Ce titre est un truisme, me dira-t-on, mais pourtant il n'est pas un président de la République qui, au soir de son élection, ne s'affirme pas comme le président de tous les Français.
Donc l'Elysée, le lieu du pouvoir en France, pourrait être, au moins en certaines circonstances, celui du rassemblement des Français.
Il me semble qu'on pourrait comparer, pour la clarté de mon propos, l'Elysée à nos habitations privées. On n'y fait pas venir n'importe qui et les critères d'admission, d'intégration sont relativement précis. L'amitié y a sa part évidemment, mais l'éthique aussi.
J'ai songé à cela quand on a appris qu'une projection du film de BHL - La bataille de Mossoul - avait été organisée le 18 juillet à l'Elysée en présence du président, de son chef de cabinet militaire, du réalisateur et d'une délégation de combattants kurdes emmenée par Sirwan Barzani, général de brigade peshmerga. En plus - c'est le point qui m'intéresse -, Christine Angot, Fred Vargas et Jean Nouvel (L'Express).
Je ne sais pas qui à l'Elysée compose ce type de soirées mais qui que ce soit, on a le droit de s'étonner de l'honneur qui est fait à certains.
Je ne discuterai pas Jean Nouvel grand architecte et auquel de toutes manières on ne fait manquer aucune de ces soirées, sous toutes les latitudes politiques.
Fred Vargas est portée aux nues comme auteur de romans policiers mais je n'oublie pas qu'elle a défendu scandaleusement la cause de l'assassin et complice d'assassinats Cesare Battisti. Un titre indéniable sans doute pour être conviée à célébrer le courage des combattants kurdes !
Et Christine Angot. Avec elle, rien n'y fait. Plus elle est discutable - c'est un euphémisme -, plus on la veut ! Elle peut tout se permettre, le pire surtout, et on se félicite d'avoir une telle personnalité à l'Elysée. Je ne sais pas ce qu'elle y apporte. En tout cas ça marche puisqu'on lui pardonne tout. Son attitude ignominieuse face à François Fillon, son mépris et son contentement de soi dans le portrait qui vient de lui être consacré (Le Monde). Ses audaces prudentes puisqu'elle n'ose pas donner le nom d'un personnage officiel, qu'elle tourne en dérision, dans le monde des lettres ! On ne sait jamais : inutile d'insulter l'avenir !
Elle a tout à fait le droit de se moquer de Guillaume Musso et de Marc Lévy qui ne seraient pas des écrivains et qui auraient un succès injustifié. Comme si elle-même était un exemple en littérature quand on songe à son style pauvre et à ses histoires obsessionnelles.
Ainsi l'Elysée s'ouvre, au cours d'une soirée consacrée au film de BHL, à cette merveille d'humanité.
Sous François Hollande, Julie Gayet avait offert JoeyStarr à l'Elysée !
Chez soi on n'aurait pas voulu de l'une et de l'autre. Il est vrai qu'ils ne seraient pas venus !
Il ne serait pas honteux de ressentir un étonnement triste face à une telle peopolisation à l'oeuvre, avec si peu de lucide discrimination. Du lustre rajouté à de la vulgarité. De la lumière à l'usurpation.
Je ne me fais pas de souci pour tous ceux qui un jour ou l'autre seront conviés. Dans les arts et le divertissement par exemple. Le couple présidentiel adore ! Mais je rêverais d'une démocratie des privilèges, d'une égalité des chances en quelque sorte. Trouver le moyen, un soir, de faire participer Dupont et Mohamed. Pour sortir de ce petit monde s'ébattant entre soi dans la maison de tous les Français.
Le président Giscard d'Estaing qu'on réhabilite heureusement avait pris le petit déjeuner avec des éboueurs et régulièrement allait dîner dans des familles. Il y aurait peut-être un juste milieu à instaurer. En tout cas il avait compris le problème qui était de donner corps et substance à un authentique rapprochement entre les citoyens et le président. Pour avoir été qualifiée de ridicule, sa démarche s'efforçait toutefois de casser des codes et c'était bien.
Un conseil. La prochaine fois, solliciter Guillaume Musso ou Marc Lévy.
L'Elysée est en principe la maison de tous les Français mais on devrait déjà être plus rigoureux dans la sélection des happy few.
Pour ne pas désobliger le peuple.
@ Catherine JACOB
J'ai aussi lu ou entendu dire, enfin appris d'une manière ou d'une autre, que K. Dick avait essayé de faire écrire son roman par le Yi King !
Nietzsche, un auteur avec qui je suis loin d'être entièrement d'accord mais qui enseigne à se dépasser.
Que peut-on demander de plus à quiconque que cela ?
Rédigé par : Noblejoué | 29 juillet 2017 à 15:06
@ Noblejoué | 28 juillet 2017 à 19:49
« Si Elusen ne comprend pas qu'on peut risquer d'être harcelé, vous si, et pourtant vous vous montrez. »
Quelque part ça peut difficilement être pire. Mais bon.
L’un de mes élèves, fan de Dragon Ball Z et qui avait commencé l’étude du japonais afin d’être capable un jour, et il y est arrivé ! de suivre sans difficultés l’animé dans le texte original, me disait mi-plaisantin, mi-sérieux : « Vous devez avoir un nuage installé à demeure au-dessus de votre tête et qui ne veut plus vous lâcher !»
Quand j’ai découvert cette peinture de la grotte de Lascaux, je me suis dit que ça pouvait aussi finir par être une bonne chose.
.
« Je trouve que tout le monde devrait vous applaudir. »
Pas trop fort, ou d’une seule main… 😉 parce qu'en ce moment il fait beau et ce n’est pas la peine de réveiller l’orage.
Pour en revenir au « Maître du Haut Château » qui fait penser à la Hohenburg de Hohen (Haut) + Burg (Château) à Obernai, soit Altitona dont le Maître est Adalric, le père de la future Sainte Odile qui la chassa de sa demeure parce que née aveugle (en 662), un édifice qui surplombe « l'endroit où le chemin tourne et où Claude Scheppler (patronyme qui peut se traduire par ‘Chapelier’) reçoit comme un poids sur les épaules et doit se traîner misérablement jusqu’à un endroit nomme Cense Sommerhof - la cense est une appellation qui dérive du bas-latin censa, signifiant fermage et qui en est venu ensuite à nommer la ferme, elle-même - et dont l’histoire fait penser au Chapelier fou d’«Alice au Pays des Merveilles », joué par Johnny Depp.
Comme quoi il y a peut-être un rapport entre sa mésaventure et le patronyme de la victime.
Dans le lien que vous indiquez, il est dit que « Le maître du haut château » est, telle une Matriochka, « une poupée russe de contrefaçons et de mensonges, un roman sur le faux, peut-être le plus schizophrénique de tous les romans de Philip K. Dick, alors même que, chose rarissime chez l'auteur, aucun de ses personnages n'est atteint de cette maladie mentale. »
La référence aux apparences trompeuses qui constitue l’étymologie de « Zwerg », et qui s’applique donc bien au « nain » dont l’adulte offre en effet une apparence trompeuse, celle de l’enfance, était finalement dotée d’une certaine pertinence.
Il est dit également que cet univers uchronique est dominé par le Yi-King, à tel point qu’un possible tirage des Bagua et de leur combinaison les 64 hexagrammes constitueraient même toute la trame du roman, en serait en somme, une interprétation.
Comme je n’ai toujours pas lu ce roman, je ne saurais le dire, mais étant donné que les Bagua sont également réputés être le système binaire 1-0 de Leibniz qu’on donne comme à l’origine de l’informatique laquelle produit des images dématérialisées qui sont le produit de calculs de cerveaux-machines à savoir d'ordinateurs, pourquoi pas.
Tout cela me fait au final penser à Nietzsche :
« Celui qui apprendra à voler aux hommes de l’avenir aura déplacé toutes les bornes ; pour lui les bornes mêmes s’envoleront dans l’air, il baptisera de nouveau la terre — il l’appellera « la légère ». […]
La terre et la vie lui semblent lourdes, et c’est ce que veut l’esprit de lourdeur ! Celui cependant qui veut devenir léger comme un oiseau doit s’aimer soi-même : — c’est ainsi que j’enseigne, moi.
Non pas s’aimer de l’amour des malades et des fiévreux : car chez ceux-là l’amour-propre sent même mauvais.
Il faut apprendre à s’aimer soi-même, d’un amour sain et bien portant : afin d’apprendre à se supporter soi-même et de ne point vagabonder — c’est ainsi que j’enseigne. » Ainsi parlait Zarathoustra/Troisième partie/De l’esprit de lourdeur , §2 – p.278/279. Autrement dit, il vaut donc mieux ne pas « travailler du chapeau »... 😉
Rédigé par : Catherine JACOB | 29 juillet 2017 à 09:44
"C'est donc pas le même style."
Je viens de voir la photo de l'actrice et je trouve qu'on peut préférer votre style. Savonarole a raison de dire que poster des photographies identifiables de vous et non plus en clair obscur est très courageux.
Si Elusen ne comprend pas qu'on peut risquer d'être harcelé, vous si, et pourtant vous vous montrez.
C'est beaucoup plus courageux que Patrice Charoulet. Je trouve que tout le monde devrait vous applaudir.
Rédigé par : Noblejoué | 28 juillet 2017 à 19:49
@ Catherine JACOB
Pour les nains : de quoi regarder Blanche Neige autrement. Je compte donc revisionner bientôt la version de Preljocaj.
"Or c’est bien ce qui se passe avec le trésor découvert par nos trois désenvoûteurs victimes d’une hallucination collective probablement due à la conscience que cet or, si or il y a, est maudit de par la somme des souffrances endurées en ces lieux."
Il arrive la même chose à la fin de la bande dessinée Corto Maltese, La Maison dorée de Samarkand. Comme souvent - il en trouve parfois - Corto Maltese cherche un trésor. Comme Pratt était aussi cultivé que créatif, je ne saurais dire s'il a imité ou recréé cette fin.
"Pour l’instant on peut dire qu’on ne vole pas impunément les morts, par ex. l’obole pour Charon, prix de leur passage dans l’autre monde, sans risquer de les maintenir dans ce monde-ci à tourmenter les vivants en retour. Mais c’est juste une idée."
Une idée qui se tient. De toute façon, j'ai une idée encore moins vérifiable. Je me demande si le peu de crédit de la fortune mobilière, outre évidemment qu'elle était peu de chose face à la richesse immobilière pendant longtemps, ne vient pas et de ce que la fortune héritée était mieux vue que la fortune créée et que comme on devrait donner ce qui est mobilier aux morts, l'héritier de biens mobiliers était une sorte de spoliateur. Evidemment, on aurait oublié à la longue l'origine première d'une partie de la réticence contre la richesse mobilière.
"...mais en tout cas on voit bien que l’actrice césarisée et moi-même ne sommes pas la même personne et heureusement pour elle."
Heureusement pour elle si vous avez ou avez eu une vie difficile, mais pas heureusement pour nous. Comment faites-vous pour rester imperturbable ?
Rédigé par : Noblejoué | 28 juillet 2017 à 19:28
@ Elusen
"Vous allez vite dans votre besogne et avec un sens de la mesure ! Un pédophile aussi agit selon ses idées, iriez-vous jusqu’à saluer son courage ?"
Il s'agit de donner son adresse mail donc d'être emm... par des gens comme vous - ou pire.
Vous oubliez toujours le CONTEXTE.
Rédigé par : Noblejoué | 28 juillet 2017 à 18:41
@Catherine JACOB | 28 juillet 2017 à 14:05
S'afficher est un courage surprenant, vous avez bien fait pour répondre à votre interlocuteur.
Bravo Catherine Jacob.
Rédigé par : Savonarole | 28 juillet 2017 à 18:30
Pour être juste, j’ai récupéré l’actrice à peu près au même âge que le cliché pris par mon père à un repas de famille, donc pas de délire d’interprétation sur les verres dont on voit le haut, ils n’étaient pas tous à moi.
C'est donc pas le même style.
Rédigé par : Catherine JACOB | 28 juillet 2017 à 18:24
@ Elusen | 26 juillet 2017 à 04:13
« @ Catherine JACOB | 25 juillet 2017 à 09:31
Comme si Catherine JACOB n’était pas un masque ! Sur Internet, allez prouver qui vous êtes !
Vous trouvez qu’il y a une ressemblance ? tant en noir et blanc
qu’en couleur
.
Evidemment ce cliché ne date pas d’hier, mais bon d’avant-hier si on est gentil (allez, années 2000) ; le maquillage était dû à ma sœur qui a la main moins lourde que moi sur la couleur, et le cliché est dû à mon père. Je n’ai pas retrouvé celui que je cherchais pour ce post, beaucoup plus récent, mais en tout cas on voit bien que l’actrice césarisée et moi-même ne sommes pas la même personne et heureusement pour elle.
Rédigé par : Catherine JACOB | 28 juillet 2017 à 14:05
@ Noblejoué | 26 juillet 2017 à 21:04
« ...je salue sans ironie votre courage, {...} vous agissez selon vos idées. »
Vous allez vite dans votre besogne et avec un sens de la mesure !
Un pédophile aussi agit selon ses idées, iriez-vous jusqu’à saluer son courage ?
Et puis vos deux oiseaux ne prennent aucun risque avec leur vie quand même, donc "le courage", tout est relatif.
Rédigé par : Elusen | 27 juillet 2017 à 18:17
@ Noblejoué | 26 juillet 2017 à 21:04
Andvari est un nain de la mythologie nordique, responsable de la malédiction sur l'anneau magique Andvaranaut à la base du cycle héroïque de Sigurd.
Fáfnir est, dans le cycle de Sigurd de la mythologie scandinave, le fils de Hreidmar et le frère de Regin et d'Ótr, originairement un nain relativement puissant, qui, après s'être emparé du trésor maudit de son père, prend la forme d'un dragon afin de le protéger.
Ce que je pense être intéressant dans ces éléments du mythe, c’est l’état de nain.
Les nains sont en effet, par ex. dans Blanche Neige, ceux qui extraient le minerai de la terre et qui participent dès lors de la légende du forgeron merveilleux ainsi que ceux qui gardent le cercueil de cristal dans lequel la princesse attend le baiser/souffle qui la ramènera à la vie, ils participent donc également du cycle des renaissances.
Le mot allemand pour « nain » est Zwerg (vieux haut allemand twerg, moyen haut allemand twerc / querh (masc., neutre) zwerc, vieux saxon gidwerg (neutre), vieux norrois dvergr, vieil anglais dweorg, vieux français dwerch, suédois dvärg, norvégien dverg, danois dværg, néerlandais dwerg, anglais dwarf) toutes formes qu’on pense dérivées du vieux germanique *đwerʒaz. C’est probablement exact.
A partir de là, je connais une hypothèse qui les relie au genius loci et une autre qui présuppose un lien avec le verbe trügen - tromper, induire en erreur - (Trugwesen : apparence trompeuse), à comparer au vieux haut allemand gidrog (spectre, fantôme, revenant), sanscrit dhvaras (démon malicieux etc.).
Or c’est bien ce qui se passe avec le trésor découvert par nos trois désenvoûteurs victimes d’une hallucination collective probablement due à la conscience que cet or, si or il y a, est maudit de par la somme des souffrances endurées en ces lieux. Maintenant on peut se pencher sur ce dont ce or est probablement la métaphore, mais c’est une autre histoire.
Pour l’instant on peut dire qu’on ne vole pas impunément les morts, par ex. l’obole pour Charon, prix de leur passage dans l’autre monde, sans risquer de les maintenir dans ce monde-ci à tourmenter les vivants en retour. Mais c’est juste une idée.
On dit également qu’ Aristophane serait «le premier auteur, dans les Grenouilles, à mentionner l’obligation de verser un dédommagement à Charon, pour prix du passage dans l’au-delà. Aucun autre témoignage contemporain ne vient confirmer cette pratique. Seul un vase peut être pris en compte, qui représente un défunt tenant dans la main ce qui semble être des pièces de monnaie.
Pour Erwin Rohde, le don d’une obole à Charon pourrait être l’héritage d’une très ancienne tradition qui consistait à ne pas séparer le défunt de ses biens. Il supposait que les funérailles héroïques, pour être complètes, impliquent la destruction par le feu de l’avoir du défunt. Ce qui n’est pas idiot lorsque le défunt est décédé par ex. de la peste, mais la raison est vraisemblablement autre.
« D’où, quoi qu'il en soit, la possible intention de laisser au mort toute sa fortune mobilière. A l’époque d’Homère, ce devoir s’était déjà affaibli et transformé en symbole, pour, au final, dans l'idée de la partie pour le tout, se réduire à l’habitude de placer dans la bouche du mort une obole destinée à rémunérer le nocher infernal. »
Bref, peu importe ici, mais on retrouve également dans les aveux obtenus sous la question que l’or donné par le diable n’est qu’une apparence trompeuse qui se transforme en fèces lors du retour à la réalité. Je laisse aux psychanalystes le soin d’expliquer la métamorphose.
Rédigé par : Catherine JACOB | 27 juillet 2017 à 16:28
@ Catherine JACOB
J'avais bêtement oublié de mettre le lien - ou il n'est pas passé, si c'est possible !
http://a.giscos.free.fr/lecture/PhilipKDick/MaitreDuHautChateau.html
Rédigé par : Noblejoué | 27 juillet 2017 à 14:29
@ Patrice Charoulet
Comment quelqu'un qui ne parle jamais que du mal fait par les grands hommes, politiciens ou philosophes, pourrait-il vous comprendre ?
Contrairement à Elusen, je salue sans ironie votre courage, non tant pour les pourriels ou les messages désagréables que vous pourriez recevoir de certains, que parce qu'en donnant votre adresse, vous agissez selon vos idées.
Je doute que vous receviez beaucoup de messages d'anonymes, car à moins qu'ils n'aient un pseudo sur leur boîte mail, en vous écrivant, ils se démasqueraient. Mais il se peut que des patronymes correspondent avec vous.
Bonne chance.
@ Catherine JACOB
"S’agissant des Japonais, je ne les défends pas d’un point de vue moral pour les absoudre de tout, mais du point de vue de l’exactitude des faits parce que je n’aime pas les critiques injustes ou à l’emporte-pièce qui méconnaissent les divers contextes historico-culturels."
Je ne vous ai, en vérité jamais vu de parti pris, mais comme il est naturel de l'être pour ce qu'on aime et que d'autre part, on a une réticence à blesser les gens, surtout qu'on estime, on évite souvent de "parler de corde dans la maison d'un pendu".
"En ce moment, je suis en train de terminer les 446 pages de l’histoire publiée en 2013 davantage imaginée que romancée, de familles vosgiennes et dont une partie des héros sont de mes ancêtres nommés sous leur véritable nom."
Ecoutez, votre famille et vous avez, visiblement, un parcours intéressant. Au lieu de laisser des incompétents déformer l'histoire de votre famille puis un jour, sans doute, la vôtre, je pense que vous devriez écrire la vôtre.
"...ces exemples nous montrent bien que, sous chaque "trésor", il y a un drame. Ces trésors crient leur souffrance. Pour s'en emparer, il faudrait avoir le courage de passer outre ces cris, d'être indifférent à ces souffrances.
Ce "courage", ou plutôt cette inhumanité, nul au Ban de la Roche ne l'a eu jusqu'ici au point nécessaire pour s'emparer du trésor. "Il n'est pas certain qu'il faille y voir un échec", conclut le rédacteur de l’article."
Vraiment très intéressant. C'est l'inverse d'histoires plus connues où quelqu'un est récompensé par des dons divers pour avoir fait preuve d'hospitalité ou autres comportements d'aide aux autres.
Comment interpréter les histoires de dragons gardiens de trésor ? Dans l'histoire dont vous parlez, les trésors ont-ils une âme ou ne sont-ils que le canal par lequel s'expriment les victimes ?
@ Catherine JACOB et Lucile
Pour Le maître du Haut Château, j'ai fini par trouver un site idéal : pas superficiel mais pas qui s'amuse à dire que tel K. Dick de science fiction * serait meilleur que d'autres - le chipotage de merveilles. Toutes les thématiques y sont, on compare juste ce qu'il faut et on renvoie à d'autres : de plus si on clique on a d'autres présentations que je lirai pour le fun.
Problème : spoiler, la fin est dite !
Mais K. Dick n'écrit pas de récit où seule la fin compte : en d'autres termes, il mérite d'être relu.
* Mais ses romans de littérature générale me semblent inégaux, un seul m'a intéressé comme les autres. Je crois que c'est parce que si la psychologie de K. Dick est de premier ordre, son style convient en général mieux, et alors idéalement, à des univers au cosmos détraqué. Il y avait des univers kafkaïens, et ils existent toujours, maintenant, on dit aussi dickien : j'ai entendu une comparaison, probablement sur France Culture, mais j'ai oublié, pardon.
Au fait, merci à cette radio où la science-fiction et autres mauvais genres ne sont pas ostracisés.
Rédigé par : Noblejoué | 26 juillet 2017 à 21:04
Dans la foulée de Catherine JACOB | 26 juillet 2017 à 09:54 @Noblejoué
Il est indiqué dans le résumé du roman de science-fiction que vous indiquez, qu’il inclut un roman dans le roman, comme il pouvait y avoir chez Corneille du théâtre dans le théâtre, et que c’est à l’occasion d’une mission secrète liée à ce roman, que tous les personnages cités dans l’ensemble du « Maître du Haut Château » et intervenant dans des histoires parallèles, vont croiser. Il s’agit donc de « Le Poids de la sauterelle » mentionné de nombreuses fois au cours du récit général et dont le titre provient d'une citation de l'Ecclésiaste (12:5) : « ...and the grasshopper shall be a burden » « et les sauterelles deviendront un fardeau », autrement dit, une épreuve.
Comme je ne l’ai pas lu, j’ignore si un rapprochement pourrait être sous un angle ou un autre pertinent, mais il existe dans l’ancien pays des Welsches, une curieuse légende en rapport avec le lieu-dit Col de la Perheux précédemment cité et rapportée sur GeneaWiki. La voici – précision, les personnages de cette histoire de fantômes qui se situe une paire de siècles après l’époque concernée par le roman qui m’a fâchée, n’appartiennent pas à notre famille, du moins à ma connaissance :
« Claude Scheppler, de Bellefosse, est le héros ou la victime de plusieurs histoires de fantômes notées par le pasteur Oberlin.
A plusieurs reprises, à l'endroit où le chemin tourne à "Obernah" (Obernai), Claude reçoit comme un poids sur les épaules et doit se traîner misérablement. Il n'est délivré qu'au moment où il dépasse la cense du Sommerhof. Anne-Catherine Gagnière, servante du pasteur Oberlin, est deux fois témoin du phénomène. Bien que Scheppler demande à ses compagnons de poursuivre leur voyage sans lui, elle reste auprès de lui pour l'assister en cas de besoin.
Il lui faut un courage peu commun, car le mauvais esprit qui a sauté sur les épaules de Claude Scheppler possède une certaine matérialité, en tous cas un certain poids.
Claude Scheppler est décrit par le pasteur Oberlin comme un homme sincère et honnête, qui raconte ses mésaventures sans se soucier qu'on le croie.
Rendons hommage à Anne-Catherine Gagnière, et peut-être à d'autres de ces femmes, spécialistes de ce qui paraît passer l’entendement, et qui, loin de passer des pactes avec le Diable ou de chercher à nuire, aidaient leurs concitoyens par les moyens à leur portée.
Peut-être est-il temps pour leurs descendants, qui ne risquent plus aujourd'hui le bûcher, d'oser assumer une certaine fierté sorcière.
• Voici donc une légende mettant en scène "la Kate" :
Les développements qui précèdent proviennent des chroniques du pasteur Oberlin. Ils sont donc en principe raisonnablement exacts. En revanche, l'histoire qui suit est une légende, et ce n'est qu'à titre d'hypothèse, en se fondant sur la similitude de prénom et de village, que l'on peut songer à voir, entre "la Kate, de Bellefosse" et Anne-Catherine Gagnière, une seule et même personne.
Sachez d'abord qu'au Ban de la Roche, il y a de nombreux trésors enfouis, dont l'un au col de la Perheux, lieu de supplice immémorial, où en particulier ont brûlé les sorcières (dès 1613 est notamment mentionné le cas d’une Anne, l'épouse de Steffen d'en Haut (Steffen von der Höhe) de Neuviller, qui est brûlée pour sorcellerie. Puis de 1620 jusque vers 1630 furent condamnés et brûlées au lieu de justice du Col de la Perheux plus de 50 personnes originaires de tous les villages du Ban de la Roche pour "crime" de sorcellerie. Des copies des actes rédigés par le tribunal appelé à siéger ont été conservées et permettent de prendre connaissance des aveux obtenus sous la question. Au début du 17ème, la seigneurie du Ban de la Roche appartient au comte palatin du Rhin Georg Gustav von Pfalz-Veldenz qui avait à Rothau un atelier monétaire. Mais revenons-en au trésor.
Nombreux sont ceux qui rêvent de s'en emparer, mais il y faut un courage hors du commun, un courage que nul n'a eu jusqu'ici, et qu'il vaut mieux peut-être ne pas avoir.
Or donc, pour s'emparer du trésor, les trois plus puissants désenvoûteurs du Ban de la Roche vont s'associer : il y a là la Kate - donc possiblement la servante du pasteur Oberlin susnommée -, de Bellefosse, le Man du Minou - dont le nom pourrait venir du celtique ‘men’ (la ou les pierres) -, de Waldersbach, et le père Didier, de Belmont. Tous trois se rendent de nuit à la Perheux, un endroit que vous et moi tremblerions de traverser même de jour. Mais nos trois sorciers n'ont peur de rien, et ils creusent, ils creusent. Au fond du trou, une caisse solidement fermée : ils ont trouvé le trésor. Mais alors, de la caisse, sortent des cris si épouvantables que nos trois sorciers se sauvent en courant. Ils reviennent le lendemain, mais c'est trop tard : aucune trace du trésor, aucune trace même du trou qu'ils ont creusé. Pas un brin d'herbe qui ne soit à sa place.
Cette légende est particulièrement touchante. Des trésors monétaires (bien modestes), il y a en certainement au Ban de la Roche puisque, en cas de menace, les paysans s’empressaient d’enfouir leurs sous ; certains n'ont pas assez vécu pour revenir chercher leurs petites économies ; à la Perheux même, il arriva que de pieux pèlerins laissent tomber des piécettes pour le salut de l'âme des condamnés ; ces exemples nous montrent bien que, sous chaque "trésor", il y a un drame. Ces trésors crient leur souffrance. Pour s'en emparer, il faudrait avoir le courage de passer outre ces cris, d'être indifférent à ces souffrances.
Ce "courage", ou plutôt cette inhumanité, nul au Ban de la Roche ne l'a eu jusqu'ici au point nécessaire pour s'emparer du trésor. "Il n'est pas certain qu'il faille y voir un échec", conclut le rédacteur de l’article.
A titre subsidiaire je dirai que j'ai déjà eu, plus d'une fois, l'occasion de traverser le col de la Perheux, mais nul fantôme n'a daigné y croiser ma route et je n'ai encore vu y briller nulle piécette dans le soleil, juste la route qui poudroie...
Rédigé par : Catherine JACOB | 26 juillet 2017 à 13:48
@Noblejoué | 25 juillet 2017 à 20:37
« Le Yi King y joue un rôle déterminant, ce qui fait que je pourrais l'évoquer pour Catherine Jacob, mais comme le rôle des Japonais, sans être le pire, n'est pas très bon, et que je présume qu'elle a entendu parler de ce livre, je préfère m’abstenir. »
Non, je ne connaissais pas cet ouvrage. S’agissant des Japonais, je ne les défends pas d’un point de vue moral pour les absoudre de tout, mais du point de vue de l’exactitude des faits parce que je n’aime pas les critiques injustes ou à l’emporte-pièce qui méconnaissent les divers contextes historico-culturels.
En ce moment, je suis en train de terminer les 446 pages de l’histoire publiée en 2013 davantage imaginée que romancée, de familles vosgiennes et dont une partie des héros sont de mes ancêtres nommés sous leur véritable nom.
Il s’agit donc de personnages ayant existé et qui, contrairement à nombre de personnages historiques ont des descendants toujours existants et connus comme tels.
Une partie des faits rapportés sont exacts, je veux dire prouvés ou historiques, l’autre est puisée dans divers ouvrages d’histoire locale et attribués aux héros de l’histoire sans précautions, autrement dit sans que le lecteur puisse démêler le vrai du faux, à moins de s’y connaître.
S’il s’agissait de raconter par exemple « La vie quotidienne du Comté de Salm aux XVI~XVIIe siècles », c’est de cet endroit qu’il s’agit en fait, comme il existe des « La vie quotidienne sous la Rome antique », « La vie quotidienne au Moyen Âge », « La vie quotidienne sous l’Occupation » etc., je n’aurais rien à redire de particulier, si ce n’est que le style est nul – bon, ce n’est pas du Christine Angot mais pas loin –, que certains toponymes sont erronés, les idées reçues sont dispensées à la louche, certaines réalités historiques travesties, certains faits carrément inventés, certaines analyses débiles, la psychologie des personnages est de la psychologie de comptoir, en tout état de cause inapplicable aux mentalités de l’époque, les rôles sociaux objets d’application erronée. Certaines distorsions historiques sont bien revendiquées à la fin, mais celles-là sont sans importance, d’autres en revanche plus insidieuses et dommageables aux descendants restent tues. Certaines problématiques sont purement contemporaines, certains problèmes importants sont bricolés, notamment la façon dont avec le schisme entre Rome et la religion reformée on s’est cherché de nouveaux boucs émissaires etc. Il est exact que les Juifs ont été accusés d’avoir commercé avec les sorcières et ont également servi de boucs émissaires à la terrible peste noire, mais c’était au XIVe et pas au XVIe et pas dans le comté de Salm. A l’époque considérée, le roi de France avait autorisé en 1567 l'installation de commerçants juifs à Metz mais, expulsés en 1477 du duché souverain de Lorraine, et donc des Vosges, par le duc René II, leur retour dans les Vosges datant de 1791, mais n’ayant pas été expulsés d’Alsace en revanche à la fin du Moyen Âge et habitant dans les villages-banlieues alsaciens, le droit de résidence dans les villes ne leur ayant pas été accordé, ils n’ont pas pu être l’objet de supplices particulièrement horribles et de style plutôt asiatique, dans des lieux d’exécution traditionnels du comté souverain de Salm comme le Col de la Perheux, par ailleurs mal orthographié en tant que ce lieu-là, et donc orthographié comme un lieu de l’Yonne ou encore de la Loire sans aucun rapport. Etc.
Bref, je suis fâchée. Néanmoins, la fresque en elle-même est intéressante, on a essayé de rendre certains héros vraiment sympathiques, ce qui fait que, à la vérité, je suis partagée.
Rédigé par : Catherine JACOB | 26 juillet 2017 à 09:54
@ Patrice Charoulet | 25 juillet 2017 à 06:48
C’est courageux de mettre son courriel afin que des robots le relèvent et que vous receviez un nombre incalculable de pourriels (spams).
J’en suis tout ému !
@ Catherine JACOB | 25 juillet 2017 à 09:31
Comme si Catherine JACOB n’était pas un masque !
Sur Internet, allez prouver qui vous êtes !
https://www.premiere.fr/Star/Catherine-Jacob
@ Noblejoué | 25 juillet 2017 à 20:37
« Le Maître du Haut Château » et dire qu’ils en ont fait une série télé !
http://www.imdb.com/title/tt1740299/
Allez, le premier épisode de la première saison, rien que pour vous :
https://frama.link/GTY39f9X
Et pour Churchill avoir à son actif 13 à 15 millions de déplacés et plus de 1 million de morts en Inde, c’est tellement productif ! C’est beau, c’est magnifique, mieux que Macron !
Tout en sachant qu’il était contre le débarquement et qu’il a tout fait pour le faire échouer :
https://frama.link/GpsXVUk5 ; quel grand homme !
Rédigé par : Elusen | 26 juillet 2017 à 04:13
@ Lucile
Le fait que vous vous reprochiez de ne pas m'avoir aidé dans ma joute contre les idées d'Elusen me va droit au coeur.
Et c'est donc finalement non à lui mais à vous que je donne ce lien sur Churchill vu qu'il semblait douter de la fécondité intellectuelle de Churchill :
http://www.lespectacledumonde.fr/index.php?option=com_content&id=255:portrait564
En plus, Churchill a écrit une uchronie, si ce lien n'en parle pas. Enfin, dans l'un des deux livres que j'ai sur les uchronies, on disait qu'elle n'était pas traduite en français, alors...
J'en avais ma claque d'Elusen, et je voulais éviter de lui répondre, comme vous le comprenez bien, et puis je me suis dit qu'on devait tant à Churchill que j'allais chercher un lien pour lui, incroyable...
Mais j'ai lu votre commentaire. Alors, pourquoi un lien pour lui ? Pour vous serait plus approprié, même si vous n'avez pas besoin qu'on vous dise que Churchill avait tant d'idées !
Finalement, sur l'uchronie écrite par Churchill et quelques autres choses dans Pour une histoire des possibles de Quentin Deluermoz et Pierre Singaravélou :
"L'ouvrage collectif dirigé par l'historien John Squire confère par la suite ses lettres de noblesse à cette démarche. Intitulé If It Had Happened Otherwise : Lapses into Imaginary History et publié en 1931, ce livre rassemble la fine fleur de l'élite intellectuelle britannique. Philip Guedalla décrit une Espagne où les Maures auraient triomphé, avec au XIXe siècle le marrane Disraeli comme grand vizir. G. K. Chesterton envisage les conséquences d'un mariage entre Don Juan d'Autriche et Marie Stuart, reine d'Ecosse. André Maurois s'interroge sur l'évolution de la France si Louis XVI avait eu "une once de fermeté". Hilaire Belloc se demande comment la charrette de Jean-Baptiste Drouet aurait pu avoir une incidence sur la fuite de Louis XVI et donc infléchir le cours de la Révolution française. L'essai le plus novateur en termes méthodologiques est celui de Winston Churchill, intitulé "Si le général Lee avait gagné la guerre de Gettysburg ?". Il y décrit un monde alternatif où la Confédération a gagné la guerre civile et dans lequel un historien imagine ce qui se serait passé si le Nord avait été victorieux. Il s'agit là d'une version inédite de l'histoire contrefactuelle : la vision alternative d'un monde réellement advenu. Cette figure de style est à l'origine d'un sous-genre de l'histoire contrefactuelle : l'alternate-alternate history ou double mind what if. Cet ouvrage collectif, grâce à des textes brefs et humoristiques, sur des sujets populaires, a exercé une réelle influence sur les historiens anglophones et inspiré plusieurs expérimentations dans d'autres pays, quelques décennies plus tard.
Un des plus grands livres de Philip K. Dick, écrivain de science-fiction, est une uchronie, Le Maître du Haut Château, où les nazis et les Japonais ont gagné. Dick reprend l'uchronie dans l'uchronie, un ouvrage interdit notre monde. Cet ouvrage est considéré par beaucoup comme la meilleure uchronie écrite à ce jour. Le Yi King y joue un rôle déterminant, ce qui fait que je pourrais l'évoquer pour Catherine Jacob, mais comme le rôle des Japonais, sans être le pire, n'est pas très bon, et que je présume qu'elle a entendu parler de ce livre, je préfère m'abstenir.
@ Catherine JACOB
Je ne représente que moi-même, mais je déplore que des gens se servent d'un masque pour agresser, ce qui me fait honte à moi qui en porte un aussi. Quand même, quand un patronyme vous traite d'assommant, on peut lui dire ce que l'on pense de ses interventions de maître de rites qui n'existent même pas ? Enfin, c'est un tel soulagement de ne plus être dans ce qu'il évoque que je le comprends un peu. Et puis, ça doit aussi être de vous écrire.
Rédigé par : Noblejoué | 25 juillet 2017 à 20:37
@ Noblejoué | 24 juillet 2017 à 20:54
« Quand vous écrivez qu'il "pourrait être souhaitable" de ne pas utiliser de pseudonymes, que voulez-vous dire ? Que dans un monde idéal, personne n'aurait besoin de se masquer ? Que certains abusent du masque pour attaquer ? Les deux ? Et/ou autre chose ? »
Je dis que si on n’a pas à prendre pour autrui le risque de révéler qui il est, il serait parfois souhaitable de savoir qui prend en revanche la liberté de vous insulter sous un masque.
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 juillet 2017 à 09:31
@Catherine JACOB | 24 juillet 2017 à 12:48
« Qu'est-ce que ça peut faire une paire de phrases en langue étrangère facilement traduisible par Google Traduction. »
Il m’est arrivé d’aller sur ce traducteur de temps en temps pour certaines langues que je ne maîtrise pas, même parfois pour l’anglais quand l’auteur utilise une sorte de jargon anglais comme c’est souvent le cas sur Twitter.
Le moins que l’on puisse dire est que parfois la traduction est pour le moins confuse, pour ne pas dire incompréhensible.
Bon il est vrai que ce traducteur a le mérite d'être gratuit alors on fait avec en essayant de remettre les mots dans le bon sens et parfois en fonction du contexte et avec un peu d'imagination, on arrive à comprendre la traduction.
Rédigé par : Achille | 25 juillet 2017 à 09:04
Puisque j'en suis aux plaintes, je vais tenter d'en émettre une toute dernière.
Quand j'ai commencé, pour la première fois de ma vie, malgré mon âge, à me joindre, par ordinateur, aux commentateurs de ce blog influent, j'ai fait ce qu'il fallait faire : commenter les propos de Philippe Bilger. Quand j'ai eu, rarement, l'intention de digresser, je priais que l'on m'en excusât. Après des mois de contribution, je constate, comme chacun d'entre vous sans doute, qu'une dérive est manifeste. L'auteur de ce blog et notre chère modératrice-correctrice ne me démentiront pas. Les commentaires tendent à devenir l'exception et les digressions tendent à devenir majoritaires.
Au passage, alors que nous avons un prince de la concision, Savonarole, nous rencontrons quelques spécialistes de l'intervention-fleuve. S'agissant de digressions, le bouquet, c'est l'échange de digressions-fleuves en vingt épisodes. Les intéressés, dont les noms ont varié, sont assommants. Ce doit être, au premier chef, un supplice pour Pascale Bilger, qui est la seule à ne pas pouvoir zapper ces déluges verbaux. Qui peut nier que nous touchons là au sommet de la dérive dont je me plains ?
Je suis bien obligé de convenir que j'ai cédé, moi-même, et d'ailleurs par ce post, à la dérive que je critique.
Cette critique étant aussi une auto-critique, pour désengorger quelque peu ce blog des messages personnels qui n'ont rien à y faire, je fournirai mon mail à qui veut me dire quelque chose qui n'intéresse personne d'autre que moi :
[email protected]
Je ne pousse personne à m'imiter. On me critiquerait de le faire, je n'en doute pas un seul instant. Liberté, liberté, liberté !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 juillet 2017 à 06:48
@ Noblejoué | 24 juillet 2017 à 21:14
« Churchill avait paraît-il tout le temps toutes sortes d'idées, plus fécond que Macron. »
"Paraît-il", donc un truc dont vous ignorez la réalité, vous permet de conclure : "plus fécond que Macron".
Sans compter l’anachronisme, Churchill et Macron auraient-ils vécu à la même époque ?
Auraient-ils eu à relever les mêmes défis ?
Mais il vous suffirait de nous dire : "Paraît-il" ?
Marc Dutroux aime plus les enfants que Macron, "paraît-il" !
Churchill, pour voir à quoi pouvait bien ressembler un salopard
Le dernier vice-roi des Indes : https://www.youtube.com/watch?v=imaX13adMHI
Actuellement au cinéma, "paraît-il" !
Rédigé par : Elusen | 25 juillet 2017 à 02:06
@ Noblejoué | 24 juillet 2017 à 21:14
Je viens de découvrir votre lien sur l'Intelligence Artificielle. Je vous en remercie. Je regardais le Comte de Monte-Cristo à la télévision. Le thème est extraordinaire, et la voix de Depardieu adoucit juste ce qu'il faut le caractère implacable d'Edmond Dantès. Un régal.
Je me suis reprochée de ne pas vous soutenir dans votre courageuse joute contre Elusen. J'ai même commencé à rédiger quelque chose à cet effet, puis j'ai renoncé à l'envoyer, de peur de faire repartir la discussion de plus belle.
Et maintenant, l'intelligence artificielle. Le sujet m'intimide, d'abord parce qu'il est technique, et ensuite parce que ça rend les utilisateurs, c'est-à-dire un peu tout le monde, dépendants. Quand tout ne fonctionnera plus que grâce à des programmes très sophistiqués, qu'arrivera-t-il en cas de panne, ou de guerre ? Si on peut programmer les robots pour qu'ils deviennent nuisibles, ou si les robots se mettent d'eux-mêmes à être nuisibles comme dans les films de science-fiction, pauvres de nous ! Je suppose que vous connaissez la loi de Murphy.
Pour Churchill je suis bien d'accord, c'était le contraire d'un technocrate. Les technocrates sont un peu comme les robots, dès qu'ils sortent du domaine de leur expertise et qu'ils prennent le pouvoir, il y a du souci à se faire. J'espère que Macron deviendra moins sentencieux, je le trouve très ennuyeux.
@ Patrice Charoulet
Deux choses.
D'abord, il m'est arrivé d'utiliser une autre langue que le français sur le blog. Mais vous avez raison, c'est à éviter, surtout si c'est pour tenir les autres à l'écart. Ensuite, savez-vous faire avec votre ordinateur ce qu'on appelle un copié-collé ? C'est indispensable, et magique. C'est par là qu'il faut commencer. L'explication tient en quelques lignes.
Rédigé par : Lucile | 25 juillet 2017 à 00:05
@ Robert | 24 juillet 2017 à 17:42
« Bonne lecture. Bienvenue en Cacanie. »
Le surnom que, dans cet ouvrage traduit par un Suisse, Musil donne à la « Double monarchie austro-hongroise» de François-Joseph, l’époux de cette Sissi rendue universellement célèbre par Romy Schneider, vient de sa désignation en allemand : kaiserlich-königlich (impérial et royal : k. und k.). Le nom évoque (en allemand - Kacke - comme en français) les excréments, mais aussi, par le grec « κακά -Kaka- les mauvaises choses», kakos le contraire de l’idéal du Kalos-Kagathos, le beau et le bien, donc le mal, et qui se retrouve dans le verbe κακκάω (kakkáô).
Ceci étant, pour un lecteur japonais ou un fan de Manga ou de séries animées, la Cacanie, KAKA-ZAN, c’est 「孫悟空の生まれた花果山」, la montagne où est né Sangokῡle héros de Dragon Ball, les Sept boules du Dragon, autrement dit le KA (花) les fleurs et KA (果) les fruits, un petit paradis. Chaud, chaud, Cacao, comme dirait Mme la Baronne Annie Cordy.
Comme quoi les gens n’entendent pas toujours ce qu’on pense avoir dit…
Pour en revenir à Musil, pour moi ce roman remonte à assez loin, mais en en reprenant le résumé, « on se confronte en effet au début du roman à Ulrich, un homme de trente-deux ans, mathématicien et intellectuel, qui revient à Vienne après un séjour à l’étranger. Il a échoué à trouver un sens à sa vie et à la réalité. Non par manque d’intelligence, au contraire, mais sa faculté d’analyse le mène à une sorte de passivité, de relativisme moral et à l’indifférence. Dépendant entièrement de ses réactions au monde extérieur, il est devenu un « homme sans qualités », autrement dit ein « Mann ohne Eigenschaften » et je ne sais pas si « Eigen » qui nomme le « rapport à soi », se laisse si facilement traduire sans précautions par « qualité(s) » mais bon, admettons.
On peut lire dans l’article que vous conseillez que « Macron […] se retrouve à défendre tout et son contraire. Comme Ulrich, il est homme sans qualités non pas parce qu’il en est potentiellement dépourvu, mais parce qu’il veut indéfiniment conserver ses choix ouverts. » Il me semble que le rédacteur pense à partir du français, mais au sens du roman de Musil, il me semble qu’il s’agit plutôt d’une sorte d’indistinction dans laquelle toutes choses seraient égales et soi-même également, ce qui n’est pas sans évoquer quelque part, un genre de taoïsme.
Ceci dit : je suis plutôt d’accord avec les passages suivants :
1. « Macron n’est pas seulement post-moderne, il est post-moral. Il franchit en cela une étape supplémentaire de la dégradation politique, peut-être l’étape terminale, de ne plus être dans la transgression et la faute, mais de considérer que la transgression et la faute n’existent même plus. Le pire étant qu’il le fait certainement en toute bonne conscience, et ne voit pas en quoi cet hyper opportunisme serait répréhensible. Les Français ont élu une sorte d’ange amoral à leur tête. »
2. « L’absence quasi-totale de réaction des contre-pouvoirs médiatique et judiciaire pour protéger un ami est plus inquiétante encore que l’acharnement dont ils ont fait preuve pour détruire un adversaire, et confirme clairement la fin de leur indépendance vis-à-vis de l’exécutif. » « Il faudra s’y faire, la démultiplication de Macron à travers des personnages qui partagent son vide moral est un aspect de son frégolisme politique. Macron n’a pas besoin d’hologrammes, il a déjà ses clones. » - C’est vrai que cette capacité à copier les apparences, par ex. le ton du prêtre en prêcheur etc. est assez inquiétante parfois.
3. « Dans le cas de Fillon, il était absolument nécessaire que le coupable soit traîné en place publique. » - évidemment, puisqu'il était l'homme à abattre - « Dans le cas de Ferrand, ses actions sont bien regrettables mais il est urgent d’oublier le passé, de passer à autre chose afin de se tourner vers un avenir radieux évitant de se poser la moindre question. Ce faisant, Macron comme Philippe commettent une entorse bien plus grave à la justice qu’en exprimant une opinion humaine, puisque ils décident du caractère grave ou pardonnable des actes reprochés. » C’est tout à fait ça mais c’est justement pour permettre d’endiguer les excès de telles attitudes que les contre-pouvoirs existent.
"L'enfer ne retentit pas des cris des damnés, mais fait comprendre à l’homme que toute révolte est inutile, non pas parce qu’elle sera réprimée, mais étouffée dans une ouate épaisse dont il s’épuisera à sortir. "
Eh oui, comme quand le téléphone du vieil acteur ne sonne plus...
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 juillet 2017 à 21:29
@ Lucile
Churchill avait paraît-il tout le temps toutes sortes d'idées, plus fécond que Macron. Et il disposait d'un entourage capable de faire le tri. Pour Macron, cela me semble impossible car au vu de l'humiliation infligée au général, les gens y réfléchiront à deux fois avant de l'aborder. Autre chose, dans son parti aussi, on ne veut pas que les militants aient quelque pouvoir.
J'en conclus que les ministres et fonctionnaires feront les carpettes et que les petits (les gens de son parti en sont réduits à saisir la Justice) et les grands (Attali a été dit pas au "coeur du réacteur") se tiendront au garde-à-vous. Je ne vois pas comment le tri des idées pourrait bien se faire dans ces conditions.
P.S. : Je vous ai envoyé un lien sur l'IA sur non le tapis mais le plateau Tapie. Je m'évade des grandes mais ennuyeuses querelles, comme Tapie, et pire, des censeurs de pseudos et de langues étrangères, et pire encore, d'un contradicteur pénible à souhait, avec vous.
Rédigé par : Noblejoué | 24 juillet 2017 à 21:14
@ Catherine JACOB
"Quant au fait que j’ai interpellé P. Charoulet en lui demandant ce qu’il lui prenait de dévoiler les identités des gens qui utilisent, en toute liberté, un pseudonyme et dont le dévoilement ou le voilement de leur identité, quand bien même il pourrait être souhaitable, n’est pas de son ressort à lui mais de leur liberté à eux, c’est parce que je voue également aux gémonies les dénonciateurs de tout poil et de tout temps, tout comme les traîtres, les traîtresses, les bavards et les bavardes, et si j’en juge par quelques petites expériences, il y en a et dans des milieux assez inattendus, finalement."
Je suis bien d'accord. Si ce n'est pas indiscret, pourtant, quand vous écrivez qu'il "pourrait être souhaitable" de ne pas utiliser de pseudonymes, que voulez-vous dire ? Que dans un monde idéal, personne n'aurait besoin de se masquer ? Que certains abusent du masque pour attaquer ? Les deux ? Et/ou autre chose ?
Rédigé par : Noblejoué | 24 juillet 2017 à 20:54
@Savonarole
Vous le savez, j'apprécie fort votre esprit. Je vous ai loué maintes fois. Vous avez très vite compris que, sans vous nommer, je ne trouvais pas convenable que sur cet excellent blog où l'on échange en français, vous ayez utilisé une langue étrangère d'un bout à l'autre dans l'un de vos posts. Une excellente contributrice, dont les qualités sont multiples, et que j'apprécie beaucoup aussi, vient à votre secours, plaide pour vous : elle vous aime très manifestement. Vous avez bien de la chance.
Or, vous plaidez coupable et me promettez de "ne plus recommencer". Je n'ose vous répondre "Ego te absolvo", sans traduire immédiatement, si vous ignorez cette langue ou si vous ne hantez pas les églises catholiques, par "Je vous donne l'absolution".
Pour que le pécheur ait un repentir complet, il faut qu'il mesure bien l'étendue de son péché. Or, vous l'avez très minoré, en alléguant "un mot de sympathie" pour un lieutenant-colonel de la Légion étrangère, rédacteur en chef du "Képi blanc" durant trois ans, ancien chef du service historique de la Légion, traducteur notamment d'un livre relatant la plus célèbre bataille des légionnaires. J'ai dit et je redis qu'Antoine Marquet, contributeur de ce blog, mérite tous mes respects et les vôtres.
Mais les mots étrangers que vous lui avez adressés, auriez-vous le cran de les traduire ? Etaient-ce des mots de sympathie pour ce grand officier supérieur ou des mots désobligeants, au fond, pour l'humble demande que je venais de lui faire ? Catherine Jacob a raison : le Net permet de traduire tout en français.
J'ai pris cette peine. Je connais la réponse à la question que je vous pose.
Il est bien que vous promettiez de ne plus écrire de post, ici, entièrement rédigé dans une langue étrangère, par politesse pour tout le monde. Irez-vous jusqu'au point de ne pas qualifier de manière désobligeante, par le détour d'une langue étrangère, une épître née du simple respect que m'inspirait ce grand officier ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 24 juillet 2017 à 19:48
@ Catherine JACOB | 24 juillet 2017 à 12:48
Pour compléter votre impression-appréciation, je ne résiste pas à vous inviter à prendre connaissance du billet de Marc Rameaux, paru le 16 juin dernier sur son site "Le troisième homme" et intitulé "L'homme sans qualités", en référence au roman de Robert Musil.
La comparaison à laquelle Marc Rameaux se livre décrit effectivement nombre de traits de caractères que l'exercice du pouvoir rend plus apparents. Sa conclusion mérite d'être citée :
"L’enfer, tous les bons théologiens le savent, n’est pas brûlant de flammes et de vices. L’enfer est froid. Il n’est pas un puits profond de toutes les turpitudes - après tout ceux qui y sont condamnés pourraient s’y complaire - car il est bien pire que l’immoralité : l’amoralité dépasse celle-ci de cent coudées.
[...] L’enfer ne dévore pas ses victimes par le feu, il éteint petit à petit leurs forces par le givre de l’indifférence. Il n’est pas un lieu sale et tordu, il est d’une grande beauté formelle, structure de règles vides permettant d’éviscérer le sens en se faisant passer pour des principes, effaçant toute trace qui permettrait à l’homme de retrouver son chemin. Il ne retentit pas des cris des damnés, mais fait comprendre à l’homme que toute révolte est inutile, non pas parce qu’elle sera réprimée, mais étouffée dans une ouate épaisse dont il s’épuisera à sortir. Bienvenue en Cacanie".
Bonne lecture.
http://le-troisieme-homme.blogspot.fr/2017/06/lhomme-sans-qualites.html
Rédigé par : Robert | 24 juillet 2017 à 17:42
@sbriglia@CJ | 24 juillet 2017 à 14:12
« Et surtout ne jamais raconter urbi et orbi l'histoire de la copine "empruntant" la chemise de nuit en dentelle pour... la bonne (?...) cause... »
En tout cas aucun rapport avec les faits concernés par les articles 411-2 à 411-11 du code pénal et rien de mystérieux dans la relation des faits, lesquels me concernant et non pas le voisin ou la voisine, leur récit est du ressort de ma liberté et, compte tenu de leur ancienneté, ledit récit dans le contexte d’une conversation du blog n’avait ni pour but ni pour effet de nuire à quiconque.
D’une façon générale, je ne rapporte rien dont je ne maîtrise les tenants et les aboutissants. De même, je ne porte aucun jugement, ni ne me permets jamais de reprocher ou de faire bisquer les gens tant ouvertement qu’à couvert, et a fortiori quand je ne sais pas de quoi il en retourne exactement ! Il ne faut pas me prendre pour une idiote quand même.
Je voue par ailleurs cette bonne copine aux gémonies pour d’autres raisons encore et j’ai du reste été extrêmement discrète sur ses hauts faits, hélas prescrits.
Quant au fait que j’ai interpellé P. Charoulet en lui demandant ce qu’il lui prenait de dévoiler les identités des gens qui utilisent, en toute liberté, un pseudonyme et dont le dévoilement ou le voilement de leur identité, quand bien même il pourrait être souhaitable, n’est pas de son ressort à lui mais de leur liberté à eux, c’est parce que je voue également aux gémonies les dénonciateurs de tout poil et de tout temps, tout comme les traîtres, les traîtresses, les bavards et les bavardes, et si j’en juge par quelques petites expériences, il y en a et dans des milieux assez inattendus, finalement.
Enfin, l’intérêt de cette « Chanson d’automne » qui annonce un débarquement pour le début de la saison météorologique de l’été (1 juin~31 août) c’est la strophe suivante, celle qui sonne l’heure, l’Eure à l’ouest duquel commence le Calvados sur les plages duquel s’effectueront les débarquements pour lesquels « l’heure sonne » : ça va commencer : Tout suffocant // Et blême, quand // Sonne l'heure à l’ouest des falaises du pays de Caux, configuration géographique cause du débarquement raté de 1942, dit-on, Je me souviens // Des jours anciens // Et je pleure. Comme quoi la poésie peut également avoir des côtés stratégiques !
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 juillet 2017 à 17:29
Bono et Rihanna vont eux aussi avoir les honneurs d'un entretien avec Macron à l'Élysée, mais il paraît qu'il fera profil bas, et qu'il n'y aura pas trop de com sur ses entrevues avec les people. On dirait que la sagesse lui vient avec les déboires. Cette perte de popularité dont on parle depuis hier est ce qui pouvait lui arriver de mieux, si elle peut le faire descendre de son petit nuage.
Non Macron n'est pas un Dieu ni même un demi-Dieu, ni un magicien, mais un humain ordinaire ; il a essayé d'épater la galerie, ça ne marche déjà plus qu'à moitié. Tant mieux pour lui, tant mieux pour nous qui découvrons que sans être sot, il n'est pas génial : il a des idées, certaines sont intéressantes et d'autres sont des constructions intellectuelles ronflantes, ou des paris qui ne disent pas leur nom. Une partie de son charisme repose sur des artifices. Il est bourré de défauts, égocentrique, contradictoire, manipulateur, ingrat, capricieux, méchant, despotique, irrespectueux, frimeur, susceptible, hypocrite et cynique. Il se comporte en dandy, en enfant gâté, et de façon parfois indigne pour employer son vocabulaire.
Mais il est élu, et à l'heure actuelle, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, il est le seul politicien en exercice à pouvoir améliorer l'état général du pays. C'est même son devoir le plus urgent maintenant qu'il en a fait la promesse pour se faire élire. On lui demande juste d'amorcer la courbe et de la faire remonter ne serait-ce qu'un peu, au lieu de la laisser descendre irrémédiablement. Sa marge de manœuvre est étroite. S'il y parvient, avec et malgré tous ses défauts, on cessera de le créditer de qualités superficielles ou illusoires, et l'on reconnaîtra les services par lui rendus au pays, son courage faisant oublier le reste.
Je salue l'amorce du déclin de la macronmania. Nous allons cesser peut-être enfin de jouer, Macron, les journalistes et nous, pour passer aux choses sérieuses, il n' y a d'ailleurs rien d'autre à faire.
Rédigé par : Lucile | 24 juillet 2017 à 16:10
@ Patrice Charoulet | 24 juillet 2017 à 10:36
Je suis entièrement d'accord avec vous à propos de l'anonymat, mais quoi ? Nous n'y pouvons rien, alors prenons-en notre parti.
Rédigé par : Franck Boizard | 24 juillet 2017 à 15:19
@Tipaza 13h33
D'après Wikipédia :
"kimono (着物?, de kiru et mono, littéralement « chose que l'on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais. Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des arts martiaux (judogi, keikogi, karategi)".
Je ne voyais pas Mallarmé en karatéka...
Rédigé par : Savonarole | 24 juillet 2017 à 15:13
@ Patrice Charoulet
Et les philosophes ou romanciers citant du latin, vous leur faites quoi ? Moi, ce sont les éditeurs ne se donnant pas la peine de les traduire que je jetterais dans un cul-de-basse-fosse ! Ceci dit, deux citations de Descartes :
http://www.locutions-latines.fr/descartes-a8.html
Une connue, une qui pourrait être celle de tous les pseudos et de quelques novateurs : larvatus prodeo, j'avance masqué.
Rédigé par : Noblejoué | 24 juillet 2017 à 14:54
« Ces vers de Verlaine furent prononcés à la BBC »
Ces vers ont été décodés par les services allemands, mais l’État-major allemand ne leur a pas accordé l’importance qu’ils méritaient.
D’autres messages ont été plus énigmatiques pour eux, par exemple celui-ci :
« Les carottes sont cuites ».
Il n’était pas précisé s’il s’agissait de carottes vichy ou pas, rendant le décodage impossible.
Rédigé par : Tipaza | 24 juillet 2017 à 14:36
"D’une façon générale il est préférable en effet de ne pas laisser de traces" (CJ)
Il est vrai...
Et surtout ne jamais raconter urbi et orbi l'histoire de la copine "empruntant" la chemise de nuit en dentelle pour... la bonne (?...) cause...
Isn'it ?
Rédigé par : sbriglia@CJ | 24 juillet 2017 à 14:12
@ Savonarole | 24 juillet 2017 à 12:09
« Du Mallarmé en kimono. »
On voit par là que Savonarole a une connaissance réduite des arts martiaux japonais.
Il aurait pu nous préciser lequel : judo, karaté, kendo ou autres !
Rédigé par : Tipaza | 24 juillet 2017 à 13:33
@Patrice Charoulet | 24 juillet 2017 à 10:36
"Je traduis son acte : "Que les autres se débrouillent ! Je ne leur parle pas. Je me fiche complètement d'eux"."
Laissez donc Savonarole tranquille avec son portugais. Qu'est-ce que ça peut faire une paire de phrases en langue étrangère facilement traduisible par Google Traduction.
D'une façon générale, il est souhaitable de citer les textes d'auteurs (ou de simples rédacteurs) étrangers dans la langue originale, ça a toujours été l'usage pour les citations du grec et du latin dans les ouvrages documentés et il me paraît qu'il n'y a pas de raison que ça ne perdure pas.
Tout autre est la question de la traduction en note, vu que les notes ne sont pas possibles dans les fenêtres des blogs.
"On finira, comme dans les services des ambassades, par des messages en langage crypté."
Intéressez-vous plutôt à la télé, vu l'audience et l'impossibilité pour un service de déterminer qui écoute quoi, contrairement à un blog à cookies ; à mon humble avis c'est là un média plus rentable à truster qu'un blog aussi lu soit-il. Ceci étant, ça peut également représenter un espace de déploiement de harcèlement.
Bien que je n'en avais pas le code, il est en effet apparu à la compétence linguistique et iconographique qui est la mienne, toute petite cependant, que certaines personnalités étroitement surveillées et qui n'avaient sans doute pas la possibilité de communiquer autrement - d'une façon générale il est préférable en effet de ne pas laisser de traces -, faisaient passer plus de signifiant dans l'espace médiatique, qu'accessible au menu peuple comme nous autres. Mais bon, après tout c'est le jeu. Si nos services ne sont pas trop nuls ils devraient pouvoir se débrouiller. Ex. Verlaine : Les sanglots longs des violons de l'automne, blessent mon cœur d'une langueur monotone". Ces vers de Verlaine furent prononcés à la BBC les 1er (à 21 h, heure anglaise) et 5 juin 1944 (22 heures, toujours heure anglaise).
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 juillet 2017 à 12:48
@ Patrice Charoulet | 24 juillet 2017 à 10:36
Et encore nous avons évité le pire.
Imaginez un commentateur(trice) qui poste une vidéo dans laquelle il(elle) s’exprimerait en langage des signes.
Si je fais cette remarque c’est que j’ai été témoin samedi d’un événement sidérant.
Sur la terrasse d’un grand café, une jeune femme tenait son iPhone d’une main et de l’autre faisait de grands gestes en le regardant.
Intrigué je me suis arrêté quelques secondes pour l’observer. Elle parlait en langage des signes !!
Discrétion oblige je ne suis pas resté assez longtemps pour suivre la conversation.
Je vous assure que je ne blague pas. Il m’arrive d’affabuler, mais là vraiment c‘est au-dessus de mes capacités imaginatives.
Rédigé par : Tipaza | 24 juillet 2017 à 12:20
@Patrice Charoulet | 24 juillet 2017 à 10h36
Vous avez raison, je ne recommencerai plus.
J'ai posté en portugais un mot de sympathie à adamastor car il vit au Portugal. Deux lignes.
C'était inspiré du poète portugais Luis de Camoes.
En français ça n'aurait rien donné, j'ai essayé de lire Baudelaire en anglais, c'est à se taper la tête contre les murs, et les Haïkus japonais traduits en français c'est la torture. Du Mallarmé en kimono.
Rédigé par : Savonarole | 24 juillet 2017 à 12:09
Quand j'ai demandé aux commentateurs de ce blog de cesser d'être anonymes, vingt anonymes m'ont expliqué que rien n'est plus beau, plus respectable et plus nécessaire que l'anonymat. Bon.
Quand un excellent commentateur, plein de talent, tapait comme un sourd contre les fonctionnaires, et donc, contre les magistrats, les officiers supérieurs et... les modestes professeurs, dont je faisais partie, de ce blog, je lui ai demandé quelle était donc sa profession. Il m'a répondu : "De quel droit me demandez-vous ma profession ?" Bon.
Après ces deux plaintes que je ne pourrai plus formuler, je vais en formuler une troisième, en n'oubliant pas que ce blog n'est pas le mien. Mesdames et Messieurs les commentateurs de ce blog pourraient-ils nous faire la grâce de s'exprimer en langue française ? Il y a des sites pour apprendre les langues étrangères (espagnol, japonais, chinois, allemand, italien...) ou régionales (breton, alsacien, corse...).
Le comble de l'abus est lorsqu'un commentateur écrit son post entièrement dans une de ces langues pour un autre commentateur !
Je traduis son acte : "Que les autres se débrouillent ! Je ne leur parle pas. Je me fiche complètement d'eux".
On finira, comme dans les services des ambassades, par des messages en langage crypté.
J'admire les immenses réserves de tolérance de notre chère modératrice. A sa place, j'en aurais moins, je le concède.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 24 juillet 2017 à 10:36
@ Trekker | 23 juillet 2017 à 23:55
J’ai lu.
J’ai noté : «Difficile de faire plus maladroit à l’égard des militaires que le discours d’Emmanuel Macron le 13 juillet, démontrant qu’il ne suffit pas d’endosser une tenue militaire pour comprendre ce que cela signifie concrètement. »
Déjà avant même l’élection, la posture d’EM a été celle d’un acteur de théâtre. Je ne sais plus à quelle occasion exactement, mais je sais que j’ignorais alors sa relation avec le théâtre (le fait qu’il avait fait du théâtre amateur, épousé son professeur de l’époque, qu’il eût été digne, selon certains, de la carrière de Gérard Philipe, etc.) et cela n'a donc pas pu influencer mon jugement, mais cela m’a frappée et je me suis dit : « Ma parole il nous joue sa pièce. Mais bon, les gens ne vont tout de même pas nous élire un charlot ! ». Et comme les acteurs ont toujours quelque part des velléités d’auteur, comme les philosophes des velléités de metteur en scène-réalisateur (on en connaît d’autres…), Macron joue la pièce écrite par Macron, pour Macron avec Macron dans le premier rôle pour un certain nombre de sponsors tout esbaudis. Or, il faut être bien conscient qu'un rôle titre, dont la mise en lumière lui paraît menacée, a tendance à criser.
Intéressante prise de vue de la cuisse de Jupiter en tout cas :
« La contre-offensive habituelle est venue, mélange un peu kitsch d’antimilitarisme, d’évocation (si, si !) du putsch de 1961 et des « armes qui cèdent à la toge » (comme si cela avait été la question à un seul moment), jouant même la carte de « cause de la fachosphère » ou des « fonctionnaires empêchant la France de se réformer ». Tout cela manquait quand même de force et de cohérence, sinon évidemment d’intelligence. »
Je ne sais si EM a joué Britannicus au lycée et étudié le contexte de sa représentation en 1961 - certains passages de ses discours semblent toutefois le donner à penser -, mais il est clair que le « pronunciamiento du quarteron de généraux » de l’époque manquait singulièrement d’intelligence politique laquelle ne saurait en effet se passer de l’intuition du sens de l’histoire. Je pense que les armées ont fait des progrès depuis dans ce domaine.
Ceci dit, lorsque le sabre manque à s’effacer devant la toge, cela ne peut avoir qu’un seul type d’issue selon que ça rate ou que ça réussit, donc, y compris pour la communication de l’armée, je pense que le rappel de cette formule était pertinent.
Enfin, évidemment que tout cela manque d’intelligence. Il faut et une grande intelligence et une vraie personnalité pour savoir porter le poids du pouvoir, ou être tombé dans la marmite étant petit, comme qui dirait.
La mise au pas du CEMA semble par ailleurs n’avoir été qu’une petite étape. Après la législation par ordonnances sans passer par la case discussion au parlement pour raison de mise en place rapide des reformes sans discutaille, voici qu’un « vent de fronde » souffle : « À ‘La République en marche’, un collectif d'adhérents vient de saisir la justice pour faire annuler la convocation à l'assemblée générale où doivent être adoptés les nouveaux statuts du parti politique qu'ils jugent trop peu démocratiques. Ces dizaines de partisans et animateurs de comités locaux ont déposé un recours en référé devant le tribunal de grande instance de Créteil, dans le Val-de-Marne, pour tenter d'obtenir l'annulation du scrutin. Le vote pour adopter les nouveaux statuts a débuté ce dimanche et doit s'achever le 30 juillet.
La quarantaine de requérants estime que ‘La République en marche’ penche vers les travers des "vieux" partis politiques qu'a dénoncés à maintes reprises le président de la République. "Les statuts proposés cantonnent en effet les adhérents à un rôle de supporteurs et les excluent de la gouvernance, aussi bien locale que nationale", écrivent-ils, parlant de "verrouillage". Pour exemple, ils citent l'absence des adhérents dans les élections internes, "la majorité des cadres du mouvement étant désignés ou membres de droit". » Autrement dit, En Marche ! devient l’équivalent d’un pur et simple club de supporter d’une équipe de football auxquels il est interdit de siffler l’arbitre et conseillé de se limiter à applaudir !
La Justice française sera-t-elle à la hauteur de la Justice américaine ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 juillet 2017 à 09:42
@ Savonarole | 23 juillet 2017 à 13:18
Restez donc, et pour vous faire plaisir, et pour aider au retour de la personne que vous appréciez.
Rédigé par : Noblejoué | 24 juillet 2017 à 00:10
Je conseille vivement à tous de lire le dernier billet du colonel Michel Goya, dans lequel il explique sans esprit polémique mais avec une objectivité rigoureuse les causes et conséquences du renvoi du Général de Villiers :
https://lavoiedelepee.blogspot.fr/2017/07/flop-gun.html?showComment=1500845696570#c4459646751686976855
Rédigé par : Trekker | 23 juillet 2017 à 23:55
@ fugace
Assurer l'ordre public, ce n'est pas se servir, mais au contraire, les servir donc le public. L'ordre véritable n'est pas arbitraire, capricieux et injuste, mais l'application de lois démocratiques est aussi juste que possible.
Les lois ne peuvent pas s'appliquer d'elles-mêmes, il faut des magistrats pour les interpréter et, avec les forces de l'ordre, châtier les agresseurs.
Je ne m'exprime pas toujours aussi clairement qu'il le faudrait, pardon. D'autant plus que je sais bien qu'on se méfie, à juste titre, de toutes les autorités. Non que je pense du mal de la pratique de beaucoup... Mais simplement parce qu'il est très grave de risquer de tomber sur des mauvais, et même sans cela, n'importe qui peut abuser sans même s'en rendre compte, ce pourquoi il faut équilibrer les pouvoirs.
Rédigé par : Noblejoué | 23 juillet 2017 à 21:46
@ Catherine JACOB | 23 juillet 2017 à 10:15
Je crois savoir que le gel initial correspond à environ 3,4 Mds d'euros. La ministre des Armées dit avoir obtenu le dégel de 1,2 Md qui supporteront les fameux 850 millions décidés par le président de la République...
Pour mieux comprendre la situation et les conséquences de ces gels successifs depuis de nombreuses années, il me semble que la lecture de l'entretien accordé au général Faugère sur le blog de l'avocat Régis de Castelnau est de nature à éclairer le débat de manière dépassionnée, ce qui est indispensable.
http://www.vududroit.com/2017/07/les-militaires-sont-sentimentaux/
Rédigé par : Robert | 23 juillet 2017 à 21:18
S'agissant du budget des armées on n'y comprend plus rien !
Le lendemain de la démission du Général de Villiers la secrétaire d'Etat débloque 1 milliard 200 millions dans la foulée.
La veille, le budget avait été raboté de 850 millions !
C'est comme si c'était à la tête du client cette affaire ou alors pour se séparer d'une tête qui ne revenait pas. Ceci s'inscrivant dans une vaste future opération de changement de têtes de hauts fonctionnaires dans tous les ministères.
Rédigé par : Jabiru | 23 juillet 2017 à 17:57
Il faut reconnaître qu'Emmanuel Macron ne manque pas d'humour.
La dégringolade par paliers de Laurence Haïm nous aura bien amusés cette semaine.
Cette autodidacte se voyait ambassadrice de France aux Nations-Unies, ça va pas la tête, lui aurait répondu le Président.
Folle d'Obama, elle est devenue le porte-parole d'un président qui adore Trump, qui démonte au pied de biche tout ce qu'a fait son prédécesseur, cherchez l'erreur de casting.
De Villiers, Ségolène et ses pingouins, Bayrou, de Sarnez et Laurence Haïm vont pouvoir créer un parti politique, les cocus.
Rédigé par : Savonarole | 23 juillet 2017 à 16:36
@ Catherine JACOB 23 juillet 2017 09:12
Christophe Barbier : il débite, avec une assurance de métronome, tout et son contraire.
Comme il est ultra-présent dans beaucoup de médias, il parle, il parle...
C'est commun de constater à quelques semaines de distance ses contradictions d'analyse.
Une de ses plus belles bourdes : quelques semaines avant l'élection présidentielle de 2002, il créditait - avec la belle assurance qu'on lui connaît - Jean-Marie Le Pen de 6 à 7% d'intentions de vote. Résultat du premier tour : JM Le Pen a eu 17,7% !
Ca n'a pas empêché notre spécialiste en tout, la semaine suivante, d'expliquer doctement et avec aplomb pourquoi JM Le Pen avait atteint un tel score !
Il est indétrônable : il copine avec tellement ! A commencer par Calvi !
Toutefois, il commence à être remis à sa place : la semaine dernière par une courageuse journaliste de Paris Match qui l'a sèchement repris (à C dans l'air je crois). Il en était tout penaud comme un enfant pris les doigts dans le pot de confiture. Ca valait son pesant de cacahuètes !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 23 juillet 2017 à 16:23
@ Achille | 23 juillet 2017 à 08:39
"Vous n’auriez pas des nouvelles de Mary Preud’homme ? Elle est partie le mois dernier dans vos contrées inhospitalières. Espérons qu’elle ne soit pas retenue aux mains de brigands dans une des favelas de la banlieue de Rio."
Mois aussi je m’inquiète tous les jours du sort de notre Ma Dalton, qui sait, des mafieux locaux ou ex-demi-soldes d’ex-guérillas l’ont peut-être prise en otage dans l’espoir d’en tirer une substantielle rançon auprès de l’Etat français ?
Rédigé par : Trekker | 23 juillet 2017 à 15:13
@ semtob | 21 juillet 2017 à 20:10
Etonnant, le miel bleu !
J'ai voulu en savoir plus :
http://fr.euronews.com/2012/10/05/france-le-mystere-du-miel-bleu-elucide
Attention ! : pas de liberté sans maîtrise de la nature.
@ Savonarole | 21 juillet 2017 à 20:16
Avec tous les plis, vous avez dû confondre.
Car, quand c'est flou...
Au moins sur cette photo, c'est clair.
Mais je vous l'accorde, pencher politiquement est une autre histoire souvent drôle aussi.
@ duvent | 21 juillet 2017 à 20:29
En fait j'aurais pu envoyer cette image à l'intention de notre Elu pas toujours Zen.
Rédigé par : fugace | 23 juillet 2017 à 14:54
@ Robert Marchenoir | 22 juillet 2017 à 15:45
« Il conviendrait donc que vous nous expliquiez en quoi le régime russe actuel n'est "pas du tout comparable" au régime communiste, alors que je vous ai amplement démontré le contraire. »
Vous avez manifestement une conception très personnelle du communisme. Cela fait déjà belle lurette que la Russie a abandonné cette doctrine politique reposant d’abord sur le collectivisme.
Le communisme, tel que le concevait Marx et à un certain degré Lénine, n’a existé que quelques décennies. Depuis la chute du mur de Berlin, la Russie a opté définitivement pour un régime capitaliste de type oligarchique, un peu comme dans tous les pays occidentaux finalement.
Vos démonstrations, si alambiquées soient-elles, avec moult références tirées d’officines travaillant sous le contrôle de la CIA, ne démontrent nullement l’existence d’un régime communiste au sens étymologique du terme, en Russie et en particulier depuis que Vladimir Poutine est au pouvoir.
Dire cent fois le même mensonge n’en fera pas une vérité. Va falloir revoir vos archives et les mettre à jour car là, je crains que vous ne soyez complètement largué.😀
Rédigé par : Achille | 23 juillet 2017 à 14:25
@ Noblejoué | 21 juillet 2017 à 19:36
"...de l'ordre public à assurer par les magistrats..."
Comment interpréter cela ?
Dans un Etat juste, qui assurerait la liberté des citoyens, les lois sont au-dessus des magistrats (et ministres), lesquels doivent servir les lois, et non se servir d'elles à leur profit.
Rédigé par : fugace | 23 juillet 2017 à 14:05