J'écoute "Juste quelques hommes" et tout naturellement le titre de mon billet m'est venu.
A chaque fois c'est la même chose.
D'un oeil distrait j'avais regardé les programmes de la télévision. A 23 heures, sur France 2, un "Complément d'enquête" consacré à Jean-Jacques Goldman (JJG). J'étais sûr de m'en dispenser. Il paraît qu'on n'y apprenait rien et qu'on n'avait droit qu'à des témoignages déjà entendus.
Mais à chaque fois, c'est la même chose.
Cette émission venait juste de commencer et je ne l'ai pas quittée, fasciné, curieux, ému ou nostalgique, et je suis même allé jusqu'à supporter les banalités de la philosophe de service sur JJG.
Comme j'ai tout lu sur lui, que je crois n'avoir rien manqué de ce qu'il a pu dire ou écrire, que j'aurais pu concourir pour savoir qui était l'amateur meilleur connaisseur de JJG - avec les Beatles : pas le pire des choix ! -, je n'ai rien gagné, je n'ai rien acquis de plus.
Mais à chaque fois, c'est la même chose. On me reprochera mon infantilisme. Comme si les crépuscules n'avaient le droit d'admirer que des compagnonnages de leur niveau, des personnalités sérieuses, graves et si souvent ennuyeuses.
La magie intacte, renouvelée. Ce parcours d'un jeune homme passionné de musique mais qui ne voulait pas chanter. Puis "il a suffi d'un signe..."
Un succès fulgurant et mérité, des millions de personnes enthousiasmées à l'écoute de ces mélodies évidentes, entraînantes, apparemment faciles à composer, de ces paroles qui tranchaient dans un univers où la débilité était rarement détrônée.
Face aux critiques et au mépris des "spécialistes" - une engeance dont je ne raffole pas -, un humour remerciant tous ses "fans" d'avoir bien voulu juger par eux-mêmes.
Un père admiré, lui ayant transmis les valeurs fortes de l'honnêteté et de la modestie.
Un demi-frère Pierre Goldman dont Jean-Jacques n'a jamais voulu parler mais qui a sans doute apporté son lot d'ombres, de mystères et de mélancolie en lui.
Une détestation de la vulgarité du show-business même si grâce à son frère Robert, si dur en négociations, il a obtenu des pourcentages inédits, exceptionnels qui lui ont permis, avec son travail, ses représentations, ses ventes, ses compositions, le passage régulier de ses chansons, de se constituer une immense fortune. Je me souviens encore de son propos ancien affirmant qu'il était heureux de payer beaucoup d'impôts en France.
Le retrait, le silence. La quotidienneté familiale la plus simple qui soit, à Marseille puis en Angleterre. Il paraît qu'il pourrait revenir en France (VSD).
Une discrétion absolue, non pas ostensible ni narcissique mais constante, authentique, révélant le fond de l'être.
Un refus si rare de donner son avis sur tout, de dire aux gens ce qu'ils doivent penser, de faire preuve de cette arrogance qui est généralement indissociable de la superficialité de ceux qu'on consulte à tout bout de champ, de ces artistes qui se servent d'une lumière conjoncturelle pour nous asséner des bêtises structurelles.
Une volonté de ne s'attacher qu'à l'amélioration concrète, efficace, forcément bénéfique de ceux qui ont faim et froid.
La capacité de répondre aux absurdités sur une superbe chanson confrontant l'idéalisme et l'action, la jeunesse à la maturité par un sketch se moquant de ses contempteurs comme de lui-même.
A chaque fois, c'est la même chose.
Probablement est-on trop gangrené par une médiocrité culturelle et médiatique, l'invasion d'histrions, pour ne pas porter aux nues une personnalité comme celle de JJG, qui est aux antipodes de ce que je honnis !
Un miracle qui démontre qu'une existence peut avoir sa rectitude, sa logique, sa cohérence, ne pas proposer une éthique à mi-temps. JJG, le seul dont la première place au classement du JDD était justifiée !
Je ne voulais pas voir cette émission mais c'est comme une drogue. Et tout se terminera de la même manière. Je vais tenter à nouveau l'impossible : le convaincre d'accepter un questionnement de ma part.
Il ne répondra pas et il sera fidèle à ce que j'aime chez lui. Il tient, il se tient.
JJG : juste un homme, oui, mais quel homme !
@ Ellen
Je vous rappelle que Macron est plus jeune que le fils et la fille aînés de Madame Macron. Alors cette histoire de père plus jeune que ses enfants est à dormir debout.
Rédigé par : Florence | 21 novembre 2017 à 16:24
@Tipaza | 19 novembre 2017 à 17:55
"Joan Baez a vieilli et nous avec...", énoncez-vous sans grand risque d'être démenti. Mais il est des choses qui ne meurent pas. Ayant eu récemmment à revisionner le film 'Sacco et Vanzetti' j'ai trouvé assez géante la chanson de Joan Baez grâce à laquelle Montaldo aura réussi l'exploit (qui relevait de l'impossible) d'écarter le pathos et ce afin que le spectateur puisse : regarder, et comprendre, ce qui lui était ici montré.
Rédigé par : luc n. | 21 novembre 2017 à 14:41
"JJG : juste un homme, oui, mais quel homme !"
Peut-être... mais quelle musique !
Rédigé par : Frank THOMAS | 21 novembre 2017 à 14:03
@Tomas | 20 novembre 2017 à 18:57
Vous m'aviez un peu agacé avec "vieilleries", il est vrai qu'il y a la nostalgie d'une jeunesse trop courte qu'on oublie et qui d'un coup ressurgit avec l'âge.
Vous trouverez sans peine la vidéo d'une leçon de guitare de Chuck Berry à Keith Richard et pourtant... les Rolling-Stones toujours là.
La nostalgie de mes vinyles de Buddy Holly...
Cadeau ! https://youtu.be/Rf55gHK48VQ
----------------
@sbriglia | 20 novembre 2017 à 07:23
Euh... Là vous tentez une triple boucle piquée pour essayer de vous rattraper.
Au fait un ami m'a fait passer la cassette du centenaire du club, je comprends la victoire à Carcassonne contre le RC Nice et ses dissidents Toulonnais, à l'époque, en phases qualificatives.
Novès n'y est pour rien.
Rédigé par : Giuseppe | 20 novembre 2017 à 21:11
@ Savonarole
Ce n'est pas grave d'être un has been, mais vous êtes un homme de goût !
@ Giuseppe
Ne voyez aucune malveillance de ma part dans l'emploi du mot "vieillerie", bien sûr que tout le rock d'après les années 60 est de la redite, je pense que depuis les années 90 et la Britpop on est définitivement rentré dans l'ère des revivals !
@ Achille
Ah oui, effectivement, la chanson française, pour moi et tous mes collègues c'est un peu ringard. Question de goût, ce n'est pas faute d'en avoir entendu pourtant. Quand j'étais collégien j'écoutais Renaud, ça faisait rebelle, mais je ne suis plus collégien ! Goldman jamais aimé, mais le personnage est sympathique par sa discrétion je trouve.
@ luc nemeth
Merci pour l'anecdote, j'ignore ceci étant si tous les trotskistes sont des moines soldats comme leur inspirateur, mais ceux que j'ai connus à la fac n'étaient pas du genre rigolos. S'ils l'avaient été, j'aurais d'ailleurs sans doute rejoint leurs rangs !
Rédigé par : Tomas | 20 novembre 2017 à 18:57
@ Deviro | 20 novembre 2017 à 14:14
Merci, très belle chanson avec de belles images. J’avais un microsillon de Bob Dylan à une époque, mais j’ai dû le prêter à une personne qui a « oublié » de me le rendre à moins qu’il ne se soit égaré lors d’un déménagement. Impossible de remettre la main dessus !
Rédigé par : Achille | 20 novembre 2017 à 16:10
@ Tomas du 20/11 à 01:10
Vous avez tort d'ironiser sur le... trotskisme, là où il est question de courants musicaux de ces cinquante dernières années.
Jusqu'en 1979 en effet la salsa était loin d'être populaire, en France, c'était même une musique plutôt élitiste, qui à Paris n'intéressait guère que le milieu assez restreint des clients du 'New Morning' ou des habitués de la 'Chapelle des Lombards'.
Mais après l'assassinat de Pierre Goldman (qui sans être exactement trotskiste était parfois considéré comme tel) il y eut un concert, 'Salsa pour Pierre Goldman', qui donna même lieu à un film du même nom, et c'est ainsi qu'avec une rapidité surprenante la salsa fut désormais associée à la lutte.
Rédigé par : luc nemeth | 20 novembre 2017 à 15:23
@ Tomas | 20 novembre 2017 à 01:10
Je vais vous corriger, vous confondez tout, reprenez la définition citée par le Monde Musiques :
"Bruce Springsteen – lui-même une légende du rock – a rendu hommage à Chuck Berry. « Chuck Berry était le plus grand des rockeurs, guitariste, et le plus grand parolier de rock’n’roll pur qui ait jamais vécu », a écrit sur Twitter « le Boss », qui était proche du musicien.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/musiques/article/2017/03/18/le-musicien-chuck-berry-legende-du-rock-n-roll-meurt-a-l-age-de-90-ans.
http://www.francetvinfo.fr/culture/musique/le-guitariste-et-chanteur-chuck-berry-legende-et-pionnier-du-rock-and-roll-est-mort-a-l-age-de-90-ans_2104559.html
Ce que vous citez à propos du rock n'est plus l'essence même de cette musique - certes il y a de beaux succès mais sans le souffle d'une nouvelle vie "rock'n'roll pur" en un mot.
Rédigé par : Giuseppe | 20 novembre 2017 à 14:57
@Achille | 20 novembre 2017 à 08:01
"A noter au passage que personne n’a mentionné Bob Dylan, prix Nobel de littérature quand même... Trop intello, sans doute..."
Mince de mince, vous avez raison !
Écoutez ce bijou et vous ferez des progrès en... américain
https://www.youtube.com/watch?v=cgyCrMzA0XM
Rédigé par : Deviro | 20 novembre 2017 à 14:14
@ Tomas de 1:10
Je m'éponge le front, je ne suis pas encore un has been, j'ai quelques Jam, un Undertones (Teenage Kicks), des Stone Roses avec ses morceaux de 8 minutes et ses LP aux pochettes magnifiques, un best of du rock irlandais, Thin Lizzy, par exemple.
Le jazz est pour moi une torture d'une infinie tristesse, quand il m'arrive de passer à Paris je vais chez Gibert, le rayon jazz est toujours désert et le vendeur a l'air déprimé, soit c'est le jazz, soit c'est son salaire. Ou alors, c'est les deux.
Rédigé par : Savonarole | 20 novembre 2017 à 13:16
@ Elusen
"Un truc minable qui rabaisse ceux qui le regardent"
On est sûr que cette émission n'a eu aucun effet sur Elusen au moins.
Rédigé par : Herman Kerhost | 20 novembre 2017 à 12:30
@ sbriglia
La musique on n'en parle qu'avec des gens qu'on aime, pour éviter que des mots stupides soient accolés à une sensation que la musique donne qui relève d'une autre dimension.
Par exemple, la musique japonaise est simplement excessivement belle et pure, Chen Zhong est bien meilleur que n'importe quel mantra, et le Graduel d'Aliénor de Bretagne est un autre monde...
Rédigé par : duvent | 20 novembre 2017 à 11:34
Il y a l'humeur, le contexte, il m'est arrivé de faire tourner les serviettes ou faire la danse du canard en toute liberté sur un fond de musique de "Serrés comme des sardines".
Récemment d'ailleurs. Ambiance caliente, bon enfant et ma foi quand cela arrive, tous les présents suivent avec bonheur.
Quoi qu'il en soit j'ai un faible pour Bach l'universel que tout musicien a taquiné pour peu qu'il ait fait des études classiques.
Bach tout le monde y revient.
Bien sûr il ne faut pas mettre tout sur le même plan, c'est comme pour le vin il existe de petits cépages qui ma foi sont agréables à siroter.
Rédigé par : Giuseppe | 20 novembre 2017 à 10:24
Allez, pour le plaisir, à la gloire de tous les Bobby :
https://www.youtube.com/watch?v=Vhjidy5xD1k
Rédigé par : Aliocha | 20 novembre 2017 à 09:24
On se serait cru sur Radio Nostalgie hier sur le blog.
Tout le monde y est allé de la petite chanson préférée de sa jeunesse. Les pionniers du rock, la nouvelle vague avec les chefs de file Beatles- Rolling Stones. Exit JJG que certain ont même considéré avec la condescendance réservée à ces vedettes people sans lendemain. On aurait envie d'en rire si ce n'était pas grotesque.
C’est là que l’on voit l’influence du rouleau compresseur de la musique anglo-saxonne qui a envahi l’Europe et notamment la France, éclipsant nos valeurs françaises que furent Jean Ferrat, Georges Brassens, Barbara, Claude Nougaro, sans oublier, dans un autre registre, Johnny, Eddy Mitchell, Michel Sardou qui ont certes copié parfois lourdement leurs confrères anglo-saxons mais ont toujours du succès plus de quarante ans après leurs débuts.
A noter au passage que personne n’a mentionné Bob Dylan, prix Nobel de littérature quand même... Trop intello, sans doute...
Rédigé par : Achille | 20 novembre 2017 à 08:01
Vous avez mis un lien sur la vidéo de l’émission, je n’ai regardé que le reportage.
Ouille, ouille !
Un truc de "mierda", paparazzi, des images volées en allant le filmer devant chez lui, quand il est en vélo, quand il est avec sa fille.
Un truc minable qui rabaisse ceux qui le regardent quand ils en sont à aller interroger les voisins, faisant de nous des pervers : des voyeurs.
Et le comble du comble : le ton !
J’avais l’impression que l’on me parlait d’un parrain de la mafia ou d’un tueur en série !
Heureusement que je n’ai jamais eu de télévision, que je me préserve de votre monde !
Rédigé par : Elusen | 20 novembre 2017 à 07:57
Ça partait d'un bon sentiment : écrire une c... pour faire rappliquer les commentateurs et éviter la désertification du sujet !
Bon, dorénavant je n'écrirai plus que des morceaux choisis !
Rédigé par : sbriglia | 20 novembre 2017 à 07:23
@ Savonarole | 19 novembre 2017 à 22:15
Deux autres interprétations de Joan Baez que vous avez peut-être oubliées :
https://www.youtube.com/watch?v=WxPSToloHtw
https://www.youtube.com/watch?v=XGhnE53PVzk
@ Savonarole | 19 novembre 2017 à 21:31
"Et Bob, avec son Sambre et Meuse ?…"
Médisant que vous êtes, notre ami Marchenoir doit lui préférer « La Marseillaise » et dans sa version Léo Ferré !
https://www.youtube.com/watch?v=LHvKGO3u3eY
Rédigé par : Trekker | 20 novembre 2017 à 02:38
@ Savonarole
Mais je vous en prie, si cela vous intéresse : j'aime essentiellement le rock indépendant anglais écossais, irlandais, américain, australien, néo-zélandais à partir de 76, même si j'aime bien aussi naturellement les groupes séminaux des années 60 (Beatles, Byrds, Velvet, Pink Floyd période Syd Barrett, Beach Boys). Je me retrouve assez bien aussi dans toutes les vieilleries citées par Giuseppe.
Mais pour moi c'est avec le punk que tout commence vraiment, même si j'abhorre les Sex Pistols : the Jam, Joy Division et leurs successeurs New Order, les Buzzcocks, les fantastiques Undertones de Derry. Après l'intermède douteux de la new wave, les Smiths, la génération C86, la noise-pop écossaise (les Pastels, Jesus and Mary Chain) et un peu plus tard la vague "Madchester"(Stone Roses, Charlatans, Happy Mondays...) redonnèrent de la vigueur à une pop-music qui s'était embourbée dans le marigot musical des années 70.
En Amérique, dans la foulée de Sonic Youth (qui a mal vieilli d'ailleurs je trouve), les Pixies et Pavement.
Aux antipodes, les Go-Betweens et la trop méconnue scène de Dunedin (les Bats, the Clean, the Verlaines, the Chills) gagnent aussi à être écoutés.
Avec l'arrivée massive de l'électro à la fin des années 90, j'ai arrêté d'enrichir une discothèque déjà bien remplie. Même si dans ce genre aussi il y a des choses sympathiques.
Depuis, quelques CD de musique classique ont immigré dans ma discothèque pour goûter aux joies du vivre-ensemble musical : Tchaïkovski, Rimsky-Korsakov, Mozart, Vivaldi, il me reste encore beaucoup à découvrir.
Pas de jazz, peut-être en réaction au goût de mon père pour ce genre musical, mais ça ne me gêne pas en arrière-fond.
Et j'aime aussi beaucoup la peinture ! Vous avez raison, parler politique, relations internationales, économie ou philosophie c'est sympathique, mais il ne faut pas oublier le plaisir des sens, sauf à être un moine trappiste où un militant trotskiste !
Rédigé par : Tomas | 20 novembre 2017 à 01:10
@ sbriglia @ Savonarole | 19 novembre 2017 à 22:36
"Oui, mais enfin Goldman ce n'est ni Berlioz ni Puccini... pour ne citer que mes préférés."
On peut aimer les deux !
Par exemple le Concerto pour Clarinette de Mozart et La Montagne de Jean Ferrat, ou la Sonate au Clair de Lune de Beethoven et Et Maintenant de Bécaud, ou l’Ave Maria de Schubert et Con lei partiro chanté par Sarah Brightman & Andrea Bocelli... et sentir chaque fois un petit quelque chose au fond du coeur.
Dieu merci dans ce monde il nous reste la musique, toutes les musiques, tout dépend de l'âme du jour !
Rédigé par : Claude Luçon | 20 novembre 2017 à 00:05
Puisque des gens parlent de classique, pourquoi pas l'Après-midi d'un faune version dansée ?
https://www.youtube.com/watch?v=D8ES9LJ8rkU
Rédigé par : Noblejoué | 20 novembre 2017 à 00:01
post de : sbriglia @ Savonarole | 19 novembre 2017 à 22:36
"Oui, mais enfin Goldman ce n'est ni Berlioz ni Puccini... pour ne citer que mes préférés."
C'est triste comme tout, cette réplique ! On parle chansons, paroles et mélodies, pas Ouverture, 2ème mouvement, Livret...
Opposer Puccini à Goldman, c'est très bêta...
Goldman n'est pas votre tasse de thé, ok.
Vous n'avez pas aimé écouter, même distraitement, "C'est extra" de Ferré, "Toulouse" de Nougaro ou même, tiens, "Belle-Ile en mer" de Voulzy ?
Rien à voir avec le "Gloria", le "Dixit Dominus" ou le "Stabat Mater" de Vivaldi, ou la "Norma" bien sûr...
Rédigé par : Deviro | 19 novembre 2017 à 23:35
@ sbriglia
Alors là excusez-moi mais Berlioz et Puccini ça fait belle lurette qu'ils n'ont rien produit ni sorti, ils ne sont même pas invités chez Drucker, ni Ardisson, ni Ruquier !...
Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2017 à 23:06
"C'est une curiosité sur ce blog.
Dès qu'il s'agit de musique ça déserte sec." (Savonarole)
Oui, mais enfin Goldman ce n'est ni Berlioz ni Puccini... pour ne citer que mes préférés.
Rédigé par : sbriglia @ Savonarole | 19 novembre 2017 à 22:36
@ Tipaza et Trekker
Deux formidables chansons de Joan Baez. Merci vraiment, je les avais oubliées.
Pauvre Rutebeuf est un chef-d'œuvre d'humanité, quel poème !
Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2017 à 22:15
Puisque les gens apportent les airs qu'ils aiment, le champagne d'Higelin pour célébrer d'avoir compris quelque chose, qui m'a fait, entre autre, souvenir de cet air :
https://www.youtube.com/watch?v=pm_6UvNsx2Q
Rédigé par : Noblejoué | 19 novembre 2017 à 21:53
C'est une curiosité sur ce blog.
Dès qu'il s'agit de musique ça déserte sec.
Où est donc Elusen et sa musique soufie, pourtant si belle ?
Où est donc Catherine Jacob et sa musique japonaise à dormir debout ?
Et Bob, avec son Sambre et Meuse ?
Leurs avis nous auraient ravis.
La musique et la peinture sont deux arts ou l'on rencontre souvent des gens éduqués qui soudain se transforment en poissons rouges dans un bocal. Ils n'entendent rien, ils ne voient rien.
Des inaptes à la joie de vivre, aux couleurs, au soleil.
Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2017 à 21:31
@Savonarole | 19 novembre 2017 à 19:25
A l'époque pour ceux qui écoutaient dans de très mauvaises adaptations de Johnny et des autres, nous passions pour des extraterrestres.
Roll Over Beethoven, mythique à sa création, d'ailleurs repris à toutes les époques.
J'aurais dû citer Jerry Lee Lewis et son énergie, Eddie Cochran.
Cadeau !
https://youtu.be/pRo0wSHMKXE
Je crois que je pourrais y passer la nuit.
Rédigé par : Giuseppe | 19 novembre 2017 à 21:25
@ Tipaza | 19 novembre 2017 à 17:55
"Joan Baez a vieilli et nous avec…"
Mais il restera toujours d’elle une de ses rares interprétations en français, certes ce n’est qu’une reprise. Les paroles originales, attribuées à François Villon, sont un mélange de plusieurs poèmes du poète-troubadour Rutebeuf, et la musique est de Léo Ferré. Les premiers à la chanter furent Léo Ferré et Jacques Douai, et ensuite elle fut interprétée par différents chanteurs et chanteuses dont Joan Baez. Sa version est à mon sens une des plus belles :
https://www.youtube.com/watch?v=0kpO4vcmrcY
@ Savonarole | 19 novembre 2017 à 17:38
"Le spectacle des Enfoirés (…) certes, le genre est grand public et on peut ne pas aimer, mais ceux qui aiment sont les plus généreux et souvent les moins fortunés."
Ne pas omettre sa très belle chanson du début des années 90, considérée comme dérangeante par certains :
https://www.youtube.com/watch?v=9-9SFHdaRVM
Rédigé par : Trekker | 19 novembre 2017 à 20:23
@ Herman Kerhost | 19 novembre 2017 à 18:24
Vous avez raison j'ai oublié My Way, de Claude François !
En sens inverse on oublie souvent Mort Shuman qui a écrit de superbes chansons pour Elvis, dont "Suspicion", puis il est venu en France et a fait découvrir Jacques Brel aux USA (oublié depuis, ça n'a pas duré longtemps).
En somme il n'y a que La Marseillaise qui aura été un tube mondial, et Cash Investigation ou Élise Lucet n'ont jamais enquêté sur les droits d'auteur de Leconte de Lisle...
Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2017 à 20:05
@ Tomas | 19 novembre 2017 à 18:52
Je comprends.
On ne sait toujours rien de vos goûts, dommage. Mais je ne suis pas Patrice Charoulet, l'inspecteur Clouseau du blog.
Bien vu pour les Inrocks.
Pour le rap, français ou autre, c'est au-dessus de mes forces. Probablement une question de génération.
Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2017 à 19:45
@ Giuseppe
Cadeau ! L'élégance de Chuck Berry.
https://m.youtube.com/watch?v=kT3kCVFFLNg
Personnellement, j'étais plutôt Stones, jusqu'à la mort de Brian Jones, après ce fut de la daube pour Madame Pinet, il y a eu aussi The Who, The Kinks, Small Faces, et puis finalement Madness.
Mais ils ont tous chanté Jerry Lee Lewis, Bo Diddley, Chuck Berry.
Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2017 à 19:25
@ Exilé | 19 novembre 2017 à 17:17
Comme vous j'ai (aussi) aimé Dutronc chantant "Il est cinq heures, Paris s'éveille" ou "L'opportuniste" tellement d'actualité (textes de Jacques Lanzmann), et comme vous je n'ai jamais acheté un disque de Dutronc alors que j'avais THE coffret de Brassens et de Brel ! ;)
Rédigé par : breizmabro | 19 novembre 2017 à 19:12
@ Savonarole | 19 novembre 2017 à 15:35
"Plaisir d'Amour ou Falling in Love with you !"
Vous remuez des souvenirs agréables et amusants.
En 2006, en visite à Las Vegas, Andrea Bocelli a fait chanter des millions de téléspectateurs américains, dont mon épouse et moi alors chez notre fille à Santa Monica, en plus de tous les spectateurs de son show.
Après quoi s'est ensuivi un débat houleux avec nos deux générations successives lesquelles furent surprises de nous entendre chanter la version française. Elles ne voulaient pas admettre que la chanson était française et pas le produit du génie d'Elvis Presley.
Pire même, quand nous leur avons dit que nous avions entendu nos parents la chanter lorsque nous étions gamins et qu'elle était plus vieille que les USA, en plaisantant je leur avais dit que La Fayette l'avait chantée à Martha Washington, l'épouse de George.
L'aînée des gamines, alors 18 ans, n'en croyait pas ses yeux en vérifiant sur Internet.
Rédigé par : Claude Luçon | 19 novembre 2017 à 19:11
@ Savonarole
Rock & Folk, et pourquoi pas Best tant que vous y êtes ?! Mais sur les Inrockuptibles vous tombez juste, jusqu'à ce jour funeste où le journal décida de devenir un Télérama pour jeunes en passant à la formule hebdomadaire ; je ne l'ai plus acheté ni ouvert depuis.
Je me suis ouvert musicalement à d'autres horizons que ceux de la Mersey ou de la Clyde depuis, mais pas au point de me mettre à la chanson française. Dont j'ai eu l'occasion néanmoins de mesurer l'influence au cours de mes voyages à l'étranger, il doit donc y avoir du bon là-dedans tout de même, mais pas pour moi, désolé.
Heureusement, le rap français (et pas seulement celui des cités, mais aussi celui des campagnes) a su lui, trouver sa voie et n'a rien à envier à ses équivalents américains !
Rédigé par : Tomas | 19 novembre 2017 à 18:52
@ Savonarole | 19 novembre 2017 à 14:10
Vous avez raison, tous les jours j'entends à la radio les morceaux originaux pillés par nos stars françaises.
Cependant il me semble qu'au moins Claude François aura été repris outre-Atlantique avec "My Way".
Cela pèse certes peu à côté de la production industrielle de Goldman, qui cependant est, et demeurera un inconnu ici aux US.
Rédigé par : Herman Kerhost | 19 novembre 2017 à 18:24
Puisqu'on en est aux confidences, la nostalgie est toujours ce qu’elle a été.
Pour ceux qui ont eu 20 ans en 68, qui rêvaient du Flower power, un souvenir :
https://www.youtube.com/watch?v=iCAmQkmBrj8
Joan Baez a vieilli et nous avec…
Rédigé par : Tipaza | 19 novembre 2017 à 17:55
Curieux personnage. Infiniment narcissique de mon point de vue, et superbement cruel j'ai envie de dire, au moins envers ses fans, dont vous faites partie, puisque vous subissez les conséquences d'une cause dont seuls les journalistes sont responsables. Mais il a des corones, c'est certain.
Et l'on pourra admirer son projet de rendre fous ses contempteurs...
Rédigé par : Herman Kerhost | 19 novembre 2017 à 17:53
@Anne-Valérie Pinet
De pirouette spirituelle en pirouette spirituelle, vous allez finir par vous claquer un abducteur.
Le spectacle des Enfoirés compte chaque année des millions de téléspectateurs et des retombées de dons conséquents.
Certes, le genre est "grand public" et on peut ne pas aimer, mais ceux qui aiment sont les plus généreux et souvent les moins fortunés.
S'il suffisait de vous plaire pour entreprendre ce serait à désespérer et encore moins à persévérer.
(adapté de Guillaume d'Orange-Nassau)
Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2017 à 17:38
@breizmabro
"Puisqu'on en est aux confidences..."
C'est vrai ça, laissons les anciens combattants raconter leur guerre.
Pour moi, la chanson madeleine de Proust qui me fait penser à Mai 1968 est la chanson « Il est cinq heures, Paris s'éveille » chantée par un Jacques Dutronc qui ne se prenait pas au sérieux et ne cherchait pas à faire passer un quelconque message, sur une orchestration originale et pas pour un sou agressive alors que par ailleurs les futurs caciques du PS ou bien de l'Ednat développaient leurs biceps à grands renforts de lancers olympiques du pavé au lieu de faire travailler les deux neurones qui erraient, dans ce qui leur servait de boîte crânienne, comme une âme en peine...
Mais mon intérêt amusé s'est arrêté là, je n'ai jamais acheté un disque de Dutronc et je n'ai en rien cherché à suivre sa carrière.
Rédigé par : Exilé | 19 novembre 2017 à 17:17
Pour avoir découvert jeunes avec des camarades, les Buddy Holly, Bo Diddley, Chuck Berry, Little Richard et les autres, écouter nos chanteurs de rock hexagonaux et leurs interprétations faisaient grésiller nos tympans, pour le moins.
L'influence immense de ceux cités sur tous ceux qui ont suivi : Beatles, Rolling Stones etc. fut immense, ils étaient des défricheurs d'un vent nouveau et les porteurs joyeux de toute une jeunesse avide de bouger, changer le monde.
La liste est longue de tous leurs apports, nos régionaux étaient de très mauvaises copies... Mais quand on ne connaissait pas l'original, le créatif, celui qui porte un mouvement... C'est bien connu les borgnes sont rois au pays des aveugles.
Je ne suis pas fan de JJG mais il a su saisir l'air du temps. Céline Dion lui apportant la consécration mondiale.
Cadeau !
https://youtu.be/s5Uw1lJ2C9U
Rédigé par : Giuseppe | 19 novembre 2017 à 17:03
@ Exilé 19/11 14:29
Ne pensez-vous pas que la discrétion, l'effacement même de JJG, ce refus de toute médiatisation, contredisent s'agissant de cet artiste votre théorie "d'un intense travail de fabrication d'un mythe" ? JJG n'est-il pas au contraire tout à l'opposé de la personnalité de Claude François que vous donnez en exemple ?
Ne croyez-vous point qu'un être désireux de se transformer en mythe, plutôt que de se fondre dans une certaine normalité, d'échapper à toute médiatisation, ne recherche pas au contraire à attirer constamment sur lui le feu des projecteurs ?
Quant à considérer qu'apprécier un artiste, quel qu'il soit, pourrait se transformer en culte de la personnalité, il y a là une marge que je n'oserai franchir !
Rédigé par : Michel Deluré | 19 novembre 2017 à 17:01
Nostalgie... nostalgie... quand tu nous tiens ;)
Puisqu'on en est aux confidences moi j'ai été plus Eddy que Johnny et suis devenue plus Sardou que Goldman.
J'ai eu ma période Fugain : "Chante la vie chante ; Comme si tu devais mourir demain ; Comme si plus rien n'avait d'importance ; Chante, oui chanteeee".
Bien sûr j'ai eu ma période Renaud et son "Mistral gagnant" (qui fait pleurer les mamans) "Mon HLM" ou "Laisse béton" (et d'autres aussi bien).
J'ai eu ma période Rolling Stones (slowleeeer sur Angie... ;) puis ma période Michael Jackson et "Thriller".
Aujourd'hui je suis plutôt Roberto Alagna.
C'est dire l'évolution... :D
En même temps vous vous en fichez de mes goûts musicaux, et vous avez bien raison, et moi je m'en fiche de Goldman même si je le trouve très bon guitariste, compositeur et parolier, je le trouve un peu fade.
Adéo. Bon dimanche.
Rédigé par : breizmabro | 19 novembre 2017 à 16:32
On me reprochera mon infantilisme.
Non, cher monsieur Bilger, s'il vous arrive parfois de montrer que vous avez su garder un regard d'enfant, donc capable de s'émerveiller, nous ne prendrons pas cela pour de l'infantilisme, même si nous ne partageons pas toujours l'objet de votre émerveillement.
C'est un trait de votre caractère que nous apprécions parmi d'autres.
« Qui garde son âme d'enfant ne vieillit jamais ».
Abraham Sutzkever
Rédigé par : Exilé | 19 novembre 2017 à 16:30
Je pense aussi que JJG est un grand artiste compositeur. Malheureusement je lui reproche de s’être fourvoyé en participant trop longtemps à cette escroquerie musicale et artistique qu’est la troupe des Enfoirés, majoritairement composée de midinettes et midinets sans aucun intérêt.
Rédigé par : Anne-Valérie Pinet | 19 novembre 2017 à 16:15
@ Robert Marchenoir | 19 novembre 2017 à 12:08
« Ce n'est pas Goldman qui ressort des méthodes du FSB, ce sont vos propos. Saturer l'espace informationnel de sottises, de plaisanteries idiotes et d'attaques personnelles, cela permet de discréditer durablement tout propos sérieux sur le sujet évoqué. »
Et voilà Marchenoir qui se vexe parce que deux intervenants ont l’outrecuidance de le charrier.
C’est vrai que Marchenoir ne dit que des choses sérieuses sur ce blog, c’est même à ça qu’on le reconnaît. Lui seul dispose de données tirées des archives secrètes de la CIA ou autres organismes gouvernementaux américains, lui permettant d’affirmer que les Noirs sont statistiquement plus enclins à tuer que les Blancs, que les Russes n’ont qu’une idée en tête c’est de renverser le système économique de l’Occident et que donc quiconque dirait le contraire ne peut être qu’un agent à la solde de l’abominable Poutine.
Et ce monsieur nous accuse de dire des sottises ! Si la bêtise devait être érigée en institution, il en serait le digne représentant.
Rédigé par : Achille | 19 novembre 2017 à 16:08
Nous avons gardé nos rêves de grande roue, même si cela semble enfantin et nous avons imaginé sur une idée de la famille Gruss un défilé de chameaux, de dromadaires dans les rues de Paris.
Rédigé par : semtob | 19 novembre 2017 à 00:26
Génial
Rédigé par : anne-marie marson | 19 novembre 2017 à 15:51
@Exilé | 19 novembre 2017 à 14:29
"Mais alors, pourquoi le placer sur un piédestal, comme une idole ?"
Philippe Bilger ne le place pas sur un piédestal, il nous parle d'un homme qu'il aime bien, et nous demande nos ressentis.
Un avocat général qui aime bien Jean-Jacques Goldman, c'est épatant, non ? Faut pas louper ça !
Vous n'auriez pas un problème de prostate, par hasard ?
Il faut consulter...
Rédigé par : Deviro | 19 novembre 2017 à 15:50
Afin de me contredire totalement moi-même (j'adore ça), je dois reconnaître que les Américains nous ont piqué "Plaisir d'amour", chanson écrite vers 1760 par l'obscur Jean-Paul-Égide Martini, mort en 1816 (Père Lachaise pour les amateurs).
Elvis Presley l'a reprise 150 ans après...
Vous la connaissez tous, "chagrin d'amour dure toute la viiieeeuuu !"
https://m.youtube.com/watch?v=OTdPL8Gvtp4
Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2017 à 15:35
@ Exilé | 19 novembre 2017 à 14:29
Laissez-nous croire! Laissez-nous rêver !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 novembre 2017 à 15:21