Humanité et fermeté. C'est la double exigence qui fonde le projet de loi sur l'asile et l'immigration, n'en déplaise à ses détracteurs.
D'autant plus qu'en 2017 il y a eu une hausse spectaculaire des demandeurs d'asile et une augmentation aussi marquée de l'immigration régulière (FigaroVox).
Le président de la République et le ministre d'Etat Gérard Collomb ont raison de demeurer sur cette ligne de synthèse et de tenir bon. A gauche comme à droite, de manière antagoniste, on voudrait les voir abandonner ce que pour l'une il y a de fermeté et pour l'autre d'humanité. Ce qui démontre à quel point les dispositions prévues sont équilibrées et ce ne sont pas les rares états d'âme de LREM qui fragiliseront ce constat. Au fond, pour quelques-uns, l'insupportable réside dans une pensée et une action qui ne seraient pas hémiplégiques.
Ce travers est par exemple parfaitement illustré par une Martine Aubry qui ne faisant pas dans la nuance prétend que Margaret Thatcher "se sentirait très bien" avec la politique d'Emmanuel Macron (L'Obs).
Au sujet de ce dernier, rien ne m'apparaît plus révélateur de la mauvaise foi que ce reproche lassant à force d'être répété de "double langage", un langage qui aurait été proféré pour la campagne et un autre pour le pouvoir.
Je pourrais me contenter de souligner qu'il émane aussi bien du sénateur Bruno Retailleau, vaillant et nostalgique soutien d'une droite dont le champion a sombré, que d'associations plus politisées qu'humanitaires dont un grand quotidien - aussi contestable et partial qu'il est irremplaçable - s'est fait le chantre zélé. A partir du moment où le même grief est formulé de part et d'autre de l'échiquier démocratique, il me semble qu'on peut augurer sans risque de son inconsistance.
Le président de la République quand il s'est rendu à Calais n'a pas lâché le moindre lest sur l'essentiel et au contraire s'en est "pris aux associations qu'il soupçonne de saboter sa politique migratoire" (Le Monde).
Ce double langage prétendu serait disqualifié alors qu'il représente plutôt une chance, une plénitude et une équité. Faut-il qu'on vive dans un monde si sommaire, animé seulement par le partisan simpliste, partial et partiel, pour se sentir gêné par une approche fine, complexe, assumant pleinement ce que la réalité équivoque enseigne ? L'humanité pour les authentiques demandeurs d'asile, la rigueur contre l'immigration illégale.
Où est donc le scandale dans une alternative qui ne répudie aucune des deux branches ? La bêtise d'en oublier l'une ou l'autre ne serait plus en revanche le fait d'un pouvoir lucide et responsable mais d'une autorité incapable avec justice et efficacité de tenir les deux bouts de la chaîne républicaine.
Double langage ?
Que je sache, sur les thèmes régaliens, l'asile et l'immigration, je n'ai jamais entendu Emmanuel Macron lors de sa campagne - pas plus que François Fillon d'ailleurs - dispenser aux citoyens des discours qui auraient seulement, pour complaire à la gauche, invoqué l'humanité et, pour séduire la droite, la sévérité.
Le langage, quand on préside, doit être double parce que la vérité n'offre jamais aux gouvernants le luxe d'être unique.
Pourquoi suis-je le défenseur convaincu d'Emmanuel Macron sur son approche au sujet de ces graves enjeux ?
D'abord parce qu'il n'a pas peur et qu'il ne met jamais sa langue dans une poche lâche ou frileuse.
Ensuite, attaché au meilleur qu'aurait pu engendrer le quinquennat de Nicolas Sarkozy si la constance et un vrai courage avaient habité celui-ci, je suis heureux de le voir naître et surgir de cette présidence avec une dialectique plus affinée, une humanité et une sévérité croisées encore plus affichées et la certitude que le verbe audacieux ira au bout de lui-même : jusqu'à l'incarnation. La loi Travail sera, je l'espère, un modèle.
Enfin, parce qu'Emmanuel Macron est tellement épris de la force de la pensée multiple qu'il vous contraint à n'être pas un inconditionnel, à le suivre ici, à le désapprouver là, tant il peut emprunter des chemins divers, contrastés et appelant des réactions contradictoires.
Sur la Justice, il a certes fait un remarquable discours devant la Cour de cassation en théorisant sur le lien obligatoire, technique et démocratique entre le ministère de la justice et les parquets de la République.
En revanche sur la prison, la surpopulation, la surestimation des peines alternatives et le refus des peines planchers, il est loin d'emporter mon adhésion entière.
Mais pour l'asile et l'immigration, je le conjure de ne jamais sortir du double langage. Sa politique s'appauvrirait.
M. Bilger
J’aime lire vos billets, vos chroniques, votre sens de l’équilibre, et surtout votre équité.
Quoique dans l’esprit de votre article concernant NDDL, j’ai eu la désagréable impression de lire en filigrane le compte rendu de la conférence de Munich de 1938, et les résultats qui en découlèrent, et suis surpris de vous voir porter tour à tour le couvre-chef de M. Daladier et de M. Chamberlain.
Vous louez les arguments spécieux employés par M. le Premier ministre pour faire capoter ce projet cinquantenaire, patate chaude des gouvernements timorés successifs, et saluez la lâcheté du pragmatisme défaitiste de M. Macron président de la République.
En approuvant le reniement de la parole donnée, de cela je ne peux vous blâmer car c’est une attitude consternante, constante, pratiquée avec brio chez l’homo érectus politicus vulgaris.
Mais que vous maculiez vos pairs et votre blanche hermine qui seyait si bien jusqu'alors votre personne, en vous asseyant confortablement sur des décisions de justice (150 dit-on) favorables à la mise en œuvre du projet de l’aéroport de la région ouest, dont je me moque royalement comme de la hauteur impressionnante des tas de gravats érigés sur le plateau de Gizeh, cela m'est quand même attristant, insupportable, sur la forme.
Vous vous offusquez d’un manque coupable de courtoisie républicaine envers le Premier ministre de la part d'un sénateur exprimant trop tôt sur les ondes son désappointement au sujet de l'annonce suspensive du projet contesté par certains de nos concitoyens, alors que lui, vous et eux piétinez sous la godasse allègrement avec sérénité l'accomplissement du travail des innombrables études engagées, l’ensemble des commissions coûteuses d’enquêtes publiques maintenant inutiles ; nonobstant le gaspillage d'argent public à venir consacré aux futurs débats, aux consultations de nouveaux experts en tous genre concernant cette fois-ci l'extension de l'aéroport de Nantes. Sans oublier les inévitables petits fours et champagne pour rincer la dalle des plus honnêtes de nos représentants, et plus si affinités pour les plus affamés fort nombreux de ces requins aux dents acérées.
Vous jetez à la poubelle les bulletins majoritaires d’une consultation populaire certes limitée mais acceptée par l’ensemble des citoyens concernés au plus près par la création de cette nouvelle infrastructure dont on nous dit maintenant comme par hasard qu’elle est obsolète.
Evidemment lorsque l’on veut se débarrasser de son chien…
Vous vous satisfaites du contentement de "Camille de la ZAD" en déplaçant le problème dans un futur proche pour exaspérer en nuisances sonores "Bruno du Sénat", plus 3 500 à 6 000 autres riverains de Saint-Aignan selon le rapport du médiateur, et de 67 000 autres chanceux plus modérément.
Mais que n'avait-on pas pu entrevoir pendant un demi siècle la germination de cette idée lumineuse dans l’esprit fécond de nos dirigeants.
Sans compter, j’allais l’oublier, l’impact tout aussi négatif sur le lac de Grand-Lieu et sa périphérie classée en zone Natura 2000 tout aussi humide que celle de la zone de NDDL occupée par des forces subversives.
Attendez-vous à ce qu'avant d'envoyer de la cavalerie légère et de l’infanterie lourde, ne fleurissent d'ici le printemps de nouvelles "ZAD Contre Tout" ou tous autres conflits environnementaux contestataires. Que se durcissent et se fassent entendre à leur tour ces défenseurs du bien pour tous en occupant des voies publiques et des propriétés privées avec l’appui d'un collectif de touristes étrangers casqués et bottés venus des quatre coins de l’Europe pour casser du flic.
D’ailleurs en plus d’une cinquantaine de points chauds répertoriés sur le territoire, la commune de Bure semblerait aux dernières nouvelles se prêter à ces jacqueries.
Vous écrivez « choisir c’était agir pour démêler l’imbroglio » certes oui bien sûr, sauf que si c’est pour agir sous la contrainte, dans l'illégalité, dans la peur, ou pire par impuissance à l’instar de l’exécutif, alors l'Etat se délite, la justice qui fut votre credo s’effondre.
Vous transposez par analogie la façon insolite dont a fait preuve le jeune Alexandre le Grand, pressé de conquérir le monde, en tranchant le noeud gordien, avec le jeune occupant de l'Elysée, « épris de la force de la pensée multiple ». Ouf !! là c’est du lourd, vous faites fort. En somme cela correspond pour sûr à du 3 présidents en 1 - une sorte de poulpe super cérébré.
Mais Monsieur Bilger n’était-ce pas là de la part du héros macédonien un geste de brutalité en raison de l'impétuosité de sa jeunesse et surtout de l’incompétence dont il fit preuve à pouvoir dénouer ?
Enfin ! "L’état de l’autorité en France…"
Vous semblez bien optimiste sur ce coup-là en affirmant que l’autorité du démiurge jupitérien des temps modernes (paraît-il doté en sus d'une pensée complexe) se serait raffermie ?
Mince alors ! A compter de ce jour funeste pour la démocratie, vous homme du métier, pensez-vous que l'autorité de la chose jugée après épuisement de tous les recours possibles autant nécessaires qu’abusifs, puisse être reconnue et acceptée par les citoyens, alors qu'elle est bafouée, brocardée, chancelante, méprisée ? Et que l'homme du peuple puisse, selon la formule désormais éculée, avoir encore confiance en la justice de son pays ? Cela me semble assez naïf puisque là où la légitimité s’efface règne désormais la raison du plus fort en gueule.
A l’ouest la comédie est terminée, à l’est on attend le prochain lever de rideau.
Rédigé par : Lionel | 03 février 2018 à 14:35
@ Robert Marchenoir
Le seul problème, c’est que Michèle Tribalat est une idéologue et qu’elle donne systématiquement des opinions sans rapport au réel, qu’elle passe plus de temps à tronquer les statistiques et à mentir.
Elle est lourdement contestée par la plupart de ses collègues.
Michèle Tribalat est aussi une racialiste, elle milite pour comptabiliser la population sur ces critères racialistes, ce qu’interdit la Constitution française et le Conseil constitutionnel par sa jurisprudence.
Michèle Tribalat n’a aucun doctorat, elle s’est amusée à manipuler les travaux d’autres chercheurs français, ce qui a déclenché dans le milieu universitaire de vifs accrochages.
La plupart de ses propos ne se basent pas sur des études faites en France, elle va carrément chercher des travaux étrangers, donc sans rapport avec la France, qu’elle contorsionne pour les faire correspondre à la France.
Ce qui n’est absolument pas de la recherche universitaire, c’est une idéologue et non une chercheuse, elle-même le reconnaît sur son site Internet.
La presque totalité des travaux qu’elle présente sont contestés par ses collègues de l’INED.
Rédigé par : Elusen | 23 janvier 2018 à 07:41
"C’est un peu le Goethe du blog". (Achille)
Tout de suite les grands auteurs !
Plutôt du Amiel au petit pied...
Ce blog doit-il accueillir tous les éclopés du vague à l'âme ?
Sommes-nous sur le divan d'un psy ?
Je viens ici lire la prose de PB et les commentaires éclairés des contributeurs... pas les souffrances du jeune Noblejoué...
Et voir Lucile jouer les Charlotte me peine pour l'image que j'ai d'elle...
Rédigé par : sbriglia@Achille | 22 janvier 2018 à 13:58
@ sbriglia
Il y a des pousse-au-crime, maintenant, il y a des pousses à la casse ! J'écris peut-être beaucoup, mais vos deux mots sont déjà de trop.
Mais le vrai secret, quel grand mot, de Catherine JACOB, n'est pas là... Il y a une manœuvre très visible : si je pose des questions, c'est avec de mauvaises intentions, si Elusen donne des réponses à coup d'Universalis, c'est qu'il sabote Wikipédia.
J'en conclus la défense d'un monopole de poser des questions et de donner des réponses encyclopédiques.
Applaudissez donc aussi à ça, qu'elle ait les fans qu'elle mérite.
@ Achille
Quelle chance d'être un enfant voire un Goethe par rapport à ne plus s'intéresser au monde !
@ Lucile
C'est assez ramassé comme ça ?
Rédigé par : Noblejoué | 22 janvier 2018 à 12:34
@ Noblejoué
"Vous ne savez pas combien vous m'encouragez !"
Je ne voulais pas vous encourager à en écrire aussi long !! Vous êtes bon dans les formules ramassées. Le discours autour risque d'en affaiblir la portée.
Rédigé par : Lucile | 22 janvier 2018 à 10:32
Ah Noblejoué et ses problèmes existentiels à fleur de peau. Quand on le lit on a l’impression de revivre les souffrances du jeune Werther. C’est un peu le Goethe du blog. Lui aussi se passionnait pour tout.
J’étais un peu comme lui à sept ans, n’arrêtant pas de poser des questions sur tout et n’importe quoi à mes parents. Du coup ils m’ont mis en pension. Ce n’est que bien après que j’ai compris pourquoi.
Rédigé par : Achille | 22 janvier 2018 à 07:15
Lucile, malheureuse !
Ayez pitié de nous !
Demandez à Catherine Jacob le secret de sa méthode...
Rédigé par : sbriglia@Lucile | 22 janvier 2018 à 06:54
Dans les années 60 on trouvait encore des patelins de bocage de l'ouest où de vieux curés célébraient encore des messes devant des poignées de vieillards, pour Capet Louis n° 16, ainsi qu'ils avaient été dressés tout jeunes avant 1914 voire même avant 1905.
Merci aux célébrateurs du 21 janvier de s'être fait connaître, on ne relève pas les noms mais cet aspect du magis-troquet "chez-Philippe" méritait d'être connu. On a les refuges royalistes qu'on peut !
L'historiographie sur les événements notamment de 93, mais plus largement sur le rapport entre la psychologie paysanne et d'une part la foi, d'autre part le pouvoir monarchique parisien, cette historiographie est complexe et a été fortement biaisée à plusieurs reprises notamment par une certaine mafia universitaire soviéto-marxiste, entre 45 et récemment encore.
Bien sûr que les mises à mort du pauvre roi serrurier et ses enfants peuvent révolter à l'aune de nos valeurs personnalistes et anti-autoritaires actuelles (et il faut ajouter républicaines et relativement égalitaristes). Mais les camelots monarchistes de 2018 devraient considérer qu'à la mesure des moeurs et de la grande banalité de l'homicide dans le contexte de l'époque, le mot de Gaulle à propos de Brasillach devait s'appliquer à la puissance N (grand N, grande haine).
Ne pas se faire piéger par anachronismes, téléologie et autres biais de dérapages le long de l'axe fléché du temps.
L'université a raté une belle occasion de se comporter enfin normalement à cet égard au début des années 80 : à l'égard de Sécher, qui fut ostracisé alors que ses travaux sont scientifiquement recevables et méritent intégration au corpus académique pour y être exposé sans déshonneur à toutes les critiques historiennes.
Récemment encore le toujours-jeune "parricide-adoptif" Brutus Retailleau a été la cible d'une mesure vexatoire (convocation très tardive) à l'occasion d'un centenaire sur la chrono de Clemenceau. La presse grand public n'a toujours pas le courage de rappeler la citation du Tigre à la Chambre au début de la IIIe "La révolution est un bloc". Formule-choc opposée aux orateurs du parti monarchiste encore puissant : contexte défensif pas propice aux repentances. Après 14-18, le "Père-la-Victoire" s'est alors senti suffisamment fort pour organiser une sorte de "tournée de réconciliation historique" dans son département d'origine entre un peuple qui avait livré des hectolitres de sang juvénile aux tranchées et d'autre part la République si longtemps détestée (sur ordre "sacré" du lobby aristo-papiste).
La figure de Clemenceau est exceptionnellement intéressante pour incarner une multiplicité de facettes qui clivaient bien plus violemment en ces décennies que maintenant. La grande presse et les politiciens de 2017 (à peu près la même chose) ont fait silence sur une donnée originale et pourtant pleine de significations historique depuis le XVIe siècle dans le centre-ouest : la famille Clemenceau était protestante dans une contrée où les réformés avaient été quasi exterminés par la papauté armée, d'où les sépultures des père et fils en terrain privé...
Il faut aller voir le petit temple rural de Foussais-Payré (85), flanqué d'une salle de classe enfantine qui ferma sitôt les lois Ferry.
C'est bien la Réforme qui prépara la laïcité meilleur rempart contre tous les retours théocratiques actuellement virulents en Orient et qui veulent s'importer de force... or nous ici avec les papimanes et papolâtres sanguinaires (dénoncés à couvert par Rabelais au début du XVIe) : on a déjà assez donné ! Alors ouste les ouailles-soldats de tous glaives-croisés et de tous cimeterres-croissants !
Du balai, TOUS les fous "de dieu" !
Rédigé par : radioscopie X du 21 janvier | 22 janvier 2018 à 02:13
@ Lucile
"Comme lecteur, on partage ce que vous ressentez. Mais je dirais : pas complètement, pas pour toujours, et pas tout le temps. À le dire avec un tel talent, vous enfoncez le clou."
Merci pour le talent... Vous ne savez pas combien vous m'encouragez ! On ne partage pas complètement ce que j'écris ? C'est bien normal pour, d'une part, espérer, et d'autre part, parce que ce n'est pas totalement vrai. D'ailleurs, qu'est-ce qui l'est jamais ?
Mais voilà, pour dire l'essentiel de la condition humaine en la tassant en formule, en en faisant jaillir le jus, on ne peut s'amuser à trouver des exceptions et délayer son propos en plans et autres transitions. Et en somme, on fait des formules, magiques si elles évoquent quelque chose, ou creuses autrement.
Pour les exceptions, il y en a en tout... Il me semble me rappeler que je ne sais plus quel peuple, Spartiates ou Romains ou les deux, faisait combattre au premier rang les soldats qui avaient fait preuve de lâcheté au combat, et ainsi, leur donnait une grande utilité comme la possibilité de rétablir leur honneur... Cependant, une telle réparation a toujours été l'exception, et aujourd'hui, plus que jamais. Par exemple, si vous êtes insulté, comment vous vengez-vous, aujourd'hui, par des dommages et intérêts, avec de la chance ? Mais un riche pervers pourrait se faire un budget pour déshonorer comme des duettistes terrorisaient tout le monde avec leur rapière. L'avantage de la lame, toutefois, c'est qu'on n'était pas obligé de vivre avec un crachat dans la figure. Je regrette qu'on ait détruit les duels, donc l'honneur, plutôt que de l'étendre aux roturiers, aux pauvres et aux femmes. L'insulteur gagne toujours, regardez sur ce blog, qui n'est pas le pire. Moi, on m'a accusé de rendre le mal pour le bien, d'être contre un pays qui m’intéresse et de favoriser le plagiat. Un autre, par la même suave personne, a été accusé de saboter l'encyclopédie en ligne.
L'insulteur gagne forcément, soit il est cru et sa victoire est absolue, soit, s'il ne l'est pas, du moins il a pu proférer ses horreurs sans en subir le prix. Il a donc, comment dire ? rendu passif l'autre, violé par le verbe. Est-ce déshonorer ou non ? Avant, on disait le violé dans sa viande déshonoré, alors pourquoi pas par le verbe, si on ne peut s'expliquer épée contre épée ? C'est ce qu'on faisait avant : on ne pouvait du moins survivre à son honneur, enfin si, imaginez le type lent à l'épée comme en discours auquel on fait la pire crasse possible, ne pas le tuer, pour singer la générosité quand on l'oblige à vivre dans la honte. Abject, non ? Mais comme le chrétien n'a pas le droit de se tuer, il ne lui sert à rien de connaître les armes pour échapper au déshonneur ou à l'esclavage.
Donc, à mon avis, si on laisse dire quoi que ce soit contrevenant à l'ombre de l'ombre de son honneur, on consent à sa dégradation... Ce qui explique que je n'y aille pas avec le dos de l'épée quand on m'attaque. J'ai eu le malheur de vouloir aider des gens et on m'a traité en sot ou en bandit de grand chemin ! Comme quand je quêtais quelque science.
Mais si on veut, je peux pontifier aussi bien que n'importe qui, le pontife s'occupe de pont, non ? Eh bien, c'est ce que je fais en liant divers sujets, et que je pourrais exécuter avec un sérieux du diable, non ?
Finalement, non, si je devais m'ennuyer à ce point, ce serait pour créer une secte... En fait, je l'aurais déjà fait, dans la vie, à part quelques élus comme vous, les gens ne veulent pas d'imagination, de réflexion, rien, alors autant se mettre à leur niveau et plein les poches. Je l'aurais déjà fait si je n'avais pas voulu conserver l'estime de la personne que j'estime le plus au monde, et à qui je dois tout et à qui je devrai toujours tout, même si je préfère, en général, évoquer d'autres personnes.
Parce que parfois, c'est ce qui compte le plus dont il faut/on peut/on veut le moins parler.
Les gens sont tellement inaptes à penser, qu'ils croient forcément que si on leur pose une question, c'est par complot ou pour leur sauter dessus, mais c'est un verre qu'on veut faire sauter dans sa gorge pour oublier le monde mauvais, oui ! Ou alors le stupre et la fornication, ou n'importe quoi, en fait, qui crée un espace abstrait à leur pollution.
Mais pas avec eux, oh non, ou alors, parcourir les bouquins qu'on a déjà déjà lus et rêver entre les pages.
Vous voyez, on pousse les gens au mal, en repoussant l'imagination, le désir de s’instruire, tout, et après, s'ils créaient quelque secte ou s'amusaient à favoriser le plagiat des calomniateurs, tout le monde dirait que, eh bien, un tel comportement ne s'explique vraiment pas.
Pour un peu, les gens en appelleraient au fantastique ou au surnaturel pour trouver quelque piste. Ah oui, l'imagination a bien une utilité pour ces gens : échapper à leur responsabilité.
Mais d'un autre côté, on pousse les gens au bien. Les gens qui soutiennent dans l'adversité. Qui tiennent parole. Qui rendent justice. Qui conseillent. Qui encouragent. Qui plaisantent.
Et autre... Est-ce que le plus important est dans les points de suspension ? En tout cas ils donnent une respiration.
C'est pour se préserver du pire que je dis qu'il faut l'envisager, et dans les cas où il semble se profiler, en finir.
Ce n'est pas pour nier l'existence de gens comme vous... Vous m'avez dit que vous n'étiez pas si équilibrée que ça, en tout cas, comme quelques autres personnes si j'ai jamais donné mon pseudo à certains et qu'ils ne l'aient pas oublié et qu'ils me lisent, ouf, qui se reconnaîtront peut-être, vous m'équilibrez. Que ces personnes soient remerciées, et ceux qui leur ont permis et leur permettent d'être ce qu'elles sont.
A mon avis, penser, c'est aller au fond du fond et à fond, aussi, parfois, on sort un peu de la route comme dans les courses automobiles. Alors, on est bien content quand quelqu'un vous dit qu'on est allé vite même si un peu à la limite, tellement qu'on a l'impression de retrouver force, dignité et équilibre.
Rédigé par : Noblejoué | 21 janvier 2018 à 21:14
Un mot, tout de même, sur cette surprenante revendication qui ressort sans cesse : nous nous ferions du tort en permettant aux Anglais de contrôler leur frontière à partir de Calais. Que des gauchistes décérébrés, partisans de l'immigration sans limites, soutiennent cette thèse, cela se comprend. Mais des hommes de droite, qui se disent opposés à l'immigration ?
Que s'imaginent ces braves gens, au juste ? Que si nous ouvrions la frontière à tous les illégaux qui cherchent à passer de l'autre côté, les Anglais diraient : ah, OK, vous avez gagné, on va les laisser rentrer, finalement ? Bien sûr que non ! Ils nous les renverraient par le premier train, et qui serait le plus embêté ?
En imaginant même que les Anglais se laissent envahir de la sorte (bien qu'ils viennent de voter le Brexit), en quoi est-ce que cela nous arrangerait ? Vous pensez vraiment qu'il est dans l'intérêt de la France de voir se constituer à ses rives un pays africain et musulman ? Vous imaginez l'invasion ininterrompue de la France par des colonnes d'illégaux, si jamais il se passait le mot qu'on traverse aisément la Manche en direction de l'Angleterre ? Des colonnes d'illégaux qu'il faudrait nourrir, héberger, soigner, surveiller en attendant qu'ils veuillent bien dégager le territoire ? Avec toutes les exactions qu'il faudrait supporter ?
Les gens ont une mémoire de poisson rouge et un cerveau de lémurien : vous vous imaginez que les seuls "migrants" sont ceux qu'on voit à la télé ? Si l'on arrive à refourguer ceux-là aux Anglais, le pays sera nettoyé et on sera tranquilles ? Il y a toute l'Afrique et la moitié de l'Asie qui font la queue derrière !
Et où avez-vous vu que tous les "migrants" veulent passer en Angleterre ? Il suffit d'ouvrir les yeux pour voir qu'il y en a des millions qui s'accommodent très bien de rester chez nous, merci !
L'égoïsme et le chauvinisme français sont tout de même ahurissants. Ca prétend défendre l'Occident, et ça fait passer sa haine des "Anglo-Saxons" avant la solidarité de race, de culture, de politique et de civilisation la plus élémentaire. Sans compter la logique qu'un enfant de dix ans comprendrait, et ne parlons pas du respect de la loi : si les illégaux se massent à Calais, c'est que la France n'a pas protégé ses frontières à l'entrée. Il y a un moment où l'irresponsabilité des peuples explique celle des gouvernants !...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 janvier 2018 à 21:02
D'après l'analyse de la démographe Michèle Tribalat, il n'y a même pas double langage d'Emmanuel Macron sur l'immigration : il y en a un seul, et il vise à l'aggraver. "Rien, dans le projet, n'indique une volonté de limiter l'immigration étrangère en France, comme c'était le cas de Nicolas Sarkozy par exemple."
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/01/19/31003-20180119ARTFIG00289-loi-sur-l-immigration-michele-tribalat-decrypte-les-enjeux-du-texte.php
Les seules mesures répressives qu'elle discerne sont l'accélération des demandes d'asile (ce qui ne présume nullement de la décision prise) et l'augmentation des expulsions. Cependant, depuis le temps qu'on nous promet cette dernière et qu'on ne voit rien venir, on nous permettra d'être circonspects.
En revanche, le projet de loi comprend plusieurs mesures de nature à augmenter l'immigration, y compris illégale. En particulier, l'élargissement du regroupement familial des mineurs aux frères et soeurs.
Michèle Tribalat commente : "Cette dernière mesure, quand on sait le développement exponentiel des arrivées spontanées de mineurs (qui ne sont d'ailleurs pas tous mineurs et sont plutôt des garçons proches de leur majorité) en Europe ces dernières années, recèle un potentiel d'entrées non négligeable. Elle crédibilise le projet de familles qui envoient leur grand garçon, en éclaireur, essayer de trouver un avenir meilleur en Europe."
Quant au bilan chiffré : "Le nombre de premiers titres délivrés augmente, quasiment sans interruption, depuis le début de la série rendue publique par le ministère de l'Intérieur. En vingt ans, de 1997 à 2017, ce nombre est passé d'un peu moins de 120 000 à un peu plus de 260 000. En un an, un peu plus de 30 000 titres supplémentaires ont été délivrés, principalement pour raison humanitaire (asile…), pour motif économique et pour des venues d'étudiants."
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 janvier 2018 à 15:17
@ Noblejoué
"L'espoir est trompeur, la lutte, vaine, l'honneur n'est pas une valise qu'on puisse retrouver quand on l'a perdu, mais un effondrement sans retour, la souffrance dégrade et les engrenages mangent ceux qui y sont pris".
Vous exprimez de façon saisissante le tragique de l'existence, et quand vous écrivez que la souffrance mine un être humain, j'en suis bien d'accord. Comme lecteur, on partage ce que vous ressentez. Mais je dirais : pas complètement, pas pour toujours, et pas tout le temps. À le dire avec un tel talent, vous enfoncez le clou. Et puis quid de l'honneur perdu ? S'il est bel et bien perdu, et irrémédiablement, ce qui reste à voir, on s'en passera !
Fin lettré comme vous l'êtes vous connaissez sans doute le chapitre délicieux de Montaigne concernant l'imagination. J'en tire une citation qui va dans votre sens, tout en le relativisant. J'aurais sûrement pu en trouver une autre, en particulier sur l'honneur, mais contentons-nous déjà de celle-ci :
"Il y en a qui par frayeur anticipent la main du bourreau. Et celui qu’on détachait pour lui lire sa grâce se trouva raide mort sur l’échafaud du seul coup de son imagination (…) Mais tout ceci se peut rapporter à l’étroite couture de l’esprit et du corps qui se communiquent l’un à l’autre leurs fortunes".
http://www.bvh.univ-tours.fr/MONLOE/1,21_trad.pdf
Rédigé par : Lucile | 21 janvier 2018 à 14:20
@ Lucile | 21 janvier 2018 à 12:25
Bien sûr.
C'est un problème de débit de robinet avec l’Europe comme baignoire et l'Afrique comme réservoir. Combien de temps va mettre la baignoire pour déborder malgré les efforts des éponges humanistes ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 21 janvier 2018 à 13:16
@ hameau dans les nuages | 20 janvier 2018 à 18:31
Ce que nous reprochons aux Anglais, les Grecs et les Italiens pourraient aussi nous le reprocher. À Vintimille nous empêchons d'entrer et refoulons vers l'Italie une partie des illégaux, présumant que c'est à elle à se débrouilller puisqu'elle a la malchance de voir arriver sur ses rives des contingents ininterrompus de candidats africains à l'exil. Tant que l'Europe n'aura pas de frontières terrestres ou maritimes, et tant qu'elle ne les gardera pas, le problème croîtra et embellira.
Rédigé par : Lucile | 21 janvier 2018 à 12:25
@ Pierre Blanchard | 20 janvier 2018 à 17:24
"La misère n’a pas de passeport, ni de nationalité"
On pourrait rajouter qu'elle n'a pas d'âge non plus. Ainsi les mineurs trentenaires pullulent au point que certains ont remarqué que leur date de naissance déclarée est de décembre 2001...
En Suède aussi :
"En effet, sceptiques quant à cette arrivée massive de 4200 « mineurs » - dont 96% d’hommes - le Bureau suédois pour les migrations (Swedish Migration Board) avait diligenté une enquête médico-scientifique. Après analyses, il s’était avéré que sur 581 cas étudiés, 447 avaient été identifiés comme étant adultes."
http://www.fdesouche.com/929817-migrants-etude-revele-deux-tiers-mineurs-isoles-etrangers-ont-menti-age-rentrer-royaume-uni#
La Suède, très ouverte, humaniste, se posant la question de faire intervenir l'armée...
Vous le sentez ce fumet de guerre civile ? Bien évidemment on essaiera de tuer le messager, comme d'habitude.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 21 janvier 2018 à 10:54
@ Ellen
Vous avez raison. La France n'est plus qu'un vaste bor... dirigée par un club de traîtres et d'escrocs.
Les vrais Français ont peur de descendre dans la rue pour réclamer une nouvelle Constitution et la fermeture de nos frontières à l'immigration.
La grève des impôts et taxes ferait sortir les rats de l'Élysée et de Matignon.
Rédigé par : k.verne | 21 janvier 2018 à 10:44
@ Ellen | 20 janvier 2018 à 23:26
Ellen a raison, mais beaucoup de nos con-citoyens de gauche pro-islamistes, comme on peut lire ici, préfèrent faire l'autruche, se soumettre, collaborer à cette politique du remplacement et de l'invasion programmée en accusant ceux qui en subissent les conséquences, un peu comme tous ces collabos qui, en 40, accusaient les citoyens français de n'être pas assez coopératifs avec les Allemands ; la peur et la lâcheté amènent à la soumission et l'autoflagellation.
Rédigé par : sylvain | 21 janvier 2018 à 09:13
@ breizmabro | 20 janvier 2018 à 15:24
On ne choisit pas grand-chose, on n'a même pas vraiment le droit de choisir le suicide... Même s'il le refuse, le suicidé sera "sauvé", et on pourra toujours dire que son ratage est un appel, ça ne mange pas de pain quand manquent les méthodes, genre "Suicide mode d'emploi", et les moyens, genre armes ou médicaments, je comprends le danger, il faudrait du létal seulement pour soi, avant d'en finir.
C'est la double peine pour les malades qui n'ont pas envie d'une vie de maladie, les gens qui en ont assez de la pauvreté ou refusent le déclassement, les chagrins d'amour, les chagrins d'honneur et le reste.
Le suicide est la solution de ceux qui n'en ont pas... Avec une grande cruauté, on fait tout pour colmater cette brèche, pour après dire aux sans issue qu'ils sont de vilains assistés ou dépressifs. On dirait de la torture, attachez les gens, que la souffrance roule et roule encore sur eux, et venez commentez la cause de la conséquence, en oubliant, bien sûr, la cause.
On a le droit de renvoyer les gens d'une entreprise pour la sauver ou pour faire plus de profit, ce qui se discute, mais pourquoi pas ? C'est ce que veut la majorité.
Seulement, à plus forte raison, il n'est pas logique de tout faire pour empêcher des adultes, je veux dire des gens assez grands pour souffrir mille morts, de se la donner, de se renvoyer de la vie.
C'est illogique, liberticide, atroce. Le seul moyen d'être toujours digne malgré un monde contraire, pour ceux qui ont compétence et courage, c'est de prévenir l'indignité par le seul moyen sûr et certain, la mort.
L'espoir est trompeur, la lutte, vaine, l'honneur n'est pas une valise qu'on puisse retrouver quand on l'a perdu, mais un effondrement sans retour, la souffrance dégrade et les engrenages mangent ceux qui y sont pris.
Alors, même pour ceux qui aiment la vie, parfois, il faut prendre cette issue de secours que les incléments et apprentis possesseurs des autres tiennent fermés comme des cerbères.
Rédigé par : Noblejoué | 21 janvier 2018 à 05:45
@ Ellen | 20 janvier 2018 à 23:26
« Envahissement intolérable. On n'y voit sur la photo comme sur tout le territoire national que des hommes migrants en pleine fleur de l'âge voulant s'installer en France et en Europe. »
C’est au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord qu’ils veulent s’installer, pas en France, ni dans le reste de l’Europe.
C’est le Royaume-Uni qui a mis le souk en Europe et qui a demandé aux autres pays, principalement à la France, de se débrouiller avec les conséquences de leur politique migratoire et sociale.
Précision que les accords de Schengen n’y sont pour rien, ni la fin des frontières, car le Royaume-Uni n'a jamais été signataire. L’immigration lui sert à baisser le prix de la main-d’œuvre au détriment de sa propre population qu’il a décidé de sacrifier sur l'autel du libéralisme économique.
Rédigé par : Elusen | 21 janvier 2018 à 02:25
Envahissement intolérable. On n'y voit sur la photo comme sur tout le territoire national que des hommes migrants en pleine fleur de l'âge voulant s'installer en France et en Europe. Et bientôt ce sera le regroupement familial. Que l'on ne vienne pas nous dire ensuite que la CAF, l'URSSAF et la Sécurité Sociale sont largement déficitaires, qu'il n'y a plus de place dans les logements sociaux et qu'il n'y a plus d'argent pour aider les Français.
Aujourd'hui, la priorité est donnée aux clandestins et aux migrants.
La débâcle est totale. Beaucoup de Français, jeunes, les moins jeunes, les retraités ont quitté la France pour laisser place aux délinquants, aux drogués, aux migrants, aux clandestins, aux islamistes - un monde parfait aux yeux de nos politiques bêtes et aveugles claironnant que c'est une chance pour la France.
Cela fait déjà dix ans au moins que je ne prends plus le métro. Trop sale et dangereux, surtout le soir après 21 heures. Bus pour me déplacer et le taxi quand je suis chargée de bagages.
Rédigé par : Ellen | 20 janvier 2018 à 23:26
@ Pierre Blanchard | 20 janvier 2018 à 17:24
"La misère n’a pas de passeport, ni de nationalité"
Mais avant de m'occuper de la misère du monde, je préfère m'occuper de celle de mon peuple et je souhaiterais que cela soit aussi la priorité de ce qui nous sert de gouvernement.
Parce que voyez-vous, des miséreux, rien qu'en Afrique, il doit y en avoir un demi-milliard : vous les prenez tous chez vous et à vos frais, en les empêchant de coller le souk dans le voisinage ?
Humanité avec les Français réduits à la misère
Fermeté absolue avec les envahisseurs
Rédigé par : Philippe Dubois | 20 janvier 2018 à 21:52
@ Pierre Blanchard | 20 janvier 2018 à 17:24
"La misère n’a pas de passeport, ni de nationalité."
"Que ceux qui détiennent la vérité la relâchent !" (Amin Maalouf)
Quand le jeu de mots remplace la réflexion : grand classique de la gauche. Si ce genre de formule prétentieuse et stupide est signée d'un nom à consonance exotique, c'est encore mieux. Chacun sait que la sagesse libanaise est meilleure que la nôtre, et que nous manquons de penseurs comme de philosophes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 janvier 2018 à 21:26
@ Pierre Blanchard | 20 janvier 2018 à 17:24
Mais bien sûr mon bon monsieur ! Tandis que vous, vous prenez de la hauteur. On a les mêmes ici. Souvent retraités fonctionnaires, s'ils ont un certain âge, ils s'essayent à la bonté, au don de soi avec l'argent des autres, grenouilles de bénitier de la religion d'Etat.
Ainsi donc la dernière réunion Emmanuel Macron/Theresa May fait de nous la Turquie européenne. Les rosbifs allouant aux frogs de la monnaie sonnante et trébuchante pour que l'on garde ici "les chances pour l'Europe".
Fermeté et humanité... la bonne blague, sachant que les conseilleurs en la matière ne sont jamais les payeurs.
Je sens comme un parfum de guerre civile, ne vous en déplaise. Oh certes pas ici, dans les nuages, mais ma solidarité s'arrête, par pur égoïsme ou pragmatisme j'en conviens, à mes concitoyens dans le chaudron.
Mais vous êtes si bon... Comme disait ma soeur "j'ai tellement d'amour à donner". Ce à quoi me répondaient ceux qui l'avaient approchée : "Minjat diou, cagat diablo"*.
Je ne pouvais qu'esquisser un sourire par charité chrétienne.
*La traduction est aisée.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 20 janvier 2018 à 18:31
@ anne-marie marson 20 janvier 2018 à 14:19
Comment il disait Macron déjà ? Ah oui : "On ne fera plus de la politique comme avant".
Pour la politique, peut-être (quoique), mais pour les magouilles et les passe-droits ya à redire :D
Rédigé par : breizmabro | 20 janvier 2018 à 18:22
@ hameau dans les nuages | 20 janvier 2018 à 14:21
@ Philippe Dubois | 20 janvier 2018 à 12:00
Pas mieux. C'est effrayant de voir encore des "bourgeois" occupant leur temps libre dans des associations type Arche de Noé ou plutôt cheval de Troie dans un pays avec tellement de pauvres de souche.
Il est tout de même triste de lire de telles réactions de personnes qui, comme hameau dans les nuages (doux euphémisme) se pensent certainement « de souche » et détenant la vérité (1).
La misère n’a pas de passeport, ni de nationalité, la bêtise et la bassesse, pour employer des termes soft non plus, chez certains « franchouillards »
Les mots choisis par Monsieur Paul Duret ne sont en rien des mots de « bourgeois occupant leur temps libre », ne vous en déplaise :
Paul Duret | 20 janvier 2018 à 11:16
La plupart des Français ne sont pas prêts ni ne souhaitent faire cet effort.
La conséquence, c'est la très difficile intégration des migrants qui n'auront pas eu cet accompagnement. Avec toutes les conséquences que cela entraîne...
Or nous avons déjà d'énormes problèmes avec les banlieues et ce depuis des dizaines d'années, des problèmes de chômage, de manque de logements...
Dans ces conditions, je comprends donc tout à fait la politique d'humanité et de fermeté du gouvernement et je la soutiens.
(1) "Que ceux qui détiennent la vérité la relâchent !"
Amin Maalouf
Rédigé par : Pierre Blanchard | 20 janvier 2018 à 17:24
@ hameau dans les nuages 20 janvier 2018 à 11:19
Je suis d'accord, il vaut mieux ne pas avoir le droit à la CMU que d'y avoir droit, mais malheureusement beaucoup ne choisissent pas d'être des "sans dents" ou ceux que l'on croise sur un quai de gare "ceux qui ne sont RIEN côtoyant ceux qui ont "réussi", comme disent nos Prési.dents, qui eux en ont, des dents, bien soignées, bien rangées... et bien longues ;)) MAIS élus. Démocratiquement !
Démocratiquement comme le référendum de 2005 ou les décisions de justice concernant NDDL. Une démocratie... éolienne en somme :D
Rédigé par : breizmabro | 20 janvier 2018 à 15:24
@ Philippe Dubois | 20 janvier 2018 à 12:00
Pas mieux. C'est effrayant de voir encore des "bourgeois" occupant leur temps libre dans des associations type Arche de Noé ou plutôt cheval de Troie dans un pays avec tellement de pauvres de souche.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 20 janvier 2018 à 14:21
@ boureau | 19 janvier 2018 à 18:41
"A propos du "nouveau monde" cher au Président, celui-ci vient de nommer Madame Sylvie Goulard sous-gouverneure de la Banque de France. Poste quasiment créé pour elle ! Dans une entreprise qui ne sert pratiquement à rien mais où quelques centaines d'employés coulent une vie de travail (sic) rêvée ! Quel courage ce Macron !"
Madame Goulard est payée (au moins) 350 000 euros/an (d'après les Intouchables d'Etat, Vincent Jauvert). Son mari, conseiller d'Etat, est resté 9 ans et 11 mois dans un cabinet privé (au bout de dix ans il aurait dû démissionner de la fonction publique), et est retourné à la section fiscale du Conseil d'Etat. Ce couple est un symbole des Intouchables d'Etat.
Rédigé par : anne-marie marson | 20 janvier 2018 à 14:19
Bonjour Monsieur Bilger
@ Paul Duret | 20 janvier 2018 à 11:16
Pendant que vous et vos complices commettez les méfaits que vous rapportez, des Français sont dans la misère et notamment des mères célibataires - des vraies, pas les troisièmes ou quatrièmes épouses de familles polygames - qui essayent d'élever leurs gamins et de leur donner à manger dans des logements pourris avec éventuellement un temps partiel comme caissière en supermarché ou serveuse dans une chaîne de restauration.
Je ne parle pas des SDF qui n'ont que le droit de crever.
Il faut trouver du travail et un logement pour vos migrants pendant que 6 millions de personnes sont au chômage et que de braves gens attendent depuis des années un logement social dont l'attribution représente déjà la quintessence de la préférence étrangère ou immigrée pratiquée par notre administration.
"C'est un travail considérable mais nécessaire"
Le seul travail nécessaire est de les renvoyer chez eux - même les vrais* réfugiés de guerre ont vocation, dès la fin des combats, à retourner dans leur pays pour le reconstruire.
"La plupart des Français ne sont pas prêts ni ne souhaitent faire cet effort."
Heureusement et ceux qui le font devraient être condamnés pour trahison.
*Dans mes souvenirs d'histoire, les vrais réfugiés de guerre sont des femmes, des enfants et des vieillards, pas 85 % d'hommes jeunes, en âge de combattre, arborant des smartphones dernier cri, méchants et revendicatifs, que je qualifie du seul mot qui leur convienne : déserteurs.
Rédigé par : Philippe Dubois | 20 janvier 2018 à 12:00
@ breizmabro | 20 janvier 2018 à 10:05
J'ai été à la CMU. Content d'en sortir, de ne plus y "avoir droit". L'amour-propre. Il est quand même malheureux qu'il faille quémander ce genre d'aides après une carrière complète et en être réduit à être au niveau d'un migrant ou d'un zadiste.
C'est un état d'esprit à près de 70 ans de vouloir être autonome physiquement et financièrement pour essayer de ne pas être à la charge des enfants plus tard et que l'Etat n'ait pas se servir sur nos carcasses.
https://www.quizz.biz/uploads/quizz/219597/14_98vic.jpg
Pour le moment nous tenons mais j'espère pouvoir vivre assez longtemps pour exprimer ma colère...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 20 janvier 2018 à 11:19
Bien d'accord avec vous M. Bilger.
Pour participer à un groupe d'accueil de familles réfugiées, je mesure le temps et l'énergie nécessaires pour leur donner de bonnes chances d'intégrer dans de bonnes conditions la société française.
Il faut tout d'abord trouver des familles d'accueil qui acceptent de les loger et de vivre auprès d'eux pendant presqu'un an. En parallèle, il faut apprendre le français aux parents, scolariser les enfants, s'occuper de toutes les démarches administratives. Puis les accompagner lors du transfert dans un logement social et enfin les aider à trouver un travail. C'est un travail considérable mais nécessaire.
La plupart des Français ne sont pas prêts ni ne souhaitent faire cet effort.
La conséquence, c'est la très difficile intégration des migrants qui n'auront pas eu cet accompagnement. Avec toutes les conséquences que cela entraîne...
Or nous avons déjà d'énormes problèmes avec les banlieues et ce depuis des dizaines d'années, des problèmes de chômage, de manque de logements...
Dans ces conditions, je comprends donc tout à fait la politique d'humanité et de fermeté du gouvernement et je la soutiens.
Rédigé par : Paul Duret | 20 janvier 2018 à 11:16
@ Ellen 19 janvier 2018 à 17:21
Vous devriez dire à cette dame qu'avec ses revenus elle doit pouvoir bénéficier du CMUC et/ou de l'aide au paiement d'une assurance complémentaire santé (ACS) si ses revenus, imposables, ne dépassent pas le plafond.
De même que La Poste propose un abonnement téléphonique pour 3,99€ (1h d'appels vers mobiles, et SMS illimités).
Rédigé par : breizmabro | 20 janvier 2018 à 10:05
Monsieur Bilger, vous avez donné une excellente définition de la personnalité de Macron.
Chez les scouts, il se serait fait appeler "vraifaucon à la langue fourchue".
D'ailleurs toute la presse internationale s'en est rendu compte.
Rédigé par : k.verne | 20 janvier 2018 à 05:58
Bons baisers de Siem Reap
Nous nous demandons pourquoi et comment Angkor s'est effacé de l'histoire de l'humanité.
La France, qui est envahie progressivement, suit le même chemin, alors que messieurs Bilger & Macron considèrent cette guerre comme une nouvelle forme de tourisme tous frais payés.
Stop
Il fait beau.
Stop
Rédigé par : Louis Ferdinand | 20 janvier 2018 à 03:40
@ Savonarole | 19 janvier 2018 à 23:06
Géniale, la description de Mr Smooth, avec comme ultime vacherie, le détail qui tue : c'était lui l'invité, mais on l'aurait pris pour le maître des lieux.
L'article dit en effet que des savants travaillant sur un prototype d'homme politique, sortiraient ce genre de créature de leur laboratoire. Ce n'est pas vraiment méchant. Ça prouve qu'on a fait des progrès depuis François Hollande.
Rédigé par : Lucile | 20 janvier 2018 à 02:00
@ Pierre Blanchard | 19 janvier 2018 à 14:11
À force de boire, j’ai le souvenir que Hollande n’a pas pu se représenter, hip !
C’est peut-être cela que l’on appelle toucher le fond de la bouteille.
Rédigé par : Elusen | 19 janvier 2018 à 23:37
Décidément les Anglais ne nous aiment pas. Surtout leur presse particulièrement venimeuse.
Leur animosité doit remonter à Guillaume le Conquérant qui les a débarrassés de la paille au c.. qu'ils se traînaient avec leurs guerres tribales qui n'en finissaient plus.
Même Hadrien avec son mur avait pourtant essayé.
Macron leur prête la tapisserie de Bayeux, ils nous accablent de sarcasmes.
Macron va voir la courageuse Theresa May, ils n'y voient "qu'opportunisme et démagogie du perfide français aux yeux glaçants, figurine du Ken des poupées Barbie, et aux dents blanchies", bref un être tout droit sorti d'un laboratoire médical, une sorte de créature de Frankenstein. Mister Smooth, disent-ils...
http://www.telegraph.co.uk/politics/2018/01/18/emmanuel-macron-v-theresa-may-monsieur-smooth-threatening-cut/
Pourtant les Français adorent l'Angleterre, de passage à Paris j'ai été voir le formidable film sur Churchill, dans la salle obscure à ma droite deux jeunes femmes et à ma gauche une famille française, père, mère et fille, à la fin du film ils écrasaient des larmes.
Mais que leur a-t-on fait ?
PS : même ce remarquable film n'échappe pas à cette animosité antifrançaise, les représentants de la France submergée et battue par les Allemands sont interprétés par des acteurs au physique de mafieux du Parrain de Coppola...
Rédigé par : Savonarole | 19 janvier 2018 à 23:06
"Sur la Justice, il a certes fait un remarquable discours devant la Cour de cassation en théorisant sur le lien obligatoire, technique et démocratique entre le ministère de la justice et les parquets de la République." (PB).
Pas d'accord et je ne suis pas le seul. "Technique et démocratique"... Hmmm... C'est joliment dit mais l'un ne peut pas aller avec l'autre, l'architecte est une chose, celui qui applique, le bâtisseur, est autre chose : sous prétexte que l'Assemblée fait la loi, le politique devrait avoir droit de regard sur la justice ? Cela ne me semble pas très bon pour la démocratie justement. Ces liens de tableau noir, sur le terrain, ne fonctionnent jamais bien, surtout quand le terrain est boueux.
Rédigé par : Giuseppe | 19 janvier 2018 à 21:30
@ Robert Marchenoir
"Conçu à une époque où il concernait quelques dizaines de personnes par an, persécutées individuellement pour des raisons politiques, il (le droit d'asile) s'est transformé en mode d'immigration illégale de masse. C'est(...)une menace pour la sûreté nationale des pays occidentaux".
Exact.
"Nous allons donc entamer des pourparlers avec nos partenaires étrangers pour modifier le droit international, dans un sens plus adapté à notre temps."
Espérons.
Rédigé par : Lucile | 19 janvier 2018 à 20:29
@ Exilé | 19 janvier 2018 à 12:59
Il faut partager votre analyse sur ce procédé manipulateur qui consiste à s'attribuer implicitement un "monopole de l'humanité" (comme le "monopole du coeur" de Mitterrand dénoncé en 74 par Giscard).
Les responsables politiques ou voix expérimentées qui se font cibler par cette insulte malhonnête en "inhumanité", par insinuation indirecte, ne devraient pas laisser passer, c'est-à-dire devraient prendre un peu de temps pour qualifier le procédé : exagération démesurée qui équivaut à de graves insultes envers qui ne leur obéit pas en exerçant sa liberté républicaine de pensée. Un commentateur, que par ailleurs la grandiloquence "radicalisée" de "Humanité" semble ne pas choquer, a dans cette page utilisé l'expression qui est exactement adaptée : les "conditions décentes" qu'il faut vouloir assurer comme d'ailleurs aussi bien dans l'univers carcéral. Il y a consensus pour cet aspect pratique de l'humanisme universel - sauf totalitaires néo-barbares - donc les polémistes qui insinuent que leurs concurrents politiques seraient de tels néo-barbares se déshonorent eux-mêmes et il faut protester haut et fort contre leur sale manie avant toute autre considération.
"Mais qui a la prétention du monopole de l'humanité ?" peut devenir une réplique reprise en choeur pour leur faire cesser ce petit braquage rhétorique (qui n'avait pas de secrets pour un Schopenhauer).
Rédigé par : bleu | 19 janvier 2018 à 19:50
@ Robert Marchenoir 19 janvier 2018 12:36
"Le courage et la vertu politique ne consistent pas à dire une chose et son contraire, mais à dire ce qui est juste."
Comment ne pas être d'accord ? Tout le contraire de Macron.
A propos du "nouveau monde" cher au Président, celui-ci vient de nommer Madame Sylvie Goulard sous-gouverneure de la Banque de France. Poste quasiment créé pour elle ! Dans une entreprise qui ne sert pratiquement à rien mais où quelques centaines d'employés coulent une vie de travail (sic) rêvée ! Quel courage ce Macron !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 19 janvier 2018 à 18:41
Cher Philippe,
Nous avons écouté le discours de vœux aux armées et nous avons eu l'impression que de nombreux problèmes totalement ignorés par le précédent gouvernement avaient été entendus et ceci est positif.
La violence exercée sur les surveillants de prison par d'autres fonctionnaires est moins compréhensible.
Pour réussir une volonté d'apaisement et pour une efficacité de résolution de problèmes assez délicats, il est nécessaire que l'ensemble des acteurs de terrain trouvent une unité d'action et les gardiens de centres pénitenciers participent à l'ordre public et sont parfois utiles pour discerner des tendances à la dangerosité et à la radicalisation de certains individus.
Ce que vous exprimez dans votre billet est juste et sur ce point, le pays doit trouver une unité également. Le respect du droit d'asile doit être effectif et dans des conditions de respect de la dignité, mais les Français attendent un discours beaucoup plus clair qui précise que les réfugiés économiques ne trouveront pas en France le rêve attendu. Le double discours que vous louez n'est pas un message assez précis. Il n'existe pas de feu vert à l'accueil des réfugiés économiques et il faut que ce message parvienne sur les lieux de pays de départ.
La conviction ignore souvent la réalité lorsque qu'elle prend sa source au niveau émotionnel.
Ainsi nous avions évoqué que quelque chose clochait dans les conclusions d'un Procureur qui détient une vérité à la seconde près. Ce n'est pas en faisant réécrire à des témoins une troisième version des faits que l'on s'approche de la vérité et cela est même inacceptable. Quand une personne quitte un lieu et dit au revoir, elle ne reste pas beaucoup plus de temps après.
Par contre puisqu'il existe une caméra, il est simple de connaître les heures de départ des invités du mariage. En principe un militaire est très précis dans les horaires et si c'est le cas du présumé innocent, cela semble moins l'être pour certaines autres personnes. L'utilisation des caméras peut trancher sur les dires des témoins concernant les horaires.
La voiture du prétendu innocent prend toutes les couleurs ou valeurs de ce que l'on veut nous montrer. Blanche avec un feu arrière abîmé et un chien dans le coffre, noire sur le véhicule identifié par les caméras et en fait le véhicule du présumé innocent est gris clair. Que penser de cette autosuggestion ?
BFM prétend avoir une information nouvelle, or cette information dite nouvelle et d'un nouveau témoin date d'environ trois mois et a été reprise dans toute la presse à ce moment-là. Il est possible qu'un dealer ne souhaite pas être suivi par des enfants pendant qu'il deale, et leur demande d'aller ailleurs.
Nous sommes de plus en plus persuadées que le jeune enfant blond existe et nous avons retrouvé par hasard le témoignage d'un habitant de la ville ou de la région où s'est passé le drame qui a donné un âge à cet enfant qui jouait au ballon, 9 ans. Confusion avec l'âge de l'enfant disparue ? Cependant la grand-mère a joué au foot tard dans la soirée avec sa petite-fille, d"après son témoignage.
Si l'enfant blond a touché le ballon, il existe également une possibilité de retrouver cet enfant. Un vacancier ? Un touriste seul avec un enfant pendant le mois d'août ? Un retour de vacances ? Ceci nous semblait important à dire.
Dans une démarche scientifique, il est important d'analyser toutes les hypothèses et d'être précis, comme dans un discours politique.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 19 janvier 2018 à 18:32
@ caroff | 19 janvier 2018 à 14:39
"1) Albanie 7 630
2) Afghanistan 5 987
3) Haïti 4 934
4) Soudan 4 486
5) Guinée 3 780
6) Syrie 3 615
7) Côte d'Ivoire 3 243
8) République démocratique du Congo 2 551
9) Algérie 2 456
10) Bangladesh 2 276"
Vous auriez pu rajouter la France devenue une Ceufran dépotoir de toutes les immondices de l'humanité, gouvernée par des zadistes gauchistes haineux violents.
Ne me remerciez pas, je pallie quelques zoublis zinvolontaires bien entendu.
Rédigé par : sylvain | 19 janvier 2018 à 17:31
Il y a quelques jours, j'ai rencontré une dame adorable âgée de 81 ans, née en France et de parents français. Elle perçoit une retraite totale de 946,50 euros par mois.
Son appartement, deux pièces de 38m2 en location, lui coûte 560 euros/mois, elle paie son assurance complémentaire de 102 euros/mois, facture EDF et gaz 68 euros en moyenne, taxe multirisque habitation 380 euros/an, téléphone 46 euros/mois.
Décompte :
560+102+68+46 = 776 euros frais fixes mensuels + 380 euros assurance location appartement.
Il lui reste pour vivre : 176 euros/mois.
Sans compter les frais de taxi pour se rendre aux RV chez le médecin, les vêtements et les imprévus.
Cette dame n'a aucune aide de l'Etat ni de la mairie car elle dépasse le seuil. Elle m'a dit que si elle était migrante illégale et dormant dans la rue, peut-être que la France aurait fait quelque chose pour elle.
On comprend pourquoi la France a perdu de sa crédibilité.
Rédigé par : Ellen | 19 janvier 2018 à 17:21
Grand merci à tous ceux qui m'ont éclairé sur l'expression "reconduite à la frontière", qui me semblait poser problème.
D'autres chiffres seraient très intéressants à connaître. Par exemple, combien d'étrangers ont été "reconduits" (en avion ?) chez eux, l'année dernière ?
Qui possède cette information ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 19 janvier 2018 à 16:49
C'est ça notre nouvelle Europe du vivre ensemble ? La France a déjà du mal à faire intégrer et assimiler ceux qui sont ici depuis des années mais on nous colle sur le dos les nouveaux migrants envoyés par des passeurs. Tous les politiques sont fautifs de ce désastre.
Migrants à Nice dans les parcs
https://www.youtube.com/watch?v=jrMFgZZGPyY
Migrants manifestant à la frontière franco-italienne entre Menton et Vintimille
https://www.youtube.com/watch?v=LfpaFVIvV6M
Paris, campement de rue
https://www.youtube.com/watch?v=eti7XbSdnXA
https://www.youtube.com/watch?v=aeRGGMYvuFs
Marseille, migrants occupant une église
https://www.youtube.com/watch?v=eti7XbSdnXA
Rédigé par : Ellen | 19 janvier 2018 à 16:48
Rien de choquant à ce qu'humanité et fermeté se conjuguent s'agissant des questions de droit d'asile et d'immigration.
Mais cette conjugaison, pour souhaitable qu'elle soit, se complique singulièrement avouons-le lorsque le nombre de demandeurs d'asile ou de migrants excède largement les moyens du pays accueillant quant à ses capacités d'accueil et d'intégration de ces populations.
La situation en devient alors tellement difficile qu'elle ne peut engendrer que de vives tensions qui, inéluctablement, font que la fermeté ne peut que prendre le pas sur l'humanité.
Et cette situation ne peut être rendue que plus épineuse lorsque ces problèmes se concentrent en plus sur un territoire restreint envahi par des migrants qui n'espèrent qu'y transiter pour atteindre ce qu'ils estiment être leur eldorado.
L'Angleterre se décharge aujourd'hui de ce qui devrait être son problème sur la France qui supporte toutes les conséquences de cette situation, acceptant simplement de mettre un peu la main au porte-monnaie pour nous dédommager partiellement de ces conséquences. Est-ce de la part de l'Angleterre sa vision du volet "humanité" de ce douloureux dossier ?
Quant à ce problème de l'immigration, quand comprendrons-nous que nous ne le réglerons qu'en s'attaquant à sa source ? Aussi longtemps que la communauté internationale n'agira pas à ce niveau, il est clair que nous ne tarirons pas la source de ce phénomène. Ce ne sont pas des lois intérieures, certes nécessaires mais nullement suffisantes et que nous peinons d'ailleurs à appliquer qui y mettront un terme.
Rédigé par : Michel Deluré | 19 janvier 2018 à 16:02
Le jour où Macron emboîtera le pas aux dirigeants du groupe de Visograd, alors on pourra parler de véritable politique migratoire volontariste soucieuse d'épargner aux Français les malheurs qu'ils subissent du fait de l'immigration de masse qui concerne majoritairement des populations dont les coutumes, le niveau d'éducation et les compétences professionnelles sont très éloignés des nôtres !
Par ailleurs les statistiques de l'asile (100 412 demandes en 2017) illustrent les décalages entre sa raison d'être (accueillir des opprimés) et son utilisation par des gens qui cherchent à fuir des pays qui ne leur proposent aucune perspective :
1) Albanie 7 630
2) Afghanistan 5 987
3) Haïti 4 934
4) Soudan 4 486
5) Guinée 3 780
6) Syrie 3 615
7) Côte d'Ivoire 3 243
8) République démocratique du Congo 2 551
9) Algérie 2 456
10) Bangladesh 2 276
Rédigé par : caroff | 19 janvier 2018 à 14:39
@ Elusen | 19 janvier 2018 à 13:21
Il pourrait vous être rétorqué que tous les exemples donnés étant issus d'études outre-Atlantique, les effets de l'alcool s'inversent de ce côté-ci !
Vive la "gôche" non alcoolisée... hips, c'est aussi cela
https://www.youtube.com/watch?v=dwplEdIIRh0
:-))
Rédigé par : Pierre Blanchard | 19 janvier 2018 à 14:11
Au vu des propos tenus, je vais rappeler des études très amusantes et uniquement par provocation pour bien emm_rder.
1° Plus les gens sont alcoolisés, plus ils aiment boire de l’alcool, plus ils votent à droite, car pour voter à gauche, il faut réfléchir et l'alcool empêche la réflexion.
Alcool étant surtout un mot arabe, ainsi la droite se biture en arabe !
Low-Effort Thought Promotes Political Conservatism ; University of Arkansas and Wisconsin
http://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0146167212439213
2° Selon une autre étude, moins nous laissons de temps pour réfléchir aux gens plus ils votent à droite.
Effortless thinking : Why we’re all born to be status quo fans
https://frama.link/MfSqz0Yz
3° Et enfin une troisième étude indique que les personnes votant à gauche analysent et réfléchissent plus que les gens de droite.
Liberals Think More Analytically (More “WEIRD”) Than Conservatives :
University of Virginia and New York.
http://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0146167214563672
4° Quant à ceux qui votent extrême droite, ils doivent être au moins sous perfusion d’alcool.
Ce n’est plus un foie qu’ils ont, mais une éponge.
Rédigé par : Elusen | 19 janvier 2018 à 13:21