Philippe Galli qui a été directeur de l'administration pénitentiaire du mois de septembre 2016 jusqu'à sa démission au mois de mars 2017 met en cause "la gestion archaïque dont souffrent les prisons" dans un texte intéressant et convaincant (Le Monde).
Des stages sont donnés par des avocats à des chefs d'entreprise au cas où ils se retrouveraient en garde à vue. On ne leur enseigne évidemment pas la seule leçon qui vaille : le bienfait de la vérité et la sagesse de la sincérité.
Des personnalités et des associations continuent à dénoncer le projet de loi antiterroriste et interpellent le président de la République sur les "dangers d'un état d'urgence permanent" (Le Monde). Cette charge qui devient lassante occulte ce que l'intégration des principales mesures exceptionnelles de l'état d'urgence dans le droit ordinaire va avoir au contraire de profondément démocratique. L'exception aura la légitimité de la norme et plus jamais l'avenir ne sera contraint à une surenchère législative puisque l'essentiel aura été édicté.
Dans un entretien à tonalité hagiographique avec Christiane Taubira considérée comme une icône de la culture, en dehors d'une attaque haineuse contre Gérald Darmanin, l'ex-garde des Sceaux nous apprend qu'au mois d'avril 2014 le président Hollande lui avait proposé le ministère de la Culture mais qu'elle avait refusé au motif qu'elle avait engagé "une réforme pénale indispensable que je voulais mener à bien" (sic) (Le JDD). Quand on songe à l'état calamiteux dans lequel elle a laissé la Justice !
J'ai évoqué ces informations en vrac et souligné ce que ce salmigondis pouvait avoir de très navrant pour la justice d'aujourd'hui largement entendue, à la suite d'un sondage Ifop/Le Journal du Dimanche sur les Institutions qui marchent ou pas aux yeux des Français. La Justice a la pire appréciation : pour 28% seulement, elle marche bien et pour 72%, elle marche mal!
Pourquoi un tel classement me met-il dans un sale Etat ?
Parce qu'il est dévastateur pour l'image qu'il donne de la relation entre la démocratie et les juges.
Parce qu'il est au moins partiellement injuste.
Parce que service public, la Justice ne peut pas pourtant être évaluée au regard des résultats comme les autres qui concernent notre quotidienneté.
Parce que les magistrats eux-mêmes, syndicats compris, le valident avec une morosité collective et une absence totale de fierté pour l'exercice de leur grand métier accompli parfois, il est vrai, avec petitesse et routine.
Parce que déclarant la Justice en crise, on n'est pas loin de considérer que cet état est chronique et qu'il n'y a rien faire d'autre qu'à observer le délitement et s'en plaindre.
Parce que l'Etat est si peu soucieux de cette institution et si persuadée au fond qu'elle est destinée à traîner au bas des classements qu'il ne se préoccupe jamais de nommer ministres des personnalités indépendantes, incontestables, respectées, énergiques, revigorantes, sans démagogie ni naïveté, gardes des Sceaux des hommes ou des femmes qui ne seraient pas attirés seulement par le statut honorifique mais par la formidable mission à accomplir.
Parce que malheureusement, aussi estimée qu'elle soit, le professeur de droit et de gauche qui est installé place Vendôme - Anne Levade soutenue par le Premier ministre aurait été un meilleur choix - ne me semble pas relever de cette catégorie de proconsuls dont nous aurions besoin pour que la Justice trouve ou retrouve son rang.
Parce que dans ma vie professionnelle et dans les nombreuses conférences que je suis amené à donner, dans les échanges et les dialogues si stimulants, j'ai pu remarquer et je relève que le visage de la Justice pourrait être immédiatement modifié, transfiguré pour le citoyen. A condition d'accepter l'implication de celui-ci qui a raison de se mêler de ce qui le regarde au premier chef. Si on n'a pour seule obsession que de répondre le plus vite, le plus efficacement, le plus justement possible aux attentes de la société.
Parce que le défaitisme est intolérable surtout quand il suffirait d'une personnalité et d'une politique pour le battre en brèche.
Parce que le président de la République devrait accepter d'ajouter l'institution judiciaire et son exemplarité au rang de ses priorités les plus urgentes.
Je suis dans un sale Etat parce que rien ne m'exaspère plus que l'impuissance publique alors que la puissance de l'action est là, mal exploitée, à disposition.
@ caroff | 08 juillet 2017 à 10:15
Teu, teu, teu, teu, mon ami mauresque si frivole et peu constant intellectuellement, à petit vélo, je vous propose de partager la pédale.
Mais point en ce lieu, de votre part, une preuve quelconque que la susnommée députée aurait adjoint sa signature à Nique la France.
Point de condamnation judiciaire à son endroit, point de plaintes.
Allez, je vous prête ma pédale, nous irons faire la nique ailleurs.
Rédigé par : Elusen | 08 juillet 2017 à 18:50
@Elusen
"Il ne peut pas y avoir d’injure dans : nique ta mère, puisque c’est une proposition qui vous est faite, d’aller faire la nique à votre mère, d’aller au bout de votre complexe d’Oedipe."
Si vous êtes au premier degré, c'est que vous avez un petit vélo dans la tête et je ne peux rien pour vous...
Sinon je vous conseille de tester votre humour auprès des Maghrébins que vous serez amenés tôt ou tard à croiser.
Rédigé par : caroff | 08 juillet 2017 à 10:15
@ caroff | 07 juillet 2017 à 12:08
Niquer vient de : Faire la nique, se moquer de quelqu’un, je l’ai niqué !
https://www.littre.org/definition/nique
Confirmé par les dictionnaires de 1694 à 1935 : https://frama.link/skMk11mW
Le CNRL, dico du CNRS le confirme : http://www.cnrtl.fr/definition/niquer
Il ne peut pas y avoir d’injure dans : nique ta mère, puisque c’est une proposition qui vous est faite, d’aller faire la nique à votre mère, d’aller au bout de votre complexe d’Oedipe.
Nique ta mère, il n’y a rien qui vous oblige à le faire.
Il vous suffit de répondre : ben si je veux !
Dans Le Littré : niquer, c’est gagner à un jeu de dés.
Le jet de dés est peut-être sexuel pour vous, je peux le concevoir.
https://www.littre.org/definition/niquer
Une injure, c’est : connard, salopard, etc.
Quant à racaille, cela a à voir avec une catégorie du peuple sous la monarchie.
La partie du peuple la plus pauvre, considérée comme des intouchables par la noblesse.
http://www.cnrtl.fr/definition/racaille
Mais diantre mon jeune ami que vous n’ayez point encore attesté de la signature de ladite députée au propos de : niquer, faire la nique, nique la France.
Qu’il aurait été des plus plaisants que vous ayez à nous fournir une condamnation pour cette fantasmagorique injure et non quelques délires mauresques de votre passé colonial dans de lointaines contrées.
Puisque vous nous invitâtes à entendre, alors écoutons :
https://www.youtube.com/watch?v=rwELCpLV-Zc
Rédigé par : Elusen | 07 juillet 2017 à 23:28
@Elusen
"Niquer n’est pas une injure, mais grossier, vulgaire"
Pour avoir passé un peu de temps en Afrique du Nord, je confirme que l'emploi de "niquer" (baiser) qui vient de l'arabe نك (nik) maghrébin et qui est souvent associé à un autre mot (ta mère: "ommouk" ou ton père" bouk") est une insulte gravissime.
En France, la racaille emploie volontiers la francisation de ce dérivé de l'arabe avec pour intention de blesser la personne à qui cette insulte s'adresse.
A bon entendeur salut.
Rédigé par : caroff | 07 juillet 2017 à 12:08
A éviter cet été si vous ne voulez pas vous retrouver dans un sale état : Avignon et son festival de l'horreur, déjà connu pour sa mauvaise réputation de festival gauchiste de nanars grassement subventionnés, avec son directeur O. Py, procureur maître-chanteur qui avait déjà menacé Avignon de boycott et de suppression de festival si cette ville votait pour le FN.
Voilà que cette malheureuse cité a reçu l'ordre médiatique d'honorer la venue de... devinez qui ? Taubira ! ça ne s'invente pas. Nos gauchiasses en remettent des couches dans la provocation. Décidément la cul-ture gauchiotte a encore de beaux jours devant elle ; notre pays est vraiment dans un sale état !
En attendant, je me bidonne en voyant Hidalgo payer les pots cassés avec ses migrants qu'elle appelait de ses voeux en bonne gauchiste "humaniste solidaire etc." Evidemment son masque hideux démago est tombé : les migrants, c'est chez les autres, elle n'en veut plus chez elle ; pôv' charlots charlatans de gauche, toujours aussi débiles !
Rédigé par : sylvain | 07 juillet 2017 à 12:07
@ duvent | 06 juillet 2017 à 21:21
Je suis au regret de vous informer qu’il est matériellement impossible qu’un ton puisse être comminatoire !
1° personne ne me doit d’argent en ce lieu.
2° qui aurait été menacé ?
Comminatoire :
- Dictionnaire - Académie Française de 1664 à 1935 https://frama.link/_CsVBJYS
- Encyclopédie Diderot/d'Alembert https://frama.link/cPFYE5sz
- Dictionnaire de droit privé : https://frama.link/759aDCvg
Rédigé par : Elusen | 07 juillet 2017 à 07:44
@ Elusen
Auriez-vous, monsieur, l'amabilité d'argumenter vos propos, sans prendre ce ton comminatoire qui dessert vos propos et qui de surcroît empêche le lecteur de lire posément votre prose qui par ailleurs présente d'après moi l'avantage de ne pas être inintéressante.
Rédigé par : duvent | 06 juillet 2017 à 21:21
@ Trekker | 06 juillet 2017 à 00:31
@ caroff | 06 juillet 2017 à 08:22
Ce n’est pas moi qui ai signé la pétition, je vous le rappelle !
1° j’ai dénoncé le mensonge de référence !
L’on prend un truc vrai et l’on ment en mettant une conclusion sans rapport, mensongère.
2° elle n’a pas soutenu le propos, mais signé une pétition sur la liberté d’expression.
3° c’est donc à vous d’apporter la preuve que la pétition concernée le fait pour soutenir le propos.
4° quand Philippe Bliger dans ses livres sur la liberté d’expression ou sur ce blog a soutenu Eric Zemmour en l’appelant le trublion, il n’a jamais dit qu’il soutenait le propos, mais la liberté d’expression et un droit à la provocation par une forme de désobligeance.
Personne ne lui a demandé de crier : Vive la France, à la fin, ou Vive Monseigneur Desmond Tutu.
5° l’injure doit être établie devant un tribunal, pour l’heure aucun tribunal n’a condamné le sociologue en question.
6° vous n’avez jamais lu le livre de ce sociologue, mais seulement le titre !
7° Niquer n’est pas une injure, mais grossier, vulgaire :
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/niquer
Vous confondez ce qui vous choque avec injure, votre seul point de référence, ce sont vos émotions.
8° - Piss Christ
- Sur le concept du visage du fils de Dieu (pièce de théâtre)
Injures ou liberté d’expression !
9° d’autres signataires, dont des universitaires :
Mathieu Kassovitz, Siné, Raphaël Confiant, Judith Butler, Pascal Blanchard, Éric Fassin, Laurent Levy, Pierre Tevanian, Christine Delphy, Élie Domota
10° le texte de la pétition rédigé par le magazine Les Inrocks :
https://framapic.org/X2oSLAZCLfwb/7FU9vSQVl5Uk.PNG
Rédigé par : Elusen | 06 juillet 2017 à 17:04
@Elusen
"Ah le mensonge de référence, comme l’on dit !
L’on prend une chose vraie et l’on ment autour, comme le font si couramment les révisionnistes avec les chambres à gaz."
La reductio ad Hitlerum arrive sans crier gare et elle vous déshonore si vous savez ce que l'honneur veut dire.
Mme Obono avait une occasion rêvée de couper court à toute polémique en disant que le soutien aux auteurs de cette chanson aux paroles ineptes sinon injurieuses n'était pas digne d'une élue de la République.
Elle ne l'a pas fait et d'un ton de gamine provocatrice a demandé si elle devait se lever, crier "vive la France" et chanter La Marseillaise.
Beaucoup de Français ont été choqués et continuent de l'être.
Et ce n'est pas parce que les Noël Mamère, Clémentine Autain, Eric Coquerel, Eva Joly, Olivier Besancenot soutiennent le soutien que je serai moins choqué !
En fait ses liens avec le mouvement du Parti des Indigènes de la République (PIR) de Houria Bouteldja, profondément antisémite et raciste, apporte la preuve que ses propos sont assumés.
Mme Obono illustre une ascension sociale impressionnante, mais elle milite pour la différenciation ethnique. On ne peut exiger de quiconque d’aimer la France. Pas même de ses députés. Mais ceux-ci ont en charge, tout autant que le Président, de l’exercice de la souveraineté nationale, de la préservation de ses intérêts, de la cohésion de la Nation. Alors oui on peut s’interroger sur son action politique à venir, sur ses propositions de lois. Je ne vois là nul racisme mais une critique politique d’une femme politique sur des actes et des idées politiques.
De mon point de vue ils sont indignes d'une élue de la Nation.
Rédigé par : caroff | 06 juillet 2017 à 08:22
@ Elusen | 05 juillet 2017 à 12:28
Auriez vous le même raisonnement si une (un) député de droite signait une pétition, au nom de la liberté d’expression, au profit d’un sociologue de droite ou d'extrême droite intitulant son ouvrage « Nique l’Algérie » ou « Nique le Maroc » etc. ?
…la pétition visait principalement à soutenir un sociologue...
Désolé mais dans le lien que vous mettez, cette pétition soutenait autant le rappeur Saïdou du groupe ZEP que le sociologue Saïd Bouamama. Je constate que vous vous abstenez de citer, parmi ses signataires, cette racialiste invétérée qu’est Houria Bouteldja porte-parole du PIR (Parti des Indigènes de la République).
Rédigé par : Trekker | 06 juillet 2017 à 00:31
@ Catherine JACOB
Non ce n'est pas une blague !!
Rédigé par : caroff | 05 juillet 2017 à 21:52
@caroff | 05 juillet 2017 à 08:00
C'est une blague ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 05 juillet 2017 à 12:57
@ caroff | 05 juillet 2017 à 08:00
Ah le mensonge de référence, comme l’on dit !
L’on prend une chose vraie et l’on ment autour, comme le font si couramment les révisionnistes avec les chambres à gaz.
1° elle n’a pas soutenu le propos, mais la liberté d’expression !
2° elle a signé une pétition qui soutenait la liberté d’expression, comme le fait Philippe Bilger en soutenant celui qu’il appelle le trublion : Eric Zemmour !
3° la pétition visait principalement à soutenir un sociologue dit pamphlétaire, pétition à l’initiative d’une revue : Les Inrocks
https://frama.link/a9k_8n4o
Quelques signataires de la pétition, surpenant qu’à eux vous ne disiez rien :
Noël Mamère, Clémentine Autain, Eric Coquerel, Eva Joly, Olivier Besancenot.
4° voilà le clip, ce sont des blancs qui chantent, des vieux, sur de l’accordéon :
C’est ouvertement du sarcasme et non une injure :
https://youtu.be/AS1ZNyFAG2w
5° le groupe d’extrême droite qui a intenté un procès, l’a fait à plusieurs reprises contre Charlie Hebdo !
6° le groupe d’extrême droite a perdu en première instance et en appel !
7° la Cour de cassation dans un pourvoi N° : 16-80522, renvoie devant la cour d’appel de Lyon.
Mais ce n’est pas la députée qui est jugée, car elle n’a jamais tenu ces propos.
https://frama.link/ob3-KRa8
Conclusion, vous êtes un menteur !
Rédigé par : Elusen | 05 juillet 2017 à 12:28
@genau
"Une horreur : pendant le discours de M.Philippe, l'attitude de la gabonaise députée, je préfère ne pas me souvenir du nom : attitude de voyou, chewing-gum mâché ostensiblement, bavardage incessant, jeu avec le portable. C'est un député ça ?"
Il s'agit de Danièle Obono, gabonaise de naissance et naturalisée française en 2011. Prépare une thèse depuis 2003, mais son achèvement ne semble pas à l'ordre du jour...
Elle soutient la chanson dans laquelle on trouve ces mots puissants : "Nique la France, et son passé colonialiste, ses odeurs, ses relents et ses réflexes paternalistes. Nique la France et son histoire impérialiste, ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes (...) Ton pays est puant, raciste et assassin"
Tout ça parce que la liberté d'expression est sacrée...
Puisqu'elle l'est, je m'autorise "Nique le Gabon"...
Rédigé par : caroff | 05 juillet 2017 à 08:00
@ genau | 04 juillet 2017 à 23:00 @
"...l'attitude de la gabonaise députée, je préfère ne pas me souvenir du nom : attitude de voyou..."
Pour être député en France, il faut la nationalité française !
Code électoral :
Article L44
« Tout Français et toute Française ayant la qualité d'électeur peut faire acte de candidature et être élu, sous réserve des cas d'incapacité ou d'inéligibilité prévus par la loi. »
Article LO127
« Toute personne qui, à la date du premier tour de scrutin, remplit les conditions pour être électeur et n'entre dans aucun des cas d'inéligibilité prévus par le présent livre peut être élue à l'Assemblée nationale. »<.i>
La religion n’est pas un critère pour être député, donc qu’est-ce que vient faire ici : Islam ?!
Pas une fois ce mot n’est cité dans le Code électoral !
« Voyou » serait en rapport avec mâcher du chewing-gum, ou parler avec son voisin ?!
Surprenant, dans le Code pénal rien de tel !
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719
Porter un slip boxer serait donc en rapport avec l’assassinat, contrairement à un vieux qui porterait un slip kangourou ?!
Conclusion : allez vous acheter une cervelle, c’est les soldes, ils en ont en stock dans les morgues !
Rédigé par : Elusen | 05 juillet 2017 à 04:22
Désormais vous êtes invités à laisser l'État dans les WC
où vous l'avez trouvé en entrant.
Rédigé par : Alex paulista | 04 juillet 2017 à 23:41
Un peu estomaqué quand même :
1/ Vouloir transformer ISF en IFI et encourager la construction. Comprends pas.
2/ Vouloir encourager l'investissement financier par l'épargne productive et taxer les revenus financiers à 30 %. Cela profitera aux plus gros investisseurs qui verront leur taux marginal érodé par le taux unique et découragera les petits porteurs qui verront leur taux global de 10 ou 12 % monter à 30 % sur leur petit investissement. Sans compter qu'il n'est pas exclu que ce taux unique n'exclue pas pour autant le montant des revenus financier compter dans le taux marginal d'imposition. Nous payons bien la TVA sur les impôts locaux.
Les discours conjugués de Macron et Philippe laissent un curieux goût : satisfaction et inquiétude, sorbet inédit.
Une horreur : pendant le discours de M.Philippe, l'attitude de la gabonaise députée, je préfère ne pas me souvenir du nom : attitude de voyou, chewing-gum mâché ostensiblement, bavardage incessant, jeu avec le portable. C'est un député ça ?
Batho, en revanche, intéressante. Plutôt séduisante, gestuellement, bien sûr, encore qu'elle soit bien jolie.
L'Islam : ferait bien de rentrer ses crocs et ses qamis.
Le coup de l'héritage et des 8 Mds : un peu trop renouvelé, un peu trop utilisé. Alors, le génie Macron n'avait rien vu ? Il faut passer, oublier, comme une putain oublie le dernier clille qui a éclairé. Nous sommes tous des soeurs Bienfilâtre.
Il va falloir expliquer beaucoup de choses. Convaincre, être rigoureux, honnête. Un jour, j'ai dit (eh oui, quelquefois, on se cite) à mes étudiants : "De grâce, ne croyez en rien, mais aimez votre rue."
Rédigé par : genau | 04 juillet 2017 à 23:00
Sécurité et immigration : même Bill Gates, le fondateur et ancien patron de Microsoft, vire "facho", "raciste" et "nauséabond". Dans une interview au journal allemand Welt am Sonntag, il explique que l'Europe est trop généreuse envers les immigrants illégaux africains qui se pressent à ses portes.
http://www.breitbart.com/london/2017/07/04/bill-gates-eu-stem-migrants-overwhelmed/
Cela encourage davantage de "réfugiés" à venir, ce qui ne peut qu'aboutir à noyer le continent sous l'invasion migratoire. Il faut maintenant rendre leur venue plus difficile, dit-il.
L'Américain Bill Gates ayant quitté les affaires pour mettre sa fortune au service de l'aide humanitaire à l'Afrique, on ne s'étonnera pas qu'il exhorte l'Europe à renforcer l'assistance aux pays d'origine de l'immigration, plutôt que d'accueillir leurs ressortissants.
Mais enfin, faut-il que l'absurdité ait atteint son comble, pour qu'un symbole aussi éminent des "multinationales ennemies des nations", du "capitalisme ultra-libéral" et du "mondialisme sans frontières" se range aux côtés de Marine Le Pen ou de Donald Trump, et dise, en substance : vous êtes devenus complètement fous, fermez-moi ces fichues frontières !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 juillet 2017 à 22:40
@ Robert Marchenoir | 03 juillet 2017 à 14:48
Il y a un problème du ricanement, et un problème du traiter mon sujet à ma place : bien des critiques et autres reprochent à tel ou tel historien, romancier ou autre, de traiter son sujet et non celui attendu par son évaluateur.
Rédigé par : Noblejoué | 04 juillet 2017 à 21:32
@Trekker | 04 juillet 2017 à 02:04
"On était en droit de s’attendre à ce qu'il annonce des sanctions."
Exactement. Je me méfie du prurit dégagiste, mais s'il y a un cas où des sanctions rapides et ostensibles se justifiaient, c'était bien celui-là. Peu importe que les institutions aient été de surcroît mal emmanchées, que le facteur z se soit combiné avec le facteur y pour démultiplier le facteur bidule : le ou les responsables sous l'autorité desquels s'est passée cette mascarade doivent prendre la porte.
Le fait le plus inquiétant est que, sauf erreur de ma part, les médias ne sont pas vent debout pour exiger que des têtes tombent.
Et c'est bien la preuve que ce n'est pas une question d'argent. Certes la justice a un budget insuffisant (sauf à ce que Philippe Bilger nous dise le contraire), mais, non, la santé ne manque pas de moyens -- elle en a même trop. Et comme d'innombrables morceaux du pataphar administratif français, c'est parce qu'il a trop d'argent que celui-ci, comme bien d'autres, est mauvais comme un cochon.
Retirez des "moyens" à l'Etat, et vous le verrez soudain devenir plus efficace. C'est là que nous en sommes rendus.
Si même dans le cas de l'attentat des Champs-Elysées il n'y a pas de sanctions, alors cela montre que les fonctionnaires peuvent faire absolument n'importe quoi sans en souffrir aucune conséquence. Et donc que vous pourriez tripler les "moyens" que cela ne changerait rien. Si même l'incompétence caricaturale et meurtrière n'est pas punie, alors pourquoi voudriez-vous que les bénéficiaires d'une telle immunité se donnent de la peine ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 juillet 2017 à 21:03
@ Catherine JACOB
"Donc comparons ce qui est comparable"
Justement, et poursuivons la recherche trop discrète de modèle Outre-Manche :
http://www.cliothemis.com/Ouverture-Denationaliser-l
Evidemment pas dans la complaisance à l'Islam mais les Anglo-Saxons ont les qualités de leurs défauts : ils aiment la liberté et présument les gens innocents.
Mais avec leur pragmatisme, ils s'adaptent vite à ce qu'ils trouvent en face d'eux.
Rédigé par : Noblejoué | 04 juillet 2017 à 18:54
Extrait du Figaro pour info :
Modernisation, restructuration et soutien de la justice dès 2018 pour remettre de la confiance entre les justiciers et les justiciables.
Édouard Philippe annonce une réforme de la justice «forte»
Le Premier ministre va lancer une loi quinquennale de programmation des moyens de la Justice "dès 2018", annonce-t-il. "Cette loi permettra à la garde des Sceaux d'engager un vaste mouvement de dématérialisation, de simplification et de réorganisation", précise Édouard Philippe. "Si elle est lente, lointaine ou inégalitaire, la confiance se trouve fragilisée", déplore-t-il.
Désireux de "rétablir la confiance des Français en l'action publique", le chef de gouvernement évoque également la création de "15 000 places de prison supplémentaires", afin de "traiter dignement les détenus".
Vont-ils tenir les promesses ?
Rédigé par : ellen | 04 juillet 2017 à 18:30
Pourquoi un tel classement me met-il dans un sale Etat ?
Le jeune homme qui a menacé de tuer le président Macron le 14 juillet a été immédiatement arrêté et incarcéré.
D'autres suivront-ils pour assurer la sécurité du président de la République et de Donald Trump lors du défilé du 14 juillet ? Ce serait nécessaire.
Par contre, le djihadiste Adam Djaziri était fiché S, il détenait néanmoins un permis de port d’arme et était en liberté.
Pourtant, les Champs-Elysées sont très proches du Palais du même nom, où vit un président de la République, et Karim Cheurfi a pu tuer un policier sur les Champs-Élysées le 20 avril, à quelques jours du premier tour de la présidentielle.
Rédigé par : anne-marie marson | 04 juillet 2017 à 15:02
@Catherine JACOB | 04 juillet 2017 à 09:23
Merci pour votre documentation. C'est toujours superbe ce que vous nous envoyez. Ce qui touche à la justice : retenons seulement que la Grande-Bretagne est royaliste et très conservatrice, d'où les perruques par nostalgie et respect à la couronne, alors que nous en France, nous sommes républicains des plus râleurs (moaners in english) et jamais contents.
Rédigé par : ellen | 04 juillet 2017 à 10:59
@Marc GHINSBERG | 03 juillet 2017 à 00:52
En plein dans le mille ! Mais ne vaudrait-il pas mieux être soi-même que de vivoter dans une supercherie organisée ?
La morale, l’équité, la liberté, l’égalité, la justice renaîtront lorsque nous aurons un vrai président, honnête de surcroît, mais pour la France ce n’est plus qu’un rêve mort et enterré.
Lorsque la France « ne sera plus qu’une colonie de ses anciennes colonies » alors peut-être sa population pourra-t-elle à nouveau espérer !
Rédigé par : seraye yves | 04 juillet 2017 à 10:55
@Noblejoué | 03 juillet 2017 à 22:56
"Il suffit de comparer le respect accordé aux magistrats, à la Justice et aux institutions en France et dans les pays anglo-saxons."
Cet équivalent du premier président de notre Cour de Cassation avait affirmé en juillet 2008: «Il n’y a pas de raisons pour lesquelles les principes de la charia, ou de tout autre code religieux, ne pourraient pas être le fondement d’une médiation ou d’autres formes alternatives de résolution des conflits», a affirmé lord Phillips, tout en insistant sur le fait que les règles coraniques appliquées ne devaient pas être contraires aux lois anglaises. En cas de désaccords entre les parties, ce serait au droit anglais de trancher. «Jusqu’ici, selon la loi, ceux qui vivent dans ce pays sont gouvernés par la loi d’Angleterre et du pays de Galles et soumis à la juridiction» de leurs tribunaux, a-t-il rappelé.
En poste : 30 septembre, 2005 – 1er octobre, 2008.
Il serait sans doute éclairant de lui reposer de nos jours la question.
L'actuel Lord Chief Justice of England and Wales est depuis le 01/10/2013 :John Thomas, Baron Thomas of Cwmgiedd
en exercice depuis 1969;
Depuis le 11 juin 2017, l'équivalent de notre garde des Sceaux est David Lidington, appelé Lord grand chancelier.

L'origine de l'office du lord grand chancelier remonte à la monarchie carolingienne, dans laquelle un chancelier agissait de même comme gardien du sceau royal. Il exerce des fonctions et législatives et exécutives.
D'où la manie macronnienne du modèle anglo-saxon risque de nous réserver quelques surprises.
Déjà que, sans considération pour l'augmentation de la population il envisage de lui sucrer le tiers de ses représentants avec comme maigre compensation une dose homéopathique de proportionnelle et envisage également de cantonner les parlementaires dans un rôle d'examen des lois existantes à rhabiller au goût du jour en leur taillant des minijupes en lieu et place de leur solennelle et sans doute trop complexe rédaction actuelle, vu sans doute que seule la pensée présidentielle se doit d'être complexe sous la plume d'un agrégé de lettres normalien mélomane qui l'a interprétée avec maestria tandis que lui-même a transformé Versailles en scène du Français... pour un coût annuel passant sans doute largement les émoluments des députés en voie de suppression.
Bref, "au début de l'année légale (début du calendrier judiciaire du droit anglais), le lord grand chancelier officie à la cérémonie à l'abbaye de Westminster en présence de tous les juges du Royaume. Elle est suivie d'une réception appelée le petit-déjeuner du lord chancelier (Lord Chancellor's breakfast) à Westminster." Combien coûte ce petit déjeuner par comparaison avec la convocation de quelques 870 parlementaires à Versailles, sénateurs inclus ?
Enfin, juridiction spéciale intéressante : non seulement il gère l'Eglise d'Angleterre, mais "d'après la loi sur la Régence de 1937, le lord grand chancelier est l'une des cinq personnes – avec l'époux du souverain, le président de la chambre des Communes, le lord juge en chef d'Angleterre et du pays de Galles et le maître des Rôles – qui participent à la détermination de la capacité du souverain d'être déchargé de ses devoirs royaux. Si au moins trois de ces individus déterminent, d'après des preuves fournies par des médecins spécialistes, et déclarent que le Souverain souffre d'infirmité mentale ou physique l'empêchant d'accomplir personnellement ses devoirs de chef d'État, les fonctions royales sont transférées à un régent, qui les accomplit au nom du monarque."
Enfin encore, il a été dit qu'accepter la responsabilité du grand sceau faisait vieillir de sept ans et que certains Lord grand chancelier dormaient avec à la place de leur épouse.
Donc comparons ce qui est comparable, ce c'est pas dans la compagnie nocturne des Sceaux que Mme Dati a conçu sa fille, du moins je le présume.
Rédigé par : Catherine JACOB | 04 juillet 2017 à 09:23
"Parce que le Président de la République devrait accepter d'ajouter l'institution judiciaire et son exemplarité au rang de ses priorités les plus urgentes."
Je crains que cette institution ne soit malheureusement pas la seule à devoir être inscrite au rang des priorités les plus urgentes.
Il ne fait aucun doute que l'institution judiciaire n'a pas depuis fort longtemps été considérée comme une priorité pour les gouvernements successifs, quelle que soit leur couleur politique. Le poids du budget de la Justice dans le budget global, comparé notamment à celui d'autre pays, est là pour tristement en attester.
L'institution judiciaire est un peu comme ce patrimoine immobilier dont on a repoussé systématiquement l'entretien, estimant que cela pouvait attendre, qu'il y avait d'autres priorités, d'autres dépenses alors plus utiles jusqu'au jour où l'on constate que malheureusement ce patrimoine est en bien triste état et qu'il faut bien enfin se résoudre à engager sa restauration mais à un coût maintenant beaucoup plus onéreux.
Et le problème est que d'autres institutions ont dans le même temps connu la même évolution.
En fait, pendant trop longtemps trop d'exécutifs se sont dispersés, n'ont pas su fixer les urgences, les priorités incombant à l'Etat, conduisant ainsi à un saupoudrage financier, à une dilapidation des moyens et à un endettement toujours plus important et pénalisant.
Rédigé par : Michel Deluré | 04 juillet 2017 à 09:16
@ Trekker | 03 juillet 2017 à 14:16
« Trêve de plaisanterie, son (R. Marchenoir) commentaire de ce matin était à mon sens des plus pertinents. »
Je suis tout à fait d’accord avec vous, et c’est pourquoi je me suis permis d’intervenir. Vous avez bien remarqué que je dialogue ou ferraille rarement avec lui, considérant qu’il exagère avec sa poutinophobie.
Et ce questionnement avait pour but de lui faire observer combien il était loin de ses thèmes habituels. Une ironie pour montrer qu’il était enfin plus intéressant.
La maïeutique emprunte parfois des chemins détournés et bizarres que l’on peut apprécier ou pas, et l'éveil passe parfois par des koans, dont l'absurdité n'est qu'apparente. Parfois elle est réelle, ça dépend de l'émetteur et du récepteur.
@ Robert Marchenoir | 03 juillet 2017 à 14:48
« Quand nous résoudrons-nous enfin à prendre nos propres problèmes à bras-le-corps, au lieu de chercher des boucs émissaires (ou des maîtres imaginaires) à l'étranger ? »
Mais je partage tout à fait votre point de vue, celui de ce commentaire et celui du commentaire précédent sur lequel je vous avais questionné.
Dès que vous quittez le terrain de Poutine, sur lequel vous avez tout dit, et suffisamment de fois pour que même les plus obtus d’entre nous aient compris, dès que vous passez à d’autres sujets votre analyse très soigneusement argumentée est passionnante, que l’on soit d’accord ou pas.
Et sur ces deux commentaires que j’ai cités, je suis d’accord.
Je ne vous dis pas de continuer dans cette voie, je n’ai pas de conseils à donner, mais enfin disons que le débat serait plus ouvert et plus intéressant, que sur le seul objet de votre ressentiment.
Rédigé par : Tipaza | 04 juillet 2017 à 06:35
@ Robert Marchenoir | 03 juillet 2017 à 14:48
Totalement d’accord avec vos propos, mais au-delà de ces dysfonctionnements graves des services de police, il y a plus préoccupant. Le gouvernement actuel, par la voix de son Premier ministre, s’est seulement étonné du cas d'Adam Djaziri. Alors qu’on était en droit de s’attendre à ce qu’il diligente immédiatement des enquêtes administratives pour ce cas et tous ceux similaires, et qu'il qu’annonce des sanctions disciplinaires à l’encontre des éventuels fautifs. Paradoxalement, dans toutes les affaires de « bavures policières » et bien souvent supposées telles, immédiatement nos gouvernants ne sont pas avares de déclarations péremptoires et souvent hâtives.
A croire que le fait pour un fiché S de détenir légalement des armes de poing chambrées en 9 mm parabellum ou 357 magnum, et donc de s’entraîner régulièrement au tir avec celles-ci, n’est que broutille sans conséquences potentielles. Inversement la direction de la police est autrement plus vétilleuse en ce qui concerne le port d’arme hors service de ses personnels et pour autant ceux-ci ne sont pas des fichés S !
La haute et moyenne administration policière, comme toute administration étatique ne doit pas être un Etat dans l’Etat, et ses errements inadmissibles doivent être sanctionnés rapidement et sans faiblesse. Ainsi que vous l’écrivez fort justement il ne sert strictement à rien de voter des lois répressives si ceux en charge de les appliquer se comportent selon leur bon vouloir et en toute impunité.
Rédigé par : Trekker | 04 juillet 2017 à 02:04
"Parce que les magistrats eux-mêmes, syndicats compris, le valident avec une morosité collective et une absence totale de fierté pour l'exercice de leur grand métier accompli parfois, il est vrai, avec petitesse et routine."
Si les magistrats étaient fiers, ne revendiqueraient-ils pas d'être un pouvoir plutôt qu'une autorité ? Du moins pour la plupart... Fiers d'être moins que ce qu'on doit être, ce qui se fait au détriment de l'équilibre des pouvoirs, donc de la liberté. Fiers pour ça ? Je ne comprends pas, il faut, j'imagine, se satisfaire d'être représentant de l'ordre public au strict sens des vitres cassées, mais non pas, ce qui est tout aussi important, contre les empiétements des autres pouvoirs. Fiers ?
Certes, les magistrats ont un grand rôle pour empêcher la guerre de tous contre tous, arbitres des conflits, répresseurs des transgresseurs... Mais ils ont aussi une mission de frein des autres pouvoirs, mission qui leur donnant une dignité supplémentaire, renforce celle d'ordre public entre citoyens, faisant que le Pouvoir leur concède plus de moyens, et les citoyens, de respect.
Il suffit de comparer le respect accordé aux magistrats, à la Justice et aux institutions en France et dans les pays anglo-saxons.
Mais comment s'étonner que sans moyens financiers, sans moyens politiques, et donc sans respect des citoyens, les magistrats soient petits et routiniers ?
A mon avis, plus que parfois... Un sort injuste et usant à proportion de l'idéalisme qu'on a mis dans sa vocation épuise et rabaisse à la routine, rapetisse ceux qui le subissent.
Il y a des exceptions à toutes les règles, chez les humains... Et alors ? La délégitimation insidieuse d'une mission donne un épuisement inexprimé et mécanique de ses acteurs la délégitimant encore plus. On peut bricoler une maison qu'on devrait refonder ! Si on veut gaspiller sa peine, et qui pire est, agir de manière absurde, ou pour la montre, ce qui revient au même.
1 Une Constitution digne de ce nom
2 Un budget digne de ce nom
3 Un homme ou un projet de synthèse entre garantie de la sécurité et garantie de la liberté, genre on corrige les dysfonctionnements sans sacrifier la liberté alors que maintenant, on fait l'inverse, parce que c'est plus facile.
Enfin, faute d'y aller par volonté, on le fera peut-être par essais et erreurs. Bricolage. Avec du temps. Des polémiques dont le caractère répétitif le dispute à la mauvaise foi.
Comme d'habitude.
Rédigé par : Noblejoué | 03 juillet 2017 à 22:56
"Je suis dans un sale Etat parce que rien ne m'exaspère plus que l'impuissance publique alors que la puissance de l'action est là, mal exploitée, à disposition."
Dans quel état serez-vous donc quand d'accroissement en accroissement de pouvoir du politique sur les citoyens, les libertés seront abolies ?
On se croirait dans "Les Grenouilles qui demandent un roi" de La Fontaine.
Quant à ceux qui croient pouvoir manipuler le sacré pour et en concentrant les pouvoirs, ils sont plus dangereux que chevaucher un dragon ou un tigre. A supposer même qu'ils n'en profitent pas pour prendre le pouvoir, ils perpétuent et augmentent l'habitude des citoyens de vivre dans l'attente d'un homme providentiel qui, en bon divinisé, les traitera de veaux ou de rien.
Tout pouvoir à un homme ou à une femme, c'est bon pour le dominant dans les jeux du BDSM, assez mal vus, en général. C'est juste parce que tout le monde a consenti dans un rapport qui, de plus, ne peut pas être considéré comme faussé par des distorsions économiques.
Tout le peuple, il s'en faut, n'est pas d'accord avec l'érosion des libertés, certains, c'est fou, voudraient plutôt que nous nous élevions au niveau anglo-saxon, et non, par Athéna, au lieu de retomber dans notre éternel césarisme.
Je me demande un peu, pourtant, si Hamon n'aurait pas dû le faire : comme de toute façon les gens sont inaptes à entrer dans le discours de la raison, autant leur donner un revenu universel en se faisant pardonner de les sauver tous sans faire de privilège aux uns ou aux autres, en prenant des airs inspirés. Le danger : on finit par devenir ce qu'on feint d'être, un mystique, ce qui n'est pas précisément un compliment pour moi. Peut-être a-t-on le devoir de se rendre malade pour guérir les autres ?
Mais on risque de devenir intolérant et d'être un danger pour les autres.
Il faudrait, en somme, entrer dans une sorte de transe de pouvoir, il y a des mysticismes en tout genre, celui-là est le plus dangereux et parfois utile et politique, et en sortir.
Allez savoir pourquoi, je ne crois pas Macron tout à fait capable de manier l'art politique à ce niveau, dont d'ailleurs, un jour, il faudrait désintoxiquer la cité... Les dominés BDSM n'arrêtent pas de parler de leurs états seconds, les dominants, moins - l'information, donc le secret, c'est LE POUVOIR. Ce n'est pas pour rien que le judiciaire mimant le religieux, ne donnait pas les raisons de ses décisions, avec ses fameux mystères de la Justice.
Bref, des dominants BDSM savent se sentir tout-puissants sans mettre leur soumis en pièces. De même, on peut espérer que des politiciens jouent avec les forces du sacré sans se brûler. Le problème ? S'il importe finalement assez peu que quelques prétentieux se retrouvent brisés par les forces qu'ils invoquent, il est autrement grave qu'une nation risque, encore, la nôtre pour ne pas changer, de perdre sa liberté.
Il y a des gens qui feraient mieux de ne pas prendre de certaines drogues, jouer de certains jeux - moins encore peuvent se permettre de donner dans l'homme providentiel, le sauveur.
Ceux qui le font doivent être capables de se séparer d'eux-mêmes, agir en se regardant agir mais sans, pourtant, être des comédiens imbus d'eux-mêmes, se subordonnant à une cause qui ne soit pas un prétexte à oppression mais une muse de la création politique.
Et une fois que le temps de sa création politique est passé, ou quand l'inspiration politique est passée, il faut partir.
Se désintoxiquer du pouvoir, du désir d'agir, de la parole ou du silence, enfin, de la pose, pour contempler le monde.
Alors bravo, le politicien n'a pas failli et a peut-être résolu des problèmes, mais il a affaibli la capacité des gens à être libres, un peu comme une dose massive d'antibiotiques n'est excusable que pour les cas les plus extrêmes et devient délétère autrement.
Or notre peuple ne cesse de recourir à l'un et à l'autre à doses massives. Et alors ? Eh bien, notre santé, et plus grave, notre liberté, sont en grand danger.
Or s'il est juste et bon que tous les soumis trouvent leur dominant, il ne l'est pas qu'un peuple tombe à force d'illusions dans une liberté moindre ou, dans le pire des cas, dans une dictature.
Rédigé par : Noblejoué | 03 juillet 2017 à 20:46
On sait fort bien que la part du budget national consacrée à la Justice est très insuffisante par rapport à des pays comparables à la France. Point d'argent, point de Suisse ! Hic jacet lepus ! Etc. S'il n'y avait que la Justice, on pourrait penser qu'il s'agit d'un choix délibéré de négliger cette fonction régalienne pour d'obscures raisons. Hélas, le manque de moyens se fait sentir pour la Défense, pour les forces de l'ordre, pour les pompiers, pour le sauvetage en mer (on parle de supprimer encore des points d'intervention), pour la Santé, arrêtons l'énumération. Et nous sommes un des deux pays européens avec le plus fort taux de prélèvements obligatoires. Vous avez raison de parler d'impuissance publique car je crains qu'il n'y ait pas de priorités. Tout est priorité. Il serait temps d'abandonner les querelles idéologiques concernant les minorités pour remettre à plat la gestion de notre beau pays. C'est à une remise en cause complète qu'il faut procéder. Au lieu de cela, on clame qu'il faut enlever la cravate...
Rédigé par : Solon | 03 juillet 2017 à 18:54
@ Tipaza | 03 juillet 2017 à 09:47
"Quoi ?! Pas un mot sur Poutine et l’ordre sécuritaire qui existe en Russie, et qui pourrait nous servir d’exemple ?!"
Merci d'illustrer, une fois de plus, l'un des pires maux qui affligent le débat démocratique français : le ricanement stupide et partisan, remplaçant l'argumentation sur des faits.
Avez-vous lu l'article du Monde que j'ai indiqué ? Pouvez-vous affirmer sérieusement que les multiples fautes qu'il décrit, commises lors de l'enquête policière sur le terroriste des Champs-Elysées, ne révèlent pas des problèmes extrêmement préoccupants dans le mécanisme des institutions ?
Pouvez-vous prétendre que ces problèmes ne se rencontrent pas à l'identique dans la plupart de nos administrations, et ce depuis des décennies ?
Pouvez-vous soutenir que ce n'est pas grave, que c'est juste amusant, qu'il s'agit simplement d'un curieux particularisme national alors que des vies humaines sont en jeu ?
Vous faites l'imbécile, mais figurez-vous que oui, justement, on pourrait à bon droit faire un parallèle avec la Russie, qui connaît la même incurie tyrannique de l'administration -- mais en pire.
Mais à quoi bon vous l'expliquer ? Vous avez l'air de trouver tout à fait normal que plusieurs responsables policiers, interrogés par Le Monde, trouvent tout à fait normal que des fichés S soient autorisés à détenir chez eux des armes "de guerre", comme on dit. Vous avez l'air de trouver tout à fait normal que "seules quatre saisies d’armes détenues légalement [aient] été effectuées depuis les attentats du 13-Novembre dans le cadre de l’état d’urgence, sur plusieurs dizaines de détenteurs d’armes signalés pour radicalisation".
Je répète : Le Monde, peu suspect de dénigrement systématique à l'encontre du nouveau gouvernement et du précédent, révèle que plusieurs dizaines d'islamistes militants connus de la police, susceptibles de basculer à tout instant dans le terrorisme, disposent d'une autorisation officielle et exceptionnelle de l'Etat leur permettant, sous prétexte de "tir sportif", de détenir à leur domicile des armes à feu meurtrières, identiques à celles utilisées par les forces de sécurité. Exactement comme Adam Djaziri, mort après avoir attaqué des gendarmes sur les Champs-Elysées, le 19 juin dernier.
Et il révèle que quelqu'un, quelque part, parmi les gens chargés d'assurer la protection des Français, a pris la décision de ne pas tirer parti des facilités particulières offertes par l'état d'urgence, et de laisser délibérément leurs armes à ces soldats du djhad. Ou, pire, que personne, parmi les dizaines de milliers de fonctionnaires payés à cette fin, n'a jugé utile de se demander s'il ne convenait pas, par hasard, de les leur retirer.
Et vous faites de l'humour lourdingue sur "Poutine" ? Quand nous résoudrons-nous enfin à prendre nos propres problèmes à bras-le-corps, au lieu de chercher des boucs émissaires (ou des maîtres imaginaires) à l'étranger ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 juillet 2017 à 14:48
Je ne connais pas Nicole Belloubet, la nouvelle ministre de la Justice, mis à part le fait qu’elle était membre du Conseil constitutionnel, ce qui laisse entendre qu’en matière juridique sa compétence ne saurait être mise en doute.
D’une façon générale EM a voulu s’entourer de ministres « techniciens » qui maîtrisent bien leur sujet, ce qui nous change des copains de promo ou des camarades de banquets du parti comme son prédécesseur. Pour ma part, c’est plutôt une bonne chose.
Malgré les provocations de l’opposition qui laissent entendre que le président humilie son Premier ministre en s’exprimant devant le congrès la veille du discours de politique général de celui-ci, ce dernier ne se laisse pas déstabiliser.
Entre nous si maintenant Eric Ciotti se met à utiliser les mêmes arguments minables que J-L Mélenchon pour provoquer un clash entre les deux chefs de l’exécutif, où va-t-on ?
Certes il y a bien eu un petit différend entre Nicolas Hulot le ministre de l’Ecologie et le ministre de l’Agriculture concernant l’utilisation d’un pesticide tueur d’abeilles, mais le PM a tranché et tout est rentré dans l’ordre.
Pour l’instant la marche du gouvernement est nominale. Tout se passe comme prévu et ni les vociférations des uns, ni les gesticulations des autres ne semblent perturber la trajectoire des réformes en cours.
Comme dit un vieux proverbe arabe : « Les chiens aboient et la caravane passe. »
Rédigé par : Achille | 03 juillet 2017 à 14:22
@ Tipaza | 03 juillet 2017 à 09:47
"Quoi ?! Pas un mot sur Poutine et l’ordre sécuritaire qui existe en Russie, et qui pourrait nous servir d’exemple ?!"
Vous êtes bien méchant vis-à-vis du sieur Marchenoir, qui sait il a peut-être remisé sa poutinophobie pulsionnelle après avoir visionné le long reportage d'Oliver Stone sur Poutine ?
Trêve de plaisanterie, son commentaire de ce matin était à mon sens des plus pertinents.
Rédigé par : Trekker | 03 juillet 2017 à 14:16
Parce que le défaitisme est intolérable surtout quand il suffirait d'une personnalité [Philippe Bilger ?] et d'une politique pour le battre en brèche.
Ce qui fait enrager Philippe Bilger c'est le défilé à la tête du ministère de la Justice de ce qu'il juge être des incompétences successives (Dati, Taubira…) alors qu'il eût, lui-même, su quoi et comment brillamment faire. La vénérable institution s'en serait assurément mieux portée… Il verse dans la nostalgie mortifère du destin échappé où l'eût conduit, par exemple, un improbable Dupont-Aignan.
S'il pouvait cesser de broyer les idées noires et ruminer de sempiternelles obsessions, il pourrait sereinement dérouler le futur ou au minimum procéder à l'analyse lucide du présent. Mais il regarde sans cesse en arrière en fustigeant par saccades sa mauvaise fortune.
Le bonheur est aussi là. Il faut le cueillir : couper les ponts avec le déplaisant traîné en boulet en sillage. Mais on ne commande pas l'architecture mentale et dès que Taubira apparaît dans l'actualité, pour une raison ou une autre, il enclenche le même disque rayé affublé d'impitoyables grésillements. Il juge Taubira intolérante avec Darmanin mais refuse de contempler sa propre haine envers elle.
@sylvain, 08:24
Non pas ça ! Quel choc ce matin, j'en ai avalé mon café de travers ! La photo de cette horrible Taubira, c'est de la provoc, avouez cher Philippe, vous voulez me provoquer un AVC ?
Pas sûr que le café du matin, cuvé sec, déclenche l'escompté accident vasculaire mais, indubitablement, il protégera contre la mauvaise fortune du crabe🦀de la prostate et du colo-rectum. C'est toujours ça d'appris et de pris et rassure un peu dans les chaumières les âmes sensibles.
Rédigé par : finch | 03 juillet 2017 à 13:42
Normalement, ce billet sur la justice devrait déchaîner les réactions, mais nous sommes en juillet ; l'indignation c'est pour septembre, faut pas pousser.
J'ai entendu et lu un quelconque président rugir contre un JLD parce qu'il motivait trop ses ordonnances. La motivation devenait, disait-il, prolixe. En ajoutant, l'air sévère, "vous comprenez les condamnés lisent ça dans le détail, rien ne leur échappe."
Oui, certes, bien sûr, si les gens comprennent les décisions de justice, parce qu'elles expliquent comment et pourquoi elles sont rendues, où va-t-on ?
Quant à M.Macron, peut-être prépare-t-il l'annonce sans laquelle il ne pourra pas exercer le pouvoir : la hausse massive des impôts, il tourne autour du pot, en faisant des pas de deux, partagé entre la régression inévitable de la consommation, et l'exaspération indécente des Français, gavés de déficit pendant cinquante ans et jamais à court d'idées pour le perpétuer. "L'Allemagne paiera".
Le darknet donne de très bonnes indications sur le sujet. Convertissez votre capital en bitcoins, sinon, on vous le prendra. Je galèje quoique......
Rédigé par : genau | 03 juillet 2017 à 12:24
Le titre de ce billet, Monsieur Bilger, semblerait vous conférer l'immodestie de vous considérer comme le représentant emblématique de l'institution judiciaire. Lorsque l'on pratique depuis longtemps votre blog, l'on sait pertinemment que ce n'est pas le cas, quoique tout observateur attentif ne puisse que reconnaître vos qualités professionnelles et humaines et savoir que vous êtes l'un des dignes représentants d'une institution qui ne bénéficie pas des égards auxquels elle aurait droit de la part de nos dirigeants politiques, à commencer par l'attribution d'un budget adapté à ses besoins. Mais en ce domaine, certains choix et priorités de ce ministère ne manquent parfois pas d'interroger le citoyen.
Ceci étant, concernant ce billet, je limiterai mon commentaire à ces deux alinéas :
"Parce que dans ma vie professionnelle et dans les nombreuses conférences que je suis amené à donner, dans les échanges et les dialogues si stimulants, j'ai pu remarquer et je relève que le visage de la Justice pourrait être immédiatement modifié, transfiguré pour le citoyen. A condition d'accepter l'implication de celui-ci qui a raison de se mêler de ce qui le regarde au premier chef. Si on n'a pour seule obsession que de répondre le plus vite, le plus efficacement, le plus justement possible aux attentes de la société.
[...] Parce que le président de la République devrait accepter d'ajouter l'institution judiciaire et son exemplarité au rang de ses priorités les plus urgentes".
Sur l'autel des priorités élyséennes (pour ne pas dire "jupitériennes" puisque c'est le mot à la mode pour tout ce qui a trait à notre nouveau président de la République), il me semble que la Justice ne sera au mieux traitée que comme la roue de secours.
En effet, la manière dont à mon sens le PNF s'est déconsidéré pendant la campagne électorale présidentielle ne me semble pas devoir attirer l’estime du titulaire de la charge présidentielle, encore qu'il soit un heureux bénéficiaire de son abstention en ce qui le concerne. J'en veux pour motif le contenu de ce billet de Régis de Castelnau :
http://www.vududroit.com/2017/07/muriel-penicaud-decodages/
Donc, la priorité étant accordée à la déconstruction du droit du travail comme à l'UE et donc à l'action de ses organes indépendants (je pense ici à la CJUE), je perçois mal le relèvement de notre institution judiciaire devenir une priorité présidentielle.
Il me semble qu'avec l'actuel président de la République, vous subirez la même désillusion que celle que vous avez éprouvée lors des deux quinquennats précédents.
Rédigé par : Robert | 03 juillet 2017 à 12:19
On attend qu'un magistrat courageux s'indigne du poids de la franc-maçonnerie au sein de la magistrature, alors même que la majorité des magistrats en font notoirement partie dans les tribunaux de commerce.
On attend qu'un magistrat courageux s'indigne ce que des fonctionnaires et plus encore des magistrats puissent avoir juré de faire passer, dans leur serment de maître-maçon, la fraternité maçonnique avant la loi.
On attend qu'un magistrat courageux demande, comme cela est notamment pratiqué au Royaume-Uni où la franc-maçonnerie y est beaucoup plus recommandable qu'en France, que les francs-maçons déclarent leur appartenance.
On attend qu'un magistrat courageux dénonce la suppression subreptice en 1979 (crois-je me souvenir car je n'ai pas trouvé trace de l'affaire sur Internet) de l'ancienne procédure de prise à partie qui permettait en principe de récuser un juge franc-maçon lorsque son adversaire l'était aussi.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 juillet 2017 à 12:12
Ce qui est surprenant, cher P. Bilger, c'est qu'il se trouve encore 28% de personnes satisfaites de la Justice selon le sondage que vous citez.
Il ne me semble pas connaître de profession plus sclérosée, plus corporatiste, que la magistrature.
Les ministres successifs ne sont pas, loin de là, les seuls à mettre en cause. Cette profession et ce ministère luttent ensemble pour refuser toute modernité.
Avec, en plus, des magistrats souvent hautains et assez méprisants avec le commun des mortels, se réfugiant derrière un décorum suranné pour cacher la médiocrité.
Après avoir raté l'ère de l'ordinateur, savent-ils ces magistrats, arrivant en audience avec des piles de dossiers d'un mètre de haut, que le numérique existe ?
A titre personnel, je suis bénévolement un dossier de contentieux - simple - entre deux copropriétés, ouvert depuis bientôt cinq ans près d'un Tribunal de Grande Instance. Dossier dont le rapport de l'expert est déposé depuis trois ans et qui attend toujours de passer en audience.
De plus, profession totalement politisée - à gauche bien sûr - et franc-maçonne en diable !
Bref, un petit monde qui tourne en rond dans l'entre-soi !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 03 juillet 2017 à 11:36
"...le professeur de droit et de gauche qui est installé place Vendôme"
Tout est dit, il n'y a rien à attendre de concret de la bobo garde des Sceaux.
Et j'ai le sentiment que notre nouveau président de la République adoptera la même politique que son prédécesseur sur les questions de sécurité et de justice ; estimant probablement qu'il ne s'agit pas de priorités alors qu'elles le sont pour une majorité de Français.
Rédigé par : JMT | 03 juillet 2017 à 11:21
"L'exception aura la légitimité de la norme et plus jamais l'avenir ne sera contraint à une surenchère législative puisque l'essentiel aura été édicté."
Erreur ! L'exception devenue norme est un excès, et l'excès appelle l'excès. Mais à chaque fois, cette même justification sera servie.
Excès, illusion et finalement absurdité.
Rédigé par : Noblejoué | 03 juillet 2017 à 10:55
@ Tipaza | 03 juillet 2017 à 09:47
"Quoi ?!
Pas un mot sur Poutine et l’ordre sécuritaire qui existe en Russie, et qui pourrait nous servir d’exemple ?!"
Si mais il y a eu une mauvaise transcription de madame Bilger, car il fallait lire : "La traditionnelle tendance au la(mar)xisme… etc. »
Rédigé par : hameau dans les nuages | 03 juillet 2017 à 10:50
@ Catherine JACOB | 03 juillet 2017 à 07:50
Anne Levade est très professionnelle, mesurée, sans parti pris, et prudente. Par charité, je ne qualifierai pas les emballements d'Aurélie Filippetti, qu'on ne sent jamais à sa place. Mais autant l'une me paraît sûre, autant l'autre me paraît sectaire.
Rédigé par : Lucile | 03 juillet 2017 à 10:11
@ Robert Marchenoir
« ...les autres maux biens connus du pataphar administratif français se sont rajoutés pour laisser toute latitude d'action au criminel…
La traditionnelle mauvaise communication entre les services…
La lenteur et la viscosité des procédures ...
La traditionnelle tendance au laxisme…etc. »
Quoi ?!
Pas un mot sur Poutine et l’ordre sécuritaire qui existe en Russie, et qui pourrait nous servir d’exemple ?!
Rédigé par : Tipaza | 03 juillet 2017 à 09:47
Parce que malheureusement, aussi estimée qu'elle soit, le professeur de droit et de gauche qui est installé place Vendôme - Anne Levade soutenue par le Premier ministre aurait été un meilleur choix - ne me semble pas relever de cette catégorie de proconsuls dont nous aurions besoin pour que la Justice trouve ou retrouve son rang.
Mais où est-il écrit que le ministre de tutelle d'une administration devrait obligatoirement être une personne du sérail ?
N'est-ce pas là le pire moyen qui soit, permettant de proroger l’entre-soi, l'esprit de corps et les mauvaises petites habitudes ?
Rédigé par : Exilé | 03 juillet 2017 à 09:11
"Il suffirait d'une personnalité et d'une politique pour le battre en brèche (le défaitisme)."
C'est tout votre portrait parlé, ça.
Rédigé par : Frank THOMAS | 03 juillet 2017 à 09:08
Non pas ça ! Quel choc ce matin, j'en ai avalé mon café de travers ! La photo de cette horrible Taubira, c'est de la provoc, avouez cher Philippe, vous voulez me provoquer un AVC ? Comment voulez-vous attaquer la journée du bon pied après un tel supplice ? La prochaine fois prévenez-nous à l'avance avant de publier de telles horreurs par un encart : "attention, les images qui vont suivre... les âmes sensibles... etc. ; après ça, c'est sûr, je suis dans un sale état.
Rédigé par : sylvain | 03 juillet 2017 à 08:24
Je trouve qu’Anne Levade a un petit air d’Aurélie Filippetti
Rédigé par : Catherine JACOB | 03 juillet 2017 à 07:50
@Robert Marchenoir
"Les lunettes rouges, ça va pas être possible"...
La dentition et la coiffure, c'est l'obsession des politiques de gauche quand ils arrivent au pouvoir, comme pour masquer leur vide sidéral.
Mitterrand a attendu la soixantaine pour se refaire un piano d'équerre, Melenchon aussi, mais les incisives latérales semblent repousser.
L'orthodontie tardive est un pacte faustien qui ne peut faire disparaître un sourire gêné par tant d'années de dissimulation, trop tard, il fallait le faire dès l'adolescence.
Dès que Mélenchon rit, on vote à droite. Le malaise esthétique prend le pas sur le discours.
Les diverses coiffures de Djack Lang, le gazon anglais de Manuel Valls, le casque noir de François Hollande, nous font oublier les fameuses talonnettes de Nicolas Sarkozy.
Quant à l'ophtalmologie elle est parfois impuissante, on n'a rien pu faire pour Marisol Touraine.
"Pour tout bagage on a sa gueul'
Quand elle est bath ça va tout seul
Quand elle est moche on s'habitue
on se dit qu'on est pas mal foutu"
Léo Ferré (Vingt ans)
Rédigé par : Savonarole | 03 juillet 2017 à 06:17