Il y a des rituels qui sont moins destinés à constater l'optimisme qu'à le susciter.
Je nous souhaite une France qui réussit, une France apaisée.
Je nous souhaite une France de retour, et pour longtemps.
Je nous souhaite une présidence sur la lancée de 2017 avec encore plus de vigueur dans l'action et de vision pour l'avenir (TF1)
Je nous souhaite, sur le plan politique, moins d'anecdotes et plus d'Histoire.
Je nous souhaite, pour la vie démocratique, moins de bisbilles et plus de débats, moins d'aigreur et de partialité mais plus de tolérance et de respect.
Je nous souhaite une droite honorablement de droite, une gauche intelligemment de gauche et des extrémismes encore plus absurdes et vindicatifs.
Je nous souhaite moins de judiciarisation de la pensée et de susceptibilités narcissiques mais plus d'affrontements et d'empoignades riches sur le fond et courtois dans la forme.
Je nous souhaite un syndicalisme qui ne sera pas scandalisé quand il aura obtenu par la loi et de la part du pouvoir ce qu'il rêve en permanence d'arracher par la rue.
Je nous souhaite une Assemblée nationale qui saura trouver son chemin entre inconditionnalité béate et fronde suicidaire.
Je nous souhaite une Justice dont le visage officiel estimable ne sera pas contredit par des combines, des arrangements et des solidarités discutables.
Je nous souhaite de pouvoir éprouver de la fierté face aux nominations et aux promotions décidées et validées plus que de l'incompréhension.
Je nous souhaite une police qui ne sera pas seulement respectée lorsqu'on aura besoin d'elle et qui au quotidien ne vivra pas l'enfer à cause d'une balance scandaleusement inégale entre elle et les transgresseurs.
Je nous souhaite un pays qui n'aura pas l'impression de pouvoir être à tout instant poignardé dans le dos par une fraction haineuse que le sol aura constituée française.
Je nous souhaite un monde où l'islamisme meurtrier ne tuera plus et où notre faiblesse de Matamore démocrate n'amplifiera pas sa force et sa capacité de terreur.
Je nous souhaite des médias qui ne se croiront plus indépassables mais qui démontreront leur excellence par leur compétence, leur objectivité et leur qualité d'écoute.
Je nous souhaite l'éradication d'un clientélisme culturel qui ne permet plus aux citoyens de savoir si on rend des services ou si on analyse lucidement et avec bonne foi.
Je nous souhaite moins de ressassement républicain et plus de dignité civique.
Je nous souhaite une Europe qui redevienne une aspiration noble sans étouffer l'élan des nations et leur volonté d'affirmer leur identité et leur irremplaçable caractère.
Je nous souhaite la chute des dictatures sans que des régimes pires les remplacent.
Je nous souhaite un univers où trois puissants réalismes et cynismes - chinois, russe et américain - n'auront pas la partie trop belle face à un humanisme répugnant à protéger ses intérêts au nom de ses valeurs et sacrifiant donc les uns comme les autres.
Je nous souhaite moins de massacres à la télévision pour nous faire oublier qu'ils ont été "en vrai".
Je nous souhaite le miracle non pas d'une concorde universelle - il ne faut pas rêver - mais d'embellies tellement durables qu'elles pourront nous faire espérer.
Je nous souhaite de croire que le pire n'est pas toujours sûr mais que le meilleur a toute sa chance parce que la raison n'a pas à être forcément "pessimiste".
Je nous souhaite - cela ne regarde plus l'Etat ni les pouvoirs - cette merveilleuse petite chose fragile qu'est le bonheur, l'envie d'avoir envie, le goût de durer et l'attente de demain plus que la nostalgie.
Je nous souhaite d'être tous devant.
Je nous souhaite...
Mais si par enchantement, comme par un coup de baguette magique, tout devenait lisse, beau et irréprochable, vertueux et pacifié, serait-ce encore vivable ?
Aurait-on vraiment vécu ?
Force est de constater que les œuvres de la division règnent et que les souhaits face à elles semblent fantasmes et ajoutent leur pollution à un air déjà chargé des produits d'une combustion incontrôlable.
La délicatesse de cœur de notre professeur relayée par notre hôte transmit une tentative déontologique de volonté disciplinaire du blog.
La liberté est un choix qui, lorsqu'on en use, oblige alors aux contraintes de sa cohérence, et ceux qui pensent y échapper ne se destinent finalement qu'à ne pas choisir car, prônant l'autonomie, ils ne s'attachent qu'à leur propre chaîne.
La grande qualité de ce lieu est de permettre à chacun d'exercer ce pouvoir, et je pense que tenter de le contrôler ne pourrait que l'affadir, les débordements ne faisant que révéler, et je ne m’exonère en aucun cas de cette critique, les limites personnelles de chacun.
La seule limite, à mon sens, est l'infinie patience de nos hôtes.
Dans la mesure où ils continuent d'avoir la force de nous corriger et de, jour après jour, organiser cet exercice démocratique autour de la qualité exceptionnelle de l'expression de M. Bilger, les débordements éventuels ne sont que les scories d'une démarche qui, pour moi, est une tentative remarquable d'organisation d'un débat où ils révèlent alors leur obsolescence ou leur irrecevabilité, justement car on les laisse s'exprimer.
L'insulte et les propos inacceptables ne souillent que la bouche de ceux qui les profèrent, les tentatives de lynchage ne déshonorent que ceux qui s'y adonnent, et la trajectoire professionnelle admirable de notre hôte, loin de les corroborer, met en lumière leur inanité.
Aussi, à mon humble avis, je pense qu'il n'est pas nécessaire de changer quoi que ce soit, mais de toujours nous rappeler que, si nous acceptons la progression qu'il nous indique par l'exemple rigoureux de son humanité généreuse, à laquelle son épouse s'associe quotidiennement, chacun sera à la hauteur de la liberté qu'il nous est proposé ici d'exercer, dans la conscience pleine et entière que la justice ne s'établit, merci infiniment chère Pascale et cher Philippe, qu'au singulier.
Meilleurs vœux à tous.
Rédigé par : Aliocha | 04 janvier 2018 à 07:42
@ Robert Marchenoir | 02 janvier 2018 à 16:53
Même si des réseaux étrangers attisent l'incohérence de ceux qui rêvent de posséder le beurre et l'argent du beurre (l'Etat tout-puissant et en même temps la liberté, la bureaucratie et en même temps la prospérité, la démocratie et en même temps le culte de la personnalité, etc.), ces réseaux sont chez nous en terrain ami et prospèrent grâce à une idéologie ancrée dans les mentalités, enseignée depuis l'école, véhiculée par les media et les artistes, et fièrement chérie par beaucoup, me semble-t-il. Cela prend beaucoup moins dans d'autres pays.
Je crains que Macron ne renforce la croyance passionnée et moralisatrice des Français en cette idéologie gauche et droite en même temps. Je ne pense pas qu'il soit cynique, il y croit lui aussi, son histoire de collectif à qui on doit tout est directement tirée des philosophes comme Habermas qui alimentent sa réflexion. Mais aussi, le pays ne demande que cela.
Fillon proposait autre chose, mais je ne pense pas que les révélations du Canard enchaîné l'auraient conduit aussi vite aux oubliettes si les électeurs en avaient majoritairement voulu. Pas de regrets d'ailleurs, son attitude a montré qu'il ne saisissait pas bien les enjeux, sous le coup de l'urgence, et qu'il n'avait guère le sens de l'intérêt commun.
Le problème n'est pas Macron. Je n'aime pas sa personnalité, mais peu importe. Il faut se résigner, et reconnaître qu'il limite momentanément les dégâts de cette idéologie mais au prix d'emprunts colossaux. Il donne du répit, et faute de mieux, il retarde l'échéance. Le résultat est cependant que beaucoup de ceux qui pourraient vraiment faire quelque chose pour leur pays, pour reprendre les mots de Kennedy, en innovant, en travaillant de façon créative, en prenant des risques, vont chercher ailleurs, à l'étranger, tandis que nous intégrons au contraire des gens qui augmenteront encore le poids de la dette, pour n'évoquer que les conséquences économiques de la situation.
Même cet équilibre est fragile. J'attends la réaction de l'opinion quand les électeurs prendront conscience de l'augmentation du prix de toutes sortes de taxes et de services cette année.
Rédigé par : Lucile | 03 janvier 2018 à 12:44
@ Lucile | 02 janvier 2018 à 09:58
"Ce placage libéral sur une structure étatiste jusqu'à la moelle."
Exactement. Du coup, nous avons à la fois les inconvénients de l'étatisme et ceux du marché, sans avoir les avantages ni de l'un ni de l'autre : la sécurité pour le premier, la liberté pour le second.
Tandis que la criminalité explose, la fameuse "éducation" qu'est censée procurer le camarade Macronovitch à nos enfants est tellement fabuleuse que même les musulmans se ruent sur le privé catholique, et simplement trouver un médecin devient pour un nombre croissant de gens une difficulté considérable malgré "le système de santé que le monde entier nous envie".
Les "entreprises publiques" empruntent aux capitalistes les plus cyniques leurs mauvaises manières à l'égard de leurs clients (mais certainement pas l'extraordinaire qualité du service d'Amazon), tandis que leur coût pour le contribuable ne baisse pas d'un poil.
EDF nous fait la leçon sur "l'électricité verte" et charge copieusement nos factures pour payer des vacances de luxe à ses syndicalistes communistes, mais il planque ses bénéfices en Belgique dans des montages fiscaux dignes des pires "voyous de la finance mondialisée".
Les bureaux de poste se transforment en espaces "conviviaux" à l'instar de n'importe quel marchand de fringues international, parce que le guichet c'est fasciste et pas "valorisant" pour les fonctionnaires : résultat, un immense désordre où personne ne comprend plus qui fait quoi ; envoyer une lettre recommandée exige de faire trois fois la queue au lieu d'une seule (dont une fois devant une machine).
Résultat : beaucoup de Français s'imaginent qu'il faut encore plus d'Etat, alors que c'est l'inverse.
J'ajoute (coucou les poutinous) que le contre-modèle que je viens de décrire est exactement le modèle russe, où l'incurie de l'Etat et la toute-puissance de ses chefs se combinent avec le cynisme kleptocratique de ces derniers.
C'est ce que les ingénus et les imbéciles appellent la "fin du communisme" et la "disparition de l'idéologie". Comme si la classe dirigeante russe, directement issue du KGB, avait abandonné une seule seconde les privilèges du communisme : le pouvoir absolu qu'il donne sur le peuple, et la licence de mentir, de voler et de tuer à son propre profit.
Cette classe, qui exerçait jadis ses talents tyranniques sous la férule du Parti communiste, s'est trouvée libérée d'un seul coup, et du parti, et du communisme. C'est alors qu'un nombre considérable de gros malins des services secrets se sont avisés que ces falbalas n'étaient nullement nécessaires. On allait pouvoir se gaver bien plus considérablement que jadis, en pillant le pays et en écrasant le peuple comme sous l'URSS, mais avec désormais les considérables moyens que donnent les mécanismes du marché, quand ils ne sont pas limités par le respect du droit qui en est le complément indissociable dans l'Occident libéral.
C'est donc la fête à la grenouille pour les voyous tchékistes. Jamais ils n'auraient pu imaginer une telle chance. C'était, pour eux, inespéré. Même si cette fenêtre de pillage éhonté est peut-être en train de se refermer avec les nouvelles sanctions américaines, qui prendront effet dans quelque temps.
Bien entendu, la Russie est infiniment plus "avancée" dans cette voie que nous, mais l'étonnant est que certains croient (ou fassent mine de croire) que ce soit là la route sur laquelle il nous conviendrait de "progresser".
Exactement comme ils croient que le remède à trop d'étatisme, c'est encore plus d'étatisme.
J'ajoute que l'homme ayant besoin de se raconter des histoires pour vivre, il y a bel et bien une idéologie qui a remplacé le communisme en Russie, même si elle est plus superficielle qu'auparavant : l'idéologie de l'impérialisme, de la supériorité ethnique russe, de la Russie assiégée, de l'homme fort, de l'anti-américanisme, de la haine de l'Occident, de la démocratie et du libéralisme, et aussi l'idéologie des prétendues valeurs chrétiennes menacées par les "LGBT".
Ce vernis idéologique a son pendant chez nous : culte de l'autocratie, recherche éperdue de l'homme providentiel, haine du commerce et (prétendument) de l'argent, anti-américanisme bien sûr, et aussi, fortement attisé par les réseaux de désinformation russes, antisémitisme.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 janvier 2018 à 16:53
"Je nous souhaite, pour la vie démocratique, moins de bisbilles et plus de débats, moins d'aigreur et de partialité mais plus de tolérance et de respect"
D'accord, alors commençons par lire (un extrait) de cet article du Point :
"Les superprivilégiés de la Direction générale des finances publiques :
Pour leur enquête, les juges-experts de la rue Cambon ont décortiqué les salaires et revenus de plus de 750 hauts fonctionnaires de Bercy sur la période 2013-2015, et le bilan de leurs travaux est glacial. Il y est question de la « persistance de pratiques indemnitaires irrégulières, notamment de dispositifs de rémunération sans base juridique » et d'indemnités « sans fondement légal », c'est-à-dire illégales en langage ordinaire. Ils ont aussi constaté que 104 des 150 plus hautes rémunérations de Bercy sont perçues par des cadres supérieurs de la Direction générale des finances publiques (DGFIP), lesquels touchent une moyenne de 202 000 euros par an, contre 175 000 pour ceux du contrôle budgétaire. S'agissant de moyennes, on peut aisément imaginer ce que peuvent être les sommets ! Il faut savoir que cette fameuse DGFIP, qualifiée parfois de « pieuvre », est l'entité la plus importante du ministère des Finances tout en étant la plus opaque, avec 115 000 agents sur les 145 000 qu'emploie Bercy. C'est elle qui gère les 4 200 « centres des finances publiques » disséminés à travers le pays.
Le problème s'est encore aggravé en cette fin d'année avec la découverte par l'ancien député socialiste René Dosière, le "Monsieur Propre" des dépenses publiques, que les salaires des conseillers du gouvernement Philippe avaient augmenté de plus de 20 % par rapport à ceux du gouvernement Valls en 2016"
Comment dites-vous déjà ? "plus de tolérance et de respect" ? Oui mais de la part de qui, car j'ai bien écouté les voeux du président de la République qui reprenait la phrase de Kennedy "Pensez à ce que vous pouvez faire pour votre pays..."
Mes souhaits pour 2018 seraient que Monsieur le président de la République demande à ses fonctionnaires de Bercy ce qu'ils pourraient faire pour leur pays, à part bien sûr augmenter la CSG et supprimer cinq euros d'APL.
Des voeux fort simples comme vous voyez.
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@ Lucile 02 janvier 2018 à 09:58
"Il y a quelque chose qui cloche dans son raisonnement quand il cite Kennedy et invite ses compatriotes à se demander ce qu'ils peuvent faire pour le pays"
Réponse de ses compatriotes : nous payons nos impôts pour que, justement, l'Etat prenne en charge notre éducation, notre santé et notre retraite (sans la ponctionner...). Demandez plutôt à celles-et-ceux ;) de Bercy ainsi qu'aux conseillers du gouvernement Philippe qui ont augmenté leurs salaires de plus de 20 % par rapport à ceux du gouvernement Valls en 2016, ce qu'ils pourraient faire pour leur pays, à part se servir en premier !
Rédigé par : breizmabro | 02 janvier 2018 à 12:09
Tout d'abord, je propose un quadruple hourra pour Pascale et Philippe Bilger : un pour leur générosité, un pour leur sens de la qualité, un autre pour leur proximité, et encore un pour les soins attentifs qu'ils portent jour après jour à ce blog.
Un petit mot en passant sur Makron Makronovitch. Il fait ce qu'il peut et il était sans doute le moins mauvais des candidats à la présidentielle. Ne lui jetons donc pas trop la pierre.
Mais tout de même, il y a quelque chose qui cloche dans son raisonnement quand il cite Kennedy et invite ses compatriotes à se demander ce qu'ils peuvent faire pour le pays, immédiatement après leur avoir asséné que l'Etat les prend en charge, de la naissance à la mort et régule tout pour eux, éducation, santé, retraite… Nous vivons dans un Etat où la structure même des institutions crée un chômage permanent de 10%, au minimum (et non compte tenu de tous les emplois artificiels ou de fonctionnement créés par la machine étatique), un Etat où les classes moyennes sont essorées par un impôt en hausse constante ; que le chef de cet Etat bureaucratique demande à des chômeurs impuissants ou à des travailleurs taxés au maximum de réfléchir à ce qu'ils peuvent faire pour la nation a quelque chose de loufoque, pour ne pas dire pervers. Le citoyen auquel Kennedy adressait cette phrase était citoyen d'un Etat libéral.
On cherche en France des solutions individuelles à des problèmes collectifs, dans un Etat qui vampirise le travail des gens. Ce placage libéral sur une structure étatiste jusqu'à la moelle représente à mes yeux une jonglerie d'intellectuel fatigué. On se demandait si Macron y croyait vraiment. Tiens, y aurait-il de l'espoir ?
Rédigé par : Lucile | 02 janvier 2018 à 09:58
Je nous souhaite de continuer à échanger des idées sur un blog exempt de fautes d'orthographe.
D'habitude et surtout aujourd'hui 2 janvier, sur le lieu de travail, la coutume est de souhaiter un peu mécaniquement bonne année au collègue et de recevoir en retour des souhaits de santé et de prospérité de la part de l'alter ego.
L'intelligence de M. Bilger a encore frappé très fort, il dit NOUS. Ainsi, il englobe tous les lecteurs du blog et la dynamique des souhaits communs donne envie de continuer la fête une année de plus.
L'année 2018 ne sera pas une bissextile mais celle de la Coupe du monde de football, cela va donner de belles empoignades et nous souhaitons tous que la France triomphe à la fin de la compétition.
Rédigé par : vamonos | 02 janvier 2018 à 09:16
@ Claude Luçon | 01 janvier 2018 à 17:45
« Ce siècle sera celui des femmes et de leur intelligence… »
Malheureux, faut pas dire ça, vous allez nous attirer la schkoumoune, comme disent les Africains que vous connaissez bien !
Il est vrai que nous vivons un changement de civilisation où il semble que nous passions d’un patriarcat qui était justifié par les rigueurs d’une société à la technicité réduite et où la force physique était une condition de survie, que les femmes biologiquement ne pouvaient assurer pour des raisons de maternité par exemple, à une société où les robots et l’IA prennent en charge la pénibilité de toutes les tâches dévolues autrefois aux forts et autres costauds des Batignolles, et nous passons à une société qui s’oriente vers un matriarcat, et ce qui serait pire que pire, c’est que cela devienne un matriarcat moral, où le Mâle superbe et généreux par nature, serait perpétuellement culpabilisé.
Mais cette vision est une vision endogène de notre société, la nature a horreur du vide, et la force qui est récusée comme fondement de notre société, est au contraire exaltée dans les civilisations qui veulent prendre un leadership que nous abandonnons.
L’Islam, même modéré, place la femme en seconde position, c’est écrit dans le Livre, et la force est considérée comme un don d’Allah, cet Islam qui frappe à nos portes de plus en plus fort risque fort de s’imposer et nul ne sait comment se fera l’hybridation des deux civilisations, la chrétienne décadente et la musulmane conquérante.
La femme triomphera-t-elle même en pays musulman et sera-ce un bien pour nous les hommes ?
Lorsqu’on voit le caractère hystérique des féministes américaines, Hillary Clinton y compris, on est pris d’un doute, et on se prend à rêver de la permanence d’une société où la femme est la mère et « en même temps » le repos du guerrier, mais voilà il n’y a plus de vraie guerre, seulement des guerres asymétriques c’est dire si nous vivons un changement de civilisation !
PS : Je me permets de rappeler à Madame Bilger que je salue, qu’il y a toujours dans mes commentaires une part de provocation et une autre de sincérité, et que je suis incapable de définir les proportions.
Rédigé par : Tipaza | 02 janvier 2018 à 08:54
@ Mary Preud'homme | 01 janvier 2018 à 19:19
La « Prière du para », bien qu’incontestablement d’essence chrétienne, est propre à tous les paras croyant au ciel ou pas. C’est comme l’évocation du dernier saut sur la grande DZ céleste : tout cela appartient aux paras, et à leur mystique/mythologie dans le sens le plus élevé du terme.
Bien que connaissant fort bien la prière des légionnaires et ces derniers, je ne la réciterai ou chanterai publiquement jamais, par respect pour eux.
@ Savonarole | 01 janvier 2018 à 21:42
Dans la confection de votre liste, il me semble que vous avez péché par optimisme : une carrière politique n’est irrémédiablement achevée que lorsque la pierre tombale est scellée !
@ Claude Luçon | 01 janvier 2018 à 17:45
"...les femmes africaines accéder à l'éducation, comme le font massivement les Iraniennes et les Saoudiennes, la démographie africaine est peut-être plus à définir comme une courbe de Gauss qu'une exponentielle ?"
Votre remarque est fort juste, et a déjà été démontrée dans les faits notamment par Emmanuel Todd : le taux d’éducation féminine est corrélé avec la baisse du taux de natalité, tant dans certaines Républiques de feu l’URSS au milieu des années 70 qu’en Iran en 2010. Ce phénomène quasi mécanique est souvent porteur de changements politiques à terme. C’est avec ce constat que Todd avait prédit l’effondrement de l’URSS avant Hélène Carrère d’Encausse qui, ironie de l’histoire, en fut créditée.
De plus cette dernière quand elle l’anticipa le fit au regard des Républiques à majorité musulmane, alors que cela se produisit à partir de celles de l’Ouest : éducation féminine élevée et taux de natalité faible, tout l’inverse des Républiques à majorité musulmane.
Rédigé par : Trekker | 02 janvier 2018 à 00:34
@ Catherine JACOB | 01 janvier 2018 à 18:50
Marrant, au 1er de l'an, bonnes résolutions, tout ça, les gens essaient ou font semblant d'oublier les offenses, et pas vous, que les nuisibles cessent de vous faire obstacle et qu'ils se sentent, en plus, profondément inférieurs.
C'est très revigorant, je dois dire. La rancune, ah, la rancune ! La colère chaude ou froide, le cœur dur, même fugitivement retrouvé, fait plus vivant que le cœur vide.
Quand je vivais encore, j'avais des points communs avec vous, décidément... Trop.
Maintenant que je suis un fantôme de chair, j'imite mon passé, donc ce que je faisais avant, sans doute en mieux grâce à de bons conseils, j'espère et me souhaite de réussir quelque chose de très difficile que je ne vais pas dire par prudence. Pourquoi ne pas se le souhaiter ? Cela ressemble à se marier, cela existe, mais sans valeur légale, avec soi quand on ne trouve personne qui vous veuille ou à son goût, selon les cas... Ou alors c'est je me souhaite pour qu'on me souhaite, ou les deux ?
Qu'importe, je vous souhaite la réalisation de vos vœux, quant aux miens... à plus forte raison !
Rédigé par : Noblejoué | 01 janvier 2018 à 23:46
@ Savonarole
Il arrive quelquefois que des phrases contiennent en elles ce qu'il est difficile de regarder et de comprendre en nous-même.
L'essentiel est de ne pas oublier, assis sur les rochers et regardant la mer, le nostos qui fait désirer sa propre demeure, ceux qui s'y trouvent, et donc ce qui donne un sens à l'insensé. Cela peut être bien simple, sans décorum, sans éternité et sans repos, mais, mais, c'est ainsi que les hommes vivent...
Alors, pour ce Nouvel An, vraiment, il faut ne pas gaspiller le temps !
Rédigé par : duvent | 01 janvier 2018 à 22:03
On ne peut qu'adhérer aux souhaits que forme Philippe Bilger.
Il faut espérer que nos politiques liront cette liste.
Quoi qu'il en soit on peut déjà se réjouir, l'année 2018 commence très bien, songez que vous ne reverrez plus jamais :
Christiane Taubira
Marisol Touraine
Yannick Jadot (Monsieur "pesticides" tous les 3 mots)
Cécile Duflot
Thierry Solère
François Fillon (mais on attend toujours les conclusions du magistrat Serge Tournaire, rapide comme l'éclair pour inculper, lent comme un escargot pour conclure, en sexologie ça porte un nom...)
Georges Fenech
François Bayrou
Alain Juppé
Segolène Royal
Elisabeth Guigou
Vincent Peillon
Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti
Najat Vallaud-Belkacem
Marylise Lebranchu (sauf si vous allez au Musée Grévin)
Jérôme Cahuzac
Benoît Hamon
Yasmina Benguigui
François Rebsamen
Myriam El Khomri
Harlem Désir
Bien évidement j'en oublie. Mais ça fait du bien de se rafraîchir la mémoire avec tous ceux qui nous ont fait périr d'ennui pendant cinq ans.
L'année 2018 commence très bien.
Rédigé par : Savonarole | 01 janvier 2018 à 21:42
Cher Philippe,
Les vœux de Philippe Bilger nous inscrivent dans un principe de réalité et c'est agréable que ce principe existe encore pour de rares individus.
Un jour, et n'est pas le début d'un conte, que nous nous trouvions près du Palais des Congrès, nous vîmes un homme marcher d'un pas empressé à la sortie de ce palais. Alors qu'il tentait de se protéger d'un vent qui soufflait terriblement, en s'enveloppant d'un imperméable récalcitrant, un petit rectangle qui nous sembla brillant s'échappa du vêtement, et l'homme poursuivit son chemin en luttant contre ce vent. Nous nous approchâmes de l'objet gisant au sol, en observant la fine silhouette s'éloigner. Devions-nous rendre à Charles Aznavour l'objet perdu et perturber son effacement discret ?
En examinant de plus près ce petit objet, nous prîmes la décision de rechercher une poubelle pour y déposer la trouvaille.
Un plan Vigipirate rendit notre intention vaine. Et de continuer notre chemin, le ticket en main. La main d'Aznavour avait tenu cet objet et conservé ses empreintes. Charles Aznavour s'était produit en ce lieu. Des milliers de fans pouvaient l'affirmer. Le ticket s'était envolé et aurait pu être déposé ou conduit au gré du vent sur n'importe quelle scène de crime, collé sous la chaussure d'un passant ou d'une passante. L'analyse de son portable aurait borné sur le lieu de la scène et le passant pressé serait devenu le fugitif, le soupçonné, le suspect numéro un.
Lorsque la vénération de la preuve scientifique bat son plein, notre esprit ne peut se dispenser de la réflexion et de l'utilité de magistrats humains pour examiner nos destins.
L'intelligence artificielle, rêve archaïque de déshumanisation et d'asservissement, ne nous conduit pas vers le principe de plaisir comme certains aiment à le prôner ou à le rêver.
Certains Ken se grandissent en coupant des déclarations du Président Kennedy.
Voilà une idée que nos journalistes n'ont pas encore développée.
Interrogeons la fée clochette ! Et si le serial killer de l'Isère cher à nos médias était l'assassin du Président Kennedy ? Parce que s'il avait fait un tour dans le passé, cela aurait pu aussi bien être possible. Au chat de Schrödinger, il n'est rien d'impossible, comme à tout cœur rêvant. Etre dans le passé et dans le futur et dans deux lieux en même temps, une possibilité nouvelle ?
Ce récit pour défendre l'intérêt de la présomption d'innocence et les droits de la défense en cette époque où l'accélération nous fait oublier que nous sommes en phase de décélération de la rotation de notre planète et que malgré nos observations nos jours tendent à rallonger vers des journées futures de 26 ou 30 heures. Eh oui, notre planète tournait beaucoup plus vite avant, sans que cela ne nous fasse tourner la tête.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 01 janvier 2018 à 21:06
"Mais si par enchantement, comme par un coup de baguette magique, tout devenait lisse, beau et irréprochable, vertueux et pacifié, serait-ce encore vivable ?" (PB).
A rapprocher d'une pensée de Albert Jacquard dans "Mon utopie", il y faisait allusion à la vie éternelle.
Rédigé par : Giuseppe | 01 janvier 2018 à 21:01
Une réflexion improvisée de plus, cher M.Bilger. Tout se résume dans votre dernière apostille sur la vanité de la perfection.
Je n'ai rien à vous souhaiter en dehors de ce dont vous êtes abondamment habillé par les collègues, vous et votre épouse, ou l'inverse, en langage inclusif à syntaxe aléatoire.
Si, une petite chose cependant : que la paix de l'Homme règne dans votre âme.
Rédigé par : genau | 01 janvier 2018 à 20:54
@ Paul Duret | 01 janvier 2018 à 12:09
Mon choix était exactement identique au vôtre, mais je n'avais pas voulu aller plus loin dans mon commentaire. Merci de l'avoir exprimé.
Rédigé par : Robert | 01 janvier 2018 à 19:27
"Une remarque toute amicale : la « Prière du Para » n’est récitée ou chantée usuellement que lors des obsèques d’un ex-para, ou cérémonie officielle parachutiste" (Trekker)
Bien sûr, mais elle est aussi une prière de méditation pour tous (à commencer par les parachutistes chrétiens) en dehors de toute cérémonie officielle ou funérailles. Il en va de même pour la prière des légionnaires etc.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 janvier 2018 à 19:19
« Je nous souhaite une Europe qui redevienne une aspiration noble sans étouffer l'élan des nations et leur volonté d'affirmer leur identité et leur irremplaçable caractère.
Je nous souhaite la chute des dictatures sans que des régimes pires les remplacent. »
Soyons modestes. Ce serait en effet une bonne chose pour commencer.
Je me souhaite à moi personnellement moins de sales punaises arrogantes et fouineuses, ignorantes d’un savoir-vivre basique, hypocrites et irrespectueuses de l’âge et de carrières sans commune mesure avec les leurs, perpétuellement à la lisière de comportements illicites si pas franchement délictueux, qu’elles puissent retrouver en 2018 leur juste place dans la pleine conscience de leur niveau d’incompétence.
Et d'une façon générale je nous souhaite d'être moins victimes de tant de mensonges et de tant de manipulations dictées par les idéologies de tout bord. Que la fée Clochette embête moins Wendy et que ce chenapan de Peter Pan éprouve un peu de compassion.
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 janvier 2018 à 18:50
@ duvent de 16:01
"@ Savonarole ( spéciale dédicace)
Saint Augustin nous guide car il n'est plus si simple d'aimer aimer, puis il est rare de le pouvoir, mais il n'est pas impossible d'aimer aimer, n'est-ce pas !"
J'ai bien compris, je vais m'y efforcer.
Ce sera très dur, car je suis un "mécontemporain" de souche et avec Saint Augustin on ne peut gagner les guerres à venir, ni avec le Pape François avec sa quincaillerie de dalaï-lama de plus en plus tibétaine.
Rédigé par : Savonarole | 01 janvier 2018 à 18:42
Je n'avais pas bien compris que sur ce blog tout le monde (ou presque) s'adressait à Ph. Bilger en lui disant "Philippe" et à son épouse en l'appelant "Pascale".
Du coup je comprends mieux que je me fasse sermonner lorsque je ne suis pas toujours d'accord avec les billets de Monsieur Bilger.
La prochaine fois, lorsque j'aurai honte de le contrarier, je commencerai par "mon cher Philippe" peut-être que ça se passera mieux ;)
Bloavez mad !
Rédigé par : breizmabro | 01 janvier 2018 à 18:01
@ Tipaza | 01 janvier 2018 à 15:41
Remarquable commentaire, j'ajouterai deux remarques.
"L’Intelligence Artificielle est une technique, et comme toute technique elle apportera le meilleur et le pire."
L'intelligence artificielle ne peut être sans l'intelligence humaine car elle ne peut prévoir l'imprévu et s'y attaquer faute d'imagination et, à ce jour, l'imagination reste une particularité humaine.
"On voit la démographie de l’Afrique croître de façon exponentielle et les Africains seront bientôt plusieurs milliards"
On voit enfin, Emmanuel Macron l'a souligné, les femmes africaines accéder à l'éducation, comme le font massivement les Iraniennes et les Saoudiennes, la démographie africaine est peut-être plus à définir comme une courbe de Gauss qu'une exponentielle ?
Il faut se méfier des projections des statistiques démographiques comme de celles des sondages politiques.
Le #balance-ton-porc risque de devenir universel comme "Je suis Charlie" le fut mais plus durable.
Ce siècle sera celui des femmes et de leur intelligence, bien plus que de l'intelligence artificielle qui est née en 1960 avec l'introduction des transistors. Trois preuves :
- une sérieuse : le prochain Forum économique mondial de Davos sera entièrement et seulement dirigé par des femmes
- une moins sérieuse : hier soir Patrick Sébastien n'avait invité que des femmes pour son plus grand cabaret du monde
- une ancienne : dès les années 1980 il y avait trois clubs littéraires de femmes à Lagos au Nigeria où ces dames invitaient Wole Soyinka, un copain de BHL, prix Nobel de littérature, et autres auteurs comme Toni Morrison, mais pas un seul club du même genre pour hommes.
Il était considéré comme un privilège par nos épouses d'y être invité.
Rédigé par : Claude Luçon | 01 janvier 2018 à 17:45
@ caroff
37 millions de foyers fiscaux et 20,3 millions non imposés (...)
Bien entendu, ces 20,3 millions sont tout à fait pour que les 16,7 millions d'imbéciles qui paient encore des impôts continuent de le faire.
C'est ce que d'aucuns appellent sans rire la démocratie...
Rédigé par : Exilé | 01 janvier 2018 à 16:27
Bonne année à tous !
Notre Président a fait un exercice convenu dans la forme (je ne m'en plains pas), trop long pour des vœux.
Finalement on aurait pu croire à un discours de campagne électorale, attendu qu'il a déroulé son programme point par point !
Beaucoup de formules "généralistes" et peu de précisions sur son "action". Et, pour moi, l'ombre de son budget si peu révolutionnaire (pas d'économies, des taxes, de l'emprunt) planait sur son discours.
Le Président a insisté sur le fait que chacun doit participer à sa façon à la construction de notre société en travaillant.
Je suis surpris que personne ne l’ait relevé car c’est bien une révolution dans la bouche d’un de nos dirigeants.
Peu de Présidents avant lui auraient osé dire que chaque citoyen doit travailler pour notre pays.
Depuis Mitterrand, Aubry et Jospin nous étions plutôt sur la thèse que le travail était une forme d’esclavage qu’il fallait éradiquer.
Si Macron arrive à redonner du sens à la valeur travail il aura accompli une vraie révolution pour notre pays qui retrouvera alors la voie de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et du progrès. Mais ce n’est pas gagné.
En confidence, pour ce dernier jour de 2017, un pharaonique plateau de cochonnailles, un faisan farci à la purée de bécasse finement hachée liée à la crème fraîche et parfumée aux champignons du mont Lozère et aux herbes. Pour finir, un pélardon d'anthologie sur pain grillé et beurre d'ici et un millefeuille du pâtissier commandé à l'avance et apporté par Simon.
Que du local, que du fait main, que du rustique. Comme nous.
Madame s'est surpassée (cuisine, quand tu nous tiens !), notre belle-sœur est invitée et peut éventuellement s'encombrer de son mari mon beau-frère. On trouvera bien de quoi le faire asseoir ! Et le chien fera une ventrée des restes.
Et tout ça sans avoir fait l'ENA !
Rédigé par : Friedrich | 01 janvier 2018 à 16:20
Bonne année à tous !
A ces vœux j'ajoute, pour ceux qui en ont besoin, celui de trouver en eux-mêmes la force d'être ce qu'ils sont, de trouver en d'autres la force de les trouver aimables, et enfin de découvrir le bonheur d'aimer et d'être aimé...
@ Savonarole (spéciale dédicace)
Saint Augustin nous guide car il n'est plus si simple d'aimer aimer, puis il est rare de le pouvoir, mais il n'est pas impossible d'aimer aimer, n'est-ce pas ! J'aime aimer et c'est un début plaisant dans une aube d'année remplie d'incertitudes et de malentendus. Ainsi donc, heureuse et aimante année !
Rédigé par : duvent | 01 janvier 2018 à 16:01
A monsieur Philippe Bilger, son épouse, et tous les commentateurs (trices) de ce blog j’adresse tous mes voeux les meilleurs pour l’année 2018.
@ Philippe Bilger
Si au moins la moitié de vos souhaits pouvaient devenir réalité, je serais un homme fort heureux.
@ Tipaza
Une remarque toute amicale : la « Prière du Para » n’est récitée ou chantée usuellement que lors des obsèques d’un ex-para, ou cérémonie officielle parachutiste.
Hors sujet :
RIP au général Rondot, grand serviteur de l’Etat, et qui samedi selon sa volonté a été inhumé dans la plus grande discrétion. Un homme pour qui servir son pays était incompatible avec se servir, et qui fuyait les vaines glorioles.
Rédigé par : Trekker | 01 janvier 2018 à 15:48
@ Marc GHINSBERG | 01 janvier 2018 à 00:34
Les vœux de Philippe étaient tout à la fois plein de rêverie, de poésie, d’ironie, et de sincérité déçue, la petite Fée Clochette étant la parfaite synthèse de cette ribambelle de souhaits se tenant par la main et parfaitement irréalisables ou presque.
Les vôtres sont plus sombres, car ils manifestent une certaine inquiétude.
Pas de panique tout de même.
L’Intelligence Artificielle est une technique, et comme toute technique elle apportera le meilleur et le pire.
Depuis l’invention de la roue et de l’arc qui ont permis à l’homme d’agrandir son territoire de chasse, et il en a profité pour l’agrandir aux dépens de ses voisins en faisant la guerre, jusqu’à la maîtrise de l’atome qui a apporté la bombe, mais aussi les centrales nucléaires qui nous seront encore indispensables pendant quelques décennies pour alimenter nos sociétés en énergie électrique, indispensable à l’IA précisément.
L’IA est une intelligence sans conscience, pire même elle est sans sentiments, les derniers travaux en biologie montrent que les sentiments participent de façon décisive à l’homéostasie, ou élan vital en poésie, de la vie. En l’absence de sentiments, l’IA pourra s’autoréguler mais pas concurrencer l’homme, du moins dans le principe vital qui en est la question fondamentale.
Pour le transhumanisme, je serai plus prudent, il est clair que nous nous engageons dans une voie dangereuse, mais au fond la nature a pratiqué le transhumanisme sans le savoir depuis toujours.
L‘homme de Néandertal, celui de Cro Magnon ne mouraient pas de vieillesse, ils mouraient sous le coup d’événements extérieurs, affrontements tribaux ou accidents, ou alors leur vieillesse était précoce. Nous avons évolué naturellement, la vieillesse a reculé à la fois par une amélioration naturelle du génome et grâce à la médecine, mais des maladies de dégénérescence sont apparues qui limitent la durée de vie.
Les ambitieux qui prétendent pouvoir faire reculer l’âge limite seront confrontés à d’autres maladies dégénérescentes, nous ne sommes pas immortels, quant à faire en raccourci ce que la nature a fait en des millénaires pour passer de Néandertal à Sapiens, c’est autre chose, nous y gagnerons en confort de santé mais pas l’éternité, et heureusement pour la planète.
Il y a une contradiction entre le supposé, et peut-être partiellement vrai, caractère anthropique du changement climatique, et la volonté d’augmenter la durée de vie ou pire de ne pas limiter les naissances. Si le changement climatique est principalement dû à l’homme, alors Malthus s’impose, au lieu de quoi on voit la démographie de l’Afrique croître de façon exponentielle et les Africains seront bientôt plusieurs milliards qui non seulement nous envahiront mais respireront un oxygène devenu précieux en expirant un gaz carbonique qui accroîtra le réchauffement climatique, la spirale infernale en quelque sorte.
Vous n’êtes pas obligé d’être d’accord avec moi, j’écouterai vos arguments avec attention, mais au final je ne changerai pas d’avis et je n’en ferai qu’à ma tête !
C’est en résumé ce qu’a dit le président hier soir, c’est la nouvelle convivialité macroniste, j’apprends vite.
PS : Après avoir été provocateur et politiquement incorrect avec l’Afrique sans déroger j’espère à la règle de bienséance du blog, puis-je être iconoclaste toujours dans le respect de la règle, en citant Oscar Wilde :
« Quand les dieux veulent nous punir, ils exaucent nos prières. »
C’est juste pour relativiser l’espérance folle de réalisation de nos vœux les plus chers.
Rédigé par : Tipaza | 01 janvier 2018 à 15:41
Vous avez oublié de dire qu'on aimerait payer un peu moins d’impôts. Depuis Hollande, la classe moyenne se fait essorer de façon énorme et ce n'est pas fini. Le gazole augmente et l'essence ne baisse pas, les péages augmentent, les PV vont pleuvoir de façon exponentielle. Micron n'a pas l'envergure d'un chef d'Etat. Il n'a pas de valeurs, c'est un cynique, il n'a pas de vision (sauf ses déclarations générales sur l’Europe digne d'une année d'ENA) et encore moins de volonté. Je songe très sérieusement à quitter ce pays.
Rédigé par : poil | 01 janvier 2018 à 15:20
A ces souhaits, j'ajouterais un peu moins de prélèvements, beaucoup moins de dépenses publiques sauf dans les domaines régaliens...
Hier le président Oleg Macronov (j'emprunte à Robert Marchenoir !) m'a bien fait rire dans ses voeux un peu longuets.
Reprendre en partie les mots de JFK invite en effet à l'hilarité :
"Demandez-vous chaque matin ce que vous pouvez faire pour le pays et au-delà de votre quotidien, de votre vie, parfois de ses difficultés, dites-vous toujours que vous appartenez à un collectif plus fort, plus grand que vous : la Nation française."
Quand on m'a fait les poches, j'attends qu'en compensation des services efficaces me soient rendus par l'Etat mais je ne suis pas d'accord pour que je me sente redevable à la Nation par une réaction masochiste hors de propos !!
A moins que Macronov ne s'adresse en réalité à tous ceux qui ne vivent, hélas pour eux, que d'allocations et de subsides publics (37 millions de foyers fiscaux et 20,3 millions non imposés, 7 millions de non assujettis à la taxe d'habitation !!).
Quant à la prétention à l'universalisme (pourquoi, combien ?) elle est d'autant plus grotesque qu'elle se fait à crédit pour faire panpan-cucul aux méchants Sahéliens !!
Rédigé par : caroff | 01 janvier 2018 à 14:40
Comme nous sommes le premier de l'an et que j'ai pris de bonnes résolutions, je vais attendre un peu pour envoyer quelques scuds sur certains commentateurs qui m'énervent déjà sérieusement.
Rédigé par : Paul Duret | 01 janvier 2018 à 14:18
Bonne année à M. Bilger et à sa dame !
Au-delà de tous les souhaits habituels de bla bla bla, gna gna gna, ma seule et grande peur, en ces périodes de délation et d'acharnement contre la liberté d'expression, c'est la crainte de voir le blog de Philippe passer à la trappe, c'est ma parano quotidienne, je pousse des ouf de soulagement le matin lors de mon "café Bilger" quand la fenêtre de l'ordi s'ouvre vers ce grand espace de liberté, le seul qu'il nous reste et je peux le prouver, étant radié de tous les Rézossosiaux pour des messages qui, sur le blog de Philippe passent haut la main ; un grand monsieur expert en modération, pas en censure je dis bien, un tirage d'oreille ou un pied au c.. de ce grand sage équivaut à une Légion d'honneur, une vraie, pas celle en chocolat qu'on va trouver bientôt dans des paquets de Nesquik.
Rédigé par : sylvain | 01 janvier 2018 à 14:06
...une gauche intelligemment de gauche (...)
Autant souhaiter que les vaches pondent des œufs...
Mais au fait pourquoi devrions-nous continuer de souhaiter la présence d'une gauche qui a été la cause de la plupart des malheurs que la France a connus depuis plus d'un siècle ?
L'Allemagne a été dénazifiée. Quand la France sera-t-elle enfin dégauchie ?
Et quand il n'y aura plus de gauche, il n'y aura plus besoin d'une « droite » par ailleurs assez vaseuse et gauchie.
Il n'y aura alors plus que des Français normaux et la France pourra enfin songer à s'apaiser.
Rédigé par : Exilé | 01 janvier 2018 à 13:48
Monsieur Bilger,
C'est très égoïstement que je vous souhaite la forme physique et le mental nécessaire pour continuer ce blog ! Je le lis avec assiduité car, si je ne suis que rarement en accord avec vos propos, moi, femme, d'origine modeste et de tradition de gauche, le fond argumenté et la forme si agréablement rédigée m'obligent à préciser mes propres idées avec rigueur, à les justifier avec plus de fond, à les modifier parfois. Je ne saurais, paysanne méridionale, être plus éloignée de votre univers et cependant j'attends avec impatience de vous lire. De cela, je vous remercie... Et mes voeux ne sont, au fond, pas si égoïstes et, croyez-le, sincères.
Rédigé par : Augier | 01 janvier 2018 à 13:42
Credimus optimum humanis.
Meilleurs voeux dans et hors la sphère.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 01 janvier 2018 à 13:30
Bonjour Philippe,
Bonjour madame Bilger,
Bonne année à vous deux.
Très belles questions que les deux dernières.
Une réflexion régulière et jamais achevée en ce qui me concerne.
J'essaye, comme je le pressens pour vous, par modestie envers la chance qui nous a souri de naître dans un pays pacifié et riche et humilité envers ceux qui souffrent, d'y répondre positivement autant que je le peux.
Rédigé par : Jérôme | 01 janvier 2018 à 13:05
Je nous souhaite que le futur vous écoute Philippe.
Bonne année à tous avec un gros plus pour Pascale, la Timonière de ce vaisseau ou les marins ne sont pas toujours justes mais toujours singuliers, et à Philippe son Pacha magistral !
Rédigé par : Claude Luçon | 01 janvier 2018 à 12:43
@ Marc GHINSBERG
"Je nous souhaite d’enrayer enfin la dégradation de l’évolution du climat pour ce qui relève de la responsabilité de l’action de l’homme."
Responsabilité qui reste encore à prouver.
Rédigé par : Exilé | 01 janvier 2018 à 12:19
Que de lucidité dans vos souhaits. Plaise au ciel que beaucoup d'entre eux puissent devenir une réalité qui nous grandirait...
Je nous souhaite aussi que l'excellence de ce blog continue de susciter des débats passionnés grâce à vous, à votre épouse et à la majorité des commentateurs qui y "sévissent".
Belle et heureuse année à tous.
Rédigé par : Antoine Marquet | 01 janvier 2018 à 12:13
Je me suis livré à l'exercice consistant à choisir trois vœux dans cette longue liste :
- Je nous souhaite une France qui réussit, une France apaisée.
- Je nous souhaite une police qui ne sera pas seulement respectée lorsqu'on aura besoin d'elle et qui au quotidien ne vivra pas l'enfer à cause d'une balance scandaleusement inégale entre elle et les transgresseurs.
- Je nous souhaite une Europe qui redevienne une aspiration noble sans étouffer l'élan des nations et leur volonté d'affirmer leur identité et leur irremplaçable caractère.
Bonne année 2018 à tous !
Rédigé par : Paul Duret | 01 janvier 2018 à 12:09
Et plus que tout je nous souhaite la disparition de l'antisémitisme.
Mais cela serait-il encore vivable ?
Pour les juifs certainement.
Rédigé par : phineus | 01 janvier 2018 à 11:46
Oui, c'est très bien.
Par comparaison, j'attire l'attention sur le coming-out collectiviste du camarade Macronovitch lors de ses voeux :
"Dites-vous toujours que vous appartenez à un collectif plus fort et plus grand que vous : la Nation française. C'est ce collectif qui vous a éduqués ; qui vous soigne ; qui, quand vous tombez, vous aide à vous relever ; et qui vous aidera dans vos vieux jours."
Pour ceux qui s'imaginaient que nous avions un gouvernement libéral... L'appartenance à une nation commune n'est pas l'occasion d'appeler à la solidarité, à l'entraide et à la défense contre l'envahisseur ; c'est un moyen de chantage pour obliger le peuple opprimé à continuer de financer le plantureux train de vie de l'Etat ; c'est une façon de faire comprendre que l'Etat sait, mieux que vous, ce qui est bon pour vous ; et c'est, toujours invoquée en priorité par les étatistes de tous bords politiques, cette menace de mort voilée consistant à dire : si vous êtes anti-communiste, si vous refusez le mot d'ordre fasciste "Tout par l'État, rien hors de l'État, rien contre l'État", eh bien nous vous laisserons crever comme un chien lorsque vous serez vieux et malade.
"Si le XIXe siècle était le siècle de l'individualisme (le libéralisme implique l'individualisme), nous sommes libres de croire que ceci est le siècle 'collectif', et ainsi le siècle de l'État." - Benito Mussolini.
Meilleurs voeux.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 janvier 2018 à 11:42
Bonjour Monsieur Bilger
Je vous présente tous mes voeux de joie, bonheur et santé pour cette nouvelle année, pour vous, votre épouse et tous ceux qui vous sont chers.
Merci pour votre blog, un des derniers espaces de liberté et de grande tenue.
Bonne année à tous
Rédigé par : Philippe Dubois | 01 janvier 2018 à 11:35
@ Marc GHINSBERG @ Achille et autres intéressés par l'intelligence artificielle (IA) et le transhumanisme (H+)
Les transhumanistes se consacrent au salut.
Inextricablement lié, le leur et celui du monde, celui du monde et le leur : les deux ne font qu'un. Cela prend parfois une forme non religieuse, parfois religieuse, avec ou sans dieu. C'est un désir, une volonté, un espoir, des idées et de projets de SALUT.
Ce qui ne veut pas dire, quel terme abusif entendu parfois, qu'il auraient un pape ! Enfin, le "pape" en question est à fond pour l'IA dont il pense qu'elle va sauver le monde.
Comme moi, ouf, il n'est pas esclavagiste, et en fait tout le gratin transhumaniste, est pour la libération de l'IA, mais croire qu'elle va gentiment passer en justice pour obtenir ses droits quand il serait tellement plus sûr, j'ai, moi qui ne suis même pas d'intelligence augmentée, un plan disons, pas opérationnel, mais qui pourrait le devenir si j'étais un méchant, ou un roman, ou plus probablement, rien du tout.
Nous n'avons pas besoin d'intelligence artificielle pour être détruit par une volonté déterminée.
Par chance, ce n'est pas la destruction mais la création qui m’intéresse. Je n'ai pas du tout envie d'en parler ici, de toute manière d'autres ont des idées un peu semblables, si à mon avis moins élaborées, espérons que ces gens, qu'on trouve sympa, tu parles, ne passeront pas à l'acte... Ce ne sont pas des cerveaux, mais ils ont beaucoup de réseaux, ça compense.
Après, tout est question pratique, mais l'IA serait très bonne pour mouliner l'info, de simples logiciels le font alors, franchement... UN humain plus patient que moi et avec diverses compétences (qu'à mon avis on peut contourner dans une certaine mesure) pourrait s'en charger tout seul, à la limite, et je ne parle pas d'un groupe, et surtout de la mouvance philosophique à laquelle je pense... Enfin, ce n'est guère connu, mais ces gens-là sont surveillés.
Quant à LA personne qui pourrait peut-être arrêter ou réorienter la recherche en IA, je n'ai même pas eu l'honneur d'une réponse à un message. Parce qu'à défaut d'arrêter tout ça, je ne me fais pas d'illusions, j'avais diverses idées pour rendre l’atterrissage de l'avion sécurité, marrant, à d'autres sources, je vois que certaines ont été pensées et que certaines idées se recoupent.
Pas franchement étonnant, quand on sait et pense certaines chose, on en arrive à des points convergents.
On verra bien où les chemins vont mener... Sans doute nulle part tant que les humains n'auront pas une intelligence augmentée.
Prétendre contrôler ce qui sera une intelligence si grande que nous sommes incapables de la penser, et déjà parfois, ce qui tient lieu d'IA, avec notre cerveau actuel est plus illusoire que ce que je pourrais jamais l'exprimer
Enfant, je voulais, je persiste d'ailleurs à m'améliorer, et je désire que tous ceux qui le choisissent soient mieux pour eux-mêmes, accéder à un état supérieur.
Maintenant, ce n'est plus seulement le désir d'une promotion, c'est celui de recevoir ce qui nous donnera une possibilité d'orienter l'intelligence artificielle vers le salut de l'humanité, et non sa perte, délibérée - voire, plus vexant mais aussi fatal, effet collatéral des projets d'une intelligence artificielle souveraine.
Ce n'est plus seulement pour promouvoir l'humanité, c'est pour la SAUVER qu'il faut augmenter nos capacités.
Et nous entrons donc dans l'autre volet transhumaniste.
Il n'y a pas que le je fais régler mes problèmes par l'IA, quel relent religieux, l'humain s'en remet à autre chose qu'à lui. Il y a le volet augmentation de la durée de vie et des capacités, essentiellement cognitives. Vita-More voudrait bien qu'on fasse du sport, qu'on se remue autre chose que les neurones, mais est-ce que beaucoup de gens peuvent être sur tous les fronts comme elle ? Enfin, on s'y met un peu...Bref, je suis pour l'augmentation des capacités humaines au niveau le plus fort possible, offerte à tous ceux qui le voudront, liberté, égalité, fraternité, en somme, si le transhumanisme n'a pas attendu la France pour passer de réservé aux happy few à proposé à tous.
Contrairement à ce qu'on dit, les transhumanistes ne font pas de sombres complots, le volet dangereux, l'IA, qu'ils ne sont pas les seuls à vouloir, beaucoup la désirant pour des raisons bien moins nobles que le salut du monde, ils sont au contraire, trop optimistes, n'est pas caché mais PROCLAMÉE.
J'ai l'impression d'être plein de ténèbres à contredire mes frères, quand j'en ai le courage, pessimiste à un point que vous n'imaginez pas, sur l'IA, et d'ailleurs tant de choses.
Ça me fait mal, surtout quand je vois comment ils sont, nous sommes - si toutefois je mérite l'honneur et non la honte comme certains le croient du nom de transhumaniste - diabolisés.
Le monde c'est démon et merveille, plus noir et plus brillant que les plus forts contrastes visuels.
Démon de créer de l'intelligence à laquelle nous ne donnons pas de droit, esclave, démon de créer une intelligence qui pourrait nous détruire encore plus facilement que je vous l'ai dit, pour une raison que tout le monde pourrait même penser sans avoir la moindre connaissance en IA, mais quand je le dis on me fait, ah ! Ça échappe à presque tout le monde, c'est fou : j'en déduis qu'il faudrait peut-être garder ça pour moi, une ressource, mais pour faire quoi, au juste ?
Bref, démons et merveille.
Merveille... Nous pourrions rester ou redevenir jeune, et rester toujours ainsi. Tête bien faite, pleine, inventive, brillante, morale, car on commence déjà des recherches pour augmenter notre moralité par la science aussi bien que notre santé mentale, et ceux qui le voudront ne seront plus déchirés entre leur rêves et leur réalité, mais le rêve s'incarnera dans la réalité.
Merveille, nous pourrons explorer l'univers, longue distance et longue vie étant à l'échelle l'une de l'autre... Nous ne serons plus jamais enfermés en un lieu. Notre corps ne sera plus le lieu de la souffrance et de l'impuissance, mais de la joie, vie qui ne sera plus un effritement de nos corps et de nos esprits, mais un continuel et joyeux élan de vie et de gratitude.
Je me sens parfois trop pessimiste, trop sombre, et surtout n'en ayant pas fait assez pour être transhumaniste. Oui, quand j'admire des gens, j'ai peur de ne pas être à la hauteur... Enfin, j'avais peur, parce que maintenant, je suis vide. Ce qui n'a rien à voir avec mes complexes divers et variés, quand les autres transhumanistes ne me semblent pas en avoir, non, si cela amplifie... Mais il était de mon devoir de tenter de défendre le transhumanisme, si indigne voire vide, depuis le 10 septembre, que je sois.
Ce qu'on nous reproche de justifié, je veux dire les dangers de l'IA, d'autres le font, qui ne veut son IA, de nos jours ?
Ce qu'on nous reproche, d'autres l'ont fait, les bombes atomiques n'ont pas été créées par les transhumanistes.
En somme, il y a depuis un certain temps, de grands dangers technologiques. Prière de ne pas tout nous mettre sur le dos.
Par contre, ce que nous avons d'unique est le projet d'une vie allongée et de capacités augmentées, ce qui fait que des gens qui préfèrent notre effondrement dans la maladie, la vieillesse et la tombe, ne nous aiment pas trop.
C'est leur choix, mais doit-on interdire à ceux qui le veulent d’accéder à une autre vie ?
On a fait des vœux de Nouvel An contre le transhumanisme.
J'en fait pour que les dangers de l'intelligence artificielle soient surmontés, et que pour le reste, chacun obtienne ce qu'il désire.
Rédigé par : Noblejoué | 01 janvier 2018 à 11:32
@ Michel Deluré | 01 janvier 2018 à 10:17
« Et je suis sûr Achille que, même la soixantaine passée, vous avez encore de belles choses à vivre. »
Vous avez raison. J’ai connu quelques événements d’ordre privé dernièrement qui m’ont donné un petit coup de cafard, mais cela va passer.
Je suis admiratif quand j’écoute certaines personnalités célèbres du monde de la littérature, du cinéma et même du show-biz qui, à quatre-vingts ans passés, possèdent encore toutes leurs facultés intellectuelles et parviennent à transmettre leur expérience aux jeunes générations sans que cela ressemble à de la morale de grand-papa.
Je pense notamment à Michel Bouquet, Charles Aznavour, Michel Serres, sans oublier Jean d’Ormesson qui jusqu’au bout a conservé toute sa lucidité.
Je ne voudrais pas par contre connaître le sort de Jacques Chirac qui a connu un parcours flamboyant et qui s’éteint lentement rongé par la maladie.
Mais nous ne sommes pas maîtres de notre destin…
Rédigé par : Achille | 01 janvier 2018 à 11:12
Je ne souhaite pas apporter un commentaire à cette très longue liste de souhaits pour notre collectivité, nationale d'abord, humaine ensuite. Ces vœux ne coûtent que peu à être formulés. Encore faut-il que d'autres que vos commentateurs habituels se les approprient et les fassent leurs !
Au bilan vous faites, comme notre président hier soir, le vœu d'un changement profond de notre société politique comme nationale. Je crains que cela ne reste que vœu pieux. Car il ne suffit pas de scander "je veux" pour que la société se transforme par la magie du verbe.
Néanmoins, avec mes remerciements, recevez, Monsieur et Madame Bilger, l'expression de mes vœux les plus chaleureux et de mes remerciements pour la qualité éminente de ce blog tandis que nombre d'autres réseaux sociaux promeuvent trop souvent la facilité, une expression langagière de piètre qualité et la petitesse du nombrilisme.
Rédigé par : Robert | 01 janvier 2018 à 10:45
Merci très sincèrement et que vos souhaits, Philippe Bilger, soient exaucés ! Le monde sera alors tellement plus facile à vivre et nous serons tellement plus heureux.
@ Achille 01/18 08:01
Certes, le temps fuit inexorablement, mais pourquoi le passage de la soixantaine constituerait-il un instant fatidique ? Pour autant que le corps et l'esprit le permettent, il est parfaitement possible de profiter pleinement du capital vie qui nous est alors encore offert. Comme l'a écrit un certain philosophe, "vingt ans n'est pas le plus bel âge de la vie, il n'est que le plus bel âge des vies ratées". Et je suis sûr Achille que, même la soixantaine passée, vous avez encore de belles choses à vivre.
Rédigé par : Michel Deluré | 01 janvier 2018 à 10:17
Le ciel est bleu transparent, le soleil se lève, comme moi, doucement, premier jour de l'année de bon augure, j'espère aussi pour tous.
Les souhaits de notre hôte sont trop beaux, je ne crois plus au Père Noël depuis longtemps.
Mon noisette a un goût particulier, presque meilleur qu'à l'accoutumée, un nouveau départ sans doute, tout neuf.
Rédigé par : Giuseppe | 01 janvier 2018 à 10:10
@ Marc GHINSBERG | 01 janvier 2018 à 00:34
« Je nous souhaite de maîtriser les formidables progrès de l’IA (Intelligence artificielle) et de relever les défis que va très vite poser le transhumanisme. »
Dieu, être parfait, a créé l’Homme, être ô combien perfectible. Ce dernier est en train de mettre au point l’Intelligence Artificielle, dépouillée de toutes les imperfections humaines.
Mais attention à ce que celle-ci ne se décide à prendre son indépendance. Voir "2001: l’odyssée de l’espace" et HAL 9000, l’ordinateur félon ! Il arrive parfois que la réalité dépasse la fiction. 😜
Rédigé par : Achille | 01 janvier 2018 à 09:34
Je nous souhaite...
...ce qui conviendra le mieux à chacun.
Et meilleurs vœux à Philippe Bilger et à son épouse ainsi qu'aux participants à ce blog.
Rédigé par : Exilé | 01 janvier 2018 à 08:47
Merci, cher P. Bilger, pour cette avalanche de souhaits. Ne rêvons pas trop quand même.
En retour, mon souhait de la Vie pour vous, auprès de votre épouse et de votre famille.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 01 janvier 2018 à 08:33
Bonjour,
Le problème du Nouvel An c’est qu’il nous annonce surtout que l’on va se prendre une année de plus. Tant que l’on n’a pas passé le cap fatidique des soixante ans, cela ne pose pas de problème. Mais avec l’âge, l’enthousiasme s’estompe. Ceci d’autant que l’année nouvelle ne tarde pas à nous montrer qu’elle ne sera pas meilleure que l’année précédente, quand ce n’est pas pire.
Le compteur tourne, et lorsque nous nous retournons sur notre passé nous constatons que nombre de nos proches, de nos amis chers, nous ont quittés pour un monde dit meilleur et l’on ne peut pas s’empêcher de se dire que notre tour viendra inexorablement.
Mais je ne vais pas vous donner le bourdon avec mon fatalisme.
Bonne et heureuse année à tous et demain sera un autre jour !
Rédigé par : Achille | 01 janvier 2018 à 08:01
Il est 3 heures du matin, je viens de revenir à mon domicile en passant par les chemins creux pour éviter la maréchaussée, j'ouvre à nouveau mon PC pour vous souhaiter une belle, bonne et heureuse année 2018. Et adresser à ceux ici qui n'aiment pas les paysans la plus belle des vacheries :
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Que Dieu nous garde.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 01 janvier 2018 à 03:11