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13 décembre 2017

Commentaires

Noblejoué


Une autre manière de voir la Suisse :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Helvétiques

sylvain

Très bonne émission ce samedi soir sur TF1 : l'élection des Miss était de très haut niveau : animations fastueuses, de très belles femmes qui diffusaient le bonheur, la joie de vivre, l'éloge de la réussite, du travail, du respect, de la morale, l'amour de la famille et des belles traditions françaises. La gagnante mérite son titre haut la main.
La belle France, la vraie !

En face sur le service public, le tribunal gauchiste de Ruquier et ses miss : Angot et Garrido ; sarcasmes, haine, mépris en fond de décor. La laideur personnifiée.

Hier soir, y avait pas photo ; comme pour Johnny, TF1 nous a redonné de la fierté et redoré le blason de l'audiovisuel terni et sali par les gauchistes du service public.

Dès ce matin sur les "Rézossossios", les antiracistes amorcent les buzz à venir : 20 minutes consacre une page au "scandale concernant la non élection de miss Guadeloupe".
Nous ne désespérons pas de voir TF1 attaquée en justice pour racisme, discrimination, xénophobie.

Robert Marchenoir

@ Tomas | 16 décembre 2017 à 20:35
"Un Etat libéral est un Etat, ou ses composantes dans le cas d'un Etat fédéral, n'intervenant pas dans la vie économique et sociale du pays."

Bien sûr que non. Je me demande bien où vous êtes allé pêcher cela. D'ailleurs vous vous contredisez dès la première phrase de votre commentaire : si cela était vrai, alors je ne serais pas libéral comme vous m'en accusez, et encore moins libertarien comme vous le prétendez.

Je n'ai jamais réclamé, en effet, que l'Etat n'intervienne pas du tout dans la vie économique et sociale de la France. Ce serait à la fois stupide et utopique. Il n'y a aucun Etat dans le monde qui soit dans ce cas.

Les libertariens purs et durs réclament certes une telle évanescence de l'Etat, et c'est bien pourquoi je me bats contre eux : le libertarianisme pur et dur est une utopie intellectuelle, peut-être intéressante en tant qu'exercice philosophique, mais inapplicable et d'ailleurs inappliquée dans la réalité.

Le libéralisme se contente de prôner un Etat au périmètre réduit, concentrant ses interventions dans les domaines de souveraineté et de sûreté (défense, diplomatie, sécurité). Cela n'implique pas que ses interventions se situent exclusivement dans ces domaines. Le libéralisme n'est pas un manichéisme, contrairement au portrait malveillant que vous cherchez à en tracer.

Il ne suppose pas une absence complète d'intervention de l'Etat. Il suppose une intervention modérée. Il suppose la subsidiarité. Il suppose de donner la priorité à la création des conditions de la prospérité, par rapport à l'autoritarisme et à l'interventionnisme.

D'ailleurs vous le savez, puisque vous opposez l'ordolibéralisme au libéralisme. C'est évidemment malhonnête. L'ordolibéralisme est une branche du libéralisme, comme son nom l'indique.

Le libéralisme est une question de degré. Il est affaire de nuance, mais la nuance n'est pas le fort des militants, des sectaires et des gens de gauche.

Il est fatigant d'être sans cesse confronté à la mauvaise foi des anti-libéraux tels que vous, qui font systématiquement semblant de ne pas comprendre ce qu'on leur a expliqué cent fois, qui travestissent systématiquement la pensée libérale pour en dresser une caricature qu'il sera aisé, alors, de ridiculiser.

Selon la bonne vieille méthode des gauchistes de tout poil et de tout coloris -- qui vont des communistes génocidaires de Pol Pot aux socio-démocrates mondains et de bon ton de la "droite" institutionnelle, vous voyez que j'arrose large.

Cette méthode malhonnête et scélérate permet alors de "démontrer" que l'eau est sèche et que les morts sont vivants, ainsi que vous le faites avec la Suisse. Hop ! les chemins de fer suisses sont publics, donc la Suisse n'est pas libérale, hop ! le système de santé suisse n'est pas exempt d'éléments étatiques, donc la Suisse est socialiste tout comme la France.

Selon la même logique, je suppose que vous avez deux yeux, j'en déduis que vous êtes un chien, puisque les chiens aussi ont deux yeux. Avec un moteur de recherche et beaucoup de mauvaise foi, il est aisé de jouer au con.

D'ailleurs, même dans les exemples que vous citez, vous ne retenez que ce qui vous arrange. Les chemins de fer suisses ont en effet été nationalisés au début du XXe siècle, mais vous omettez de préciser qu'ils ont été ouverts à la concurrence en 1998.

La Suisse est libérale parce que sa dépense publique est extrêmement réduite par rapport à sa production de richesse totale, et par rapport aux autres pays du monde (je vous laisse trouver les chiffres exacts). Elle est libérale parce que les Suisses sont partisans d'un Etat à leur service, et non l'inverse.

Elle est libérale parce que les Français passent leur temps à analyser les moindres faits et gestes de leurs gouvernants, ainsi qu'on le constate sur ce blog ; tandis que pour les Suisses, le président de la Confédération est simplement un fonctionnaire un peu plus gradé que les autres, qui change chaque année, et qui prend le train tous les matins pour aller au travail au milieu de ses compatriotes, sans le moindre garde du corps.

La Suisse est libérale parce qu'absolument personne dans le monde ne connaît le nom du président suisse, et que les Suisses en sont fiers ; tandis que tout le monde connaît le nom du président français, et que les Français ont la vanité de trouver cela positif.

La Suisse est libérale parce que lorsqu'on parle de l'Etat en Suisse, on ne fait pas allusion au gouvernement fédéral, mais au canton dont on est le citoyen. La Suisse est libérale parce que ses citoyens ont le pouvoir, qu'ils exercent au moyen de référendums nombreux et réguliers. Cela leur permettrait de privatiser les chemins de fer, s'ils le souhaitaient, ou de nationaliser l'assurance-maladie, si tel était leur choix. D'ailleurs, ils ont rejeté par référendum une telle nationalisation, il y a quelques années.

La Suisse est libérale parce que le Code du travail y tient en quelques dizaines de pages, alors qu'il en fait des milliers chez nous. Elle est libérale parce que les Suisses ont choisi ce qu'ils appellent la paix du travail, alors que les Français ont choisi la guerre sociale permanente, la haine des patrons et la subversion érigée au rang de vertu.

La Suisse est libérale parce que tout citoyen de sexe masculin a la possibilité de détenir à son domicile une arme de guerre pour défendre son village et sa patrie, s'il le souhaite, et qu'il y était même contraint, jusqu'à une époque récente.

Si vous souhaitez polémiquer avec moi, il serait nécessaire que vous fassiez preuve d'un minimum d'honnêteté intellectuelle.

Et si vous voulez pérorer sur le libéralisme (ou sur tout autre sujet, d'ailleurs), il serait nécessaire que vous commenciez par en apprendre les bases, avant de vous sentir autorisé à énoncer à son sujet des assertions aussi péremptoires que spectaculairement fausses.

Tomas

@ Robert Marchenoir

Un Etat libéral est un Etat, ou ses composantes dans le cas d'un Etat fédéral, n'intervenant pas dans la vie économique et sociale du pays. Les Etats-Unis sont un bon exemple, même si on trouve des cas où ils sont plus interventionnistes que nous (la gestion des aéroports, par exemple).

Prenons maintenant le cas de la Suisse :

- le système de sécurité sociale associe une pluralité de caisses publiques et privées, souvent à l'échelon cantonal, le tout étant sous la tutelle de l'Office fédéral de la santé publique (http://www.cleiss.fr/docs/regimes/regime_suisse_salaries.html) ; en bref, il est normal de trouver cette différence avec la France dans un système fédéral ; le système hospitalier mêle hôpitaux publics cantonaux et cliniques privées, ce qui ne me paraît pas très différent de chez nous ;
- les chemins de fer sont une compagnie de droit privé... détenue à 100% par l'Etat fédéral.

Comme Etat libéral, on fait mieux. Pour les raisons que j'ai exposées, la richesse produite dans le pays est supérieure, d'où les vendeuses mieux payées et les frontaliers qui viennent y travailler, c'est assez normal. Je n'ai de toutes façons jamais dit que notre modèle était supérieur à celui de la Suisse (à l'évidence non), mais qu'il était faux de voir dans le succès économique de ce pays le résultat de son libéralisme alors qu'il pratique un ordolibéralisme à l'allemande.

Parlons du chômage, vous avez raison. Il est certain qu'en enlevant des statistiques de celui-ci les titulaires de minijobs à 500 euros (Allemagne) ou les millions de travailleurs indépendants salariés chez nous comme en Angleterre, on arrive à 5%. La question est de savoir si on préfère être un travailleur pauvre ou un chômeur moins pauvre. J'aurais personnellement tendance à choisir la seconde solution, même si l'inactivité pèse, être sous-payé en travaillant n'est pas une solution.

Londres n'est enfin pas "une des premières villes françaises du monde", tout au plus la 15e, et les jeunes Anglais et Allemands sont plus nombreux à s'expatrier que les Français. Si cela vous intéresse, je ne l'ai pas fait pour échapper au joug fiscal français mais pour découvrir le vaste monde.

Enfin, votre éloge de l'inégalité vous placerait plus parmi les libertaires que parmi les libéraux-conservateurs. Bien sûr que nous serons toujours inégaux, mais ce n'est à mon avis pas une raison pour laisser dans la pauvreté et la précarité ceux qui sont mal nés, ni pour maintenir les privilèges des biens-nés. Une société polarisée entre riches et pauvres n'est généralement pas très agréable à vivre. Après, entre l'égoïsme et la charité, qu'elle soit chrétienne ou fiscale, chacun fait son choix !

@ caroff

Faisant partie des 33% qui diffèrent leurs soins (je ne m'en porte pas plus mal d'ailleurs, ce n'est pas une question d'argent non plus), je prendrai donc avec précaution votre statistique. Mais je n'ai jamais vu personne encore se faire expulser des urgences quand il avait besoin d'y aller. En revanche j'ai testé le système de soins US, où on vous demande votre numéro de carte bleue en tout préalable, et je suis sûr de ne pas souhaiter un tel modèle !

Quant au taux de pauvreté de la France, il est inférieur à celui de l'Allemagne, du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Mais vous avez raison, il est encore trop élevé.
Quant aux prélèvements, j'admets qu'ils sont dans la fourchette haute des pays européens, mais tous les pays du même niveau que le nôtre ponctionnent également généreusement leurs citoyens, je ne vais pas pleurer pour quelques pourcents de plus quand je vois ce que j'y récupère en équipements collectifs de qualité.

Robert Marchenoir

@ Tomas | 16 décembre 2017 à 10:54

Vous mentez, comme d'habitude. La supériorité du régime libéral est dans les chiffres. Encore faut-il prendre les bons.

Le taux d'inégalité n'a aucun intérêt. L'inégalité n'est pas une mauvaise chose. Les imbéciles et les ignares ne sont pas égaux aux sages et aux savants, et c'est tant mieux. Evidemment, un socialiste comme vous pose comme point de départ que l'égalité des conditions est souhaitable, c'est-à-dire que le socialisme est souhaitable ; puis il en déduit que le libéralisme est une mauvaise chose... C'est sûr que si le point d'arrivée est inclus dans le point de départ, des pipoteurs dans votre genre n'auront aucun mal à "démontrer" n'importe quoi...

En revanche, je note que le taux de chômage ne figure pas dans vos indicateurs. C'est sûr que ça n'a aucun intérêt pour la prospérité de la population, et que la France est particulièrement bien placée en la matière...

Votre statistique est à géométrie variable. La Suisse est l'un des pays les plus libéraux du monde, c'est aussi l'un des plus prospères, mais là, du coup, selon vous ça n'a rien à voir. Escroc, va... Demandez donc aux Suisses, si ça n'a rien à voir... Demandez-leur donc s'ils préfèrent l'étatisme à la française...

Regardez-moi cette péroraison imbécile : "La Suisse doit son succès économique à tout un ensemble de facteurs (régime politique décentralisé efficace, tradition d'excellence dans la recherche et la haute technologie, ouverture au monde, sans parler de son statut de demi-paradis fiscal), mais sûrement pas à son prétendu libéralisme."

Donc la décentralisation, l'ouverture au monde et le statut de demi-paradis fiscal (appellation fallacieuse, mais passons), ça ne fait pas partie du libéralisme ? Le libéralisme suisse est prétendu ? Il faudrait savoir : la Suisse n'est pas libérale contrairement à ce qu'on dit, ou bien la Suisse est libérale, mais ça n'a rien à voir avec la prospérité de ses habitants, bien que ces deux facteurs soient miraculeusement extrêmes l'un et l'autre ?

Comme d'habitude, le pipologue de service raconte absolument n'importe quoi, en enquillant tout et son contraire avec un organe de la honte complètement amputé à la naissance.

Quant à je ne sais quel pipole qui aurait eu une épiphanie socialiste en se faisant soigner dans un hôpital français, eh bien c'est un abruti. On est très bien soigné en Suisse, figurez-vous. En revanche, en Angleterre, pays où la santé est communiste, les vieillards meurent de faim et de soif sous la garde des infirmières du National Health Service.

Et puis juger de la qualité des hôpitaux français par les soins dont a bénéficié un seul patient, à l'occasion d'une unique maladie, en vertu de ses seules déclarations, patient qui se trouve être une vedette des médias... c'est vraiment se moquer du monde. Comme si le smicard anonyme bénéficiait de la même médecine que Jean-Marc Sylvestre ! Comme si la médecine à multiples vitesses n'existait pas au sein des hôpitaux parisiens !

La théorie du ruissellement n'existe pas. C'est un homme de paille socialiste. Le libéralisme économique n'est pas bon parce que la richesse "ruissellerait" des riches vers les pauvres, qui recueilleraient quelques miettes tombées de la table. Il est bon parce que la richesse vient de la production.

Quand une vendeuse de magasin suisse est payée deux fois plus que son homologue française, son salaire ne "ruisselle" pas. Elle ne recueille pas des miettes. Elle touche plein pot les bienfaits de la liberté d'entreprendre.

Comme toujours à court d'arguments, le communiste de service s'emploie à montrer sa légendaire tolérance fasciste en montrant la porte du pays à ceux qui ne sont pas d'accord avec lui.

Sans se rendre compte (car il est toujours aussi bête, cet argument ayant été avancé mille fois et étant toujours aussi stupide) qu'il se tire lui-même une balle dans le pied : il se trouve que les Français (et d'autres) se ruent effectivement en masse en Suisse pour y travailler, justement afin d'y bénéficier de tous les avantages du libéralisme...

Même chose pour Londres, l'une des premières villes françaises du monde ; Singapour ; les Etats-Unis ; et même l'Allemagne, qui a beaucoup moins de fonctionnaires que nous, et, du coup, bien moins de chômage...

Je ne suis pas libertarien. Je suis un libéral-conservateur classique. Je passe mon temps à défoncer les libertariens sur les forums libéraux, de même que je défonce ici les socialistes sans cervelle. Si vous étiez confronté à un véritable libertarien, je pense que vous feriez une syncope... il n'y en a aucun, ici.

Et au fait, Tomas, vous, c'est dans quel pays étranger que vous êtes allé travailler ? Le modèle socialiste français n'était pas assez bon pour vous ? Faites ce que je dis, pas ce que je fais : c'est toujours la maxime gauchiste.

caroff

@ Tomas

Pour essayer de vous débarrasser de (toutes) vos idées reçues sur l'excellence d'un pays, le nôtre, qui détient le record d'imposition des pays de l'UE (47,6%) tout en se satisfaisant de 9 millions de gens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté et de 33% de sa population qui renonce à se soigner ou diffère les soins, je vous conseille la lecture vivifiante du livre de Philippe Nemo "Philosophie de l'impôt" :

https://www.puf.com/content/Philosophie_de_limp%C3%B4t

Tomas

Et allez, le libertarien Marchenoir nous ressort ses affirmations gratuites ne reposant sur rien d'autre que ses convictions intimes. L'inégalité des revenus et le taux de pauvreté en France ont beau être parmi les plus bas de l'OCDE, il nous explique que la dépense publique est inversement corrélée à ces indicateurs. Il nous ressort le coup de la dépense publique alors que celle-ci est en France particulièrement élevée du fait de l'inclusion des retraites dans celle-ci ; si l'on enlève les retraites, on en arrive à peu près au même niveau que les autres pays riches.

Cerise sur le gâteau, la comparaison de la dépense de l'Etat en France (Etat centralisé) et en Suisse (Etat fédéral) n'a pas grand sens. La Suisse doit son succès économique à tout un ensemble de facteurs (régime politique décentralisé efficace, tradition d'excellence dans la recherche et la haute technologie, ouverture au monde, sans parler de son statut de demi-paradis fiscal), mais sûrement pas à son prétendu libéralisme.

La vérité est têtue : que cela plaise ou non, la France résiste du mieux qu'elle peut, et plutôt mieux que ses pairs de l'OCDE, à la vague d'inégalitarisme qui submerge le monde développé depuis les années 70. Si ça doit se finir en catastrophe, au moins toutes les générations ayant vécu depuis cette période en auront-elles profité, ce qui est toujours ça de pris.

Les retraités français devraient aussi comparer leurs revenus à ceux des retraités anglais et allemands, ils auraient des surprises. Mais bon il y a deux catégories de Français : ceux qui se plaignent parce qu'ils sont trop pauvres (on peut les comprendre) et ceux qui se plaignent parce qu'ils payent trop d'impôts, et là pardon pour le jugement de valeur, mais c'est de l'égoïsme, encore plus drôle de l'entendre chez ceux qui s'égosillent sur "les racines chrétiennes" de la France.

On m'objectera la fameuse "théorie du ruissellement" : le riche payant moins d'impôt investit ceux-ci dans l'économie du pays, donnant ainsi du travail aux pauvres. Foutaises, il mettra plutôt son argent dans des paradis fiscaux pour se constituer sa rente pour plus tard.

Vous devriez essayer le vrai libéralisme en émigrant dans les pays qui le pratiquent au lien de gémir tout le temps sur votre sort d'opprimé fiscal. Tel Jean-Marc Sylvestre qui découvrit un jour les vertus de la sécurité sociale qu'il pourfendait à l'occasion d'un infarctus dont il n'aurait pas pu prendre en charge la guérison lui-même, vous en reviendriez vite...

Achille

@ Savonarole | 15 décembre 2017 à 19:25
« JF Copé aura subi toutes les déroutes, toutes les avanies, son 2% à la primaire restera célèbre, ses pains au chocolat, ses amitiés douteuses, mais son brio lorsqu'il s'exprime, son humour, sa finesse, écrasent les besogneux de la droite, Xavier Bertrand, Wauquiez, Pécresse, l'horripilant Ciotti, qui restent au ras du sol. »

En fait J-F Copé a obtenu 0,6% des voix à la primaire, ce qui pour un ancien président de l’UMP, ancien ministre, est une véritable humiliation.
Mais je dois reconnaître qu’il a su prendre ce camouflet avec un humour tout en finesse qui incite à la sympathie.
Il ne cherche aucune excuse, il a compris qu’essayer de se justifier ne ferait que l’enfoncer davantage. L’autodérision est la forme suprême de l’intelligence.
Mais je doute que Laurent Wauquiez lui accorde sa confiance car J-F Copé risque de lui faire de l’ombre. Il préfère s’entourer de godillots tout acquis à sa cause et qui espèrent sa reconnaissance lorsque le moment sera venu, si toutefois ce moment arrive un jour...

Savonarole

"Et Jean-François Copé y reste, lucide, vigilant et disponible." (Philippe Bilger)

Cette phrase du billet m'avait échappé et Exilé a raison de la faire ressortir.

Curieuse résurrection de JFC. Une surprise.
Il aura subi toutes les déroutes, toutes les avanies, son 2% à la primaire restera célèbre, ses pains au chocolat, ses amitiés douteuses, mais son brio lorsqu'il s'exprime, son humour, sa finesse, écrasent les besogneux de la droite, Xavier Bertrand, Wauquiez, Pécresse, l'horripilant Ciotti, qui restent au ras du sol. Ces tenants de "la droite de la gauche", comme écrit PB.

Il ne lui reste plus que sa mairie de Meaux, une ville où on rêve de passer ses vacances... Le pauvre !

Curieusement, E. Macron l'a reçu cette semaine, d'après mes informations ils n'ont pas évoqué le brie de Meaux.
Macron ne lui fera pas l'injure de lui proposer le poste de Ségolène Royal qui n'en peut plus de ses pingouins et ours polaires. Un outrage dont elle ne se remet pas.
Peut-être Macron lui dira-t-il : "Mon fils, tes péchés sont pardonnés, lève-toi et marche !"
L'histoire n'est pas terminée pour JFC.

Achille

@ Michel Deluré | 15 décembre 2017 à 15:38
« Aujourd'hui, nous sommes encore dans le temps de l'enchantement dû à la nouveauté. Mais demain peut arriver très vite le temps du désenchantement lié à la désillusion.
Vous-même, ne prédisiez-vous pas il y quelques jours sur ce même blog qu'EM serait finalement son meilleur adversaire ? Son sommeil, apparemment d'une très courte durée, risque donc de ne pas être aussi paisible que vous l'annoncez. »

Si cela peut vous rassurer je ne suis pas un fan d’Emmanuel Macron comme je le fus pour Johnny. D’ailleurs je n’ai pas voté pour lui au premier tour.
Je constate simplement que, malgré quelques petites maladresses de langage dues à un caractère un peu trop spontané, il fait correctement le job, notamment en ce qui concerne la politique internationale. Il est, par ailleurs, secondé par un Premier ministre qui traite bien les affaires intérieures de l‘Etat, sans brusquer les partenaires sociaux.
Le tandem fonctionne plutôt bien pour l’instant alors que le contexte socio-économique n’est pas très favorable.

EM a une qualité rare, il apprend vite et sait corriger ses erreurs. En clair il progresse de jour en jour et est parvenu en six mois à trouver ses marques de chef d’Etat. Tout ça va dans le bon sens, d’autant que l’opposition, qu’elle soit de droite ou de gauche, est bien incapable, pour le moment, de proposer une alternative crédible.
L’important est que le pays sorte de la crise qui dure depuis 2008 soit bientôt dix ans. Tout le reste est pipeau et valse musette.

boureau

@ Philippe Dubois 15 décembre 2917 09:51

Vous n'avez pas tort.

Ceci étant, ce n'est pas le sort de LR et de Wauquiez qui intéresse, mais celui "d'une droite conservatrice, identitaire avec un programme économique et social structuré" comme vous l'écrivez. LR et Wauquiez ne sont que des moyens.

Or, selon le système électoral français en place, pas de salut hors d'un parti avec un vrai patron.

L'exception Macron, qui selon les dernières révélations connues, préparait sa présidence depuis octobre/novembre 2015, bénéficiait du soutien à la fois des marchés financiers, des médias et de la toute-puissante forteresse de Bercy. Cas d'école pour Sciences Po. Vous n'imaginez pas, je pense, une droite conservatrice et identitaire soutenue par les médias, les banques d'affaires et Bercy !

Donc, en attendant... Godot, il faut bien miser sur un canasson. Le seul au départ c'est Wauquiez. Va pour Wauquiez ! Plutôt que se morfondre en implorant le ciel d'envoyer un chef providentiel (qui n'existe pas). Aide-toi et le ciel t'aidera !

Un bémol toutefois : 2022 est si loin ! Il en coulera de l'eau sous les ponts de la Seine avant cette élection !

Cordialement.

Exilé

Et Jean-François Copé y reste, lucide, vigilant et disponible.

Avec un tel chaperon, c'est plutôt mal parti...

Michel Deluré

@ Achille 15/12 06:58
"EM n'a pas trop de souci à se faire dans les années à venir, il peut dormir sur ses deux oreilles."

Si je partage en partie votre analyse, je pense que vous faites cependant abstraction d'un aspect non négligeable.
La guerre des ego peut fort bien ne pas être que l'apanage de ses adversaires car c'est un mal qui affectionne le milieu politique et s'y propage très rapidement.
C'est sans compter par ailleurs avec les aléas politiques, les résultats qui ne seront pas forcément au rendez-vous, les revers qui pourront intervenir.

Aujourd'hui, nous sommes encore dans le temps de l'enchantement dû à la nouveauté. Mais demain peut arriver très vite le temps du désenchantement lié à la désillusion.
Vous-même, ne prédisiez-vous pas il y quelques jours sur ce même blog qu'EM serait finalement son meilleur adversaire ? Son sommeil, apparemment d'une très courte durée, risque donc de ne pas être aussi paisible que vous l'annoncez.

Philippe Dubois

Bonjour

@ boureau | 14 décembre 2017 à 20:44
"Et alors ?
Que proposez-vous ?"

Rien :
- l'avenir de Les Républicains m'indiffère
- je n'ai aucune confiance en LW et en son entourage, dont les retournements de veste, les convictions à géométrie variable et leur à plat ventrisme devant les oukases de la gauche m'insupportent

Je crois que le renouveau d'une vraie droite conservatrice, identitaire et capable de proposer un programme économique et social réaliste, viendra d'ailleurs, un ailleurs que je suis hélas en mal de discerner à ce jour.

Cordialement

Albert Mathurin

Le "chemin" de Valérie Pécresse vient d'être rappelé par elle-même vers 8h28 à Yves Calvi (direct pour Bastia) et ses microphones.
La SEULE illustration concrète de sa différence avec ladite ligne Wauquiez est (ce qu'elle ne saurait accepter) :
"le fait d'affirmer que les enfants de la PMA et de la GPA n'auraient jamais dû exister".
Ce n'est pas une découverte absolument nouvelle, mais le message est d'une clarté irréfragable : les politicien(ne)s qui se déterminent en fonction des électorats des métropoles n'ont rien à refuser aux ultra-marginaux "radicalisés" de la bio-phobie. Et même précisément ils volent au-devant de leurs caprices centrifuges.

charles

@ Exilé | 14 décembre 2017 à 13:07

Avec vous au moins le monde est simple, les saints et les damnés...
Je vous propose un système politique, la dictature d'un homme, mais pourquoi pas vous ? Vous semblez en effet être capable de distinguer le bon/le vrai... bref, ce qu'il faut penser.

Aliocha

@ genau

"Renoncer, c'est nous libérer. Ne rien vouloir, c'est pouvoir."
F.Pessoa, Le livre de l'intranquillité

Achille

Laurent Wauquiez a été élu avec 74% des voix au premier tour, mais un sondage indique de six Français sur dix jugent son arrivée à la tête de LR comme une mauvaise chose. Eh oui, c’est aussi ça la démocratie…
Reste maintenant à savoir qui sont ces Français qui n’aiment pas super-Wauquiez, celui qui a réussi tous ses examens avec brio.
Patrick Buisson nous dit, avec l’assurance qui le caractérise, que ce sont ceux de « l’autre France », celle qui n’aime pas Johnny. Oui, mais voilà, ils sont là et ils votent, donc il faut bien faire avec.

En tout cas ceci montre que LW a encore du taf devant lui avant de pouvoir espérer avoir l’ombre d’une petite chance de l’emporter à la prochaine élection présidentielle. Ceci d’autant que Valérie Pécresse a indiqué qu’elle souhaitait une primaire de la droite et que Xavier Bertrand a déjà bloqué son agenda pour 2022. Et il faut compter sur ces deux-là pour lui tenir la dragée haute. Les anciens amis peuvent devenir les plus redoutables ennemis car ils vous connaissent bien.

Si Xavier Bertrand, ancien agent d’assurance, fait un peu pâle figure avec son DESS d’administration locale (?) face à Laurent Wauquiez (major de l’ENA, pensez donc !), Valérie Pécresse qui est sortie deuxième de sa promotion de l’ENA n’a pas de complexe à avoir face au nouveau président de LR.

Mais indépendamment de cette guerre des CV qui caractérise si bien la méritocratie à la française, le problème qui se pose est la fracture inévitable de la droite qui, loin de consolider LR, va au contraire fragiliser ce parti et risque de le conduire inéluctablement à une troisième défaite consécutive lors de la prochaine élection présidentielle. Le siphonage des voix des électeurs du FN ne peut mathématiquement compenser la perte des voix des électeurs de droite qui refusent l’orientation prise par son nouveau président.

On peut donc s’attendre à une alliance de la droite « normale » (Bertrand-Pécresse) avec le Centre de Lagarde, bien décidé à s’opposer frontalement à LR nouvelle version.
Certes, il reste encore quatre ans avant la « lutte finale », mais pour LW c’est pas gagné, car l’examen de passage devant le peuple français repose sur d’autres critères que ceux qui sont nécessaires pour devenir major de l’ENA, et heureusement !

Ceci étant, à gauche et notamment au PS c’est le chaos complet. Le parti se cherche un nouveau leader pour recoller les morceaux après le passage désastreux de François Hollande à l’Elysée et les postulants seraient, nous dit-on, Stéphane Le Foll et NVB. Bref, de quoi rebuter les électeurs socialistes les plus convaincus, si toutefois il en reste encore.

Inutile de vous dire qu’avec la pagaille qui règne actuellement dans tous les partis d’opposition, Emmanuel Macron n’a pas trop de souci à se faire dans les années à venir. Il peut dormir sur ses deux oreilles, la guerre des ego de ses adversaires étant sa plus fidèle alliée.

Robert Marchenoir

@ genau | 14 décembre 2017 à 12:33

Magnifique.

***

Laurent Wauquiez : je lis qu'il a l'intention d'établir, au-dessus de la France, un "micro-climat" économique, afin que les entreprises françaises soient préservées de la concurrence internationale, et que l'Etat les nourrisse en leur passant des commandes préférentielles.

Je comprends bien le côté trumpiste de la chose, mais une fois de plus, un dirigeant politique français confirme cette constatation faite depuis longtemps, selon laquelle la France est le seul pays où les lois de l'économie, mystérieusement, cessent de s'appliquer.

Partout ailleurs, les règles de la gravitation universelle se vérifient, la liberté est facteur de prospérité, le chômage est inversement corrélé au nombre des fonctionnaires, et lorsqu'on augmente la dépense publique la pauvreté s'aggrave.

En France, non. En France, c'est spécial. De même qu'en Russie, il y a un truc qui s'appelle l'âme russe, qui fait que l'armée a le droit de s'emparer en toute légitimité des territoires de ses voisins, en France, il y a un truc qui s'appelle le modèle social français, et qui suspend le fonctionnement des lois de l'économie que l'on observe partout ailleurs.

C'est un truc que l'Etat met dans la flotte, un gène spécial qui se transmet avec la nationalité française -- les scientifiques ne sont pas encore d'accord là-dessus.

Toujours est-il que les surhommes qui nous gouvernent sont encore plus forts que Vladimir Poutine : lui se contente de suspendre les lois du droit international en annexant des bouts de la Moldavie, de la Géorgie ou de l'Ukraine, les nôtres arrêtent les lois de l'économie par la seule imposition des mains.

Notez que lorsqu'il s'agit du vrai climat, du macro-climat, là nos dirigeants politiques nous assurent que tout est interconnecté, que si une vache pète en Australie ça va déclencher un ouragan à Noeux-les-Mines, et qu'en conséquence nous devons donner encore plus d'argent aux Africains.

En revanche, lorsqu'il s'agit d'économie, là on passe au concept de micro-climat, et soudain il devient possible d'ériger un mur étanche qui soustrait la France du marché mondial. Wauquiez veut appliquer à l'économie le principe du nuage de Tchernobyl, qui s'arrête aux frontières de la France de même que la vérité s'arrête aux frontières de la Russie.

Le point commun entre le "patriotisme économique" et le "changement climatique" étant que dans les deux cas, les hommes politiques nous assurent qu'ils possèdent des pouvoirs magiques, que c'est pour notre bien, mais que si nous voulons qu'ils les exercent il va falloir leur donner beaucoup d'argent (ils ont des frais).

Bien sûr, le secret du plein emploi, de la prospérité et de la réindustrialisation, c'est que l'Etat passe des commandes publiques aux entreprises. On le vérifie aisément en Suisse, pays bénéficiant d'un chômage quasi-nul et des salaires parmi les plus élevés du monde : il abrite un nombre considérable d'entreprises parmi les plus puissantes de la planète, dont un nombre conséquent d'entreprises industrielles ; et c'est, bien sûr, parce que l'Etat suisse commande à Nestlé un nombre prodigieux de capsules de café pour alimenter la réflexion de ses innombrables fonctionnaires, parce que les 8 millions de Suisses sont à la fois cancéreux, sidaïques, diabétiques et schizophrènes, ce qui permet à Berne de commander des wagons entiers de médicaments à Novartis pour soigner sa population, etc.

Cela n'a rien à voir avec le fait que la dépense publique en Suisse est au niveau de la dépense publique en France sous de Gaulle (soit presque deux fois plus basse que la nôtre), avec le fait que le budget confédéral est équilibré, avec le fait que les impôts sont bas et la liberté d'entreprendre assurée, avec l'ardeur au travail des Suisses, leur honnêteté, leur ingéniosité, leur prospection systématique des marchés internationaux...

En Suisse aussi, il y a un micro-climat, mais il est caractérisé par l'air pur des cîmes et le vent de la liberté, tandis que le micro-climat français sent plus le code Dalloz moisi et la vieille chaussette de fonctionnaire.

boureau

@ Philippe Dubois 14 novembre 2017 17:28

Et alors ?
Que proposez-vous ?

Cordialement

Philippe Dubois

Bonjour Monsieur Bilger.

J'arrive un peu tard, mais je trouve votre billet très intéressant.
Le seul hic, c'est que je n'ai strictement aucune confiance en Laurent Wauquiez. Intrigant et ambitieux il est, avec des dents qui rayent le parquet.

LW s’est mis en position de départ pour 2022 lors des régionales de 2015, comme V. Pécresse et X. Bertrand, quand la future victoire de Juppé en 2017 pour un mandat unique ne faisait aucun doute.
Il a choisi un créneau qu’il pensait porteur, le RPR des années 80.
Les événements ont modifié les plans initiaux, mais il estime que la course à 2022 passe par la conquête de LR, donc par un positionnement en accord avec celui du plus grand nombre de militants, mais sans aller jusqu’au bout, pour ne pas froisser le politiquement correct et éviter pour l’instant de se faire trop allumer.

LW était porte-parole du gouvernement lors de la forfaiture du traité de Lisbonne, puis il a été ministre des Affaires européennes ce qui ne l’a pas empêché de se faire caraméliser par Marion Maréchal-Le Pen sur le plateau de « Ce soir (ou jamais !) ».
J’ai déjà raconté ici son intervention pitoyable concernant la restructuration de la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher lorsqu’il était secrétaire d’Etat à l’Emploi.

Il parle d’améliorer la maîtrise de l’immigration en fonction des capacités d’accueil de la France, mais sans vouloir prononcer le mot tabou « immigration zéro », préempté par le FN.
Nos capacités d’accueil sont nulles, sur les plans économique, social et identitaire, donc l’immigration zéro est bien une nécessité.
Donc, il se fiche de nous…
Comme toute cette pseudo-droite se paye notre tête : je peux confirmer le commentaire d'Exilé | 14 décembre 2017 à 09:08.

Déjà, il se hâte de reprendre V. Calmels, coupable d'une maladresse, car tout le monde sait qu'elle n'a aucune accointance avec le FN (sauf si son ambition aussi démesurée que celle de son mentor Juppé lui dicte le contraire).

LW n'est qu'un bébé Sarkozy qui trahira son électorat pour un plat de lentilles ou pour que les journaleux disent du bien de lui.

lomepic

Je n'aime pas spécialement Laurent Wauquiez mais, outre sa légitimité avec 75% des voix, il a clairement affiché la couleur en réaffirmant que la droite... doit être de droite, pas comme tous ces louvoyeurs dont fait partie Xavier Bertrand.
Mais Xavier Bertrand pourra bientôt avoir une chance de rejoindre ceux qui l'ont élu (les socialos) en refondant le PS avec Najat Vallaud-Belkacem.

sous-chien

@ genau | 14 décembre 2017 à 12:33

Je me fais plaisir en ce moment en lisant des ouvrages de Verne, d’Aimard, de Boussenard mais aussi de romanciers russes. Cher genau, je vous classe parmi eux et j’aimerais vous lire si votre masque nous permettait de vous découvrir.

@ sylvain | 14 décembre 2017 à 11:23

Déjà sept mois et il est au-dessus de tout, des lois de la démocratie et comme Sarkozy il pense sortir bientôt de sa coquille car il est appelé à de plus hautes fonctions - président de l'Europe puis du monde.

Les fous, les traîtres, les escrocs se succèdent à l'Elysée depuis VGE !

Savonarole

Il n'a rien pour plaire.
Déjà son nom qui ne claque pas au vent, Xavier Bertrand, plus plouc tu meurs.
Qui donne encore à son fils le prénom de Xavier ? Et pour les filles, Odette, Germaine, Francine, un monde disparu, l'Atlantide des crétins.
Et ce ton péremptoire qu'il adopte en toutes circonstances, on l'imagine chez lui à table en famille "passe-moi le sel", une Martine Aubry en pantalon.
Et enfin, cette bobine IVe République prête à passer de Pétain à de Gaulle au quart de tour.
Ce n'est pas un homme du siècle, trop vieux si jeune.


Achille

Je ferai simplement remarquer à ceux qui accusent Xavier Bertrand d’être un traître et vantent les grandes qualités intellectuelles de Patrick Buisson, qu’en matière de traîtrise il n’a rien à envier à ce dernier.
C’est quand même lui qui a enregistré les conversations qu’il avait avec Nicolas Sarkozy à son insu, ce que n’a pas du tout apprécié l’ancien président.
Selon lui, je cite, « la France de Johnny vote FN. C'est une France populaire, c'est la France des anciennes terres industrialisées du Nord, qui votait jadis communiste ». Il fallait la sortir celle-là !

Personnellement j’ai toujours été fan de Johnny, peut-être pas autant que Fabrice Luchini dans l’excellent film « Jean-Philippe » de Laurent Tuel qui est passé dernièrement sur France 2, mais une chose est sûre, je n’ai jamais voté pour le FN, ni même communiste.
Mettre ces deux idéologies dans le même sac c’est faire du simplisme le plus navrant.
Encore un qui fait de ses théories fumeuses une généralité.
Comme quoi on peut être soi-disant très intelligent et sortir de grosses âneries ! Un peu comme Finkie et les "souchiens"...

Exilé

Eric Woerth tente d'apaiser les tentations de fuite ou d'éloignement en recommandant de "jouer collectif", de mener le combat au sein de LR, et non pas à l'extérieur, et en rassurant les inquiets sur la totale étanchéité entre la droite et l'extrême droite.

Bon, prenons notre carte du paysage politique français, notre boussole et un dictionnaire pour vérifier le sens des mots et raisonnons après nous être orientés : gauche égale bâbord, droite égale tribord.

Ce qui est à droite de la gauche est-il encore de droite ? Non.
Reste-t-il donc encore une droite ? Non, répondront en chœur des millions de Français.
Si la droite n'existe pas, un parti peut-il être supposé à sa droite ? Bien sûr que non.
Donc l'expression extrême droite a-t-elle encore un sens, à supposer qu'elle en ait jamais eu un ? Non plus.
Ergo, le parti qui est abusivement dit d'extrême droite représente la droite véritable, normale, ordinaire, classique.

genau

Un jour, la fatigue engendra le renoncement. L'animal se coucha sur le flanc, léchant à peine ses blessures. On ne l'avait pas chassé, seulement poursuivi. Il n'avait pas vraiment souffert, puisque les flèches les plus acérées lui avaient été épargnées, seulement des liens arachnéens avaient entravé sa course en l'obligeant à un effort à chaque foulée plus soutenu.

Le terrain choisi par la meute était en déclivité ascendante, balisé par les tribus extérieures qui assistaient, meurtries par leur propre histoire et exfiltrées de leur milieu naturel par la férocité de leurs congénères, sidérées, la marche agonique de l'animal, attendant de se repaître de ses restes.

Toute résistance devenait inutile, la force employée à éviter les lacs sournois, les trappes ouvertes ça et là, les pièges vernissés et les attroupements policés, était bien trop importante.

Entre la barbarie innocente et le vice aveugle, l'animal ne fit pas de choix. Au soir, il s'abattit, regarda une dernière fois les sommets de granit, en sortant du boqueteau qu'il avait défendu pendant tant de combats où on l'avait engagé malgré lui, et rendit son corps à la terre.

Stupéfaits, les groupes policés et les tribus barbares découvrirent alors qu'ils n'avaient rien à se dire et qu'ils n'avaient existé qu'en raison de l'existence de l'animal. Alors, ils n'eurent plus aucun recours sauf se fêter mutuellement dans une danse tournoyante, sans musique et sans buffet pour se rafraîchir et surtout sans rien à manger.

La Terre les refusa, ils pourrirent debout, pendant qu'au creux des couches géologiques, la Terre, de la dépouille de l'animal, préparait le monde à venir.

sous-chien

Quand on voit le désarroi des individus, le nombre de suicides de flics, de médecins, de sous-chiens et que pendant ce temps-là certains veulent encore nous taxer encore plus, nous endetter encore plus pour se bâfrer (tiens les députés vont avoir une prime supplémentaire de 1200 € pour se loger car ils mangent trop de pâtes sous les ponts)... alors on regrette d'être né !

Jean-Marc

@ breizmabro

Comme Hollande j'assimile la République à la franc-maçonnerie.

https://www.youtube.com/watch?v=gSG-NEf84bM

Mais je ne confonds pas démocratie et République.

Achille

@ Jean le Cauchois | 13 décembre 2017 à 23:43

En fait je voulais écrire république bananière subsaharienne et non sud-africaine, bien entendu. Quand je m’en suis aperçu c’était trop tard et Pascale corrige, le cas échéant, les fautes d’orthographe mais pas les étourderies.

Si je me lève tôt, c’est tout simplement pour satisfaire les exigences de ma jeune chienne qui, dès 6H du matin, vient me réveiller pour faire son petit pipi.

Concernant les commentaires écoutés la veille, je ne pense pas me distinguer des autres contributeurs de ce blog. La seule différence étant que l’on n’a sans doute pas la même interprétation des infos transmises par les médias. Ce qui dans notre monde agité, plein de contradictions, est relativement normal.

Lucile

@ Catherine JACOB | 14 décembre 2017 à 08:36
"Attendons qu'ils découvrent, ces journalistes, que son épouse Charlotte est employée au Sénat comme administratrice et qu'il aime sa femme"

Ils le savent sans doute déjà, mais attendent pour en faire un scandale qu'il se présente à une élection cruciale et qu'il soit bien tard pour faire machine arrière !
Je me languis de vos interventions, Catherine.

Exilé

@ Michel Deluré
"Solidaires de ses congénères qui appartiennent au même groupe que lui, qui ont une histoire commune, qui ont des intérêts communs. En aucun cas cela ne nous éclaire sur les qualités, les vertus de l'individu en question."

Très juste.
Et si la solidarité est une qualité, elle ne doit ressortir que d'un mouvement spontané et non pas d'une obligation légale, comme c'est le cas actuellement avec un État insatiable qui jette l'argent par les fenêtres et pressure ce qui reste de contribuables solvables pour jouer les utilités en imitant les bandits de grands chemins qui redistribuaient une partie de leurs rapines après s'être servis au passage pour se faire bien voir des populations.

Mais en pratique, des situations de catastrophe comme celle de l'ouragan ayant dévasté l'île de Saint-Martin, ou bien comme ces inondations qui ont submergé le Sud-Ouest il y a plusieurs années, nous montrent que nos compatriotes sont très loin de partager la même vision irénique de la solidarité, en effet alors que certains s'entraident (caractère de réciprocité), d'autres au contraire profitent de la situation pour se livrer à des pillages .
Et une fois l'ordre revenu, les pillés seront ensuite remis tôt ou tard à contribution pour faire preuve de solidarité envers les pillards...

Ceux d'entre nous qui ont placé quelques économies pour leur vieux jours seront heureux d'apprendre à la lecture de leur relevé bancaire que le fruit d'une vie d'épargne intéresse une armée de vautours qui ne manquent pas d'imagination poétique pour les dépouiller :

- Contribution sociale généralisée.
- Prélèvement social.
- Contribution de solidarité.
- Prélèvement de solidarité.
- Remboursement de la dette sociale.

J'attends avec impatience une ligne en ma faveur intitulée : « Remboursement équitable des prélèvements abusifs dit sociaux et de solidarité et autres extorsions de fonds  violant le droit de propriété »...

sylvain

MDR PTDR LOOOOL ! NDDL sera encore et encore la pire humiliation politique juridique et sociale que nous devrons subir !

Comme par magie, une dernière étude vient contredire les anciennes et prouve que le nouvel aéroport sera une erreur écologique, économique, financière ; les médias couchés nous formatent nos petits bulbes rachidiens par une des pires propagandes minables en faveur du Roi Soleil qui pourra sans se mouiller ni passer pour une lopette déclarer NDDL nulle et non avenue : "c'est pas moi qui le dis ce sont les dernières études gnagnagna..."

Bravo les Black Blocs, casseurs et antifas, présentez-vous aux élections, je voterai pour vous désormais, vous avez une puissance de feu terrible qui met à genoux pouvoir, institutions, police, justice ; vous faites toujours ce que vous dites, vous n'êtes ni démagos ni hypocrites, vous êtes courageux, tenaces, toutes ces qualités pour diriger un pays de main de fer.

Xavier NEBOUT

@ Jean-Marc
"Nous vivons la déliquescence de la République des frères".

Vous rêvez ! Nous sommes en plein dedans.

Patrice Charoulet

@ Olivier Seutet

Votre post sur Xavier Bertrand est fort bien tourné. Je suis de votre avis.
Même si votre propre blog vous prend du temps, vous devriez intervenir ici beaucoup plus souvent. J'aurais grand plaisir à vous lire.
Encore bravo pour votre "A la manière du cardinal de Retz", sur votre blog, qui est un petit chef-d'oeuvre, et que fort peu de Français auraient le talent de faire.

Michel Deluré

@ Marc GHINSBERG 13/12 01:48
"Et la solidarité, bordel"

Vous reprochez à notre hôte d'oublier ce concept. Mais qu'est-ce que la solidarité ?

Avant d'être un devoir, une vertu, n'est-ce point simplement un état de fait, à savoir l'appartenance à un même ensemble, au sein duquel existe donc une communauté d'intérêts ?
Dire d'un individu qu'il est solidaire, n'amène-t-il pas à se poser immédiatement la question : "mais solidaire de quoi ?". Solidaires de ses congénères qui appartiennent au même groupe que lui, qui ont une histoire commune, qui ont des intérêts communs. En aucun cas cela ne nous éclaire sur les qualités, les vertus de l'individu en question.

Je crains donc que vous assimiliez le terme solidarité à d'autres concepts que sont par exemple équité, justice, générosité. Plus que de la solidarité, les moins favorisés attendent de l'efficacité, de la sécurité, de la justice, de la générosité.

sous-chiens

@ sbriglia | 13 décembre 2017 à 19:51

Bilger violer les secrets de ses amis ? A moins que Macron lui en donne l'ordre !

N'oublions pas que maintenant deux clans politiques empestent aujourd'hui l’histoire de l’ex-France : d’un côté les « Black-Beurre » et de l’autre les « sous-chiens » avec pour maîtres ceux qu’il ne faut pas nommer.

Pauvre sous-chiens vendus par VGE-Mitterrand-Chirac-Sarkozy-Hollande et maintenant « l’homme qui pense être dieu et nous fait du Sarko-bis » !

Folie collective !

Alors Urvoas n'est qu'un innocent aux mains sales comme les autres !

breizmabro

@ Jean-Marc | 13 décembre 2017 à 08:41

Vous avez raison. Du reste la loi des francmacs' est, comme pour les musulmans, de dire que LEUR loi est supérieure à la loi de la République, d'où l'"obligation" d'Urvoas de défendre son frère en maçonnerie...

olivier seutet

Soulagement de voir ce Xavier Bertrand quitter Les Républicains. Il le fait avec l’élégance du goujat, le lendemain de la victoire de Wauquiez. Déçu d’avoir vu Edouard Philippe lui être préféré au lendemain des présidentielles, il ne désespère pas, le traître, d’être repêché au prochain remaniement ministériel. A tort, je pense ; comment imaginer un type astucieux choisir un tel soliveau : le héros du Mediator (le ministre qui a laissé sur le marché ce poison), le combattant de la grippe aviaire (la chasse ridicule aux canards qui venaient contaminer nos braves poulaillers), l’initiateur des plages de Saint-Quentin (il est l’inventeur de ce concept absurde), le thuriféraire du canal Seine-Nord (véritable assassinat du Havre et de Dunkerque au profit d’Anvers !). Frère Bertrand, apôtre de la droite molle, allez vous vautrer dans le marais, c’est votre patrie.

Exilé

Il convient aussi de sortir de cet étau qui revient à culpabiliser la droite dès lors que naturellement, par exemple sur le plan de la sécurité, de la justice, de l'immigration, de l'éducation, de l'autorité de l'Etat, elle a des analyses et propose des solutions qui peu ou prou sont similaires à celles de l'extrême droite. Sur ces sujets il ne peut pas y avoir de gouffre entre LR et le FN et le premier doit à tout prix résister à une pression qui lui interdirait, pour certains thèmes, d'avoir une cohérence et une vision de droite au prétexte que l'extrême droite dirait comme lui que le soleil chauffe ou que la pluie mouille.

Nous constatons parfois dans toutes les assemblées, de celles du Parlement aux conseils municipaux de petites villes, des situations ubuesques dans lesquelles la fausse droite, tétanisée par le qu'en-dira-la-gauche, refuse systématiquement de s'associer à des propositions du FN y compris quand elles sont dépourvues de tout côté idéologique ou bien quand elles ne sont guidées que par le bon sens le plus élémentaire allant dans l'intérêt des Français.

Le jour où cette fausse droite relèvera enfin la tête pour se comporter dignement sans se croire obligée de passer sous les fourches caudines de la gauche ou du terrorisme intellectuel pour un oui ou pour un non, elle pourra alors prétendre revendiquer des vertus de droite, dont la première est le courage, qui lui manque singulièrement depuis plusieurs années.

Et la France a besoin d'être dirigée plus par des hommes courageux que par des bêtes de concours dont nous ne constatons trop souvent que la vacuité.

Catherine JACOB

@ Lucile | 13 décembre 2017 à 21:48

Attendons qu'ils découvrent, ces journalistes, que son épouse Charlotte est employée au Sénat comme administratrice et qu'il aime sa femme. Mais bon, ses enfants sont encore trop jeunes pour écrire ses bouquins...
Blague à part, j'espère qu'on laissera à ce brillant sujet, un historien qui n'a pas toujours été à droite toute, le temps de faire ses preuves aussi en tant que président de LR avant de lui tomber dessus comme la misère sur le pauvre.

sylvain

On en a marre des ces droites repentantes, c... molles, collabos, gangrenées par le gauchisme de salon qui impose son idéologie sectaire totalitaire ; des millions de vrais citoyens purs et durs attendent enfin un vrai leader de droite qui parlent comme eux, qui soit fier d'être un vrai Français et non une contrefaçon vivrensembliste vouée à la déchéance et l'échec.

Il faut barrer la route à cet islamisme conquérant que les autruches lâches laxistes refusent de voir par peur de représailles.

Il faut glorifier l'argent, les richesses, les réussites pour redynamiser l'économie du pays.
Réouvrir les grands chantiers, de Sivens à NDDL, détruits par quelques gauchistes haineux violents.

Il faut remettre à l'honneur et dégauchiser les valeurs citoyennes, culturelles, éducatives, le tissu social et sociétal infesté par l'idéologie gauchiste du tout-permissif dépravé amoral incivique et irrespectueux.

Répéter haut et fort que la France est chrétienne, blanche de souche, que ceux qui viennent chez nous se plient à notre civilisation, moeurs, us et coutumes, sinon leur signifier fermement qu'ils sont libres de retourner dans leurs beaux pays si démocratiques.

Enfin nous sommes libres de mettre des crèches partout où l'on veut et si des opposants veulent manifester violemment leur haine, leur signifier d'aller passer les fêtes de Noël dans ces belles régions islamiques où règnent paix, bonheur, amour du prochain.

Et que la gauche entre en repentance et s'excuse publiquement d'avoir détruit le pays.

Sinon, le jour du vote y aura partie de pêche.

Bibasse

Les Français ont compris que les discours tenus pendant les périodes électorales ne sont que des postures et qu'une fois arrivés au pouvoir les politiques mises en oeuvre sont les mêmes depuis trente ans (à part sur quelques questions sociétales mineures), le tout enrobé de bons sentiments concernant les droits de l'homme et la sauvegarde de la planète (à défaut de pouvoir sauver la France).

sbriglia @ boureau

"A noter également, face à l'intelligence et la profondeur d'analyse de P. Buisson, la terrible médiocrité de Pujadas et de Namias."
Rédigé par : boureau | 13 décembre 2017 à 11:48

Vous me l'ôtez du clavier : deux poulets face au renard !

Albert Mathurin

Toujours les niaiseries et fioritures ineptes sur les coquetteries des dernières fioles du Bestiaire de Cour.
Pour les champs de forces émergentes on préfère regarder ailleurs comme il y a 80 ans.

Entre mille exemples :
tous les Zinitiés Zélotes de Zélites savent que la république va se coucher devant des terroristes néo-territoriaux "noirs"* dits Black Blocs qui soustraient une partie de la Loire-Inférieure au contrôle des gendarmes et policiers (ceux-ci exaspérés par les palinodies politiciennes sont au bord de la rupture dans le 44, de source policière sûre...) ; mais les prétendus échotiers, qui ne cessent de vouloir "rééduquer" le peuple alors qu'eux-mêmes ne sont que des ratés échappés de lycées pour des écoles plumitives minables, jouent la co-omerta avec la Cour pour leur illusion narcisso-infantile de "distinction".

Qui connaît un blog où les vraies structures en jeu sont abordées ?

* couleur symbolique de l'anarchisme violent par essence (une des options anarchistes), également adoptée par "Daech"...

Jean le Cauchois

@ Achille à 07:44
"Laurent Wauquiez a été élu avec un score digne d'un président d'une République bananière sud-africaine"

Pourquoi vous lever si tôt pour nous reformuler l'information ou les commentaires écoutés la veille ? Pour vous rassurer ? Une République bananière sud-africaine ? Où avez-vous entendu ce lieu commun erroné ? A ma connaissance, les populations du Cap sont connues pour la production d'autres exotismes.

Lucile

Entièrement d'accord. Mais le plus dur sera de résister aux media, qui amplifient largement la tendance. Il faut affronter le dénigrement instinctif de certains journalistes lorsqu'ils évoquent les personnalités de droite, les procès d'intention qu'ils leur font spontanément, les réquisitoires suspicieux qui tiennent lieu d'interviews, et les poncifs récurrents auxquels nous sommes habitués.

Deviro

@ vamonos | 13 décembre 2017 à 20:52
"C'est pire que franchement mauvais, c'est nul."

Attendons les prochains discours. On verra...

vamonos

@ Deviro | 13 décembre 2017 à 10:57

C'est pire que franchement mauvais, c'est nul.

Exilé

@ Marc Ghinsberg
"Je note que la solidarité, ce que d’autres appellent la fraternité..."

Ah, parlons-en de la solidarité !
Ce sont toujours les mêmes qui sont sommés manu militari de se montrer solidaires de gens qui les méprisent quand ils ne les haïssent pas, alors que le terme solidarité implique normalement un minimum de réciprocité, au moins en intention.

Quant à la « fraternité » :

- Janos, la RDA est-elle un pays ami ou bien un pays frère ?
- Un pays frère.
- Et l'URSS ?
- Un pays frère.
- Et la Suisse ?
- Un pays ami.
- Et pourquoi ?
- Parce que si l'on ne peut pas choisir ses frères, on peut choisir ses amis.

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