J'ai suffisamment l'esprit critique à l'égard d'un certain type de journalisme et de quelques journalistes surestimés pour pouvoir me donner le droit, sans mauvaise conscience, d'un billet aimable et chaleureux sur une radio.
Parce que j'ai une histoire, depuis 2015, avec cet incomparable moyen d'expression qu'est la radio.
D'abord quand j'ai pu m'abandonner sur Europe 1, chaque dimanche, grâce à Fabien Namias, à une courte séquence polémique installée dans une demi-heure d'échanges avec Guy Roux et JP Géné sous l'égide stimulante de Patrick Roger, animateur des journaux du week-end. Un grand professionnel devenu un ami.
Quand Patrick Roger a décidé de quitter cette radio déclinante, soucieuse d'économie et affrontant des problèmes de réorganisation, au bout de quelques mois de réflexion il a choisi Sud Radio (Fiducial en étant devenu propriétaire) dont, en qualité de directeur général et avec une équipe de qualité, il a favorisé la seconde vie en pleine expansion sous le regard exigeant et compétent de Didier Maïsto.
Patrick Roger a bien voulu d'abord me confier la charge d'un parti pris de trois minutes chaque mardi suivi d'une analyse des propos de l'invité politique du jour. J'ai été très heureux de pouvoir intervenir ainsi même si l'exercice n'était pas radicalement différent de ce que j'avais pu connaître ici ou là auparavant. J'ajoutais parfois à cette prestation hebdomadaire une participation à l'émission de débat de Valérie Expert qui m'a paru aussi à l'aise sur cette radio qu'à LCI - qui l'a fait partir pour le plus grand bonheur de Sud Radio.
Ce n'était pas rien déjà que d'être intégré à un groupe dont chaque jour je pouvais mesurer le caractère sympathique, solidaire et dynamique.
Mais le meilleur est venu quand Didier Maïsto et Patrick Roger m'ont permis de réaliser l'un des rêves de ma vie médiatique. Pas seulement intervenir ponctuellement, participer à des débats, contredire dans les dialogues, mais avoir une émission en charge. J'éprouve de la gratitude envers ceux qui ont favorisé cette opportunité.
Chaque vendredi, de midi à 13 heures, "La voix de Bilger" (en direct, fréquence 99.9 à Paris, et dans toute la France sur appli ou Internet) propose, dans une première partie, un dialogue sur des thèmes que j'ai élus durant la semaine et qui correspondent à une structure préétablie : Coup de chaud, Coup de froid, Top et flop, Je conseille ou non, Cela mérite réflexion, Provocation. Dans la seconde partie, durant dix-sept minutes non coupées par la publicité - un luxe à la radio - je questionne un invité sollicité au regard de l'actualité politique, intellectuelle, artistique et selon des critères veillant autant que possible à un pluralisme irréprochable. J'ai ainsi rencontré, pour l'instant, Olivier Besancenot, Jean-François Copé et Alexandre Devecchio.
Depuis quelques mois, on sent presque physiquement une énergie, des frémissements, un enthousiasme, la conscience d'une progression qui mobilisent à tous les niveaux. Artisanale mais avec des moyens qui ne sont pas dérisoires. Econome mais généreuse. Populaire sans que les auditeurs fassent la loi, tout en étant écoutés et respectés. Surtout infiniment libre, sans snobisme ni démagogie : elle n'est pas irriguée par cette fausse objectivité qui dissimule mal, par exemple, que France Inter penche et pense à gauche, et qui contraint généralement la droite à faire amende honorable avant de s'expliquer. Il n'y a pas le corset du politiquement et socialement correct, mais aussi de la vigilance à l'égard de l'intolérable. Je peux témoigner, par expérience, que la bienséance molle et la censure lâche ne sont pas si rares !
Cette radio ne ronronne pas : elle bouge, surprend et relie à chaque seconde la France et le peuple.
La responsabilité de "La voix de Bilger" commence à créer de la joie après le trac des deux premières expériences. Je découvre à quel point j'avais sous-estimé l'univers radiophonique, ses règles, ses contraintes, son rythme, ses interruptions, sa gestion impeccable et implacable du temps, toute cette périphérie à laquelle il faut être attentif sans qu'elle vous détourne de l'essentiel qui est le fond, la parole, l'information, le service des auditeurs.
Avec ce moment magique où j'interroge mon invité en mettant en oeuvre ces prescriptions dont la transgression me rend beaucoup d'émissions, notamment politiques, insupportables. Dans le dialogue, je ne me prends pas pour quelqu'un de plus important que la personne que je reçois. Je la laisse répondre sans l'interrompre et dans tous les cas je la traite avec courtoisie. Elle m'a fait la grâce de venir, je ne vais pas l'insulter !
Et, dans les deux dernières minutes, je jette un oeil sur le minuteur. Pour ne pas déborder.
On est le maillon heureux, modeste mais fier, d'une chaîne qu'on estime, d'un processus qui a pour visée d'informer, de plaire et d'échanger. Sud Radio n'est pas une radio pour les journalistes mais pour les citoyens. Emmanuel Macron entendrait la différence !
Sud Radio a droit à toute ma reconnaissance. Je lui sais gré de cette page blanche qu'elle m'a présentée. Un beau cadeau.
@ Savonarole | 05 avril 2018 à 09:52
Henri Guaino viré de Sud Radio comme Coluche de RMC trente-huit ans plus tôt. Pourtant ce n’est pas le même genre d’humour !
Rédigé par : Achille | 05 avril 2018 à 13:01
Didier Maïsto est le patron de Sud Radio, il vient de congédier Henri Guaino.
Avec un talent peu commun il démolit en neuf minutes le Bayrou de Sarkozy...
C'est réjouissant et cela réconcilie avec les médias.
On notera qu'il décrit Guaino comme un "politique qui ne sait rien faire de ses dix doigts, il ne sait pas se servir d'un ordinateur pour préparer ses chroniques et il est infichu d'appeler un taxi pour rentrer chez lui"...
On passe un excellent moment en écoutant Didier Maïsto !
http://www.jeanmarcmorandini.com/article-379675-exclu-le-patron-de-sud-radio-repond-a-henri-guaino-il-se-prend-pour-le-nouveau-malraux-c-est-un-ocean-d-insignifiance-et-de-malhonnetete-video.html
Rédigé par : Savonarole | 05 avril 2018 à 09:52
@ Philippe Verdier | 30 octobre 2017 à 16:46
Espérons simplement que toutes les personnalités riches et généreuses de cette station ne vont pas venir l'exprimer ici, cela deviendrait de l'autopromotion, non ?
Avec une affiche de personnalités riches et généreuses.
PS : sachant que votre éviction brutale du service public m'a choqué !
Rédigé par : Pierre Blanchard | 30 octobre 2017 à 20:38
Merci cher Philippe. Vous avez raison de faire connaître la différence majeure de Sud Radio par rapport à ses concurrentes. La liberté d’expression n’est pas une posture. Sud Radio permet à toutes les sensibilités de coexister dans le respect et la bonne humeur.
Avec une affiche de personnalités riches et généreuses.
Rédigé par : Philippe Verdier | 30 octobre 2017 à 16:46
...je questionne un invité sollicité au regard de l'actualité politique, intellectuelle, artistique et selon des critères veillant autant que possible à un pluralisme irréprochable. J'ai ainsi rencontré, pour l'instant, Olivier Besancenot, Jean-François Copé et Alexandre Devecchio.
Ah, pluralisme, que d'erreurs de jugement commet-on en ton nom !
Faudra-t-il, au nom de cet horrible pluralisme, inviter par exemple un rappeur après avoir reçu un chanteur d'opéra ? Ou bien un adepte du prétendu art contemporain après un véritable artiste ? Ou bien un gourou Hare Krishna après un évêque ?
Et dans le domaine politique, les critères du pluralisme seront-ils ceux concoctés par les gnomes qui hantent les caves du ministère de l’Intérieur pour faire croire que la démocratie à la française respecterait les règles du pluralisme, en nous présentant un infect cacique de la fausse droite comme un adversaire d'un infect ex-ministre socialiste alors que ce qui les sépare est seulement leur appartenance à des loges différentes ?
Rédigé par : Exilé | 29 octobre 2017 à 12:39
Allure fraîche, chemise juste ce qu'il faut de contemporain sans jeunisme forcené, le sourire en carquois, la radio au bout des lèvres, et le jeu "Quitte ou double" de ma jeunesse pour les souvenirs.
La radio du matin, au réveil et juste avant l'heure des repas... La saveur des paroles sans images, la cour de récré écoutant les matchs de rugby de la France aux Antipodes avec la radio de l'instit... Comme si on y était.
Rédigé par : Giuseppe | 29 octobre 2017 à 12:07
J'ai écouté avec plaisir, en différé, "La Voix de Bilger."
Votre bonheur total me réjouit. Vous semblez tellement - enfin - vous-même, à votre place, dans cet exercice de parole qui vous va à la perfection.
Votre joie est communicative.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 29 octobre 2017 à 07:34
@ Ellen
"Dites donc vous, quand est-ce que vous allez grandir et avoir un esprit de raison ?"
Sincèrement, vu le monde des adultes et de soi-disant la raison (HAHAHA ! Elle me fera toujours bien marrer celle-là aussi !), j'espère n'être jamais adulte.
Brel dit dans "La Chanson des vieux amants" qu'ils sont devenus vieux sans être adultes, moi je veux mourir sans l'avoir jamais été.
Rédigé par : Wil | 28 octobre 2017 à 22:17
@ Deviro
Merci d’avoir adoré mon commentaire. Faut secouer un peu une certaine torpeur.
Rédigé par : Anne-Valérie Pinet | 28 octobre 2017 à 18:55
Cher Philippe,
Merci de ce rendez-vous sur 99.9, que nous découvrons ce jour, alors que nous aurions pu dépister l'info sur l'encadré de votre blog.
Cela fait penser au déplacement de l'orang-outan que personne ne capte tout occupé à compter le nombre de passes dans un jeu de ballon, pour ce qui concerne la défaillance de notre observation.
Ici on nous montre tout, on nous dit tout, c'est le pied des oreilles et des orteils parfumés.
Reçu 5 sur 5. "La voix de Bilger" pour les non-filous obscurs-clairs parce qu'il n'existe aucune logique à faire précéder la clarté à l'obscurité.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 28 octobre 2017 à 18:45
@ Robert | 28 octobre 2017 à 11:04
"Sauf erreur de ma part, Sud Radio a entre-temps fait étape par Toulouse avec un siège me semble-t-il près de Compans-Caffarelli avant de migrer à Paris."
Tout ceci est fort possible mais avec très peu d'infos à l'époque, on a cru que Radio Andorra avait disparu dans les vallées profondes de Soldeu et Andorra la Vella ; on a appris longtemps après que Sud Radio avait pris la relève.
Quant à Caffarelli, nous ne connaissions que la caserne militaire du même nom.
Nostalgie.
@ Exilé
Le vrai Français pure souche n'existe plus, regardez autour de vous, ou allez faire un trajet dans Paris nord-sud et est-ouest, les couleurs dominantes gris et marron surclassent les teintes blanches et blondes, et les baragouinages orientaux ont relégué aux oubliettes le bon vieil argot des titis parigots.
La France c'est fini ! Nous sommes devenus une contrefaçon du Maghreb.
Rédigé par : sylvain | 28 octobre 2017 à 18:27
@ Anne-Valérie Pinet | 28 octobre 2017 à 13:41
"Il faudrait songer à quelques interviews trash et décalées pour réveiller l’auditoire. Pourquoi ne pas inviter une crétine comme par exemple une ancienne star de la téléréalité ? Je fais de la radio fiction mais ça pourrait donner à peu près ça : "Bonjour Cynthia alors tout le monde ne vous connaît plus mais vous avez connu une gloire éphémère dans la série de téléréalité "Les anges se défoncent au Malibu", vous sortez de six mois en HP à Cadillac pour une décompensation schizoïde, votre fils Kévin a été remis aux services sociaux, Brian, le père de votre fils, n’est plus in the kitchen mais à la cave, Alphonse votre sugar daddy est décédé d’une surdose de Viagra, pour survivre vous êtes contrainte de vendre votre collection de Louboutin sur Le bon coin. Alors quelles conclusions tirez-vous de votre introspection sur votre décadence ?"
"Euh what ? Vous pouvez répétez la question ?"
---------
Mais j'adore ! C'est beaucoup plus marrant à lire que du breizmabro ou du Charoulet !
Un oubli, mais ce n'est qu'une erreur de plume comme disent les juristes :
"Tout le monde se souvient de la séquence-culte de votre gouloum-gouloum dans la piscine, vous pesiez alors 58 kg, puis hardiment vous êtes passée à 110 kg, les méchants disent 1,1 quintal, mais vous êtes revenue, avec le courage qu'on vous connaît, à 85 kg.
Alors, heureuse ?"
Rédigé par : Deviro | 28 octobre 2017 à 18:13
@ Frank THOMAS
"En revanche je ne comprends rien au surgissement intempestif de Macron dans cette affaire."
Quand on admire quelqu'un, on en est obsédé, comme quand on aime ou quand on hait. Et donc, cela ressort.
Quand on admire ou quand on aime, on veut être reconnu par l'autre, toute action qu'on fait est dédiée à l'autre. L'admiration donc donne un sens à la vie, enfin, je suppose que notre hôte avait déjà d'autres sens, dans la vie, disons que cela accroît le sens.
Mais si le sens de sa vie tient, du moins en partie, à l'autre, on a besoin de l'autre, ce qui rend vulnérable :
- L'autre peut vous ignorer, vous refuser voire vous diaboliser.
- Les autres peuvent, sentant votre vulnérabilité, en profiter pour vous tourner en dérision.
Les sentiments oblatifs sont dangereux. Et en plus ridicules quand les élus n'en valaient pas la peine.
Rédigé par : Noblejoué | 28 octobre 2017 à 17:25
"Emmanuel Macron entendrait la différence !"
On ne peut que se réjouir de votre plaisir à participer à cette radio et à y animer votre propre émission. Il est évident que les auditeurs y trouveront agrément et avantage.
En revanche je ne comprends rien au surgissement intempestif de Macron dans cette affaire.
Rédigé par : Frank THOMAS | 28 octobre 2017 à 16:53
"La gratitude est non seulement la plus grande des vertus mais aussi la mère de toutes les autres" (Cicéron)
Merci de nous rappeler qu’il faut savoir dire merci.
Plus sérieusement, l’idée d’interviewer chaque semaine une personnalité est excellente mais avec Olivier Besancenot je suis presque devenue neurasthénique. Il faudrait songer à quelques interviews trash et décalées pour réveiller l’auditoire. Pourquoi ne pas inviter une crétine comme par exemple une ancienne star de la téléréalité ? Je fais de la radio fiction mais ça pourrait donner à peu près ça :
"Bonjour Cynthia alors tout le monde ne vous connaît plus mais vous avez connu une gloire éphémère dans la série de téléréalité "Les anges se défoncent au Malibu", vous sortez de six mois en HP à Cadillac pour une décompensation schizoïde, votre fils Kévin a été remis aux services sociaux, Brian, le père de votre fils, n’est plus in the kitchen mais à la cave, Alphonse votre sugar daddy est décédé d’une surdose de Viagra, pour survivre vous êtes contrainte de vendre votre collection de Louboutin sur Le bon coin. Alors quelles conclusions tirez-vous de votre introspection sur votre décadence ?"
"Euh what ? Vous pouvez répétez la question ?"
"Chers auditeurs bonjour, excusez-nous par avance si on a offensé certains d’entre vous..."
Bon, c’était de l’humour-fiction pour ceux qui n’auraient pas compris.
Rédigé par : Anne-Valérie Pinet | 28 octobre 2017 à 13:41
@ Philippe Bilger
"Dans le dialogue, je ne me prends pas pour quelqu'un de plus important que la personne que je reçois. Je la laisse répondre sans l'interrompre et dans tous les cas je la traite avec courtoisie. Elle m'a fait la grâce de venir, je ne vais pas l'insulter !"
Règles de conduite qu'on voit bien dans vos vidéos "Entretien avec..."
Rédigé par : Deviro | 28 octobre 2017 à 13:23
Il y a bien longtemps que je n’écoute plus les radios où la publicité est perturbée par de la musique ou des infos.
Mais c’est très bien que vous nous donniez explicitement la possibilité de suivre vos interviews, parce que implicitement vous donnez votre emploi du temps, que j’avoue ne pas consulter.
Vos interviews peuvent se rapprocher (loin de moi l’idée d’établir une quelconque comparaison, mais enfin) avec celles de Jacques Chancel, il y a bien longtemps, par la façon que vous avez de laisser parler vos invités, et c’est tellement rare.
Il terminait souvent ses interviews par la question devenue emblématique de ses émissions : "Et Dieu dans tout ça ?"
Dieu est mort, et je crois que poser systématiquement la question "Et Jupiter dans tout ça ?" serait un peu maladroit, à tout prendre il vaudrait mieux demander où en est le Grand Pan et sa flûte.
Lui aussi est mort si on en croit Plutarque (*) mais au moins il était ludique, peut être arriverons-nous à le ressusciter malgré les bien-pensants et les féministes.
(*) Catherine JACOB nous donnera les détails de sa mort !
Rédigé par : Tipaza | 28 octobre 2017 à 12:12
"Sud Radio n'est pas une radio pour les journalistes mais pour les citoyens. Emmanuel Macron entendrait la différence !"
Décidément ! Macron est passé par ici Macron repassera par là... ;)
Pour l'instant il cherche la taupe qu'il a reçue à sa table lors de la nomination (vote à main levée) de Castaner à la tête de LREM.
"Un dîner des historiques de la macronie s'est déroulé à l'Elysée" titre Le Parisien, mais patatras yen a un qui s'est mal tenu.
Du coup "le chef c'est moi" a demandé à papy Collomb (pas Christophe, le nôtre, celui qui ne découvre rien) les relevés téléphoniques de ses invités.
La prochaine fois, comme chez les mafieux, il demandera à ses invités de laisser leur téléphone(s) portable(s) aux gorilles de l'entrée avant la fouille à corps. :D
J'espère que ce n'est pas son chien "pissepartout" qui a une puce enregistreuse planquée par un/une journaliste félon (qui ne peut être à Sud Radio ;)) sinon douze balles ne suffiront pas...
On est bien ponctionné en impôts divers, mais qu'est-ce qu'on rigole :D
Rédigé par : breizmabro | 28 octobre 2017 à 11:27
@ sylvain
"Aqui Radio Andorra"...
Ce qui rappelle : « Ici Londres, les Français parlent au Français. »
Dans quelques années, nous pourrions entendre : « Ici Honolulu, les Français parlent au Français. »
Mais il n'y aura alors plus de Français.
Rédigé par : Exilé | 28 octobre 2017 à 11:13
Dorénavant, j'essaierai de vous écouter sur Sud Radio qui figure dans la liste de mes "favoris" grâce à l'ancien et néanmoins excellent logiciel Winamp.
@ sylvain | 28 octobre 2017 à 09:31
Sauf erreur de ma part, Sud Radio a entre-temps fait étape par Toulouse avec un siège me semble-t-il près de Compans-Caffarelli avant de migrer à Paris.
Rédigé par : Robert | 28 octobre 2017 à 11:04
@ Patrice Charoulet 28 octobre 2017 à 07:16
"Habitant en province, je ne puis écouter Sud Radio sur mon petit poste..." mais (ô bonheur intense) "il se trouve qu'hier pour la première fois j'ai écouté l'émission que vous animez chaque vendredi de midi à 13 heures sur Sud Radio. J'avais le projet d'en parler ici, ce samedi matin. De l'analyser, de la vanter et d'en recommander l'écoute assidue à vos lecteurs. Vous m'avez coupé l'herbe sous le pied !"
Quel bel exemple d'autoérotisme matinal ! :D
Rédigé par : breizmabro | 28 octobre 2017 à 10:57
Tous les jours je regarde l'émission "C dans l'air" sur la 5. Je bascule parfois sur celle de Pujadas sur LCI ou de Calvi sur Canal +. Si ces émissions deviennent si nombreuses c'est probablement qu'elles répondent à une demande du public. Mais elles laissent pourtant un vide. Celui d'émissions à la Jacques Chancel qui se déroulaient entre quatre yeux et où Jacques Chancel savait enfin écouter celui qu'il interrogeait. C'est un peu ce que vous faites. Je vous en remercie. Et si ce vide était aussi comblé à la télévision je pense qu'il aurait lui aussi beaucoup de succès car actuellement les interviews sont un mitraillage de questions où l'on n'a même pas le temps de penser à la réponse qui vient d'être donnée que la nouvelle question vient tout balayer.
Rédigé par : Pouzergues | 28 octobre 2017 à 10:32
Chaque vendredi, de midi à 13 heures, "La voix de Bilger" (...)
Moi qui n'écoute plus la radio depuis plusieurs années même pour prendre la météo, rien que des menteries, il va falloir que je m'y remette pour écouter Philippe Bilger...
Bon sang, où ai-je donc rangé ce fichu poste à galène ?
Ah ? Cela ne marcherait pas ?
Rédigé par : Exilé | 28 octobre 2017 à 10:17
@Wil | 28 octobre 2017 à 00:40
Dites donc vous, quand est-ce que vous allez grandir et avoir un esprit de raison ? Dans vos commentaires il n'y a que du dénigrement, de la jalousie et de la mauvaise foi. Allez, lancez-vous, faites-nous votre propre auto-promotion sur vos connaissances, juste pour voir si vous la méritez.
Rédigé par : Ellen | 28 octobre 2017 à 09:35
Sud Radio, l’ancienne Radio Andorra des années cinquante et plus.
Cette radio de mon enfance que j’écoutais avec bonheur et sa voix doucereuse célèbre :
"Aqui Radio Andorra"... suivie des mesures latitudes, altitudes et fréquences en espagnol ou andorran ou peut-être même en catalan, qui sait ?
Rédigé par : sylvain | 28 octobre 2017 à 09:31
Bonjour,
Chaque vendredi, de midi à 13 heures, "La voix de Bilger"
Sud Radio ne passe pas en Lorraine et d’une façon générale j’utilise mon bon vieux poste pour écouter la radio.
Mais j’ai mis votre émission en « raccourci » sur mon écran de PC et désormais je peux l’écouter à tête reposée entre deux billets ou deux interviews.
Le reste du temps je reste fidèle à France Inter (même si Patrick Cohen est passé sur Europe 1).
Rédigé par : Achille | 28 octobre 2017 à 08:58
Ce mode d'expression est fait pour vous. Cela me donnera l'occasion de découvrir Sud Radio. Faites-nous découvrir des invités que nous ne connaissons pas...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 octobre 2017 à 07:34
Il se trouve qu'hier pour la première fois j'ai écouté l'émission que vous animez chaque vendredi de midi à 13 heures sur Sud Radio. J'avais le projet d'en parler ici, ce samedi matin. De l'analyser, de la vanter et d'en recommander l'écoute assidue à vos lecteurs. Vous m'avez coupé l'herbe sous le pied ! Mais je m'en réjouis : vous avez apporté quantité de précisions qu'un simple admirateur ne pouvait pas posséder.
Habitant en province, je ne puis écouter Sud Radio sur mon petit poste, mais j'ai trouvé à y remédier sur Internet, et en direct à midi pile.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 28 octobre 2017 à 07:16
Est-ce en direct ou enregistré ?
Rédigé par : Jean-Marc | 28 octobre 2017 à 07:08
Bien content Philippe de vous écouter dans un autre exercice que celui du blog.
Je serai au rendez-vous de la prochaine émission.
Justement je me disais que vous vous faisiez rare dans les médias depuis que l’on n’a plus besoin de vous pour taper sur Sarko.
(Mais non je ne le regrette pas)
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 28 octobre 2017 à 01:37
Dites donc le père Wil, il sert à quoi votre gribouillis de 00 h 40 ?
On peut apprécier PB et n'être pas (plus) sur la même ligne à chaque billet.
De là à venir ici uniquement pour dénigrer... je ne vois pas l'intérêt.
Faites comme moi, montez sur une montagne et n’en descendez que lorsque vous avez une opinion à formuler…Si je puis me permettre.
Inutile de me répondre, je remonte là-haut dans la minute.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 28 octobre 2017 à 01:31
@Noblejoué
"Eh bien, non ! Si on quitte la bande dessinée pour le feuilleton, je dirais le docteur Who, peut-être."
Ne vous inquiétez pas Noble, Dr Who,vous avez le droit, c'est très bien.
Hahaha !
Rédigé par : Wil | 28 octobre 2017 à 00:45
M.Bilger a raison de faire son autopromotion parce que comme je n'écoute pas la radio sauf sur le net et évidemment rien que les classiques du politiquement correct, Zemmour sur RTL, Lévy et Finkie sur RCJ le dimanche et Finkie sur France Culture, je ne savais même pas que M.B. avait une émission de radio.
Bien, je tâcherai de m'en souvenir. Merci.
"Mais le meilleur est venu quand Didier Maïsto et Patrick Roger m'ont permis de réaliser l'un des rêves de ma vie médiatique. Pas seulement intervenir ponctuellement, participer à des débats, contredire dans les dialogues, mais avoir une émission en charge."
C'est ça qui est terrible et qui arrive à tout être humain. La vanité.
Avoir le "rêve de ma vie médiatique" d'avoir une émission "en charge", à moi. MOI ! MOI ! MOI !...
C'est bien.
Comme j'imagine que M.B. avait déjà la Rolex avant 50 ans en tant qu'avocat général et que donc il n'avait donc pas loupé sa vie selon certains critères, j'imagine que d'avoir son émission de radio doit lui avoir permis de se faire beaucoup d'"amis".
C'est ce qu'on lui souhaite.
Tant mieux pour lui.
Rédigé par : Wil | 28 octobre 2017 à 00:40
"Emmanuel Macron entendrait la différence !"
Je ne vois pas ce que Macron peut bien avoir d'admirable, mais être fidèle, en admiration comme en amitié ou en amour, c'est beau ; tant que la personne ne vous a pas déçu, pourquoi s'attiédir ?
Oui, être fidèle, exprimer sa reconnaissance pour sa radio, c'est bien aussi. Je sens qu'on va encore me traiter de bisounours.
Eh bien, non ! Si on quitte la bande dessinée pour le feuilleton, je dirais le docteur Who, peut-être.
Rédigé par : Noblejoué | 28 octobre 2017 à 00:17