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09 septembre 2017

Commentaires

Franck Boizard

@ Wil | 18 septembre 2017 à 18:19

L'autodérision, c'est visiblement pas trop votre truc, vous n'y comprenez rien. Vous devriez pourtant essayer, ça fait beaucoup de bien, ça détend.

Brisons là.

Wil

@Franck Boizard
"Dans les discussions d'ivrognes, il y a toujours le troisième qui ne comprend rien mais veut néanmoins mettre son grain de sel. Vous êtes très bien."

Oh là là, on a un cador là !
Le "rigolo" veut faire de l'esprit en me traitant d'ivrogne tout en admettant qu'il a lui-même une discussion d'ivrogne alors qu'il n'a même pas l'excuse d'être saoul !...

Franck Boizard

@ Wil | 16 septembre 2017 à 22:51

Dans les discussions d'ivrognes, il y a toujours le troisième qui ne comprend rien mais veut néanmoins mettre son grain de sel. Vous êtes très bien.

Achille

@ Savonarole | 14 septembre 2017 à 05:30
« Mais c'est du Céline ! Je vois que vous avez lu "À l'agité du bocal" »

Il y a aussi du Brassens, en moins misogyne, encore que…

https://www.youtube.com/watch?v=CVaUBBH3KZ0

Wil

Boizard et Marchenoir, JE VOUS ADORE ! VOUS ÊTES DE VRAIS FRANCAIS !
On se croirait au Balto du coin entre deux piliers de bistrots bourrés comme des ânes qui se prennent pour des philosophes, qui disent la même chose à quelques variations près qui sont insignifiantes, et qui "s'engueulent" pourtant, incapables de voir dans leur saoulerie qu'ils disent à peu près la même chose.
Je sais, je le raconte tellement qu'on croirait que c'est du vécu... hummm.
Le pire est qu'eux ne sont pas saouls, juste c....
Il ne manque plus que les insultes : "Fasciste ! communiste ! gauchiste !" etc. et quelques coups de poings dans la figure si on arrive à viser mais plutôt, on s'éclate par terre comme de vieux flancs jusqu'à ce que le patron du rade nous menace de nous mettre dehors à coups de bâton.
Bref, VIVE LA FRANCE !

duvent

@ Robert Marchenoir

Quoi ? Vous avez dit tribu, tribale, tribuns, tribunal, tribune ??
Mince alors, j'étais où, quand les hommes ont décidé de se réunir en bande pour se donner mutuellement et indéfiniment raison ?
Monsieur Marchenoir, merci de nous rappeler toutes ces belles qualités de toutes ces tribus.
Vous avez saccagé mes illusions avec votre grande délicatesse habituelle mais je vous pardonne puisque vous êtes la dernière personne à ma connaissance qui "emm..." encore correctement son interlocuteur !

Franck Boizard

@ Robert Marchenoir

Je vous trouve un peu mou du genou. Vous n'êtes pas grippé, j'espère.

caroff

@Savonarole | 14 septembre 2017 à 05:55

Sur Demorand, qui après rejoint la matinale de FI ne se lave ni ne se rase pas plus qu'avant en dépit des produits de désinfection par vous envoyés, il y a cette description fort bien documentée :

https://www.ojim.fr/portraits/nicolas-demorand/

sbriglia

"Et puis c'est insupportable, à la fin, ce paille-et-poutrisme systématique" (Marchenoir)

Pour un "asticot impatient", il a au moins le mérite d'agiter les poissons du bocal...
Continuez, Bob... comme disait le grand Savo vous leur donnez des acouphènes en tirant dans la cathédrale.

calamity jane

Vous faites erreur ! Je suis ravie que Monsieur Macron ait été élu.
Mais pas par moi, car, comme vous lisez bien les commentaires, vous devriez savoir que je ne me suis déplacée ni fin 2016 ni en 2017... Aliocha.
De ce fait, je m'exprime sans parti pris. Vous saisissez la nuance ?

Savonarole

@ caroff | 13 septembre 2017 à 16:48

Encombré d'un physique de bébé joufflu, Demorand cultive un street-look viril qui laisse à penser qu'il ne prend qu'une douche par mois.
Lorsqu'il était patron de Libération je lui avais envoyé une savonnette, un shampoing, un coupe-ongles et un déodorant.

Il ne m'a jamais remercié.

Taper "Google Images Demorand Libération", c'est consternant. Il en va de même de ses idées.

Savonarole

@Robert Marchenoir | 13 septembre 2017 à 17:42

Mais c'est du Céline ! Je vois que vous avez lu "À l'agité du bocal".

Excellente formation.

Aliocha

Surhomme, sauveur, comme ils y vont les vexés de la présidentielle, lorsqu'on cite les paroles du président qui a l'outrecuidance de mettre les Français face à eux-mêmes. On se calme, on se souvient de Rocard et Delors et des occasions perdues pour la France d'être à la hauteur de son destin. Il n'y a là aucun culte de personnalité, mais un immense plaisir de voir à la tête de l’État, non l'homme en question qui peut inspirer réserve, mais les idées qu'il représente et pour lesquelles il a été élu :
http://www.rfi.fr/emission/20130602-1-grand-temoin-michel-rocard-europeen-dechaine

Wil

@Savonarole
"Philippe Bilger va participer à l'émission d'Eric Brunet.
Ce journaliste est une oasis médiatique dans le panorama de gauche de la médiasphère française, c'est un mousquetaire, un sabreur, parfois hâbleur, il se fourre souvent le doigt dans l'œil "Pourquoi Sarkozy va gagner", mais il dégage une sympathie immédiate.
À ne pas rater."

Quand on a besoin d'en faire autant sur un journaleux qui de toutes façons est macroniste (si, si, c'est un libéral), c'est vraiment qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de France, pour paraphraser William.

mektoub

@ Franck Boizard

Et revoilà le Marchenoir criant à Franck Boizard :
"Mais je vous emmerde, mon petit vieux ; je vous emmerde à l'endroit, à l'envers, à pied, en voiture et à cheval. Est-ce suffisamment français pour vous ?"

C'est un fou ce Marchenoir-là, un timbré, un déréglé, un asticot impatient, il n'y a qu'une solution avec lui c'est de ne pas le lire et surtout de ne pas l'interpeller. Au fond il est peut-être raciste, homophobe, islamophobe, antisémite et il n'arrive pas à l'exprimer, alors il se venge au hasard.

Savonarole

Philippe Bilger va participer à l'émission d'Eric Brunet.

Ce journaliste est une oasis médiatique dans le panorama de gauche de la médiasphère française, c'est un mousquetaire, un sabreur, parfois hâbleur, il se fourre souvent le doigt dans l'œil "Pourquoi Sarkozy va gagner", mais il dégage une sympathie immédiate.

À ne pas rater.

calamity jane

@Aliocha bonsoir,

Il paraît que votre "surhomme" aurait dormi sur un lit de camp de l'armée dans l'île de Saint-Martin entièrement dévastée... Il faut donc le glorifier parce qu'il aurait été dit qu'aucun autre président ne l'a ni ne l'aurait
fait...! Alléluia, un sauveur nous est donné.

Outre qu'il s'était déguisé en militaire dernièrement, quel étonnement à ce qu'il termine le boulot, c'est-à-dire dormir comme les militaires ?
Ensuite, si à trente-neuf balais on ne peut pas dormir sur un lit de camp, quand pourra-t-on le faire ? Mais ce n'est pas de la com ! c'est de l'empathie et/ou de la compassion...

On reste pantois en entendant les arguments pour défendre votre surhomme ! Et ce quoi qu'il fasse et surtout qu'il dise...

Il a été élu. Il est exposé.
Chacun est en droit de dire où il se situe eu égard à son exposition et comment il la ressent.

Patrice Charoulet

Après votre excellent dialogue avec l'écrivain Renaud Camus, caroff, dans son post du 12 septembre, 22h18, nous dit avoir écouté sur France Inter une récente émission animée par Nicolas Demorand, où étaient invités la philosophe Elisabeth de Fontenay et notre cher Alain Finkielkraut.

Grand merci à caroff, dont j'approuve la réaction.
Je n'écoute plus France Inter depuis des lustres ("A France Inter, tout est de gauche, même la météo", phrase immortelle de Savonarole), sauf
"Le Masque et la plume". J'ai tâché d'écouter cette émission en replay.
J'ai renoncé : il fallait se farcir deux heures de choses variées et pas moyen d'avancer jusqu'au moment qui m'intéressait.
En revanche, sur Facebook, où j'avais mis "Alain Finkielkraut" parmi les gens que j'aime, un site Finkielkraut m'adresse TOUT ce qu'a répondu Finkie à Elisabeth de Fontenay, qui lui reprochait de défendre RC. C'est très précis, très argumenté et très convaincant.

https://www.facebook.com/franceinter/videos/1515569651811483/

Robert Marchenoir

@ Franck Boizard | 11 septembre 2017 à 19:20
"Vous me la baillez belle, avec votre tribalisme ! C'est vous qui n'arrêtez pas de dire 'Les Français ceci', 'Les Français cela', et toujours pour critiquer. Si vous ne prenez pas 'les Français' pour une tribu, c'est rudement bien imité."

Vous n'avez pas compris le concept de tribalisme, tel que j'essaye de le définir ici depuis quelque temps. Le tribalisme, cela consiste, par exemple, pour des populations africaines, à voter systématiquement en faveur du candidat de leur ethnie, indépendamment de son programme ; cela consiste, pour des musulmans même "modérés", à toujours prendre le parti du musulman en définitive.

Et cela consiste, depuis peu, pour les Français, à soutenir systématiquement leur tribu au détriment des autres, sans considération pour la vérité, la raison ou même, de plus en plus, leurs propres intérêts. C'est ainsi que la tribu des Degauche hurle systématiquement en défense du politiquement correct, et enterre sous l'ordure les Renaud Camus. Indépendamment de ce qu'ils disent, de leurs arguments et de leur véracité. Cela, nous y sommes habitués.

Ce qui est plus nouveau, c'est que les soi-disant anti-système, les adversaires proclamés du politiquement correct, se mettent eux aussi aux délices du tribalisme. La tribu des réactionnaires se donne pour mot d'ordre de démolir Macron ? Eh bien, Macron est une ordure, et rien de ce qu'il fera ne trouvera grâce à leurs yeux. Le moindre "fainéants" de travers sera prétexte à enterrer le vrai débat, qui porte sur l'allègement du droit du travail, la baisse de la dépense publique, etc.

La tribu des catholiques traditionalistes est (à juste titre) révulsée par l'islamisation du pays ? Eh bien, elle va adopter à son bénéfice les moeurs tribales des musulmans, réclamer pour elle les mesures préférentielles qu'elle dénonce chez les autres, et militer exclusivement pour les intérêts de sa chapelle au détriment de l'intérêt général (soit exactement ce qu'elle reproche à ses adversaires).

La tribu des agriculteurs, augmentée des urbains qui fantasment sur une paysannerie mythique, se plaint de la situation difficile d'une partie de ses membres ? Eh bien, elle va se défausser de toute responsabilité dans son sort, diaboliser le reste du pays, rendre la vie impossible à ses compatriotes par différentes "manifestations", et se réjouir lorsque ce sont les "bobos des villes" qui se font suriner par des djihadistes.

En sorte que ma critique des vices français n'est pas du tribalisme ; c'est exactement le contraire. C'est si je passais mon temps à écrire que les Français sont beaux et merveilleux et sentent bon des pieds que je serais tribaliste -- et je n'oublierais pas de préciser que tous nos maux sont dûs à l'Amérique, aux gnomes de Bruxelles, au gouvernement néo-nazi de Berlin, à la finance internationale, à Coudenhove-Kalergi et peut-être même aux "sionistes". Là, oui, je serais tribaliste de la tribu française.

"On finirait par croire que vous faites partie de ces esprits chagrins qui ne savent que critiquer. Si l'autocritique (je déduis de vos propos que vous vous placez parmi les Français, ce qui n'a rien d'évident car je ne crois pas vous avoir jamais lu écrivant "nous" à propos de la France, vous semblez toujours vous placer au-dessus) peut être salutaire, elle est mortifère quand elle devient exclusive."

Rappelez-moi de vous faire parvenir tous mes Ausweis, ma propiska et mes certificats de naissance ; j'attends impatiemment votre autorisation de m'exprimer dans l'espace de commentaires de Philippe Bilger en tant que vrai Français de France, suffisamment aryen pour n'être pas soumis à votre sourcilleuse censure.

On croit tout de même rêver ! Voilà encore une belle illustration d'un vice français : l'inspecteur de la pensée qui passe ici une fois tous les trente-six du mois pour laisser une ligne lapidaire, où il critique vertement soit la France soit l'auteur de ce blog, mais qui s'estime en droit de me reprocher, à moi, de ne pas être suffisamment élogieux à l'égard des Français, et de ne pas dire "nous" au lieu de "ils".

Mais je vous emmerde, mon petit vieux ; je vous emmerde à l'endroit, à l'envers, à pied, en voiture et à cheval. Est-ce suffisamment français pour vous ?

Evidemment que je me place au-dessus des Français, lorsque je les analyse en tant qu'objet d'étude. Ca s'appelle la neutralité scientifique. Ca consiste à dissocier la recherche de la vérité de ses intérêts particuliers et de ses passions personnelles. C'est la base de la civilisation occidentale, et c'est à l'opposé du chauvinisme servile, unanimiste et répressif qui semble avoir vos faveurs.

Evidemment que je passe mon temps à critiquer. Comme tout le monde, ici et sur Internet. Si des anonymes prennent la plume pour s'exprimer, c'est en général parce qu'ils ont des griefs à formuler.

Vous faites partie de la brigade de la pensée heureuse, qui passe dans les rangs pour vérifier que les serfs ne mettent pas une mauvaise ambiance ? Vous voulez instaurer des quotas de commentaires optimistes, afin de ne pas désespérer Billancourt ? Vous êtes chargé par le secrétaire du Komsomol de susciter l'enthousiasme patriotique ? De dresser des procès-verbaux de soviétisme insuffisant à ceux qui utilisent la troisième personne du pluriel au lieu de la première ?

Et puis c'est insupportable, à la fin, ce paille-et-poutrisme systématique : il suffit d'aller faire un tour sur votre blog pour en sortir avec la résolution de se suicider, tellement vous nous annoncez la fin du monde. Quant aux Français en général, on comprend bien, à sa lecture, à quel point vous êtes assuré de faire partie de l'infime minorité, la plus lucide et la plus courageuse. Et c'est à moi que vous venez vous en prendre, à titre personnel ?

Pourquoi ne nous gratifiez-vous pas, ici, d'analyses incroyablement optimistes sur la situation française et dégoulinantes d'affection à l'égard des Français ? Ce serait pourtant la meilleure manière de démontrer l'inanité des commentaires d'un abruti dans mon genre.

Avec tout ça, je constate que vous avez réussi à détourner l'attention du sujet à l'origine de la discussion, à savoir l'indispensable baisse de la dépense publique. Démontrant ainsi la justesse de mon analyse : les Français qui s'excitent sur les "fainéants" de Macron le font pour ne pas avoir à justifier leur refus de ses mesures libérales. Nous savons précisément ce que vous pensez de mes vertus patriotiques (du mal), mais nous ignorons toujours si vous soutenez la baisse des dépenses publiques.

C'est une vieille recette communiste : quand vous ne pouvez pas réfuter les arguments de votre adversaire, changez de sujet et attaquez-le personnellement, sur sa moralité, son caractère, n'importe quoi. Le temps qu'il se justifie, tout le monde aura oublié ce dont il était question.

Il se trouve que c'est aussi une recette poutiniste, exposée noir sur blanc à ses partisans par l'idéologue fasciste Alexandre Douguine, lequel soutient le Kremlin à partir d'une position tellement extrémiste qu'il s'est fait renvoyer de son poste de professeur à l'université. Dans son texte "Règles pour polémiquer avec l'ennemi intérieur, il donne des exemples précis de la façon dont il faut agresser l'adversaire de façon asymétrique, en l'insultant sur son patriotisme supposé défaillant.

caroff

@ k.verne | 13 septembre 2017 à 12:36
"Demorand en est un et un gros... pourquoi Finkielkraut converse-t-il avec ce dingo, pourquoi les écoutez-vous ?"

Demorand déshonore sa profession qui n'en a pourtant pas besoin.
Je voulais vérifier, une fois par hasard, que France Inter continuait sur la même lancée sociétalement conformiste : la réponse est oui !!

Savonarole

@ k.verne | 13 septembre 2017 à 12:36

Oui, certes, toutefois Finkielkraut vieillit mal, il cite trop souvent d'autres philosophes qui lui servent de béquilles, il nous pompe l'air avec Hannah Arendt, l'excellent Patrick Rambaud avait parlé d'"averse culturelle" en évoquant Roland Barthes qui écrasait son contradicteur d'une averse de citations invérifiables sur l'instant.
À trop vouloir jouer le classicisme philosophique, il n'est plus dans le format des crétins médiatiques, par pitié Ruth Elkrief l'invite, mais il nous barbe.
Faut savoir prendre sa retraite au bon moment.

* Le Roland-Barthes sans peine - Michel-Antoine Burnier/Patrick Rambaud

Aliocha

@Robert

Vous pouvez faire tous les reproches, souvent fondés, à l'Europe actuelle, il n'en demeure pas moins que, sans elle, nous ne pourrons défendre nos valeurs, notamment de cohésion sociale, et deviendrons province chinoise ou américaine. Le rêve, ou plutôt le cauchemar, est de croire que nous pourrions nous en passer.

boureau

@ caroff 12 septembre 2017 22:18
@ k.verne 13 septembre 2017 12:37

"Demorand en est et un gros.."

Oui sans aucun doute, mais ils sont deux : lui et Patrick Cohen ! Du genre qui voit des nazis partout ! Et il y a beaucoup de petits...!

"Pourquoi Finkielkraut converse-t-il avec ce dingo?"

Tout simplement parce que le passage par cette "confrérie" est obligé pour que ses propos soient médiatisés !

Cordialement.

Lucile

@ Robert | 13 septembre 2017 à 11:22

Complètement d'accord avec votre analyse. Les pays de l'Europe sont en état de concurrence les uns avec les autres. Et c'est l'Allemagne qui en tire les bénéfices, telle que l'Europe est organisée à l'heure actuelle. Dans ce contexte, tant que nous continuons à nous désindustrialiser, c'est tant mieux pour elle, il faut quand même le savoir. Comme la domination économique engendre la domination politique, on voit qui décide.

Les Allemands s'amusent de la grandiloquence de Macron ; ça le ridiculise à leurs yeux, mais nous aussi, car notre révérence à son égard leur fait croire que nous aimons ça.

vamonos

Je profite de ce billet pour attirer l'attention sur l'archipel des Comores, les choix politiques, religieux et économiques qui prévalent sur ces petites îles de l'océan Indien.

Les Comores, sous protectorat français au siècle dernier ont connu une ère de prospérité. C'était le paradis, jusqu'au jour où les Comoriens ont vraiment exagéré. Le Boeing 707 d'un haut fonctionnaire français a atterri sur la piste de Moroni, la capitale. Ordre a été donné par les dignitaires corrompus de ne pas laisser descendre sur le tarmac les contrôleurs de gestion parisiens. L'avion est reparti, la pompe à billets a cessé de fonctionner entre Paris et Moroni. Un référendum a été organisé en 1975, M. Chirac a donné l'indépendance aux Comoriens en plein accord avec le choix des urnes, tandis que Mayotte a choisi de rester française par référendum local. L'indépendance et l'autodétermination des peuples est donc à géométrie variable.

Quarante années d'instabilité politique plus tard, le bilan économique est catastrophique pour les Comores. Pays exportateur d'ylang-ylang, on se demande de combien est le tonnage des exportations de ce produit qui ne se mange pas. Les importations de denrées alimentaires plombent le déficit du commerce extérieur. Les Comoriens exportent de la matière grise, les jeunes partent travailler en France ou ailleurs et envoient de l'argent au pays.

La poussée démographique en constant accroissement est un sérieux problème. Les pauvres quittent la République islamique dans de frêles embarcations qui sont détruites à l'arrivée dans le département français de l'île de Mayotte.

L'insécurité est grandissante sur Mayotte, les intellectuels disent que c'est de la faute des Français.

sylvain

@ mektoub | 12 septembre 2017 à 13:02

Bonjour mektoub !

Pour faire court, ces trois partis du déshonneur de la France passent leur temps à pourrir le climat social et sociétal ; j'aurais pu dire toute la gauche en général, le lisier de la politique : repentistes anti-France, immigrationnistes, anti-cathos, anti-drapeau, anti-Marseillaise, anti-défilé du 14 juillet, anti-police, anti-armée, l'amoralité, l'incivisme, l'irrespect, la dépravation des moeurs, l'apologie de l'homosexualité, de la drogue et des salles de shoot, la destruction de la famille, la haine absolue de tout ce qui avait un sens et des valeurs équilibrées dans notre société, voilà ce qui caractérise cette fange (non, pas de faute j'ai bien dit "fange") de la population.

Heureusement il existe encore des citoyens de valeur pour résister à ces déchets de l'humanité qui détruisent, salissent et humilient notre pays aux yeux du monde, mais ces braves et valeureux résistants sont rares et interdits de parole sur les écrans, journaux et tous ces merdias à la botte du gauchisme régnant en maître et qui génère des soixante-huitards pseudo-révolutionnaires de salons de thé, des juges politisés extrême gauche, SM mur des cons, des indépendantistes anti-France et qui finissent ministre socialiste, des animateurs collabos soumis couchés, sur le service public du procureur Ruquier-la-haine, qui propagent la "bonne parole" gauchiste et agressent publiquement tous ceux qui ne se plient pas à leurs idéologies infectes nauséabondes, les NPA, les FDG, les escrolos khmers verts, les cégéterroristes économiques et leurs chantages incessants, professionnels et experts en blocages manifs casses, et leurs cousins germains complices de cette destruction programmée de l'économie : Black Blocs, zadistes, antifas qui paralysent la police, les autorités, le pouvoir et font capoter tous les grands projets : Sivens, Center Parcs à Roybon, NDDL le petit dernier malgré les référendums, les décisions favorables de cette justice incompétente et ses préfets lâches laxistes trouillards aux ordres des anarchistes. Il ne faut pas compter sur cette droite c... molles , sur un FN qui préfère rester dans l'opposition et des nouvelles droites recomposées décomposées aux élus plus intéressés par leurs élections et qui se tamponnent de la France comme de l'an 40.

Signe de la détérioration accélérée du système et de l'abdication définitive du pouvoir face aux menaces en tous genres : les manifs contre la loi travail : les casseurs "officiels" ne se cachent même plus, se sachant impunis et relâchés aussitôt leurs interpellations éventuelles, ils ne se dissimulent plus en loucedé dans les défilés mais se placent directement en tête du cortège, narguant la police morte de trouille et les militants syndicaux complices ; le top de l'humiliation pour nos "forces de l'ordre" (LOL) au vu et au su de la France entière, un casseur sans cagoule ni masque ni foulard se sachant intouchable, a fait reculer un cordon de CRS à lui tout seul.

France, pays de lopettes, de collabos soumis couchés, de citoyens aux couches-culottes pleines de... trouille !

seraye yves

@ Aliocha | 13 septembre 2017 à 08:48

Grace au sauveur Macron tout est à refaire. Pour faire face à l'ennemi, l'Europe doit s'unir autour de Macron, un seul chef un seul dieu, une seule Europe. Une Europe ouverte aux autres en communion avec l'Afrique, supervisée par le monde de la finance et par Macron.

Nous avons eu Charlemagne, Napoléon, Hitler et voici le Macron.

"Macron über alles"

Allons Aliocha le 1er avril n'est pas éternel !

La dette publique française s'est établie à 2209,6 milliards d'euros au premier trimestre 2017

Et toujours plus de fonctionnaires, toujours plus de politiciens, toujours plus d'avantages pour ceux qui ne sont finalement que des parasites d'un système et les autres seraient des fainéants.

Alors jusqu'où cela va-t-il aller ? Qui va rembourser ?

Que Macron prouve ses capacités surnaturelles en stoppant l'hémorragie en France !

k.verne

@ caroff | 12 septembre 2017 à 22:18
"Demorand a exigé de Finkielkraut"

Demorand en est un et un gros... pourquoi Finkielkraut converse-t-il avec ce dingo, pourquoi les écoutez-vous ?

mektoub

@ Aliocha | 13 septembre 2017 à 08:48

Et revoilà Aliocha, vivement 2022 que la prédiction de Houellebecq se réalise car l'endoctrinement de masse nous lasse.
Je vais commencer à préparer mon trousseau : babouches, djellaba et burnous, puis remplacer ce qui ne doit pas être par des croissants de lune.

A force de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas, nous allons devenir ce que vous pensez que nous sommes ! D'ailleurs, vous devriez commencer à trembler car nous ne sommes que des bêtes, des barbares et nous avons des revanches à prendre.

Robert

@ Aliocha | 13 septembre 2017 à 08:48

On peut toujours écouter le chant des sirènes et se bercer d'illusions.

Quant au discours présidentiel, outre le défaut de l'accord des temps qui fait qu'au lieu de parler du présent, il parle au passé, ce n'est qu'un miroir aux alouettes.
Si les mots ont un sens, quelle est la réalité concrète de cette affirmation : "nous sommes perdus dans une guerre civile, au sein de l'Europe, entre des puissances qui ne se faisaient plus confiance" ? Observe-t-on la moindre guerre civile en Europe ? Ou alors le concept de guerre civile a profondément changé. Dans cet esprit, la Seconde Guerre mondiale est effectivement la dernière guerre civile européenne que je connaisse. En serions-nous rendus au même point qu'en 1939 ? Ce serait nier la réalité que nous observons.

Si les prémisses sont fausses, alors la conclusion qui en est tirée le sera aussi : la réalité c'est bien le dépassement des nations qu'il veut achever. Pour quel horizon : "par la réconciliation d'une Europe qui sait conjuguer à nouveau la responsabilité et la solidarité, la force d'une souveraineté qui ne soit pas que nationale mais bien européenne."

C'est beau comme l'antique, mais quelle est la réalité ? Regardez du côté des Caraïbes : où est l'Europe ? Ce sont les nations (France, Pays-Bas dans un dimension bien moindre) qui interviennent dans le cadre de leurs souveraineté et responsabilités et qui supportent la charge de la reconstruction.

Quelle est la réalité de l'Europe-système ? Elle est dans les principes qui en sont le fondement :
- liberté de circulation des biens, des capitaux et surtout des personnes, d'où l'immigration massive qui reste un des fondements de la mondialisation ;
- concurrence libre et non faussée, sachant que si une concurrence est libre elle ne saurait être faussée, ou alors elle n'est pas libre et donc elle est faussée par nature ! D'où l'ouverture sans restriction à tous les biens et le rejet de l'idée même de toute barrière douanière, si minime puisse-t-elle être.

C'est bien ce que l'on constate avec la prédominance économique allemande dont le financement est essentiellement assuré par les pays membres de l'UE, les échanges étant par nature déséquilibrés et source de déficits chez ses partenaires européens. Demandez à l'Allemagne de renoncer à la part des ses excédents commerciaux dépassant le plafond autorisé dans la zone euro car, comme les déficits sont plafonnés à 3 %, les excédents le sont aussi !

Reste à observer comment se passera en Espagne le référendum pour l'indépendance de la Catalogne, qui est fondamentalement illégal. Mais, bien qu'il s'agisse d'une Europe des États (seule l'Espagne a ce statut), certaines dispositions des traités actuels qui fondent l'UE (charte des langues minoritaires notamment) risquent d'ouvrir la boîte de Pandore de leur dislocation. Alors, Europe protectrice ou cause de guerre civile ? A bien observer.

En conclusion, sous son apparence d'une description du réel, ce discours présidentiel est donc rempli d'inexactitudes et de contre-vérités, mais il glisse agréablement dans des oreilles prêtes à l'accueillir sans analyse critique.

Aliocha

On peut visiter les cavernes du temps, trouver des responsables extérieurs à nos lâchetés, craindre alors le grand remplacement d'un nihilisme par un autre, ou fantasmer celui de ce qui est devenu une incroyance par une déviance, mais on peut aussi voir ce qui est en notre pouvoir, et retrouver la foi en nous-même :

"Mais nulle part ailleurs, il n'y a un tel espace politique, social où les préférences collectives qui sont les nôtres sont ainsi défendues. C'est cela, la souveraineté européenne ! Si nous y renonçons, c'est simple : nous subirons les règles ou de l'un, ou de l'autre.

Oui, le choix qui est le nôtre, c'est bien de refonder celle-ci, sans répliquer les erreurs d'hier.

Nous avons, pendant les premières années de la zone euro, commis des erreurs multiples, qui ont reposé sur des mensonges, parfois, il faut bien le dire ici aussi avec humilité et détermination. On a parfois menti et on a menti au peuple en faisant croire que, sans rien réformer, on pouvait vivre à Athènes comme à Berlin, et ce n’était pas vrai. Mais qui a-t-on fait payer ? Les responsables politiques qui avaient menti ? Non, le peuple qui avait cru des mensonges.

C'est le peuple grec qui, après toutes ces années, lorsque la crise est survenue, cette crise financière devenue une crise des dettes souveraines, c'est le peuple grec qui a payé, des années durant lesquelles on a voulu corriger tout cela par des politiques qui, mues par la défiance, ont d'un seul coup créé, il faut bien le dire, des injustices et des incompréhensions. Nous avons perdu le sel de ce goût pour la cohésion sociale, ce qui nous tenait. Nous l’avons perdu parce que nous, nous sommes perdus dans une guerre civile, au sein de l'Europe, entre des puissances qui ne se faisaient plus confiance.

C'est cela, l'histoire de la décennie qui s'achève : une forme de guerre civile interne où on a voulu regarder nos différences, nos petites trahisons et où nous avons en quelque sorte oublié le monde dans lequel nous étions ; où nous avons préféré corriger ces petites différences et ces petites trahisons en oubliant que face à nous, il y avait des puissances radicalement différentes, et que la seule question qui nous était posée, c'est : comment faire de la zone euro une puissance économique qui puisse tenir, face à la Chine et face aux Etats-Unis ? Comment faire de notre Europe une puissance diplomatique et militaire qui puisse défendre nos valeurs et nos intérêts, face à des régimes autoritaires qui émergent des crises profondes qui peuvent nous bousculer. C'est cela notre seul défi, et pas un autre.

Alors oui, je veux que nous retrouvions, par la réconciliation d'une Europe qui sait conjuguer à nouveau la responsabilité et la solidarité, la force d'une souveraineté qui ne soit pas que nationale mais bien européenne."

On va encore se demander pourquoi je reproduis les discours du président qui, à force de ne pas être entendus, ajoutent la surdité à la cécité de notre peuple obsédé par lui-même, préférant l'intoxication confortable de ses névroses en cédant à la paresse cynique des "excrèmes", plutôt que de tirer les enseignements historiques des échecs passés des nations obsolètes, ceux qui illuminent le chemin de leur futur, qui va des ténèbres de la haine à la clarté, hypothétique encore mais possible, de ce qui est la meilleure défense et le seul remède à leurs propres errances, proposant au reste du monde la geste rédemptrice de leur réconciliation.

caroff

Ce matin dans la matinale de France Inter, Demorand a exigé de Finkielkraut qu'il reconnaisse l'antisémitisme de Renaud Camus.
Finkie lui a demandé s'il avait lu le livre de Camus "Du sens" paru chez P.O.L. qui l'avait convaincu de son innocence.
Demorand a rétorqué qu'il n'avait jamais ouvert un écrit de cet écrivain d'extrême droite...

Idem pour la dame Elisabeth de Fontenay qui parle donc sans savoir...
Cette intellectuelle de "haute volée" a enfourché la cause animale et écrit :
« On sait que la grande majorité de ceux qui, descendant des trains, se retrouvaient sur les rampes des camps d'extermination, ne parlaient pas allemand, ne comprenaient rien à ces mots qui ne leur étaient pas adressés comme une parole humaine, mais qui s'abattaient sur eux dans la rage et les hurlements. Or, subir une langue qui n'est plus faite de mots mais seulement de cris de haine et qui n'exprime rien d'autre que le pouvoir infini de la terreur, le paroxysme de l'intelligibilité meurtrière, n'est-ce pas précisément le sort que connaissent tant et tant d'animaux ? »

Cette comparaison me révulse.

k.verne

"La Terreur en Macédoine", de Louis Boussenard (1912)

"Il est aujourd’hui des pays qui, depuis des
années, sont ravagés par le feu, décimés par le fer
et noyés dans le sang.
Et non pas de ces contrées lointaines, encore
mystérieuses, où quelque tyran nègre ignorant et
féroce, moitié homme et moitié fauve, massacre
pour l’immonde joie de tuer.
Non ! ces pays martyrs font partie de notre
Europe civilisée, orgueilleuse de ses arts, de ses
sciences, de ses découvertes et de ses génies ! J’ai
nommé la Bulgarie, la Roumélie, la Macédoine,
l’Épire, nations chrétiennes d’Orient que torture à
merci le maître musulman.
Et c’est ainsi que des populations honnêtes,
laborieuses, inoffensives, sont journellement en
proie au vol, au pillage, à l’incendie, au
brigandage organisé, à la mort dans les supplices
les plus effroyables que puisse inventer la
tyrannie la plus atroce et la plus raffinée.
J’ai voulu être l’écrivain de ces souffrances
qui passent l’imagination. Et j’éprouve le
scrupule bien naturel de vous dire : « Ce récit,
documenté avec le plus grand soin et puisé aux
sources les plus authentiques, sera toujours
conforme à la vérité. Mais, pourtant, cette vérité
devra être plutôt atténuée, car il est de ces
horreurs que l’on ne peut écrire... »
Je raconterai donc avec tristesse et sincérité les
atrocités poignantes dont souffrent les chrétiens
d’Orient. Je serai narrateur fidèle et impartial,
sans faire intervenir et sans discuter les croyances
et sans la moindre préoccupation confessionnelle.
Si notre pitié est acquise aux martyrs, c’est parce
qu’ils sont avant tout des hommes. Et l’homme
qui souffre a droit à notre compassion et à notre
respect, quelles que soient son origine, sa
nationalité, sa couleur ou sa foi !
C’est pourquoi, aussi, en écrivant ces lignes, je
me joins de toute mon âme à ceux qui réclament
au nom de l’humanité, pour les martyrs d’Orient,
la fin d’une tyrannie qui déshonore un régime et
une époque."

https://fr.wikisource.org/wiki/La_Terreur_en_Mac%C3%A9doine/Au_lecteur

Bien qu'il n'aime pas la France, Macron connaît-il l'histoire des peuples de l'Europe ? Et particulièrement celle de la Grèce dans son combat pour se libérer de l'épouvantable domination turque ?

Franck Boizard

« Le problème, ce sont les Français ».

Certains d’entre vous approuvent cette phrase. Et moi-même, les jours de désespoir…

Mais ce n’est pas le fondement de ma désapprobation de Robert Marchenoir (et de ceux qui tiennent le même discours. Je ne lui en veux pas personnellement !).

Mon problème, c'est l'exclusivité, c’est qu’il ne dit que du mal des Français, ces communistes même pas repentants, ces paysans (quelle horreur !)... Ils ne font jamais rien de bien. Ce discours me tape sur le système et est un peu ridicule : si les Français ne sont que défauts, pourquoi rester parmi eux ? Par masochisme ? Par désespoir ? Par impuissance ? Pourquoi même en discuter ?

Les Français sont abandonnés par leurs élites, qui préfèrent les peuples des autres pays, qui ont tellement plus de qualités. Les Allemands et les Américains sont tellement mieux. Il n’y a pire insulte pour eux que « franchouillard ». Je pense exactement le contraire, à savoir que je suis mieux en France avec des Français que partout ailleurs. Pour accabler les Français, on ne manque jamais d’orateurs, il y en a même un qui est président de la République.

Pour les aimer (je ne dis pas « les flatter »), c’est beaucoup plus rare. Et puis, il y a la France (c’est différent des Français pris ensemble. C’est un territoire, une histoire et une culture), bien abandonnée elle aussi ces derniers temps.

Alors, si c’est pour me répéter pour la énième fois que l’idéal, ce serait de changer de peuple et de pays, merci, j’ai déjà donné, je connais la rengaine.

Qu’ont fait pour la France ceux qui ont la critique si facile ? Ont-ils sacrifié quoi que ce soit pour que le changement qu’ils appellent de leurs vœux advienne ? Ont-ils seulement fait vivre leur quartier, leur village ? Je serais curieux de le savoir. Ils n’osent même pas écrire sous leur vrai nom… Grandes gueules, petits faiseurs.

Patrice Charoulet

Sur l'accusation (infondée) de racisme, RC s'est fort bien expliqué.
Si l'on n'a pas le temps de lire cinq cent pages sur ce sujet, on aura quelques lumières en lisant Albert Memmi, dans l'Encyclopaedia Universalis (article "Racisme) : il en connaît un rayon, ayant eu à souffrir de trois racismes durant sa vie, et fort bien armé pour penser.
On aura plus de mal à trouver l'article de Dominique Schnapper (article "Racisme") dans le Dictionnaire d'éthique et de philosophie morale, sous la direction de Monique Canto-Sperber, PUF, 1720 p. L'article, assez long, est plein de nuances, n'est nullement militant et donne quelques éléments à qui ne veut pas mourir idiot... sur un sujet où l'on a vite fait de penser par slogans, c'est-à-dire ne pas penser du tout.

Robert Marchenoir

@ Claude Luçon | 11 septembre 2017 à 11:24
"Vous êtes en France et tous ces bons 'européistes ou internationalistes' restent au fond très gaulois : ils protestent, ils sont contre. Quoi ? Tout !"

Nous sommes bien d'accord. L'exemple de l'ouragan que vous donnez est parlant. Il faut être particulièrement malhonnête (ou socialiste jusqu'au trognon, mais ça revient au même) pour reprocher ses effets au gouvernement.

Lorsqu'une catastrophe naturelle de ce type se produit, les destructions et les privations sont inévitables -- et les pillages aussi, dans une certaine mesure. On peut toujours pinailler sur certains moyens militaires qui auraient pu être mobilisés quelques heures plus tôt s'il n'y avait pas eu de coupures budgétaires, mais les décisions en la matière ont été prises par les gouvernements précédents.

"Au passage arrêtez quand même de faire de Poutine un épouvantail, il n'effraie que vous."

Vous croyez ? Vous avez posé la question aux Géorgiens ? aux Ukrainiens ? aux Moldaves ? aux Monténégrins ? aux Estoniens ? aux Lituaniens ? aux Lettons ? aux Polonais ? aux Tchèques ? aux Biélorusses, même ?

Tenez : avez-vous posé la question aux Russes ? Avez-vous demandé son avis à Anastasia Babourova ? à Boris Berezovsky ? à Natalia Estemirova ? à Ruslan Israpilov ? à Mikhaïl Lessine ? à Alexandre Litvinenko ? à Sergueï Magnitski ? à Stanislav Markelov ? à Boris Nemtsov ? à Alexandre Perepilichny ? à Anna Politkovskaïa ? à Yuri Shchekochikhin ? à Alexandre Shchetinin ? à Ivan Skripnichenko ? à Denis Voronenkov ? à Sergueï Yushenkov (et je pourrais continuer cette liste longtemps encore) ?

Si vous ne l'avez pas déjà fait, c'est trop tard : ils ont été assassinés par le Kremlin pour cause d'opinions politiques non conformes, pour avoir enquêté d'un peu trop près sur les crimes commis par le régime, ou pour avoir autrement contrarié Poutine et ses amis.

Avez-vous posé la question aux services secrets américains, lesquels viennent de déclarer que leur priorité numéro un était de renforcer les défenses du pays contre une cyber-attaque qui couperait le courant électrique à distance, ce qui pourrait occasionner une catastrophe auprès de laquelle l'ouragan que nous venons de connaître serait une aimable rigolade ?

Sachant que la seule nation qui a démontré sa capacité à mener de telles attaques, sa volonté de les mener et qui les a effectivement menées, avec succès, à plusieurs reprises, contre un pays européen pacifique, en plein hiver -- l'Ukraine --, est la Russie ? Sachant de la Russie a d'ores et déjà mené des opérations de reconnaissance cybernétique contre le réseau de distribution d'électricité américain ?

Avec-vous posé la question aux services secrets français, qui ont été aux premières loges pour combattre l'acte de guerre cybernétique mené par la Russie, détruisant la télévision d'Etat à destination de l'étranger TV 5 Monde, cette attaque contre la France succédant à plusieurs attaques similaires menées contre des stations de télévision en Ukraine ?

Soyez donc aimable de nous épargner ce répugnant morceau de langue de bois injecté par les services de désinformation de Moscou dans l'espace informationnel français, cette antiphrase perverse selon laquelle Poutine serait un "épouvantail" (sous-entendu : il ne ferait peur qu'aux poules mouillées), de même qu'il y a quelques années il ne fallait pas "réveiller l'ours russe" (vous vous la rappelez, celle-là ?), que "Poutine a rendu sa fierté aux Russes" (et alors ? on s'en moque !), et autres slogans imbéciles de la même farine.

Au passage, la mémoire de poisson rouge de nos contemporains omet de remarquer que soit il ne faut pas réveiller l'ours russe, parce que c'est un gros méchant qui va nous écraser si on l'énerve, soit Poutinou est un gentil chabichou tout plein qui ne ferait pas du mal à une mouche -- mais ça ne peut pas être les deux.

Vous relevez à juste titre l'illogisme chronique des Français (je mets un bouton de culotte usé dans le cochonnet à Boizard, pour la peine), mais là, pour le coup, vous nous faites une éclipse de lucidité.

Cela ne vous frappe pas, que les services russes reprennent, avec "l'épouvantail Poutine" ou "le méchant Poutine", le même procédé sournois de désinformation que les islamistes lorsqu'ils dénoncent la pseudo "islamophobie" ?

Evidemment qu'on a raison d'avoir peur de l'impérialisme et de la subversion musulmans. Evidemment qu'on a raison d'avoir peur de l'impérialisme et de la subversion russes, et que nous devons nous défendre de l'un et de l'autre.

mektoub

@ sylvain | 12 septembre 2017 à 11:41

Je me souviens d'une réflexion profonde que fit une dame sur la politique : "la politique c'est de la m... dans un bas de soie".

Question à sylvain : lorsque vous énumérez "PS, Front de gauche ou EELV", que voulez-vous dire exactement, parlez-vous de l'emballage ou du contenu ? Car en ce qui concerne ces trois organisations, nous savons tous maintenant que l'emballage représente une idéologie, mais que ses adhérents-dirigeants ne correspondent pas à celle-ci !

Et les autres : la droite déconfite qui se raccroche aux branches mortes, le FN qui ne veut plus des Le Pen, le MoDem qui n'est plus qu'un parti de faussaires en survie et la cerise sur cette tarte avariée, LREM qui n'est qu'une supercherie destinée à pomper un peu plus de fric dans la poche du peuple pour le redistribuer généreusement aux multinationales et aux gens très, très riches.

Et les autres comme Attali qui en remettent des couches et des couches...

Alors "viva la révolucion" !

Robert

@ Achille | 12 septembre 2017 à 10:57

A force de céder au "tout économique", vous oubliez comme beaucoup les dimensions idéologiques de la situation.

D'abord, la classe dirigeante française a, sur l’autel de la « société de services », sacrifié toute l’industrie française, contrairement à l’Allemagne qui s’est appuyée sur son développement industriel pour devenir la troisième puissance économique mondiale et imposer son seul leadership à l’Union européenne.

Quant au diagnostic de la situation, je reprends les termes de Christophe Guilluy : « le diagnostic rationnel, objectif, est celui des classes populaires, car ce sont elles qui vivent, depuis trente ans, les effets de la mondialisation (stagnation ou déflation salariale, précarisation, chômage, fin de l’ascension sociale) et de son corollaire lié à l’immigration (aléas de la cohabitation, quartiers difficiles, problème de logement, déshérence de l’école, instabilité démographique…) ».

Par ailleurs, pour faire passer dans la population ces changements radicaux (et ils sont déjà énormes, quoi qu’en disent les dirigeants politiques), la classe politique (PS/UMP, maintenant LR) a compensé par des politiques sociales et fiscales qui ont coûté à la France ce fameux déficit qu’il est à présent facile de stigmatiser.

Ce sont les mêmes qui n’ont de cesse de limiter les moyens des États, notamment à l’échelon européen, qui reprochent à l’État de coûter toujours trop cher et qui n'ont de cesse de transmettre le plus de services publics au privé dans des conditions exclusivement avantageuses pour le privé (voir par exemple la privatisation des autoroutes, ou les fameux PPP – partenariat public-privé qui ruinent le budget de ministères qui y sont passés). Tout ce qui rapporte à l’État (encore La Française des jeux ou les aéroports les plus rentables) est destiné à être bradé au privé, privant ainsi l’État des ressources nécessaires à sa politique.

En un mot, la classe politique a détruit la République française tout en tenant un discours pseudo-républicain pour faire passer ses changements radicaux imposés à la société française moyennant un déficit budgétaire abyssal. Et maintenant, il faudra encore plus précariser les Français pour réduire ce fameux déficit et les faire encore plus passer sous les normes de la mondialisation, prétendument heureuse, notamment par les dirigeants de l'Union européenne, dont Monsieur Delors, principal chantre de cette vision en France.

Mais ce type de sujet nous éloigne grandement du billet de notre hôte. Donc je conclus ici sans poursuivre plus loin cette analyse. Je ne puis que conseiller à nouveau la saine lecture de Christophe Guilluy ou « Soumission » de Michel Houellebecq.

sylvain

ISLAMOCIALISME FASCISLAMISME SOCIALISLAMISME GAUCHISLAMISME TERRORISLAMISME INTELLECTUEL...
Toutes ces idéologies ont plombé la liberté d'expression en France, pays devenu un vaste goulag intellectuel à ciel ouvert.

Nul besoin d’être au FN pour constater la complicité des socialos dans l'islamisation du pays à marche forcée.

- la surreprésentation des Noirs et Arabes dans la délinquance des mineurs, une délinquance parfois dramatiquement ultra-violente

- l’explosion d’une bombe à Charlie Hebdo, dans un pays qui pratique la satire politique et religieuse depuis des lustres et qui aime ça

- la désintégration d’une crèche (et lieu de formation) unique, Baby-Loup

- une religiosité revendicative et agressive dans un pays profondément laïque y compris pour ses croyants chrétiens

- le sort réservée aux filles dans certaines cités, à cause d’une certaine culture, incompatible avec l’idée qu’on se fait du respect des filles

- le terrorisme intellectuel qui consiste à traîner par exemple Zemmour devant les tribunaux quand il ne fait que donner des statistiques, donc dire la vérité

Nul besoin donc d’être au FN pour constater cela, nul besoin d’être xénophobe non plus, juste réaliste. Par contre, il faut impérativement être PS, Front de gauche ou EELV, pour refuser de le dire, voire pour dire que ça n’existe pas.

Robert

Pour clore avec les invectives et accusations sans fondement de Robert Marchenoir, il me semble qu'il lui faudrait lire ce billet de géopolitique et de géoéconomie. Ici, le simplisme de ses arguments qu'ils considère comme des "preuves" irréfutables trouve bien ses limites :

http://notes-geopolitiques.com/geopolitique-et-geoeconomie/

Je ne saurais que conseiller la lecture de la partie intitulée : "Vous évoquiez la fin de l’Union soviétique en ouvrant cet entretien. Quelles sont les ruptures majeures que vous avez observées sur la scène internationale depuis cet événement ?" et la fin de celui-ci : "Vous insistez sur la nécessité aujourd’hui de travailler en réseau, ce que vous faites au quotidien avec l’Institut Choiseul. Pourquoi ?".
Il me semble que Trekker ne contestera pas la validité de ces affirmations.

Robert

Achille | 12 septembre 2017 à 09:01 a écouté comme moi ce débat fort instructif entre une marxiste revendiquée et un penseur qui ne l'est plus depuis longtemps et dont la réflexion mérite autre chose que le simple rejet.
Il n'est pas inutile de rapprocher les analyses de M. Finkielkraut de celles du géographe Christophe Guilluy. Mais ce billet sur Renaud Camus n'est pas le lieu de ce débat.

La séquence dont Achille fournit le lien porte, dans les cinq dernière minutes, sur Renaud Camus. Il est "amusant" de constater qu'Elisabeth de Fontenay s'est refusée à lire le livre de Camus au prétexte de son antisémitisme, alors qu'Alain Finkielkraut, pour avoir lu ce livre et s'être entretenu avec Renaud Camus, affirme qu'il n'est pas antisémite.

Autre point intéressant du débat : le moment où Alain Finkielkraut évoque sa rencontre avec Emmanuel Macron au début de 2016.

En complément, il est aussi intéressant d'écouter la première partie de ce débat ici :
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de-8h20-12-septembre-2017

Franck Boizard

@ Xavier Nebout | 12 septembre 2017 à 10:00

Vous montez un numéro de duettistes avec Bob Marchenoir ?

Achille

On ne peut guère me soupçonner d’être un admirateur de Robert Marchenoir. Le nombre de fois où l’on a eu des prises de bec est là pour le confirmer. Mais je partage, au moins en partie, son commentaire du 10 septembre 2017 à 09:54. Certes il force un peu le trait, comme à son habitude. C’est encore et toujours la faute des communistes crypto-marxistes, bien sûr.
Mais quand il dit : « Vous vous obstinez à faire semblant de ne pas comprendre. Le problème n'est pas Macron. Le problème, ce sont les Français », il n’a pas tort.

Si Emmanuel Macron a, contre toute attente, été élu et si les partis qui se sont succédé pendant quarante ans au pouvoir ont été balayés sans ménagement aux dernières élections législatives, notamment LR (ex-RPR et UMP) et le PS, c’est parce que les Français en ont plus qu’assez de ces gens qui nous disent, que ce soit lors des meetings ou des débats télévisés, qu’ils nous ont compris et qui une fois au pouvoir nous démontrent qu’ils n’ont rien compris du tout. Maintenant ce genre de discours ne marche plus.

Emmanuel Macron a le mérite du parler vrai. Ses expressions sont parfois un peu abruptes et le terme de « fainéants » a manifestement été très mal perçu par quelques personnalités qui se sont sans doute senties visées, notamment les ex-frondeurs du PS mais aussi quelques ténors de droite qui aujourd’hui se retrouvent sur le pavé, dépouillés de leurs mandats électifs.

Pour faire bouger les choses, changer les mentalités qui sont encore prisonnières de l’Etat providence qui doit subvenir avec l’argent public aux problèmes de chaque corporation, communauté et syndicat, avec pour effet une dette qui ne cesse d’augmenter et dont on se demande bien comment elle pourra être remboursée un jour.

Continuer dans cet direction c’est aller droit dans le mur. Aussi il est parfois nécessaire d’utiliser des termes qui ne font pas plaisir.
Un bon coup de pied au c.. de temps en temps a le mérite de remettre les idées en place. Les Trente Glorieuses sont derrière nous et l’avenir ne peut plus s’appuyer sur ce qui nous a permis de vivre au-dessus de nos moyens pendant les dernières décennies

Un président ne peut diriger un pays efficacement en ayant en permanence un œil sur les sondages comme l’ont fait ses prédécesseurs. Il lui faut accepter d’être impopulaire lorsque des réformes s’avèrent incontournables.

C’est le sort qu’a connu le chancelier Gerhard Schröder qui n’a pas eu peur d’effectuer les réformes très impopulaires qui lui ont coûté sa réélection et dont profite aujourd’hui Angela Merkel.
Emmanuel Macron saura-t-il faire preuve du même courage politique ?
Il est encore un peu tôt pour le dire, mais s'il y parvient, l’Histoire retiendra qu’il a su faire bouger les lignes et remettre le pays sur le bon cap.

boureau

Je vous signale, cher P. Bilger, ainsi qu'aux habitués de ce blog, mais vous-même l'avez sûrement déjà lu, un entretien dans Le Figaro de ce jour : Eric Zemmour /Emmanuel Todd sur le thème "globalisation ou retour des nations".

Finalement, ils ne sont pas si loin l'un de l'autre que cela.

Cordialement.

duvent

@hameau dans les nuages

Il est très regrettable que vous ayez pris ce qui s'adressait à M. Camus pour vous.

Je connais moins bien votre credo que le sien, par ailleurs il s'agissait d'un billet sur R. Camus.

Je me permets de vous citer :

"Il est clair que si vous habitez dans la stratosphère vous n'avez rien à craindre du chaos à venir et que vous pourrez voir ça de haut en distribuant les bons et mauvais points à l'issue du match. Ce n'est pas mon cas ni celui de mes proches."

Pour ce qui est de mon ascenseur, est-il utile, puisque vous m'avez logé dans la stratosphère ?

En outre, et puisque d'après vous le CHAOS ne peut m'atteindre, ce qui n'est pas votre cas ni celui de vos proches, j'en déduis que vous êtes la mesure de toute chose, et qu'il serait bon et utile que la gestion du monde adopte une solution identique à votre gestion de votre monde...
Cela me semble peu adapté ! Mais il se peut que je sois dans l'erreur, dans les nuages, dans la stratosphère...

Enfin, la peur n'évite pas le danger, et affronter la réalité n'est pas mortel, c'est même recommandé à ceux qui ne tremblent pas à la seule évocation de la perte, car il faudra bien perdre quelque chose n'est-ce pas ? Ce n'est pas à un paysan que l'on peut apprendre le risque, la perte, l'aléatoire, le probable et l'improbable, le possible et l'impossible...

Xavier Nebout

@Franck Boizard

La France est notoirement le pays de la malhonnêteté intellectuelle, du tirage au flanc, et de ceux qui prennent les autres pour des c....

Nous le devons à 1789, ses prémices et suites bien françaises, et ce n'est pas un hasard si elle est aussi le seul grand pays à la Constitution athée et par là-même sous l'emprise de l'athéisme de raison d'Etat.

Nous pouvons donc dire que la France est le pays des c....

Achille

Je vous invite à réécouter l’émission Interactiv' de ce matin, avec pour invités Isabelle de Fontenay et Alain Finkielkraut.

https://www.franceinter.fr/emissions/interactiv/interactiv-12-septembre-2017

Il y est notamment question de Renaud Camus. Ça chauffe ! 😀

Wil

@sbriglia
"Quelle époque pitoyable où l'on se sent obligé de justifier un dialogue avec quelqu'un ayant des opinions différentes des siennes par crainte de l'ostracisation." (Wil)
Pour cette simple phrase il vous sera beaucoup pardonné, Wil !"

Je vous remercie sbriglia car j'en ai besoin. N'est-ce pas Mme Bilger ?... Et encore ce que vous lisez sbriglia n'est rien par rapport au travail de "filtrage acceptable" que ça lui demande. C'est quasiment un travail de traduction d'une langue étrangère. Hahaha !
La vérité est que c'est la seule phrase sensée de mon commentaire.

hameau dans les nuages

@ duvent
"Par ailleurs, il n'existe rien de plus détestable qu'un discours surfant (métaphore aquatique pour vous plaire !) sur la peur, et plus que la peur de l'autre, la peur de soi."

La peur de soi ? Je crois, vu mon âge et mon expérience, avoir fait le tour de la question au point de passer pour un intrépide pour certains, voire un inconscient.

La peur de l'autre ? Mais si j'avais peur, je prendrais mes jambes à mon cou ou trouverais hypocritement toutes les qualités à mon adversaire par lâcheté, espérant ainsi sa reconnaissance.

Je me pose par contre la question de savoir à quel étage l’ascenseur social monte pour vous atteindre. Il est clair que si vous habitez dans la stratosphère vous n'avez rien à craindre du chaos à venir et que vous pourrez voir ça de haut en distribuant les bons et mauvais points à l'issue du match. Ce n'est pas mon cas ni celui de mes proches.

Alors je commence à prendre mes précautions. Le bon sens paysan.

Lucile

@ mektoub | 11 septembre 2017 à 17:57

Soyez gentil mon cher mektoub, avant d'affirmer quoi que ce soit à mon sujet, demandez-moi si c'est juste. Je n'ai pas voté Macron, comme vous l'affirmez un peu vite : je me suis abstenue, à l'exemple des robots d'Asimov qui se paralysent quand ils sont soumis à une injonction contradictoire. Macron me paraît être le roi de l'injonction contradictoire, symbolisée par l'expression "en même temps" qu'il affectionne, d'où l'effet de sidération qu'il a sur ses adversaires.

Je vous signale en passant que déjà samedi vous m'avez parlé d'un banquier alors que la personne à qui j'ai demandé son avis (sur les liens entre la finance et le grand remplacement) était un financier, et pas du tout un banquier. De plus vous avez d'emblée supposé qu'il n'y connaissait pas grand-chose, ce qui est faux. Je sélectionne en général soigneusement mes sources. Vous ne semblez d'ailleurs pas vous être rendu compte qu'il apportait plutôt de l'eau à votre moulin.

Ça ne m'empêche pas de vous lire avec intérêt. Donc merci tout de même d'éclairer ma lanterne, j'irai voir ce que vous me proposez sur YouTube !

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