Le 5 juin 2017, le Figaro Vox publiait ma contribution sur "l'affaire Sarah Halimi" qui venait non pas en contradiction mais en complément de l'appel d'un certain nombre d'intellectuels réclamant une justice plus rapide pour ce meurtre, selon eux clairement antisémite.
Le 4 avril 2017 à 4 heures du matin, au deuxième étage d'une HLM du 11ème arrondissement de Paris, Kobili Traoré a roué de coups puis défenestré Sarah Halimi, une voisine qui n'avait pas cessé, depuis des semaines, de subir insultes, menaces et violences sans que la police apparemment alertée soit intervenue (Marianne).
A entendre, selon les témoins, les cris du mis en cause et ses références, le caractère antisémite du crime ne semblait pas faire de doute. Son état délirant le faisait immédiatement hospitaliser d'office.
Le 10 juillet il était mis en examen pour homicide volontaire mais sans la circonstance aggravante d'antisémitisme. Le juge des libertés et de la détention le plaçait sous mandat de dépôt mais toujours dans une structure d'hospitalisation.
Kobili Traoré aurait nié avoir eu des motivations antisémites.
Je n'aurais rien eu à ajouter à ma tribune du 5 juin si à l'occasion de la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour l'anniversaire des 75 ans de la rafle du Vel d'Hiv, certains de ses propos et de ceux du président de la République - pour ne pas évoquer le président du CRIF ayant abordé le même thème - ne m'avaient pas conduit à considérer que cette tragédie dont l'instruction était confiée à la Justice se trouvait "relancée" d'une étrange manière.
Le Premier ministre israélien y a fait allusion en demandant que toute la lumière soit faite sur elle. Pourtant, pour être juive, la victime était française et concernait exclusivement la justice de notre pays. Je n'ose imaginer ce qui se serait produit si contrairement à ses excellents principes Emmanuel Macron s'était mêlé à l'étranger, notamment en Israël, d'une procédure concernant une ressortissante française avec des conseils qui auraient pu être jugés déplacés. Ou bien faut-il considérer que toute victime juive en France autorise une autorité étrangère à s'en préoccuper ?
Le plus grave est que le président de la République , par une sorte d'entraînement regrettable, est encore allé plus loin. Il n'avait sans doute pas assez à faire avec la responsabilité qu'il a imputée à la France, dans la suite de Jacques Chirac, pour la rafle du Vel d'Hiv et cette imputabilité renouvelée n'a pas fait l'unanimité.
Le président a proféré que "malgré les dénégations du meurtrier, la justice doit faire désormais toute la clarté sur la mort de Sarah Halimi". Ce qui est imprudent et surtout inapproprié de la part du garant absolu de la Justice française. Quelle surprenante démarche que celle qui rentre dans le détail et enjoint de tenir pour rien des "dénégations" ! Et cet adverbe "désormais" ! Comme si la clarté n'avait pas été, et d'emblée, la principale préoccupation des enquêteurs et des magistrats ! Je n'ose songer au tintamarre médiatico-politique qui se serait produit si Nicolas Sarkozy avait commis la même immixtion ! (Le Figaro).
Le président du CRIF est resté dans la même veine.
Le paradoxe est que cette affaire dont on déplorait, sans doute à juste titre, qu'on en ait trop peu parlé est devenue à force, abusivement, une affaire d'Etat qui, ne faisant pas confiance à la Justice, se mêle de ce qui pourtant la regarde seule et inscrit ce drame dans une configuration sociale et politique qui incite à négliger l'état de droit et ses règles.
On saura dans les prochaines semaines si le mis en examen Kobili Traoré était responsable pénalement lors du crime odieux qu'il a perpétré. S'il était déclaré irresponsable, ce ne serait pas son absolution mais le respect d'un principe fondamental. On aurait le droit d'y songer même dans l'effervescence politique, historique et compassionnelle de ces moments solennels.
Sur un autre plan, alors que pour les affaires politico-financières importantes, le citoyen dispose parfois, par l'entremise des médias, de procès-verbaux pourtant couverts par le secret de l'enquête et de l'instruction, je suis étonné que nous n'ayons pas eu droit à des éclaircissements qui, nécessaires et honorables, nous auraient expliqué et justifié la démarche du parquet compétent lors de l'ouverture de l'information.
L'antisémitisme pour l'instant récusé reste en travers des consciences. Une réponse nous apaiserait et nous rassurerait.
@ caroff
Patrice Charoulet ne peut démaquer personne mais :
- Il peut pousser quelqu'un à dire son nom, quelqu'un qui le regrette après. Il a de la chance que le renonçant l'assume parfaitement bien.
- On peut craindre qu'un jour des blogs soient fermés aux porteurs de pseudonyme voire que tout Internet les rejette, en tout cas en France. Si trop de gens le réclament ! Les majorités et les minorités actives se moquent des droits des autres.
- Si de moins civilisés que lui reprenaient son obsession, ils pourraient contacter des gens capables de fouiner... Dans un monde où les sites sécurisés ne le sont guère...
PS : J'espère que la discussion sur Simone Veil, sainte ou humaine, cessera grâce à votre intervention dont je vous remercie.
Rédigé par : Noblejoué | 24 juillet 2017 à 15:59
@Patrice Charoulet
Je préfère écrire sous pseudo, c'est mon choix, mais je respecte le vôtre et je ne fais pas partie de ceux qui vous reprochent de vouloir "démasquer" les contributeurs, chose impossible au demeurant...
Rédigé par : caroff | 23 juillet 2017 à 19:15
@ Patrice Charoulet 23 juillet 2017 08:59
Je croyais être le seul infantile de l'informatique et d'Internet sur ce blog. Heureux de retrouver un compagnon de nullité en la matière. Malgré un an de cours il y a une quinzaine d'années, je suis toujours aussi médiocre. Enfin presque !
Moi aussi, j'ai été publié dans la presse sous mon propre nom, adresse, et téléphone. Ce qui m'a valu quelquefois des propos menaçants au téléphone vers minuit ou une heure du matin.
L'anonymat ne me gêne pas. Et après tout, chacun fait ce qu'il veut sur ce blog élégamment tenu par nos hôtes.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 23 juillet 2017 à 17:38
@ Patrice Charoulet | 23 juillet 2017 à 08:59
« Même si je garde mes convictions sur ce sujet et que je pense toujours ne pas avoir tort. »
Il y a juste un problème, homme de 72 ans !
Rien ne prouve que vous êtes Patrice Charoulet, rien ne prouve que l’individu qui dit être colonel en est un, rien ne prouve que c’est bel et bien le Philippe Bilger médiatique qui écrit sur ce blogue.
Nous ne sommes pas dans un contact physique, visuel, une rencontre avec l’autre, nous sommes derrière des ordinateurs.
Le seul moyen de prouver qui nous sommes serait une numérisation de nos pièces d’identité et encore des personnes maîtrisant les logiciels de numérisation ou de retouches pourraient aussi faire un faux.
Au téléphone si une personne vous dit qu’elle est blonde à forte poitrine et qu’elle s’appelle Bambi qu’est-ce qui vous le prouve ?
https://youtu.be/N2pYV7LtKT4?t=10
---------------------------------------------------
Oui, blogue !
Journal Officiel de la République Française n°0214 du 16 sept. 2014 page 15186
- Commission générale de terminologie et de néologie.
blogue, n.m.
Domaine : Informatique/Internet.
Définition : Site, souvent personnel, présentant, du plus récent au plus ancien, de courts articles ouverts aux commentaires des internautes.
Voir aussi : microblogage, microblogue, site.
Équivalent étranger : blog, weblog.
Attention : Cette publication annule et remplace celle du terme « bloc-notes » au Journal officiel du 20 mai 2005.
https://frama.link/2dNogm94
Rédigé par : Elusen | 23 juillet 2017 à 13:52
J'ai 72 ans. Pendant une trentaine d'années, j'ai envoyé des billets, des tribunes à la presse écrite nationale ou régionale, pendant mes loisirs, par fax ou sous enveloppe. Infirme informatique, je ne sais toujours pas mettre ce qui s'appelle un "lien", si j'ai bien compris. J'ai acheté un ordinateur tard. Il y a environ six mois, pour la première fois de ma vie, j'ai découvert, en lisant les écrits de Philippe Bilger, que je pouvais me joindre avec mon ordinateur aux contributeurs.
Dans la presse écrite, j'écrivais mon prénom, mon nom, mon adresse, mon numéro de téléphone fixe, parfois j'indiquais ma profession.
Devant l'abondance des pseudonymes, ici, et j'imagine que cela doit aussi exister ailleurs, j'ai eu le malheur de m'étonner et de regretter ce fait. J'ai déclenché une tempête. J'ai promis que je ne recommencerais pas. Je n'ai pas recommencé. Même si je garde mes convictions sur ce sujet et que je pense toujours ne pas avoir tort.
Dans le cas présent, sur le sujet de deux généraux qui font parler, j'ai tout à coup pensé que l'un des contributeurs de ce blog, colonel de la Légion étrangère, ce qui mérite, à mes yeux en tout cas, tous mes respects, pourrait s'exprimer en ces matières. Lui-même a décidé, un jour, de quitter son pseudonyme, "adamastor", pour écrire, ici, en signant de son nom. Je lui avais même dit : "Bienvenue au club !"
On m'accuse, très injustement, de démasquer un contributeur écrivant avec un pseudonyme. Mes accusateurs ont raté, tout bêtement, des épisodes, déjà anciens.
Ces jours-ci, j'aurais pu m'adresser à ce grand officier et serviteur du pays en ne rappelant pas son pseudonyme initial. Je l'ai fait, sans penser à mal, sans imaginer un seul instant que je déclencherais ce que l'on peut appeler une tempête dans un verre d'eau.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 23 juillet 2017 à 08:59
@ Noblejoué | 22 juillet 2017 à 22:53
En tant que pseudonyme convaincu et qui compte bien le rester, je remercie aussi notre petite Wikipédia locale, mais peut-être avec moins de flamme. Votre tirade, on dirait Cyrano sous le balcon de la belle Roxane.
Ceci étant je ne saurais contester l’érudition impressionnante de Catherine Jacob et son extrême amabilité. Jamais en colère, même quand de temps en temps, elle se fait brocarder, en particulier quand elle se laisse aller à nous raconter sa vie, ce qui doit combler Charoulet qui, n'en doutons pas, doit s'empresser de prendre des notes.
Rédigé par : Achille | 23 juillet 2017 à 08:53
@ Catherine JACOB
Je vous remercie d'avoir défendu les pseudonymes. Vous qui dites votre nom, votre famille, votre vie, défendez la liberté d'être masqué. Non seulement vous ne voulez pas obliger les gens à être comme vous, mais vous avez de l'empathie pour les autres.
Vous ne notez pas, vous enseignez. Vous ne surveillez pas, vous observez le monde. Vous n'assenez rien, vous montrez les différentes hypothèses et vous faites de l'esprit.
J'aimerais bien conclure avec esprit mais je ne trouve rien. Et tant mieux, cela me fait une excuse pour vous remercier de nouveau même si cela peut faire un peu lourd.
Rédigé par : Noblejoué | 22 juillet 2017 à 22:53
@ Herman Kerhost
Vous êtes comme Patrice Charoulet, vous voulez démasquez les pseudonymes ?
Mais quelle vie ! Dès qu'il y a un peu de liberté, les gens ne rêvent que de la détruire. Quand ce n'est pas la censure qui est réclamée, c'est la transparence, et sur un blog ! Est-ce que les pseudonymes se sont engagés envers vous qu'on vous doive la fameuse transparence ? Mais il est plus facile de s'en prendre à des gens qui ne vous ont rien fait qu'à d'autres.
Vous allez prétendre que c'est déjà le cas, que vous subissez des sévices, ici ? Monsieur Bilger a répondu sur la censure, faudra-t-il qu'il le fasse pour les pseudonymes ?
@ Patrice Charoulet
Qu'un professeur de français donne dans la chasse aux pseudonymes est incroyable... Vous jouez au pion ? Et pourquoi donc, on a fait des bêtises ? Vous, un professeur de français, devriez comprendre que pour agir, il faut parfois porter un masque, un pseudonyme, comme un certain nombre d'écrivains. Que se montrer peut se faire en changeant son apparence, comme à Venise. De même que le roman n'est pas du réel tout cru, personne ne se dévoile tout, et chacun peut saisir les occasions de se réinventer, comme sur un blog.
Gary et Ajar, ça vous parle ? A voir le messager, on ne comprend plus le message. Tout s'use, un nom fait renaître. Eh bien voilà, Internet permet de se réinventer sans faire de roman et de se masquer sans être dans la cité des Doges. Dans le rock français, il y a les Daft Punk qui portent des casques de moto sur scène pour obliger les gens à se concentrer sur la musique plus que sur la tête, ils vont contre le règne de l'image. Et c'est un professeur de français qui veut enfermer les gens dans leur étiquette ! Enfin, il est vrai que les Daft Punk sont des créateurs, et que cela va avec la liberté. Les lois sont de plus en plus liberticides. Rassurons-nous, le virtuel est bien comme le réel, les intervenants aussi.
Monsieur Bilger était obligé d'être dans la répression pour la sauvegarde de la société, retraité, il offre ses réflexions et la liberté. Vous étiez dans l'éducation, dont on prétend qu'elle est faite pour libérer, et cette même liberté, vous voulez la retirer à force de harcèlement contre, selon vos humeurs, le principe de liberté d'anonymat, soit la traque à tel ou tel pseudonyme.
Certains attaquent notre hôte en l'insultant, d'autres son projet, certains prennent des airs agressifs, vous de modeste si modeste qu'il nous le serine à chaque intervention, mais en s'arrogeant de faire tomber les masques.
Au départ, que vous ne soyez pas familier de cet espace vous donnait une excuse.
Plus maintenant.
Est-ce qu'on vous oblige à prendre un pseudonyme ? Non, alors laissez vivre les autres.
Rédigé par : Noblejoué | 22 juillet 2017 à 21:21
@ adamastor
Tudo isto è brincadeira, Sigue o teu caminho.
Não vale a peina contestar.
Rédigé par : Savonarole | 22 juillet 2017 à 20:54
@ Patrice Charoulet | 21 juillet 2017 à 20:05
Qu'est-ce que vous avez besoin de donner l'identité des uns et des autres ? Vous ignorez que ce blog a des archives ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 juillet 2017 à 09:14
Heureusement que ce blog est archivé ! Cela n'étant pas sans lien avec la découverte de Patrice Charoulet, adamastor nous ayant ici-même livré son vrai patronyme...
Rédigé par : Herman Kerhost | 22 juillet 2017 à 19:01
@Catherine JACOB | 22 juillet 2017 à 09:14
D'accord avec vous. Ce côté fouineur de Charoulet est vraiment pénible !
Rédigé par : Achille | 22 juillet 2017 à 18:58
@ Robert Marchenoir
Très intéressantes considérations sur la poignée de main.
Mais je pense que les Etats-Unis vont se trouver un nouveau et meilleur Président. Le problème est : quand ?
Pensez-vous qu'il va être destitué après sa divulgation de secret d'Etat ?
@ Catherine JACOB
"Qu'est-ce que vous avez besoin de donner l'identité des uns et des autres ? Vous ignorez que ce blog a des archives ?"
Patrice Charoulet est en phase 2. La phase 1 c'était quand il dénigrait les pseudonymes et interrogeait certains sur leur patronyme. On n'a plus qu'à attendre et s'inquiéter de la phase 3.
Rédigé par : Noblejoué | 22 juillet 2017 à 17:33
@ Tipaza | 22 juillet 2017 à 05:43
"Quelques syllabes"
Brevity is the soul of wit.
("La concision est l'âme de l'esprit", ou "pour avoir de l'esprit, être bref", as you like it)
Rédigé par : Lucile | 22 juillet 2017 à 14:20
@ Patrice Charoulet | 21 juillet 2017 à 20:05
Qu'est-ce que vous avez besoin de donner l'identité des uns et des autres ? Vous ignorez que ce blog a des archives ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 juillet 2017 à 09:14
@Robert Marchenoir, votre post du 21/07, 22h07
Excellentes vos considérations sur la poignée de main. Au passage, vous réussissez l'exploit de parler de Poutine. J'en sais mille fois moins que vous sur lui, je le confesse.
Sur la poignée de main, j'aurais bien des choses à dire, en revanche. Beaucoup de gens ont un jugement sur quelqu'un après ce qu'ils considèrent comme un signe.
Je ne disconviens pas que la main molle, la main fuyante, la main moite ne disposent pas favorablement.
Mais qui n'a jamais eu à subir une main... broyeuse ? Il s'agit là d'une véritable agression.Sans compter que le broyeur de main n'a pas assez d'imagination pour penser qu'on puisse avoir, à partir d'un certain âge, de l'arthrose. Il est très gênant d'avoir à dire "aïe !" à un broyeur de main. Cela m'est arrivé.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 22 juillet 2017 à 07:51
@ Lucile | 21 juillet 2017 à 11:36
« La seule évocation de votre doux regard me fait soupirer d'aise. »
Un alexandrin suivi d'un hémistiche, devant tant de perfection je suis comme un petit garçon qui s’interroge :
Des yeux verts
Au printemps,
Deviennent-ils marrons
À l’automne ?
PS : Quelques syllabes par vers libre, c’est le maximum que je suis capable de faire !
Rédigé par : Tipaza | 22 juillet 2017 à 05:43
@ Noblejoué | 21 juillet 2017 à 17:50
"Une distance de respect s'impose. Pour détendre l'atmosphère, il y a la nourriture et l'alcool."
Voilà. Soyons français, que diable !
Pour rebondir sur la poignée de mains à la Trump (je te serre la main, mais c'est pour bien te faire comprendre que c'est moi le chef), plusieurs remarques s'imposent :
1. C'est une marque de malhonnêteté. C'est un geste d'escroc. Le symbolisme de la poignée de main est à l'opposé : malgré ma puissance, je descends de mon cheval, je rengaine mon épée et je te serre la main, pour bien montrer que j'ai des intentions pacifiques et que nous sommes sur un pied d'égalité.
Trump détourne le principe courtois et pacifique de la poignée de main, pour lui faire dire exactement le contraire de ce qu'elle signifie. C'est une démarche de pervers. Un dirigeant honnête désirant montrer son hostilité à un partenaire étranger refusera de lui serrer la main ; il ne prétendra pas lui offrir la sienne pour ensuite l'emprisonner dans une prise d'arts martiaux, tout en arborant un grand sourire.
2. C'est un geste anti-chrétien et anti-européen. La poignée de main est un geste de chevalerie. Elle appartient à l'Europe chrétienne, comme appartient à l'Europe chrétienne cette scène qui stupéfia il y a quelques siècles un ambassadeur musulman en voyage, au point qu'il la rapporta dans ses mémoires : un noble arrête son cheval pour laisser passer une femme. Hallucinant. Dites-moi que je rêve...
3. La gymnastique manuelle de Trump est l'un des symptômes du brutalisme contemporain. Le monde civilisé s'islamise et s'africanise à grands pas.
4. La poignée de main trumpiste trouve son équivalent (ici Achille peut arrêter de lire) dans le faux-culisme poutinien : Vladimir Poutine rencontre Angela Merkel, lui fait de grandes protestations d'amitié par-devant -- et lui lâche dans les jambes son gros labrador noir, alors qu'il sait parfaitement qu'elle a une peur phobique des chiens, pour s'être fait mordre par le passé.
Ce qui lui valut cette remarque cinglante de Merkel, adressée aux journalistes allemands : "Je comprends pourquoi il se croit obligé de faire cela : pour prouver sa virilité. Il a peur de sa propre faiblesse. La Russie n'a rien : ni économie puissante, ni véritable influence politique. Tout ce qu'elle a, c'est ça."
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 juillet 2017 à 22:07
@Antoine Marquet-adamastor
J'ai été invité une seule fois à déjeuner dans ma vie par un colonel, pour des raisons qui n'étaient pas militaires. Mon hôte, devenu général de brigade, qui s'appelait Patrice Sartre, était alors, en 1995, chef d'état-major des Forces françaises à Djibouti. C'est dire si mes connaissances militaires sont limitées, même si ce colonel me fit, après ce déjeuner, la grâce de me faire lire son rapport sur l'intervention militaire française louable après le génocide rwandais, rapport remarquable.
Nous avons pu lire, ici, notamment l'avis de Trekker sur deux généraux, éminents.
Ce blog s'honore d'avoir pour contributeur un colonel de la Légion étrangère, qui servit à Djibouti (le monde est petit). Ce contributeur qui a beaucoup et bien écrit dans une revue militaire s'appelle Antoine Marquet, qui écrivit ici d'abord sous le nom d'"adamastor".
Il serait mieux placé que beaucoup d'entre nous pour émettre un avis sur les officiers généraux, dont il nous est parlé ces temps-ci, en ne se fondant pas seulement sur des articles de presse lus le matin et commentés le soir.
J'aurais plaisir à lire sa prose. Autant consulter un connaisseur.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 21 juillet 2017 à 20:05
@ Lucile
Merci pour l'interview, traduite, de Trump. Je pense que les Sarkozy avec Merkel, Trump et Macron entre eux, devraient éviter d'envahir la sphère intime de l'autre. A jouer les dominants, on n'a pas l'air très fin et on peut créer des tensions.
Une distance de respect s'impose. Pour détendre l'atmosphère, il y a la nourriture et l'alcool.
Rédigé par : Noblejoué | 21 juillet 2017 à 17:50
@ Trekker | 21 juillet 2017 à 01:37
Merci de redimensionner cette bataille.
L'imaginaire portait à y voir la réincarnation de Napoléon sur le pont d'Arcole. L'aube d'un Consulat Macron-BHL-Lecointre pointait, mais dans le désordre, dans notre cas le militaire n'étant pas le premier consul.
On savait que notre Emmanuel présidentiel était porté sur la grandiloquence, et son contraire, si on se souvient des Bretonnes, contraire qu'il vient de confirmer dans le cas du Général de Villiers.
Rédigé par : Claude Luçon | 21 juillet 2017 à 16:15
Plus que les poignées de main m'interpellent ces tapes dans le dos dont il est coutumier... même avec un général cinq étoiles dont il aura, quelques heures après, le képi...
Imagine-t-on qui vous savez taper dans le dos de Leclerc ?
Il est vrai que Nicolas Sarkozy était lui aussi, hélas, un adepte forcené de ces familiarités déplacées...
Rédigé par : sbriglia@Robert Marchenoir | 21 juillet 2017 à 15:47
@ Lucile | 21 juillet 2017 à 01:18
Poignées de main de Macron : ce sont des singeries, certainement, mais il faut rappeler qu'il n'est entré dans le jeu que pour out-trumper Trump.
C'est Donald Trump qui s'est fait une marque de fabrique de transformer ses poignées de main avec des chefs d'Etat étrangers en démonstration de force et de soumission. C'est lui qui a inventé ces manières de grand singe. Macron a décidé de le déstabiliser en lui rendant la pareille. D'où ces scènes grotesques dans lesquelles deux abrutis se secouent interminablement (et secouent aussi l'épouse de leur vis-à-vis, tant qu'à faire).
L'autre, vaguement vexé mais content d'avoir vu des beaux n'avions à Parisse, se venge lâchement une fois revenu chez lui, comme la teigne qu'il est, lors d'une de ces conversations sans queue ni tête dont il a le secret avec les journalistes, en suggérant que Macron aime beaucoup lui tenir la main, hin hin hin, vous voyez ce que je veux dire...
Ce qui est dans le droit fil de ses fines allusions à telle journaliste qui a osé le contrarier "probablement parce qu'elle avait du sang qui lui sortait d'un certain endroit", et autres enfantillages brièvement acceptables à l'adolescence, mais indignes du " leader du monde libre".
Et indignes, aussi, du leader du monde communiste Vladimir Poutine, qui fait preuve d'une incontinence verbale étonnamment similaire, au passage. Donald Trump et Vladimir Poutine, les deux seuls chefs d'Etat à évoquer la menstruation féminine comme argument politique en public. En plus des chefs d'Etat musulmans, bien entendu. Tiens donc...
Comme disait l'autre, on n'imagine pas De Gaulle en faisant autant.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 juillet 2017 à 15:27
@ Tipaza | 21 juillet 2017 à 09:21
La seule évocation de votre doux regard me fait soupirer d'aise.
(Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais c'est un alexandrin suivi d'un hémistiche. Tout ça pour vous).
Vous avez raison de sentir de l'ironie de ma part. Trump et le journaliste ont un humour genre "Certains l'aiment chaud", typiquement américain, un peu loufoque, mais hilarant quand c'est réussi, comme c'est le cas ici, volontairement ou non. Quand je pense qu'un tas d'Américains, quand on fait les présentations, disent avec un grand sourire "I don't shake hands" (je ne serre pas la main), pour des questions d'hygiène ; ils doivent nous trouver aussi bizarres que des tribus du fin fond de l'Indonésie. Mais à la guerre comme à la guerre, Trump s'est laissé triturer stoïquement les phalanges pendant toute sa visite. Il a bien fait, j'ai vu un documentaire où l'on voyait Jupiter se passer les mains au désinfectant après un bain de foule. Si ça se trouve, et c'est le plus réjouissant, Macron croyait faire américain, et se mettre à la portée de Trump.
Rédigé par : Lucile | 21 juillet 2017 à 11:36
@Robert Marchenoir
"La Russie défend tellement les intérêts des orthodoxes grecs, que l'un des sites de propagande idéologique les plus importants du Kremlin porte un nom grec "
Il y a bien entendu une solidarité réelle entre les églises orthodoxes russe et grecque ("Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui").
Il y a surtout une volonté de Vladimir Poutine d'utiliser cette parenté à des fins politiques
Rédigé par : waa | 21 juillet 2017 à 10:02
@ Lucile | 21 juillet 2017 à 01:18
Je vous sens un peu ironique.
Trump se moque de Macron en insistant sur la poignée de main. On voit qu’il lui manque un zeste d’humour british, il aurait avoué préférer la poignée de main au baise-main.
Les papouilles macroniennes sont d’une vulgarité à la mesure du personnage.
Nous traînons depuis quelques quinquennats des présidents dont on se demande quelle éducation ils ont reçue, mais dont on est sûr qu’il n’en reste pas grand-chose.
Sarkozy avait lui aussi palpé le bras du Pape, et je me souviens de Hollande qui lors de l’audience avec le Pape s’était assis avant lui.
Je reste de la vieille école, je ne supporte les caresses que dans l’intimité, en public un doux regard me suffit.
Mais ça dépend de qui !!
Rédigé par : Tipaza | 21 juillet 2017 à 09:21
@Ellen | 20 juillet 2017 à 19:58
"Rachida Dati a tout de même confié son hostilité vis-à-vis de l'ancienne ministre de l'Écologie. "Humainement, je ne l'aime pas du tout. L'armoire de mon bureau a pour moi plus d'intérêt qu'elle", a-t-elle déclaré au journal Le Monde avec un franc-parler que la droite française doit désormais redouter."
↑Laquelle ↓ ?;
1. Fast & Furious 6 : L’armoire à glace Hobbs traque une petite armée de mercenaires redoutables, menés par un criminel fantôme du nom de Shaw.
2. Epoque Charles X, celle-là ; érable moucheté, marqueté de filets en amarante, glace au mercure. Intérieur à rayons réglables entièrement plaqué en acajou, comme l'intérieur du tiroir en partie basse, avec couvercle coulissant.
@ fugace | 21 juillet 2017 à 01:06
« Pour ma part cette femme avait la carrure pour gouverner la France. Comme Juppé elle a dû subir l'imprévu des grains de sable qui vous changent un destin. »
Ah les grains de sable…
Mais je pense comme vous. N’eussent été quelques casseroles, elle aurait fait une présidente de la République française d’un meilleur tonneau que Hollande et, ce qui ne gâte rien, on n’aurait pas à supporter « C’est moi le chef » aujourd’hui.
@ Frank THOMAS | 21 juillet 2017 à 08:28
"La "toge" a certes la prééminence, mais elle n'a pas tous les droits."
C'est très vrai.
Rédigé par : Catherine JACOB | 21 juillet 2017 à 08:51
@Trekker 01.37
Merci pour ce commentaire qui recadre le débat sur la qualification de héros.
Rédigé par : Jabiru | 21 juillet 2017 à 08:51
@ Catherine JACOB
"Cedant arma togae, dit le premier hémistiche d'un vers de Cicéron traditionnellement rendu par l'expression : « L'épée le cède à la toge...»"
"Cedant" étant un subjonctif de souhait, la traduction fidèle est "que les armes cèdent devant la toge" (il faut que, pourvu que). Dans la situation politique désastreuse pour la République où se trouvait Rome dans la seconde moitié du premier siècle avant notre ère, menacée par les appétits tyranniques de César, de Marc-Antoine ou d'Octave, Cicéron, quelle que fût son influence, ne pouvait guère émettre qu'un souhait.
Mais, soit dit en passant, "céder", c'est-à-dire marcher un pas derrière, ne signifie sûrement pas accepter d'être humilié, comme vient de l'être le général de Villiers.
La "toge" a certes la prééminence, mais elle n'a pas tous les droits.
Rédigé par : Frank THOMAS | 21 juillet 2017 à 08:28
@ Claude Luçon | 20 juillet 2017 à 09:49
Oh comme c’est méchant, odieux, de parler de la BBC sur la période de la Seconde Guerre mondiale et d’y mettre Philippe Bilger.
Serait-ce là une attaque à la personne sous la forme dubitative ?
https://frama.link/TFz8jdzg
Seriez-vous une vile personne ?
Mais Zazie vous répond : https://youtu.be/oSIoP7h4B_M?t=67
Rédigé par : Elusen | 21 juillet 2017 à 05:51
Notre Président et son Premier ministre, jamais avares d’outrance verbale pour le premier, qualifient leur nouveau promu « Le général Lecointre est un héros reconnu comme tel dans l'armée ». Outre le caractère désobligeant de cette formule à l’encontre du Général de Villiers, j’ose me permettre de souligner quelques points :
Le général Lecointre alors capitaine mena certes une opération indéniablement héroïque le 27 mai 1995, lors de la reprise du pont de Vrbanja à Sarajevo avec deux sections de combat : deux soldats français tués lors de l'assaut, et 17 autres blessés. La section menant en premier l’assaut était commandée par le lieutenant Heluin, celui-ci progressait à sa tête et fut blessé au cours du combat. Comme tout assaut d’infanterie réussi, il ne se résume pas au seul héroïsme du capitaine le commandant, mais résulte autant du courage et de la cohésion des hommes l’ayant mené.
Mais sans rien vouloir enlever aux participants de cet assaut, et à son capitaine en premier, celui-ci ne dura au plus que quelques heures, et ne concerna que 70 hommes côté français et à peine 30 côté serbe. On est bien loin de batailles telles que Bir Hakeim, Dong Khé lors de l’évacuation de la RC4, Dien Bien Phu, ou même celle de Souk Ahras pendant la guerre d’Algérie… Dans celles-ci on peut alors parler d’authentiques héros pour les officiers qui y participèrent ; confondre héros avec conduite héroïque ponctuelle est rendre un bien mauvais service aux militaires.
Aux dires de ses condisciples à l’école de guerre, le futur général Lecointre n'était pas animé par un sens aigu des relations humaines mais par une farouche volonté de parvenir à ses fins… Mais cela émane certainement d’esprits jaloux et grincheux.
Rédigé par : Trekker | 21 juillet 2017 à 01:37
@ Noblejoué
""Qu'est-ce qu'il y a de plus humain ? Epargner la honte à quelqu'un" Nietzsche"
Belle citation. Dans le cas auquel vous pensez, non seulement le Président n'a pas cherché à épargner la honte au militaire, mais il la lui a infligée exprès, et il a insisté. Plusieurs raisons possibles :
- Le calcul : il voulait s'en débarrasser, ne le trouvant pas suffisamment docile.
- L'envie soudaine de faire une scène et d'éprouver l'ivresse de son pouvoir : ça l'a chatouillé, il n'était pas content d'avoir été contredit, il n'a pas résisté. Il paraît qu'il a improvisé ce passage-là de son discours. Mais il faut remarquer que la scène était à retardement par rapport aux propos de Pierre de Villiers. Macron s'est mis en colère tout seul.
- Il y a aussi un certain bénéfice, quand on opte pour certaines formes de management, à être imprévisible, et à mettre ceux qui dépendent de vous dans une expectative empreinte de crainte. Cela a même été théorisé. Un peu d'injustice par-dessus le marché suscite des poussées d'adrénaline difficiles à oublier.
Il y a toujours une part de théâtre dans ce genre de scène, surtout avec l'emploi de mots comme "indigne" et une leçon de morale à la clef. Je penche par conséquent plutôt pour la deuxième raison, mais je pense qu'il n'est pas mécontent du résultat, il a maintenant l'interlocuteur de son choix et il a suscité une crainte religieuse chez ceux qui sont sous ses ordres. Jupiter non plus n'est pas prévisible. Il a en quelque sorte fait d'une pierre trois coups.
Le fait de toucher les autres physiquement, quand ce ne sont pas des intimes, est aussi de l'ordre de la manipulation (une manipulation au sens de séduction). Bien sûr, tout cela est fait intelligemment, par petites touches et sans intention malveillante. D'ailleurs il nous parle beaucoup de sa bienveillance et de son humilité. Sur la photo, Netanyahou a compris le truc, il pose encore sa main gauche par-dessus celle de Macron !
Avec Trump, Macron s'est mis en quatre. J'ai vraiment ri en lisant une interview de Trump dans le New York Times. Je la mets en anglais parce que c'est encore plus drôle, on dirait un scénario de film. J'ai traduit en dessous.
TRUMP : He [President Emmanuel Macron of France] called me and said, “I’d love to have you there and honor you in France” having to do with Bastille Day. Plus, it’s the 100th year of the First World War. That’s big. And I said yes. I mean, I have a great relationship with him. He’s a great guy.
HABERMAN : He was very deferential to you. Very.
TRUMP : He’s a great guy. Smart. Strong. Loves holding my hand.
HABERMAN : I’ve noticed.
TRUMP : People don’t realize he loves holding my hand. And that’s good, as far as that goes.
(...) I mean, really. He’s a very good person. And a tough guy, but look, he has to be. I think he is going to be a terrific president of France. But he does love holding my hand.
Traduction :
TRUMP : Il (le Président Macron) m'a appelé et m'a dit "J'aimerais que vous veniez et nous vous mettrons à l'honneur". Ça avait à voir avec le 14 juillet. Sans compter que c'est le 100ème anniversaire de la Première Guerre mondiale. Et c'est un grand événement. J'ai dit oui. C'est que j'ai une relation super avec lui. C'est un type super.
HABERMAN : Il vous a témoigné beaucoup de respect. Vraiment.
TRUMP : C'est un type super. Intelligent. Solide. Il adore me tenir la main.
HABERMAN : J'ai remarqué.
TRUMP : Les gens ne se rendent pas compte à quel point il aime me tenir la main. Et c'est bien comme ça (mais on pourrait traduire aussi, si on était un peu malicieux, par : "Et c'est bien si on en reste à ça"). C'est vrai, c'est un type bien. Et pas un tendre, remarquez c'est ce qu'il faut. Je pense que ce sera un président formidable pour la France. Mais il aime vraiment beaucoup me tenir la main".
Rédigé par : Lucile | 21 juillet 2017 à 01:18
@ Catherine JACOB | 20 juillet 2017 à 13:32
Merci pour le lien que je n'ai pas écouté jusqu'au bout, en raison de la présentatrice-animatrice-journaleuse, qui ne cesse de couper la parole de l'invitée politique.
Ce qu'il faut ne cesser de rappeler, c'est l'entourloupe du Pdt Macron et de Bercy à propos du budget des O.E. (Opérations Extérieures), clairement soulevé et expliqué par Madame la Ministre (ex) Michèle Alliot-Marie.
J'ai toujours considéré cette dame pour son haut niveau intellectuel et ses compétences. Même si son charisme et son parlé peuvent déranger certain(e)s.
Je n'ignore pas non plus qu'elle a sans doute failli en certaines occasions dont avec les affaires tunisiennes.
Pour ma part cette femme avait la carrure pour gouverner la France. Comme Juppé elle a dû subir l'imprévu des grains de sable qui vous changent un destin.
Rédigé par : fugace | 21 juillet 2017 à 01:06
Oui, ça passe ou ça casse, pour le pays comme pour l'humanité, car l'heure sonne :
"La résurrection du Christ inaugure cet horizon de lumière que le Premier Testament chante déjà comme royaume de paix et de joie, dans laquelle "il a fait disparaître la mort à jamais. Le Seigneur Yahvé a essuyé les pleurs sur tous les visages" (Is 25, 8). Alors, finalement, "Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s'embrassent" (Ps 85, 11). Mais ce sont surtout les dernières pages de la Bible, c'est-à-dire la vision glorieuse de conclusion de l'Apocalypse, qui nous révèlent la cité qui est le but ultime de notre pèlerinage, la Jérusalem céleste."
http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/audiences/2000/documents/hf_jp-ii_aud_20000628.html
Shalom aux égarés.
Rédigé par : Aliocha | 21 juillet 2017 à 00:07
@ waa | 20 juillet 2017 à 13:30
"Tout juif, où qu'il soit, quel qu'il soit, appartient au peuple juif. Il y a un peuple juif, une nation juive. Que ce peuple ait été pendant plusieurs siècles privé d'Etat territorialement défini ne change rien, ce peuple a continué d'exister..."
Vous n’avez certainement pas dû lire « La Treizième Tribu » d'Arthur Koestler, ni un des chapitres de « Grammaire des civilisations » de Fernand Braudel, ou plus récemment « Comment le peuple juif fut inventé » de Shlomo Sand.
Vous semblez également ignorer que la majorité des juifs ou personnes ayant des racines juives, ne vivent pas en Israël et n’ont pour beaucoup aucune intention d’aller y vivre. Au sein de ce que l‘on pourrait appeler la diaspora, environ près de la moitié condamne la politique d’expansion d’essence coloniale de l’Etat israélien, voire pour une forte minorité sont indifférents à son devenir. Le CRIF, l’AIPAC et autres organisations activistes, ne représentent le point de vue au regard d’Israël que de leurs adhérents. Ces derniers ne sont qu’une minorité - certes importante et fort activiste - au sein de l’ensemble de la diaspora juive, qui tente d’accréditer que ses prises de position sont le reflet de ce que pensent les juifs du monde entier…
Désolé, votre conception des juifs et de leur unicité relève d’un pseudo-ethnicisme, la Torah comme la Bible et le Coran sont tout sauf des livres d’Histoire. Ils ne sont que des histoires à caractère religieux, ayant des rapports fort ténus avec les faits historiques !
Rédigé par : Trekker | 20 juillet 2017 à 23:52
@Robert Marchenoir
"Le peuple juif est aussi (attention, éloignez les enfants, prenez vos sels, trigger warning...) une race. Il se distingue biologiquement des autres"
Je fais partie de ceux qui ont lu Shlomo Sand qui illustre le prosélytisme des Juifs au tout début de notre ère.
Il n'est donc pas étonnant de trouver de si grandes variations phénotypiques avec les blonds Khasars convertis en masse et les Berbères judaïsés en Afrique du Nord à la peau mate et au poil brun...
Alors la race juive...
https://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205
Rédigé par : caroff | 20 juillet 2017 à 23:34
"Qu'est-ce qu'il y a de plus humain ? Epargner la honte à quelqu'un" Nietzsche
Ainsi n'a pas fait le Président. Honte imméritée, puisque le militaire obligé de démissionner pour sauvegarder sa dignité, n'avait, en somme, fait que son devoir.
De même, il est mal d'accuser "les femmes" et parfois "les hommes", indistinctement. Les imputations sont fausses et blessantes. Les gens démissionnent rarement de leur sexe (transexualisme), j'espère qu'ils le font un peu plus souvent de leurs préjugés.
Il vaudrait mieux. Mais sinon, ça va me donner l'occasion de terminer sur une note sarcastique un peu à la manière de... d'un tas de gens lucides. Je me lance, oui, non ? L'homme et la femme sont les deux seuls animaux incompatibles qui restent ensemble.
Rédigé par : Noblejoué | 20 juillet 2017 à 22:21
@ Ellen | 20 juillet 2017 à 18:09
Votre réponse m'ayant étonné, après réflexion, je pense que nous ne nous sommes pas compris.
Le sujet était "Elusen", seulement Elusen, là je crois nous serons d'accord.
Là était l'essence de ma réponse à votre mise en garde.
L'Afrique offre de très belles choses : la grâce des gazelles et des girafes, l'intelligence des éléphants, le sens de l'éducation des chiens sauvages, la beauté des grands koudous ou des léopards... mais aussi la muflerie, la bêtise et la brutalité des buffles et des phacochères.
En écrivant je pensais Elusen, chère Ellen, pas particulièrement à mon passé.
Je faisais un parallèle entre mammifères en somme.
J'ai, comme disait mon épouse, "a weird sense of humour".
Rédigé par : Claude Luçon | 20 juillet 2017 à 21:02
caroff | 20 juillet 2017 à 12:31
"Le problème c'est que vous confondez croyance religieuse, "race" (je déteste cette segmentation au sein de l'espèce humaine) et nationalité."
Je ne confonds rien du tout. Le peuple juif (comme les autres peuples, d'ailleurs, mais avec des modalités particulières) est caractérisé à la fois par sa religion, par sa race, par sa nationalité (son ethnie) et maintenant par sa citoyenneté spécifique, qu'il possède en plus des autres, ou peut solliciter (et aussi : par sa langue, sa culture, son histoire...).
Il est amusant de vous voir utiliser le concept de race tout en feignant de l'avoir en horreur. Il vous faut donner des gages à "l'anti-racisme" obligatoire, mais vous reconnaissez que nombre de phénomènes humains ne s'expliquent pas sans cette notion...
L'horreur inspirée à juste titre par le racisme hitlérien (et là, on peut à juste titre parler de racisme) oblige fréquemment le discours politiquement correct à feindre de croire que la qualité de juif se rapporte exclusivement à une religion. Mais c'est faux. La religion est l'un des éléments de l'identité juive (et à l'évidence, il est très important). Mais on peut parfaitement être juif, et athée. Au demeurant, l'antisémitisme nazi n'était pas particulièrement dirigé vers la religion juive...
La catégorie la plus pertinente pour "caser" les Juifs est celle de peuple. Un peuple peut avoir un Etat, ou non. Un Etat peut être constitué de plusieurs peuples, ou d'un seul. (Par exemple, la Russie est composée de nombreux peuples différents, et c'est bien l'un de ses problèmes.)
Le peuple juif est aussi (attention, éloignez les enfants, prenez vos sels, trigger warning...) une race. Il se distingue biologiquement des autres. On peut reconnaître un Juif à l'aide de tests génétiques. Les Juifs de tous les pays du monde sont génétiquement proches entre eux. Un Juif argentin est, du point de vue génétique, beaucoup plus proche d'un Juif polonais qu'il ne l'est des Argentins non juifs. Idem pour les Polonais.
En d'autres termes, ce qui est marqué dans la Bible est vrai. Il y a bien un peuple d'Israël. Que des passions, des haines inextinguibles et des massacres sans fin aient hanté son histoire, et que par conséquent la notion même de Juif, et jusqu'à l'usage du mot "juif" soient piégés, ne change rien à cette réalité.
Essayez : faites abstraction de tout le reste, et pensez au peuple juif comme vous pouvez penser au peuple chinois ; ou au peuple masaï ; ou au peuple français. Vous verrez, ça marche.
@ Catherine JACOB | 20 juillet 2017 à 11:57
"Ne faites pas semblant de ne pas savoir que la judaïté n'est pas une nationalité. L'Etat, certes théocratique, d'Israël, n'est pas recevable à défendre d'autres que des Israéliens, lesquels, comme vous ne l'ignorez sans doute pas non plus, ne sont pas tous de confession juive. Sinon, alors peut-être faudra-t-il revenir à la France en tant que fille aînée de l'Eglise."
Il serait souhaitable que vous ne répondiez pas à des arguments par des slogans ; arguments, qui, au demeurant, avaient précisément pour effet de réfuter vos slogans.
Concernant le qualificatif diffamatoire d'Etat théocratique appliqué à Israël, waa vous a déjà répondu. La Russie mérite bien davantage le qualificatif de théocratie qu'Israël. En tout état de cause, il est ignominieux de suggérer une fausse équivalence entre Israël et les dictatures sanguinaires musulmanes que sont l'Iran ou l'Arabie saoudite, qui, elles, sont effectivement des théocraties.
"Quant à la Russie, défend-elle les intérêts des orthodoxes grecs ? Je vous le demande."
Et je vous apporte la réponse : naturellement. La Russie défend tellement les intérêts des orthodoxes grecs, que l'un des sites de propagande idéologique les plus importants du Kremlin porte un nom grec :
http://katehon.com
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 juillet 2017 à 20:34
Rachida Dati règle ses comptes. Dans des confidences au journal Le Monde publiées jeudi 20 juillet, l'ancienne garde des Sceaux évoque ses relations avec deux figures emblématiques de la droite : Brice Hortefeux et Nathalie Kosciusko-Morizet. "Pendant la dernière campagne présidentielle, parce qu'il fallait se réconcilier, je montais dans l'avion avec lui, mais je le saluais en disant : 'Bonjour, le guignol', puis je disais : 'Vous ne trouvez pas que ça sent le nazi ici ?' Le grand facho, il se cachait derrière son journal, les hôtesses étaient mortes de rire !", raconte Rachida Dati à propos de Brice Hortefeux, ajoutant en être un jour venu aux mains avec ce dernier après une énième provocation. Et si ses relations avec Nathalie Kosciusko-Morizet paraissent moins houleuses qu'avec Brice Hortefeux, Rachida Dati a tout de même confié son hostilité vis-à-vis de l'ancienne ministre de l'Écologie. "Humainement, je ne l'aime pas du tout. L'armoire de mon bureau a pour moi plus d'intérêt qu'elle", a-t-elle déclaré au journal Le Monde avec un franc-parler que la droite française doit désormais redouter.
Rédigé par : Ellen | 20 juillet 2017 à 19:58
@ Robert Marchenoir
"Depuis cet épisode, le monde a jugé, fort justement, que les Juifs avaient droit à leur propre Etat pour se défendre ; que les Arabes (et non les Palestiniens : les Palestiniens sont les Juifs) devaient se pousser un tout petit peu pour leur faire de la place ; cela étant un faible sacrifice au regard de l'immensité des territoires occupés par les musulmans à travers le monde, et de la taille proprement minuscule d'Israël ; et cela étant une compensation tout à fait minime pour l'immensité des biens et des terres volés aux Juifs par les musulmans depuis mille quatre cents ans, du nombre infini des villes et des pays d'où ils furent chassés par ces derniers, ainsi que des persécutions et des massacres interminables qu'ils subirent entre leurs mains. Et qu'ils continuent de subir, au nom d'une malédiction religieuse infligée par l'islam."
Vous ne trouvez pas qu'il aurait été plus juste - ce sont les Allemands, non les Arabes qui ont commis la Shoah - qu'une partie de l'Allemagne ait été donnée aux Juifs ?
Comme les Arabes paient pour les fautes des Allemands, et plus généralement des Européens qui ont bien plus mal traités les Juifs qu'eux, il est naturel qu'ils renâclent à payer pour les fautes des autres. Minime territoire ou pas, tout ce qui est pris pour payer les dettes des autres est par principe inacceptable, et en plus, avec la colonisation, le territoire s'agrandit.
Si cela avait été un bout de notre pays qui avait servi a créer un Etat juif, auriez-vous le même discours que pour les Arabes ? Après tout, notre pays a expulsé les Juifs bien des fois. On pourrait dire que les Européens ont un grand territoire et que leur attitude envers les Juifs est ce qu'elle est.
@ Catherine JACOB
"...des chaînes d'or fixées à sa langue et allant aux oreilles de ceux qui le suivent volontiers.
Un druide passant par là remarque son étonnement et lui donne cette explication : « Le dieu a des chaînes d'or partant de sa langue car il enchaîne ceux qui l'écoutent par son éloquence. Il est représenté en Hercule à cause de sa puissance. »"
Eh bien, un dieu dont un ou des militaires devraient prendre le nom pour écrire ce qu'ils pensent dans le domaine de la Défense puisque Jupiter veut les faire taire.
L'illustration n'est pas mal non plus.
Je pense que Macron n'aurait pas dû prendre Jupiter comme dieu, il nous fait un complexe de Jupiter !
Rédigé par : Noblejoué | 20 juillet 2017 à 19:25
Tous mes remerciements à Madame Pascale Bilger de lire tous les commentaires. A sa place j'aurais mal à la tête. Difficile avec certains de trouver ses petits.
Je prends des vacances et merci à tous d'y avoir participé.
Rédigé par : Ellen | 20 juillet 2017 à 19:04
@Jabiru | 20 juillet 2017 à 15:57
« Le chef de l'Etat a remplacé le chef d'État-Major par un Général baptisé "héros". Quelle délicatesse pour le Général de Villiers.»
...explique le journal local de ce jour.
Pour ma part, dès que j'ai entendu Macron qui prenait la grosse tête à la tribune, j'ai vu se profiler une démission.
Cedant arma togae, dit le premier hémistiche d'un vers de Cicéron traditionnellement rendu par l'expression : « L'épée le cède à la toge», une formule que l'on retrouvera au chapitre VI du Comte de Monte-Cristo (1844) pour décrire la situation en France lors de la Première Restauration (1814-1815) qui voit brièvement le retour de la dynastie des Bourbon sur le trône, sous la forme d'une monarchie constitutionnelle.
Macron a mis le valeureux guerrier dans une position intenable dont la seule issue honorable se limite, fort heureusement, de nos jours, à la démission.
La fin du vers du Cicéron est concedat laurea linguae ou concedat laurea laudi, «les lauriers se retirent devant - ou laissent le champ libre aux - bavards».
Rédigé par : Catherine JACOB | 20 juillet 2017 à 18:58
@ Ellen
Désolé de vous décevoir !
D'autant plus que j'apprécie toujours vos commentaires.
Avec un alias pareil je pensais qu'un rien d'humour à la britannique vous aurait amusée.
Dommage qu'il ne soit pas possible de vous contacter par le détour habituel, vous auriez peut-être lu mon commentaire dans un autre esprit.
En bref alors : Elusen ne m'effraie pas, il m'amuse, et à mon âge les distractions sont rares, j'en profite.
Cordialement.
Rédigé par : Claude Luçon | 20 juillet 2017 à 18:52
@Claude Luçon
Vifs compliments au vénérable pour la réponse à Ellen ! En effet, il ne faut jamais se priver d'un échange de bonne foi !
@ sbriglia
Merci d'avoir relevé ce qui m'a également semblé d'une grande médiocrité...
@ Ellen
Savez-vous que vous êtes décourageante ? Est-ce là votre propos ?
Rédigé par : duvent | 20 juillet 2017 à 18:51
On peut comprendre Netanyahou, pourquoi se gênerait-il alors que notre propre président fait des colons et appelés lors des événements d'Algérie, des criminels contre l'humanité, même s'il tente de s'en expliquer plus tard et même s'il les a placés sous l'appellation générique de crime contre l'humanité.
Cela dit, le personnage Netanyahou est inquiétant, mais ce n'est qu'un homme politique, peut-être un homme d'Etat, il faut le supporter comme tel, comme d'autres supportent Trump.
Rattacher au triste assassinat de Mme Halimi des ressorts divers ne fait que rendre le sujet plus trouble. Il est bien acquis qu'être musulman, c'est déjà avoir du mal avec la société actuelle, tant les préceptes s'en éloignent. Il faut une sacrée bonne tête pour faire la synthèse. Si le sujet est, en outre, porté à la violence consubstantielle de l'Islam, et erre dans un environnement gangrené par les thèses extrémistes, il peut basculer dans la folie, passagère, d'ailleurs tous les fous ne le sont que de façon passagère, même si elle est répétée.
Pour un musulman, le Juif reste une cible de choix, et la justification de l'agression est dans bien des têtes modérées. Là, gît le danger.
Ce matin, je passais devant une cathédrale, une femme voilée se faisait photographier devant le pilier de l'archange. Je lui ai fait gentiment remarquer qu'une église chrétienne était haram et que cette photo l'exposait au reproche d'apostasie. J'ai vu dans ses yeux l'hésitation entre la fureur et la lassitude. C'est compréhensible et je m'en suis voulu de cette attaque courtoise mais ironique. J'aurais pu continuer sur Palmyre, les Bouddhas de Bamiyan, les églises d'Egypte, mais il fallait rentrer dans une discussion sans fin sur les responsabilités, puisque nous, nous sommes toujours les violeurs des Croisades pour les musulmans arabes.
Heureusement, Macron est là qui ne craint pas de récrire l'histoire, il est notre Amin Maalouf de la déportation.
Cela dit, et en s'humanisant un peu, ce dont je doute, il pourra laisser quelques contribuables en vie, s'il parvient à faire sortir de notre organisation politique et sociale suffisamment de scories sans épuiser la matière. Jusque-là, il n'a fait que ce que font les gouvernements nouveaux : le coup du bilan, l'augmentation des impôts et l'assurance que ça ira mieux demain. Il met cependant en place des structures dont l'organisation demande à être éprouvée, mais il n'a aucune marge de manoeuvre, ayant épuisé le coup de "l'autorité", tiré trop tôt, et celui de la popularité de l'oeil qui cligne, d'ores et déjà épuisée. Il lui reste les écrouelles, quelqu'un a dit qu'il s'y était essayé sur une enfant.
Donc, ou ça passe ou ça casse.
Rédigé par : genau | 20 juillet 2017 à 18:35
@Claude Luçon | 20 juillet 2017 à 16:04
Redescendez sur terre et vivez dans votre époque. Dites-vous que nous ne sommes plus ni en 1925 ni en 1956 pour chasser le buffle et le phacochère au Mozambique pour manger. Très déçue de votre réponse.
@sbriglia | 20 juillet 2017 à 16:56
Ca vous va bien. Vous qui ne cessez d'étaler votre vulgarité à tort et à travers, vous osez dire ici que le mot de "bébé" est un nom vulgaire ?
Révisez votre dico et les synonymes et vous le cerveau plus éclairé.
Rédigé par : Ellen | 20 juillet 2017 à 18:09
@waa
Vous avez expliqué en quoi consistait l'Etat d'Israël, doit-on vous expliquer ce qu'est la France ?
Y a-t-il quelque chose de plus précis sur la façon dont fonctionne la France, que vous voudriez nous faire comprendre ?
Mais que viennent faire les Corses dans cette galère ? Voulez-vous dire qu'en matière de géopolitique et diplomatie internationale la France doit consulter au plus tôt les nationalistes corses ?
Il semble que le modèle français n'ait pas le bonheur de trouver votre agrément... Quot homines, tot sententiae !
Rédigé par : duvent | 20 juillet 2017 à 17:05
"Bébé" Macron (Ellen), "Freluquet 1er" (calamity jane)...
Les femmes sont bien devenues les égales de l'homme...
Dans la vulgarité...
Rédigé par : sbriglia | 20 juillet 2017 à 16:56
@ Ellen | 20 juillet 2017 à 14:12
Merci du conseil.
Mais comme vous le savez sans doute je suis un vieux pas sage !
Au Mozambique, en 56, nous chassions le buffle et le phacochère pour nourrir notre personnel bantou qui nous aidait à chercher, sans le trouver, du pétrole.
Alors ne sachant qui est ou ce qu'est Elusen il me rappelle ces bons vieux temps en me rajeunissant de 61 ans.
Je n'ai pas l'intention de me priver des sensations d'antan puisqu'Elusen m'en donne l'opportunité, chère Ellen.
En plus vous savez ce qu'on dit : les produits d'avant-guerre, dont je suis, étaient de meilleure qualité et conçus pour durer.
Rédigé par : Claude Luçon | 20 juillet 2017 à 16:04
Le chef de l'Etat a remplacé le chef d'État-Major par un Général baptisé "héros". Quelle délicatesse pour le Général de Villiers.
Décidément il s'acharne !
On verra bien comment il agira quand les syndicalistes seront dans la rue.
Rédigé par : Jabiru | 20 juillet 2017 à 15:57