Je me lève et j'apprends la mort de Johnny Hallyday au cours de la nuit.
Ainsi l'indestructible a succombé et nous a abandonnés.
L'émotion est ressentie par tous, autant qu'on le peut dans un pays rétif à la concorde (France Info).
J'espère qu'on me pardonnera cette privatisation fugace de la disparition de Johnny : à un mois près, il avait mon âge. Je me souviens du trac de ma vie - je n'en étais pas coutumier - quand pour Le Point j'ai pu l'interviewer à l'occasion de la promotion de l'album qu'il avait préparé avec Yodelice. Je me suis entretenu une dizaine de minutes avec lui et j'en ai gardé un souvenir intense. Dans une sorte de clair-obscur, il était assis et a répondu à mes questions aimablement, avec une densité et un laconisme qui étaient dans sa nature et que le minutage imposait.
Comment pouvoir échapper à l'infinie vulgarité de parler de soi à son propos puisque Johnny - comme un magique ordonnateur de nos vies - ne nous a jamais quittés, témoin, repère, ami, complice et artiste unique, indépassable ?
Il a rythmé nos existences, ébloui ma jeunesse, accompagné le fil de mon temps avec son talent et sa capacité de prendre n'importe quel texte pour le sublimer, lui donner une vigueur, une puissance portées par sa voix qui renversait les montagnes.
Il y a évidemment en nous tous un peu de Johnny et ce n'est pas une clause de style.
Il faisait partie de notre quotidienneté, de notre histoire comme de l'Histoire de France. On le couvait de la sollicitude, de l'admiration lorsqu'il nous inquiétait, quand il était malade, mais on était si sûr de son incroyable santé contre tous les excès qu'on se rassurait vite, trop vite.
Si superbement français mais si riche de tant d'influences accueillies, exploitées et magnifiées. Une idole à notre mesure, pour tous les goûts.
Johnny, on avait même le droit de ne pas le surestimer pour tout mais s'il était moqué pour tel ou tel trait de son caractère, c'était avec une tendresse familière, une ironie chaleureuse et jamais aigre. Il s'était introduit dans notre cercle de famille, dans notre univers amical et sa silhouette pleine d'allure était notre horizon. Il ne nous était pas étranger mais au contraire s'ajoutait à tous les moments où on évoquait notre société, notre pays et forcément il y avait Johnny puisqu'il était Johnny pour tous.
Ses chansons, ses films, sa voix, son aura à la fois sauvage et raffinée sur scène, son courage, l'éclatante présence de son être qui était accordé à la lumière de son immense célébrité, alors que sa simplicité était louée, son cheminement au milieu de nous, les débuts fulgurants, les succès, les déclins prétendus, les rechutes, les résurrections, ses amours, ses déchirements, ses triomphes, l'angoisse, son ultime combat puis sa fin : nous sommes orphelins.
J'ai l'impression d'un abandon.
Johnny, reviens !
L'hommage national fut grandiose, les Champs-Elysées étaient bourrés de monde, ainsi que la place de la Concorde et la rue Royale.
Et maintenant, en France, quel chanteur pourra prendre la place laissée vacante par Johnny Hallyday ?
Rédigé par : vamonos | 15 décembre 2017 à 14:00
Quelle déception que Finkielkraut et Onfray.
Au début de leurs carrières respectives il y avait la promesse de vivifiantes lectures littéraires ou philosophiques, les voici devenus des commentateurs de matchs de foot ou de funérailles pour ONPC (voir vidéo d'Onfray sur Ormesson/ Hallyday, consternant).
Seul Emmanuel Todd est resté dans son créneau avec son livre remarquable "Qui est Charlie ?".
Qui se ressemble s'assemble dit-on.
Combien de noirs ou arabes ou Guyanais lors des funérailles d'Henri Salvador ?
Combien de noirs se sont précipités voir le dernier film d'Omar Sy (Knock, le bide de 2017 qui a vidé les salles).
La loi interdit ce genre de statistiques, mais en regardant sa télévision un gugusse peut en tirer des conclusions et parader sur les médias.
Dans ce cas précis, le véritable négationnisme est de refuser d'accepter que les noirs avec leur passé musical de même époque que Johnny Hallyday (Tamla Motown, Stax, Otis Redding, Marvin Gaye, Diana Ross et les Supremes, Michael Jackson, etc.), puissent une seule seconde adhérer à JH, dont le seul nom les fait rigoler.
L'arabe a une oreille musicale totalement différente du barouf rock.
De la musique soufi à Oum Kalthoum, et autres, c'est l'ampleur dramatique et la richesse de l'orchestration envoûtante qui le séduit, JJ Goldman ne s'y est pas trompé lorsqu'il a composé Aïcha pour Cheb Khaled, un titre de musique raï en rupture totale avec son style habituel.
En somme ce n'est qu'une affaire de goût et de culture musicale. Inutile de comptabiliser les absents.
Rédigé par : Savonarole | 11 décembre 2017 à 13:05
@ Elusen | 11 décembre 2017 à 09:48
Ouais, votre réponse ne fait que confirmer ce que je pense de vous. Et je n’ai pas l’intention de le développer davantage car vous n’en valez vraiment pas la peine.
Le mieux est encore d’en rester là, je crois que l’on s’est tout dit.
Rédigé par : Achille | 11 décembre 2017 à 11:10
@ Achille | 10 décembre 2017 à 07:43
"...étant plutôt d’un naturel discret..."
Le bonhomme vient sur un blog pour parler publiquement, mais il serait d’un naturel discret !
Non ! Vous n’êtes pas discret, vous êtes anonyme !
"Ingénieur", mais quelle preuve, si ce n’est que son unique parole.
Ingénieur en quoi ?! En commerce ?!
"Ingénieur" nécessitant un complément de détermination.
"Mais je ne saurai me formaliser de votre remarque qui caractérise bien la suffisance de l’imbécile, imbu des quelques connaissances qu’il a réussi à acquérir laborieusement sur les bancs de la fac et qu’il répand avec un pédantisme consommé sur ce blog."
Et en français cela donne quoi ?
"Ben moi aussi j’ai rencontré ce mec. C’est vous !"
Raté ! Nous ne nous sommes jamais rencontrés ; sinon, vous sauriez si je suis ou non un mec et pas votre fantasme de fin de soirée cryptée tout en déversant votre flamme, bien que votre chandelle soit morte, mon ami Pierrot.
Oh Coluche ! Il est à l’humour ce que Guy Georges est aux droits des femmes, ainsi va votre niveau.
Rédigé par : Elusen | 11 décembre 2017 à 09:48
@ Claude Luçon
Bon, comme d'habitude nous sommes d'accord, à quelques détails près comme la Marseillaise (inutile de la chanter pour aimer et servir dignement son pays, c'est en option on va dire) et Philippe Martinez, les actionnaires voraces qui sont des adversaires ayant au moins autant que lui, sinon plus, leur part de responsabilité dans les difficultés économiques actuelles, qui sont d'ailleurs relatives.
J'ai su que la France ne risquait rien le soir du match France-Ukraine, c'était en novembre 2013. La France avait perdu 2-0 au match aller, du coup il restait des places et j'y suis allé avec des amis. Toute la banlieue immigrée était là aux côtés des descendants des Gaulois, les différences de tout ordre avaient été mises de côté pour soutenir le onze national. Mystère de la foule, dès que nous arrivâmes au stade avec mes amis, nous sentîmes l'odeur de la victoire, et ce une heure avant le coup d'envoi. Jamais Marseillaise ne me fit plus vibrer que ce soir-là. La France gagna 3-0 après un match à sens unique et fit une honorable coupe du Monde au Brésil ensuite.
J'ai refait ce soir-là le plein d'optimisme pour vingt ans !
Rédigé par : Tomas | 10 décembre 2017 à 23:55
@ Patrice Charoulet
"Il y a une innocence dans l’admiration. C’est celle de l’homme qui n’envisage pas la possibilité que lui aussi pourrait être admiré un jour"
...écrit Nietzsche, eh oui, et cela semble bien être votre cas, celui d'un homme qui s'est dédié à l'étude des auteurs français. Or qui ne veut pas rivaliser avec l'objet de son admiration voire être l'objet d'admiration, est comme un enfant. Je compatis donc d'autant plus.
Mais si les enfants ou ceux qui leur ressemblent sont sensibles, ils gardent le privilège de rêver comme des enfants.
Je vous souhaite de continuer à vivre par votre amour du style, votre famille, vos amis et tout ce qui vous garde dans l'émerveillement du monde.
Rédigé par : Noblejoué | 10 décembre 2017 à 20:32
@ Patrice Charoulet 10 décembre 2017 08:29
Vous me faites de la peine de vous mettre dans cet état.
Oubliez les mots ! Qui ne sont que des mots ! Vous qui avez fréquenté durant toute votre vie tant de personnages illustres qui participent, des siècles après, à notre plaisir intellectuel.
De l'élégance, de la distance, Patrice Charoulet, pensez à Jean d'Ormesson qui devait être cher à votre cœur et oubliez quelques secondes d'une mauvaise lecture.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 10 décembre 2017 à 20:28
@ Tomas | 10 décembre 2017 à 00:14
Concernant Cohn-Bendit, vous avez raison, je pensais plus au symbole qu'à l'homme. Pour lui ce fut tout bénéfice. Il vit tranquillement, confortablement au frais de la princesse depuis, ne fait rien et ne sert à rien, ni à nous, ni aux Allemands d'ailleurs.
Pour les manifestations de 2015, comme pour les deux cérémonies que nous venons de vivre, je vois cela non pas comme un rejet ou une célébration simpliste d'un événement mais comme une preuve que la France, la vraie France, la vieille France, est toujours là, sort lorsque c'est nécessaire, mais que nos bavards ès TV la cachent pour pouvoir justifier leur inutilité.
Comme je la vois lors des matchs de sport, tous les sports, au niveau national, les bleus et bleues, dans les spectacles tels que Prodiges, dans la réaction des dizaines de milliers de jeunes Français après les attentats allant se porter volontaires pour servir, dans les embouteillages sur les autoroutes des vacances... Je la vois même dans nombre d'entre nous ici sur ce blog suivant Philippe (qui viennent "d'y aller" voir cette France, grâce à Pascale).
Regardez un match de rugby ou de foot des équipes de France et regardez la ligne de gamins et gamines devant les joueurs chanter leur Marseillaise et dites-moi que la France n'est plus là ! Dans le cas du rugby, certains gamins ne sont pas plus haut que la jambe du joueur derrière eux mais ils chantent tout autant que le joueur dont la bouche est un mètre plus haut que la leur.
Ma génération devait chanter "Maréchal nous voilà !" tous les matins à l'école. La moitié remplaçait Maréchal par Général.
Nos médias nous vendent de la morosité, ne l'achetons pas.
Ils nous forcent à regarder la France par le mauvais bout de la lorgnette.
Certes nous avons 9% de chômeurs, pour le bonheur de la CGT, mais inversement nous avons 91% de citoyens au travail.
Nous savons tous qu'il suffirait de libérer l'entreprise de l'étreinte de Martinez and Co. pour régler le problème.
Quant au terrorisme et aux territoires perdus de la République, je pense que ce n'est qu'une question de moyens et de volonté. Nous n'hésitons pas à appliquer toutes sortes de sanctions aux autres pays, appliquons-en chez nous, quartier par quartier. Quatre mille de nos soldats tiennent le terrorisme en échec sur un territoire désertique grand comme l'Europe mais nous serions incapable de mettre de l'ordre chez nous ?
Les vrais terroristes sont ceux qui veulent nous clouer le bec chaque fois que nous parlons d'islam, de judaïsme, de christianisme, de colonisation, de race et d'esclavage.
Nos descendants connaîtront cette période comme "L'Ere du Tabouisme" ou de "l'Anti-isme" en se demandant pourquoi nous insistions pour nous flageller à coups de fibre optique.
Rédigé par : Claude Luçon | 10 décembre 2017 à 20:21
@ sbriglia
Cher ami,
Vous avez dit à Marchenoir : « Votre tirade à l'égard de Patrice Charoulet ne vous honore pas. »
C'était sobre, élégant et net. Grand merci.
Marchenoir, en cador du blog, pas content, vous somme sur ce ton : « J'attends vos explications. »
J'ai dit que je ne parlerai plus, ici, à Marchenoir. Mais c'est moi, cher ami, qui vous dois quelques éclaircissements.
(Obscur) adorateur de la langue française, j'ai pendant cinquante ans lu avec délice Molière, Racine, La Fontaine, Mme de Sévigné, Bruyère, Retz, Bossuet, Fénelon, Voltaire, Chamfort, Joubert, Chateaubriand, Stendhal, Flaubert, Barrès, Valéry, Proust, Montherlant, Morand, Chardonne et quelques autres. En prenant des notes dans des cahiers d'écolier. La Fontaine, avec une plume d'oie, lisait en se constituant un trésor de « bonheurs d'expression », de trouvailles heureuses, dont il ornait, il l'a dit, ses productions. J'ai, à mon niveau, qui est le niveau le plus bas qu'on puisse imaginer, tâché de suivre sa méthode.
Il se trouve que je lis aussi autre chose que ces auteurs-là. Un peu de presse écrite. Je lis aussi les textes de notre hôte et une partie des commentateurs.
J'ai apprécié les qualités de plusieurs personnes, que j'ai louées nommément, et qui se reconnaîtront. Marchenoir, je l'ai dit et redit, a eu, plusieurs fois, des « bonheurs d'expression ». Il est incontestablement... du bâtiment, si je puis dire. J'ai loué son talent. Certains m'en ont voulu, qui s'opposaient à lui sur tel ou tel sujet, par exemple la Russie actuelle, dont je n'ai jamais parlé.
Un de mes détracteurs s'est même moqué de moi en me parlant de mes « deux amours », Zemmour et Marchenoir. » Il n'a rien compris. Je le redis, il s'agissait de la forme, du langage, des trouvailles de style.
Reste l'essentiel, l'attitude, le comportement, la tenue, la justice, l'agressivité, la hargne, la méchanceté, la férocité. Et dans ces divers domaines, vingt personnes de ce blog peuvent en témoigner, le bilan est quelque peu différent.
Après une longue série de « victimes » de Marchenoir, qui pourraient apporter leur témoignage, mon tour est venu. Je viens de le voir à l'œuvre, avec des éléments factuels très précis.
Eh bien, cher ami, je vous le confirme, la colonne moins efface, définitivement, à mes yeux, la colonne plus.
Brisons là avec ce qu'il faut bien appeler un triste sire. Parlons très sobrement.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 décembre 2017 à 08:29
@ Elusen | 09 décembre 2017 à 20:39
« En même temps, vous avez les références que vous pouvez, celles de votre niveau. »
Mon niveau dites-vous, mais de quel niveau parlez-vous ? Mon niveau intellectuel ou mon niveau de connaissance ?
Même si je ne le mentionne pas en permanence sur ce blog, étant plutôt d’un naturel discret, j’ai une formation d’ingénieur et « mon niveau » comme vous dites a su être apprécié à sa juste valeur dans mon domaine de compétence, tout au long de mon parcours dans la vie active.
Mais je ne saurai me formaliser de votre remarque qui caractérise bien la suffisance de l’imbécile, imbu des quelques connaissances qu’il a réussi à acquérir laborieusement sur les bancs de la fac et qu’il répand avec un pédantisme consommé sur ce blog.
Vous me faites penser à Coluche (référence qui, je suppose, est plus adaptée à « mon niveau »).
Il disait : « Un jour j’ai rencontré un mec qui voulait me donner des leçons d’intelligence. Mais il n’en avait pas un échantillon sur lui, le mec ! »
Ben moi aussi j’ai rencontré ce mec. C’est vous !
Rédigé par : Achille | 10 décembre 2017 à 07:43
@ sylvain
@ anne-marie marson
Y aurait-il eu une compression de budget pour qu’ils se partagent à plusieurs une cervelle ?
Voici les bobo-islamo-gauchos contre l’action de Donald Trump, de reconnaître Jérusalem capitale de l’Etat d’Israël, notre gai bande de ramollis du bulbe comme dirait Futurama.
Bobo-islamo-gauchos :
- Le Prince François du Vatican
- Theresa May (conservatrice)
- Recep Tayyip Erdogan (extrême droite)
- Angela Merkel (conservatrice)
- Leo Varadkar (conservateur centriste – Premier ministre - Irlande)
- Juha Petri Sipilä (centre droit – Premier ministre - Finlande)
- Erna Solberg (conservatrice – Première ministre - Norvège)
- Mark Rutte (conservateur – Premier ministre - Pays-Bas)
- Vladimir Poutine (conservateur Président - Russie)
- Mariano Rajoy (conservateur – Premier Ministre - Espagne)
- Donald Franciszek Tusk (chrétien-conservateur - Président - UE)
- Jean-Claude Juncker (chrétien-conservateur - Premier ministre - UE)
- Malcolm Bligh Turnbull (libéral-conservateur – Premier ministre - Australie)
- Sebastian Kurz (conservateur – Premier ministre élu - Autriche).
Et eux sont connus pour être, incarner les bobos gaucho parigot homo végétariens :
- Roi du Maroc
- Roi d’Arabie Saoudite
- Roi de la Jordanie
- Président de l’Algérie
- Émir du Qatar
- Président de la Syrie
- Ramzan Kadyrov Président de la Tchétchénie, lui il va jusqu’à organiser des Gay Pride !
- Président de l’Irak
- Président de l’Iran
- Le chef suprême religieux, guide de la révolution de l’Iran, lui il s’habille en cuir avec boa rose.
- Tous les chefs des Émirats Arabes Unis, connus pour leurs soirées échangistes sado-maso.
Etc.
À ce stade-là, si tous ces gens-là sont des bobo-gaucho-homo-pride-végétariens, ces deux-là, anne-marie marson et sylvain, doivent au moins être de la Ligue Communiste Révolutionnaire et transsexuels !
Ah oui... les deux "zozios" là... selon la génétique, l’archéologie et l’Histoire, les Palestiniens sont les descendants directs des Judéens habitants du Royaume antique de Judée (Judas), pas les actuels Israéliens.
Il n’y a pas eu d’exil massif, c’est un mythe, les Judéens de religion juive sont restés sur place et ont été convertis de force aux christianisme puis, ensuite, au mahométisme.
Excellent documentaire de la chaîne germano-française.
https://vimeo.com/73630559
Rédigé par : Elusen | 10 décembre 2017 à 06:02
@ Claude Luçon
Cohn-Bendit n'a rien conduit du tout, il a été fait symbole de ce moi de mai dont on célèbrera bientôt le cinquantenaire, mais c'est lui donner beaucoup d'influence que de faire de lui le responsable des évolutions connues par notre société depuis les années 60. Je sais bien qu'il faut trouver des coupables, c'est plus simple, mais je ne vois pas très bien comment un étudiant en sociologie, tout beau parleur fût-il, aurait pu à lui tout seul faire passer la France du modèle autoritaire et paternaliste d'antan à la société de l'hédonisme qui lui a succédé. Je pense qu'il y a du bon et du mauvais dans ces deux modèles, peut-être sommes-nous en train de tâtonner pour trouver le point d'équilibre.
Quant à Charlie, j'aurais été mal à l'aise de m'y trouver, je n'avais pourtant que le périphérique à franchir. Pensant que les causes du terrorisme sont multiples et complexes et se trouvent en partie chez nous, je me voyais mal communier dans un rejet simpliste de cette violence avec la foule. Je suis très touché que de nombreux chefs d'Etat se soient joints à cette marche et je sais ce que représente la France à l'étranger, mais franchement je ne m'y voyais guère. Le témoignage ultérieur d'un ami à moi qui y était m'a conforté dans mon opinion.
Rédigé par : Tomas | 10 décembre 2017 à 00:14
@ Achille | 09 décembre 2017 à 06:52
"Talleyrand un jour a dit « Tout ce qui est excessif est insignifiant »".
Oh ben si c’est Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord prince de Bénévent qui l’a dit ...
Mais qui est-il ? Un type qui a bouffé à tous les râteliers !
Représentant du clergé à l’Assemblée nationale, évêque avant la révolution, puis après, copain des révolutionnaires, puis recherché comme traître, il se réfugie aux USA, pote de Napoléon, de la Restauration, etc., etc., etc.
Grâce à sa corruption, il va devenir immensément riche.
Un vrai enc_lé quoi !
Toutefois, c’est votre référence, ce qui en dit long.
En même temps, vous avez les références que vous pouvez, celles de votre niveau.
Mais ...
Il n’en reste pas moins que tout ce pataquès pour un vulgaire chanteur, un type qui n’a servi à rien, n’a trouvé aucun vaccin, n’a résolu aucun conflit, n’a pas apporté la paix sur terre, n'a accompli aucun acte héroïque, a été poursuivi pour viol, pour fraudes fiscales et j’en passe...
Rédigé par : Elusen | 09 décembre 2017 à 20:39
@ Robert Marchenoir | 09 décembre 2017 à 15:56
Cher Bob,
Effectivement je creuse, comme dans le passé, pas pour des hydrocarbures, à votre recherche, mais dans la gadoue dans votre cas.
Intéressant ce qu'on y trouve !
D'abord que vous n'avez rien à voir avec l'Amérique donc je fais une erreur en vous appelant Bob, vous êtes très titi parisien au fond, mieux vaudrait vous appeler Bébert !
Vous ne parlez probablement pas un mot d'anglais.
Vous êtes très actif Robert, déjà en mars 2009 quand vous vous en preniez à Jérôme Leroy sur Causeur.
Je vivais à Santa Monica en mars 2009, pas à Moscou.
Causeur auquel il faut ajouter Minurne Résistance, Bouteille à l'Amer, Didier Goux, Grincheux Grave, quelle célébrité vous êtes !
Encore que certains commentaires soient peu flatteurs, par exemple :
BOUTEILLE à l'AMER
Publié par : Memento Mouloud | mai 6, 2015
Je n’ai pas l’habitude de prendre à parti les imbéciles mais je sais parfaitement que les rumeurs finissent par déteindre quand on ne les interrompt pas. Si j’en crois le commentaire d’un certain protéiforme sur le site de Philippe Bilger.
Philippe et Pascale, s'ils ont eu connaissance de ce commentaire, ont dû être surpris !
Même Agoravox, où un Luçon écrit effectivement mais ce n'est pas moi.
J'ai une révélation à vous faire nous sommes environ 2 500 à porter le nom en France dont au moins cinq Claude.
Celui qui écrit sur Agoravox, Gérard de son prénom, vit en Roumanie.
Comme je n'ai rien à cacher je figure sous :
https://fr.linkedin.com/in/claude-lu%C3%A7on-3920a9ab
Les limiers de Google ont dû m'y inscrire.
Vous en oubliez même notre correspondance des 17 juin et 7 juillet dernier.
A l'époque je n'étais pas encore un fumiste, juste un rien genre JM Le Pen.
Auriez-vous oublié ?
Mais le plus étonnant quand on creuse est ce qui suit :
Le journal des avis de décès et des obsèques
Avis de décès Naveil (41100)
Obsèques de Monsieur Robert MARCHENOIR
La cérémonie sera célébrée le 27/01/2016, à 10 heures 30, Église à Naveil (41100).
Vous écrivez d'outre-tombe, vous vous prenez pour Chateaubriand ?
Ce qui contredit :
Robert Marchenoir
HSE Manager, Zodiac Aerospace
Université Paris, From 1988 to 1992
Si toutefois c'est vous ? Ce qui me paraît douteux, vous avez sûrement plusieurs homonymes.
Dans le genre fumisterie vous me battez de plusieurs longueurs !
Et je n'ai pas encore creusé très profond, ni derrick, ni trépan, juste pelleté sans trop forcer.
Rédigé par : Claude Luçon | 09 décembre 2017 à 19:25
@ Patrice Charoulet | 08 décembre 2017 à 22:34
Tiens ! C'est curieux... Hier encore, vous étiez tellement passionné par mes écrits que vous teniez absolument à entamer une conversation privée avec moi ; aujourd'hui, vous affectez de me mépriser et de changer de trottoir...
Vous demandez par l'intermédiaire de notre hôtesse mon identité et mon adresse mail, vous vous prévalez sur autrui de droits parfaitement imaginaires que même la police ne possède pas. Face à mon refus, vous m'offensez ici de façon répétée ; j'expose vos détestables manières, et vous avez le culot de vous prétendre insulté... Votre numéro d'humble professeur à la retraite ne dérangeant personne est bien travaillé, mais il est aussi fort hypocrite.
@ Claude Luçon | 08 décembre 2017 à 19:51
C'est gentil de vous faire l'éditeur de mes oeuvres complètes.
Je suis bien barré, moi : entre le petit flic improvisé qui pense avoir le droit d'exiger la carte d'identité des gens qui écrivent des trucs avec lesquels il n'est pas d'accord (la saga Charoulet), et l'autre flic improvisé qui fouille désespérément le Net pour essayer de me mettre un truc sur le dos, tout ça parce qu'il est incapable de justifier son idolâtrie du régime criminel de Moscou et ses attaques personnelles continues envers ceux qui ont le mauvais goût de ne pas marcher au pas de l'oie poutiniste...
Comme par hasard, l'un comme l'autre avaient des choses extrêmement personnelles à me dire, qui ne pouvaient être partagées ici aux yeux de tous. La sincérité des intentions réchauffe le coeur...
Pour répondre à votre aimable interrogation, je suppose que c'est moi, en effet, qui ai écrit les lignes déterrées par votre zèle archiviste ; je ne me donnerai pas la peine de vérifier, je vous fais confiance. J'écris tant de choses, vous savez...
Et donc, puisque vous me demandez mon avis, je trouve ça assez bien torché, en effet. Vous n'êtes pas d'accord ? En plus d'aimer Poutine, vous haïssez les sacs en plastique ?
Comme tous les escrocs, vous commencez par agresser, et puis vous hurlez à l'agression lorsqu'on se défend. "Luçon, c'est la Russie", ce n'est pas une insulte, contrairement à vos protestations hypocrites. C'est une constatation. En revanche, m'accuser d'être hostile à la Russie parce que je serais jaloux des succès féminins de Poutine (lequels ?), au milieu d'une suite interminable d'imputations "humoristiques" de ce genre, et surtout d'un refus délibéré et systématique de justifier votre propre soutien au régime russe, cela, c'est non seulement une insulte à mon égard, mais c'est -- beaucoup plus grave -- une insulte à la vérité, à la raison et à toutes les règles du débat civilisé. Sans parler de l'insulte aux victimes de la kleptocratie mafieuse de Moscou.
sbriglia @ Robert Marchenoir | 08 décembre 2017 à 18:39
J'attends toujours vos explications. Dans votre milieu social, il suffit peut-être, pour impressionner quelque novice, de rouler des mécaniques en laissant tomber : "ceci ne vous honore pas". Ici, le truc tombe à plat.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 décembre 2017 à 15:56
@ Giuseppe 08 décembre 2017 à 22:21
C'est sûr je ne suis pas au top sur le cyclisme, pourtant je devrais puisque j'ai un oncle qui a été équipier de Bobet...
Mais la punition est dure (surtout dans les côtes). Je vais interjeter appel ! :D
Adéo Giuseppe
@ Achille 08 décembre 2017 à 20:21
"Il ne faut pas mélanger les carottes et les patates..."
...ça dépend pour quel met ? (vous remarquerez que je n'ai pas écrit "pour quel Smet", bel effort ;)
"Dans ce cas il ne porte préjudice à personne d’autre qu’à lui-même"
C'est vrai mais le coureur cycliste aussi ne fait de mal qu'à lui-même.
"Ce qui a tué Johnny c’est le tabac (cancer du poumon) et peut-être aussi l’alcool, voire sans doute la came. Pas ses petits remontants"
On va dire l'ensemble ;) En même temps arriver à 74 ans avec tout ce qu'il a bu, fumé et snifé, c'est déjà un peu "champion du monde" !
Mais je l'excuse lorsque j'écoute la chanson de Charlebois "Ordinaire".
https://www.youtube.com/watch?v=ixFeGyLrJ78
Adéo Achille
Rédigé par : breizmabro | 09 décembre 2017 à 12:54
En ce jour de deuil nul besoin d'alimenter des polémiques, mais toutefois on ne ne peut accepter que les médias nous chantent que JH aurait vendu 110 millions de disques.
Cette affirmation farfelue le situerait au même rang que nombre d'artistes américains ou anglais qui ont eu des carrières aussi longues que lui, et dans le monde entier, pour la même période, soit 1962-2017.
Au nombre desquels on relève les noms de Rod Stewart, The Who, U2, et j'en passe.
Y a pas photo, on nous raconte des blagues
Voici deux liens qui font la distinction entre les ventes claironnées par les maisons de disques et les "ventes certifiées"
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_des_artistes_fran%C3%A7ais_ayant_vendu_le_plus_de_disques
Ensuite comparez avec des artistes étrangers :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_des_artistes_ayant_vendu_le_plus_de_disques
"Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort,
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port"...
Don Rodrigue
Rédigé par : Savonarole | 09 décembre 2017 à 11:49
@ Cyril Lafon
"Un dernier mot cher Monsieur Bilger, certains commentaires rabaissent votre blog"
Monsieur Bilger a la grande intelligence de laisser tout le monde s'exprimer et débattre, en cela il est admirable.
Ce qui n'est pas le cas de vous.
Rédigé par : Myta | 09 décembre 2017 à 11:03
Johnny Hallyday est un personnage historique, musicalement, il est la France à lui tout seul, il fait partie du patrimoine national.
Un être d'exception !
Exceptionnel de par sa longévité, sa voix, sa prestance sur scène, sa tenue vestimentaire, sa coiffure, le nombre d'albums (51 dont un post-mortem), le nombre d'albums vendus (110 millions), le nombre de tournées (182), l'impact qu'il a laissé chez les Français, il a impacté trois générations.
Il est apparu pour la première fois à la télévision le 18 avril 1960, en compagnie de Line Renaud, il avait 17 ans, et en cet automne 2017 il préparait un cinquante et unième album !
Mes parents étaient à l'école primaire en 1960 et l'auteur du commentaire a 41 ans.
J'ai eu la fort honorable occasion d'aller voir notre rocker national à Nîmes le 17 juillet 2016, quel moment intense !
Lorsqu'il a chanté "L'envie", j'en ai eu les larmes aux yeux, ce fut un moment fort émotionnel.
Idem lorsqu'il a chanté la dernière chanson en hommage aux victimes de l'attentat de Nice, survenu quelques jours plus tôt, la foule a chanté "La Marseillaise", j'ai accompagné cette foule en la chantant aussi.
Johnny Hallyday cristallisait la France.
Un dernier mot cher Monsieur Bilger, certains commentaires rabaissent votre blog, à lire certains d'entre eux, nous sommes très loin de Johnny Hallyday, il y a de l'adversité, de la rudesse qui est vraiment condamnable !
Rédigé par : Cyril Lafon | 09 décembre 2017 à 10:35
"Ce n'était pas rien, en effet, que de savoir que j'allais rencontrer bien plus qu'un artiste. Un homme, à deux mois près, avec le même âge que moi et ayant scandé mon histoire, ma vie depuis son émergence, tout jeune, et sa première apparition médiatique auprès d'Aimée Mortimer jusqu'à l'éclat incontesté, avec une voix que le temps a bonifiée, de la star d'aujourd'hui."
Les excès se paient un jour ou l'autre, mais rassurez-vous, vous n'avez pas eu la même vie de bâton de chaise et votre épouse me paraît bien veiller sur vous.
Mais bon, savez-vous que c'est votre passion pour les rockers, à l'époque il s'agissait d'Eddy Mitchell il me semble, qui m'a fait m'intéresser à vos idées et à votre blog. Un magistrat qui aime les rockers a nécessairement un bon fond, me suis-je dit.
Rédigé par : Catherine JACOB | 09 décembre 2017 à 09:27
La mort encore...
Dans La Tosca, les héros sont prêts à mourir pour la liberté de leur pays ou la leur avec, ce qui rend leur résolution plus méritoire encore.
Les héros aiment leur pays, s'aiment, aiment la vie jusqu'au dernier moment, ainsi, en cet air sublime :
https://www.youtube.com/watch?v=BViNHxSYH_8
Cet air était deux fois de circonstance, hier, une personne m'a dit préférer Scarpia dans cette histoire. Le héros serait plus intéressant ou les interprètes meilleurs, ou les deux, ce n'était pas clair... J'ai dit comprendre cette attitude dans Disney où les héros sont souvent aussi bêtes que fades, les méchants moins inexistants, mais là... Par contre, nous partageons le même amour de Purcell, c'est-à-dire, si je puis m'exprimer ainsi alors que non mélomane...
Cet air est aussi pour qui m'a sensibilisé, à l'origine, à la musique, dans la mesure où je peux l'être.
Les gens qui en valent la peine vous insufflent, ou tendent à vous rendre quand vous êtes devenu vide, l'amour de la vie et du monde et celui de se perfectionner.
De poursuivre dans sa voie.
Rédigé par : Noblejoué | 09 décembre 2017 à 07:10
@ Elusen | 08 décembre 2017 à 22:06
Talleyrand un jour a dit « Tout ce qui est excessif est insignifiant ».
C’est le fait que Johnny portait une croix autour du cou et qu’il a chanté quelques chansons sur Jésus qui vous chagrine ? Faut pas vous mettre dans des états pareils mon gars, c’est très mauvais pour le cœur.
Vous faites partie de ces gens qui, dès qu’on ne partage pas leurs idées, deviennent tout de suite très agressifs. Rassurez-vous vous n’êtes pas tout seul dans ce cas sur ce blog, j’en connais un autre de votre acabit que tout le monde aura reconnu.
Comme lui, vous nous balancez moult documents propagandistes pour étayer vos démonstrations tarabiscotées, mélangeant tout et n’importe quoi. Mais à défaut de cohérence cela laisse à penser aux autres intervenants que vous êtes un érudit. C’est toujours flatteur pour votre ego de tourmenté.
Je m’abstiendrai donc de débattre sur ce sujet avec vous, comme je le fais d’ailleurs sur tous les autres, vu qu’il n’y a pas de dialogue possible.
Rédigé par : Achille | 09 décembre 2017 à 06:52
@ Tomas | 08 décembre 2017 à 23:56
Cohn-Bendit a conduit une révolte qui a eu pour seul résultat de faire croire aux jeunes de 16/20 ans qu'ils étaient les victimes de leurs parents, parents qui furent en fait les vraies victimes (567 600 morts de 40 à 45 en France plus 55 000 soldats en Algérie sans compter les harkis et les pieds-noirs de 54 à 62).
WW2, Indochine, Suez, décolonisation et Algérie, 22 ans de guerres continues enfin terminées, il n'avait que 17 ans, admettez que sa souffrance a dû être limitée.
S'est ensuivi une série de générations dorées, servant comme "coopérants techniques", qui ne savaient que tendre la main pour demander ce qui ne leur était pas dû et oublier un devoir qui avait été exigé des générations précédentes, celui de défendre et servir leur pays, puis le reconstruire. C'est vrai Cohn-Bendit n'a "rien fait" mais il a "beaucoup dit" et ce qu'il disait a détruit la structure sociale du pays, il persiste d'ailleurs, c'est son gagne-pain. Il est totalement dans la lignée des compatriotes qu'il s'est choisi et de leur obsession d'annexer la France.
Philippe a parlé de parasite récemment, il aurait pu placer Cohn-Bendit en tête de la catégorie.
Pour le cas Charlie, j'ai vu la manifestation, des millions de gens dans les rues, mais j'ai aussi vu 50 chefs d'Etat de tous horizons en tête du cortège. Des membres de ma famille y sont allés et comme beaucoup ils ne lisaient pas Charlie, les 50 chefs d'Etat n'avaient pas la moindre idée de ce qu'était Charlie, mais il semble que les médias, dans leur bulle, n'ont pas compris que le vrai message de cette manifestation était "Je suis la France".
Cette manifestation a été détournée de son vrai sens car 50 pays sur 197, soit 25 % des nations de ce monde et la grande majorité des citoyens descendus dans la rue ce jour-là ignoraient qui était Charlie, c'était la France qu'ils était venus célébrer, pas Charlie.
Les Français n'ont toujours pas compris ce que représente la France pour les étrangers.
Cohn-Bendit et ses soixante-huitards ont aussi réussi à en salir l'image.
Macron par chance semble, lui, avoir compris, enfin !
Rédigé par : Claude Luçon | 09 décembre 2017 à 05:24
"Le chanteur n'étant pas pratiquant et l'assemblée diverse, la cérémonie religieuse sera une bénédiction - et non pas une messe." (Le Figaro)
Cela n'a pas empêché Le Salon Beige, site catholique traditionaliste, de récupérer Jôny au nom de la foi chrétienne.
"Le convoi sera précédé de quinze motards de police. Mais ce sont surtout les 500 à 700 bikers haut en couleur, roulant en queue de cortège, qui marqueront les esprits. 'On lui devait cela. Johnny a beaucoup fait pour nous. En juillet 2016, par exemple, il était venu chanter au rassemblement de l'American Tours Festival à Tours pendant une heure et demie. Les places ne coûtaient que 10 euros', raconte 'Titi', président des Bikers de France."
Titi, président des Bikers de France. Comme c'est mignon... Jean d'Ormesson aurait dit des motards de France, mais les mystères des relations entre l'Hexagone et le continent anglo-saxon ont de ces profondeurs...
On comprend que les hommes politiques se bousculent aux côtés du cercueil (à l'exception de Mélenchon, qui, pour une fois, a omis de dire une sottise en déclarant... qu'il n'avait rien à déclarer sur le sujet). Une popularité aussi unanime ne peut leur inspirer que de la jalousie.
Concernant notre autre mort de la semaine, il a demandé, et obtenu, que l'on se contente de poser un crayon sur son cercueil : l'élégance française, dans toute sa perfection.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 décembre 2017 à 00:49
@ Claude Luçon
Vous êtes trop bons avec les soixante-huitards pour ne pas les qualifier de dictateurs ! L'épisode n'a pas changé la nature des Français, il est au contraire la manifestation de leur changement de nature. Je ne vois pas quel bazar Cohn-Bendit a bien pu semer en France, où il n'a jamais eu le pouvoir.
Sur l'élan citoyen de Charlie, mouais... il s'agissait plus d'une thérapie collective de la classe moyenne qui découvrait tout d'un coup qu'être pauvre pouvait à la longue rendre enragé. Je vous recommande "Qui est Charlie ?" d'Emmanuel Todd pour une analyse critique du phénomène.
Rédigé par : Tomas | 08 décembre 2017 à 23:56
"Peut-être que si le Jacquot avait un peu moins abusé de la seringue" ai-je lu. J'ai eu une émotion. Jacquot ? Jacquot ? Quel Jacquot ? Ouf ! J'ai eu peur. J'ai cru un très bref instant qu'il s'agissait de Jacquot, l'autre Jacquot, le grand Jacquot. Enfin vous avez compris. Celui dont des esprits malicieux disent, jusque sur ce blog, qu'il aurait fait un troisième larron amusant dans ce festival de funérailles nationales. J'étais sûr que le secret concernant notre grand Jacquot était bien gardé. Il n'était pas possible qu'il soit éventé (comme l'existence de Mazarine en son temps). Seul le "tout petit Paris" était au courant. Cela remonte au temps où il était à la Mairie de Paris. Me voilà rassuré.
Rédigé par : Gladereau | 08 décembre 2017 à 22:40
@ sbriglia
Je suis sensible, cher ami, au jugement que vous venez de porter sur l'attaque injurieuse que vient de commettre l'intervenant qui a pour alias Robert Marchenoir. A la relecture de ses infamies, j'ai changé d'avis. Après une coupable clémence et un grand sens du pardon, je ne veux plus adresser un seul mot à cet individu. Selon lui, je suis malhonnête, hypocrite, une racaille, un sale fonctionnaire, un sale prof et, si je lis bien, il me reproche de ne pas être raciste.
Il a raison sur un point : quel dialogue avoir avec une personne qui est capable de dire et de penser de pareilles choses ?
Je l'ajoute à la liste de ceux avec qui je ne veux plus me commettre et avec lesquels, selon La Bruyère, il n'est même pas permis d'avoir raison. Dans la vraie vie, ne pas serrer la main, changer de trottoir et mépriser.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 décembre 2017 à 22:34
@ breizmabro | 08 décembre 2017 à 18:53
Allons, allons, croyez-vous que Mongénéral se soit contenté de quatre Tours de France ? Il fallait en plus que le personnage soit reconnu mondialement et pas seulement sportif franco-français.
Cinq Tours de France dont il détient encore le record.
Tours d'Italie et Tours d'Espagne (au pluriel pour chacun).
Et bien sûr recordman du monde de l'heure.
Je passe sur son palmarès à la mesure de ce que souhaitait l'homme du 18 juin, aussi long qu'une journée sans pain.
Pour la peine vous êtes condamnée à laisser votre voiture au garage et la remplacer par la bicyclette... Une journée.
Rédigé par : Giuseppe | 08 décembre 2017 à 22:21
@ fugace
Très drôle, votre lien ! Grand merci.
Je n'ai pas que ces relations virtuelles avec des gens à nom et à métier d'une part, et avec des gens sans nom et sans métier d'autre part. J'ai une vraie famille, une vraie femme, de vrais fils, et de vrais amis en chair et en os.
Votre aimable proposition ne me séduit guère. Dans vingt ou trente ans, ce n'est pas impossible. Juste avant le cimetière. Il ne faut jurer de rien...
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 décembre 2017 à 22:11
@ Achille | 08 décembre 2017 à 09:07
« Un hommage populaire pour Johnny samedi. »
Vous n’êtes même pas capable de commémorer la mort des militaires français tombés pour la France, partout dans le monde et les conflits armés dans lesquels la France est impliquée, mais pour un truc qui n’a jamais servi à rien, un beauf qui gueulait, qui massacrait la plupart des chansons qu’il reprenait d’autres artistes, un type qui ne savait même pas composer, ho ben là, faut aller sur les Champs-Élysées, là où de Gaulle, l’armée de Libération, la Résistance France a défilé à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
C’est quand même un type qui a changé les couches à un bébé, mis du talc sur les fesses du bébé, pour plusieurs années plus tard l’épouser, y a un truc pas clair là ?!
J’exige la même chose pour Chantal Goya !
« Pandi, panda, petit ourson de Chine
Pandi, panda né dans l’Himalaya »
Rédigé par : Elusen | 08 décembre 2017 à 22:06
Qui a dit :
"Johnny Hallyday, un chanteur mondialement connu en France ?"
Rédigé par : caroff | 08 décembre 2017 à 21:10
@ sbriglia @ Robert Marchenoir | 08 décembre 2017 à 18:39
"Marchenoir, pouvez-vous oublier quelques heures que toutes les portes ne s'ouvrent pas à coups de pied ? Votre tirade à l'égard de Patrice Charoulet ne vous honore pas. Et c'est un admirateur de votre prose qui vous l'écrit."
Tiens donc... Et auriez-vous l'obligeance de m'expliquer pourquoi, cher admirateur ? Pour ma part, j'estime que ce sont les procédés de Patrice Charoulet qui ne l'honorent pas. Et je viens d'en expliquer la raison, ce qui me semble la moindre des choses lorsqu'on porte des accusations. Chose que vous vous abstenez commodément de faire.
D'ailleurs je me demande bien où vous avez vu que j'ai tenté d'ouvrir une porte. Je prends soin de la refermer, bien au contraire.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 décembre 2017 à 21:05
@ breizmabro | 08 décembre 2017 à 18:53
« Vous croyez vraiment que votre idole Johnny carburait à la Volvic avant de monter... en scène pendant qu'Anquetil montait le col du Tourmalet, seul, sur son vélo, piqué comme aux fléchettes ? »
Hop ! Hop ! Hop ! Il ne faut pas mélanger les carottes et les patates.
Il y a une différence notable entre un coureur qui se dope et ainsi obtient des victoires par tricherie et un chanteur qui prend un petit fortifiant pour tenir le choc pendant toute la durée de son spectacle. Dans ce cas il ne porte préjudice à personne d’autre qu’à lui-même.
Ce qui a tué Johnny c’est le tabac (cancer du poumon) et peut-être aussi l’alcool, voire sans doute la came. Pas ses petits remontants.
Rédigé par : Achille | 08 décembre 2017 à 20:21
@ Robert Marchenoir | 08 décembre 2017 à 16:49
Vous, c'est la race, Luçon, c'est la Russie.
Pour quelqu'un qui écrit 40 lignes pour insulter un homme, Patrice Charoulet, plutôt courtois, même si l'on est pas forcément d'accord avec lui, vous ne semblez guère hésiter pour m'insulter à chaque opportunité.
Vous ferais-je peur par hasard ? Ai-je touché un point sensible ? Que je vous appelle Bob vous agace ? Vous n'avez pas le sens de l'humour ?
Vous êtes du genre qui tire dans le dos !
Si vous voulez m'insulter faites-le directement !
Patrice Charoulet a de la chance, vous avez oublié Poutine dans votre réquisitoire de 40 lignes. Il a pourtant raison, vous savez qui nous sommes mais vous vous cachez pour nous insulter.
Extrait de Minurne Résistance :
du pur Robert Marchenoir :
Les chefs qui nous gouvernent ont vraiment pour objectif de nous emmerder jusqu’au trognon. L’humanité capitaliste, la seule qui vaille, avait inventé un truc formidable pour le confort et la prospérité : le putain de bordel de Dieu de sac en plastique.
C'est vraiment de vous ? Tout l'article ? Vous avez un sérieux problème !
Un sac en plastique ?
Remarquable article et quel superbe langage !
Au lieu d'insulter Patrice Charoulet demandez-lui plutôt de vous donner des leçons de français, vous en avez bien besoin.
Rédigé par : Claude Luçon | 08 décembre 2017 à 19:51
@ Achille | 08 décembre 2017 à 17:47
"Peut-être que si le Jacquot avait un peu moins abusé de la seringue"
Vous, l'admirateur de J. Hallyday, vous critiquez un gagnant (quatre fois je crois) du tour de France parce qu'à l'époque "certains" distribuaient des seringues dans les chambres d'hôtel quand d'autres distribuaient de la "farine" dans les loges des chanteurs, à la même époque, par les mêmes qui vivent au pourcentage sur contrat(s).
Vous croyez vraiment que votre idole Johnny carburait à la Volvic avant de monter... en scène pendant qu'Anquetil montait le col du Tourmalet, seul, sur son vélo, piqué comme aux fléchettes ?
Vous n'êtes pas naïf à ce point-là Achille. Rassurez-moi ;)
Rédigé par : breizmabro | 08 décembre 2017 à 18:53
Marchenoir, pouvez-vous oublier quelques heures que toutes les portes ne s'ouvrent pas à coups de pied ?
Votre tirade à l'égard de Patrice Charoulet ne vous honore pas.
Et c'est un admirateur de votre prose qui vous l'écrit.
Rédigé par : sbriglia @ Robert Marchenoir | 08 décembre 2017 à 18:39
@ Robert Marchenoir
Excellent décryptage de la publicité IKEA, c'est exactement ça.
Rédigé par : Savonarole | 08 décembre 2017 à 18:16
@ Savonarole | 08 décembre 2017 à 13:59
"La disparition simultanée d'un écrivain gentillet et d'un astre franco-français, inconnu à une heure de vol de Roissy CDG."
Exactement. Je veux bien reconnaître des qualités personnelles (et même musicales) à Jôny, que je découvre d'ailleurs au fil de la loghorrée qu'il suscite, mais de là à organiser un cortège funéraire sur les Champs-Elysées... de là à parler de "héros"... Quand un véritable grand homme disparaîtra, comment lui rendra-t-on hommage ? Mais peut-être cette hystérie est-elle une façon de reconnaître, justement, que nous n'avons plus de grands hommes, et que Johnny Hallyday est le mieux que l'on puisse fournir ?
Même le Salon Beige tartine sur Johnny Hallyday, sous prétexte qu'il arborait une croix -- indiscutablement "ostensible", pour le coup, selon la novlangue politiquement correcte.
"Arno Klarsfeld, malicieusement, il a évoqué le 'chanteur au pseudo américain, ayant fait sa gloire sur des interprétations américaines, et qui pourrait porter une auréole américaine'..."
En effet. Et le plus piquant de l'affaire, c'est que Jôny rendait l'américanophilie licite pour toute une catégorie de population qui fait preuve, ordinairement, d'un anti-américanisme à toute épreuve.
La "France périphérique" qui adorait Johnny était précisément celle qui fait preuve de la haine la plus enracinée et la plus ignorante à l'encontre des Etats-Unis. Johnny transformait l'Amérique, lui enlevait son poison américain et la livrait aux Français sous une forme halal, je veux dire franchouille-compatible.
De la même façon, les musulmans font mine de haïr les plaisirs de la chair mais sont parmi les plus gros consommateurs de pornographie du monde, ils fustigent les Etats-Unis et le capitalisme mais se ruent sur les iPhone et les BMW dès qu'ils en ont la possibilité, la classe dirigeante russe professe une haine du "matérialisme" occidental mais accumule les villas de luxe sur la côte d'Azur, etc.
En somme, Johnny était aimé pour au moins autant de mauvaises raisons que de bonnes. Exactement comme Brigitte Bardot, la prochaine sur la liste, comme le soulignait ici un estimé collègue. Ce court-termisme funéraire est d'ailleurs confondant : si l'on mobilise les Champs-Elysées pour Johnny, que fera-t-on pour Brigitte Bardot ? Elle, au moins, elle est connue à l'étranger...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 décembre 2017 à 17:59
@ Giuseppe | 08 décembre 2017 à 11:31
Ouais, mais peut-être que si le Jacquot avait un peu moins abusé de la seringue, il serait encore parmi nous aujourd’hui et pourrait échanger ses souvenirs de grand coureur cycliste avec Raymond Poulidor, dit "Poupou" pour ses admirateurs qui a toujours bon pied bon œil malgré ses 81 ans.
Avec le règlement actuel du Tour de France, il risquait de subir le même sort que Lance Armstrong. Mais depuis le temps il y a prescription…
Rédigé par : Achille | 08 décembre 2017 à 17:47
@ Robert Marchenoir
J'ai loué plus d’une fois ici vos talents, qui sont grands.
Votre intervention me surprend un peu. Mes pauvres lignes répondaient à un post d'un autre intervenant qui m'avait écrit quelques mots, le 7 déc. 20h18. C'est lui que je qualifiais de "détracteur inlassable". Ce n'est nullement votre cas, je crois, depuis un an que je suis ici. Je vous trouve bien... sanguin et bien emporté. Ménagez votre énergie pour d'autres occasions et d'autres coupables.
Je ne me sens pas concerné par votre tirade. Mais, comme je ne suis pas rancunier, je redis que vous avez, souvent, pas cette fois, de grands talents d'expression. Je veux oublier ce moment d'injuste égarement.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 décembre 2017 à 17:39
"La France orpheline : son idole est morte" (PB).
Orpheline est trop, beaucoup trop.
Bernard Langlois, journaliste, n'a pas fait d'émules, comme si le spectre de relativiser bâillonne les médias - pour la plupart.
Rédigé par : Giuseppe | 08 décembre 2017 à 17:29
@ Patrice Charoulet | 08 décembre 2017 à 07:28
"J'ai demandé à notre obligeante modératrice de prier quelques personnes de l’autoriser à me communiquer leur mail. Pourquoi ? Parce que certains propos ne peuvent intéresser 2 600 personnes, mais seulement deux personnes. Tout le monde peut le comprendre aisément. Celui qui comprend de travers a eu peur d'un dialogue non public. C'est son droit le plus strict."
Quelle prétention ! Vous confirmez ainsi, s'il en était besoin, la nature déshonnête de vos intentions. Et vous confirmez que ma décision de vous opposer un refus était la bonne.
Hypocrite vous étiez lorsque vous avez sollicité mon adresse mail, hypocrite vous le demeurez après mon refus. Vous oubliez de rappeler que vous n'avez pas seulement demandé mon mail : vous avez aussi exigé de savoir si je m'exprimais ici sous mon nom véritable, et, à défaut, de le connaître.
Vous vous êtes prévalu, ici même, d'un droit parfaitement imaginaire à connaître l'identité des personnes écrivant sur ce blog, par le simple fait que vos commentaires côtoyaient les leurs. Vous avez fait mine de vous prétendre intéressé par un dialogue avec moi, mais vous avez pris soin de m'insulter de façon préventive en annonçant que je serais un lâche si je refusais de vous livrer ce que vous imaginez être mon vrai nom.
Et maintenant, vous avouez que vous n'aviez nullement le souhait d'engager une conversation bienveillante et sincère avec moi, mais simplement de me "faire peur".
En somme, vous vous comportez comme n'importe quelle racaille ordinaire de banlieue. Au lieu d'accepter gracieusement le refus qui vous a été opposé, vous revendiquez, vous récriminez, vous vous réclamez d'un "droit à" qui n'existe que dans votre tête, et vous diffamez la personne dont vous sollicitiez une faveur la veille (sans même avoir le courage de la nommer).
Voilà quelqu'un avec qui on a tout a fait envie d'engager une conversation personnelle, en effet...
Pour ma part, je pense que c'est surtout vous qui avez eu peur d'un débat public, ici, avec moi. Chacun a son rail électrique, le sujet tabou dont il aimerait interdire aux autres de s'approcher -- mais sur lequel il refuse obstinément de débattre lorsque la possibilité lui en est offerte. Vous, c'est la race, Luçon, c'est la Russie.
Il faut se demander si le fonctionnariat, et plus précisément, en France, le métier de professeur, ne prédispose pas à ce type d'arrogance tranquille. Voilà des gens qui ont vécu toute leur vie dans un environnement protégé, pourvus de privilèges inaccessibles au reste de la population. Voilà des gens qui n'ont jamais risqué de perdre leur emploi pendant leur vie active, et qui courent encore moins de risques maintenant qu'ils ont liquidé leur retraite. Voilà des gens à qui on a répété toute leur vie qu'ils étaient le sel de la terre, les représentants de la République sans lesquels le citoyen ordinaire ne serait qu'un vermisseau nu et vulnérable...
Etonnez-vous, après cela, qu'ils promènent ingénument leur blaze sur la blogosphère, en cherchant à provoquer ceux qui n'ont pas eu l'heur de bénéficier des mêmes privilèges !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 décembre 2017 à 16:49
Qu'il nous soit tout de même permis d'être consternés par cette délectation morose qui saisit la France et que nous imposent les médias à l'occasion de la disparition simultanée d'un écrivain gentillet et d'un astre franco- français, inconnu à une heure de vol de Roissy CDG.
C'est le signe d'une dépression française, d'une chute dans le vide qui se raccroche aux branches, nous tombons dans le vide.
Ce matin, sur LCI, Audrey Crespo-Mara, qui n'a pour elle que sa beauté et d'être l'épouse d'Ardisson, interrogeait Arno Klarsfeld, malicieusement, il a évoqué le "chanteur au pseudo américain, ayant fait sa gloire sur des interprétations américaines, et qui pourrait porter une auréole américaine"...
Puis est venu le tour de Jean d’Ormesson, toujours aussi cynique, Arno Klarsfeld s'est payé le luxe de minimiser le "Venise" de Jean d'Ormesson en rappelant le "Venises" de Paul Morand, écrivain vichyste. Ça ne manquait pas de sel venant d'un Klarsfeld, et ça m'a bien fait rire, Crespo-Mara fronçait ses sourcils de Bambi. Moi pas comprendre, semblait-elle dire.
En dix minutes Arno Klarsfeld a ouvert une boîte à claques dont elle se souviendra.
Rédigé par : Savonarole | 08 décembre 2017 à 13:59
@charles
"J'apprécie le glissement de la vraie France est blonde à elle fut majoritairement blonde, renvoyant à un temps que peu ont réellement connu."
J'ignore si la France de la guerre de 1914 était majoritairement blonde, ce dont je doute, mais il n'en demeure pas moins que plusieurs d'entre nous ont connu des survivants de cette époque, au moins à travers leurs grands-parents, sauf leurs grands-pères éventuellement tombés au feu.
Au passage, ces poilus considéraient généralement d'un air désapprobateur les premières manifestations de la sous-culture « yéyé » dont une icône a fait parler d'elle récemment, en se disant probablement : « tout ça pour ça », en pensant à leurs souffrances d'un autre temps.
Rédigé par : Exilé | 08 décembre 2017 à 13:22
@ Patrice Charoulet | 08 décembre 2017 à 07:28
"Parce que certains propos ne peuvent intéresser 2 600 personnes, mais seulement deux personnes."
Puisqu'avec votre abonnement Internet, les communications téléphoniques sont gratuites, profitez-en donc. Et la cerise sur le gâteau, vous pourrez trier selon vos critères !
http://www.auboutdufil.org/?gclid=EAIaIQobChMI7ZOZr7H61wIVcADTCh2BrQqaEAAYASAAEgIqz_D_BwE
Rédigé par : fugace | 08 décembre 2017 à 13:17
On pense toujours à toi Jacques, décoré par Mongénéral pour avoir fait rayonner la France dans le monde entier.
Rédigé par : Giuseppe | 08 décembre 2017 à 11:31
A PROPOS DU CANCER
La plupart des cancers frappent les patients comme de la foudre. Ils n'y sont pour rien !
L'énigme, pour moi, c'est que des gens puissent encore fumer des cigarettes ou des cigares.
Les pouvoirs publics ont bien pris quelques mesures : avertissements plus alarmants les uns que les autres sur les paquets, augmentation du prix... Faut-il passer à 50 euros le paquet ? Je n'ai rien là contre.
Il y a cinquante ans, j'ai connu une salle des profs où tout le monde fumait.
Je passais pour un original en ne fumant pas. En entrant là-dedans, on croyait pénétrer dans le "smog" londonien. Un membre de ma famille, qui fumait trois paquets de Gitanes maïs par jour, a fini par en mourir.
Mais en 2017 ! On sait tout. Certains sont sourds et aveugles. Et, surtout, têtus. Et l"excellent avocat Dupond-Moretti, qui fume comme un pompier, de crier à... l'hygiénisme. N'importe quoi, cher Maître. Implaidable !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 décembre 2017 à 10:26
Donc Jupiter est devenu Merlin, qui, par enchantement, a transformé un chanteur populaire en héros. En fait J. Hallyday a surtout été l'homme chanté par Charlebois.
"Je suis un gars ben ordinaire
Des fois j'ai pu l'goût de rien faire
J'fumerais du pot, j'boirais de la bière
J'ferais de la musique avec le gros Pierre
Mais faut que j'pense à ma carrière
Je suis un chanteur populaire
Vous voulez que je sois un Dieu
Si vous saviez comme j'me sens vieux
J'peux pu dormir, j'suis trop nerveux
Quand je chante, ça va un peu mieux
Mais ce métier-là, c'est dangereux
Plus on en donne plus l'monde en veut
Quand j'serai fini pis dans la rue
Mon gros public je l'aurai pu
C'est là que je m'r'trouverai tout nu
Le jour où moi, j'en pourrai pu
Y en aura d'autres, plus jeunes, plus fous
Pour faire danser les boogaloos
J'aime mon prochain, j'aime mon public
Tout ce que je veux c'est que ça clique
J'me fous pas mal des critiques
Ce sont des ratés sympathiques
J'suis pas un clown psychédélique
Ma vie à moi c'est la musique
Si je chante c'est pour qu'on m'entende
Quand je crie c'est pour me défendre
J'aimerais bien me faire comprendre
J'voudrais faire le tour de la terre
Avant de mourir et qu'on m'enterre
Voir de quoi l'reste du monde a l'air
Autour de moi il y a la guerre
Le peur, la faim et la misère
J'voudrais qu'on soit tous des frères
C'est pour ça qu'on est sur la terre
J'suis pas un chanteur populaire
J’suis rien qu'un gars ben ordinaire"
Rédigé par : breizmabro | 08 décembre 2017 à 10:05
@ friedrich
"Pourquoi la France est-elle intervenue militairement en Algérie (maritime puis terrestre) ? Eh oui les pirates et les rapts d'homme pour leur galères et de femmes sont un début de réponse."
La Somalie actuelle nous donne, avec ses pirates profitant de l'anarchie locale et toutes choses étant égales par ailleurs, une idée de ce que pouvait être l'Algérie de l'époque, ou plutôt de ce qui n'était que la Régence d'Alger de l'Empire ottoman.
En fait, la piraterie avait fortement diminué et les derniers actes notoires en ce domaine semblent remonter à 1827, mais l'inquiétude subsistait.
Je crois me souvenir qu'à Saint-Malo un armateur a encore fait assurer son navire contre les entreprises des Barbaresques vers 1830.
Mais le Bagno d'Alger contenait encore quelques captifs.
Si la France n'était pas intervenue, d'autres nations occidentales dont la Grande-Bretagne l'auraient fait.
Rappelons aussi que les États-Unis d'Amérique, qui ont par ailleurs mis au pas la Régence de Tripoli qui rançonnait leurs navires (Barbary Wars dans lesquelles les premier U.S Marines se sont distingués), avaient également imposé à la Régence d'Alger la signature d'un traité de paix.
Rédigé par : Exilé | 08 décembre 2017 à 09:45
"...tollé chez les bobos islamo-gauchistes..."
Rédigé par : anne-marie marson | 07 décembre 2017 à 19:04
Bravo ! Très bien envoyé, je suis un accro de ce Trump qui passe son temps à énerver et à déclencher des crises d’acidité gastriques hystériques à la racaillerie gauchisante merdiatique intello bobo gauchislamiste de France, de Navarre et de navarin d’agneau.
Rien que de penser aux trumpophobes éructant leur haine, postillonnant sur leur ordi, cheveux ébouriffés, faciès rougis par la rage, à chaque tweet provoc de Trum, cela me met dans une joie immense.
De la téléréalité au tolléréalité, Trump a compris comment remettre le nez de ses adversaires intellos bobos bonobos islamogauchistes dans leurs fientes mentales et il en jouit le bougre, je le plusse à chacune de ses interventions.
Rédigé par : sylvain | 08 décembre 2017 à 09:45