jusqu'au bout ! »

Je ne savais pas que vous étiez tétraplégique... (je dis ça parce que pour lire la prose emberlificotée de cet Héliodore qui récidive tant il se plaît à se relire, ce ne peut être que le passe-temps d'un paralytique ;))

@sbriglia 23 juin 2017 à 20:26
"Tartiner, en grec ancien"

J'avais trouvé la même définition mais en breton ancien, car le Breton ne sachant pas écrire (dixit les duettistes Macron-Ferrand) ne peut venir à bout de cette confiture, étalée comme il se doit.

Nous apprenons donc ainsi que Hélioendort, tel Kaa dans Le Livre de la jungle, mais, qu'euréka il a appris comment faire un copié-collé de son traitement de texte vers ce blog :-(
(Misère ! encore un qui va nous gaver ;))

PS à l'intention de "Héliodore" : inutile de me répondre j'ai toutes mes facultés (physiques ;)) 

sylvain

J'adore la dernière macronade de cette mascarade de gouvernement de collabos soumis, culs tendus culs en l'air :

"Il faut que la ministre de la Justice travaille à la moralisation de la vie publique" LOL !

C'est fait ! Même que des polices-Stasi de surveillance de la santé mentale des citoyens sont à pied d'oeuvre pour débusquer les racistes, les homophobes, les islamophobes : CRAN MRAP SOS RACISME STOP HOMOPHOBIE SOS HOMOPHOBIE SOS ISLAMOPHOBIE, un bon vieux parfum vichyste de délation : censure, fichages, dénonciations en boucle sont le lot quotidien dans notre bonne vieille France droitdel'hommisée aux nouvelles mœurs multiethniques (sa mère) et aux polysexualités tous azimuts, véritable retour "affectif" à la préhistoire cucul-turelle où la loi de la jungle permettait déjà toutes les perversions et délires sexuels : "tout le monde sautait sur tout le monde et sur n'importe quoi" : les ancêtres de notre Conchita Wurst érigée en icône du modernisme avant-gardiste sociétal par nos professeurs gauchistes du "sévice public" de gauche.

Les phobies seront punies par la loi, gare à ceux qui oseraient défier cette nouvelle dictature sociétale : vous avez l'ordre d'aimer de gré ou de force votre immigré voisin de palier, le couple homo de l'étage inférieur, ainsi que les tribus de carnaval islamique qui défient la loi et la laïcité en toute impunité en s'exposant dans nos crèches, écoles, cantines, transports scolaires, affublés de leur barda moyenâgeux lugubre et ostentatoire. Les bonnes âmes gauchistes qui hurlent après les crèches de Noël dans les mairies sont étrangement muettes à ce sujet.

Tout signe suspect de rejet ou dégoût sera immédiatement interprété comme une agression intolérable, donc puni par la loi.

Hier soir, une émission de loisir avait invité (pour respecter les quotas LGBT, chuuut !) deux homos. J'ai zappé d'urgence, suis-je un affreux homophobe ? Vais-je finir ma vie dans les goulags du LGBT de Bergé ?
En outre, est-ce que cette ministricule potiche aura le courage de moraliser son institution gangrenée par le crabe gauchiste du SM mur des cons et de nous débarrasser de leurs cancrelats ensoutanés qui défilent sur les plateaux télés pour débiter leur venin et leur fiel contre "les affreux fascistes racistes de droite" ?

Plutôt que la moralisation, notre Hollande bis a choisi la moralislamisation, c'est clair, net, précis et sans bavure et gare aux sourcils trop froncés !

Au fait, pour tous ceux qui s'inquiètent de l'absence insoutenable de notre gasparislamiste GG, aux dernières nouvelles il a monté une entreprise de kwassa-kwassa grâce à la loi Macron afin de ramener un max de Comoriens islamistes sur Mayotte notre Lampedusa à nous, repeupler Calais et les portes de la Chapelle, la déchristianisation de la France étant trop lente à son goût.

Wil

Alors on nous dit : "OUAIS, GENIAL ! plus de femmes au gouvernement et à l'Assemblée nationale !"... Ouais, faut voir.
Ce soir sur LCP, Delphine Batho du PS qui se lamente une fois de plus sur le soi-disant machisme de la société française (le jour où elle fera autre chose elle servira peut-être enfin à quelque chose...) en disant "j'ai été spécialiste des questions de sécurité au PS pendant quinze ans, j'ai été ministre de l'Ecologie et j'ai rencontré des problèmes dans ma carrière parce que je suis une femme", blablabla, etc.
Donc, elle a été spécialiste dans un domaine et la gamelle qu'on lui a proposée n'avait rien à voir mais elle a plongé dedans la tête la première et depuis elle s'invente une légitimité en écologie alors qu'elle n'y connaissait rien au fond et elle vient se plaindre du machisme de la société ?! Mais elle se moque du monde !
Delphine Batho est une caricature. Elle serait présentatrice météo et/ou liseuse de prompteur professionnelle au posing et au décolleté suggestif à la Léa "Ce soir j'ai fait pété le décolleté" Salamé...

https://www.youtube.com/watch?v=5_89xbnKYaM
...qui montrait là tout ce qu'elle pensait au fond du métier de journaliste et qui vient depuis donner des leçons, qui ne serait là où elle est que pour son physique et rien d'autre, Delphine Batho continuerait à se plaindre comme les autres hypocrites médiatiques soi-disant féministes que la société française est machiste.

La plupart de ces femmes médiatiques et politiques sont soit d'une hypocrisie sans fond parce qu'elles savent qu'elles ne sont là où elles sont que parce qu'elles sont des femmes et qu'elles sont peut-être attirantes, soit elles sont d'une stupidité également profonde parce qu'elles ne le l'ont pas compris et croient qu'elles sont là pour leurs compétences.

duvent @ Héliodore

@ Héliodore

Vifs compliments Monsieur, quel souffle et quelle plume ! Et si vous nous parliez nous vous appellerions Saint Jean Chrysostome ! Sylvain va avoir une sacrée migraine... mais il y a trop de mots et pas d'images ! Il vous lira homéopathiquement cela le soignera comme la ciguë a soigné Socrate...

Tandem

@Héliodore's spectre : bouh ! | 23 juin 2017 à 18:26
@Héliodore's return | 23 juin 2017 à 06:06

Je découvre avec émerveillement que la courtoisie très tempérée, l'humour saupoudré ici et là et le style, pouvaient envelopper de papier chocolat... le mépris.

Deux commentaires magistraux.

boureau

NKM et le chœur des vierges !

Les dernières informations connues sur cette affaire parleraient plutôt d'une altercation que d'une agression.

Et obligeraient donc à rectifier quelque peu les propos de vierges effarouchées entendus de la part de la classe politique et lus sur ce blog.

NKM ne pouvait être coupable de quoi que ce soit car "elle est belle, elle est intelligente, elle est féministe, elle est pleine d'avenir, elle a fréquenté les ministères, elle sort de l'X, elle est super-diplômée etc. etc.
C'est oublier - volontairement - que NKM peut être aussi calculatrice, manipulatrice, menteuse, exhibitionniste, etc. etc.

Une fois de plus, les réflexes pavloviens de classe et de caste ont écrasé le sens commun et la lucidité. Il semble que quelques belles âmes découvrent la violence de la rue. Elles ne doivent pas sortir souvent de leur quartier bien tranquille.

Attendons la suite...

Cordialement.

Wil

Si vous écoutez les soi-disant antiracistes et autres féministes de salons du XXIe siècle, l'homme blanc est coupable de toutes les exploitations de l'homme par l'homme dans l'histoire du monde et donc de la femme.
Il en fait partie, ni plus ni moins que les autres hommes.
Pourtant c'est l'homme blanc qui a supprimé l'esclavage et donne, peut-être trop lentement, l'égalité homme-femme.
Il faut le dire et le répéter.

Savonarole

Heliodore d'Emèse était syrien, un autre Heliodore était vizir à Jérusalem, à mon avis notre nouvel ami Héliodore est plus proche de Jérusalem que de Damas...

Wil

@Noblejoué

Bravo Noble d'avoir retrouvé la chanson de calamity jane grâce à quelques mots. Chapeau !
Vous êtes le François Pignon de bilger.com ! Félicitations !

https://www.youtube.com/watch?v=Q1x2TlOXA1w
(Jacques Villeret, quel talent ! TOTAL RESPECT ! ENORME !)
Par contre, je ne sais pas pourquoi vous m'adressez la réponse, je n'y suis pour rien.
Mais bravo quand même !
Plus sérieusement, j'ai cherché moi aussi vite fait et n'ai rien trouvé donc je me qualifie dans le championnat de France des François Pignon d'office.
On ne se refait pas. ;-)

Noblejoué

@ Héliodore's spectre @ sylvain
""Plus besoin d'inventer des mots, dans notre pays de c... molles gauchisées"
Pourtant, "plus besoin d'inventer de mots", vous êtes bien injuste sylvain envers une française célèbre qui avait enrichi la langue du mot "bravitude !"."

On pourrait dire le bas. Le problème est que la bassesse, très malheureusement, ne choque pas. L'ignoble doit être pris dans un sens faible au vu du reste du texte, dans un sens fort si on parle d'un tortionnaire.
L'écrivain doit faire de son mieux, mais le lecteur doit y mettre un peu du sien, à mon avis, ne pas jouer les Elusen, sans vouloir, Heliodore's spectre, vous comparez. Débattre religion, politique, du juste et de l'injuste, oui... Devoir rechercher au fil de la discussion pour prouver ses dires, devoir prouver que l'Académie est un juge de paix, que cela ait été prévu ou non, car chacun se réfère à elle, non, non de grâce... Prouver que l'eau est humide ? Le débat, oui, la polémique, s'il le faut, la polémiquette, non !

Pourquoi pas, le brutaliseur pour l'agresseur de NKM ?

Sinon, je suis pour toutes les libertés, d'expression et de mariage pour les homosexuels.
Vivre et laisser vivre.

Catherine JACOB

Je reviens un petit peu en arrière vu que "l'ignoble de la place Maubert" semble avoir fait des émules en région parisienne.

N'ayant pas de nouvelles récentes d'une personne âgée de notre famille, nous venons de nous inquiéter de son sort pour apprendre ceci :

Le personnel d'accueil de sa résidence, "jamais là quand il le faut" (sic), n'étant à nouveau pas dans son aquarium pour ouvrir la porte à quelqu'un qui ne possédant pas le code sonnait avec insistance, la personne âgée, agacée, s'est dérangée elle-même pour aller ouvrir.

Le visiteur impatient, non seulement ne l'a pas remerciée, mais lui a renvoyé la porte - lourde porte - dans la figure.
Elle est tombée à terre, traumatisme crânien, trois dents et trois côtes cassées, vu qu'elle était sous un certain type de médicaments, blessures internes avec donc gros hématome et insuffisance respiratoire.

Ce n'est pas tout. L'ignoble a laissé la pauvre vieille (bientôt 94 ans) inconsciente sur le carreau jusqu'à ce que quelqu'un la trouve puis appelle le Samu et ses enfants.
Comme malheureusement, vu l'existence d'un code d'ouverture de la porte, il n'y avait pas de caméra, il n'y a plus moyen de retrouver ce que je n'hésiterai pas à appeler un délinquant. Par chance, elle ne semble pas avoir été dévalisée dans l'intervalle, mais vu qu'elle en a encore pour une quinzaine de jours environ d'hospitalisation, les vérifications ont été laissées de côté pour l'instant.

Il me semble que cela pose un problème juridique d'installer des caméras dans le hall des résidences collectives, mais là, il me semble qu'elles eussent été bien utiles !

sbriglia @ Noblejoué

"Si cela ne vous semble pas trop indiscret, que veut dire votre pseudonyme ?"

Tartiner, en grec ancien.

Noblejoué

@ Wil

http://www.paroles.net/jean-marie-vivier/paroles-quand-on-aura-de-l-argent

@ Héliodore's return
"Il faut du courage pour lire la prose d'un inconnu qui ne soit ni grossière ni injurieuse et ne pas le zapper dès les premiers mots."

Vous êtes si élégant ! D'autres l'auraient dit au début, pour encourager, vous à la fin, pour récompenser.
Elégance qui donne d'autant plus envie de vous féliciter pour votre texte.
Si cela ne vous semble pas trop indiscret, que veut dire votre pseudonyme ?

Heliodore's spectre : bouh !

@sylvain
"Plus besoin d'inventer des mots, dans notre pays de c... molles gauchisées"

Pourtant, "plus besoin d'inventer de mots", vous êtes bien injuste sylvain envers une française célèbre qui avait enrichi la langue du mot "bravitude !". Suivie, il est vrai, de très près par la presse de droite française qui en vertu de sa tradition bien connue de courtoisie et de respect envers les femmes avait aussitôt cru bon - l'on peut toujours trouver le néologisme de madame Royal plus riche -, en parlant d'elle, d'inventer le mot "cruchitude".

Piquant, n'est-ce pas ? Traiter sans en avoir l'air une femme de cruche, ah mais quel coup de maître ! Mais, me diriez-vous, qu'est-ce donc que cela veut dire ? Bravitude, on comprend facilement, c'est le fait d'être courageux en dépit d'une grande solitude, ce qui est encore plus méritoire parce qu'il n'y a personne pour crier "bravo !" afin de stimuler le héros solitaire. Mais cruchitude ? Un chercheur scrupuleux irait peut-être trouver la réponse dans des journaux poussiéreux : une expression qu'un Premier ministre de droite avait judicieusement inventée en s'inspirant d'une chanteuse pour fillettes : "la gauche a la "négative attitude". "En tout cas, saluons cette inventivité généreuse de la droite sans doute non c...mollisée en ce qui concerne les insultes envers d'autres Français. Je pense qu'à l'étranger on doit apprécier.

Malheureusement pour les nostalgiques respectueux de l'Ancien Régime - on en rencontre toujours et ils ne sont pas forcément tous sortis de tombeaux ou alors c'est qu'il y a aussi des jeunes spectres -, à force de le répéter la presse de droite a courtoisement réussi à imposer dans les esprits français que Royal = cruche. Je me demande comment certains, au moment où leur femme faisait la révérence à la glorieuse reine d'Angleterre, ont trouvé assez de force pour s'empêcher de pouffer de rire ;
mais non, on peut compter sur leur sérieux : ces gens, ces représentants de la France qui n'étaient pas de ce que d'aucuns appelleraient des "c...es molles gauchisées" avaient l'air seulement soucieux de voir leur épouse, leur femme, bien s'incliner devant une monarque étrangère.
Bel exemple de virilité républicaine, certainement.

"Plus besoin d'inventer des mots, dans notre pays de c... molles gauchisées, un seul froncement de sourcil, une seule objection même modérée sur tous les sujets sociétaux, racisme, homosexualité, etc., suffisent à vous cataloguer raciste fasciste homophobe islamophobe par la propagande des polices de la Pensée Unique et subir ainsi les foudres de la justice aux ordres des lobbys antiracistes et LGBTistes."

Mais enfin oh, pauvres choux ! comme vous avez raison, sylvain ! Je n'ai pas pu constater de visu qu'un froncement de sourcil pouvait mener en prison en vertu du fait qu'exprimer une homophobie c'est désormais un délit, mais si un Français n'a plus le droit d'insulter un autre Français, mais où va la France, je vous le demande un peu?

Qu'avons-nous donc perdu ? Ah, cette époque (bénie? oui?) où un citoyen pouvait descendre dans la rue et ratonner bravement caché soi-même dans un groupe armé des homosexuels isolés, comme ça se faisait dans ma ville quand j'étais enfant, puis bénéficier de la bienveillante complicité des juges (aucune allusion, cela dit une fois pour toutes, au maître de ce blog).

Et qu'est-ce que nous avons depuis, Sylvains ? Des c...es molles droitisées (si vous me permettez d'employer votre expression fleurie, sylvain, à moins que vous ne la considériez réservée canoniquement à la gauche) qui, se contentant non seulement de créer une loi interdisant dorénavant les propos homophobes, va ensuite faire passer une loi contre le voile dans les écoles françaises en quémandant avec pleurnicheries l'autorisation d'une université religieuse musulmane étrangère,

parler de laïcité et ouvrir des écoles confessionnelles musulmanes où on ne tient pas en très haute estime les défenseurs des droits des français homosexuels, essayer de donner des leçons de droits de l'homme à un monsieur Poutine et ressortir de là sonné et humilié, après avoir autorisé les musulmans de France à ne pas inscrire comme un droit de l'homme dans leurs statut la liberté de changer de religion et donc continuer à se soumettre au Coran qui prescrit la mise à mort des apostats ("parce que Dieu n'aime pas les pervers" et puisque c'est le vieux bouquin qui le dit, il faudrait évidemment avoir l'esprit mal tourné pour ne pas faire ce qu'il raconte qu'Il veut), dire aux honorables émirs saoudiens à quel point il ne faut pas changer de religion car, dit-il, "changer de religion c'est se couper de ses racines", puis dans le même geste dirait-on, bénir son fils se faisant juif pour épouser une héritière milliardaire.
Et par là-dessus confier de hautes responsabilités à Radio France à Philippe Val pour avoir eu les c...es, diriez-vous sylvain, de virer le dessinateur Siné - dont décidément on ne pourrait dire qu'il ait grand-chose à voir avec l'antisémitisme bien traditionnel d'un M. Le Pen si on a pris la peine de lire une de ses œuvres - de Siné, quant à monsieur Le Pen, je ne suis même pas sûr qu'il en existe une - pour avoir ironisé sur le fait en le taxant ("paf !") d'antisémite (et hop, viré le Siné ! Sans même de sa part une moindre allusion au caractère humain de l'armée allemande en France en général et sans doute à Oradour-sur-Glane en particulier qui n'a pas empêché, au contraire, l'autre, apparemment plus subtil, de faire une carrière célèbre).

Et puis on fait tout une histoire parce que les services de propagande de M. Fillon qui avaient bien du mal, les pauvres, à détourner l'attention de nos compatriotes de certaines affaires pas nettes, ont trouvé (mais quel talent, ah mais quel esprit digne de Voltaire, de Molière, avec ce je ne sais quoi de bien français et rabelaisien et généreux, avec ça !) à représenter M. Macron avec un grand nez comme dans les caricatures de la France d'autrefois (enfin n'attribuons pas le mérite d'un débordement d'esprit aussi généreux à toute la France, seule la France d'extrême droite antisémite peut légitimement s'en prévaloir) laissant penser à ceux qui dédaignent de s'informer que si M. Macron a travaillé dans une banque juive, eh bien c'est qu'il est juif lui-même (virus ou atavisme ? mystère que seul peuvent éclaircir tous les - il faut bien être nombreux à droite dans le parti de M. Fillon pour pondre un tel chef-d'œuvre et lui donner la publicité qu'il mérite - auteurs du dessin digne de Daumier, de Granville... (non, à bien réfléchir ni Daumier, ni Granville, et après tout ni Voltaire, ni Molière, ni Rabelais, non c'est inqualifiable et je laisse à un spécialiste de l'histoire de l'art le soin de le qualifier) : ciel, un Macron juif : vous n'allez tout de même pas voter pour ça, non ?

Et là-dessus - et ça c'est fort parce que qui pourrait dire après ça qu'à l'image de l'illustre contempteur de la princesse de Clèves (comme si elle n'avait pas assez souffert, la pauvre) la presse de droite est inculte ? - une feuille de chou nationaliste a exhumé du grand Tacite le personnage de Macro - dont l'homonymie malheureuse a suscité aussitôt chez ces subtils journalistes une étymologie fantaisiste, pour ne pas dire parfaitement idiote -, à charge contre l'actuel président de la République - qui ne l'était pas encore, il est vrai), créature du célèbre Caligula, assassin de l'empereur Tibère ; pour un peu on en frémirait à l'idée que notre président ait pu tuer qui que ce soit pour en arriver là. Je ne sais pas si vous y comprenez quelque chose mais j'avoue que ce n'est pas mon cas : tantôt la droite représente Macron comme un juif, tantôt comme un Romain dont les compatriotes ont détruit Jérusalem et génocidé des juifs avant même que Mahomet n'ait l'idée de faire pareil que les païens.

Et ce n'est pas fini sylvain, ces "c...es molles" (si vous me permettez d'utiliser votre expression dont la délicatesse imagée ne peut que toucher, je l'espère) de s'emporter contre un président de la République française qui engageait notre pays dans une lutte à mort contre les intégristes musulmans voyous vandales et assassins du Mali, et ont fait en sorte d'empêcher la France d'agir jusqu'à ce que la ferme résolution du président de la République française et le courage des militaires français ont clos le bec sur ce sujet à toutes ces c..es molles droitisées (si je peux me permettre d'employer votre expression, sylvain. Merci, je présume de votre générosité) ; c...es molles droitisées (avec votre permission) qui avaient eu la prudence de ne rien dire quand un ancien président a humilié la France pour recevoir dignement le défenseur proclamé, bien connu par des attentats, de l'Islam en Afrique.

Le premier président viril en question était, si vous ne l'avez pas reconnu, sylvain, M. Hollande (et non pas de Gaulle, qui, lui, s'est signalé en Afrique par l'énergique livraison sans armes de dizaines de milliers de serviteurs fidèles de la France à ses ennemis qui allaient faire peu après de la religion musulmane une condition sine qua non pour obtenir la nationalité algérienne et interdire le communisme sous peine de mort).

Quant au deuxième président, l'hôte bienveillant de Kadhafi, la charité devrait interdire de prononcer son nom, et d'ailleurs l'histoire de France l'oubliera certainement bien vite, enveloppant dans le doux linceul de l'anonymat ceux qui qui se sont pourtant évertués à rendre notre pays ridicule.

Ah, vous avez oublié, sylvain, dans votre liste, ceux que la presse de droite nous a appris naguère à fustiger du sobriquet de "droitdelhommistes", après des siècles de combat et de bûchers et de déportations et de massacres contre des Français essayant de faire surgir la conscience qu'il y a effectivement des droits de l'homme.

Mais ça, c'était avant que cette droite ne soit mise en concurrence sur ce terrain par des musulmans au moins aussi radicaux que cette droite française : pédés, youpins, socialistes, avortement, et allez donc : droite française traditionaliste et extrême droite musulmane, même combat ?

Ah, il faut reconnaître que chez nos voisins allemands, on peut difficilement dire de l'extrême droite qu'elle soit composée de c...es molles (avec votre permission, sylvain, je sais, il y a des dames, mais de nos jours, qui sait ? des dames peuvent en avoir aussi...), même si manifestement ces gens-là ne savent pas du tout quoi en faire, de leurs c...es (permission ?) si ce n'est lever énergiquement le bras pour montrer qu'ils en ont en criant "Heil Hitler !", suivis par des Africains et Nord-Africains, saluant ainsi tous ensemble un cadavre qui n'a pas fini d'empuantir l'Europe.

Tradition maintenue vivante grâce également, soyons justes, aux efforts de certains (qui ne sont certainement pas des c...es molles selon vous, je suppose, sylvain) parce qu'ils crient dans nos rues "mort aux juifs", suivis eux aussi par des Nord-Africains dont certains sont peut-être même allés, pris d'enthousiasme, piller une synagogue à Sarcelles.

Ah, et dire qu'il n'y a peut-être pas si longtemps on pouvait traiter son voisin français de pédé sans se poser de questions sur la pertinence de l'insulte envers quelqu'un, dont, s'il gêne, c'est seulement parce qu'on a un grand souci de ce qu'il fait dans son intimité (mais attention : on n'insulte pas ainsi des curés pédophiles, on n'est pas comme ça, ah il y a le respect, hein).

On pouvait même entendre, n'en déplaise à Godevin, il y a un peu plus longtemps à nos postes de radio, une naïve chanson entonnée d'une voix flûtée "qui est responsable de nos malheurs? C'est l'youpin, c'est l'youpin, c'est toujours le sal' youpin !"

Ah, ces droitdelhommistes, on savait bien leur fermer le clapet, à cette époque-là ! On se prendrait presque, dirait-on, à remercier des intégristes entretenant ainsi une certaine tradition française (?) en répandant chez les musulmans de notre pays la certitude que tous leurs malheurs leur viennent des juifs. Eh bien si on n'a même plus de droit de répandre des imbécillités en France, ah mais où va notre beau pays, je vous le demande ?

Sans parler de l'élémentaire courtoisie qu'un Français qui se prétend patriote devrait raisonnablement avoir, au moins en paroles, envers d'autres Français, eh bien décidément, oui, il y a quelque chose de changé en France, sylvain...

Et qui en est responsable, de ces malheurs, mmmh?

« c'est les c...es molles gauchisées, c'est les c... molles gauchisées, c'est toujours les c...es molles gauchisées ! »
(avec votre permission, bien sûr)

Wil

Tiens, Macron qui invite Schwarzy à l'Elysée pour se faire prendre en photo avec une star de Hollywood.
Ca faisait longtemps qu'un politicard français bling-bling aux dents qui rayent le parquet nous avait pas fait le coup.
On avait eu Chirac et la petite culotte de Madonna, Tom Cruise au ministère des Finances qui part en bateau avec Sarko "l'Américain" tout fier de montrer qu'il connaît du monde et voici donc le fils à maman qui peut voir en vrai son idole Terminator et faire un selfie.

Avec ça la France va tout de suite aller mieux, c'est évident... La preuve, de suite on a un compte rendu de l'événement sur BFMTV du soi-disant spécialiste maison de politique étrangère qui donc n'a que ça à faire (un peu comme moi donc, mais lui au moins est payé c'est dire comme je suis bête et surtout comme n'importe qui peut faire son boulot...), qui est là pour nous prouver que ça a une grande signification parce que d'abord ça montre évidemment que Macron est le nouveau "sauveur du monde libre" et ensuite c'est pour emm*rder Trump, comme si Trump en avait quelque chose à f**tre...

Faudrait qu'ils arrêtent un peu de se tripoter en pensant à Macron les propagandistes médiatiques français, ça devient ridicule là.
C'est sans doute ça aussi l'"exception culturelle" française... Ah ben non, c'est vrai, j'oubliais qu'il n'y a pas de culture française nous a dit not' bon Roy.
M. Bilger nous dira sans doute une fois de plus que sa dernière idole en date fait dans le bon goût et est au niveau de la fonction.

Trekker

@ Claude Luçon | 23 juin 2017 à 01:22
"...au fil du temps le nombre était monté à 1 300 000 en 1976."

Vous savez au moins aussi bien que moi que ce chiffre fantaisiste ne fut affirmé avec constance que par les seuls dirigeants algériens à partir des années 70, et cela pour des motifs uniquement politiques, externes et internes.

Déjà dans le milieu des années 80 un historien se basant sur une analyse démographique détaillée démontra que les morts algériens entre 54 et 62 furent de l’ordre de 300 - 350 000 au plus. Ce long article fut publié dans « L’Histoire », mensuel connoté à gauche, mais naturellement il ne retint pas l’attention de nos communistes et de toute la nébuleuse gauchiste. Pour eux la vérité historique seule émanait de la bouche des dirigeants algériens ; certes ces derniers prenaient peut-être pour exemple une des légendes du PCF : ses soi-disant 100 000 fusillés en France par les Allemands entre 41 et 44 !

PS : les paras n'ont pas le monopole de l'héroïsme, la Marine en a aussi sa part.

duvent

@ Héliodore's return
"Mais dans le cas présent qui nous intéresse, il conviendrait peut-être de ne pas lui donner davantage d'ampleur qu'une dispute un peu vive dans une cour d'école entre deux individus attardés dans l'enfance dont l'un aurait pris indûment des billes à l'autre, d'où altercation (là où le drame se noue, c'est quand madame Kosciusko-Morizet tombe)."

Tout d'abord, je vous précise que je vous ai lu et jusqu'au bout ! Le style le valait bien...
Permettez, une petite réserve, là où le drame se noue est quand Madame tombe, en effet, et là où le noeud devient gordien, c'est lorsqu'elle fait un petit séjour à l'hôpital !

Il est évident que nous avons besoin de cette sorte de dirigeant, avec comme vous l'avez souligné un nom qui en impose, grâce à un heureux hasard !

Il ne s'agit pas ici, de Mme Michu et d'un banlieusard en mal d'acte héroïque... Que nenni, nous avons là des gens comme il faut, et ils nous donnent un exemple excellent, à méditer.

Comme le ridicule ne tue pas, que l'amour-propre n'empêche pas, que les journalistes n'enquêtent pas, que le citoyen ne raisonne pas, nous pouvons sans crainte affirmer que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...

Je m'interroge et conjecture sur la répercussion de ce moment fâcheux ; pour ce monsieur, qui s'en est allé alors qu'il devait rester, et pour cette dame de pouvoir (ou Diva, je ne sais plus...) qui a trouvé esthétiquement intéressant de poursuivre l'accrochage par un séjour à l'hôpital.

Serait-ce que par sottise, j'ai conçu dans mon esprit malade qu'il s'agissait d'un moment politique ?

C'est cela ! Et puis nous pourrions alors nous souvenir du risible palindrome : "élu par cette crapule" !

calamity jane

@Wil

Tout comme vous, je pense que le meilleur est à venir :
"quand on aura de l'argent, on aura des vacances, des amis d'enfance et les matins d'embauche on passera mine de rien"...

Vague souvenir d'une chanson dont je suis incapable d'en citer l'auteur et/ou l'interprète. Auxquels je présente mes excuses ci-devant.

Héliodore's return

Mesdames et Messieurs veuillez pardonner ma franchise si cela est du domaine du possible, mais considérez s'il vous plaît que tant qu'on prenait l'agresseur pour un gauchiste on prenait des grands airs effrayés comme notre hôte bienveillant auteur du très intéressant article ("l'ignoble, pas seul coupable..." Très bien ! Et généreux ! Mais manifestement l'élu de droite concerné ne fait pas grand-chose contre l'ignominie et on pourrait même dire qu'il en rajoute) sur l'action d'éclat du maire jusque-là inconnu de Champignac dont les discours resteront des modèles du genre. Pardon, de Champignolles (monsieur sbriglia, vous me faites dire des bêtises)... sauf ici monsieur Trekker dont on peut saluer à ce propos la pertinence et le sens de la mesure en ce qui concerne une agression envers une femme ("l'agresseur (...) ne mérite pas me semble-t-il une grande sévérité").

Les insultes en effet pleuvaient sur l'ignoble et discourtois auteur de l'attentat, même depuis l'étranger (Huffington Post, que je lirai dorénavant grâce à monsieur Bilger avec des pincettes très longues vous pouvez m'en croire, pour s'être montré ainsi incapable de s'exprimer au conditionnel), et que je te parle du lâche et du respect et de la violence verbale dans la société et toutes ces sortes de caetera ; moi-même je vous le confesse je ne nourris pas une estime particulière pour madame Kosciusko-Morizet et je me suis pris à la plaindre, comme je la plaignais déjà du fait que son nom à tiroir est tellement méprisé (pourtant le nom polonais sonne particulièrement brillamment pour ceux qui connaissent un peu l'histoire) qu'on ne la désigne guère que par des initiales comme un Dj de banlieue - ce qui est reconnaissons-le tout de même un peu injuste pour une femme de sa classe ; à présent qu'on sait que le malfrat est un compagnon de Henri Guaino, oh, mais là ça change pas mal de choses ! On écoute enfin la version des faits de l'agresseur, qui n'a pas eu le bon goût de mourir dignement sous les coups mais s'est enfui lâchement devant des amateurs furieux de Madame Morizet.

A en croire ce malvenu, il s'agirait tout juste d'un incident digne de la cour d'une école primaire, ni plus ni moins. Honte alors à ceux qui se sont mis à juger l'homme sans avoir écouté sa version parce qu'il a sauvagement agressé une pauvre femme fragile ! Honte à moi parce qu'à la première nouvelle j'ai cru que le malotru était une sorte de voyou de banlieue, seul capable d'une obscénité aussi stupide envers une femme - juste ciel le voyou de banlieue était donc un maire de droite ! Et souteneur de monsieur Guaino ? Mais enfin, mais où allons-nous ? si madame le Pen ou monsieur Fillon si malmenés dernièrement étaient ici ils parleraient certainement là en chœur de complot. D'ailleurs le maire, élu lui-même de droite, évoque un mystérieux "piège" ! Mmmh, mmmh ! N'y aurait-il pas là une piste...?

Ce qui peut sembler tout à fait étonnant dans l'histoire c'est que chez nous la droite prétend, je l'espère du moins, représenter des valeurs traditionnelles françaises, et la voilà impliquée dans cette affaire peu honorable où un dignitaire de droite se conduit comme un gamin un peu rustre envers une femme de son bord qui ne sait (d'après lui) que lui répondre, prise au dépourvu, sans beaucoup d'imagination, d'une façon digne d'un ancien président de la République (le seul à notre connaissance qui à chaque fois qu'il passait à la télévision, ce qui était fréquent, pouvait justifier le fait d'éloigner les enfants du poste en leur bouchant les oreilles pour éviter qu'ils ne soient contaminés par de mauvaises manières ; fait qu'a rappelé monsieur Bilger de façon discrète dans son riche article).

S'il ment - et peut-on mettre en doute de cette façon la parole et donc l'honneur d'un proche de monsieur Guaino, je vous en laisse juge -, ce serait lui-même qui manquerait manifestement (et ridiculement, pouvons-nous oser le mot ?) d'imagination ; lui aura eu le temps d'inventer la réponse de l'agressée alors que la pauvre madame Kosciusko-Morizet, surprise, n'aura pu réagir qu'en vertu des réflexes donnés par une longue éducation : elle tombe.

Aussi, vous me permettrez de partager la meilleure partie du point de vue de l'auteur de l'article dont la bienveillance irréprochable nous accueille ici, à ce peu de choses près que je ne verrai dans cet événement, si vous le permettez, qu'une des manifestations de la dégradation de la politique française en spectacle qu'hélas la droite française a le génie de nous donner depuis de nombreuses années (et la grossièreté de monsieur Sarkozy me direz-vous ? Spectacle ! Qui peut en effet imaginer que des femmes raffinées comme celles qu'il a épousées eussent supporté la présence dans leur intimité d'un individu qui s'exprime couramment au niveau des charcutiers qu'il a visités à Rungis - encore qu'il y en a certainement d'autres plus cultivés qui s'expriment un peu comme Molière ou Victor Hugo, ou le Rappeneau de la pièce de Rostand, mais ce ne sont pas hélas ceux-là qui servent de modèle en haut lieu -): coups d'éclats, petites phrases, petits gestes, monsieur Sarkozy avec son petit piolet et monsieur Fillon, appelant tous deux les journalistes pour les filmer (eux, pas les journalistes) en train de gratter le mur de Berlin (eh oui, mesdames et messieurs, vous pouvez vous étonner que des journalistes aient pu accepter de se prêter à un tel ridicule), madame Kosciusko-Morizet, notre victime elle-même, se faisant filmer dans sa voiture de maître pour donner de douces confidences susurrées et si peu audibles qu'on est presque obligé d'accorder de l'attention à ce qu'elle dit... et je n'évoque pas ces dépenses pharamineuses en petits drapeaux tricolores lors des meetings filmés par des journalistes, dépenses qui ne leur auront servi de rien, si ce n'est des assignations à comparaître pour tricherie sur les comptes de campagne (voilà ce que c'est maintenant d'être patriote en France : on a beau agiter le drapeau tricolore, eh bien voilà on se retrouve tout de même devant le juge, si ce n'est pas malheureux, mesdames, ah vous avez bien raison de pleurer, et pour un peu je me mettrais à pleurer avec vous... oh finalement non, je vais supporter le choc) ; spectacle, du spectacle, et encore du spectacle... c'est manifestement ce que ces dames et ces messieurs croient que nous voulons...

En effet, Monsieur le maire de droite va être condamné ; s'il continue sa carrière, il sera dorénavant celui qui se sera opposé virilement à la "bobo de droite" (pas de m..., n'exagérons rien ; et d'ailleurs, pourquoi "bobo de m...?", c'est incompréhensible et seul celui des deux qui ment pourrait nous éclairer sur cette trouvaille si subtile qui laisserait penser que dans l'esprit de l'une ou de l'autre, la droite et la m... sont équivalentes...).
Quant à madame la dignitaire de droite, elle sera la pauvre victime d'un système politique de droite machiste et caetera, pour tout dire ignoble, qui avait été assez cruel souvenons-nous envers la pauvre madame Bachelot.

Pour conclure, entendons-nous : agresser une femme (et pourquoi une femme d'ailleurs ? Agresser n'importe qui, c'est nul) ce n'est pas bien, et seul un rustre grossier de pauvre éducation pourrait le faire, de la même façon qu'on aurait pu reprocher à monsieur le président de la République française Nicolas Sarkozy ses ignobles injures envers la pauvre madame Alliot-Marie plusieurs fois ministre d'Etat de la République française il me semble (tiens, encore une dame qu'on ne respecte pas assez pour prononcer son nom à tiroir en entier, au point qu'on l'appelle curieusement MAM).

Mais dans le cas présent qui nous intéresse, il conviendrait peut-être de ne pas lui donner davantage d'ampleur qu'une dispute un peu vive dans une cour d'école entre deux individus attardés dans l'enfance dont l'un aurait pris indûment des billes à l'autre, d'où altercation (là où le drame se noue, c'est quand madame Kosciusko-Morizet tombe).

Politique-spectacle peut-être, car cet événement fera date. Il y a peut-être bien du génie à la Laurel et Hardy, là-dessous...

Merci de m'avoir lu jusqu'ici, mesdames, messieurs, et bon appétit. Et puis merci de toutes façons, Stendhal avait si peu de lecteurs, et la presse parisienne politiquement correcte tellement ; il faut du courage pour lire la prose d'un inconnu qui ne soit ni grossière ni injurieuse et ne pas le zapper dès les premiers mots.

Eviv Bulgroz !

@ Robert Marchenoir
"Aux Etats-Unis, on ne jette pas des tracts à la figure des politiciens, on leur tire dessus. Suite à l'incident au cours duquel un gauchiste enragé vient de tirer sur un élu républicain, avant de se faire abattre par ses gardes du corps, le chroniqueur John Schindler a exhorté les deux bords à un peu plus de mesure"

Parce qu'il y a des gauchistes qui ne sont pas enragés ? Je vous suis bien reconnaissant, monsieur Marchenoir, j'aurai dorénavant moins peur d'être contaminé (le ciel m'en préserve !) à en fréquenter.

Au fait, pourquoi les gens de gauche, pourtant naturellement si intolérants nous dit-on, n'ont-ils jamais été fichus capables de dire "droitiste" pour dénigrer leurs adversaires politiques...?

"la gauche, qui appelle sans cesse au meurtre de ses adversaires politiques"

Eh bien voilà, on reconnaît bien là la gauche : ils militent contre elle et réussissent même à faire abolir la peine de mort en France, et paf ! ils appellent au meurtre de leurs adversaires ; et sans cesse, en plus ! il doit y avoir des gens de gauche qui ont le sommeil tourmenté devant une telle contradiction ; un peu comme ceux qui protestent qu'ils sont chrétiens et ne se disent pas opposés au rétablissement de la peine de mort dont a souffert celui qu'ils prennent pour modèle.

J'ignore s'il est seul coupable, mais cette place de Paris en a vu d'autres quand, "au XIVe siècle, les étudiants commencent à gravir la colline Sainte-Geneviève pour aller suivre les leçons de ses nombreux collèges, la place devient le lieu où se dressent tout à tour potences, roues et bûchers qui se chargent d’exécuter bandits et criminels."
https://www.histoiredeparis.com/la-place-maubert/#.WUV3fHlpzIU

@Exilé
"Les gens savaient se distraire, à cette époque où la télévision n'existait pas et où la justice faisait son travail...
Et où il n'y avait pas d'hommes politiques pour leur raconter des carabistouilles."

Cela est bien dit, Exilé : spectacle. Il est certainement heureux qu'on n'en revienne pas au lynchage public pour distraire la population de ses malheurs et l'effrayer du même coup pour la dissuader de devenir acteur du prochain spectacle... A l'époque on brûlait tout ensemble les voleurs, les homosexuels, les impertinents et ceux qui écrivaient des livres... quelle générosité du pouvoir envers une population avide de sensations fortes ! Comme la peine de mort et son épanchement de liquide était depuis longtemps comme une sorte de pratique honteuse et secrète de la société ! Non, ça ne valait plus vraiment le coup de s'y adonner puisqu'elle ne profitait plus guère à personne, les gauchistes comme dirait monsieur Marchenoir n'ont guère eu beaucoup de mérite à s'en passer. Ah, parlez-moi de cette époque où tous les Français pouvaient avoir le plaisir trouble de voir l'un des leurs écartelé, ou battu les membres rompus sur la roue puis laissé agonisant durant des heures et des heures. Ah, comme disait le bon Talleyrand "qui n'a pas connu l'Ancien Régime n'a pas connu la douceur de vivre..." Et la guillotine, grâce à qui un obscur maraud pouvait se faire un nom en donnant en public une claque à la tête d'un roi ! Ce n'était pas sur la place Maubert, mais qui sait s'il n'y a pas là un rapport secret entre l'humiliation d'un roi mort, et l'altercation entre un obscur maire de Champignac et une dame qui porte un nom plus célèbre dans un parti bien malmené par les électeurs français ?

Claude Luçon

@ Trekker | 21 juin 2017 à 19:50
"PS : j'ose espérer que les autres contributeurs de ce blog ne nous tiendront pas trop rigueur pour ce hors sujet remémorant nos souvenirs militaires."

Après nos "crimes contre l'humanité" il est bon que quelqu'un nous rappelle la vérité de cette histoire-là aussi, trop de jeunes français y ont laissé leur vie, on peut parler d'eux de temps à autre.
Dieu merci, le politiquement correct et la langue de bois ne sont pas de mise sur ce blog !

De l'autre côté de la Méditerranée, en 1972, j'entendais dire que la guerre avait fait 300 000 martyrs (de la révolution), au fil du temps le nombre était monté à 1 300 000 en 1976. La démographie galopante en Algérie existait même chez les morts.
Les nouveaux bourgeois allaient faire leur shopping à Marseille dont ils disaient qu'elle était la ville la plus au nord de l'Algérie.

Nous rappeler que ce sont nos politiciens qui, suivant la tradition, comme de 36 à 40, ont aussi perdu les guerres d'Indochine et d'Algérie et pas nos soldats, ne devrait pas choquer les contributeurs du blog que nous sommes.

Jean le Cauchois m'ayant acquitté et vous ne vous étant permis qu'une petite moquerie j'en profite pour redorer mon blason en fayotant un peu. Je savais bien que les braves parmi les braves se trouvaient dans la Royale mais il est bon de l'entendre dire par un para.

sylvain

@Alex paulista | 21 juin 2017 à 16:47
"Pour paraphraser Ariano Suassuna, la langue française est votre matériel de travail. Si vous faites l'usage d'un adjectif comme "ignoble" pour l'agresseur de la place Maubert, qu'allez-vous dire de l'assassin du petit Grégory ? Il va falloir inventer un mot."

Plus besoin d'inventer des mots, dans notre pays de c... molles gauchisées, un seul froncement de sourcil, une seule objection même modérée sur tous les sujets sociétaux, racisme, homosexualité, etc., suffisent à vous cataloguer raciste fasciste homophobe islamophobe par la propagande des polices de la Pensée Unique et subir ainsi les foudres de la justice aux ordres des lobbys antiracistes et LGBTistes.

Faites l'expérience : essayez de dire qu'il y en a marre de cette invasion migratoire dans une réunion quelconque et dans les réseaux sociaux, de même que ces Gay Pride fesses à l'air provocs à répétition sont choquantes, vous allez subir un déluge d'insultes et de menaces judiciaires.

France le pays "En Marche" vers le meilleur de l'immonde.

Wil

Quatre ministres dans la sciure en quinze jours !
Whoaw, ça commence bien cette présidence "révolutionnaire" !
On ne va pas s'ennuyer.

Trekker

@ Jean le Cauchois

Outre les officiers que j’ai cités qui furent à la base de l’armement des Sikorsky lors de la guerre d’Algérie, on omet souvent ce soldat d’exception fort discret que fut le colonel du Puy-Montbrun. Il fut l’initiateur* de l’emploi des hélicoptères pour les assauts héliportés, contribua fortement à définir leur doctrine d’emploi, et lui-même compta nombre d’opérations de ce type qu’il mena lors de la guerre d’Algérie.

* Il avait mené fin juin 1954 en Indochine, et avec un petit commando, la première opération mixte : parachutage, et après mission accomplie récupération en hélicoptère par le commandant Crespin. Cette technique sera reprise dans les années 70 à 90 par les paras sud-africains.

PS : j'ose espérer que les autres contributeurs de ce blog ne nous tiendront pas trop rigueur pour ce hors sujet remémorant nos souvenirs militaires.

Alex paulista

Pour paraphraser Ariano Suassuna, la langue française est votre matériel de travail. Si vous faites l'usage d'un adjectif comme "ignoble" pour l'agresseur de la place Maubert, qu'allez-vous dire de l'assassin du petit Grégory ?
Il va falloir inventer un mot.

https://www.youtube.com/watch?v=nr5Oisw97Ls

Robert

@ Trekker, Jean le Cauchois, Claude Luçon

La DBFM était implantée à Nemours, sur la côte ouest de l'Oranie, non loin de la frontière marocaine (et du village où j'habitais, de l'autre côté du Djebel Filaoussen, et de la base aérienne de Zenata).

Une autre précision : la DBFM disposait d'au moins deux commandos (Yatagan, Cimeterre) composés essentiellement de fellaghas ralliés, de "sacrés combattants" encadrés par des marins aux solides pieds terriens... Les années 1956-57 y ont été très dures, notamment du fait de la proximité de la frontière marocaine et des unités FLN implantées principalement à Oujda où officiait alors, sauf erreur, un certain Boumédiène !

Jean le Cauchois

@ Trekker à 01:01

Merci pour vos informations. Je suis allé sur Wikipédia régénérer mes souvenirs. L'hélicoptère-canon de l'Aéronavale était un Sikorsky S58 / H34 / HSS (3 appellations) et le canon, non pas un Krupp, mais un Mauser MG151/20 (les ingénieurs allemands délégués pour nous assister ne parlaient ni français ni anglais). Le lieutenant de vaisseau Gérard Miget était officier en second de la 32F (et non de la 31F) lorsqu'il a perdu la vie début 1962. Dès juin 1962, la 32F a été reconvertie en escadrille de lutte anti-sous-marine, basée à Saint-Mandrier, qui était sa vocation d'origine. Merci à Claude Luçon pour son erreur pardonnée et bon rétablissement physique et psychique à NKM, notre petite soeur de la Royale.

hameau dans les nuages

@ Trekker | 21 juin 2017 à 01:01

Ce n'est plus du laxisme... Sinon on ficherait la paix à la personne qui a sur lui un vague Opinel au lieu de lui prendre son empreinte génétique.

C'est bien plus grave. Il faut désarmer dans l'esprit et dans les faits celui qui pense que l'identité nationale est menacée ainsi que la sienne propre. Électrochoc dans le monde paysan après l'agression du moissonneur dans le Lot-et-Garonne.

Tipaza

@ Patrice Charoulet | 20 juin 2017 à 17:26
« Lozère : circonscription unique.
L'heureux élu est Pierre Morel-A-L'Huissier. »

Et c’est justice, indépendamment de toutes options politiques.
Il est l’un de ceux, sinon celui, qui a fait le plus pour l’agriculture de montagne, vitale dans ce département.

L’agriculture de montagne fait partie de ces oubliés, ou pire de ceux dont on ignore l’existence, et pourtant elle permet à la montagne d’exister, de faire vivre des paysans qui sculptent de magnifiques paysages.
Sans cette agriculture de montagne, le genêt stérile et la forêt sauvage et impénétrable reprendraient vite leurs droits, une autre forme de désert.

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