Marion Maréchal-Le Pen (MMLP) a le droit d'aimer qui elle veut et de mener sa vie comme elle l'entend. Apparemment elle entretient une relation avec Jérôme Cochet responsable du FN de Grasse, chargé de la communication de David Rachline (Closer).
Jérôme Cochet n'a pas toujours été délicat dans ses tweets mais qu'importe. J'ai bien conscience qu'il est déjà de mauvais goût de s'immiscer si peu que ce soit dans une liaison qui ne concerne que le couple.
Et pourtant ! Comment expliquer qu'en apprenant cette information j'aie éprouvé comme une légère déception tenant à la certitude que cette banalisation estivale l'avait atteinte comme tant d'autres ?
Parce que même ceux qui étaient, comme moi, très éloignés du FN sur le plan politique attendaient de cette jeune femme - nièce de Marine Le Pen dont la prestation lamentable au second tour de l'élection présidentielle avait frappé beaucoup d'esprits, y compris au sein de son parti - une démarche singulière, moins classique.
Elle avait annoncé sa retraite des joutes politiciennes et des aigreurs intestines, dont certaines lui avaient été réservées par la présidente ou par Florian Philippot. Mais sur un mode ambigu ménageant l'avenir et laissant espérer un retour tonitruant de nature à donner au FN un nouveau visage imprégné d'une authentique philosophie conservatrice, en l'ayant purgé de ses contradictions idéologiques internes.
Elle avait déjà exprimé à ce sujet, en plusieurs occasions, son point de vue en n'hésitant pas à provoquer, en manifestant sa lassitude à l'égard de la notion de République ressassée pour tout et n'importe quoi et en rappelant cette évidence que la France n'avait pas commencé en 1789. Ce qui rejoignait la pensée drôle de Raymond Radiguet disant qu'il avait mal à la tête depuis cette même année.
A tort ou à raison la personnalité de MMLP par ailleurs très douée sur le plan médiatique, en même temps qu'elle suscitait une inquiétude démocratique encore plus vive chez certains de ses adversaires, semblait pouvoir offrir des perspectives d'entente de la droite, que sa tante a toujours récusées par principe.
Aussi, au risque d'être un goujat mêlant l'intimité d'une vie privée aux choses sérieuses de la politique, voir MMLP dans les bras du FN le plus classique et provocateur qui soit n'emballe pas le citoyen s'il la comble, elle. Un désabusement absurde si on veut mais subtil, indéniable. Un retour en arrière. Une retombée.
Avec Jérôme Cochet elle a coupé court aux fantasmes ! Ne reste que la réalité.
Peut-être faut-il la remercier.
@ anne-marie marson 28 mai à 8 h 38
Le débat de Marine Le Pen était-il raté, n’était-il pas raté ? Je n’en sais rien. Je ne l’ai pas suivi, sans doute pour ne pas mettre mes nerfs à dure épreuve. Mais je l’ai enregistré. Là encore je ne sais pas pourquoi. Je ne l’ai toujours pas visionné. Vous me tentez chère camarade ! Peut-être vais-je prendre mon courage à deux mains.
Je vous tiens au courant !
Cordialement
Rédigé par : Zonzon | 28 mai 2018 à 11:26
@ jean-louis | 27 mai 2018 à 18:10
"Qui, même au Front National, peut encore soutenir la candidature de Marine Le Pen quand on sait ce qu'il risque d'arriver si elle se trouve face aux autres chefs d'Etat ? La même chose en pire."
Cette affaire du débat raté de Marine Le Pen a la vie dure et fait partie des poncifs de la politique.
Il fallait bien que ce débat soit raté pour faire triompher Emmanuel Macron sur une illusion.
Le débat de Marine Le Pen n'était pas raté. Il était différent.
Tous ceux qui disent que ce débat était raté sont incapables de citer un seul passage qui le prouve.
Rédigé par : anne-marie marson | 28 mai 2018 à 08:38
Ce que les médias racontent, photographient et filment ne m'intéresse absolument pas. Seuls comptent les interventions des hommes politiques.
De toute façon, il faut un moyen pour faire partir Marine Le Pen puisqu'elle n'a pas eu le courage de tirer les leçons de sa prestation face à Emmanuel Macron.
Qui, même au Front National, peut encore soutenir la candidature de Marine Le Pen quand on sait ce qu'il risque d'arriver si elle se trouve face aux autres chefs d'Etat ? La même chose en pire.
Rédigé par : jean-louis | 27 mai 2018 à 18:10
Jusqu'ici, Marion MLP était la madone d'une certaine droite catho, elle-même étant catholique pratiquante, option traditionaliste. Contrairement à sa tante, elle s'est investie dans la lutte contre la loi Taubira.
Seulement sainte Marion, mariée très jeune, puis rapidement divorcée, semble vouloir refaire sa vie. Tant mieux pour elle, mais ce n'est guère compatible avec les valeurs familiales traditionnelles et la morale catholique qui voudrait qu'elle vécût dans la chasteté jusqu'à la fin de ses jours.
Rédigé par : professeur Tournesol | 26 août 2017 à 11:25
@ Lucile
Merci.
Rédigé par : Noblejoué | 18 août 2017 à 13:07
@ Noblejoué
Vous m'avez l'air un peu sonné. J'en suis désolée pour vous, c'est la rançon de votre naïveté, je pense qu'il y a eu certains malentendus dans l'air, et peut-être quelques illusions, qui vous ont rendu vulnérable. Ce n'est pas parce que vous vous êtes emballé que votre amour-propre devrait en souffrir. Mais il ne s'agirait pas d'être maso. Au diable l'admiration. Ne vous laissez plus prendre. Bien sûr que vous êtes une personne estimable. Et nous sommes là pour débattre, alors continuons, et restons dans le sujet !
Rédigé par : Lucile | 18 août 2017 à 01:16
@ Lucile
"Je suis entièrement d'accord avec vous. Ayant, à tort ou à raison, cru percevoir chez vous une tristesse due à, comment dire ? un certain manque de romantisme dans l'amour, j'ai simplement mentionné des signes de sa reviviscence."
Je me permets de me citer... Si je n'en retire rien, je vous dis que pour moi, l'amitié épistolaire ou la rencontre, ou l'amour platonique, ou non, bref, ma disponibilité maximale pour l'être admiré, c'est fini, et bien fini.
J'espère ne pas moins continuer à défendre toutes les amours, parce que je trouve que chacun doit être libre et que l'amour, quand il mérite ce nom, est fort beau. Je viens de mendier fort piteusement à l'Etoile polaire (au fait, dois-je continuer à l'appeler ainsi, j'ai oublié de le lui demander ?) un modus vivendi et de savoir si elle m'estimait. Je me devais donc de vous remercier de m'avoir assuré de ce sentiment à diverses occasions, sentiment et attention qui en valent d'autres.
Après coup, je repense à cette histoire ridicule de quelqu'un qui avait vu un voyant lui disant que j'aimerais quelqu'un qui m'aimerait "par la tête". Si ce que j'éprouvais pour l'Etoile polaire était bien de l'amour et non de l'admiration, amitié, ou autre, enfin, des parents proches, on peut dire que le bougre ne se trompait qu'à moitié !
Ou plutôt, totalement. Parce que si j'ai fait un pas dans ce sens, cela n'arrivera plus, et ainsi il n'y aura pas de happy end.
Ce qui valide ce que je pense de la vie.
Il n'y a que dans les fictions qu'on peut en mettre, et encore, par effraction, comme on tue dans une chambre close.
Rédigé par : Noblejoué | 17 août 2017 à 20:51
Monsieur Bilger,
Comment un homme qui possède votre culture et votre aisance rédactionnelle peut-il tomber aussi bas pour commenter une certaine presse ? Mais peut-être tombez-vous pour mieux rebondir...
Rédigé par : Jérôme Lyothier | 13 août 2017 à 12:51
@ Savonarole | 11 août 2017 à 20:17
C'est exactement ça. Comme Pasolini qui se sentait d'un autre temps, nous sommes d'ailleurs par privilège d'état civil.
Rédigé par : Alex paulista | 13 août 2017 à 03:14
@ calamity jane | 12 août 2017 à 06:41
Taquinerie pour taquinerie : politiquement en regardant nos gens dits de gauche qui ont passé leur temps à appliquer une politique de droite, j'ai pensé qu'ils utilisent l'autre définition de "gauche", "maladroite" d'après Larousse, pour renommer leur parti car ils sont plutôt mal à droite que bien à gauche.
Quant à la "bague-a-t-elle", non je ne l'ai jamais passée à la politique n'ayant jamais rejoint de parti, étant parfois de gauche, souvent de droite, sans être ni au centre ni aux extrêmes. Je ne suis que français et chauvin.
Par contre je l'avais passé à un très joli parti sous forme d'une de vos consoeurs, devant Monsieur le Maire et en passant devant Monsieur le Curé comme
on disait autrefois !
Rédigé par : Claude Luçon | 12 août 2017 à 15:18
"Nous sommes en France. La bagatelle n'empêche en rien la politique." Claude Luçon, le taquin.
Justement : la bague a-t-elle ?
Rédigé par : calamity jane | 12 août 2017 à 06:41
@ Lucile
Je suis entièrement d'accord avec vous. Ayant, à tort ou à raison, cru percevoir chez vous une tristesse due à, comment dire ? un certain manque de romantisme dans l'amour, j'ai simplement mentionné des signes de sa reviviscence.
@ Patrice Charoulet
Merci.
Rédigé par : Noblejoué | 11 août 2017 à 22:47
@Noblejoué
Vous me dites que j'ai de l'antipathie pour vous. Pas le début du commencement d'une.
Il y a mille sujets et mille opinions. Sur une queue de cerise, nous venons d'avoir un dissentiment. A la bonne heure ! Quand tout le monde pense pareil, personne ne pense.
C'est la raison pour laquelle j'abomine les foules, les manifs, les troupeaux...
Et celui qui me fera entrer dans une secte n'est pas né
Ici, un certain nombre de commentateurs et de commentatrices ne risquent pas de verser dans le grégarisme. Nous sommes, me semble-t-il, de cet heureux petit nombre.
Bien cordialement.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 11 août 2017 à 21:57
@ Patrice Charoulet
"Brisons là !" comme on disait dans les 4 mousquetaires.
Ce blog est lu dans le monde entier.
Alex est au Brésil, Luçon est en Beauce, Guiseppe en Italie, et moi-même, qui vous cause, en Catalogne.
Dès lors, il nous échappe parfois quelques expressions étrangères, rien de plus doux que de se sentir étranger quelque part. C'est un sentiment océanique étrange, relire Romain Rolland écrivant à Freud. Étranger quelque part.
Dès lors on essaie de se rattacher à la mère patrie, un blog, des infos, des journaux d'il y a trois jours, on essaie de suivre l'actualité, Philippe Bilger nous en offre l'opportunité.
Pardonnez-nous notre retard.
Rédigé par : Savonarole | 11 août 2017 à 20:17
@ Noblejoué
Mais les images de Closer n'ont rien à voir avec la carte du Tendre, ni avec une grande passion, elles sont banales et réduisent l'amour au flirt de vacances. Je pense que c'est peut-être ce que Philippe Bilger a voulu dire, j'ai l'impression qu'il est déçu de voir une femme à qui il trouvait de nombreuses qualités - et dont il espérait qu'elle ferait tourner une page au FN - flirter sans façon au vu et au su de tous les badauds, au risque d'y perdre une partie de son prestige. Faut-il cependant que les tourtereaux soient entichés l'un de l'autre pour vivre ainsi l'intimité de leur idylle en public. Je sais bien qu'avec les téléobjectifs on peut pousser l'indiscrétion très loin. Les photos sont un peu floues et ont dû être prises à distance.
Mais je ne vois pas comment le FN pourrait jamais s'allier avec la droite, qu'il a toujours traitée comme une adversaire, et réciproquement. Cette alliance serait purement électorale et ne convaincrait pas grand monde selon moi. Elle ferait fuir toute l'aile centriste de la droite ralliée à Macron, et qui aura peut-être envie de revenir dans le giron de la droite traditionnelle quand elle aura mesuré les limites du parti au pouvoir ; et bien d'autres aussi qui votent à droite pour ne pas voter socialiste, mais n'ont pas du tout d'être associés au FN. Depuis le départ de JMLP, le FN me paraît dépassé, fluctuant, et condamné à terme, que ce soit MLP ou MMLP qui le dirige. Je m'en félicite ; je m'inquiète davantage de l'état de la droite et de l'image qu'elle donne. Idem pour la gauche. Il me semble que la démocratie a besoin de partis forts et structurés. Tout cela est bien cafouilleux.
Toujours est-il que, si MMLP batifole sur une plage et met les bouchées doubles, grand bien lui fasse. Elle envoie son bonnet par-dessus les moulins et se fiche du qu'en-dira-t-on sans craindre de brouiller son image. Je me dis qu'il y faut du caractère, ou de l'inconscience, ou de l'amour ! C'est la vie...
Rédigé par : Lucile | 11 août 2017 à 20:02
@ Patrice Charoulet | 10 août 2017 à 08:33
Vous êtes polyglotte. Votre intervention s'avère donc plus altruiste que je ne l'ai envisagé. Cependant, je suis pour la liberté. M'est donc venue l'idée que vous pourriez traduire.
Si vous refusiez, je comprendrais fort bien, car cela fait du travail, et à la base, vous êtes contre qu'on s'exprime en langue étrangère.
Si vous vous y astreigniez, vous rendriez un si grand service dont je vous remercierais à l'avance et dont chacun pourrait vous être reconnaissant.
J'ai conscience de ne pas être la personne la mieux placée pour vous demander une faveur, ayant critiqué vos demandes de ce que je considère comme des "rites" et vous des "évidences". Mais j'espère qu'en tant qu'ancien professeur vous ne repousserez pas une idée valable à cause de l'antipathie que je peux vous inspirer.
Cordialement.
Rédigé par : Noblejoué | 11 août 2017 à 19:25
@ calamity jane | 11 août 2017 à 07:30
Franchement je préférerais la Côte d'Azur mais je suis originaire du coin, alors par respect pour mes ancêtres...
Ayant perdu mon Italienne, "sono tornate a casa".
Mais vous avez raison dans un sens !
Au dernier étage et à l'extrémité ouest de mon immeuble avec des voisins seulement du côté est, parmi les pigeons faute de mouettes, je me sens comme le pacha d'un bâtiment en pleine mer, un peu trop calme, d'autant plus que je ne vois pas les champs de blé.
Par contre les quelques jours où il n'y a pas de nuages je vois un grand ciel étoilé, mon immeuble est le plus haut du patelin et je peux admirer les couchers de soleil à l'horizon.
@ Elusen | 10 août 2017 à 20:55
Une fois encore demandez à un geek de venir vous reprogrammer, votre logiciel est défaillant côté lecture.
Je lis ici les textes qui m'informent, m'amusent, m'instruisent, me permettent de débattre, me disputer même, il y en a beaucoup, mais ce n'est pas encore le cas des vôtres, pourtant je ne suis pas le seul à vous le faire remarquer.
Le blog de Philippe Bilger est une Samaritaine encyclopédique et littéraire, on y trouve tout, il suffit de chercher les bons rayons ! Pas le vôtre bien sûr.
Rédigé par : Claude Luçon | 11 août 2017 à 15:00
"Quel courage Vénus n'a-t-elle point dompté?" disait Racine, et Wagner, quelques siècles plus tard, voyait Baudelaire traduire en correspondances la dualité de notre condition :
"Tout à l’heure, en essayant de décrire la partie voluptueuse de l’ouverture, je priais le lecteur de détourner sa pensée des hymnes vulgaires de l’amour, tels que les peut concevoir un galant en belle humeur ; en effet, il n’y a ici rien de trivial ; c’est plutôt le débordement d’une nature énergique, qui verse dans le mal toutes les forces dues à la culture du bien ; c’est l’amour effréné, immense, chaotique, élevé jusqu’à la hauteur d’une contre-religion, d’une religion satanique. Ainsi, le compositeur, dans la traduction musicale, a échappé à cette vulgarité qui accompagne trop souvent la peinture du sentiment le plus populaire — j’allais dire populacier — et pour cela il lui a suffi de peindre l’excès dans le désir et dans l’énergie, l’ambition indomptable, immodérée, d’une âme sensible qui s’est trompée de voie. De même, dans la représentation plastique de l’idée, il s’est dégagé heureusement de la fastidieuse foule des victimes, des Elvire innombrables. L’idée pure, incarnée dans l’unique Vénus, parle bien plus haut et avec bien plus d’éloquence. Nous ne voyons pas ici un libertin ordinaire, voltigeant de belle en belle, mais l’homme général, universel, vivant morganatiquement avec l’Idéal absolu de la volupté, avec la Reine de toutes les diablesses, de toutes les faunesses et de toutes les satyresses, reléguées sous terre depuis la mort du grand Pan, c’est-à-dire avec l’indestructible et irrésistible Vénus."
La belle Marion s'en rend-elle compte ? Que par un tour du malin, la vénalité de Closer, signe des temps, confond victimes et faunesses, et propose à la populace que nous sommes la confusion des retours en arrière, mêlant ce que le temps, dans l'alambic des artistes, avait su dissocier, élevant nos consciences à une plus juste appréhension de notre réalité. Est-elle, malgré les apparences de la jeunesse et du diplôme, elle aussi incultivée ? Ou alors, l'ambition des images, la volonté de dominer, lui fait-elle utiliser les icônes des symboles pour mieux asseoir de futures épopées ? On peut en douter et lui enjoindre, tel le héros shakespearien, de vite s'en retourner au couvent et retrouver l'étude, pour mieux saisir la dualité de nos cœurs, et de mesurer, pour elle surtout, comme pour nous, avec quels puissants mouvements elle est, croyant jouer, jouée, et que si elle en mesurait la portée, elle pourrait prétendre à gouverner :
"Tannhäuser représente la lutte des deux principes qui ont choisi le cœur humain pour principal champ de bataille, c’est-à-dire de la chair avec l’esprit, de l’enfer avec le ciel, de Satan avec Dieu. Et cette dualité est représentée tout de suite, par l’ouverture, avec une incomparable habileté. Que n’a-t-on pas déjà écrit sur ce morceau ? Cependant il est présumable qu’il fournira encore matière à bien des thèses et des commentaires éloquents ; car c’est le propre des œuvres vraiment artistiques d’être une source inépuisable de suggestions. L’ouverture, dis-je, résume donc la pensée du drame par deux chants, le chant religieux et le chant voluptueux, qui, pour me servir de l’expression de Liszt, « sont ici posés comme deux termes, et qui, dans le finale, trouvent leur équation ». Le Chant des pèlerins apparaît le premier, avec l’autorité de la loi suprême, comme marquant tout de suite le véritable sens de la vie, le but de l’universel pèlerinage, c’est-à-dire Dieu. Mais comme le sens intime de Dieu est bientôt noyé dans toute conscience par les concupiscences de la chair, le chant représentatif de la sainteté est peu à peu submergé par les soupirs de la volupté. La vraie, la terrible, l’universelle Vénus se dresse déjà dans toutes les imaginations. Et que celui qui n’a pas encore entendu la merveilleuse ouverture de Tannhäuser ne se figure pas ici un chant d’amoureux vulgaires, essayant de tuer le temps sous les tonnelles, les accents d’une troupe enivrée jetant à Dieu son défi dans la langue d’Horace. Il s’agit d’autre chose, à la fois plus vrai et plus sinistre. Langueurs, délices mêlées de fièvre et coupées d’angoisses, retours incessants vers une volupté qui promet d’éteindre, mais n’éteint jamais la soif ; palpitations furieuses du cœur et des sens, ordres impérieux de la chair, tout le dictionnaire des onomatopées de l’amour se fait entendre ici. Enfin le thème religieux reprend peu à peu son empire, lentement, par gradations, et absorbe l’autre dans une victoire paisible, glorieuse comme celle de l’être irrésistible sur l’être maladif et désordonné, de saint Michel sur Lucifer."
https://fr.wikisource.org/wiki/Richard_Wagner_et_Tannh%C3%A4user_%C3%A0_Paris
Rédigé par : Aliocha | 11 août 2017 à 11:01
@Claude Luçon
Wouahou ! la chance que de vivre en Beauce !
Là où les champs de blés mûrs et avec une petite brise
ressemblent au mouvement des vagues de la mer, de l'océan !
Rédigé par : calamity jane | 11 août 2017 à 07:30
@ Lucile
Tipaza a raison sur la carte du tendre plus rapide qu'autrefois mais consolez-vous : je crois que la vitesse va ralentir. On revient à la marche, on parle voire on pratique de plus en plus la slow food... Il n'y a pas de raison qu'on ne décélére pas aussi en amour.
Un autre signe : il y a toujours eu des asexuels, mais à présent, on en parle... Ce n'est pas que parce qu'on a enfin un peu de curiosité question sexe plutôt que répulsion ou répétitivité, c'est aussi parce que bien des sexuels désireraient ne plus l'être à cause du côté trop souvent décevant de la chose, plus objet de consommation qu'acte de puissance sexuelle, d'amour ou les deux.
Puisqu'on a un peu parlé de baiser suite à diverses photos, il y a le baiser final avec Audrey Hepburn et George Peppard, dans l'excellent film "Diamants sur canapé", où le héros et l'héroïne ont... un chat entre eux ! Sous la pluie. Cette scène est originale mais pas forcée mais la conclusion naturelle et belle de l'intrigue.
La vitesse, donc, disais-je, va ralentir, mais ce ne sera pas par contrainte, mais par choix. Le fait que l'hésitation en amour soit toujours un thème porteur dans les films produits aujourd'hui si j'ai oublié quels films m'en avaient donné l'idée, vu qu'ils n'étaient pas très bons, en est encore un signe.
Il y a tant de signes de cela qu'on dirait un signe de piste !
Rédigé par : Noblejoué | 10 août 2017 à 21:56
@Claude Luçon | 10 août 2017 à 13:52
J'ai traversé l'Italie, ses pâtes et son rosé, échangé musicalement ma famille, l'Italie est venue chez moi.
J'ai une affection particulière pour ce pays, ce sont des artistes nés !
Jeunes nous badions notre voisin un peu plus âgé et sa voiture italienne, décapotable blanche, il revenait pour les vacances... Je voulais la même quand je serais plus grand.
J'aime leur modernité, j'ai une voiture italienne et son souffle - novateurs et éternels -, un vélo Vert Céleste de la Bianchi, Felice Gimondi faisant cadeau de sa casquette avant l'étape des cols, tout en simplicité, on pouvait encore les approcher.
Vert Céleste du Campionissimo Fausto Coppi qui m'a fait rêver - j'étais trop jeune.
Plus près de moi Patricia Urquiola pour le design et ses lustres, en fait j'ai acheté un bout de légende pour un accueil extraordinaire de mes jeunes années - nostalgie.
Pour l'Espagne et ses mantilles je me suis déjà exprimé, autre pays autre vie. Je l'ai plus que traversé, j'ai touché la paroi du tunnel qui nous reliait à ce pays, 70 mètres plus loin cela a orienté ma vie.
Je n'oublie pas encore les pâtes carbonara faites dans notre cuisine lors des échanges, un délice et un accueil chez eux pour les miens - je travaillais beaucoup - inoubliable d'humilité et de chaleur.
Aujourd'hui tous les matins quand le ciel est dégagé je vis sous le plus beau panorama du monde, bien sûr, la plus belle des cartes postales je l'ai sous les yeux et elle est en France j'aime par-dessus tout ce pays de France, il nous a donné toutes les chances. J'espère qu'il nous apprécie, de notre côté nous avons mouillé le maillot comme il se dit dans le rugby.
Rédigé par : Giuseppe | 10 août 2017 à 21:38
Cette jolie jeune femme représente tout ce que je méprise politiquement, mais laissez-la tranquille ! Qu'elle embrasse des beaux, des laids, des imbéciles, des génies, des fachos, des cocos.
Closer est indécent, n'en rajoutez pas une couche.
Si à son âge on m'avait filmé à chaque flirt...
"Car le coeur à vingt ans se pose où l'oeil se pose"
"Mon prince, on a les dames du temps jadis qu'on peut"
Rédigé par : Alex paulista | 10 août 2017 à 21:15
@ Claude Luçon | 10 août 2017 à 13:52
« J'admets toutefois qu'il y a un avantage à jeter un rapide coup d'oeil sur vos textes : ils m'incitent à lire ceux que vous critiquez. »
Ainsi vous intervenez sans lire, uniquement pour flatter votre ego !
Rédigé par : Elusen | 10 août 2017 à 20:55
@ Patrice Charoulet | 10 août 2017 à 08:33
Cher Patrice Charoulet,
Ce n'était pas à Philippe que vous vous adressiez et à qui vous demandiez de respecter le français, mais à nous, ses fans, même Elusen !
Vous êtes un ancien prof, profession que je respecte car elle a la lourde tâche de préparer les générations futures, et dans votre cas, en plus, de diffuser notre magnifique langue dans ce monde, laissez-nous redevenir les élèves indisciplinés et turbulents que nous étions.
L'école pour la majorité d'entre nous est loin, même très loin dans le passé.
Le pire qui puisse se produire ici serait que nous nous prenions au sérieux.
Je suis convaincu que dans bien des cas Philippe lance un sujet, peut-être même sans trop y croire, pour voir les réactions, les nôtres ici. Il est magistrat n'oubliez pas. Un magistrat est habitué à aller fouiller dans les cerveaux des gens, coupables, témoins, experts... et commentateurs.
Pour nous le seul moyen d'aller fouiller dans le sien est de lire ses bouquins. (Non ! Je ne touche pas de commission sur ses ventes)
Cordialement
Rédigé par : Claude Luçon | 10 août 2017 à 19:53
@boureau | 10 août 2017 à 09:45
Regardez bien, il y en a plusieurs.
La ligne éditoriale de ce site change, les démissions s'accumulent, c'est Babaorum, ils se castagnent sans cesse.
Voyez leur Wikipédia.
Cette extrême droite est équivalente au trotskisme, "quand un trotskiste se regarde dans la glace il y a une sission"...
Je crois que c'est de Staline, ou de moi, je ne sais plus...
Rédigé par : Savonarole | 10 août 2017 à 17:26
@ Claude Luçon | 10 août 2017 à 13:52
"…la gauche avait pris le pouvoir bien avant 1968, au plus tard en 1936, c'est pourquoi nous avons perdu la guerre en 40. Pacifistes, CGT stalinienne en tête, antimilitaristes, ils ont complètement saboté et désorganisé une armée, la nôtre, réputée alors être la plus puissante d'Europe."
Il est pour le moins plaisant de lire une telle affirmation, alors que vous êtes un farouche anti-pétainiste et anti-vichyste. Votre propos ne fait que reprendre le discours de Vichy après la défaite de juin 40, qui visait à justifier sa capitulation et ses errements ultérieurs !
Dans les années 30, la droite était autant pour une politique conciliatrice-pacifiste vis-à-vis de l’Allemagne nazie que la gauche, et ce n’était hélas qu’une minorité dans les deux camps qui prônait une attitude ferme à l’encontre de cette dernière. D’un point de vue militaire notre doctrine et ce depuis au moins la fin des années 20, reposait avant tout sur la défensive : ligne Maginot, emploi parcimonieux des chars en unités dispersées appuyant l’infanterie, etc. Cette doctrine fut initiée et toujours soutenue avec constance par tous les gouvernements de droite, ou centre droit, et qui furent au pouvoir jusqu’au milieu 36 et même après dans l’opposition !
Ce qu’on peut reprocher à la gauche qui lui succéda, le Front Populaire, c’est d’avoir persisté dans cette approche doctrinale et de ne pas avoir suivi les préconisations de de Gaulle et Paul Reynaud, hélas bien seuls dans la classe politique d’alors. Mais il ne faut pas omettre que c’est à partir de 1936, sous le gouvernement dit de « Front Populaire », qu’un effort conséquent de réarmement de nos forces armées fut entrepris. Certes il fut souvent peu cohérent, voire brouillon : multiplicité des prototypes en tous domaines, peu d’arbitrage entre ceux fabriqués en série et cela contrairement à l’Allemagne nazie. Mais ces errements relevaient uniquement des choix, et bien souvent des non-choix, qui étaient faits par les différents états-majors.
Les principaux reproches qu’on peut faire à la gauche au pouvoir entre 36 et 40 : s’être inscrite dans la continuité de la doctrine de défensive, avoir maintenu en poste un commandement aussi médiocre et incapable de comprendre et de mener une guerre moderne. Précision d’importance jusqu’au niveau division, celui-ci fut en très grande majorité fort compétent lors des combats, mais à l’échelon au-dessus il fut hélas d’une médiocrité et souvent d’une incompétence sans nom.
"Quand Hitler a occupé la Rhénanie en 1936, le Front Populaire a laissé faire à la grande surprise du Führer qui en a déduit que son heure était venue et qu'il pouvait faire tout ce qu'il voulait, ce dont il a profité..."
Totalement faux ; lors de l’occupation de la Rhénanie le 7 mars 1936 le gouvernement français d’alors, présidé par Albert Sarraut, était de centre-droit. La gauche n’accéda au pouvoir qu’à compter du 4 mai 1936, et donc la remilitarisation de la Rhénanie était effective depuis près de deux mois. En outre même si au sein de ladite gauche il y eut des velléités de certains pour réagir militairement à ce casus belli, l’état-major (et pas seulement le général Gamelin) se déclarait dans l’impossibilité de mener la moindre offensive avant des années. En outre la majorité des parlementaires, de gauche et droite, étaient farouchement hostiles à cela : relisez entre autre la presse de droite des années 36 et 38. Elle n’était en très grande majorité que pacifisme à l’encontre de l’Allemagne nazie, et ne rêvait grâce à cette dernière que d’abattre militairement l’URSS !…
Rédigé par : Trekker | 10 août 2017 à 17:22
@ calamity jane | 09 août 2017 à 23:33
"Vous vivez en Italie ?
Non ! En Beauce depuis trois ans.
L'Italie c'était il y a bien longtemps, soixante ans exactement.
Après c'est l'Italie qui a vécu chez moi, un peu partout, pendant cinquante-six ans, sous forme d'une ravissante petite brune.
Mais j'ai cru comprendre que Giuseppe y avait vécu ? Avec un alias pareil !
Savonarole lui étant en Espagne...
@ Elusen | 10 août 2017 à 04:02
Votre commentaire à Ann du 09 août 2017 à 11:19 me confirme que vous êtes plutôt du genre logiciel contenant un virus, que humain !
J'admets toutefois qu'il y a un avantage à jeter un rapide coup d'oeil sur vos textes : ils m'incitent à lire ceux que vous critiquez.
Celui d'Ann en valait la peine car rien n'est plus vrai.
Merci !
Dommage que vous ne l'ayez pas compris.
Appelez un geek pour qu'il vous reprogramme. (Geek dans le sens fan d’informatique toujours à l’affût des nouveautés et des améliorations à apporter aux technologies numériques, donc vous.)
@ Ann | 09 août 2017 à 11:19
De 25 ans votre aîné je peux vous préciser que la gauche avait pris le pouvoir bien avant 1968, au plus tard en 1936, c'est pourquoi nous avons perdu la guerre en 40.
Pacifistes, CGT stalinienne en tête, antimilitaristes, ils ont complètement saboté et désorganisé une armée, la nôtre, réputée alors être la plus puissante d'Europe. Mutilé de 14.18, mon père travaillait pour l'armée, le sujet était d'actualité chez nous.
Quand Hitler a occupé la Rhénanie en 1936, le Front Populaire a laissé faire à la grande surprise du Führer qui en a déduit que son heure était venue et qu'il pouvait faire tout ce qu'il voulait, ce dont il a profité.
Nous leur devons l'Etat Français de Pétain et quelques horreurs inoubliables.
C'est cela qu'il faut rappeler à la "gauche".
Ses membres devraient d'ailleurs changer de nom, c'est à la mode, je suggérerais la "maladroite", Larousse et expérience aidant.
Rédigé par : Claude Luçon | 10 août 2017 à 13:52
@ Savonarole 09 août 21:24
Je ne vois pas en quoi le billet sur Marion Maréchal du blog Bd Voltaire "contre" celui de Ph. Bilger ?
Arnaud Florac écrit "La déception de P. Bilger est celle de ne pas vivre en utopie, dans un monde où la vie serait belle".
C'était exactement mon ressenti à la lecture de celui de notre hôte ! Un mot de trop cependant dans ce billet : "réactionnaires".
L'esthétisme est souvent déçu par la réalité !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 10 août 2017 à 09:45
@Claude Luçon
Cher Claude Luçon,
Vous êtes polyglotte. Moi aussi. Avez-vous lu une seule fois dans les propos de Philippe Bilger des passages en langue étrangère non traduits ?
@Noblejoué
Je crois savoir qu'il y a sur ce blog influent et de grande qualité environ 2600 visiteurs en moyenne par jour.
Je maintiens qu'un dialogue entre deux contributeurs supposant la connaissance d'une langue étrangère (en particulier avec d'autres caractères d'imprimerie que les nôtres) n'est pas très courtois pour ces 2600 lecteurs. Certes, on peut toujours enjamber ces dialogues, surtout s'ils sont interminables et se perdent dans des minuties.
Je maintiens que ces dialogues pourraient s'épanouir sur Skype, sur Facebook, ou par téléphone.
Ce blog n'est pas le mien. Je ne défends aucun "rite", pour user de votre mot. Ce que je viens de dire est tout simplement une évidence.
Enfin, vous me dites que je n'ai rien à dire. Je viens de dire, comme à l'accoutumée, ce que j'avais à dire.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 août 2017 à 08:33
@ Ann | 09 août 2017 à 11:19
Vous, vous êtes le genre à voir un complot d’extraterrestres, convertis à la religion hébraïque et ayant infiltré les francs-maçons !
Parce que votre délire sur la gauche, alors que le sujet concerne Marion Maréchal et un autre zigue, faut vraiment que vous ayez oublié de prendre vos cachets !
Rédigé par : Elusen | 10 août 2017 à 04:02
@Claude Luçon
Vous vivez en Italie ?
Rédigé par : calamity jane | 09 août 2017 à 23:33
Que se passe-t-il sur le site Boulevard Voltaire ?
Voilà que des journalistes très, très à droite d'habitude, contrent chaque jour tous les billets de Philippe Bilger.
Quelques scribouillards cherchent-ils à se faire un nom, la dérision étant leur seule bitte d'amarrage pour immobiliser le paquebot Bilger ? (pas de jeu de mots svp).
Mais force est de constater que la rédaction, l'argumentation, l'humour potache, cette dérision médiocre bien française tombe à plat.
Des nuls, qui vont bientôt disparaître.
Rédigé par : Savonarole | 09 août 2017 à 21:24
@ Patrice Charoulet
Vous c'est je n'ai rien à dire et je parle quand même et les rites dont je me fais le défenseur n'existent même pas * mais je les garde d'autant plus.
* Levée de l'anonymat, obligation d'écrire en français.
Rédigé par : Noblejoué | 09 août 2017 à 21:12
@ Lucile 18:05
Depuis l’invention du GPS la Carte du Tendre se parcourt très rapidement et sans les détours d’autrefois !
Rédigé par : Tipaza | 09 août 2017 à 21:09
On se croirait dans "Fenêtre sur cour" sauf qu'il n'y a pas de crime, tous voyeurs. Enfin, pas de crime ! L'assassinat d'un phantasme. Après les lois contre l'expression de diverses opinions, pourquoi pas contre l'assassinat des illusions ?
L'ennui des deux héros du film les envahit à ce point qu'ils sont déçus quand il semble que l'assassin n'en soit pas un... Et la dame dit à l'homme blessé qu'elle est venue visiter que, déçus qu'il n'y ait pas eu d'assassinat, ils sont les personnes les plus effrayantes qu'elle connaisse, et cela sans en faire un drame, avec classe.
Le héros a peur de perdre l'amour s'il reconce à l'héroïne et de se perdre puisque devant renoncer au journalisme de grand reporter qui est sa vie s'il succombe, cloué sur place par un plâtre et mentalement par l'indécision. Il regarde donc les voisins. L'héroïne paralysée par l'immobilité du héros le suit dans le voyeurisme. Vive ce film, qui permet d'être voyeur sans nuire à la vie de quiconque, qui inquiète sur les amours des héros, mais pas trop, on n'est pas dans celui qui aime et n'est pas aimé, déprimant, non ? Comme toute autre impasse, misère, maladie, échec, poétisée ou non.
Si un suicidé ne voulait accuser personne, ne pas passer pour fou ni écrire sa vie, il pourrait ne poser qu'un mot sur le papier : "impasse". Si on n'a pas le courage ou qu'on a par malheur le devoir de vivre pour telle ou telle raison, ne reste que l'accommodation à l'insupportable, de diverses manières, ainsi, dans son malheur, quiconque peut boire sans agressité ou effondrement est heureux, qu'il ait une cave ou non, car avec par exemple le Saint-Amour, il chasse-spleen.
Rédigé par : Noblejoué | 09 août 2017 à 18:45
@ Tipaza
Si c'est la Saint Amour alors, va pour les amourettes de vacances et les câlineries sur la plage. Mais, toujours en l'honneur de ce bienheureux, je trouve à cette façon de sacrifier à Vénus un côté ébauché et brouillon, pour ne pas dire inachevé, qui me navre. Ce n'est pas mon idée du grand jeu. Je n'en dirai pas plus. Ça vient peut-être des photos.
Rédigé par : Lucile | 09 août 2017 à 18:05
@ Province | 09 août 2017 à 08:26
"...il reste encore des sujets qui intéresseront Monsieur Bilger dans Ici Paris et Voici..."
Notre hôte, tout à ses lectures estivales, ne manquera pas de consacrer quelques billets aux prochains numéros de revues similaires : Najat Vallaud-Belkacem et son époux sur une plage naturiste, Cécile Duflot en monokini avec son compagnon s’ébattant dans l’océan, etc.
Rédigé par : Trekker | 09 août 2017 à 17:53
@ Catherine JACOB | 08 août 2017 à 14:01
L'intéressant sur la couverture de Match et la photo que vous nous présentez est de combiner les titres :
"En amoureux avant l'offensive"
avec
"Libye, Daech recule"
et de voir Brigitte et Emmanuel sur une plage, laquelle ?... De Tripoli ??
Comme les Marines US d'antan ??
Puis nos deux Marines en marche se donner le baiser de la victoire.
Pas étonnant qu'ils aient reçu les chefs libyens à l'Elysée pour célébrer la victoire quelque temps après.
Sarkozy n'avait pas pensé à cette tactique militaire.
Un vrai "chef" qui gagne des batailles en tenant la main à son épouse en débarquant sur une plage, c'est nouveau !
Marion Maréchal Le Pen se prépare visiblement à cette présidence nouveau style.
Tout compte fait, les soixante-huitards avaient "presque" raison :
"Faites l'amour pour gagner la guerre."
Voyez aussi mon PS plus bas.
@ Patrice Charoulet | 09 août 2017 à 11:05
Notre hôte est Président de l'Institut de la Parole.
Il n'a jamais précisé, ni prétendu, être Président de l'Institut de la Parole Française.
Laissez-nous être mauvais élèves, prétendre être polyglottes et géopoliticiens en ces temps de mondialisation. Nous savons que plusieurs de nos collègues commentateurs assidus vivent à l'étranger, au moins un en Espagne et l'autre en Italie.
Nous sommes sur un blog international !
J'ai conseillé à un ami vivant à Santiago du Chili et un autre à Los Angeles de le suivre. (PS pour Catherine Jacob seulement : cette fois-ci ce n'est pas un gros mensonge, c'est vrai !)
Rédigé par : Claude Luçon | 09 août 2017 à 16:29
@Patrice Charoulet
Yes Sir.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 09 août 2017 à 15:55
@Sergio Carioca-Pedrinha | 08 août 2017 à 23:10
Je croyais les pizzaiolos pleins d'humour, en fait vous avez échappé peut-être au pire.
Allez faites comme Aldo, souriez vous êtes filmé.
Rédigé par : Giuseppe | 09 août 2017 à 14:01
@ Giuseppe | 08 août 2017 à 13:46
Allons, allons soyez sérieux ! Ils vendent le même produit depuis des années, voire des dizaines d'années. Vu les résultats antérieurs les commerciaux auraient été virés depuis belle lurette et la boîte mise en liquidation... Il fallait un réel courage ou une belle inconscience pour faire du marketing.
Et c'est le contraire qui se produit. Donc, posez-vous les bonnes questions sans vous occuper des inévitables sangsues ou suceurs de roue dans de telles entreprises.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 août 2017 à 12:50
@ Lucile
« ...la madone en pleine séance de bisous avec un monsieur lambda qu'elle cajole comme une nigaude. »
Oser écrire ça le jour de la Saint Amour !
Ah non alors !
Une jeune femme qui cajole son homme est une tendre amoureuse bénie des Dieux.
Vénus et Éros en certaines circonstances valent mieux que Jupiter, toujours d’ailleurs.
Feriez-vous partie de la bande de « Ces dames au chapeau vert » ?
Vous connaissez le roman ?
Rédigé par : Tipaza | 09 août 2017 à 12:06
Je regarde le post de Catherine JACOB du 8 à 14h01 et je me dis que cette première dame me fait penser à quelqu'un, je cherche et paf ! Mais c'est bien sûr !! Madame Mim, l'amie de Merlin !
J'apprécie moyennement cette coiffure qui manque de naturel et ce sourire, comment dire ?? Je ne dirai rien, ce serait mal interprété !...
L'éblouissement du charme des Françaises est en voie de se perdre, remplacé par les codes du charme à l'américaine que je trouve trop dentaire... Trop de dents et pas assez de regard !
Rédigé par : duvent | 09 août 2017 à 12:04
..."au risque d'être un goujat..."
Vous l'êtes.
Rédigé par : phineus | 09 août 2017 à 12:01
Monsieur Bilger est apprécié pour être un honnête homme, doublé d'un fin analyste. Comment dire quand on est de droite, vraiment de droite ?
Mon Dieu, gardez-nous des honnêtes hommes de droite, les scélérats de gauche on saura très bien s'en charger le moment venu.
Et ce moment n'est pas loin...
Vous vous leurrez sur "l'image" de madame Maréchal Le Pen. Quelles que soient ses qualités, et elles sont patentes, si elle a été épargnée jusqu'à présent par les critiques, ce n'est pas parce qu'elle est polie, délicate, intelligente, charmante, femme... c'est parce que l'ennemi s'est focalisé sur sa tante. Cette tante, je vous rappelle qu'un présentateur connu et reconnu de notre télévision nationale n'a pas hésité à l'assimiler à un étron. Ce pouvoir de gauche, qu'il faudrait respecter, ne recule devant rien. A peine Marion sortirait-elle du bois, aussi sublime soit-elle, les chiens de garde de la gauche n'hésiteraient pas à la salir ad nauseam sous les prétextes les plus délirants et immédiatement nous sortiraient des sondages pour expliquer que nous en avons une image écornée, afin d'intimer tacitement aux personnalités politiques de droite ayant le label "fréquentable" décerné par la gauche, de ne plus lui parler (pas le droit de jouer avec elle, c'est une vilaine fifille...). Ignoreriez-vous que c'est ainsi que ça se passe ?
Monsieur Bilger n'a pas l'excuse de la jeunesse (moi non plus, j'avais 13 ans en 1968). La gauche a pris tous les pouvoirs (pas seulement politique, mais aussi celui de l'influence...) sans plus de délicatesse, ses représentants invectivant des hommes de droite polis et respectueux comme s'ils avaient la légitimité de gens déjà en place. Résultat, ils ont pris leur place. Et je n'ai pas souvenance d'avoir vu des gens de gauche honnêtes (ils existent paraît-il) s'en indigner.
Renseignements pris, je ne vois pas ce qu'il y a à reprocher, si on considère les tenants et aboutissants des affaires où il s'est fait remarquer, à ce jeune homme. Quand le public verra des hommes de droite dire leur fait aux gens de gauche, sans souci des pseudo-sondages d'opinion les mettant plus bas que terre, le peuple de droite les suivra, c'est eux qu'ils attendent. Pas ceux qui plaisent à la gauche.
Rédigé par : Ann | 09 août 2017 à 11:19
Le sujet du jour ne m'inspirant guère, je saisis ce loisir pour émettre un vœu.
Notre hôte, depuis le premier jour, sur son blog, s'exprime en français.
Il me semble que la politesse exige que nous commentions, ici, dans la même langue.
Ceux qui veulent avoir des dialogues en norvégien, en roumain, en polonais, en bantou, en chinois, en russe... pourraient, d'après moi, recourir soit à Facebook soit à Skype soit au téléphone fixe ou portable.
Quitte à revenir ici, ensuite, pour s'exprimer dans la langue qui nous est commune.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 09 août 2017 à 11:05
C’est l’été, pour sortir des chemins étroits de la politique, un petit poème en situation :
La baignade
Bien au chaud dans mon bain, je m’endormais d’ivresse
Quand un divin baiser vint folâtrer mon nez.
Enlevant son habit me dévoilant ses fesses
Mon amante me rallia, nue, dans cette eau mouillée.
Peu importe l’onde gelée, bienheureux : j’avais chaud
Demoiselle c’est simple : tout ici est à toi !
Oubliant ses principes elle fléchit sous mes mots ;
Jouant de ses mains pour exalter mon émoi
Ma main euphorique effleura sa frimousse,
L’autre caressa ses seins au travers de la mousse.
Je lus sur ses lèvres qu’elle en avait envie.
Demain n’existait plus. Unis, nous étions bien.
Mûre, elle se leva en liant ses doigts aux miens
Me priant du regard de la suivre au lit.
Benjamin Banse
Rédigé par : Tipaza | 09 août 2017 à 09:43
Tout ce qu'il y aurait à dire de ces photos c'est que ce Monsieur Cochet a bien de la chance... Par contre la semaine prochaine, Femme Actuelle nous promet un article sur les vrais régimes amaigrissants, on ne sait jamais, peut-être un truc à creuser de ce côté ?
Rédigé par : GLW | 09 août 2017 à 09:06
@finch
Excellent ! le coup de la femme libérée hors les fringues.
Rédigé par : calamity jane | 09 août 2017 à 08:51
Très déçue par cet article trou de serrure, concernant une jeune et jolie femme retirée de la politique, il reste encore des sujets qui intéresseront Monsieur Bilger dans Ici Paris et Voici.
C'est comparable à Christine Clerc qui avait "dévoilé" le nom du père biologique de Marion Le Pen, on n'élève pas le débat.
Par contre notre Cougar nationale et son Tom Cruise sont encensés.
Rédigé par : Province | 09 août 2017 à 08:26