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11 décembre 2017

Commentaires

Patrice Charoulet

@ anne-marie marson

Vous n'appréciez pas que RM emploie le mot "pouffiasse".
Vers 1995, j'ai entendu à Djibouti un Français richissime et très influent dire "sa pouffe" en parlant de la femme du consul, qui avait la particularité d'être Noire. 27 ans plus tard, je m'en souviens encore et en suis toujours heurté.

Patrice Charoulet

NUANCES POLITIQUES

Tout le monde connaît « extrême gauche », « gauche », « centre », « droite », « extrême droite ».
C'est à peu près clair. Les autorités politiques françaises doivent qualifier les listes qui vont se présenter aux municipales. Elles se serviront des mots placés entre guillemets indiqués plus haut.
Et de quelques autres « sans étiquette », « indépendants », etc.
En lisant Le Figaro de ce jour, j'apprends une chose qui me fait sourire. Elles situeront comme appartenant au centre les listes présentées pour les municipales par…
LREM, le MoDem, l'UDI, Agir et le Mouvement radical !

Cinq nuances de centre, quoi...

Je ne sais pas si les électeurs français avaient une claire conscience d'en avoir tant.

Noblejoué

@ Patrice Charoulet
"Ce sont d'excellentes bases avant d'entamer un dialogue clair et franc."

C'est l'inverse, le masque social prohibe toute franchise d'un côté, et interdit de l'autre aux gens de vous envisager sans préjugé.

Le rôle masque, dans ce sens, plus que le masque.

La vérité n'est dicible que sous un masque ou si par grâce on connaît quelqu'un qu'on peut qualifier d'affinité élective.

Je ne regrette qu'une chose : que trop d'écrivains et autres créateurs doivent se vendre aussi, certes, ce n'est pas nouveau, courtisans de cour ou de médias... Mais il y a eu des créateurs masqués.
Davantage qu'à notre époque.

Cependant, espoir, de plus en plus cherchent à se dérober à la lumière, pour échapper à ce rôle qui ne leur plaît pas forcément, tout le monde n'est pas plein d'esprit et organisé et sociable et soit héros soit prêt à lâcher du consensuel sans intérêt ou des polémiques calibrées pour faire parler de soi ou, miracle, intéresser à son oeuvre.

Plus que le messager, le message importe... Et qu'il compte ou non, ne tuez pas le messager ou ne le repoussez pas parce qu'il se donne dans le message et non dans les salutations.

bernard

Le tristement correct des médias déforme les esprits jour après jour, leur donnant peu à peu des habitudes de passivité intellectuelle.
Un exemple :
Au passage à niveau, les barrières étaient fermées selon la majorité des témoins.
Alors elles sont cassées, me dis-je, avec mon bon sens d'autrefois.
Depuis 24 heures, personne n'a encore pu nous dire si les barrières sont cassées ou intactes. Ca doit se voir ?
Et vogue l'information idéologisée.
Dites-moi que je raisonne faussement dans notre nouveau monde.

Robert Marchenoir

@ Savonarole | 14 décembre 2017 à 15:28
"Chaque fois que nous passions devant une terrasse les gens me regardaient comme si j'étais un Kouchner en battle dress ayant adopté un petit Biafrais orphelin."

Cela ne m'étonne pas. Scène de rue assez courante en boboland : une dame d'âge mûr croise une Africaine munie d'une poussette. Aussitôt, elle s'extasie devant le bébé (noir, je précise), se répand en risettes, etc.

Invariablement, la Noire garde un visage de marbre, l'air de dire : "Qu'est-ce qu'elle me veut, cette abrutie ?".

Notez que la réciproque n'existe pas : je n'ai jamais vu d'Africaine s'arrêter dans la rue pour s'attendrir devant un bébé blanc inconnu et féliciter sa mère.

@ duvent | 14 décembre 2017 à 15:31
"Je ne vous aime pas."

Sans vouloir vous froisser, il me semble que je m'en remettrai.

Noblejoué

@ Robert Marchenoir
"Comment ces nations peuvent-elles se dire qu'elles sont des exportateurs de bébés, et encore se regarder en face ?"

Comment pourraient-elles se regarder en face si elles ne le faisaient pas ? Si ces nations ne peuvent pas élever leurs enfants, il serait encore pire qu'elles empêchent des personnes d'autres nations d'adopter. Si on est incapable d'élever ses enfants, et là, je parle aussi bien de parents que de nations défaillantes, la moindre des choses est de les confier à de plus compétents que soi.

Ne pas le faire serait préférer ne pas perdre la face, à sauver les enfants dont on est responsable.
Parfois, être responsable, c'est comprendre qu'on assume mal ses responsabilités, et démissionner. Le parent et la nation incapables d'assumer leurs enfants ne peuvent rien faire de mieux que de les confier, comme le gouvernant incapable ne peut pas faire mieux que démissionner.

Savonarole

@ duvent de 15:31

Magnifique citation de votre part. Je ne sais rien de votre querelle avec Robert Marchenoir, mais la citation a retenu mon attention.

"Je n'aimais pas encore, et j'aimais à aimer ; dévoré du désir secret de l'amour, je m'en voulais de ne l'être pas plus encore."
"Nondum amabam et amare amabam et secretiore indigentia oderam me minus indigentem."
(Saint Augustin, Les Confessions)

sbriglia@Gb et Lucile

Pour Gb et Lucile : "Vous voyez avec douleur les premières places occupées souvent par les protecteurs du vice et les contempteurs de la vertu" (Massillon, Carême).

Je ne peux m'empêcher de rire en le déclamant, face à ma glace, à la Luchini.

duvent

@ Robert Marchenoir

Holala ! Avant de partir il faut que je vous dise que vous avez raison (sur cette question) !
Je ne vous aime pas (il ne manquerait plus que ça !), mais j'apprécie votre détermination et votre pugnacité lorsque vous décidez de défendre ce que vous croyez juste et cela je le respecte. Il manque juste un peu d'universalité, celle que l'on trouve en lisant Horace ou celle qui vibre dans "tu Marcellus eris..."

Je n'ai pas le temps, je n'ai plus le temps, mais pour finir "nondum amabam et amare amabam" !

Savonarole

@ Robert Marchenoir de 13:33

Un exemple sur le snobisme de l'adoption interraciale.

Je donne à repeindre mon appartement à un peintre antillais.
Un jour il se pointe avec son fils de 8 ans, la baby-sitter l'avait lâché.
Je promène le fils, main dans la main dans le quartier, une glace, un goûter, une balade dans Paris.
Chaque fois que nous passions devant une terrasse les gens me regardaient comme si j'étais un Kouchner en battle dress ayant adopté un petit Biafrais orphelin.
Des sourires, des yeux pleins de tendresse qui m'ont interloqué au début, puis j'ai vite compris le sens de cette étrange sympathie. J'étais dans le Ve arrondissement...

Gb

Oui Lucile, il s’agit de trois Présidents, les mêmes que ceux présents à l’hommage à Jean d’Ormesson, deux jours plus tôt. Ils partageaient une cour des Invalides, également fermée au public, avec certains de leurs ministres et l’éminence de l’édition et des médias. Aviez-vous alors été aussi choquée ?

Robert Marchenoir

@ duvent | 13 décembre 2017 à 22:26

Pourquoi donc irais-je vous agonir d'injures ? Votre commentaire n'a rien de malveillant.

J'ajoute un point qui m'a échappé, au sujet de la brutalité. Même en faisant complètement abstraction des brutalités qui découlent de l'immigration de masse, l'adoption d'enfants étrangers, et plus encore lorsqu'elle est systématique comme c'est le cas, constitue en elle-même une extraordinaire brutalité. A l'égard de ces enfants.

Le voile de bonté qui recouvre ces opérations est fallacieux, malgré le consensus dont il fait l'objet. Voilà des enfants à qui il suffit de se regarder dans le miroir pour se rappeler, à chaque minute de leur vie, qu'ils ne sont pas les enfants de leurs parents. Voilà des enfants qui sont arrachés pour la vie entière à leurs racines, à leur histoire, aux leurs. Qu'on soit allé les chercher dans des orphelinats n'y change rien.

Voilà des enfants qui, malgré tout, seront obligés d'être reconnaissants toute leur vie envers leurs parents adoptifs, puisque la société entière leur répète qu'ils les ont sauvés. D'ailleurs, à qui d'autre pourraient-ils se raccrocher ? Toute expression de nostalgie leur est interdite.

Certes, leur adoption s'est faite avec l'accord des pays d'émigration, mais cela ne change rien au fait que ces enfants ont été vendus. Quelles que soient les justifications, il demeure que des personnes, ou des institutions, ont touché beaucoup d'argent dans les pays de départ pour autoriser leur adoption. C'est ni plus ni moins qu'une forme de trafic d'esclaves, certes plus bénin que l'esclavage réel ; mais la réalité est là.

Cet arrachement, cette condamnation à l'exil me paraissent d'une extrême violence. L'émigration est déjà une souffrance pour l'émigré lui-même, lorsqu'il s'agit d'un adulte. Au moins peut-il se dire qu'il a pris la décision. L'enfant est le jouet de forces qui le dépassent. On lui dit que c'est pour son bien. Il n'a qu'à se taire, et c'est pour la vie.

Chaque peuple doit adopter ses propres enfants ; cela me paraît la moindre des choses. Lorsque cela s'avère difficile, et c'est bien le motif des adoptions internationales, eh bien il faut persévérer. Personne ne peut assumer les responsabilités de ces peuples à leur place. Comment ces nations peuvent-elles se dire qu'elles sont des exportateurs de bébés, et encore se regarder en face ?

Lucile

@ Gb

L'inégalité ne me paraît pas un problème, sauf l'inégalité devant la loi bien sûr.
Là il s'agit de trois présidents de la République, dont un en exercice, du Premier ministre, du Président du Sénat, de la Maire de Paris. Il s'agit de ce qu'est devenue la notion de démocratie en France. Non pas à cause de cette célébration populaire en particulier, mais à cause de cette collusion entre le monde du spectacle, de l'information et des responsables politiques, à cause de cette élite qui n'accepte plus le débat, base de la démocratie. À cause de cette République qui n'enseigne même plus correctement à lire à la jeunesse, et qui la flatte bassement au lieu d'assurer son développement intellectuel.

Cette parade de stars m'a laissée sceptique et interrogative. Je lui ai trouvé un côté surréaliste. On touche à la confusion des genres, et ce, dans la démesure. Faut-il en sourire, faut-il s'inquiéter, je ne sais pas.

duvent

@ Robert Marchenoir

Bon, admettons, vous n'êtes pas la brute, et vous n'êtes pas non plus le truand, mais, et cela est certain, vous n'êtes pas le bon non plus...
Les personnes en colère sont intéressantes, si la colère ne dure pas, or chez vous elle est constante. Vous me faites penser au chien du tabac de la rue du Coutordu, il aboie sans discernement et donc il est inutile !

Par ailleurs, la suite de votre commentaire expose excellemment ceci :
"C'est exactement la mentalité communiste. C'est la mentalité des bandits, opposée à la mentalité de l'Etat de droit et des Dix commandements. Et c'est exactement à l'opposé des valeurs occidentales, européennes, chrétiennes et libérales qui sont à la base de notre civilisation."

Il me semble qu'il manque du temps à votre histoire...
Et puis, je me suis trompée, mille excuses, je vous ai mal cerné, certes vous aboyez, mais beaucoup moins que vous ne moulinez, vous me faites penser à un hamster dans sa roue...
Ce que vous êtes drôle ! Sinon, vous êtes comment quand rien ne vient susciter votre ire ?
J'imagine que vous dormez pour récupérer.

Voilà que je vous énerve, mais comme vous êtes bon camarade, vous n'allez pas m'agonir d'injures, si ?
Ce n'est pas grave, c'est Noël, et je suis tellement idiote, (cela vous le saviez déjà) que je me sens disposée à ne pas en être froissée.
Joyeux Noël donc, et à tous !
A l’an qué ven, si sian pas maï que sian pas men !

Gb

@Lucile

Cela s’appelle un carré VIP. Soit le summum de l’inégalitarisme et de l’arbitraire fait du prince (et sa cour).
Présent dans tous les événements populaires (ou pas), sous forme de loges, tribunes présidentielles, places réservées, Fouquet’s... Y être est un privilège qu’il faut demander, solliciter, quémander. Avec le risque bien sûr de se prendre un gadin suivi de désillusion, vexation, humiliation et tweets offusqués de rage et dépit.
Ce qui arrive à tout le monde, même aux blondes. Permis d’en rire.

Deviro

@ [email protected] Charoulet | 12 décembre 2017 à 16:30
"Cher professeur,
On peut, comme je le suis, être un fervent lecteur de Gracq, passer une vie à rechercher les ressemblances entre le Rivage des Syrtes et le Désert des Tartares et écouter aussi Johnny... Je trouve la sortie de Debray passablement stupide... L'homme n'est ni ange ni bête , peut aimer le Pétrus et le coca-cola, le tango et le rock...
Et un monde peuplé de Gracq ou de Buzzati serait à périr d'ennui..."

----------

On va vous traiter de cynique, tout va bien, surtout à relire cette phrase :
Le cynisme ? c'est le réalisme... des autres"
C'est de qui, ça, Talleyrand, Savonarole ou moi ? Je ne sais plus...

Trekker

@ Patrice Charoulet

Ô surprise de la généalogie : Jean d’Ormesson était d’ascendance belge, et cousin certes lointain de Johnny Hallyday !

https://www.geneanet.org/blog/post/2017/12/johnny-hallyday-jean-dormesson-lhistoire-de-deux-cousins?utm_source=geneanet&utm_medium=e-mail&utm_campaign=SITE_fr_lettre-hebdo-a17s50&xtor=EREC-0-29479%5Bfr_lettre_hebdo_a17s50%5D-20171213-%5Blien9%5D-%401-20171213140249

Savoir si vous-même n’êtes pas cousin de feu Coluche ou Rocco Siffredi ?

duvent

En effet, il ne nous manquait que Régis Debray, qui tangue et roule depuis fort longtemps en s'arrangeant pour toujours être du bon côté du manche...

Il est vrai qu'il faut être sacrément pourvu en matière grise et de la plus grande qualité pour s'affliger comme il le fait de cette quasi fin du monde... En réalité, il ne s'agit que d'une fin d'un monde où M. Debray croyait être important.

Il faudra lui rappeler à la prochaine réunion porte close, des meilleurs et pourquoi ne pas le dire du sel de la terre, que de l'avis obsolète de Régis Debray, on se tamponne le coquillard !!

Je peux le dire sans offenser les anciens étant moi-même une jeune vieille, que décidément la vieillesse manque de panache, elle suçote encore et toujours son "c'était mieux avant", mais je me souviens encore de "avant" et ce n'était pas mieux, c'était seulement avant !

Charles

@ Tipaza | 11 décembre 2017 à 20:31

Mozart a été enterré dans la fosse commune, son cercueil fut suivi par peu de personnes par crainte du choléra.
Le service commémoratif du 14 décembre, soit neuf jours après sa mort, fut suivi par quelques milliers de personnes, il n'était donc pas l'inconnu que vous indiquez.

Lucile

Maintenant que les obsèques de Johnny appartiennent au passé, je peux dire les sentiments que m'a inspirés la célébration en son honneur, en espérant ne heurter personne.

Certes il n'y avait aucune fausse note et Johnny est parti avec les honneurs.

Mais il y avait aussi cette vague impression de grand-messe des élites. Mélange habituel du monde politique, du monde journalistique et de celui du spectacle, avec, comme alibi démocratique, en forçant un peu le trait, les trente ploucs anonymes éplorés, choisis au sein du fan-club pour meubler le dernier rang de l'église. Les autres dehors, derrière des barrières, harangués par Macron, en grand thérapeute de la self-esteem (estime de soi), comme dirait Christopher Lasch ("The Revolt of the Elites") : "Mais oui, il vous aimait, c'est pour vous qu'il chantait, ce héros français, applaudissez-le car il faut des gens pour faire vivre le rock'n roll".

On célébrait donc Johnny, l'idole, le jet-setter, entre Californie, Alpes suisses, Antilles et Paris, l'amoureux des femmes et des belles voitures, le chanteur à succès, peut-être en délicatesse avec le fisc, mais attention, appelons ça de l'optimisation fiscale, et puis quand c'est Johnny, ça ne compte pas. Toute cette élite médiatique rassemblée dans l'église, ces gens qui s'étreignent et se tiennent les coudes avec bonne conscience, ils pensent bien, ils votent bien, et ils défendent leur vision du monde avec la satisfaction du devoir accompli.

On aurait pu y voir l'union sacrée des cadors, à l'abri dans leur bulle, dans leur monde sur papier glacé, illuminé par les projecteurs. La foule, petits blancs ou non, peu importe, servait de décor aux meilleurs d'entre nous, ceux qui du haut de leur supériorité ne supportent pas l'idée d'être contaminés par MLP, même dans une église, où ils célébraient l'un des leurs, sous les yeux du public qu'ils croyaient sûrement honorer à travers Johnny. Car ce fut, dit-on, un hommage populaire.

Achille

@ bernard | 12 décembre 2017 à 13:42

Il ne faut pas raisonner en valeur absolue pour ce genre d’événement, cela ne veut rien dire.
Les images ont simplement montré que depuis l’Arc de Triomphe jusqu’à l’église de la Madeleine il y avait une foule immense sur tout le parcours.
La qualité de l’hommage rendu vaut bien plus que la quantité de gens qui se sont déplacés pour saluer une dernière fois le chanteur. Tout comme le nombre de téléspectateurs qui sont restés pendant six heures derrière leur petit écran pour regarder l’hommage populaire sans précédent rendu à une personnalité qui a marqué son époque, n'en déplaise à ses détracteurs.

Quant à l’appartenance culturelle, la couleur de peau et autres particularités de ce public, elle ne saurait faire l’objet d’une quelconque discrimination de nature identitaire ou communautaire.

Quand Elvis Presley est mort en 1977, les Etats-Unis ont connu une émotion comparable de la part de ses fans et je ne me souviens pas que les médias aient fait de distinguo entre ses admirateurs à la peau blanche et ceux à la peau noire.
Mais en France, ce genre d’événement ne se passe jamais comme ailleurs. Appelons ça l’exception française…

sylvain

@ bruno | 12 décembre 2017 à 17:41
"Les obsèques de Johnny, c'était quand même plus classe que n'importe quelle Gay Pride !!"

Attention Bruno, les anti-homophobistes gauchistes vont vous tomber sur le paletot pour incitation à la haine homophobique ; bique, troupeau de biques, ça vous dit rien ? C'est quand même très classe une Gay Pride de biques, non ?

Trekker

Il n'y eut pas que Marine Le Pen dont la présence fut jugée indésirable lors de la cérémonie à La Madeleine. Ce fut le cas de Roman Polanski dont l’accès à ce lieu lui fut fermement interdit, certainement pour des raisons fort différentes…

http://www.linternaute.com/video/574502/hommage-a-johnny-hallyday-roman-polanski-refoule-a-l-entree-de-l-eglise-video/?een=5d72c5fc97d7e2b8324985ade3858191&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml276_inventionsquion

Robert Marchenoir

@ duvent | 12 décembre 2017 à 21:01
"Pourquoi donc faut-il que votre brutalité pollue votre propos ? Vous employez le mot 'importer' parlant d'adoption, est-ce bien nécessaire pour vous faire entendre ?"

Quelle brutalité ? "Importer", c'est brutal ? Dans quel univers de sensiblerie exacerbée vivons-nous désormais ! Moi, ce que je trouve brutal, c'est l'idéologie multiculturaliste qui nous est imposée, l'immigration de masse qui en découle et les viols, tortures et assassinats qui s'ensuivent. Ca, c'est brutal. Moi, je me contente d'être clair.

"Cette famille a choisi une autre vie, cela ne bouleverse pas la vôtre..."

Bien sûr que ça bouleverse ma vie. Vous faites semblant de ne pas comprendre. Comme si le problème était Monsieur Jean-Philippe Smet et Madame, ainsi que leur petite vie privée.

S'il n'y avait que dix familles françaises par an qui adoptaient des petites Vietnamiennes en toute discrétion, cela ne prêterait pas à conséquence. Le problème est que la posture de Monsieur et Madame Smet coïncide avec la posture de dizaines d'autres stars internationales, qui font étalage, devant les médias, non pas de la simple importation d'enfants étrangers, mais de ce qu'il faut bien appeler un véritable trafic d'enfants (comme quoi, pour la brutalité de l'expression, vous êtes encore loin du compte).

Le problème est que c'est devenu une véritable mode, pour les simples bobos, d'aller chercher sa petite Coréenne, ou son petit Africain, à l'autre bout du monde, pour bien faire reluire sa vertu de gauche.

Comme si ce n'était pas une tendance générale, une injonction moralisatrice. Comme si cela ne s'inscrivait pas dans une idéologie, celle du multiculturalisme, de "l'anti-racisme", de l'immigration de masse, du racisme anti-Blancs, de l'injonction qui est faite aux Européens d'avoir à s'humilier devant la terre entière, de la volonté de suicide de l'Occident, du grand remplacement.

Comme si cette idéologie n'était pas imposée par la violence, à des peuples qui la refusent, par le bannissement social en cas d'infraction, par des peines d'amende et de prison, par la condamnation à la pauvreté et à la marginalité, par des actes de violence infligés par les milices immigrés à la solde des "élites" qui manipulent le tout, allant jusqu'à l'assassinat pur et simple.

Et c'est moi que vous accusez de brutalité verbale, parce que j'ai écrit importer au lieu d'adopter ? La brutalité, ce sont des voies de fait. Mettre son poing dans la figure à quelqu'un, c'est de la brutalité. La mode contemporaine consistant à pousser les hauts cris, pour dénoncer une violence imaginaire dans de simples paroles, est une grave escroquerie intellectuelle. D'autant que les paroles contestées visent, en général, à dénoncer des violences physiques qui elles, sont parfaitement réelles et massives.

@ sylvain | 12 décembre 2017 à 16:29

Robert Ménard a fait une belle sottise, avec cette affiche idiote et de très mauvais goût. Il s'est inspiré des mêmes principes détestables que ses partisans dénoncent du matin au soir chez les "pubards", les "consuméristes", les "gauchiasses", les "bobos" et les "élites". Contrairement à ce que vous suggérez, il a fini par s'en rendre compte, puisqu'il a retiré l'affiche.

Sans surprise, pour une partie de la "vraie droite", à partir du moment où c'est l'un des leurs qui emploie des procédés détestables, ceux-ci sont soudain sanctifiés, puisque la fin justifie les moyens. Ce qui était répugnant et scandaleux lorsque c'était l'ennemi qui s'y livrait devient soudain un drouadlôm, sur l'air de "j'vois pas pourquoi, nous aussi on y a droit, et d'ailleurs les abrutis d'en face le font bien".

On voit là à quel point l'influence de la propagande russe est délétère pour la santé morale de l'Occident, car c'est exactement l'argutie "whataboutiste" sans cesse martelée par les désinformateurs du Kremlin : les Américains, les Européens, les Occidentaux sont des dépravés qui violent le droit international en faisant la guerre en Irak, par conséquent nous avons bien le droit, nous, de violer le droit international en envahissant l'Ukraine vingt ans plus tard. Et cela ne nous empêchera pas de continuer à revendiquer une supériorité morale sur l'Occident.

C'est exactement la mentalité communiste. C'est la mentalité des bandits, opposée à la mentalité de l'Etat de droit et des Dix commandements. Et c'est exactement à l'opposé des valeurs occidentales, européennes, chrétiennes et libérales qui sont à la base de notre civilisation.

Doc Ran-tan-plan

Averell Ménard-Dalton veut faire rire les saloons avec la blague de la blonde ligotée au railtrack : pourquoi pas ?
Si son cartoon - intrinsèquement drôle comme n'importe quelle pitrerie, croc-en-jambe, tarte à la crème et toute autre polissonnerie - figure dans un support de presse usant notoirement de la liberté satirique : c'est impeccable, RAS.

Le problème c'est qu'un support financé par un budget communal doit aux administrés municipaux un ton et des teneurs compatibles avec une dignité mature dans l'exercice d'un pouvoir. Tout pouvoir est chose grave sauf typiquement pour un autocrate despote où ce n'est que son joujou.

Ménard-tagada-Dalton se trompe de genre : lui le pourfendeur de gauchisme use ainsi d'un style anar-iconoclaste qui somme toute le confond peu ou prou avec des outrances qu'il dénoncerait par ailleurs.
Les "Charlie" en ont sorti de bien pires dans le registre des vannes épouvantables en allusion à des morts violentes très injustes : alors que veut Ménard, où est-il, où va-t-il ? Vers un PACS de Robert Cohn avec Dany Ménard-Bendit ??

Bien mieux en rapport avec l'ahurissante béatification parisienne du beugleur au patronyme de forgeron flamand (Smet), eût été de commenter le malaise ce matin sur RTL pour trouver lien entre les améri-conneries de Djohnny avec le peuple français authentique mythifié d'habitude par cet Eric au patronyme d'oliveraie berbère. Yves Calvi (avec changement à Ponte-Leccia pour Ajaccio) a eu beau jeu de faire sourdre ce comédon incommodant...

Pierre Blanchard

@ Patrice Charoulet 12 décembre 2017 à 18:26
12 décembre 2017 à 14:18
12 décembre 2017 à 12:15

« Après un mauvais début, la période Che Guevara, et une mauvaise suite, la période Mitterrand, Régis Debray a très nettement progressé en lucidité. Comme le prouve le pavé dans la mare publié par lui dans "Le Monde" du 22 décembre, dont j'avais fourni le début... par copié-collé (merci Lucile), et que je viens de lire après une petite promenade. Cela valait bien un kilomètre de marche. Quel régal !
Cette fois, pas de copié-collé possible et tout à la pointe du stylo. »

Dans votre aversion au phénomène « Johnny » et à l’ampleur de ses funérailles publiques, vous en devenez aussi jusqu’au boutiste que dans votre défense de Fillon il y a quelques mois de cela.

Laissez donc « Johnny » tranquille et échangez avec Finkielkraut et Debray dans votre estaminet avec votre avocat de comptoir !

Heureusement pour vous, le buzz se termine et vous allez enfin pouvoir abandonner les copier-coller et même les « tout à la pointe du stylo »… et vous économiser « un kilomètre de marche » pour acheter « Le Monde » du 22 (11) décembre un 12 décembre 2017
http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/12/11/regis-debray-une-journee-particuliere_5227849_3232.html?xtmc=debray&xtcr=1
;-)

Tomas

@ Michelle D-LEROY

Pas besoin d'être de l'immigration pour ne pas aimer "nos" chanteurs. D'aussi loin que je puisse remonter dans mon arbre généalogique, il n'y a que du Gaulois, et pourtant je n'aime pas "nos" chanteurs. Ce n'est pas tant une question d'origine qu'une question de génération, ou d'éducation !

Il n'y a pas que les pseudo-intellectuels de gauche qui sont obsédés par la question ethnique et qui y ramènent tout, finalement. Misère, y'a comme un problème au royaume de France !

duvent

@ Achille
"Il y a des mots tabous qu’il vaut mieux éviter. En politique plus qu’ailleurs, l’ironie est très mal perçue car tout est pris au premier degré avec une pincée de mauvaise foi. Et là il faut payer cash."

Il ne s'agit pas d'ironie, et cela est assez clair, et pour vous en convaincre écoutez donc une fois encore son petit compliment...

Il développe, dans la contradiction la plus sotte, la théorie selon laquelle les "petits blancs" qui sont allés rendre hommage à JH ne sont pas la France, puisque d'autres "blancs" petits et grands qui lui préfèrent Barbara ou Ferré n'y étaient pas.

Ce qui, d'après son échelle de valeur qui vaut bien l'échelle de Jacob, est un signe de grande élévation.

D'où il m'est apparu possible de conclure que les Français supérieurs n'étaient pas devant la Madeleine, que nenni, ils étaient ailleurs... là où leur grande intelligence les avait conduits (aux côtés de M. A.F. possiblement ?).

Mais, relève-t-il astucieusement, et sans tirer les conclusions de ses observations ô combien remarquables, il est advenu que par un étrange hasard, des "non souchiens" avaient, suivant sans doute la même réflexion, trouvé peu opportun de se rendre devant la Madeleine ??

Donc, si et seulement si on ne se trouve devant la Madeleine, lorsque JH s'y trouve, la somme des côtés est égale par relation transitive à la surface d'une aire en jachère depuis la nuit des temps, pendant que le robinet qui coule dans la baignoire de l'Orient Express qui roule à la vitesse d'un cheval au galop, un soir de pleine lune, déborde abondamment et que blablablabla !!

Pourtant, cela a incidemment conduit monsieur AF, philosophe de son état, hypocrite par nature, faible par penchant, hystérique par posture, et follement satisfait, à reprendre une formulation, si pauvre et si lamentable, que ce seul fait devrait faire se détourner l'honnête penseur.

Tomas

@ Pouzergues

Vous touchez bien l'éternel problème de la droite : comme elle est individualiste et pessimiste sur la condition humaine, forcément, elle ne peut pas faire rêver autant qu'une gauche fraternelle et collectiviste et qui pense que l'être humain est fondamentalement bon.
D'où la gêne de nombreux hommes politiques à s'affirmer de droite, alors que l'homme politique ou le militant de gauche l'affirme en général haut et fort, puisqu'il est moralement inattaquable, les enseignements de la Bible étant de son côté, fût-il un laïcard impénitent.
Tant que la morale chrétienne imprégnera notre pensée, et il y en a pour longtemps encore, il en sera ainsi !

duvent

@ Robert Marchenoir

Pourquoi donc faut-il que votre brutalité pollue votre propos ?

Vous employez le mot "importer" parlant d'adoption, est-ce bien nécessaire pour vous faire entendre ?

Vous exprimez à juste titre l'incapacité à supporter ce que la destinée impose à chacun, mais c'est justement cette incapacité à la supporter qui fait des hommes des êtres si pathétiques et si éblouissants.

Dites-moi, vous qui êtes si virulent, vous avez sans doute tout accepté de votre fatum ?

Cette famille a choisi une autre vie, cela ne bouleverse pas la vôtre, ne met pas en péril votre demeure, ne ruine pas vos espérances, n'abîme pas la poésie qui auréole votre intimité, mais sans doute croyez-vous que ce qui constitue le plus remarquable de votre existence est anéanti par une autre existence, et une existence qui prétend au bonheur, un bonheur qui relèverait d'un choix, lequel choix n'appartient qu'à certains, lesquels certains sont des nantis, et donc vous souffrez, économiquement parlant !

C'est un point de vue, de vue assez étroite...

@ Patrice Charoulet

Que vous ayez les yeux de Chimène pour A.Finkielkraut, cela est déjà assez drôle, mais que vous ayez aussi le coeur d'un cerf pour le défendre est plus drôle encore...

Michelle D-LEROY

"Vive le tristement correct"...

Mais à la fin, vive aussi l'incorrect tant je suis contre l'hypocrisie.

Alain Finkielkraut a remarqué ce que des millions de téléspectateurs ont vu lors de l'hommage à Johnny. Il l'a dit peut-être maladroitement, mais au moins il a dit sans détours ce qu'il a constaté, soit une foule homogène, sans diversité. Pour pointer le fait, assez édifiant, que les Français issus de l'immigration n'aiment pas nos chanteurs et bien au-delà tout simplement notre culture.

Il faut arrêter de se cacher derrière notre petit doigt, et reconnaître que nous avons aujourd'hui une France à deux vitesses, multiculturelle et communautarisée. Personne ne me fera croire qu'aucun de ces Français musulmans, dont certains en France depuis deux générations ou plus, n'aimaient pas Johnny.
Il y a un rejet évident de notre façon de vivre par une partie de la population française, et le dire serait non seulement politiquement incorrect mais raciste, islamophobe et tout le vocabulaire auquel nous sommes habitués. Pourquoi toujours taire l'évidence ?

Johnny repose maintenant en paix, nous allons passer à autre chose, mais l'hypocrisie qui règne en maître dans notre société, relayée par les moutons de Panurge des réseaux sociaux, par les indignés suicidaires et les faux humanistes, m'exaspère. Et, je me demande comment on a pu en arriver à ce stade de tartufferie ?

Robert Marchenoir

@ Tipaza | 12 décembre 2017 à 09:05

Je ne suis pas non plus un fanatique d'Eve Ruggieri -- pas plus que du champagne. Mais je note les références de votre bouquin...

Duval Uzan

Voilà la plus belle chanson de cette époque, elle n’est pas de Johnny mais de Michel Polnareff

Holidays, oh holidays
C'est l'avion qui descend du ciel
Et sous l'ombre de son aile
Une ville passe

Que la terre est basse
Holidays

Holidays, oh holidays
Des églises et des HLM
Que fait-il le Dieu qu'ils aiment?
Qui vit dans l'espace ?

Que la terre est basse
Holidays

Holidays, oh holidays
De l'avion, l'ombre prend la mer
La mer comme une préface
Avant le désert

Que la mer est basse
Holidays

Holidays, oh holidays
Tant de ciel et tant de nuages
Tu ne sais pas à ton âge
Toi que la vie lasse

Que la mort est basse
Holidays

Holidays, oh holidays
C'est l'avion qui habite au ciel
Mais n'oublie pas, toi si belle
Les avions se cassent

Et la terre est basse
Holidays

----------------------

Ecoutez-la ça vous changera... il suffit d’une lettre...

Patrice Charoulet

Après un mauvais début, la période Che Guevara, et une mauvaise suite, la période Mitterrand, Régis Debray a très nettement progressé en lucidité. Comme le prouve le pavé dans la mare publié par lui dans "Le Monde" du 22 décembre, dont j'avais fourni le début... par copié-collé (merci Lucile), et que je viens de lire après une petite promenade. Cela valait bien un kilomètre de marche. Quel régal !
Cette fois, pas de copié-collé possible et tout à la pointe du stylo.
Debray évoque les « bikers, blousons, tatouages, guitares électriques ».
Comme Finkie, il regrette que Macron confonde « héroïsme et célébrité ».
Je retiens aussi ceci :
« Combattre étant devenu honteux, le héros n'est plus celui qui se sacrifie pour sa patrie ou pour une cause, mais celui qui se fait voir et entendre de tous, devenant milliardaire du même coup. »
Et : « L'institutionnalisation du show biz, nouveau corps de l'Etat, sinon le premier d'entre eux. »
Fin de la tribune :
(Citant "Le Rivage des Syrtes") « Il vient un moment dans l'histoire d'un pays ou d'une civilisation, note l'écrivain au détour d'une page, « où ce qui a été lié aspire à se délier, et la forme trop précise à rentrer dans l'indistinction. » Un bon expert en postmodernité, le père Gracq. »

Je commence à comprendre, une personne de ce blog me comprendra, seule, pourquoi Denis Tillinac a accepté d'être le locataire d'un appartement, rue de l'Odéon, dont le proprio s'appelle... Régis Debray !

Yves

Johnny nous a envoyé un message subliminal de paix, en choisissant le cimetière de son inhumation.

Saint-Barthélemy, celui des douze apôtres qui avait évangélisé l'Arabie et la Perse.

Barth, reviens !

Exilé

Musiques reposantes ou musiques stressantes façon roque : les vaches préfèrent la musique classique.

http://www.lavenir.net/cnt/dmf20150710_00675432
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/la-musique-adoucit-les-vaches_4441

Même les végétaux sont du même avis, pas bêtes, ces végétaux :
« Cette dame avance que l’audition de Bach ou de Ravi Shankar influence favorablement les cultures, mais qu’une séance de rock les ploie, qu’elles se mettent à dépérir à toute allure, et qu’elles meurent en quelques semaines . »

https://jardinagenaturel.wordpress.com/category/13-les-vegetaux-et-le-stress/linfluence-de-la-musique-sur-les-plantes/

Et chez les humains :

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/concentration-mieux-vaut-ecouter-mozart-que-du-hard-rock-13-12-2016-6450984.php

bruno

Les obsèques de Johnny, c'était quand même plus classe que n'importe quelle Gay Pride !!

sbriglia@Patrice Charoulet

"...dixième anniversaire de la mort du plus grand écrivain français contemporain, Julien Gracq.

Ce même jour, à la même heure, près d’un million de fans, président de la République en tête, rendaient les honneurs devant la Madeleine à la dépouille du plus grand rocker français... éclatante consécration du glissement de la graphosphère à la vidéosphère, enfin parachevée..." (Régis Debray)

Rédigé par : Patrice Charoulet | 12 décembre 2017 à 14:18

Cher professeur,

On peut, comme je le suis, être un fervent lecteur de Gracq, passer une vie à rechercher les ressemblances entre le Rivage des Syrtes et le Désert des Tartares et écouter aussi Johnny... Je trouve la sortie de Debray passablement stupide... L'homme n'est ni ange ni bête , peut aimer le Pétrus et le coca-cola, le tango et le rock...

Et un monde peuplé de Gracq ou de Buzzati serait à périr d'ennui...

sylvain

Tristement correct ou génialement incorrect ?

J'ai bondi de bonheur quand les infos ont relaté l'affaire Ménard et sa nouvelle affiche : "Avec le TGV elle aurait moins souffert" où l'on voit une meuf attachée sur les rails et une loco vapeur qui fonce sur elle.

Affiche géniale qui a mis en rage haineuse ordurerie et charognerie bien-pensantes gauchiasses, des dizaines de plaintes (pour le moment) à l'encontre de Ménard qui jubile de ce bon tour qu'il a joué à ces détritus mentaux de la Bien-Pensée totalitaire.

Les mêmes qui auraient applaudi si l'affiche avait représenté un quelconque membre du FN écrasé par cette loco.

Les Ruquier, Ardisson, procureurs délateurs inquisiteurs de la vichysserie gauchisse sont déjà sur le pied de guerre et leurs sacs de vomisseries habituelles vont bientôt venir polluer l'"odieux visuel" des merdias gauchiasses, comme d'hab.

Perso, j'aurais mis une meuf en burqa, les ruades hystériques des troupeaux antiracistes me font jouir, mais c'est déjà super génial comme buzz provoc !

Bravo Ménard !

Exilé

@ Mary Preud'homme
"Moi je vous dis, il y a des coups de goupillon qui se perdent !"

Oui, des goupillons qui chaussent du 44...

Noblejoué

Je détourne le titre : le tristement correct, face à toute mort, c'est de dire qu'il y a une autre vie (preuve ?) ou que tout ce que nous subissons (comme la mort) est merveilleux, notre humanité, notre noblesse...
Je crois tout le contraire. Me manque l'éloquence et le caractère optimiste, et bien d'autre choses pour soutenir ce que je pense au plus profond.

De toute façon, ce que j'en pense, tout le monde s'en tape. Et pourquoi pas ? Par contre, il n'est pas dit que la vie immortelle soit impossible.
Un livre passionnant là-dessus, ni pro, ni anti transhumaniste, moi, je suis transhumaniste à la triste figure, parfois je me demande si je ne devrais pas en laisser parler d'autres, mais Roux ne défend même pas l'immortalité, alors, si j'attends meilleurs que moi dans mon pays ou que quelque Anglo-Saxon se dévoue, je risque de passer des années à déplorer mon manque de courage...

Donc, voilà un livre que j'apprécie beaucoup mais dont je n'ai pourtant pas eu le courage de parler moi-même, en cherchant tout simplement un article sur un site dont il me semble qu'il est apprécié sur le blog. Est-ce sûr ? Ma mémoire, ni rien, n'a été augmentée, quelle pitié, enfin, voilà le livre :

http://www.atlantico.fr/decryptage/mort-mort-perspectives-incroyables-critique-avis-livre-essai-culture-tops-laurent-alexandre-2218610.html

Patrice Charoulet

On me parle d'un intéressant article de Régis Debray, dans Le Monde.
Voici le début, gratuit sur le Net, avant que j'aille lire la suite, maintenant dans la médiathèque de ma sous-préfecture :

Tribune. Rendons grâce à la République : les manifestations de la secte littéraire, quoique furtives, sont encore tolérées. Nous étions une petite centaine à commémorer, toutes portes closes, ce samedi 9 décembre, au lycée Henri-IV, à Paris, le dixième anniversaire de la mort du plus grand écrivain français contemporain, Julien Gracq.

Ce même jour, à la même heure, près d’un million de fans, président de la République en tête, rendaient les honneurs devant la Madeleine à la dépouille du plus grand rocker français. Sans céder à la logorrhée des grandes circonstances, tâchons de préciser, le choc des deux cultures aidant, pourquoi cette journée marquera nos annales, tel un point d’inflexion dans la courbe longue d’un changement de civilisation. Elle devrait mériter le manuel d’histoire pour trois raisons majeures.

La première : l’éclatante consécration du glissement de la graphosphère à la vidéosphère, enfin parachevée...

bernard

L’événement Hallyday s’est produit et chacun annonce ce dont cet événement est porteur souterrainement telle la vieille taupe et ce dont il va accoucher à plus ou moins long terme. Encore faudrait-il ne pas se mentir sur les faits.

- 1 million à Paris ?
Sur environ 22 hectares soit 220 000 m² il faudrait être 5 par m² (comme des sardines sur toute la piste de danse rock). Vous avez vu ce remplissage extrême sur les images ?
En disant 400 000 participants, on risque encore d’exagérer.

C’est comme le million de la CGT en Mai 68 sur les Champs puis le million gaulliste en réponse quelques jours après sur les Champs aussi. Les Champs remplis à mort à 4 au m², ça fait 500 000 personnes, mais on ne peut plus bouger et les vitrines explosent de chaque côté.
C’est comme le million de fidèles qui régulièrement écoute le Pape, Place du Vatican. 22 000 m². Le million est réparti sur 12 étages, monté sur les épaules des uns des autres. Quel panorama divin doivent avoir ceux qui se trouvent en haut des pyramides humaines !
C’est comme le million de spectateurs lors de l’arrivée du Tour de France sur les Champs. 7 km de parcours. 3 par mètres. Allez, dix rangées de gens même si les dernières rangées ne voient rien ! 7000 x 3 x 10 = 210 000 personnes.
Combien de personnes pour voir Macron passer en Command Car de la Concorde à l’Etoile ?
2000m x 2/m x 3 rangées = 12 000 personnes (et quand il pleut avec Hollande ?)
Le million le million !

- Même si Finkelkraut est avec ses souchiens pour une fois bien embrouillé, confus, poltron, alambiqué, dans ce qu’il veut vraiment nous dire politiquement ou moralement ou philosophiquement, c’est un fait que ces 400 000 personnes étaient très majoritairement blanches et pas jeunes.

- Il faut tenir compte des 15 000 000 de personnes (le chiffre est-il fiable ?) qui ont regardé un si long temps le spectacle à la TV. Et là quelles étaient-elles ?

Et Calvi, entre autres, qui parle de son Info du Vrai.
Informez-nous donc, médias de « peu » !

Catherine JACOB

Tant qu'on est dans le mortuaire, mais ça ne fera pas autant de bruit que la mort de l'idole, mon Upsilon, mon compagnon de plus de 14 ans, est mort lui aussi, cette nuit, de mort naturelle - insuffisance rénale - après avoir grappillé près d'un an et demi sur l'espérance de vie moyenne des dalmatiens. Et pourtant, comme tous ceux qu'on aime, on l'aurait voulu éternel.

Patrice Charoulet

J'avais fourni le lien renvoyant à l'émission « L'esprit de l'escalier », sur RCJ, où Finkielkraut a commenté les réactions qui ont suivi le décès d'un chanteur de rock français.
Plusieurs ont écouté. Certains ont pris à partie l'essayiste.

Je n'ai nullement l'intention de transcrire ici l'ensemble de ses propos.
Le passage sur les « non-souchiens » n'a pas suscité mon enthousiasme, j'en conviens.
Mais quelques points méritent d'être relevés et ont été occultés par ses détracteurs.
1. (Parlant des fans du rocker) « Je ne partage pas leur deuil. »
2. « Je ne méprise pas leur chagrin. »
3. Il a trouvé stupéfiant qu'une députée macroniste ait trouvé bon de comparer les réactions qui ont suivi ce décès à celles qui avaient eu lieu après la mort de Victor Hugo.
4. Il trouve étrange que l'on mette sur le même plan « Booz endormi » et « Allumez le feu ».
5. Il cite, très opportunément, un écrivain français du XIXe siècle, un peu oublié :
« Le véritable exil n'est pas d'être arraché à son pays, mais c'est d'y vivre et ne plus rien y trouver de ce qui le faisait aimer. »
Parenthèse : Est-ce pour cette raison que l'un de nos commentateurs d'ici a pris un pseudo ?
6. Il est scandalisé que les députés français, unanimement, aient bien voulu faire une ovation debout à ce chanteur, dans un palais national.
7. Il n'est pas moins scandalisé par le fait que le chef de l'Etat ait qualifié ce rocker de « héros », quand on sait ce que ce mot a signifié, notamment dans le domaine de la défense du sol national.
Je ne trouve rien à redire à toutes ces prises de position et je les partage.

Pouzergues

Vous écrivez "complaire à ceux qui confondaient douleur et idéologie, peuple de gauche et peuple, paraît-il scandaleusement de souche". Quand nous déferons-nous de cet opprobre dont on nous couvre dès que nous ne partageons pas les stupides a priori de la gauche ? A lire ce jour dans Le Figaro, un excellent article, encore une fois, de Mathieu Bock-Côté qui dit qu’en critiquant Wauquiez pour son désir de représenter une droite décomplexée il apparaît que, pour les journalistes, souvent de gauche, « la seule droite légitime est celle qui serait complexée et qui consentirait à se placer sous la surveillance idéologique de la gauche ». Cet apartheid que nous impose la gauche entre les Français ne devrait pas être accepté.

Tipaza

@ Robert Marchenoir 01:47

Ah ça mais, vous êtes incollable aussi bien en électrotechnique des générateurs de Marx qu’en biographie de Mozart.

Je n’ai fait que reproduire la légende, plus belle que la réalité, en ajoutant comme c’est l’usage chez les griots, l’épisode du chien errant, pour donner un peu de poésie à un blog qui en manque cruellement, encore que certaines descriptions politiques relèvent d’un surréalisme à rendre jaloux André Breton.

Je déteste la voix d’Ève Ruggieri qui me fait penser immanquablement à du champagne trop vert, l’horreur absolue.

Si vous vous intéressez à la biographie de Mozart, je vous suggère le livre de Mildred Clary : « Mozart, la lumière de Dieu » , elle avait fait une série d’émissions sur France Musique lors du centenaire de Mozart, parmi les plus belles et les meilleures émissions sur ce génie, qui avait eu la chance de ne pas avoir subi un discours de l’Archevêque de Salzbourg à son enterrement.

Ceci dit, je reconnais que Sylvain Fort est un scribe d’élite et que son discours était très bon, quoique inférieur à celui de Philippe Labro, il y avait le génie de la plume de service mais il y manquait la sincérité de l’amitié.

Catherine JACOB

"On me pardonnera, mêlé à lui, de n'avoir pas exigé son certificat de diversité !"

J'imagine qu'à la billetterie des concerts on ne demandait pas non plus au public un certificat de moralité.
Ex. "Attestez-vous sur l'honneur d'avoir payé les impôts dus au fisc français?"

Ce dernier avait notifié au chanteur un redressement de neuf millions d'euros du fait d'un montage d'optimisation fiscale jugé illégal.
J'imagine également que sa famille n'aura plus l'idée d'optimiser les royalties dues par toutes les radios et télés depuis bientôt une semaine. Au fait quel est le régime fiscal à Saint-Barthélémy, port franc dont la nouvelle collectivité a opté pour sa sortie du territoire de l’Union européenne, mais tout en conservant les droits relatifs à la citoyenneté européenne et à l’utilisation de l’euro comme unique monnaie officielle ??

Achille

Ce que l’on pouvait redouter est arrivé. Il a fallu que certains politiques, philosophes, bref appelons-les des « intellectuels » puisque c’est le mot fourre-tout qui a été choisi pour désigner ces gens qui sont régulièrement invités sur les plateaux TV pour expliquer aux Français la signification d’un événement, vu que ces derniers sont trop c..s pour le comprendre par eux-mêmes.

Ainsi donc ces gens-là ont remarqué que la foule qui s’était pressée sur le passage du cercueil de Johnny pour le saluer une dernière fois, était en grande majorité composée de blancs, cathos plus ou moins pratiquants et plutôt vieillissants. Bref la génération baby-boom des années 45-60. Pas le moindre rasta, ni le moindre black à l’horizon.
Quelle perspicacité ! Heureusement que nous avons ces phares de la pensée pour nous ouvrir les yeux. Ceci étant ce n’est pas tout à fait faux, il faut bien le reconnaître. Et alors, il est où le problème ? Cela fait déjà belle lurette que la France est composée d’une population multiculturelle. C’est bien cette génération black-blanc-beur qui a gagné la coupe du Monde de football en 1998, non ?
Certaines communautés préfèrent le reggae, d’autres le rap ou le slam, d’autres encore la musique afro-américaine comme le gospel, et le jazz. Chacun a le droit d’aimer la musique qu’il veut en fonction de ses racines.
Personnellement j’aime bien écouter un disque de Duke Ellington ou de Louis Armstrong de temps en temps. Ou encore une chanson à texte de Abd al Malik ou de Grand corps malade. Je ne passe pas ma journée à écouter du Johnny.

Etait-il vraiment nécessaire de couper la France en deux communautés, « les souchiens » et les autres, un peu comme les Romains avaient distingué le peuple de Rome et les Barbares ?

Là, Alain Finkielkraut a commis une maladresse regrettable. Il a bien essayé de la rattraper tant bien que mal, en expliquant que c’était de l’ironie et qu’il avait emprunté cette expression sulfureuse à Houria Bouteldja, la leader du Parti Indigènes de la République (PIR) qui, elle, n’hésite pas à l’utiliser sans être inquiétée. Mais elle, c’est normal vu que ce mot fait partie de son vocabulaire de guerre.
Mais dans la bouche d’un célèbre philosophe, de droite tendance Wauquiez, académicien de surcroît, cela n’est pas raisonnable.
Il y a des mots tabous qu’il vaut mieux éviter. En politique plus qu’ailleurs, l’ironie est très mal perçue car tout est pris au premier degré avec une pincée de mauvaise foi. Et là il faut payer cash.

Robert Marchenoir

@ Tipaza | 11 décembre 2017 à 20:31
"Je vous rappelle que Mozart a été enterré dans une fosse commune."

Je ne résiste pas à la tentation de faire briller ma science toute neuve, piochée dans Le Dictionnaire amoureux de Mozart, d'Eve Ruggieri.

Il s'agirait là d'une légende urbaine, d'une de ces indécollables "fake news" produites par la rumeur à un moment de l'histoire, et qui résistent à tous les lavages malgré (ou à cause) du passage des siècles. Eve Ruggieri explique donc qu'il ne s'agissait pas d'une fosse commune, mais d'une fosse recueillant huit corps (de mémoire) ; et qu'il s'agissait là du lot de tous les Viennois de l'époque, à l'exception de la noblesse. C'étaient donc des funérailles parfaitement normales.

La légende comporte d'autres erreurs : il ne neigeait pas ce jour-là, etc. Pour le chien, je ne sais pas. Reportez-vous au bouquin.

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