Un dîner chaleureux avec des amis proches passionnés notamment de politique. Durant un bon moment, nous avons consacré notre énergie et notre aptitude à convaincre en discutant de François Hollande - sa personnalité, ses qualités, ses défauts - qui, parce qu'il a décidé de ne pas se représenter en 2017, est par compensation très présent sur le plan médiatique. Tout récemment pour un long entretien sur RTL.
Notre controverse enflammée - c'est le bonheur de l'amitié de savoir allumer le feu sans qu'il brûle ! - portait sur le point de savoir si François Hollande était intelligent ou non.
Non pas de cette agilité élémentaire de l'esprit, évidemment possédée par tous nos présidents mais d'une intelligence exceptionnelle, capable d'embrasser "un champ de conscience" et d'intégrer l'autre ; ou de savoir se traduire en actes ; ou d'une telle originalité et inventivité qu'elle pourrait être écoutée et admirée pour elle-même.
Face à l'affirmation que François Hollande ne disposait pas, selon mes amis, de cette faculté remarquable, je suis allé chercher dans ses livres, ses analyses, ses saillies rapportées par des proches, ses mots d'esprit, son parcours tout de même hors du commun, les admirations de ceux qui avaient pu le côtoyer dans la sphère privée la preuve de son extrême intelligence. Confronté à leur scepticisme, je me demandais pourquoi je ne parvenais pas à les convaincre alors que nous n'aurions pas eu le moindre débat s'il avait été question d'Emmanuel Macron.
En prenant connaissance de la teneur de ses réponses durant les soixante-dix minutes d'échanges avec Alain Duhamel et Marc-Olivier Fogiel, j'ai mieux compris le point de vue de mes amis. Et en comparant son rôle, aujourd'hui, de commentateur de la vie politique avec celui de président de la République hier.
Lors de son quinquennat, sans vouloir tomber dans une conception trop partisane, il nous a donné à goûter sa parole et ses analyses à profusion, de telle sorte qu'on pouvait avoir l'impression que non seulement les actes tardaient mais que le verbe et la passion de la politique théorique étaient destinés à se substituer à eux. François Hollande se muait trop souvent en journaliste de haut niveau ou en un velléitaire désespéré d'avoir pu faire croire durant sa campagne qu'il était un homme d'action ; alors que fondamentalement, qu'on l'approuve ou non, il était un homme de réflexion. Il parlait trop mais les livres le concernant ou son "testament" avec Davet et Lhomme révélaient un esprit, une intelligence, une profondeur qui le plaçaient au-dessus de la mêlée ; comme s'il n'était pas président de la République mais un observateur privilégié de lui-même et du monde qui l'entourait.
Ainsi une intelligence qui n'avait jamais su être vraiment opératoire, passer de l'idée à l'acte, de la résolution à l'exécution, de la finesse intellectuelle à la décisive appréhension du réel, méritait d'être jugée sévèrement et peut-être même de se voir discréditée parce que l'essentiel lui aurait fait défaut.
Alors qu'en revanche ses commentaires sur RTL, proférés par quelqu'un dont on n'attendait plus rien que la justesse de l'analyse et une tonalité quasiment objective, permettaient de ne pas douter d'une intelligence nue en quelque sorte, seulement destinée à manifester à ses interlocuteurs combien ils avaient, en face d'eux, une belle machine où l'expérience politique se conjuguait avec une apparente distance à l'égard de la quotidienneté des débats engagés :
L'apaisement dans sa perception des premiers mois d'Emmanuel Macron, comme si entre les deux on avait décidé d'enterrer la hache de guerre même subtile et qu'on avait promis le silence en échange d'une discrétion sur les failles du quinquennat précédent.
De la sérénité au sujet du parti socialiste avec le désir de voir émerger une nouvelle génération, ce qui était une manière délicate et sans risque de jeter une pierre dans le jardin de ceux qu'on avait trop vu et entendu. Au fond il s'agissait d'entraîner avec lui dehors ceux qu'il n'aurait pas supporté de voir se maintenir à l'intérieur.
Une critique acerbe et pertinente contre Jean-Luc Mélenchon, que les dernières prestations de celui-ci rendaient encore plus lucide. A son sens, avec une telle opposition, "les pouvoirs ont de beaux jours devant eux". Mélenchon "ne fait aucune proposition, n'offre aucune alternative, ne représente pas une gauche de gouvernement. Même Georges Marchais a été pour le rassemblement de la gauche..." (Le Figaro, Le Parisien).
On pourrait résumer cette dénonciation par le fait que Mélenchon "n'imprime pas" en se souvenant toutefois, selon Patrick Stefanini, que c'était l'un des reproches adressé par Alain Juppé à François Fillon alors que la primaire de la droite et du centre a démontré que c'était le premier qui pâtissait de cette grave carence.
Pour le reste, comme il est naturel, François Hollande entend encore "porter des idées" et avec une brillante ironie, pour vanter sa fondation mais prendre acte de sa situation actuelle, il énonce que "l'imagination est au pouvoir même si je ne le suis plus".
Nous aurions été accordés, mes amis et moi, sur la qualité intellectuelle de François Hollande dans toutes les séquences qui ne concernaient pas sa fonction de président de la République. De ce dernier on espère que l'action est prête à surgir et qu'à peine annoncée, elle s'incarne. Emmanuel Macron a compris que rien n'était plus redoutable pour ses adversaires qu'un intellectuel ne demeurant pas en chambre mais amplifiant l'énergie d'un président.
François Hollande redevenu citoyen presque ordinaire montre, je persiste, une intelligence hors du commun.
Je me demandais si présent à ce dîner il aurait accepté, écouté, compris nos remarques.
Peut-être que oui.
Le savoir, c'est le pouvoir.
Dire la vérité sur soi, c'est donner un pouvoir sur soi aux autres, et on n'a pas fini de pleurer si on est à leur merci.
Avertissement aux confiants, si je ne suis pas dans ce cas.
Ceci dit, on ne peut donner plus grande preuve d'estime qu'en faisant de quelqu'un son confident, et se promettre davantage de la mériter que d'être celui de quelqu'un.
Si un jour quelqu'un perd sa ou ses raisons de vivre, il est vide, ce qui ne veut rien dire sur sa personnalité d'origine, donc les recherches sur ces dernières sont bien vaines.
Et si quiconque veut garder silence sur la nature de sa catastrophe ou le terrain sur laquelle elle est tombée, c'est son droit.
Peu importe pourquoi quelqu'un meurt de soif, il a bien le droit de tendre la main vers l'eau.
Ou doit-il "mourir de soif auprès d'une fontaine" ?
Il y a un espace où s'exprimer, je dis que je suis vide, et me sens un peu moins vide de le dire, voilà tout.
Est-ce pire que les disputes à l'origine motivées par des opinions philosophiques divergentes ou plus vulgairement politiques ? Le monde est plein de plein, de vide et de trop-plein.
Rédigé par : Noblejoué | 20 décembre 2017 à 10:58
"La vérité, elle délivre d’abord, elle console après."
(Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne)
Rédigé par : Aliocha | 20 décembre 2017 à 09:50
@ Mary Preud'homme
"Ce vide que vous ressentez "douloureusement" ne serait-il pas en définitive qu'un trop-plein de vous-même empêchant toute acceptation de vos faiblesses, vos échecs et vous exonérant de ce fait de toute remise en question ?"
J'aimerais, si vous saviez comme j'aimerais qu'il ne s'agisse que de cela ! Cela, mais ce n'est... rien.
Excusez-moi, mais si je n'étais pas si faible, je pleurerais de rire en vous lisant.
Bon, hein, je n'ai pas envie de jouer aux devinettes avec les gens, et de dire ce que c'est. Meublons... Il est vrai par ailleurs, cela doit se sentir à ma manière d'envisager la vie et à mon style, donc vous ne lisez pas si mal, que les échecs ne me font pas du bien, mais tous ceux qui savent ce qu'il en est me disent trop sévère envers moi-même.
Je préfère ne pas en révéler davantage, là non plus, même si c'est moins douloureux.
D'une part, toute douleur exacerbe les autres, d'autre part, je ne veux pas en dire trop sur moi, malgré les apparences. J'en ai l'air parce que poser des questions dit quelque chose de soi, parce que j'expose des idées, de plus assez personnelles, au besoin en me mettant en scène, et parce que j'ai eu le malheur d'admirer quelqu'un, ce qu'on me fera payer longtemps.
Et alors ? J'ai pris des risques et ai perdu mais cela ne porte pas sur l'essentiel de ma vie, quoi qu'en pensent les gens, ce sont mes buts et mes vulnérabilités.
Je ne veux pas dire par là que j'ai joué avec Catherine JACOB, non, ayant songé à une époque à la contacter pour les deux comme pour apprendre d'elle. Il faut dire qu'elle ne m'avait pas déçu, et que nous étions avant le 10 septembre... C'était par trop romantique mais je suis romantique.
Le désir d'ailleurs, conquête spatiale, de salut aussi bien personnel que pour les autres, vie allongée, de capacités augmentées, est porté aussi bien par la passion, sans quoi rien de grand ne se fait, que par la raison. Ce n'est pas que je regrette de ne pas être tout à fait flegmatique, c'est de ne pas être à la hauteur de diverses choses, et notamment de mes rêves.
Faire quelque chose de valable pour l’avènement d'un monde que je pourrais qualifier avec romantisme de sans deuil si je pense que, même dans un monde où tout ce dont nous nous plaignons aurait disparu, des gens préféreraient encore malgré tout mourir.
Même quand je dis que le rôle pensé pour Catherine JACOB est tenu par quelqu'un d'autre, note comique après le tragique exposé plus haut, il faut qu'on m'ennuie avec cette erreur de casting ! Que voulez-vous que je vous dise ? Les gens sont plus dans l'addiction de cette histoire que je n'ai admiré Catherine JACOB, que de vies par procuration !
Mais d'autre part, j'ai bien peur que cette amie arrive trop tard, à cause du vide... Attention, "ne pas prétendre donner ou faire partager ce que l'on n'a pas", mon innocence est totale, c'est parce qu'elle connaissait ce vide qu'elle est venue à moi. C'est quand on est mal qu'on reconnaît ses vrais amis. Je ne parle pas de connaissance, tout le monde en a, fatalement, mais à quoi cela est-il bon ? Si c'est moi qui souffre de mon vide, je m'en sens coupable pour mes proches, et c'est beaucoup pour mon amie que j'essaie de le remplir.
C'est-à-dire, hors de sa présence, avec les proches, et surtout elle, je me sens en vie. Voilà, il faut que parvienne à être même dans l'absence.
Je crois que je vais vous décevoir, je suis d'une innocence totale... Dans les faits, je n'ai rien fait de mal.
La question de la personnalité est un autre problème.
Complexe. Personnel.
Rideau.
Rédigé par : Noblejoué | 20 décembre 2017 à 07:55
"Noblejoué vous parvenez à étouffer votre lecteur : c’est dommage car il y a des pépites chez vous…"
Signé : sbriglia, dit "LA science" dans le milieu. (Breizmabro)
N'exagérons rien chère madame, je suis encore loin d'avoir votre expertise en matière de ravalement de façade de première Dame, domaine où vous excellez...
Rédigé par : sbriglia | 20 décembre 2017 à 06:13
@ Noblejoué | 19 décembre 2017 à 12:00
Ce vide que vous ressentez "douloureusement" ne serait-il pas en définitive qu'un trop-plein de vous-même empêchant toute acceptation de vos faiblesses, vos échecs et vous exonérant de ce fait de toute remise en question ?
Commencer d'abord à s'examiner et s'aimer soi-même avant de s'occuper de son prochain. Et ne pas prétendre donner ou faire partager ce que l'on n'a pas.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 décembre 2017 à 22:37
@ vamonos
"La première chose à faire en se réveillant est de se dire qu'on est en vie et que ce cadeau de la nature est le plus beau qu'on puisse recevoir."
Je ne suis pas contre la vie, je suis même pour l'éternelle jeunesse, c'est dire, mais la vie n'est pas un cadeau.
Ce que la nature donne, elle le reprend souvent, cruellement, par morceau, le corps se dégrade, les proches meurent.
La vie, c'est ce dont on ne peut se passer, du moins pour la plupart, mais qui nous est lentement arraché.
La vie n'a de sens que conditionnel, certains éléments disparus, elle ne signifie plus rien :
"La liberté ou la mort"
"Sans la musique, la vie serait une erreur"
"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé"
Un vin qui qui a passé le temps où il était buvable ne mérite que d'être recraché, et il en va ainsi pour la vie.
Cependant, la question de la poursuite de la validité de la vie est pour chacun une question très personnelle, dans laquelle rentrent aussi d'autres considérations. A-t-on le devoir de rester en vie ? Cela dépend des responsabilités que l'on a... ou pas. A-t-on l'opportunité de se tuer ou pas ? Cela dépend de son courage et de sa compétence en la matière.
Je ne veux pas non plus dire que vivre ne demande pas, aussi, du courage. Pour quoi que ce soit, j'en manque, ce que j'ai le... courage d'avouer.
Quant aux plaisirs de la vie, il est des états où on n'en ressent pas, d'autres, moins graves, où pour ressentir quelque chose, il faut plus d'effort que pour penser, ce qui fait que quand on finit par ressentir quelque chose, cela ressemble à une réplique d'émotion plus qu'à une émotion proprement dite... Quand cela tombe sur le terreau d'un vieux doute sur la réalité des choses, c'est, voyez-vous, plus laborieux que ce que les gens disent de mon style.
Cependant, tout n'est pas si noir, je m'intéresse, par exemple, à ce que je peux apprendre ici, par exemple, sur la mer.
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@ breizmabro
"Vous m'aviez invité à raconter, j'ai raconté"
Oui, mais quand c'est bon, on en veut encore ! Ou sur la montagne, c'est vous qui voyez...
Merci pour votre soutien.
Qu'importe le chemin, chacun doit suivre sa voie !
Rédigé par : Noblejoué | 19 décembre 2017 à 21:04
A mes lecteurs si j'en ai... Qu'on le croie ou non, quand j'ai fait une rectification sur "L'armée de l'empereur" c'était bien pour la science... Vient Achille qui veut y voir de l'intimité avec des hypothèses fausses. Certes, les laisser se répandre n'est pas aussi grave que des choses fausses, ou du moins, pas aussi vrai qu'on l'aurait cru en science, mais un peu, pour moi.
Il m'arrive d'écrire des textes qui ne font en général réagir personne quand ils traitent "objectivement", je mets des guillemets car qui l'est jamais ? de question de vie et de mort, de sens ou non sens de la vie, du juste et de l'injuste...
Et devinez quoi ? En général, courts ou longs, ils ne font pas réagir, n’intéressent personne. Mais dès que je parle de moi, qui n’intéresse personne, là, il y a une réaction.
C'est parce que l'Homme est ainsi, fait pour se projeter dans l'autre, pour chercher qui est ou veut être avec qui, l'interaction sociale. Donc, me reprocher de me laisser aller à la pente de l'espèce à laquelle le lecteur lui-même consent est d'une belle inconscience !
Hypocrisie ? Même pas, il y a que nous sommes faits pour une chose, que la morale nous en dit une autre, contradictoire, et que nous faisons un mariage arrangé mais orageux des deux.
A propos d'orage, est-ce pire sur la mer ou dans la montagne ? Si des gens avaient des témoignages pour parler d'autre chose que de mon écriture, je suis d'accord, perfectible, mais je m'y emploie.
Rédigé par : Noblejoué | 19 décembre 2017 à 20:41
"Noblejoué vous parvenez à étouffer votre lecteur : c’est dommage car il y a des pépites chez vous…"
Signé : sbriglia, dit "LA science" dans le milieu.
Rédigé par : breizmabro | 19 décembre 2017 à 18:47
@ Noblejoué | 19 décembre 2017 à 12:00
Vous m'aviez invité à raconter, j'ai raconté.
Quand j'étais plus jeune mon mari et moi allions avec nos enfants passer des vacances à la montagne (ça nous changeait de la mer ;)
Curieusement nous (l'équipage de Bretons) sommes vite devenus amis avec les montagnards. Pourquoi ? Parce que nous partagions les mêmes passions, eux pour leurs montagnes, nous pour nos mers.
Il est vrai que dans les restos (chics) parisiens ou sur la chaîne LCI l'important n'est pas d'aimer la montagne ou la mer, en toutes circonstances, l'important est de s'écouter parler, disserter, avoir des avis sur tout.
Et SURTOUT des avis...
Rédigé par : breizmabro | 19 décembre 2017 à 18:38
Mon cher Achille,
Je me doutais qu'avec cette cruelle (mais ô combien hilarante) vidéo vous alliez ouvrir les vannes...
Noblejoué : chacun, sur ce blog, a ses peines et ses drames ; mais imaginez si nous nous répandions tous, sans pudeur, à mettre à nu notre intimité ?
Si chacun de nous postait la photo de son chien disparu, de son chat grabataire, ou noircissait des pages sur ses poussées d'eczéma ou ses ennuis de prostate ?...
Vous parvenez à étouffer votre lecteur : c’est dommage car il y a des pépites chez vous… mais les orpailleurs vont se faire rares.
Rédigé par : sbriglia | 19 décembre 2017 à 16:14
@ Noblejoué
"Quand on n'est pas concentré dans ce qu'on devrait, pas avec qui vous fait oublier le vide voire vous rend à la vie, que faire ?"
La première chose à faire en se réveillant est de se dire qu'on est en vie et que ce cadeau de la nature est le plus beau qu'on puisse recevoir.
Pour se raccrocher à la vie, il suffit simplement de savourer tous ces petits instants de tous les jours remplis de formidables cadeaux qui sont devenus insignifiants par la force de l'habitude. La boisson du matin, la tartine de pain avec du miel, la plante qui a poussé de 2 mm pendant la nuit, etc.
Rédigé par : vamonos | 19 décembre 2017 à 15:49
@ Achille
Ecoutez, à force de me voir en héros romantique et amoureux, romantique, peut-être, amoureux, non, on va finir par me rendre ainsi, quand j'en suis loin, loin, si vous saviez...
Serait-ce ridicule ou un miracle, me faire renaître en jeune Werther ? Je n'en sais rien, mais cela a autant de chance d'arriver que Catherine JACOB de demander de communiquer avec moi, c'est-à-dire aucune.
Quoi qu'en pensent certains, le désir mimétique a ses limites !
Bonbon, j'imagine, ma rectification sur un livre ? Non, depuis le 10 septembre, je vais très mal, et me raccroche au passé, même le pire paraissant bon. En plus, des gens m'ont désinspiré, ce qui m'a fait penser que même Catherine JACOB qui m'avait accusé de tout n'y avait pas réussi, et revoir l’intervention de notre hôte sur le Parthénon, d'où curiosité de voir les particularités semble-t-il vraiment désastreuses de la recherche sur le Japon en France.
Croyez-le ou non, je pense que toute vérité historique, scientifique, et autre, je dirais du sens, mérite d'être préservée.
Je prenais en toute conscience le risque de vos persiflages ou des attaques de Catherine JACOB, vu qu'elle m'accusait d'être contre elle, le Japon, manipuler et favoriser le plagiat, ouf, et par la suite, d'autres encore... Comique.
Je ne suis pas bonbon, elle a été longtemps running gag, si les gens ne savent pas lire, je n'y peux rien.
Depuis le 10 septembre, je suis vide, mais vide ! Je conserve une intelligence intacte, alors "bonbon", franchement, me faire passer pour débile ne le serait-il pas ? de créativité... mais la concentration, les sentiments, la joie, la vie...
En général, je ne sens rien, ou tant mieux, sinon ce serait de l'angoisse.
Je ne me sens en vie qu'avec une amie qui a été là sans que je le lui demande quand j'en avais le plus besoin et envers laquelle ma reconnaissance est grande, qui m'aide à faire quelque chose dont je ne veux pas parler et qui a une grande importance pour moi, si tant est que ce soit encore possible... Éloge ! Profondeur et finesse, spontanéité et tact, culture sans doute plus profonde et étendue que la mienne, même si elle prétend le contraire, sans doute pour me coacher, comme en tout, courage et sensibilité, j'aurais honte de ne plus me sentir en vie si je le suis précisément avec elle. Le problème est évidemment que, même si le monde est injuste, d'autres personnes l'apprécient, et qu'ainsi, je la vois bien moins que je ne le voudrais.
J'ai bien, de manière générale, de la reconnaissance envers mes proches, et intact, le goût de découvrir.
Mais, fondamentalement, je suis vide.
Quand on n'est pas concentré dans ce qu'on devrait, pas avec qui vous fait oublier le vide voire vous rend à la vie, que faire ?
Se divertir.
Se demander pourquoi Catherine JACOB est si parano, à mon avis, entre autre parce que l'étude du Japon est, semble-t-il, dans un drôle d'état en France, comme elle n'y est pas reconnue comme je pense encore qu'elle le devrait, doit être un élément explicatif.
La relégation dans la relégation, et cela pour l'enfant prodige que tout le monde applaudit.
Soit j'ai raison sur l'étude du Japon et Catherine JACOB, et bravo à moi... Même si nul ne m'applaudira, c'est sûr. Soit non, et qu'est-ce que ça peut me faire ?
Un divertissement pour oublier le néant, voilà tout.
Plus l’énergie d’admirer quiconque, à part peut-être une amie, mais il y a une telle complicité, amitié, entre nous, que je ne crois pas le mot juste, je crois en elle et elle croit en moi. Nous ne le savions pas, c'était indépendant, si, je crois cela se renforce en miroir, maintenant... Je dépends d'elle pour mon image de moi, mais c'est elle qui en fait plus : elle me coache, jamais intrusive mais si quelqu'un pouvait me changer profondément et en bien, ce serait elle.
Alors Catherine JACOB... Elle m'a juste fait découvrir que je pouvais perdre de la concentration quand elle m'a accusé de n’importe quoi si c'est vite revenu, le problème, c'est que la perte actuelle, dont elle est innocente, je le redis pour les distraits, et qui n'a rien de... Je ne veux pas en parler, que chacun croie ce qu'il veut, est bien pire, et je ne vois pas comment cela pourrait se rétablir, vraiment pas.
Sans mes proches, et notamment mon amie, ce serait pire... Elle est formidable, et bien qu'elle connaisse des limites que je ne vais pas dire ici, elle le croit de moi, ce qui n'a rien d'étonnant : pas qu'en moi. Mais que quelqu'un comme elle croie aussi en moi est formidable.
J'avais ce que je désirais sans le savoir à côté, enfin pas assez, de moi, et quand je lui ai parlé de ce qui me tenait à cœur, au lieu d'en rire, elle s'est proposée, comme elle l'a déjà fait pour d'autres, de m'y aider.
Elle sait combien j'aimerais toujours être avec elle, mais elle a sa vie... Ce qui me vexe est qu'elle a dit une fois que je pourrais la laisser tomber, et ce qui est encore plus humiliant, c'est que cela m'a sidéré, que je n'ai rien dit. Et d'ailleurs que dire ? Je ne prête jamais de serment, et ceux qui le font, qui s'engagent, sont souvent plus ridicules que bonbon et bien plus trompeurs.
Alors je n'ai qu'une voie : agir le plus positivement possible, et dire que c'est grâce à elle, mais pas trop le dire, par-ci par là, rien de grave... L'écouter mais ne surtout pas interroger quelqu'un de si délicat.
Et dynamique, et avec elle qui ne l'est pas ? Mais il faut que je le sois aussi ailleurs, pour que je puisse le lui raconter. Ne pas trop être ailleurs ou ne plus traîner les pieds quand je je fais davantage qu'avant serait un plus.
Bref, la voie de l'excellence.
Le problème est que je sois si vide qu'il me semble qu'il est trop tard. Une aide vient quand il n'y a plus rien à aider. Quoi qu'il en soit, je fais de mon mieux parce que d'une part, cela me semble juste, et que de l'autre, elle le vaut et qu'elle le mérite.
Et puis, je me sens légèrement sourire quand j'écris sur elle.
Moi qui essaie d'avoir des associations d'ides positives, elle est, sans conteste, la meilleure pour chasser mes idées noires. Dommage qu'elle n'ait pas, question santé, droit au vin...
Ceci dit, toute personne dans le réel ou le virtuel qui y contribue a ma reconnaissance.
Voilà, j'ai une amie, je ne vais pas lui faire de déclaration, je la connais depuis longtemps, ce serait étrange.
Et puis que dire, j'ai tant besoin de ta présence ? Les chats adultes malades qu'on soigne bien peuvent tomber dans l'hyper attachement, est-ce de l'amour ? Si cela en est, c'est bien envahissant, et je ne veux pas profiter d'une indulgence infinie, abuser. Comme je sais pouvoir être quelqu'un de fuyant, je lui demande ce qu'elle veut et m'y conforme exactement. Parfois, elle rit gentiment de moi, et moi de moi et d'elle quand elle dit que je le fais trop...
Un jour qu'elle trouvait que je l'aidais trop à s’asseoir car elle a de sérieux problèmes de dos, elle m'a dit que j'en faisait trop, et je lui ai répondu que j'avais épuisé d'un coup tout mon stock de bonne volonté, plus à s'en inquiéter, et sourire partagé et d'embrayer sur d'autres choses, cinéphiles essentiellement car elle l'est bien plus que moi et qu'on était au cinéma, de toute façon... Un jour, délicieuse devant des gens, qui, bof, elle me raconte leurs ridicules, je lui dis, tiens, tu faisais si mozartienne, mais tu les enfonce si bien, que deviendrait-on si on n'avait personne à critiquer ? Elle, d'un ton ironique, mais nous le pouvons, car nous sommes bien, nous ? La critique des critiquables et des critiques et la critique de la critique, et un air de bienveillance rieuse universelle.
Si je pouvais y penser toujours au lieu du vide, du néant, ce serait merveilleux... Ce serait amour vu que tout le monde ne croit qu'à ça, ou amitié profonde comme je le crois, merveilleux.
Peu importe, en somme, le mots ne sont pas les choses.
J'ai besoin de divertissements, d'amitiés diverses, peut-être ; mais ce qui est profond, amitié ou amour, c'est, comment dire ? Trop tard, expression comique vu que personne ne se bouscule pour moi, et à raison : j'ai bien peur que sauf pour mes proches, qui ont été là quand j'en ai eu besoin, il n'y ait que du vide.
Qui veut tomber dans le vide ?
Qu'on entende par là que je peux fort bien écouter, encourager, discuter plus ou moins brillamment, éprouver quelque gratitude pour les gens sympathiques, mais que je ne peux pas m'engager, parce qu'il n'y a RIEN à engager. Les morts-vivants sont possédés par des méchants, je ne suis pas ainsi, heureusement, mais je les comprends un peu, le vide m'assaille sans cesse.
La chanson qui me correspondrait mieux serait, d'un certain point de vue, celui de l'humeur, "A franchement parler", de William Sheller.
https://www.youtube.com/watch?v=Kt4bSOmH5FE
Je n'admire plus Catherine JACOB, et d'autre part, je crois que sauf peut-être d'une certaine façon une certaine personne que je respecte infiniment depuis longtemps, je ne pourrais aimer et ne m'occuper donc de quiconque que très superficiellement " faire semblant de m'occuper de ses problèmes".
Est-ce qu'on peut être plus honnête que moi ? Et en même temps, se recréer une autre identité. Que de qualités ! Mais plus rien n'est disponible, c'est comme un puits parfaitement bâti mais totalement vide.
Qui a soif s'écarte.
@ breizmabro | 19 décembre 2017 à 09:15
Ah, la navigation, ça fait rêver... Avez-vous lu le cycle de bande dessinée "Les passagers du vent" ?
Formidable, tiens, le dire me donne envie de le relire.
Rédigé par : Noblejoué | 19 décembre 2017 à 12:00
@ Noblejoué 18 décembre 2017 à 07:46
"...des voiles qui font voler les bateaux au-dessus de l'eau"
Rectification : je parlais évidemment des 'foils' (feuilles) placées sous la coque, qui font décoller les bateaux et les font voler (avec l'aide des voiles naturellement)
Adéo ;)
Rédigé par : breizmabro | 19 décembre 2017 à 09:15
@ Noblejoué | 18 décembre 2017 à 07:52
Ah Brel, c’était un passionné. Il a eu beaucoup de déceptions côté amour.
Ci-joint une chanson de Brel qui me paraît bien convenir à vos déconvenues avec une certaine contributrice de ce blog.
https://www.youtube.com/watch?v=LWPl5hDjhoo
Rédigé par : Achille | 19 décembre 2017 à 08:30
Hollande manque à la meute ! Moi je l’ai trouvé formidable et il aurait été élu s’il n'avait abandonné son parti ! Macron n’aurait pas été élu s’il n’y avait pas eu ces querelles... on ne le connaissait pas...
Enfin, c’est pénible d’entendre ces attaques.
Rédigé par : Duval Uzan | 18 décembre 2017 à 22:30
@ Noblejoué 18 décembre 2017 à 07:46
"Vous nous raconterez ça : un héros et une fête"
C'est vrai, cet homme est un héros. Héros par son exploit, 42 jours seul sur un bateau, à voiles, pour affronter toutes les tempêtes, mais aussi pour avoir su remercier si normalement, calmement, avec émotion, toute l'équipe qui l'a aidé depuis la terre, ainsi que son sponsor qui lui a fait confiance.
Il faut avoir passé quelques heures sur un trimaran pour comprendre l'immense courage et la détermination sans faiblesse pour entreprendre, seul, un tour du monde sur un "engin" de 13 tonnes.
Bon, comme vous vous en doutez, du soir au petit matin nous avons partagé le bonheur de parler bateau, voiles, des foils qui font voler les bateaux au-dessus de l'eau, comment choquer, quand utiliser au mieux le foc, parler des drisses, parler encore et encore de l'exploit de François Gabart. Vous voyez, que des trucs très politico-parisiens :D
Et en même temps, boire du champagne, manger des huîtres, du bouquet de crevettes (breton), de l'araignée de mer ou du tourteau, et du bar grillé, entamer des chants de marins (dont on ne connaît pas la fin), beaucoup rire, se taper dans le dos, prendre des 06 sur des dessous de bock (!) ou des serviettes en papier, se promettre qu'on s'appellera pour une prochaine virée en mer du côté de Fouesnant ou d'ailleurs, et à 4 heures du matin rentrer se coucher, et dorrrrmirrrr...
C'était par - fait !
Adéo Noblejoué
Rédigé par : breizmabro | 18 décembre 2017 à 20:16
Voilà, Achille, une chanson à rappeler à ceux qui veulent être amoureux, voilà ce qu'ils risquent en cas de rupture :
https://www.youtube.com/watch?v=n0ehZeWGXW0
Moi, non, ouf, c'est toujours ça de pris. On prévient des risques du tabac, du vin, et même de la religion, pas de l'amour.
Et pourtant, il y a aussi risque de dépendance et supplication, non ? Horrible, alors sans dire que l'amour, c'est mal, il ne faut pas en faire une vache sacrée non plus, à mon avis.
Les enfants ont peur d'être abandonnés, les adultes deviennent abandonnants ou se croient à l'abri, erreur.
De même, les politiciens trahissent et ne voient pas venir les trahisons.
On grandit en taille, on diminue en lucidité.
Rédigé par : Noblejoué | 18 décembre 2017 à 07:52
@ breizmabro | 17 décembre 2017 à 15:03
Vous nous raconterez ça : un héros et une fête.
Adéo.
@ Achille | 17 décembre 2017 à 11:00
Oui, le pouvoir est une drogue dure.
A mon avis, les politiciens pharisiens - le mot n'est pas la chose, les pharisiens n'étaient pas si mal -, les délocalisateurs de morale chez les autres, s'acharnent sur les drogues même douces, tandis que les politiciens plus lucides sur leur cas et moins peureux face à l'opinion comprennent qu'on fait complètement fausse route, dans cette affaire.
Je crois qu'entre le pouvoir, le sexe, la religion, les drogues légales comme le vin, ciel, je ne devrais pas dire ça, et j'en oublie sans doute, une bonne part de la population est addictive.
Mais tapons sur les drogués : ils n'ont pas le... pouvoir de se protéger.
Et les autres catégories se croient, ou du moins, s'affichent libres en les méprisant. Le drogué ? L'intouchable de l'addiction.
Les autres, bien sûr, sont toujours modérés dans l'usage de leur drogue, et dans le cas du politicien, prétendent pouvoir arrêter quand ils veulent... Si une décision va contre mes convictions, si le parti, les électeurs, ne veulent plus de moi...
Mais l'amour n'est pas mieux, addictif parfois, non, ce n'est pas mon cas, qu'on se rassure dans les chaumières, je vais chercher ce qu'en dit Brel, j'adore.
Rédigé par : Noblejoué | 18 décembre 2017 à 07:46
Ce que Monsieur Hollande, comme d'autres d'ailleurs, a oublié c'est bien que l'élection présidentielle dans la Ve République est destinée à porter à la tête de la France un "chef de l’État".
Or, l'ENA ne forme pas des chefs mais exclusivement des gestionnaires de l'action publique qui, par ailleurs, ont pris l'habitude de quitter le service de l’État pour pantoufler dans le privé et revenir périodiquement exercer à nouveau des fonctions publiques régaliennes.
L'intelligence pure, comme celle de penseur ou de philosophe ou de mathématicien, n'est que rarement capable de remplir des fonctions de décideurs, surtout dans des circonstances critiques.
Dès lors, ce critère n'est aucunement opératoire pour l'exercice des fonctions de chef de l’État.
Monsieur Hollande n'a donc été qu'un égaré dans ce type de fonctions, tout autant que son premier Premier ministre, Monsieur J-M Ayrault, qui n'avait aucunement l'étoffe d'un Premier ministre, mais celle d'un destructeur de nos institutions. Ce que sont d'ailleurs nombre d'énarques, notamment au Conseil d’État, tel Monsieur Thierry Tuot, l'homme de "l'intégration inclusive", certainement intelligent, mais intelligence destructrice, tout comme celle de Monsieur Hollande.
Ce que je trouve grave est bien que, si Monsieur Hollande disposait d'une intelligence supérieure, il devrait être capable d'analyser son quinquennat et d'en tirer des conclusions qui devraient le pousser à la discrétion. Mais non ! Il est persuadé que son quinquennat a été une réussite absolue... Vous avez dit, Monsieur Bilger, intelligent ? En tout cas pas de cette intelligence que l'on peut espérer d'un chef de l’État en France.
Rédigé par : Robert | 17 décembre 2017 à 19:18
...Car c'est l'instinct qui dicte le devoir, l'intelligence donnant les prétextes pour l'éluder...
Et dire que Hollande est un héritier de Mitterrand, il n'en a gardé que le machiavélisme, oubliant son goût pour la littérature.
Rédigé par : Aliocha | 17 décembre 2017 à 17:27
François Hollande s'est prêté à une longue interview, parce qu'il veut rester présent dans le paysage politique, c'est bien sûr son droit mais aussi parce qu'il ne sait rien faire d'autre et que passer à une fonction qui l'occupait 7 jours sur 7 et du matin au soir, une fonction hors du commun, à une inaction presque entière, cela doit être des plus frustrants.
On l'a vu pour ses prédécesseurs en bonne santé et même pour Obama récemment. Ils donnent des conférences très chères et inutiles pour se donner l'illusion d'être utiles et surtout continuer à vivre avec un train de vie digne de leur ancienne fonction.
Pour revenir sur l'intelligence de François Hollande, sachant que l'intelligence est une notion indéfinissable et subjective, je dirais que je la considère comme relative. Pour moi l'intelligence c'est d'abord le tact et la finesse d'esprit. Ce qui manquait à ce Président, puisqu'on l'a vu à plusieurs reprises gauche dans ses propos, naïf ou balourd et franchement inconséquent en racontant des secrets d'Etat à deux journalistes.
Comme quoi on peut être très instruit et manquer soit d'intelligence soit d'élégance d'esprit, selon le critère de chacun. Comme quoi on peut occuper la plus haute fonction et ne pas briller par le verbe.
Et puis, surtout, François Hollande peut avoir un esprit d'analyse aiguisé, être plus intelligent qu'il n'y paraît, tout cela est annihilé par de permanents calculs politiques. Un stratège politique avant tout grâce à une forme d'intelligence ou grâce à un ego surdimensionné, comme on voudra.
C'est d'ailleurs vrai pour beaucoup de ceux qui arrivent au sommet. Ils ne se préoccupent pas d'autre chose que d'exister, de perdurer, de briller en flinguant (au sens figuré bien sûr) leurs adversaires y compris dans le cercle rapproché. Croche-pieds, révélations en sous-main, prises de position inattendues pour bloquer un ministre trop gourmand, etc. Par contre il n'avait pas vu venir si vite son apprenti, plus subtil encore que lui.
Briller aussi à l'international. C'est la seule préoccupation de ces chefs d'Etat, les peuples peuvent bien se débrouiller.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 17 décembre 2017 à 16:40
Oyez oyez ! J'ai ce matin touché la main de MON héros.
Pas Johnny H., trop mort et trop macronisé, mais, telle une ado, celle de François Gabart, celui qui, sans coke et sans vasodilatateur comme un cycliste recyclé, a fait le tour du monde, à la voile, seul sur son bateau, pendant quarante jours !
Un mec normal qui a répondu à tout le monde, cool, mais avec beaucoup d'émotion.
Ce soir je vais boire du champagne avec mes amis voileux et j'aurai une (petite ;)) pensée pour vous qui ne pouvez vivre ça.
Adéo à tous !
Rédigé par : breizmabro | 17 décembre 2017 à 15:03
@ genau
"Comme Hollande, Macron sait cela, mais il est cynique et peut réussir : il prépare les esprits au grand dépouillement ; la confiscation de l'épargne, déjà en partie réalisée."
Peut-être êtes-vous comme moi d'une génération ayant encore connu les leçons de morale de l'école publique (à une époque où elle redoutait encore la concurrence de monsieur le Curé et à une époque où la morale avait encore un sens) à laquelle l'épargne était exaltée comme une vertu et un sou était un sou.
Que penser donc d'un régime qui finit par brûler ses propres principes, jusqu'à inverser le sens des valeurs au point de désormais traiter en quasi malfaiteur l'épargnant jadis érigé en modèle qui a tout de même aussi porté bon an mal an sa part de l'économie de la France sur ses épaules ?
Rédigé par : Exilé | 17 décembre 2017 à 13:57
L'ENA est une fabrique de poulets élevés au tout aliment, Macron s'est entouré de quelques personnages qui, s'ils ne viennent pas du sérail, ont fait bouger les lignes en quelques petits mois.
Notre élevage national en batterie, depuis des décennies ne sait que générer de la dette, l'imagination et la volonté n'est pas ce qui pèse le plus, vous croyez déguster une cuisse, quand vous tirez dessus le filet tombe comme de la gélatine.
Son plus grand handicap, avait psalmodié Montebourg c'est son conjoint, venant de lui on peut le croire, et nous pensions avoir voté pour une formule 1.
Rédigé par : Giuseppe | 17 décembre 2017 à 12:55
La question n'est pas de savoir si François Hollande et ses alter ego sont intelligents ou pas mais ce qu'ils ont fait de leur intelligence.
Pourquoi plusieurs de ces gens intelligents racontent-ils parfois autant de bêtises ? Certes, il est parfois possible d'imputer ces dernières à leurs plumes respectives, mais cela prouve qu'ils ne vérifient rien...
Pourquoi les mêmes, dont Hollande, ont-ils laissé - ou fait - promulguer autant de lois stupides voire scandaleuses quand elles ne sont pas tout simplement inutiles ?
Pourquoi ces intelligences supposées ont-elles amusé la galerie au lieu d'avoir fait leur travail ?
Et surtout, pourquoi faut-il que trop souvent ces gens-là mettent leur intelligence au service du n'importe quoi quand ce n'est pas à celui de la perversité voire carrément du mal ?
Rédigé par : Exilé | 17 décembre 2017 à 11:46
Il y a une incohérence foncière entre la revendication de l'héritage de la Révolution - de 89 à 93 - et la gestion d'un Etat moderne. Hollande était sans doute suffisamment intelligent pour le comprendre, mais de haïr la finance fut son atout électoral. Il jouait sur plusieurs tableaux à la fois. C'est épuisant. De toute façon il était trop détaché par tempérament, et trop passif, pour prendre un virage significatif une fois élu. Il avait bien parlé, peu de temps après son élection, de social-démocratie, ce qui était inouï, et sacrilège, on l'a oublié. Mais quand même l'eût-il profondément voulue qu'il n'avait pas suffisamment d'autorité naturelle pour l'imposer.
Enfin, et surtout, il souffrait de "normalité" aiguë. La collection de diplômes couronnée par celui de l'ENA, notre temple sacré de l'Administration, n'encourage guère l'originalité de pensée. Ce ne sont pas des études de chercheur. Après l'antithèse vient la synthèse, qui rend une construction intellectuelle d'autant plus recevable qu'elle épouse parfaitement les règles de la rhétorique, structure et langage compris. De là découle tout passage à l'action, et les leviers sont toujours les mêmes, à l'intérieur des mêmes frontières idéologiques. On réajuste savamment certains chiffres pour en faire baisser d'autres, on redistribue autrement l'imposition, etc. Ou bien on fait diversion, et "en même temps", on retarde le naufrage le plus longtemps possible.
J'ai peur d'être d'accord avec genau, les citoyens seront ratissés sans avertissement préalable, et il faudra repartir un jour de très bas.
Rédigé par : Lucile | 17 décembre 2017 à 11:45
@ Achille | 17 décembre 2017 à 10:42
Je suis d'accord ! Mais bon sang de bonsoir pourquoi prêter le flanc à ces critiques ? Quel intérêt ? Faire briller le miroir aux alouettes ? Détourner l'attention des sujets graves ? Un caprice des Dieux ?
Fêter ses quarante années, la belle affaire... Les-a-t-il mentalement, non pas du point de vue de l'intelligence mais psychologiquement, pour s'amuser à faire ce genre de pied de nez ?
Qui a la clef ?
https://i.pinimg.com/originals/76/88/da/7688daefec3137da0a5bda2f85cde19d.jpg
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 décembre 2017 à 11:40
"Un dîner chaleureux avec des amis proches passionnés notamment de politique." (PB)
Bon, bon, c'est bien la politique mais avez-vous fait tourner les serviettes ? Il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte sans avoir fredonné et bougé sur l'air de "La danse des canards".
Allez, champagne pour tous !
Rédigé par : Giuseppe | 17 décembre 2017 à 11:37
@ Achille | 17 décembre 2017 à 10:42
"En France la presse (pas seulement people) ressemble de plus en plus aux tabloïds anglo-saxons. C’est vraiment pitoyable !"
Et pourtant que n'a-t-on entendu pendant des décennies : "jamais la presse française ne tombera aussi bas que les US et les Anglais" ; c'est fait et même mieux fait.
En même temps le peuple veau aime se goinfrer de détritus merdiatiques de presse poubelle, de télé poubelle, de radio poubelle. C'est ainsi et accuser seulement la presse serait injuste ; et comme la presse en général est en pleine panade financière, ils s'orientent vers cette seule manne qui leur rapporte : l'audiovomisuel et ses salles de rédaction fosses septiques.
Rédigé par : sylvain | 17 décembre 2017 à 11:36
@ Jabiru | 17 décembre 2017 à 09:20
Je suis d’accord avec vous, mais l’intelligence la plus vive est souvent affectée par l’ego. Quand on a occupé la fonction de chef d’Etat et donc disposé de tous les pouvoirs, il est difficile de redevenir un simple citoyen. C’est le cas pour tous les présidents qui ont été battus.
VGE (très intelligent lui aussi) a mis longtemps à s’en remettre.
Nicolas Sarkozy après avoir dit qu’il abandonnait définitivement la politique le soir de sa défaite n’a pas pu résister à la tentation de retenter sa chance en 2017.
François Hollande a d’autant plus de regrets que l’affaire du Penelopegate pouvait lui laisser penser qu’il aurait eu sa chance s’il s’était représenté hors primaire de la gauche comme Emmanuel Macron, cette dernière ayant été un fiasco total pour les frondeurs.
Malgré sa cote de popularité médiocre et son bilan pas très reluisant, il avait une petite ouverture. Il se refait le match dans sa tête et que quelque part ça doit le faire rager. Au fond de lui je pense qu’il voudrait bien remettre le couvert en 2022. Après tout il n'a pas perdu l'élection de 2017...
Rédigé par : Achille | 17 décembre 2017 à 11:00
@ hameau dans les nuages | 17 décembre 2017 à 10:15
Certes, mais c’est un lieu ouvert au public où chacun peut passer un week-end pour peu qu’il dispose de 800€ à dépenser. Je ne pense pas qu’aimer les châteaux de la Loire soit blâmable y compris et surtout lorsque l’on est président de la République et que l’on souhaite fêter son anniversaire dans un cadre agréable.
Je ne vois, pour ma part, aucune provocation. Mais comme d’habitude certains médias en rajoutent. Pour eux tout est bon pour créer la polémique, car cela permet de vendre leurs feuilles de chou à bon compte ou de faire grimper l’audimat.
En France la presse (pas seulement people) ressemble de plus en plus aux tabloïds anglo-saxons. C’est vraiment pitoyable !
Rédigé par : Achille | 17 décembre 2017 à 10:42
FH intelligent ? Certainement.
Mais une intelligence qui malheureusement n'est pas adaptée à l'exercice du pouvoir, une intelligence qui n'est pas mise au service de l'action comme cela est indispensable pour diriger un pays, une intelligence qui ne sert pas à trancher, à décider.
Une intelligence en fait orpheline de caractère, de fermeté, de convictions.
Rédigé par : Michel Deluré | 17 décembre 2017 à 10:36
L'intelligence est la capacité de saisir la réalité à effet de raisonner, et la réalité est le fruit de l'imagination sous l'attrait des idées.
Une fois posé le sens des mots, on peut passer à la phénoménologie de la pensée (si on appelle la pensée "esprit", ça commence mal).
Tout le monde est à peu près d'égale intelligence, c'est pourquoi on ne peut la mesurer. Par contre, la question se pose de savoir si on a cultivé les bonnes idées et ses facultés imaginatives pour constituer de justes réalités.
Et c'est là qu'apparaît François le Nul, à propos duquel on a furieusement envie de laisser la philosophie pour le bon sens populaire, et s'indigner de ce qu'il puisse vivre comme un prince aux frais du contribuable.
Rédigé par : Xavier Nebout | 17 décembre 2017 à 10:25
@ Achille
C'est bien dans le domaine du château de Chambord qu'il a fêté ses 40 ans. A la maison des réfractaires. Tout un symbole :
https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/le-president-macron-loge-a-la-maison-des-refractaires-a-chambord
C'est stupide ou imbécilement provocateur. La gaminerie d'une "tête à claques".
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 décembre 2017 à 10:15
Vous avez dit HOLLANDE ? L’ancien président de la République ?
Qui ne se souviendra de cette fable de La Fontaine commençant par ces mots :
"Par un chemin montant, sablonneux, malaisé
Et de tous les côtés au soleil exposé,
Six forts chevaux tiraient un coche..."
Il y avait un coche, il y avait une mouche, décrite comme aussi agitée qu'"un sergent de bataille, allant en chaque endroit faire avancer ses gens" !
Le coche figure assez bien notre France d'aujourd'hui : son chemin est bien sablonneux, bien malaisé, quoiqu'il ne soit pas spécialement montant, ces temps-ci...
François Hollande, pour sa part, peut-il figurer la mouche ?
A le voir devenu ou redevenu d'un profil bien plantureux, il n'en aurait pas précisément la faculté ! Mais il est clair qu'il en a, assurément, toute la vacuité et l'inutilité !
Il est ainsi des êtres qui, en charge de la responsabilité, se montrent totalement inaptes à assurer leur fonction, par une sorte de myopie affectant irrémédiablement leur discernement !
Pourtant, une fois libérés de leur fardeau (mais la libération est plutôt celle de la France, tant le fardeau hollandien lui pesait par sa balourdise !), ils se prennent à croire qu'ils peuvent refaire l'étape en solo, remonter les cols où ils défaillirent pourtant à vomir, et espérer regagner le Tour de France...
On voudrait bien le laisser à ses illusions, rire de ses prétentions si tardives et ne plus trop penser à lui... Mais à voir les friches qu'il a laissées derrière lui, le sourire ne nous vient pas aux lèvres, et c'est plutôt la colère qui le disputerait à la plus profonde des dérisions...
M. Hollande, pourfendeur de tous les vents qui assaillirent le pays depuis 1981, devrait se taire, si ce n'est se terrer, et nous laisser tous en paix : après son bien piètre labour de toutes nos si faibles chances, nous mériterions bien ça !
Rédigé par : Friedrich | 17 décembre 2017 à 10:13
@ Achille 20:49
Hollande : cinq ans d'errance, cinq ans de perdus, cinq ans de flou.
S'il était vraiment intelligent, il ferait en sorte de ne plus intervenir publiquement et de commenter l'action de son successeur. Avec un bilan comme le sien il doit en tirer les conséquences et se faire oublier.
Rédigé par : Jabiru | 17 décembre 2017 à 09:20
« ...cette agilité élémentaire de l'esprit, évidemment possédée par tous nos présidents"
Même par Sarkozy !? C'est une blagounette sans doute...
Ce billet sonne comme une nécro à Hollande.
Attention, contrairement à Johnny H., François H. est toujours vivant !
Heureusement son remplaçant, le brillantissime Macron, nous a dotés d'un Premier ministre extra-ordinaire qui a, sur conseil de son suzerain, nommé de non moins brillants ministres comme un écologiste aux SIX voitures à essence et au bateau voguant sur l'eau, au fuel (un peu comme Hidalgo qui vante les transports en commun MAIS pour les autres, vu qu'elle ne se déplace qu'en voiture, électrique soit, mais quand même).
Ou de Madame Belloubet, ministre de la Justice, qui a "omis" de déclarer 336 000 euros de son patrimoine (qui est de un million d'euros au total) à la HATVP (le droit à l'erreur ayant été voté, les phobies administratives sont admises).
Hollande doit bien rire en voyant la composition composite opportuniste du gouvernement E. Philippe sous contrôle de Merlin/Macron l'enchanteur, et je pense que durant les quatre ans qui vont venir, son humour aiguisé sera un bon antidote à la politique éolienne (écologie oblige) de Merlin.
Pour le moment notre petit prince mégalo va fêter ses quarante ans en compagnie de sa "petite bande", comme François 1er en son temps.
Espérons qu'après ça, il ne va pas nous faire une crise de la quarantaine... :D
Rédigé par : breizmabro | 17 décembre 2017 à 08:17
Vous devez sacrément vous ennuyer pour discuter de sujets pareils. Je vous plains.
Une fois qu’on a dit que nos politiciens sont des médiocres dont on a honte, on a fini de parler de politique française et on peut passer à des sujets plus intéressants.
Rédigé par : Franck Boizard | 17 décembre 2017 à 06:38
Le club des "qu'est-ce-qu'on-est-bien-entre-nous" bien calés et protégés dans les opulences, les privilèges, les rentes et les pensions de la nomenklatura soviet à la française se porte bien.
Adulation et syndrome de l'excuse et du pardon envers un apparatchik fainéant et décadent, livreur casqué en scooter de croissant... qui n'a jamais travaillé mais a fait de la France la championne toute catégorie du racket fiscal et social... N'est-ce pas la preuve de la belle emmanche du conglomérat médiatico-politique qui pille et profite d'un pays riche bien ficelé ?
Le monde entier a bien ri des turpitudes du roitelet rigolard.
Décidément les "qu'est-ce-qu'on-est-bien-entre-nous" font et feront tout pour que le système dure et perdure sous prétexte d'intelligence du meilleur d'entre eux.
Rédigé par : kacendre | 17 décembre 2017 à 04:19
Je ne comprends pas comment un homme intelligent comme Philippe Bilger peut perdre son temps à évoquer le pire président de la Ve...
Etait-il "intelligent" de nommer Taubira à la Justice, Peillon et Vallaud-Belkacem à l'EN, Montebourg au "Redressement productif", la mère de ses enfants à l'Environnement, etc.
La réponse est contenue dans la question.
Du passé faisons table rase et de Hollande ne parlons plus jamais !
Rédigé par : caroff | 17 décembre 2017 à 00:21
« François Hollande redevenu citoyen presque ordinaire montre, je persiste, une intelligence hors du commun. »
C’est le énième billet où Philippe Bilger nous vante l’intelligence de Hollande et j’ai envie de répondre pour la N+1 fois que c’est inexact.
Mais je ne le ferai pas, lorsque l’explication ne provoque pas l’éveil chez le disciple, il faut changer d’explication a dit le Bouddha.
Peu importe l’intelligence de Hollande, ce qui importe au pouvoir c’est le caractère, il suffit alors de s’entourer d’experts intelligents, ils sont là pour aider le pouvoir suprême à s’exercer.
Le problème de Hollande, c’est d’avoir été étranger à sa fonction.
Quand je dis étranger, c’est que chaque fois que je l’ai vu et entendu, j’ai eu le sentiment d’avoir la personnification de Meursault, le personnage du roman d’Albert Camus, qui était extérieur à sa vie, plus même, extérieur à son destin, observateur de lui-même.
À aucun moment Hollande n’a pris ou n'a été capable de prendre la mesure de sa vie de président, il était à côté de son personnage officiel. Ce décalage entre l’homme et les responsabilités était surprenant, dérangeant, comme révélateur d’une faille du personnage.
Il a été rejeté plus à cause de sa personnalité qu’à cause de ce qu’il n’a pas ou a mal fait.
Il fut un excellent observateur sans pitié de sa vie présidentielle, et ses confidences aux journalistes du Monde furent une sorte de suicide volontaire, si tant est qu’un suicide puisse être involontaire, je veux dire que ce fut une démolition exécutée avec la froideur analytique de l’entomologiste.
Il savait très bien ce qu’il faisait, il s’autopunissait de son incapacité, qui je veux bien l’admettre n’était pas de nature intellectuelle, mais de personnalité.
Suffisamment intelligent pour se savoir incapable de gouverner, mais pas assez courageux pour vaincre sa procrastination naturelle et s’affirmer en dépassant sa personnalité.
Le pouvoir transcende parfois ceux qui l’exercent, chez lui ce fut l’inverse, le pouvoir l’a éteint dans sa personne, qui fut celle d’un spectateur obligé de tenir le rôle de l’acteur qu’il voulait être, mais sans être sur scène.
Brillant dans ses blagounettes légères, montrant un sens de la répartie indéniable, il était d’une nullité totale dans ses interventions officielles, affichant ainsi qu’il forçait sa nature.
C’est sa personnalité dans la fonction qui a été rejeté, et c’est justice. Il y avait trop de distance entre l’une et l’autre.
Rédigé par : Tipaza | 16 décembre 2017 à 22:14
La photo de François Hollande m'a fait rire aux larmes : du Jacques Séguéla pur jus aux plus belles heures de ses interventions visuelles, gavé au préalable de salons de bronzage. D'un autre côté le teint de nos montagnes après la glisse sur la Coume de Pourteilh, juste avant les vacances de Pâques sur la croûte à peine verglacée du matin.
Plus sérieusement il est à ranger dans la première catégorie notre François Hollande champion du monde de la dérobade présidentielle, par contre je suis quand même très attentif à notre descendeur Macron qui sous des airs parfois de pâtre des montagnes est en train de nous tondre très habilement. A mettre sous surveillance certainement plus serrée que celle de l'inénarrable Raffarin sur la personne de Laurent Wauquiez.
Rédigé par : Giuseppe | 16 décembre 2017 à 21:58
@ boureau 16 décembre 2017 à 19:53
"Mais il vrai qu'à l'échelle planétaire où il aime se situer, que représente le pauvre village martyr de Saint-Féliu-d'Amont ?"
Il faut dire qu'il y a moins de people à se déplacer à une messe à Saint-Féliu-d'Amont qu'à l'église de la Madeleine (Paris).
Rédigé par : breizmabro | 16 décembre 2017 à 21:43
@ gueux | 16 décembre 2017 à 13:01
« Emmanuel Macron fête ses quarante ans en famille à Chambord. C'est de la provocation, faut-il ne rien dire ne rien faire ? »
Emmanuel Macron ne fête pas son anniversaire au château de Chambord, ainsi que certains médias l’ont laissé entendre, sans doute pour faire réagir les bonnes âmes qui ont tendance à s’indigner à la moindre occasion.
Il a réservé un gîte situé à quelques centaines de mètres du château, ce qui n’est pas exactement pareil. Il a profité de son petit séjour dans ce coin magnifique de la Loire pour rencontrer des chasseurs qui ont particulièrement apprécié sa visite.
Les journalistes toujours prêts à fournir les moindres petits détails des sorties de notre président, ont même communiqué le coût de ce petit week-end à la campagne : 800 € payés sur les propres deniers du couple présidentiel. Ça au moins c’est de la transparence !
Alors accuser EM d’avoir un goût prononcé pour la monarchie parce qu’il passe deux jours à 400m du château de Chambord est pour le moins exagéré pour ne pas dire parfaitement stupide.
On se calme !
Rédigé par : Achille | 16 décembre 2017 à 21:22
Bonjour,
Que François Hollande soit très intelligent, cela ne fait aucun doute. Il s’est tout simplement trompé de métier. Il n’aurait jamais dû se lancer dans la carrière politique car pour cela il faut d’autres qualités que la seule intelligence et manifestement il ne les possède pas.
Il est trop « cérébral », prendre une décision est pour lui un supplice. Il manque d’autorité, ce qui pour un président de la République est un défaut rédhibitoire.
En fait, il aurait dû faire journaliste. C’est un métier où manifestement il se serait senti à l’aise. J’en veux pour preuve ses longues discussions avec ses visiteurs du soir au cours desquelles il aimait échanger ses idées, commenter et même critiquer les actions de ses ministres ou de ses adversaires politiques.
Il aurait été un excellent collègue d’Alain Duhamel, de Christophe Barbier ou encore d'Yves Thréard.
Analyser, commenter, interpréter les événements politiques, c’était vraiment le job qui lui aurait convenu le mieux. Mais entrer en politique est manifestement une erreur de parcours.
Rédigé par : Achille | 16 décembre 2017 à 20:49
Je persiste à ne pas comprendre le rejet dont Hollande a fait l'objet quant à sa politique, qui n'a pas été la pire qu'on puisse mener, surtout comparée à celle de ses prédécesseurs. Sans doute a-t-il déçu la gauche qui en attendait trop, quant à la droite de toutes façons elle ne pouvait pas en être satisfaite !
@ Lucile
Un président ne peut déterminer les fondamentaux économiques ou la démographie d'une nation, pour commencer, surtout quand celle-ci compte 65 millions d'habitants.
Nos fondamentaux économiques ne sont pas extraordinaires certes, mais 1,5% de croissance par an c'est la norme historique depuis la Révolution industrielle, et c'est énorme sur une génération.
Quant à notre démographie, elle est plutôt bonne puisque nous atteignons presque le seuil de renouvellement des générations, contrairement à nos voisins européens. La Terre est de toutes façons déjà surpeuplée, il est temps là aussi de rentrer en décroissance !
Rédigé par : Tomas | 16 décembre 2017 à 20:43
@ Giuseppe
Cher collègue, si Macron a lu l'ouvrage de Nicolas Baverez sur la démence fiscale de la France, il aurait dû commencer autrement son quinquennat. Or, ce livre, il l'a lu, mais il est l'enfant et l'émule d'une "certaine" idéologie et en même temps son prisonnier, ainsi, il rend la législation fiscale encore plus complexe et encore plus chère à gérer et mille fois plus cynique avec l'appui des corps constitués, déjà serviles. Il multiplie les réglementations nouvelles, il alourdit le fonctionnement. On aura l'occasion d'en parler.
Le peuple veut plus de service public, plus d'allocations, rien de tout cela n'aboutira qu'à l'étiolement et le dynamisme des agents en souffrira, voire fera basculer la politique choisie dans l'échec. Comme Hollande, Macron sait cela, mais il est cynique et peut réussir : il prépare les esprits au grand dépouillement ; la confiscation de l'épargne, déjà en partie réalisée. Faute de croire, peut-être à juste titre, dans la dynamique propre du pays il écorche assez notre veulerie pour justifier, très bientôt, la mise à mort des classes dites moyennes. Il doit seulement trouver l'anesthésique et le bon dosage.
En Allemagne, en 1648, les états demandèrent aux peuples de donner leur or. Ils le firent et on les remboursa... en monnaie de fer, sou pour sou.
Après 1945, l'épargne fut amputée de 90 % et les femmes donnèrent ce qu'il leur restait de bijoux. Macron devra en arriver là, ou il perdra la bataille mais, comme dit le Pr Moustache, il perdra quand même.
Pardon, c'est peut-être prétentieux, mais je suis assez sûr de moi.
Rédigé par : genau | 16 décembre 2017 à 20:17
"L'intelligence de Hollande"
Franchement, cher P. Bilger, voila un billet d'une actualité intéressante !!
Dieu merci, personne ne peut définir "l'intelligence". Et mesurer celle de F. Hollande c'est le dernier de nos soucis. Autant discuter du sexe des anges.
Parlons plus de compétences pour le premier poste de France. Et là, F. Hollande malgré une intelligence qui.., et puis qui... est vraiment tout au bas de l'échelle.
Peut-on dire que F. Hollande a fait preuve "d'intelligence" pour avoir choisi trois brêles à la tête du ministère de l'Education nationale ?
A propos d'intelligence, notre président Macron en déborde si on écoute ses thuriféraires. Est-ce cette intelligence qui lui fait préférer la célébration de son anniversaire toutes affaires cessantes ce week-end ? Sans avoir fait la moindre visite à ce village dévasté par la tragédie de l'accident du car scolaire ?
Quelqu'un a dit : "Ce président n'aime pas la France". Il n'a pas l'air d'aimer beaucoup plus les Français dans la peine (enfin certains). Mais il vrai qu'à l'échelle planétaire où il aime se situer, que représente le pauvre village martyr de Saint-Féliu-d'Amont ?
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 16 décembre 2017 à 19:53
La question qui a été débattue entre vous et quelques amis est tranchée par l'évidence. Oui, l'homme dont vous nous parlez n'est ni un crétin, ni un imbécile, ni une andouille. Il n'y a pas lieu d'en débattre.
La question que vous avez posée en pose une autre : est-il facile de déclarer intelligent une personne que l'on déteste, que l'on méprise et, même, tout simplement que l'on combat ? La réponse est non... Hélas.
Dans l'espace des commentateurs, l'un nous dit : Natacha Polony est une idiote, un autre nous dit : Jacques Attali et Alain Minc sont des imbéciles prétentieux et nuls, etc.
Ce chef d'Etat était évidemment intelligent, comme tous ses prédécesseurs. Et il y a bien, dans notre pays, des millions de gens qui peuvent donner la preuve de leur intelligence, dans une foule de métiers, d'activités et de situations.
Je lis "Garçon de quoi écrire", livre d'entretiens entre François Sureau et Jean d'Ormesson. Au détour d'une page, ce dernier déclare : "Je ne suis pas très intelligent." Cela ne mange pas de pain.
Le jour où je dirai ici : "Je dois convenir que je ne suis pas très intelligent", j'en connais deux ou trois qui s'empresseront de répondre : "Nous l'avions remarqué : inutile de nous le dire !"
François Sureau n'a pas répondu cela à l'académicien.
Et si je vous disais : "Vous, Monsieur, aussi, vous êtes d'une intelligence hors du commun", les mêmes répondraient ici : "Quel fayot !" "Quel champion de la brosse à reluire !"
On le voit, le mot "intelligence" est un mot d'un emploi délicat, en parlant de soi comme en parlant d'autrui.
Mieux vaut ne pas en abuser.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 16 décembre 2017 à 18:40
Plus facile de définir sa forme d'intelligence que d'évaluer son niveau. Mais quel intérêt ? Il est la preuve vivante que l'intelligence scolaire ou académique ne suffit pas pour diriger un pays.
Les deux grands maux actuels de la France sont son évolution démographique et la faiblesse de ses fondamentaux en économie, il n'y a pas besoin d'être un surdoué pour le comprendre. Ce n'est pas à Hollande que nous les devons, mais déjà plus tôt à Giscard, Mitterrand et ceux qui ont voté pour eux. Tous deux réputés très intelligents eux aussi.
Il ne s'agit pas de minces problèmes. Les électeurs quoi qu'on en dise ne sont pas bêtes eux non plus. Ils ne surévaluent plus personne, ce sont les journaux qui romancent et qui crient au génie. Les électeurs font leur choix en fonction de ceux qui se présentent. Sachant que quelqu'un de vraiment mauvais peut couler un pays riche très vite (cf le Venezuela), MLP ne pouvait pas être élue, ni Mélenchon. Fillon n'a rien prouvé quand il était Premier ministre. Macron non plus d'ailleurs quand il était ministre, mais il a un profil comptable, compétent, c'est l'homme de Bercy. C'est déjà ça. Je ne pense pas que les gens soient dupes ou le prennent pour un génie, mais il paraissait le moins mal placé pour gérer les problèmes économiques. Pour les problèmes de démographie, il ne faut rien attendre de lui, on le sait déjà.
Après son quinquennat, certains diront qu'il s'est bien débrouillé, d'autres qu'il n'en a pas fait assez. Il faudra voir, dossier par dossier. Plutôt que de mesurer son intelligence, on pourra se reporter au taux de chômage et à la balance commerciale, si toutefois ils ne nous sont pas présentés avec trop d'artifices comptables.
Mais comme il n'y a pas d'opposition et que la presse adore Macron, qui nous dira la vérité ?
Rédigé par : Lucile | 16 décembre 2017 à 17:11