Au moment où j'écris ce billet, je n'ai pas d'indications précises sur le succès ou non des manifestations contre la loi "Travail". Je relève cependant - et je ne suis pas étonné - la contradiction forte et habituelle entre le nombre affiché par les manifestants de Paris (60 000) et celui donné par la police (24 000).
Je ne me moque pas de ce qui s'est déroulé durant cette journée du 12 septembre mais j'admets que le président de la République a été bien avisé de se rendre enfin - il ne le pouvait pas auparavant, comme il l'a expliqué - dans les îles sinistrées, livrées aux pillages et aux destructions. Ce qui n'a pas empêché la ministre en charge de déclarer que l'Etat avait été à la hauteur.
Je n'ai pas l'intention non plus de traiter les opposants protestant dans la rue de "fainéants". Le président de la République a usé de ce terme - en le confirmant par la suite - et je ne le blâme pas. Il y a en effet des "fainéantises" collectives ou singulières. Ce que je lui reproche, parce que la polémique était inévitable à cause de son abstention, est de n'avoir pas précisé qui il visait. Dénonçant dans le vague, il a agacé tout le monde. Il paraît que l'accusation de paresse ciblait les conservateurs depuis trente ans. Pourquoi pas ?
Ce qui est passionnant dans l'élaboration de ces ordonnances réformant le Code du travail et de sa suite frondeuse du 12 tient à ce qu'on pourrait baptiser de théâtralisation française.
En effet, et sur ce plan il y a quasiment consensus, la méthode utilisée par le Premier ministre et concrètement par la ministre Muriel Pénicaud - moins à louer ailleurs - a été remarquable de pertinence et d'habileté. Pour une fois l'expression galvaudée de "dialogue social" a eu du sens et les réunions se sont multipliées avec les syndicats pour aboutir à ces nouvelles dispositions.
Elles sont certes jugées trop molles par certains du côté du patronat et de l'opposition de droite "non constructive" ou beaucoup trop dures par la CGT, La France Insoumise et le FN. On pourrait en conclure l'heureuse issue d'un compromis, qu'une forme de synthèse a été menée à bien et qu'elle signe la réussite d'un gouvernement ayant divisé les syndicats mais quasiment obtenu l'aval de la CFDT et de FO (Le Figaro).
Mais nous sommes en France et ç'aurait été oublier que nous n'aimons rien tant que la contestation par la rue, même quand elle semble superfétatoire, en tout cas vouée à l'inefficacité. C'est comme si elle représentait un élément constitutif de notre démocratie, qui doit forcément s'ajouter au débat politique ou parlementaire... Notre pays apparaîtrait orphelin si les forces syndicales ne récusaient pas par principe les conclusions, voire le consensus qui apparaît comme scandaleux en lui-même. Un progrès octroyé par l'Etat est forcément impur : il faut qu'il soit arraché, pour donner l'illusion d'une lutte sans laquelle notre France ne serait plus elle-même.
Que tout pouvoir soit présumé de mauvaise foi n'est pas nouveau. Mais chez nous cela va plus loin. On ne s'oppose pas à lui parce qu'il se serait trompé. Il s'est forcément trompé pour qu'on puisse s'abandonner à une opposition qui est dans notre ADN, notamment syndical. La posture d'abord : après, on trouve toujours de quoi la justifier !
La théâtralisation française est quasiment cette obligation d'ajouter du drame aux négociations, de l'aigreur au dialogue, de la révolte à l'acceptable, du désordre à la tranquillité des échanges, la contradiction prévisible de la rue à l'insupportable sérénité d'un processus engagé par le pouvoir et mené à son terme.
La France est très en retard. Elle n'a toujours pas compris que la force du rapport était plus décisive que le rapport de force. Et le réel et son évidence plus convaincants que l'outrance et le tohu-bohu visant à les nier.
On pourra continuer à retourner l'envers de ses braies, exposant la purulence des plaies, la propagande reste une méthode totalitaire, laissant la justice aveugle et sourde.
Rédigé par : Aliocha | 19 septembre 2017 à 06:50
@ Aliocha
"Elle est drôle, la Calamité. Depuis que j'interviens ici, elle souhaite me virer au nom de son ancienneté. Elle est comme Noblejoué, elle tient absolument à prouver mon totalitarisme, je lui répète donc encore qu'elle n'est toujours pas obligée de m'envisager, si quelqu'un pouvait lui allumer la lumière, elle arriverait peut-être à le lire."
C'est vous qui avez prétendu que j'aurais des "méthodes totalitaires", n'inversons pas les rôles.
Je n'ai pas la même interprétation que vous de certaines choses et ne vous trouve pas des plus tolérants, comme le fait de m'avoir dit avoir des méthodes totalitaires le signe, entre autres.
Si tous les intolérants étaient totalitaires... Si les gens comprenaient la nuance, s'il y avait plus d'honnêteté intellectuelle... le monde serait différent de ce qu'il est.
Quant à moi, j'imagine qu'il est encore de mon devoir d'essayer de prouver certaines choses, ce qui n'est pas plus dangereux, à vrai dire, que poser des questions et se retrouver diabolisé. Qu'un prêchi-prêcheur se réfère à moi en mal, avec l'injustice qui caractérise la corporation, quoi de plus naturel ? Plus ces gens jouent les gentils et les modestes, plus ils manifestent ce qu'ils sont vraiment, j'ai l'impression de l'avoir su depuis l'âge de raison... Plus blessant que des parents, ou des professeurs qui sont des parents en le savoir, tombent en paranoïa et rivalité de leurs enfants ou de leurs élèves, et combien plus décevant quand on n'est pas de la religion ou celle de la quête de vérité.
Bref, j'ai un point de vue sur le monde, et c'est sûrement le plus intéressant, mais vous ou un autre allez dire que non, c'est presque sûr, la question étant qui, comme sur les commentateurs.
Dans ce dernier domaine, vous n'êtes pas ma préoccupation principale, et la personne décevante fait partie de ces irrémédiables dont on ne se remet jamais mais qui, relativisons, n'est qu'irrémédiable secondaire face à... la mort.
La mort... Mon devoir a toujours été de dire d'arrêter de croire que qui perd gagne, que nous subissions souffrance et mort soient des biens, voire d'avancer qu'il faut essayer de changer tout cela...
Se disputer n'est pas un crime, aimer n'est pas une honte, mais se passionner pour autre chose que cette quête quand on l'a, se laisser blesser par autre chose que l'absence programmée de ses proches, la condamnation au vieillissement de chacun, toutes ces avanies biologiques et de sentiments autrement plus profonds qu'affirmation de soi, certes nécessaire, ou admiration, certes pour qui semble le mériter, c'est perdre son chemin.
Je ne sais pas si Camality croit à un droit d'aînesse, mais comme vous déformez mes dires, pourquoi pas les siens ?
Quoi qu'il en soit, je le répète car qui sait si ça finira par entrer dans quelques caboches ? je suis pour la liberté d'expression... Je ne veux pas dire par là que je prierais quiconque m'a calomnié un jour de bien vouloir rester sur le blog s'il annonçait son départ... Je fais dans la justice, principes pour tous, pas dans le pardon, droit de nuire pour quelques-uns, nuance... Vous partez, vous restez, c'est votre responsabilité, pas la mienne.
Rédigé par : Noblejoué | 18 septembre 2017 à 22:37
Veinard que je suis !
Hier, lors des journées patrimoine et vide-greniers, je suis tombé sur un vieux bouquin dont j'ignorais qu'il fut autorisé et même édité vu le climat de charia intellectuelle gauchiste qui règne chez nous : "Klu Klux Klan" ; je me suis donc précipité dessus car avec ce grand foutoir islamo- immigrationniste qui s'annonce, je cherche à me documenter sur d'éventuelles méthodes de résistance et de défense adaptables à cette invasion incessante programmée par les gouvernements collabos de l'UE, nos vichystes actuels.
Et je ne "théâtralise pas", c'est du sérieux !
D'ailleurs tous ces faux derches de gauche qui vilipendent ces "suprémacistes" comme ils les surnomment péjorativement, seront bien contents d'en trouver pour faire le sale boulot le jour où ils seront squattés virés agressés chez eux par ces meutes intouchables impunissables, le pouvoir impuissant couché soumis aux ordres de les laisser nous "remplacer".
Rédigé par : sylvain | 18 septembre 2017 à 11:34
@ Breizmabro | 18 septembre 2017 à 08:52
Mais c’est lui qui m’a cherché avec son post du 16 septembre 2017 à 11:24 tout en allusions perfides.
Ceci étant je ne réponds plus à ses interventions sur les billets de notre hôte car elles se passent de commentaires.
Ce type vit sur une autre planète.
Rédigé par : Achille | 18 septembre 2017 à 09:52
@ Achille | 17 septembre 2017 à 11:15
Ce n'est pas vous qui m'aviez conseillé d'ignorer ce tigre (intellectuel) de papier ?
Que ne vous appliquez-vous cette consigne, ça vous fera des vacances, d'autant qu'en vieille barbe barbante qui se respecte, il ne fait que radoter en tournant autour de son savant nombril.
"La vieillesse..." etc.
Adéo
Rédigé par : Breizmabro | 18 septembre 2017 à 08:52
Elle est drôle, la Calamité. Depuis que j'interviens ici, elle souhaite me virer au nom de son ancienneté. Elle est comme Noblejoué, elle tient absolument à prouver mon totalitarisme, je lui répète donc encore qu'elle n'est toujours pas obligée de m'envisager, si quelqu'un pouvait lui allumer la lumière, elle arriverait peut-être à le lire.
Rédigé par : Aliocha | 17 septembre 2017 à 23:03
@ Jean le Cauchois | 17 septembre 2017 à 12:43
La solution, d’ailleurs évoquée par le député Cornut-Gentille dans son rapport, pour assurer l’autonomie en matière de transport lourd aérien au niveau français et européen, passerait par le développement d’une variante de l’Airbus A380. Certes celle-ci nécessiterait de modifier l’emplacement de sa voilure en position haute au lieu de basse comme l’actuelle, de remplacer son train d’atterrissage par un train intégré en partie basse de son fuselage (tel celui de l’A400 M), et de modifier son fuselage en partie avant et arrière pour permettre l’embarquement de charges volumineuses.
Bien évidemment cela aurait un coût non négligeable, mais notoirement inférieur à celui d’un avion cargo conçu ex nihilo, car cet appareil serait fabriqué au mieux à une centaine d’exemplaires : Europe plus export. Mais tout a un prix, notamment l’indépendance stratégique, et accessoirement le prix total payé sur quinze ans pour la location des Antonov An-124.
Tout le problème c’est que nos partenaires européens ne sont guère disposés à investir dans un tel avion cargo ; la situation actuelle leur convient peu ou prou, ils investissent a minima dans leur budget de défense et malgré les criailleries de Donald Trump, une partie d’entre eux ne voient leur salut que dans l’OTAN, et cette dernière se satisfait de la location des Antonov. En outre la catastrophe financière des retards dans la mise en service de l’A400M, dus avant tout aux exigences et au manque de compétence allemands, ne plaide guère en faveur de cette solution.
Pour ce qui est d’une version de l’Airbus A300-600ST évoquée par Cornut-Gentille, certes a priori bien moins coûteuse que la précédente, ce ne serait qu’une solution bancale, cet avion n’ayant qu’une capacité d’emport maxi égale au tiers de celle de l’Antonov, 50 tonnes et non 150 comme ce dernier, et surtout son rayon d’action est limité : 50 tonnes sur une distance maximale de 2779 km, alors que l’An-124 emporte 120 tonnes sur 4800 km et 80 sur 8400 km.
Pour conclure, une coopération européenne, et pas seulement en parole, est cruciale en matière aéronautique - et pas qu’en matière d’avion cargo - si nous voulons un tant soit peu peser sur les affaires du monde, et aussi pour nos besoins « domestiques » : exemple type, le cyclone aux Antilles. Mais cela implique pour chacun des pays européens de surmonter ses intérêts nationaux à court terme, cela aussi bien industriels que politiques, et ce n’est hélas pas le cas actuellement !
Rédigé par : Trekker | 17 septembre 2017 à 16:18
Si cela ne fait que nous traverser... Aliocha !
Vous vous enfoncez chaque jour davantage, de mon point de vue !
Les autres contributeurs, contributrices, je crois comprendre, ne vous intéressent pas. Votre scie à vouloir nous imposer de croire, force textes de l'un ou de l'autre est total-y-taire serait fraternel !
Rédigé par : calamity jane | 17 septembre 2017 à 13:59
@Claggart 16:52
Ne pas confondre les effets d'un licenciement individuel pour rupture abusive et ceux d'un licenciement collectif dans le cadre d'un motif économique. Si la loi Travail en assouplit le formalisme, elle continue à protéger les salariés victimes de cette cause économique sous la forme d'un plan de sauvegarde. S'agissant du calcul des indemnités des salariés licenciés, elles ne changent pas et restent sur la base de 1/5 de mois de salaire par année de présence pour moins de dix ans d'ancienneté augmentées de 2/15 pour la partie excédant dix ans. Ce qui signifie que les salariés touchés ne perdent en aucun cas leurs droits antérieurs.
L'assouplissement de la procédure ne concernant que l'obligation ancienne de recherche d'un éventuel reclassement sachant que le juge ne pourra que statuer sur la situation de l'entreprise concernée et non sur le groupe si elle fait partie d'un groupe.
Rédigé par : Jabiru | 17 septembre 2017 à 13:18
@ Trekker à 00:25
"Toutes les deux peuvent très bien avoir, à un moment donné, des intérêts divergents des nôtres"
Je suis bien d'accord avec vous : j'avais, des propos de monsieur Cornut-Gentille rapportés par Challenges, cru à un lobbying anti-Antonov et pro-Galaxy. Merci d'avoir remis la barre à zéro, et tant pis, ou tant mieux, pour Robert Marchenoir.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 17 septembre 2017 à 12:43
Flaubert ?
"Nous sommes tous enfoncés au même niveau, dans une médiocrité commune. L'égalité sociale a passé dans l'esprit, on fait des livres pour tout le monde, de l'art pour tout le monde, de la science pour tout le monde, comme on construit des chemins de fer et des chauffoirs publics. L'humanité a la rage de l'abaissement moral, et je lui en veux de ce que je fais partie d'elle." (Lettre à Louise Colet)
On peut aussi ne pas en vouloir aux humains, en suivant la trajectoire qui, de Flaubert ou Stendhal en passant par Proust et Dostoïevski, offre l'occasion d'un retour actualisé aux évangiles, lumière qui, et malgré qu'on en ait, tous nous traverse.
Rédigé par : Aliocha | 17 septembre 2017 à 12:36
@ Michel Deluré | 17 septembre 2017 à 10:48
Bravo pour cet humour second degré que personnellement j’adore.
Mais je ne suis pas certain que notre professeur ait « percuté », tout à son acrimonie à mon égard. Je me demande d’ailleurs pourquoi, mais c’est pas grave ! ☺
Rédigé par : Achille | 17 septembre 2017 à 11:15
@ Achille 16/09 15:13
Il n'est rien de plus facile que de porter finalement un jugement erroné sur un individu. Heureusement que Patrice Charoulet m'a ouvert les yeux sur votre personne !
Vous n'hésitez pas ainsi à abreuver lâchement d'insultes -insultes que je suis d'ailleurs toujours en train de rechercher ! - un certain commentateur au motif qu'il serait éventuellement paré du titre d'agrégé ?
Surtout, n'aggravez pas votre cas en m'apprenant que vous n'aimez vous plonger que dans la lecture de Montaigne ou Flaubert, car seuls les amateurs de Proust ou Shakespeare ne peuvent qu'être "très estimables".
Et pour comble, vous ne pratiquez pas "le plus beau métier du monde", à savoir agrégé de lettres classiques, dixit Patrice Charoulet !
Sans oublier évidemment que, suprême lâcheté, vous proférez vos injures masqué derrière le voile de l'anonymat.
Je ne soupçonnais vraiment pas que vous cumuliez de telles tares. Décidément, je ne vais plus maintenant vous lire avec le même regard !
Rédigé par : Michel Deluré | 17 septembre 2017 à 10:48
@ Jean le Cauchois | 16 septembre 2017 à 18:53
"…Mais la théâtralisation franco-russe a encore un petit avenir."
Vous déduisez pour le moins hâtivement mes pensées, ainsi que le sens réel de l’article publié par Challenges. Le but de mes propos et dudit article est juste de souligner le danger d’une trop grande dépendance vis-à-vis d’une puissance étrangère. Dans le cas présent elle est russe, mais ce serait de même si elle était américaine. Toutes les deux peuvent très bien avoir à un moment donné des intérêts divergents des nôtres, et dans ce cas la tentation est forte pour elles de faire pression sur nous : veto de fait sur l’usage d’équipements cruciaux en leur possession.
Pour revenir aux Antonov russes, si on substituait à ceux-ci des C5 Galaxie américains nous ne serions guère plus autonomes, vu que les USA même en cas de vente, notamment pour les équipements à usage dual (militaire et civil), ne fournissent toujours leurs pièces détachés et consommables qu’à la demande. Ce qui entre autres explique pourquoi nous avons voulu développer l’A400 M au lieu de leur acheter des C-130 J Super Hercule alors qu’au final cela aurait été moins coûteux.
D’ailleurs le même problème s’est posé vis-à-vis des Ukrainiens, ceux-ci proposaient de réaliser une version « occidentalisée » de leur An-70 (Antonov) et ce à prix fort concurrentiel. Mais outre l’incertitude politique régnant dans ce pays, la majorité de ses pièces venaient de Russie et cette dernière est détentrice de quasi toute la technologie de cet avion. Lors de l’éclatement de feu l’URSS les Ukrainiens héritèrent en théorie du constructeur Antonov et de ses fabrications, mais ils n’ont en pratique qu’une chaîne de montage à Kiev et celle-ci dépend largement des Russes pour ses fournitures.
Rédigé par : Trekker | 17 septembre 2017 à 00:25
@ Claggart 16 septembre 2017 à 16:52
"A ce sujet, l'idée qu'un patron hésiterait à embaucher un salarié parce qu'il aurait éventuellement à le licencier abusivement est particulièrement grotesque"
Bien sûr, il faut croire pourtant que Macron a réussi à faire avaler la couleuvre sans douleur à entendre les commentateurs commenter.
A ce propos j'avais cru comprendre que pour virer une célèbre présentatrice de TF1 celle-ci avait négocié son départ avec un chèque à 7 chiffres. Heureusement pour les chaînes de télé les mercatos coûteront moins cher la prochaine saison. J'espère que les personnels des chaînes ont bien intégré le truc :D
Rédigé par : Breizmabro | 16 septembre 2017 à 23:40
@ Trekker | 16 septembre 2017 à 15:13
"Désolé mais je n’ai fait que citer d’une manière totalement neutre un fait avéré... Si vous n’aviez pas fait que survoler l’article en question... vous auriez constaté qu’environ la moitié de ces Antonov sont affrétés via un contrat OTAN..."
Toujours aussi suffisant, Trekker. Et aussi imbu de mauvaise foi. Vous faites semblant de ne pas comprendre ce qu'on vous dit, ou vous êtes vraiment aussi borné que cela ?
Je n'ai jamais remis en cause les faits cités, non par vous, mais par le magazine Challenges. Au contraire. Vous n'avez donc pas à vous prétendre "désolé" ce que que vos faits seraient avérés.
Vous êtes d'une mauvaise foi patente lorsque vous prétendez qu'écrire "Mais là je sens que je vais provoquer d'horribles cauchemars à notre ami Robert Marchenoir", c'est tout à fait neutre et factuel. Ce n'est ni neutre ni factuel : c'est de la provocation de bas étage.
Vous mentez lorsque vous prétendez que je n'ai fait que survoler l'article de Challenges. Vous n'êtes pas assis dans ma tête : comment pourriez-vous savoir ce que j'ai lu ou pas ?
Vous bavardez sans but lorsque vous dites que tout l'OTAN, pas seulement la France, loue des Antonov à la Russie. Et alors ? Qu'est-ce que ça change ? Ca va dans mon sens, et non dans le vôtre.
Si vous voulez vraiment faire de la provocation, essayez de le faire intelligemment. Si la France, et l'OTAN dans son ensemble tel que vous le soulignez vous-même, sont victimes du chantage politico-militaire de la Russie ainsi que le montre cet article de Challenges, c'est bien la preuve que nous ne pouvons pas confiance à la Russie, qu'elle nous considère comme un adversaire et que par conséquent les salades selon lesquelles "nous devrions nous allier à la Russie", salades que vous contribuez à propager, sont des sottises et des mensonges. C'est la preuve que mes "horribles cauchemars", comme vous le dites benoîtement, sont pleinement justifiés.
Voilà ce que j'ai souligné, en vous charriant gentiment ; mais vous n'avez toujours pas l'air d'avoir percuté.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 septembre 2017 à 18:57
@ Trekker à 15:13
"...l’article dont je mettais le lien mettait en garde sur les dangers découlant de cette dépendance aux Antonov, donc aux Russes"
Cher Trekker,
Je vous accorde la qualité de connaisseur de la chose militaire. Mais vous avez peut-être des parties de logiciel à remettre à jour. Je suis allé "visiter" le lien. Que l'honorable député-maire de Saint-Dizier vienne nous mettre en garde contre les maladresses stratégiques de l'OTAN est, pour moi (et compte tenu de ce que je sais) non crédible. Et je me suis rappelé des jugements portés sur un certain BCG, connu dans l'Aéronavale sous le sobriquet de "cocu-mignon" (là, je ne sais pas pourquoi, mais lui devait le savoir...). Sincèrement, vous y croyez à la prochaine invasion russe ? Et madame Merkel, qui parle russe avec Vladimir sans interprète, elle y croit ? Et le précédent chancelier Schröder, il y croit ? Mais la théâtralisation franco-russe a encore un petit avenir... Profitez-en.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 16 septembre 2017 à 18:53
@Breizmabro
Afin de compléter mon propos et le vôtre sur le montant des indemnités de rupture en cas de licenciement abusif, sachez que le barème proposé par la loi Travail n'est plus qu'indicatif et laisse la possibilité au juge d'en adapter le montant en fonction du préjudice subi et de l'ancienneté du salarié.
Il était courant que le montant des indemnités se calcule sur la base d'un mois de salaire par année d'ancienneté alors qu'il n'y avait aucune règle précise et alors que les arrêts de règlement n'étaient pas autorisés.
On verra bien comment tout cela va évoluer. A préciser également que les parties continuent à avoir la faculté de négocier entre elles et de faire avaliser leur accord devant l'institution prud'homale.
Rédigé par : Jabiru | 16 septembre 2017 à 17:26
@ Breizmabro 16 septembre 13 h 02
Lu ce matin dans "Ouest-France" :
Les prud'hommes de Brest ont estimé "sans cause réelle et sérieuse" le licenciement de 150 employés lors de la fermeture en 2014 de l'usine de Poullaouen (Finistère) de la société Marine Harvest, qui est condamnée à leur verser des indemnités allant de 6 à 20 mois de salaire, selon leur ancienneté.
Cette société, qui conditionne des saumons fumés, avait en effet jugé à l'époque plus utile d'acquérir une usine du
même type en Pologne que de faire travailler nos compatriotes bretons.
Selon l'avocat des salariés, la nouvelle loi Travail ne permettrait plus l'octroi de ces montants.
A ce sujet, l'idée qu'un patron hésiterait à embaucher un salarié parce qu'il aurait éventuellement à le licencier abusivement est particulièrement grotesque.
Rédigé par : Claggart | 16 septembre 2017 à 16:52
@ Jabiru
Ah non, ne me dites pas que Mme Hidalgo aurait l'audace de se présenter à la Présidence !
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 16 septembre 2017 à 16:15
@ Patrice Charoulet | 16 septembre 2017 à 11:24
Ne cherchez pas qui est l’ignoble individu dont parle le professeur Charoulet. C’est moi, Achille !
Je constate au demeurant que ce monsieur, si pointilleux dans les expressions à utiliser, s’autorise à déformer mes propos. Car je n’ai pas dit en parlant d’Aliocha qu’il « puait l’agrégé à plein nez », mais que « le problème avec les agrégés du calibre d'Aliocha (car tout me laisse à penser que ce dernier fait partie de cette élite), c’est que leur grande érudition les empêche de raisonner comme le péquin moyen »...
J’ajoute que je n’ai absolument pas été recalé au CAP de chaudronnier pour la bonne raison que je ne l’ai pas passé. J’ai opté pour une autre voie qui m’a passionné tout le temps que je l’ai exercée.
Ce mépris pour les chaudronniers, simples petits manuels de basse extraction à ses yeux, ajouté à l’adoration béate pour les premiers de la classe dont on sent bien qu’il n’a jamais fait partie, peut expliquer en partie sa frustration.
Quand je parlais de ceux qui nous jouent leur petit numéro de Calimero sur ce blog, ce n’était pas vraiment au pathétique Wil que je pensais, mais plus à ce personnage imbu de lui-même et incapable du moindre trait d’humour.
Une chose est sûre, contrairement à Renaud Camus qu’il semble apprécier, l’alacrité n’est pas une de ses qualités premières ! ☺
Rédigé par : Achille | 16 septembre 2017 à 15:13
@Robert Marchenoir | 15 septembre 2017 à 12:12
"…votre russo-complaisance est complètement illogique, qu'elle relève du fantasme, de la magie, de la réassurance psychologique -- et non d'un quelconque raisonnement "stratégique" et "pragmatique", comme les poutinistes de votre classe aiment à nous le répéter."
Désolé mais je n’ai fait que citer d’une manière totalement neutre un fait avéré, et l’article dont je mettais le lien mettait en garde sur les dangers découlant de cette dépendance aux Antonov, donc aux Russes. Celle-ci ne s’appliquant pas qu’à la France, mais à toute l’Europe et notamment à l’OTAN dans cette dernière. Si vous n’aviez pas fait que survoler l’article en question, vous auriez constaté qu’environ la moitié de ces Antonov sont affrétés via un contrat OTAN. Ce contrat d’affrètement dénommé Salis est passé par la NAMSA, agence OTAN !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonov_An-124#Contrat_Salis
Rédigé par : Trekker | 16 septembre 2017 à 15:13
@ Jabiru | 16 septembre 2017 à 10:34
"Quand un licenciement est qualifié d'abusif (rupture sans cause réelle et sérieuse), le juge apprécie le montant de la réparation en fonction de l'ancienneté du salarié et du préjudice subi"
Ca c'était AVANT la loi Travail qui va être promulguée prochainement, puisque les juges devront, dorénavant, appliquer le plafonnement du montant des indemnités de rupture d'un licenciement effectué ABUSIVEMENT.
Le mot ABUSIF vous évoque-t-il quelque chose ?
Rédigé par : Breizmabro | 16 septembre 2017 à 13:02
@ Jabiru à 10:34
"...la prochaine présidentielle dont elle rêve depuis si longtemps"
Je crois qu'elle pourra rêver longtemps, l'ancienne collègue de Gérard Filoche, l'épouse d'un frondeur non réélu... Mais cette hypothèse, plus celles de dépassement de budget des JO, voire de corruption sur l'attribution de contrats de construction ou de communication, une forêt de marronniers garantis pour dix ans. L'afflux des pousse-pousse à Paris est une certitude : qui écrira un article sur les critères de contrôle par l'inspection du travail, des moteurs humains non polluants, des normes de construction et de sécurité de ces véhicules...
Rédigé par : Jean le Cauchois | 16 septembre 2017 à 11:59
Depuis un an que je scribouille assez lamentablement ici, j'avais noté que plusieurs avaient une hargne toute particulière pour les majors de l'ENA.
D'où vient cette hargne ? Ont-ils été recalés au CAP de chaudronnerie ?
C'est une conjecture possible.
Ensuite, j'ai constaté la même hargne pour les majors de l'agreg de philo. Comme je n'ai rien contre ces majors-là non plus, on m'a dit je respectais trop "les premiers de la classe". Veut-on que je vénère les cancres ?
Un sommet a été atteint, récemment, quand l'un d'entre vous - oublions non pas son nom, mais son nom d'emprunt - a dit d'un très estimable amateur de Proust et de Shakespeare, je cite, qu'il "puait l'agrégé à plein nez".
Quelques bornes semblent avoir été franchies.
Voilà le pire reproche que l'on ait trouvé !
Je signale en passant à l'auteur de ces fortes paroles que l'un des fils de notre hôte est agrégé de lettres classiques et que, l'apprenant, j'avais cru devoir dire à notre hôte que son fils exerçait le plus beau métier du monde.
Epilogue : la victime de l'injure suprême - selon certains - vient nous dire qu'il est bachelier !
Ouf, pas agrégé ! En voilà un qui va pouvoir respirer tranquille ici.
Je redis à cette victime d'insultes toute mon estime et... toute mon amitié.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 16 septembre 2017 à 11:24
@sbriglia 15 septembre 16h50
Vers de mirliton (en dessous de tous les vers de mirliton connus)
Ah ! quel as
Du Parnasse
Fort plaisant,
Très brillant
Héritier
De Berryer !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 16 septembre 2017 à 10:53
@Breizmabro
Quand un licenciement est qualifié d'abusif (rupture sans cause réelle et sérieuse), le juge apprécie le montant de la réparation en fonction de l'ancienneté du salarié et du préjudice subi.
@Michelle D-LEROY
S'agissant des JO ils vont en faire des tonnes en matière de communication. Mme Hidalgo va surtout chauffer l'ambiance à son profit en vue de la prochaine présidentielle dont elle rêve depuis bien longtemps.
Quant au budget qui ne sera pas tenu, comme d'habitude, ils éviteront d'en faire état.
Rédigé par : Jabiru | 16 septembre 2017 à 10:34
Vous prétendez ne pas me comprendre, Tipaza, et pourtant, après Proust, vous tapez pour la deuxième fois au cœur de la cible. C'est un honneur d'être assimilé à Sganarelle, les valets de comédie étant pour moi des trésors d'humanité, plus proche de la réalité que leur maître qui eux, tombent dans les ridicules de l'illusion dominatrice. L'orgueil de Don Juan lui fait penser qu'il choisit la descente aux enfers, alors que Sganarelle voit très bien qu'en fait, c'est l'enfer qui monte, il a juste toutes les peines du monde à l'exprimer.
Donc, je vous remercie, d'autant plus que je ne crois pas que P.Charoulet vous désignait, et je ne vous avais mis dans l’aréopage que parce que Savo vous avait adressé son dézingage, votre commentaire Carpe diem étant plutôt sympathique.
Rédigé par : Aliocha | 16 septembre 2017 à 09:26
Cher PB,
La theâtralisation n'est pas que française, franco-française. Elle se pratique aussi avec des partenaires étrangers. Tout récemment, on nous a appris que monsieur Le Drian allait en Turquie pour négocier la libération d'un jeune journaliste français, que c'était très compliqué, un genre de mission impossible. Je l'entendais encore en fin de matinée sur une radio... Mais en milieu d'après-midi, la bonne nouvelle, l'émotion enregistrée du père du jeune homme, le gentil avocat turc... Bravo monsieur Le Drian...
Et ça me rappelle fin juin / début juillet, la bonne idée du président Macron d'inviter le président Trump à Paris pour le 14 Juillet, les médias commentant l'imprévisibilité de l'invité et, au bout de deux jours, l'accord venant de Washington. Imaginez si Trump avait décliné...
Toute époque a ses façons de manipuler... Pauvres tâcherons des médias, si nombreux et si complices... Mais nous devenons tous plus ou moins immunisés.
Il y avait une superbe émission littéraire hier soir, sur la vengeance et le pardon. C'est aussi du théâtre mais c'est plus inattendu, bien plus attractif. Vaste sujet.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 15 septembre 2017 à 23:20
@k.verne
Ce qu'il y a de plus méprisable, c'est la méchanceté.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 septembre 2017 à 20:49
@Jean le Cauchois 15 septembre 10:38
À votre attention et à celle de Darmanin (anagramme >> man radin)
De Michel Audiard :
"Le jour est proche où nous n'aurons plus que "l'impôt" sur les os."
Rédigé par : Yves | 15 septembre 2017 à 20:04
On parle de JO, alors que nous pleurons des Antonov pour nos transports, le challenge serait là, l'Europe est sans transports, sans défense commune, l'Europe sans rien où tout est à faire, mais les JO ça oui c'est du productif, du construit, de la vision.
Pauvres de nous, tout pour la galerie, l'esbroufe, l'inutile, nous avons une industrie d'avions en Europe et nous ne sommes pas fichus d'avoir un avion commun digne de ce nom pour déplacer des montagnes.
J'en connais un qui doit bien rigoler sous cape, parce que lui non seulement il a les avions mais encore il a fait ses jeux à Sotchi.
Rédigé par : Giuseppe | 15 septembre 2017 à 16:51
@ Patrice Charoulet à 07:29
"Une de mes faiblesses est de rire aux dialogues de Michel Audiard"
Et comme je vous sais, cher professeur, amoureux de Jean de La Fontaine, j’ose, titillé par le Cauchois, de déplorables heptasyllabes :
« Chat roulé n’amasse pas mousse
Même qu’à Clocher les bécasses
On raille chat qui fait la manche
Mais ce chat tout échaudé
A su croquer la bécasse ».
Toute honte bue... mais en toute amitié !
Rédigé par : sbriglia | 15 septembre 2017 à 16:50
La journée a commencé fort avec la théâtralisation et la mise en scène de la signature par le Président de la fameuse loi sur la transparence de la vie politique.
Sachant qu'en moins de trois mois deux députés de LREM ont eu une conduite désastreuse (l'un a tapé sur un collègue, l'envoyant à l'hôpital et l'autre faisait visiter l'Assemblée nationale en faisant payer les visiteurs pour le compte de l'agence de son époux).
Ces deux brebis égarées continuent pourtant d'exercer leur mandat même si l'une d'entre elles n'a plus l'étiquette LREM. Question éthique on repassera.
Après la mise en scène du matin, M. Macron va fêter l'obtention des "JO 2024" avec les deux précédents présidents.
Tout cela m'a l'air d'un grossier enfumage. J'espère que la préparation (sept ans) des jeux ne sera pas le masque qui cachera les manques d'un gouvernement en quête de pub.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 15 septembre 2017 à 16:28
Sur la théâtralisation française, on pourrait ajouter à l'instant la communication sobre de Theresa May sur la bombe qui vient d'exploser dans le métro londonien.
Que voit-on ?
Images du 10 Downing Street, bâtisse sans charme, Londres en compte des milliers, puis voici Theresa May, en noir, collier de fausses perles, qui délivre son message contre le terrorisme.
Au même moment, que voit-on ?
Emmanuel Macron, à son Louis XV, fenêtres ouvertes sur le parc de l'Elysée, flanqué de Castaner en centurion romain, qui a les mains croisées sur ses roubignoles, et à gauche, Cruella, la ministre de la Justice toujours aussi bien coiffée.
Et il nous dit quoi Emmanuel ?
Qu'il ne faut plus embaucher son épouse alors qu'une pétition de plus de 300 000 Français s'accordent à penser que Brigitte devrait un chouïa baisser l'abat-jour et cesser de nous vanter le régime skinny de Mick Jagger.
Du théâtre de boulevard, du Offenbach, va falloir lever la jambe très haut pour nous séduire, Brigitte.
Rédigé par : Savonarole | 15 septembre 2017 à 16:17
@ Patrice Charoulet | 15 septembre 2017 à 07:29
« Ce commentateur connaît Proust (3000 pages) presque par cœur …/…. S'il nous cite moins le grand romancier russe …/…il ne connaît pas moins
Shakespeare. Qui peut en dire autant, ici ? »
Sûrement pas moi, je ne me le permettrais pas, je suis l’homme le plus modeste du monde.
Puisque je suis l’un des trois qui ont, d’après vous, « flingué » Aliocha, vous auriez pu faire un petit commentaire sur mon commentaire (14 septembre 2017 à 10:4) comme d’autres l’ont fait avec humour.
Votre commentaire aurait été d’autant plus le bienvenu qu’il aurait porté sur la littérature, vous avez bien été prof. de français n’est-ce pas ?
@ Aliocha | 15 septembre 2017 à 09:37
« Tipaza comptant sur ses doigts »
Que je vous explique Aliocha, cette phrase de mon commentaire :
"Pour ma part, je crois que deux et deux sont quatre, Aliocha, et que quatre et quatre sont huit."
Je trouve en général, et en particulier, vos textes absolument illisibles et incompréhensibles, ou l’inverse, vous ne m’en voudrez pas, ce n’est pas de ma faute, je n’ai pas le niveau.
Il se fait qu’en vous lisant, m’est venu en tête par quel mystère de la mémoire, je l’ignore, une réplique du Dom Juan de Molière. (A III, Sc1)
Il s’agit de Don Juan répondant à une question de Sganarelle, sur sa croyance, et d’un discours de Sganarelle suivant la réponse de Don Juan, qui est aussi embrouillée que vos tirades sur Dieu et le monde.
Comme je ne suis pas Don Juan, et il m’est arrivé de le regretter dans certaines occasions, je ne vous assimile pas à Sganarelle, disons qu’il y a des points communs.
Voici le texte :
SGANARELLE.- Voilà un homme que j’aurai bien de la peine à convertir. Et dites-moi un peu, encore faut-il croire quelque chose. Qu’est ce que vous croyez ?
DOM JUAN.- Ce que je crois ?
SGANARELLE.- Oui.
DOM JUAN.- Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit.
SGANARELLE.- La belle croyance, que voilà ! Votre religion, à ce que je vois, est donc l’arithmétique ? Il faut avouer qu’il se met d’étranges folies dans la tête des hommes, et que pour avoir bien étudié, on en est bien moins sage le plus souvent. Pour moi, Monsieur, je n’ai point étudié comme vous, Dieu merci, et personne ne saurait se vanter de m’avoir jamais rien appris ; mais avec mon petit sens, mon petit jugement, je vois les choses mieux que tous les livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons, n’est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit. Je voudrais bien vous demander qui a fait ces arbres-là, ces rochers, cette terre, et ce ciel que voilà là-haut, et si tout cela s’est bâti de lui-même ? Vous voilà vous, par exemple, vous êtes là ; est-ce que vous vous êtes fait tout seul, et n’a-t-il pas fallu que votre père ait engrossé votre mère pour vous faire ? Pouvez-vous voir toutes les inventions dont la machine de l’homme est composée, sans admirer de quelle façon cela est agencé l’un dans l’autre, ces nerfs, ces os, ces veines, ces artères, ces... ce poumon, ce cœur, ce foie, et tous ces autres ingrédients qui sont là et qui... Oh dame, interrompez-moi donc si vous voulez, je ne saurais disputer si l’on ne m’interrompt, vous vous taisez exprès, et me laissez parler par belle malice.
DOM JUAN.- J’attends que ton raisonnement soit fini.
SGANARELLE.- Mon raisonnement est qu’il y a quelque chose d’admirable dans l’homme, quoi que vous puissiez dire, que tous les savants ne sauraient expliquer. Cela n’est-il pas merveilleux que me voilà ici, et que j’aie quelque chose dans la tête qui pense cent choses différentes en un moment, et fait de mon corps tout ce qu’elle veut ? Je veux frapper des mains, hausser le bras, lever les yeux au ciel, baisser la tête, remuer les pieds, aller à droit, à gauche, en avant, en arrière, tourner...
Fin de citation.
Vous avouerez qu’’après nous avoir donné quelques informations sur votre vie, il y a des points communs avec Sganarelle.
Ça peut être flatteur puisque c’est lui qui survit alors que Don Juan est voué à l’enfer.
PS : J’ai une excellente mémoire, c’est un de mes gros défauts, et je connais pas mal de textes de littérature classique par cœur, mais pas Shakespeare (of course).
Rédigé par : Tipaza | 15 septembre 2017 à 14:13
@ Aliocha | 15 septembre 2017 à 11:50
J’aurais dû me méfier des autodidactes dont le savoir rivalise souvent avec les agrégés, même les majors de leur promotion.
Un cas d’école étant Fabrice Luchini, qui n’a même pas son bac mais qui, lors de ses interviews, ne peut s’empêcher de citer de longues tirades savantes. Certes il n’a pas grand mérite car son métier l’a conduit à apprendre par cœur des milliers de lignes de textes d’auteurs célèbres. Encore faut-il avoir une prodigieuse mémoire.
Heureusement il sait faire preuve aussi parfois de réparties fulgurantes et d'un humour très décapant.
J’avoue que je vous préfère quand vous êtes vraiment vous-même et répondez à vos détracteurs sur ce ton badin et quelque peu ironique. Vous devriez le faire plus souvent.
Rédigé par : Achille | 15 septembre 2017 à 13:26
@ Achille | 15 septembre 2017 à 08:28
"J’avais une prime en fonction des résultats obtenus (en plus de mon fixe, bien entendu)"
Votre rémunération était définie contractuellement par un fixe GARANTI + primes sur objectifs, c'est bien cela ?
Je suppose que vous étiez cadre dans votre entreprise d'où la fixation d'objectifs à atteindre (que parfois certains patrons fixent à une hauteur irréalisable pour se débarrasser d'un cadre pour cause réelle et sérieuse, celle de "non atteinte des objectifs". Ne me dites pas le contraire car vous le savez fort bien).
Là-dessus je n'ai pas de problème, c'est contractuel, mais quid du minimum garanti inscrit dans le Code du travail lorsque vous déléguez (!) les prestations à des "créateurs d'entreprise" payés à la tâche ? C'est le 19ème siècle !
Si la banque Rothschild avait dit à Macron "je ne vous rémunérerai QUE sur vos résultats", vous croyez qu'il aurait accepté le poste ?
Restons sérieux.
Par ailleurs ce qui me pose problème (moral et/ou juridique) c'est le plafonnement des indemnités de licenciement pour un licenciement ABUSIF.
Ce qui est abusif est illégal. Point. Comment peut-on légiférer en cautionnant un abus de droit ?
Si quelqu'un veut bien me l'expliquer. Je reste attentive.
Rédigé par : Breizmabro | 15 septembre 2017 à 13:25
@ Trekker | 15 septembre 2017 à 01:27
"Heureusement que nous pouvons louer des Antonov 124, les deux tiers auprès de compagnies russes, et pas seulement pour acheminer nos secours aux Antillles :
https://www.challenges.fr/entreprise/defense/transport-militaire-l-incroyable-dependance-russe-de-la-france_463147
Mais là je sens que je vais provoquer d'horribles cauchemars à notre ami Robert Marchenoir !"
Comme c'est curieux, ce que vous nous dites là... Vous venez d'apporter de l'eau à mon moulin (ce dont je vous remercie : j'ignorais cette information), et malgré cela vous ne pouvez pas vous empêcher de dénigrer le moulin en question, son moulinage et sa farine...
Vous voyez bien que votre russo-complaisance est complètement illogique, qu'elle relève du fantasme, de la magie, de la réassurance psychologique -- et non d'un quelconque raisonnement "stratégique" et "pragmatique", comme les poutinistes de votre classe aiment à nous le répéter.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 septembre 2017 à 12:12
Mon cher Achille, il ne manquait que vous, j'ai d'ailleurs failli vous compter dans l'aréopage sus-cité, vous imaginant riant sous cape au fond de la classe...
Il est temps, bien que je répugne à parler de moi et préférant exprimer ce que je ressens, plus ou moins clairement je l'admets, de révéler qu'il n'y a que de vous dont je sois l'agrégé.
Ma vie m'ayant amené, après une courte carrière sportive qui me vit accéder à l'élite senior à l'âge de quinze ans, pure folie où je perdis si tôt ma confiance dans le monde adulte, à tout planter, études et sport, pour vaquer hors du monde et n'y jamais retourner que pour gagner ma maigre pitance et m'instruire en autodidacte, m'adonnant à la seule passion qui m'ait jamais intéressé, l'intimité avec les grands textes, la parole proclamée, celle que l'on profère avec les pieds (Savo, c'est à vous, une saillie ?).
Aussi, bien qu'étant Français, je n'ai comme diplôme que la maturité fédérale, le bac suisse, acquise dans les années 80, ce qui, en rapport au niveau d'aujourd'hui, permettait une culture générale suffisante pour affronter en toute compréhension les choix que j'assume encore aujourd'hui sans regret.
Voilà, cher Achille, désolé de contredire les stéréotypes dont vous m'affublez, vous devriez être plus prudent, ou moins rapide, dans l'exercice des codes de vos jugements.
Rédigé par : Aliocha | 15 septembre 2017 à 11:50
@ Michelle D-LEROY
Comme vous avez raison, Madame. Cette décision concernant la CSG sur les pensions reste un mystère à résoudre. Appauvrir des retraités pour améliorer le pouvoir d'achat des actifs. Un système de vases communicants qui ne résout aucun des problèmes d'emploi et n'aura aucun impact sérieux sur la consommation hormis l'achat de produits fabriqués dans les pays à bas coût de main-d’œuvre.
Cette élection présidentielle est une catastrophe, ce Président insulte ses deux prédécesseurs de "presque fainéants", ces derniers restent muets. Il nous prend pour des c... et ne prend même plus la peine d'y mettre les formes.
Rédigé par : GLW | 15 septembre 2017 à 11:13
@ Patrice Charoulet à 07:29
"Une de mes faiblesses est de rire aux dialogues de Michel Audiard"
Alors essayons. D'abord : "On est content, quand elle est faible, de la trouver bien ferme". Et ensuite, "Si les chats roulaient, vous seriez en miaule position".
Le concours est ouvert... et le jury à constituer.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 15 septembre 2017 à 10:38
@ Michelle D-LEROY | 14 septembre 2017 à 18:16
Ce que vous écrivez est vrai. Macron n'a pas de politique générale, mais simplement quelques pistes, il ressemble d'ailleurs à un mélange Sarkozy-Hollande, c'est-à-dire le bling-bling et la fourberie. Il est et restera un psychopathe dangereux pour la France.
Pour le reste il est toujours assisté par ses "souteneurs" comme dirait Alain Minc et ne durera que le temps que ceux-ci lui accorderont et tant que ceux-ci n'auront pas perçu leur retour sur investissement.
Des Macron nous en avons des tas, il suffit de puiser chez les traders ou les échappés de "silicone vallée", la différence c'est que les autres préfèrent les jeunes midinettes et ne bénéficient pas des faveurs d'une presse nationale toxique.
Macron vient de nous prouver, en tentant de créer un conflit de génération, qu'il tapera toujours par préférence sur un homme qui est à terre que sur un homme debout.
Rédigé par : k.verne | 15 septembre 2017 à 10:25
@semtob
Un patron de TPE se soucie de l'équilibre entre l'intérêt à embaucher pour faire face aux commandes, et risque de les perdre.
Mieux vaut souvent perdre des commandes que se mettre des salariés sur le dos ; d'abord devoir consacrer du temps à les insérer dans l'entreprise sans être certain que ce ne sera pas en vain, et avec la hantise de tomber sur un gauchiste ou un artiste du congé maladie et autres avec les prud'hommes à la clef.
Mieux vaut parler de temps en temps avec un petit patron avant de parler emploi et macronades.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 septembre 2017 à 09:59
J'aurai tenté, bien cher Patrice, d'exprimer le sentiment d'apocalypse que m'a inspiré le billet de notre hôte, et ce n'est pas le micro-sabbat de sorcières des réparties engendrées par mes sombres impressions qui m'aura fait sortir de l'obscure forêt shakespearienne. Imaginez l’aréopage : Tipaza comptant sur ses doigts, Caverne au poil de psy fleuri, Savo et sa Calamiteuse célébrant les noces barbares de la Chartreuse et de la Kro, tous, réunis par la malveillance, dansant la même joie de l'ennui que je leur inspire.
Voilà qui a le mérite d'éclairer la confusion de ce que je tentais maladroitement d'exprimer, et complète le tableau des passions tristes à la française. Ici, en ce lieu où l'accueil bienveillant de nos hôtes, qu'ils en soient bénis, est attentif aux petits, même les finkies de la plage - c'est drôle, ça, Savo, et non dénué de réalité - même ceux-ci se voient obligés d'esquiver, tel des mariés d'une noce à la Courteline, les crachats du mépris de caste, des ordres établis, ou des comptes à régler.
Ainsi va la France, mon cher monsieur, le ressort railleur tente en vain de combler les gouffres creusés par la frustration oisive, et il est indispensable à l'équilibre de certains de perdre leur temps à dégommer le voisin plutôt que de tenter de préciser leur pensée, ce qu'hier, il est vrai, je n'ai pas réussi, et que votre bienveillance attentive sait corriger avec exigence.
Vous êtes de ces professeurs que l'on souhaite pour ses propres enfants et qu'hélas, ils ont trop peu la chance de rencontrer. Que mes contempteurs profitent, comme je le fais, de vos leçons, et de celles du génie pour lequel nous partageons humblement avec nos hôtes la plus grande admiration, celui qui devrait inspirer le pays à faire bien plus confiance aux nouveaux saints que représentent les bons professeurs de français (voilà qui ne va pas calmer les moqueurs !) :
"Quand il s’agit d’écrire, on est scrupuleux, on regarde de très près, on rejette tout ce qui n’est pas vérité. Mais tant qu’il ne s’agit que de la vie, on se ruine, on se rend malade, on se tue pour des mensonges. Il est vrai que c’est de la gangue de ces mensonges-là que (si l’âge est passé d’être poète) on peut seulement extraire un peu de vérité. Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l’empire de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces, impossibles à remplacer et qui par des voies souterraines nous mènent à la vérité et à la mort. Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde, et pour qui, si proches qu’elles doivent être l’une de l’autre, l’heure de la vérité a sonné avant l’heure de la mort." (Marcel Proust)
Rédigé par : Aliocha | 15 septembre 2017 à 09:37
Le problème avec les agrégés du calibre d'Aliocha (car tout me laisse à penser que ce dernier fait partie de cette élite), c’est que leur grande érudition les empêche de raisonner comme le péquin moyen.
Il faut toujours qu’ils nous balancent dans leurs commentaires, écrits dans un français impeccable, des références à un grand philosophe, un auteur célèbre, voire dans le cas présent à la Bible.
Certes on y apprend beaucoup de choses, à condition toutefois d’avoir la force de lire le commentaire jusqu’au bout…☺
Rédigé par : Achille | 15 septembre 2017 à 08:50
@ Breizmabro | 14 septembre 2017 à 14:01
« Je ne sais quelle activité vous avez exercée mais je ne pense pas que vous auriez aimé être payé sur vos résultats sans salaire minimum fixe.
Si oui expliquez-moi ça. »
Mais j’avais une prime « à la performance » dans ma vie professionnelle. Chaque année, en début d'exercice, j’avais un entretien avec mon supérieur hiérarchique au cours duquel je m’engageais sur des objectifs « réalistes, mesurables et avec un terme » pour utiliser les termes du contrat et j’avais une prime en fonction des résultats obtenus (en plus de mon fixe, bien entendu).
Je ne vois pas en quoi le président serait responsable des contrats de travail des entreprises privées. Il s’agit d’un accord entre l’employeur et le salarié. Pour le reste le Code du travail est là pour dire ce qui est légal ou non. Ensuite en cas de désaccord il y a le Conseil des Prud’hommes pour les TPE, les délégués du personnel et les syndicats pour les plus grosses entreprises.
Rédigé par : Achille | 15 septembre 2017 à 08:28
Le post d'Aliocha qui a suscité quelques railleries n'était pas des plus limpides. Une de mes phrases favorites est : "Ce qui n'est pas clair n'est pas français".
Parmi les trois commentateurs qui le flinguent, on me permettra (?) de ne m'adresser qu'à Savonarole. Je vous ai loué, ici, à maintes reprises.
Vous êtes cultivé, intelligent, spirituel... Une de mes faiblesses est de rire aux dialogues de Michel Audiard et donc à bien des passages de vos billets.
S'il est probablement difficile, voire impossible, de comprendre ce billet d'Aliocha (Nobody's perfect) je veux retenir ceci :
Ce commentateur connaît Proust (3000 pages) presque par cœur et nous cite avec une constance admirable les pages de cet auteur, si cher à notre hôte, qui lui semblent éclairer la situation. S'il nous cite moins le grand romancier russe qui a inspiré son "nom de fantaisie" (cf.supra : c'est-à-dire son nom d'emprunt), il ne connaît pas moins
Shakespeare. Qui peut en dire autant, ici ? Il semble bien connaître la Bible. Est-ce un cas pendable ? Parmi les contemporains, il vénère Réné Girard. Bon. Avant de nous le citer, il devrait peut-être se mettre à notre place, nous qui l'ignorons, et se dire : ce que je cite est-il clair ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 15 septembre 2017 à 07:29
@Robert | 13 septembre 2017 à 21:54
"Quant au pré-positionnement de forces et de moyens, le département le plus proche est la Guadeloupe."
Mais vous oubliez la Guyane qui dispose d’un port en eaux profondes et d’un aéroport de classe internationale ; elle est malgré sa distance avec les Antilles bien plus proche que la métropole. Mais pour cela il aurait été nécessaire de disposer de moyens de transport, notamment militaires, pouvant être prépositionnés.
"...Par ailleurs, le format des armées(...)a été réduit, comme leurs moyens matériels (bateaux et avions) dans le cadre des Livres blancs de MM. Sarkozy, puis Hollande"
Outre son actuel format plus que contraint et les OPEX en Afrique sudsahélienne, il faut prendre en compte ses moyens réellement opérationnels. Pour les armées de l’air et de terre, notre parc d’avions gros porteurs et hélicoptères lourds a en moyenne une disponibilité immédiate de 40 à 50 %, et cela pour cause de maintenance : ancienneté, vétusté et manque cruel de pièces de rechange. Pour ce qui est des bateaux de notre Marine, la situation est seulement moins pire !
Heureusement que nous pouvons louer des Antonov 124, les deux tiers auprès de compagnies russes, et pas seulement pour acheminer nos secours aux Antillles : https://www.challenges.fr/entreprise/defense/transport-militaire-l-incroyable-dependance-russe-de-la-france_463147
Mai là je sens que je vais provoquer d'horribles cauchemars à notre ami Robert Marchenoir !
L’amputation de 850 millions de crédits afférents à la Défense par « Jupiter » Macron en juillet, a été répercutée presque intégralement sur les budgets de maintenance. Ces derniers sont les plus faciles à annuler dans l’immédiat, ce qui n’est pas le cas des commandes de Rafale et autres équipements.
Rédigé par : Trekker | 15 septembre 2017 à 01:27
@ Jabiru | 14 septembre 2017 à 12:07
« Dans ces cas-là, il me semble que la solidarité doit être une règle. Ces réactions politiques sont méprisables. »
Bien d’accord avec vous sur ce point. La critique systématique sans chercher à reconnaître les difficultés dans un cas comme celui de l’ouragan Irma n’est pas digne des personnalités politiques qui se prêtent à ce genre d’outrances. D’autant qu’il est clair qu’ils n’auraient pas fait mieux.
Dans ces circonstances dramatiques la solidarité doit dépasser les querelles de parti. Tout cela est consternant.
Rédigé par : Achille | 14 septembre 2017 à 23:58