Ce calembour facile dit pourtant exactement ce que j'ai l'intention de développer dans ce billet.
L'opposition sur tous les plans à l'ONU, dans le fond et la forme, entre le président américain et le président français doit attirer l'attention sur les dangers à la fois intellectuels et politiques que Donald Trump est susceptible de faire courir non seulement à son pays mais à ses interlocuteurs de haut niveau dans le monde.
Qu'on se trouve avec lui face à une personnalité qui ignore le langage diplomatique et assène publiquement, sur un mode provocateur, ce qui serait à peine proféré porte close est une évidence. Il me semble qu'on s'est trop vite satisfait des particularités de ce président plus qu'atypique : faisant douter de ses capacités de leader et de son aptitude à tenir plus d'un jour une ligne cohérente et solide, en quelque sorte de bon sens à proportion des écrasantes responsabilités qui lui ont été confiées parce que sa rivale ne faisait pas le poids et que le peuple américain dans ses profondeurs aspirait à une mue brutale.
Le constat que Donald Trump était étranger au style des relations internationales, qui, même dans les rapports de force dont certains étaient adeptes, gardait cependant une forme de rationalité qui permettait les échanges, n'a pas été suffisamment souligné. On n'a pas assez mesuré cette donnée que le président américain, solitaire dans sa volonté d'imperium caractérielle et jusqu'au-boutiste, ne risquait pas de nuire qu'à son propre pays et aux intérêts de celui-ci. Mais, campé en contre-exemple absolu, il serait à même d'instiller cette idée confortable dans la tête de tous les autres chefs d'Etat et de gouvernement que le contraire de Trump serait forcément bien.
On peut comprendre l'obstination vaine à le persuader de se maintenir dans l'accord sur le climat parce que sa désertion fondée sur des critères purement autarciques serait préjudiciable à toute la planète.
Mais, pour lutter contre sa vision narcissique, impériale, fondée sur l'Amérique d'abord, réactive, au moins dans le verbe, au-delà de toute mesure, faut-il forcément se complaire dans l'invocation à un monde multilatéral qui offrirait par nature des opportunités d'équilibre et de prévention des conflits ?
Au sujet des Etats qu'il qualifie de "voyous", pour juger délirante son envie de "détruire complètement la Corée du Nord" et trop violente sa charge contre l'Iran et le Venezuela, est-il pertinent de ne pas s'arrêter au moins à un juste milieu qui garantirait une fermeté opératoire et légitime sans nous entraîner vers une inéluctable catastrophe ? (Les Echos, Le Monde)
Pour s'écarter des chemins de Donald Trump, ne serait-il pas intelligent de retirer l'absurdité à ses foucades mais de ne pas mépriser trop vite l'inspiration et le ressort de celles-ci ?
Le président Macron est probablement celui qui est le plus susceptible, malgré ses somptueuses et honorables abstractions à l'ONU, de comprendre cet état d'esprit qui d'abord ne prendrait pas Trump pour un clown mais pour un chef d'Etat et ensuite le ménagerait et tenterait de le convaincre au lieu de le moquer. Puisque notre président, à chacune de ses rencontres avec lui, à Paris ou dans des groupes internationaux, a toujours veillé à l'intégrer en cherchant à banaliser son extravagance et ses quelques comportements de rupture. Plus Donald Trump vise à s'exclure avec une arrogance qui révèle plus d'incertitude sur ses compétences que de véritable fatuité, plus il est capital de ne pas le laisser errer seul. Il y a de la psychologie aussi dans la politique étrangère.
Il en faut car Trump est trompeur en effet. Il ne suffit pas de penser, de parler et d'agir aux antipodes de lui pour mener une bonne politique internationale. Ce serait trop simple.
Peut-être à la fois l'écouter pour le normaliser mais ne jamais désespérer de lui ?
Tipaza, je suis, je suis... d'autant que je constate que toute question qui n'est pas accompagnée d'un qualificatif (agressif de préférence) n'a jamais de réponse ou plus exactement en a une mais pour souligner un problème de personne...
Attendons la suite ! Voyons comment certains estimeront qu'en ayant travaillé quarante années on puisse toucher une retraite inférieure à huit cents euros qui corresponde à l'allocation adultes handicapés...
Les anciens me l'avaient toujours suggéré : attention aux enfants gâtés !
Un peu comme les femmes qui a diplôme égal ont un salaire moindre.
La même école maternelle, la même primaire, la même secondaire, le même cursus universitaire et cependant cela vaut moins pour les femmes ?
Vous suivez... parce qu'il y a un risque pour moi du qualificatif de féministe... il y a des énergumènes sur cet espace qui n'aiment pas les constats mais que les qualificatifs.
Rédigé par : calamity jane | 24 septembre 2017 à 16:34
Achille, je vous remercie. Savez-vous que vous êtes très, très mignon !
En effet, je suis née hier, j'ai des enfants vingtenaires,
trentenaires et n'ai jamais rien compris aux régimes des retraites.
Vous rendez-vous compte de la fixette que vous faites ?
Vous ne savez pas lire les commentaires ? Vous ne savez plus lire entre les lignes ?
Arrêtons là. Inutile de poser des questions car les réponses sont incessamment un problème de personne...
Raz le castafiore. =(
Rédigé par : calamity jane | 24 septembre 2017 à 16:09
@ Mektoub | 23 septembre 2017 à 19:37
« Ne vous inquiétez pas, le tour de Macron viendra car je pense que Mélenchon est plus populaire que Macron. On attend simplement Macron au tournant. »
Les populistes sont généralement populaires et pour cause, ils font tout pour cela. Le seul problème c’est que leur public est très versatile. Il a tendance à brûler ceux qu’ils ont adorés la veille, sans états d’âme. D’ailleurs 66% des Français estiment que Mélenchon ferait un mauvais président (mais sans doute un très bon dictateur).
La popularité de Mélenchon est en train de fondre comme neige au soleil. La raison est qu’il la joue un peu trop perso, comme tous les mégalomanes.
Il reproche à Benoît Hamon de lui avoir fait perdre la présidence en refusant de se rallier à lui. Il méprise ouvertement Pierre Laurent au point de boycotter la fête de l’Huma. Il regarde d’un œil condescendant Philippe Martinez qu’il prend pour un demeuré (sur ce point je ne saurais lui donner tort).
Et comme si cela ne suffisait pas il fait preuve d’une agressivité limite caractérielle envers la presse dès qu’elle se permet de lui poser des questions qui le contrarient, en particulier celles qui concernent le Venezuela où sa position est loin d’être celle de la grande majorité des Français.
Quant à son programme qui consiste à faire exploser la dette publique en promettant la semaine de 32 heures, la retraite à 60 ans, en augmentant le nombre de fonctionnaires et pour finir en voulant accueillir toute la misère du monde, il est tout simplement inapplicable. Les quelques économistes qui prétendraient le contraire ne sont que des fumistes.
Alors Mélenchon plus populaire que Macron, pendant encore combien de temps ?
Je vois plus J-L Mélenchon en « idiot utile » du pouvoir en place qu'en véritable leader de l'opposition. Avec lui Emmanuel Macron peut dormir sur ses deux oreilles, même si sa route contient plein de virages ! ☺
Rédigé par : Achille | 24 septembre 2017 à 07:40
@ calamity jane | 23 septembre 2017 à 16:48
« Pourrait-on m'expliquer en quoi les réformes du Code du travail concernent les retraités ? Lesquels revendiquent qu'il tienne la charge des promesses de campagne ?!
Donc, en résumé nous avons un candidat qui fait vingt-trois pour cent au premier tour et les trois autres suivent à moins de quatre points... »
La plupart des manifestants qui étaient dans la rue n’étaient pas concernés par la réforme du travail. Celle-ci concernant principalement les PME et TPE où les syndicats sont quasi inexistants et les salariés traitent souvent les problèmes directement avec la direction et cela se passe généralement plutôt bien.
Le gros de la troupe des manifestants étaient des enseignants, des salariés de sociétés nationalisées qui ont la sécurité de l’emploi, un régime spécial de retraite et qui récupèrent les jours de grève d'une façon progressive quand ce ne sont pas les syndicats qui les leur paient.
Quant aux retraités, même s’ils ne sont plus dans la vie active, ils ont quand même le droit de la ramener un peu. Ne serait-ce parce que la plupart d'entre eux n’ont pas connu les 35H et les RTT. Ils ont cotisé toute leur vie active pour permettre à leurs prédécesseurs de toucher leur retraite et aident leurs enfants et petits-enfants quand ils ont des problèmes financiers, en particulier quand ils démarrent dans la vie active.
Vous ne voulez quand même pas qu’on les euthanasie, comme dans le film Soleil Vert, afin de supprimer les caisses de retraites au profit des allocations familiales et assurance chômage quand même !
Je ne sais pas l’âge que vous avez mais dites-vous bien que dans quelques années vous serez vous aussi à la retraite et donc en charge de la communauté. Ça arrive beaucoup plus vite qu’on ne le pense.
Rédigé par : Achille | 23 septembre 2017 à 20:35
@ Franck Boizard | 22 septembre 2017 à 15:58
"Ne soyez pas paranoïaque. Je ne vous en veux pas personnellement. Wil écrit les mêmes idioties que vous, ça me fait une belle jambe."
Justement non. Je ne suis jamais allé jusque-là. Je n'ai jamais insulté les Français de la façon dont certains se permettent de le faire au sein de l'auto-proclamée "droite patriote".
Par exemple, un homonyme à vous, qui écrit sur son blog : "Les Français sont trop cons : ils persistent à faire confiance à la SNCF."
Ou un autre homonyme, qui semble d'accord avec le précédent : "Le pari me semble risqué mais ils ont peut-être raison : les Français sont réellement très cons."
Ou, plus étayé mais pas moins méchant, un cousin à vous, sans doute (vous devez avoir une grande famille) : "J'ai bien peur que les imbéciles soient largement majoritaires... 67 % des Français déclarent ne jamais manger de gènes, alors, leur avis sur les OGMs, vous vous doutez de ce que j'en fais... Je rétablirais bien le suffrage censitaire."
Et il s'agit là de certaines des incriminations les plus aimables que l'on peut trouver au sein de ce courant de pensée. Comme je vous l'ai déjà indiqué : paille, poutre, etc. Et Astérix. Pas grand-chose n'a changé depuis Astérix.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 septembre 2017 à 19:51
Par Ivan Rioufol le 21 septembre 2017 22h00
""Nous demandons un grand réveil des nations", a déclaré Trump, mardi, devant les Nations unies. Ce dessein est plus novateur que la "révolution" macronienne. Celle-ci perpétue le consensus officiel constitué d’un humanitarisme de façade. Les belles âmes ont toujours rêvé d’enterrer les États-nations, coupables de vouloir préserver leurs frontières et d’entendre décider de leur sort. Le souverainisme demeure une régression pour les adeptes d’une gouvernance mondiale. Mais cette utopie est celle des fossoyeurs des peuples disparates. Elle a prouvé son incapacité à régler collectivement les problèmes de la planète. Le traité de non-prolifération des armes nucléaires de 1970, par exemple, n’a été respecté ni par Israël, ni par l’Inde, ni par le Pakistan, ni par la Corée du Nord. Partout les nations renaissent comme autant de pieds de nez aux universalistes. Ceux qui ne veulent voir en Trump qu’un cinglé - cliché médiatique incontournable - passent à côté du personnage qui se consolide : celui de porte-voix des citoyens oubliés."
@ Achille | 23 septembre 2017 à 16:54
Ne vous inquiétez pas, le tour de Macron viendra car je pense que Mélenchon est plus populaire que Macron. On attend simplement Macron au tournant.
Rédigé par : Mektoub | 23 septembre 2017 à 19:37
@Wil | 22 septembre 2017 à 20:51
"...il fait partie des Young Leaders (lobby pro-américain)"
Hahaha, l'increvable canard des "Young Leaders"... Savez-vous qui est "Young Leader" ? Nicolas Dupont-Aignan, l'über-souverainiste. Mais ça, les obsédés des "Young Leaders" ne le crient pas sur les toits...
Les "Young Leaders" ne sont pas un lobby pro-américain. Ils sont un réseau d'amitié franco-américaine. Il y a autant de responsables américains "Jeunes Dirigeants" (appellation inventée par mes soins) que de responsables français "Young Leaders". Mais ce volet de l'opération est toujours occulté, naturellement, par les anti-américains nostalgiques de l'Union soviétique, qui ne peuvent pas considérer des relations entre la France et les Etats-Unis autrement que sous l'angle : la France est l'esclave des Etats-Unis.
Montrant, ainsi, le caractère servile de leur âme. C'est exactement le même mécanisme mental que celui des antisémites : à partir du moment où il y a un Juif quelque part, c'est qu'il tire les ficelles. A partir du moment où quelqu'un entretient des relations avec les Juifs, c'est qu'il "va prendre ses ordres chez les sionistes". L'existence du dîner du CRIF "montre bien" que le gouvernement français est aux ordres d'Israël.
En revanche, bizarrement, le fait que tous les politiciens de droite comme de gauche courent, ventre à terre, se montrer au Salon de l'agriculture ne signifie pas qu'ils sont les laquais des agriculteurs, qu'ils font passer les intérêts particuliers de cette minuscule frange de la population avant l'intérêt général. Non, là, c'est normal : ce sont juste des élus qui sont à l'écoute de nos bons et braves paysans.
Les "Young Leaders" ont, justement, été créés par des Français et des Américains qui en avaient ras la casquette de ce crypto-communisme bas du Front, de cet anti-américanisme aussi stupide et ignorant que peut l'être l'antisémitisme, et qui voulaient créer des liens personnels entre jeunes gens prometteurs des deux nations.
Cela vous défrise donc à ce point, que des jeunes Américains brillants, susceptibles d'occuper des fonctions de responsabilité plus tard dans leur pays, fassent, chaque année, un stage en France, qu'ils soient mis en contact avec les cercles dirigeants chez nous, qu'ils découvrent la réalité de notre pays, que la France ait une chance supplémentaire, de ce fait, d'exercer son soft power auprès des Etats-Unis, que ces Américains puissent, des années après, une fois parvenus à des postes de décision, être mieux disposés envers notre pays parce qu'ils en auront connu d'un peu plus près les dirigeants étant jeunes ?
Tout se passe comme si les "Young Leaders-haters" cherchaient, par tous les moyens, à empêcher l'établissement de liens de coopération entre la France et les Etats-Unis ; comme s'ils cherchaient à dresser les Français contre les Américains.
Naturellement, c'est tout à fait un hasard si c'est exactement l'objectif stratégique des services secrets russes, qui n'a pas varié d'un poil depuis l'URSS. C'est tout à fait un hasard si c'est exactement à quoi s'employait le PC"F" du temps où il bénéficiait encore de l'argent soviétique -- qui, aujourd'hui, va dans la poche de Marine Le Pen ou de Jacques Sapir, mais les objectifs sont les mêmes.
C'est le mode de pensée de l'oligarchie au pouvoir à Moscou. Celle-ci ne peut pas concevoir des relations de coopération entre Etats, des mécanismes démocratiques au sein d'une nation. Pour elle, il n'y a que des maîtres et des esclaves.
Puisque, en effet, la Russie est une autocratie et que "la Russie ne peut pas exister sans Poutine", selon l'ex-directeur adjoint de l'administration présidentielle, alors il s'ensuit que tous les pays du monde fonctionnent suivant les principes russes, et que la démocratie n'existe nulle part.
Puisque, en effet, la conception russe de "l'amitié entre les peuples" n'a pas changé depuis l'Union soviétique, et que pour bien montrer tout son amour envers les Géorgiens, les Ukrainiens et les Moldaves, la Russie les insulte, les envahit militairement et annexe une portion de leur territoire, alors il s'ensuit que la France ne peut pas entretenir de relations de coopération avec l'Amérique.
Décrocher le téléphone quand les Américains appellent, ne pas leur claquer la porte à la figure en les traitant de gros lards incultes, voire (horresco referens) décrocher le téléphone pour appeler Washington, aller jusqu'à créer un club d'échange et de découverte mutuelle, c'est évidemment devenir les larbins de Washington.
La Russie projette sa paranoïa sur le monde entier. Puisque les dirigeants russes sont, sincèrement, persuadés de cette somptueuse sottise consistant à croire que Washington veut s'emparer de leur pays, alors toutes les nations du monde devraient être aussi paranoïaques qu'elle.
Ainsi va l'imbécillité anti-américaine, aussi navrante et infructueuse que l'imbécillité antisémite. Et une fois de plus, il se confirme que les gaullo-rouges-bruns ont beau avoir passé leur temps à insulter copieusement ceux qui ne "votaient" pas pour Donald Trump, ce n'est pas la victoire de leur poulain qui les aura conduits à mettre leur anti-américanisme en veilleuse. Retour aux bonne vieilles habitudes, et Back in the USSR.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 septembre 2017 à 19:07
@ calamity jane | 23 septembre 2017 à 16:48
« Pourrait-on m'expliquer en quoi les réformes du Code du travail concernent les retraités ? »
Mais c’est un processus bien connu en psychologie que l’on appelle la peur rétrospective.
Dans toutes catastrophes non vécues, il y a des gens qui se disent qu’ils auraient pu être présents, et ils souffrent presque aussi intensément que ceux qui ont vécu la vraie peur.
Les retraités qui manifestent imaginent leur sort passé, dans des conditions à venir, vous suivez ?
Rédigé par : Tipaza | 23 septembre 2017 à 19:05
@ Franck Boizard
"Trump est coincé par la pusillanimité de ses prédécesseurs"
"Coincé" est bien le mot. Trump se retrouve dans une situation qui est loin d'être facile. Et Macron qui n'a rien à proposer de particulièrement intéressant annonce doctement aux Onusiens et au monde entier qu'il est pour la négociation. Pour la négociation avec un dictateur timbré qui fait joujou avec des bombes ? Bon, ne soyons pas trop durs, ça ne mange pas de pain et ça pose notre Président au yeux des Français qui aiment les beaux discours.
En plus, ça fait diversion, et ça relègue Mélenchon à un rôle de moucheron. Macron parle au monde, tandis que Mélenchon tente de soulever les foules contre des mesurettes qui ne changeront rien à rien, mais auxquelles il donne par conséquent une importance inversement proportionnelle à l'effet qu'elles auront sur l'économie française.
Rédigé par : Lucile | 23 septembre 2017 à 17:35
@ Jabiru | 23 septembre 2017 à 13:31
« C'est bien cette semaine que le quinquennat va devoir montrer sa ferme volonté de réformer quoi qu'il lui en coûte. Ca passe ou ça casse, encore que le jeu soit plus risqué pour Mélenchon que pour Macron. »
Ce que ne semblent pas avoir compris Mélenchon et Martinez (mais de la part de ce dernier ça ne m’étonne pas vu qu’il ne comprend rien), c’est qu'Emmanuel Macron ne raisonne pas comme un politique, et pour cause ce n’en est pas un, même s’il a su faire son chemin dans cette discipline en brûlant toutes les étapes pour accéder à la fonction suprême.
Il ne cédera pas. Alors oui, ça passe ou ça casse et s’il faut choisir, je doute fort que « les gens » (comme les appelle Mélenchon) acceptent de le suivre sur la voie qu’il propose et qui ne peut amener que confusion, désordre et insécurité.
Mai 68 on a donné et, avec le recul, les Français savent que ce genre de situation ne mène nulle part.
Dans ce bras de fer je mise sur la victoire de Macron sans prendre de gros risques.
Rédigé par : Achille | 23 septembre 2017 à 16:54
Pourrait-on m'expliquer en quoi les réformes du Code du travail concernent les retraités ? Lesquels revendiquent qu'il tienne la charge des promesses de campagne ?!
Donc, en résumé nous avons un candidat qui fait vingt-trois pour cent au premier tour et les trois autres suivent à moins de quatre points...
Personne ne trouve rien à redire, ni la droite (nouvelles versions extrêmes) ni évidemment le parti de la fifille à son papa et encore moins les affidés de l'ancien président... Et Monsieur Mélenchon se tape toute la haine du silence complice des autres... et plus grave encore c'est que l'argument est d'une simplicité enfantine : il fait ce qu'il avait dit ? Pas d'autre argument à se mettre sous la réflexive...
Si, je vais plus loin, c'est libéralisme pour tous dans tout... puisque certains non concernés veulent régenter les affres des concernés...
Sur les jantes... on roule vraiment sur les jantes ! Et comme chacun sait, ça grince.
Rédigé par : calamity jane | 23 septembre 2017 à 16:48
@ Franck Boizard | 23 septembre 2017 à 09:57
"Trump est coincé par la pusillanimité de ses prédécesseurs. Ceux qui pouvaient empêcher les Kim d'avoir la bombinette sont Clinton, Bush et Obama. (…) la violence appliquée à temps et au bon endroit est un remède. La violence à contre-temps et au mauvais endroit est un mal…"
Totalement d’accord avec votre propos. Tant que Kim ne disposait pas de bombes nucléaires susceptibles d’être montées sur des missiles à courte et moyenne portée, en cas d’échec de la solution diplomatique, l’option militaire était possible : frappes ciblées et naturellement de courtes durée. Certes elles comportaient des risques d’embrasement limité de la région, mais Chinois et Russes auraient au plus procédé à des rétorsions militaires classiques. Celles-ci auraient été aussi ciblées et limitées dans le temps, puis les diplomates auraient pris le relais.
Mais hélas on ne refait pas l’histoire, et maintenant Kim est dans une situation tout autre : il dispose de vecteurs capables de transporter des charges nucléaires adaptées à ces derniers. Donald Trump est tombé dans le piège tendu par les dirigeants nord-coréens, cédant à ses emportements colériques, il s’est mis dans une situation quasiment sans issue, du moins rationnelle. Il est illusoire de croire que les premiers infléchiront leurs positions face à ses menaces outrancières, Chinois et Russes ne feront que le strict minimum en matière de pressions économico-diplomatiques, bien trop heureux de voir Trump s’enferrer.
Trump n’a plus que deux solutions, qui sont selon l’expression anglaise « l’alternative du diable » :
A / Il ne fait rien concrètement, hormis continuer ses déclarations tonitruantes, mais alors il perd toute crédibilité au niveau international, voire pire pour lui, auprès de son électorat.
B / Il procède à des frappes classiques* sur les installions nucléaires nord-coréennes, mais leurs résultats sont loin d’être garantis : connaissances géographiques lacunaires de ces installations, de leur dispersion sur le territoire, et probablement enfouissement de celles-ci. Mais Kim tout à son entêtement - supérieur à Trump et digne d’Hitler - et sa rage face à cet affront, procédera certainement aux tirs d’un ou de quelques missiles survivant à cette attaque. La Corée du Sud et le Japon seront aux premières loges.
* On peut raisonnablement penser que le Pentagone et la CIA sauront convaincre Trump de se limiter à de telles frappes. Mais au final, frappes classiques ou nucléaires auront probablement le même effet, et donc déclencheront un riposte, certes suicidaire, de la Corée du Nord.
Le mécanisme, hors improbable miracle diplomatique, de la montée rapide aux extrêmes d’une guerre nucléaire généralisée sera enclenchée. Là on ne sera plus en mesure de commenter et polémiquer sur ce blog…
@ Claude Luçon | 21 septembre 2017 à 20:18
"Trump réagit en Américain, les Nord-Coréens veulent l'affronter, il les affrontera, face à face, comme tout Américain. N'oubliez pas Pearl Harbour !"
Désolé mais vous êtes en plein anachronisme et adoration pour Trump, cela vous conduit à ne pas vouloir voir ce qu’un conflit entre deux puissances nucléaires aurait comme conséquences. Vous me faites penser à nos politiciens et généraux à l’été 1914 : une guerre fraîche et joyeuse qui en trois mois ramènera l’Allemagne à la raison. On sait ce qu’il en fut, et alors l’arme atomique n’existait pas !
Rédigé par : Trekker | 23 septembre 2017 à 16:35
@Claude Luçon | 21 septembre 2017 à 20:18
"Vous jugez le décor, pas le livret de l'opéra.
Vous confondez émotion et raison.
Plaignez-nous plutôt !
Car chez nous nous laissons deux clowns d'un autre temps, deux colporteurs du passé, Mélenchon et Martinez, prétendre imposer leurs vues au gouvernement que nous avons élu, et pourtant que représentent-ils ?
Les seules vanités et lubies de Mélenchon et Martinez, pas plus !"
J'aime beaucoup ça. C'est bien pensé, c'est bien écrit. C'est tout à fait vrai.
Merci.
Rédigé par : Deviro | 23 septembre 2017 à 16:03
@Achille
Les ordonnances concernant la loi Travail ont été signées et sont parues au Journal Officiel ce matin. Elles sont donc applicables. Contrat respecté pour le chef de l'Etat vis-à-vis de ses électeurs.
Lundi prochain, menace de blocage des raffineries par les transporteurs affiliés à la CFDT. Un bras de fer à suivre de près, encore que la CGT ne fasse pas lien avec les Insoumis au motif que la centrale ouvrière ne souhaite pas confondre action politique et action syndicale.
Mélenchon va essayer d'asseoir sa position de premier opposant au chef de l'Etat alors que celui-ci est bien décidé à remplir son contrat avec son électorat.
C'est bien cette semaine que le quinquennat va devoir montrer sa ferme volonté de réformer quoi qu'il lui en coûte. Ca passe ou ça casse, encore que le jeu soit plus risqué pour Mélenchon que pour Macron.
Rédigé par : Jabiru | 23 septembre 2017 à 13:31
@ calamity jane | 23 septembre 2017 à 08:32
« Vous devez être content, les ordonnances sont signées ! »
Vu qu’elles étaient annoncées dans le programme électoral d’EM, il n’y a rien de contestable à cela. Qu’un président respecte sa feuille de route nous change un peu de ceux qui ont fait des promesses qu’ils n’ont pas tenues.
J’ajouterai que de nombreuses négociations se sont tenues avec les responsables syndicaux pour en définir les éléments fondamentaux, sauf bien sûr la CGT qui fidèle à son obstination de refuser toute solution permettant de trouver un accord consensuel, continue à tenir des propos totalement ringards dans un monde du travail qui n’a plus rien à voir avec celui du début du siècle dernier.
Certes une partie de la base ne semble pas en accord avec la direction des syndicats qui ont signé le protocole d’accord. Cette base qui se laisse influencer par les vociférations de leaders politiques qui critiquent le gouvernement sans être en mesure d’apporter des solutions constructives. Toujours le bon vieux principe des avantages acquis avec régime de retraites et délais de carence pour certaines corporations de privilégiés qui refusent un principe élémentaire de la démocratie : l’égalité de traitement pur tous les travailleurs. Attitude parfaitement égoïste et consternante.
Rédigé par : Achille | 23 septembre 2017 à 11:16
Soyons un peu sérieux : Trump est coincé par la pusillanimité de ses prédécesseurs.
Ceux qui pouvaient empêcher les Kim d'avoir la bombinette sont Clinton, Bush et Obama. Comme on disait dans les anneees 40, trop peu, trop tard.
Trump n'y est absolument pour rien. Il ne peut qu'essayer de limiter les dégâts.
Certains nous disent que la violence n'est jamais une solution, l'histoire nous montre le contraire : la violence appliquée à temps et au bon endroit est un remède. La violence à contre-temps et au mauvais endroit est un mal.
Cette généralité ne résout pas le problème de Trump, qui est aussi le nôtre. Je ne vois pas de solution, sachant que laisser faire les Coréens du Nord est une catastrophe, un encouragement fou à la prolifération nucléaire.
Rédigé par : Franck Boizard | 23 septembre 2017 à 09:57
@Achille
Vous devez être content, les ordonnances sont signées !
Vous semblez vivre confortablement et concevez qu'il liquide le droit du travail par ordonnances... "sans que cela ne vous fasse bouger l'autre".
Cela me laisse supposer que dans votre carrière professionnelle vous avez toujours eu le temps de faire les choses. Ce qui est le cas de nombre de nos fonctionnaires, notamment ceux qui nous chantent pour esquiver une question "c'est ainsi, c'est la loi".
Celui qui demande, exige, sait reconnaître les qualités de ses collaborateurs parce qu'il sait que sans eux, il ne pourra donner le meilleur ; et ne se confond pas avec l'ignorance.
Etre élu avec une abstention de cinquante-six pour cent ne permet pas, à mon sens, d'en remontrer ! Surtout si l'on tient compte du fait que si la démocratie se fait dans les ors des locaux de la République, elle a toujours commencé dans la rue parce que, jusqu'à autrement stipulé, on sort de chez soi, on va d'abord dans la rue pour se rendre au bureau de vote ! Elle est pas bonne celle-là...
Plus gravement : comme on laisse passer les lapsus du Président, on laisse passer des signalements, le billet de P. Bilger "Si la justice est sourde...".
Rédigé par : calamity jane | 23 septembre 2017 à 08:32
@breizmabro
"En même temps Bernard lui aussi il remixe ses papiers depuis qu'il a obtenu le prix Albert Londres..."
Vous voulez dire qu'il "remixe" ses papiers depuis qu'il fait partie des Young Leaders (lobby pro-américain), c'est-à-dire depuis 81 (il faut voir la liste sur le site, c'est impressionnant ! Six ministres de Hollande étaient des Young Leaders au début et Juppé et compagnie en sont).
Bref, un "honnête homme" de plus (on ne peut même plus les compter tellement il y en a) qui a commencé sa carrière de "journaliste" en 68 à l'extrême gauche et qui finit cinquante ans plus tard en défenseur du libéralisme à la Macron.
Rédigé par : Wil | 22 septembre 2017 à 20:51
@Mektoub | 22 septembre 2017 à 18:32
"Les Français (ce qu'il en reste) n'ont que la punition qu'ils méritent : Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron !
Quel sera le suivant avant l'extinction complète de la race ?"
Le suivant ? Mektoub, voyons ! Le Président Mektoub, ça sonne bien, et ça fera plaisir à Michel Houellebecq...
Rédigé par : Deviro | 22 septembre 2017 à 20:49
@ Mektoub | 22 septembre 2017 à 12:39
« Car la voix des urnes n'est plus qu'une vague fumisterie prouvée par la façon dont a été élu Macron ! »
Dans ce cas que proposez-vous ? Le suffrage censitaire réservé à ceux qui paient beaucoup d’impôts ? Le suffrage indirect comme avant 1965 où les grands électeurs désignaient le président de la République, laissant ainsi les grands partis se partager le pouvoir ?
Il est vrai qu’avec un président élu avec un taux de participation de 65% au second tour, à peine plus au premier, on peut se poser la question de l’intérêt que représente encore le suffrage universel.
Ce qui est navrant c’est que parmi ceux qui ont défilé dans la rue cette semaine, beaucoup ont préféré aller taquiner le goujon plutôt que d’aller voter.
On peut aussi regretter que les candidats de la gauche (J-L Mélenchon et B. Hamon) aient été assez stupides pour se tirer dans les pattes et laisser ainsi échapper la victoire. Après la droite la plus bête du monde des années 90, c’est au tour de la gauche des années 2010.
Rédigé par : Achille | 22 septembre 2017 à 19:48
Avec Trump Président, les USA ont enfin retrouvé leur vraie pureté qui avait fait défaut du temps du quinquennat honteux d'Obama qu'on avait sorti de l'enclos (merci Savo) le temps d'en faire une potiche alibi multiraciale aux yeux du monde des bobos gauchistes multivivrensemblistes.
Fini la récré ! Enfin on a du sérieux du lourd du costaud, un vrai mec qui envoie balader tous ces dandys froufroutants, ces pantins ces guignols ces charlots de journalopitres gauchistes qui s'étaient mondialement ligués pour détruire Trump en vain, ils ont dû tous s'incliner et battre en retraire comme des péteux face aux salves terribles du colosse.
Depuis son élection, je jubile de joie à chaque apparition de ce tribun charismatique qui toise majestueusement et dédaigneusement le troupeau terrifié de ces malheureux journalopes qui semblent participer au concours de celui qui aura le dos le plus rond.
Encore de bons moments en perspective, pourvou que ça doure !
Rédigé par : sylvain | 22 septembre 2017 à 18:32
@ Michelle D-LEROY | 22 septembre 2017 à 17:37
Les Français (ce qu'il en reste) n'ont que la punition qu'ils méritent : Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron !
Quel sera le suivant avant l'extinction complète de la race ?
Rédigé par : Mektoub | 22 septembre 2017 à 18:32
Le Président Macron et le Président Trump sont deux personnalités aussi opposées que le chaud et le froid, la nuit et le jour.
L'un ne parle que de souveraineté ou d'Etat-Nation, l'autre de mondialisme et d'ouverture, espérant peut-être un jour accéder à une gouvernance mondiale, se voyant lui-même hissé à ce piédestal suprême, selon la marotte de son ami Attali.
Le méchant rustre et le gentil diplomate. Le hard power et le soft power.
Les médias ne nous laissent aucune nuance.
Pourtant ce n'est pas aussi simple.
Emmanuel Macron ronronne dans le discours mesuré et bien rodé du parfait droit-de-l'hommiste. Par exemple, il évoque le génocide des Rohingyas mais ne dit pas un mot sur les persécutions des chrétiens coptes ou d'Orient. Il rappelle le réchauffement climatique, selon lui en grande partie responsable des migrations actuelles, bref, il nous vend "sa" conception du monde actuel, celle qu'il est de bon ton d'apprécier.
Donald Trump, à sa manière brusque, rappelle à juste titre qu'un chef d'Etat est élu pour défendre son pays. Ce qui me semble une bonne chose car on peut défendre ses intérêts sans pour autant étouffer les autres.
C'est à nous de faire la part des choses et de ne pas se laisser berner par une presse systématiquement à charge contre un Trump qui secoue le cocotier, et toujours dithyrambique lorsque Macron nous sert l'enfumage habituel du bobo bien-pensant. Le meilleur exemple étant les 20 heures à la télévision, les présentateurs (trices) en sont la caricature.
De grâce restons capables de faire la part des choses sans écouter ceux qui seraient seuls à comprendre.
La plupart de ces encenseurs macroniens, écolo de façade, nous vantent la COP21 mais sont par principe pour la mondialisation (brassage des peuples, des cultures, des religions) et donc le commerce sans frontières. Je donne deux exemples :
- des crevettes élevées en Inde sont emballées au Honduras et vendues en grandes surfaces, ici en France.
- des milliers de tonnes de tomates, qui sont cultivées de façon intensive en Italie, sont transportées en Chine pour être transformées en concentré de tomates. Ce concentré est ensuite redistribué dans le monde entier. Que l'on mange une pizza à Rio, à Pékin ou à Paris, c'est la même sauce.
Où sont les économies d'énergie pour des produits à la filière parfois intraçable ? Sans doute le monde de demain voulu par nos dirigeants mais alors stop au double langage.
M. Macron (cf. Valeurs actuelles) est capable de négocier trois milliards d'armement avec M. Erdogan (démocrate très discutable mais dont personne parmi nos belles âmes ne dit de mal) pour faire libérer Loup Bureau. Il est ni plus ni moins à l'image de ses prédécesseurs.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 22 septembre 2017 à 17:37
Que Donald Trump ne s'embarrasse pas d'usages diplomatiques ne surprend personne. Dans nombre d'autres domaines, très éloignés de celui des relations internationales, et en bien des circonstances il a apporté la preuve que la diplomatie était étrangère à son comportement. Elle ne figure pas, comme l'aurait dit notre ex-Président, dans sa boîte à outils.
Mais il convient de reconnaître que cette voie diplomatique, pour nécessaire qu'elle soit, a souvent aussi montré ses limites, quand elle ne s'est pas avérée totalement inefficace.
Que valent en effet ces usages diplomatiques face à des interlocuteurs qui s'en moquent totalement et qui balayent ces principes d'un revers de manche, considérant qu'ils constituent au contraire à leurs yeux un aveu de faiblesse de la part de ceux qui s'y conforment ?
Comme nous l'évoquions pour l'état de droit dans un précédent billet, la voie diplomatique n'a de véritable sens que pour autant qu'elle s'appuie sur une volonté et des moyens de mettre réellement en oeuvre les actions qui s'imposent lorsque les lignes rouges qui ont été fixées sont dépassées. Si tel n'est pas le cas, la parole diplomatique de ceux qui y ont recours ne saurait être crédible.
Rédigé par : Michel Deluré | 22 septembre 2017 à 17:08
@ Robert Marchenoir | 22 septembre 2017 à 12:48
Ne soyez pas paranoïaque. Je ne vous en veux pas personnellement.
Wil écrit les mêmes idioties que vous, ça me fait une belle jambe.
Rédigé par : Franck Boizard | 22 septembre 2017 à 15:58
@ Exilé | 22 septembre 2017 à 08:40
Tout a déjà écrit sur la nocivité de la lâcheté bourgeoise en politique par temps de crise.
La passion pour le "juste milieu" et les compromis sert de cache-misère à la couardise.
Churchill et de Gaulle ont déjà parlé du sujet avec un humour certain.
Rédigé par : Franck Boizard | 22 septembre 2017 à 12:50
@ Pierre Blanchard | 21 septembre 2017 à 23:09
"Une salle d'audience dite 'goutte d'eau', en raison de la forme de la table à laquelle pourront se tenir par exemple des conciliations dans des affaires familiales -- Mais où il faut tout de même remarquer que les dossiers des sièges des juges sont plus imposants que ceux des personnes à concilier !"
Très joli. Bel exemple de la culture hypocrite, managérialo-gauchiste, faussement consensuelle, du "nous sommes tous égaux", "l'essentiel c'est la transparence", "moi je suis à l'écoute", "le patriarcat c'est mal", etc.
La table de réunion en forme de goutte d'eau où tout le monde est égal, mais où certains ont des fauteuils plus hauts que d'autres, et où seuls les chefs-fonctionnaires ont des micros... avec une belle ligne boisée en travers, pour montrer où sont les ploucs et où sont les autres... ça devient ridicule, cette façon de prétendre nier l'autorité tout en maintenant la hiérarchie. Photo à encadrer, avec pour légende : "Socialisme".
@ Wil | 22 septembre 2017 à 00:27
"Le peuple français est c.. à bouffer du foin et n'a plus rien dans le ventre. Je n'ai plus aucun espoir pour ce peuple qui n'a plus rien dans le bide."
Un petit commentaire indigné, Franck Boizard ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 septembre 2017 à 12:48
@ Achille | 22 septembre 2017 à 07:41
Vous avez oublié de terminer votre phrase :
"De cela les Français ne veulent plus et sauront le faire savoir le moment venu." DANS LA RUE.
Car la voix des urnes n'est plus qu'une vague fumisterie prouvée par la façon dont a été élu Macron !
Rédigé par : Mektoub | 22 septembre 2017 à 12:39
@ Wil | 22 septembre 2017 à 00:27
"Quand on veut un éditorial journalistique honnête on n'écoute pas Guetta"
Ben non il est remixeur à Ibiza ! (j'rigole Wil, c'est son frère ;))
En même temps Bernard lui aussi il remixe ses papiers depuis qu'il a obtenu le prix Albert Londres...
Rédigé par : breizmabro | 22 septembre 2017 à 11:09
@Patrice Charoulet
"...si Trump demande qu'on appuie sur le bouton nucléaire, les militaires devront obéir."
Cher professeur, permettez-moi d'apporter une précision à ce que vous affirmez au sujet du déclenchement du feu nucléaire aux Etats-Unis d'Amérique.
Le militaire qui est en charge d'appuyer sur le bouton doit certes avoir reçu l'ordre de la part du Président, mais il me semble qu'il doit aussi avoir l'accord d'une deuxième personne. En toute logique, il s'agit du vice-président. En cas d'empêchement de ce dernier pour absence ou incapacité, le militaire doit obtenir l'accord du plus haut responsable de l'administration américaine qu'il est en mesure de joindre à cet instant martial crucial.
Si les deux personnages politiques sont d'accord pour déclencher le feu nucléaire, le militaire doit obéir. Dans le cas contraire, une crise politique est déclenchée qui nécessite que le Congrès soit réuni dans l'urgence pour statuer.
Rédigé par : vamonos | 22 septembre 2017 à 09:26
...est-il pertinent de ne pas s'arrêter au moins à un juste milieu qui garantirait une fermeté opératoire et légitime sans nous entraîner vers une inéluctable catastrophe ?
Ah, juste milieu, que de crimes ne commet-on pas en ton nom !
Tous les États qui dans les années trente se sont vautrés avec délectation dans ce juste milieu ont fait le jeu d'un certain chancelier...
Rédigé par : Exilé | 22 septembre 2017 à 08:40
Et si Donald Trump et Emmanuel Macron ne terminaient pas leurs mandats ?
Certains éminents journalistes politiques, pour la plupart américains, n’hésitent pas à avancer l’hypothèse que Donald Trump n’ira pas au terme de son mandat. Il sera poussé à la démission, comme le fut Richard Nixon suite à l’affaire du Watergate. Il n’est pas vraiment difficile avec un personnage du calibre de ce président qui cumule les frasques, de lui trouver un beau petit scandale monté en épingle par une certaine presse qui ne peut pas le supporter.
A noter qu’en France les mêmes « visionnaires », mais français ceux-là, imaginent un scénario similaire pour Emmanuel Macron. Mais là ce ne serait pas suite à un scandale soigneusement mitonné par ses détracteurs qu’il devrait quitter l’Elysée, mais tout simplement par « la rue » . Cette rue qui a déjà fait reculer tant de présidents, et poussé à la démission quelques Premier ministres et ministres.
Sauf qu’en ce qui nous concerne, tout semble démontrer que le remède serait pire que le mal. D’ailleurs il n’est pas du tout exclu que EM, se voyant mis en minorité, décide de démissionner de lui-même, ainsi que le fit le Général suite au résultat du référendum de 1969.
A noter que le moment semble bien choisi car les partis de l’opposition sont tous, sans exception, complètement à la ramasse.
. Le FN vient de perdre son « éminence grise » en la personne de Florian Philippot, dont on se demande bien ce qu’il est venu faire dans ce parti. Ancien chevènementiste, avec même un fond de gaullisme bon teint, il avait un discours plus « soft » que les militants purs et durs de ce parti en particulier celui des vieux grognards du père fondateur qui nous prennent la tête avec leur Algérie française.
. Au PS, les militants ne s’y retrouvent plus. Les « frondeurs » ont été balayés, les hollandistes sont aux abonnés absents et les « vallsistes » (il y en a !) ont pour la plupart regagné le parti de LREM. Merci Hollande qui a mis une sacrée pagaille !
. LR est paralysé par sa guerre des chefs, les petits vizirs voulant devenir calife à la place du calife. Ce parti aux principes bonapartistes est incapable de fonctionner sans un vrai chef. Or personne ne semble capable de prendre la relève de Nicolas Sarkozy (et certainement pas Laurent Wauquiez).
. Reste évidemment J-L Mélenchon qui, fort de sa quatrième place à l’élection présidentielle, se prend pour l’homme providentiel et voudrait bien nous offrir un régime à la vénézuélienne ou à la cubaine, si l’on se fie à sa sympathie affichée pour le président Maduro et feu Fidel Castro.
. Ne parlons pas du MoDem, de EELV, des Centristes et Radicaux qui ressemblent plus à des amicales de boulistes qu’à de vrais partis politiques.
Alors Emmanuel Macron démissionne ? Chiche !
Peut-être que suite à cet électrochoc, les citoyens cesseront leurs jérémiades d’enfants gâtés qui ne se préoccupent que de leur petit cas personnel et qu'ils auront enfin un sursaut patriotique, comme ils l’ont montré au lendemain des événements de Mai 68.
Peut-être prendront-ils conscience que la démocratie n’est effectivement pas dans la rue . En particulier lorsque les manifestations se traduisent systématiquement par un déferlement de casseurs masqués qui détruisent tout sur leur passage, sans que les « gros bras » de la CGT ne puissent les en empêcher.
De cela les Français ne veulent plus et sauront le faire savoir le moment venu.
Rédigé par : Achille | 22 septembre 2017 à 07:41
@caroff
"L'éditorial de Bernard Guetta ce matin était hallucinant."
Guetta, hallucinant ? Noooon... vous vouliez quoi, qu'il soit honnête peut-être ?!
Quand on veut un éditorial journalistique honnête on n'écoute pas Guetta. D'ailleurs, je ne sais pas qui on écoute tellement il n'y en a plus, pour peu qu'il y en ait jamais eu.
Je prends le premier et si je commence à faire ce genre de commentaires, j'ai pas fini... Quel niveau général de stupidité !
D'un côté c'est hallucinant de voir ce pays dans cet état intellectuel de déliquescence et de l'autre quand on a un président élu sans programme avec des discours faits par ordinateurs et grâce à des milliardaires propriétaires de médias, à quoi peut-on s'attendre d'autre ?
Le peuple français est c.. à bouffer du foin et n'a plus rien dans le ventre.
Je n'ai plus aucun espoir pour ce peuple qui n'a plus rien dans le bide et dont j'ai honte et donc de ce pays ; si j'en avais les moyens je partirais.
Rédigé par : Wil | 22 septembre 2017 à 00:27
Je glisse ce commentaire car il est certain que notre hôte ne manquera pas d’évoquer cette future inauguration dans l’un de ses prochains billets.
https://www.ouest-france.fr/ile-de-france/paris-75000/en-images-le-nouveau-palais-de-justice-de-paris-ouvrira-en-avril-2018-5262070
Encore un PPP, Partenariat Public Privé, avec Bouygues, tout comme Balard avec le ministère de la Défense, qui sera certainement tout aussi fructueux pour Bouygues et ses actionnaires !!
:- (((
http://www.liberation.fr/societe/2012/07/19/futur-palais-de-justice-de-paris-un-partenariat-avec-bouygues-couteux-pour-la-collectivite_834312
Et vive la justice "pôvre"...
A combien s'élèveront les frais de fonctionnement de ce monstre ?
Au moins le tiers à terme du total annuel du ministère de la Justice ou presque ?
http://www.lemoniteur.fr/article/le-nouveau-tribunal-de-paris-entrouvre-ses-portes-34832107
Combien de hauts et très hauts magistrats vont-ils se complaire dans cet « édifice, conçu par l’architecte Renzo Piano et construit par Bouygues Bâtiment Ile-de-France » ?
Pour siéger « dans l’une des plus grandes salles, où se dérouleront les procès au pénal, tout est déjà là : le box vitré des prévenus, les bancs des juges, des avocats et de la presse mais aussi les bancs blancs destinés au public, dessinés par l’agence Renzo Piano Building Workshop (RPBW) et réalisés en composite de minéral et de résine. Mais le plus notable, dans cet espace tapissé de bois de hêtre sur les murs et de bambou au sol, c’est encore la présence de la lumière naturelle. Des baies en second jour encadrent simplement le fond de la salle et permettent d’éviter ainsi un effet d’enfermement. « Ce travail sur l’éclairage naturel fait partie des choses dont nous sommes le plus fiers, avec notre approche bioclimatique et la création des terrasses », remarque Bernard Plattner. »
Au moins, si les prévenus sont condamnés, ils auront évité « un effet d’enfermement » pendant la durée de leur présence dans la salle d’audience !
Avec bien évidemment
une salle d'audience dite "goutte d'eau", en raison de la forme de la table à laquelle pourront se tenir par exemple des conciliations dans des affaires familiales (Ouest-France).
Mais où il faut tout de même remarquer que les dossiers des sièges des juges sont plus imposants que ceux des personnes à concilier !!
Juge "proche du citoyen", mais point trop n'en faut quand même...
Cela vaut bien les quelques milliards d’euros à terme que nous aura coûté ce somptueux machin !!
Rédigé par : Pierre Blanchard | 21 septembre 2017 à 23:09
Ce qui m'étonne le plus c'est que Trump le pourfendeur de "boule de coco" (Kim Jong-un) ou des mollahs iraniens paraisse plus dangereux qu'eux !
L'éditorial de Bernard Guetta ce matin était hallucinant.
Je vais bientôt demander l'asile à Téhéran...
Rédigé par : caroff | 21 septembre 2017 à 22:38
Lorsqu'on veut discuter le prix d'une maison, on ne dit pas qu'on la trouve belle mais qu'on est intéressé par une autre.
Trump applique le b.a.-ba de la négociation à la diplomatie et se gausse des technocrates de tous pays (ce qu'il ne faut pas employer comme termes pour ne pas être corrigé par la gardienne du temple, au lieu de parler le bon français de bistrot).
Alors pour avoir une chance de voir le gros boeuf de la Corée du Nord venir un jour lui faire un poutou, il le menace de lui envoyer un pruneau entre les quinquets. On a mieux à proposer ?
De Macron, il a dit "il aime bien ma main, mais tant que cela s'arrête là, ça va."
Mais pour ce qui est des choses sérieuses, il lui dit que lorsqu'on se prévaut d'un contrat qui n'oblige pas les parties à le tenir, on retourne à la maternelle.
Vive Trump !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 septembre 2017 à 22:12
"Le président Macron est probablement celui qui est le plus susceptible, malgré ses somptueuses et honorables abstractions à l'ONU, de comprendre cet état d'esprit qui d'abord ne prendrait pas Trump pour un clown mais pour un chef d'Etat et ensuite le ménagerait et tenterait de le convaincre au lieu de le moquer."
Ouh quéché mignoooon !
Allez, c'est pour vous ce soir M.Bilger. Félicitations, vous l'avez bien mérité.
https://www.youtube.com/watch?v=YtrJw8Koylc
Non mais on rêve !
Depuis quand le président américain qui est la première puissance du monde en a quelque chose à f**tre de ce que pense le président français ?! Ha ha ha !
Vu que même l'UE et Jean Monnet étaient des créations des Américains, on peut se dire qu'ils se fichaient même de ce que pensait de Gaulle, c'est dire pour les suivants !
Non mais M.Bilger, il y a un moment où il faut redescendre sur terre hein quand même.
Le délire Macron, ça va un moment mais faut faire gaffe quand même !
Bon, moi j'ai l'excuse de boire donc bon à la rigueur je dis n'importe quoi c'est pas grave, mais vous !... Allons, allons. Reprenez-vous !
Rédigé par : Wil | 21 septembre 2017 à 21:49
Cher Philippe,
Il est à notre avis beaucoup trop tôt pour effectuer le bilan de Trump. Et toute personne qui se risquerait à cet exercice serait dans l'erreur.
Le monde connaît une instabilité très inquiétante qui fait penser à une guerre froide, peut-être même une guerre psychologique. Les Etats mesurent leur force, les alliances sur lesquelles ils peuvent se reposer.
Ce n'est pas une réplique du passé, ce à quoi nous assistons, car le nombre de détenteurs d'arme nucléaire est plus grand. Notre attention est centrée sur une opposition de deux blocs, expérience historique oblige, mais les événements pourraient être totalement différents.
Les journalistes présentent Trump comme un individu dangereux, insensé, imprévisible. Alors qu'Obama avait expliqué ce qu'était une ligne rouge à ne pas dépasser et fermait les yeux quand celle-ci était franchie, Trump fait comprendre qu'une ligne rouge est une ligne rouge.
Et il en précise les conditions, ce que les journalistes n'évoquent pas.
Il nous reste à souhaiter que des incidents qui autrefois auraient déclenché des guerres ne se produisent pas - assassinat d'ambassadeur, collision d'avions ou de navires -, avec des décisions irréparables.
L'éloge de Macron se veut sourde à des déclarations qui ne devraient pas se faire dans le contexte actuel et plus précisément concernant le conflit syrien.
En criant comme l'avare "A l'assassin", Macron se ridiculise. Ses déclarations n'apportent rien de nouveau et nuisent aux renseignements qui nous sont indispensables en cette période.
L'art de la diplomatie est souvent dans l'absence de gesticulation et dans la discrétion.
Le lien qui unit Macron et Trump n'est que la rencontre de deux ego magnifiquement hypertrophiés, quant à l'égalité supposée cela ferait presque sourire.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 21 septembre 2017 à 21:18
"Il y a de la psychologie aussi dans la politique étrangère. Il en faut car Trump est trompeur en effet. Il ne suffit pas de penser, de parler et d'agir aux antipodes de lui pour mener une bonne politique internationale. Ce serait trop simple.
Peut-être à la fois l'écouter pour le normaliser mais ne jamais désespérer de lui ?"
Monsieur Trump me fait l'effet d'un personnage gargantuesque et rusé à la fois. EM me paraît manquer de truculence pour le convaincre de quoi que ce soit.
Rédigé par : Catherine JACOB | 21 septembre 2017 à 20:48
Je ne sais pas encore si Trump est un bon président (même si je crois qu'il le sera) mais, en revanche, il n'a pas son pareil pour faire courir les naïfs.
Rédigé par : Franck Boizard | 21 septembre 2017 à 20:38
"Trump est trompeur"... les jeux de mots ne sont pas le fort de notre hôte !
"Ménard le nanar"... on en rêverait.
Ça aurait été plus chouette que les trouducuteries qu'on lit ici sur Trump.
Il ne faut jamais sortir les Français de leur enclos.
La politique étrangère n'est pas le fort des Français. Ils n'y comprennent rien, c'est l'idéologie Ouest-France, les résultats des courses de vélo entre Dinan et Ploërmel ou qui a gagné le concours de pétanque de Plurien (Côtes-d'Armor) ? Hein ?
Mais que disais je ?
"Un nanar, un type de mauvais film qui de par la faiblesse de son scénario, de son jeu d'acteurs, de ses effets spéciaux (ou de l'ensemble) en devient délectable au second degré" (Wikipédia)
C'est le spectacle que nous offre aujourd'hui le Front National.
Et ce Ménard l'indigné permanent, H/24, le Spartacus des médias, le révolté de mes deux qui craint pour sa réélection à Béziers, une ville qu'il faut fuir à l'entendre. Chaque fois qu'il en parle c'est l'horreur.
Il conviendrait ici de cesser de faire croire aux Français que la terre est ronde et les ramener à l'enclos, tiens, Madame Bettencourt est décédée, voilà un sujet, mais par pitié ne leur parlons pas de l'autre monde, ils deviendraient fous.
Rédigé par : Savonarole | 21 septembre 2017 à 20:29
@ Patrice Charoulet | 21 septembre 2017 à 16:39
"Je plains les Américains, je plains l'humanité, d'avoir mis pour diriger le plus puissant pays du monde une telle calamité sur pattes."
Cher Patrice,
D'une part vous jugez un homme qui n'a jamais tué personne, a construit un empire, a donné du travail à grand nombre de ses concitoyens.
Vous jugez un entrepreneur sans connaître l'entreprise.
Vous jugez un homme que vous ne pouvez pas comprendre : pour enseigner il faut être patient, pour diriger il faut savoir être brutal et impatient.
De l'autre vous jugez un pays qui est le seul où l'équilibre du pouvoir a été soigneusement étudié et établi. Trump a, comme tout président américain, moins de pouvoir que notre président.
Il a, comme ses prédécesseurs, la responsabilité de défendre ses amis et alliés ce qu'ils ont fait depuis 1917, ce qu'il fait lui aussi pour la Corée du Sud et le Japon en ce moment.
Les Etats-Unis ont montré qu'ils savaient se débarrasser d'un Président légalement quand ils le jugeaient inapte au pouvoir : Richard Nixon, et ont hésité à faire de même avec Bill Clinton qui le méritait pourtant bien. Il le méritait non pour ses frasques sexuelles mais pour son abominable politique étrangère car c'est lui qui n'a pas contré Ben Laden et Al-Qaïda quand il le pouvait, quand il le devait après les destructions des ambassades US à Nairobi et Dar es Salam en 1998. C'est lui qui est responsable du 11 Septembre 2001, personne d'autre, mais il est démocrate, alors...
Ils feront de même avec Trump s'ils le jugent inapte au pouvoir.
Trump réagit en Américain, les Nord-Coréens veulent l'affronter, il les affrontera, face à face, comme tout Américain.
N'oubliez pas Pearl Harbour !
Les Nord-Coréens jouent avec le feu, le Japonais ont peur, et pour cause ils risquent d'être le Pearl Harbour des Coréens.
Son attitude envers l'Iran est dictée par la sécurité d'un autre allié : Israël.
Il a raison de se plaindre que les USA supportent seuls le coût de l'OTAN, surtout l'absence de nos très riches voisins allemands.
Pour l'instant il gère les problèmes irakiens et syriens infiniment mieux qu'Obama.
Donald Trump est un comédien ? Certes !
Mais notre monde est une bien triste comédie et il le sait.
Vous jugez le décor, pas le livret de l'opéra.
Vous confondez émotion et raison.
Plaignez-nous plutôt !
Car chez nous nous laissons deux clowns d'un autre temps, deux colporteurs du passé, Mélenchon et Martinez, prétendre imposer leurs vues au gouvernement que nous avons élu, et pourtant que représentent-ils ? Les seules vanités et lubies de Mélenchon et Martinez, pas plus !
Cordialement
Rédigé par : Claude Luçon | 21 septembre 2017 à 20:18
C'est curieux ce billet.
Trump ne "trump" personne, il a été élu, comme Macron, sur les projets développés durant sa campagne. Point.
Ce qui est bon pour Macron serait donc insupportable pour nous, pour Trump ? Je n'ose le croire.
Trump fait son show permanent et, globalement, ça plaît à tout le monde puisque tout le monde en parle.
Comme disait feu Zitrone (Trump ?) "Qu'on parle de moi en bien ou en mal l'essentiel c'est qu'on parle de moi"
Pari réussi :D
Rédigé par : breizmabro | 21 septembre 2017 à 19:24
Je suis prêt à parier que, s’il est réélu et qu’il peut s’inscrire dans la durée, il sera le meilleur président des Etats-Unis depuis Eisenhower.
Une analyse un peu plus fine :
https://www.causeur.fr/onu-donald-trump-coree-iran-146780
Rédigé par : Franck Boizard | 21 septembre 2017 à 17:08
J'ai lu vos propos de ce jour sur Trump, qui sont très sensés.
Il y a quelque temps, j'avais lu le classement des pays, fait par "Reporters sans frontières". Lanterne rouge : la Corée du Nord.
Je partage l'avis de Goldnadel : il faut avoir une case de moins pour aller faire du tourisme là-bas (ex. Yann Moix, partenaire de la dingue bien connue).
Nous venons d'avoir un duo effrayant entre l'Ubu coréen et "Néron chez Disney" (Pascal Bruckner). Dire que le sort de notre pauvre planète est suspendu aux décisions (aux caprices ?) de pareils individus.
Je suis tout sauf anti-américain, d'autant que j'ai connu l'empire soviétique. "Un anticommuniste est un chien" (Sartre). J'étais de cette triste espèce, aux yeux du philosophe.
Je me souviens très bien que, sur ce blog il y avait des gens très bien (comme me l'ont montré bien des textes d'eux sur d'autres sujets) qui me disaient : "Vous n'aimez pas Trump ! vous n'auriez pas voté pour la désolante Mme Clinton, quand même ?" Eh bien, je n'aimais ni cette dame, ni son mari, ni Kennedy ("homme à la libido tyrannique"(Patrick Buisson), mais comment aurais-je pu voter pour le roi de la téléréalité, pour la star du catch, pour cette horreur ambulante, pour ce gibier d'asile ?
Hier, à "C dans l'air", un colonel de réserve a rappelé à ceux qui ne le sauraient pas que si Trump demande qu'on appuie sur le bouton nucléaire, les militaires devront obéir. Certes Macron a le même pouvoir que Trump, de ce point de vue, et ils ne sont pas seuls de ce genre, mais avec Trump, le pire n'est pas impossible.
Je plains les Américains, je plains l'humanité, d'avoir mis pour diriger le plus puissant pays du monde une telle calamité sur pattes.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 21 septembre 2017 à 16:39
@ Jabiru | 21 septembre 2017 à 14:02
Il ne s'agit pas vraiment de mettre fin à l'état d'urgence puisqu'il s'agit plus ou moins de le rendre permanent. Est-ce qu'on ne pourrait pas en profiter pour ajouter à la série d'ordonnances prévue l'interdiction pure et simple de bloquer les routes, les transports, et l'approvisionnement en essence lorsqu'il y a menace terroriste (pour commencer). Outre que c'est attentoire aux droits fondamentaux des gens, cette paralysie du pays est follement dangereuse même en période normale. A fortiori quand tout ne va pas très bien Madame la Marquise, comme le fait remarquer à juste titre Mektoub.
Rédigé par : Lucile | 21 septembre 2017 à 15:03
@Mektoub, Jabiru
No comment
13 H 36 : Un texte revendiquant l’incendie des locaux techniques de la gendarmerie de Grenoble a été publié à 13 heures ce jeudi sur une plate-forme Internet proche des milieux libertaires et anticapitalistes. Les auteurs de cette revendication font explicitement référence au procès qui se déroule actuellement à Paris. Neuf personnes sont en effet jugées par le tribunal correctionnel dans l’affaire de l’attaque d’une patrouille de policiers et l’incendie de leur voiture, en mai 2016, en marge d’une manifestation non autorisée.
Voici ce texte de revendication, intitulé «Solidarité incendiaire » : « Ce jeudi, à trois heures du matin, deuxième jour du procès de la voiture brûlée. Avons pénétré dans la caserne de gendarmerie Vigny-Musset. Avons incendié six fourgons d’intervention et deux camions de logistique. Le garage et l’entrepôt ont été ravagés sur plus de 1500 mètres carrés. Cet acte s’inscrit dans une vague d’attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci. Forte accolade à Kara et Krem. Une pensée pour Damien, récemment tabassé par les flics. Quelle que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage ».
Rédigé par : Pierre Blanchard | 21 septembre 2017 à 14:26
Mettre en balance Trump et Macron sans pondérer leur influence, me paraît un peu trompeur, sans jeu de mots, car ils ne jouent pas dans la même cour et ne pèsent pas du même poids. Quand Trump s'exprime, le monde entier prête l'oreille. Macron pour sa part tente de sortir du lot et de faire entendre la voix de la France, à moins que ce ne soit la sienne propre, car il ne représente qu'un pays affaibli économiquement, essayant de se caler sur l'Allemagne pour se maintenir à flot, miné par les revendications sociales, par les dettes, et par l'hypothèque que fait peser le terrorisme sur sa sécurité. L'embellie que l'accession de Macron au pouvoir suprême a laissé espérer à certains, demande à être confirmée par une amélioration tangible de l'état de notre pays avant qu'on puisse la tenir pour acquise. Quoi qu'il en soit, le sort et les intentions politiques de la France ont relativement peu d'incidence sur le reste du monde.
Les Américains aussi sont endettés, mais ils ont l'avantage de payer leur dette dans leur propre monnaie. Leur armée est intimidante en moyens, quoique je reconnaisse que l'on puisse avoir des doutes sur la qualité de leurs stratéges au vu des dernières guerres qu'ils ont menées, mais Trump n'y est pour rien. Enfin, Trump n'est pas tout-puissant, le pouvoir du Congrès équilibre un peu celui du Président.
Les modérés sont passés de mode. Imbibés de cinéma que nous sommes, nous les trouvons ternes et ringards, et nous nous passionnons bien davantage pour le combat des méchants. La réalité doit ressembler à la fiction, la politique à un tour de montagnes russes. Donc Trump tonitrue, menace et gesticule. Un Jupiter blond et yankee en quelque sorte. Et nous adorons le détester.
Cela dit, je ne suis pas certaine qu'en fondant sa politique sur l'Amérique d'abord, il fasse du tort aux Américains. Ne devrions-nous pas en faire autant ? Aide-toi et le Ciel t'aidera me paraît un principe valable, utile pour chacun et pour les autres. Imaginons la catastrophe que serait pour nous une Amérique affaiblie. Je ne crois pas non plus à l'impérialisme de Trump, c'était même le contraire de sa doctrine de campagne et ce que beaucoup en Occident lui reprochaient, car depuis que le monde n'est plus partagé en deux blocs d'influence, le chaos menace. Sur ce point, je sais gré à Macron de ne pas chercher trop de poux à Trump, c'est notre intérêt. D'autant plus que le vrai fou dangereux, c'est Kim le Coréen. Il faut quand même doser les diagnostics, même si Trump cultive sa bizarrerie.
Trump en anglais veut aussi dire "atout". Cela nous laisse de l'espoir...
Rédigé par : Lucile | 21 septembre 2017 à 14:13
@mektoub
Tout va très bien !
Les pilleurs de démocratie s'attaquent maintenant aux brigades de Gendarmerie alors que le pouvoir songe à revenir sur l'état d'urgence. On marche sur la tête et on va le payer cher.
Rédigé par : Jabiru | 21 septembre 2017 à 14:02
Après avoir assisté au défilé du 14-Juillet, Trump veut importer cette tradition en Amérique.
Le rayonnement international de la France opère, et c'est tout ce qui doit nous intéresser.
Sans blague : les "souverainistes" nous ont bassinés avec leur hystérie pro-Trump avant son élection, et je ne les ai pas entendu se féliciter de cette victoire manifeste du président Macron ; tandis que, comme je le prédisais, ils sont revenus à leur mode de fonctionnement par défaut : "Etatsuniens", "atlantisme", etc.
Les Américains ont beau leur avoir obéi, et avoir élu le président anti-américain de leurs rêves, cela ne leur convient toujours pas.
De même que cela ne convient à pas Poutine et à ses potes, qui ont fait des pieds et des mains pour nous convaincre que Trump était la plus belle chose survenue sur terre depuis le pain grillé, et qui maintenant se les mordent sauvagement en réalisant que leur chouchou prend des initiatives anti-russes que "l'incompétent" Obama n'aurait jamais osé prendre.
Rappelons l'hilarante sortie de l'ineffable Jean-Frédéric Poisson, héraut de la "vraie droite" catho tradi, qui votait Trump en fustigeant le danger "sioniste" prétendument incarné par Hillary Clinton. Il a hérité d'un Trump plus "sioniste" que n'importe quel président américain depuis... longtemps.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 septembre 2017 à 13:07