La suppression des emplois familiaux a été votée par l'Assemblée nationale et une méchante polémique, parce que le président de la République souhaiterait un statut pour la Première dame - son épouse -, y verrait une grave contradiction qui révélerait l'hypocrisie du pouvoir. Faisant interdire ici ce qu'il s'autoriserait là. (Le Progrès)
L'emploi de la Première dame, quelle qu'elle soit, n'est pas familial mais national et, davantage même, international.
Familial, on pouvait s'en passer hier, on doit s'en passer maintenant. National parce que conjugal, il est lié à la fonction présidentielle sur un certain mode.
L'épouse d'un président de la République, n'ayant pas été élue, doit évidemment se garder de toute influence politique au sens large - non pas seulement les choix fondamentaux mais la multitude de décisions, principalement les suggestions de nominations, dans le domaine culturel ou autre, qui risquent de faire perdre à l'Etat son objectivité au profit d'un favoritisme facilité par la vie conjugale.
Mais, une fois cette limite rigoureusement respectée et on peut faire confiance à l'actuel couple présidentiel pour y veiller, un statut pour la Première dame n'est pas une mauvaise idée. A partir du moment où il légitimera et validera les moyens mis à sa disposition pour les tâches qui lui sont naturellement dévolues et celles qu'elle inventera et imaginera en les adaptant à sa curiosité et à ses envies.
Il est sain de ne pas laisser l'infrastructure - bureaux et collaborateurs - dont une Première dame doit bénéficier dans un flou politique et financier, fluctuant et incertain, suscitant alors forcément le soupçon aigre des citoyens, mais de l'inscrire dans un cadre officiel et rigoureux.
Mais pour la mission elle-même, de grâce, qu'on ne caporalise rien. Ce n'est pas parce que Nicolas Sarkozy et à un degré infiniment supérieur François Hollande, avec Valérie Trierweiler, ne nous ont pas enthousiasmés sur leur compagnonnage ou leur conjugalité qu'il faut se méfier de toutes les Premières dames.
Celle d'aujourd'hui n'aura besoin de rien ni de personne, en tout cas d'aucune réglementation, pour savoir ce qu'elle aura à accomplir et à se permettre, en pleine conscience de ses droits et de ses devoirs. Il faut compter sur sa liberté et son intelligence. Que les moyens soient clairement définis mais qu'elle puisse évoluer comme elle l'entend dans son univers !
Emploi national et international. Oui, l'épouse du président est capitale dans la représentation et l'apparence n'est pas vaine qui conduit les Français à se sentir fiers ou non et le monde à admirer ou à se gausser.
L'épouse non élue d'un président doit être, qu'on le veuille ou non, aussi discrète qu'elle soit, une part douce, honorable et gracieuse de la France.
Rien de moins, rien de plus. Mais c'est beaucoup.
Je trouve les gens durs avec notre première dame et notre président de la République ! Je pense que celle-ci poussera Monsieur Macron dans le bon sens pour qu'il réforme notre système éducatif qui est la base de tout (respect, emploi, sécurité) et elle sait de quoi elle parle... Mme Bruni avait moins à apporter à la France de par ses compétences.
Rédigé par : Joseph Ried | 17 novembre 2017 à 08:31
Madame de Gaulle n'avait pas besoin d'un statut particulier pour être la première Dame de France. Tante Yvonne, ainsi que la surnommaient des Français, remplissait son rôle avec discrétion et dignité.
Je ne crois pas qu'elles soient à l'Elysée pour gouverner, loin s'en faut, qu'elles soient là pour remplir leur rôle de première dame, c'est tout, c'est déjà beaucoup, et cela suffit amplement.
Et pourquoi pas constitutionnaliser leur statut pendant qu'on y est !
Rédigé par : Nadine BOULIDOR BERTHEZENE | 15 août 2017 à 22:23
Infos dernière : ce serait une Charte de Transparence ?!
Que peut-on faire avec un gouvernement qui traduit "statut" par charte de transparence ?! Et qui ose dire qu'avant il y avait "hypocrisie"...
Mais tout était connu des Français.
L'hypocrisie c'est l'info dernière ci-dessus !
Question au gouvernement : Est-ce que nous décodons bien ?
Rédigé par : calamity jane | 08 août 2017 à 07:42
"Il est sain de ne pas laisser l'infrastructure - bureaux et collaborateurs - dont une Première dame doit bénéficier dans un flou politique et financier, fluctuant et incertain, suscitant alors forcément le soupçon aigre des citoyens, mais de l'inscrire dans un cadre officiel et rigoureux."
Bon, on a bien rigolé, mais si on ne prend pas les choses à l'envers, le problème est que le Président, ou l'infrastructure, ou... la loi, c'est rigoureusement pareil, puisse autoriser une personne ni élue ni fonctionnaire à faire comme si elle avait une légitimité.
Ca me rappelle la diminution des libertés qui serait bonne car vaguement moindre, mais non plus exceptionnelle, et décrite par le droit.
Ce n'est pas dire par le droit une chose qui la rend légitime : la diminution de liberté ou l'outrepassement des fonctions blessera toujours les consciences toujours, gravé ou non.
Si dans diverses religions, des rites effacent les fautes, le droit n'est pas la procédure religieuse ou magique qui va transformer de l'illégitime en légitime.
Contre la diminution des libertés, contre l'arbitraire, contre les abus illégaux qui se font dans l'ombre, ou légaux qui s'étalent, je suis.
Je ne suis peut-être rien, mais je suis contre.
@ Achille
Claude Rich était bon, entre autres, dans "Le souper" où on le voit en Talleyrand. Je ne suis pas la personne la mieux à même de défendre les acteurs, je suis plus dans le personnage que dans l'interpréte quand je visionne un film.
Bon public, non ? Mais pas fan.
Vous m'avez fait sourire pour Eléonore, vu qu'il y a eu Eleanor Roosevelt, ce qui renvoyait aux Présidents, à leurs femme et entourage. Mais j'en reste à étoile polaire, au centre des autres étoiles et qui permet de s'orienter.
Vous, vous permettez un sourire - essayer de me faire rire sera plus dur - un sourire sans rien de bas contrairement à trop d'amuseurs... Bravo !
Rédigé par : Noblejoué | 05 août 2017 à 21:06
Un statut pour Madame Macron ? Et puis quoi encore ?
Seul son mari a été élu. Que l'on nous fasse grâce de sa femme ! On s'en balance complètement !
Rédigé par : Florence | 05 août 2017 à 16:10
@ Catherine JACOB | 04 août 2017 à 18:26
Je dis simplement que de nombreux Occidentaux répètent aujourd'hui, sans réfléchir, comme vérités d'évidence, des slogans qu'ils ont entendus depuis leur jeunesse, sans se rendre compte que ce sont des slogans communistes, implantés dans le discours public par la désinformation soviétique qui continue aujourd'hui.
Ainsi, Jane Fonda n'a pas défendu la "paix" et les "droits civiques", elle a défendu des tyrans, des voyous et des assassins. Le "maccarthysme" et la "chasse aux sorcières" n'étaient pas une chose honteuse, mais une riposte tout à fait nécessaire à la menace communiste, parfaitement réelle (100 000 membres encartés du parti communiste américain, lequel recrutait activement des espions russes, lesquels travaillaient aux-mêmes à la destruction de l'Occident ; et y travaillent toujours aujourd'hui).
L'information biographique que vous relevez sur Jane Fonda (elle aurait subi une agression sexuelle dans son enfance) peut, en effet, expliquer beaucoup de choses. Et notamment, cette déclaration dans l'une des pages que je vous ai indiquées, et que je reproduis de mémoire : "Les filles conservent leur authenticité jusqu'à leur puberté, après quoi elles sont contraintes de rester minces et de séduire les garçons. Tandis que ces derniers sont forcés par la société de se montrer brutaux et machistes", etc.
Cette extraordinaire assertion selon laquelle, dans un monde idéal, les femmes devraient être grosses et laides (ou qu'il ne serait pas naturel pour les femmes d'êtres féminines, et pour les hommes d'être virils), montre assez à quel point cette femme fut perturbée.
D'autant qu'elle-même n'a pas suivi ses conseils : elle fut mince et plutôt jolie. En revanche, son idéologie féministe a fait des ravages. Hollywood nous impose, aujourd'hui, des "stars" féminines qui sont de véritables monstres, obèses et d'une laideur repoussante (des stars noires, bien sûr, pour continuer dans la logique jane-fondesque).
La déclaration de Jane Fonda est d'autant plus étrange qu'elle utilise l'adjectif "whole" pour faire l'éloge de ce monde féminin idéal d'avant la puberté ; ce que je traduis par authentique, mais qui signifie aussi bien (et avant tout) intact -- bref, dans le contexte, vierge.
Baser l'idéologie féministe sur le fait qu'il serait regrettable que les femmes perdent leur virginité montre assez à quel point cette vision du monde est fallacieuse. D'autant que Jane Fonda, sur ce point non plus, n'a pas suivi les injonctions qu'elle semble nous prodiguer. Sa vie d'adulte (trois mariages, une union libre) ne fut pas marquée par une pruderie excessive.
Le parallèle que vous tracez avec Lady Di est intéressant. Diana Spencer fut, elle aussi, une femme pronfondément perturbée et très malheureuse, on le sait maintenant grâce à d'innombrables témoignages. En revanche, elle ne fit souffrir qu'elle-même (et son royal mari, bien sûr) ; elle ne tenta pas de compenser son déséquilibre mental en infligeant au monde une idéologie vicieuse et destructrice (le communisme, le féminisme, la pensée de gauche en général).
Ses actions charitables consistèrent, comme vous le soulignez, à faire campagne, par exemple, pour l'élimination des mines anti-personnel. Une action qui concourt réellement au bien de l'humanité. Par contraste, les actions charitables de Jane Fonda consistèrent notamment à défendre le suprémacisme noir : une idéologie meurtrière et destructrice, socialement et psychologiquement, aussi bien pour les Noirs que pour les Blancs.
Avec l'un des ses maris, elle adopta une enfant noire (de surcroît fille de militants des Black Panthers), lançant une mode qui prospère hélas aujourd'hui dans le show-business. Je serais curieux de connaître l'état psychologique de cette femme aujourd'hui.
En revanche, les enfants de Lady Di ont certes traversé des épreuves difficiles, mais ils semblent s'en être magnifiquement tirés.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 août 2017 à 15:44
MDR !
Elle est retraitée Madame Macron.
Il lui faut un statut pour lui éviter de débourser la C.S.G..
Sinon, une ancienne proffe qui ne comprendrait pas l'inutilité
d'une première dame fût-elle l'épouse du président, serait pour le moins suspicieux.
Rédigé par : calamity jane | 05 août 2017 à 14:28
@ Lucile
"Je crois qu'ils étaient là depuis des siècles, et maintenant je me demande où ils sont partis."
Si je ne voyais plus de corbeaux, ils me manqueraient, comme je vous comprends !
@ Catherine JACOB
"Il semblerait donc que l’expression « l’herbe est plus verte ailleurs » ait bien quelque ancrage dans la réalité."
Ca alors, ce qui désigne le désir s'ancrerait plus banalement dans l'appétit ! Mais c'est sans doute normal, avant le désir voire le sens, il y a les instincts.
Rédigé par : Noblejoué | 04 août 2017 à 18:47
@Robert Marchenoir | 04 août 2017 à 12:58
"Amanda Lear vaut largement mieux que Jane Fonda."
D'où je présume que vous m'approuvez d'avoir préféré une comparaison à cette figure emblématique de l'institution radiophonique qu'est RTL qui paraît-il paie mal, à la comparaison à l'icône de L'Oréal.
Lorsque "Elle", dans la foulée des autres magazines se demande si Brigitte Macron ne serait pas la Jane Fonda française, cela revient pour vous à se demander si l'épouse de l'ex-leader d'En Marche ! ne serait pas communiste ?
"Jane Fonda est ce qu'on appelle un traître à son pays. Elle a même fini par présenter des excuses pour ça (avant de les retirer à moitié)."
Oups ! "The page you were looking for doesn't exist. You may have mistyped the address or the page may have moved".
Mais bon, on trouve ailleurs : « En 1972, à Hanoï, elle (Jane Fonda) est photographiée assise sur le siège d'un canon anti-aérien nord-vietnamien coiffée d'un casque militaire. L'action de Jane Fonda au Vietnam a été violemment dénoncée par la classe politique américaine qui a vu en elle le symbole de l'antipatriotisme. Vingt ans après, Jane a exprimé ses regrets quant à sa pose sur la photo avant de se raviser !»
D'après Gala, Jane Fonda a révélé, une fois âgée de 79 ans, avoir été sexuellement agressée étant enfant. D'où le fait de s'asseoir sur un canon peut-il s'entendre de diverses manières.
En septembre 1997 Lady Diana a tenté de sensibiliser le monde à l'usage de mines antipersonnel dont elle a fait sa priorité. Son influence aura poussé de nombreux pays à accepter le traité d'Ottawa, qui visait le bannissement des mines anti-personnel.
cet engagement n'a pas fait d'elle une ennemie du genre humain, au contraire. Sur ce plan, le prince Harry a d'ailleurs repris le flambeau de sa mère.
Quant au Vietnam, les mines vestiges de la guerre continuent de faucher des vies. Dans la province de Quang Tri, depuis la fin de la guerre en 1975, elles ont tué 2774 personnes, en ont blessé 3986 autres, dit une récente étude.
Sans doute que la façon dont Jane Fonda a extériorisé sa conscience politique n'était pas des plus diplomatiques, mais j'imagine que beaucoup de ses compatriotes sont, de nos jours, moins choqués par cette photo que par celle d'un enfant qui vient de sauter sur une mine ou d'apprendre que les paysans craignent encore de cultiver leurs champs.
Savez-vous qu'un parcours de santé a été créé à Metz dans l'ancienne ceinture de fortifications, parcours balisé en sorte que les gens et leurs animaux ne sortent pas du parcours en bordure duquel, outre les risques inhérents aux ruines, peuvent encore se trouver des « restes de guerres » tels que que mines antipersonnel, bombes à sous-munitions, obus, grenades et autres restes explosifs qui, pendant, mais aussi et surtout après un conflit, constituent une menace pour une population locale.
Le Fort fait cependant l'objet d'un projet de réhabilitation estimé à un million d'euros qui a fait l'objet d'une convention signée en 2016.
Quand mes parents ont construit à Metz, ils ont acheté à la Ville une partie de leur terrain, laquelle partie empiète sur la ceinture de fortifications (elle fait 60 km) ; Ville qui leur a fait signer un engagement de ne pas les intimer en responsabilité si d'aventure un "reste de guerre" était exhumé lors des travaux de fondation ! Vous trouvez ça normal ?
En ce qui concerne le Black Panther Party for Self-Defense, j'imagine qu'elle n'y a pas vu l'influence maoïste, mais uniquement leur programme en dix points qui lui ont paru sans doute, globalement on va dire, justes.
Rédigé par : Catherine JACOB | 04 août 2017 à 18:26
@ Noblejoué
@Catherine JACOB
Merci Noblejoué de votre comparaison flatteuse avec cette lady.
À propos des corbeaux, on en voyait de superbes, il y a quelques années, dans le premier arrondissement de Paris, aux alentours de Saint-Eustache, dans les rues Montorgueil, Tiquetonne, et dans les parages de la Colonne érigée par Catherine de Médicis pour ses travaux d'astrologie. Ils s'éparpillaient jusqu'au bord de la Seine, dans les petites rues perpendiculaires au quai de la Mégisserie et croassaient du haut des toits. De passage dans le quartier, je les cherche en vain, ils semblent n'avoir jamais existé. Leur disparition s'explique-t-elle par les interminables travaux des Halles, la couleur jaunâtre de la "Canopée", ou le va-et-vient des foules qui investissent les lieux le samedi comme des fourmis, pour y vivre leur vie ? Je crois qu'ils étaient là depuis des siècles, et maintenant je me demande où ils sont partis.
Rédigé par : Lucile | 04 août 2017 à 14:49
@ Catherine JACOB | 03 août 2017 à 14:06
"...alors que Jane Fonda a une conscience politique, elle a alerté l'opinion publique sur la situation désastreuse des Amérindiens aux États-Unis, défendu le leader des Black Panthers Huey P. Newton, longtemps lutté pour les droits des femmes, soutenu le mouvement afro-américain des droits civiques etc."
Oui, enfin bref, c'est une communiste. C'est marrant comme "avoir une conscience politique", "militer", "avoir une démarche citoyenne" et autres morceaux de langue de bois sont synonymes, dans l'esprit de ceux qui les emploient, d'être de gauche.
Le totalitarisme est tellement incrusté dans la mentalité de gauche, que ces gens ne s'imaginent même pas qu'on puisse avoir une conscience politique de droite, militer à droite ou avoir une "démarche citoyenne" de droite. Ca ne leur suffit pas de s'approprier le bien d'autrui par l'intermédiaire de l'Etat, il faut aussi qu'ils s'approprient le vocabulaire.
Jane Fonda est ce qu'on appelle un traître à son pays. Elle a même fini par présenter des excuses pour ça (avant de les retirer à moitié).
https://patriotpost.us/pages/80
http://www.huffingtonpost.com/2015/01/19/jane-fonda-protesters-vietnam-photo_n_6502458.html
Quant à défendre un leader des Black Panthers, en quoi le fait de défendre des assassins, tortionnaires, communistes, racistes et anti-Blancs serait-il digne d'éloges ?
Amanda Lear vaut largement mieux que Jane Fonda.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 août 2017 à 12:58
@Noblejoué | 03 août 2017 à 19:25
« Et pourquoi pas, ne m'évoque-t-elle pas Daphné du Maurier pour ses interventions tout en retenue, » dites-vous à propos de Dame Lucile.
Dame Daphné du Maurier, faite chevalier de l’Excellentissime Ordre de l’Empire britannique (Most Excellent Order of the British Empire), épouse du « père des forces aéroportées britanniques », Lt Gen Sir Frederick Arthur Montague "Boy" Browning, à ce titre Lady Browning, et auteur du célébrissime « Les Oiseaux » portés à l’écran par « le maître du suspens », le non moins célèbre Sir Alfred Joseph Hitchcock KBE (Knight Commander of the Most Excellent Order of the British Empire) lui aussi. Que du beau monde !
J’ai dû lire un certain nombre des romans de cet auteur et j’ai bien sûr vu le film d’Hitchcock dont l’évocation me rappelle l’épisode suivant.
Mon frère, installé dans la campagne normande dans l’une de ces belles vieilles chaumières romantiques à colombage typique de cette région et d’une technique assez différente au fond des maisons à colombage alsaciennes, a vu un jour une foultitude de corbeaux venir ficher leur bec dans les pans de bois de sa maison ainsi que dans les volets, au point qu’il lui était impossible à lui et à sa famille, d’en sortir sans danger tant que les chasseurs locaux, appelés à la rescousse, n’avaient pas eu réglé le problème. En fait, ces oiseaux, empoisonnés par les pesticides épandus dans un champ voisin étaient devenus comme fous. J’ignore de quel produit exactement il s’agissait, mais quand l’ONF a proposé d’utiliser du glyphosate par ici avant de réengazonner, en alléguant que ça n’irait pas autrement, j’ai préféré qu’on laisse les ronces et les orties tranquilles en attendant qu’on ait le courage de s’y attaquer autrement, sans compter que les mûres de ronce font une excellente confiture et un non moins excellent sirop et le purin d’ortie de l’excellent engrais pour les tomates !
En tout cas, je ne sais pour quelle raison, mon malheureux frère n’en est nullement resté quitte avec son voisin, car après les corbeaux fous, le voici qui découvre au réveil que des vaches avaient envahi sa pelouse, qu’il a fort belle et bien entretenue. Elles s'étaient mises en demeure de brouter ses plates-bandes avec un sans-gêne nec pluribus impar (à nul autre pareil) comme aurait dit Louis XIV.
Il semblerait donc que l’expression « l’herbe est plus verte ailleurs » ait bien quelque ancrage dans la réalité. Ces bestiaux avaient en effet profité d’une barrière mal close. Je ne vous dis pas l’état de la pelouse… Eh, c’est ça la campagne, on ne peut pas avoir la tranquillité, l’espace, la vue, sans les vaches ni les oiseaux !
Rédigé par : Catherine JACOB | 04 août 2017 à 09:17
@ S Carioca | 01 août 2017 à 21:47
« il manque l'étymologie de "Lady" ;p) »
Puisque cela manquait, la voici :
Utilisation en français du vocable « LADY »
Étymologie : (1750) De l’anglais. Hapax en 1669.
Nom commun :
(Orthographe traditionnelle) Singulier : lady ; Pluriel : ladies
(Orthographe rectifiée de 1990) : Singulier : lady ; Pluriel : ladys
Titre qui appartient en Angleterre aux femmes des lords et des chevaliers, et que l’on donne aussi, par courtoisie, aux filles des lords en y joignant les noms de baptême.
Exemple : « Et il était certain que, le moment venu, ces dignes femmes de soldats et les soldats eux-mêmes, aussi bien que leurs officiers, seraient vêtus de pelleteries du plus haut prix, que leur eussent enviées les plus riches ladies ou les plus opulentes princesses russes. » — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873).
Utilisation en anglais de ce même vocable :
Etymology : From Middle English lady, laddy, lafdi, lavedi, from Old English hlǣfdīġe (“mistress of a household, wife of a lord, lady”, literally “bread-kneader = Malaxeur de pain”), fom hlāf (“bread, loaf, Scots: laif = pain” from Proto-Germanic *hlaibaz) + dīġe (“maid= Femme de ménage”), related to Old English dǣġe (“maker of dough = fabricant de pâte”). Compare also lord (related to the Old English hlāf-ǣta :“servant”, literally “bread-eater = mangeur de pain”: Logique : y en a une qui le pétrit, le cuit, le sert et un autre qui le mange. More at loaf, dairy, dough.
De là, First Lady pourrait évoquer : le Boulanger, la Boulangère et le petit mitron qui désignaient Louis XVI, Marie-Antoinette et le dauphin de France, le mangeur de pain étant bien évidemment le peuple qui n’a rien à manger dès lors que la famille Boulange ne fait pas son travail. Conséquence : la guillotine !
De là, effectivement un statut de First Lady en tant que Première pétrisseuse de France, cela me va, à la différence de la First Lady américaine, faite pour donner aux Américains qui n’avaient plus de famille royale depuis l’indépendance, le sentiment d’un semblant d’aristocratie comme avec Jackie, par ex.
L’Anglais recense 18 emplois avec des nuances différentes du terme « Lady »
1. (historical) The mistress of a household.
2. A woman of breeding or higher class, a woman of authority.
"I would like the dining room to be fully set by tonight ; would you do so?" "Yes, my lady".
3. The feminine of lord.
4. A title for someone married to a lord.
5. A title for somebody married to a gentleman.
6. A title that can be used instead of the formal terms of marchioness, countess, viscountess or baroness.
7. (polite or used by children) A woman : an adult female human.
Please direct this lady to the soft furnishings department.
8. (in the plural) A polite reference or form of address to women.
Ladies and gentlemen, it is a pleasure to be here today. Follow me, ladies !
9. (slang : argot) Used to address a female.
Hey, lady, move your car !
10. (ladies' or ladies) Toilets intended for use by women.
11. (familiar) A wife or girlfriend ; a sweetheart = amoureuse.
(Can we find and add a quotation of Goldsmith to this entry ?)
12. A woman to whom the particular homage of a knight was paid = une femme qui a reçu l'hommage d’un chevalier ; a woman to whom one is devoted or bound = une femme à laquelle on est particulièrement dévoué, ou à laquelle on est lié.
13. (slang) A queen (the playing card).
14. (dated, attributive, with a professional title) Who is a woman.
A lady doctor.
15. (Wicca) Alternative form of Lady : (Clergyman femme de haut rang)
16. The triturating apparatus in the stomach of a lobster, consisting of calcareous plates = les dents de l’estomac du homard sont des plaques calcaires (il en a trois en effet, qui sont de vraies machines à broyer les aliments) ; so called from a fancied resemblance to a seated female figure = on appelle cette dentition la Lady du fait qu’elle ressemble à une femme assise.
Je commence à comprendre cette histoire de « vagin denté ».
Vagina dentata renvoie en effet à un mythe d'après lequel le vagin de certaines femmes serait pourvu de dents.
La psychanalyse a emprunté l’expression pour désigner l’angoisse de castration, mais je pense qu’il s’agit initialement et d’une façon culturellement beaucoup plus intéressante de ceci :
Le homard, la langouste, l’écrevisse ou le scorpion sont un même symbole de la fin d'un cycle et du début d'un autre, d’une transition donc et font le lien entre l'origine et le cosmos.
Je ne craindrais pas de lasser, je ferais la démonstration à l’aide d’une peinture d’un artiste contemporain, mais comme de plus je risquerais de me faire disputer par le propriétaire, la question est résolue.
, encore appelé "Homme zodiacal", une enluminure réalisée par les Frères de Limbourg et portant les armes du duc Jean de Berry.
En tout cas dans mon analyse du tableau que je n’ai pas l’autorisation d’afficher, il me manquait la référence linguistique mais, grâce à vous qui m’avez fait me pencher sur l’étymologie de Lady, je l’ai. Donc, merci.
Toutefois on peut se référer à la page de l’homme anatomique, qui est une femme, des « Très riches heures du duc de Berry »
17. (Britain, slang) A five-pound note = Une note de cinq livres . (Rhyming slang, Lady Godiva for fiver.)
18. (slang) A woman’s breast = une paire de seins.
Rédigé par : Catherine JACOB | 03 août 2017 à 21:20
Je n'aurais jamais cru que je déclencherais une dispute, certes courtoise, en disant que si Macron se prend pour Jupiter et veut une first lady, ce sera Junon : c'est de la mythologie élémentaire.
Ensuite, disant que la first serait trompée, je ne faisais qu'extrapoler avec espièglerie, en suivant la mythologie où la femme du dieu suprême s'occupe des affaires matrimoniales quand les siennes battent de l'aile.
Il semble que nos Kennedy de poche s'entendent bien, quelles qu'en soient les raisons.
Espérons que cela soit pour le mieux, pour eux étant pour toutes les amours, mais enfin, surtout, pour la nation.
Catherine JACOB dit :
"@Lucile | 03 août 2017 à 12:08
"...on ne va tout de même pas se plaindre d'avoir un couple sans histoire à l'Élysée."
C'est vous la source du Canard qui sait tout ?"
Et moi, je dis que si, Lucile semble-t-il, a raison... Et pourquoi pas, ne m'évoque-t-elle pas Daphné du Maurier pour ses interventions tout en retenue, dame qui avait elle aussi de profondes influences familiales et culturelles des deux côtés de la Manche ?
Catherine JACOB montre beaucoup d'esprit.
Et qu'ainsi, notre étoile polaire pétille autant qu'elle scintille !
Rédigé par : Noblejoué | 03 août 2017 à 19:25
@Catherine JACOB
Belle mise au point sur la ride, si je puis m'exprimer ainsi.
Rédigé par : calamity jane | 03 août 2017 à 15:17
@Lucile | 03 août 2017 à 12:08
"...on ne va tout de même pas se plaindre d'avoir un couple sans histoire à l'Élysée."
C'est vous la source du Canard qui sait tout ?
Réflexion faite, davantage qu’à Jane Fonda, moi c’est à Amanda Lear - 18 novembre 1939 = 77 ans - que BM me fait penser. Voyez, je suis plus gentille que Vogue.
Elle a le même type de 'masque' que celui qui plaisait à Dali chez sa muse et ça doit plus ou moins être la même limonade, alors que Jane Fonda a une conscience politique, elle a alerté l'opinion publique sur la situation désastreuse des Amérindiens aux États-Unis, défendu le leader des Black Panthers Huey P. Newton, longtemps lutté pour les droits des femmes, soutenu le mouvement afro-américain des droits civiques etc.
C'est quelqu'un qui met son image au service des autres et pas l'inverse.
Ce ne sont pas là des causes caritatives à la Pat Nixon, celle qui a acquis six cents objets de mobilier et d'art pour la Maison Blanche - mais bon, il ne pleuvait peut-être pas dans le grenier de la Maison Blanche comme il pleut à l'Elysée - mais de vraies causes qui requièrent qu'on se mette en danger pour les défendre. Ceci étant, Pat Nixon a été la première First Lady à s'être rendue en zone de combat, ce qui est à saluer :
L'air de famille avec Amanda Lear est particulièrement frappant encore avec la photo du point
Karl Lagerfeld, la presse anglophone, nous font une nouvelle poussée de macronmania, à l’image de celle qui a conduit à élire monsieur. Autrement dit on porte aux nues qui n'a encore rien fait de particulier pour le mériter en dehors de soulever les foules façon prophète inspiré.
D’où probablement les mêmes robots à la manœuvre pour la prochaine élection de la Première Dame de France au motif qu'elle est plébiscitée à l’international donc qu'elle travaille pour la France. On est quand même loin de l'autisme, là, pour l'instant !!
Rédigé par : Catherine JACOB | 03 août 2017 à 14:06
@ Ellen
"Brigitte est la meilleure protectrice et conseillère pour son poulain. Ceci étant dit, Brigitte est une dame très intelligente et tout le monde sait qu'Emmanuel Macron ne pourra jamais se passer de son épouse. Elle veille au grain et le corrige dès qu'il commet des bourdes".
Ellen, je n'ai pas pu m'empêcher d'intervenir tant vous me paraissez avoir une conception fleur bleue du couple Macron. Une vraie image d'Épinal, sous laquelle percerait malgré tout un certain mépris de l'homme, vu comme un petit garçon attendrissant qui se fait remettre dans le droit chemin par la bonne et intelligente épouse-mère un tantinet castratrice qui le couve encore à presque 40 ans. Certains pessimistes prétendent qu'un couple bien assorti, ce sont deux névroses qui se complètent, mais au fond vous n'en êtes pas loin, en moins grinçant ! Ne m'en veuillez pas de vous taquiner ; compte-tenu de la place que cela prend dans les journaux, on ne va tout de même pas se plaindre d'avoir un couple sans histoire à l'Élysée.
Rédigé par : Lucile | 03 août 2017 à 12:08
Humour anglo-saxon : Vogue compare Brigitte Macron à Jane Fonda
C'est l'actrice de Age Perfect Golden Age Jane Fonda, icône de L'Oréal Paris pour qui elle incarne l’élégance chic depuis des années, qui va être contente d'être comparée à notre nouvelle Marianne.
Brigitte Macron compte en effet être « une et indivisible » - rapporté par Wiki - aux côtés du président de la République, lequel souhaite qu'un cadre officiel soit défini pour la fonction de Première dame de France - fonction donc qui n'existe pas -, afin que l'on sorte de ce qu'il appelle « l'hypocrisie » actuelle, autrement dit l'oubli de l'être... discret.
Que vont penser les Américains qui connaissent l'âge de leur actrice quand ils apprendront que le président de la République française, une et indivisible = "Uniformité du droit applicable sur l'ensemble du territoire national. Unicité du peuple français. Égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de couleur de peau ou de religion. Monopole du Parlement, représentant la souveraineté nationale, pour l'élaboration de la loi" française ? président de 39 ans, a une épouse de 80 ans ? Qu'il anticipe l'avenir ?
Le principe d'indivisibilité signifie que la République est conçue au sein d'un Etat unitaire dans lequel la souveraineté nationale est indivisible (cf. art. 2 de la constitution de 1958). Contrairement à l’Etat fédéral où la souveraineté est fragmentée entre les différents Etats fédérés, l’Etat unitaire est le seul détenteur de la souveraineté. Ce principe emporte plusieurs conséquences, mais en aucun cas que la souveraineté nationale soit représentée par le président et son épouse. Qui va donner quelques leçons de droit constitutionnel aux époux Macron ?
"L'Etat, c'est moi". Voilà sans doute la citation la plus célèbre de l'Histoire de France, attribuée à Louis XIV, et censée illustrer la monarchie. Elle aurait été prononcée le 13 avril 1655 par Louis XIV devant le Parlement de Paris, qui avait pour mission d'entériner les décisions royales. Certains magistrats ayant contesté leur légalité, pour éviter une nouvelle fronde, Louis XIV se rend le 13 avril 1655 devant le Parlement, en habit de chasse. Il porte encore ses bottes et sa cravache. Le président du Parlement lui parlant alors de l'intérêt de l'Etat dans cette affaire, le jeune Louis XIV se serait écrié : "l'Etat, c'est moi !".
De nos jours, Lady first proclame donc : "L'Etat c'est nous."
De fait.
A toutes fins utile, Jane Fonda en 2007, donc non pas à 80 mais à 70 ans :

Rédigé par : Catherine JACOB | 03 août 2017 à 08:58
@Noblejoué | 02 août 2017 à 22:25
"Si Jupiter veut un rôle officiel pour sa dame, faudra-t-il l'appeler Junon ?. Mais Macron pourra toujours dire que c'est pour la bonne cause..."
En voilà une drôle d'idée. Pourquoi Junon ? Vénus serait plus appropriée pour Brigitte puisque c'est l'étoile du berger et la deuxième planète la plus proche du soleil. Brigitte est la meilleure protectrice et conseillère pour son poulain. Ceci étant dit, Brigitte est une dame très intelligente et tout le monde sait qu'Emmanuel Macron ne pourra jamais se passer de son épouse. Elle veille au grain et le corrige dès qu'il commet des bourdes.
Rédigé par : Ellen | 02 août 2017 à 23:52
Si Jupiter veut un rôle officiel pour sa dame, faudra-t-il l'appeler Junon ? Si j'avais mauvais esprit, je dirais que c'est manière de l'avertir, les dieux suprêmes, Jupiter, Odin, et je suppose d'autres, trompent abondamment leur épouse.
Mais Macron pourra toujours dire que c'est pour la bonne cause : pour peupler le monde de héros.
Rédigé par : Noblejoué | 02 août 2017 à 22:25
@ Catherine JACOB
Je pense que First, c'est pour mettre en valeur que la première dame ne l'est pas, en vérité.
Il se peut que ce soit un clin d'oeil pour "First enmerdeuse" que des gens, ou vous-même par auto-ironie, vous ont infligé.
Ou une private joke.
Ou tout ça.
Ou une fausse manipulation avant analyse plus complète.
Ou une énigme.
Dans tous les cas, vous avez obligé les gens à réfléchir sans les prendre à partie quand bien d'autres font l'inverse.
Rédigé par : Noblejoué | 02 août 2017 à 22:18
"Ce n'est pas parce que Nicolas Sarkozy et à un degré infiniment supérieur François Hollande, avec Valérie Trierweiler, ne nous ont pas enthousiasmés sur leur compagnonnage ou leur conjugalité".
Même emmené avec cet art consommé de la litote, ce type d'observation met particulièrement mal à l'aise.
C'est sans doute une illustration du principe de respect pour les personnes dont on serait porté a priori à créditer Monsieur Bilger.
Pour ma part, je dois confesser n'avoir jamais été ni enthousiasmé, ni traumatisé par le compagnonnage ou la conjugalité des deux précédents présidents.
Est-ce grave, Docteur ?
Nous avons quand même deux grandes révolutions derrière nous.
Je dis ça, je dis rien.
Rédigé par : Diogène | 02 août 2017 à 21:01
@S Carioca | 01 août 2017 à 21:47
"Je ne vois pas où vous voulez en venir et il manque l'étymologie de "Lady" ;p)
Voulez vous dire que la conjointe du dirigeant ne répond à aucune des définitions ou racines ?"
Il est clair que celle-ci ne convient pas : (“first, foremost, principal, chief, original”)
Je pense que dans son esprit, la définition qui convient est celle de l'exemple qui concerne Démosthène.
Dans le mien, celle qui convient est la définition littérale “first born”. Mais bon, ça ne concerne pas l'ensemble de la population française.
"J'avais conduit ma première (et seule) dame à Montparnasse, nous n'avons rien compris aux annonces au premier endroit où nous nous trouvions. Que dalle. Pourtant nous sommes plutôt bons en français et bien-entendants !"
Rien d'étonnant, si les annonces ont été faites en langue étrangère. Il est arrivé en effet que dans le métro j'ai entendu des annonces faites en allemand et en japonais.
Rédigé par : Catherine JACOB | 02 août 2017 à 16:20
@ S Carioca | 01 août 2017 à 21:47
Vous choisissez à dessein le cas de "Tante Yvonne" : il me semble qu'elle n'a jamais exercé la moindre fonction officielle et qu'elle a, sa vie durant, rempli parfaitement son rôle d'épouse du Général. Partisans et opposants dudit Général se sont généralement accordés pour le reconnaître.
Quant à savoir quelle influence elle a pu exercer sur lui, c'est un exercice bien difficile à mener. Il me semble toutefois qu'elle n'a pas été neutre mais bien d'une absolue discrétion.
Rédigé par : Robert | 02 août 2017 à 11:35
Au jeu d'échecs, la première dame commence la partie sur une case de sa couleur à côté de son roi. En cours de partie, chacun des huit pions possède la capacité d'être promu en dame.
Rédigé par : vamonos | 02 août 2017 à 10:10
@ Robert
"Pour toutes celles et ceux qui ont exercé des fonctions publiques, le conjoint ou la conjointe ont eu ce rôle social, simple ou parfois difficile ou complexe, d'accompagner celui ou celle exerçant des fonctions officielles : il s'agit d'un rôle social et aucunement d'une fonction associée "
C'est un rôle que les gens peuvent ou non endosser.
Rien ne les y oblige.
Tenez-vous pour certain que tous les conjoints de personnes ayant exercé une fonction publique ont tenu ce rôle ?
Je ne me souviens pas bien, j'étais petit et hors de France mais quid de "Tante Yvonne" ?
@ Tipaza
"Ce rôle lui est attribué par le fait du prince, aucune règle ou loi, rien dans la Constitution qui lui donne cette possibilité de financer sur des crédits élyséens des activités de quelque nature que ce soit."
Le rôle certes, mais la notion de "première dame" (majuscules déniées) et la dénomination ridicule (Molière se bat les côtes dans sa tombe) n'est-elle pas une basse copie-coll'invention des media ? Un fait de "pipolization" ? Bref c'est du niveau de la presse de caniveau.
En tout cas c'est mon opinion arrogante du moment.
@ Catherine JACOB
"Pour information :
First Etymology :
From Middle English first, furst, ferst, fyrst, f etc."
Je ne vois pas où vous voulez en venir et il manque l'étymologie de "Lady" ;p)
Voulez vous dire que la conjointe du dirigeant ne répond à aucune des définitions ou racines ? Lesquelles d'ailleurs ne l'interpellent point d'où la pertinence de l'absence de réponse...
@ Giuseppe
"Je comprends que l'on puisse se faire du souci pour la prestation à venir de notre Première dame, mais quand je vois un INCIDENT tel que celui qui arrive à la gare Montparnasse, il doit y avoir d'autres priorités à repenser.
L'été sera chaud, j'imagine sur quoi les regards vont se porter."
Incident ? Incideeeeent ? Est-ce que ça avait une gueule d'inciiideeeeent ?
https://goo.gl/rH4B7K
La nullité de la communication est aussi dans le j'm'enfoutisme.
Comme dans de nombreuses gares les annonces verbales sont très souvent inaudibles parce que :
- la sonorisation est insuffisante en nombre de diffuseurs, puissance et qualité
- les annonceurs ne prennent pas la peine de parler distinctement et lentement pour que ces c... de touristes étrangers comprennent.
J'avais conduit ma première (et seule) dame à Montparnasse, nous n'avons rien compris aux annonces au premier endroit où nous nous trouvions. Que dalle. Pourtant nous sommes plutôt bons en français et bien-entendants !
Rédigé par : S Carioca | 01 août 2017 à 21:47
@vamonos
Je pense avoir éclairci l'énigme des "deux alliances".
Ça a à voir avec le proverbe chinois où il est question du sage, de la lune et de l'idiot.
Rédigé par : Diogène | 01 août 2017 à 20:37
Bonjour Philippe,
Comme je suis d'accord avec vous cher Marc !
En tant qu'être trivial, la première dame, eh bien je m'en bats les rouleaux.
Qu'elle continue à travailler ou à ne rien faire si elle ne faisait rien, je m'en moque.
Morveux 1er a été élu. Rien que lui. C'est déjà bien assez.
Rédigé par : Jérôme | 01 août 2017 à 17:34
Il est souvent intéressant de lire les commentaires, surtout sur un tel sujet qui soulève des réactions amusantes ou bien outrecuidantes.
Pour une fois je suis en accord avec une grande partie du commentaire de Robert Marchenoir.
Qu'il s'agisse d'un président masculin ou féminin, dès lors qu'il est marié et répond aux canons sociaux et sociétaux de cette situation maritale, seul le président est élu et son conjoint conserve le statut de conjoint avec des devoirs en sus, du fait de la fonction exercée par le président de la République.
Cela n'implique aucunement que l'épouse ou l'époux du président bénéficie d'un statut. Le comble serait que ledit époux ou ladite épouse soit déjà fonctionnaire et donc bénéficie d'un statut de conjoint présidentiel. Serait-il nécessaire de lui attribuer un second statut officiel lié à la fonction présidentielle du conjoint ?
Ne parlons pas des personnes qui ne sont pas mariées : le simple statut de pacsé (ou pas), de compagnon ou compagne devrait-il aussi entraîner le bénéfice d'un statut ?
On mesure ici l'absurdité de cette idée.
Pour toutes celles et ceux qui ont exercé des fonctions publiques, le conjoint ou la conjointe ont eu ce rôle social, simple ou parfois difficile ou complexe, d'accompagner celui ou celle exerçant des fonctions officielles : il s'agit d'un rôle social et aucunement d'une fonction associée.
Rédigé par : Robert | 01 août 2017 à 16:43
Plus Philippe Bilger publie, plus je me dis que pour lui, la retraite est un naufrage...
Rédigé par : aramis | 01 août 2017 à 16:29
@ S Carioca | 01 août 2017 à 00:46
"Si l'on imagine mal un premier monsieur..."
Eh bien, détrompez-vous. On a fait plus de "progrès" que vous ne l'imaginez. Lors d'une réunion internationale récente (OTAN), le programme officiel, comme toujours en pareil cas, avait prévu des réjouissances particulières, et séparées, pour les dames. Pendant que ces messieurs s'occupaient de l'avenir du monde et de ses environs, leurs épouses se retrouvaient pour se distraire.
Il se trouve que l'un des chefs de gouvernement concernés (le Luxembourg) était homosexuel, et venu très officiellement avec son "mari". Lequel a donc participé au programme réservé aux dames, et fièrement posé sur la photo officielle où ces dernières montraient leurs tenues.
Je vous laisse retrouver les lieux, dates et personnes concernées, si la chose vous intéresse. Je suis en vacances. Et puis, ça m'évitera les fines remarques des gros malins qui se prétendent indisposés par mes "liens".
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 août 2017 à 16:07
@ Catherine JACOB | 01 août 2017 à 09:26
@ fugace | 01 août 2017 à 01:10
"Elle peut donc supprimer plusieurs pions adverses d’un seul coup."
"Voyez-vous ça. J'ai bien peur que Brigitte ne joue pas aux dames. C'en est une."
Oui mais cela ne l'empêche pas de pousser son jeune pion, bien au contraire, et d'en éliminer brutalement quelques vieux autres, le dernier en a même vu cinq étoiles !
C'est une version nouvelle du jeu de dames : le jeu de la Dame.
Rédigé par : Claude Luçon | 01 août 2017 à 12:27
« L'emploi de la Première dame, quelle qu'elle soit, n'est pas familial mais national et, davantage même, international. »
J’avoue avoir une position ambivalente face à cette affirmation.
Une Première dame dans un rôle national et même international, voilà qui du point de vue institutionnel est inadmissible, "un vrai scandale" comme aurait dit Georges Marchais dans ses bons jours.
Ce rôle lui est attribué par le fait du prince, aucune règle ou loi, rien dans la Constitution qui lui donne cette possibilité de financer sur des crédits élyséens des activités de quelque nature que ce soit.
Il y a là un cynisme effarant lorsque l’on sait que F.Fillon a été éliminé pour avoir fait travailler sa femme pour lui et ce de façon tout à légale, pour l’aspect moral c’est un autre sujet. Je ne parle que de la légalité de la chose.
J’espère sans me faire d’illusions que la Cour des comptes, le Conseil d’État, le Conseil constitutionnel, la Cour Européenne de Justice que sais-je, je ne suis pas juriste, interdiront cette utilisation abusive des deniers publics.
Et à côté de cet aspect institutionnel, il y a un aspect que je qualifierais d’anthropologique (*).
En lui confiant un rôle de représentation, même accompagnée de celui de bienfaisance, il la place là où la tradition plaçait la femme, en retrait, dans le rôle de servante du seigneur et maître.
Certes, comme il se veut moderne elle n’est pas trois pas derrière lui sur l’estrade, comme le veut la pure tradition méditerranéenne des îles, il la tient par la main comme le vainqueur tient un bouquet de fleurs..
Et vous avez remarqué qu’elle est silencieuse devant son époux et seigneur et maître, comme il se doit pour une Sicilienne, ou une Corse, toutes femmes remarquables.
Finalement le billet se termine bien, si je puis dire, par cette phrase qui conforte la lecture anthropologique de la situation :
« L'épouse non élue d'un président doit être, qu'on le veuille ou non, aussi discrète qu'elle soit, une part douce, honorable et gracieuse de la France. »
Je ne peux qu’abonder dans ce sens. Puis-je dire, sans être goujat (enfin pas trop) que Carla répondait mieux à cette définition?
PS : Que les féministes qui auraient la témérité de me lire me pardonnent, c’est l’été.
(*) Osons les grands mots, c’est l’été, personne ne nous reprochera qu’ils soient ou pas tout à fait en situation.
Rédigé par : Tipaza | 01 août 2017 à 12:07
Pour information :
First Etymology :
From Middle English first, furst, ferst, fyrst, from Old English fyrst, fyrest, (“first, foremost, principal, chief, original”), from Proto-Germanic *furistaz, (“foremost, first”), superlative of Proto-Germanic *fur, *fura, *furi , (“before”), from Proto-Indo-European *per-, *pero- , (“forward, beyond, around”), equivalent to fore + -est. Cognate with North Frisian foarste, (“first”), Dutch voorste, (“foremost, first”), German Fürst, (“chief, prince”, literally “first (born)”) - Kurfürst (princeps elector imperii) -
Proto-Indo-European
Root :
*per-
1. to go over
Adjective:
first (not comparable)
1. Preceding all others of a series or kind; the ordinal of one; earliest.
The first day of September 2013 was a Sunday. I was the first runner to reach the finish line, and won the race
2. Most eminent or exalted; most excellent; chief; highest.
Demosthenes was the first orator of Greece.
Alternative forms
• 1st; (in names of monarchs and popes)
Translation
numeral first
Adverb:
first (not comparable)
1. Before anything else; firstly.
Clean the sink first, before you even think of starting to cook.
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 août 2017 à 11:58
Non et non !
Par quelque bout qu'on le prenne, un statut de "première dame" ne tient pas la route.
1/ La première dame peut passer au rang de seconde dame. Qui est juge de la transition et de son opportunité ? Que se passe-t-il si le président a une maîtresse alors même qu'il n'est pas marié avec l'officielle, comme avec le guignol ?
2/ Un statut génère des droits et obligations. Qui est juge de leur respect ?
Enfin, "Faites-moi confiance" est l'expression favorite de tous les escrocs. La confiance ne doit pas se poser, et l'appel à la confiance est une agression en dehors du lien filial propre à ce mot.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 août 2017 à 10:37
@ S Carioca
"Et d'ailleurs la seule première dame qui soit (...) c'est la mienne".
Bravo.
Rédigé par : Lucile | 01 août 2017 à 10:29
Nous faire un billet sur le "rôle officiel" d'une première dame à l'époque des LGBT, quelle idée saugrenue.
Lorsque nous aurons élu un président de la République homosexuel (la France étant toujours tellement en avance sur tout ;)) dira-t-on à son compagnon qu'il doit être discret et doux, honorable et gracieux ? :D
Si nous élisons une dame en compagnonnage avec une autre dame dira-t-on à cette dernière de rester douce et gracieuse même si elle occupe le rôle viril du couple ?
Parce que c'est bien beau de dire que les Américains élisent UN couple mais nous, les Français qui sommes les champions de la particularité, nous sommes capables d'élire un homme/femme ou femme/homme d'un seul coup.
Que dirons-nous alors au compagnon/compagne de notre homme-femme devenu femme-homme ?
Excusez-moi je vais me recoucher j'ai un mal de tête ! :D
Rédigé par : Breizmabro | 01 août 2017 à 10:25
Je comprends que l'on puisse se faire du souci pour la prestation à venir de notre Première dame, mais quand je vois un incident tel que celui qui arrive à la gare Montparnasse, il doit y avoir d'autres priorités à repenser.
L'été sera chaud, j'imagine sur quoi les regards vont se porter.
Rédigé par : Giuseppe | 01 août 2017 à 10:25
Il y a la première dame. Puis les dames qui ont réussi. Et aussi les dames qui ne sont rien.
On ne sait dans quelle catégorie ranger les dames d'une vidéo (Top 5 des pires candidates EM) dont voici le lien :
https://www.youtube.com/watch?v=yxm-4t5_nNU
Faut-il en rire ou en pleurer ??
Le niveau qui monte, qui monte, qui monte...
Rédigé par : Liliane Antille | 01 août 2017 à 10:10
@fugace | 01 août 2017 à 01:10
"Elle peut donc supprimer plusieurs pions adverses d’un seul coup."
Voyez-vous ça. J'ai bien peur que Brigitte ne joue pas aux dames. C'en est une.
@ Noblejoué | 31 juillet 2017 à 20:47
« Ces gens devraient s'adonner à des jeux de rôle au lieu de nous enrôler dans le leur. »
Bien dit, mais il faut croire que la seconde option leur rapporte davantage.
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 août 2017 à 09:26
@ Catherine JACOB | 31 juillet 2017 à 19:34
...et sans oublier qu'une règle existe déjà !
http://www.regles-de-jeux.com/regle-du-jeu-de-dames/
Extrait
Comment obtenir une dame :
Pour obtenir une dame, le pion du joueur A doit arriver sur l’une des cases du dernier rang du joueur B. Quand cela arrive, on ajoute alors un pion enlevé au préalable du damier lors d’une précédente attaque pour le placer par-dessus le pion.
Une dame peut se déplacer librement (en avant et en arrière), franchir plusieurs cases vides et changer de direction tant qu’elle trouve une case vide derrière le pion adverse. Elle peut donc supprimer plusieurs pions adverses d’un seul coup.
Rédigé par : fugace | 01 août 2017 à 01:10
L'américanization (z volontaire) de notre République, ça commence à bien faire.
Traduction mot à mot de «first lady». Première ? Comment ça première ? Première en quoi ? Devant d'autres sous quel prétexte ?
C'est du spectacle. C'est anti-répubicain («que ça plaise ou non»).
Si l'on imagine mal un premier monsieur (comment d'ailleurs le dénommer ?) c'est qu'il n'y a pas de place pour une première dame. Et d'ailleurs la seule première dame qui soit (que ça plaise ou pas) c'est la mienne. Et comme nous sommes nombreux dans ce cas, de première dame point finalement.
Et pourquoi d'ailleurs la majuscule sur première plutôt que dame ?
La République ne devrait avoir que faire du ou de la partenaire sexuelle, du conjoint ou de la conjointe, de la petite amie ou du petit ami de la ou du président de la République.
C'est, que cela plaise ou point, un spectacle navrant, ridicule et déshonorant pour la République.
Rédigé par : S Carioca | 01 août 2017 à 00:46
Ah les premières dames !
On racontait dans les années 90, peu après la première élection du président Clinton, que le couple présidentiel venait de faire un voyage en voiture dans la région de Chicago, où Hillary avait passé sa jeunesse.
Soudain, dans un paysage un peu désolé, Hillary montre une modeste station-service et s'exclame :
- C'est Frank qui en est gérant ; je le connaissais bien, il m'a même fait la cour.
Bill : - Tu te rends compte, si tu l'avais épousé, tu serais maintenant bien tranquille, à la caisse...
Hillary : - Pas du tout, Bill, tu te trompes, c'est lui qui serait à la Maison Blanche !
Rédigé par : Yves | 01 août 2017 à 00:45
Nous avions le meilleur réseau ferré d'Europe si ce n'était du monde et nous l'avons laissé pourrir... Le train, un espace social à nul autre pareil.
Dans la campagne française, il est facile de le constater car le réseau desservait même certains lieux (presque) dits. Un gâchis sans qualificatif.
La guéguerre entre maires a parfois eu raison de certains tronçons.
Et on vient nous parler de pollution et réchauffement climatique...?
De toutes les inventions, celle du train sécurisant puisque sur rails, et pouvant transporter (sans gêner la circulation) un nombre conséquent de personnes est la meilleure avec la bicyclette qui démultiplie le mouvement de la marche.
Rédigé par : calamity jane | 31 juillet 2017 à 23:03
@ hameau dans les nuages
La voiture, quel paradoxe, n'est traitée que d'un point de vue urbain. Or, à la limite, pour se transporter en ville, il y a les bus, et entre villes, les trains. Mais ce n'est pas possible à la campagne. De plus, le covoiturage, si loué, est aussi une affaire d'urbains.
Comme d'habitude, les ruraux sont délaissés... Au Japon, d'autres vous le diraient mieux que moi, il y a eu bien des travaux d'infrastructure pour les ruraux.
Est-il possible de s'en inspirer ? Aucune idée.
Rédigé par : Noblejoué | 31 juillet 2017 à 21:53
@ Robert Marchenoir
"Il faudrait que le président ait une femme pour la vie, épousée une fois pour toutes à l'âge de vingt-cinq ans, qu'elle ait quatre ans de moins que lui (mais pas plus), qu'ils aient trois enfants virgule cinq (dont un secrètement handicapé), que ni l'un ni l'autre ne se soient jamais permis aucune infidélité..."
Me voilà donc reconnu avec le statut de futur président ! le virgule 5 étant peut-être sa fausse couche.
Plus sérieusement, les Français n'en ont véritablement rien à... fiche, pour être poli. Ils s'inquiètent plutôt par exemple du futur contrôle technique passant de 124 à 400 points de contrôle alors que celui des politiques avec le casier vierge demandé est recalé. Les bourgeois bohèmes parisiens sans voiture intra-muros s'en félicitent alors que les ruraux avec leurs guimbardes voient le désastre financier arriver. Car bien sûr ce genre de mesure ne sera pas appliquée dans les quartiers sensibles, selon la novlangue.
Je suis toujours partagé sur ce genre de décision. Je rogne mais à la fois je me félicite car permettant de réveiller la colère des gens. Cela va de toute façon extrêmement mal finir.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 31 juillet 2017 à 21:11
@ Catherine JACOB
Tiens, je n'aurais jamais cru que ce sujet vous inspirerait, et à ce point. Passer des grandes dames aux dames pipi et à la recherche, bravo !
Si je n'étais pas si inapte, j'aurais balancé une image de Moebius montrant l'Impéroratriz, personnage de dirigeant dans une bulle qui est la soudure d'un homme et d'une femme ! Pour montrer la fameuse fusion papa et maman représentée par le roi et la reine. Ou alors, j'aurais trouvé ce roman de K. Dick, je ne sais plus lequel, où depuis longtemps, ce n'est plus le président des Etats-Unis mais sa femme, qui, populaire, gouverne, ou est elle-même prête-nom, simulacre. Parce qu'on est actuellement dans le symbolisme fou et le simulacre.
Mais en France, ce n'est pas le peuple, c'est Macron et sa cour qui déraillent. Ces gens devraient s'adonner à des jeux de rôle au lieu de nous enrôler dans le leur.
@ calamity jane
"Mais je consens à attendre pour lire qu'elle aura imposé le salaire égal pour les femmes, à diplôme et emploi égal !
De même que les délinquants qui frappent la mère de leurs enfants dégagent du foyer familial comme dans d'autres pays."
Tiens, des propositions constructives. Je like.
@Jabiru | 31 juillet 2017 à 13:14
Et une dame qui ne ferait rien ? Enfin, si s'occuper de son homme d'Etat n'est rien. Notamment quand il s'agit de coacher et donner le sens des limites à Macron.
Je pense, au contraire, que cela doit être épuisant. Et avec cela, risettes aux caméras !
Rédigé par : Noblejoué | 31 juillet 2017 à 20:47
La France n’élit pas de couple, mais un individu. Le fait que cet individu soit en couple est accidentel et non essentiel.
Un statut pour le conjoint du président, femme ou homme, de la République, serait de facto caduque dès lors que ce conjoint ne serait pas. Il faudrait également envisager qu’il soit admis qu’il s’agisse du statut du conjoint du moment et que le changement de conjoint entraîne derechef la déchéance de statut du précédent, mais lequel en cas de divorce pourrait prétendre alors à une prestation compensatoire à la hauteur des moyens que lui donnait un statut officiel et qui donc serait tenu de la verser, l’Etat ou l’individu ? Vous rendez-vous compte de la complexité de la chose ?
D’autre part, qu’est-ce que cette appellation de « Première Dame » ? Si on admet une « Première Dame », cela suppose implicitement en admettre une seconde si on ne veut pas faire injure à toutes les femmes qui constitueraient alors le troupeau, comme dans la chanson qui dit : "Quand trois poules s'en vont aux champs, la deuxième suit la première, la troisième vient la dernière, quand trois poules s'en vont aux champs, la première va devant." Sur l'air mozartien de Ah vous dirais-je Maman ; ça marche aussi avec les vaches. Je me souviens de mon grand-père qui chantait toujours "Quand les vaches vont aux champs, la première n'est jamais la dernière, quand les vaches vont aux champs, la première est toujours devant." Mais je n'ai pas retrouvé la mélodie sur YouTube.
Qui pourrait être la deuxième ? la mère du Président ? sa fille ? sa dame de cœur ? sa secrétaire dans le cas où les deux ne seraient pas confondues ? l’épouse du président du Sénat, deuxième personnage de l’Etat appelé à le remplacer selon les circonstances ? le conjoint du titulaire du perchoir qui l’occupe le temps d’une mandature quinquennale complète ? les épouses des présidents de groupe qui sont elles aussi des épouses d’élus de la République et, pour certaines, intrinsèquement infiniment plus qualifiées que l’épouse du premier d’entre les élus ? Quid d’un statut national pour celles qui n’auraient pas la nationalité française ? Est-ce que l’obtention du statut national vaudrait obtention de la nationalité ? Serait-il admis qu’un binational puisse être président de République une et indivisible et une épouse binationale la première des épouses des élus ? Vu que, il ne faut tout de même pas charrier, et « Première Dame » ne saurait dire autre chose qu’épouse/compagne/dame de cœur du premier des élus.
Sans compter que, en français selon le Centre National de ressources textuelles et lexicales :
supposé garder des trésors légendaires ou annoncer la survenue de la mort. C'est la dame blanche qui passe sous les voûtes (HUGO, Rhin,1842, p. 338): Aussi peu qu'il soit habité des fées, chacun sent aux brouillards de son cœur sourdre les sources du celtisme. J'ai vu la dame blanche éternellement sous mes yeux, depuis ma petite enfance ; ... BARRES, Mes Cahiers,t. 9, 1912, p. 295. En Andorre dont le président de la République française est co-seigneur ou co-prince, une dame blanche apparaissait près de la cascade d’Auvinyà. Elle habitait une tour voisine et est apparue à plusieurs reprises pour défendre le territoire andorran contre les visées d’un évêque d’Urgel, puis contre les attaques d’un loup monstrueux qui n’était autre que cet évêque métamorphosé.
qui assure l’entretien, le bon fonctionnement et approvisionnement des divers équipements des toilettes publiques.
1. Dans la société SOCIÉTÉ CIVILE et MILIT. La Dame nomme la femme d'un certain rang social ou accomplissant certaines tâches sous la direction ou au service de dames d'un certain rang. Et je ne pense pas que ce soit là le sens envisagé par Brigitte-Joséphine Macron de Beauharnais !
2. HIST. [En parlant des filles du roi de France] Synon. Madame
3. [P. oppos. au sens ancien du terme demoiselle A 1] On l'appelle mademoiselle, quoiqu'elle ait été mariée. Le nom de dame était encore réservé aux femmes nobles.
4. D’où [Noblesse du XIXe et noblesse contemporaine] Femme de haute naissance chargée de certaines fonctions auprès de la reine, des princesses royales. – Dès lors il faut également un statut officiel pour les conjoints des présidents de groupe qui pourraient être appelés à constituer la suite de l’épouse du premier des élus Dans sa maison, entourée de ses gentilshommes et de ses dames, elle [la princesse de la maison de France] fait observer l'étiquette la plus rigoureuse (A. FRANCE, Lys rouge,1894, p. 137).
5. MYTH., FOLKL. Fée. Les fées étaient des dames aussi bien que les saintes ; mais des dames voluptueusement parées (A. FRANCE, Vie littér.,t. 3, 1891, p. 246).Pour ces dames-fées qui sont trop rieuses (BARRES, Cahiers,t. 10, 1914, p. 255).
a. ♦ La dame du Lac. Fée protectrice de Lancelot.
b. ♦ La dame blanche. Être surnaturel dans les anciennes croyances celtes et allemandes.
c. La dame Pipi à pourboire
6. SYNT. Articles, confection, vêtements pour dames ; coiffeur pour dames ; compartiment de dames seules, toilettes de dames; faire des ouvrages de dame : nomme ce qui est réservé aux personnes de sexe féminin encore appelé « le beau sexe ».
7. ♦ [Dans un lang. Courtois, auj. senti comme vieilli ou pop.] Être aimé des dames ; plaire aux dames (Ac.1798-1932). Les grâces d'un cavalier et de sa dame (BERN. DE ST-P., Harm. nat.,1814, p. 297). Et ensuite il ne trouve rien de mieux à faire que d'aller vite occuper une place laissée libre ! Au lieu de la laisser à une dame! (QUENEAU, Exerc. style,1947, p. 14).
Bref, qui dit la première de ces « dames » de celles auxquelles on cède la place dans les transports en commun, par ex., dit nécessairement le premier des cavaliers, ou le premier de ces messieurs - gentlemen, mais lesquels ? ou le premier des Seigneurs autrement dit alors dans ce dernier cas, le Roi sous les espèces de « C’est moi le Chef ».
Non, cette traduction française de « First Lady » expression qui dans la langue originale revêt des connotations culturelles distinctes des nôtres en grande partie, exception faite des commodités, ne saurait être employée sans risque dans le contexte de notre République et on a assez torturé notre langue depuis quelque temps sous prétexte de modernité et de progrès.
Non, on élit pour cinq ans un président qui, accidentellement et non nécessairement, est pourvu d’une épouse ou d'une compagne, laquelle n’est pas un élément inamovible de la présidence et je ne suis pas d’accord pour laisser Napoléon Macron couronner Brigitte de Beauharnais, ne serait-ce qu’à titre temporaire, vu que « L’avenir dure longtemps ». En particulier dès lors que les conjoints des députés ne sont visés désormais que par des interdits et ne font l’objet d’aucun projet de statut, il y a là une inégalité particulièrement criante et particulier dès lors qu’on se place du point de vue d’un projet de salaire de femme au foyer qui lui aussi a vécu ce que vivent les roses, alors qu’une maman est souvent en plus d’être maman, à la fois comptable, femme de ménage, PDG, secrétaire, « dame patronnesse » 😉 et j’en passe.
Il y a plus urgent que ce projet de statut de « First Lady » française et on sait ce que ça a coûté à Hollande de s’occuper prioritairement du non urgent qui n'exige rien d'autre qu'une signature et une pasionaria à la tribune, en laissant de côté la question de l’emploi et du chômage.
Quand un président aura prouvé sa valeur sur le terrain et non en tant que marque de lessive, comme dirait Onfray, alors on pourra s’intéresser à l’utilité pour la République d’un statut pour la personne qui partage sa vie, mais ce statut ne doit pas constituer un préalable à l’action ! Emmanuel ! Brigitte ! arrêtez de nous prendre, nous les Lambda, pour des neuneus et contentez-vous d'être là où vous êtes avec des émoluments à vie sans commune mesure avec ceux des gens ayant voué leur vie et leurs ressources financières à la recherche pour le bien effectif de tous.
Rédigé par : Catherine JACOB | 31 juillet 2017 à 19:34
Que m'importe qu'on officialise la première dame ! On devrait dire conjoint puisqu'une femme pourrait être élue et avoir un mari. Il y a aussi le cas des homosexuels. Bref, n'ayant oublié personne, passons à notre première dame actuelle.
Son rôle m'a toujours semblé d'insuffler une philosophie et, après le sens, le sens du théâtre à son jeune padawan.
Maintenant, en plus, elle doit lui apprendre les limites.
Bon courage !
Rédigé par : Noblejoué | 31 juillet 2017 à 18:46
D’ailleurs Brigitte, c’est pas la femme qui vit sa vie par procuration !
Elle met du vieux pain sur son balcon pour attirer les moineaux, les pigeons.
Ouais, pour attirer les pigeons, ou un pigeon :
Première dame, un emploi national !
https://www.youtube.com/watch?v=e9m0Q4RA_M8
Rédigé par : Elsuen | 31 juillet 2017 à 17:10