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29 décembre 2017

Commentaires

Laure NONY

Je voudrais tout d'abord adresser aux parents de Maëlys et à ses proches toutes mes condoléances, tout mon soutien et toute mon amitié sincère. J'imagine, comme tous, l'enfer qu'ils vivent aujourd'hui et pour la perpétuité.
Je reprends des termes de M. Xavier NEBOUT datés du 02/01/18 :
"Moralement,la personne qui torture est responsable de la violence qu'elle commet..."

J'ai suivi beaucoup de débats télévisés et tout ce qui a été dit sur ce meurtre ignoble mais j'aimerais beaucoup que quelqu'un réponde à la question que je me pose (à moins qu'elle n'ait déjà été posée) :
S'il n'y avait pas eu de drogués à cette fête qui n'aurait dû être que joie pour les nouveaux mariés et tous leurs convives (car eux aussi doivent vivre un cauchemar), N.L. ne se serait pas rendu à cet endroit précis pour livrer ses commandes de cocaïne.
Je me dis que ces drogués à cause de leurs commandes de drogue doivent sûrement être considérés aussi comme responsables majeurs d'un drame ignoble qui aurait pu tout aussi sûrement être évité.

Laure Nony de Nouvelle-Calédonie et maman de cinq enfants

charles

@ Xavier NEBOUT | 02 janvier 2018 à 17:57
"...la gégène ou vingt morts ?"

Il me semble que la question ne se pose pas ainsi
- quantitativement car ce n'est pas une gégène ou 20 morts mais beaucoup de gégène ou 20 morts et dans les beaucoup, combien d'innocents ?
- qualitativement : n'est pas qu'appliquée la gégène mais aussi l'arrachage des ongles, le viol, l'humiliation...
- moralement, la personne qui torture est responsable de la violence qu'elle commet et ne peut pour moi s'abriter derrière la violence de l'autre. Je rejoins l'avis de Jacques de Bollardière pour lequel la torture est l'apanage des régimes totalitaires
- L'efficacité de la torture n'est pas avérée et rejoint le mythe de la recherche de l'aveu.
- ...

@ P. Bilger

Dans les règles j'ajouterai "soyez bienveillant". Parfois nous sommes choqués ou violemment contre une opinion mais la personne souvent l'émet dans un but positif. L'enfer est pavé de bonnes intentions.

Robert Marchenoir

@ Xavier NEBOUT | 02 janvier 2018 à 17:57
"Robert Marchenoir, sans vous viser plus particulièrement encore que..., qu'apporte votre numéro d'indignation sur la torture ?"

Je n'avais pas l'intention d'intervenir à nouveau ici, ayant dit ce que j'avais à dire. Mais puisque je constate que vous tenez absolument à en repasser une couche, et pas des plus reluisantes, je vous suggérerais de poser cette question à Philippe Bilger. Et de lui demander pourquoi il a jugé utile d'intervenir ici, précisément à cette occasion, ce qu'il fait excessivement rarement.

Mais peut-être faut-il moins de courage pour accuser un commentateur lambda de "faire son numéro", quand il ne fait que rappeler ce qui tombe sous le sens pour tout homme digne de ce nom.

boureau

@ Patrice Charoulet 02 janvier 2018 13:47

Peut-être quelques règles - mineures - pourraient-elles être adaptées sur ce blog au regard de ce que proposent les "Admirateurs..." Pas sûr. Madame Bilger veille - qu'elle en soit remerciée - à la bonne tenue de ce blog. Je ne suis pas un fanatique de la réglementation et assez ombrageux vis-à-vis des oukases si légers soient-ils.
Peuvent s'y glisser des excès : l'écume des jours sans doute...

"De quel communautarisme voulez-vous parler ?" dites-vous. Du communautarisme juif.

Cette communauté (que je connais bien) est toujours très fortement marquée par la Shoah (et ses conséquences) ; et les divisions créées par les prises de position des uns et des autres au sujet d'Israël augmentent encore les passions de ce peuple passionné. S'y ajoute depuis une dizaine d'années l'antisémitisme arabo-musulman qui fragilise les liens.

En Algérie, la communauté séfarade vivait en parfaite harmonie avec la communauté arabe. Maintenant c'est la haine.

D'où une certaine difficulté à aborder des sujets difficiles, ancestraux, avec les membres d'une communauté qui devient frileuse et se replie, un peu, sur ses fondamentaux et qui a tendance à se croire attaquée dans toute discussion.

Cordialement et avec tous mes vœux.

Xavier NEBOUT

Concernant la déontologie du blog, l'année commence mal pour ceux dont le commentaire pourrait être divisé en deux ou même en trois pour le plus grand bonheur de tous.

Robert Marchenoir, sans vous viser plus particulièrement encore que..., qu'apporte votre numéro d'indignation sur la torture ?
Trekker lui, nous donne des informations rares à ce propos, et il omet de préciser qu'en Algérie, c'était ça ou laisser exploser une bombe dans un bar.
Alors, Robert Marchenoir, la gégène ou vingt morts ? C'est facile de jouer les humanistes de bazar ! Et puis les parents de la gamine, ils peuvent pleurer, pas question de faire avaler un bonbon non bio au suspect.

Par ailleurs, les indignés du nazisme, les héros de la Résistance devant la télé, les humanistes, ont signé une convention d'extradition avec la Chine en 2015 ! Ca, on n'en a pas trop entendu parler...

Patrice Charoulet

@ boureau

Philippe Bilger a demandé aux lecteurs de ce blog de s'exprimer sur la déontologie et les règles soumises aux membres du groupe des admirateurs d'Alain Finkielkraut.
C'est une bonne idée. J'ai loué l'intervention sérieuse, sensée et élevée d'un fidèle de ce blog. J'ai dit que j'espérais les réflexions d'autres commentateurs, en nommant quelques-uns d'entre eux. Vous étiez de ce nombre. Je suis donc heureux de vous lire.
Votre prose mérite l'estime et laissez-moi vous louer également. Heureux d'apprendre que vous êtes un "admirateur quasi inconditionnel de ce courageux philosophe". Moi qui écoute "Répliques" depuis sa création, sans rater une seule émission, je partage vos sentiments.

Vous parlez de ce "blog naissant". Ce n'est pas vraiment le cas. J'ajoute qu'il comporte, ce 2 janvier... 6916 membres. Excusez du peu.

Vous terminez votre bonne et sérieuse réponse à notre hôte en craignant une "communautarisation du blog" des admirateurs d'Alain Finkielkraut.
Humble rappel :
"Le communautarisme est un terme socio-politique désignant les attitudes ou les aspirations de minorités (culturelles, religieuses, ethniques...) visant à se différencier volontairement, pour s'entraider, voire pour se dissocier du reste de la société" (Wikipédia)

De quel communautarisme vouliez-vous parler ? Entendiez-vous par là "le communautarisme juif" ?
Pour ma part, je m'appelle Patrice Charoulet. Une cousine et un cousin ont eu le temps de faire mon arbre généalogique, occupation assez vaine et qui ne m'intéresse nullement, remontant à trois siècles en arrière. Côté paternel et coté maternel, pas le moindre ancêtre juif. D'ailleurs, peu me chaut. F. a eu mille pensées et sa judéité n'est qu'un élément de cet ensemble.
De plus, je me suis amusé à lire la longue liste des membres. Il y a bien quelques patronymes considérés comme juifs (quelle horreur, selon certains !), mais que de Durand, de Martin et de Dupont !

Enfin, Philippe Bilger a posé cette question à ses 2600 lecteurs (en moyenne) en nous demandant, même si les blogs sont très différents, si quelques règles de l'un ne pourraient pas être adoptées ici. Tel était le problème. On attend encore des réponses sérieuses et pertinentes.

fugace

@ Annie Audoye | 01 janvier 2018 à 16:05

Merci de votre éclairage en retour.
J'ai de l'admiration pour votre dévouement vis-à-vis des victimes.

 boureau

@ Philippe Bilger 31 décembre 2017 10:16

"Admirateurs d'Alain Finkielkraut"

Ces règles et cette déontologie d'un blog dédié exclusivement au philosophe académicien me semblent, cher P. Bilger, formalistes à l'excès. Pourquoi "policer" en restrictions le relationnel courtois qui devrait être non pas l'apanage d'une élite, mais le comportement civique de tout un chacun ?

Les interdits, depuis que l'homme s'est organisé en société, ont toujours été transgressés. Leur accumulation finit par être contre-productrice et asséchante intellectuellement.

L'article 10 de la Constitution me suffisait amplement : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pour que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public prévu par la loi."

La loi Gayssot a considérablement limité, à mon avis, notre liberté d'expression. Mais cette loi existe et il faut faire avec. Simple civisme certes dirons-nous, mais quand même une restriction de nos opinions.

Vingt siècles de civilisation - une des plus brillantes de l'histoire du monde - ne nous ont-ils pas suffisamment rendu adultes pour ne pas ajouter et encore ajouter, sous la pression de minorités actives et agressives, de continuelles restrictions à notre liberté d'expression ? Vous parlez de "savoir-vivre", il me semble suffisant.

Pour en revenir aux "Admirateurs", je crois qu'un milieu civilisationnel donné - en l'occurrence ce blog naissant - doit être capable de policer le relationnel de ses intervenants.

Quoi qu'il en soit, bien qu'admirateur quasi inconditionnel de ce courageux philosophe, je ne me vois pas rejoindre ses "admirateurs". Je crains une personnalisation excessive, mal comprise, et un soutien qui ne me paraît pas apporter grand-chose à son parcours et à son œuvre.

D'autant plus, que, compte tenu de certaines prises de position du philosophe, on peut craindre une communautarisation du blog.

Votre mot-clé P. Bilger : savoir-vivre !

Cordialement.

Lucile

@ Patrice Charoulet

Un petit désaccord de temps en temps n'empêche pas de s'apprécier, bien au contraire. Merci de votre gentillesse.

Noblejoué

@ Patrice Charoulet

Pardon, mais Noblejoué est un pseudo... Outre la liberté qu'il me donne, il a beaucoup de signification pour moi.

Mais je vous rejoins pour dire les interventions de Lucile (j'ignore si c'est vraiment son prénom) excellentes.

Bon, tout cela n'est pas bien grave, bonne et heureuse année !

Patrice Charoulet

Vous avez communiqué à tous vos lecteurs la déontologie et les règles du "groupe des admirateurs d'Alain Finkielkraut" en leur disant que vous seriez désireux de savoir ce qu'ils en pensent. Quelques-uns ont répondu à votre aimable invitation. Je conviens que ça ne se bouscule pas au portillon.
Lisant les commentaires, généralement brefs, de ce groupe, je découvre une règle (non écrite) bien surprenante : point de pseudos ; de vrais prénoms et de vrais noms. On me permettra de ne pas commenter, ne voulant pas rouvrir une controverse qui lasse. Mais j'ai voulu signaler cette rareté... préhistorique.

@ Lucile

Toutes vos interventions sont excellentes et vos deux dernières ne déparent pas cet ensemble, même si nous sommes en désaccord sur le sujet du jour.

Annie Audoye

@ fugace

Depuis 26 ans que je fréquente la Justice, et des familles de victimes, et des procès, par solidarité et pour comprendre, je n'ai pu que constater que des victimes secondaires se trouvent souvent des deux côtés du prétoire, si on a la "chance" de pouvoir aller jusqu'au procès. Et, très souvent, que ce soit Guillaume Agnelet ou la maman de Luc Tangore, en passant bien sûr par tous ces enfants qui ont perdu un parent et qui s'accrochent à défendre celui qui leur reste, ils sont tous dans l'incapacité de pouvoir appréhender la réalité des actions de ceux qu'ils aiment. Cela les fait trop souffrir. Ils se protègent, sont dans le déni : comment leur en vouloir ?

La maman de Luc Tangore qui avait mené une croisade pour l'innocence de son fils, avait réussi à le faire libérer avant qu'il ne recommence.
Croyez-vous que la mère de ce Nordahl soit différente ?
Son fils veut garder l'amour de sa mère et ne peut la blesser cruellement, elle qui a dit qu'elle "ne pensait pas avoir engendré un monstre".

Je ne connais que deux mères qui ont essayé d'arrêter l'action de leur enfant : la mère de Dutroux (elle n'avait pas été crue) et la mère de Van Geloven (qui était en récidive); qui lui avait avoué son forfait.
Croyez-vous que si demain une personne proche de vous, enfant, petit-enfant, était accusé d'un forfait, vous le croiriez ??
Et pourtant, cela peut toucher parfois toutes les classes de la société...

Lors d'un procès, la présidente a rappelé à la mère du prévenu, qui défendait son fils avec force, qu'il avait déjà commis un autre crime ; et la maman de lui répondre : "Mais madame, ce n'était qu'un concours de circonstances" (victime tuée dans le garage du prévenu, puis cachée en mer dans un port, pour une simple dispute).

Là, ce suspect, bien accroché avec des indices graves et concordants, ne demande pas sa mise en liberté et on vient d'apprendre qu'il a changé complètement : il s'est fait pousser la barbe et les cheveux, qui ont beaucoup blanchi... Il semblerait qu'il ne peut plus se voir, ne veut plus qu'on le voie comme l'homme qu'il a été. Comment le reconnaître face à sa mère ?

Et comment l'amener à délivrer la vérité ?
La justice réparatrice existe, ou tente d'exister, pour essayer de faire prendre conscience aux condamnés des conséquences de leurs actes : sans prise de conscience, pas de demande de traitement.
Mais c'est très marginal et jamais de parents à accusés ni avant un procès...

PS : Je veux vous préciser que j'ai fréquenté les cours d'assises par solidarité pour les familles des victimes : Guy Georges, car je suis amie avec la maman de Catherine Rocher et je connais Jean-Pierre Escarfail, par exemple.

fugace

@ Annie Audoye... 01 janvier 2018 à 09:34

Sans guillemets je suis tenté de penser que c'est bien vous. Un simple clic sur Internet m'a permis de me connecter à "votre" histoire personnelle.

Simples questions :

"Le travail de tout parent est d'aider son enfant quand il est en danger, même si son enfant a plus de 18 ans, c’est toujours son enfant."

- Les parents de N.L. n'ont-ils pas eux-mêmes un rôle à jouer, dans la situation présente ?
- Quel enfant pourrait cacher indéfiniment la vérité à sa mère ?

seraye yves

@ Maëlys etc | 01 janvier 2018 à 09:34

Il est impossible de partager la souffrance, mais un humain doit la respecter et tenter de l’apaiser en l’écoutant et en accompagnant les victimes, les malades, les désespérés.

C’est d’ailleurs une charité chrétienne et une obligation civique.

Nous n’oublions pas Maëlys et nous pensons à ses parents.

Lucile

Je rejoins Noblejoué concernant la primauté de la liberté d'expression.

Au sujet du respect de la loi, Patrice Charoulet, je crois respecter la loi, comme la plupart d'entre nous, mais je dois dire que je ne la connais pas vraiment, elle est trop compliquée. On apprend que des gens sont jugés pour avoir dit des vérités certes, mais à ne pas dire, que des plaisanteries un peu sexistes proférées en public vont désormais tomber sous le coup de la loi ; en plus ça évolue sans arrêt. Apparemment quand quelqu'un est amené au tribunal pour un propos qu'il a tenu, c'est litigieux, le propos se tient à la lisière de ce qui est permis mais pas tout à fait, bref, les lois s'opposent entre elles, et le jugement peut basculer dans un sens ou dans l'autre selon que le juge donnera la préférence à un article de la loi ou à un autre. Il semble par exemple qu'un humoriste puisse publiquement injurier dans les termes orduriers une femme politique, parce que c'est un humoriste. C'est peut-être écrit dans la loi. Ou pas.

En y réfléchissant, je trouve aussi que bannir ce qui est "choquant" ferme la porte à toute remise en question. Le terme "choquant" est très élastique car laissé à la libre appréciation de chacun. Certains se choquent très facilement, d'autres pas.

Je ne crois pas enfin que le débat doive systématiquement s'abstenir de toute "violence verbale", chacun son style. La vraie violence verbale ne s'exerce pas dans les débats, mais en famille, à l'école, au travail. Le débat suppose qu'on ne soit pas tous du même avis. Évidemment, les arguments ad hominem sont pauvres, mais comme le dit Noblejoué, ils se retournent contre leur auteur. Seule la menace me paraît néfaste en toute circonstance.

Sans ses empoignades, ce blog serait peut-être moins savoureux. Tel quel, il reflète les personnalités des intervenants de façon très contrastée, c'est un vrai bonheur. Que certains soient plus rugueux que d'autres ajoute au plaisir de la lecture. La façon dont un autre s'exprime sur un sujet qu'on aborderait soi-même autrement est toujours un régal. Enfin, aucun d'entre nous ne se prive de protester vertement s'il juge les propos d'un autre outranciers ou disgracieux. Nous sommes à égalité sur ce point. Attention au formatage. Sans aller comme Xavier Nebout jusqu'à dire que le but soit d'être intéressant, je pense aussi qu'une autocensure pointilleuse affadit, et découragerait par conséquent bon nombre de participants à ce blog, simples lecteurs ou contributeurs.

Bonne année 2018 à tous, et merci, je suis très friande de chaque intervention. À commencer par les textes de Philippe, rehaussés par des photos dont on ne voudrait plus se passer maintenant.

Catherine JACOB

"@ Duval Uzan | 31 décembre 2017 à 14:19 & @ | 31 décembre 2017 à 22:24
"En ce qui concerne le Chaperon rouge, l’intérêt du conte n’est pas où l’on croit. C’est un conte de transmission de la fécondité qui saute une génération."
Je ne connais pas cette interprétation : si vous nous en disiez plus ??
Il y a peut-être quelque chose de fondamental à changer dans tous les contes pour enfants : le happy end ! Cela ne finit-il pas par nous faire aimer le malheur pour jouir de cette fin heureuse ?"

Les contes du Grand Nord finissent généralement mal, semble-t-il, mais la vie y est plus rude. Là, je suis pressée car il faut que je me prépare, je suis invitée chez mon fils pour midi, mais je vais y penser. En attendant, de quoi méditer ci-après si ça veut bien se laisser télécharger et afficher :

Maëlys etc

Deuil impossible

Comment fait-on quand on ne sait pas si son enfant est mort ou vivant ? Comme on le peut ; chacun a sa voie, ses croyances, ses certitudes.
Oui, mais justement, là, il n'y a pas de certitudes, rien pour s'appuyer, pour avancer...
Alors, commence un chemin qui peut arriver à tout le monde, mais que l’on ne souhaite à personne.
Car on est vivant ou mort, alors disparu, qu’est-ce que c'est ? C'est l'inexistence, qui est pour beaucoup synonyme au moins de danger, et le devoir, le travail de tout parent est d'aider son enfant quand il est en danger, même si son enfant a plus de 18 ans, c’est toujours son enfant.

Pour rester quand même debout, il y a la quête sans cesse, les autres parents qui vivent le même chemin que vous et pour qui vos paroles ont un sens qui leur parle. Vous les comprenez aussi car ils ont une même douleur dans leurs entrailles, un même désir de vérité… même la pire pour un parent… La maman d'Elisabeth a parlé de délivrance...

Pour donner un sens à une vie qui n'en a plus, le désir d'essayer de faire changer un peu les choses pour les
autres, car il y en a toujours d'autres, est aussi un moyen de résister à la désespérance
Chacun a un chemin qui fluctue selon le moment, les
actualités, les chemins de l'enquête, mais les marches du
chemin du deuil sont rarement à notre portée...
Annie Audoye

Noblejoué

@ Patrice Charoulet
"Comment donc autoriser sur un blog ce qui tombe sous le coup de la loi ?"

La loi est mauvaise, elle est liberticide. Pour vous qui aimez les citations, en voilà : "La liberté est le plus grand des biens et ce qui donne son prix aux autres biens", et pour la liberté d'expression "sans la liberté de critiquer, il n'est pas d'éloge sincère".

En France, nous adorons lancer de grands principes que nous laissons aussitôt tomber. Espérons que nous sommes plus fiables quand nous portons et caressons des chats !

En France, nous avons tendance à ne pas respecter les principes, détruits par exemple par les lois contre la liberté d'expression, puis à ne pas respecter lesdites loi. Puis a avoir des gens acharnés à détruire la liberté où elle existe encore, comme ici... Nous sommes des transgresseurs à répétition, et si cela était possible nous tomberions encore plus bas dans l'oubli de ce qui doit être.

La liberté.

"Je vais me faire quelques adversaires de plus, mais tant pis. L'un de nous fait l'éloge de la torture. Un autre proclame qu'il est raciste, homophobe, anti-bougnoules, misogyne, j'en passe et des meilleures. Les insultes sont de trop. Les lynchages aussi."

Nous ne sommes pas des enfants ! En France, je ne sais pas si vous l'avez vu, on ne protège presque pas les enfants des lynchages, dans les cours de récréation et sur Internet... Nous ne faisons pas notre devoir, mais nous nous en inventons de chimériques.
Pitoyable.

Bien sûr, l'intervention sur la torture m'a déplu... Et alors, la liberté n'est pas que pour moi ?
Et la liberté oblige, nous avons tous le droit donc le DEVOIR de défendre ce en quoi nous croyons.
Quand vous élevez-vous jamais contre la torture et les préjugés délétères ?

caroff

@ Philippe Bilger
"Le blog "Justice au singulier" n'a rien à voir avec cet exercice de pure admiration, sa liberté d'expression est à sauvegarder mais il me semble que certains des principes énoncés mériteraient d'être retenus."

Ne changez pas une équipe qui gagne : la dream team Philippe and Pascale & Co !
Même les trolls nous amusent et ceux qui attrapent des boutons avec l'évocation de Poutine ou de l'islam (dont je fais partie) ne sont pas de mauvais bougres au fond d'eux-mêmes, ni ceux qui font leur analyse en direct live....

Je vous souhaite, ainsi qu'à votre dame (comme on dit dans nos provinces), une excellente année pleine de billets fulgurants, amusants, déconcertants !

Noblejoué

@ fugace

Vous n'intervenez pas beaucoup, mais toujours pour la liberté, merci. Mes meilleurs vœux.

Noblejoué

Désolé, mais je n'ai pas trouvé la scène en français... Mais dans "Excalibur" nous voyons là le roi Arthur que bien des barons n'acceptent pas à cause de ses origines contestées alors qu'il a tiré l'épée de la pierre. Là, il vainc un chef ennemi refusant de se rendre à qui n'est pas chevalier, et se fait armer chevalier par celui qui pourrait le tuer, action si généreuse qu'elle lui rallie tout le monde.
Magnifique, non ? Je ne comprends pas comment on peut attendre quelque chose de bien des assassins d'enfants, on n'est pas dans un conflit de légitimité, on est dans la lâche transgression de tout, l'inverse des oppositions entre institutions ou idées.

https://www.youtube.com/watch?v=eC_TFoGhqUU

On prend quelques rares cas de rédemption pour la norme, et encore, il faut que ça vienne d'un coup, sans attendre, au moment le plus utile, quasiment sur rendez-vous.
Quelle désillusion on se prépare !

Comme nous ne sommes ni des bourreaux ni des résignés, il faut développer la police scientifique et des mesures type alerte enlèvement.

Duval Uzan

@ Catherine JACOB
"En ce qui concerne le Chaperon rouge, l’intérêt du conte n’est pas où l’on croit. C’est un conte de transmission de la fécondité qui saute une génération."

Je ne connais pas cette interprétation : si vous nous en disiez plus ??
Il y a peut-être quelque chose de fondamental à changer dans tous les contes pour enfants : le happy end ! Cela ne finit-il pas par nous faire aimer le malheur pour jouir de cette fin heureuse ?
Il est peut-être temps d’écrire des contes aux fins malheureuses...

Patrice Charoulet

Une précision préalable : il y a sur le Net plusieurs sites où l'on peut soutenir Finkielkraut, avec lequel, je le rappelle, notre hôte a eu au moins deux dialogues, passionnants, que l'on peut toujours réécouter à cette occasion. Sur ma page Facebook, j'avais une photo de F. Par hasard, on m'a proposé ce « groupe des admirateurs d'Alain Finkielkraut ». J'ai cliqué et ai reçu un mail m'annonçant que j'étais admis comme membre et l'on joignait le texte que tout le monde vient de lire.
Sans nullement vouloir l'imposer, ni même le proposer ici, les conditions étant bien différentes, j'ai eu l'idée de le communiquer à notre chère modératrice-correctrice, à titre de « curiosité ». Ce fut, semble-t-il, communiqué à Philippe Bilger. Il s'adresse à tous ses lecteurs et leur demande leur avis.

J'ai lu les premières réactions, d'un intérêt variable. Je n'ai pas l'intention de faire une distribution des prix, ni même d'attribuer des notes : il paraît que c'est une de mes manies. Sans attendre les interventions de Robert Marchenoir, d'Aliocha, de caroff, de boureau, de Catherine JACOB, de Savonarole, de sbriglia et de quelques autres, je me permets de répondre à la question qui nous est soumise. Elle mérite de l'être sans légèreté ni désinvolture.

Il serait facile de répondre par la formule classique : liberté d'expression totale. Facile et faux.
L'incitation à la haine raciale n'est pas un droit, mais un délit, en France en tout cas. La diffamation publique aussi. L'injure publique aussi. Je pourrais continuer ma liste. Comment donc autoriser sur un blog ce qui tombe sous le coup de la loi ?
Je vais me faire quelques adversaires de plus, mais tant pis. L'un de nous fait l'éloge de la torture. Un autre proclame qu'il est raciste, homophobe, anti-bougnoules, misogyne, j'en passe et des meilleures. Les insultes sont de trop. Les lynchages aussi.

Un intervenant remarquable, et peu m'importe qu'il ne soit pas de mon bord politique, a répondu avec tenue, avec sérieux et a fait une très belle citation à cet égard. Si on relit tout le débat, on trouvera de qui il s'agit. Il mérite l'estime et le respect. C'est une réponse de poids à la question posée par Philippe Bilger.
J'en espère d'autres, du même niveau, pour ma part. A vos plumes !

Maëlys etc

@ Catherine JACOB

10 000 disparitions... vous êtes loin du compte : 48 000 en 2016... Il y a certes des situations très différentes : le plus grand nombre sont des ados fugueurs, qui récidivent parfois plusieurs fois et se mettent chaque fois en danger, un grand nombre (croissant) d'enlèvements familiaux trop souvent vers l'étranger... de tous pays... européens aussi, qui peuvent se terminer en drame ; puis viennent les suicides là aussi en augmentation avec le mal-être des harcèlements mais pas que, viennent les accidents (ados et beaucoup de personnes désorientées de tous âges) et enfin les agressions criminelles, proches et autres

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/enlevements/fugues-enlevements-quatre-graphiques-pour-comprendre-les-disparitions-d-enfants-et-d-adolescents_903865.html

Les disparitions inquiétantes ont augmenté du fait de la suppression de la RIF (recherches dans l'intérêt des familles)... Savoir si c'est inquiétant ou pas est très suggestif, cela dépend des parents inquiets ou pas... de l'âge de l'enfant, des circonstances de la disparition et de la possibilité de se faire entendre... comme toujours... Il n'y a pas de chiffre officiel du nombre des disparitions... De nombreux progrès ont été réalisés depuis plus de vingt ans... mais comment lutter si un agresseur fait tout pour cacher son crime ??

Claude Luçon

@ Maëlys etc | 31 décembre 2017 à 15:02

Vous êtes bien sévères (s pour le etc.) avec Philippe Bilger.

Etant probablement un des plus âgés sur ce blog, permettez-moi de vous dire que perdre un enfant, un parent, un proche ou un copain de classe est une grande peine. Contrairement à vos conseils malvenus je ne doute pas un seul instant de ce que serait la réaction de Philippe devant une telle tragédie, il souffrirait autant que les parents de Maëlys, sinon plus, mais je pense aussi qu'il ne l'étalerait pas sur tous les canaux de télévision.
Cet homme, ce magistrat, a eu entre ses mains le destin de bien des gens dont il devait demander l'incarcération pour bien des années. Une tâche qui demande bien plus que la connaissance de la loi. Une tâche qui demande une âme, du cœur, une conscience et qu'il ne pouvait faire anonymement comme vous qui écrivez sous un alias, et quel alias !

Cette peine nous la sentions tout autant entre 1940 et 1945 mais il y avait une grande différence, nous n'avions pas de télévision pour l'étaler au monde entier. Pourtant nous n'allions pas de porte en porte la raconter aux voisins et au reste des citoyens de France, ce que nous aurions pu faire, faute de télévision.

J'ai déjà eu l'occasion de l'écrire ici récemment, la peine est quelque chose de très personnel, comme l'amour et avec lui.
Pour moi, les marches blanches ont remplacé, dans notre République qui se découvre laïque, les processions d'antan avec croix, curé et enfants de chœur en tête sauf que... nous n'avions pas de TF1, France 2, France 3, BFMTV, etc., et c'était avant 1968. Le blanc ayant remplacé le noir du deuil en plus du curé, de la croix et des enfants de chœur. Seules les pleureuses sont toujours dans ces processions mais bien plus nombreuses.
Nous pleurions entre nous, dignement, le ou les copains de classe restés sous les débris laissés par les bombes de la nuit précédente qui ne répondaient pas à l'appel du matin, et nous n'avions que les professeurs pour nous remonter le moral. Nos parents allaient voir leurs parents, rien de plus.
Il nous est ensuite revenu de reconstruire la France, qui devait se relever d'un gigantesque "burn-out", puis de voir les nouvelles générations nous faire payer leur "souffrance" en taxant nos retraites de 1,7%.

Mais je pense aussi que le voyeurisme, que facilite la télévision, joue un rôle dans ces marches blanches.
Ou, alors, les Français sont-ils devenus super-émotifs, ramollis par soixante-dix ans de paix ?

Je ne doute pas de la peine des parents de Maëlys mais ce n'est pas à la télévision qu'ils doivent faire leur appel à Lelandais, mais directement dans sa prison, à l'homme, face à face, seuls à seul.
C'est cela que leur avocat doit demander et obtenir, pas des interviews à la télévision, se faisant, au passage un rien de publicité.
Voilà le genre de torture qu'il faut infliger à cet homme : un père et une mère lui demandant, yeux dans les yeux, quitte à le forcer à regarder : qu'as-tu fait de notre enfant !
Et s'il ne répond pas, recommencer, jour après jour, en se relayant avec le reste de la famille, grands-parents, oncles et tantes, jusqu'à ce qu'il craque.
Les visites en prison sont légales que je sache !

J'ignore qui vous êtes et ne tiens pas à le savoir, mais écrire sous le nom de cette malheureuse gamine est un outrage en ce qui me concerne. C'est d'un manque de respect et de sensibilité épouvantable à son égard.
Si vous prenez une résolution pour 2018 puis-je vous suggérer : "Réfléchir avant d'écrire" ?

Mary Preud'homme

Où est Maëlys de Araujo ?
On a peine à imaginer son épouvante, son cauchemar, sa détresse de petite fille livrée à un ou des prédateurs. Ce qu'elle a vécu, ce que vivent ses parents.
Et ce monstre qui en sait à l'évidence très long et continue de nier.

Dur et ingrat métier que celui de policier, gendarme ou juge ; il faut parfois bien du mérite pour retenir ses coups ! C'est alors que l'on souhaiterait qu'il y en ait un parmi les enquêteurs qui transgresse la sacro-sainte déontologie pour obtenir des aveux. Sachant que les voyous ne comprennent que la manière forte. Bien loin des marches blanches et autres niaiseries qui doivent faire jubiler ces pervers !

fugace

@ Philippe Bilger | 31 décembre 2017 à 10:16

Je m'associe sur ces points au commentaire de Noblejoué | 31 décembre 2017 à 12:27, et bien entendu à d'autres aussi, comme celui aussi de Jean le Cauchois | 31 décembre 2017 à 14:09 .
Ce blog est votre blog intitulé :
"Le blog de Philippe Bilger - Magistrat honoraire - Président de l'Institut de la Parole ",
et si j'ai bien compris, un peu (beaucoup) aussi celui de madame qui doit y investir tant d'un temps précieux.

Justement, pour ma part, s'il devait y avoir de votre part une ou des interventions, afin de maintenir un certaine qualité et vivacité du blog, elles se situeraient à propos des très longs et souvent pénibles totalement hors sujet
- Comment ?

Fidèle, bien plus lecteur que producteur, sur ce site, c'est toujours avec plaisir que je viens découvrir vos billets.

Selon la coutume, bonne année 2018 à vous et aux contributeurs de ce blog sans exception.

hameau dans les nuages

@ Marc GHINSBERG | 31 décembre 2017 à 16:50

"Grands diseux, petits faiseux" est la règle commune. Cette règle est à la mesure de la faiblesse de l'Etat. Une façon de conjurer le sort de notre disparition programmée. Car pour le moment il y a un précipice entre ceux qui en feraient l'apologie ici et ceux qui la pratiquent.

"Les gens ont les nerfs", les propos se cristallisent, la tension monte alors que l'on est désarmé au sens propre comme au sens figuré. Mais sans doute que pour vous, rêver de supplice chinois, simplement rêver, pour sauver l'innocence est déjà de trop. Moi ce serait plutôt de se douter que cette gosse pourrisse dans un fossé qui me ferait cauchemarder... Je ne suis qu'un pauvre homme, que voulez-vous....Et il arriverait ça à un de mes enfants.......

Noblejoué

Bien des gens sont d'accord pour des règles dont je soupçonne qu'ils ne les respecteraient pas au pied du mur.

Nous avons la liberté, nous avons la franchise en ne nous engageant pas à ce que nous ne ferions probablement pas.
Gardons-les.

Et comment en serait-il autrement ? On voit bien quand l'autre transgresse, on ne connaît pas les justifications qu'il se donne, tandis qu'on sait les siennes par cœur qu'on juge bien sûr excellentes.
Notre hôte n'est pas hypocrite... Pourquoi devrions-nous le devenir ?

Ce que je plaide ne veut pas dire, par exemple, de calomnier... Mais qu'il faut laisser les contributeurs se débrouiller entre eux dans l'intérêt supérieur de la liberté.

Je ne voulais pas le dire pour ne pas gâcher l'ambiance, mais il y a des choses contestables dans le plan Finkielkraut...

Interdire les pub... Je comprends, c'est la plaie, il y en a déjà partout. Oui, mais pour donner une idée de la mentalité de notre époque ou des méthodes de commerce, c'est drôlement utile.
Si j'avais prétendu ne pas le faire, je n'aurais pas pu avoir une discussion intéressante, ou alors, comme tout le monde, tout le temps, en interdisant aux autres ce que je me serais permis.

Interdire les messages qui n’ont pas de lien direct avec Alain Finkielkraut ou plutôt notre hôte... Eh bien, toute discussion dérive, et c'est un bien : sociabilité et créativité garanties.
Il faut être assez imbu de soi pour cette règle, et en même temps, pas trop confiant... Si on apprécie quelqu'un, tout y ramène, et c'est le cas ici pour notre hôte ainsi d'ailleurs que madame Bilger que je remercie au passage de corriger mon orthographe sans parler de lisser la présentation de mes textes.

A propos de la créativité :

"Évitez de poster de nombreux articles dans la même journée"

C'est ça, c'est ça, on va dire aux muses de faire antichambre... Ici, on a toute la place qu'on veut, si on est perçu comme envahissant, on se fait du tort à soi-même, et tant pis.
Se taire ne donnera pas plus d'inspiration aux autres.

Tipaza

@ Philippe Bilger | 31 décembre 2017 à 10:16

J’ai toujours cru que ces règles étaient celles qui régissaient le blog, et je suis toujours surpris de certains dérapages glissants ou violents, qui n’apportent rien de plus aux convictions.

Ceux qui partent pour de longues randos en montagne, savent qu’à l’entrée du sentier qui les conduit aux sommets, ils appliquent la règle bien connue :

« Ici commence le pays de la liberté, la liberté de se bien conduire. »

Ce pourrait être la devise à mettre en frontispice du blog.

Exilé

@Philippe Bilger
Je serais curieux de connaître votre avis sur ces règles et cette déontologie que les amis d'Alain Finkielkraut se doivent de respecter.

Il ne s'agit là que de recommandations générales classiques de la part de l'animateur d'un blog.

Mais est-il absolument nécessaire de les rappeler, en mélangeant contraintes « légales » (par ailleurs typiquement franco-françaises dans leur obsession à encadrer de façon oppressive la liberté d'expression selon des normes en vigueur dans les pires régimes totalitaires) et simples règles de bonne conduite que chaque personne bien élevée devrait naturellement appliquer sans même y penser ?

Ceci dit, j'ose espérer que vous ne souhaiterez pas transposer en la reprenant à votre compte cette invitation : « Tout ce qui est posté dans ce groupe doit être aussi proche que possible de M. Finkielkraut », ce qui couperait court à l'expression de toute opinion divergente, même formulée de façon courtoise et modérée !...

Xavier NEBOUT

Si ce n'est pour séduire ou faire marrer, le plaisir de la conversation repose sur une seule règle : être intéressant.
Tout le reste et notamment les couillonnades telles que l'atteinte à la "dignité humaine", c'est de l'emmerdatoire.

Achille

@ semtob | 31 décembre 2017 à 17:18

C’est beau comme du Victor Hugo, puissant comme du Bergson, vibrant comme un opéra de Verdi. On en a le souffle coupé !

semtob

Cher Philippe,

Votre intervention à l'intérieur de ce billet interroge-t-elle les règles du débat ou poursuit-elle l'affirmation sans limite de la liberté d'expression ?

L'année 2018 sera l'année de l'interprétation de la laïcité.
Quelques mouvements se dessinent déjà avec le Printemps Républicain qui veut dépouiller les partis de gauche et les mouvements associatifs.
Que faire des illusions perdues de la pensée de gauche ?
La mort de l'alternance démocratique qui invitait au compromis, à l'enrichissement de la confrontation d'idées laisse des générations orphelines.

L'embrassement des pensées vient de se rompre et souffle l'embrasement de la pensée unique, liberticide. Les pensées s'autocensurent et dérivent, prêtes au saut dans le vide par perte de sens.
Nous sommes des citoyens sur un vieil arbre sage et certains prétendent que l'on pourrait le déraciner, qu'il faut mettre le feu à ses branches basses et que la cime pointerait ainsi vers un renouveau fleurissant.
Aucun jardinier ne pense ainsi. Le terreau des idées se veut fertile.
Cet arbre que propose l'actuel gouvernement cherche une lumière et enterre les générations qui l'ont fait croître.
Ces bébés de la guerre ne sont plus les siens. Ses nouvelles pousses peuvent s'en aller au vent.
Seuls les nouveaux rameaux rendant gloire à la couronne apporteraient les fruits du futur.
Faut-il entendre le chêne suppliant ses racines de venir à son secours pendant la tempête ?
Quel vent apportera ce printemps ?
Quelles idées germent en cet hiver glacial ?
Nous ne pouvons répondre.

Nous adressons nos vœux de bonheur à Philippe, à son épouse et à sa famille.
Belle et heureuse année 2018 aux fidèles commentatrices et commentateurs.
françoise et karell Semtob

seraye yves

@ caroff | 30 décembre 2017 à 21:15"

Certains n'envisagent la vie que "tous à poil".

A la suite des événements que nous subissons actuellement depuis plusieurs décennies et dont il ne faut rien dire sous peine d'être taxé de ne pas être des amis de Finkielkraut, nous devrions proposer de devenir tous Hongrois, Tchèques ou Polonais par respect et en souvenir de notre mère patrie l'Europe.

Pourquoi pas ? Des investigations sont à faire dans ce domaine, un pays pourrait en sauver un autre et le nôtre mérite d'être sauvé !

Marc GHINSBERG

Cher Philippe,

Vous sollicitez notre avis sur le texte transmis par Patrice Charoulet. Vous le faites au moment même où certains commentaires de votre dernier billet prennent la forme d’une apologie de la torture. Je ne vous cache pas que j’étais en train de me demander si je n’allais pas arrêter de fréquenter votre blog (ce qui n’aurait pas été sans doute pour certains une source de contrariété). Le seul fait de laisser apparaître mon nom à côté de pseudos de commentateurs qui défendent cette opinion pouvant constituer sinon une approbation, du moins une forme de tolérance à l’égard de ce type de propos. Même la bienveillance a des limites et la liberté d’expression n’autorise pas à mes yeux les atteintes à la dignité humaine.

« Les rives sont la chance du fleuve puisque, l'enserrant, elles l'empêchent de devenir marécage. » Cette image de Jacques, comte de Bourbon-Busset me paraît s’appliquer parfaitement à la liberté d’expression. Il n’est de liberté sans règle. Et il n’est de règles efficaces que celles qui sont librement acceptées.

Je souhaiterais pour ma part que les commentateurs de votre blog acceptent un minimum de discipline.
Ce blog est votre blog. L’essentiel de votre blog est constitué par votre billet. Les commentaires, quel que soit leur intérêt, en sont les accessoires. Il en résulte qu’ils doivent avoir un rapport avec le sujet du billet et être proportionnés à sa longueur.

La courtoisie qui n’exclut ni la fermeté des opinions, ni la vigueur de l’expression ne devrait pas souffrir d’exception. Corrélativement les injures, insultes, procès d’intention devraient être bannis. Ces procédés au demeurant disqualifient davantage ceux qui les utilisent que ceux qu’ils visent.

La moindre des choses me paraît évidemment de respecter les lois en vigueur en matière de diffamation, d’incitation à la haine etc.
Point n’est besoin de multiplier les interdictions et les recommandations. L’attitude la plus efficace à l’égard des provocateurs étant sans doute de les ignorer et de ne pas entamer de polémiques stériles avec eux dont le but essentiel est de « faire les intéressants ».

Voilà ce que je pense de la question que vous nous avez soumise. Je n’ai pas plus de légitimité que quiconque en la matière, mais cela me donne l’occasion de présenter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année à chacune et à chacun.

Exilé

@ Robert Marchenoir
"Sans même remonter jusque-là, un livre paraîtra dans les jours qui viennent sur l'attentat à la bombe commis en 1984 par l'IRA, contre le congrès du Parti conservateur britannique au Grand Hôtel de Brighton, d'où Margaret Thatcher sortit indemne (mais qui fit 5 morts et 31 blessés)."

Cela me rappelle qu'en automne 1984, j'ai passé dans le cadre de mon travail quelques jours à Brighton à proximité du Grand Hotel, devant lequel je passais à pied chaque jour alors que la bombe était en place...

Michel Deluré

@ Philippe Bilger 31/12 10:16

Rien ne me choque dans ces règles dont l'application devrait être, me semble-t-il, une évidence dans toutes relations entre gens dits civilisés.
Elles ne constituent nullement un obstacle à la liberté d'expression qui ne saurait se concevoir sans tolérance et respect de l'autre.
Les règles ne sont pas uniquement contraignantes, elles préviennent les abus, les excès et garantissent ainsi à chacun la possibilité d'exprimer son opinion, ses convictions, ses sentiments avec sincérité.
Mais les règles ne se suffisent pas à elles-mêmes et ne sont que de peu d'utilité si leur transgression n'est pas sanctionnée.

2017 vit ses dernières heures. A toutes et à tous, bon passage en 2018 selon le mode qui convient le mieux à chacun et tous mes souhaits les meilleurs à notre hôte, à son épouse et à tous les contributeurs de ce blog.

fugace

@ Xavier NEBOUT | 30 décembre 2017 à 12:05

Vous en aviez déjà parlé, mais je n'avais pas fait le rapprochement avec celles de mon jardin, et pour lesquelles mamie a déjà averti les tout-petits de sa dangerosité.

Donc je vais désormais devoir prévenir les grands concernant le soufre du diable ou le souffle du dragon, le baiser du sommeil.

Magnifique fleur, mais comment la reconnaître en poudre ?

Maëlys etc

M. Bilger,

Vous avez été un grand professionnel de la Justice, et j’aime lire vos billets que je trouve souvent justes, pour essayer de comprendre le fonctionnement de nos institutions.
Mais je crois que vous êtes un bienheureux ignorant de n'avoir pas eu à affronter dans votre vie un tel drame pour un de ceux que vous aimez, et, fort heureusement, pour vous et votre famille…
Si cela vous arrivait, vous ne savez pas comment vous réagiriez, mais certainement comme beaucoup, vous seriez bouleversé, désemparé, traumatisé au plus profond de vos entrailles car vous êtes un humain avant tout, comme beaucoup d’autres ; enfin, pas comme ce suspect...

Et dans votre extrême détresse sur l’incertitude de la vie de votre enfant, de la personne que vous aimez, qui vous tenaillerait jour et nuit, si, si, vous apprécieriez certainement que vos amis essaient de vous aider, de vous soutenir dans ce terrible chemin où il n'y a pas d'apprentissage...

"Chacun ne peut porter la peine de l'autre, mais marcher à ses côtés est toujours possible"

Bien sûr que "vous", vous ne feriez pas de marches blanches : vos amis et relations s’activeraient pour vous ; mais vous auriez le même besoin de savoir, d’être sûr que la Justice travaille bien, que l’enquête avance et vous espéreriez la vérité au plus vite, bien sûr. Mais retrouver le corps de son enfant est un deuil qui ne se fait pas facilement et parfois jamais…

Avoir une réponse, fût-elle judiciaire, est une réponse malgré tout, mais comment avec votre si grande maîtrise de l’appareil judiciaire depuis toutes ces années, pouvez-vous insinuer que cela doit aller vite, très vite ?? Comment ?? Comment feriez-vous ?? Comment feriez-vous pour vous ??

Est-ce que cette si terrible crainte de beaucoup de parents et grands-parents ne vous a pas étreint et essayez-vous de la conjurer en jugeant si durement ces fragiles familles, contredisant au passage vos écrits ou interviews précédents :

Paris Match
« L’angoisse des victimes trop lourde pour qu’on ait une autre préoccupation que celle de venir à leur secours et de les consoler par une sollicitude de tous les instants. »
« La fraternité avec la douleur d’autrui est nourrie, heureusement, par bien d’autres éléments que l’expérience personnelle. Toutefois, celle que j’ai vécue ne m’a pas fait de mal puisqu’elle m’a rendu sensible à la douleur et à la détresse possibles d’autrui. »

Certes, vous avez été élevé à la dure confrontation d’une vie familiale où il a fallu assumer et rester debout, tous soudés (ça aide...) et des bonnes fées vous avaient donné de sacrées bonnes connections dans vos neurones…
Une belle famille, bien fournie de petits et de grands, une belle carrière de quarante ans dans la magistrature ne devrait pas aboutir à ces jugements si péremptoires, si durs sur la conduite de pauvres gens accablés par la perte de leur enfant, l’ignorance de savoir s’il est mort ou vivant, avoir devant eux un suspect qui nie tout, voir d’autres familles « retrouver » leurs enfants…
Quadruple peine…………

La plus juste Justice doit être rendue à Maëlys, le mieux possible, le plus humainement possible… le plus vite possible par la Justice française…
Comment exiger un procès rapide alors qu’on en est à espérer « retrouver » son enfant ??
Je connais des familles qui mettraient les pieds au mur, se moquant des jugements des bienheureux non touchés, pour « retrouver » le corps de leur enfant.
Ce que vous feriez, Monsieur Bilger, vous ne le savez pas et je vous souhaite de ne jamais le savoir...

sylvain

Bonne ânée aux mectons, bô nénés aux meufs, à toux et à tousses ! Sans déc'.
Bonne année pleine de fric et de succès à tous mes clones blancs chrétiens hétéros de droite patriotes et fiers de leur race, religion, nation, culture occidentale, drapeau, histoire.
Bonnes gastros aux gauchieurs gauchiants gauchouillards gauchislamistes islamocialos socialislamistes fauxcialos racaillocialos racaillislamistes islamouillards.

Duval Uzan

@ Catherine JACOB | 31 décembre

Voilà un bon début de discussion dans les écoles ! J’ai dit le petit chaperon rouge mais il y en a bien d’autres !
Que les écrivains se mettent au travail... on peut aussi faire des petites vidéos ou des jeux !
Peut-être créer un prix de la « repentance », gracier les repentants ou leur trouver des peines allégées.
Je ne pense pas que nous n’ayons affaire qu’à des monstres.

Bonne année à vous tous et grand merci à Pascale et Philippe Bilger.

Jean le Cauchois

@ Philippe Bilger à 10:16
"Je serais curieux de connaître votre avis sur ces règles et cette déontologie que les amis d'Alain Finkielkraut se doivent de respecter"

Cher PB, quelle idée de nous faire connaître ces idées en matière de tenue de blog et de ses commentaires. Ce doit être important pour vous, pour que vous veniez vous-même dans notre domaine, et le dernier jour de l'année. Avez-vous remarqué que nous sommes tous différents, tous indépendants, tous intéressants, chacun avec ses opinions exprimées, ses préférences, ses détestations... Me concernant, je garde, par exemple, un bon souvenir de Nicolas Sarkozy mais je ne me lasse pas de vous voir encore trouver des occasions d'émettre des critiques. Cher PB, bonne et heureuse nouvelle année ainsi qu'à madame la modératrice dont l'avis nous est bien plus important que de connaître les petites mesquineries gratuites, à rejeter sans modération.

Lucile

Dans ce code de bonne conduite, les préconisations me paraissant essentielles sont :

- Les messages à caractère insultant, violent, menaçant, au contenu choquant ou portant atteinte à la dignité humaine.
- Les messages diffamatoires.
- Les publicités.
- Les messages qui ont pour but de générer une mauvaise ambiance ou un mauvais esprit au sein du groupe.

Pour ce qui est de "contraire à la loi", on n'est pas forcément d'accord avec toutes les lois, en particulier celles qui tendent à interdire d'exprimer librement sa pensée. J'apprécie de pouvoir lire, ou exprimer, une opinion sincère, quitte à ce qu'elle déborde du cadre, mais sous réserve que ça ne "porte pas atteinte à la dignité humaine", en aucune manière. C'est la limite que je me fixe.

Achille

@ Philippe Bilger | 31 décembre 2017 à 10:16

Ces règles me paraissent frappées au coin du bon sens, en particulier celles consistant à ne pas autoriser les messages qui ont pour but de générer une mauvaise ambiance ou un mauvais esprit au sein du groupe.

Certains intervenants, en effet, ont tendance à abuser de la grande liberté d’expression qui est accordée sur votre blog, pour poser des commentaires qui relèvent de la pure provocation et sont d’ailleurs, le plus souvent, hors sujet.

Ce n’est pas faire preuve de censure que de refuser les propos agressifs et insidieux qui se traduisent par des échanges polémiques interminables entre certains contributeurs.
Pour maintenir une bonne ambiance dans un groupe, un peu de fermeté ne saurait nuire.

Myta

@ Achille
"Malgré tout, je souhaite à Philippe et Pascale Bilger qui animent ce blog, à nul autre pareil par la qualité des billets, la liberté d’expression qui y règne, la convivialité des échanges hors blog, mes meilleurs vœux pour la nouvelle année."

Je me joins à vous pour dire toute mon admiration à monsieur Bilger, et à madame Bilger qui met en page les billets avec une grande élégance.
Tous mes voeux à tous les deux pour 2018... ne tombez pas malades nous comptons sur vous, votre blog c'est le bonheur du jour !! Bonne santé, bonheur en famille, et que Philippe Bilger soit plus souvent à la télé !

Noblejoué

@ Philippe Bilger

Soit les gens ont atteint un niveau étonnant et respectent toutes ces règles sans même y penser, soit non.
Dans ce dernier cas, les y contraindre abolira la liberté, donc avec les maux, la diversité, l’originalité et in fine la qualité des commentaires.

Par contre, il est certain que faire des efforts, ici et ailleurs, ne peut qu’augmenter encore le niveau de ce blog sans parler du sien propre. Ce pourrait être un des vœux pour la nouvelle année.

Xavier NEBOUT

En ce jour de la fête de la sainte famille

La sainte famille est celle dans laquelle le père au sens biologique est à l’image du Père au sens divin, et où la mère est vierge au sens où elle n’a enfanté que sous l’emprise du désir au sens divin.

Si on expliquait cela aux enfants entrant en adolescence, ils disposeraient de quelques éléments intellectuels face aux perversions les plus horribles.

Quel est en effet le motif de s’indigner du plaisir de tuer, dans une civilisation qui a remplacé la sainteté par le plaisir ?

Catherine JACOB

@ Duval Uzan | 31 décembre 2017 à 01:30
« 10 000 disparitions ! J’ai du mal à le croire ! Il semblerait que l’histoire du petit chaperon rouge n’ait mis en garde personne... Faisons-en d’autres... à qui la meilleure ? un grand prix, voilà. Ces 10 000 cas doivent faire l’objet d’une grande recherche cela serait plus rentable que de s’interroger sur deux ou trois cas. En attendant, ces quelques noms seront synonymes d’une profonde et indicible douleur, Estelle, Marion, et maintenant Maëlys.
Cherchons ensemble comment cela a pu se produire mais sans effrayer. De beaux petits scénarios je lance le concours. »

Comment se produisent les malheureux concours de circonstances qui font que l’attention de l’adulte se détournant un court instant, cela suffit parfois à être l’occasion d’une disparition ? Bien malin qui saurait l’expliquer.

On ne saurait sans doute jamais trop inculquer aux enfants qu’il ne faut jamais suivre qui que ce soit, personne inconnue et aussi connue, sans autorisation et surtout sans prévenir. Quel enfant n’a pas de nos jours de portable avec n° préenregistrés ? Y compris le 17 et le 15 ? Il existe de nos jours également des applications permettant à l’adulte de savoir s’ils s’écartent de leur trajet, d’en être averti et de les localiser sans délai. On peut aussi pucer le vêtement, le sac d’école, les chaussures pour le cas où ils auraient du mal à saisir qu’il faut laisser leur portable ouvert quand ils sont en chemin. Bien évidemment bloquer l’accès à Facebook et autres réseaux sociaux où ils sont susceptibles de donner des informations exploitables par des nuisibles, lesquels peuvent se trouver parmi leurs petits camarades eux-mêmes. Bref, les éduquer au monde moderne.

Dix mille disparitions inexpliquées, cela me paraît néanmoins beaucoup et ne me paraît pas à l'honneur de nos services de recherches.

En ce qui concerne le Chaperon rouge, l’intérêt du conte n’est pas où l’on croit. C’est un conte de transmission de la fécondité qui saute une génération.

Sinon, bonne année 2018 qui sera à compter de février, l’année du chien qui est réputé faciliter les accouchements. C’est donc le jour du chien du 5ème mois de grossesse qu’avait lieu le rituel intitulé « célébration du nouage du l’Obi – grosse ceinture du kimono – ou OBI_IWAI», OBI offert par la parentèle de la future maman et cérémonie que clôturait un banquet.

hameau dans les nuages

@ Robert Marchenoir | 31 décembre 2017 à 03:56

Prostate ou fuseau horaire ? Si c'est le premier cas je peux vous faire part de mon expérience. Avec une telle volubilité langagière votre réveillon de Nouvel An familial va se transformer en conférence et votre salon devenir un amphithéâtre.
Vous vous aimez, c'est déjà ça.

J'ai parlé de doigt puisque l'on parlait d'extrémité. De ces maux envisageables j'ai choisi le moindre parce que je vous aime bien moi aussi.
En fait tout le monde vous aime bien mais cela ne vous suffit pas. Dis-moi oui...

https://www.youtube.com/watch?v=zUhS-V2LhWs

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