D'abord il faut reconnaître le bel effort, la volonté de sortir des sentiers battus, des réunions de famille et des placards vaudevillesques dont raffole le cinéma français.
La rencontre d'un professeur réactionnaire et d'une jeune banlieusarde à laquelle le premier doit tout apprendre sur le plan de l'éloquence pour échapper à une sanction disciplinaire.
Situation parfaitement invraisemblable comme un certain nombre de scènes du film.
Il n'empêche que la mise en scène d'Yvan Attal est réussie, que Daniel Auteuil est, on le sait, un formidable acteur et que la jeune Camélia Jordana est prometteuse.
Pourtant que de clichés dans cette histoire avec les stéréotypes de la cité, des séquences gentillettes et bisounours, l'opposition des mondes et les caricatures qui vont avec.
Je reconnais l'honnêteté rare des scénaristes qui ont fait du réactionnaire une personnalité remarquable qui sur le fond avait raison sur tout mais dont la forme parfois condescendante et sarcastique pouvait susciter l'incompréhension, voire la colère. Mais évidemment, à la fin, l'émotion l'emporte et un peu de démagogie : il a appris d'elle comme elle de lui.
Le plus passionnant du film concerne la réflexion sur l'éloquence et l'éducation par le langage. Sommairement résumé, il y a là comme un My Fair Lady d'aujourd'hui !
Mais je suis gêné par le caractère totalement artificiel des exercices et le fait qu'on s'attache à la transmission de la rhétorique, de procédés d'argumentation et de figures de style aberrants dans un tel contexte et en opposition avec l'apprentissage d'une parole libre et vivante. Le professeur le dit bien : il s'agit d'avoir toujours raison alors que l'amoureux de l'héroïne, à l'issue d'une dispute, voit juste quand il affirme qu'"il faut dire ce qu'on pense".
Je ne vois pas d'ailleurs au nom de quoi, quand il s'agit de la banlieue, on ne songe jamais que des talents naturels y existent et qu'il y aurait comme une fatalité à devoir lui apprendre ce qui serait normalement acquis ailleurs. Comme si la première n'était capable que de tchatche et pas de parole ! Alors que je peux témoigner que l'aptitude à l'oralité est indépendante des rapports de classe !
L'important n'est pas la rhétorique, qui prétend offrir à ceux qui parlent une grille toute faite, extérieure à leur être, leur garantissant théoriquement une victoire dans le discours. Le capital est au contraire la conviction, ce qu'on a à proférer, avec l'intelligence et la culture dont on dispose. Toujours avec l'élan d'une fraîcheur et d'une spontanéité. Les stratagèmes orneront, habilleront la vérité mais ne parviendront jamais à la remplacer. Il faut inventer la rhétorique, pas la suivre. La forme est vide si elle est seule.
Tout le reste à l'avenant. Ces concours, ces jurys, sur des sujets imposés, avec un texte sous les yeux, cette inscription de la parole dans un univers officiel. Ces Nuits de l'éloquence ! Cette émulation empesée et conventionnelle. Cette habitude de constituer la parole comme un jeu, un divertissement, l'arme à venir d'un avocat - qui en effet choisit la vérité au gré des causes à défendre - et non pas celle d'une personnalité dont les tréfonds ont besoin de la parole, de sa force et du scandale qu'elle crée presque inévitablement quand elle est authentique. Thierry Lévy et Eric Dupond-Moretti, ce n'était pas, ce n'est pas une éloquence qui se pavane mais la foudre qui tombe !
Je n'ai jamais pu m'habituer à cette déchéance de la parole en rhétorique - de son souffle en procédé. De sa liberté en lecture. De sa spontanéité en mémoire.
Je vais faire part d'un rêve pour terminer. Si d'aucuns partageant la même ambition m'aidaient à le réaliser, j'en serais heureux. Je voudrais ouvrir à tous, sans aucune exception, une compétition qui à son issue permettrait de désigner le meilleur dans les conditions suivantes. Un seul sujet est proposé, on le prépare mentalement durant une demi-heure et chacun s'exprime dans un discours d'une durée de dix minutes. Egalité parfaite de la préparation et de la compétition. Il sera aisé alors d'appréhender l'intelligence dans sa pureté, le verbe dans sa qualité et le talent dans son authenticité.
Le Brio aurait pu en avoir plus mais j'estime suffisamment ce film pour avoir eu envie de lui consacrer ce billet.
@ Elusen
Il y a bien Sainte-Anne. C’est le 01 45 65 80 00. Un défroqué qui fume sa bure, c’est pas courant. Ils vont se marrer.
Rédigé par : Patrice | 29 novembre 2017 à 19:41
@ Patrice | 29 novembre 2017 à 09:12
« Si la nature lui a déjà donné un « voile », alors pourquoi lui en rajouter un de plus ? »
Ben ça il faudra le demander à Paul.
Qui n’était pas un apôtre en plus, mais que les chrétiens appellent apôtre.
Avez-vous son numéro ?
Et pour plus de précision, que vous avez oublié :
- Bible Liturgique -
traduite par l’Association Épiscopale Liturgique pour les pays francophones rattachée près de l’État du Vatican.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
Chapitre 11 – versets 13, 14 et 15.
https://www.aelf.org/bible/1Co/11
Mais c’est bel et bien la même religion, ce sont uniquement trois courants différents avec des sous-courants.
Ils prient le même dieu inférieur du 7e niveau, Dieu de la tribu, comme Teutatès (Toutatis).
Dieu qui avait une épouse.
Dieu appartenant au courant polythéiste, mais qui reconnaît dans la Bible avoir fait un coup d’État pour prendre le pouvoir.
Et la tête, et la tête,
Alouette, gentille alouette
Alouette je te plumerai...
Se faire circoncire pour aussitôt s'en recouvrir la tête...
Rédigé par : Elusen | 29 novembre 2017 à 11:43
Concernant le voile dans la Bible...
Dans les textes, Paul dit que les femmes doivent avoir un voile sur la tête. Le mot « voile » en grec c’est le mot « peribolaion » qui a le sens de couverture, d’enveloppe.
Ici, Paul dénonce les coutumes vestimentaires des hommes et des femmes de Corinthe. Dans cette société de richesse et de débauche, hommes et femmes interchangeaient leurs places et leur apparence : les hommes s’habillaient en femmes et les femmes se coupaient les cheveux pour passer pour des hommes.
Dès lors les versets 14 et 15 prennent tout leur sens :
14 La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux,
15 mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ? (peribolaion = couverture.)
Si la nature lui a déjà donné un « voile », alors pourquoi lui en rajouter un de plus ?
Rédigé par : Patrice | 29 novembre 2017 à 09:12
Le Vatican et ses églises ont surtout formé Elusen aux joies des stages sous les soutanes des prêtres dans les presbytères de son enfance.
Car comme le sait si bien Elusen, le presbytère c'est l'endroit où le curé "habite".
Depuis il chouine contre les chrétiens et préfère les djellabas des imams, tellement plus sexy et pratiques pour y subir en profondeur les vertus des fondements islamiques.
Kss kss, nonosse ?
Rédigé par : sylvain | 28 novembre 2017 à 17:05
@ Xavier NEBOUT | 28 novembre 2017 à 10:49
« […] et que selon le catholicisme d'avant Vatican II […]
Vatican II, ce n’est pas un État, ni une suite à Rambo !
Le Vatican doit sa création au fascisme italien en 1929.
Le Vatican a collaboré avec le fascisme, le nazisme, le pétainisme.
Le Vatican a caché des criminels de guerre.
D’où tenez-vous que tous les vêtements des nonnes viennent du Moyen Âge ?
D’où tenez-vous que le Vatican peut choisir comme il lui plaît dans la Bible ?
Si son Dieu lui a tout donné, le Vatican pourrait décider de dire à son Dieu : « ça on n'en veut pas ! »
En somme, le Vatican, c’est comme les dealers de drogue, c’est sur eux, dans leurs sacs, mais c’est pas à eux ; c’est dans leur Bible, mais c’est pas à eux.
D’où tenez-vous que les Evangiles seraient l’Ancien Testament, Evangiles où Jésus appelle à la guerre, au feu, au glaive, à séparer les gens qui s’aiment.
Rédigé par : Elusen | 28 novembre 2017 à 15:38
@ Elusen
Exact, c'est bien cela, je suis confus.
Rédigé par : Patrice | 28 novembre 2017 à 15:22
@ Elusen
Coucou Gaspary, chrétien christianisé déchristianisé beauf FNiste, ksskss nonoss bon chien chien, papatte, va chercher kss kss !
Rédigé par : sylvain | 28 novembre 2017 à 13:50
@ Elusen
Vous aurait-il échappé que les costumes des religieuses n'ont tout simplement pas changé depuis le haut Moyen Âge, et que toutes les femmes s'habillaient ainsi à l'époque ?
Étonnant que vous n'ayez jamais lu ce que j'ai souvent répété, à savoir que le Dieu le Père de Jésus était celui des Indo-Européens et d'Alexandre le Grand, et que selon le catholicisme d'avant Vatican II (c'est-à-dire l'authentique), le Nouveau Testament a aboli l'Ancien ?
Vous avez beau jeu de taper sur le christianisme en n'y voyant que celui des ignorants et des curés de m... (expression bénédictine en privé).
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 28 novembre 2017 à 10:49
@ Patrice | 27 novembre 2017 à 19:41
« À vous lire, ce film semble être l'adaptation d'une mini-série de téléréalité diffusée il y a, je ne sais plus, trois/quatre ans environ. »
Ce dont vous parlez ressemble à un documentaire sorti en salle cette année 2017.
Un avocat enseignant des universités préparant ses étudiants en droit, en sciences politiques, arts, sociologie, à l’art de la parole pour convaincre.
Étudiants à l’université de Vincennes, qui se trouve dans la ville de Saint-Denis après un déménagement forcé par la Mairie de Paris propriétaire des terrains, sous la houlette de Jacques Chirac.
Cette université a été fondée en 1968 par des personnes telles que Gilles Deleuze, Michel Foucault, Jacques Lacan, Jean-François Lyotard, etc.
Les universités françaises sont sectorisées et la sectorisation de l’Université de Paris 8 (Vincennes) est principalement les quartiers pauvres.
À voix haute - La force de la parole
https://youtu.be/-KLE7PTx92U
Rédigé par : Elusen | 28 novembre 2017 à 00:03
À vous lire, ce film semble être l'adaptation d'une mini-série de téléréalité diffusée il y a, je ne sais plus, trois/quatre ans environ. Elle mettait en scène une brochette de jeunes issus de ces quartiers dont la belle jeunesse s'use à démêler le tien du mien.
Ces rappeurs et tchatcheurs, leur CV le mentionnait, étaient "coachés" par un individu présenté comme avocat, dont l'enthousiasme non feint, car on le devinait progressiste, semblait devoir montrer que les candidats sélectionnés étaient réellement une chance pour la France.
De l'audition finale, je me souviens surtout de ma perplexité. Mais peut-être aurais-je dû suivre l'intégralité de la série.
Rédigé par : Patrice | 27 novembre 2017 à 19:41
@ caroff | 27 novembre 2017 à 11:14
Contrairement à vous, j’ai lu la Bible, donc nécessairement la Torah ; et j'ai lu le Coran.
Je voulais prendre connaissance du ramassis d’imbécillités écrites dans tous ces trucs qui ont des millions de morts sur les mains.
Torah – Bible – Coran au même niveau que Mein Kampf.
Pour commencer, il n’y a pas un Hadith, mais des Hadiths, qui ne sont que des recueils de commentaires sur le Coran, des trucs que l’on ne peut pas vérifier, mais dont il est affirmé que ce serait les commentaires mêmes de Muhammad.
Les Hadiths sont apparus bien après la mort de Muhammad, ainsi pour les vérifier, c’est du :
« on m’a dit que. Le père d’un ami qui était le frère du cousin d’un garde de Muhammad a dit que. »
D’ailleurs vous parlez d’un seul et unique Hadith, mais lequel ?! Donnez-le !
Ainsi le falsificateur que vous êtes invente le propos d'une sourate, et comment vous faites, comme à l’ordinaire, vous lancez une recherche sur Internet, dans un métamoteur, et vous prenez le premier truc qui vous conviendrait.
En cela nous nous retrouvons avec un ignorant qui devient juste expert en clic.
* Coran – Traduction de Malek Chebel, Dr en anthropologie des religions, psychanalyste.
** Al Qur'an – Pr Zeinab Abdelaziz, Dr ès lettres, Dr en civilisation française.Nulle part, dans les deux traductions, cela ne parle de se couvrir la tête, les cheveux, le visage.
Mais de cacher sa poitrine en public, cependant en famille de se balader à poil, de pratiquer le nudisme. Y compris devant les eunuques et les esclaves, prônant ainsi les deux choses précédentes, ne les condamnant pas.
La Bible, traduction du Vatican, dite Bible Liturgique ; Bible (Torah) arrivée bien avant le Coran.
Rédigé par : Elusen | 27 novembre 2017 à 18:29
"Selon le Haddith il y a cinq éléments primordiaux pour un musulman : la circoncision, le fait de se raser le pubis, de se couper les ongles, de s'épiler les aisselles et de se tailler la moustache".
Voilà voilà..."
Rédigé par : caroff | 27 novembre 2017 à 11:14
Selon l’imam musulbeauf Elusen Gaspary, le cul en l’air de la Place de Clichy, il y a aussi d’autres éléments encore plus primordiaux : la décapitation, la lapidation, la torture, la Kalashnikovisation des concerts et bars, la camionisation des foules plagistes...
C’est lui qui l’Haddit, faut faire comme il Haddit lui !
Rédigé par : sylvain | 27 novembre 2017 à 15:16
"Je conseille sa lecture à madame la Bâtonnière de Valence... laquelle n'était pas née sans doute en 1962...
"Mais à Valence, monsieur, on ne rêve pas, on travaille, monsieur, car la vie n'est pas la sœur du rêve."
Rédigé par : sbriglia | 27 novembre 2017 à 06:59 "
Mais M. Sbriglia, ne trouvez-vous pas que vous allez un peu vite en besogne ?
Conseiller une lecture, soit, mais supputer l'âge du capitaine, alors je dis non, sachant qu'avec l'aide du trombinoscope du Barreau de Madame le Bâtonnier, vous avez pu déduire et inférer...
Que ne nous donnez-vous votre sentiment sur l'apparition récurrente du nom d'une série dont le message subliminal et sanglant trouve grâce aux yeux de madame le Bâtonnier ?
Celle-ci avec brio la propose en guise d'argument, M. Perelman est envieux là où il se trouve...
En effet M. Sbriglia, à Valence on travaille, alors que vous rêvez...
Rédigé par : [email protected] | 27 novembre 2017 à 14:02
@ anne-marie marson 23h46
Beaucoup de musulmans interrogés sur le port du voile en forte augmentation dans tous les pays, y compris dans ceux qui ont été gouvernés par des présidents qui s'en moquaient (Nasser ou Bourguiba), répondent en disant que "chez nous" les religieuses se couvrent toute la journée...
Vous objectez fort justement que ces femmes ont fait un voeu perpétuel à JC et qu'en conséquence la comparaison avec les musulmanes "civiles" voilées s'arrête là.
Qu'en dit le Coran : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de se couvrir de leurs voiles, c’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées… » (Coran 33, 59)
Quant à la circoncision, le "Haddith", composante essentielle de la théologie islamique, regroupe les actes et les paroles du Prophète considérés comme des paradigmes pour la communauté des croyants. Chaque instant de la vie du Prophète même dans ses activités les plus humbles et les plus intimes (manger, aller au lit, relations sexuelles) a valeur paradigmatique, parce que pour l'islam, la vie du Prophète s'est passée en totale conformité avec la parole de Dieu et sa volonté.
Selon le Haddith il y a cinq éléments primordiaux pour un musulman : la circoncision, le fait de se raser le pubis, de se couper les ongles, de s'épiler les aisselles et de se tailler la moustache".
Voilà voilà...
Rédigé par : caroff | 27 novembre 2017 à 11:14
"Le Brio aurait pu en avoir plus mais j'estime suffisamment ce film pour avoir eu envie de lui consacrer ce billet." (PB).
Le Palmipède aussi, dans tous les cas semble-t-il un film à aller voir.
Rédigé par : Giuseppe | 27 novembre 2017 à 10:06
Nouvelle vague intello bobo de gauche subventionnée, un bon filon pour faire pleurnicher les losers rebuts sociaux et sociétaux de la gauchisserie : le misérabilisme, le compassionnisme, le crétinisme beauf de la populaille de gauche qui se reconnaît dans ces clichés ringards recuits et ressassés à l'ultime du ridicule et de la caricature.
Un bon film pour ras du front facho de gauche, emburqinées, indignés bouches en cul de poule, associatistes bobos, insoumis d'opérette rétrécis du bulbe ; une belle daube médiatique dégoulinante de débilité !
Rédigé par : sylvain | 27 novembre 2017 à 09:36
@ vamonos | 26 novembre 2017 à 23:38
Croissant est le mot.
http://blogs.politique.eu.org/sites/blogs.politique.eu.org/local/cache-vignettes/L250xH266/Croissant_-380d5.png
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 novembre 2017 à 09:21
En 1962, une jeune femme noire, native de l'Oubangui- Chari, pauvre et mal habillée, est élue deuxième secrétaire de la Conférence du stage de Paris...
Elle mourra peu de temps après, dans son pays, d'une tuberculose mal soignée.
Dans les années soixante-dix, Hervé Catta, premier secrétaire, qui quittera le Barreau pour les ordres, fera son éloge, salle Saint-Louis, lors de la rentrée solennelle de la conférence.
Elle s'appelait Adrienne Ajax.
Je conseille sa lecture à madame la Bâtonnière de Valence... laquelle n'était pas née sans doute en 1962...
"Mais à Valence, monsieur, on ne rêve pas, on travaille, monsieur, car la vie n'est pas la sœur du rêve."
Rédigé par : sbriglia | 27 novembre 2017 à 06:59
@ Xavier NEBOUT
Je n’ai rien comparé, la comparaison, c’est vous qui venez de la faire !
J’ai affirmé que le voile, la burqa, le niqab, ne sont pas dans le Coran ; le voile est dans la Bible.

Voile de chrétienne à Sainte-Anne de Jérusalem 1905.
J’ai affirmé que la circoncision n’était pas dans le Coran, mais dans la Bible, mais elle, vous ne voulez pas y voir du doré, comme quoi...
Quant au Père Noël, c’est une invention de Coca-Cola Company en 1920, c’est pour cela qu’il est rouge et blanc, comme les couleurs de la marque.
- Coca-Cola, l’enquête interdite – William Reymond – éd. Flammarion.
Feuilletez le livre : https://frama.link/fzE0jP3K
- L’entretien de William Reymond sur Radio-Canada Première.
Il y explique comment Coca-Cola Company sous le IIIe Reich faisait travailler les déportés gratuitement.
http://getwebb.org/d/xULrphJq
Rédigé par : Elusen | 27 novembre 2017 à 01:54
Elusen alias Garry Gaspary...
Il ne fait pas de doute qu'un homme de votre haut niveau de spiritualité voit les auras.
Alors comparez celles des religieux chrétiens avec celles des religieux musulmans et vous nous dites là où il y a le plus de doré.
Un radiesthésiste pourra vous le dire sur photos.
Maintenant, si ce n'est pas à la portée de votre intelligence, ne vous faites pas de souci car vous n'êtes pas le seul. Par contre, demandez au Père Noël de vous porter une petite auto rouge et des billes, pour aller jouer dans la cour des petits au lieu de nous affliger de vos c... ries.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 27 novembre 2017 à 00:13
@ Elusen
"Ah, pour votre délire obsessionnel, psychiatrique à ce stade-là, le voile, la burqa, la circoncision ce n’est pas musulmanisme, mahométanisme, mahométisme, le voile et la circoncision ne sont pas dans le Coran, mais ils sont dans la Bible."
Le voile dans la Bible et la religion chrétienne sont pour les femmes "consacrées", c'est-à-dire qui ont prononcé des voeux et sont des religieuses.
Ce qui est choquant dans l'islam c'est que des civils portent des vêtements consacrés.
Rédigé par : anne-marie marson | 26 novembre 2017 à 23:46
Elusen, je vous remercie pour ces belles images pieuses qui deviennent rares, voire inexistantes dans un nombre croissant de pays.
Rédigé par : vamonos | 26 novembre 2017 à 23:38
@ Lucile
Je ne suis pas très poésie mais j'aime bien celle-là, pour la forme comme pour le fond :
"Le dragon doux", de Raymond Queneau
Un serpent de mer arrive à bon port
Il rencontre des journalistes
Il leur explique quel est son sort
Et pourquoi il se sent si triste
Et d'où vient le fait qu'il existe
Au bout de peu de temps on se familiarise
On l'appelle par son petit nom
Les femmes veulent lui faire des bises
Un chasseur prépare du petit plomb
Quand il parle maintenant on ricane
Plus question de lui à la télévision
On lui reproche d'obstruer la porte océane
Ce qui amène de nombreuses protestations
Alors il retourne vers sa solitude marine
Avant qu'on ne lui fasse un mauvais sort
S'il avait soufflé un peu de feu par ses narines
Peut-être aurait-il trouvé un plus accueillant port
Rédigé par : Noblejoué | 26 novembre 2017 à 22:16
@ caroff | 26 novembre 2017 à 11:53
"...les séries américaines comme "Breaking dead", "Homeland"..."
Heuuuu, "Homeland", c’est israélien !
Le nom originel : Hatufim.
Essayez "Billions", cela devrait plaire à son honorable honoraire, l’histoire d’un Procureur fédéral à New York qui tente d’attraper un millionnaire de fonds vautour qui fraude, anarque, truque, tue, spolie les plus pauvres.
Le tout, pour ce millionnaire, au nom de quand il était enfant il était lui-même pauvre donc cela lui donnerait le droit d'être ce qu'il est.
Un procureur fédéral avec sa complexité, ses ambiguïtés. Il va monter un plan, une arnaque, pour lui-même attraper ce millionnaire, mais il vous faudra voir le dernier épisode de la saison 2.
* Sa fiche : http://www.imdb.com/title/tt4270492/
* La série : https://frama.link/1AHcZU8H
Rédigé par : Elusen | 26 novembre 2017 à 20:57
@ caroff
@ boureau
Partage total de vos analyses. Le genre de film qui accumule les poncifs et les clichés avec toujours la même bonne dose, dans le cinéma français, de l’antiracisme en fond de toile. Dans des amphis de fac bondés, je vous assure qu’aucun enseignant ne remarque l’étudiant qui arrive cinq minutes en retard au cours car ils sont déjà au moins une centaine à arriver en retard. Le thème est archi-puéril et complètement délirant : l’étudiante ignare en première année de droit, habillée comme une rappeuse, qui finit number one du concours d’éloquence. A qui veut-on faire croire de telles bêtises ? Moi je préfère regarder The Walking Dead, c’est tout aussi idiot mais on sait au moins que c’est faux dès le départ.
Rédigé par : Anne-Valérie Pinet | 26 novembre 2017 à 20:04
@ sylvain | 26 novembre 2017 à 11:06
Hé bé je sens le mec qui a vu le film !
Le flagrant délit, le type parle d’un truc qu’il n’a pas vu, mais il a une opinion, toujours la même d’ailleurs, obsessionnelle, sur une religion.
La burqa étant interdite en France, il ose affirmer qu’il y en a dans les amphithéâtres des universités.
Tu lui parles d’hémorroïdes et son trouble mental refait surface, il y voit des musulmans.
Allez, je lui donne un nouveau mot : Choucroute !
Ah, pour votre délire obsessionnel, psychiatrique à ce stade-là, le voile, la burqa, la circoncision ce n’est pas musulmanisme, mahométanisme, mahométisme, le voile et la circoncision ne sont pas dans le Coran, mais ils sont dans la Bible.
Rédigé par : Elusen | 26 novembre 2017 à 18:21
@ sbriglia @ caroff
"Au revoir là-haut", en effet, bon film, je ne l'ai pas vu deux fois que pour être avec des proches, sans lesquels je coulerais, je pense... La guerre est montrée sans complaisance, l'après-guerre, aussi, mais avec poésie, l'humour n'est pas absent, et réussi.
Les masques d'un des héros sont un des éléments forts du film, qui finit à la fois bien et mal, mais n'en disons pas plus pour ne pas spoiler.
Encore le masque... Quand je pense qu'il y a un blogueur qui veut qu'on tombe le masque. Le cardinal de Retz disait qu'on ne sort de l’ambiguïté qu'à son détriment. Eh oui, face aux injonctions contradictoires, il faut bien brasser large ! Exprime-toi librement sans casse sociale... pseudo.
A vrai dire, dans la vie, il y a un moment de vulnérabilité avec les gens, où on est plus sincère qu'avec les autres mais on ne sait pas encore si on sera acclimaté. Un début de sincérité ne va-t-il pas être puni ? A l'inverse, sinon, sous réserve de respecter la distance de sécurité de chacun, on peut être assez sincère pour regretter de ne pouvoir l'être totalement, vu que personne ne l'est jamais avec personne... Regretter parce que pend au nez le risque d'une accusation d’insincérité, quel casse-tête... On navigue donc au jugé, certes par égard pour l'autre, mais aussi montrer ce qu'il est préférable qu'il voie de vous.
Le maque a ceci de bien d'expliciter une distance entre le donné et le montré comme de permettre la création. Le masque est donc expression individuelle mais collective, plus artistique dans Là-haut, il est héroïque dans les histoires de super-héros américains. Or ici, sans contrainte, nous pouvons expérimenter toutes les opportunités du masque par le pseudonyme.
Donc, le pseudo, comme le masque, permet de masquer pour révéler. Ce qu'il révèle, c'est la création de la personne, quand le patronyme est le donné-subi. Passer du voulu au forcé est retomber dans la vulnérabilité, plus ou moins grande selon les cas, comme il est souvent anodin d’ôter le masque, mais pas pour un défiguré.
Pourquoi je raconte ça ? Parce que j'en ai marre qu'un intervenant ne cesse de vouloir diminuer la liberté des autres, la liberté du se présenter ou ce qu'on écrit ne font qu'un, toutes les libertés étant solidaires.
Ici, qui nuit à qui ? Donner un renseignement accroît le savoir, qu'importe si, par exemple la langue ne sera pas accessible à tous ? Dix Japonais et trois chers collègues ? C'est pareil, dans la vie, on n'a jamais accès au tout de la personne, le pseudo ôte les repères sociaux mais donne une vérité qui ne sortirait jamais autrement.
Droite ou gauche, qu'on se dispute pour savoir s'il faut redistribuer ou non, si la richesse des uns est celle des autres ou leur pauvreté, cela se comprend... Mais ici, si une spécialiste en Japon se fait plaisir avec l'écriture élégante du soleil levant, à qui cela porte-il tort ? Dans la rue, pour raison de sécurité, on ne peut mettre un masque. Mais dévoiler ses traits, ici, risque-t-il de faire courir un danger à quelqu'un ? Dans l'univers tout triste, sinistre voire pisseux du film, les masques étaient d'incessantes apparitions poétiques.
Pas besoin d'avoir la peau arrachée pour s'en créer de nouvelles, pas la peine de mourir d'ennui pour aller voir des films, lire des livres... En fait, il faut le faire avant d'être rattrapé par le vide.
Alors livres ou films, américains ou français, qu'importe ? Et le masque pour intervenir ici.
Rédigé par : Noblejoué | 26 novembre 2017 à 14:27
@ sbriglia à 12:38
"Allez voir "Au revoir là-haut" caroff... et vous changerez d'avis... ou alors votre cas est désespéré !"
Mon cas n'est pas désespéré puisque j'ai aimé "Au revoir là-haut" et j'y ajoute "Des hommes et des dieux", mais ça ne fait pas une liste : ce sont des îlots dans un océan de médiocrité...
Rédigé par : caroff | 26 novembre 2017 à 14:15
"Le Brio : pourrait en avoir plus !"
Un film de bisounours pour des bisounours, cher P. Bilger.
Plus convenu tu meurs !
L'extrême médiocrité de la production cinématographique française n'est hélas plus à prouver et ce depuis des années.
Ce n'est plus du 7ème art dont il est question, mais d'une industrie à la fois financière et cinématographique et qui n'existerait pas sans le soutien constant et déterminant des contribuables.
Même phénomène en littérature. Lévy et Musso produisent à la chaîne ce que les services marketing étudient pour eux. Bientôt, les auteurs seront remplacés par des ordinateurs programmés pour sortir au bon moment le livre que les lecteurs et lectrices (les plus nombreuses) souhaitent lire.
Du marketing à son summum !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 26 novembre 2017 à 14:11
"...les séries américaines comme "Breaking dead", "Homeland" ou "House of cards" surpassent toute la production cinématographique française des dix dernières années..."
Rédigé par : caroff | 26 novembre 2017 à 11:53
Allez voir "Au revoir là-haut" caroff... et vous changerez d'avis... ou alors votre cas est désespéré !
Rédigé par : sbriglia @ caroff | 26 novembre 2017 à 12:38
@ Tipaza
Sur l'entropie, en face de vous, je serais battue à plate couture. Sur la photo aussi, bien que je fasse ce que je peux avec mon REBEL T5, lumineux, mais qui a tendance à bousiller la couleur rouge. Sur la brioche peut-être, quoique je me défende. Et sur la poésie sûrement, j'oublie souvent d'en lire. Sauf hier, par hasard, Villon, pour son "je ris en pleurs". Coïncidence, il s'agissait déjà, si je me souviens bien, d'un concours. Comme quoi les concours ont parfois du bon.
On va voir maintenant ce que vous avez à dire sur Macron qui "ne dévie pas d'un pouce". Je m'en délecte à l'avance. J'avais déjà pensé à "Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis", mais c'est trop facile, trop expéditif. Il va falloir trouver mieux, en évitant de chagriner Philippe Bilger, toujours aussi émerveillé par le dernier avatar de Jupiter mais que je soupçonne parfois un peu d'être plus malicieux que candide.
Rédigé par : Lucile | 26 novembre 2017 à 12:20
Le genre de film dont le cinéma français est friand.
Le résumé que vous en faites, Philippe Bilger, est un absolu repoussoir...
Comment proposer aux spectateurs un scénario aussi débile et des situations à ce point perpendiculaires à la réalité ?
Les scénaristes enfourchent ce genre parce qu'il est plus commode de pointer un cas particulier et en l'occurrence caricatural, que d'évoquer les impasses de l'université française avec des filières conduisant directement à Pôle Emploi ou que de disserter sur les étranges progressions de carrière dans les corps universitaires !!
C'est pour cette raison que j'ai pris un abonnement à Netflix : les séries américaines comme "Breaking dead", "Homeland" ou "House of cards" surpassent toute la production cinématographique française des dix dernières années...
Rédigé par : caroff | 26 novembre 2017 à 11:53
La personne étant le masque de l'être, une personnalité n'a par définition pas de tréfonds sauf à considérer la cause du masque.
On eut dit jadis que le rôle de l'avocat est de savoir dévoiler la force maléfique qui s'est emparée de l'âme du criminel, et révéler son degré de conscience afin de permettre au juge de prononcer la juste peine qui lui permettra de se délivrer de cette force maléfique, et d'obtenir l'absolution à l'instant suprême.
Or, il s'agit de nos jours de dire seulement, "c'est pas sa faute mais celle des autres - de la société -", sans dénoncer le diable qui habite cette dernière, et sans dire comment la peine l'en délivrera.
En tout état de cause, il est ainsi démontré que le discours doit être intimement lié à celui auquel il s'adresse. La brillante plaidoirie du XIIe siècle devant le juge ecclésiastique vénéré ferait rire la plupart des collègues de P.Bilger, et nous en connaissons le résultat.
Faire douter des gens intelligents est facile, avec les c... c'est une autre paire de manches. Allez dire à un imbécile qui "fait confiance à son notaire" que ce dernier dit n'importe quoi ! (L'agent immobilier qui vous parle comptant une c....rie de notaire plus ou moins grave dans une affaire sur deux, son problème est de les avoir vues.)
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 novembre 2017 à 11:19
« Je voudrais ouvrir à tous, sans aucune exception, une compétition qui à son issue permettrait de désigner le meilleur dans les conditions suivantes. Un seul sujet est proposé, on le prépare mentalement durant une demi-heure et chacun s'exprime dans un discours d'une durée de dix minutes. Egalité parfaite de la préparation et de la compétition. Il sera aisé alors d'appréhender l'intelligence dans sa pureté, le verbe dans sa qualité et le talent dans son authenticité. »
Mais la compétition existe également sur ce blog, non pas sous la forme orale, mais écrite.
Nous avons d’ailleurs quelques contributeurs qui régulièrement jouent les agences de notation et distribuent les bons et les mauvais points aux autres intervenants.
Le sujet proposé est généralement le billet du jour, mais il s’en trouve toujours quelques-uns qui le détournent pour donner libre cours au domaine qu’ils affectionnent particulièrement au point de tourner à l’obsession.
Attention, dans un examen le hors sujet c'est la "bulle" assurée !
Rédigé par : Achille | 26 novembre 2017 à 11:18
Film gnangnan pour satisfaire les ego rassis de nos bobos gauchos du showbiz loser de gauche.
Rien sur la multiplication des étudiantes en burqa, chuuut !
Rien sur les amphis, dépotoir pour parasites gauchistes militants antifas casseurs trentenaires losers en échec social, chuuutt !
Rien sur ces mêmes amphis, annexes islamistes de mosquées salafistes aux décors orientaux, tapis de prières au sol, etc. chuuutt !
Rien sur les recteurs, sommés par les préfets collabos de se taire, chuuuttt !
Rien sur les groupes gauchistes pro-islamistes provocs qui recueillent les migrants dans ces lieux en toute illégalité, sachant qu'une impunité totale leur est accordée.
La France : "Tu la nik ou tu la kif"
Chuuuttt !
Rédigé par : sylvain | 26 novembre 2017 à 11:06
Je n'ai pas vu ce film et n'irai pas le voir. Ce que vous dites est plein d'intérêt et très juste, et votre projet de concours fort bon.
Cela dit je voudrais reculer de quelques siècles. Corneille, Molière, La Fontaine, Racine, Fénelon, Bossuet, Voltaire... ont bénéficié de ce que l'on a appelé "les humanités", il faut savoir qu'ils ont aussi tous reçu une extraordinaire (à peine imaginable de nos jours) et très solide formation rhétorique. Le départ était la rhétorique et l'aboutissement fut le classicisme, qui n'a jamais été égalé.
Président de l'Institut de la parole, votre perspective est, certes, bien différente. Vous n'entendez pas former les dix meilleurs écrivains de notre temps. Mais je ne pense pas qu'il faille user du terme "rhétorique" avec légèreté, voire avec dédain. Il a ses lettres de noblesse. J'ai cité quelques-uns de ses plus beaux fruits.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 26 novembre 2017 à 10:59
Je n'ai pas vu ce film et n'irai pas le voir, pourtant, Auteuil serait une raison suffisante.
Pourquoi, me direz-vous ? Pour les raisons que vous exposez et pour celles qui ont été ajoutées par Elusen, d'où je conclus que nous ne manquons plus de bons critiques de cinéma.
Je me permettrai un commentaire sur le choix du sujet, il est très racoleur, non ? Du moins Zweig dans "La confusion des sentiments" avait-il donné à lire une certaine réalité...
Rédigé par : duvent | 26 novembre 2017 à 10:19
De la distance qu’il peut y avoir entre l’art oratoire dans le prétoire et l’« Art poétique » de Verlaine.
Voici quelques conseils pour préparer la compétition que souhaite Philippe Bilger, une compétition perdue d’avance par le poète si j’en juge par ce qu’il a écrit dans son Art poétique :
« De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l'Impair
Plus vague et plus soluble dans l'air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Il faut aussi que tu n'ailles point
Choisir tes mots sans quelque méprise :
Rien de plus cher que la chanson grise
Où l'Indécis au Précis se joint.
…/…
Fuis du plus loin la Pointe assassine,
L'Esprit cruel et le Rire impur,
Qui font pleurer les yeux de l'Azur,
Et tout cet ail de basse cuisine !
Prends l'éloquence et tords-lui son cou !
Tu feras bien, en train d'énergie,
De rendre un peu la Rime assagie.
Si l'on n'y veille, elle ira jusqu'où ?
…/…
Que ton vers soit la bonne aventure
Eparse au vent crispé du matin
Qui va fleurant la menthe et le thym...
Et tout le reste est littérature. »
Et si pour ajouter le rêve au sérieux de la compétition on imposait de chanter le texte comme le fait si bien Léo Ferré ?
https://www.youtube.com/watch?v=kjCMuguPixU
Pour ma part je me garderais de participer à cette compétition, persuadé que je n’aurais aucune chance face à Robert Marchenoir, le Terminator du blog, plus fort qu’Éric Dupond-Moretti pour laminer ses contradicteurs, et encore moins de chance face à Lucile, dont le dernier commentaire (25 novembre 2017 à 21:18) a été dicté par Madame de Sévigné sans aucun doute.
Rédigé par : Tipaza | 26 novembre 2017 à 09:40
Bonjour
Si j’ai bien compris, il s’agit encore d’un bon film moralisateur et un peu lénifiant comme il est de coutume de les voir apparaître dans les salles obscures à l’approche de Noël.
Le thème : le vieux réac bougon des beaux quartiers et l’ado des cités sensibles avec, pour fond de sauce, l’élocution raffinée d’un professeur de lettres confronté au langage fleuri d'une petite beurette de la banlieue. Et bien sûr à la fin de l’histoire, le vieux bougon et la belle beurette jettent par-dessus bord leur vilains préjugés et nouent une belle et franche amitié.
Les spectateurs sortent de la salle avec une petite larme à l’œil.
On ne peut pas dire que le thème soit bien nouveau, mais il attire toujours le chaland. Et puis tout ce qui peut permettre de réconcilier deux mondes qui se détestent plus parce qu’ils se craignent que pour des raisons purement idéologiques est bon à prendre.
Bref, un film que l’on peut aller voir avec ses petits-enfants qui en tireront un enseignement profitable. Pour aller voir le prochain Disney, ils attendront la semaine prochaine, c'est promis !
Rédigé par : Achille | 26 novembre 2017 à 08:50
"...une compétition qui à son issue permettrait de désigner le meilleur dans les conditions suivantes. Un seul sujet est proposé, on le prépare mentalement durant une demi-heure et chacun s'exprime dans un discours d'une durée de dix minutes. Egalité parfaite de la préparation et de la compétition. Il sera aisé alors d'appréhender l'intelligence dans sa pureté, le verbe dans sa qualité et le talent dans son authenticité." (PB)
Cette compétition existe depuis plus d'un siècle...
C'est le second tour de la Conférence du stage à Paris.
Le meilleur a un prix.
Le prix Sbriglia.
Rédigé par : sbriglia | 26 novembre 2017 à 06:56
J’ai vu le film que je n’ai pas du tout apprécié.
Il est effectivement bourré de stéréotypes et d’invraisemblances.
L’enseignant passerait en conseil de discipline.
Le problème, c’est que le conseil de discipline, c’est pour les élèves, pas pour les membres du personnel.
Le personnel passe en conseil disciplinaire et non de discipline.
Le motif du conseil disciplinaire est tout aussi abracadabrant, car aucun enseignant des universités ne passerait en conseil disciplinaire pour la scène d’introduction, il n’y a rien là-dedans qui le motive. J’ai vu bien pires, qui n’ont jamais rien motivé à l’endroit de l’universitaire.
Puis le président de l’université passe son temps à expliquer à l’universitaire que les élèves l’accusent d’être raciste ; il emploie constamment le mot : élèves, alors que dans une université ce sont des étudiants, ce qui crée un décalage surpenant.
L’on parle très peu des cités et c’est tant mieux, mais c’est gnangnan à souhait et cliché.
La fille de cité qui arrive habillée en loques à l’université et qui aurait besoin d’un membre de l’élite pour savoir parler... La majorité des filles de cités n’arrivent absolument pas habillées comme cela à l’université, elles sont souvent très maquillées, parfumées, hyper bien coiffées, tirées à quatre épingles et si leurs vêtements ne coûtent pas cher elles essaient d’avoir l’air chic.
Quand elles sont en retard, c’est parce qu’elles ont un travail en plus de leurs études ou qu’elles s’occupent aussi des plus jeunes à la maison. Ici, c’est une fille unique, de cité, étudiante et qui n’exerce aucun emploi pour payer ses études, ce n’est pas crédible deux secondes.
Est-ce qu’elles répondent quand un enseignant des universités les agressent publiquement, ce n’est pas la majorité des cas, elles se taisent très souvent, prennent sur elles et vont s’asseoir. C’est une minorité qui va répondre.
L’art de la rhétorique, de convaincre et d’avoir raison, c’était pathétique.
Rédigé par : Elusen | 26 novembre 2017 à 00:38