Auguste de Villiers de L'Isle-Adam ne pourra plus m'en vouloir pour lui avoir emprunté le magnifique titre de l'une de ses nouvelles. Il correspond parfaitement à l'objet de ce billet.
L'expérience n'a jamais empêché quiconque de se tromper et je prends également pour moi cette évidence. Mais il n'empêche qu'elle n'est pas non plus le pire éclaireur pour projeter de la lumière sur les tragédies, quelles que soient leur nature et leur intensité. Sur les interrogations qu'elles suscitent et les réponses qu'elles sollicitent.
Je n'ai pas pu me défaire d'un sentiment d'obscénité médiatique face à un plateau commentant l'émouvante et digne déclaration des parents de Maëlys. Ils se contraignent pour la première fois à une médiatisation pour convaincre le suspect de leur donner des informations sur le sort de leur fille, dont tout laisse à penser qu'un criminel l'a fait disparaître (BFMTV).
Ce n'est évidement pas cet appel des parents qui est obscène mais la manière dont il est exploité, comme s'il avait la moindre chance de convaincre cet homme qui se tait et résiste aux données de plus en plus accablantes de l'enquête. Les éléments, si on en croit les médias, sont constitués d'un faisceau de présomptions qui seraient largement suffisantes, même sans la découverte du corps de la petite victime, pour emporter une condamnation devant une cour d'assises. Sauf à considérer que l'aveu demeure la reine des preuves et qu'il convient une fois de plus, avant même tout débat à l'audience, de dépendre du bon vouloir d'une personne probablement gravement impliquée dans la commission du pire.
Ceux qui ont persuadé les parents au comble de l'angoisse de parler ainsi ont créé sans doute chez eux un traumatisme supplémentaire car à moins d'un miracle, un suspect muré ne risque pas d'être attendri par un message de détresse, et pour une double raison : au mieux il campera dans une attitude qu'il imagine tactiquement habile de dénégation judiciaire, au pire il ne sera pas éloigné d'une forme de sadisme qui, le constituant comme maître des émotions d'autrui, lui offrira un sentiment de toute-puissance. S'il craquait maintenant, il s'honorerait d'une faiblesse compassionnelle peu accordée avec l'attitude de cet homme que la prudence et le souci sourcilleux de l'état de droit nous commandent de nommer suspect.
La mère de ce dernier souhaite également lui parler. Pourquoi pas ?
Pour ma part, afin de faire don aux parents de Maëlys non pas d'un soulagement mais d'un semblant de pacification intérieure, c'est à bride judiciaire abattue que je ferais mener cette procédure pour une comparution dans des délais rapides devant une cour d'assises.
Je ne me fais pas d'illusion. Les parties civiles, dans tous les procès où elles attendent des révélations détaillées et décisives des accusés, sont déçues parce qu'elles supputent douloureusement, naïvement une humanité de l'autre côté de la barre alors qu'elle fait défaut et qu'elle ne se réserve et ne se consacre qu'à soi afin de sauver sa mise face à un jury populaire et à des magistrats à l'écoute.
Les parents de Maëlys n'échapperont pas à ce besoin mais je crains qu'ils ne butent sur la même abstention.
Mais ce n'est pas rien de faire cesser la torture par l'espérance et de poser sur un crime, une tragédie, l'implacable décret d'une condamnation judiciaire et sociale.
@ Trekker | 01 octobre 2017 à 02:52
"Décidément vous n’entendez rien en matière culturelle, pensez à la chance de tous ces jeunes d’avoir bénéficié du talent généreux de ces peintres et écrivains. Grâce à eux ils ont accès à des "savoirs" bien inconnus dans leurs milieux sociaux d’origine !!"
En France, la majorité sexuelle est fixée à 15 ans depuis 1945 pour les relations hétérosexuelles et depuis 1982 pour les relations homosexuelles (16 ans en Suisse et en Belgique) sauf cas de vulnérabilité particulière du mineur ou d'autorité du partenaire majeur. La relation sexuelle librement consentie d'une personne de 18 ans ou plus avec un mineur de 15 ans (en droit, « mineur de quinze ans » signifie « individu de moins de quinze ans ») est prévue par le Code pénal sous le nom d'atteinte sexuelle et punie de cinq ans d'emprisonnement maximum (sauf circonstances aggravantes) alors que la relation non consentie entre dans le champ de l'agression sexuelle et est punie de sept ans d'emprisonnement maximum (sauf circonstances aggravantes).
En conséquence, cela signifie que la France d'une part autorise les relations entre mineurs (moins de 18 ans), d'autre part ménage une « zone tampon », les plus de 15 ans pouvant avoir des relations consenties avec les majeurs.
Dans la pratique, toutefois, au-dessous de 12 ans, le consentement — même lorsqu'il est apparent — n'est pas reconnu par les tribunaux correctionnels français, qui invoquent la notion d'« absence de consentement éclairé » et utilisent l'argument de la « surprise » contenu dans le Code pénal (une agression sexuelle est une relation sexuelle imposée par la contrainte, la menace ou la surprise) afin de pouvoir qualifier l'agression. Une telle disposition permet une certaine souplesse : les magistrats peuvent engager des poursuites pour agression sexuelle par surprise, même si les deux individus ont moins de 18 ans, si un élément du contexte les amène à considérer que l'un a extorqué le consentement à l'autre (différence d'âge ou tout autre raison de supposer qu'un des participants est plus vulnérable).
L'âge n'est en revanche pas un critère de libre choix suffisant quand il y a une relation de subordination (c'est-à-dire avec un parent, beau-parent, professeur, moniteur, médecin, policier). Ainsi, un professeur qui aurait des relations sexuelles avec un de ses élèves âgé de plus de 15 ans mais de moins de 18 ans (en France) peut être condamné (disposition introduite par la loi du 23 décembre 1980 à l'initiative du sénateur socialiste Edgar Tailhades) à trois ans de prison maximum. De plus un écart d'âge vraiment important peut aussi être supposé donner un pouvoir de fait. (Source Wikipédia)
Rédigé par : k.verne | 04 octobre 2017 à 14:39
@Ellen | 02 octobre 2017 à 15:38
Ellen, à ce stade je ne vois pour vous qu'une bonne douche bien froide... à 47 ans (puisque j'ai eu l'honneur de connaître votre âge), cela ne peut être que très bon pour vos artères...
:-))))
Quant au boudin noir "riche en magnésium"... vous repasserez en deuxième semaine
;-)
Même pas cité dans votre site préféré (vu votre âge et votre genre - oups désolé de cette incongruité !)
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2002/mag0315/nu_5266_magnesium_saviezvous.htm
Sautez directement une étape, et allez directement sur Notre Temps pour améliorer votre circulation cérébrale :
http://www.notretemps.com/sante/plantes-troubles-circulation-cerebrale,c564
Dormez bien ce soir en pensant à vos éventuels petits-neveux et petites-nièces
Ellen | 02 octobre 2017 à 00:27
Ainsi qu'à vos roses fanées
Ellen | 01 octobre 2017 à 08:12
Rédigé par : Pierre Blanchard | 02 octobre 2017 à 21:15
@ hameau dans les nuages | 01 octobre 2017 à 19:05
"Tel saint Thomas, Tomas doute toujours et encore. Il se promènerait sur l'esplanade de la gare Saint-Charles et marcherait sur une flaque de sang poisseux, il douterait encore."
Des Tomas, on en a plein les gauchisseries de l'Hexagone et même au-delà, ils font partie de la lie de la fange sociale et sociétale, les losers assistés parasites gavés d'aides, d'allocs, qui passent leur temps à vomir sur le pays qui les nourrit grassement vu l'état d'obésité avancée de leurs neurones. Ils sont nos idiots utiles, NPA, FI et toute la gauche en général qui détestent la France, son drapeau, son histoire, sa religion, sa culture, ses moeurs ; ces gens-là jouissent quand un attentat ou un crime comme à Marseille se produisent, prétexte pour sautiller de bonheur en accusant le colonialisme, les guerres de religion, le passé honteux, les heures sombres, le patronat, les riches, les banques, etc. etc. Même si l'un des leurs était touché, ils continueraient à vomir leur fiel vénéneux sur le pouvoir, la police, l'armée, l'état d'urgence.
Il ne faut surtout pas empêcher ces déficients mentaux de continuer à déverser leurs tombereaux d'insanités, le cerveau étant l'organe viscéral principal, leurs analyses et arguments ne pourront jamais dépasser le niveau de l'urinaire.
On peut rajouter dans la liste des insanités ignobles celles de Obono, la Taubira de Mélenchon : "Il ne faut pas fermer les mosquées radicalisées" et au sujet de la RATP, entreprise salafiste gangrénée par les islamistes, quand un chauffeur islamiste refuse de s'asseoir sur un siège occupé précédemment par une femme, là où tout le monde ne voit à raison que du fanatisme radicalisé musulman, Obono n'y voit que du sexisme.
Les Tomas du blog et d'ailleurs vont sûrement approuver ces fous dangereux, c'est dans leurs viscères.
Rédigé par : sylvain | 02 octobre 2017 à 16:21
@Xavier NEBOUT | 02 octobre 2017 à 10:11
"Alors, comme en plus on s'interdit d'user de scopolamine pour interroger les suspects, on attend qu'ils agissent et on les tue sur place sans que personne ne s'étonne qu'ils ne s'en sortent jamais vivants.
Y a-t-il quelqu'un dans la salle qui ait compris ?”
Plusieurs raisons à votre question :
1 - Légitime défense absolue face au tueur islamiste ayant vidé ses cartouches sur les victimes,
2 - Il y a trop de déchets sur notre planète,
3 - Les emprisonner coûte trop cher à nos impôts,
4 - Leur faire un procès coûte très cher à notre justice sans moyens
5 - La déradicalisation fut un échec total, aucun risque ne doit être pris,
6 - À la sortie de prison, les islamistes radicaux récidivent, plus endurcis à la sortie,
7 - Ces criminels islamistes préfèrent être tués qu'être pris. Le paradis les attend. Ce sont les recommandations qui leur sont données par leur idiot de chef barbu d'EI planqué en Syrie.
Au fait, qui paie l'enterrement des ces criminels sur notre sol ? La municipalité ou l'Etat ? Mais bon, si ce sont les derniers frais que l'on doit engager, allons-y, et bon débarras !
Rédigé par : Ellen | 02 octobre 2017 à 16:08
@Pierre Blanchard | 02 octobre 2017 à 08:16
J'ai trouvé ce qu'il vous faut. Du boudin noir de porc, c'est riche en fer et en magnésium. Vos neurones malades en ont bien besoin. Mais vu votre cas désespéré il vous faut en manger tous les jours et en grande quantité. Bon appétit.
Attention, à force de vous exciter sur votre clavier vous risquez de péter le dernier plomb qu'il vous reste.
Rédigé par : Ellen | 02 octobre 2017 à 15:38
@calamity jane
"D'ailleurs vous qui êtes revenu des limbes d'Internet sur cet espace, vous pourriez vous poser la question (si tant est que vous l'ayez remarqué) du nombre de pseudos féminins qui n'interviennent plus ici, et pourquoi ?
J'ai plus qu'une petite idée. Mais je vous rassure : je ne dirai rien."
Mais au contraire ! Je vous en prie, dites tout ce que vous avez à dire puisqu'apparemment vous avez des "doss" sur moi comme on dit maintenant chez les "djeuns".
Comme je l'ai dit dans un précédent commentaire je suis un idolâtre de la liberté d'expression même quand elle appelle au meurtre. Avec peu d'exception comme la propriété intellectuelle et encore dans des cas très restreints.
Videz votre sac qu'on rigole "calamity jane" !
Rédigé par : Wil | 02 octobre 2017 à 15:27
@ Pierre Blanchard et à ses contradicteurs
Nous pouvons nous disputer mais l'assassin rirait bien s'il nous voyait !
Je me demande plutôt comment rendre les enquêtes plus efficaces. Quand on entend parler de police scientifique, on a du mal à comprendre que les enquêtes piétinent.
Alors quoi, manque de moyens, de méthode, autre chose ?
Rédigé par : Noblejoué | 02 octobre 2017 à 12:37
Que faire d'un islamiste qui pense aller au paradis en tuant des créatures de Satan ?
Il faudrait soit le condamner à mort, soit le convaincre du contraire, soit encore l'enfermer jusqu'à ce qu'il ait changé d'avis.
Or non seulement aucune de ces possibilités n'est conforme à notre droit, mais l'athéisme de raison d'Etat interdit de poser le problème religieux.
Si bien que le procès d'un islamiste est philosophiquement, juridiquement et même politiquement impossible.
Alors, comme en plus on s'interdit d'user de scopolamine pour interroger les suspects, on attend qu'ils agissent et on les tue sur place sans que personne ne s'étonne qu'ils ne s'en sortent jamais vivants.
Y a-t-il quelqu'un dans salle qui ait compris ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 octobre 2017 à 10:11
« Mais lorsque l'on est pas confronté/atteint directement/personnellement à ce type de situation, qu'au moins l'éducation, la morale, le civisme nous interdisent certains débordements tels que ceux pouvant être lus ici, de la part de certaines personnes dites éduquées. »
Rédigé par : Pierre Blanchard | 01 octobre 2017 à 20:57
C'est très pratique ce saucissonnage ! Tant que l'on n'a pas subi soi-même... Elle est belle la solidarité, la cohésion sociale !
Bon d'accord deux jeunes filles ont été égorgées pour l'une et éventrée pour l'autre mais tant que ce ne sont pas mes gosses...
Le floutage des images et des idées pour sauvegarder le politiquement correct.
Cachez ce sang que je ne saurais voir... Tuez-moi mais avec civilité.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 octobre 2017 à 08:21
@ Ellen | 02 octobre 2017 à 00:27
Je parlais au nom des victimes et de leurs familles...et je confirme, vous êtes atteint d'une grave débilité mentale incurable.
Pour ma part, je me contente d’exprimer mes idées sans pour autant « parler » au nom des autres, surtout de victimes pour lesquelles je compatis !
De plus, je ne porte aucun diagnostic sur votre santé mentale ! totalement incompétent dans ce domaine où semble-t-il vous excellez.
Rédigé par : Pierre Blanchard | 02 octobre 2017 à 08:16
@Pierre Blanchard | 01 octobre 2017 à 20:57
J'ai quarante-sept ans et pas de petits-enfants. Je parlais au nom des victimes et de leurs familles. Je confirme, non seulement vous persistez à ne rien comprendre mais plus, comme disent caroff et Achille, et je confirme, vous êtes atteint d'une grave débilité mentale incurable.
Rédigé par : Ellen | 02 octobre 2017 à 00:27
...et hameau dans les nuages continue de rêver d'Algérie française en regardant les Pyrénées, avec BFM en fond sonore !!
Rédigé par : Tomas | 01 octobre 2017 à 23:45
@ Achille | 01 octobre 2017 à 07:56
"Ben oui, quand il s’agit d’enfants tués ou enlevés par des pervers, les gens ont tendance à s’échauffer. Comment rester insensible devant ce drame et se contenter de prendre un air de componction ? On a envie que le coupable soit rapidement identifié et traduit devant le Justice. Quel mal y a-t-il à cela ?"
Et, bien évidemment, grâce à vos écrits et ceux d’autres de votre genre, il le sera, rapidement identifié, ou plutôt, ayant rapidement avoué ?
"J’imagine bien notre Blanchard faire partie de ces bonnes gens qui ont écrit au CSA suite à la familiarité de Laurent Baffie qui s’est permis de remonter de quelque centimètres la robe de Nolwenn Leroy. Ces gens-là sont tristes à crever !"
Je ne sais si « je suis triste à crever et… écris au CSA » en revanche, je ne vous traite pas de « mon Achille » et évite les possessifs. Par ailleurs, si je n’ai jamais contacté le CSA - à votre différence peut-être - j’ai souvent écrit à la CADA pour permettre à certains citoyens de défendre leurs droits à l’information auprès des services de l’Etat comme des Collectivités. Continuez donc de regarder Laurent Baffie, je connais mais ne regarde pas…
@ Ellen | 01 octobre 2017 à 08:12
"Vous n'avez rien compris ! Si la colère ne s'exprime pas, par écrit, en évacuant notre émotion avec notre cerveau et nos tripes, alors il y aura toujours des gens comme vous pour accepter le pire et non le meilleur. Ce sera alors la fin du monde."
Avec des personnes comme vous, ce ne sont pas des cellules d’aide psychologique dont on a besoin en France, mais de rames de papiers A4, ou plutôt, si vous le permettez, contentez-vous de remplir vos carnets de mémoires, qui seront éventuellement lus par votre progéniture à votre décès, si toutefois vos meubles et écrits ne se retrouvent pas dans une brocante avant la vente de vos biens pour se partager votre héritage, maigre ou replet, je ne sais !
@ Claude Luçon | 01 octobre 2017 à 12:13
Et Monsieur Luçon nous en rajoute une couche, que va-t-on retrouver sur ce blog après les événements dramatique de cette mi-journée à Marseille !
@ caroff | 01 octobre 2017 à 15:19
"Au fond vous n'êtes qu'un pisse-froid inaccessible au deuxième degré ! "Bonjour chez vous" comme disait Francis Blanche."
Caroff, je n’écris pas Monsieur, car vous n’êtes que virtuel… et abject dans vos écrits.
Lorsque l’on écrit cela : « Moi je dis la même chose : un de mes collègues qui avait passé un peu de temps en Afrique de l'Ouest nous avait raconté comment, dans la brousse, les voleurs étaient punis. Plusieurs tortures étaient à l'oeuvre qui devaient éviter que se reproduisent les méfaits de gens pauvres qui volaient d'autres pauvres. Je n'en citerai qu'une : celle du clou de charpentier enfoncé à coups de marteau dans l'oreille du coupable. Je ne ferai pas état des autres formes de punitions dont la cruauté fait frémir. »
...je considère que vous avez une notion du second degré qui s’apparente à celle des plus bas instincts de l’homme. Vous mériteriez de subir - non virtuellement - le dixième de ce que vous écrivez.
@Noblejoué | 30 septembre 2017 à 08:13
Vous écrivez justement : "je cherche l'impassibilité. Je ne l'ai pas encore trouvée."
Tout comme vous, je ne pense pas la trouver un jour.
Mais lorsque l'on est pas confronté/atteint directement/personnellement à ce type de situation, qu'au moins l'éducation, la morale, le civisme nous interdisent certains débordements tels que ceux pouvant être lus ici, de la part de certaines personnes dites éduquées.
Rédigé par : Pierre Blanchard | 01 octobre 2017 à 20:57
Tel saint Thomas, Tomas doute toujours et encore. Il se promènerait sur l'esplanade de la gare Saint-Charles et marcherait sur une flaque de sang poisseux, il douterait encore.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 01 octobre 2017 à 19:05
@Claude Luçon 01 octobre 12 h 13
Plus simplement à Okene (Etat de Kogi ), les voleurs de yam étaient battus à mort par la foule ; on leur faisait aussi avaler de force ce tubercule tout cru, ce qui conduisait au même résultat.
Rédigé par : Claggart | 01 octobre 2017 à 17:47
@Tipaza
Je vous rejoins pleinement sur le principe de la loi du talion qui ne serait que la conséquence de l'acte criminel.
Mais hélas ce ne peut être qu'une utopie au motif que sa mise en œuvre aujourd'hui est impossible à réaliser.
Mais les assassins, eux, n'ont pas aboli la peine de mort.
Rédigé par : Jabiru | 01 octobre 2017 à 16:36
@ Trekker 01 octobre 2017 à 02:52
Enfin quelqu'un qui humoristique un sujet tombé comme un cheveu dans la soupe du billet qui se veut un coup judiciaire :
"Pour ma part, afin de faire don aux parents de Maëlys non pas d'un soulagement mais d'un semblant de pacification intérieure, c'est à bride judiciaire abattue que je ferais mener cette procédure pour une comparution dans des délais rapides devant une cour d'assises"
et incrédule concernant les aveux :
"Les parties civiles, dans tous les procès où elles attendent des révélations détaillées et décisives des accusés, sont déçues parce qu'elles supputent douloureusement, naïvement une humanité de l'autre côté de la barre alors qu'elle fait défaut et qu'elle ne se réserve et ne se consacre qu'à soi afin de sauver sa mise face à un jury populaire et à des magistrats à l'écoute.
Les parents de Maëlys n'échapperont pas à ce besoin mais je crains qu'ils ne butent sur la même abstention"
Rédigé par : breizmabro | 01 octobre 2017 à 15:26
@Pierre Blanchard
"Il est bien triste que Monsieur Bilger soit amené à supporter sur son blog cette lie de la société dite "éduquée", et que Madame Bilger soit tenue d'apporter consciencieusement les corrections grammaticales et orthographiques nécessaires !"
1) Pour vous épargner la tristesse que vous inspire la lecture des commentaires des contributeurs de ce blog, passez votre chemin...
2) Vous nous avez infligé des hectolitres de moraline sur Fillon sans que quiconque ait demandé à notre hôte de vous virer pour cause de débilité
3) Au fond vous n'êtes qu'un pisse-froid inaccessible au deuxième degré !
"Bonjour chez vous" comme disait Francis Blanche.
Rédigé par : caroff | 01 octobre 2017 à 15:19
@Trekker | 01 octobre 2017 à 02:52
Oui c'est vrai, j'avais oublié la belle brochette que vous citez bien à propos.
Rédigé par : Savonarole | 01 octobre 2017 à 15:05
@ caroff | 30 septembre 2017 à 19:20
La méthode la plus courante utilisée en Afrique de l'Ouest pour le voleur était de lui enfiler deux vieux pneus ou niveau des jambes et à mi-corps, un peu d'essence et de mettre le feu au tout si toutefois la foule ne l'avait pas lynché avant.
Une scène qu'il n'était pas rare de voir à Ebute Metta et autres quartiers populaires de Lagos.
Les justiciers étaient le plus souvent de solides justicières, commerçantes de leur état.
Il s'agissait de vols de produits, denrées ou argent, pas de rapts d'enfants.
Rédigé par : Claude Luçon | 01 octobre 2017 à 12:13
Oups... comme vous y allez.
Ainsi donc le Tribunal populaire, présidé par BFMTV, a condamné ce présumé innocent tendance plutôt coupable, simplement sur des éléments que n'importe quel avocat pourrait démonter à l'audience.
Une trace ADN découverte sur la commande phares alors que les vitres de la voiture sont restées ouvertes durant la nuit et donc accessibles à tous les gamins de la soirée.
Le short de l'intéressé qui n'a pas été retrouvé mais alors qu'a donné l'analyse des autres effets vestimentaires qu'il portait ?
Un deuxième téléphone dont il n'a pas parlé et pour cause, il fait commerce de stupéfiants.
Il n'a pas dit de suite que la fillette était montée dans son véhicule, on peut comprendre qu'à cet instant de l'interrogatoire, il se soit dit qu'il aurait fait le coupable d'office et à la limite si il l'avait dit de suite ça aurait changé quoi à ce stade de la procédure ?
Il a nettoyé sa voiture de fond en comble, il devait vendre cette dernière et ce point est avéré.
Alors sans vouloir me faire l'avocat du diable, toute cette affaire ne repose sur aucun élément probant d'autant plus que personne ne peut dire ce qui est réellement arrivé à cette jeune fille. Pour ma part, encore une fois, je constate que le service com de la Gendarmerie et du Parquet a fonctionné à fond comme dans cette autre affaire dite de la tuerie de Chevaline où un ancien policier municipal avait fait l'objet d'un lynchage médiatico-judiciaire avec le résultat que l'on connaît aujourd'hui : rien.
Rédigé par : GLW | 01 octobre 2017 à 12:12
Philippe Bilger,
Je relisais votre texte, suite à la remarque sévère mais juste d'Arthur. Est-ce qu'en allant à bride abattue, on ne risque pas de clore la phase des investigations trop tôt et de négliger certaines pistes ? Quelquefois les preuves mettent du temps à émerger.
Pour les parents eux-mêmes, un procès qui laisse planer trop de doutes ne peut être satisfaisant, alors que la conviction que la police ne laisse pas tomber, et continuera à chercher, même au fil des années s'il le faut, peut maintenir chez eux au moins l'espoir de la justice. Torture de l'espérance ou torture du désespoir, ils connaissent sans doute déjà les deux.
Rédigé par : Lucile | 01 octobre 2017 à 11:36
Au fond, l’appel désespéré des parents de la petite Maëlys pose le problème de la part d’humanité qui peut exister ou pas chez les grands criminels.
Tuer un enfant est un des pires crimes qui puisse se commettre, et par cet appel les parents font l’hypothèse qu’il y a encore, ou malgré tout, une part d’humanité chez le suspect.
Considérer qu’il y a une part d’humanité chez ce type de déviants, est-ce une force ou une faiblesse ?
C’est une force si on veut admettre qu’au fond du pire il y a la possibilité de rédemption, et si on admet que la morale existe au fond du fond de l’homme.
Ça peut être une faiblesse d’attendre de celui qui a transgressé la morale à son niveau le plus fort la moindre lueur de lucidité et de repentance, de vraie repentance pas de celle dont les médias nous abreuvent.
J’avoue que je ne suis pas capable de trancher objectivement, si l’objectivité consiste à peser le pour et le contre de ce qui se passe dans l’âme.
J’aurais plutôt tendance à considérer que ces personnages n’ont pas d’âme et que l’application de la loi du talion est un minimum à leur égard.
Rédigé par : Tipaza | 01 octobre 2017 à 11:04
Il ne fait pas de doute que nos humanistes sauront dire aux parents de Maëlys qu’on s’interdit d’utiliser un sérum de vérité ou même un détecteur de mensonge au nom du droit sacré de mentir. A moins qu’ils ne finissent par leur venir à l’esprit qu’il y a là quelque chose qui relève d’une civilisation diabolique.
Mais en ce jour de la fête de la famille, j’aurai à l’intention des esprits forts une meilleure illustration de ce qu’on doit entendre par « civilisation diabolique » :
Ils étaient beaux, brillants, gentils, honnêtes. Ils s’étaient connus en médecine où ils ont tous deux faits de brillantes études. Ils se sont mariés avec une belle et grande fête. Elle est devenue psychiatre ; lui promis à une belle carrière hospitalière. Ils avaient pu acheter une jolie maison avec un grand jardin avec piscine. Ils ont eu deux beaux enfants, ils s’entendaient bien et ils ne se sont pas laissé tenter par une quelconque aventure, et peut-être plus par devoir moral que par foi, comme beaucoup, ils faisaient partie de l’Eglise.
Et pourtant, il était inéluctable que cette famille idyllique éclate, que le père parte un jour sans que personne ni lui-même peut-être, sache au juste pourquoi.
Leur première erreur aura été de se connaître lorsqu’ils avaient tous deux vingt ans.
Parce que leurs familles, si elles étaient aisées, manquaient de profondeur, on ne leur a pas dit qu’une femme de vingt ans est déjà au sommet de sa maturité intellectuelle alors que l’homme ne l’est pas avant la cinquantaine, que l’évolution spirituelle de la femme est faible et continue alors qu’elle se fait par grandes étapes distinctes pour l’homme, que l’âme de l’une aspire à la maternité alors que celle de l’autre aspire à la gloire. Partant, ils ne pouvaient savoir ni comprendre que l’homme a vocation à être le chef spirituel de la famille, et la femme la maîtresse des réalités.
De plus, du fait de la proximité des habitations et au fil des sympathies, le ménage s’est inséré dans la famille de l’épouse, alors que l’épouse doit quitter sa famille pour aller dans celle de son chef.
Ces notions rappelées par Saint Paul sont aussi vieilles et universelles que l’humanité, mais comment le savoir où il est interdit de savoir, même pour une psychiatre ?
Alors les équilibres de la nature humaine ont été ruinés. Le jeune homme s’était marié avec une mère qui malgré sa douceur et sans en prendre conscience est devenue le chef spirituel, et le père n’était pas, et l’être même n’était pas.
La blessure s’est ouverte dans le subconscient pour s’agrandir sans cesse jusqu’au moment où au bord du gouffre, la conscience a été sommée de quitter le foyer pour sauver l’être, et cela sans pourtant rien avoir à reprocher à son épouse.
Une ancienne relation familiale d’un autre monde, ayant appris sa mésaventure, lui a expliqué ce qui leur était arrivé. La psychiatre a réalisé qu’elle n’avait pas appris grand-chose de la nature humaine ; mais pas assez forte pour en tirer les conséquences, elle a préféré de plus entendre la voix des temps anciens.
Peut-être que ce récit de faits tout à fait réels et récents pourra sauver d’autres victimes de notre civilisation diabolique, car le di-able, c’est ce qui divise.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 octobre 2017 à 10:10
@Tomas | 30 septembre 2017 à 21:16
"Les commentateurs réagissent avec leurs tripes, pas leur cerveau. Or les viscères, ça réfléchit mal !"
Tomas a raison et il parle en connaissance de cause, son cerveau se situant au niveau de ses viscères, il réfléchit mal.
Rédigé par : sylvain | 01 octobre 2017 à 10:09
@Pierre Blanchard | 30 septembre 2017 à 23:00
@Arthur | 30 septembre 2017 à 19:27
C'est la terre à l'envers et vous en êtes responsables !
Vous avez plus de compassion et d'indulgence pour les violeurs, les kidnappeurs d'enfants et les terroristes que pour les victimes tuées et leurs familles restées dans la douleur à jamais. A cause de gens comme vous tout devient pourri. Allez donc demander aux victimes et à leurs familles, hors caméra et micro éteint, ce qu'ils auraient fait à ces bourreaux d'enfants et ces criminels terroristes si notre justice d'Etat n'existait pas ? Si vous avez des enfants et petits-enfants, je ne vous souhaite pas alors d'être un jour à la place de toutes ces familles dans la douleur et au coeur brisé irréconciliables à jamais. Vous voulez encore leur offrir des roses à ces criminels ?
Vous n'avez rien compris ! Si la colère ne s'exprime pas, par écrit, en évacuant notre émotion avec notre cerveau et nos tripes, alors il y aura toujours des gens comme vous pour accepter le pire et non le meilleur. Ce sera alors la fin du monde.
"La nature humaine est là, sur ce blog, avec toutes ses perversions, ses discours totalement déshumanisés, ses rancœurs refoulées, ses petits chefs..." (Pierre Blanchard)
Gardez vos roses fanées avec leurs épines pour vous. D'ailleurs, elles sentent le moisi aujourd'hui.
Rédigé par : Ellen | 01 octobre 2017 à 08:12
@Pierre Blanchard | 30 septembre 2017 à 23:00
Ah Pierre Blanchard ! On ne le voit pas souvent sur ce blog, sauf quand c’est pour nous assener sa leçon de morale de dame patronnesse.
C’est le puritain qui prend tout au premier degré, le pisse-vinaigre que l’on redoute de devoir inviter dans les mariages de peur qu’il ne plombe l’ambiance, le Tartuffe qui s’offusque du moindre bout de sein un peu trop provocant, le Torquemada pointant un doigt tremblant d’indignation vers tous ceux qui, face à un drame comme celui de la disparition de la petite Maëlys, s’autorisent des libertés sur les moyens de faire parler le suspect.
Ben oui, quand il s’agit d’enfants tués ou enlevés par des pervers, les gens ont tendance à s’échauffer. Comment rester insensible devant ce drame et se contenter de prendre un air de componction ? On a envie que le coupable soit rapidement identifié et traduit devant le Justice. Quel mal y a-t-il à cela ?
J’imagine bien notre Blanchard faire partie de ces bonnes gens qui ont écrit au CSA suite à la familiarité de Laurent Baffie qui s’est permis de remonter de quelque centimètres la robe de Nolwenn Leroy.
Ces gens-là sont tristes à crever !
Rédigé par : Achille | 01 octobre 2017 à 07:56
@ Savonarole | 30 septembre 2017 à 21:36
"…un article intéressant sur Gauguin, pédophile notoire…"
Osez mettre un tel lien ici !…
Vous êtes d’un incroyable puritanisme, et faites preuve d’un total déni vis-à-vis de l’oeuvre "éducatrice" bénévole de ce peintre. Bon ok ses amantes avaient 13 et 14 ans, mais leurs alter ego masculins au Maroc vantés par Gide dans ses correspondances, avaient le même âge. Quand aux jeunes garçons thaïlandais si chers à un ex-ministre de la Culture, a priori ils devaient se situer dans une tranche d’âge similaire…
Décidément vous n’entendez rien en matière culturelle, pensez à la chance de tous ces jeunes d’avoir bénéficié du talent généreux de ces peintres et écrivains. Grâce à eux ils ont accès à des "savoirs" bien inconnus dans leurs milieux sociaux d’origine !
Rédigé par : Trekker | 01 octobre 2017 à 02:52
Arthur ? Encore un type qui débarque de nulle part, donne sa petite leçon de morale à deux balles et repart comme il était venu, fier de son petit effet.
C’est Coluche qui disait qu’il connaissait un mec qui donnait des leçons d’intelligence alors qu’il n’en avait aucun échantillon sur lui. Ça doit être le même ! ☺
Rédigé par : Achille | 30 septembre 2017 à 23:19
Ce blog accueille vraiment une foule très informée de Sherlock, Hercule, Nestor (Burma), Philip (Marlowe), Antoine (Bourrel), Jules (Maigret).
Pourvu que les benêts d'enquêteurs les lisent !
Rédigé par : Sergio Carioca | 30 septembre 2017 à 23:03
En moins de dix-neuf heures, ce jour, nous avons eu le droit de lire ce qui suit !!
Comme dans les barrages, les vannes sont lâchées, les flots s’écoulent et je ne sais où ils s’arrêteront !
Je rejoins en cela Arthur | 30 septembre 2017 à 19:27, et suis catastrophé par ce que je lis sur ce blog, fréquenté par des personnes « bien sous tous rapports », d’un niveau intellectuel et sociologique certainement de type CSP++...
A quand le retour à la barbarie que toutes ces bonnes gens condamnent lorsqu’il s’agit d’évoquer les auteurs d’attentats terroristes ou de crimes ignobles ?
A quand le retour aux supplices du Moyen Âge ?
A quand la perte totale de tous repères ?
La nature humaine est là, sur ce blog, avec toutes ses perversions, ses discours totalement déshumanisés, ses rancœurs refoulées, ses petits chefs cachés pour certains derrières leurs pseudos, pour d’autres regrettant un passé révolu…
Il est bien triste que Monsieur Bilger soit amené à supporter sur son blog cette lie de la société dite "éduquée", et que Madame Bilger soit tenue d'apporter consciencieusement les corrections grammaticales et orthographiques nécessaires !
Que la messe de demain soit profitable à ceux d’entre eux qui s’y rendent, pour les autres que le miroir du matin au réveil leur permette de se voir tels qu’ils sont …PAS BEAUX .
PS : Aussaresses et la torture ne sont pas loin, même si, l'un d'entre nous l'a signalé, peut être avait-il, lui, quelques circonstances atténuantes que nombre de participants de ce blog n'ont pas !
Florilège :
Un cocktail à base de rhum bien fort, genre sérum de vérité à la mexicaine, pourrait peut-être lui délier la langue et sortir de sa tête ce qu'il sait ou fait. Sous l'effet de l'alcool ou de la drogue, beaucoup déballent tout ce qui leur passe par la tête sans même se rendre compte qu'ils sont en train de se trahir alors qu'ils n'auraient jamais raconté certaines atrocités quand ils sont à jeun ou après le dégrisement
30 septembre 2017 à 20:12
Rassurez-vous mesdames quand je parlais de la lampe de bureau dans les yeux, des coups de Bottin sur la tête et des torgnoles, je plaisantais !... encore que...
Moi je dis la même chose : un de mes collègues qui avait passé un peu de temps en Afrique de l'Ouest nous avait raconté comment, dans la brousse, les voleurs étaient punis.
Plusieurs tortures étaient à l'œuvre qui devaient éviter que se reproduisent les méfaits de gens pauvres qui volaient d'autres pauvres. Je n'en citerai qu'une : celle du clou de charpentier enfoncé à coups de marteau dans l'oreille du coupable.
Je ne ferai pas état des autres formes de punitions dont la cruauté fait frémir
Fikile Mbalula, donc, vient de donner ses instructions à ses troupes, dans le but de venir à bout des délinquants : "Renversez-les avec votre voiture, écrasez-leur les testicules et faites-leur boire leur propre urine."
Le ministre de la police sud-africain n'a pas beaucoup d'estime pour les Philippe Bilger locaux : "Si vous n'avez pas de mandat d'arrêt, mettez-leur des gifles. Violez la loi si nécessaire, et laissez-moi m'occuper des tribunaux."
Allons allons MM. les balavasseurs couil... de l'hommistes, revenons à nos bons vieux fondamentaux qui ont fait nos heures de gloire dans l'temps : une bonne gégène de derrière les fagots et vous verrez qu'à peu de frais et sans avoir fait des études ennuyeuses en électricité, votre suspect parlera. On doit bien en trouver encore dans les vide-greniers des souks d'Alger.
Enfermer le suspect dans une cellule avec trois ou quatre compagnons, les prisons sont tellement surchargées en ce moment, et demander à ces compagnons de se montrer particulièrement désagréables jusqu’à ce que lui se montre agréable lors des interrogatoires.
La lampe de bureau dans les yeux, les coups de Bottin sur la tête, voire carrément la bonne torgnole du revers de la main (ça faut beaucoup plus mal), ont donné de bons résultats.
Et pourquoi ne pas essayer de changer de stratégie pour avancer ? :
- Truffer discrètement la maison de la maman du suspect de micros bien cachés,
- Mettre tous les téléphones sur écoute 24h/24, famille, connaissances, copains, amis, personnes rapprochées non encore identifiées, les personnes présentes au mariage et fichées avant l'ouverture de l'enquête,
- Libérer le suspect de sa cellule préventive et l'équiper d'un bracelet électronique ultrasensible avec obligation de ne pas s'éloigner du domicile à plus de 100 mètres, l'alarme doit se déclencher au poste de surveillance de la gendarmerie ou police dès le premier pas franchi au-delà de 101 mètres.
- Surveiller les allées et venues de tous les visiteurs entrant et sortant du domicile familial, les prendre en photos, prendre des renseignements, qui ils sont, que savent-ils...
- faire des rondes discrètes la nuit près de la maison et observer avec l'oeil du vieux renard ce qui se passe.
Autre observation : la police a signalé un individu ayant tenté d'enlever un jeune garçon dans son véhicule à moins de trente kilomètres de Pont-de-Beauvoisin il y a deux semaines. La presse n'a pas relayé la mise en garde auprès des enfants et des familles concernées.
Cet individu n'a pas été retrouvé à ce jour.
30 septembre 2017 à 01:57
Rédigé par : Pierre Blanchard | 30 septembre 2017 à 23:00
@Arthur | 30 septembre 2017 à 19:27
"...le décalage est grand entre d'une part un article qui vaut ce qu'il vaut mais témoigne d'une pensée structurée et exprime une opinion, et d'autre part un ramassis de stéréotypes, de ragots..."
Vous êtes qui pour vous permettre de tous nous insulter ? Bien, maintenant que vous avez vidé votre méchante colère, je vous dis bonne nuit.
Rédigé par : Ellen | 30 septembre 2017 à 22:13
En marge de ce douloureux cas, un article intéressant sur Gauguin, pédophile notoire.
http://www.jeuneafrique.com/476091/societe/gauguin-voyage-de-tahiti-la-pedophilie-est-moins-grave-sous-les-tropiques/
Rédigé par : Savonarole | 30 septembre 2017 à 21:36
@ Arthur
C'est ce que je me suis longtemps demandé, avant d'en arriver à la conclusion que M. Bilger s'était reconverti comme psychanalyste !
Il y a tout de même Dieu merci quelques exceptions, on peut voir des propos tout à fait sensés et même instructifs dans les commentaires, mais sur ce genre de sujets sociétaux il faut tout de même les chercher.
J'ai de toutes façons depuis longtemps remarqué que dès qu'on parle d'enlèvements d'enfants ou de terrorisme, les commentateurs réagissent avec leurs tripes, pas leur cerveau. Or les viscères, ça réfléchit mal !
Rédigé par : Tomas | 30 septembre 2017 à 21:16
Un cocktail à base de rhum bien fort, genre sérum de vérité à la mexicaine, pourrait peut-être lui délier la langue et sortir de sa tête ce qu'il sait ou fait. Sous l'effet de l'alcool ou de la drogue, beaucoup déballent tout ce qui leur passe par la tête sans même se rendre compte qu'ils sont en train de se trahir alors qu'ils n'auraient jamais raconté certaines atrocités quand ils sont à jeun ou après le dégrisement.
Rédigé par : Ellen | 30 septembre 2017 à 20:12
@ caroff | 30 septembre 2017 à 19:20
Pour ce suspect la pire des tortures serait que Dupond-Moretti refuse de le défendre.
Rédigé par : Savonarole | 30 septembre 2017 à 20:11
@ Ellen | 30 septembre 2017 à 11:12 @ breizmabro | 30 septembre 2017 à 17:50
Rassurez-vous mesdames quand je parlais de la lampe de bureau dans les yeux, des coups de Bottin sur la tête et des torgnoles, je plaisantais !... encore que... ☺
Rédigé par : Achille | 30 septembre 2017 à 19:51
Vulgarité crasse, absence de réflexion, indigence intellectuelle et misère morale : on est sidéré par la plupart de ces commentaires tellement le décalage est grand entre d'une part un article qui vaut ce qu'il vaut mais témoigne d'une pensée stucturée et exprime une opinion, et d'autre part un ramassis de stéréotypes, de ragots, de supputations, de généralisations hâtives, de fanfaronnades ignominieuses et de professions de foi écœurantes qui déshonorent leurs auteurs. Comment l'auteur de l'article supporte-t-il un voisinage aussi nauséabond ?
Rédigé par : Arthur | 30 septembre 2017 à 19:27
@Robert Marchenoir
"Moi je dis : nous devrions nous ouvrir un peu à l'Autre. Nous avons beaucoup à apprendre des cultures africaines."
Moi je dis la même chose : un de mes collègues qui avait passé un peu de temps en Afrique de l'Ouest nous avait raconté comment, dans la brousse, les voleurs étaient punis.
Plusieurs tortures étaient à l'oeuvre qui devaient éviter que se reproduisent les méfaits de gens pauvres qui volaient d'autres pauvres. Je n'en citerai qu'une : celle du clou de charpentier enfoncé à coups de marteau dans l'oreille du coupable.
Je ne ferai pas état des autres formes de punitions dont la cruauté fait frémir.
Rédigé par : caroff | 30 septembre 2017 à 19:20
@ sylvain 30 septembre 2017 à 10:56
Oooh sylvain, 10h56 et déjà au Boulaouane !
En plein remember ?
(j'rigole. Comme vous ;))
@Achille | 30 septembre 2017 à 08:56
"Oui mais voilà, maintenant tous les interrogatoires sont enregistrés et un avocat commis d’office est saisi dans les 24H"
Personnellement ça me rassurerait d'avoir un avocat à mes côtés (même d'office) pour ne pas avoir "la lampe de bureau dans les yeux, les coups de Bottin sur la tête, voire carrément la bonne torgnole du revers de la main" si je n'ai rien fait.
Bon, pour le Bottin faut réviser, mais donner un coup d'écran informatique sur la tronche d'un prévenu pour le faire avouer ça va finir par nous coûter un max en impôts :D
Evidemment si c'est la solution...
(Mais je vous préviens : Charoulet est d'accord avec vous ;))
Rédigé par : breizmabro | 30 septembre 2017 à 17:50
Je ne comprends pas l'idée de ce billet.
On doit être des juré(es) virtuels, ou rejouer "12 hommes en colère" ?
Maurice Agnelet à été condamné, en 2014, à vingt ans de prison, au bout de trente ans d'instruction, sans qu'il ait fait d'aveux et sans que le corps d'Agnès Le Roux, supposément tué par le susdit, ait été retrouvé.
(En même temps il était franc-maçon depuis l'âge de 18 ans, d'où, peut-être, ce temps (très) long avant condamnation... ;))
Les parents de cette petite fille devront-ils attendre tant d'années pour, au final, ne jamais connaître la vérité ?
Sauf coup d'éclat (médiatique) on s'y achemine.
Rédigé par : Breizmabro | 30 septembre 2017 à 17:25
Ou alors, on peut suivre les prescriptions de Fikile Mbalula, le ministre de la police sud-africain.
L'Afrique du Sud, vous vous souvenez, c'est ce pays qui s'est débarrassé de la désastreuse politique d'apartheid imposée par l'homme blanc, et maintenant tout va bien : il y a 50 meurtres par jour, et 100 000 viols par an.
Fikile Mbalula, donc, vient de donner ses instructions à ses troupes, dans le but de venir à bout des délinquants : "Renversez-les avec votre voiture, écrasez-leur les testicules et faites-leur boire leur propre urine."
Le ministre de la police sud-africain n'a pas beaucoup d'estime pour les Philippe Bilger locaux : "Si vous n'avez pas de mandat d'arrêt, mettez-leur des gifles. Violez la loi si nécessaire, et laissez-moi m'occuper des tribunaux."
En revanche, il a le sens de la hiérarchie : il est scandaleux qu'il y ait encore des policiers en mauvaise forme physique, trop gros, qui se font battre par les délinquants, dit-il. Il veut les obliger à faire du sport. Et il ajoute : "Il n'y a que moi qui ai le droit d'avoir un gros ventre, ici. J'ai bien le droit de m'amuser un peu, non ?"
Moi je dis : nous devrions nous ouvrir un peu à l'Autre. Nous avons beaucoup à apprendre des cultures africaines.
http://www.dailymail.co.uk/news/article-4936054/Crush-balls-make-criminals-drink-URINE.html
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 septembre 2017 à 17:04
Dans cette dramatique affaire, certains pointent du doigt ce qu'ils considèrent comme une défaillance de l'Etat et qu'il conviendrait plutôt de nommer selon moi une défaillance des représentants de l'Etat, si tant est qu'une telle défaillance ait été commise !
On est en droit tout de même de penser que, dans une telle affaire de disparition d'une enfant, toutes les solutions envisageables ont bien été prises en compte par les enquêteurs et que si certaines, telle l'Alerte Enlèvement, n'ont pas été retenues c'est bien parce qu'en l'occurrence, en fonction d'éléments concrets et des circonstances de la disparition, le recours à ces solutions ne se justifiait pas. Le doute est certes toujours permis, mais qui peut raisonnablement penser aujourd'hui que le déclenchement de l'Alerte Enlèvement aurait pu éviter ce drame ?
Alors, évitons si possible dans cette affaire de créer une polémique en mettant l'accent sur d'éventuels manquements des services de l'Etat sans pouvoir fonder cette argumentation sur une maîtrise parfaite de ce dossier.
Il y a aujourd'hui un individu mis en examen et sur lequel pèsent de très lourds soupçons étayés apparemment par de nombreux indices. Il est bien évident que cet individu, présumé innocent, sait fort bien qu'il n'est pas dans son intérêt, même si les indices l'accablent, d'avouer ce forfait, laissant ainsi planer un doute, si ténu soit-il, qui ne pourra que lui être bénéfique lors d'un futur procès.
Et si cet individu a été capable de commettre le lâche forfait dont il est accusé, comment croire qu'il puisse éprouver le moindre sentiment de pitié, de compassion, pour les parents de sa petite victime en atténuant leur douleur par l'aveu de son acte et la délivrance d'information sur le lieu où elle se trouve ?
Rédigé par : Michel Deluré | 30 septembre 2017 à 16:22
@ sylvain | 30 septembre 2017 à 10:56
"Aussaresses, au s'cours ! Reviens ils sont devenus fous ! (…) Suffit d'avoir de la pratique, de l'expérience de terrain pour améliorer le passage du courant et un hurlement adjudantesque : "les glaouïs du Chaouï" !!"
Certes cela délie les langues les plus rétives, et même celles ne sachant rien ou pas grand-chose. Mais au final malgré ces méthodes radicales, nous fûmes contraints de quitter piteusement l’Algérie et dans les conditions que l’on connaît.
Je n’ai pas la prétention de me muer en avocat de feu Aussaresses, mais l’homme était bien plus complexe que celui présenté dans les médias. Certes il avait une conception rigide de son devoir d’officier, mais - cela fera infiniment plaisir à Robert Marchenoir - on ne peut comprendre la genèse de son basculement moral si on ne connaît pas son épisode berlinois : prisonnier pendant trois mois des Soviétiques en 1945 suite à la désastreuse mission « Vicarage », donc spectateur horrifié du sac de Berlin par l’Armée rouge, et bien évidemment les « pressions » faites sur lui et ses camarades par le GRU.
Rédigé par : Trekker | 30 septembre 2017 à 16:04
@ Noblejoué | 30 septembre 2017 à 08:13
« Pour ma part, je suis pour la liberté et l'égalité des deux sexes dans tous les domaines. »
Il ne peut pas y avoir d’égalité dans les deux sexes, je ne vois pas en quoi un vagin est égal à un phallus ?! Cela reste à trancher !
« Donc elles se prennent une claque [...] »
Quant à ça mon lapin, c’est pas moi qu’il l’ai écrit !
Rédigé par : Elusen | 30 septembre 2017 à 15:22
Elle a l'air encore d'une jeune fille, et sa fille lui ressemblait tellement. Et le père à côté, muet, les yeux tournés ailleurs. On ne devrait pas les dévisager comme je le fais, mais on ne peut pas détourner les yeux d'un tel chagrin. On pense que ça aurait pu aussi nous arriver, et on se souvient des mariages où l'on a laissé ses enfants gambader avec les autres, dans leurs jolis vêtements de fête.
Que vient faire la drogue à un repas de mariage ? Est-ce vraiment ainsi que ça se passe dans les mariages ? Est-ce normal, véniel, sans conséquence, sans lien avec le crime ? Le dealer était-il là juste pour mener son petit commerce de stupéfiants ? Combien de fous dangereux y avait-il à cette soirée, quoiqu'un seul ait suffi ? Le criminel a-t-il agi seul ou bénéficié de complicités ? On ne sait pas trop ce que pensent les investigateurs à ce sujet mais tant que l'enquête continue, cela vaut mieux.
Je serais choquée que le prévenu soit condamné sans preuves. Il n'avouera pas, c'est un dur. Et que valent certains aveux ? Il faut continuer à chercher des preuves. L'intime conviction d'un jury me paraîtrait dangereuse et pourtant ce serait la mienne.
Rédigé par : Lucile | 30 septembre 2017 à 14:51
@ Achille | 30 septembre 2017 à 08:56
"La lampe de bureau dans les yeux, les coups de Bottin sur la tête ont donné de bons résultats."
C'est bien le problème. Le Bottin n'existe plus. Dans un premier temps, on a bien essayé de le remplacer par des coups de Minitel, mais c'était moins efficace. Maintenant, les flics en sont réduits à taper avec leur téléphone portable, et les tueurs de petites filles rigolent.
Pareil avec la lampe de bureau dans les yeux. Avec ces bêtises de réchauffement climatique, tout ce que nos braves gendarmes ont sous la main, ce sont des loupiotes munies de LED fantomatiques.
Laissez-moi vous dire que c'était mieux avant.
D'ailleurs, ça me fait penser que Philippe Bilger pourrait tout de même faire parvenir ses billets par motard de la République, à nous, ses plus fidèles commentateurs. Ça impressionnerait le voisinage, et ça nous éviterait de déranger les électrons en nous connectant à Internet, ce qui doit sûrement faire mourir des centaines d'ours blancs.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 septembre 2017 à 13:51
@ Jabiru
Si c'était votre enfant qui était pédophile ou terroriste, vous seriez aussi pour la peine de mort ? Il est curieux que l'on ne voie jamais les choses sous cet angle. Un pédophile est un criminel, mais c'est aussi un malade, il ne faut jamais l'oublier.
Il paraît ("on" me l'a dit, mais je ne saurais l'affirmer avec certitude, je ne dispose pas de statistiques à ce sujet) que dans ces cérémonies où tout le monde se lâche, comme les mariages - au point que nombre de couples se sont formés lors de ces événements éminemment festifs - beaucoup d'agressions sexuelles envers mineurs ont lieu. Il est en tout cas avéré que la plupart des actes pédophiles sont le fait de proches de la famille, M. Bilger doit savoir cela.
En tout cas, quand je vais à un mariage, j'ai toujours ça en tête, deux de mes enfants étant encore trop petits pour se défendre...
Rédigé par : Tomas | 30 septembre 2017 à 13:08
@ Jabiru | 30 septembre 2017 à 10:35
« La peine de mort a été abolie et pour certains cas c'est bien dommage. »
Je ne suis pas favorable à la peine de mort. Je pense que l’incarcération est une solution beaucoup plus dure. Dans les prisons, les caïds n’aiment pas du tout les assassins d’enfants et le leur font savoir à leur manière. Je ne suis pas persuadé que Patrick Henry garde un bon souvenir des quarante années qu’il a passées en prison.
Ceci étant, la méthode proposée par Tipaza me paraît intéressante et peut-être même plus efficace que la torgnole « à la Jean Gabin ». Le problème est que les assassins d’enfants, même s’ils ne sont encore que des suspects et donc présumés innocents, sont généralement séparés des autres détenus pour éviter justement que ces derniers ne lui rendent une justice à leur façon. Eh oui, même les taulards ont leur code de l’honneur.
Rédigé par : Achille | 30 septembre 2017 à 12:08
A la peine immense de se poser sans cesse des questions à propos de la disparition d'un enfant s'ajoute à présent le malheur d'avoir à supplier de suspect de bien vouloir parler, de donner des informations.
Un sinistre renversement de situation. Les victimes se soumettent au bon vouloir du suspect uniquement motivé par l'esquive.
Alors oui, si notre droit ne permet rien de plus contraignant, vite une cour d'assises.
Le courage et la dignité des parents forcent le respect.
Rédigé par : jack | 30 septembre 2017 à 12:03