Je le craignais et c'est arrivé.
Le président de la République s'est rendu à titre strictement privé, pour fêter de manière anticipée Noël, a-t-il précisé, plutôt que l'anniversaire de ses quarante ans, avec son épouse, les enfants et les petits-enfants de celle-ci qu'il considère comme les siens, dans un gîte confortable à quelque deux cents mètres du château de Chambord. Il a réservé un salon du château pour une soirée festive le 17 décembre.
Il a évidemment dû préciser que les frais seraient réglés avec ses deniers propres (Le Figaro). Ce qui était la moindre des choses mais n'était pas si fréquent puisque la nostalgie ne cesse de citer l'intégrité du général de Gaulle séparant radicalement ce qui relevait de l'Etat et ce qui se rapportait à sa sphère familiale. Et que le sens civique s'irritait de ce que certains présidents n'aient pas eu apparemment la même pratique !
L'étonnant est que cependant - au-delà même des vitupérations monomaniaques de Jean-Luc Mélenchon qui croit que "sa" République est celle de tous - ce séjour pourtant impeccable sur le plan de la déontologie présidentielle ait été dénoncé ou au mieux moqué (L'Express).
Avons-nous été si peu habitués à l'allure et à la tenue du pouvoir depuis les dernières mandatures que nous soyons obligés de qualifier de régalienne la moindre escapade familiale ? Avons-nous une telle conception grisailleuse et uniforme de la République que la proximité du président avec le château de Chambord soit perçue comme offensante à l'égard du peuple de France et révélatrice d'un syndrome royaliste ? Dans quel état notre pays est-il tombé pour s'offusquer, au-delà même de la rectitude financière, du moindre mouvement présidentiel dès lors qu'on le rattache de manière absurde, non pas à la gloire de la France mais à un narcissisme personnel ?
Il semble que certains ne peuvent créditer Emmanuel Macron d'un élan sincère, heureusement partagé par beaucoup de Français, vers une merveille de notre patrimoine, d'un hommage, d'une reconnaissance à l'égard de Chambord qui fait partie, même pour les têtes les moins informées, de notre Histoire et de ses splendeurs admirables, qu'elles soient un don de nos rois ou plus tard une offrande de la République.
Cette aigreur permanente est insupportable qui, même lorsqu'elle n'a rien à se mettre sous l'envie ou le sarcasme, se développe et pourrit l'esprit public.
De plus en plus - et sur tant d'autres registres - j'ai l'impression que la vision de la France se rapetisse et qu'elle rêverait d'un pouvoir petit-bourgeois plutôt que d'une présidence irréprochable et de classe, sur le plan esthétique. J'entends par là que les formes, la forme sont à magnifier et qu'elles rendent alors le citoyen fier de ce qui brille en son nom.
Et l'esthétique n'est pas rien pour une démocratie.
Pour nos empoignades on a bien assez avec la politique !
@ Robert Marchenoir | 19 décembre 2017 à 10:49
Tout à fait d'accord avec vous, c'est insupportable cette manie qu'ont nos dirigeants de vouloir immédiatement se rendre sur place, comme on dit à la télé
D'autant plus que les forces de l'ordre qui gèrent le drame et le début de l'enquête doivent avoir autre chose à faire que chaperonner le président, le Premier ministre ou le ministre [rayer la mention inutile (vous pouvez donc tout rayer)] venus faire les kékés des plages devant les caméras pour faire remonter leur cote de popularité.
Donc que les zotorités laissent gendarmes et policiers bosser et viennent rencontrer les familles et les enquêteurs après.
Rédigé par : Philippe Dubois | 19 décembre 2017 à 13:27
18 décembre 2017| Par Mathilde Mathieu (Mediapart)
"La chambre de l'instruction de Paris a estimé, lundi 18 décembre, qu'un parlementaire pouvait bien être poursuivi pour « détournement de fonds publics ». L'enquête sur les fonds secrets des sénateurs UMP peut reprendre. Et François Fillon se faire du souci."
Mine de rien cette brise que fait souffler Emmanuel Macron sur la transparence ravive quelques cendres.
Du coup il fait beau sur la montagne et mon noisette a de nouveau un goût délicieux.
A défaut de marcher sur les eaux - peut-être - ce Président influe aussi sur la consommation des ménages et la qualité des aliments, incroyable... Bon, le temps se couvre un peu, mon euphorie est de courte durée mais par rapport à son prédécesseur au moins il nous attise.
Rédigé par : Giuseppe | 19 décembre 2017 à 12:32
@ Giuseppe | 18 décembre 2017 à 21:24
En France, "que tu voles un oeuf ou un boeuf, la peine est la même", sauf pour les nantis parlementaires qui ne risquent jamais rien.
Il y en a un qui a osé donner un grand coup de balai pour faire du propre en Arabie Saoudite c'est le Prince Mohammed Ben Salmane, 32 ans : opération coup de poing, une purge radicale et sans discussion des deux cents plus hauts responsables hommes d'affaires dont quelques princes de la famille royale et proches de MBS condamnés pour délit de corruption et détournements d'argent de la royauté. Tout ce gratin était confiné dans un hôtel 4 étoiles jusqu'à ce qu'ils remboursent les centaines de millions volés. Ca ne plaisante pas dans le pays des milliardaires qui lave plus blanc que blanc.
Et en France, ce beau pays où il fait si bon vivre et voler ? Rien !
Rédigé par : Ellen | 19 décembre 2017 à 11:45
J'ai l'impression que la vision de la France se rapetisse et qu'elle rêverait d'un pouvoir petit-bourgeois plutôt que d'une présidence irréprochable et de classe
Mais c'est justement parce que cette présidence est très loin d'être irréprochable - nous n'épiloguerons pas sur la prétendue classe - que nombre de Français sont choqués devant certains comportements déplacés.
Rédigé par : Exilé | 19 décembre 2017 à 11:28
@ boureau | 18 décembre 2017 à 18:23
"Tous les honorables correspondants de ce blog savent bien que sous votre carapace de vieux bougon cynique bat un cœur de midinette."
Bien entendu. Il n'en reste pas moins que ce n'est pas le travail d'un président de la République que d'aller éponger les pleurs.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 décembre 2017 à 10:49
https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/les-parlementaires-peuvent-ils-etre-poursuivis-pour-detournement-de-fonds-publics-debut-de-reponse-lundi_1969644.html
Nous verrons ici l'influence du Macron transparent, le glissement se sera-t-il opéré ?
Rédigé par : Giuseppe | 18 décembre 2017 à 21:24
"De plus en plus - et sur tant d'autres registres - j'ai l'impression que la vision de la France se rapetisse..." (PB)
La vision pour 9 millions de Français se mesure à ce qui va leur rester à la fin de chaque mois. Si très souvent ces derniers se touchent pour d'autres ils se chevauchent.
Rédigé par : Giuseppe | 18 décembre 2017 à 18:33
@ sylvain | 18 décembre 2017 à 17:48
« Idem pour Sarko le soir de sa victoire, s’il avait eu la bonne idée d’aller fêter ça dans le McDo d’à côté plutôt qu'au Fouquet’s, la face du monde en eut été changée. »
Ceci d’autant qu’ils ne sont séparés que d’une petite centaine de mètres me semble-t-il. Mais on ne refait pas l'Histoire ! 😊
Rédigé par : Achille | 18 décembre 2017 à 18:29
@ Jean DAMNED | 18 décembre 2017 à 00:59
"D'habitude, les gens qui changent de pseudo à chaque commentaire le font pour échapper aux radars. Vous, c'est l'inverse, et c'est parfaitement réussi. Je dois dire que c'est du travail d'artiste."
Quel physionomiste, monsieur Robert !
Et pourtant l'identité complète
"Jean DAMNED, avocat honoraire, fin connaisseur"
avait fait l'objet d'une réduction par la rédaction centrale...
Il y avait un certain Jean D... qui fut Homme de Théâtre mais il était marié avec une femme et avait des enfants... comme on dit en latin 'per naturae vasum'. Avec vos oeils-de-Lynx (Lyncée, pilote des Argonautes réputé voyant des fonds), vous aviez compris que le costard ne concernait pas cet excellent comédien parisien... et encore bravo cher grand Robert.
Rédigé par : Jean Damned-Murdécon | 18 décembre 2017 à 18:29
@ Robert Marchenoir 18 décembre 2017 00:57
"Bien sûr, le boulot du président de la République de la France, c'est d'aller chialer sur place à chaque accident..."
Allons, tous les honorables correspondants de ce blog savent bien que sous votre carapace de vieux bougon cynique bat un cœur de midinette.
Qui pourrait être insensible à la mort de cinq enfants, et peut être hélas davantage, dans cette petite communauté rurale ? Pas vous ! Seulement - semble-t-il - Brigitte et Emmanuel dont c'est pourtant le rôle ! Certains disent que l'absence de paternité d'Emmanuel justifierait cette attitude que je prends pour de l'indifférence ! Y a-t-il un psy dans la salle pour nous ouvrir les yeux ?
Absolument d'accord avec votre dernière phrase : "Les Français méritent les dirigeants qu'ils ont". Je suis d'autant plus d'accord avec cette affirmation que je n'ai pas voté pour Macron.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 18 décembre 2017 à 18:23
@ Xavier NEBOUT | 18 décembre 2017 à 15:49
"On peut même dire que le couple présidentiel est digne du catalogue de La Redoute.
On dirait des zombies endimanchés."
On savait tous que vous étiez bas de plafond, mais là, vous avez décroché le pompon.
On dirait du breizmabro...
Rédigé par : Deviro | 18 décembre 2017 à 18:21
"...je pense que si Emmanuel Macron avait choisi de passer quelques jours dans un gîte rural au fin fond de la Creuse, au milieu des poules et des cochons, il y en a qui auraient, de toute façon, trouvé quelque chose à redire. Alors..."
Rédigé par : Achille | 18 décembre 2017 à 15:57
Idem pour Sarko le soir de sa victoire, s’il avait eu la bonne idée d’aller fêter ça dans le McDo d’à côté plutôt qu'au Fouquet’s, la face du monde en eut été changée.
Rédigé par : sylvain | 18 décembre 2017 à 17:48
Pour en terminer avec cette pitoyable polémique sur les "symboles", je pense que si Emmanuel Macron avait choisi de passer quelques jours dans un gîte rural au fin fond de la Creuse, au milieu des poules et des cochons, il y en a qui auraient, de toute façon, trouvé quelque chose à redire. Alors...
Rédigé par : Achille | 18 décembre 2017 à 15:57
Effectivement, sur le plan esthétique notre président est très bien.
On peut même dire que le couple présidentiel est digne du catalogue de La Redoute.
On dirait des zombies endimanchés.
On en regretterait le pif qui se faisait des virées en scooter pour aller jouer du pipeau sous les fenêtres de sa gourgandine.
Vous savez, celui qui se confiait confidentiellement à des journalistes, celui qui est très intelligent...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 décembre 2017 à 15:49
@ Jean DAMNED | 18 décembre 2017 à 00:59
D'habitude, les gens qui changent de pseudo à chaque commentaire le font pour échapper aux radars. Vous, c'est l'inverse, et c'est parfaitement réussi. Je dois dire que c'est du travail d'artiste.
D'autant que se trouver un nouveau blaze à chaque intervention, et qui en jette, ce n'est pas non plus à la portée de n'importe qui.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 décembre 2017 à 13:20
Ca y est ! On y arrive petit à petit, transparence au milieu du gué, travailleurs détachés... si peu, le retour de la vignette sans aucun doute, le black toléré de 600€ à l'Assemblée, 800€ environ au Sénat, la tonte des couches moyennes a commencé.
Il n'a pas tardé sur les ordonnances, il n'a pas pris beaucoup plus de temps pour sortir la tondeuse électrique, celle dont on se sert pour les concours de tonte de moutons.
Très malin d'avoir annoncé avant ce qu'il ferait en option, après. Il pardonne un peu, punit souvent : je donne d'un côté je ratisse de l'autre.
Vous-voulez des routes mieux entretenues ? Rien de plus facile, vous allez mettre la main à la poche et tant qu'à faire l'Etat au passage fera un petit bénef.
Qu'on est loin des portiques Bérézina de Ségolène et dire qu'elle pense qu'elle sera d'un futur gouvernement... Et bientôt quand la grogne s'installera il présentera l'ardoise de ses prédécesseurs, trop fort !
Rédigé par : Giuseppe | 18 décembre 2017 à 12:34
@ Savonarole
Même mésaventure qu'avec Aliocha, mais je le dis que je délire, alors ?
Quant au travail ralenti des Egyptiens et à la mauvaise sueur gauloise, pardon, mille pardons, mais je ne saisis pas la relation, même épluchant Mme Noblecourt, enfin, ses ouvrages.
Merci de m'éclairer.
Rédigé par : genau | 18 décembre 2017 à 12:04
J'ai lu votre texte sur les reproches qui sont faits à M.Macron pour le choix du lieu de son anniversaire.
Les objections que vous faites aux auteurs des reproches sont justifiées.
Sans aucune hostilité de principe au nouveau chef de l'Etat, ma position est un peu décalée par rapport à la vôtre : ce n'est pas le lieu choisi pour l'anniversaire qui retient mon attention, c'est l'intérêt ou le manque d'intérêt total que peut avoir l'information qui nous est aimablement donnée selon laquelle M. X ou M. Y vient d'avoir tel ou tel âge.
A mon humble avis, un anniversaire est non-événement.
Ce qui me scandalise est que, sur RTL, que j'écoute le matin, j'ai entendu l'information de l'anniversaire de M. Macron, et que c'était la première nouvelle donnée, un certain jour. Mille fois plus scandaleux que le débat sur Chambord ou pas Chambord.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 18 décembre 2017 à 11:53
Sans être plus royaliste que le roi, au lieu de déguster son saint-honoré à la Chantilly en famille dans une annexe du château de Chambord, j'aurais préféré par exemple qu'il s'opposât à la vente des bijoux de famille à des Etats terroristes :
http://www.sudouest.fr/2017/12/18/le-prince-heritier-saoudien-a-achete-la-demeure-la-plus-chere-au-monde-pres-de-paris-4044299-4776.php
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 décembre 2017 à 10:06
"J'ai l'impression que la vision de la France se rapetisse et qu'elle rêverait d'un pouvoir petit-bourgeois plutôt que d'une présidence irréprochable et de classe, sur le plan esthétique." (PB)
A voir certains commentaires récurrents il ne faut plus se poser la question.
La bassesse de cette inutile polémique montre bien l'état de déliquescence où un demi-siècle de socialisme nous a conduits...
Rédigé par : sbriglia | 18 décembre 2017 à 09:25
Arrêtez de pinailler contre Macron et son Chambord ; ce choix n'est pas innocent, il savait que ça allait alimenter la presse poubelle, que les tweets allaient fuser et que les "Rézossocios" allaient se déchaîner. Tous les moyens sont bons pour qu'on parle de lui, en bien, en mal, en provocs ; c'est l'effet Trump. Macron admire secrètement ce Président américain qui a fait du pouvoir une téléréalité, qui s'amuse à envoyer paître le monde entier, qui jouit de mettre en rage tous les systèmes du politiquement correct obligatoire.
Pour le moment l'élève Macron arrive à peine à la cheville du maître Trump ; mais avec toutes ses agitations rocambolesques il va vite le dépasser.
Rédigé par : sylvain | 18 décembre 2017 à 09:05
"Cette aigreur permanente est insupportable qui, même lorsqu'elle n'a rien à se mettre sous l'envie ou le sarcasme, se développe et pourrit l'esprit public".
Comment ne pas voir que cette dérive est liée à l'existence d'un prolétariat médiatique de plus en plus proliférant qui doit chaque matin trouver du grain à moudre pour justifier son existence et ses rémunérations à coup de lignes et de minutes d'antenne...
Rédigé par : Guzet | 18 décembre 2017 à 08:43
A ce niveau-là, il faudrait que le comité olympique français demande à inscrire la discipline "Foutage de gueule" aux futurs jeux. Normalement, on devrait avoir des chances de médaille, voire la première marche du podium.
Rédigé par : GLW | 18 décembre 2017 à 08:14
@ Paul Duret
« Je vis et je pense à mes risques et périls, ce qui fait que par moments j'ai l'air d'un imbécile. J'y consens. J'ai la fierté de ma bêtise. »
Victor Hugo
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 18 décembre 2017 à 07:58
Quand on n’a rien à dire d’intelligent sur le fond, le mieux est encore de raconter des âneries sur la forme.
Cette polémique sur le week-end que passe Emmanuel Macron dans un gîte près du château de Chambord est la démonstration de l’état d’esprit désastreux qui règne actuellement dans notre pays.
Certains « indignés » y voient déjà un symbole monarchique. Ils redoutent sans doute qu'EM nous fasse le coup de Louis-Napoléon Bonaparte qui, lui aussi, était président de la République, élu au suffrage universel et qui après son coup d’Etat s’était proclamé empereur des Français sous le nom de Napoléon III.
Le plus ridicule c’est que si EM avait fêté son anniversaire ou son réveillon de Noël anticipé à la Lanterne, aux frais de l’Etat, personne n’y aurait trouvé à redire.
Qu’on arrête de nous prendre la tête à voir des symboles partout et à s’attaquer constamment à la personne d’EM d’une façon aussi ridicule, et qu’on le critique vraiment sur ses actions.
A noter que celles-ci semblent être plutôt bien acceptées par les Français vu que la cote du président et de son Premier ministre a connu une forte hausse ces derniers temps.
Alors comme dit un proverbe arabe « Les chiens aboient et la caravane passe »…
Rédigé par : Achille | 18 décembre 2017 à 07:47
Je viens de lire avec attention les commentaires des deux derniers billets de PB (que j'apprécie beaucoup). Il doit souffrir de ces commentaires...
Vous parlez à peu près tous sur l'intelligence. Il faudrait mettre en pratique...
Je trouve que vous êtes pour beaucoup des pisse-vinaigre.
Je viens de perdre mon temps à vous lire. Moi qui aime les analyses, la bienveillance et les idées justes !
Rédigé par : Caroline | 18 décembre 2017 à 04:10
Je m'étonne, cher M. Bilger, de vous lire de plus en plus dévolu au macronisme et à celui qui l'inspire...
Je vous ai souvent écouté lors d'interviews apporter vos commentaires éclairés sur des affaires judiciaires, n'hésitant pas à remonter le courant médiatique pour affirmer vos positions...
Je m'étonne de la déférence que vous pouvez avoir à l'égard d'un président qui jusqu'alors n'a que la verve de sa jeunesse pour seul argument, ce que je qualifie de "macronisme", qui n'est autre que de la vulgaire communication.
Vous aviez vous-même relevé dans vos tweets durant la campagne électorale certains gros mensonges destinés à tromper les Français, et j'avais apprécié votre promptitude à rétablir la réalité des faits...
Des faits justement, parlons-en !
Qu'a fait M. Macron concrètement pour les Français depuis son élection ?
Des lois qui abaisseront, précariseront et plumeront, des Français les plus fragiles jusqu'aux retraités !
Beaucoup de paroles, de voyages, de leçons données mais rien à mes yeux qui ne diffère de ses prédécesseurs.
Rédigé par : jf borg | 18 décembre 2017 à 02:52
"...la vision de la France se rapetisse, elle rêverait d'un pouvoir petit-bourgeois plutôt que d'une présidence irréprochable et de classe, sur le plan esthétique"
Bon, Brizitte, les faux-zenfants et les faux-tizenfants, toutes et tous : éclipsons-nous esthétiquement sur les ronds de charentaises, et laissons l'amoureux sexe-a-génère et son mignon payer entre eux de leurs personnes !
A propos, Ruquier a eu - pour une fois - l'élégance et la transparence de repasser un extrait, en mémoire de Jean d'Ormesson, d'un passage ancien chez "pas-couché" où avec une pénétrante malice, l'académicien avait raconté qu'un prof de philo avait été "amoureux" de lui, au point de lui formuler sans ambages : "si je t'enc... un peu tu deviendras pas forcément pédéraste"... Gros sourire interne de Ruquier... fin connaisseur...
Rédigé par : Jean DAMNED | 18 décembre 2017 à 00:59
@ boureau | 17 décembre 2017 à 18:53
"...Annuler ce petit plaisir royal pour aller soutenir des dizaines de familles désemparées par la catastrophe du car fauché par le train. Ce geste spontané aurait été le témoignage d'une vraie empathie pour des Français en grande détresse. Et échappait ainsi à tout calcul."
Bien sûr ! Le boulot du président de la République de la Frônce, c'est d'aller chialer sur place après chaque accident de la route. Ce qui "échappe à tout calcul", naturellement. D'ailleurs, ça tombe bien, ils le font. Ils ne font même que ça...
Alors vous allez toujours avoir le mauvais coucheur qui déplore que son accident à lui n'était pas un assez bel accident, qu'il n'a pas eu l'heur d'attirer le président. Il va donc faire la gueule, et l'accuser d'être insensible.
Voyons... il doit bien y avoir 365 accidents graves par an, en France, si l'on met bout à bout les empilages de bagnoles, les incendies avec mort de chatons et les explosions de fosses septiques. Donc c'est correct, on a une occasion par jour pour que le président vienne imposer les mains sur la populace éplorée, exercer son droit de cuissage sur la nymphe locale (ah non pardon, je me goure d'époque), et généralement prouver qu'il est un bon président et un véritable homme d'Etat.
Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise... Les Français méritent les dirigeants qu'ils ont.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 décembre 2017 à 00:57
Cher Philippe,
L'histoire du château de Chambord n'oblige pas à manger des bouchées à la reine.
Cocteau, Hondelatte, Issei Sagawa, Modiano, auteurs et journalistes écrivains ont mis en valeur les bouchées doubles cannibales ou secrètes, traînant des valises macabres. Halloween peut rimer avec queen. Le symbole dépasse souvent son utilisation.
Après les célébrations de l'oralité sadique que nous ont offertes les médias, il est difficile de penser que certaines victimes puissent payer de leur personne, sous le silence de la responsabilité d'organismes indépendants, de producteurs, d'éditeurs et programmateurs.
Ce présent ne s'amuse-t-il pas de la réédition d'ouvrages antisémites, ne fait-il pas l'apologie du terrorisme et du découpage à la Horus ?
Non, le château de Chambord n'est ni une erreur ni une horreur de ce présent.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 18 décembre 2017 à 00:13
@ Marc GHINSBERG
A vouloir défendre à tout prix le nain, le capitaine de pédalo, le nul, vous en devenez complètement ridicule.
C'est un vrai loser qui nous a fait perdre cinq ans, alors, par pitié ne me parlez plus de lui.
Ses tentatives pour faire parler de lui sont pathétiques. Et d'ailleurs qui paie ses voyages ?
Je dirais la même chose de Sarko. Du balai.
Rédigé par : Paul Duret | 17 décembre 2017 à 22:25
Macron a peut-être tout simplement reçu une Wonderbox.
Ce n'est pas moi qui vais le critiquer d'avoir choisi Chambord.
Rédigé par : Paul Duret | 17 décembre 2017 à 22:12
"Pourvou qué ça doure" disait Madame Mère avé l'assent corse.
On sait que ça n'a pas duré.
Déjà les premiers signes de lassitude de la Fortune se manifestent.
Merkel qui devait le propulser au sommet de l'U.E a des difficultés et le nouveau gouvernement autrichien souhaite que l'U.E se recentre sur l'essentiel et que le principe de subsidiarité soit étendu, le contraire de ce que veut Macron.
C'est mon côté optimiste, j'anticipe toujours la chute de mes ennemis !
Rédigé par : Tipaza | 17 décembre 2017 à 20:28
@breizmabro | 17 décembre 2017 à 19:00
"Raffarin qui, entre parenthèses s'est retiré de la vie politique, dit qu'il met Wauquiez "en observation vigilante", moi je mets Macron "en observation attentive".
À l'Elysée, ils font tous dans leur froc...
Rédigé par : Deviro | 17 décembre 2017 à 20:21
@ Exilé
C'est donc un peu : si pour fêter tes quarante ans, tu ne t'es pas offert un grand château, c'est que tu as raté ta vie... pour parodier un publicitaire bien connu.
Normal puisque Macron n'aime que ceux qui réussissent.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 17 décembre 2017 à 20:09
@ sbriglia 17 décembre 2017 à 14:09
C'était une dédicace pour lui. Malheureusement, à part vous son porte-parole, je n'ai pas encore eu de réaction du chef !
It's long baby ! (passez-lui le message ;))
Rédigé par : breizmabro | 17 décembre 2017 à 19:53
"Emmanuel Macron ne paie pas que de sa personne !" (PB).
Et en plus il a la baraka, la chance, le bol, la veine, la fortune... Enfin tout !
Les JO pour lui, le record du monde du Trophée Jules Verne, la France championne du monde de hand-ball féminin, je passe sur les places d'honneur, il ne lui reste plus qu'à marcher sur les eaux... C'est pour bientôt sans aucun doute.
FH était un loser, et cela, la chance, la fortune le sait.
Les normaux, les moyens, les petits bras, la rue du Cirque et ses alcôves... la baraka les fuit à grandes enjambées, elle veut des conquérants, des centurions, surtout pas des marins d'eau douce.
Rédigé par : Giuseppe | 17 décembre 2017 à 19:15
@ Marc GHINSBERG 17 décembre 2017 à 13:21
Vous avez entièrement raison, si Monseigneur Macron avait voulu fêter en toute discrétion une soirée familiale il aurait pu le faire, il a suffisamment de personnel à sa disposition, et à nos frais, pour cela, du reste tous ses prédécesseurs à ce poste ont très bien su le faire, certains même durant sept ans ;)
Je crains que M. Bilger, emporté par son amour inconditionnel envers notre nouveau prince mégalo, ne nous prenne pour des demeurés incapables d'avoir nos propres appréciations sur la pseudo-modestie (médiatisée) de notre nouvelle famille royale.
Raffarin qui, entre parenthèses s'est retiré de la vie politique, dit qu'il met Wauquiez "en observation vigilante", moi je mets Macron "en observation attentive".
Rédigé par : breizmabro | 17 décembre 2017 à 19:00
Macron à Chambord
"La présidence irréprochable et de classe" eut été, justement cher P. Bilger, d'annuler ce petit plaisir royal pour aller soutenir des dizaines de familles désemparées par la catastrophe du car fauché par le train. Ce geste spontané aurait été le témoignage d'une vraie empathie pour des Français en grande détresse. Et échappait ainsi à tout calcul.
Vous vous emballez en parlant "d'aigreur permanente et insupportable". Comment ne vous rendez-vous pas compte que le moindre geste du président est préparé et sous-tendu par de la communication afin de donner la meilleure image possible ? Et que tout cela est très artificiel : vulgairement de "l'embobinage" ou de la propagande, au choix !
La meilleure preuve : le cabinet élyséen a d'abord communiqué sur ce voyage en faisant ressortir le côté modeste du logement et le paiement du séjour par le couple présidentiel. Puis, devant la montée de réactions négatives, virage à 180 degrés pour focaliser la communication sur la visite du panda !
Parler "d'esthétique de la démocratie" aux six millions de chômeurs, aux sept à huit millions de pauvres, à des professions entières en déshérence, n'est-ce pas plutôt de l'élitisme ?
Vous pouvez être subjugué par le personnage, mais ceux qui ne partagent pas cet engouement doivent-ils être pour autant traités "d'aigris" ?
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 17 décembre 2017 à 18:53
Cher monsieur Philippe Bilger,
« Le procès fait au "populisme" par la gauche prolophobe et la droite avachie n’est autre que le refus d’entendre la souffrance des exclus, victimes de la préférence immigrée »
(dixit Ivan Rioufol)
Certains utilisent, comme dans ce blog, d’autres méthodes et cirent les pompes d’anciens ou de nouveaux élus, histoire de participer à cette allégorie de la démence parfois sénile.
Quant au peuple fatigué d’être cocufié, il accepte et se soumet et demande que se fasse le plus vite possible le grand remplacement !
Il faut décupler l’immigration et puis à quoi bon une armée qui ne sert pas ici et qui dépense ce qui serait nécessaire à l’accueil des populations que nous avons opprimées (comme le dit si bien Macron).
Le même raisonnement doit s’appliquer à la suppression des postes de nos parlementaires qui ne servent à rien puisque nous sommes subordonnés aux lois européennes… Voilà des économies qui serviraient à nourrir tous les malheureux qui nous tendent la main et nous supplient de les accueillir !
Et puis nous avons des châteaux qui ne servent à rien, il faut les utiliser comme dortoirs, je pense même à La Lanterne qui abrite les orgies des amis ou des membres de la famille de nos Présidents… il faut généreusement la transformer en crèche …Je pense également à l’euthanasie si bien développée par Attali… pourquoi pas... que d'économies !
Voilà ce qui fermente actuellement dans les cerveaux des exclus, à bon entendeur !
Rédigé par : k.verne | 17 décembre 2017 à 18:52
Oui, surprenant.
La semaine dernière j’écoutais le président de l’AMF nous raconter son récent séjour en Chine et au Japon. La France depuis l’élection de Macron est dans les radars ; depuis plusieurs années elle avait complètement disparu.
Ouf !
J’essaie de recenser dans mon entourage ceux qui ont 40 ans, leurs réussites, leurs échecs.
Vous avez fait fort, très fort Monsieur le Président !
Vous avez réussi à 40 ans à devenir président de la République. Certes vos adversaires étaient mauvais mais quand même.
Il fallait une certaine intelligence pour comprendre ce que ressentaient vos concitoyens et en faire bon usage pour balayer les vieux politicards braillards qui se déchiraient entre eux.
Eux et leurs aficionados éplorés, non seulement ne s’en sont toujours pas remis, mais n’ont toujours pas compris leur échec.
Vous avez rogné la pension des retraités, mais c’était pour le bien de leurs petits-enfants.
Le plus difficile reste à faire : l’équité, l’abolition des privilèges.
Oubliez les grincheux, ceux qui auraient aimé faire ce que vous avez fait mais hurlent au scandale, non pas pour le bien de leurs concitoyens, mais de rage.
Je n’ai pas voté pour vous au premier tour de la présidentielle mais il souffle un petit vent de fraîcheur revigorant.
Bon anniversaire !
Rédigé par : Friedrich | 17 décembre 2017 à 18:41
C'est leur affaire et je ne trouve rien à y redire. Chacun ses goûts. Ça fait un peu film d'espionnage, les gorilles auront du boulot. Je ne sais pas qui le crie sur les toits, et pourquoi. On n'a pas à le savoir, et on pourrait se passer de l'information. Diversion ?
Rédigé par : Lucile | 17 décembre 2017 à 18:25
@ genau de 11:35
"Chambord bâti avec la sueur du peuple"
C'est inexact. Will Cuppy observait très justement que "la forme même des pyramides d'Egypte nous apprend que les ouvriers avaient déjà tendance à en faire de moins en moins."
Rédigé par : Savonarole | 17 décembre 2017 à 18:21
Rien à ajouter à votre billet auquel je souscris entièrement. Ceci d’autant plus que c’est exactement ce que j’ai voulu exprimer dans le billet précédent lors d’échanges avec d’autres intervenants.
Rédigé par : Achille | 17 décembre 2017 à 18:20
N'inversons pas les rôles afin de culpabiliser ceux qui émettraient une critique. On parle symbole et on nous répond argent personnel. La belle affaire !
Mais s'ils veulent parler argent personnel alors allons-y. Le fisc vient de nous gratifier d'une nouvelle taxe annuelle de 425 euros pour deux petits loyers que nous percevons pour compléter nos retraites minables afin de pouvoir enfin vivre dignement et sobrement sans aides.
Bizarrement par contre sa main hésite à prendre le goupillon pour faire le signe de croix sur le cercueil de Johnny. Le prix à payer pour faire simplement plaisir aurait-il été trop important ?
A force de jouer à ces petits jeux puérils, cela va coincer un jour, forcément.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 décembre 2017 à 17:59
Emmanuel Macron a cru bon de préciser que cette fête privée était réglée avec ses deniers propres, on peut le croire mais comme cela reste invérifiable à notre échelon... comme tant d'autres choses d'ailleurs. On connaît les salaires des coiffeurs et des maquilleurs... à nos frais par exemple.
Ce qui dérange n'est pas qu'il fasse une fête pour son anniversaire, qu'il réunisse sa famille par alliance, ni même finalement qu'il choisisse un lieu d'exception, c'est que le privé et le public se mélangent immanquablement à grand renfort de pub. Sachant que sa fonction est toute particulière, il aurait pu rester, pour une fois, dans la sphère privée. Or il n'en a rien été puisque c'est à grand renfort médiatique qu'on l'a vu au zoo de Beauval et auparavant avec les chasseurs.
Fêter son anniversaire ou soigner sa cote de popularité : il faut choisir !
Chambord, son château bijou de la Renaissance et son domaine faune et flore, en font un endroit magique et on ne peut reprocher à un président de la République française de choisir un tel lieu de notre patrimoine, chargé de notre Histoire, pour fêter ses quarante ans ; ce qu'on peut lui reprocher c'est sa communication permanente. A personnage d'exception, lieu d'exception.
Mais cette communication permanente, doublée de prises de position diamétralement opposées du jour au lendemain, déboussole et déstabilise. Au point de ne plus croire à ses bonnes intentions.
A l'école de François Hollande, il veut exister, briller, surprendre grâce à des tactiques, des faits et gestes, une posture grandiloquente.
Intelligent, sans aucun doute, mais son ambivalence permanente entre sa droite et sa gauche, entre ses paroles injurieuses envers une catégorie de Français pour les caresser dans le sens du poil dès le lendemain, sa communication exponentielle, ses retouches sur la forme et non sur le fond des problèmes, trouveront leur limite.
Son seul atout, c'est l'appui indéfectible d'une presse béate et inconditionnelle, scotchée par l'approche théâtrale du personnage, sa fougue et sa jeunesse. Il peut commettre toutes les bourdes qu'il veut, il sera pardonné et même encensé, ses défauts sont transformés en qualités... ce n'est pas pour rien que les journalistes l'ont comparé à Jupiter.
Reste que les Français béats d'admiration se lasseront, comme ils se sont lassés d'autres, Napoléon pour ne pas le citer. Le problème avec les grands de ce monde est que leur ambition, leur mégalomanie enflent au fur et à mesure, ne régressant jamais et qu'au bout d'un certain temps, les peuples en ont marre.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 17 décembre 2017 à 17:33
Le président de la République s'est rendu à titre strictement privé, pour fêter de manière anticipée Noël plutôt que l'anniversaire de ses quarante ans, avec son épouse, les enfants et les petits-enfants de celle-ci qu'il considère comme les siens, dans un gîte confortable à quelque deux cents mètres du château de Chambord. Il a réservé un salon du château pour une soirée festive le 17 décembre.
Je ne me souviens plus du contexte exact de mon quarantième anniversaire, mais il est certain que je ne l'ai pas fêté dans un salon du plus pur style Renaissance à Chambord ou quelque autre château mais probablement dans ma cuisine parisienne en style vrai Giscard faux d'Estaing, fin de période.
Il en va généralement de même pour la fête de Noël, bientôt célébrée modestement dans un cadre meublé avec modération et faute de mieux en style hollandien de la décadence, dans le genre inimitable du trompe-l’œil façon Potemkine propre à ces années de vaches maigres où les faussaires et les escrocs tenaient déjà le haut du pavé.
Bien entendu, à la lecture de ce billet et au vu des critères actuels, je reconnais avoir manqué ma vie pour n'être pas tombé dans la folie des grandeurs.
Mais le lecteur a de la chance : autrement, c'est peut-être moi qui serais actuellement en train de me pavaner sous les ors des palais nationaux et qui ferais l'objet d'un billet par semaine de la part d'un célèbre chroniqueur qui célébrerait mon intelligence pourtant surfaite...
Rédigé par : Exilé | 17 décembre 2017 à 17:27
Fort heureusement, le président est insensible à ces vitupérations et il conduit, depuis le premier jour, le pays d'une main sûre et courageuse, avec une vision claire des mesures à engager pour rénover un pays rabougri par des décennies de certitudes nombrilistes.
Les bougonneries trop souvent insultantes des Mélenchon et consorts pèsent désormais heureusement si peu dans un contexte mondialisé qui lui heureusement applaudit ce réveil presque inattendu de notre pays.
S'il convient de garder un sens critique, il faut savoir saluer ce fonctionnement globalement impeccable d'un président qui, oui, n'a pas pour lui l'ambition d'être un président normal ni pour le pays de demeurer un souffle qui se consume..
Oublions les éternels lamentables !
Rédigé par : Michel CHEVALIER | 17 décembre 2017 à 17:05
On cherche vraiment des poux à Emmanuel Macron.
Que l'épisode du Fouquet's ait choqué, on peut l'admettre, c'était vulgaire.
Que Marc Ghinsberg, qui fait partie des pleureuses de Hollande, le mette en opposition à Macron sur le registre du tact et de la discrétion, on ne peut que s'esclaffer.
Au moins Chambord ça ressemble à Macron, une sorte de symbole de la Renaissance qu'il voudrait pour la France, mais avouez qu'on y voit pas une seule seconde nos deux derniers ploucs de présidents (j'ai voté Sarkozy, mais question classe et distinction j'ai beaucoup souffert...).
Je lis ici des complaintes de zadistes de Notre-Dame-des-Landes, du Besancenot avant sa disparition, du Mélenchon, le député le plus fortuné de l'Assemblée.
Les Français adorent Downton Abbey, mais dès que leur président privatise une salle de Chambord c'est la barricade sociale, la haine du pleutre aux commissures des lèvres.
On vient d'enterrer un chanteur qui a amassé une fortune en interprétant des chansons américaines. Ses Porsche, ses Cobra, ses Cadillac, ses villas à Saint-Barth ou Los Angeles, tout cela n'a pas choqué une seule seconde, et on a tordu le mouchoir quand il est mort.
Alors quoi ? So what ?
Ne plus me déranger.
Rédigé par : Savonarole | 17 décembre 2017 à 16:57
Quoi qu'il fasse il sera critiqué !
Que ceux qui trouvent encore à redire parce qu'ils n'ont rien d'autre à se mettre sous la dent se calment car eux-mêmes sont-ils irréprochables ?
Le président de la République a quand bien même le droit de fêter un événement familial où il veut ! Alors que la note sera honorée avec ses deniers personnels ! Cette nouvelle polémique est absolument minable.
Rédigé par : Jabiru | 17 décembre 2017 à 15:57