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19 octobre 2017

Commentaires

duvent

@ Robert Marchenoir

En dehors du fait que vous avez l'air de prendre un grand plaisir à insulter votre interlocuteur pourriez-vous nous expliquer clairement et sans recourir à un stratagème ce qui vous autorise à insulter comme vous le faites le peuple russe, qui pour son plus grand malheur ne trouve pas votre agrément ?

Nous avions pu lire combien les paysans et les Arabes avaient le don d'exciter chez vous une colère irrationnelle, puis nous vous avons vu tomber en pâmoison devant le peuple suisse dont le monde entier reconnaît l'utilité, et nous (ce nous est purement rhétorique) attendons impatiemment le dénouement... Serait-ce que vous êtes sujet à des aigreurs ? Il faut dans ce cas et sans tarder prendre de l'hellébore plusieurs fois par jour, cette bonne tisane sera suivie d'une fondue suisse, cela sera du meilleur effet à la condition que vous n'omettiez pas un bon et grand verre de blanc bien sec de la région de France qu'il vous plaira de favoriser, messire !

Vous êtes si remarquable de comment dire ? Je ne trouve pas mot qui vous conviendrait, le seul qui me vienne est désobligeant, et eu égard à notre hôte et aux possibles lecteurs, je m'arrête ici, monsieur, et je n'espère pas que vous soyez un jour plus respectueux des autres car cela reviendrait à imaginer votre définitive absence.
Obiter dictum, vous êtes très amusant et le peuple russe magnanime vous bénit !

Robert Marchenoir

@ Tomas | 23 octobre 2017 à 08:11
"Vous n'êtes qu'un imposteur qui n'alimente sa connaissance de la Russie qu'à des lectures en français et en anglais."

Oui, en effet : le français et l'anglais, c'est totalement insuffisant, comme chacun sait. Ce sont deux langues tout à fait mineures, et complètement inconnues chez les historiens, les savants, les écrivains, les voyageurs... Que s'est-il écrit de sérieux en français et en anglais, au cours des siècles ? Une ou deux bandes dessinées, des modes d'emploi de cafetière... Et puis des lectures pour apprendre des trucs, mon Dieu, c'est d'un plouc... Les jeunes gens modernes sont au-dessus de ça : ils ont Twitter, et les week-ends par EasyJet à Magaluf. Qu'est-ce qu'on vient nous déranger avec des lectures ?

Donc en fait, si je comprends bien, vous, Tomas, vous parlez le russe comme un Cosaque, et c'est pour ça que vous ne connaissez strictement rien à la Russie -- en dehors de quelques lambeaux de clichés incohérents et contradictoires que vous nous jetez à la figure, quand vous ne vous résolvez pas à vous taire sur un sujet qui vous échappe : c'est bien ça ?

Ordinairement, votre argument de malfaiteur "tu peux rien comprendre à l'islam, tu parles pas arabe" ne s'emploie qu'en défense de cette, euh... civilisation, si je puis dire. Même les poutinistes les plus enragés n'ont jamais songé à l'utiliser. Le mot russophobie a été inventé par un écrivain russe pour désigner un sentiment éprouvé par les Russes, et cet écrivain s'exprimait... en français.

J'étais sûr que vous réagiriez comme un chien de Pavlov à l'évocation du caractère déjanté des Russes. Il faut vraiment que vous tombiez dans tous les panneaux placés sur votre chemin... Comment pouvez-vous être aussi sot ? Aussi sot, aussi ignorant et aussi pincé ? Les Russes se sentiraient insultés de ne pas être considérés comme des barges, figurez-vous. Et ils ont bien raison.

Et sinon, vous parlez l'arabe, aussi ? Racontez-nous comment c'était bien, en Seine-Saint-Denis, l'invasion migratoire, la loi islamique, les crachats par terre et le trafic de drogue ? Ca doit être pour ça, en fait, que les Français n'arrivent pas à comprendre à quel point l'immigration ne pose pas de problème : ils ne parlent pas l'arabe.

Pourquoi n'organiseriez-vous pas quelques petites visites guidées, dans votre ancien voisinage que le monde entier nous envie ? Vous pourriez même prévoir une ou deux tournées en russe, mais je vous préviens : il n'est pas sûr que vos ex-voisins sortent en un seul morceau de la rencontre avec vos clients.

Tomas

@ Robert Marchenoir

L'immigration de masse est une bonne chose car elle permet de noyer des gens comme vous dans sa masse !

Cuistre vous-même : vous n'êtes qu'un imposteur qui n'alimente sa connaissance de la Russie qu'à des lectures en français et en anglais, et ne sait rien faire d'autre que débiter une litanie d'arguments motivés par votre haine irrationnelle. En passant du coq à l'âne dans vote textes interminables à coup d'argument chocs ("les Russes sont un peuple de barges", ça il fallait oser, c'est de la pensée complexe ou je ne m'y connais pas !) et en multipliant les parallèles faciles, le tout agrémenté de votre style fleuri, vous ne faites qu'une resucée de ce journalisme de propagande que vous prétendez dénoncer.

Vous pouvez bien dénoncer les Sapir et autres, vous êtes du même tonneau, à croire que vous avez été communiste dans votre jeunesse pour manier à ce point une rhétorique mensongère qui abuse même nombre de lecteurs intelligents de ce blog !

Robert Marchenoir

@ Tomas | 22 octobre 2017 à 19:03

Le vice franchouille-gauchiste dans tout son éclat :

"Je respecte trop le docteur Marchenoir et sa connaissance intime de tous les recoins du monde russe, appuyée à n'en pas douter sur une connaissance parfaite de la langue de Pouchkine, pour me permettre la moindre plaisanterie qui serait forcément déplacée !"

On en conclut que, soit votre ignorance de "la langue de Pouchkine" (mon Dieu, comment peut-on être aussi cuistre ?...) vous autorise, vous et vous seulement, à enfiler sottise sur sottise concernant la Russie avec la plus parfaite arrogance, soit que bien que connaissant le russe, vous réalisez l'exploit d'en connaître moins sur la Russie que la paysanne la plus misérable du Kamchatka, et de mentir sur son compte avec plus d'impudence que Poutine, Lavrov et Kisseliov réunis -- ce qui fait du monde.

Vous n'en avez pas marre, de tartiner cliché sur cliché à propos de tout et n'importe quoi ? Vous ressemblez à un poste de télévision allumé dans le coin du salon, devant lequel tout le monde passe sans faire attention.

Ou à un Yorkshire de vingt centimètres de long qui jappe très fort.

Allez-y, expliquez-nous encore une fois pourquoi l'immigration de masse est une bonne chose, nous ne nous lassons pas de votre science.

Tomas

@ sbriglia

Qu'est-ce que vous voulez, on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. Je respecte trop le docteur Marchenoir et sa connaissance intime de tous les recoins du monde russe, appuyée à n'en pas douter sur une connaissance parfaite de la langue de Pouchkine, pour me permettre la moindre plaisanterie qui serait forcément déplacée !

sbriglia @ Robert Marchenoir

"Vous pourriez, au moins, prétendre nous amuser, être drôle. Mais non : vous faites mine d'être sérieux, et il n'y a pas moins sérieux que vos propos." (Robert Marchenoir sur Tomas)

Bob, la permanence du sérieux est la triste nécessité du médiocre...

Imaginer un Tomas avec de l'humour c'est comme imaginer Christine Boutin fumer un joint dans les cités...

Jacques Sicherman

Cher Monsieur Bilger,

Je suis sidéré par votre affirmation tranquille selon laquelle des lois augmentant la sévérité du code pénal ne serviraient à rien, car elles ne seraient pas appliquées par les juges.
Où est donc la séparation des pouvoirs judiciaire et législatif, dont on nous expliquait naguère que, sans elle, il n'est point de démocratie ?

Si votre expérience de magistrat vous permet d'avancer une telle horreur institutionnelle, c'est donc qu'elle représente bien la réalité.

Je propose donc que l'on dispose désormais, dans la législation pénale, que tout jugement qui ne comporterait pas l'application du maximum du quantum prévu par le code devrait explicitement justifier cette position.
Évidemment, cela obligerait les jugements à écrire, comme au civil, les raisons des décisions, donc un travail supplémentaire. Mais le respect de formes essentielles à la vie démocratique ne mérite-t-il pas un tel effort ?

Cela obligerait peut-être aussi les parquets, contrairement à ce que j'ai observé en correctionnelle, à justifier également dans leurs réquisitions leurs demandes inférieures à ce qu'indique le Code pénal pour les délits qu'ils considèrent constitués.

Robert Marchenoir

@ Tomas

Cette fois-ci, vous parvenez à mettre le doigt sur quelques vérités, mais vous continuez à penser dans le brouillard.

En effet, les vices du poutinisme ont beaucoup à voir avec les vices russes tout court. Et donc ? Qu'en concluez-vous ? Vous faites comme les médias français : vous confondez les faits et les opinions. Vous confondez ce qui existe et ce qu'il convient de faire. Vous suggérez que la Russie doit être excusée pour ses méfaits, et qu'elle n'est pas dangereuse.

Mais on s'en tape, de l'histoire russe. Ce qui compte, c'est nos intérêts. Si les Russes sont des sauvages depuis la nuit des temps et que Poutine n'y est pour rien, eh bien nous devons prendre les mesures appropriées pour nous défendre de la Russie.

Vous faites mine d'être anti-poutiniste, mais vous ne savez pas ce que vous voulez : vous glissez vers le poutinisme en nous faisant une spectaculaire démonstration de whataboutisme : l'Amérique ceci, l'Amérique cela. Mais on s'en moque, de l'Amérique. Le sujet, c'est la Russie, et vous détournez la conversation sur l'Amérique.

Vous ne comprenez pas les enjeux de défense nationale et de sûreté. Vous pinaillez pour savoir si les menées subversives russes ont vraiment changé le résultat de l'élection américaine, si elles ont vraiment amené le Brexit. Mais on s'en moque, du résultat. Ce qui compte, ce qui est grave, c'est que les Russes ont essayé. Quand quelqu'un vient chez vous pour vous tuer, et que par bonheur vous n'étiez pas là, vous vous dites : bah, c'est pas grave, je suis toujours vivant ?

Vous réussissez tout de même à nous sortir des mensonges gros comme l'Arc de triomphe : vous prétendez tracer un parallèle entre les pays d'Europe de l'Est et la Russie. Sous prétexte que certains auraient gardé certaines habitudes de corruption du passé, il s'ensuivrait qu'ils ressembleraient à la Russie. C'est la méthode de désinformation gauchiste dans toute sa splendeur : je prends un détail, je le gonfle au-delà de toute proportion, et j'en conclus que l'ensemble est à l'image du détail.

Vous jouez sur les mots : si les services secrets russes assassinent Litvinenko à Londres, ce n'est pas une atteinte à la souveraineté britannique et une tentative d'intimidation intolérable qui appelle des représailles, c'est un règlement de comptes. Bon, eh bien si c'est simplement un règlement de comptes, je suppose que Litvinenko doit être content d'être mort ? Je suppose que le royaume britannique doit hausser les épaules si l'armée russe vient, jusque sur son territoire, assassiner l'un de ses sujets ?

En somme, vous êtes une variété de gauchiste bien particulière : vous êtes un cynique absolu. Vous prétendez avoir un avis sur tout, mais vous n'avez un avis sur rien. Vous prostituez votre intelligence sur l'autel du néant. Vous causez, vous causez et vous ne dites rien.

Vous pourriez, au moins, prétendre nous amuser, être drôle. Mais non : vous faites mine d'être sérieux, et il n'y a pas moins sérieux que vos propos.

Noblejoué

"Le président porte la parole dans la plaie..."

Et guérit les écrouelles ?

Exilé

@Tomas
"La différence entre vous et moi, c'est que vous regardez la télé, alors que moi je vais dans les cités."

Eh bien, une fois de plus vous avez tout faux, pour changer.

1. J'ai détruit mon téléviseur il y a une trentaine d'années pour échapper à la Propagande.
2. Ayant travaillé dans diverses banlieues de la région parisienne, je les ai connues de près et j'ai même expérimenté le privilège de m'y faire cracher à la figure ou caillasser par certains de nos invités, entre autres plaisanteries dont certaines étaient encore plus graves.

Indépendamment de ma petite expérience personnelle, il existe de nombreux témoignages expliquant ce qu'il s'y passe vraiment.

Mais vous pouvez bien entendu vous enfermer dans le déni de réalité.

Tomas

@ Robert Marchenoir

Il faut considérer l'histoire dans la longue durée : le "régime russe" est l'héritier d'une URSS qui avait elle-même reproduit les mécanismes autocratiques du tsarisme. Seul des naïfs pouvaient croire en 1991 que la nouvelle Russie deviendrait une démocratie exemplaire et transparente du jour au lendemain. Tout ce que j'observe, c'est que la situation de la Russie actuelle est infiniment préférable à celle de l'URSS et de la Russie tsariste. Elle n'est d'ailleurs pas fondamentalement différente de celles des anciens pays communistes, les élections truquées, la taille du pays et le poids des services de sécurité mis à part. J'admets que cela fait beaucoup, mais quand vous regardez la Hongrie ou la Pologne d'aujourd'hui, ou les moeurs politico-mafieuses des pays balkaniques membres de l'UE, vous voyez aussi le poids de l'histoire, et la comparaison est souvent instructive.

Dans la guerre d'influence auxquelles se livrent les puissances, la Russie n'a pas les armes de pays occidentaux prospères économiquement et avancés technologiquement et socialement : c'est pourquoi elle a recours de façon plus systématique que ses rivaux occidentaux à l'arme de la désinformation, domaine dans lequel elle dispose d'un savoir-faire certain. Mais ce n'est pas exclusif de l'emploi de méthodes plus traditionnelles, de même que les pays démocratiques ou occidentaux ne rechignent pas à l'occasion à employer eux aussi l'arme de la désinformation par le biais de toutes ces "agences de communication" new-yorkaises, londoniennes ou parisiennes.

Je maintiens d'ailleurs qu'il ne faut pas exagérer l'influence de cette arme de communication : si celle-ci est en mesure de déstabiliser un pays, c'est que celui-ci présentait à la base des faiblesses structurelles le fragilisant. J'ignore si Trump aurait été élu sans l'appui supposé des hackers russes, mais j'observe que ces manoeuvres n'ont eu aucun impact sur les élections françaises et allemandes. Je me permets donc de faire l'hypothèse que l'Amérique vit un moment difficile dont les symptômes sont les suivants : paupérisation d'une classe moyenne surendettée durement touchée par la récession de 2008, fractures entre les régions côtières prospères et l'intérieur du pays touché de plein fouet par des délocalisations, persistance des tensions raciales dans un Sud qui n'a visiblement pas encore tourné la page de la guerre de Sécession. C'est surtout tout cela qui a porté Trump au pouvoir, et failli faire de Sanders le candidat démocrate.

Nous connaissons ces tensions en Europe aussi, mais notre modèle social amortit celles-ci. Il est finalement normal que la crise du modèle capitaliste que nous vivons soit plus aiguë dans le pays où ce mode d'organisation de l'économie a été poussé le plus loin.

Quant à Litvinenko, il en savait trop et a été supprimé, comme beaucoup d'autres ailleurs, ce n'était pas une opération de déstabilisation mais un simple règlement de comptes. Pour choisir une comparaison plus pertinente, la Russie a-t-elle fait gagner le "leave" lors du Brexit ? J'aurais là encore tendance à penser que non, puisque chaque référendum sur l'Europe se termine par un "non" où qu'on l'organise depuis dix ans. Et il y a dix ans, l'influence de Russia Today était marginale, Facebook venait tout juste de naître et Twitter n'existait pas.

Jabiru

@ sbriglia 19 octobre 2017 17:40

J'ai lu avec intérêt votre commentaire.
Globalement en accord avec vos statistiques et observations.
Ces statistiques sont-elles globales pour l'ensemble d'un Conseil ou seulement représentatives d'une section particulière ?
Vous savez comme moi que les résultats des prononcés sont fonction de la composition des bureaux de jugement et du climat qui règne lors des délibérés entre conseillers.

A titre d'exemple, je peux vous citer le cas d'une section Industrie ou l'on constate sur une année un taux de mise de départage de voix frisant les 40 % des dossiers examinés.
Ce qui explique les 18 mois d'attente vu l'insuffisance des moyens au niveau des juges départiteurs. Et en départage quand on connaît le contexte on peut estimer, en fonction du juge, le résultat du prononcé sans se tromper beaucoup.

En conclusion, le meilleur conseil à donner à un employeur c'est d'éviter d'être confronté à cette juridiction qui peut effectivement rendre des décisions étranges.
Sauf à devoir faire trancher un point de droit, mieux vaut trouver un accord transactionnel avec l'aide des avocats si le dossier n'est pas solide.

calamity jane

@ Tomas 20 octobre 2017 à 23h05

Parfaitement parfait ! Et merci pour le lien.

ellevitan

Les juges n'ont de comptes à rendre à personne et c'est scandaleux. Le CSM ne laisse pas passer les plaintes, elles sont rejetées avec un mépris tel que la CEDH a de plus en plus de travail.

fugace

@ Claude Luçon - 20 octobre 2017 à 19:13
"Poutine au Singulier" ?

Et si la loi LEM se vérifie, vous pourrez le recevoir chez vous quelque temps ?

hebergement d'image

Un fait divers est si vite arrivé !

Robert Marchenoir

@ Claude Luçon | 20 octobre 2017 à 19:13

Cher Claude,

Je vous remercie de vos encouragements, mais si j'ouvrais un blog, il ne serait certainement pas consacré à la Russie, et encore moins à Poutine. D'ailleurs, aucun de mes commentaires ici n'est consacré à Poutine. Ce sont les poutinistes qui cherchent à tout prix à focaliser le débat sur la personne de Vladimir Poutine.

C'est une huile du régime qui, il y a peu, est allée jusqu'à déclarer que la Russie ne pouvait pas exister sans Poutine ; d'où il faut conclure, je suppose, que d'ici dix à trente ans, la Russie aura disparu de la surface de la terre ? Je ne suis même pas sûr que le culte de la personnalité soit allé jusque-là sous Staline...

Moi, je m'intéresse à la Russie, qui, justement, et contrairement à ce que s'imaginent certains, ne se résume pas à Poutine. Il y a cent quarante millions de bonshommes là-bas, voyez-vous...

Et quand j'analyse ici la Russie, c'est bien souvent pour mieux comprendre la France -- ou l'humanité de façon générale ; ce qui n'a sûrement pas pu échapper à un observateur aussi perspicace que vous...

@ Tomas | 20 octobre 2017 à 21:33
"Bien sûr, la crise catalane est l'occasion pour les pseudo-médias russes de dénoncer les "doubles standards" de la "propagande occidentale", mais ça ne va pas au-delà."

Comme d'habitude, et même sur ce sujet où vous n'êtes pas spécialement poutino-asservi, si je ne m'abuse, vous ne tenez aucun compte de ce que les gens écrivent avant de leur répondre. Relisez mon commentaire. Lisez les documents que j'ai mis en lien.

"Je dirais même presque que c'est de bonne guerre, chacun se bat avec les armes dont il dispose."

C'est exactement l'argument de la propagande russe. "Chacun présente son point de vue. Personne n'est entièrement objectif. Nous faisons la même chose que vous." Eh bien, justement, non. Les médias russes et les médias occidentaux ne font pas du tout la même chose. Vous tombez complètement dans le panneau de la désinformation du Kremlin.

"Franchement, il en faut un peu plus que des robots à tweets pour déstabiliser un pays."

Vous croyez ? Même quand la Russie touche des millions d'électeurs à travers des faux comptes, dans des Etats où Trump a obtenu la victoire par un cheveu ? Si l'on ne peut pas déstabiliser un pays par de la propagande électorale déloyale, pourquoi celle-ci est-elle l'objet de réglementations si rigoureuses ? Pourquoi la Russie, d'ailleurs, exerce-t-elle une censure aussi poussée sur son propre Internet ? Pourquoi les tribunaux russes envoient-ils en prison des gens dont le seul délit a été de "liker" un billet critique pour le gouvernement ?

Quand Marine Le Pen, finaliste numéro deux de l'élection présidentielle, lance à son concurrent Emmanuel Macron quelques secondes avant la fin officielle de la campagne, en direct à la télévision, une insinuation calomnieuse à laquelle il est dans l'incapacité légale de répondre, insinuation entièrement dénuée de fondement et issue à 100 % d'une opération de désinformation menée par les réseaux Internet du Kremlin, vous osez dire qu'il en faut un peu plus que des robots à tweets pour déstabiliser un pays ?

Vous me rappelez l'arrogance de tant et tant de commentateurs qui prétendaient que les islamistes ne présentaient aucun danger, parce ce n'étaient que "des va-nu-pieds dans des grottes" ou "des analphabètes à dos de chameau". Depuis certains événements, ce genre de Tartarin l'a un peu mise en veilleuse.

"La kleptocratie russe ne se tirerait pas une balle dans le pied en déstabilisant une Espagne qui est une de ses blanchisseries de prédilection."

Alors pourquoi a-t-elle assassiné Alexandre Litvinenko, citoyen britannique, sur le sol d'un pays qui est pour la Russie une "blanchisserie" encore plus importante que l'Espagne, dans un crime spectaculaire d'une audace inouïe ? Je vous le redis : vous ne faites pas l'effort de comprendre comment fonctionne le régime russe. Vous plaquez sur lui vos idées préconçues, comme vous le faites sur tant d'autres sujets, comme l'immigration.

Tomas

@ Savonarole

Je lis aussi l'espagnol : https://politica.elpais.com/politica/2017/09/22/actualidad/1506101626_670033.html

Mais ni l'un ni l'autre de ces articles n'enlèvent rien à ce que je dis. Poutine dans ses propos publics fait le coup des doubles standards médiatiques occidentaux pour tenter d'abuser son peuple et l'étranger, mais il a plutôt soutenu l'unité de l'Espagne dans ses déclarations.

En clair, il instrumentalisme la nouvelle pour ses besoins de politique intérieure, mais jusqu'à plus ample informé jamais la Russie n'a soutenu un sécessionniste catalan auquel elle n'a aucun intérêt.

Savonarole

Tomas, peut-être parlez-vous alors l'anglais ?

http://www.politico.eu/article/russia-catalonia-referendum-fake-news-misinformation/

Tomas

@ Robert Marchenoir

Bien sûr, la crise catalane est l'occasion pour les pseudo-médias russes de dénoncer les "doubles standards" de la "propagande occidentale", mais ça ne va pas au-delà. Je dirais même presque que c'est de bonne guerre, chacun se bat avec les armes dont il dispose.

@ Savonarole

Franchement, il en faut un peu plus que des robots à tweets pour déstabiliser un pays. Je n'ai pas vu dans la presse espagnole, que je confesse ne pas lire tous les jours, certes, d'accusation de financement d'Omnium et de l'ANC par l'argent du Kremlin. La kleptocratie russe ne se tirerait pas une balle dans le pied en déstabilisant une Espagne qui est une de ses blanchisseries de prédilection, et la diplomatie russe n'aurait aucun intérêt à s'aliéner un des rares pays européens qui, comme elle, n'a pas reconnu l'indépendance du Kosovo, exactement pour les mêmes motifs de politique intérieure.

@ Exilé

La différence entre vous et moi, c'est que vous regardez la télé, alors que moi je vais dans les cités. Je n'ai pas connu le temps joyeux des hirondelles en pèlerine et des passages à tabac dans les commissariats, et je ne le regrette pas !

Claude Luçon

@ Robert Marchenoir | 20 octobre 2017 à 14:48

Cher Robert,
Entre pro-Américains, à propos de votre réponse à Tomas, et à d'autres par le passé, puis-je suggérer d'ouvrir votre propre blog, sous le titre
"Poutine au Singulier" ?
Pensez-y ! Vous avez tant à dire à son sujet !
Comme Philippe, un texte tous les deux jours en moyenne !
Rien que sur Poutine !
Cordialement

Anne-Valérie Pinet

@ Frank Thomas

Merci d'avoir apprécié mon commentaire, Macron c'est comme la courbe de Laffer en matière d'impôt...

Robert Marchenoir

@ Lucile | 20 octobre 2017 à 09:35
"À noter que l'intelligentsia russe des années 90 était peut-être plus anticommuniste qu'une partie de notre classe politique et de ses soutiens."

Bien sûr ! C'est tout le peuple qui avait soif de liberté, et qui avait hâte d'abandonner le communisme. En France, ce serait plutôt le contraire. Pour vouloir se libérer, encore faut-il être conscient de sa servitude.

@ Tomas | 19 octobre 2017 à 22:50
"Poutine n'a aucune raison de soutenir le séparatisme catalan : la Russie et l'Espagne ont de bonnes relations qu'il n'est pas dans l'intérêt de la première de gâcher."

Comme beaucoup, vous ne comprenez pas le jeu russe. Vous l'analysez en termes bassement rationnels et partisans : la Russie soutient X parce qu'il soutient ses intérêts, elle attaque Y parce qu'il s'y oppose. Cette diplomatie classique existe, bien sûr ; mais l'ingérence russe en Catalogne ne relève pas de cette catégorie. Elle relève de la désinformation, de ce que les Russes appellent très officiellement la guerre informationnelle ou les mesures actives. Soit une zone grise au-delà de la diplomatie, mais en deçà de l'attaque militaire ouverte.

Et dans ce cadre, le but de la Russie n'est pas de soutenir X ou Y, mais de semer le désordre, la dissension et le chaos en Occident. Moscou apporte son appui aux séparatistes parce que tout ce qui affaiblit l'Europe est bon à prendre ; de plus, cela lui permet d'exercer son whataboutisme en justifiant la Crimée par la Catalogne.

Bien entendu, ça n'a rien à voir et c'est même exactement le contraire : la Catalogne (ou du moins une partie d'entre elle) réclame l'indépendance, tandis que la Crimée a été envahie par une armée étrangère et annexée. Mais les chauvins russes comme les poutinistes occidentaux sont trop aveuglés par leurs passions mauvaises pour faire la différence.

Ce genre d'opération de désinformation est mené par des agents qui ont un ou plusieurs degrés de séparation avec les autorités russes, ce qui permet à ces dernières de nier toute implication. Par exemple, Jacques Sapir ou Julian Assange. Il ne reste plus au porte-parole officiel de Moscou qu'à affirmer benoîtement que le référendum catalan est une affaire intérieure espagnole...

De même, la Russie n'a pas piraté les mails des Démocrates et organisé des manifestations noires ou blanches aux Etats-Unis pour faire élire Donald Trump. Certes, son élection a été pour elle une divine surprise (avant qu'elle ne déchante) ; mais son véritable but était de discréditer la future présidente Hillary Clinton que tout le monde voyait élue, Russes compris.

Le véritable but des mesures actives russes est de dresser les Américains les uns contre les autres, de dresser les Européens contre les Américains et de dresser les Européens les uns contre les autres. Aux Etats-Unis, Moscou a cherché à saboter l'élection présidentielle non pas tant pour faire élire l'un ou l'autre, mais pour discréditer la démocratie elle-même, pour exciter la défiance des Américains envers leurs institutions et leurs gouvernants, pour démoraliser le peuple américain et pour discréditer la démocratie américaine aux yeux du monde.

En d'autres termes, le but des Russes est la subversion, et cela ne saurait surprendre que ceux qui ne connaissent pas l'histoire de l'URSS. La Russie étant une nation faible, extraordinairement faible au regard du poids international auquel elle prétend, et n'ayant pas l'intention de remédier à cette situation en établissant chez elle un Etat de droit et en investissant pour développer son économie, elle ne peut tenir son rang qu'en sabotant le bien-être des autres nations. Si mes ennemis sont affaiblis, je gagne du poids en comparaison.

C'est pourquoi elle soutient, en Europe, à la fois des mouvements d'extrême droite et d'extrême gauche, des néo-communistes et des néo-nazis. C'est pourquoi elle organise, aux Etats-Unis, à la fois des mouvements et des manifestations noires "anti-racistes", des mouvements islamistes et des mouvements indépendantistes blancs, texan ou californien. Tous créés à partir de zéro par les services secrets russes, mais qui ont une existence réelle et une influence certaine sur Internet. Les Russes ont même réussi à organiser, de la sorte, des manifestations physiques.

Rien de tout cela n'est nouveau : c'est exactement ce que faisait le KGB du temps de l'URSS. Nous savons, aujourd'hui, dans le détail, comment les espions soviétiques ont organisé des attentats prétendument néo-nazis en Allemagne, des agressions antisémites et racistes anti-noires aux Etats-Unis, dans le but de discréditer l'Europe et l'Amérique.

Ce sont les fameuses opérations "sous faux drapeau", qui existent réellement ; et si vous en entendez tellement parler aujourd'hui au détriment des Américains, par exemple pour diffuser des fables complotistes au sujet du 11-Septembre, c'est, n'en doutez pas, parce que ces faux bruits sont répandus par les maîtres incontestés des opérations sous faux drapeau, les services russes. Comme d'habitude, si vous voulez savoir de quoi les Russes sont coupables, examinez ce dont ils accusent les autres.

L'URSS avait renoncé à établir le communisme dans le monde entier par la voie directe, voyant que ça n'intéressait pas grand monde. Elle s'est rabattue sur la subversion et le terrorisme par personnes interposées.

Ce à quoi nous assistons aujourd'hui est une étape supplémentaire sur la même voie : il n'est plus question de communisme par personnes interposées ; la défroque idéologique a largement disparu, remplacée par l'exercice de la force brute pure et simple. Comme il faut tout de même quelques belles histoires pour bercer les "bulots" (comme on dit à l'extrême droite pour désigner les autres), on remplace le communisme par un anti-capitalisme et un anti-libéralisme à teneur fortement anti-américaine, et antisémite à l'occasion (ne perdons pas les bonnes habitudes russes).

Cette idéologie "light" sera biberonnée sans problème par des gens qui passent leur temps, par ailleurs, à se mettre réciproquement sur la figure : des Blancs de la NRA américaine, militants du port d'armes (invités en Russie par les réseaux poutinistes), et des Noirs militants "anti-racistes" qui se plaignent d'être tués par des armes à feu ; des marxistes européens et des néo-nazis anti-communistes ; des catholiques traditionalistes et des islamistes, réunis dans leur détestation du capitalisme et des homosexuels ; des ouvriéristes du Front national et des patrons du CAC 40 comme feu le PDG de Total, fréquentant les mêmes cercles de l'ambassade russe à Paris ; etc.

Tout fait ventre, pourvu de semer le désordre. 1917-2017, un siècle d'expérience ininterrompue de la subversion internationale. "L'Union soviétique n'a pas cessé d'exister une seule minute" -- Stanislaw Chouchkievitch, ex-président du soviet suprême de Biélorussie, qui est bien placé pour savoir de quoi il parle, puisqu'il est un des trois hommes qui ont signé, en 1991, la dissolution de l'URSS, avec Boris Eltsine (République socialiste fédérative soviétique de Russie) et Leonid Kravtchouk (Ukraine).

C'est Chouchkievitch qui a soulevé son téléphone, juste après, pour appeler Gorbatchev et lui dire : "Salut, vieux, au fait, je voulais te dire : l'Union soviétique n'existe plus, je viens de l'abolir avec deux potes à moi." Hélas ! la bête n'est pas encore morte : elle répand encore son poison à travers le monde.

genau

Si je l'ai déjà dit, pardon... l'âge...
Etant gamin, j'avais participé à l'assaut d'un journal coco lors de l'invasion de Budapest par les Soviétiques, en 56.
Bien sûr, les hirondelles étaient intervenues et on s'était bien mis sur la g..., oui, bien, bien, mais forcément, ils étaient plus entraînés, nous, on débutait. Résultat, panier à salade et direction commissariat central. Coup de téléphone aux parents pour remise en main.
Rien de plus, mais l'officier de police à notre père : "ne vous inquiétez pas, c'est des bons petits."

Frank THOMAS

"Trop de Macron tue le Macron", écrit Anne-Valérie Pinet.
Tout est dit en six mots ; et c'est drôle.
Heureusement que Jupiter-Bonaparte s'est engagé à ne distiller qu'une parole rare. Que serait-ce sinon ! Il saoule. Et ceux qui dévotement le commentent, plus encore.

sylvain

Police Ubu

Bienvenue à notre nouvelle race d'îlotiers kamikazes aux teutées de punching-ball !

Comment se passent les castings pour postuler à ce métier qui est devenu le plus dangereux au monde ? Parmi les masos, les suicidaires, les dégoûtés de la vie ? MDR, les cailleuras tremblent et font dans leur froc face à cette nouvelle menace.

Mais rassurons nos dealers, nos frappeurs caillasseurs tabasseurs crameurs de keufs ont des alliés de taille si d'aventure l'un de ces nouveaux Robocop de teucies avait l'impudence de froncer un sourcil en faisant une remontrance à ces caïds terrorisés, les SOS assos CRAN MRAP HALDE LDH juges gauchistes SM mur des cons sonneraient la charge pour leur venir en aide.

A part prendre une bonne assurance vie pour leur famille, je ne vois pas quels conseils je pourrais leur prodiguer.

Exilé

@Tomas
"Contrairement à une idée reçue que vous semblez partager, les policiers y rentrent bel et bien, dans à peu près 99% des cas ils en ressortent bredouilles et indemnes."

C'est cela, oui...

Alors qu'à une époque une patrouille de deux « hirondelles » débonnaires pouvait circuler tranquillement dans les endroits les plus mal famés, de nos jours la police est obligée de mener des opérations ponctuelles chronométrées au plus juste, le  flashball à portée de main, pour éviter que les copains de ceux qu'elle vient contrôler ne rappliquent pour caillasser - ou incendier - son véhicule et éventuellement pour projeter du haut des tours divers objets allant des plaques d'égouts aux machines à laver.

Une vidéo remontant à quelques années montrait une équipe de police se faisant asperger de gaz lacrymogène dans une entrée d'immeuble, avant de battre en retraite rapidement - en évitant toutefois de courir selon les injonctions du chef d'équipe - devant des jeunes armés de gourdins, manifestement conscients de leur impunité totale.
Est-ce normal ?

Et ne parlons pas des anciens postes de police voire commissariats qui ne peuvent plus être implantés à certains endroits sans être attaqués ou incendiés.
Où voulez-vous donc placer vos îlotiers, qui de toute manière seraient obligés de fermer les yeux et de ne rien faire pour rester en vie ?

Évidemment, recréer une telle mesure aura un coût, il faudra bien renoncer à autre chose ou augmenter les recettes fiscales.

Il ne vous viendrait pas l'idée que la lutte contre la gabegie, généralisée sous ce régime, permettrait d'éviter d'augmenter les recettes fiscales (en clair les extorsions de fonds sur les derniers contribuables restants).

...la tendance des homicides est à la baisse.

Ouf ! Tout va bien.
Mais vous oubliez de dire que des victimes de ce qu'il faut bien appeler des tentatives d'homicide - qui elles ne diminuent pas - en ont réchappé grâce à l'efficacité des services de secours.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/09/01016-20130909ARTFIG00801-les-homicides-baissent-mais-les-tentatives-de-meurtre-augmentent-fortement.php?redirect_premium

Lucile

@ Robert Marchenoir | 19 octobre 2017 à 13:00

Si E. Macron n'arrive pas au niveau du sac à main de M. Thatcher, il ne dépassera pas le mollet de M. Gorbatchev, mais l'idée est belle. À noter que l'intelligentsia russe des années 90 étaient peut-être plus anticommuniste qu'une partie de notre classe politique et de ses soutiens.

Claude Luçon

A propos des promesses de Macron à la Justice il y avait hier soir sur RMC un documentaire sur la construction du nouveau Palais de Justice de Paris.
Epoustouflant !
Si magistrats, juges et avocats sont à la hauteur des architectes, ingénieurs et compagnons de toutes spécialités qui ont construit cette merveille de technologie, nous allons avoir une justice exemplaire à partir du printemps 2018.
Tous les circuits, couloirs, escaliers... ont été conçus pour réduire les temps de déplacement, il faut espérer que les procédures pénales suivront !

Savonarole

@ Tomas

Votre argumentation reprend mot pour mot la thèse de Sputnik.
Manifestement vous ne lisez pas la presse espagnole.

Je n'ai pas le temps de ferrailler avec vous, Robert Marchenoir va s'en occuper.

https://mundo.sputniknews.com/dicen_y_diremos/201710091073005465-referendum-cataluna-medios-comunicativos/

fugace

@ semtob - 19 octobre 2017 à 19:37
"...cependant nous attirons l'attention des responsables pour que la sécurité des forces de l'ordre et celle de leurs familles soient respectées."

E.Macron est un stratège avec donc une pensée complexe. Et si son idée était de créer des conditions tendant à envenimer des situations, afin d'obtenir un appui généralisé, afin de frapper fort et par là même de faire venir vers lui nombre d'abstentionnistes en 2022 ?
Les pertes au feu ne devenant que des variables d'ajustement, mais ô combien utiles politiquement... A-t-il le choix ? Car vous n'ignorez sans doute pas que lui aussi, EM, est sous surveillance.

Tomas

@ Savonarole

La presse espagnole dit n'importe quoi. Poutine n'a aucune raison de soutenir le séparatisme catalan : la Russie et l'Espagne ont de bonnes relations qu'il n'est pas dans l'intérêt de la première de gâcher. La Russie est - bien plus que l'Espagne, d'ailleurs - aux prises avec des mouvements indépendantes ou irrédentistes sur son territoire, et ce n'est pas dans son intérêt non plus d'encourager des mouvements qui pourraient faire des émules chez elle. Ce n'est pas pour rien que ces deux pays n'ont pas reconnu l'indépendance du Kosovo.

La vérité est bien plus simple : la droite espagnole est stupide. Si elle avait accepté le compromis obtenu par le PSOE en 2006, on en serait resté là. Elle ne l'a pas fait, ce qui a radicalisé le mouvement indépendantiste en élargissant son audience sur fond de récession économique. Et si elle avait, réalisant sa stupidité, accepté un référendum en bonne et due forme, elle aurait gagné celui-ci : il ne vous aura sans doute pas échappé que le "non" à l'indépendance l'a emporté au Québec et en Ecosse. Dans les pays riches, les peuples ont davantage peur du saut vers l'inconnu que représente l'indépendance que dans les pays pauvres.

Pour des raisons différentes, l'Espagne risque de perdre la Catalogne comme la Russie a perdu l'Ukraine et la Biélorussie en 1991: stupidement. J'espère qu'on n'en arrivera pas jusque-là.

@ Paulux

C'est votre remarque qui est atterrante, il faut voyager un peu dans les pays pauvres ou dans les vraies dictatures avant d'être aussi péremptoires dans vos affirmations. Tout n'y est certes pas parfait mais on vit bien en France, Dieu merci !

vamonos

L'impuissance publique fait les choux gras des avocats experts en code de procédure pénale.

Maître Denis Fayolle, avocat de Nassim Chenouf, a réussi à faire relâcher son client. Il avait été condamné en première instance à une lourde peine. Comme il a fait appel, il est présumé innocent des faits de braquages ultra-violents qui lui sont reprochés. La date de l'audience du jugement est fixé à 2018, d'ici là M. Chenouf est libre.

Tomas

Autant je partage totalement votre seconde réserve, autant j'ai... des réserves sur la première.

D'abord parce qu'il est faux d'écrire que les cités gangrenées par le trafic de drogue sont inaccessibles à la police. Contrairement à une idée reçue que vous semblez partager, les policiers y rentrent bel et bien, dans à peu près 99% des cas ils en ressortent bredouilles et indemnes. Les dealers sont en général des personnes raisonnables qui savent très bien ce qu'ils risquent à agresser un policier, et qui ne le font que lorsqu'ils en sont réduits à cette extrémité.

Ensuite parce que la création d'îlotiers dont la vocation serait d'assurer la tranquillité publique, et non de lutter contre les trafics (pour ça, il y a la BAC, dont les méthodes seraient évidemment à revoir) est encore le meilleur moyen pour tisser petit à petit un lien de confiance entre les forces de l'ordre et la population par la présence quotidienne des mêmes agents qui finiront bien par tisser des liens avec les habitants des quartiers où ils seraient affectés.

La suppression de cette police de proximité par Sarkozy, qui dans le même temps surdotait en effectifs Paris et les banlieues aisées des Hauts-de-Seine et s'achetait la fidélité des officiers de police en leur attribuant une prime qui a grevé les crédits de formation du ministère de l'Intérieur, a été un désastre. On ne retient que les matches de foot alors que leur travail recouvrait une foule d'autres missions, à commencer par assurer la sécurité des écoles aux heures de début et de fin des classes.

Evidemment, recréer une telle mesure aura un coût, il faudra bien renoncer à autre chose ou augmenter les recettes fiscales. Mais la logique du tout répressif ne peut fonctionner avec le peu de moyens qu'on y consacre, et si on en consacrait davantage, nous nous retrouverions vite dans une société policière qui ne paraît pas proportionnée à l'état de la délinquance dans notre pays, où rappelons-le la tendance des homicides est à la baisse.

calamity jane

@ Giuseppe

D'accord avec vous !
Les gouvernements de J. Chirac, N. Sarkozy et même F. Hollande avaient les moyens de faire une politique sociale à la hauteur des ambitions d'un pays comme la France. Il vit dans cette France des personnalités, hors normes politiques, parfaitement aptes à gérer ces problèmes.
Posez la question à A. Juppé, par exemple...
E. Macron ne comprend rien au statut de fonctionnaire de police (devoirs et obligations). Ce ne sont pas des nazes et eux, savent parfaitement ce que signifie "être citoyen" d'un pays.
Ils sont sur le terrain et méritent la formation qui va avec pour la sécurité des citoyens ainsi que pour la leur dans un monde qui doit faire face à des diversions-perversions mondiales (je n'ai pas besoin de détailler, je crois).

Jabiru

@sbriglia

Vous oubliez de citer les juges départiteurs des tribunaux d'instance dont la connaissance de l'entreprise, pour la plupart leur est complétement étrangère.
Avec également pour certains une propension à juger selon leur sensibilité personnelle sociale.
Un stage en entreprise leur ferait le plus grand bien.
Mais personne n'est parfait au motif que certains employeurs auraient également besoin d'une meilleure connaissance du droit du travail.

Paulux

Très bonne analyse, mais je suis atterré de l'état du pays, dont témoigne l'ensemble des commentaires.

semtob

Cher Philippe,

De la justice de proximité.
Le gouvernement précédent a fait le choix d'une justice laxiste et a voulu minimiser les dangers de l'utilisation des drogues.
Pouvons-nous rappeler les idées farfelues d'il y a cinq ans qui prétendaient obliger les policiers à présenter un badge et à s'engager à ne contrôler certaines personnes qu'une fois par jour ?

L'idée d'une police de proximité est devenue une utopie.
Pourquoi ? Parce que certaines cités sont devenues des zones de non droit depuis quelques années et que ce retour souhaitable à une police de proximité nécessite des transitions pour arriver à ce stade de pacification.

Nous ne savons pas comment il serait judicieux de les mettre en oeuvre, cependant nous attirons l'attention des responsables pour que la sécurité des forces de l'ordre et celle de leurs familles soient respectées.
Ce qui est préconisé par Macron est facile à dire, mais lorsque l'on s'interroge sur la réalité des dangers que cette police de proximité encourt, c'est une autre histoire.

L'actualité a braqué ses projecteurs sur la ville de Grigny qui était une ville bourgeoise et artistique dans les années 1970 et qui est devenue un territoire enclavé truffé d'armes, de bandes qui n'hésitent pas à occuper de leurs motos, quads et mini-motos la Francilienne devant des policiers laissant faire cette manifestation. La seule présence de police de proximité dans un premier temps ne peut s'envisager sans que cela représente un péril grave pour les policiers nommés.
Il faudrait que les magistrats viennent sur place pour comprendre ce que vivent les habitants.
L'appel de pompiers par exemple ou de médecins ne peut plus se faire sans la présence de la police qui doit exercer en risquant de se prendre des parpaings.

Concevoir que le train peut s'arrêter entre deux gares pour que certains caïds ne salissent pas leurs Repetto pendant que l'unique agent du train cherche à comprendre ce qui se passe.
Avoir la patience de repeindre les murs et portails constellés de "nique la BAC de Grigny". Payer des impôts pour financer les dégradations réitérées des abribus, l'arrachage de composteurs de gare, les départs de feu dans les cages d'escaliers et dans les poubelles.
Accepter pour les commerçants d'être agressés sans cesse.

Oui, peut-être que si les magistrats se déplaçaient sur le terrain, ils souhaiteraient que de nombreuses familles, enfants vivent en paix tout simplement.
Pourquoi d'ailleurs des personnes risqueraient-elles leur vie pour qu'un individu qui vit avec une pensée magique se retrouve devant une personne qui va lui dire que cela n'est pas bien et qui va passer à un autre dossier ?
Ce que l'on appelle cité sensible n'est en réalité qu'un espace de convivialité avec une cinquantaine ou une centaine d'individus qui cherchent la destruction, la leur, celle de leur espace. Un espace de vie où chacun a démissionné.

Faut-il rappeler que chaque société contient des individus qui cherchent des limites, et que la justice a le rôle de les donner ?
Il ne s'agit pas de détruire la dignité de ces personnes mais de les aider à se construire et là aussi la justice a bien du travail à effectuer.
C'est là la noblesse de toutes ces professions.
françoise et karell Semtob

hameau dans les nuages

Voilà encore ce que préconisent certains :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_local_de_s%C3%A9curit%C3%A9_et_de_pr%C3%A9vention_de_la_d%C3%A9linquance

...de véritables usines à gaz ou l'on retrouve encore des "gauchiasses" dirait sylvain, jouant la montre idéologique histoire de faire semblant de juguler le problème de l'insécurité.

Savonarole

"Le Président porte la parole dans la plaie"

En effet, c'est bien vrai.

Je sais que tout ce qui dépasse votre arrondissement ou région ne vous intéresse pas mais voyez :

Vladimir Poutine vient de subir une grande défaite. La presse espagnole le souligne.
Depuis des années il instrumentalise et finance l'indépendantisme catalan.

Le président Macron aura été le premier à dénoncer l'imposture des indépendantistes catalans, "je ne connais qu'un pays c'est l'Espagne, je n'ai qu'un interlocuteur c'est Rajoy".
Il aura suffi que Macron parle pour que tous les autres suivent et approuvent, Merkel, Theresa May, l'Italie, et Juncker devenu soudain sobre.
Subsiste un doute sur la Belgique dont on ne comprend plus ce qu'elle dit ou pense et que nous aurions dû annexer à l'Empire depuis belle lurette, tant ils sont idiots et ineptes. La Belgique n'existe pas. Martine Aubry aurait pu en faire une grande région.

On louera Manuel Valls et Dominique de Villepin (dont un ami psychiatre me dit qu'il semble toujours à l'assaut du pont d'Arcole) et qui ont tous deux condamné le référendum anticonstitutionnel des Catalans.

Rien que pour cela, Emmanuel Macron est un remarquable politicien.

duvent

Sapristi ! Octobre rouge pour novembre ce sera un excellent sujet pour ceux qui s'ennuient... Et j'ajouterai que ceux qui s'ennuient ont bien de la chance...
Je me dis in petto, que cautériser la plaie nécessite une lame rougie au feu tandis que la parole de Saint Jean Bouche d'or...

sbriglia @ Xavier Nebout et Jabiru

« Si certains conseillers s'en tiennent strictement aux moyens de droit, d'autres campent sur leurs sensibilités syndicalistes visant à "bouffer" du patron.
Ceci expliquant le nombre de décisions de départage de voix en délibéré qui finissent par encombrer les audiences de départage présidées par un juge professionnel 18 mois plus tard. »
(Rédigé par : Jabiru | 19 octobre 2017 à 12:14)

Jabiru, les statistiques 2016 sont les suivantes :

• 71 % des jugements ont accueilli favorablement les demandes (des salariés) au fond
• 81 % des jugements ont accueilli favorablement les demandes (des salariés) en référé
• 18,6 % des jugements ont été rendus en audience de départage dont 63,4 % ont fait droit aux demandes du salarié.
• 62,5 % de jugements ont fait l'objet d'un appel et 11 % d'un pourvoi en cassation pour des taux de confirmation de 54,8 % en appel et 80,1 % en cassation.

Quand on sait que les CPH sont saisis en quasi-totalité des demandes des salariés, ces statistiques ne me semblent pas révéler des CPH bouffeurs de patrons !

En près de mille affaires plaidées à ce jour tant au CPH qu’à la Cour j’ai dû me retrouver une dizaine de fois, pas plus, en départage : taux inférieur à la moyenne nationale, donc.

(J'ai plaidé, depuis 1971, à 90% pour des employeurs... et, à part quelques cas de décisions "étranges", je considère que les décisions rendues, même en cas de condamnation, étaient dans l'ensemble justifiées au regard du droit du travail.)

Devant un juge départiteur, qui donc prend seul sa décision, tout dépend s’il est syndiqué ou non !

Le malheur veut que la majorité des juges départiteurs soient plutôt « rouges », ce qui tend à conforter ce que j’écrivais : les CPH sont beaucoup plus équitables que les Cours du second degré… et les conseillers prud’hommes salariés plus « responsables » : expérience vécue au quotidien…

k.verne

@ Marc GHINSBERG | 19 octobre 2017 à 13:52

Bravo il fallait la faire celle-là : "la résolution d'octobre"...

saint esprit

Le harcèlement n'est rien à côté de ce qui se passe chez nous : enlèvements d'enfants, crimes, prostitution, viols, femmes et hommes battus, vieux exploités et des centaines de milliers de jeunes Françaises qui se font attraper et engrosser dans un moment d'inattention pour la gloire de timbrés comme Mélenchon qui nous voudraient tous métis !
Quelle catastrophe et pendant ce temps-là les politiciens font des phrases !
Allez voir comment cela se passe chez ceux qui nous envahissent !

Anne-Valérie Pinet

Pour reprendre le titre de votre précédent post, "on finit par être harcelés". Trop de Macron tue le Macron, j'en ai une overdose, tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse, à bon entendeur...

Toby

Nous semblons décidément tous d'accord sur le fait qu'il existe un problème avec la justice !

Le sujet de la politisation et de la syndicalisation des magistrats de l'ordre judiciaire a été largement débattu, y compris sur ce blog : entre un syndicat majoritaire qui se veut politiquement neutre mais qui est très corporatiste, et un autre syndicat d'extrême gauche d'un corporatisme aussi sectaire, il n'y a guère que FO Magistrats pour défendre une vision embryonnaire de l'intérêt général.

Un autre problème moins débattu qui singularise aussi la France par rapport aux pays environnants est la formation initiale des magistrats.

Un certain nombre, nommés notamment dans les juridictions les moins attractives en raison de leur faible classement à l'ENM, ne sont tout simplement pas juristes, mais diplômés en sciences politiques, voire anciens instituteurs, fonctionnaires des douanes, inspecteurs du travail, etc. Accepteriez-vous de vous faire opérer par un ex-équarrisseur directement admis à l'internat en chirurgie ?

Le vernis juridique de ces imposteurs craque très vite et contribue à une justice à deux vitesses sur le plan géographique, car les meilleurs élèves de l'ENM choisissent préférentiellement les grandes villes.

Enfin, concernant la responsabilité déontologique, voire pénale des magistrats, on peut résumer la situation actuelle en mentionnant que leurs syndicats ont réussi à faire en sorte qu'elle ne reste qu'une théorie, sous couvert de respect de la séparation des pouvoirs et de protection contre les menaces potentielles d'intimidation par les politiciens faisant l'objet de procédures pénales.

Ces arguments seraient louables si un nombre non négligeable de magistrats ainsi confortés dans leur toute-puissance n'en profitaient pas pour traiter avec le plus profond mépris les justiciables ordinaires.

On nous répond alors que les magistrats auteurs d'erreurs grossières n'ont pas à en répondre à titre personnel, puisqu'il existe des voies d'appel permettant de rectifier leurs décisions. Mais le "petit jeu" consiste souvent, lors des procédures d'appel, qui au surplus sont longues et coûteuses, à couvrir les malveillances des collègues de l'instance inférieure, par l'usage illimité du sophisme dans la rédaction des arrêts.

Enfin, la déresponsabilisation culmine quand, à la place de la responsabilité civile du magistrat, seule peut être mise en cause la responsabilité de l'Etat pour dysfonctionnement des services de la justice.
Là encore, la théorie voudrait que l'Etat se retourne contre le magistrat fautif, dans le cadre de l'action dite récursoire, pour obtenir le remboursement de l'indemnisation versée au justiciable. En pratique cela n'arrive jamais.

J'ai connu une magistrate judiciaire qui est devenue juge administratif, m'expliquant qu'elle ne supportait plus la "malhonnêteté" des magistrats judiciaires à l'encontre des justiciables.

Je me demande surtout s'il n'y a pas une démission généralisée de l'Etat, qui achèterait la paix sociale au sein de la magistrature judiciaire, face à l'insuffisance de moyens et à certaines difficultés du métier (salaire, mobilité géographique) au prix de cette déresponsabilisation.

Pour ne pas trop offenser l'hôte de ce blog, qui honorait son institution lorsqu'il était en fonction, je terminerais quand même en précisant que j'ai aussi connu des personnalités exceptionnelles, y compris parmi de jeunes magistrats !

Trekker

"Il ne me semble pas que la législation actuelle soit appliquée, sauf exceptions, avec la rigueur qui conviendrait. Alors offrir, comme un cadeau, des peines plus importantes n'aura pas la moindre incidence sur le combat au quotidien des policiers et gendarmes contre la malfaisance. La magistrature aura beaucoup à mettre du sien…"

Monsieur Philippe Bilger, je suis hélas totalement d’accord avec vos propos. Il suffit de seulement constater les peines infligées aux auteurs de l’agression particulièrement violente à l’encontre des policiers dans leur automobile, en marge de la manifestation contre la loi Travail. Je rappelle que les accusés avaient tenté de faire brûler sciemment, et dans leurs véhicules de services, deux fonctionnaires de police !

Les deux peines prononcées les plus élevées étaient bien inférieures au maximum prévu par la loi dans un tel cas, et les condamnés ne pouvaient guère arguer de circonstances atténuantes. A moins que celles-ci aient été constituées par les faits suivants : activiste fort connu et descendant d’un célèbre écrivain, et pour l’autre avoir été jusqu’alors un paisible informaticien quadragénaire ?

Mais en outre ces peines de prison sont en partie théoriques, car avec les diverses remises de peine quasi automatiques, les deux plus "lourdement" condamnés sortiront vraisemblablement de prison dans quatre ans.

J’imagine que les protagonistes de cette tentative d’homicide volontaire, et cela avec mon mauvais esprit habituel, auraient été condamnés autrement plus sévèrement s'ils avaient été des policiers, et les potentielles victimes de manifestants d’ultragauche !

breizmabro

"D'un président qui est capable de dire la vérité haut et fort sur l'impuissance publique"

Vrai à propos de l'impuissance publique, notamment celle des magistrats qui n'osent appliquer la loi pour les petits délinquants qui deviendront grands (si un des dieux leur prête vie).
(Il est vrai que certaines causes sont plus médiatiques que d'autres, et pour l'avancement ça compte ;))

"La police de sécurité quotidienne créera du lien, de la familiarité, rassurera dans des espaces où heureusement au quotidien le pire n'est pas encore institutionnalisé"

Ben voyons ! La police de sécurité quotidienne aura donc pour mission de gronder les sauvageons dealers et les sauvageons islamistes pas encore institutionnalisés. Ils n'opéreront donc qu'aux abords des maternelles ou des jardins d'enfants de moins de huit ans (et encore...).

Je leur souhaite beaucoup de courage avec les djihadistes qui vont revenir de Syrie dans les cités avec leurs enfants de huit à quinze ans qui ne sont allés à l'école que pour apprendre comment tuer un homme, une femme ou un enfant (à mon avis les flics bisounours Macron ne sont pas au niveau. Vite, vite, une formation, c'est cool ET dans le programme :D)

M. Bilger est en retraite de la magistrature, soit, mais l'avocat défenseur de la société l'est aussi ; visiblement.

breizmabro

@ Xavier NEBOUT | 19 octobre 2017 à 10:58

Je confirme : "elle est bien bonne" :D

sbriglia @ Xavier Nebout

"Les prud’hommes fonctionnent parfaitement pour la justice sociale"

Elle est bien bonne ! (Xavier Nebout)

Xavier Nebout, j'ai parlé des prud'hommes... pas des chambres sociales de la cour d'appel : la nuance vous aurait-elle échappé ?

Je plaide aux prud'hommes depuis près d'un demi-siècle : c'est une juridiction mesurée, de par son caractère paritaire et du consensus qui doit se dégager de quatre juges qui connaissent parfaitement l'entreprise, employeurs ou salariés.

Là où ça se gâte, et vous avez raison, c'est devant les magistrats professionnels des chambres sociales qui ont un méconnaissance totale du fonctionnement de l'entreprise et sont formatés à bouffer du patron...

C'est en train d'évoluer très doucement, par la tête, par l'évolution, trop lente hélas, de la Cour de cassation... le temps que cela descende jusqu'aux cours d'appel j'aurai pris ma retraite.

fugace

@ Ellen - 19 octobre 2017 à 10:11

La situation est telle que, quels que soient les moyens mis en place, qui ne se rend pas compte que, sans une puissante volonté de porter le fer dans les diverses plaies de la société, la situation générale qui empoisonne l'existence de ceux innombrables qui ne demandent qu'à vivre en paix avec un minimum de respect et de considération (d'où le vote FN), ne s'améliorera pas.

L'Etat a failli depuis des décennies maintenant. Qu'on le veuille ou non, pour un vrai changement rapide face au mal vivre pour un nombre grandissant, les Régions, avec l'appui massif des citoyens, vont devoir pour leur devenir, prendre la main sur leurs territoires afin d'y remettre l'ordre tant souhaité par les majorités, et en même temps mettre les minorités indésirables au pas, pour commencer. L'Etat ayant suffisamment à faire tant au régalien qu'à l'international.

D'autant que si c'est pour brader nos fleurons, dégoûter nos militaires, gendarmes et policiers, et en plus, avoir une administration centrale ne sachant pas encore, semble-t-il, bien protéger nos intérêts dans les contrats internationaux, comme savent bien le faire les US en tête (je n'ai pas retrouvé le lien intéressant sur le sujet, et qui étaye mes dires), autant remettre l'Etat à sa place.

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