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29 juillet 2017

Commentaires

Catherine JACOB

@S Carioca | 03 août 2017 à 01:24
«...une descendante de Capverdiens..."

Survivants des famines régulières survenues entre 1941 et 1948 du fait des sécheresses chroniques dues à la déforestation et accentuées par l'absence d'aide alimentaire dans l'indifférence générale, j’imagine.

Superbe chanson de la Mer en tout cas.

S Carioca

Ils est des fados pas fades et qui mettent en joie. Une descendante de Capverdiens...
www.youtube.com/watch?v=T8yN-m1eSRQ&list=RDT8yN-m1eSRQ#t=6

Où l'on aimerait être l'objet du "contigo" de cette voix russomontagnarde.

Catherine JACOB

@ Achille | 02 août 2017 à 09:11
« Dans ce cas ce n’est pas Catherine qu’il faut l’appeler mais Eléonore ! ☺ »
Eléonore : Etymologie latine : lenire, adoucir

Autre étymologie obscure dit-on : peut-être arabe 'el nour' la lumière (voir aussi pour Hélène en grec)

Hélène : Etymologie grecque : grec moderne : Ελένη : Eléni, pourrait venir du grec hêlê (éclat du soleil) ou encore hélènè une sorte de flambeau rituel, petite lumière au bout de la nuit (?).
Cependant, dans la tradition homérique, « Hélène » viendrait de la forme indéfinie έλον du verbe αίρω (détruire) et de νης (vaisseau), ce qui signifierait « (celle pour qui) les vaisseaux (des Anciens) ont été détruits »

Fêtée le 25 juin : Sainte Éléonore Reine d'Angleterre, puis moniale bénédictine (✝ 1291)
Éléonore, fille du comte de Provence et belle-sœur de saint Louis, épousa très jeune le roi d'Angleterre, Henri III monté sur le trône à l'âge de neuf ans alors que la première guerre des barons faisait rage, et dont le long règne fut des plus mouvementés. Éléonore était distinguée et intelligente. Durant les années qui suivirent, Éléonore émergea comme une dirigeante ferme et inflexible.

Les historiens Margaret Howell et David Carpenter la décrivent comme « plus combative » et « bien plus dure et déterminée » que son époux. Leur différence d'âge était considérée comme importante à l'époque, Éléonore avait 12 ans contre 28 pour Henri III (soit 16 ans), mais l'historienne Margaret Howell note que le roi « était généreux, chaleureux, débordait d'affection pour son épouse » qui lui donna cinq enfants dont une sourde, une petite Catherine qui décéda à l’âge de quatre ans.

Autre jour : 14 octobre, Fête Locale : Sainte Enora

@ Noblejoué | 01 août 2017 à 19:42
« L'ironie me plaît bien quand vous dites "la First enquiquineuse", mais comme vous nous aidez tous à nous repérer, et êtes aussi lumineuse, je dirais plutôt L'Etoile polaire. »

Merci et comme par hasard ça tombe bien vu que Ursa minor fait partie de mes préoccupations épisodiques :

« L’étoile Polaire dans l’hémisphère nord de la Terre est Alpha Ursae Minoris (α UMi), l’étoile la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse. »
; - ©étude du dimanche ‎4 ‎mai ‎2008, ‏‎19:05:24 pour le caractère 后 → 'First Lady' d'il y a plus de trois mille cinq cents ans (L’écriture dite 'ossécaille' est une écriture utilisée du XVe siècle au Xe siècle av. J.-C. sur les rives du cours moyen du Fleuve Jaune.)- - © étude du ‎dimanche ‎28 ‎juin ‎2015, ‏‎21:25:12 - l'écriture de l'Indus est datée d'entre 2 600 à 1 900 av. J.-C.

Représentation de la rotation du 'chariot' semblable au 'Esse' celtique ainsi qu'au moderne symbole de l'infini : élément mis en bleu ci-dessous sur la tête de Megrez (étoile δ au centre des sept ) -©-
-©-

Noblejoué

@ Achille | 02 août 2017 à 09:11

Vous m'avez fait sourire, ce n'est pas si mal.

Achille

@ Noblejoué | 01 août 2017 à 19:42
"...et êtes aussi lumineuse, je dirais plutôt L'Etoile polaire"

Dans ce cas ce n’est pas Catherine qu’il faut l’appeler mais Eléonore ! ☺

Catherine JACOB

@Antoine Marquet | 01 août 2017 à 22:47

Merci pour tous les liens vers des morceaux que j'ai, musicalement - vu que les textes me restent obscurs...! - écoutés avec beaucoup de plaisir.
Ceci étant, la musique est une forme de conversation, initialement avec les dieux.

Antoine Marquet

@Catherine JACOB

Madame,

Je ne sais comment un billet fort intéressant sur la conversation a pu générer autant de commentaires sur le Fado, mode musical urbain, particulièrement lisboète, qui ne peut être confondu avec le fado de Coimbra, qui est surtout chanté par les étudiants universitaires, ni avec celui en usage dans le village de Vidual, Miranda do Corvo, près de Coimbra. Il existe une vingtaine de genres de fado. Le fado parle à l'âme portugaise d'une manière peu perceptible par d'autres, fussent-ils d'excellents (!) commentateurs de ce blog. Sachant votre goût pour la recherche je vous adresse ici quelques liens qui vous permettront d'écouter différents types de fado qui démentent "la nuit dont le Portugal ne serait pas sorti"... (nuit et brouillard ?), l'estaminet, le lugubre…

https://www.youtube.com/watch?v=GKCJgDCA5Bo
https://www.youtube.com/watch?v=Pey1B0DPZj0
https://www.youtube.com/watch?v=MoxZI1d8u48
https://www.youtube.com/watch?v=5YBS7x4jWi0
https://www.youtube.com/watch?v=1YriVM8sC7M (naissance du fado)
https://www.youtube.com/watch?v=oaqH3HhesEQ

Noblejoué

@ Tipaza

Le Côtes de Provence est un vin de rien, d'accord, mais pas, par exemple, le Tavel ! Mais qui aime le Bourgogne est mon frère.

@ Catherine JACOB

Merci pour vos éclaircissements sur les liens entre saudade et fado. Egalement pour vos photos.
L'ironie me plaît bien quand vous dites "la First enquiquineuse", mais comme vous nous aidez tous à nous repérer, et êtes aussi lumineuse, je dirais plutôt L'Etoile polaire.

Jabiru

SNCF suite et explications de texte.
Enfin le gouvernement demande des comptes en mettant en demeure la direction de s'expliquer sur les causes du bazar ambiant inacceptable.
Qui sera le fusible ? J'ai comme une idée.

Catherine JACOB

@Noblejoué | 30 juillet 2017 à 14:45
"Il paraît que la saudade est la nostalgie de ce qui aurait pu être. Existe-t-il des liens avec le fado ? Est-ce que la nostalgie de ce qui aurait pu être date d'il y a longtemps, est-ce que cela a eu une influence culturelle réduite ou importante ?

On dit que "Le chanteur de fado ou fadiste (fadista) exploite en général des thèmes récurrents : la saudade, l’amour inaccompli, la jalousie, la nostalgie des morts et du passé, la difficulté à vivre, le chagrin, l’exil…"

Le lien de la saudade avec le fado est donc que la première constitue l'un des thèmes du second.
Le musicien Pierre Barouh définit la saudade comme un « manque habité ».
Au Brésil, le jour de saudade est officiellement célébré le 30 janvier.

Deux clichés de la First enquiquineuse de ces lieux, un jour de saudade : - cliché pris par ma plus jeune soeur; pris par mon père.

@Savonarole | 30 juillet 2017 à 12:45
"Je préfère Amalia Rodrigues quand c'est un peu plus enlevé et joyeux.

Je ne comprends pas le sens des paroles, mais en effet musicalement c'est plus léger et donc sans doute écoutable plus longtemps.

Antoine Marquet

@ Patrice Charoulet

Merci pour votre commentaire, que je ne mérite pas tant probablement.

@Savonarole

Comme d'habitude vous cédez à l'outrance. Ennuyé par la perte de points suite à votre commentaire, vous essayez un dernier trait dans cette pseudo-conversation. Je vous mentionne et ne vous admire pas. Mentionner Saramago n'est pas l'admirer, l'aimer, aimer son oeuvre. J'aurais pu citer Pessoa ou Camões, mais là je crains que cela ne soit par trop compliqué d'y accéder, pour vous...

PS : Vous serez bien aimable, si vous transcrivez une de mes phrases, de ne pas l'amputer. Je vous en saurais gré.

Tipaza

@ Noblejoué | 30 juillet 2017 à 22:38
« Je trouve que lire ceux (les blogs) sur le vin fait parcourir le côté enraciné et lumineux du monde. »

Allons, rendons au vin sa noblesse, et osons dire qu’il nous ouvre un aspect numineux de l’existence.
Il ne faut pas exagérer dans le numineux du vin, mais enfin de temps en temps s’égarer dans les vignes du Seigneur relativise certains obstacles de la vie.

Pour tout vous dire, je suis en vacances, et même ou surtout en vacances, le rosé n’est pas ma tasse de thé (si je puis dire, je ne crains pas les métaphores exotiques), c’est un vin de rien comme dirait le président, et rien ne vaut un Bourgogne aligoté ou un Chablis pour se détendre.

Savonarole

@ Patrice Charoulet

Antoine Marquet | 30 juillet 2017 à 12:45
"Je vous rappelle que Saramago était prix Nobel de littérature"

Qu'un ancien militaire français admire un prix Nobel qui aura été communiste jusqu'à son dernier souffle et qui aura mis en doute la version officielle de l'attentat des tours de New York laisse rêveur.

Toutes ces informations sont à votre disposition, on n'a plus le droit de mourir idiot.

Patrice Charoulet

@Antoine Marquet

En vacances au Portugal, vous avez eu la bonne idée de nous livrer un lien qui rappelle, non sans humour, et en anglais, mille choses que l'on doit au Portugal et aux Portugais.

Avec infiniment de respect, je n'oublie pas que né Portugais, vous avez servi la France, et, ce qui est très rare, vous avez été, à titre étranger, lieutenant-colonel de la Légion étrangère, chef du service historique de la Légion, rédacteur en chef durant trois ans de la revue
"Képi blanc" et traducteur, notamment, d'un ouvrage sur Camerone.
Vous avez décidé, il y a quelques trimestres, sur ce blog, d'abandonner votre pseudonyme et de signer de votre nom.
Vous avez bien fait. Quand on a servi notre pays de cette façon, on n'a rien à cacher et rien à craindre.

Noblejoué

@ Tipaza

Finalement, notre hôte vous exauce en causant futilité : c'est le statut de la première dame.

calamity jane

@hameau dans les nuages

Une de mes amies me fait part de ce que son époux et leur fils vont aller pendant quelques jours s'encanailler avec l'amie du fils ainsi que quelques membres de sa famille.

Elle : je ne les accompagne pas, à cause des animaux.
Moi : c'est sûr cela fait du bien de se retrouver
seule chez soi, de temps en temps.
Elle : à qui le dis-tu !

On devise tranquillement si "comme on connaît les saintes...!

caroff

@S Carioca
"Ils viennent voir la belle France et quand ils rencontrent le garçon de café, le chauffeur de taxi parisien et d'autres aimables Gaulois, eh bien... ils n'ont plus envie de dépenser.
Non ?"

Dernièrement des amis venant d'Europe de l'Est : "Où peut-on rencontrer des Parisiens à Paris ?"

Jabiru

@Achille 08:40

Vous abondez dans mon sens, il y a bien un problème de management et d'organisation à la SNCF. Les naufragés du 30 juillet, laissés pour compte, s'en souviendront longtemps. L'image de cette société ne fait que se dégrader et il est grand temps d'y mettre de l'ordre.
Dans une société privée, le patron serait remercié ad nutum.

Jabiru

@Catherine JACOB 30 juillet 2017

Bien évidemment E.Macron n'est pas responsable de ce qui se passe aujourd'hui à la SNCF et qui laisse des voyageurs sur le quai.
Il n'empêche qu'il y a manifestement un problème de management au sein de cette société qui cumule depuis des années les réclamations de ses clients. Le patron actuel n'a qu'une idée, c'est de conserver son poste.
Quand une organisation fonctionne mal, on change le chef. C'est au chef de l'Etat de trancher. Il a montré dernièrement qu'il en était capable.

Achille

@ Jabiru | 30 juillet 2017 à 13:31

Les armoires de commande du réseau avaient été remplacées dernièrement par du matériel faisant appel à une technologie plus performante, permettant notamment de remplacer les kilomètres de câbles susceptibles de provoquer des pannes intempestives, par un système de faisceau permettant de véhiculer beaucoup plus de données en un minimum de liaisons.

Il semble que le personnel technique chargé de la maintenance (personnel SNCF ou sous-traitants) n‘ait pas reçu la formation adéquate.
Autre problème de taille, il n’a pas été prévu de système de secours en cas de défaillance du système principal, ce qui aurait évité l’immense cafouillage actuel, qui plus est en pleine période de départ en vacances.

Quand on pense que le dernier slogan de la SNCF était « A nous de vous faire aimer le train », c’est raté !

calamity jane

"Le plouc français, y a pas plus consternant" ! MDR.
Nous assène le petit Caporal en parlant de celui qui dit qui y est !

S Carioca

@ boureau
"Question pour un oral de l'ENA :
"Comment expliquer au bon peuple, de façon rationnelle, que l'on peut se prétendre la première destination touristique du monde, tout en étant la 19ème pour les recettes globales, et la 59ème pour les dépenses par touriste ?"

Vous avez trente minutes pour nous convaincre !"

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Ils viennent voir la belle France et quand ils rencontrent le garçon de café, le chauffeur de taxi parisien et d'autres aimables Gaulois, eh bien... ils n'ont plus envie de dépenser.
Non ?

S Carioca

Eh bien voilà !
On converse sur le Portugal et l'Angleterre !

Antoine Marquet

@Savonarole

Oui, il est vrai qu'ils nous envient Daft Punk, Pierre Soulages et quelques autres...

Vous semblez être l'Emile Zola des Portugais ! Lugubre... estaminet... on est en plein Assommoir... Il vous faudrait mettre les logiciels à jour.

En 2011 les Finlandais ont tenu, par vidéo interposée, des propos sur le Portugal que l'on pourrait presque comparer aux vôtres. Voici la réponse portugaise : https://www.youtube.com/watch?v=RfXH4-Aq-Zs

Noblejoué

@ Tipaza
"La discussion est un échange sur de vrais sujets, la conversation ne doit aborder les vrais qu'au détour d'une phrase sur l'art du temps."

L'un ou l'autre... L'important est de savoir écouter et donc servir à l'autre ce qu'il désire entre les deux, sinon se laisser aller à ce qu'on préfère, peut-être un mélange entre les deux.
Parce que je ne vois pas de raison de choisir entre elles.

"Mais je ne veux pas être ennuyeux, prenons un sujet léger, la couture et au hasard les tenues de Brigitte."

Bizarre que personne ne vous ait relancé sur ces deux sujets. Pas de chance ! Peut-être que les gens sont dans une indulgence estivale, ou peut-être qu'ils se rendent compte qu'il n'y a que la classe qui soit vraiment belle, et qu'elle ne court ni les rues ni les médias, qu'elle est rare et secrète.
Comme le Sauternes, elle est "l'extravagance du parfait". Une expression que j'adore... Qui me vient parfois à l'esprit quand je découvre tel aspect de la réalité par exception euphorisante, ou, plus souvent, en opposition et fuite à elle.

Mais bref, pour se remonter le moral, pas trop souvent car les gens alimentent peu leurs blogs, je trouve que lire ceux sur le vin fait parcourir le côté enraciné et lumineux du monde.

boureau

@ Jabiru 30 juillet 2017 15:59

Macron/Ferrand

Mais Macron n'a pas le temps de rencontrer Ferrand !

Comme je le disais dans mon commentaire du 17 juillet à 17h32 sous le billet "Et pendant ce temps...", c'est notre Tintin !
Chevauchant ses jets, il sillonne le monde : le croit-on à Londres, il palabre à Ouagadougou. Le matin au Qatar, le soir à l'opéra et le lendemain à Alger. C'est un hologramme permanent illuminant le monde. Est-vraiment lui écrasant la main de Trump (Tintin au Far West), morigénant Poutine (Tintin chez les Soviets), puis dans la foulée réglant le conflit syrien (Tintin au pays de l'or noir), et pourquoi pas le conflit malien (Tintin au Congo) ? Le tout en moins de quelques jours !

Sans perdre une seconde, le voici dans une nouvelle aventure - le réchauffement climatique - qu'Hergé lui-même ne nous avait pas contée (Tintin sauve la planète).

Son truc, c'est la com' : il sourit, il embrasse, il étreint, il serre les mains, les bras, les épaules, la taille, il parle, il conférence, il évangélise, il tweete et re-tweete... C'est le nouvel Obama !

Sur certaines chaînes de TV - communication millimétrée - son image éthérée et souriante est scotchée en haut, en bas, dans les coins, au milieu des écrans quasiment toute la journée et même la nuit pour la dévotion du bon peuple !

Ben oui, tiens, le peuple français, où est-il passé dans ses préoccupations et ses promesses ? "Les alcoolos du Nord", "les femmes bretonnes illettrées", "les gens de rien", comme il disait, pensaient l'avoir élu pour traiter le chômage, la pauvreté, le pouvoir d'achat, etc. Foin de ces préoccupations bassement matérielles, il est l'élu de tous ceux qui n'ont pas ces problèmes vulgaires avec l'argent. Son domaine c'est le monde !

Alors, Jabiru, vous comprenez bien que Ferrand c'est le dernier de ses soucis.

Pendant ce temps, à Moulinsart-en-France, le capitaine Haddock, notre Premier ministre Edouard Philippe à la tête du gouvernement le plus technocratique de la Ve République, tente de camoufler les erreurs du précédent ministre de l'Economie qui s'appelait - ô surprise - Emmanuel Macron !

Cordialement.

Savonarole

@Antoine Marquet | 30 juillet 2017 à 12:45
"Je vous rappelle que Saramago, mort récemment, était prix Nobel de littérature"

Ah oui ? Qu'en reste-t-il aujourd'hui de ce prix Nobel ?
C'était l'époque où on distribuait des prix Nobel à tous les anciens membres de partis communistes.
Vous avez lu sa prose ? Un tonneau d'ennui.

Savonarole

@Giuseppe | 30 juillet 2017 à 16:09

Je vois le fin connaisseur.

Savonarole

@ Lucile | 30 juillet 2017 à 13:31
"N'est-ce pas Savonarole ? Mon cher, je ne vous hais point, comme dirait Chimène, mais de temps en temps, j'ai du mal à vous comprendre. Avec un grand-père britannique du côté maternel, je me sens obligée de défendre l'honneur de certains de mes ancêtres, si fourbes et hypocrites aient-il pu être à vos yeux.

Lucile, l'Angleterre, l'Empire britannique, son glorieux passé et son génie m'ont toujours passionné.
Une nation hors du commun, un peuple inouï.

Un monde à part.

Giuseppe

Les commentaires ont un peu digressé, quoique...
Séville à vingt ans !
Le langage dans tous ses états, on oublie tout comme dans la chanson.

Le fado dodo...

Savonarole

@Claude Luçon | 30 juillet 2017 à 14:07

À dix ans près nous avons vécu la même chose, 1964-1970, pour ma part.
Sauf que nous ne chassions que perdreaux et canards.
À la fin du jour on démontait les sièges arrière de la 404 Peugeot, et le village nous allumait un feu d'arbres du tonnerre.
Calamité Jane et ses chèvres n'a jamais dû voir ça.
Le plouc français, y a pas plus consternant.

Noblejoué

"Choisissons ce qui nous honore."

Tiens, on pourrait en faire une devise.

hameau dans les nuages

Puisque vous parlez de l'Espagne. Étant allé rendre visite à un de mes frères ayant la chance d'habiter Hendaye, nous avons pris le "métro" pour rejoindre San Sebastian. Très belle ville, très propre, avec ses magnifiques fenêtres en encorbellement et ses balcons en fer forgé contrastant très fortement avec le parcours au milieu de la ville d'Irun avec un fort accent mixé de Bronx et de favelas sud-américaines. Nous aurions pu de la fenêtre du train apprécier le point de dessication du linge pendant aux fenêtres et la promiscuité était telle avec les occupants des immeubles que j'avais l'impression de regarder l'émission "Les trains pas comme les autres" en direct.

Mon potager bio, au grand désespoir de mon épouse, nous empêche d'aller plus loin dans nos pérégrinations. Étant casanier il faut bien que je me trouve une excuse.

Catherine JACOB

@ Jabiru | 30 juillet 2017 à 13:31

Le problème a été identifié. Il est logé dans un poste d'aiguillage. Il paraît qu'il va falloir farfouiller dans 17 armoires pleines à craquer de câbles et de connexions en tout genre pour remettre les choses en état. Donc là, avec la meilleure volonté du monde, Macron n'y peut rien à moins que la tenue d'agent technique SNCF et son casque blanc lui paraissent seyants, sait-on jamais.

Robert

Le titre de votre billet, Monsieur Bilger, a résonné à la lecture de deux billets qu'il est intéressant de considérer en complément de vos affirmations et interrogations.

Le premier est le simple rappel de la dernière lettre d'Antoine de Saint-Exupéry écrite la veille de sa disparition. C'est un document que j'ai lu à de multiples reprises. Et c'est pourtant à chaque fois une source de réflexion profonde et surtout de mise en rapport avec l'état actuel de notre société si bien pensé par cet auteur. A lire ici :
https://www.theatrum-belli.com/30-juillet-1944-lettre-dantoine-de-saint-exupery-au-general-x-ecrite-la-veille-de-sa-disparition/

En écho à cette lettre, un exercice de réflexion sur les risques que notre société informatisée crée de manière particulièrement dangereuse. Nombre de scientifiques s'interrogent actuellement sur la puissance des algorithmes de l'intelligence artificielle dont on risque de ne pas contrôler les actions.
Plusieurs revues scientifiques ont déjà abordé ce sujet qui rejoint l'art de la conversation, mais cette fois entre ordinateurs et entre hommes et ordinateurs.
Sur ce sujet, j'ai trouvé un excellent article dont je ne saurais que conseiller la lecture :
http://echoradar.eu/2017/07/22/ia-intelligence-artificielle-inexorable-armageddon/

Dans les deux cas, le pessimisme est de rigueur quand on constate la régression de civilisation que représente l'évolution de notre société de plus en plus informatisée, de moins en moins soucieuse de l'humain. Celle qu'au fond notre président de la République-philosophe semblerait appeler de ses vœux. Cherchez l'erreur conceptuelle...

Giuseppe

Dès que nous passons la frontière, l'air est chaud et la côte, Blanca ou Dorada, transpire les vacances, les discussions sans fin sur le sable ou sur le paseo à siruper, laissez le temps venir à vous, le bruit des gens, le ronronnement des mots, même pas la peine de se fatiguer pour comprendre ce qu'ils veulent bien dire, les intonations suffisent.

Jabiru

Une autre conversation serait de rigueur entre Emmanuel Macron et Richard Ferrand, le rescapé du dégagisme.
Combien de temps le chef de l'Etat va-t-il supporter ce triste sire qui ne tient pas ses troupes et qui pratique l'absentéisme à l'Assemblée ?
Ce qui ne l'empêche pas d'aller à contre-courant des promesses de son patron en oeuvrant pour essayer de torpiller la suppression de la réserve parlementaire et freiner l'imposition d'un casier judiciaire vierge pour accéder à l'Assemblée et au Sénat.
On assez vu ce genre d'opportuniste arrogant et on pensait que le ménage allait être fait.
Si le chef de l'Etat ne réagit pas rapidement, il perdra la face.

Noblejoué

@ Achille

Ici, nous sommes sur un blog qui a les qualités du blog et du forum. Plaignez-vous !

@ Catherine JACOB

Il paraît que la saudade est la nostalgie de ce qui aurait pu être. Existe-t-il des liens avec le fado ? Est-ce que la nostalgie de ce qui aurait pu être date d'il y a longtemps, est-ce que cela a eu une influence culturelle réduite ou importante ?

@ Patrice Charoulet
"La conversation n'est bonne qu'à deux. (Vigny) (C'est aussi mon avis)"

J'espère donc pour vous que Robert Marchenoir et Savonarole converseront avec vous sur votre boîte mail, quoique cela puisse lever leur anonymat... Peut-être que si vous vous engagiez à le respecter ici, ils franchiraient cet obstacle ? On pourrait dire que cela va sans dire, mais ce qui va paraît-il sans dire, va souvent mieux en le disant.

"La conversation est un jeu de sécateur où chacun taille la voix du voisin aussitôt qu'elle pousse." Jules Renard.

Un des avantages d'Internet : personne ne peut interrompre l'autre. Et on peut sauter ceux qui ennuient, s'il y en a. Que faire quand on ne peut ni éviter les fâcheux ni boire ?

boureau

@ finch 29 juillet 2017 16:17
"Première destination touristique du monde, la France..."

Faux bien sûr !

Apparemment, tout le monde ne sait pas encore que les chiffres collectés par différentes administrations françaises, sont largement bidon !

Une manière comme une autre - mais malhonnête - d'entretenir par des cocoricos ridicules l'illusion d'un grand pays et de conforter l'adage qui fleure bon la démagogie : "Nous sommes les meilleurs du monde !"

Les chiffres sont faux car sont intégrés comme touristes, les millions d'Anglais, de Hollandais, de Danois, de Suédois, d'Allemands, de Suisses, qui se rendent en Espagne ou en Italie selon. Ainsi d'ailleurs que les centaines de milliers et plus d'originaires du Maghreb vivant en Europe et qui retournent au bled pour les vacances !

Alors que ces "touristes" ne passent que quelques heures sur le territoire français, sur nos autoroutes, sans consommer un centime sauf les péages et le carburant. Belle manœuvre de complaisance de la part de l'Administration pour les politiques en place qui viennent s'exhiber ensuite à la TV le sourire aux lèvres : "nous sommes les premiers au monde !"

Seraient également considérés comme "touristes" les passagers en transit dans les aéroports même s'ils consomment seulement un café ou achètent une bouteille de parfum.

Seraient également considérés comme "'touristes" les camionneurs de l'Europe entière qui transitent ou qui viennent charger ou décharger en France.

L'imagination de l'Administration n'a pas de limites !

Un chiffre permet de redescendre les pieds sur terre, les dépenses par touriste ; le dernier connu date de 2014 : la France se classait alors au 59ème rang dans le monde !

Un autre chiffre publié discrètement par des organismes internationaux montrait que la France se situait au 19ème rang dans le monde pour les recettes touristiques globales.

Plus vraisemblablement, la France doit se situer au quatrième ou au cinquième rang dans le monde - à égalité avec l'Italie - après les USA, l'Espagne, la Chine.

Question pour un oral de l'ENA :
"Comment expliquer au bon peuple, de façon rationnelle, que l'on peut se prétendre la première destination touristique du monde, tout en étant la 19ème pour les recettes globales, et la 59ème pour les dépenses par touriste ?"

Vous avez trente minutes pour nous convaincre !

Cordialement

Claude Luçon

@ Savonarole | 30 juillet 2017 à 00:44
"Pour sortir le Portugal de sa nuit, il faudrait interdire le fado, une névrose musicale."

Exact !
Au Mozambique, à Lourenço Marques alors, Maputo aujourd'hui, en 1956/57 nous avons eu la visite d'Amalia Rodrigues, la reine du fado, dont j'ai encore un disque. Nous pensions que le fado avait été conçu pour empêcher les Bantous de se révolter en les déprimant et en les amenant à boire un pinard portugais épouvantable pour se consoler.
Je passe son disque lorsque la France me désole, fréquemment dernièrement, pour me rappeler que le Portugal est en pire condition que nous.

En plus il y avait un spectacle de corrida mais les Portugais coupaient la pointe des cornes du taureau et y fixaient une gaine en cuir épais, pas de risque pour le torero qui en échange ne tuait pas le taureau.

Rentrés chez nous dans la forêt tropicale pour y chercher du pétrole, sans en trouver à l'époque, pour s'amuser mieux valait aller dans un village bantou le soir, chanter et danser avec eux autour d'un grand feu et aller chasser le buffle le lendemain pour leur fournir de la viande à manger.

calamity jane

Allé, ce sont les Portugais qui en prennent plein le coquillard !
Il faut sans cesse qu'il ait quelqu'un dans le pif pour justifier
l'achat de sa moutarde.
Les Portugais n'ont pas d'artistes ?
Le sycophante Savonarole a encore frappé dans le registre ignorance.

Jabiru

Il me semble qu'une conversation est urgente entre le chef de l'Etat et le PDG de la SNCF. Immense pagaille à la gare Montparnasse qui paralyse le départ des trains le jour du départs de nombreux vacanciers.
Les techniciens s'arrachent les cheveux pour trouver où sont la ou les causes qui empêchent les locomotives de rouler sur les bons rails.

Raccourcir les temps de trajet des TGV c'est bien mais où le bât blesse c'est que les trains aujourd'hui restent à quai. Je ne sais pas ce que peut en penser l'ancien PDG Louis Gallois mais de son temps la maison était tenue et son Président respecté.

A l'heure où un chef d'Etat est capable de se séparer dans l'heure d'un chef d'Etat-Major des armées qui n'a pas démérité, qu'attend-il pour se séparer du patron, grand commis de l'Etat, de la SNCF qui manifestement multiplie les loupés ? Quelle image pour la France que ces loupés à répétition. Le "dégagisme" ayant fonctionné pour les politiques, il doit aussi pouvoir fonctionner pour les responsables inefficaces des entreprises nationalisées.

Lucile

@ Catherine JACOB

Je vous rejoins dans vos goûts pour le fado.

Quant aux Anglais, ceux qui les dénigrent lourdement n'y comprennent rien ; il n'y a que les Britanniques pour savoir nouer une conversation des plus chaleureuses à propos de l'épaisseur de la couverture nuageuse ou de la densité de la pluie, et ce grâce à un vocabulaire très riche sur la question et à une variété inégalable d'expressions. Une tasse de Lapsang Souchong fumante, des sandwiches au concombre bien poivrés, une compagnie qui préfère "l'understatement" aux gros sabots, et l'humour à l'ironie, et vous voilà mêlé à une conversation savoureuse, même s'il fait un temps à ne pas mettre un chien dehors.

Explication sur "l'understatement". Définition du Cambridge Dictionary : "une description qui fait apparaître un fait ou une situation comme moins importants, mauvais, graves, qu'ils ne le sont en réalité". Si un Anglais vous confie avoir "un léger souci", il se peut qu'il soit vraiment dans la panade. Le savoir-vivre britannique consiste à dire les choses un ton au-dessous et à se comprendre à demi-mot ; l'humour aussi.

N'est-ce pas Savonarole ? Mon cher, je ne vous hais point, comme dirait Chimène, mais de temps en temps, j'ai du mal à vous comprendre. Avec un grand-père britannique du côté maternel, je me sens obligée de défendre l'honneur de certains de mes ancêtres, si fourbes et hypocrites aient-il pu être à vos yeux.

Savonarole

@Catherine JACOB de 00h44

On n'est pas forcément en désaccord.
J'évoquais le fado lugubre chanté dans les estaminets de Lisbonne où des chanteuses revêtues de robes noires hululent des blémitudes à se tirer une balle.
C'est comme le reggae, vingt minutes c'est la limite.
Je préfère Amalia Rodrigues quand c'est un peu plus enlevé et joyeux :

https://m.youtube.com/watch?v=g6RVgZLzDjU

Antoine Marquet

@Savonarole | 30 juillet 2017 à 00:44

De quelle nuit parlez-vous ? De celle qui ne vous porte pas conseil à 00h44 ?
Juste un exemple : je vous rappelle que Saramago, mort récemment, était prix Nobel de littérature.

Quel Portugal connaissez-vous ?

Savonarole

On rêve d'une conversation sous une tonnelle entre Onfray et BHL, le premier amènerait avec lui le capitaine Viking qui a survécu à un naufrage dans le Mississippi, et le second amènerait son Botul.
Figurez-vous que dans son dernier parpaing de 500 pages, Onfray, tout à la joie de nous apprendre que Christophe Colomb n'a pas découvert l'Amérique, évoque la découverte d'une embarcation viking échouée au fond du fleuve.
Ce serait l'occasion pour Francis Veber de tourner une suite du fameux dîner de cons.

Exilé

@Patrice Charoulet
J'ai ouvert l'Encyclopaedia Universalis. (...)

Rappelons que cette encyclopédie est détenue par deux actionnaires dont l'un n'est autre qu'Encyclopaedia Britannica.
Or, qui connaît quelque peu la mentalité britannique sait qu'il est considéré comme étant malpoli de nouer une conversation avec un ou des inconnus, sauf pour aborder la question du temps, généralement à la pluie.
Dans ces conditions, la question de la conversation est donc assez vite réglée et ne mérite même pas un paragraphe dans une encyclopédie.

De plus, si les Français aiment briller dans l'art de la conversation, les Britanniques préfèrent se taire et rester sur la réserve, quitte à passer pour plus idiots qu'ils ne le sont.

caroff

@S Carioca
""C'est bizarre, ça m'évoque un inepte fâcheux qui croit bon d'intervenir ici !!"

Ah ?
Hilarion Lefuneste ?"

Cette BD a ravi mes jeunes années !!
Lefuneste version "Justice au Singulier" n'est heureusement pas mon voisin si tant est que je mérite d'être comparé à Talon !!

Catherine JACOB

@ Savonarole | 30 juillet 2017 à 00:44
« Quand je passe la frontière et que j'arrive là-bas, la première auberge s'appelle As Lagrimas, les larmes, et le fado pour vous accueillir...
Pour sortir le Portugal de sa nuit, il faudrait interdire le fado, une névrose musicale. »

Plaignez-vous !
Quoi de plus approprié à un billet sur la conversation que ce patrimoine culturel immatériel qu’est le fado, dérivé du latin fātum « destin, au sens de destinée malheureuse », lui-même dérivé du verbe fārī, « dire ». Le portugais fadar ayant lui-même pour sens « prédestiner ». La conversation en effet, du latin conversatio
1. « fait de fréquenter des gens »
2. « Action de tourner et de retourner » et donc probablement d’un converrō, ramasser en balayant, autrement dit une activité purificatrice par excellence au sens propre et au sens figuré.

La fée qui enchante le destin Amália Rodrigues en 1969 et sur Youtube : Canção Do Mar Chant de la Mer, suivi de Estranha forma de vidaEtrange vie(1965) etc. - traduit grâce à Google pour Patrice Charoulet… 😉

Ah le pouvoir de séduction d’une conversation de guitare : = O Fado, tableau de José Malhoa (1910) sur Wiki.

Tipaza

Il y a dans l'art de la conversation un rien de futilité qui lui donne une supériorité incontestable sur l'art de la discussion.
Il s'agit d'être brillant en feignant de ne pas être sérieux, alors que le sérieux est précisément de ne pas le paraître.
La discussion est un échange sur de vrais sujets, la conversation ne doit aborder les vrais qu'au détour d'une phrase sur l'art du temps.
Être léger en sachant qu'on peut être autre chose est un exercice d'équilibriste. Qui est allé au Liban ou en Égypte traiter une affaire a connu l'art de la conversation à l'orientale où il est très impoli de rentrer dans le vif du sujet directement. Il vient après, parfois longtemps après et la discussion peut devenir polémique.
Conversation, discussion, polémique, les trois composantes de l'art de la parole.

Mais je ne veux pas être ennuyeux, prenons un sujet léger, la couture et au hasard les tenues de Brigitte.

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