Qui peut être assez bête, assez cynique ou assez suicidaire pour s’opposer à un projet de moralisation de la vie publique même s’il n’est pas le premier et ne sera sans doute pas le dernier ?
On ne peut décemment pas résister à ce qu’il y a de bonne volonté, de sincérité et d’authentique souci de l’éthique dans les intentions gouvernementales. Qu’elles ne soient pas totalement pures, je l’admets mais l’inspiration est positive.
La présentation de cette loi en discussion à l’Assemblée nationale a été maladroite. Comme s’il s’agissait d’incriminer globalement la classe politique en mettant tout le monde dans le même sac. La majorité des élus qui est impeccable et exerce un beau et difficile métier au service de la communauté et les quelques-uns qui l’ont dévoyé. La conséquence en est que cette exigence de rectitude morale qui devrait être évidente est contestée non pas parce qu’elle serait choquante en elle-même mais à cause de la confusion qu’elle risque d’opérer entre la masse des meilleurs et les rares pires.
Par ailleurs, le gouvernement s’est très vite aperçu à son détriment que la pureté est malaisée à trouver et relève parfois d’une recherche désespérée. Il y a des passés emplis d’ombres et des présents sujets à caution. Cette banalité ne devient préjudiciable qu’à partir du moment où le pouvoir qui prétend se camper en parangon de vertu dans tous les registres est lui-même pris dans des contradictions qui manifestent qu’il n’a pas plus de leçons à donner que ses adversaires.
Il y a loin, de plus, entre l’abstraction d’un texte même le plus honorable et le mieux rédigé qui soit et le débat parlementaire qui va l’enrichir ou le dégrader, en tout cas montrer tous les détails et les pièges qu’une généralité commode avait forcément éludés. Dès l’instant où le projet a été posé sur la table parlementaire sans que la moindre mauvaise foi puisse être imputée aux sénateurs et aux députés, naturellement sont apparus des obstacles, des incohérences, voire des impossibilités qui rendaient le texte de moins en moins opératoire et qui dans la pratique auraient empêché les élus d’accomplir correctement leur mission. Il est trop facile de les taxer de corporatisme et d’une défense abusive de leurs privilèges quand par exemple, pour le remboursement des frais, l'interdiction actée des emplois familiaux ou la réserve parlementaire (qui va être supprimée comme la réserve ministérielle), la loi n’avait pas su examiner, dans sa rédaction initiale, nombre d’éléments qu’on pourrait lui objecter. Le réalisme n’est pas honteux quand il remet l’idéologie ou la naïveté à leur place (Le Parisien).
Le débat à l’Assemblée nationale ne méritait pas non plus, pour des dispositions dont personne ne conteste l’intérêt public, d’être si mal dirigé et présidé. Au risque de les faire tomber dans un ridicule qui leur ferait perdre avant l’heure tout crédit. La fraîcheur de LREM, quand elle se mue, par ignorance, en amateurisme et renvoie à un comportement officiel erratique, ne représente plus un cadeau pour la démocratie. Mais une charge. Paraphrasons Chamfort : c’est un grand avantage de n’avoir rien fait mais il ne faut pas en abuser !
La déplorable conséquence d’un groupe parlementaire à la fois dominant et jamais intelligemment critique, avec une garde des Sceaux qui valide tout au nom d’un progressisme conformiste, est qu’on aboutit à des aberrations ou à des dangers au regard même de l’esprit originel du projet.
Avoir répudié l’obligation d’un casier judiciaire néant, maintenir le verrou fiscal de Bercy – les explications emberlificotées de Bruno Le Maire sur France Info ne changeront rien à ce blocage néfaste – constituent des erreurs graves.
Avoir, en revanche, voté le principe de l’inéligibilité non seulement pour les infractions de caractère économique et financier mais pour des délits relevant de la liberté d’expression représente un danger pour la République. Pour peu qu’un pouvoir asservisse sa justice et ait envie de se débarrasser de gêneurs, il aura à sa disposition, avec cet amendement, de quoi nourrir sa malfaisance.
Il faut cependant, malgré les dérives qui affectent l’image d’un quinquennat qui évidemment aspirait à mieux sur le plan parlementaire, continuer à soutenir cette volonté de moraliser la vie publique. Le noyau, l’essentiel en sont bienfaisants. A condition qu’on cesse de dégrader une avancée démocratique acceptable et acceptée par presque tous en une épée de Damoclès qui aurait pour ambition de faire peur, de censurer et de caporaliser de manière indistincte.
Il ne suffit pas d’invoquer l’éthique pour faire une bonne loi. Elle est la lumière qui éclaire mais la substance ne dépend pas d’elle.
LREM a le droit de s’arrêter, d’être à l’écoute, de réfléchir, de ne pas mépriser et donc de participer en première ligne à l’élaboration d’un texte essentiel pour une meilleure exemplarité publique.
Pour faire honneur à la majorité qu’elle a reçue du peuple.
(Texte à peine modifié publié par le Figaro Vox dans la matinée du 26 juillet)
@ caroff | 01 août 2017 à 10:13
Le politiquement correct est au moins aussi puissant aux Etats-Unis qu'en France, y compris dans les médias. Il y a bien entendu des différences, mais on les trouve dans les deux sens.
La foi en la liberté d'expression et la réprobation du mensonge ouvrent aux vérités "nauséabondes" un espace que nous ne connaissons pas ici. Y compris dans les médias "du système". C'est le New York Times, haut lieu du politiquement correct et vilipendé comme tel par les réactionnaires américains, qui a révélé l'extraordinaire sur-représentation des musulmans dans les prisons françaises. Ce n'est que lorsqu'il a eu le "nihil obstat" du New York Times que son homologue français Le Monde a lâché l'indicible nouvelle -- en prenant bien soin de s'abriter derrière son confrère étranger.
En revanche, le délire politiquement correct atteint, aux Etats-Unis, certains extrêmes dont nous sommes encore fort heureusement préservés. On n'imaginerait pas, chez nous, un débat politique national sur l'instauration obligatoire de toilettes multi-sexes, pas plus que l'hystérie anti-raciste atteinte dans les universités américaines. Pour l'instant, bien entendu... un "progrès" est toujours possible.
@ hameau dans les nuages | 01 août 2017 à 12:07
Je constate avec consternation, mais sans surprise, que vous êtes une fois de plus incapable de participer à un débat concernant votre corporation, sans insulter ceux de vos interlocuteurs qui oseraient aborder le sujet autrement qu'en militants vociférateurs de vos intérêts particuliers, ou qu'en relayeurs des idées reçues.
Une fois de plus, nous avons dans votre commentaire un petit bijou de tribalisme et de paysanisme. Il suffit de vous siffler, pour qu'aussitôt vous vous mettiez à aboyer. C'est la compagnie des bêtes, qui vous éloigne à ce point de la pensée civilisée ?
Vous avez le culot de me reprocher d'avoir réponse à tout, alors que vous, vous n'avez réponse à rien. C'est vous, il me semble, le spécialiste de l'agriculture, ici. C'est vous, le paysan estampillé, sur ce blog. Vous avez tous les certificats, l'appellation d'origine contrôlée, la plaque de veau de concours qui vous pend au cou : eh bien, allez-y. Expliquez-nous l'agriculture. Expliquez-nous le Paysan. Expliquez-nous Ce Qu'il Faudrait Faire. Expliquez-nous tout ce que ne comprennent pas ces Gros Cons de Bobos des Villes.
Ce n'est pas la première fois que je vous lance ce défi. Vous vous êtes toujours défilé. Vous avez toujours préféré garder pour vous la vaste connaissance que vous avez du sujet, et l'infinie sagesse qui est la vôtre concernant ce Douloureux Problème de Notre Temps. Cachottier, va...
Mais ça ne vous empêche pas de m'accuser, moi, de mauvaise foi, lorsque je tente de réfléchir sur les rapports entre les médias et les groupes de pression divers et variés dans notre beau pays.
Vous aussi, vous prétendez que tout avis différent du vôtre est une "obsession". Ne pas parler des paysans -- ou alors en parler en bien, ou pour dire qu'ils sont de pôv' victimes. Ne pas parler de la-Russie-de-Poutine, ou alors en parler en bien, ou pour dire que les Américains sont bien méchants de lui vouloir tant de mal. Sinon, vous êtes un "obsédé".
Le dernier réflexe de gens qui ont biberonné la culture communiste de père en fils depuis trois quarts de siècle, et qui sont tout juste capables d'en régurgiter les singeries, quand on les dérange dans leur profond sommeil intellectuel et moral.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 août 2017 à 02:42
@ Elusen 170731016h28 et Guiseppe 17073122h02
Attention Elusen, loin d'être certain que vous ayez le droit de "mettre en ligne" ce type de document fiscal délivré ad hominem... et même certain du contraire
;-)
http://www.cada.fr/fiscalite-locale-et-cadastre,6090.html
CADA Fiscalité locale et cadastre
http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/ext/pdf/createPdfWithAnnexePermalien/BOI-CAD-DIFF-20-20-10-10-20120912.pdf?doc=5370-PGP&identifiant=BOI-CAD-DIFF-20-20-10-10-20120912
CAD – Descriptif usage et diffusion de la documentation cadastrale littérale et cartographique - Délivrance de la documentation cadastrale réalisée par les services en charge des missions foncières
Rédigé par : Blanchard Pierre | 01 août 2017 à 18:28
@ Robert Marchenoir | 01 août 2017 à 01:23
Expliquez-nous ! Vous avez été victime d'une intoxication alimentaire ? Bloqué peut-être par un tracteur que vous ne pouviez doubler ? Ou alors attaqué par un taureau alors que vous ramassiez des champignons ? Je ne vais pas plaider ma cause si je vous indique que j'ai été propriétaire d'un Avto...
Vous êtes d'une mauvaise foi sidérante. Serait-ce de la faute des paysans si les agressions au couteau en ville sont devenues une chose si banale que cela ne vaut pas un entrefilet dans la presse ? Faites votre part du travail, relayez-les donc puisque vous avez réponse à tout, au lieu de dévier le sujet pour in fine revenir à votre (vos) obsession !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 01 août 2017 à 12:07
@Robert Marchenoir
"Ce contre quoi je mets en garde de mon côté, c'est la tentation de passer du constat du parti pris des médias à l'affirmation de leur inutilité, voire de leur nocivité radicale ; à partir de quoi, on devient une proie facile pour les désinformateurs de tout poil."
Vous avez raison, mais est-il insensé de réclamer plus d'objectivité de leur part ?
Lors de l'attentat de Boston, je séjournais aux Etats-Unis non loin du lieu où les Tchétchènes avaient déposé leur bombe. Aux infos du soir sur une chaîne de grande écoute, le journaliste dit : "la femme du criminel portait un voile, preuve qu'elle ne s'était jamais assimilée à la société américaine".
En France, le commentaire aurait été : "l'épouse de l'accusé vivait sa religion avec humilité etc."
In medio stat virtus ?
Rédigé par : caroff | 01 août 2017 à 10:13
@ caroff | 31 juillet 2017 à 18:11
"Les propos tenus par Mme Le Pourhiet que je tiens pour excellents, ne représentent qu'une infime partie des opinions dont les médias se font l'écho. C'est cette homéopathie que je déplore."
On ne peut que vous approuver. Ce contre quoi je mets en garde de mon côté, c'est la tentation de passer du constat du parti pris des médias à l'affirmation de leur inutilité, voire de leur nocivité radicale ; à partir de quoi, on devient une proie facile pour les désinformateurs de tout poil.
Il y a aussi une autre interprétation possible de ces affirmations répétées, mais fallacieuses, selon lesquelles telle personnalité, tel point de vue, tel événement seraient "ignorés par les médias" -- cela étant immanquablement déploré par des gens qui en ont entendu parler par les médias : c'est le fait qu'on n'en ait pas entendu parler jusqu'à la saturation pendant plusieurs jours de suite, à la télévision (car si ce n'est pas à la télé, ce n'est pas "dans les médias"), à la radio, sur Internet et dans la presse écrite.
Il est un fait que c'est désormais le mode normal de fonctionnement des fameux médias : passer des heures et des jours sur d'insignifiants pets de lapin (ou de funestes moulins à paroles), tous ensemble, au même moment, jusqu'à l'écoeurement.
En sorte que toute nouvelle, toute personnalité, tout point de vue qui ne bénéficie pas du même tapis de bombes médiatique est perçu, par contraste, comme complètement passé sous silence.
Pour revenir au cas qui nous occupe, celui d'Anne-Marie Le Pourhiet, il n'est pas anormal que les textes de quelqu'un qui est décrit comme professeur de droit constitutionnel, voire philosophe, soient publiés de façon parcimonieuse, et qu'il faille les chercher.
Ce qui serait anormal, c'est qu'elle passe tous les jours à 20 heures à la télé, qu'elle ait un statut de rock-star, bref qu'elle bénéficie du traitement réservé à Jacques Attali ou Bernard-Henri Lévy. Quoique, parfois, je me demande si les anti-jacquatalistes ou les anti-béhachélistes ne brassent pas davantage d'air, par leurs récriminations, que leurs têtes de turc favorites...
Il faudrait faire l'expérience : grève totale du BHL-bashing et du tir aux pigeons jacquatalien pendant deux ou trois mois ; je pense que les intéressés viendraient très vite à résipiscence, tellement ils ont besoin de la caisse de résonance de l'opinion !
Prenez, par exemple, un autre événement dont il a été déploré, ici même, que les médias n'en aient pas parlé : l'attaque au couteau, par un musulman, d'un agriculteur dans son champ. Tous les sites réacs ont entonné le choeur de l'événement passé sous silence "parce que ça n'arrange pas le pouvoir". Sauf que c'est faux. Les médias en ont parlé. L'information n'a pas fuité par un courageux gendarme qui en aurait parlé à réac.fr, dont le responsable aurait révélé l'information au péril de sa vie.
Ce que déplorent en réalité les auteurs de ces plaintes, c'est que les médias n'aient pas fait suffisamment de tapage autour de cette attaque, qu'elle n'ait pas pris suffisamment d'importance politique, que le président de la République ne soit pas venu poupougner personnellement la victime sur son lit d'hôpital, comme il a pu le faire pour un Noir victime d'une intromission malencontreuse de matraque policière.
Du coup, nous sommes dans le subjectif. C'est la concurrence victimaire. Pour être estimé, il faut avoir le plus possible de pleureuses officielles à votre chevet : des caméras de télévision, des hommes politiques...
Bien entendu, nous sommes d'accord sur le scandaleux déséquilibre du politiquement correct. Les points de vue de gauche, les personnalités de gauche, les événements qui cadrent avec l'idéologie de gauche ont beaucoup plus de temps d'antenne que les autres. Certaines personnalités, certains événements, certaines idées sont complètement passés sous silence, ou alors ont tellement peu d'écho que cela revient au même.
Mais si l'on regarde les choses froidement, l'affaire du moissonneur suriné a obtenu un écho proportionné à son importance. Des gens qui se font attaquer par des musulmans sous des prétextes fallacieux, ça arrive tous les jours, dans toute la France. Et personne n'en parle, tellement c'est devenu banal.
Si ça se trouve, les médias ont, au contraire, trop parlé de cette affaire. Les agriculteurs se croyaient à l'abri de telles attaques, c'était bon pour "les bobos des villes", nous ici on est à l'abri, et paf ! C'est donc la nouveauté de l'agression "banlieusarde" en plein champ qui a justifié le traitement médiatique (et politique) national. Je suis bien certain que de nombreuses agressions de ce type ne remontent pas au-delà des médias locaux quand elles se produisent en ville (et encore...). Un livreur de pizzas qui se fait attaquer, voilà qui est "passé sous silence par les médias". Le moindre "paysan", lui, bénéficie d'un lobby dont le pouvoir est sans commune mesure avec son poids au sein de la population.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 août 2017 à 01:23
@Elusen | 31 juillet 2017 à 16:28
Vous savez les politiques c'est du transparent, mine de rien ils aiment tous le patrimoine immobilier, suivez la pierre et vous découvrirez le portefeuille et la famille.
L'histoire ne dit pas qui est l'autre personne, mais le nom est le même.
Par contre vous m'avez scotché, aller chercher le PDF que vous avez mis en lien, chapeau ! Vous êtes un pugnace.
On peut ne pas être d'accord mais si je dois traverser le désert je vous embauche.
Le Berger ne perd pas ses chèvres et pour le pognon cher à Nanard il est comme beaucoup, pas de petits profits, il s'est engagé à rembourser...
------------------------
La République des Pyrénées
N. Sabathié
"D'un montant de 5770 euros bruts mensuels, elle sert à l'élu à payer le loyer de sa permanence ou à régler ses dépenses de communication. Mais ne doit pas permettre d'enrichir son patrimoine". D'où une réforme qui est en cours.
Parmi les députés épinglés, Jean Lassalle. Pour l'achat d'un bâtiment en 2003, rue Saint-Grat à Oloron. "A l'époque c'était totalement légal et cela l'est encore aujourd'hui, réagit le député aspois. Je suis toujours prudent sur ces aspects-là et on m'avait assuré qu'il n'y avait aucun problème. Et je n'ai pas pensé un seul instant qu'il pouvait y en avoir un. Maintenant, je comprends que la situation a évolué, et je suis bien placé pour mesurer que cela peut représenter un problème moral. J'assume. c'est une belle leçon d'humilité. (...) Je suivrai les décisions qui seront prises. Et s'il faut rembourser, je rembourserai."
J'attends qu'il rembourse.
Et aux dernières nouvelles du même journal...
publié le 26 juillet 2017 à 18h56, modifié le 27 juillet 2017.
"La permanence de Jean Lassalle est toujours annoncée à l’entrée d’une résidence face au parc Beaumont.
Surprise en déambulant sur le boulevard Barbanègre..."
Une vraie multinationale le pâtre des montagnes, le parc Beaumont à Pau c'est pas le quartier Bourbaki, on s'en serait douté.
Fernand Raynaud et son sketch du paysan, toujours aussi jeune.
Rédigé par : Giuseppe | 31 juillet 2017 à 22:02
Je propose que nous copiions le premier amendement des Etats-Unis et sortions de la concurrence des victimes.
Que faisions-nous d'autre avec des lois liberticides sinon réduire la liberté et nous habituer ainsi à une future tyrannie, quelle qu'elle soit ?
Je sais que notre pays, grand donneur vindicatif de leçons, n'a pas toujours gardé la forme démocratique... Mais faut-il que nous fassions tout pour tomber encore dans la boue ?
Je signale que les Alliés ne nous ont jamais promis de nous sauver de guerres intestines ou de tyrannies futures. Et qu'on n'est pas dans un jeu vidéo où on a des vies à gaspiller.
Certes, pour des gens qui ne voient que la moité du problème, ne pas devenir comme l'ennemi, et pas l'autre, ne pas être vaincu par l'ennemi, tout va bien.
Pas pour moi... Il est moins que jamais l'heure de nous permettre de nous affaiblir. Comme dans ces aventures où une goutte de sang attire les piranhas, nos faiblesses font le jeu des ennemis de la liberté. Quel dérisoire réflexe aussi que les lois d'exception ou les lois habituelles teintées d'exceptions !
C'est l'inverse qu'il faut faire. Etre plus libre que jamais de par l'imitation du premier amendement.
Et sans toucher au nom de l'ordre la moindre liberté du citoyen, être d'une sévérité accrue pour les terroristes et leurs complices.
Dur avec l'ennemi, loyal avec l'ami... Plus d'anti-américanisme. Plus de dédain envers la Tunisie, qui a su se débarrasser de tyran laïc sans tomber dans les religieux, et mérite toute notre aide et tout notre respect.
Rédigé par : Noblejoué | 31 juillet 2017 à 18:38
@Robert Marchenoir
"(...) par conséquent, tous ces formidables penseurs non conformistes transmettent leur idées par propagation atmosphérique, télépathie ou agitation moléculaire."
Les propos tenus par Mme Le Pourhiet que je tiens pour excellents, ne représentent qu'une infime partie des opinions dont les médias se font l'écho.
C'est cette homéopathie que je déplore.
Rédigé par : caroff | 31 juillet 2017 à 18:11
Grâce à caroff, j'ai fait sur le Net des recherches sur Anne-Marie Le Pourhiet, dont les interventions me semblent aussi utiles que sensées.
Je lis ses textes parus dans "Causeur". Très bons. Et je tombe sur un texte tout frais, et remarquable, d'Elisabeth Lévy, intitulé "La loi de moralinisation" (sic, vous avez bien lu, cf."moraline"), en date du... 31 juillet 2017. C'est aujourd'hui !
https://www.causeur.fr/loi-moralisation-racisme-licra-jakubowicz-145830
Rédigé par : Patrice Charoulet | 31 juillet 2017 à 17:23
@ Giuseppe
Wallah, la vie de sa mère !
Vous aviez raison, il est le propriétaire, en son nom propre, de la maison !
J’ai contacté le Centre des impôts fonciers de Pau et par courriel ils m’ont donné les renseignements.
Et là je suis scotché, car il y a deux propriétaires, je suppose que c’est la femme du sieur, car c’est en indivision et le même nom de famille.
Rédigé par : Elusen | 31 juillet 2017 à 16:28
@ caroff | 31 juillet 2017 à 12:03
1) Anne-Marie Le Pourhiet dont il faut signaler l'absence quasi-totale [...] dans nos médias...
2) Et ce n'est pas ce qu'elle vient de dire au Figaro qui va conduire les animateurs de télé ou de radio à la convier !!
Bel exemple de l'absurdité à laquelle peut mener le psittacisme politiquement correct de droite. Par définition, les "bons gens" n'ont pas le droit de s'exprimer dans "lémédias"... même lorsqu'on apprend leur existence dans les médias. (Je suis sûr que Le Figaro sera ravi d'apprendre qu'il n'est pas un média.)
Les Gens qui Disent la Vérité ont décidé une bonne fois pour toutes que "lémédias" mentaient (aidés, il est vrai, par la très légère et imperceptible campagne de désinformation venue du Kremlin -- comment va Achille, cet après-midi ?) ; par conséquent, tous ces formidables penseurs non conformistes transmettent leur idées par propagation atmosphérique, télépathie ou agitation moléculaire.
Peu importe que les "sites de réinformation", lesquels passent leur temps à se plaindre "des médias", prennent 98 % de leurs informations dans... les médias.
A un moment donné, il faut s'arrêter et vérifier les niveaux d'huile. On pourrait s'apercevoir qu'on roule sur la jante depuis quelques kilomètres déjà.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 31 juillet 2017 à 15:23
@caroff, votre post du 31 juillet, 12h03.
Mille mercis. Les opinions de cette dame méritaient d'être connues de chacun d'entre nous. Elle cite une expression, très heureuse, du cher Philippe Muray (auquel Luchini a consacré tout un spectacle), "les groupes d'oppression".
Outre Taddéï, "Causeur" d'Elisabeth Lévy a eu aussi la bonne idée d'ouvrir ses colonnes à cette femme politiquement incorrecte.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 31 juillet 2017 à 15:19
Orange avec AFP, publié le dimanche 30 juillet 2017 à 13h32 :
"Pour Yannick Favennec, député UDI de Mayenne, sa femme est l'une des "victimes collatérales" de l'affaire Fillon et de l'adoption jeudi 27 juillet de l'interdiction des emplois familiaux pour les parlementaires."
Aucun remords ni de compassion pour ce type de comportement, c'était la facilité l'emploi - avec l'argent public - discrétionnaire à volonté, le bon vouloir de l'élu... Des dommages collatéraux il en existe tous les jours en Syrie et ailleurs... Qu'il pèse ses mots, en plus il n'en connaît pas la valeur, il aurait fallu lui faire confiance à lui plus qu'aux autres, c'est se moquer des citoyens.
Dommages collatéraux... A-t-il reçu une bombe sur la tête ?
La loi est belle, elle sera complétée, les électeurs ne veulent plus de ces dorés sur tranche surpayés.
Ces emplois familiaux étaient la pire des images pour une République qui se veut égalitaire, je ne sais si sa femme était compétente mais dans tous les cas ces recrutements de la main à la main c'était abonder un patrimoine interne, personne n'était dupe.
Claude Bartolone nous a expliqué la même chose. S'ils étaient si Républicains qu'ils veulent bien le dire, ils mettraient un point d'honneur à recruter à l'extérieur et ainsi donner une chance à quelqu'un d'autre.
La gamelle était si onctueuse qu'ils en perdent tous les repères essentiels.
Bruno le Roux aussi est un grand républicain qui pensait au bien public, élu du PS et pourtant deux gamines salariées pour notre seul bien-être et surtout le sien.
Rédigé par : Giuseppe | 31 juillet 2017 à 13:36
@Patrice Charoulet
Pardon pour ce lien non accessible. En voici les éléments les plus saillants :
Q. L'une des mesures adoptées par les députés prévoit d'étendre le principe de l'inéligibilité aux personnes condamnées pour racisme, antisémitisme ou homophobie. Est-ce une bonne chose ?
R. "Toute personne sceptique qui critique ou émet un jugement de valeur sur des mœurs, des comportements, des cultures ou des croyances est immédiatement considérée comme coupable du délit de « phobie ». Cet amendement n'est qu'une nouvelle étape dans la tyrannie des minorités. Non seulement nous vivons dans une société bâillonnée où l'on ne peut déjà plus critiquer un individu ni un groupe sans risquer de se faire traîner en correctionnelle par des associations de militants vindicatifs et sectaires, mais ceux-ci voudraient en outre que les personnes condamnées sur le fondement de lois scélérates extorquées à un législateur complaisant soient interdites d'exercer un mandat public."
Q. L'antiracisme militant établit un continuum entre violence verbale et symbolique et passage à l'acte. N'est-ce pas problématique d'un point de vue juridique ?
R. "C'est insensé. Ce n'est pas parce que je trouve gênante la mendicité de certains Roms sur les trottoirs que je vais me mettre à les agresser. Le Christ peut sans doute dire à ses ouailles « Aimez-vous les uns les autres », mais un législateur républicain et libéral ne peut pas interdire aux citoyens de ne « pas aimer » tel individu, tel groupe, telle religion, tel comportement ou telle culture. On ne peut pas interdire aux gens de porter un jugement de valeur sur les mœurs d'autrui, ni de hiérarchiser les comportements. Chacun a le droit de penser ce qu'il veut et de dire ce qu'il pense. Le problème est que les « groupes d'oppression » (selon l'expression de Philippe Muray) ont obtenu la multiplication de lois pénales tendant à réprimer ce qu'ils appellent des « phobies ». On veut nous forcer à apprécier le foulard islamique et le burkini, nous obliger à approuver le mariage gay, nous contraindre à accueillir avec le sourire des milliers de migrants, nous imposer de regarder les Jeux paralympiques et d'admirer le football féminin. Nous sommes sommés de considérer que tout est équivalent (au sens étymologique d'égale valeur) au nom de la « non-discrimination ». Et pour être bien sûr que nos assemblées politiques ne comporteront que des moutons dociles bêlant dans le sens du progrès, on va rendre inéligibles tous les condamnés pour cause de mal-pensance."
Q. La France devient-elle l'une des démocraties les plus répressives en matière de liberté d'expression ?
R. "Si les États-Unis ont été précurseurs en matière de politiquement correct, le premier amendement à la Constitution de Philadelphie et la jurisprudence pointilleuse de la Cour suprême protègent efficacement les citoyens américains contre toute répression pénale de la liberté d'opinion. Chez nous, même le Conseil constitutionnel a renoncé à protéger la liberté d'expression. Hormis le délit de négation des « génocides reconnus par la loi », il a laissé passer toutes les lois liberticides. La liberté et le pluralisme sont en train de disparaître du pays de Voltaire. C'est irrespirable."
Anne-Marie Le Pourhiet dont il faut signaler l'absence quasi-totale (à l'exception de Frédéric Taddéï dans "Ce soir (ou jamais !)" seule émission ouverte à des opinions non "mainstream" - et désormais supprimée !) dans nos médias...
Et ce n'est pas ce qu'elle vient de dire au Figaro qui va conduire les animateurs de télé ou de radio à la convier !!
Rédigé par : caroff | 31 juillet 2017 à 12:03
@caroff, votre post du 30 juillet, 21h
Vous faites bien de nous signaler une intervention d'Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit constitutionnel, dont les avis sont généralement bons et originaux. Vous nous fournissez un lien (ce que je ne sais pas faire). Par malheur, il faut payer. Je ne puis. Pousserez-vous la gentillesse jusqu'à nous résumer sa thèse ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 31 juillet 2017 à 10:36
@ caroff | 30 juillet 2017 à 21:07
« Un excellent article d'Anne-Marie Le Pourhiet... »
Vous décidez de ce qui est excellent ou pas en entrant dans l’universel par votre déclamation publique, c’est plutôt pathétique.
À cela s’ajoute qu’il nous est impossible de lire cet article sans que nous soyons abonnés au Figaro !
Article qui commence mal, puisqu’elle ose parler de démagogie et de populisme alors que c’est ce qu’elle fait dans le début de son écrit !
Elle parle d’affaire Ferrand et Bayrou ; le mot « affaire » déclenchant psychologiquement et par conditionnement social chez les personnes :
- Justice
- Délit
- Condamnation
Puis elle en rajoute par sa terminologie : incompétence accablante !
Si c’est pas démagogique et populiste, un peu comme les vieilles qui affirment : « Ils sont vraiment malpolis et mal éduqués ces jeunes cons ! »
Rédigé par : Elusen | 31 juillet 2017 à 03:35
Un excellent article d'Anne-Marie Le Pourhiet sur la "liberté d'expression" en France et la "moralisation" comme méthode de censure...
http://premium.lefigaro.fr/vox/politique/2017/07/28/31001-20170728ARTFIG00244--a-nne-marie-le-pourhiet-la-loi-de-moralisation-est-demagogique-et-liberticide.php
Rédigé par : caroff | 30 juillet 2017 à 21:07
Jean Petaux pointerait comme annonces symboliques et démagogiques la suppression des avantages de transport SNCF hors mandat de député, et l'alignement des retraites.
Ben non monsieur, au nom de quoi tout mandat étant clos, ces personnes devraient bénéficier d'avantages matériels ?
5€ de moins serait alors démagogique sur les APL et pourtant le tiroir n'est pas le même.
D'ailleurs tous ces avantages indus hors mission politique devraient être étendus à tous les parlementaires. Qu'il aille en Suède ou en Finlande, notre pays doit être immensément riche pour entretenir tous ces roitelets à vie.
Pour la sécurité c'est un autre problème.
Rédigé par : Giuseppe | 30 juillet 2017 à 17:51
@ caroff | 30 juillet 2017 à 09:52
Vous faites une erreur, car vous donnez un amendement voté le 21 juillet 2017 et une discussion du 24 juillet 2017.
1° « les délits punis d’une peine d’emprisonnement [...] »
N° 572 : https://frama.link/XMmvuffe
2° la loi de 1881, c’est public et non privé, la distinction doit être faite.
3° il faut donc que la personne ait été condamné à de la prison et non à une amende ou des dommages-intérêts.
4° il n’y a donc aucun délit d’opinion !
C’est avoir appelé aux meurtres, à une agression physique, au viol, etc.
5° avoir dit publiquement, non pas injure privée, mais publique, à une personne un truc particulier et avoir été condamné à une peine de prison.
6° l’amende, les dommages-intérêts ne sont donc pas concernés et en matière d’injure, ce sont plus souvent des amendes.
7° de plus la Cour européenne des droits de l’homme a estimé que l’injure était une liberté d’expression ou une satire dans le débat politique, dans l’affaire du : « casse-toi pov’con » qu’une personne avait écrite sur une pancarte à l’endroit de Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa après qu’il avait lui-même prononcé cela.
La Cour européenne des droits de l’homme indique :
Affaire EON c. France (Requête no 26118/10)
59. Or, la Cour rappelle que l’article 10 § 2 ne laisse guère de place pour des restrictions à la liberté d’expression dans le domaine du discours et du débat politique – dans lequel la liberté d’expression revêt la plus haute importance – ou des questions d’intérêt général. Les limites de la critique admissible sont plus larges à l’égard d’un homme politique, visé en cette qualité, que d’un simple particulier : à la différence du second, le premier s’expose inévitablement et consciemment à un contrôle attentif de ses faits et gestes tant par les journalistes que par la masse des citoyens ; il doit, par conséquent, montrer une plus grande tolérance (Lingens c. Autriche, 8 juillet 1986, § 42, série A no 103, Vides Aizsardzības Klubs c. Lettonie, no 57829/00, § 40, 27 mai 2004, et Lopes Gomes da Silva c. Portugal, no 37698/97, § 30, CEDH 2000-X).
60. [...] Or, la Cour a souligné à plusieurs reprises que la satire est une forme d’expression artistique et de commentaire social qui, de par l’exagération et la déformation de la réalité qui la caractérisent, vise naturellement à provoquer et à agiter. C’est pourquoi il faut examiner avec une attention particulière toute ingérence dans le droit d’un artiste – ou de toute autre personne – à s’exprimer par ce biais (Vereinigung Bildender Künstler c. Autriche, no 8354/01, § 33, 25 janvier 2007, Alves da Silva c. Portugal, no 41665/07, § 27, 20 octobre 2009, et mutatis mutandis, Tuşalp c. Turquie, nos 32131/08 et 41617/08, § 48, 21 février 2012).
https://frama.link/ZK-B9sAk
Rédigé par : Elusen | 30 juillet 2017 à 16:22
@ caroff | 30 juillet 2017 à 09:52
Merci
Rédigé par : Philippe Dubois | 30 juillet 2017 à 15:26
Pour en finir avec la personnalité du Berger, il est une ultime résurgence du député de la IVe République, les notables d'une époque révolue comme le curé et l'instituteur.
Dans ces vallées reculées comme la vallée d'Aspe, cela comptait beaucoup. Ce type de politique se montrait dans les fêtes de village, étaient souvent invités dans les familles, participait aux foires de la crêpe et du vin blanc, les citoyens locaux y étaient sensibles et l'ancrage profond.
Le Berger a cultivé le personnage, encore à peine crédible, et de justesse il a été élu cette fois, le premier tour a été compliqué.
Les nouvelles vont plus vite, les jeunes sont plus suspicieux et se rendent bien compte qu'il ne vivait pas non plus de l'air du temps.
Il a su garder ses brebis mais nul doute qu'il était un cumulard de mandats, il détenait le record avec près de 120 années à siéger partout, bien devant tous les candidats aux dernières présidentielles.
Sans doute était-il un bon député de sa circonscription, mais comme tout bon paysan il pensait aussi à garnir sa boîte en fer, pour lui c'était du patrimoine.
Rédigé par : Giuseppe | 30 juillet 2017 à 11:13
@Elusen | 29 juillet 2017 à 20:17
Le Berger a été rattrapé par la patrouille c'est dans l'article du journaliste sur le propriétaire.
Je vous sais gré de m'indiquer tout un tas de chemin.
Mais je pense qu'il vous manque l'outil essentiel qui regroupe toutes les fonctions que vous énoncez en une seule.
Je vous conseille Google Earth, il vous fournit même la règle pour mesurer la façade et comme dans le feuilleton le Bureau des légendes, vous pourrez remonter une position partout dans le monde si vous êtes perdu. Et en plus on donne la lumière du jour en fonction de l'heure ! J'en passe, c'est très bien expliqué.
Il y a bien longtemps que j'ai abandonné toutes les pistes que vous indiquez fort aimablement, elles datent un peu.
Un petit conseil si vous me le permettez, les données du cadastre, en particulier sur les surfaces, ne sont qu'approximatives et ne sont pas d'un grand intérêt si ce n'était à une ancienne époque pour joindre un plan de masse quand c'était demandé.
Merci quand même de votre bonne volonté.
Rédigé par : Giuseppe | 30 juillet 2017 à 10:42
@Philippe Dubois
Voici l'amendement n° 572 dont vous faites état, adopté en séance publique le 21 juillet et discuté à nouveau le 24 juillet :
http://www.assemblee-nationale.fr/15/amendements/0106/AN/572.asp
"Ainsi, en plus des infractions les plus graves que constituent les crimes et les atteintes à la probité et à la confiance publique, le dispositif proposé concerne également les faits de discrimination, injure ou diffamation publiques, provocation à la haine raciale, sexiste ou à raison de l’orientation sexuelle qui portent atteinte aux valeurs républicaines qu’un élu se doit de partager."
La discussion en séance publique :
http://www.assemblee-nationale.fr/15/cri/2016-2017-extra/20171018.asp
Rédigé par : caroff | 30 juillet 2017 à 09:52
@ Elusen | 29 juillet 2017 à 20:17
Cette intention de rendre inéligibles les mal-pensants, annoncée par toute la presse, ne peut pas être incluse dans cette loi qui concerne le code électoral puisqu'elle vise à modifier le Code pénal en prononçant une peine complémentaire d'inéligibilité pour certains délits : ce serait retoqué par le Conseil constitutionnel car considéré comme un cavalier législatif.
D'ailleurs, votre dernier lien me laisse perplexe, puisque les délits prévus aux articles 225-1 à 225-4 n'ont pas été automatiquement inclus dans les causes d'inéligibilité (11ème amendement dans la liste).
Il doit donc y avoir un loup quelque part.
J'espère qu'il ne s'agit que d'une promesse de ce gouvernement qui ne sera pas tenue : mais il convient de rester très vigilant.
Rédigé par : Philippe Dubois | 30 juillet 2017 à 09:00
@Elusen | 29 juillet 2017 à 00:24
Holà, du calme mon lapinou, vous allez nous faire un infarctus et apparemment ici les médecins ne sont pas légion !
Rédigé par : Giuseppe | 29 juillet 2017 à 20:51
@ Giuseppe | 29 juillet 2017 à 13:45
« Parmi les députés épinglés, Jean Lassalle. Pour l'achat d'un bâtiment en 2003, rue Saint-Grat à Oloron. »
1° ce n’est pas illégal !
2° qui est propriétaire ?
Est-ce en son nom propre ?
3° pourquoi rembourser si ce n’est pas illégal ?
4° si c’est en son nom propre, là, il me semble que c’est illégal !
Si c’est au nom d’une structure pour la circonscription, cela indique que s’il n’est plus député, c’est le nouveau député qui "hérite du bâtiment".
5° Donc, je vous invite à vérifier le nom du propriétaire et le statut juridique pour ce bâtiment.
C’est tout à fait légal et cela se fait par Internet.
a-) Vous envoyez un courriel aux Finances publiques chargées de la taxe foncière en demandant le nom du propriétaire à telle adresse et ils vous répondent. Ils vous donnent même le nom du syndic de copropriété.
b-) Mais commencez par le Registre du cadastre pour voir quelques références, c’est gratuit et accessible par Internet.
2 Rue Saint-Grat 64400 Oloron-Sainte-Marie : http://www.jeanlassalle.fr/me-contacter/
Registre du cadastre : https://frama.link/mazKJsdc
Feuille 000 BC 01 - Parcelle N°68.
c-) Vous pouvez utiliser Géoportail de l’IGN pour voir l’endroit, vous pouvez même avoir une virtualisation en 3D.
https://www.geoportail.gouv.fr/carte .
Il semble qu’il y ait deux bâtiments, avec un jardin interne, le jardin pouvant donner sur une autre rue, ainsi deux entrées et sorties.
d-) Et si vous regardez avec les voitures à caméra gyroscopique de certains groupes Mappy et Google, vous pourrez voir la façade : https://frama.link/ZU13M83p
C'est ti pas génial tout ça ?! Hein mon gaillard ?!
@ Philippe Dubois | 29 juillet 2017 à 14:20
« C'est vous qui êtes de mauvaise foi... »
Il n’y a qu’un intégriste religieux digne de Daech et de l’Inquisition qui voit de la foi là où il n’y en a aucune !
Si ce texte existe, donnez-le, y a pas plus simple !
DONNEZ-LE !
Or vous donnez un lien de quelqu’un qui parle de quelque chose qu’il n’a pas vu, puisqu’il ne donne aucune référence.
D’autant que tout le monde parle d’un texte voté le mercredi 26 juillet 2017, problème, l’on ne vote jamais de loi le mercredi, ce sont les questions au gouvernement !
Où est ce texte, qu'on nous le donne afin que nous puissions le lire et savoir ce qui est réellement écrit là-dedans !
Soit vous prouvez, soit vous vous taisez !
Les crimes, c’est aux assises donc : Jury + Jurés !
Voilà une explication sur : amende, délit et crime.
https://frama.link/DCLqQMBJ
La loi de 1881 sur l’expression publique n’est pas concernée par les crimes, mais par les délits ou des amendes.
Voici l’accès au travail parlementaire sur ce projet de loi :
https://frama.link/_PULmFHt
Voici tous les amendements : adopté, rejeté, retiré :
Il suffit de cliquer sur la croix verte pour voir ce qui est écrit dedans !
https://frama.link/0zz9Yvun
J’exige que vous me donniez ce texte, je veux le voir, je veux le lire !
Rédigé par : Elusen | 29 juillet 2017 à 20:17
@ Elusen | 29 juillet 2017 à 00:24
C'est vous qui êtes de mauvaise foi : ce dont il est question est d'ajouter une peine complémentaire d'inéligibilité aux condamnations prononcées pour toutes les phobies dénoncées par les ligues de vertu.
D'où la joie du président de la LICRA
http://www.licra.org/communique-ineligibilite-des-racistes-et-des-antisemites-les-deputes-ont-dit-oui/
Il devient évidemment très facile de condamner un quidam qui aurait l'outrecuidance de contester la politique d'immigration ou de révéler au grand public des faits liés à certains adeptes d'une certaine religion (je ne souhaite pas que notre hôte devienne inéligible).
Il suffit d'obtenir l'aval d'un procureur zélé et l'approbation d'un juge du mur des cons.
Rédigé par : Philippe Dubois | 29 juillet 2017 à 14:20
La République des Pyrénées (N. Sabathié) :
"Une association dénonce les députés qui ont acheté le local de leur permanence avec leur indemnité de frais de mandat. Jean Lassalle en fait partie.
Selon l'association "Pour une démocratie directe", ils sont 24 députés à avoir acheté un local de permanence avec leur indemnité pour frais de mandat.
"D'un montant de 5770 euros bruts mensuels, elle sert à l'élu à payer le loyer de sa permanence ou à régler ses dépenses de communication. Mais ne doit pas permettre d'enrichir son patrimoine". D'où une réforme qui est en cours.
Parmi les députés épinglés, Jean Lassalle. Pour l'achat d'un bâtiment en 2003, rue Saint-Grat à Oloron. "A l'époque c'était totalement légal et cela l'est encore aujourd'hui, réagit le député aspois. Je suis toujours prudent sur ces aspects-là et on m'avait assuré qu'il n'y avait aucun problème. Et je n'ai pas pensé un seul instant qu'il pouvait y en avoir un. Maintenant, je comprends que la situation a évolué, et je suis bien placé pour mesurer que cela peut représenter un problème moral. J'assume. c'est une belle leçon d'humilité. (...) Je suivrai les décisions qui seront prises. Et s'il faut rembourser, je rembourserai."
Eh bien sûr comme d'habitude le député de répondre "on m'avait assuré qu'il n'y avait aucun problème", le Berger qui n'a vu des moutons que dans son sommeil quand il avait du mal à s' endormir, n'était pas au courant, les électeurs ont élu un incompétent qui ne sait pas ce qu'il faut pour lui... Alors pour les autres...
"Et s'il faut rembourser, je rembourserai."
Chiche ! Puisqu'il est élu qu'il se montre à la hauteur de la parole du berger. Emmanuel Macron et sa loi ne pourra que l'en féliciter, mais sans doute a-t-il encore quelques traites à payer.
Sous des dehors de paysan mal dégrossi et frustre - l'image qu'il se donne - il est comme les autres, comme dans la chanson à boire "Il est des nôôôtres, il a bu son verre comme les auuuuutres".
Alors citer de Gaulle à l'Assemblée et d'autres c'est se moquer de l'humble citoyen, lui le recordman des cumuls de mandat de ceux qui se sont présentés à la présidentielle. Il nous prend pour des imbéciles !
Et dire qu'il en est encore de le réélire, nous aimons la main qui nous gifle disait George Orwell, et c'est toujours d'actualité.
Le Berger est comme tous les politiques lui en tout cas il regarde sa peau avant son béret, alors quand est-ce qu'il rembourse, le pâtre des montagnes ?
Il aime surtout des salons de velours d'une République bien bonne avec ses brebis égarées qui confondent l'intérêt public et leur bergerie.
Ahhh... Il fait rire avec ses histoires de curé, mais son patrimoine lui, cumule comme ses mandats mais devant notaire sans doute pour les questions d'argent, IRFM bénie des dieux quand tu nous tenais.
Rédigé par : Giuseppe | 29 juillet 2017 à 13:45
@ Wil | 28 juillet 2017 à 20:58
"Mais pour M. Bilger et tous les thuriféraires de la macronie c'est : "On fonce dans le mur ? Pas de problème, j'appuie sur le champignon !"
Et en plus, on klaxonne pour que les gens qui essaient de vous prévenir aient l'obligeance de se pousser.
Rédigé par : Philippe Dubois | 29 juillet 2017 à 11:26
@ Elusen | 28 juillet 2017 à 19:52
Tout ça la France ? Diantre ! Il fallait bien Ségolène pour ce poste alors, ce qui me rassure c'est qu'au moins elle pourra expliquer à tous ces nouveaux partenaires comment on gonfle les hélices.
Rédigé par : Giuseppe | 29 juillet 2017 à 10:05
..."il était en plus conseiller sur la compagne" (Elusen parlant d'Henri Guaino !)
Les journaux n'en ont pas parlé en 2012 ! Ah, c'est bon d'ignorer certaines choses ! :-)
Rédigé par : calamity jane | 29 juillet 2017 à 07:04
@ Wil | 28 juillet 2017 à 20:58
« ...il suffira, dès qu'un opposant dit un mot de travers qui sort du politiquement correct, de demander à une association communautaire parasite quelconque survivant grâce aux subventions de l'Etat et donc aux impôts des Français et des procès qu'elle intente, la France n'en manque pas, qu'elle attaque le "réac", de demander à un juge du Syndicat de la magistrature et de son mur des cons de le condamner et il sera inéligible »
Mensonge !
Honte à vous !
Vous n'avez aucun honneur !
Il n’y a rien dans la loi qui interdise à une personne condamnée pour délit en rapport à la loi de 1881 ou pour diffamation, pour dénonciation calomnieuse, pour discrimination, de se présenter à une élection.
Absolument RIEN !
Vous affirmez, vous prouvez !
J’attends !
Projet de loi N° 99 pour la régulation de la vie publique : https://frama.link/XHjadevS
Amendement N°CL59 voté le 17 juillet 2017 : https://frama.link/BRzf02EM
Rédigé par : Elusen | 29 juillet 2017 à 00:24
@ Giuseppe | 28 juillet 2017 à 21:31
« Il y avait Henri Guaino qui se plaignait [...] »
Vous m’étonnez, le type, alors qu’il était conseiller spécial de Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa président de la République, percevait plusieurs salaires en même temps.
- Un comme conseiller.
- Un comme membre de la Cour des comptes, alors qu’il n’y siégeait plus, puisque conseiller de Nicolas.
https://frama.link/TFhenVUJ
Sans compter que pendant l’élection de 2012, il était en plus conseiller sur la compagne, trois emplois en même temps, j’ai du mal à gober ça, mais il percevait un troisième salaire.
https://frama.link/a7TYRJv8
Et il faut voir les salaires, qui cumulaient, l'amenaient à du 24 000 à 30 000 euros/mois.
@ Achille | 28 juillet 2017 à 20:29
« ...que personne ne connaissait trois ans auparavant, se payant même le luxe de mettre KO la candidate du FN […] »
Ce n’est pas parce qu’une personne n’est pas médiatisée qu’elle vient de nulle part !
Ce n’est pas parce que vous n’avez jamais vu sa tête dans Télé 7 jours ou Télé Z qu’il vient de nulle part !
Et cela ne risque pas pour Emmanuel Macron qu'il vienne vienne de nulle part !
1° Lycée Henri IV à Paris derrière le Panthéon (lycée public, mais seuls les enfants des plus riches y entrent)
alors qu’il vivait à Amiens, allait dans un collège à Amiens, à 130 km de Paris, ce n’était donc pas sa sectorisation, il ne pouvait donc y entrer.
2° Institut d’Études Politiques de Paris (Université publique, mais seuls les enfants des plus riches y entrent)
3° École Nationale d’Administration (publique, mais seuls les...)
4° Il a fait plusieurs campagnes pour Jean-Pierre Chevènement.
5° Il a été membre du Parti Socialiste.
6° Il a tenté de se présenter comme député du Nord sous l’étiquette du Parti Socialiste.
7° Énarque qui doit dix ans à l’État-nation français.
8° Devient le protégé de Jacques Attali qui le fait entrer à la Banque Rothschild.
9° Il ne fait donc pas ses dix ans obligatoires pour l’État-nation français.
Alors, qui est-ce ? personne nei le connaissait ?
Si ça, c’est pas un cacique !
Rédigé par : Elusen | 29 juillet 2017 à 00:11
14 et 10 CDD entre 2009 et 2016
"Selon Quotidien, le locataire de la Place Beauvau a employé ses filles, alors qu'elles étaient lycéennes puis étudiantes, en cumulant respectivement 14 et 10 CDD entre 2009 et 2016, pour un montant total de quelque 55 000 euros. Elles n'avaient, lors des premiers contrats, que 15-16 ans. Certains CDD ont pu avoir lieu en même temps que des stages en entreprise ou sur le temps universitaire, à l'été 2013 pour l'une de ses filles, 20 jours en mai 2015 pour l'autre, affirme l'émission de Yann Barthès." (Le Point).
Et il aurait fallu continuer à accepter ces arrangements de grands bourgeois de la politique, baisser les bras et se dire que malgré tout ce n'est pas grave, les autres font pareil, comme si une faute en excusait une autre.
Le petit chauve à qui l'on aurait donné le bon Dieu sans confession savait profiter d'un système qui les choyait, quand je pense aux efforts consentis pour que nous puissions étudier la résistance des matériaux et les moments fléchissants, que de privations, et de petits boulots mal payés pour obtenir un certificat de civilisation ancienne, et ces marquis de s'empiffrer alors qu'ils avaient les moyens colossaux de subvenir aux besoins de deux gamines.
55 000€ ! Le smic c'est 14 400€ annuel pour un travail en usine...
Même si le profil social de ceux qui ont voté cette loi est d'un niveau supérieur, beaucoup ont dû se remémorer des nuits de projets parce que le jour il fallait bien survivre.
J'entends aussi des députés fustiger la présentation de notes de frais, "usine à gaz !", "masochisme !", et tutti quanti.
Ils se moquent de nous et nous prennent pour des imbéciles, dans mon milieu la note de frais était mensuelle et courante, collationner les factures et les valider pour vous faire rembourser, vous parlez d'un travail ! Peut-être un peu plus d'une heure par mois et un tableau Excel d'élève de seconde et le tour est joué pour faciliter la compta, quand vous étiez allé souvent au restaurant.
Habitués de vacances ou d'achat de permanence ou encore dernièrement de téléviseur, les utilisateurs de l'IRFM - pas tous il est vrai - en usaient dans le cas d'immobilier comme d'un enrichissement personnel.
Tout cela est fini... ou presque, des petits malins trouveront toujours un peu à gratter, mais ce sera à la marge.
Ne pas s'imaginer qu'ils sont mal rétribués non plus, il s'agit d'aller consulter le site du gouvernement et de voir ainsi le périmètre d'avantages liés à la fonction, transports et autres douceurs de cantine à vil prix.
Il y avait Henri Guaino qui se plaignait, cela tombe bien on ne l'entendra plus, et les nouveaux s'ils ne sont pas contents de leur sort eh bien ils n'avaient qu'à rester chez eux comme dit mon voisin, ils n'étaient pas obligés, je crois qu'il a raison.
Rédigé par : Giuseppe | 28 juillet 2017 à 21:31
@sbriglia
Louer n'est pas se décrier.
"On ne sort de.." est une phrase de Retz, un des sommets de la langue du siècle de Louis XIV.
@Savonarole
Vous n'excellez pas que dans le pastiche.
Fourest oui, Proust aussi. Mais pour le second ce fut un exercice préparatoire. Je n'ai pas lu le pastiche de Rambaud de l'affligeante Duras, j'ai savouré sa chronique d'un règne récent en style Louis XIV.
Je serais enchanté de lire ces pastiches que vous avez ciselés. J'ai fourni, ici, voilà peu, mon mail. Enchantez-moi.
M'adressant à tout le monde, maintenant, je voudrais signaler que le surprenant Fouquier-Tinville que vous avez pastiché peut se lire sur Gallica. Je l'avais fait, par curiosité il y quelques années. Même si je préfère lire... Berryer, que les bons juristes connaissent au moins de nom.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 28 juillet 2017 à 21:05
"Il faut cependant, malgré les dérives qui affectent l’image d’un quinquennat qui évidemment aspirait à mieux sur le plan parlementaire, continuer à soutenir cette volonté de moraliser la vie publique. Le noyau, l’essentiel en sont bienfaisants. A condition qu’on cesse de dégrader une avancée démocratique acceptable et acceptée par presque tous en une épée de Damoclès qui aurait pour ambition de faire peur, de censurer et de caporaliser de manière indistincte."
Ouh la la, que c'est dur ! PFIOUUUUU !!... Eh ben M. Bilger, apparemment c'est de plus en plus difficile de défendre l'indéfendable, apparemment... et heureusement. Mais ce n'est qu'un début, le pire reste à venir.
Une loi de soi-disant moralisation de la vie politique qui se transforme grâce à l'incompétence totale en matière de principes républicains de députés godillots manipulés ou stupides ou les deux en loi d'élimination politique de l'opposition par la justice mais c'est pas grave. Les dérives autoritaires en démocratie, c'est pas grave hein M. Bilger, ce qui compte c'est la "moralisation"...
Désormais grâce au génial président Macron et sa clique d'arrivistes et d'incompétents, plus besoin pour le pouvoir en place de durcir les conditions d'élection, il suffira, dès qu'un opposant dit un mot de travers qui sort du politiquement correct, de demander à une association communautaire parasite quelconque survivant grâce aux subventions de l'Etat et donc aux impôts des Français et des procès qu'elle intente, la France n'en manque pas, qu'elle attaque le "réac", de demander à un juge du Syndicat de la magistrature et de son mur des cons de le condamner et il sera inéligible. Merci et au revoir !
Vive la démocratie selon Macron !
Mais pour M. Bilger et tous les thuriféraires de la macronie c'est : "On fonce dans le mur ? Pas de problème, j'appuie sur le champignon !"
Rédigé par : Wil | 28 juillet 2017 à 20:58
@ Elusen | 28 juillet 2017 à 16:49
Faux ? Parle-t-on de la même chose ?
Quand je parlais de caciques, je ne faisais évidemment pas référence aux seconds couteaux mais plutôt aux personnalités qui ont exercé un poste éminent, à savoir :
Pour L.R. :
Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, battu dès le premier tour de la primaire de la droite et du centre.
Alain Juppé, ancien Premier ministre qui après avoir fait longtemps figure de favori a lui aussi été battu à la primaire.
François Fillon, ancien Premier ministre et candidat officiel de L.R. qui filait tout droit vers l’Elysée et qui a été foudroyé en cours de route par l’affaire du Penelopegate.
J-F Copé, très controversé ex-président de l’UMP qui a obtenu 0,3% des voix à la primaire.
Pour le PS :
François Hollande, président de la République sortant, qui vu sa cote de popularité, n’a même pas osé se présenter devant les Français, oubliant sans doute que le plus sûr moyen de perdre une bataille c’est de refuser de combattre.
Manuel Valls, ancien Premier ministre qui s’est fait descendre en flammes par les frondeurs, battu au premier tour de la primaire de la gauche.
Benoît Hamon, candidat officiel du PS qui s’est pris un piteux 6% au premier tour.
J-L Mélenchon qui malgré son bagout de bateleur de foire n’a même pas figuré sur le podium du premier tour.
Toutes ces grosses pointures se sont fait battre à plate couture par un gars venu de nulle part que personne ne connaissait trois ans auparavant, se payant même le luxe de mettre KO la candidate du FN pourtant redoutable dans les débats télévisés et qui lors de celui de l’entre-deux-tours a montré ses limites, la disqualifiant définitivement pour la course à l’Elysée.
Le nouveau président est venu avec son équipe à lui, des gens tirés finalement du même tonneau que ceux qui nous ont roulés dans la farine depuis trente ans. Et finalement tout semble être revenu comme avant.
Rédigé par : Achille | 28 juillet 2017 à 20:29
@ sbriglia
" ...car on ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment... sauf pour CJ qui a ainsi dû mettre en transes Noblejoué... et provoquer quelques émois tous sexes confondus..."
Vous êtes le second à me mettre en cause, si j'ose dire. Il est évident que Catherine JACOB a beaucoup de classe et qu'elle peut provoquer chez toute personne les effets que vous dites, mais aucune ne peut l'avouer de peur de se ridiculiser, ou le désavouer, sans passer pour mufle ou autres raisons.
Donc, dans ce cas, la règle est de rester dans l'ambiguïté. Tout le monde n'est pas l'exception, ainsi, si j'avoue une chose, c'est de rester dans la règle.
Rédigé par : Noblejoué | 28 juillet 2017 à 20:09
@ Giuseppe | 28 juillet 2017 à 17:00
« Ségolène Royal ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique... Oui... Mais ça sert à quoi ? »
Ben ça sert à quelque chose mon lapinou, puisque c’est la France !
La France, hein, ce n’est pas la métropole, l’Hexagone ; c’est le seul pays de la planète où on peut faire le tour du monde sans le quitter.
Plus de 36 frontières avec des pays différents :
- Venezuela
- Canada
- Australie
- Kiribati
- Mozambique
- Comores
- Madagascar
- Pays-Bas
- Fidji
Etc.
https://miniurl.be/r-1cob
La France, c’est dans les 13 millions de km2.
Dont... allez, faites un effort... allez !
L’Adélie : Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) !
http://www.taaf.fr/-Les-5-districts-
Rédigé par : Elusen | 28 juillet 2017 à 19:52
@ Jabiru | 28 juillet 2017 à 14:12
La thèse du Palmipède serait que le président de la République avait déjà songé à "dégager" le général de Villiers, alors qu'il avait prolongé son mandat d'un an à la tête des armées.
Ceci parce que, mécontent de la "sortie" prématurée de son ministre des comptes publics sur les montants des réductions budgétaires infligées aux ministères, notamment de la Défense, de l'Intérieur et de la Justice, et ne voulant pas le "cadrer" publiquement, il a préféré faire du général de Villiers le bouc émissaire en lui faisant des remontrances publiques (ce qu'il n'a pas fait à l'endroit de la ministre des armées qui avait tenu le même discours au Sénat) et en chargeant le ministre des relations avec le parlement d'en "remettre une couche"...
A son sujet, un bon résumé : http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170726.OBS2606/christophe-castaner-le-porte-flingue-du-gouvernement.html
Rédigé par : Robert | 28 juillet 2017 à 18:11
Cette nationalisation provisoire des chantiers de l'Atlantique (qui peut durer un certain temps) ne serait-elle pas un geste destiné à faire passer la pilule à l'occasion des négociations sur les dossiers chauds qui vont être sur la table à la rentrée concernant la réforme du droit du travail ? Le moustachu de la CGT en rêvait des nationalisations, E.Macron va lui en offrir une de taille. Malin le chef de la France.
Le Medef va encore tousser mais c'est son rôle.
Rédigé par : Jabiru | 28 juillet 2017 à 17:17
A "moralisation" qui signifie conférer une morale, et ne veut donc rien dire, on devrait substituer "désintéressement" qui est ce qu'en entend le bon peuple.
Mais alors, il faudrait adopter soit le régime de la chambre des lords, où nul n'est besoin de salaire pour le riche, ni d'honneurs pour celui dont les ancêtres se sont couverts de gloire depuis Richard Coeur de Lyon, soit le régime monacal où la sainteté seule est visée.
Par contre, si on ne veut pas rêver et être conscient que le régime républicain est corrompu par nature puisque relevant de la raison et non de l'amour filial envers le Roi, il faudrait songer aux compromis.
La condition première serait que le représentant du peuple ne soit pas censé être un fin juriste et quitter une profession pour ne recueillir que sarcasmes et clopinettes.
Si on ne veut pas se coltiner ad vitam æternam une bande de nazes, un député devrait être au moins titulaire d'une maîtrise de droit public et être justement rémunéré avec un minimum d'avantages et de considération.
Jouer les indignés à l'idée qu'il emploie son fils, ça ce n'est que du populisme hargneux.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 28 juillet 2017 à 17:03
Ségolène Royal ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique... Oui... Mais ça sert à quoi ?
L'imagination pour créer du néant est immense, je reste toujours admiratif de cette faculté des politiques à créer les postes les plus improbables, bien sûr pour les servir... N'y a-t-il pas déjà une multitude d''organismes pour cela ? "Négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique"... Fichtre, avec ça l'univers est sauvé !
La boîte à outils SR ou plutôt la petite entreprise multiservices, qui passe de poste en poste au gré du vent et des latitudes politiques, reste à lui trouver un rôle à l'opéra pour finir cette carrière immense qui nous aura forcément propulsés vers l'avenir radieux qu'elle nous a dessiné.
Après la voiture électrique, la glace et les pingouins, chapeau l'artiste !
Rédigé par : Giuseppe | 28 juillet 2017 à 17:00
@ Achille | 28 juillet 2017 à 06:13
« Un premier nettoyage a été effectué par les électeurs qui ont viré sans ménagement tous les caciques […]
Faux !
Des électeurs, et effectivement pas les inscrits, ont voté pour une femme qui elle aussi est dans les affaires.
Et l’abstention relativise tout, y compris les électeurs !
- Présidentielle : https://frama.link/x8Grnu1H
- Législatives : https://frama.link/UB0YYv8k
Toujours faux, quand nous constatons qui sont les élus de La République en Marche !
Des caciques comme vous dites de : Les Républicains, Parti Socialiste, les Verts, Parti Communiste (Robert Hue) et Centristes qui ont seulement retourné leur veste.
De plus, les faux nouveaux élus ou nouveaux visages sont presque tous des membres de Les Républicains, Parti Socialiste et Centristes, ils étaient des élus internes aux partis ou élus locaux.
Une des députées de La République en Marche, soi-disant nouveau visage, chef des jeunes POP (UMP), élue local de l’UMP et assistante parlementaire d’un élu du parti socialiste.
Et c'est comme ça pour plus de 150 d'entre eux pour lesquels j'ai vérifié leurs fiches, j'ai fatigué après 150.
Sans compter qu'ils sont tous de la même classe sociale, les sociologues et politologues ont relevé cette bizarrerie, tous des classes supérieures.
C’est simplement des jeunes aux dents longues qui n’ont pas attendu que mémé décède pour hériter, ils l’ont tout simplement zigouillée !
Rédigé par : Elusen | 28 juillet 2017 à 16:49
"Trekker a raison, je serais très curieux de savoir la profession ou l'ancienne profession de ce maître du pastiche. En pure perte." (Patrice Charoulet sur Savonarole)
...car on ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment... sauf pour CJ qui a ainsi dû mettre en transes Noblejoué... et provoquer quelques émois tous sexes confondus...
A ce propos, cher professeur : l'excès de (votre) modestie n'est-elle pas la forme suprême de l'orgueil ?
N'oubliez jamais : "Ne pas avoir conscience de son talent, c'est faciliter la réussite des médiocres..."
Audiard, que vous et moi affectionnons.
Rédigé par : sbriglia@Patrice Charoulet | 28 juillet 2017 à 15:11
@ Patrice Charoulet | 28 juillet 2017 à 07:25
Merci, c'est trop d'honneur, je suis né le 8 août 1950 à Rabat au Maroc, poussière d'empire, c'était alors un protectorat français.
Le pastiche est un genre littéraire très contraignant mais agréable, il faut savoir garder la mesure, c'est une musique de mots assemblés.
Patrick Rambaud est un maître en la matière, son pastiche de Duras, Hiroshima mon amour, est formidable.
Georges Fourest aussi (1864-1945) qui avait fait un pastiche du Cid ("Dieu qu'il est joli garçon l'assassin de papa !")
Certains font des mots croisés ou des sudoku pour retarder Alzheimer, moi je fais des pastiches, Chirac, Villepin à l'ONU, Déroulède sur la tombe de sa maîtresse, des poèmes de Fouquier-Tinville, ou de Pierre Laval à Fresnes, ou le capitaine Dreyfus, dont Zola consterné par ses premières déclarations à la barre avait dit de lui "c'est à vous dégoûter d'être innocent !", on peut le dire aujourd'hui, ce capitaine était un chouïa con-con.
Bref, je m'amuse.
Rédigé par : Savonarole | 28 juillet 2017 à 14:53
"A condition qu’on cesse de dégrader une avancée démocratique acceptable et acceptée par presque tous en une épée de Damoclès qui aurait pour ambition de faire peur, de censurer et de caporaliser de manière indistincte."
Tout est dit.
L'air du temps, le "mainstream" comme disent les Anglo-Saxons, c'est la bienveillance, l'interdiction absolue de penser la société d'une autre manière que celle qui nous est dictée à jets continus par les médias.
Une société où l'on mange bio, où la corrida est vue comme une abomination, où l'antiracisme et l'écologisme sont devenus les nouvelles religions de l'époque.
Hors de question de s'écarter de ces chemins tracés pour notre bien...
Macron a été élu parce qu'il est en réalité ce prophète d'un capitalisme rénové, enrobé des sucreries écoeurantes du vivre-ensemble et du consumérisme bio...
Rédigé par : caroff | 28 juillet 2017 à 14:22
@Breizmabro 12:57
E.Macron nous a montré qu'il avait de la poigne et un cœur de pierre en se séparant d'un général d'armée qui n'avait pas démérité bien au contraire. Va-t-il procéder de même avec ceux qui traînent des casseroles ou ceux incapables de tenir la boutique ?
Rédigé par : Jabiru | 28 juillet 2017 à 14:12
Nous avons des députés à notre image. Tant que la triche et les passe-droits seront regardés comme des péchés véniels, ils le seront pour nos élus également. Si les Français n'en voulaient pas, ils n'éliraient pas de députés douteux sur la question. Je me méfie des profiteurs en tous genres, mais je me méfie tout autant des puritains, qui font aussi des dégâts dans l'autre sens, sinon pire. Le juste milieu est toujours le plus difficile à tenir. Trop de législation aboutit à des situations incohérentes ou objectivement injustes, parce que, bien qu'elle s'adresse à une minorité, elle paralyse des gens qui n'ont rien à se reprocher.
Je trouve bizarre cette manie des nouveaux arrivants en politique de vouloir réformer, ou même révolutionner, au lieu de reprendre les choses là où elles en sont, de se glisser dans la situation avec discrétion, et d'aménager au fur et à mesure, quitte à faire un peu de raccommodage si nécessaire. Ces nouveaux départs à chaque renouvellement de majorité et le battage qui est fait autour sont épuisants, et surréalistes. Au lieu de s'inscrire dans une lignée, on déclare haut et fort que tout va mal, que ça ne peut plus durer, on en persuade les foules, il faut que ça change, et avec nous, vous allez voir ce que vous allez voir, donc on bouscule tout, on repart à zéro, on purifie, on assainit, comme si l'air était complètement vicié, et les élus tous pourris, ce qui n'est pas le cas. Et ça recommencera cinq ans plus tard. Cela donne un arsenal législatif impressionnant, mais sans grand effet, faute de règles du jeu simples sur lesquelles tout le monde s'accorderait.
Rédigé par : Lucile | 28 juillet 2017 à 13:06
Epée de Damoclès pour Muriel Pénicaud, sûrement...
"Plus d'un million d'euros en une journée, c'est l'opération financière qu'aurait réalisée Muriel Pénicaud le 30 avril 2013. L'actuelle ministre du Travail officiait alors en tant que directrice général des ressources humaines chez Danone.
À l’époque, la cotation de l’action située en dessous de 52 euros pour le titre Danone, passe à 55-60 euros en avril-mai. Selon L'Humanité, Muriel Pénicaud aurait alors choisi de faire valoir ses stock-options dès l’expiration du délai de garde de quatre ans imposé par Danone.
La santé financière du groupe est pourtant plutôt bonne au moment de la restructuration. Danone bat des records de chiffre d’affaires, en passant la barre des 20 milliards d’euros en 2012.
C'est donc des stock-options qui auraient coûté 1 920 932 euros à l'achat, et 3 049 966,54 euros à la revente. Bilan de l'opération : une plus-value immédiate de 1 129 034,54 euros, sans compter les 2900 stock-options restant alors en la possession de Muriel Pénicaud"
Perso je trouve que ça fait un peu délit d'initié, mais bon...
Du coup ça fait tache de demander aujourd'hui plus de précarisation aux salariés, parce que, il faut le dire, un CDI de mission c'est surtout un CDD sans date butoir pour pouvoir s'organiser, et sans prime de précarité au bout.
Il est vrai que pour quelqu'un qui a perçu un million d'euros sur un... clic elle doit se dire, comme Claire O'Petit, "ya pas de quoi pleurer !"
Vivement septembre !
Rédigé par : Breizmabro | 28 juillet 2017 à 12:57