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10 août 2017

Commentaires

caroff

@Savonarole
"Au pays de la liberté d'expression on attend toujours un article semblable dans Le Monde, Libération, les Inrocks, Politis, L'Humanité, afin qu'ils nous disent enfin ce qu'ont fait de leurs dix doigts les élus de LFI avant de poser leur fesses sur le velours des bancs de l'Assemblée nationale et le cuir de leurs voitures de fonction à cocarde."

Vous pouvez toujours courir, si je puis me permettre !!

J'ai calculé que le leader maximo el Mélenchon a travaillé comme prof pendant trois ans (1976-1978) et a ensuite bénéficié des arrangements d'apparatchik au PS et il faut attendre 2017 pour qu'il soit élu au suffrage direct...

L'autre vedette, Clémentine Autain, a léché les babouches de Martine Aubry à l'âge de 26 ans et a ainsi pu gravir les échelons au sein de la gauche.

Je vais arrêter là et passer, si je peux oser, sur le cas Obono...

Savonarole

On connaît les points communs qui existent entre JL Mélenchon et Pablo Iglesias de Podemos (Espagne).
Un article de presse nous apprend que Podemos est le parti politique espagnol où l'on compte le plus grand nombre d'élus qui n'ont jamais travaillé de leur vie.

"Podemos, el partido con mayor porcentaje de diputados que nunca ha trabajado" (El Español du 13 août).

Et pourtant c'est ici le parti politique qui parle le plus "des travailleurs, travailleuses, réduits en esclavage par le grand Capital monopolistique qui opprime les masses populaires".

Au pays de la liberté d'expression on attend toujours un article semblable dans Le Monde, Libération, les Inrocks, Politis, L'Humanité, afin qu'ils nous disent enfin ce qu'ont fait de leurs dix doigts les élus de LFI avant de poser leur fesses sur le velours des bancs de l'Assemblée nationale et le cuir de leurs voitures de fonction à cocarde.

Elusen

@ Jabiru | 11 août 2017 à 15:28
« Si Georges Pompidou était encore de ce monde... »

Parce qu’en plus vous savez ce qu’aurait dit un mort à un type qu’il n’a jamais rencontré et dont il ne soupçonnait même pas l’existence !
Eh bé !
Vous me faites penser à ceux qui parlent au nom de dieu, genre Daech !

@ Joséphyne | 11 août 2017 à 11:37

Ah, la madame n’a pas l’air de savoir ce que veut dire quant-à-soi !
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/quant-%C3%A0-soi

Enfin la madame, c’est peut-être un monsieur qui se déguise avec les vêtements de sa maman, comme John Edgar Hoover, ancien directeur du FBI !

Giuseppe

Ceux qui pensent faire sans Europe. Excellente traduction.

https://limportant.fr/infos-selection-de-lete/108/t/1011315

Exilé

La France insoumise (LFI) avec Jean-Luc Mélenchon (...)

Vous parlez d'insoumis ! Voilà des gens qui sont du côté du manche et qui appuient tous ceux qui se moquent des Français quand ils ne les oppressent pas et qui voient d'un bon œil l'occupation étrangère...

calamity jane

@Michel Deluré

Ce sont des questions que je me pose. Personne d'autre n'est concerné ; sauf à vouloir y réfléchir.
Plus précisément, et votre commentaire l'illustre bien, ma question est : pourquoi aurait-on besoin de la gauche décriée ?
La démocratie ! Mais c'est bien sûr : la pluralité des sensibilités qui put - ou puisse - s'exprimer.
Sur cet espace, j'ai (enfin j'ai cru) essayer de dire que les choses n'étaient pas aussi simples à l'occasion d'autres billets.
D'ailleurs, je pense profondément que les personnes de la vraie droite n'en ont, n'en auraient que faire d'un tel schisme.
Mais nous pouvons constater qu'il n'en est rien.

Giuseppe

@Savonarole | 11 août 2017 à 19:09

Viaduc quand même... Même si hurluberlu.

Robert Marchenoir

@ Tipaza | 11 août 2017 à 08:43

Bien sûr que la "flat tax" est le seul impôt juste (et efficace, d'ailleurs). En français : impôt proportionnel, opposé à l'impôt progressif qui constitue le coeur de la religion fiscale française.

Malheureusement, nous n'avons pas de mot adapté pour le désigner : "flat tax" est tout à fait explicite en anglais, mais impôt proportionnel est complètement nébuleux en français, d'autant que cela ressemble furieusement à impôt progressif (et qui va s'élever contre le progrès ?).

Rappelons donc que l'impôt proportionnel est celui qui applique un taux identique à tous les revenus, quel que soit leur montant ; tandis que l'impôt progressif applique un taux de plus en plus élevé au fur et à mesure que les revenus augmentent.

Avec un impôt proportionnel (donc libéral, donc juste), si vous gagnez 1000, vous êtes taxé à 10 % (par exemple) et vous payez 100 bourzoufs d'impôts. (Le bourzouf est la monnaie qui remplacera l'euro lorsque le futur dictateur libéral qui gouvernera la France accédera aux responsabilités).

Si vous gagnez 10 000, vous êtes toujours taxé à 10 % et vous payez 1000 bourzoufs, soit dix fois plus que la pôv' loque qui ne gagne que 1000.

Avec un impôt progressif (donc socialiste, donc injuste), si vous gagnez 10 000, vous n'êtes plus taxé à 10 %, mais (par exemple) à 40 %, en sorte que vous payez 4000 bourzoufs d'impôts. C'est donc quatre fois plus qu'en régime libéral, et quarante fois plus que le "pauvre" qui gagne 1000 bourzoufs.

Un socialiste, c'est quelqu'un qui trouve encore insuffisant qu'un riche paye dix fois plus d'impôts qu'un pauvre, et qui ne commence à se calmer que lorsqu'il est contraint à en payer quarante fois plus ; et encore, vous en trouverez beaucoup (y compris à "droite") pour prétendre qu'à ce tarif, la "justice sociale" ne règne pas encore.

Les impôts-fétiches des Français, l'impôt sur le revenu et l'ISF, sont progressifs : le pourcentage de prélèvement augmente avec les revenus ou le patrimoine.

Les impôts qui rapportent le plus, la CSG et la TVA, sont proportionnels (la TVA étant un impôt sur la dépense et non sur le revenu).

L'originalité françouése est de cumuler un impôt progressif punitif et un impôt proportionnel massif (CSG avec assiette extra-large, taux multiplié par quinze ou plus depuis sa création ; taux "normal" de TVA au niveau extravagant de 20 %). Normalement, c'est prison à perpétuité ou peine de mort. Eh bien là, non, pas de chance, on a fromage et dessert.

Les ingénieurs fiscaux fous furieux de Bercy ne se contentent pas de nous infliger cette double peine ; ils essaient sérieusement de nous truander une troisième fois, en "fusionnant" l'impôt sur le revenu et la CSG, pour des raisons de "simplicité". Bien entendu, la vraie raison et l'objectif réel de cette magouille, c'est de rendre à son tour la CSG progressive, parachevant ainsi le vol de grand chemin qui se perpétue depuis des décennies à l'encontre des Français.

Et encore, je ne vous ai pas parlé des charges sociales. Enfin, socialistes.

Achille

Le torchon brûle entre Benoît Hamon et Julien Dray. Ce dernier réclame un audit des comptes de campagne de Hamon.
Avec 2,3 millions de voix au premier tour et un budget global d'environ 15 millions d'euros, l'ancien ministre de l'Education nationale a été le candidat le moins "rentable" : 6,58 euros dépensés pour chaque voix.

Manifestement les socialos ne sont pas regardants avec l'argent public, mais ils sont très pinailleurs quand il s'agit du leur…😀

Savonarole

@ Patrice Charoulet | 11 août 2017 à 17:14

Je plaisantais, l'hurluberlu dont vous parlez fait l'objet d'une section spéciale à l'Elysée qui reçoit mille lettres par an, celui qui conteste le tracé TGV sur ses terres, l'ahuri qui conteste la construction du pont de Millau, le crétin qui conteste la pose d'une éolienne sur son pré à vaches au prétexte qu'elles deviennent folles, etc.
Bref, la France à l'apparition du chemin de fer.
Le luddisme dont je parlais.
,

Patrice Charoulet

@Savonarole

Cher Savonarole,

Vous m'avez mal lu. Je ne songeais nullement à vous !
Tout le monde sait qui, ces temps-ci, se permet des propos indignes à l'égard de notre hôte.
Et tout le monde pense comme moi : il devrait aller ailleurs commettre ses agressions.

caroff

@vamonos
"LREM veut prendre l'argent des classes moyennes pour le donner aux riches et aux pauvres.
LFI veut prendre l'argent des riches pour le donner aux pauvres."

LREM s'inscrit dans la lignée de tous les gouvernements successifs des vingt-cinq dernières années, ni plus ni moins.
"Taxons, taxons, qu'un argent impur abreuve... etc."

Il convient de se remémorer la phrase de Frédéric Bastiat, célèbre économiste libéral peu connu chez nous mais très apprécié outre-Atlantique :

« L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd’hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d’autrui. »

Savonarole

@Patrice Charoulet | 11 août 2017 à 11:29

Mais j'ai rien dit moi !...

Jabiru

Une pétition signée par 300 000 personnes s'insurge sur le projet de statut de la première dame. Elle va être prise en compte et ce n'est que justice.
S'agissant de tous ceux, députés, sénateurs et autres élus qui ont profité du système en salariant enfants, conjoints et autres connaissances, entraînant pour certains des enrichissements sans cause dans le cas d'emplois fictifs, on devrait leur imposer une pétition nationale dont le slogan serait tout simplement "Rendez l'argent" et ce ne serait que justice.

Honte à tous ceux qui ont profité du système et dont le seul argument est de soutenir que ce n'était pas interdit par la loi.

Jabiru

@ Elusen

Je zappe votre commentaire du 10 août qui ne ressemble à rien.
Et je réitère mon propos sur l'obsession de M. Hulot d'interdire la capture des ortolans. Si Georges Pompidou était encore de ce monde il lui aurait dit "Arrêtez d'emmerder les Français", il y a sans aucun doute des dossiers plus prioritaires que celui de la chasse aux ortolans.

Giuseppe

"Pour résumer schématiquement, nous sommes dans une configuration qui est redevenue traditionnelle, conservatrice, après une campagne présidentielle qui avait brillé par son originalité, son quadrillage à la fois spontané et efficace de la France et la qualité improvisée de ses réseaux." (PB)

Allons, allons tout le monde le sait bien à un moment donné la structure horizontale c'est la cacophonie, il faut trancher et la structure pyramidale classique est ce qui marche le mieux depuis la nuit des temps.
On discute, on analyse, je décide.

Giuseppe

@ Achille | 11 août 2017 à 08:12

Vu la verve foisonnante de Catherine Jacob nous devrions tout savoir, comme la chanson.
Bon, c'est la saison des truites pêchées dans les cours d'eau de montagne, j'en ai goûté portées par un ami, délicieux, éviter les records de dimension dans l'assiette ce n'est bon que pour la photo, elles ne valent pas un kopeck, l'élevage c'est bon pour les bobos, aucune saveur.

Michel Deluré

@ calamity jane 11/08 08:38

Pensez-vous sincèrement que seuls des êtres dotés d'une "sensibilité de gauche" soient capables de pourvoir aux besoins de personnes qui ne seraient pas "bien nées" ?
Ne croyez-vous point que des êtres, qui partagent des valeurs autres que celles de gauche, mais dotés avant tout d'une sensibilité humaine, soient eux aussi capables de tels élans à l'égard de ces personnes laissées pour compte par la société ?
Les valeurs d'humanisme ne sont pas, loin s'en faut, l'apanage des seuls gens qui se parent d'une étiquette de gauche.

Joséphyne

@Elusen campe sur son quant-à-soi, c'est son problème et comme je déteste argumenter avec quelqu'un qui manie si bien le persiflage, je le laisse à ses desiderata.

@ Robert Marchenoir

Je fais mienne votre intervention sur ce fil (10 août 17h54), je n'en changerai pas un mot. Entendre les médias, entre autre, dire qu'en France nous sommes dans un pays libéral voire ultralibéral me confirme dans l'impression que la majorité des citoyens méconnaît la politique.

Patrice Charoulet

Les posts de ce blog sont plus ou moins courtois à l'égard de Philippe Bilger. L'éducation reçue et le caractère jouent un grand rôle.

Un commentateur actuel abuse de la liberté d'expression que ce blog accorde très généreusement aux contributeurs.
Il devrait peut-être songer à aller commenter ailleurs. Les blogs ne manquent pas.

Achille

@ Giuseppe | 11 août 2017 à 10:39

Petite plaisanterie pour détendre l’atmosphère :

Moi je n’ai aucun problème de chômage avec mes proches.
Ah bon et comment tu fais ?
Ben je les embauche, je suis député !

duvent

@ Robert Marchenoir

Mais pourquoi donc vous échinez-vous à démontrer une raisonnement faux ? Que l'on prenne à celui-ci ou à celui-là, lorsque celui-ci deviendra celui-là et vice et versa, blabla...
Vous ne croyez pas, tout de même, que la caste politique (ou ce qui vous plaira) fait l'homme ? Car l'homme et son libre arbitre peuvent parfaitement vous donner indifféremment raison ou tort... C'est magique, non ?

@ Savonarole

Immobile mois d'août, il n'y a que les imbéciles pour le remuer... dont les poules, elles-mêmes remuées par les puces rouges.

Giuseppe

Toute cette clique politique a bonne mine, jouant les vierges effarouchées alors que l'on découvre un Michel Mercier employeur de son épouse : les filles, la mère ou l'épouse et si l'on gratte un peu la grand-mère... peut-être.

Ils le crient haut et fort ils ne sont pas tous ainsi, c'est vrai ils se ressemblent tous.
Les algarades à l'Assemblée finalement ressemblent plus à un jeu de rôle qu'à des empoignades de la vérité.

Ils se sont goinfrés - Mercier un sage à l'éthique sans doute étriquée - profitant de la moindre possibilité, mentalité détestable.
Il ne se passe pas une journée sans que l'on découvre un vice caché, quelle détestation.

Jacob ferait mieux de décrotter ses semelles plutôt que de défendre l'indéfendable, heureusement même si cette loi de moralisation n'est pas parfaite elle a eu le don de révéler des abus indigestes dans un pays où 9 000 000 citoyens vivent avec une poignée de pistaches.

Le groupe LFI s'est abstenu, Méluche peut nous la raconter comme il voudra mais son capital est rogné, il a beau haranguer, finalement il est comme tous les autres, il dilapide le cœur de son engagement pour un paraître qui ne peut que convaincre ses troupes.

Michel Mercier ministre de la Justice, et dire qu'il nous gouvernait, l'éthique en peau de portefeuille, triste constat, il paraît que l'Etat s'en est mêlé a dit le Volatile, heureusement !
Le dernier des arguments "c'était légal", oui et alors ?

Je me fiche des couacs ou de députés godillots pourvu qu'ils tiennent bon et qu'enfin ils mettent le feu à la termitière.

Charles

@ Savonarole | 10 août 2017 à 11:31

Je ne suis pas sûr que les conditions de vie des ouvriers de cette époque fussent spécialement enviables.
Je note que votre solution est lors d'un mouvement social de pendre une dizaine de personnes pour l'exemple.
Vous pensez déposer une pétition sur Internet à ce sujet afin que le Parlement se saisisse de votre proposition ?

PS : merci de mieux lire les articles que vous citez car dans cette page Wikipédia il n'est pas mentionné une demi-douzaine mais 13 luddistes. C'est il me semble un peu plus qu'une demi-douzaine, non ?

Exilé

Il y a des sigles qui sont devenus très vite familiers au citoyen.

Il faut croire que je ne suis pas un citoyen car quand il arrive d'en rencontrer au coin d'un article ma première réaction est de penser : « kekseksa, encore » ?

Mais j'arrive néanmoins à associer ces organisations de malfaisance avec les têtes - à claques ou pas - qui les représentent...

Tipaza

@ Robert Marchenoir | 10 août 2017 à 17:54

Puisque vous souhaitez une définition de la classe moyenne, je vous propose la mienne qui n’a rien à voir avec celle des économistes.

La classe moyenne est constituée de ceux qui croient qu’on peut vivre confortablement des fruits de son travail, et qui essaient de mettre leur croyance en application.
Les riches sont ceux qui vivent du travail des autres.
Les pauvres sont ceux qui vivent aussi du travail des autres via les aides sociales et autres allocations.

Philosophiquement il n’y a pas de différence entre riches et pauvres dans un pays socialiste comme la France.

Concrètement il y en a une, la différence entre riches et pauvres, c’est que les riches exploitent directement la classe moyenne et les pauvres passent par le truchement de l’État. J’aime bien le mot truchement, il y a la racine truc, et c’est bien un truc que la répartition des richesses vue par les politiques de gauche comme de droite. Je me demande pourquoi je dis de droite, ils sont tous de gauche à quelques rares exceptions près.

Une seule solution, la "flat tax" sur tous les revenus, aides sociales comprises. N’étant pas économiste je me hasarde sans complexe à proposer le taux de 10 %.

En me relisant je me demande si je n’ai pas un peu caricaturé la situation, mais si peu...

calamity jane

Je me demandais : à tant s'en prendre aux sensibilités de gauche, si elles n'existaient pas qui pourvoirait (les abbayes et autres créations confessionnelles ayant presque disparu) au minimum de décence des personnes n'étant pas "bien nées" ? QUI ?
La droite de tradition ? La droite de caste familiale ?
La charité bien ordonnée qui commence par soi-même ?
Le communisme en système de gouvernance ?
Allons, un autre monde est à réfléchir...
Et les scories de la colonisation ont vécu.

Achille

@ Giuseppe | 10 août 2017 à 19:35
« Christian Jacob au demeurant devrait quitter la politique, c'est un has been d'une génération qui s'incruste et dont les électeurs ont assez.
A part aboyer il ne sait rien faire d'autre, c'est fini le temps des copinages et des emplois de gamines pour des stages. »

Je crains que le pauvre Christian Jacob qui, j’en suis sûr, vu ses manières pas très raffinées, n’a aucun lien de parenté avec la Catherine JACOB de ce blog, n’ait un besoin urgent de prendre des vacances car il est très fatigué.

Dernièrement il aurait lancé dans les couloirs du Palais Bourbon, à l'attention d’un ex-député LR qui avait rejoint le clan des "constructifs", ces propos pas très dignes de la part d’un homme politique de son niveau : «Traître, tu n'es qu'une salope !» (sic)
Comme quoi, on a beau être président du groupe LR à l’Assemblée nationale, cela n’empêche pas, dans certaines occasions, de montrer que l’on a de la terre qui colle à ses godasses.

Elusen

@ Jabiru | 10 août 2017 à 12:53
« Le ministre d'État Nicolas Hulot n'a-t-il pas d'autres dossiers prioritaires que de mettre un terme au braconnage des ortolans ? Une tolérance existe entre chasseurs et autorités alors arrêtons les mesquineries. »

Le ministre de Affaires étrangères n’a-t-il pas d’autres dossiers prioritaires que de mettre un terme à la pédophilie des Français qui vont en Thaïlande ?
Une tolérance existe entre pédophiles et autorité alors arrêtons les mesquineries !

@ Joséphyne | 10 août 2017 à 11:32
« ...lâchez donc votre ton péremptoire, il n'est pas nécessaire et ce n'est vraiment pas l'habitude de ce blog. Merci d'avance. »

Ben si, c’est uniquement le ton de ce blog !
Vous débarquez d’où, vous ?!

L’individu qui tient le blog souhaite informer le monde entier de ses affirmations !
« Moi, je sais tout, j'ai un avis sur tout et j’ai quelque chose à vous dire ! »

Ce qui serait bien, c’est qu’il révise les concepts avant de les employer !

Noblejoué

Notre hôte est déçu par les amours de Marion Maréchal-Le-Pen, des commentateurs par cet intérêt indiscret et une appréciation peut-être trop sévère sur la question.
Mais si tout cela ne présente pas le meilleur aspect de la nature humaine, il n'est pas non plus le pire : trahison et lynchage me semblant devoir emporter la palme.

J'ai l'impression que notre hôte pense que le FN peut aider à une amélioration de la droite mais j'en doute. Quoi qu'il en soit, l'intérêt d'un homme de droite pour tout ce qui lui semble bon pour sa tendance politique est naturel comme celui du magistrat pour la nature humaine, même si, bien évidemment, cela peut aller un peu loin si on estime encore la vie privée et qu'on croie qu'un homme tel que lui devrait donner l'exemple. Mais peut-être croit-il transformer le plomb de la presse people en or.

Quoi qu'il en soit, la photo de Catherine JACOB | 08 août 2017 à 14:01, me fait me demander quelle peut être l'origine du baiser, certes pas pratique, le nez étant gênant. Celui de notre Président me paraît tordu comme la trompe d'un éléphant de mer, curieux ! Et qui évoque que chez certains peuples, les amoureux se frottent le nez. Il y aurait des avantages santé au baiser mais un gain dans un domaine ne signifie pas que cela en soit l'origine : l'Homme ne s'est pas redressé pour permettre à son cerveau de se développer.
Enfin, on peut oublier tout ça pour penser à différents baisers dans l'art, ainsi celui de Klimt. Ce n'est pas parce qu'il est très reproduit qu'il a perdu de sa magie, en somme, un classique.

Giuseppe

Que LR se pose les bonnes questions et ce n'est pas en défendant les emplois familiaux qu'ils vont se refaire une santé auprès de l'électorat, ils n'ont vraiment rien compris.

Christian Jacob au demeurant devrait quitter la politique, c'est un has been d'une génération qui s'incruste et dont les électeurs ont assez.
A part aboyer il ne sait rien faire d'autre, c'est fini le temps des copinages et des emplois de gamines pour des stages.

La France des laborieux découvre avec stupeur que ces parlementaires embauchaient leurs enfants à tour de bras, et sans contrôle effectif.
Et monsieur Dosière de pérorer dans le Pèlerin, lui qui après vingt-cinq longues années soi-disant passées à traquer le gaspillage, n'avait donc rien remarqué.

La gamelle devait être bien savoureuse pour lui - écorché par le Palmipède - il a bien profité du système au chaud, grassement rémunéré, vingt-cinq années pour une retraite dorée, il a su partir au bon moment il ne trompait plus personne, et invité comme témoin mais qu'a-t-il fait dans le fond ? Rien ! On l'a vu avec les affaires Fillon, le Roux et autres, il n'a jamais rien dénoncé, un comptable sans odeur ni saveur, on voulait de l'efficace il nous servait la soupe, la garbure qui ne dérangeait personne.

Il aura fallu un Emmanuel Macron pour appeler un chat un chat. Vingt-cinq ans alors qu'il fallait tout juste quelques semaines.
Monsieur Dosière était bien un escargot, qui savait se mettre aussi à l'abri de sa coquille ; bonne retraite !

Yves

Jean-Luc Mélenchon, alias le perturbateur endoctrinien, existe par la vocifération.

Emmanuel Macron par l'action. En février dernier, il fait campagne à Alger et rappelle (en s'en félicitant) que "le nombre de visas délivrés par la France à des Algériens a doublé ces deux dernières années". Il émet le souhait "de renforcer les relations consulaires".

Hier, un Algérien, bénéficiaire de l'accueil complaisant de notre pays pour y occuper l'emploi de chauffeur Uber, commet à Levallois l'agression que l'on sait.

Avions-nous vraiment besoin de ce professionnel ?

caroff

Je gage que si les rôles étaient inversés, Mélenchon président et Macron dans l'opposition, les parlementaires "insoumis" fileraient droit et ceux de LREM seraient invités à se déchaîner.

A mon humble avis, tout dépend de l'endroit d'où l'on parle et des forces en présence dans un rassemblement de politiques.

Les communistes ont toujours eu l'ordre de suivre les consignes, fussent-elles idiotes (pacte germano-soviétique par exemple) et, dans cet ordre d'idées il n'est pas interdit de penser que Méluche saurait dicter aux "gens" ce qu'il convient de faire et de penser (dans cet ordre) par exemple sur le soutien au dictateur Maduro !

Quant aux élus LREM, tout a été pensé par Macron pour que leur inexpérience conduise la superstructure technocratique à ses ordres (il a dit qu'il utiliserait le spoil-system à l'américaine) pour régner sans partage.

Noblejoué

@ Jaribu

Plus généralement, il faut déplorer l'opposition entre écologistes et chasseurs. Les deux ont intérêt à protéger la nature. Mais entre les abus de certains chasseurs et, surtout, l'appropriation de la nature par les écologistes aux dépens de ceux qui y vivent, l'harmonie entre les différents acteurs et la protection efficace de la nature est sacrifiée. Mais que nos chasseurs ne se plaignent pas trop ! Des peuples, des millions d'indigènes ont été expulsés de leurs terres à cause des écologistes, ce sont des "réfugiés de la conservation", termes qu'il faut taper au moteur de recherches si on veut des renseignements sur la question.

Merci de m'avoir donné l'occasion de redire le sale petit secret des écologistes, le crime dont on ne parlera jamais au 20 heures tandis que des scandales bien moindres seront ressassés.

Savonarole

Terrible mois d'août où tout est immobile.
Curzio Malaparte observait dans "Le soleil est aveugle " qu'après un bombardement il n'y a que les poules qui se remettent instanément à picorer.

Robert Marchenoir

@ vamonos | 10 août 2017 à 12:21
"LREM veut prendre l'argent des classes moyennes pour le donner aux riches et aux pauvres."

Gnééé ? Admettons que le gouvernement veuille prendre l'argent des classes moyennes. Tous les gouvernements de toutes les couleurs politiques se sont emparés avec abandon de l'argent de toutes les classes, depuis des décennies que nous sommes en régime étatiste. Mais admettons.

En quoi s'apprêterait-il à le donner aux riches ? Aux pauvres, je veux bien, puisque ceux-ci bénéficient d'un certain nombre d'allocations. Mais aux riches ?

A moins que par donner de l'argent aux riches, vous n'entendiez : baisser les impôts et les charges des entreprises, et baisser l'ISF ?

Petit rappel utile, donc, pour les soixante-cinq millions de socialistes qui peuplent la France (à quelques pouièmes près) : ne pas prélever d'impôts, ce n'est pas donner de l'argent. Quand l'Etat baisse les impôts, il ne donne pas de l'argent : il se contente d'en prendre moins. Il n'y a pas de "cadeaux fiscaux" : cela est un concept inventé par les voleurs socialistes. L'argent des Français (même des Français riches) n'appartient pas à l'Etat : il appartient aux Français.

On reconnaît que la France est un pays communiste au fait que des dizaines de millions de gens (y compris des gens qui se proclameraient vigoureusement anti-communistes, si vous les interrogiez) trouvent tout à fait normale l'expression selon laquelle l'Etat ferait des "cadeaux fiscaux" à telle ou telle catégorie de la population. Cette expression n'a de sens que si l'on admet que par défaut, la totalité des richesses du pays appartiennent à l'Etat. En sorte que si l'Etat consent à ne pas vous confisquer, par l'impôt, la totalité de vos revenus ou de votre patrimoine, eh bien il vous fait un "cadeau fiscal".

Même dans les dernières années de l'Union soviétique, il en allait différemment, puisque des dignitaires du parti communiste se faisaient attribuer, par contrat secret, la propriété de biens d'Etat comme des usines, par exemple. (Ce qui constitue l'origine du poutinisme, mais c'est une autre histoire.)

D'autre part, une entreprise, ce n'est pas "un riche". Une entreprise, c'est une personne morale, et ce sont surtout des pauvres, si l'on cède à la caricature marxiste qui classe les salariés parmi les damnés de la terre. Par conséquent, baisser les impôts des entreprises, c'est "donner de l'argent aux pauvres", si l'on suit cette logique.

Quant au chef d'entreprise, confondu malhonnêtement avec l'entreprise dans le discours crypto-marxiste qui sert de bon sens populaire en France, eh bien c'est souvent un... pauvre, si l'on considère sa place dans l'échelle des revenus.

Et si vous élargissez le filet aux patrons dont les revenus les placent tout juste dans votre fameuse "classe moyenne", eh bien vous avez l'écrasante majorité des chefs d'entreprise du pays.

Au demeurant, j'aimerais bien qu'on me précise les limites de cette "classe moyenne" à laquelle tout le monde se flatte d'appartenir, depuis peu (il serait donc honteux d'être pauvre, désormais ? riche, nous le savons ; mais pauvre ?). M'est avis que chacun a une définition différente de la chose, en sorte que celui qui n'est pas "moyen", c'est en général l'autre.

En somme, en France, une glorieuse médiocrité serait l'idéal de tout un chacun. Je suis moyen, moi, Monsieur ! Il est amusant de constater qu'en Angleterre, faire partie de la classe moyenne signifie, au contraire, être un gros richard pété de blé. Quand on vous parle de la "middle class", dans le discours public, c'est pour fustiger cette catégorie de la population qui suce le sang des pauvres, et à laquelle personne n'avouerait appartenir.

Je croirai au souci du bien commun manifesté par les membres de la "classe moyenne" (ou de toutes les autres classes, d'ailleurs), quand ils réclameront la baisse de tous les impôts, de toutes les charges et de toutes les dépenses publiques ; pas seulement des taxes qui les frappent, eux, ou des dépenses qui profitent aux autres.

Si vous êtes membre de la "classe moyenne" (peu importe la définition qu'on en donne), et que vous réclamez que l'on taxe davantage "les riches" afin de soulager votre fardeau fiscal, eh bien c'est que vous êtes un communiste et que donc, vous méritez d'être écrasé d'impôts. Vous ne pouvez pas, à la fois, vous prévaloir d'un principe, et refuser qu'il vous soit appliqué à vous.

Catherine JACOB

« Pour résumer schématiquement, nous sommes dans une configuration qui est redevenue traditionnelle, conservatrice, après une campagne présidentielle qui avait brillé par son originalité, son quadrillage à la fois spontané et efficace de la France et la qualité improvisée de ses réseaux. »

Selon Le Canard enchaîné cité, "le chef de l'État a pointé en privé la responsabilité de "l'inexpérimenté groupe parlementaire, qui s'est laissé tailler des croupières par les troupes de Mélenchon". Viennent ensuite les ministres, "qui ne s'expriment pas assez dans la presse", et enfin et surtout : Édouard Philippe. Emmanuel Macron regretterait un "Premier ministre qui n'imprime pas assez dans l'opinion"."

Nonobstant, les mêmes causes produiraient-elles donc les mêmes effets ?

« En 2002, lorsque Jacques Chirac est réélu pour un second mandat, sa cote de popularité est au plus bas. Les sondages sont variables, mais huit mois avant la présidentielle, les Français sont hésitants. De décembre 2001 à avril 2002, plus de 50% (jusqu’à 58%) des Français ne lui font finalement plus confiance. Après sept ans passés à la tête du pays, Chirac ne convainc plus mais se fait tout de même réélire avec 82,2% des suffrages face à Jean-Marie Le Pen. Une seule question subsiste : les Français ont-ils voté pour Chirac, ou contre Le Pen ? » - LCI.

«LREM n'est pas LFI.»

Très clairement en effet, « Méluche » (pour ses amis), « Méchant con » (pour ses ennemis) n'est pas Choupinet 1er.

Michel Deluré

Je rejoins complètement Marc GHINSBERG (10/08 10/00) et considère qu'au-delà de leurs différences, ce qui est frappant dans ces deux partis c'est leur dénominateur commun, à savoir une existence qui dépend entièrement de la personnalité de leur chef.
Que seraient l'un et l'autre de ces partis sans ces deux personnalités ?
Dans des registres différents, EM et JLM on su s'imposer comme des figures de rassemblement et convaincre habilement par le verbe, par des comportements, un certain nombre de partisans de les rejoindre.
Mais pour l'heure, je reste sur ma faim et ne suis convaincu par la démarche ni de l'un ni de l'autre de ces partis.

Jabiru

Le ministre d'État Nicolas Hulot n'a-t-il pas d'autres dossiers prioritaires que de mettre un terme au braconnage des ortolans ? Une tolérance existe entre chasseurs et autorités alors arrêtons les mesquineries.

vamonos

LREM veut prendre l'argent des classes moyennes pour le donner aux riches et aux pauvres.

LFI veut prendre l'argent des riches pour le donner aux pauvres.

Effectivement, la différence est fondamentale.

Joséphyne

@Elusen

Sans vouloir être discourtoise, quand vous essayez d'argumenter, lâchez donc votre ton péremptoire, il n'est pas nécessaire et ce n'est vraiment pas l'habitude de ce blog. Merci d'avance.

Savonarole

LFI évoque plutôt le luddisme que le communisme.
Ils ne comprennent rien à leur époque.
Le luddisme apparaît lors de la révolution industrielle anglaise, l'arrivée du métier à tisser renverse les méthodes traditionnelles et dès lors devenues archaïques.
Comme des poules devant un couteau ils se mettent à vandaliser et casser les machines à tisser. Ne comprenant pas qu'avec leur savoir-faire acquis, ils pouvaient désormais avoir une meilleure vie.

Grâce à Dieu, il a suffi qu'on en pende une demi-douzaine pour que ces anarchistes disparaissent.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Luddisme

Giuseppe

Quand il faut mettre un pied devant l'autre tous les jours, une fois levées les idées participatives il faut bien trancher, la limite de la démocratie est la limite de la décision.

Même chez LFI il y a bien le culte du chef quoiqu'en dise JLM, les interventions et les sujets - qu'on ne rêve pas - sont le fait du petit nombre. Chez eux on pourrait les qualifier de guides, avec le guide suprême. Pas de démocratie, des coups médiatiques, des coups de gueule.

La participation c'est très bien mais à un moment donné qui choisit ? Sinon on touille sans fin un potage et c'est l'enlisement assuré.
Le parti de JLM disparaîtra car il ne sera que trop peu ou pas assez, et est supporté par un seul homme.

Demandez à JLM pourquoi il n'approuvera pas l'alignement des retraites des parlementaires, ne croyez pas que c'est pour le bien commun, que nenni ! Son fonds de commerce est le corporatisme, il le sait bien, demain il défendra tous les régimes spéciaux.
Il fait partie de ceux qui regardent leur peau avant la chemise.
Toutes les décisions lui appartiennent, un vrai petit roi.

Tipaza

À la question :
« En gros comment faire pour que la hiérarchie n'écrase pas la base, que la liberté de celle-ci soit sauvegardée et que la bureaucratie et son appareil n'étouffent pas les promesses qui présidaient à leur création ? », je m’apprêtais, sourire aux lèvres, à répondre en citant le centralisme démocratique du PCF du bon vieux temps où il existait autrement que comme un fantôme déambulant dans les couloirs de l’Assemblée, pleurant sa vigueur perdue.

Mais voilà que l’ami Marchenoir m’a devancé et m’a mangé la parole comme on dit dans mon village, citant même tous les exemples de « démocraties quelque chose » existant urbi et orbi, le orbi consistant surtout dans les pays de l’Est.

Il ne me reste plus qu’à parler de l’ici et maintenant, c’est-à-dire de la « démocratie fiscale », qui consiste à faire payer à une minorité qui n’en peut mais, des impôts qui se déposeront en poussière dorée imperceptible mais réelle chez les heureux bénéficiaires des aides, subventions, allocations de toutes sortes, au nom du principe d’égalité.
Tous pauvres, sauf ceux qui ayant financé et soutenu la campagne de Macron, se voient soulagés d’un ISF confiscatoire qui continuera à peser sur les autres, c’est-à-dire sur ceux qui ont de l’immobilier.
Est-ce que l’armée paiera l’ISF sur les casernes, ce serait justice fiscale au sens macronien du terme.

Pour répondre tout de même à la question lancinante posée, disons que de mémoire humaine aucune, mais aucune institution ne soumet la hiérarchie à la volonté, fluctuante par nature, de la base, dont la liberté ne saurait être sauvegardée sans mettre en péril l’institution.

Toutefois, régulièrement dans le terreau qui constitue la base, il y a quelques personnalités un peu moins basiques, qui se réveillent et font la révolution, ils prennent le pouvoir et les premiers deviennent les derniers pendant que ceux qui étaient les derniers deviennent les premiers, une autre institution se forme, et le cycle pas vertueux du tout, recommence.

Euréka, c’est sûrement ce qu’a voulu dire Lampedusa, en disant… etc.
Voir un billet précédent !!

duvent

Sinon, après ceci nous aurons atteint les sommets, n'est-ce pas ?
D'ailleurs et lorsque nous voyons une attaque de Mercedes contre une garnison à deux pas de certains immeubles qui ne sont pas de rapports, nous ne pouvons que nous féliciter de ne pas nous en laisser compter !
De qui se moque-t-on ? Ce personnage dans cette impasse est-il une légende ou l'amoureux éconduit d'un de ces magnifiques représentants de cette armée quasi napoléonienne ?

La manipulation requiert un minimum d'organisation et pour mieux y réussir il faut respecter l'unité de temps, de lieu et d'action pour que la tragédie soit excellente ! Quelle sanction disciplinaire est-elle prévue ? Dans le film Le pantalon, nous voyons combien l'armée était livrée à des dirigeants indignes, ici, nous voyons combien le soldat est bien formé et c'est une chance que son ennemi le soit aussi bien que lui... On est en vacances !!

Marc GHINSBERG

« Le peuple français dispose d'un groupe la France Insoumise à l'Assemblée nationale, cohérent, discipliné, offensif. C'est lui qui appellera le pays à une résistance sociale. »
Jean-Luc Mélenchon 18 juin 2007

Ce n’était pas une parole en l’air, ainsi sur le vote de la loi pour la confiance de la vie politique, les députés de LFI se sont abstenus comme un seul homme.
Certes LFI n’est pas LREM, ne serait-ce que parce que l’un est au pouvoir et l’autre dans l’opposition ce qui n’implique pas les mêmes contraintes, mais il n’y a pas, pour schématiser, d’un côté les partisans de l’autogestion et de l’autre les tenants du centralisme démocratique.

Plus que les différences que vous pointez cher Philippe, et qui me paraissent relever de l’accessoire, ce qui me frappe dans ces deux mouvements c’est un point commun essentiel : l’omnipotence du chef. Imagine-t-on LREM sans Macron et LFI sans Mélenchon ? Je dirais qu’il y a fondamentalement, sur le plan de l’organisation, autant de différence entre LREM et LFI, qu’entre Jupiter et Zeus.

Achille

Bonjour,

Alors qu’il y a quelques mois encore les débats opposaient essentiellement le PS à LR, les élections ont complètement changé le paysage politique. Désormais ce sont LREM et LFI qui occupent le terrain.
Emmanuel Macron a su profiter de la guerre des chefs au sein du PS et de LR pour finalement mettre tout le monde d’accord et rafler la mise.
LR et le PS font peine à voir. Ils sont trop occupés à panser leurs plaies, se retrouver un nouveau leader capable de rassembler les troupes dont certaines ont préféré rejoindre le parti de la majorité.

Effectivement le paysage a changé dans la mesure où bien des vieilles têtes ont disparu des bancs de l’hémicycle.
Quelques niches sont tombées : plus d’emplois familiaux, terminée la petite cagnotte qui leur servait pour fidéliser leur électorat, voire pour certains, s’offrir un petit plaisir sur leur petite dotation.
Grande victoire de LFI : les députés sont désormais autorisés à venir sans cravate, voire complètement débraillés comme l’ineffable François Ruffin.

Par contre nous avons retrouvé l’ambiance potache des mandatures précédentes, avec cris de chèvre et petits mouvements d’humeur. De ce côté-là rien de changé sous les ors de la République.

Tancrède avait raison, même si ce n'est pas exactement ce qu'il avait voulu dire...

Robert Marchenoir

"Une approche en quelque sorte révolutionnaire dont le principal objectif est de tenter de casser les inévitables hiérarchies, la lente et fatale emprise des chefs sur les membres en élaborant un système qui laisserait le programme à l'abri de toute contestation, privilégierait les initiatives locales et individuelles et, comme l'explique Jean-Luc Mélenchon, "se soucie d'être inclusif et collectif davantage que formellement "démocratique"."

Sans me vanter, je n'ai rien compris. Il serait donc possible de "casser l'emprise des chefs" tout en "laissant le programme à l'abri de toute contestation" ? Un peu comme si l'on séchait tout en mouillant, donc ?

Quant à ce souci d'être "inclusif et collectif davantage que formellement 'démocratique' " (avec des guillemets à démocratique, comme s'il s'agissait d'un gros mot avec lequel on répugne à se salir), on reconnaît bien là le "centralisme démocratique" cher à Georges Marchais, les "libertés réelles" qu'il préférait aux "libertés formelles", ainsi que les "démocraties" inspirées de Joseph Staline, tellement spéciales qu'elles devaient être qualifiées de "populaires". Sans parler de la "démocratie illibérale" inventée par Viktor Orban, des "élections" russes auxquelles l'opposition n'a pas le droit de participer, ou de la "dictature du prolétariat" qui, bizarrement, conduit à la "libération des peuples". Ainsi que nous le savons tous.

Bref, les communistes continuent à se payer notre fiole dans les grandes largeurs.

Elusen

« La fronde »

Êtes-vous certain de maîtriser correctement les concepts ?
Vous en usez et en abusez sans jamais rien en comprendre !
Seriez-vous un suiviste ?
La presse emploie un mot à la légère et vous vous plongez pour vous donner une pseudo-contenance.

En quoi y aurait-il une fronde, des frondeurs quand des personnes ne sont pas d’accord entre elles, quand bien même elles seraient au sein d’un même groupe ?

En somme, vous, comme la presse, vous nous dites que si Manuel Valls avait décidé de rétablir l’esclavage et que des députés de sa majorité l'avaient refusé, ils seraient des frondeurs.

Député ou être membres d’un groupe serait ainsi être un aliéné ; vous exigeriez cela d’eux.
Vous avez une conception du libre-arbitre, de la liberté de conscience qui fait froid dans le dos !

Pourquoi en ce cas élire des députés ?
Il suffirait d’avoir trois députés, deux pour la majorité, un pour l’opposition !
« assis, debout, couché, donne la papatte ! »

Je pense que vous devriez continuer à lire Closer, c’est plus dans vos cordes !

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