Tant de ridicules, de supercheries et de manipulations dont la modernité se repaît. Pour s'abandonner à toutes les extrémités mais prétendre se soigner en même temps.
Par exemple les marchands de bonheur qui pullulent et seraient risibles s'ils n'incitaient pas, par lucre, à une dépossession de soi-même.
Le domaine de l'alimentation où le snobisme et le corps se rejoignent pour des cures dispendieuses d'autant plus bénéfiques, paraît-il, qu'elles se dérouleraient dans des pays lointains, exotiques.
Aussi l'organisation de stages et de formations qui ont pour vocation de désintoxiquer par exemple de la drogue des réseaux sociaux et d'apprendre à ceux qu'on qualifie de dépendants, quasiment de malades à se priver de tout ce qui irriguait leur vie quotidienne au-delà du champ professionnel (France Inter).
Je ne parviens pas à concevoir comment de telles entreprises osent se proposer et réussissent à convaincre. A persuader que la mauvaise utilisation des techniques et la médiocre gestion des plaisirs représentent un tel danger qu'il faille à tout prix s'y soustraire au lieu de s'efforcer de les maîtriser.
J'irais jusqu'à imaginer que la normalité est refusée pour permettre aux stratégies et au commerce des désinvestissements et de la détox d'exister et de faire florès.
Il serait pourtant si simple - mais peut-être plus épuisant que je ne le pense - d'affronter les outils qui embellissent l'existence, les bonheurs qui la comblent, les mille voluptés mises à notre disposition par une modernité et une sensualité nous gouvernant moins qu'on ne les gouverne en leur imposant notre rythme, nos règles, notre mesure.
Serait-il utopique de dominer la bombance compulsive et le vin jusqu'à l'ivresse, de se détacher des portables lors des déjeuners ou des dîners, de ne pas pianoter ou répondre face à autrui qui ne peut prendre cette désinvolture que pour de l'indifférence, voire du mépris ? Serait-il choquant, dans les établissements scolaires, de veiller à la discipline élémentaire, au début des cours, de l'abandon des mobiles ? Serait-il absurde de concilier la richesse du nouveau et le risque de l'autarcie avec la qualité du savoir-être, du savoir-vivre, pompeusement de la civilisation ?
Il faut croire qu'on préfère pousser l'aberration jusqu'à apprendre à se passer de tout, contre tous les bénéfices du corps, de l'esprit et du coeur, plutôt que s'efforcer à une juste mesure, à des pratiques acceptables. La mode détox est un signe éclatant de faiblesse en amont, d'illusion en aval. Ce qui a besoin d'une détox pour s'effacer reviendra tôt ou tard, comme un boomerang pervers et inévitable, vous gangrener le quotidien et de détox en détox, on guérira des dépendances pour tomber dans une autre plus grotesque, moins compréhensible.
Au fond on ne sait plus vivre, comment vivre, comment bien vivre.
J'admets être loin de la perfection dans ces démarches que je recommande. Je pourrais me passer d'Internet durant quelques jours mais le prétexte de mon blog, avec un billet tous les deux jours, me donne une excellente excuse pour ne pas l'oublier totalement.
Il me semble que le salut réside cependant, pour toutes les dépendances, les excès, les dominations de la matière sur soi par précisément un ressaisissement de soi. Un humanisme à notre mesure. Une harmonie à notre taille.
La détox d'aujourd'hui est un aveu d'impuissance. Une illusion de santé. Une façade. Un vide artificiel.
Le contraire de ce que le métier de vivre attend de nous.
@ Catherine JACOB | 07 septembre 2017 à 20:04
"« Dire que je pensais rompre ma politique isolationniste pour vous, vous confier mes secrets. Vous vous direz sans doute que vous l'avez échappé belle »
Probablement."
Ah ! Ah ! Vous me sous-estimez, et c'est tant mieux : je ne désire plus vous connaître.
Mais comme on doit toujours se suspecter de faiblesse, qui sait si je n'aurais pas passé l'éponge sur ce dont vous m'avez accusé par déplorable retour d'affection si vous vous étiez excusé et aviez désiré me connaître ? Alors que visiblement, vous ne savez que persister dans vos préjugés.
"Un secret est à protéger, à deviner, à découvrir, à suspecter"
Ou à inventer, tant qu'à vouloir faire l'intéressant. Les comédiens du sens, du suicide, et autres choses semblables, m'ennuient, et c'est tout dire.
Sinon, j'imaginais, romantique que je suis, que quand on était très proches, on se confiait ses secrets, sauf, évidemment, secrets d'Etat et autres secrets des autres.
"Le prêtre qui vous entend en confession, le thérapeute qui pratique l’écoute flottante, le majordome de Liliane Bettencourt, le barbier du roi Midas et autres coreligionnaires de la DCRI, etc."
Rien à voir ! Vous êtes aussi à côté de la plaque qu'en m'accusant dans le post sur le Parthénon, ça en devient franchement comique.
Il y a totale incompatibilité intellectuelle entre nous : vous estimez que je vous nuis pour vos recherches, je viens de comprendre que vous n'auriez pu aider en rien ce que j'ai sans doute tort de projeter - car en somme, tout ce qu'on peut vouloir accomplir est de trop - et au contraire, êtes un obstacle de plus.
Vous auriez pu avoir d'autres surprises, quoiqu'à mon avis d'intérêt assez piètre, et des mystères dans les mystères, que j'aurais fait durer et parce que pas envie d'en parler, et parce que vous aimez tant, dans tous les sens du terme, "suspecter".
Pour que vous ne m'ennuyiez pas avec cette histoire de projet par la suite : vous n'y auriez rien compris, ou l'auriez désapprouvé, ou si par miracle approuvé, n'y auriez aidé en rien, et de toute manière, il y a tant d'obstacles que, hein, comment dire ? A l'impossible, nul n'est tenu.
Remarquez, si vous m'ennuyiez, je me dirais "et c'est cette personne qui aurait dû te conseiller ? On rêve. Ou c'est pour cette personne que tu aurais abandonné ton rêve ? On rêve, justement".
L'absurdité de mon élan vers un soleil trompeur, et celle d'une quête, trop difficile, se renforceront mutuellement pour me rappeler que tout est vain.
Tout ceci ne rime à rien mais merci de m'épargner le Gaffiot, j'avais rêvé que vous m'écriviez un texte obscur en français émaillé de latin... Vous avez fait aussi absurde, mais plus simple.
Rédigé par : Noblejoué | 07 septembre 2017 à 21:51
@ Noblejoué | 01 septembre 2017 à 10:30
« Dire que je pensais rompre ma politique isolationniste pour vous, vous confier mes secrets. Vous vous direz sans doute que vous l'avez échappé belle, »
Probablement. Quoi qu’il en soit, un secret partagé n’est plus un secret. Un secret est à protéger, à deviner, à découvrir, à suspecter mais pas à partager et puis peut-on infliger plus lourd fardeau à autrui qu’un secret dont il n’a que faire ?!
Il existe cependant des oreilles disponibles pour tout secret qu’on voudrait leur confier. Le prêtre qui vous entend en confession, le thérapeute qui pratique l’écoute flottante, le majordome de Liliane Bettencourt, le barbier du roi Midas et autres coreligionnaires de la DCRI, etc. Mais de grâce, si vous appréciez quelqu’un ne lui confiez aucun secret.
Rédigé par : Catherine JACOB | 07 septembre 2017 à 20:04
@ Robert Marchenoir
Très drôle !
Je vous cite de façon à ce que vous ne perdiez pas le fil de vos pensées lumineuses :
"De façon à ce que le prix de la consultation médicale reflète l'équilibre de l'offre et de la demande. Ce qui est l'unique façon d'assurer la disponibilité d'un bien ou d'un service. Je vous l'ai déjà dit, des siècles de science économique vous l'ont déjà dit, mais vous vous obstinez à ne pas en tenir compte."
Alors, et puisque votre raisonnement est particulièrement fantaisiste, je serai bref !
Il se trouve, Monsieur Marchenoir, que le monde n'est pas peuplé que d'économistes âpres au gain.
Il se trouve que la catégorie socio-professionnelle composée par les médecins n'a pas une vocation de service (Hippocrate, Galien...), tel qu'on l'entend par exemple pour les coiffeurs (Plastic Bertrand, Mireille Mathieu) et il se trouve aussi que ma tension monte chez le coiffeur avec autant de vivacité que chez le médecin, d'où j'en déduis que la tension est fortement sujette à la surprise... et au fait que l'on s'en remette à quelqu'un d'autre que soi pour sa propre destinée (c'est tiré par les cheveux, je sais...).
En outre, et puisque pour vous il n'existe qu'une raison de vivre, et qui a l'air d'avoir fort à faire avec l'économie, je vous souhaite un excellent portefeuille et une bonne santé !
PS : Je n'ai pas trouvé dans La vie des Hommes Illustres, un nom à citer dans la catégorie coiffure... Les deux noms cités sont l'effet aléatoire de l'évocation capillaire...
Rédigé par : duvent | 01 septembre 2017 à 10:43
@ Catherine JACOB
Je crois qu'il y a des complots et des trahisons - d'autant plus qu'ayant subi de ces dernières.
Je dis juste qu'il n'y a pas que ça, comme vous semblez le croire, un travers de beaucoup de gens. Je vous sens sincère, et je pense en effet qu'on vous a causé des problèmes.
Mais croire que je tentais de vous manipuler était, comment dire ? Sur ce blog : une erreur judicaire... fort offensante.
Plus dur de s'excuser que d'arrêter de fumer ?
Bon sang, mais si j'étais comme vous, vu, bref, mais j'accuserais tout le monde tout le temps !
Remarquez, si je ne le fais pas, je reste dans mon coin, je ne suis pas le chat qui griffe au hasard mais le chat perché... Qu'est-ce qui est pire ou mieux ? Dire que je pensais rompre ma politique isolationniste pour vous, vous confier mes secrets. Vous vous direz sans doute que vous l'avez échappé belle, et donc, in fine, votre injustice vous sert : vous auriez donc bien tort de vous excuser !
D'aucun m'a reproché d'être dans la nostalgie de ce qui aurait pu être, mais il faut avouer que ce n'est pas pour rien.
Rédigé par : Noblejoué | 01 septembre 2017 à 10:30
"Il me semble que le salut réside cependant, pour toutes les dépendances, les excès, les dominations de la matière sur soi par précisément un ressaisissement de soi. Un humanisme à notre mesure. Une harmonie à notre taille."
Le salut de l'âme passe par un effort quotidien d'hygiène et de propreté aussi bien du corps que de l'esprit. On ne parle pas assez des cheveux sur ce blog et je remercie duvent et Robert Marchenoir d'avoir abordé ce sujet.
A Paris, tout est possible, c'est le jeu de la vie. Le prix d'une coupe chez un merlan n'est pas conventionnellement fixé, les prix fluctuent en France en fonction de critères nébuleux :
- Dans les franchises, le prix d'une coupe pour homme peut varier de 20 à 25 euros. Je sais que les tarifs peuvent s'envoler chez les coiffeurs de luxe ; mais je ne côtoie pas ce milieu, pas assez bien habillé, pas assez fortuné. A ce propos, Hollande et Macron ont des budgets que je trouve stratosphériques.
- Chez les Chinoises, pour 12 euros, on a un shampoing et un rinçage avant la coupe. Après celle-ci, on a droit à un rinçage des cheveux et même à un massage du cuir chevelu.
- Chez les tâcherons, pour 10 euros, on n'a pas de shampoing ; mais une collerette en crépon extensible pour éviter que les cheveux coupés ne glissent dans le dos.
- Chez les Tamouls, pour 8 euros, la coupe est rapide, précise et le regard est aussi tranchant que le rasoir.
Rédigé par : vamonos | 01 septembre 2017 à 10:17
@Noblejoué | 31 août 2017 à 20:26
« ...Et quelques idées complotistes pour emm... la First Emm... comme elle s'appelle justement elle-même. Alimentant une paranoïa bien avancée. »
Je me demande ce que vous faites sur le blog d’un magistrat honoraire, ancien avocat général, si vous pensez que seuls les paranoïaques ont des problèmes, forcément imaginaires et qu’en réalité, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !
Pour votre gouverne, les paranoïaques sont en règle générale des gens très intelligents, tout le contraire des rigolos qui posent des diagnostics fantaisistes dans l’espace public et se rendent de facto et de jure coupables d’un délit très réel !
En ce qui me concerne, j’ai eu tort de craquer et de faire voir que je savais lire, ça ne pouvait à partir de là que dégénérer plus encore. Mais bon.
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 septembre 2017 à 07:50
@ Robert Marchenoir
Vous me posez la question:
"...le prix de la consultation est (...) hors du marché.
Oui... et... donc ?... Où voulez-vous en venir ?"
Je conteste juste le raisonnement disant que ce serait le prix trop bas de la consultation qui expliquerait les déserts médicaux dans les campagnes. Certes il est trop bas, mais il est le même qu'en ville, or en ville le coût de la vie est en général supérieur. Donc un médecin devrait mieux vivre à la campagne qu'à la ville.
Je pense que si les médecins ne vont pas dans les campagnes, c'est simplement parce qu'elles sont désertes.
En bref, oui les médecins ne sont pas bien payés, mais non ce n'est pas forcément en augmentant le prix de la consultation qu'on empêchera les déserts médicaux.
Il faudrait plutôt baisser l'impôt sur le revenu, pour que les médecins de campagne aient intérêt à passer leurs journées à parcourir les routes départementales dans des visites à domicile.
Ça me rappelle un film : La Maladie de Sachs
https://www.youtube.com/watch?v=y32hgFZkbhI
Rédigé par : Alex paulista | 01 septembre 2017 à 04:41
@ duvent | 31 août 2017 à 09:52
"Donc, 'augmenter massivement le prix de la visite médicale' équivaut pour vous à quoi exactement ?? Voulez-vous dire : de façon à faire entrer dans le luxe le plus fou une consultation médicale ?"
De façon à ce que le prix de la consultation médicale reflète l'équilibre de l'offre et de la demande. Ce qui est l'unique façon d'assurer la disponibilité d'un bien ou d'un service. Je vous l'ai déjà dit, des siècles de science économique vous l'ont déjà dit, mais vous vous obstinez à ne pas en tenir compte.
Le prix dérisoire de 23 euros pour une consultation de médecine généraliste en secteur 1 (25 euros depuis peu, je crois) ne reflète nullement les exigences des malades à l'égard de leur médecin, le niveau d'expertise extrêmement élevé nécessité par le métier, la responsabilité encourue par la profession, la durée et la difficulté des études. Tout le monde a besoin d'un médecin et lui demande la lune, très peu d'êtres humains ont la capacité et la détermination nécessaires pour devenir médecins.
Le prix "Sécurité sociale" d'une séance de détartrage chez le dentiste est si scandaleusement bas que celui-ci travaille évidemment à perte ; pour acheter son très coûteux matériel, payer son assistante, louer ses locaux et s'attribuer une juste rémunération, il est par conséquent obligé de pratiquer des prix exorbitants sur les prothèses, qui ne sont pas réglementées et sur lesquelles il peut donc se rattraper tout à loisir. Est-ce cela que vous voulez ?
"Faire entrer une consultation médicale dans le luxe le plus fou" ne veut rien dire. C'est une phrase qui n'a littéralement aucun sens. Le luxe est une notion complètement subjective. Avez-vous une voiture ? La majorité des Français, il me semble, possèdent une voiture. Vous l'avez payée combien ? Cinq mille euros, si vous avez acheté une poubelle d'occasion ? C'est beaucoup d'argent, 5000 euros ! C'est du "luxe" ! C'est pourtant infiniment plus cher que ce que coûterait une consultation de généraliste au prix où elle serait sur un marché libre : aux alentours de 40 ou 50 euros, probablement.
Le prix de votre poubelle roulante de pauvre vous aurait permis de payer cent consultations chez le médecin à un prix normal -- soit une vie entière de consultations médicales, plus ou moins. Alors il est où, le "luxe" ?
La vérité est que vous vous obstinez dans un raisonnement communiste : en pays communiste, il y a des autocrates qui décident quel est le "juste" prix, et qui décident de la différence entre le "luxe" et le "nécessaire". Dans ces pays, le luxe n'est accessible qu'à ces autocrates -- et c'est d'ailleurs le cas du nécessaire aussi.
En Russie, pays communiste conservé, les malades du cancer se suicident à l'explosif parce que les médicaments anti-douleur sont rationnés et introuvables.
Dans les pays normaux, les pays libres, les pays libéraux, les pays prospères où sont disponibles les biens "de première nécessité" comme les biens "de luxe", c'est le marché, c'est-à-dire le peuple dans son ensemble, par ses interactions spontanées, qui décide du niveau des prix. Il n'y a pas d'autre façon d'assurer la disponibilité d'un produit ou d'un service.
Pour être parfaitement clair, si par la naïve appellation de "luxe" on entend ce qui est "cher" au sens populaire du terme, évidemment que la médecine est un bien de luxe. Evidemment que c'est "cher" et que ça doit le rester -- ou le redevenir.
Une coupe de cheveux pour homme se fait en vingt minutes, et nécessite un savoir-faire à la portée de n'importe quel abruti, qui peut s'acquérir en quelques mois d'études. Si votre coupe est ratée, vous laissez repousser et vous changez de coiffeur.
Uns visite médicale, qui dure au minimum un quart d'heure, nécessite un professionnel qui a fait dix ans d'études extrêmement difficiles. Etre simplement admis à entreprendre ces études est un privilège réservé à une poignée d'hommes exceptionnels. Quand vous allez chez le médecin pour un rhume, vous exigez de lui que simultanément, il soit capable de détecter chez vous une maladie grave et extrêmement rare qu'il n'a jamais rencontrée chez aucun patient. Si votre médecin se trompe, vous mourez.
Or, la coupe de cheveux pour homme comme la visite médicale de base coûtent le même prix. Il faut être un imbécile, un malhonnête ou un communiste pour ne pas reconnaître que c'est anormal.
"Alors, je suis contraint de vous rappeler que vous êtes un fieffé pitre... Votre système de raisonnement est (je vous laisse choisir)..., pour ma part, j'aurais opté pour inopérant. Vous croyez qu'il vous suffit d'être péremptoire, il faudrait aussi que vous ayez raison, ce serait une excellente chose. Mais vous n'êtes qu'un impertinent dont l'audace est assez drôle. Enfin, s'il vous est agréable de ne pas améliorer votre raisonnement en le confrontant à celui des autres, c'est votre droit, profitez-en bien, etc."
Mais il se trouve que j'ai raison. La science économique me donne raison, les faits me donnent raison et je viens de vous le démontrer. La science économique a établi que lorsque l'Etat fixe les prix à un niveau inférieur à ceux du marché, celui-ci se rééquilibre par la pénurie. Les exemples historiques abondent.
Je vous dis que le prix de la consultation médicale est trop bas, les médecins sont unanimes pour le dire (mais leur avis compte pour du beurre, n'est-ce pas ?), le prix de la consultation médicale en France est beaucoup plus bas que celui des pays comparables (mais les étrangers sont des abrutis, n'est-ce pas ?), et il se trouve qu'on constate en France une grave pénurie de médecins. Dont se plaignent les gauchistes dans votre genre, tout en refusant d'établir le moindre lien entre les causes et les conséquences.
En d'autres termes, ma théorie est confirmée par les faits, tandis que vous vous sentez en droit de la récuser à l'aide exclusive d'insultes diverses et variées, sans vous sentir obligé le moins du monde d'apporter le moindre argument à l'appui de la vôtre, ni même de récuser les miens.
Et c'est vous qui avez le culot de me donner des leçons de "raisonnement" ! C'est vous qui avez le toupet de m'accuser d'être "péremptoire" !... A l'instar d'un nombre infini de vos collègues, vous faites la preuve une fois de plus que les gauchistes passent leur temps à accuser leurs adversaires des travers dont ils se rendent coupables. Le communisme, en plus d'être inefficace, est la marque d'une grave dépravation morale, et vous en êtes la preuve éclatante.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 septembre 2017 à 01:26
@ fugace
"Mais quand on s'y entraîne, on progresse, et alors quelle douceur de vivre retrouvée."
Je ne me souviens pas d'avoir eu de la douceur de vivre, des répits, on dira, donc l'argument du retour... Il se peut que je noircisse, car j'ai beaucoup oublié, et tant mieux.
Enfin, je peux certes imaginer beaucoup de choses par le biais des fictions, mais j'imagine que ce n'est pas pareil que pour qui l'aurait vécu.
Ce n'est pas non plus l'enfer, et ça ne vaut de le conter non plus que cela m'intéresse, d'ailleurs, mais enfin, l'argument paradis perdu est loin d'être vendeur pour tout le monde. Sauf que hors pseudo, qui peut le dire ? Hein, franchement.
Les débats sans masque sont à la fois dangereux et truqués pour moi, ou il faudrait que quelqu'un s'engage - et que j'y croie vraiment, tout cela quand je sors d'un procès en sorcellerie par quelqu'un en qui j'avais toute admiration... - à respecter tous les secrets sans en arracher un seul, et tout cela pour quoi ?
Une vie de nul intérêt, c'est dire. Ouah, je sens qu'à la moindre contradiction, des gens vont me balancer ma vie à la figure, les sales petits inquisiteurs, les administrateurs de double peine... Mais quoi ? Ils ne peuvent pas plus me décevoir que je ne le suis.
Pour moi, l'estime de soi est très importante (je ne vais pas dire pourquoi, comment et l'âge du capitaine) et sans avoir lu les conseils de votre lien, dont je vous remercie, je pratiquais, disons, quand c'était possible, le "cartes sur table", et j'essaie de demander aux gens leur modus vivendi. Ce qui donne, devinez par qui, je vous le donne en mille, des procès rétroactifs.
Des procès en sorcellerie, aussi, tout cela charmant, vraiment...
Après, on va me dire que je vois du négatif, eh bien, je ne sais plus qui a dit qu'on pense comme on se heurte. Et puis mon cerveau ne doit pas être trop mauvais pour embarrasser sans même le vouloir, juste par on va au bout de ses questions, la liberté de l'amateur, eh oui, mais là, le Japon qui avait monté en moi par admiration à Procureur En Questions, reflue, ce sera autre chose, quoi ? Aucune importance.
Je ne manque pas d'une certaine mesure, fugace, j'aurais eu largement les capacités intellectuelles puisque le faisant sans même le vouloir, alors, avec le soin qu'on apporte aux vengeances ! d'emm... la First Emm... avec des questions, pour là, je vous jure qu'elles auraient été en direct du front.
Et quelques idées complotistes pour emm... la First Emm... comme elle s'appelle justement elle-même. Alimentant une paranoïa bien avancée. Provoquée par des méchants ? Ca me semble probable, et c'est bien une des choses qui m'ont fait renoncer à faire de son cauchemar de questions-sabotage une réalité.
Il y a aussi le respect pour la science, pour ne pas faire payer aux autres mes déboires, pauvres Japonais, je les plains, moi, non pour les bombes, car la guerre, et je ne vais pas détailler, mais d'avoir été obligés de s'ouvrir au monde... Et la liberté, et le monde en vaut-il la peine ? Choquant.
Donc, je reprends, j'aurais pu rendre vrai les imputations de mon accusatrice, et cela aurait été mérité, en un sens : agression pour agression. Mais il y a les raisons que j'ai dites plus haut et que... je ne veux pas polluer mon esprit.
Ceci dit, j'en veux à qui me provoque au point de m'avoir donné une tentation si contraire à mon éthique. Il y a de quoi ! Tuer, pourquoi pas, ce peut même être admirable, ainsi éliminer les tyrans, mais instrumentaliser la recherche de vérité... Je n'aurais jamais cru avoir une telle pensée, l'injustice est ce qui est le pire et ce qui provoque le pire.
Donc, je ne fais rien de bas, mais me demander de tendre l'autre joue, faut pas exagérer, contrairement aux Je Vais Au Paradis ou Je M'en Ressers Une Pinte De Paix, je n'ai pas un tas de récompenses à la clé... Ce qui ne veut pas dire que je n'espère pas être capable d'agir sans désir de récompenses dans des cas plus pertinents pour moi.
Ce qui ne veut pas dire que je n'aime pas la paix, tant que compatible avec ma dignité... Et donc, j'aime les fables, j'en viens à aimer la musique, et bien évidemment, les soutiens.
Ainsi donc, fugace, merci !
Rédigé par : Noblejoué | 31 août 2017 à 20:26
@fugace | 31 août 2017 à 13:32
Merci pour l'article et merci pour les guillemets à l'occasion des prochaines citations.
"J'y ai rajouté depuis quelques années un sourire au saut du lit."
Que cela doit être agréable pour votre épouse, surtout si cette femme pleine des qualités qui vous feraient défaut, a dû supporter la "tronche" pendant des décennies… 😉 en sus de l'odeur du tabac froid qui imprègne vêtements, tapis, tissus d'ameublement, cheveux, etc.
Moi aussi j'ai fumé durant mes études, des gauloises sans filtre, mais j'ai stoppé net dès que j'ai appris que j'étais enceinte. Plus tard j'ai été tentée de reprendre, avec cet horrible tabac des cigarettes japonaises, mais mon fils ayant décoré la maison d'affiches dénonçant les méfaits du tabac et ayant fait valoir que j'étais une sale empoisonneuse d'enfants, j'ai également stoppé net du jour au lendemain et je n'ai plus aspiré une seule bouffée depuis. Comme vous le faites remarquer c'est une pure question de volonté et non pas de qualité de patchs de nicotine, d'hypnothérapie ciblée et que sais-je encore.
Rédigé par : Catherine JACOB | 31 août 2017 à 16:25
@ Catherine JACOB | 30 août 2017 à 20:36
Merci du retour. En effet détox, intox, botox, flitox, les mots ont un sens.
S'agissant des mégots jetés au sol, avec plus visibles, les filtrés, c'est une vraie catastrophe qui ne cesse de m'horripiler aussi. Cette attitude que je ne saurais qualifier avec certitude m'interpelle.
D'autant qu’il faut en moyenne douze ans pour qu’un mégot se dégrade totalement et qu’un seul d’entre eux peut polluer jusqu’à 500L d’eau.
Le phénomène des mégots en ville est un fléau environnemental. Depuis l’interdiction de fumer dans les lieux publics, certains trottoirs en sont recouverts. Selon Le Parisien, 30 milliards de mégots jonchent nos villes...
Au Japon, une solution radicale a été trouvée. Les autorités de Tokyo ont interdit de fumer dans la plupart des rues, tout simplement. La ville a toutefois mis à disposition des coins fumeurs afin que les mégots soient jetés et que la fumée n'importune pas les habitants de la ville.
L’interdiction de fumer à l’extérieur est également présente dans de nombreuses universités aux États-Unis, comme à l’Université de Winthrop en Caroline du Sud, où les étudiants fumeurs disposent de « smoking areas ».
Extrait de 2012 :
http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/6191/vers-fin-des-megots-en-ville
@ Noblejoué | 30 août 2017 à 21:11
Merci du retour. Je vous ai lu avec intérêt, et pour avoir en son temps échangé avec vous sur la susceptibilité, je demeure convaincu que cette hypersensibilité narcissique liée à l’image de soi, est une souffrance pour qui en est atteint. Rajoutez-y la contrariété pour tout et n'importe quoi, et c'est l'enfer.
Comme pour le tabac (ayant commencé à fumer à neuf ans, oui neuf, et stoppé net à quarante-neuf ans), j'ai pour ma part réussi à me débarrasser de ces poisons par ma seule volonté.
Mais c'est un effort sur soi de tous les jours. Re-la-ti-vi-ser, en s'efforçant de ne pas répondre à la provocation, pratiquer le lâcher-prise et s'imposer de pardonner n'est pas simple. Mais quand on s'y entraîne, on progresse, et alors quelle douceur de vivre retrouvée.
J'y ai rajouté depuis quelques années un sourire au saut du lit.
Bonne journée.
http://www.doctissimo.fr/psychologie/bien-dans-sa-peau/susceptible-susceptibilite
Rédigé par : fugace | 31 août 2017 à 13:32
@ Robert Marchenoir
Tout d'abord, je ne crois pas vous avoir permis de me dicter ce je peux ou ne peux pas faire sur ce blog, et puis il me semble que vous n'êtes pas obligé de me lire et encore moins de me répondre. Mais si cela vous plaît d'éructer, je n'y vois aucun inconvénient.
Vous écrivez :
"L'imbécillité maintenue des pleureuses gauchistes m'étonnera toujours. L'imbécillité, et la mauvaise foi. Donc, protester contre le tarif dérisoire auquel la Sécurité sociale consent à payer les médecins serait le signe d'un manque de coeur ?"
Alors, je suis contraint de vous rappeler que vous êtes un fieffé pitre, et voici vos termes explicites :
"Il faut augmenter le nombre de médecins formés chez nous, et il faut surtout leur donner envie d'ouvrir leur propre cabinet en re-libéralisant l'exercice du métier, ce qui veut dire : augmenter massivement le prix de la visite médicale (qui coûte maintenant moins cher qu'une visite chez le coiffeur), et libérer les médecins des innombrables contraintes et réglementations que leur impose la Sécurité sociale."
Donc, "augmenter massivement le prix de la visite médicale" équivaut pour vous à quoi exactement ??
Voulez-vous dire : de façon à faire entrer dans le luxe le plus fou une consultation médicale ?
M. Marchenoir, il faut sortir de chez vous et prendre un peu l'air, c'est par amitié que je vous y invite (le mot amitié est purement rhétorique, il ne faut pas vous effrayer...).
Votre système de raisonnement est (je vous laisse choisir)..., pour ma part, j'aurais opté pour inopérant.
En outre, vous croyez qu'il vous suffit d'être péremptoire, il faudrait aussi que vous ayez raison, ce serait une excellente chose. Mais vous n'êtes qu'un impertinent dont l'audace est assez drôle.
Enfin, vous m'accusez de vouloir vous voir malade, certes pas, et je m'empresse donc de vous réconforter, je ne voulais pas vous effrayer.
Vous m'appelez "gauchiste", et là je vous avoue que je ne sais pas quoi penser, dans mon registre de réflexions désobligeantes, je trouve une quantité conséquente de mots grossiers, vulgaires, injurieux, etc. Où dois-je ranger celui-ci ?
Enfin, s'il vous est agréable de ne pas améliorer votre raisonnement en le confrontant à celui des autres, c'est votre droit, profitez-en bien et vous pourrez dire que personne, jamais, ne vous a fait changer d'un iota votre vision lucide et vraie de ce pauvre monde.
Allez, je ne vous hais point !
Rédigé par : duvent | 31 août 2017 à 09:52
Au bout de l'hameçon, danse le poisson.
Aquatique haïku.
Rédigé par : Aliocha | 31 août 2017 à 07:12
@ fugace
"Au-delà, l'intox aujourd'hui est en effet partout, en tous domaines et en tous lieux. Un nouveau Dieu en quelque sorte ?
Depuis les religions, en passant par les sectes, les drogues, la nourriture chimique et les dépendances innombrables, dont celles au temps."
Est-ce que toutes les sociétés n'ont pas leur intox ? Terme qui me déplaît, car s'il marque la dépendance, il renvoie aussi au mensonge, donc à la manipulation, pas si fréquente qu'on dit.
Il y a tant de faits de l'Homme non voulus par l'Homme ! On ne s'est pas dit inventons le langage, lynchons, par exemple.
Bon, je chipote un peu, mais je préfère toujours rappeler qu'il n'y a pas de complot, de manipulation partout, un parce que c'est comme ça, deux parce qu'on m'a accusé de manipulation, ici, que la personne l'ayant fait ne sait pas, alors que j'ai démontré la fausseté de sa calomnie, excusée.
C'est fou, ça, les gens croient avoir un droit à l'agression, et ne s'excusent pas plus que si j'étais un paillasson. Eh bien, non. Si certes, je n'avais rien comploté, manipulé, manigancé, et je ne sais quoi, il est certain que maintenant, cette personne est en dette vis-à-vis de moi, méprisable au dernier degré : intouchable comme qui me prête des méthodes totalitaires, pour donner une idée... Je dois dire que l'admiration ou l'indifférence sont apolliniens et ont leur plaisir, mais que le mépris, dionysiaque, aussi.
C'est le deuil d'un élan vers l'autre, qui est difficile, mais quand on s'aperçoit qu'on est en deuil de rien... A moins qu'on soit injuste, en somme, que l'autre n'était pas lumière, et soi, par contre-coup, ténèbres se convertissant à la lumière, comme j'en avais l'impression, mais évidemment, des deux côtés, un mélange. Pourtant, il n'en reste pas moins vrai que le calomniateur est en dette morale, et ainsi, extrêmement dévalué. Non que, lien avec un autre post, je dise que le traître trahira toujours, mais qu'une seule trahison est si intolérable que ce ne serait pas à l'autre de faire mumuse avec ses petites inquisitions pour sonder votre bonne foi, mais à soi de conjuguer prudence et sadisme pour l'éprouver. Eh oui, la roue tourne... Jamais évidemment, le calomniateur ne fera son devoir de serpillère quand l'inanité de son accusation est démontrée, je dis seulement que ce serait son devoir. Autant que le calomniateur serve à quelque chose, non ? De contre-exemples, vu que bien incapable de prendre ses responsabilités.
Je sais que dans une époque où la dignité, on s'en moque, où hier n'existe pas, les rancuniers sont mal vus, plus mal vus que leurs agresseurs, qui après avoir bien marché sur les autres, dynamiques et contents d'eux, ont l'air si "sympas", mais enfin, soyons fous, sincère jusqu'au bout.
Les humains sont de sales bêtes, et les pires sont de meute, des chiens, les plus impopulaires, des chats, bien de côté et rancuniers, si on les cherche.
Le détachement ? Les religions et sagesse me semblent un échec total... J'ai une idée, mais je ne crois pas qu'on fasse des recherches là-dessus... Je sais juste que des gens ayant eu une lésion cérébrale étaient tout à fait objectifs, sans désir, il fallait, si je me rappelle, veiller sur eux, sinon, ils ne faisaient rien, suprêmement indifférents.
Si donc, on pouvait le reproduire, on aurait le fameux détachement. Mais à quel prix ? Ceci dit, si les gens le voulaient à toute force et trouvaient de bonnes âmes pour veiller sur eux, je ne vois pas au nom de quoi s'y opposer.
Je me demande juste s'il y aurait beaucoup de volontaires... A quel point les gens veulent-ils vraiment le fameux détachement ?
Ce serait bien de le découvrir à cette occasion... On éviterait de parler dans le vide comme trop souvent, mais pas moi, là, je crois, et que je vivisectionne sur le vif.
Les sentiments d'approbation du monde rendent artistes, les mauvais, philosophes : il n'y a rien à jeter.
Je pense qu'il faut de tout pour faire un humain plus ou moins accompli, du oui, du non, du peut-être, et malgré tout, pas du foutoir : un minimum de cohérence.
@ Rédigé par : Crisfi | 26 août 2017 à 15:13
"Le choix de l'illustration fait peur !"
Nous sommes chez un ancien avocat général. Avant même de lire que cette image était un hoax, je relativisais par faut-il dire déformation professionnelle ? Souci de choquer ? Défendre la société ?
D'accord, le discours de notre hôte n'est pas tonitruant, et on a plus de liberté qu'ailleurs, d'accord, Madame Bilger est très obligeante, mais y'a quand même écrit "magistrat honoraire", en haut, à côté de son nom et qu'il préside un institut pour savoir parler.
Mais franchement, on peut trouver des images, des exemples de presque n'importe quoi, donc il faut pondérer ses yeux.
Et quoi de nouveau ? Autrefois, on aurait pu montrer des gens dans leur bréviaire et autres choses semblables, communicant avec leur Dieu supposé et ignorant les voisins, comme on ignore aujourd'hui les voisins pour d'autres gens.
Et alors, en somme ? L'important est de prendre soin de ses proches. Le prochain et le lointain ne sont pas plus ennemis que le premier plan et l'horizon en peinture.
Essayer de ne rien oublier d'important, hiérarchiser les problèmes... Et regarder les nuages.
Rédigé par : Noblejoué | 30 août 2017 à 21:11
@ fugace | 30 août 2017 à 15:12
« "Détox : une maladie d'aujourd'hui ?"
Certes, mais qui date d'hier aussi. C'est ainsi par exemple, que les Japonais exploitèrent le désordre politique de la Chine et l’appétence des Chinois pour les drogues, en organisant l’intoxication massive du pays à l’opium... » A lire, ce résumé »:
La maladie d’hier n’est pas la détox mais l’intox dans tous les sens du terme qui n'est pas près de disparaître.
« Les journaux se plaisaient à relater les récits de voyageurs décrivant des enfants de huit ans mendiant quelques résidus de dross (cendres provenant de l’opium fumé), des mères endormant leurs enfants en leur soufflant la fumée de la pipe dans les narines, des bébés dépendants car nés de mères opiomanes… » est-il écrit sur la page dont vous recommandez la lecture.
Ça m’évoque le fait que le manque de tabac peut conduire certains au ramassage de mégots, toute honte bue. Metz dépense 6,5 M€ par an pour rester propre, mais la nouvelle machine à faciliter le travail des cantonniers que la Ville vient d’investir pour le ramassage des mégots, ainsi que de ce déchet paraît-il le plus produit sur la planète qu’est le chewing-gum, ne coûterait ‘que’ 150 000€. Il ne semble pas encore prévu d’arrêté municipal prévoyant des amendes en cas d’impossibilité pour les non-fumeurs d’accéder aux bâtiments publics, gares, etc. sans se voir contraints de traverser un rideau de fumée.
Pour en revenir aux malheureux enfants nés de mères opiomanes, ils m’évoquent les pauvres nourrissons dans le biberon desquels les mères de l’est de la France mettaient du schnaps pour les aider à s’endormir – j’en connais… ! ou plutôt j’en ai connu –, ou encore les malheureux fœtus victimes du sida avant même d’être venus au monde.
En ces matières comme en beaucoup d’autres, notre société contemporaine a fait des progrès notables dont la science de l’addictologie qui ne limite pas l’étude des addictions à la consommation de substances illicites en dehors de certaines circonstances tels les soins palliatifs etc.
La question me paraît être non pas de traiter mais de prévenir les addictions prévisibles par une bonne information ainsi qu’une éducation au NON MERCI ! Pourquoi dit-on « Oui » à ce dont nous savons que ça n’est pas bon pour nous est une autre manière de poser la question. Pourquoi dit-on « Oui » au verre de trop ? par exemple. Pourquoi secoue-t-on le bébé auquel on n’ose plus donner de schnaps pour qu’il se taise, ce qui aura, quelque part, des conséquences encore plus funestes.
Ce n'est pas toujours très évident pour les mères de protéger leurs enfants des comportements délétères des adultes en préservant néanmoins, autant que faire se peut, les familles.
« FIN DE L’HISTOIRE : Au XXe siècle, les Japonais exploitèrent le désordre politique du pays et l’appétence des Chinois pour les drogues, en organisant l’intoxication massive du pays à l’opium, la morphine, l’héroïne, la cocaïne… et en créant l’État fantoche du Mandchoukouo, le premier narco-État de l’histoire pour financer leur mainmise sur la Chine. Après la prise du pouvoir de Mao, l’opiomanie baissa rapidement pour disparaître presque totalement. Aujourd’hui, les Chinois considèrent avec amertume cette longue partie de leur histoire. »
Bon. Et si on parlait de la culture du pavot dans les régions dans lesquelles les Japonais n’ont jamais mis les pieds, du moins autrement qu’en touristes. Que font les Chinois pour apporter leur expérience historique à ces pays et les aider à se sortir de l’économie du narcotrafic ? En commençant par s’occuper de leur propres triades par exemple.
Pour en revenir à tous les produits censés être détoxifiants, c’est malheureusement souvent un simple argument de vente, tout comme l’étiquette BIO. Ceci étant, il existe de vrais aides au travail efficace des foies fatigués par, par exemple, une anesthésie médicamenteuse ou d’autres traitements encore, comme le jus de bouleau ou le mélange de jus de bouleau et thé vert, mais pourquoi faut-il le vendre dans le cadre de « programmes Détox et minceur » sinon parce qu’autrement on n’en vendrait pas ou alors trop cher pour un produit non remboursé. Tout est là, en définitive.
J'ai quand même appris quelque chose, concernant les alcaloïdes du tabac.
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 août 2017 à 20:36
@ duvent | 30 août 2017 à 09:16
"Dans un premier temps, je vous invite à relire Céline, et vous verrez une chose incroyable : le problème des médecins est ancien..."
Ah, OK. Donc, ce n'est pas un problème si les campagnards (et, de plus en plus, les urbains aussi) n'ont plus de médecins pour les soigner.
Notez bien, je vous prie : je ne veux plus entendre la moindre récrimination de votre part, ou de la part de quiconque, sur : la pauvreté, l'inégalité, les injustices, les maladies, la faim dans le monde, le manque d'eau potable, la disparition des espèces, la chute des tartines du côté beurré... puisque tous ces problèmes sont fort anciens, et ont déjà été dénoncés par de Grands Ecrivains.
"En outre, comparer le tarif pratiqué par les coiffeurs pour fixer celui des médecins nous éclaire sur votre bon cœur, que vous avez dû laisser près du bénitier ou sur le comptoir (du bistrot ou du banquier ??)... Je suppose que vous ne serez jamais malade et ne l'avez jamais été, etc."
L'imbécillité maintenue des pleureuses gauchistes m'étonnera toujours. L'imbécillité, et la mauvaise foi. Donc, protester contre le tarif dérisoire auquel la Sécurité sociale consent à payer les médecins serait le signe d'un manque de coeur ?
Très bien. Donc je suppose que vous, qui avez un grand coeur, militez sans cesse pour que l'on divise le Smic par deux. N'est-ce pas ? Réclamer que les gens soient mal payés, c'est un signe de générosité : voilà la philosophie Degauche.
Ah oui mais attendez : il s'agit de réclamer que les autres soient mal payés. Mon droit à moi, c'est que moi je sois mieux payé et que tout le monde me serve pour une bouchée de pain. C'est la générosité selon les socialistes.
D'ailleurs il est bien connu que les coiffeurs ne peuvent être comparés aux médecins, pour une raison bien simple : les médecins sont nourris gratuitement par leur boucher, tandis que les coiffeurs doivent bêtement payer leur viande comme tout le monde. Quand tu débarques dans une agence immobilière et que tu dis que tu es médecin, les gens te déroulent le tapis rouge et te disent : pour vous, Monsieur, ce sera gratuit, puisque vous êtes un bienfaiteur de l'humanité et qu vous soignez duvent lorsqu'il a des cors aux pieds. Alors que le coiffeur, non.
Vous noterez aussi la hargne sournoise qui couve toujours derrière le prétendu bon coeur du Degauche : il souhaite que vous soyez malade, il jouit positivement de vous imaginer souffrant afin que vous ne puissiez pas vous soigner... puisque les médecins... sont trop chers... ah non, zut, en fait ils sont trop bon marché.
Et c'est précisément pour cela qu'on n'en trouve plus. Dans les campagnes, et ailleurs. Mais le Degauche, il s'en moque. Il vit dans un monde fantasmatique où tout le monde est censé lui cirer les pompes, parce que. Le médecin Existe parce que c'est comme ça, l'Etat y pourvoit, c'est une espèce de miracle toujours renouvelé depuis l'avènement de Karl Marx. Donc évidemment il doit être le moins cher possible puisque la santé c'est Bien et que la maladie c'est Mal.
Le Degauche suppose que les troupes du NKVD torturent les médecins jour et nuit pour les obliger à devenir médecins et à rester médecins, quoi qu'il arrive, même s'ils sont payés avec des cacahuètes. On peut obliger les gens à faire des études interminables et abominablement difficiles, on peut les obliger à être talentueux et dévoués puisqu'il s'agit de soigner la précieuse petite santé de Monsieur duvent, et que cela "n'a pas de prix", n'est-ce pas ?
Au bout de la millionième invective de ce type, on se pose la question : sont-ils abrutis à ce point, ou bien arrivent-ils à mentir sans cesse avec un tel aplomb ?
Il faudrait inventer un mot spécial, je crois, pour désigner cette disposition d'esprit spéciale de l'homme-de-gauche qui mêle, de façon indiscernable, stupidité, malhonnêteté, égoïsme radical et inversion des valeurs. Plus le type fait étalage de son nombrilisme éhonté et de son mépris radical des difficultés d'autrui, plus il se croit en droit de reprocher aux autres leur manque de coeur.
@ Alex paulista | 30 août 2017 à 05:43
"Globalement d'accord avec Robert Marchenoir | 29 août 2017 à 18:16. Quelques nuances toutefois : le prix de la consultation est exempté de TVA et d'autres taxes, de plus il est remboursé donc hors du marché. Il n'est donc pas juste de le comparer à celui payé chez le coiffeur qui, lui, est soumis à l'offre, à la demande et à la TVA."
Oui... et... donc ?... Où voulez-vous en venir ? La visite médicale est remboursée, donc hors du marché, donc... le médecin n'a pas besoin d'argent pour vivre, pour élever ses enfants ? La nourriture de ses gosses, elle est "hors marché", peut-être ?
C'est bien le problème, que le tarif de la visite médicale soit hors du marché ! Cela veut dire qu'il est décidé par des bureaucrates qui, eux-mêmes, ne sont nullement soumis au marché, sur la base de critères purement politiques. C'est donc un faux prix. Il ne reflète nullement l'offre et la demande.
Par conséquent, l'ajustement se fait par la pénurie. Comme toujours en régime socialiste.
Les socialistes, en France, au Venezuela, partout, prétendent qu'on peut marcher sur l'eau et qu'ils ont le "droit" d'être soignés "gratuitement", ou pour presque rien. Et ils s'étonnent lorsqu'ils s'aperçoivent que c'est faux, que les médecins (et les autres) votent avec leurs pieds, décident de ne plus s'installer à la campagne, où les patients sont éloignés et pauvres (et les conditions de vie austères), ou bien décident de ne plus être médecins du tout, ou décident de faire leur vie à Londres, Singapour ou San Francisco...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 août 2017 à 18:02
"Détox : une maladie d'aujourd'hui ?"
Certes, mais qui date d'hier aussi. C'est ainsi par exemple, que les Japonais exploitèrent le désordre politique de la Chine et l’appétence des Chinois pour les drogues, en organisant l’intoxication massive du pays à l’opium...
A lire, ce résumé :
http://www.asud.org/2009/03/20/origine-en-chine/
Au-delà, l'intox aujourd'hui est en effet partout, en tous domaines et en tous lieux. Un nouveau Dieu en quelque sorte ?
Depuis les religions, en passant par les sectes, les drogues, la nourriture chimique et les dépendances innombrables, dont celles au temps.
Alors, se débarrasser des barrières mentales transmises sera d'autant plus difficile que la volonté se heurtera à un enfoui précoce, devenant ainsi presque inaliénable.
Les chaînes de l'attachement sont tellement nombreuses :
- préjugés
- culpabilité
- pensées compulsives
- poids du passé
- identification à l'autre
- émotions non contrôlées et perturbantes
- comportements destructeurs
- mauvais souvenirs
- blessures du passé
- rancune
- faiblesse humaine
- autocritique
La liste serait sans fin.
Et si se désintoxiquer, c'était rompre ! comme
. rompre avec sa religion
. rompre avec les conséquences négatives de la religion du progrès
. rompre avec la religion d'Etat
. rompre avec la malfaisance envers son esprit
. rompre avec les dommages causés à son corps
. rompre avec tous les préjudices causés à l'autre pour son propre bien-être
Bref, rompre avec la dépendance de son "soi" aussi bien extérieur qu'intérieur.
Sans aucun doute, et dans tous les cas, avec ou sans aide extérieure, il faudra pouvoir à terme dépasser par sa seule volonté, la sensation réelle ou non du manque.
Avec une nouvelle inconnue sur le chemin emprunté.
Rédigé par : fugace | 30 août 2017 à 15:12
@ Robert Marchenoir
"Il faut augmenter le nombre de médecins formés chez nous, et il faut surtout leur donner envie d'ouvrir leur propre cabinet en re-libéralisant l'exercice du métier, ce qui veut dire : augmenter massivement le prix de la visite médicale (qui coûte maintenant moins cher qu'une visite chez le coiffeur), et libérer les médecins des innombrables contraintes et réglementations que leur impose la Sécurité sociale."
Dans un premier temps, je vous invite à relire Céline, et vous verrez une chose incroyable : le problème des médecins est ancien...
Puis, il est vrai que les coiffeurs ont des tarifs qui font se dresser les cheveux sur la tête : d'où je conclus que cet état de fait est une technique purement professionnelle...
En outre, comparer le tarif pratiqué par les coiffeurs pour fixer celui des médecins nous éclaire sur votre bon cœur, que vous avez dû laisser près du bénitier ou sur le comptoir (du bistrot ou du banquier ??)...
Je suppose que vous ne serez jamais malade et ne l'avez jamais été, car dans ces moments il vous revient le souvenir d'un certain serment, sur lequel vous vous appuyez éperdument en vous disant pourvu que ce beau et jeune médecin en ait entendu parlé, et que mon misérable corps ne devienne pas "Notre-Dame-des-Douleurs", ou pire encore un champ d'investigation sans limites... Portez-vous bien !
Rédigé par : duvent | 30 août 2017 à 09:16
Globalement d'accord avec Robert Marchenoir | 29 août 2017 à 18:16.
Quelques nuances toutefois : le prix de la consultation est exempté de TVA et d'autres taxes, de plus il est remboursé donc hors du marché. Il n'est donc pas juste de le comparer à celui payé chez le coiffeur qui, lui, est soumis à l'offre, à la demande et à la TVA. D'ailleurs, le prix de la consultation est le même dans toute la France et le coût de la vie est moindre à la campagne, donc augmenter le prix de la consultation ne résoudrait pas forcément le problème des déserts médicaux dans les campagnes.
Non, comme le souligne Robert Marchenoir, le problème c'est qu'il n'y a plus personne dans nos campagnes, parce qu'elles ne sont plus adaptées à l'activité économique. Cela vient en partie de la petite taille et du nombre de petites communes. Au Brésil, aux États-Unis, partout où l'urbanisation est plus récente, on ne trouve pas de petites villes de moins de 1000 habitants. Nos petits villages étaient adaptés à une France à 80% rurale avec des exploitations agricoles de quelques dizaines d'hectares maximum.
Ça me rappelle la fameuse maison à 100 000 euros proposée par Borloo : si elle se situe au milieu de nulle part, il peut se la garder !
Il faut réinventer un moyen de conserver notre aménagement du territoire ou de le réorganiser. Cela ne passera pas par des boulangeries subventionnées mais par des regroupements d'écoles, de maternités, par des investissements structurels comme des infrastructures importantes en télécoms (fibres optiques), transports, et en laissant le marché fonctionner. Au bout d'un moment les entreprises auront intérêt à se développer dans des villes comme Orléans, Valence, Montpellier, Tarbes, Perpignan.
C'est déjà le cas pour certaines villes de province, comme le souligne un article récent :
https://www.challenges.fr/emploi/carriere/carrieres-paris-fait-fuir-les-cadres-au-profit-de-bordeaux-nantes-et-lyon_495794
Il faut accompagner ce mouvement.
Rédigé par : Alex paulista | 30 août 2017 à 05:43
Il y a un usage addictif des choses les plus nécessaires (nourriture), courantes (sexe) et un usage civilisé des drogues, c'est-à-dire des drogues culturellement apprivoisées par les sociétés.
Le seul avantage que je vois de ce qu'on parle de se détoxiquer pour tout et n'importe quoi de nos jours est de montrer que tout peut être toxique, ce qui peut-être fera réfléchir qu'à l'inverse, tout, enfin, vérifier, du moins beaucoup de toxiques peuvent être apprivoisés.
Parce que sinon, hum ? Je crois avoir rappelé que la détox n'a rien de nouveau. En parler tous azimuts avec un côté technico-commercial et scientifique, si.
Il y a la prohibition qui fait plaisir à ceux qui se donnent l'illusion de contrôler, dans le meilleur des cas, la situation, la santé et la sécurité publique, et dans le pire, les autres en petits tyrans, il y a le bon usage des choses qui est raffinement et consensus dans l'usage des plaisirs.
Je crois au raffinement général par l'information, la recherche de nouveauté et la fondation de nouvelles traditions fondées sur un nouvel état d'esprit.
Comment dire ? Il est de plus en plus mal vu d'importuner les autres, concrètement, par exemple, de leur fumer dessus.
Tandis que qui fume un produit illicite mais chez soi, ou se pique sans laisser traîner sa seringue à portée de n'importe qui, et le plus grave, des enfants, choque de moins en moins, c'est-à-dire guère plus que comportements aussi à risque, mais légaux.
De plus, il y a des recherches pour annuler les effets indésirables d'au moins une drogue, l'alcool, si je ne me rappelle plus les détails, et je pense que ce sera suivi dans d'autres.
Ne pas oublier non plus que quand on importe une nouvelle drogue, il faut transposer ce qu'on peut des pratiques du pays, c'est-à-dire des règles de prudence dans la posologie et le sens qui est cela et plus que cela.
Je pense que la liberté et le raffinement vont augmenter. Pour ceux qui le voudront.
Il y a malheureusement des gens qui se mettront en danger non pour l'affirmation de leur liberté, la recherche du plaisir ou l'envie de mourir, ce qui au moins serait chercher ce qu'on cherche, mais par ce qu'Edgar Poe décrivait bien dans Le démon de la perversité... Que faire ? Rien, car si on devait interdire tout ce qui peut être gauchi, on ne laisserait rien en ce monde.
Rédigé par : Noblejoué | 29 août 2017 à 19:31
@ semtob | 28 août 2017 à 20:02
"Avez-vous eu l'honneur d'effectuer des fouilles archéologiques sur le site de Tautavel pour critiquer des faits scientifiques observés par nos soins ?"
Je ne comprends pas de quoi vous parlez. Je n'ai "critiqué aucun fait scientifique observé par vos soins", et ni vous ni moi n'avons parlé de Tautavel. Je vois mal, d'ailleurs, comment on pourrait critiquer un fait scientifique. On peut critiquer une erreur scientifique, on peut critiquer une opinion, mais comment pourrait-on critiquer un fait scientifique ?
"Avez-vous des solutions à apporter pour enrayer la désertification rurale ?"
Oui. Baisser massivement la dépense publique pour dynamiser l'économie, réduire massivement les réglementations qui empêchent la construction et libéraliser complètement le marché des transports par autocar.
"Ce sont les médecins d'autres pays qui sont aidés pour s'installer dans les déserts de France alors que de nombreuses personnes aiment leur région et souhaitent y vivre tout simplement. L'installation de ces médecins est rendue difficile en l'absence du moindre commerce ou de réseaux Internet."
Si les communes rurales (et pas seulement elles) cherchent désespérément à importer des médecins étrangers, c'est parce qu'on n'en forme pas assez en France, et que l'écrasante majorité des étudiants en médecine optent pour la médecine fonctionnarisée ou salariée, et non pour la médecine libérale.
Pour changer cela, ouvrir des boulangeries communistes dans des villages déserts ne suffirait pas -- si tant est que ce soit souhaitable, ce qui n'est évidemment pas le cas.
Il faut augmenter le nombre de médecins formés chez nous, et il faut surtout leur donner envie d'ouvrir leur propre cabinet en re-libéralisant l'exercice du métier, ce qui veut dire : augmenter massivement le prix de la visite médicale (qui coûte maintenant moins cher qu'une visite chez le coiffeur), et libérer les médecins des innombrables contraintes et réglementations que leur impose la Sécurité sociale.
En plus de cela, il n'est pas exclu qu'il faille obliger les médecins débutants à commencer leur carrière à la campagne, à titre de contrepartie pour les études gratuites dont ils ont bénéficié. Naturellement, vu le temps qu'il faut pour former un médecin, rien de tout cela ne pourra avoir d'effet immédiat.
A côté de ces facteurs, la rareté des commerces locaux est un détail -- et de toutes façons, c'est une conséquence et non une cause : j'y reviendrai.
"Subventionner des départs d'activité commerciale ne signifie pas multiplier le nombre de fonctionnaires."
Bien sûr que si !... Augmenter le nombre de gens qui vivent de la dépense publique, c'est ruiner la France encore davantage, en encourageant la création d'activités non rentables et inefficaces ; créer de nouvelles entreprises qui ne tiennent qu'à coups de subventions, c'est créer de nouveaux fonctionnaires de fait, comme le sont les agriculteurs ou les salariés d'associations.
S'il n'y a pas de fameux "petits commerces" dans les villages, c'est parce que ce n'est pas rentable. La subvention d'activités non rentables n'a jamais développé l'économie. Jamais. En revanche, il ne manque pas de pays qui se sont enfoncés dans la pauvreté à cause de telles politiques socialistes. La France, par exemple.
"La disparition des journaux est un phénomène bien français. Elle est liée au numérique mais essentiellement à la disparition des kiosques. Il suffirait d'améliorer le contenu et la distribution pour faire repartir ces médias."
Absolument pas. C'est un phénomène mondial, lié à Internet. La presse écrite est condamnée, et pour l'instant nous ne savons toujours pas ce qui la remplacera, car la presse sur Internet a bien du mal à trouver sa rentabilité elle aussi.
Vous avez raison de dire que la France est plus avancée que d'autres pays sur cette voie : le pillage éhonté des profits de la presse écrite depuis la Libération, par les syndicats ouvriers communistes, a définitivement privé les éditeurs de leurs capitaux. Aux Etats-Unis, en Angleterre, vous avez encore des médias traditionnels qui produisent un journalisme de qualité sur Internet. Parce qu'ils en ont les moyens. L'amélioration du contenu, que vous appelez de vos voeux et qui est fort nécessaire, ne s'invente pas : elle nécessite davantage de travail et donc davantage d'argent.
En France, nous avons laissé passer le train. Les capitaux volés ne se reconstitueront pas. Il aurait fallu que messieurs les Degauche laissent aux "grands patrons" la jouissance de leurs "scandaleux profits", du temps où les gens achetaient encore des journaux par millions. Cela aurait pu permettre aux médias d'investir pour préparer la transition à Internet. Ce temps ne reviendra pas.
Les socialistes savent dépenser l'argent des autres, mais ils n'ont pas bien compris que c'est avec les profits d'aujourd'hui qu'on fait le capital de demain, et que c'est avec le capital qu'on développe l'activité économique et qu'on crée des emplois.
Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas en incitant l'Etat à fourrer son nez dans les médias que ces derniers inventeront un nouveau modèle économique.
De façon générale, vous me semblez sous l'emprise de l'illusion courante que les campagnes sont désertées parce que les services publics les auraient désertées. Il suffirait que l'Etat les arrose de pognon pour qu'elles revivent à nouveau.
Outre que nous n'avons plus de pognon, je vous le rappelle, la réalité est que les campagnes sont désertées parce que les services privés les ont désertées ; et les services privés, c'est-à-dire l'activité économique, les ont désertées parce qu'il n'y a plus personne à la campagne. Vous aurez beau planter des boulangeries communistes et des médecins communistes à la campagne, s'ils donnent à manger aux lapins et qu'ils soignent les biches, on ne sera pas très avancés.
Si désertification des campagnes il y a, c'est que l'activité économique en France se porte mal et donc se concentre dans les zones urbaines. Si l'activité économique va mal, c'est que l'Etat pille l'argent des rares personnes qui arrivent encore à travailler honnêtement, c'est-à-dire dans le secteur privé.
La solution n'est donc pas dans votre extraordinaire idée de subventionner les boulangeries et les bistrots au milieu des champs, chose que personne n'a faite dans le monde à ma connaissance -- et pourtant il ne manque pas de malfaisants socialistes au pouvoir ici où là qui ont entrepris d'insondables sottises.
La solution se situe à l'opposé : lorsque l'Etat, et les Français qui sont complices de ses rapines, cesseront de piller les honnêtes gens, alors davantage d'usines, ou de laboratoires de recherche, ou d'ateliers de programmation informatique se réinstalleront à la campagne, et cela produira des richesses, cela attirera du monde ; du monde qui aura des besoins à satisfaire et de l'argent à dépenser, et alors des boulangers et des médecins et des dépendeurs d'andouilles viendront s'installer dans la région.
C'est comme cela qu'on crée des richesses dans un pays, et non en engraissant l'Etat au détriment du marché libre. Vous prenez le problème à l'envers. Le socialisme, ça ne marche pas. Jamais. Nulle part.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 août 2017 à 18:16
@ Robert Marchenoir
Merci de votre lecture.
Avez-vous eu l'honneur d'effectuer des fouilles archéologiques sur le site de Tautavel pour critiquer des faits scientifiques observés par nos soins ?
Avez-vous des solutions à apporter pour enrayer la désertification rurale ?
Est-il plus pertinent de financer la Poste pour apporter des baguettes, donner de l'eau, des nouvelles aux proches des personnes âgées ou handicapées ou d'aider des artisans à maintenir leur activité professionnelle ?
Il n'y a rien d'absurde à protéger le tissu social.
Ce sont les médecins d'autres pays qui sont aidés pour s'installer dans les déserts de France alors que de nombreuses personnes aiment leur région et souhaitent y vivre tout simplement. L'installation de ces médecins est rendue difficile en l'absence du moindre commerce ou de réseaux Internet.
Subventionner des départs d'activité commerciale ne signifie pas multiplier le nombre de fonctionnaires. Par contre, c'est apporter des solutions à l'impression d'abandon de régions entières, apporter des emplois non délocalisables, développer le tourisme vert et rompre avec l'électorat des extrêmes. C'est un cercle vertueux à mettre en place.
La disparition des journaux est un phénomène bien français. Elle est liée au numérique mais essentiellement à la disparition des kiosques. Il suffirait d'améliorer le contenu et la distribution pour faire repartir ces médias.
Immédiatement après la guerre 14-18, les chercheurs ont compris comment faire avancer des véhicules avec de l'eau de mer, avec des betteraves et même avec l'énergie du vide ce qui serait presque gratuit. Des véhicules à hydrogène existent déjà et certains agriculteurs utilisent les lisiers pour les tracteurs et moissonneuses. Il est nécessaire de les aider dans ce sens.
Certaines colères sont parfois animées par le manque d'ouverture ou le conditionnement.
C'est le débat qui permet de faire naître de nouvelles interrogations, hypothèses. La science était persuadée jusqu'en 2012 que l'eau et l'oxygène étaient essentielles à la vie et pourtant une variété de vie, différente de la bactérie et du virus, presqu'inconnue ouvre d'immenses champs de recherche concernant les défenses immunitaires.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 28 août 2017 à 20:02
Alain Minc : « C’est le meilleur moment pour faire des réformes »
https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/010197099595-alain-minc-cest-le-meilleur-moment-pour-faire-des-reformes-2109998.php
Il ne manquait plus que lui ! Qui donc va pouvoir lui dire de se retirer ! Ses prophéties n'intéressent que lui, il n'est qu'esbroufe et paroles, jamais rien qui ait été efficace et qui pourrait rendre les Français fiers de son action, qu'enfin il se taise cet oracle de Delphes qui a son avis sur tout et sur rien du tout.
Mongénéral avait horreur de ces personnages.
Depuis qu'il intervient et conseille, notre pays est à la mine et les entreprises de production ont disparu, dire qu'il est toujours consulté. Dans le fond comme on va vers lui on va chez la tireuse de cartes, pour l'ambiance, ou chez le coiffeur "dégagé sur la nuque et la barbe...", on occupe avec lui un peu de son temps libre, on passe chez le figaro sans en avoir vraiment besoin.
Un artiste du néant, de la non inventivité, vendre l'incrédule et le non palpable dans le fond il est très fort, un vrai prestidigitateur, il a la carte des médias, il est l'assaisonnement qui passe avec tous les plats.
Nous devons être immensément riches pour se permettre de mettre notre destin économique entre les mains de ces chiromanciens, ils ont vendu des baudruches pendant des décennies et continuent à vendre de l'air au prix de l'or.
Il me fait penser aux aventures des Pieds Nickelés de Pellos, et leurs combines foireuses finalement au bout.
Comme aurait dit Coluche vous lui donnez le désert demain vous achetez le sable.
Sacré Alain !
Rédigé par : Giuseppe | 28 août 2017 à 14:12
@ Catherine JACOB - 28 août 2017 à 09:10
"Derrière ou devant, tout est toujours une question de point de vue"
Vous m'avez mis "sens dessus dessous". Et non "sans dessus dessous".
Je progresse, grâce à vous.
Rédigé par : fugace | 28 août 2017 à 13:40
@ Claude Luçon | 28 août 2017 à 00:59
Question de génération ! J'ai croisé des anciens qui aimaient partager leurs connaissances et expériences. J'ai aussi croisé de nouveaux arrivants qui faisaient le contraire, et les deux qui pratiquaient la rétention d'info. Vous avez forcément vécu cela.
J'autorise donc notre hôte à vous communiquer mon adresse mail pour vous communiquer ma méthode s'agissant des images à partager.
En attendant, allez voir ce site
http://www.casimages.com/
découvrez-le, inscrivez-vous, et lorsque vous aurez votre espace membre, je reviendrai vers vous pour vous guider.
Cordialement
Rédigé par : fugace | 28 août 2017 à 13:31
Pour dominer ses addictions, il faudrait en être conscient, c'est-à-dire être sur le chemin de la surconscience ; mais encore faudrait-il d'abord aussi avoir envie d'y échapper, savoir prendre ses distances par rapport au monde, donner un chemin à sa conscience. Là, il s'agit de spiritualité, et ce n'est pas inné.
Le bénédicité qui fait sourire les esprits forts, est avant d'être un instant d'oraison, celui du recul devant son envie de se nourrir et qui pourrait être une addiction plus qu'un besoin.
Selon les préceptes pythagoriciens comme chez les chrétiens, ont doit commencer sa journée par un instant de recueillement sur ce à quoi on va la consacrer, et le soir, sur ce qu'elle a été. L'égarement dans des addictions ne résistera pas à l'examen.
Cet été comme bien souvent, nous avons eu un camp de scouts à la maison ; cette fois-ci des SUF (scouts unitaires de France), et nous avons découvert que ce mouvement était une imposture.
Le scoutisme s'accomplit en effet essentiellement le soir, lorsqu'à l'issue de la veillée et du "chut plus de bruit", le jeune songe, dans le silence animé de la nuit dans la nature, aux joies et émerveillements de sa journée ponctuée des rites scouts, mais aussi de ses émotions. C'est le grand moment de recueillement, et le scoutisme est ainsi une spiritualité universelle.
Le smartphone, la tablette, personne n'y songe, c'est dans l'autre monde.
Or, et malheureusement, chez les SUF, les journées se terminent dans des braillantes interminables jusque tard dans la nuit, au mépris même de ceux qui voudraient dormir, et tout cela institutionnalisé au prétexte de cris de joie. J'ai eu la visite de leur commissaire en tournée d'inspection, et cet imbécile imperméable à toute notion de spiritualité me l'a confirmé sans qu'il lui semble utile de s'interroger sur leur spécificité par rapport aux autres mouvements scouts et ce qu'a toujours été le scoutisme.
Dominer le monde, le regard de l'être sur son étance plus encore que son existence, le grand philosophe nous en a rappelé la nécessité, comme ce fut la devise de Socrate, comme la recherche en soi de l'amour du père est ce qui a animé le coeur des hommes depuis toujours.
Alors, les addictions... sauf peut-être celle d'éclairer le chemin pour les autres.
Ce fut celle de Jésus comme c'est le sens du mot "scout" - éclaireur.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 28 août 2017 à 09:20
Ainsi on vous croit en Grèce et vous êtes à Amsterdam.
« La Compagnie de Frans Banning Cocq et Willem van Ruytenburch, dite la Ronde de nuit, tableau de Rembrandt datant de 1642, représente une compagnie de la milice bourgeoise des mousquetaires d'Amsterdam, commandée par Frans Banning Cocq, sortant en armes d'un bâtiment. Cette toile se trouve au Nouveau Rijksmuseum d’Amsterdam.»
Ce sont donc de petits Néerlandais que leur(s) enseignant(s) livre(nt) ainsi à eux-mêmes devant ce portrait collectif diurne qu'assombrit inexorablement un apprêt au bitume !
Rédigé par : Catherine JACOB | 28 août 2017 à 09:19
@fugace | 27 août 2017 à 14:03
Derrière ou devant, tout est toujours une question de point de vue, le langage admettant que vous soyez derrière l'ordi tout en étant devant l'écran. Il en va de même de la hauteur et la profondeur que les Latins désignaient par ailleurs de la même façon : altus ce qui définira l'un ou l'autre, étant le point de référence.
Rédigé par : Catherine JACOB | 28 août 2017 à 09:10
@genau 27 août 2017 à 18:51
Je ne sais pas si la perspective de la surpopulation mondiale doit inciter à se désintéresser de l'alimentation au quotidien.
"Se cramponner aux progrès de la médecine, c'est apporter de l'eau à un moulin qui tourne déjà trop vite."
Je vous sens pessimiste sur la question démographique qui est, il est vrai, d'ores et déjà prégnante. A l'échelle de l'individu et de notre petit confort personnel, la médecine apporte un espoir : celui de vivre le plus longtemps possible sans invalidité. En 2015, l'espérance de vie a pour la première fois décliné sous nos contrées. Vivre vieux implique de conserver jusqu'à la fin le plaisir de vivre qui est notamment celui de conserver ses capacités intellectuelles. Certains vieux sont accrochés aux réseaux sociaux et y voient, la famille étant moins présente, un moyen de lutter contre la solitude, voire de l'ignorer complètement. Même les jeunes, pourvu qu'ils soient geek, en viennent parfois à s'isoler socialement, en contradiction avec les caractéristiques de leur âge.
"Vous me faites penser à ces pompiers qui, d'un air grave, vous affirment : Nous, on sauve des vies."
Les médecins, les chirurgiens n'en finissent plus de sauver des vies. Est-ce mal ? Faut-il pour autant laisser agir l'impitoyable sélection naturelle ? Lorsque la santé d'un membre de sa famille est en jeu, on ne le pense pas et on ignore la menace de la surpopulation planétaire. De la même façon, se servir de ses connaissances pour éviter que des proches ne s'empoisonnent stupidement par l'alimentation paraît un réflexe.
On peut à la fois assurer une rémunération digne aux agriculteurs et promouvoir la sécurité alimentaire. Il ne faut pas, non plus, céder aux lobbies industriels qui pensent à leurs profits sans se soucier de la préservation de la santé publique. L'héroïsme est alors supplanté par le bon sens et l'instinct de conservation. Seules 30% des maladies sont d'origine génétique. Le reste vient de ce que l'on fait de notre vie (habitudes alimentaires, etc.). Seule une petite caste sachante profite donc réellement de l'abri de la longévité.
Une part élevée de la population mondiale vit en milieu défavorisé et perd, de ce fait, en moyenne deux ans d'espérance de vie.
Rédigé par : finch | 28 août 2017 à 08:51
Photo : filles d’un côté, garçons de l’autre. On se croirait revenu au temps des écoles municipales de la IIIe République. La modernité n’empêche pas certains comportements d’ados. A cet âge, les confidences se font entre filles ou entre garçons. ☺
Rédigé par : Achille | 28 août 2017 à 08:00
@ Noblejoué | 26 août 2017 à 22:33
Dans la nature en Afrique, suivant le pays, les indigènes nous apportaient souvent des bébés fennecs, gazelle, babouin, singes gris, même un petit phacochère qui avait particulièrement mauvais caractère, nous les nourrissions avec du lait au compte-gouttes au début et adaptions leur nourriture ensuite.
Ce fut le cas de deux fennecs qu'un Touareg apporta à mon épouse, qu'elle éleva de la même façon. Ils étaient si petits qu'ils tenaient facilement dans sa main fermée qui n'était pourtant pas très grande elle-même. C'était amusant de voir ce poing formé avec une petite tête et deux grandes oreilles. Ils ont grandi, elle était leur source de nourriture et dans ses bras la plupart du temps. Puis elle les a apportés à sa propre mère, à Rome, les fennecs aimaient la fille mais pas sa mère qu'ils ne connaissaient pas. Ils ont fini au zoo de Rome avant que nous puissions les récupérer et les ramener chez eux au Sahara.
Je ne sais toujours pas comment afficher des photos sur le blog, honnêtement je n'essaye pas réellement. J'espère trouver une solution un jour, si c'est le cas vous les verrez mais plutôt tard que tôt, ou faites-moi parvenir votre e-mail.
Rédigé par : Claude Luçon | 28 août 2017 à 00:59
@ fugace | 27 août 2017 à 14:03
Votre fennec me va droit au coeur, merci.
Rédigé par : Noblejoué | 28 août 2017 à 00:43
@semtob | 27 août 2017 à 19:42
"Que le gouvernement subventionne des commerçants boulangerie, épicerie de proximité, presse, brasserie, poste. Cela serait un bon début."
Tout à fait. C'est juste ce qui nous manquait. La France a déjà l'une des dépenses publiques les plus élevées du monde, mais personne n'a encore pensé à créer des boulangers-fonctionnaires, des épiciers-fonctionnaires, des marchands de journaux-fonctionnaires et des bistrotiers-fonctionnaires.
Vu ce que les bistrotiers du privé sont aimables, lorsque nous aurons nationalisé les cafés je pense qu'ils nous serviront le demi directement dans la gueule.
Quant aux marchands de journaux, je vois que certains ne se sont pas encore aperçu que les journaux ont disparu, donc je ne vois pas très bien ce que ces fonctionnaires nous vendraient. Remarquez, nous sommes déjà habitués aux fonctionnaires qui sont payés à ne rien faire, donc ça ne nous changerait pas beaucoup.
"D'autres énergies que l'éolien existent depuis les recherches de Nikola Tesla et ces études sont évidemment non poursuivies parce qu'elles remettraient en question nos économies actuelles axées sur le pétrolier et le nucléaire qui rapportent beaucoup de taxes aux Etats actuels."
Bien sûr. Parce que les énergies "de Nikola Tesla" (lequelles ?) ne seraient pas taxées. C'est comme ça, il y a dans la loi française un article qui exempte de taxes un truc qui n'existe pas encore (et que ses promoteurs sont même incapables de nommer). Et d'ailleurs, la recherche, c'est l'Etat. Le matin, le présidôn de la République se lève, il décide ce que les chercheurs vont chercher. Si t'es pas fonctionnaire, il est interdit de chercher.
Vous n'en avez pas marre, d'enfiler des plâtrées de sottises ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 août 2017 à 00:38
Cher Philippe,
Tox ou toc ?
Là est la question !
Votre illustration présente des ados dans un musée. Les mêmes jeunes personnes dans dix ans pourront être suivies en kiné pour soulager leurs douleurs cervicales.
Notre société construit un monde dans lequel les jeunes sont frappés d'acouphènes, de vue double parce qu'il n'est pas normal de faire travailler les voies optiques de façon indépendante. Il n'est pas plus sain de travailler le nez sur un écran alors que des scientifiques avaient mis en garde les générations télé des dégâts en se situant trop près de l'écran.
Les scientifiques ont dépisté les ravages du wi-fi qui crée des tumeurs cérébrales que l'on ne sait pas encore guérir et qui sont cause de stérilité.
Il faudra utiliser le diesel qui est un déchet d'essence jusqu'à l'intoxication générale.
L'accent est mis sur le réchauffement climatique pour ne pas aborder le péril de pollution atmosphérique alors qu'un petit âge glaciaire a autant de chance de réapparaître vers 2030, 2040 d'après l'étude des cycles solaires que notre prévision intox de réchauffement climatique.
Toutes les études dans ce sens sont condamnées alors que nos populations devraient étudier les deux hypothèses pour rester scientifiques.
Les fouilles de Tautavel ont mis en évidence l'existence de dents de tigres et des ossements de rhinocéros, des pollens de palmiers dans la grotte et prouvent que le climat au sud de la France était beaucoup plus ensoleillé et le climat beaucoup plus chaud il y a 100 000 à 400 000 ans, donc bien avant l'industrialisation.
De même, le glacier du Mont-Blanc montre en diminuant l'existence de plantes exotiques en grand nombre qui prouvent que cet espace a connu un climat chaud bien avant l'activité industrielle.
Il semblerait que les réchauffements climatiques suivent les périodes de refroidissement, en dehors de toute activité humaine et que notre vigilance devrait se tourner vers les pollutions atmosphériques dont nous sommes réellement responsables.
D'autres énergies que l'éolien existent depuis les recherches de Nikola Tesla et ces études sont évidemment non poursuivies parce qu'elles remettraient en question nos économies actuelles axées sur le pétrolier et le nucléaire qui rapportent beaucoup de taxes aux Etats actuels.
La permaculture permet en plantant des variétés rustiques d'arroser beaucoup moins et d'avoir des plantes adaptées à des régions, mais ce ne sont pas les intérêts des Etats et des industriels.
Ces quelques exemples pour illustrer que le bien-être de l'humain passe toujours au second plan dans les relations diplomatiques et les politiques d'Etat.
Le gouvernement actuel prône le bus diesel, le bétonnage qui empêche les nappes phréatiques de se nourrir et entraîne la multiplication des inondations.
Les arbres, les bosquets n'arrêtent pas le vent mais ralentissent sa puissance.
La biodiversité favorise la variété alimentaire et permet au corps de trouver des défenses immunitaires.
Manger local a déjà fait ses preuves et a amené des désastres sanitaires, faut-il renouveler l'expérience pour connaître les mêmes effets ?
Que les gouvernements utilisent les nouveaux outils qui ont déjà quelques décennies : la vidéo-conférence très utilisée aux Etats-Unis et au Canada pour éviter les déplacements d'affaires, la couverture Internet qui permet de travailler en entreprise en toute région, réimplanter des gares qui empêchent la désertification rurale et subventionne les agriculteurs qui façonne le paysage (ceux-ci participent à l'économie touristique).
Que le gouvernement subventionne des commerçants boulangerie, épicerie de proximité, presse, brasserie, poste. Cela serait un bon début. Mais le projet actuel est de densifier des mégapoles irrespirables, de construire des villes fantômes pour faire plaisir aux BTP, de créer de l'insécurité et du mal-vivre.
L'Etat et les constructions ne devraient pas fonctionner ensemble puisqu'il y a des prélèvements de taxes et que cela semble être un conflit d'intérêt.
La rénovation des vieux bâtiments devrait être une priorité car c'est la force du tourisme à venir. Une loi de protection des sites archéologiques devraient être promulguée car détruire des sites celtes, gaulois, romains ou médiévaux pour construire des parkings ou des enfilades de cubes est absurde.
Une ville nouvelle sans histoire est une construction de délinquance.
La modernité, c'est cela et c'est loin de ce que nous proposent les bonimenteurs bobos d'aujourd'hui.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 27 août 2017 à 19:42
@ finch
Mais où allons-nous s'il faut commencer à courir après les défauts de la nourriture ? Nous sommes déjà trop, bien trop nombreux, et vous voulez en sauver encore plus !!
Vous me faites penser à ces pompiers qui, d'un air grave, vous affirment : "Nous, on sauve des vies". C'est vrai, ils ont raison et on ne peut pas faire autrement, mais ne trouez-vous pas qu'il y a un paradoxe dans le sauvetage de vies que leur nombre rendra bientôt invivables ?
Laissons de côté les antiennes de la compassion, la rigidité de la courbe démographique, et ne considérons que son insolence. Dire qu'on trouvera quelque chose, c'est faire le signe de croix avant de sauter dans le vide. Se cramponner aux progrès de la médecine, c'est apporter de l'eau à un moulin qui tourne déjà trop vite.
S'en remettre à un Dieu grand ordonnateur, et respecter ses préceptes religieux c'est faire beaucoup de petits chrétiens qui se déchiquèteront avec les petits mahométans. Ca serait une solution pragmatique, mais fugace : les guerres n'ont jamais vraiment enrayé les pyramides de la démographie.
Je ne vois plus qu'invoquer les valeurs de la République pour fermer la bouche à tout le monde, faire une loi interdisant de craindre la surpopulation, sanction : peine de mort, rétablie pour assurer la survie des combattants du dernier carré.
Lorsque je vois que, dans le Code civil on a remplacé l'expression "bon père de famille" par "attitude raisonnable" et par un décret de ce mois, remplacé "race" par "prétendue race", je commence à penser que nous sommes revenus à l'âge de l'incantation ou de la danse de la pluie.
Rédigé par : genau | 27 août 2017 à 18:51
Monsieur Philippe Bilger, je suis totalement d’accord avec vous en ce qui concerne la fumisterie de ces cures de désintoxication, certes plus que lucratives pour ses organisateurs, en matière alimentaire et de smartphones.
Sans vouloir nier notre responsabilité individuelle en matière de choix alimentaires, il est quand même difficile de pas succomber à la facilité et à l'attrait des produits issus de l’industrie agro-alimentaire. La grande distribution et les chaînes de restauration sont omniprésentes, et elles constituent le vecteur privilégié pour la commercialisation de tous ces produits contenant X matières préjudiciables à notre santé : perturbateurs endocriniens, graisse, sel et sucre en surabondance…
Mais la seule limitation de tous ces composants toxiques se heurte au lobbying effréné, entre autre au niveau européen, de tous les industriels de l’agro-business et les intérêts de ceux les distribuant. Il y a environ vingt ans, Bernard Kouchner tenta de limiter les taux de sel et de sucre dans les produits alimentaires industriels : ce fut un beau tollé, et naturellement cela resta un voeu pieux !
Bien sûr on peut se nourrir sainement, sans pour autant tomber dans les délires des végétariens et autres vegans, mais cela demande du temps et quelques moyens financiers : trouver les producteurs-fournisseurs de produits authentiques, et les acquérir. Outre le budget contraint de quasi le moitié de nos concitoyens, et nos modes de vie chronophages, ce choix du « bien manger » et sainement est de fait avant tout réservé aux CSP ++ et retraités aisés.
Pour ce qui est de l’addiction aux smartphones, donc SMS et MMS, de nos jeunes et aussi hélas de nombreux adultes, les mesures réglementaires que vous préconisez relèvent du plus élémentaire bon sens : on ne peut uniquement faire confiance à l’éducation en ce domaine. Pour les adultes un mélange de réglementation et normes sociales devraient conduire à prohiber l’usage des smartphones lors des déjeuners, dîners, visites de musée, etc. L’instauration de telles normes sociales pourrait passer par des campagnes publicitaires répétitives, notamment télévisuelles et ce en « prime-time ». On commence bien à le faire, certes timidement, en ce qui concerne leur usage lors de la conduite automobile.
Loin de nier l’aspect pratique de nos smartphones, leur usage plus qu’abusif et intempestif conduit inéluctablement à un grand appauvrissement du lien social. Cela entre autre générant un enfermement de l’individu, et sur des relations bien souvent seulement virtuelles avec autrui. Tout cela se fait au détriment de l’échange verbal bien plus riche que les SMS, mais aussi de la lecture, l'admiration d’oeuvres d’arts, etc. Même remarque au sujet de la pratique quasi compulsive des e-mails, et cela chez certains. Un monde où le lien social serait réduit au SMS et e-mails, la rencontre et la conversation avec l’autre quasi inexistante, cela n’augure guère d’une future société conviviale voire un tant soit peu humaine.
Rédigé par : Trekker | 27 août 2017 à 17:03
"Ce qui a besoin d'une détox pour s'effacer reviendra tôt ou tard, comme un boomerang pervers et inévitable"
Tout dépend de quoi l'on parle.
L'addiction au tabac, j'en ai fait l'expérience, est une des pires qui soit.
J'ai réussi il y a trente-deux ans à m'en débarrasser totalement sans m'aider d'autre chose que de ma volonté.
A cette époque, il n'y avait pas les chamanismes modernes dont vous nous parlez, mais une émission de télé, "Santé à la une" dont l'une, consacrée aux fumeurs, m'avait tellement terrorisé que j'ai eu le courage de jeter du jour au lendemain tous mes paquets de Gauloises.
A la réflexion, cette addiction est cent fois plus grave que la manie déplorable consistant à ne pouvoir se défaire de son "téléphone intelligent" qui lèse la courtoisie sans conduire à la mort !
Rédigé par : caroff | 27 août 2017 à 15:12
@ Achille -26 août 2017 à 18:24
@ Noblejoué | 26 août 2017 à 22:33
Pas comme les autres, celui-là en tout cas semble apprécier une autre vie.
Rédigé par : fugace | 27 août 2017 à 14:03
@ duvent | 26 août 2017 à 15:44
"La question est, pourquoi s'intoxiquer ?
La réponse est, pour se désintoxiquer !"
Oui mais qui a commencé ? Voilà le problème !
Rédigé par : Duval Uzan | 27 août 2017 à 13:21
La photo date un peu ! Il n'y a pas de trous dans les pantalons !
Rédigé par : Duval Uzan | 27 août 2017 à 12:27
@Claude Luçon | 26 août 2017 à 16:50
Je suis mille fois d'accord avec ce que vous écrivez là, au moindre mal on apporte un cosmétique, au moindre écueil une commission et l'on peut comprendre que le millefeuille soit encore et toujours plus indigeste et que les maladies artificielles prolifèrent.
Rédigé par : Giuseppe | 27 août 2017 à 12:20
Les décrets divers et variés votés nous détoxent depuis longtemps : faut plus boire, plus fumer (ni douce ni forte), ne pas manger trop de viande, faire attention aux oeufs, aux poulets, aux saumons d'élevage, aux viennoiseries, boucler sa ceinture en voiture, ne plus téléphoner même avec un kit mains libres (pour la radio c'est pas encore interdit ;), ne plus garer sa voiture trop longtemps sinon panpan portefeuille, ne pas dépasser la vitesse autorisée sinon idem, faire du sport, manger cinq fruits et légumes... et j'en ai oublié :(
Du coup, pour me calmer je tape sur mon clavier pour écrire sur le blog philippebilger.com, en direct live, sans passer par un traitement de texte ça m'évite de faire trop long, détox oblige...
Détox attention danger de mort par persécution ! :D
Adéo
Rédigé par : Breizmabro | 27 août 2017 à 11:07
La pathologie ne réside pas dans le toxique, mais dans la manie, que les commerçants exploitent à grand renfort de publicité, vendant, les histrions, des produits détox pour mieux entretenir les accoutumances consuméristes, recréant les dépendances dont leur économie dépend.
En d'autres termes, et que Savonarole me pardonne de l'utiliser comme cobaye à ma démonstration en salaire de ses moqueries à mon égard, le problème n'est pas la Kro, mais la machine à claques, témoignant d'un besoin compulsif, drôle au demeurant, de fustiger ses semblables. Le soin n'est pas tellement pour lui d'arrêter de boire, mais d'accéder à la joie en sachant, comme le souligne genau, partager une salade, ce qui ne paraît pas impossible, sans avoir besoin impérativement d'ériger les bûchers nécessaires à sa satisfaction.
En conclusion, et Noblejoué va encore, l'hypocrite, m'accuser de le faire boire :
"7 Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; absolvez, et vous serez absous.
38 Donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis.
Il leur dit aussi cette parabole : un aveugle peut-il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse ?
40 Le disciple n'est pas plus que le maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître.
41 Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil ?
42 Ou comment peux-tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton oeil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l'oeil de ton frère."
http://saintebible.com/lsg/luke/6.htm
Rédigé par : Aliocha | 27 août 2017 à 10:43
Billet qui est loin d'être anodin.
La détox consiste essentiellement à se regarder le nombril.
On assiste au Woodstock des carottes râpées d'une génération qui a un navet à la place du cerveau.
D'autres, plus madrés, plus âgés, se déguisent en druides et nous vantent des régimes.
Deux d'entre eux ont été interdits d'exercer la médecine, Jean-Michel Cohen et Pierre Dukan, et pour l'instant Aymeric Caron est encore en liberté.
Deux semaines de camisole devraient lui rendre la raison.
Subsiste le régime crétois, vieux comme le monde, un peu de viande, un peu de poisson, des légumes, et très peu d'alcool, sauf quand Aliocha nous pousse un Bourdaloue en porcelaine sous le vertugadin.
Rédigé par : Savonarole | 27 août 2017 à 10:34
Le sujet offert semble épuisant pour les potaches de chez Bilger.
Rédigé par : petit soldat | 27 août 2017 à 10:22
@ Jabiru | 27 août 2017 à 09:25
C’est normal, pendant les vacances le cerveau a plutôt tendance à vaquer vers d’autres préoccupations. Il faut le laisser refroidir un peu. Mais septembre s’annonce effectivement très chaud. Il va y avoir de l’ambiance.
Surtout avec Mélenchon qui est en train de fourbir ses armes pour la rentrée prochaine. Mais à force de vociférer pour tout et n’importe quoi et défendre l’indéfendable (Venezuela) il est en train de perdre toute sa crédibilité. J’ai lu qu’il avait été accueilli hier par des jets d’œufs. Une façon comme une autre de se débarrasser des œufs contaminés. ☺
Rédigé par : Achille | 27 août 2017 à 10:14
@Elusen | 26 août 2017 à 23:28
"Ben, il suffit de vous lire et Wallah la vie de ta mère monsieur, je vois tout de suite le danger !"
Et Wallah, moi aussi je vois tout de suite le danger ! : votre abattage du cerveau, pas vrai ? Ah la la, votre bafouillage, ce n'est ni du lard ni du cochon !
Rédigé par : Ellen | 27 août 2017 à 09:47
Quand l'outil, qui devrait être au seul service de l'Homme, finit en fait par l'asservir et que l'Homme, qui ne cesse de clamer partout sa soif de liberté, se montre pourtant incapable de se défaire des chaînes dont il s'est lui-même entravé !
Rédigé par : Michel Deluré | 27 août 2017 à 09:35
@ Achille
La transhumance de l'été m'a rendu flemmard et n'a pas été propice à l'inspiration. Par contre j'ai consulté chaque jour le billet de Philippe mais quand ça veut pas ça veut pas. C'est décidé je vais reprendre le collier dès la rentrée. Il y aura bientôt de l'ambiance dans le pays et ça permettra de réamorcer la pompe du stylo. Bien cordialement.
Rédigé par : Jabiru | 27 août 2017 à 09:25
@genau
"C'était ça ou la déchirure. Mais, ce que j'ai perdu, c'est la joie, non de la quantité, mais du partage. On ne partage pas une salade."
C'est exactement ce que je ressens depuis que nous sommes "plus légers" ; socialement c'est très calme, on recevait, on était reçus, pour l'apéro, les repas, la joie, les discussions, la convivialité qui augmentait avec l'arôme des différents crus...
Sans ces moments privilégiés de partage, il ne reste plus grand-chose.
Cependant nous nous sommes totalement passés d'Internet et de mobile pendant quinze jours très facilement.
Rédigé par : Province | 27 août 2017 à 09:25