"L'inquiétant déclin de la natalité française" a suscité beaucoup d'analyses qui pour l'essentiel s'en tiennent à des données économiques, sociales ou professionnelles (Le Figaro). Les couples n'auraient plus assez de revenus, l'Etat n'aurait pas une politique suffisamment généreuse à l'égard des familles et les femmes seraient souvent obligées de trancher en faveur d'une vie active à l'extérieur de leur foyer.
C'est sans doute en partie vrai. Je suis bien obligé de l'admettre puisque j'entends quotidiennement des argumentations ou des justifications purement quantitatives pour expliquer le refus d'enfants ou la volonté d'en rester à un enfant unique. Il y a quelques années, dans un reportage télévisé, j'avais relevé une phrase où le couple n'hésitait pas à faire dépendre son nombre d'enfants de la contenance de sa caravane.
Sans tomber dans une approche aussi prosaïque, il est patent que le désir d'enfant devient une donnée infiniment relative qui est soumise pour sa concrétisation à des éléments qui pèsent davantage que le bonheur de la procréation elle-même.
Le droit à l'enfant n'est paradoxalement que le dévoiement d'un désir d'enfant en renvoyant l'attente généreuse et altruiste de celui-ci vers une exigence narcissique et capricieuse qui ne le concerne plus ou à peine.
Pour ne pas évoquer la gestation pour autrui qui est tout simplement "un marché de la personne humaine" face auquel les féministes de tous bords devraient s'indigner si elles étaient cohérentes. Quand le droit à l'enfant conduit à répudier l'humanisme même le plus basique, on a le devoir, pour le moins, de questionner ce droit (Le Monde).
Je provoque mais si l'on consacrait la même énergie, la même intelligence à rendre hommage à la procréation qu'on en met pour défendre toutes griffes dehors l'avortement, cela pourrait s'appeler un progrès ou au moins un rapport plus équilibré entre la naissance et l'effacement.
L'enfant-roi qui pourrait laisser croire à l'existence de parents tellement épris de l'enfance et de sa liberté qu'ils lui laisseraient faire par amour à peu près n'importe quoi est lui-même une dénaturation d'un authentique désir d'enfant.
L'enfant réclamé par des adultes pour leur seul bénéfice ou l'enfant petit potentat, deux manières qui dégradent la magie de l'enfance, quand on l'espère et qu'elle vous comble par avance grâce à ce qu'elle a d'unique et de puissant.
Je ne suis pas davantage convaincu par les humanistes hypocrites qui prétendent ne pas faire venir au monde des enfants pour leur bien. Cet univers serait trop dur pour qu'on puisse y jeter un enfant ! En traduisant, quelle incommodité, quelle gêne qu'un petit bout d'être qui viendrait mordre un peu sur notre destin personnel !
Il n'est vraiment pas nécessaire, pour faire "scientifique", de s'aventurer dans des justifications sociologiques. Il suffit de comparer hier avec aujourd'hui, les attitudes passées avec celles de maintenant. Combien de fois ai-je remarqué le changement radical qui s'est opéré chez beaucoup de parents au fil des années, dans le métro ! Au lieu qu'il y ait entre eux et les tiers jetant un tendre regard sur leur progéniture de quelques mois une complicité délicate, dorénavant c'est au mieux de l'indifférence, voire pire, presque de l'hostilité, comme si l'intérêt affectueux d'autrui était une menace.
Je tire de ces évolutions, de cette moindre consécration de l'enfance qui n'apparaît plus comme un trésor à partager d'une certaine manière par tous mais tel un bien à privatiser, que les temps ont changé et que, si la natalité française est en baisse, cela tient d'abord à ce que l'amour des enfants est lui-même en baisse. Je m'en désole d'autant plus que depuis toujours je fonds devant les bébés, qui représentent un quatrième âge si merveilleux de grâce et d'innocence.
Il n'y a à jeter la pierre à personne - la liberté est une valeur trop précieuse pour ne pas bénéficier même à ceux pour qui seul leur avenir compte - mais qu'on ne vienne pas cependant décourager ceux qui croient à la vie, donc à l'enfant, et ne répugnent pas à mettre de la douceur là où on en manque. Il faudrait surtout les féliciter.
Au nom de tous.
@ Aliocha
Je n'ai jamais rien manipulé, ressort évangélique ou non, la théorie mimétique est scientifique et je l'utilise comme telle, je ne vais pas prier pour être conforme à vos attentes, tant qu'on y est ?
Quelle dégradation ce serait là, quand j'y pense, je préfère mourir tout de suite, là.
Je suis pour la jeunesse immortelle et l'intelligence augmentée : il est de mon devoir de les défendre quand elles sont attaquées.
Ce qui ne veut pas dire que je prends l'engagement de le faire partout et toujours.
Si on me souhaite de perdre ce qui est le plus important pour moi depuis le 10 septembre, on mérite et on se prend mes insultes.
Normal.
Je n'aurais, moi, jamais l'idée de dire à quelqu'un de ne plus être croyant, ou amoureux, ou quoi que ce soit qui importe pour lui. Je trouverais normal d'en subir les conséquences, sinon... Mais pas vous : typique du croyant qui s'imagine avoir plus de droits que les autres, le premier et fondamental droit du croyant étant de vouloir détruire ce qui fait la vie de celui qui ne partage pas sa croyance, le droit à l'impunité "pardon des offenses" au cas extraordinaire où le croyant comprenne qu'il a commencé à nuire à l'autre.
Franchement, je ne crois pas avoir jamais commencé à attaquer quiconque... Mais je n'ai jamais pardonné non plus.
Et franchement, ce n'est pas pour quelqu'un comme vous que je me donnerais cette peine.
Rédigé par : Noblejoué | 29 janvier 2018 à 13:47
Que vous ayez envie, Noblejoué, de débattre ou non, je n'ai jamais, ne vous en déplaise, fait que répondre à vos provocations, réquisitoires, insultes et j'en passe.
Comme Mark Zuckerberg, qui utilise Girard en en dissimulant le ressort évangélique, Patrick Buisson, qui utilise le sentiment catholique national à des fins de commerce électoral, ou les théoriciens du genre qui éludent les conclusions politiques de Marcel Proust, comme tous ces hypocrites dissimulateurs de vérité, mon cher thérapeute, vous serez combattu avec détermination.
Rédigé par : Aliocha | 29 janvier 2018 à 06:54
@ Aliocha
"Me voici donc affublé du rôle de l'ange exterminateur"
Juste de pervers, ne vous flattez pas trop...
"On risquerait de s'apercevoir à l'heure de la mort que l'on a construit son existence sur des chimères"
La survie est la réalité la moins chimérique qui soit... Au moment de mourir, si je m'aperçois de la chose, j'aurais bien assez à faire de penser que je tombe dans le néant.
Je ne baverais pas sur ma vie pour "mériter" un quelconque paradis. Je penserais qu'il est bien triste que je n'ai pas accédé à l'immortalité, à une intelligence digne de ce nom mais ne trouverais ni indigne ni chimérique d'avoir toujours voulu le mieux... C'est si j'abandonnais tout cela que je me dirais, bien triste, que j'ai vécu comme si j'étais déjà dans le néant.
Si j'ai toujours essayé de défendre les victimes, ce n'est pas pour m'acheter un paradis, c'est pour leur bien comme pour être juste.
Je n'ai pas cherché à me donner des brevets de vertu ou de tout faire tourner autour de cette seule réalité.
Le monde est bien plus vaste, et tellement plus inspirant que vos rengaines, mais il est vrai que vous êtes contre l'inspiration !
Je voudrais toujours vivre sauf s'il se trouve que le suicide est l'issue la plus honorable à un problème, et être toujours en vie quand je vis, c'est-à-dire recevoir quelque inspiration, ne vous déplaise.
Je sais bien que l'Eglise se flatte d'être l’interprète de la conscience, vous de René Girard qui vous fait minorer tous les autres aspects de la vie comme, par exemple, la mortalité, et autres choses non moins inacceptables que les lynchages sous prétexte qu'elles ne sont pas commises par les humains, mais je récuse totalement ces prétentions.
Rédigé par : Noblejoué | 28 janvier 2018 à 23:25
@ duvent
Ce n'est pas l'IA qui m'inspire - ou alors la honte qu'on veuille créer des êtres intelligents pour nous servir, et la peur que cela nous retombe dessus.
Le 10 septembre, quelque chose m'est arrivé qui explique que j'ai moins de patience que jamais pour ceux qui m'ennuieraient, ce que je dois bien dire, à titre d'avertissement, même si je refuse bien évidemment d'en parler.
Alors qu'est-ce qui m'inspire ? Vous n'allez pas le croire, le désir d'aller vers tout ce qui en vaut la peine, vaste programme, qui me fait prendre quelques portes dans la figure.
Et alors ? En tout état de cause, je veux garder une inspiration qu'Aliocha voudrait que je perdre, affreux, non ?
Chacun défend son idée, c'est bien normal. Vous aussi :
"Alors il faut s'armer de patience et tenter d'ouvrir les yeux grandement pour saisir ce dont ce monde a cruellement besoin. Des abeilles et des hommes, sans aucun doute !"
Le monde n'a "besoin" de rien, c'est anthropocentrique. La vie évolue sans but, les abeilles sont nécessaires à beaucoup d'espèces, dont sans doute la nôtre, et aucune ne porterait le deuil de notre extinction.
Par contre, oui, j'ai diverses idées pour la pérennité et les progrès de notre espèce.
Pas trop envie d'en débattre avec Aliocha, et bien aise que vous interveniez pour séparer les belligérants.
Rédigé par : Noblejoué | 28 janvier 2018 à 19:38
Me voici donc affublé du rôle de l'ange exterminateur, c'est tout dire... Mais après tout le tombereau d'insultes dont on m'afflige, on ne peut que remarquer qu'il est difficile de se faire face et de lire Girard jusqu'au bout, on risquerait de s'apercevoir à l'heure de la mort que l'on a construit son existence sur des chimères.
"Les liens entre un être et nous n’existent que dans notre pensée. La mémoire en s’affaiblissant les relâche, et malgré l’illusion dont nous voudrions être dupes, et dont par amour, par amitié, par politesse, par respect humain, par devoir, nous dupons les autres, nous existons seuls. L’homme est l’être qui ne peut sortir de soi, qui ne connaît les autres qu’en soi, et, en disant le contraire, ment."
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Albertine_disparue.djvu/46
Rédigé par : Aliocha | 28 janvier 2018 à 15:57
Noblejoué et Aliocha...
Il s'est passé un 10 septembre pour N. quelque chose qui m'a échappé et qui donne lieu à un échange vain...
L'un inspiré par la Bible, l'autre par l'IA, combattent et se défient en aveugles et en sourds, prenant à témoin les lecteurs de ce blogs dont certains sensibles à ce triste spectacle ont sans résultat tenté l'apaisement. Le différend n'était pas de nature tragique et pourtant...
Nous pouvons ainsi voir combien l'homme dans toute sa splendeur est entièrement et définitivement tourné vers lui-même.
Ce qui suit n'a rien à voir, à hameau dans les nuages, je dirais que la posture et les imposteurs ruinent les espérances. La réalité n'est envisagée que du point de vue où certains se placent ; ignorant ceux qu'ils ne voient pas et méprisant ceux qui dérangent leur raisonnement sans logique ni perspective, ils se flattent et se congratulent d'avoir seuls compris l'essentiel. Alors il faut s'armer de patience et tenter d'ouvrir les yeux grandement pour saisir ce dont ce monde a cruellement besoin. Des abeilles et des hommes, sans aucun doute !
Rédigé par : duvent | 28 janvier 2018 à 11:08
@ Aliocha
Vous devriez cesser de vous servir de Girard ou d'autres pour nuire aux gens, c'est-à-dire du bien pour faire le mal, c'est pervers.
Et vous savez quoi ? Je ne prends pas mes modèles, ni même mes conseils de lecture chez les pervers.
Vous avez rebuté des gens de lire Girard, et le moins que l'on puisse dire, c'est que je dois une reconnaissance éternelle à qui me l'a fait découvrir ainsi que la grâce de ne pas m'en dégoûter ni de rien de ce que vous salissez, et tant que je suis sur le chapitre gratitude, à tous ceux qui ont pu me soutenir d'une façon ou d'une autre, et notamment pour l'inspiration.
Rédigé par : Noblejoué | 28 janvier 2018 à 10:51
@ Noblejoué
Vous devriez lire René Girard sur Dostoïevski.
Rédigé par : Aliocha | 28 janvier 2018 à 09:08
@ Aliocha
"Enfin, Noblejoué est désinspiré !"
Enfin Aliocha se révèle !
Un Aliocha a besoin de :
- La mort.
- Qu'on n'ait pas d'idée, qu'on soit désinspiré.
Vous ne vivez que pour l'abaissement des gens tandis que je souhaite que chacun puisse s'élever, vous voulez l'écrasement des gens pour qu'ils se recomposent selon vos désirs quand je veux qu'ils accèdent aux leurs.
Vous êtes donc un tortionnaire et moi, un thérapeute.
@ Autres
"Enfin, Noblejoué est désinspiré !"
Question aux autres croyants, les croyants ont-ils besoin de la mort et de la mort intellectuelle des autres, surtout ceux qui ne pensent pas comme eux, ou c'est juste Aliocha ?
Les non-Aliocha soit n'aiment pas ce que j'écris, et ne le lisent pas, soit l'aiment, et le lisent, certains donnent des conseils.
Ce monstre me souhaite de ne plus avoir d'inspiration, comme l'échec ou ne plus être aimé lors d'un amour mutuel, c'est honteux !
Mieux vaudrait me souhaiter de mourir que de vivre comme si je n'étais plus en vie.
A propos de mort.
Je ne veux pas ne pas avoir d'inspiration, et plus d'échec, plus rien qui ne me convienne plus, jamais, plus jamais, je n'ai plus aucune raison de subir quelque mortification que ce soit depuis le 10 septembre.
Si on n'était pas dans un monde à faible liberté d’expression, je demanderais bien un poison sans douleur et sans défaillance, on n'en parlerait plus. Quel plus noble cadeau que d'offrir le moyen de la liberté ?
Si j'ai jamais écrit quelque chose de bien, ce sera un merci, si j'ai jamais usé la patience par des longueurs, quelle pire longueur que de se survire ? Je demande quoi, en somme, aux gens ? Soyez cohérents.
Que je sois Goethe, ou le dernier des commentateurs, PERSONNE ne mérite d'être déchu de soi.
Eh bien, j'aurai tout subi, des accusations imméritées, et encore pire, un vœu qui est une malédiction.
Le mec qui débite des citations ou pond du chaos-sermon suave qui dissimule son ordure comme à Versailles le parfum qu'on ne se lave pas veut que je perde toute flamme.
Ici, partout, c'est l'éteignoir, dites donc. On admire ? On est moqué, diabolisé par qui on admire, mais plus, car pour moi est définitivement déchu qui commet des injustices.
On a de l'inspiration ? Oh, c'est du hors-sujet... Pourquoi, ceux qui diabolisent les autres, eux, trouvent-ils toujours un œil complaisant du lecteur ? Aujourd'hui, c'est encore mieux, un chien me souhaite de perdre la seule flamme que j'ai jamais eue et celle que je veux jamais, l'inspiration.
Comme la flamme se consume et s'élève, je ne veux que cette inspiration qui fait vivre, consume, élève !
Comme le monde est mauvais, je pourrais m'éteindre, et pas lui finir brûlé, c'est ainsi...
Ou pas. Quand on a enfin conseils et encouragements, même vide, même maudit de la pire malédiction, s'éteindre, comment pourrait-on renoncer ?
Je refuse d'être une cendre vivante, quelque effort qu'il doive m'en coûter, à moi, si vide, si faible, je serai ce que ceux auxquels je pense pour avancer ont pressenti en moi.
Rédigé par : Noblejoué | 27 janvier 2018 à 17:11
Enfin, Noblejoué est désinspiré !
Peut-être s'apercevra-t-il alors que, je étant l'autre, l'enfer c'est soi-même, et qu'à force de vouloir transférer au numérique sa propre conception limitée de la réalité, on se condamne éternellement à tourner autour du nombril de la mondanité de ses hiérarchies, du totem de son propre désir, et que la mort alors est libération, ramenant au réel la vanité incommensurable du moi tyrannique et aveugle, celui qui voudrait imposer les vessies de sa transcendance comme seule et unique lanterne, que nous ne sommes qu'atomes dans l'infini fleuve de la vie, et qu'il y a une satisfaction parfaite à se reconnaître tel, liés que nous sommes par le temps de l'esprit.
Étant à peu près sûr de l'opprobre que va encore m'attirer cette missive, je me réfugierai au préalable dans la salle d'un de ces grands anciens, pour goûter avec délice la fugacité du parfum éternel des roses que la fenêtre ouverte sur l'autre m'apporte par-delà les siècles :
"Bien plus, ce ne sont pas seulement les phrases
qui dessinent à nos yeux les formes de l’âme
ancienne. Entre les phrases – et je pense à des
livres très antiques qui furent d’abord récités –, dans l’intervalle qui les sépare se tient encore
aujourd’hui comme dans un hypogée inviolé,
remplissant les interstices, un silence bien des
fois séculaire. Souvent dans l’Évangile de saint
Luc, rencontrant les deux points qui l’interrompent avant chacun des morceaux presqu'en forme de cantiques dont il est parsemé, j’ai entendu le silence du fidèle qui venait d’arrêter sa lecture à haute voix pour entonner les versets suivants comme un psaume qui lui rappelait les psaumes plus anciens de la Bible. Ce silence remplissait encore la pause de la phrase qui, s’étant scindée pour l’enclore, en avait gardé la forme ; et plus d’une fois, tandis que je lisais, il m’apporta le parfum d’une rose que la brise entrant par la fenêtre ouverte avait répandu dans la salle haute où se tenait l’assemblée et qui ne s’était pas évaporé depuis près de dix-sept siècles."
https://beq.ebooksgratuits.com/auteurs/Proust/Proust-lecture.pdf
Rédigé par : Aliocha | 27 janvier 2018 à 07:54
@ anne-marie marson | 25 janvier 2018 à 19:36
« La preuve, il n'y a pas de féminin à cette insulte. »
Ben si, vous, et cela révèle la véritable nature de ce blog.
Mais il n’en reste pas moins que l’information que vous avez donnée est un mensonge, même en détournant l’attention, vous avez menti !
Vous cachez votre mensonge derrière une banale injure, mais aucun car brûlé, aucun car que quiconque aurait tenté de brûler, pas d’enfant de 9 ans, pas 50 personnes mais 15, aucune plainte enregistrée pour cette affaire, la police est bel et bien intervenue, dès qu’elle est intervenue, cela a pris trente minutes et non trois heures, aucun LGBT, communiste, aucun représentant de Boulevard Voltaire, etc.
Quels que soient vos affriolants mots, que vous tentez de sacrer comme une entité dévouée à votre dieu, qui ne servent qu’à détourner l’attention, comme les pickpockets pour mieux nous faire les poches, c’est un mensonge.
Rédigé par : Elusen | 27 janvier 2018 à 03:22
@ Aliocha
"La vie éternelle, c'est la littérature, les vrais transhumanistes sont les artistes qui ont su résoudre l'orgueil blessé de la chair mortelle".
Je ne vais pas aller plus loin, ça devient de moins en moins signifiant et de plus en plus verbeux après.
La vie éternelle c'est ? Un élément de la vie mortelle.
N'importe quoi, qu'on parle de littérature, d'amour, de science, de musique...
"Sans la musique, la vie serait une erreur", en jette plus que votre formule, mais n'est ni plus vraie, ni plus fausse.
La vie ? Il y a plusieurs définitions, mais laissons cela.
La littérature, aussi... Pour moi, la littérature est une restitution de la vie qui lui donne un sens narratif, une histoire qui nourrit notre vie comme elle recrée le langage.
Ce qui n'est déjà pas si mal.
Sinon, les vrais transhumanistes sont les artistes, c'est cela, oui, comme le vrai Israël était les chrétiens.
J'adore cette manière de coucou de voler l'identité des autres !
"L’orgueil blessé de la chair mortelle"...
La chair n'est pas un orgueil ou une honte, elle est un être-là, y voir orgueil ou honte ne se fait que par confrontation aux congénères.
Le problème de la mortalité de la chair, est que si notre chair meurt, nous aussi, nous ne pouvons la régénérer ou transmettre notre esprit au monde numérique.
Les vrais problèmes sont ceux de la survie et de la liberté.
Mais que vous dites n'importe quoi ! Même si je n'apprécie pas forcément sa manière d'agir, il faut bien avouer que Catherine Jacob plane à cent coudées au-dessus de vous. Elle inspire, vous m'avez si désinspiré que j'ai dû faire effort pour écrire cette mise au point.
Pénible.
Rédigé par : Noblejoué | 26 janvier 2018 à 20:32
@ Mary Preud'homme | 26 janvier 2018 à 02:11
« Depuis quand l'avortement provoqué (et non spontané) serait-il assimilé à une pathologie ? »
Encore eut-il fallu que je l’écrivisse !
Rédigé par : Elusen | 26 janvier 2018 à 11:05
La vie éternelle, c'est la littérature, les vrais transhumanistes sont les artistes qui ont su résoudre l'orgueil blessé de la chair mortelle, reconnaissant l'éternité verbale de l'esprit :
"La fin de Sur la lecture est un concentré de la Recherche : le projet fondamental s’y révèle, qui consiste à maîtriser le temps, par réinsertion permanente du passé dans le présent. Le temps peut être aboli ? Oui. La mort ? Laissons deviner. Le langage littéraire, comme la musique, se développe aussi entre les phrases, leurs intervalles, leurs chocs de surprises. C’est un corps qui, "pris à même la vie du passé", sera toujours là. Exemple ? L’Evangile de saint Luc, mis sur le même plan que Gluck, Racine ou Baudelaire. Cadrage, maintenant, sur la Piazzetta de Venise (autrement dit, pour Proust, sur le Saint des Saints). Voici les "hautes et fines enclaves du passé", les deux colonnes repoussant les jours qui bourdonnent "comme des abeilles". L’oeuvre d’art est une ruche de marbre vers laquelle les jours se pressent en tourbillonnant. Le temps revient, bien qu’enseveli il est "pourtant là, au milieu de nous, approché, coudoyé, palpé, immobilisé, au soleil". Proust nous dit, tranquillement, qu’il est désormais sûr de pouvoir arrêter le soleil."
http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article599
Rédigé par : Aliocha | 26 janvier 2018 à 10:03
"...alors que la question n’est pas l’IVG que des abrutis confondent avec une pathologie médicale..." (Elusen)
Pas si élu zen que cela à lire ce genre d'imbécillité. Depuis quand l'avortement provoqué (et non spontané) serait-il assimilé à une pathologie ?
Mon pauvre Elusen vos obsessions vous égarent et en matière de sectarisme haineux vous n'avez pas de leçons à donner, y compris à sylvain qui au moins parfois nous fait rire !
Quant au racisme il y a beau temps qu'il n'est plus le monopole des blancs et autres desouche, renseignez-vous (cf Grioo.com) ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 janvier 2018 à 02:11
@ Catherine JACOB
"Votre longue diatribe contre en fait France Culture, justifierait à elle seule l'existence de ce blog qui souhaite la confrontation des opinions et la rectification des bêtises proférées par les uns, grâce à la science des autres"
Il y en a pour tout le monde, France Culture, entre autres, mais ici, on n'est pas sur France Culture, et j'ai l'habitude du déséquilibre dans le débat sur le transhumanisme, et vous, pas de jaloux.
Vous ne me ferez pas croire que vous n'avez pas introduit le transhumanisme de façon biaisée pour le discréditer, mine de rien.
Et longue diatribe pour moi, je suppose que c'est dans le même esprit... Mais dites-moi ce que vous feriez, court quand il faut redresser une liste infinie de préjugés ? Court quand il faut réveiller les gens du long sommeil de la résignation ?
Le court renvoie toujours à un contexte qui l'autorise, donc favorise la reprise d'anciennes idées.
Le seul autre moyen est le suspens. Mais un suspens qui ne se base ni sur le meurtre, ni sur le sexe ?
Bon courage.
Et puis, quand vous présentez votre Japon ou autre, vous-même ne faites pas spécialement dans le format haïku, que je sache, la pédagogie éclair a ses limites.
Est-ce que je vous ai critiquée pour votre format ?
Et... et quand vous vous plaignez des misères qu'on vous fait, je vous dit "abrège" ?
Tiens, je dirai "longues diatribes", pas de private jokes, vos mots à vous, ce sera mieux, pour les prochaines jérémiades. Ou pas ? En fait, je crois que je vous laisserai faire, après tout, vous m'avez calomnié mais pas interdit de me plaindre, alors, ce ne serait pas juste.
Alors dites-moi, je me disperse, c'est fou, comment, vous si douée, vous feriez pour concilier pédagogie et plainte courte, comment vous le feriez, donc...
Alors que vous ne l'avez jamais accompli ?
Curiosité.
"Ainsi, nous mourrons moins bêtes, mais comme dit Arte, nous mourrons quand même !"
Super, "tous ensemble, tous ensemble... morts" ! On devrait en faire le prochain slogan de manifestation.
Je vois bien les Singes du futur pour ça, pitoyable. Ce sont des singes du futur ? Pour moi, ils le sont déjà dans le présent.
"Eh bé ! J'ai apparemment mis le doigt là où ça coince !"
Oui, ben c'est pas un scoop, ça fait longtemps que je l'ai dit... La mort. Je ne l'ai jamais acceptée.
La seule chose bien dans la mort, c'est le suicide, parce qu'ainsi, on peut ne pas continuer quand on est failli. Pour le reste, je fais ce que je peux, pour l'instant rien de mieux que déclencher votre ironie, à vrai dire, facile, pour que plus personne qui souhaite vivre, ne meure.
Sinon, je n'aime pas trop l'injustice, alors le cocktail marche très bien, du feu de dieu pour l'inspiration ! Je veux dire que soit on reste sans voix à lire ça, cassé en deux, soit on y va, sans doute pas assez finement à votre goût, puisque comme il ne s'agit jamais que de la survie et de la dignité, on peut être un peu énervé... La mort plus l'injustice, c'est terrible... À se tuer.
Mais finalement, non, vous n'êtes pas si fatale que ça.
Rédigé par : Noblejoué | 26 janvier 2018 à 00:05
@ Noblejoué | 25 janvier 2018 à 17:07
Eh bé ! J'ai apparemment mis le doigt là où ça coince ! Votre longue diatribe contre en fait France Culture, justifierait à elle seule l'existence de ce blog qui souhaite la confrontation des opinions et la rectification des bêtises proférées par les uns, grâce à la science des autres. Ainsi, nous mourrons moins bêtes, mais comme dit Arte, nous mourrons quand même !
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 janvier 2018 à 20:05
@ Elusen | 25 janvier 2018 à 17:25
"Vous êtes bien un pro-mensonge, je vous l’accorde !"
Et vous vous êtes un sacré connard. La preuve, il n'y a pas de féminin à cette insulte.
Rédigé par : anne-marie marson | 25 janvier 2018 à 19:36
@ sylvain | 25 janvier 2018 à 16:47
Pauvre sylvain, puisque vous donnez des petits noms le vôtre sera : Émile Louis, de la part d’une personne pour la peine de mort, pro-génocide des musulmans, des personnes noires, prétendre être pro-vie, cela la fout mal !
Les génocidaires du Rwanda, eux aussi, affirment être pro-vie, tout comme le Ku Klux Klan et la cohorte de morts qu’il laisse derrière lui.
Détourner l’attention alors que la question n’est pas l’IVG que des abrutis confondent avec une pathologie médicale : l’avortement, mais un article mensonger, un article fantasmagorique.
- Votre référence est un faux en écriture, la honte !
- Vous faites un usage de faux, la honte !
- Vous faites la divulgation d’une fausse information, la honte !
- L’avortement, une pathologie médicale, serait anti-vie, la honte !
Vous êtes bien un pro-mensonge, je vous l’accorde !
Rédigé par : Elusen | 25 janvier 2018 à 17:25
@ Catherine JACOB
@ fugace
Vous savez ce qu'est le transhumanisme ?
Il y a des définitions, sur le net, et même des sites transhumanistes, mais les gens sont tellement contre qu'ils ne font que consulter ce qu'on dit de la chose, ET PAS LES SITES TRANSHUMANISTES. C'est une connaissance, une présentation quelque peu faussée, donc... Non ?
Si je vous présentais par vos ennemis, par des gens qui vous jugent, sans avoir droit à la parole, Catherine JACOB, vous seriez contente ?
Et dire que c'est moi que vous avez accusé de malhonnêteté, de malveillance sur un peuple pour des questions, tandis que là, Catherine JACOB présente le transhumanisme comme obstacle à la natalité dans un site où les gens ont l'impression, vrai ou fausse, j'avoue n'avoir pas vérifié, de subir un "grand remplacement".
Ils ne chercheront donc JAMAIS plus loin : le crime parfait.
Bravo, Catherine JACOB. Le running gag contre moi était vexant, mais enfin, tirait moins à conséquence. Je ne saurais dire si cela en fait partie ou non (et ce genre de questions ne m’intéresse plus depuis le 10 septembre) mais c'est plus grave que le reste.
Parce que les humains ne parviendront pas à s'extraire de leur lit de douleur, de leur vallée de larmes, si on fait tout pour les y emprisonner à coup de diabolisation de ceux qui veulent les en délivrer.
Les volontaires : rien de moins transhumaniste que la contrainte.
Catherine JACOB, si vous voulez mourir, et que votre niveau intellectuel, sans doute suréminent, vous suffit, croyez bien que je n'en ferai pas une maladie. Je ne m'en réjouirai pas non plus.
Mais ce n'est pas pour quelqu'un comme vous que je pourrai jamais me sentir coupable : vous avez plus de capacités que la moyenne pour faire vos choix, vous m'avez injustement accusé et je n'ai jamais pris d’engagement à vous aider.
Par contre, pour les autres, comme fugace, si indigne que je sois, par rapport à de meilleurs transhumanistes, je me sens responsable, et même coupable de mes manques.
Pardon fugace ! Le ton est ironique contre Catherine JACOB et contre moi, mais la honte de ne pas être à la hauteur de mon devoir, réelle. Totale.
PARDON de ne pas être mieux, mais ne vous attardez pas, pensez à vous, pensez à vos enfants et petit-enfants si vous en avez, préparez l'avenir du monde, faites mieux que moi.
Vous savez ce qu'est le transhumanisme en France ? Le dernier épouvantail à la mode, ce qui réconcilie les croyants, les croyants en la révolution et les écologistes contre nous.
Pour tous ces gens, dont la réalisation de leurs idéaux est discutable, nous sommes providentiels, cela détourne l'attention de leurs fautes, de leur absence d'idée et les réconcilie sur notre dos.
Le transhumanisme ne joue pas à qui perd gagne, la mort et tout ce qui nous diminue est bien... Une manière de voir qui convient à ceux qui ne pouvant, de toute façon, que mourir, vont dire que "les raisins sont trop verts". Eh bien, on n'a pas le syndrome de Stockholm ou les raisins verts en stock.
Ce n'est pas une émanation du vieux monde mais du nouveau, une nouvelle frontière à conquérir.
Le transhumanisme est une ambition et un désir de salut. L'ambition d'un salut, c'est très, très exigeant pour les Français.
Surtout les déclinistes.
- Le rendre responsable de l'avortement ? Et non la mauvaise prise de la pilule ou le sous-développement des autres moyens de contraception, et tant d'autres causes... Non, c'est H+.
- Les inégalités entre riches et pauvres. D'après "Ce que l'art préhistorique dit de nos origines" d'Emmanuel Guy, cela daterait du paléolithique là où il y avait capacité de stockage pour passer l'hiver, mais bon, c'est quand même H+ pour le futur le responsable.
Pas pour le passé ? Étonnant.
La pollution ? Ne cherchez pas, c'est encore nous. De toutes façons, X livres et émissions contre nous, combien de traductions des livres et émissions transhumanistes d'Amérique ? Même si j'avais autant de capacités que je suis en vérité incapable et indigne, je me demande qui pourrait aller contre un tel torrent d'hostilité en France.
On parle de nous, contre nous... Mais nous, nous n'avons rien à dire. C'est si bien intégré que Roux, chef du transhumanisme à la française, ne parle même pas d'immortalité, prend tout la distance qu'il peut avec la matrice du mouvement l'Amérique, dit "on est social", comme si déjà en Amérique, cela n'était pas devenu bien plus social qu'avant.
Et que je renie ce qui me permet d'exister, comme toujours, tout le monde, avec l'Amérique qui nous a sauvés, il est Français, c'est sûr... Transhumaniste ?
Moi, je veux bien, mais en général les transhumanistes ne veulent pas mourir, et ils ne veulent pas non plus que leurs parents meurent, et si c'est arrivé, se préparent à les ressusciter.
Ils s'aiment et aiment leur premiers prochains, leurs parents, qui sont les premiers prochains, en principe, à vous aimer, et qu'on aime.
Qui est mon prochain, les parents que j'ai, les enfants que je vais avoir et à qui je dois les meilleurs gènes ?
Ou des fœtus ?
Il y a quand même des priorités. Cependant... Le mieux est de toute évidence et c'est une question de technique et de moyens, comme toujours, un peu de volonté, aussi. Le mieux est de tout concilier.
Voulez-vous qu'on sauve la mère ou l'enfant est devenu la mère ou le fœtus ? Je préférerai toujours la mère, mais on doit parvenir à tout sauver... Oui, sauver plutôt que de crapahuter dans le tragique, c'est du travail. Vous allez dire que j'en suis bien incapable, je gage... Disons que pour le bien du monde, on a heureusement mieux que moi.
Cependant, la réponse, dans son principe, est facile. Je rappelle le problème, concilier que la femme soit libre de son corps et la vie du fœtus, un certain niveau génétique, et la vie de fœtus ?
Il faudra créer des matrices artificielles pour, entre autres, permettre de garder et développer des fœtus que leur mère veut avorter.
Il faudra développer la thérapie génique pour sauver les fœtus que sinon, soyez honnêtes, merci, transhumanisme ou pas, on aurait détruit.
Les croyants comme les autres. Et après, faute d'appliquer leur morale, ils s'en dédouanent en agressivité contre ceux qui en ont une autre. Il faudrait appliquer leur morale à leur place, peut-être ?
Jamais.
Ce n'est pas aux transhumanistes d'assumer les contradictions des autres, on n'est pas là non plus pour les bons et mauvais points entre la droite et la gauche et autres choses du même genre, faire des boucs émissaires, ou s'étonner, ou s'obséder parce que les humains en font.
Notre but n'est donc pas de gérer l'humain tel qu'il est et qu'il se complaît - vive la mort et la bêtise - mais de lui proposer vie allongée, si possible immortelle, et capacités augmentées, et d'abord une intelligence incomparable avec l'actuelle.
Fugace, le mot n'est pas la chose, ne vous résignez pas à votre pseudo, si ce n'est pour vous, pour le monde.
J'essaie bien moi-même de ne pas succomber à mes manques, sans doute bien plus importants que les vôtres, et à une impopularité peut-être pas méritée pour autant, ici... C'est dire si vous pouvez, à plus forte raison, choisir la vie, l'intelligence et le salut du monde.
Rédigé par : Noblejoué | 25 janvier 2018 à 17:07
@ Elusen | 25 janvier 2018 à 15:14
Pôv' Elusen Gaspary irrité de voir que ses potes gauchistes criminels anti-vie qui ont bloqué le bus des citoyens normaux pro-vie, ont été insultés et pris pour des débiles mentaux, d'où sa diarrhée verbale, son incontinence mentale du jour.
Il nous fait le même coup qu'avec les terroristes assassins qui ne sont que des victimes de notre société fasciste raciste etc.
Un masque tombe et voilà l'ignoble Gaspary Elusen dans toute son horreur, sa haine, sa violence.
Rédigé par : sylvain | 25 janvier 2018 à 16:47
@ Exilé | 24 janvier 2018 à 09:01
@ sylvain | 24 janvier 2018 à 13:16
Texte mensonger écrit par une personne d’extrême droite : Gabrielle Cluzel.
- « [...] bloqué et manqué d’incendier ? »
Quelle rhétorique minable.« ...manqué d’incendier ? » Est-elle déçue que ce bus n’ait pas été incendié avec truc du genre : Me_de, ils ont raté le bus ?!
Par syllogisme cette personne sans carte de presse, mais qui affirme être journaliste, tente d’affirmer, sans aucune preuve, que des personnes ont eu pour objectif d’incendier un bus avec cinquante personnes à l’intérieur. Mais elle ne prouve rien. Aucune preuve matérielle d’une telle volonté.
« Un témoin raconte à Boulevard Voltaire », un témoin anonyme, comme par hasard et comme ce média d’extrême droite ne s’est pas déplacé, ne se déplace même jamais, comment a-t-il eu ce témoignage ?
Mystère.
Ce qui est surprenant, c’est que ces personnes ont toutes des cellulaires, passent leur temps à faire des egoportraits, se filmer, mais là rien, aucune preuve d’un incendie.
Sans compter que la presse locale ne parle pas de 50 personnes retenues dans un car, ni même d’enfants de 9 ans, mais de 15 personnes dans le car, âgées de 15 à 75 ans.
Ils n’ont pas été bloqués trois heures en présence de la police, mais seulement trente minutes, la police est intervenue et n’a pas refusé d’intervenir contrairement à ce qui est affirmé.
La police est intervenue dès qu’elle a été appelée, or ce sont les personnes du bus qui l’ont appelée tardivement.
La police ne pouvait pas deviner qu’il y avait un car bloqué et encerclé par des sauvages sur un parking.
Tant que personne ne l’en informe comment peut-elle le savoir ?
Tout autant, nulle part, même par le journal d’extrême droite Valeurs actuelles, il n’est affirmé que ce sont des gens de gauche, d’extrême gauche, des LGBT, des Homo erectus ou des communistes qui ont attaqué ce car, ni qu’il y a eu d’incendie ou de tentative d’incendie.
https://frama.link/Xg6GxCBJ
Le car était, illégalement, sur le parking de l’école de Chimie. C’est un parking privé et non public. Il n’avait pas le droit d’y stationner, ce qui ne change rien au fait qu’il a été encerclé et attaqué, certes.
Des manifestants, pseudo pro-vie, complètement abrutis, ils sont contre l’avortement ! Non mais !
Comment pouvons-nous être contre l’avortement, contre la grippe, contre la diarrhée ?
Ah oui, l’avortement, c’est une pathologie médicale.
C’est quand le corps de la femme rejette un embryon, un fœtus, un bébé ; ou encore quand un phénomène extérieur le provoque, une chute dans les escaliers, etc.
Ces incultes, ignorants en tout genre, sont contre l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) et non contre l’avortement.
En fait, ils sont contre quelque chose, mais ils ne savent pas quoi !
En somme, c’est ce que l’on appelle du mensonge de référence.
L’on prend un truc vrai, l’attaque d’un car de manifestants ignorants, puisqu’ils sont contre une pathologie médicale, et l’on brode autour pour satisfaire les fantasmes des lecteurs.
Rédigé par : Elusen | 25 janvier 2018 à 15:14
@ fugace | 23 janvier 2018 à 02:13
"Pour le reste, sur les plus de 200 000 avortements annuels en moyenne depuis la loi de 1975, comment est-il possible que la société n'ait pas trouvé une (bonne ?) alternative qui eut pu (comment dire...) permettre quelques sauvetages parmi les cas les moins désespérés."
A l'époque de ce transhumanisme dont les adeptes considèrent certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort subie comme inutiles et indésirables, comment pensez-vous qu'on considérera désormais la grossesse et la naissance ? Hum ?
Voir le débat de France Culture sur cette thématique : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/quest-ce-que-lhomme
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 janvier 2018 à 14:13
"L'inquiétant déclin de la natalité française"
Ma déesse, j’ai décidé que cela serait une femme, donc, ma déesse, alors là, c’est hallucinant de bêtise !
Nous sommes à près de 70 millions de Français en ajoutant les français de l’étranger et les ultramarins.
Nous serions plus de 7 milliards d’êtres humains sur la planète, une surpopulation galopante, et l’honorable honoraire trouve inquiétant que la population diminue.
Non ?! Vraiment ?!
Selon l’honorable honoraire :
Là, j’en ris ! Y a pas quelque chose d’incongru dans votre phrase ?!
« Le droit à l’enfant », rien que la construction du syntagme est minable.
Le droit de posséder un logement, un enfant. C’est quoi le taux de rentabilité ?!
Y a-t-il un retour sur investissement ?!
C’était le même type de syntagme avec l’esclavage, l’esclave, le droit à l’esclave.
Faut-il vraiment que vous ayez un avis sur tout, aussi inutile qu’il soit ?
Rédigé par : Elusen | 25 janvier 2018 à 11:11
"Voilà de quoi sont capables les gens qui ont la haine de l'enfant à naître, de la famille et donc de la vie :
http://www.bvoltaire.fr/on-parlait-bus-rennais-de-marche-vie-antifas-ont-attaque-bloque-manque-incendier/"
Rédigé par : Exilé | 24 janvier 2018 à 09:01"
Pas de vagues surtout, ces ignobles fachos gauchistes ne risquent rien, Rennes c’est la capitale de l’extrême gauche, des casseurs antifas, leurs universités en regorgent, la police ne bouge plus, la justice complice les relâche et les autorités sont terrorisées.
Imaginez un seul instant si dans cette même ville, le FN ou autre mouvement de droite bloquait un bus de la Gay Pride ou de couples homos, Rennes croulerait sous les gaz lacrymos et les bruits des sirènes de la police, les CRS chargeraient à coups de matraque, embarqueraient tout ce beau monde et la presse régionale soumise propagandiste de gauche dénoncerait le retour des heures sombres, du fascisme, de l’homophobie.
Et dès le lendemain sur Télé-Biniou, le Préfet torse bombé, annoncerait sa victoire et sa fermeté sur les forces obscures de la bête immonde.
Rédigé par : sylvain | 24 janvier 2018 à 13:16
Voilà de quoi sont capables les gens qui ont la haine de l'enfant à naître, de la famille et donc de la vie :
http://www.bvoltaire.fr/on-parlait-bus-rennais-de-marche-vie-antifas-ont-attaque-bloque-manque-incendier/
Rédigé par : Exilé | 24 janvier 2018 à 09:01
@ Achille | 23 janvier 2018 à 20:22
Quoique à bien y regarder, c'est pourtant bien un garçon !
J'avais bien compris votre trait d'humour, et si je me souviens bien il y eut un précédent, mais ancien billet, dans lequel un (des ?) commentaires avait déjà imaginé la même transposition des traits de ressemblance.
La police dispose de logiciels pour vieillir les gens ; pour l'inverse, ça doit être plus compliqué.
Rédigé par : fugace | 24 janvier 2018 à 00:59
@ fugace | 23 janvier 2018 à 02:13
Eh bien non, ce n’est pas le petit-fils de Philippe et Pascale Bilger. Comme quoi nous avons trop tendance à voir des ressemblances là où il n’y a pas de lien de parenté.
Après tout, à deux mois tous les bébés se ressemblent plus ou moins et ils sont tous beaux.
Rédigé par : Achille | 23 janvier 2018 à 20:22
L'actualité défile sur ce blog et je suis très en retard.
La photo d'un très beau bébé donne envie d'avoir sinon des enfants, du moins à mon âge des petits-enfants.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 23 janvier 2018 à 14:37
"Je ne suis pas davantage convaincu par les humanistes hypocrites qui prétendent ne pas faire venir au monde des enfants pour leur bien. Cet univers serait trop dur pour qu'on puisse y jeter un enfant ! En traduisant, quelle incommodité, quelle gêne qu'un petit bout d'être qui viendrait mordre un peu sur notre destin personnel !"
Pour le bien de tous, on peut s'abstenir, comme il y a des divorces par consentement mutuel favorables aux deux époux.
Parfois, par action comme par abstention, on peut aider l'autre et soi, parfois, par action et par abstention, on peut nuire à soi et à l'autre.
Dans un univers qui n'est pas au service de l'enfant, il faut, pour compenser sa sauvagerie, des parents qui aient la force et la grâce de le faire. La force et la grâce, ça fait beaucoup... Quand on s'improvise protecteur sans les moyens de tous ordres qu'il faut pour cela, à une époque où par la pilule et accessoirement d'autres moyens, on n'est pas, pour être hétérosexuel, condamné à le faire, il me semble plutôt qu'on fait preuve de beaucoup d'illusions sur la nature du monde comme sur ses propres capacités, et d'un manque total de responsabilité.
Avoir un enfant est un défi que tout le monde n'est pas capable de relever. Si on se donne celui de gravir une montagne et qu'on dévale et qu'on meurt, si on n'a personne à charge, on ne nuit qu'à soi.
Aucune importance.
Mais si on se permet d'avoir un enfant quand on ne peut fournir à ce qu'il faut à son éducation, se préparant moins que pour la montagne quand, je le répète, on sera responsable de cet enfant, s'en remettant à l'avenir inconnaissable et à l'espoir trompeur, on aura fait son malheur et le sien.
Oui, parce que les ennuis, ce n'est jamais très plaisant, qu'on comprenne qu'on est un incapable ou qu'on en accuse le conjoint ou l'enfant, ou pour plus de sûreté de ne pas se remettre en cause, les deux.
Alors, on peut penser que ce n'est pas grave, comme aux jeux olympiques, où l'important, c'est, dit-on, de participer, on ne sera "pas égoïste", le manifestant sur le dos d'un autre, innocent qu'on condamne au pire des destins, ou encore que ce n'est pas grave parce qu'il faut qu'il y ait beaucoup d'enfants et que peu importe le "déchet"... Ou alors, si on s'en avise, on culpabilisera les parents.
Mais pourquoi pas ceux qui auront poussé à la faute, soit faire ce qu'on est inapte à accomplir ?
S'obliger à faire ce qu'on ne veut pas, prendre des responsabilités dont on ne veut pas n'est pas un gage de réussite.
Plutôt de ressentiment des parents "si j'avais su", "j'aurais dû avorter", "mes parents eux..." "on vous aime on ne vous bat pas". Les gens qui se sacrifient pour les autres, bien souvent, le font payer aux autres.
Et c'est normal, ils étaient et sont restés des égoïstes qui ne s'avouent même pas leur égoïsme... Ils engendrent pour une récompense qui ne vient pas, le coût d'élever un enfant quand on ne les aime pas est plus grand que la récompense sociale de l'approbation des voisins ou le paradis après la mort, qui n'est pas pour demain, et puis, "tout le monde veut aller au ciel, et personne ne veut mourir", ce qui est raisonnable, on se résigne à passer par la trappe si on pense que cela va vous faire basculer dans un merveilleux palais.
Les parents du genre aller au ciel, approbation des voisins, les parents-récompense, quoi, peuvent vite déchanter et s'en prendre à l'enfant, cet objet qui ne donne pas ce qu'attendu.
Et il y a des gens qui auraient pu avoir des allocations ou un héritage ou autre en échange d'enfants et qui n'en ont pas.
Si on me dit que c'est forcément égoïste tandis que ceux qui dans les mêmes circonstances ont certes le souci d'avoir des enfants, mais aussi le bon argent, que dire ? Que cela me semble légèrement partial.
Si on est pauvre et qu'on ne veut pas transmettre sa pauvreté, qu'on a été abusé dans l'enfance ou persécuté par les gentils camarades, si on a une maladie héréditaire, et qu'on n'a pas envie de transmettre sa malédiction personnelle, je n'ai qu'un mot : s'abstenir.
Y aller quand on a un jeu pourri aux cartes n'est qu'un jeu, mais là, on engage le destin d'un autre, on sera aussi coupable de ses malheurs que ceux qui ont fait le sien propre. Répéter sans réfléchir ce qu'on a subi ? Se venger sur l'autre ? Etre prétentieux en croyant casser le malheur ? Jouer aux dés, au hasard sur la vie d'un enfant ?
Merveilleux.
Peut-être vaut-il mieux être égoïste sans se servir d'un enfant qu'en se le permettant.
Cependant, il est des parents altruistes, autant le dire tout de suite ou on dira que je noircis le tableau, ou, pire, certains prendront tous les parents en grippe.
Je voudrais dire mon admiration pour le parent abandonné, souvent fille-mère, qui compense de faire seul ce qui était prévu à deux, et bien plus dur à digérer que la mort d'un conjoint. Dire aussi mon estime pour ceux qui comprennent qu'ils ont mal agi et tentent de compenser.
Je ne vois pas pourquoi on pousse tout le monde donc n'importe qui à avoir des enfants. Il ne faut pas s'étonner alors que des hommes disent être d'accord pour avoir des enfants, et abandonnent la femme au ventre rond, et que symétriquement des femmes fassent des enfants dans le dos. S'il faut avoir des enfants, les uns qui n'en veulent pas diront oui avant de prendre la mesure de la charge qui les attend, d'autres, ennuyées de ne pas trouver de volontaires, leur forceront la main.
S'il faut faire quelque chose à tout prix, comment serait-on responsable de la casse ? Et quelle casse, d'ailleurs ?
Comment les irresponsables éduqueront les enfants à être responsables, on se le demande. Enfin, la question n'est pas là, il sera toujours temps de condamner des défaillants dont un certain discours aura précipité la chute.
J'en suis triste pour les enfants, les parents, vraiment... Vais-je laisser un commentaire qui servira c'est sûr à me faire mal voir et peut-être pas à conjurer ce que j'ai décrit ?
Oui, mais pas sans une note réconfortante... Pour moi, pour le lecteur ? Il y a des gens qui s'aiment, qui ont choisi d'avoir des enfants qu'ils aiment, ce qui est beau mais un peu douloureux à voir si on pense aux autres, mais les dés sont lancés, on n'y peut plus grand-chose, ce qui est affligeant, et encore plus douloureux quand on pense à tous les enfants que les gens vont avoir sans s'en montrer le moindrement responsables. Quel contraste ! Tout de même, voir des gens qui s'aiment, qui aiment leurs enfants, et pas qu'en parole, en actes, est admirable, réconfortant, et tout simplement, beau.
Ne faites pas aux enfants ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fasse, ne faites pas d'enfant pour un avenir dont vous n'auriez pas apprécié qu'on vous le serve.
Rédigé par : Noblejoué | 23 janvier 2018 à 13:07
Oui, c’est à nouveau un beau billet.
Non, nos enfants ne nous appartiennent pas : ils appartiennent à un « destin » sur lequel on peut feindre d’avoir une certaine emprise.
Fondamentalement, ils représentent l’acceptation intime de notre finitude et de la fragilité du bonheur. Et, si on a moins d’enfants aujourd’hui, cela n’est que le résultat du refus de ces humilités de notre condition d’homme ou de femme et, à l’inverse, de cette croyance ubuesque française du « tout est permis, tout est possible, rien ne compte plus que MOI ».
Rédigé par : ki c'est | 23 janvier 2018 à 10:10
@Tipaza
"La gestion des enfants, si je puis dire, est confiée aux crèches, et les parents, en particulier la mère, perdent le lien affectif non quantifiable mais indispensable pour une famille et donc pour une société en bonne santé."
Eh oui, nombre de problèmes, dont ceux relevant d'accès de violence juvénile, proviennent de là.
Ces enfants confiés imprudemment à des crèches n'auront pas la chance de bénéficier d'une éducation véritable, ne parlons même pas de l'école-garderie qui les attend ensuite.
Tout se joue dans la petite enfance, et quand aucun adulte ne vient patiemment expliquer à un enfant, en le corrigeant fermement, que des choses ne se font pas, il aura tendance à se croire tout permis en poussant le bouchon plus avant.
Il sera illusoire de corriger le tir à l'âge délicat de l'adolescence si le mauvais pli a été pris très tôt, parfois même à la crèche où des gestes de violence sont relevés chez certains enfants à l'encontre d'autres.
Un des drames de notre époque est qu'il existe en France nombre d'adultes à qui personne n'a jamais dit « non » depuis leur prime enfance, qui ne possèdent donc aucune référence morale minimum, et qui se guident selon la mentalité du je veux tout tout de suite, même ce à quoi ils n'ont aucun droit.
Les crèches et l'école sont-elles les principales pourvoyeuses des prisons ?
Rédigé par : Exilé | 23 janvier 2018 à 09:18
@ Ellen | 22 janvier 2018 à 20:54
Je suis allée voir et effectivement, ça y ressemble.
Rédigé par : Catherine JACOB | 23 janvier 2018 à 08:34
Le monde, fils, se perd et tremble, mais nous sommes là et partageons la peur. Tu pourras goûter le mirifique des hypothèses et, en toute conscience, faire ton choix coupable d'innocence, à petit pas sortir du temple des juges et inventer le jeu des sphères, te souvenir de la rondeur du ventre de ta mère qui te contenait et, en toute réciproque assumée, à ton tour, recommencer la résistance, la douce résistance de l'amour, le corps de ton aimée à ton corps associé, prêts à recommencer l'aventure de l'esprit incarné échappé aux injures, risque de la vérité, chance de plus donnée pour le triomphe qui, dès l'origine, a déjà nommé la victoire, et n'attend de nous que sa reconnaissance.
Rédigé par : Aliocha | 23 janvier 2018 à 07:25
@ Catherine JACOB | 22 janvier 2018 à 19:28
Comment ? Ne me dites pas que vous n'avez pas fait un clic droit (inspecter l'élément) sur la photo pour en retrouver l'origine.
Ils sont venus, ils sont tous là :
Soit bébé-à-deux-mois =
https://www.google.fr/search?q=b%C3%A9b%C3%A9-a-deux-mois+image&ie=&oe=
Pour le reste, sur les plus de 200 000 avortements annuels en moyenne depuis la loi de 1975, comment est-il possible que la société n'ait pas trouvé une (bonne ?) alternative qui eut pu (comment dire...) permettre quelques sauvetages parmi les cas les moins désespérés.
Rédigé par : fugace | 23 janvier 2018 à 02:13
@ Valery | 22 janvier 2018 à 21:59
Attention vous flirtez avec les thèses complotistes... :)
@ Florence
Que diable ! Ayez confiance si vous les avez armés pour la vie !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 23 janvier 2018 à 00:10
@ P. Gobin
J’ai compris comme vous le livre de Michel Serres. Je prenais simplement son personnage du grand-père Ronchon qui dit que c’était mieux avant et dans lequel du reste Alain Finkielkraut s’est reconnu.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 23 janvier 2018 à 00:10
@ Mary Preud'homme | 22 janvier 2018 à 20:15
«Un Bilger en miniature… »
Ou alors c’est une illusion d’optique, et tout le monde sait que les illusions les plus belles sont celles qui prennent forme !
Rédigé par : Tipaza | 22 janvier 2018 à 22:34
Je ne comprends même plus pourquoi certains cherchent encore les raisons. Il est maintenant évident que dans tous les pays où la femme s'est émancipée, où il y a un souci d’égalité homme-femme, de parité des revenus et de répartition des tâches, la natalité a baissé. Car nombre de femmes font un autre choix que la famille ou en tout cas elles ont moins de temps à y consacrer. Alors que dans les pays où le patriarcat continue comme avant, la natalité reste la même, voire s'accentue puisque les conditions climatiques et l’extrême pauvreté demandent de plus en plus de main-d’œuvre.
Je peux comprendre le choix des modernistes, le progrès, l’égalité. Mais là où je reste pantois c'est à propos de la volonté farouche des dirigeants français, soutenus par une bonne partie de la France bobo, d'importer des millions parmi ceux mêmes qui refusent de voir la femme autrement que comme une pondeuse. D'un côté on glorifie la femme comme l’égale de l'homme, d'un autre côté on glorifie des millions d'hommes qui voient la femme comme leur propriété. Et les prévisions démographiques laissent clairement entrevoir que cette population-là va remplacer celle-ci sous quelques décennies et en plus rien n'atteste qu'une assimilation à la nouvelle culture soit prioritaire. Va comprendre...
Rédigé par : Valery | 22 janvier 2018 à 21:59
Monsieur Bilger, vous avez le droit d'émettre des opinions, vous êtes chez vous.
Pour la pertinence sur un tel sujet nous vous avions proposé Evelyne Sullerot née Hammel par son père pasteur protestant d'origine alsacienne puis médecin psychiatre, également longtemps maire de Compiègne. Maintenant elle est morte, elle n'est plus là pour vous aider dans ce domaine où vous avez de gros progrès à faire.
Serait-ce parce que le corps de la magistrature a conspué Evelyne, auteur éternelle de "Quels pères ? Quels fils ?", où elle pointait la criminelle responsabilité de ce Grand Corps Malade, qu'alors vous ne pouviez soutenir son si beau regard ?
Quelle misère !
Rédigé par : RAYONS GAMMA | 22 janvier 2018 à 21:03
Serait-ce le même adorable bébé...
Beethoven for Babies Brain Development ♫ Classical Music for Babies to Sleep ♫
https://www.youtube.com/watch?v=G-5YUfEUpRM
Douce nuit à tous
Rédigé par : Ellen | 22 janvier 2018 à 20:54
Pourquoi une baisse de la natalité ?
Je laisse aux démographes le soin de donner de longues et profondes explications.
D’abord, laissons de côté l’aspect technique, pilule et avortement légalisés, la technique ne sert qu’à faciliter la mise en œuvre de la volonté, et ici l’absence de volonté de procréer.
On peut reformuler le problème : pourquoi faisions-nous des enfants ?
Autrefois la procréation était le résultat d’une idéologie dominée par la religion, avoir des enfants était une bénédiction de Dieu, il n’y a qu’à voir la dévotion et autres superstitions que les femmes stériles mettaient en oeuvre pour avoir des enfants.
Ceci pour l’aspect idéologique, mais la famille nombreuse était la garantie d’une prise en charge par au moins un des enfants, en général une fille, des vieux parents ne pouvant plus subvenir à leurs besoins.
C’est un argument valable surtout pour les citadins, les enfants se dispersaient assez vite sauf une fille dont on espérait qu’elle se dévouerait.
Dans les campagnes la famille nombreuse était indispensable, pour assurer les travaux à la ferme, des semailles aux moissons et à l’élevage des bêtes.
Chez les nobles ou d’une façon plus générale les notables, la famille nombreuse était la garantie de la continuité du nom, de la pérennité de la lignée, d’où la joie ou l’insistance à avoir un garçon, puisqu’il était le garant de cette pérennité.
Il ne reste plus grand-chose de ces motivations.
La religion ne joue plus un rôle social, la protection sociale rend inutile les familles nombreuses anticipant la vieillesse des grands-parents, quant à la pérennité du nom, non seulement le nom du père n’est plus seul celui de la lignée, mais être d’une lignée et de quelque part est mal vu dans la doxa post-moderne, où on doit être mondialisé et de préférence de nulle part, malheur à l’identitaire qui se veut de chez lui et de son pays.
Reste encore un argument qui pourrait expliquer la dénatalité et qui rentrerait dans les explications psychologiques du billet.
S’occuper d’enfant est chronophage, ça mange du temps dans une société où il faut être performant dans la vitesse, disponible à chaque instant sur un simple appel sur son smartphone, et où le développement personnel immédiat est privilégié à l’éducation des enfants qui se joue sur la durée évidemment.
Il y a une inversion de valeurs sociales qui se traduit par une inversion d’obligation de disponibilité sociale. L’enfant bien que porteur de la continuité de la société n’est plus pour les institutions privées ou publiques la priorité des acteurs de la société.
Cela n’est pas nouveau à ceci près qu’autrefois la fonction sociale de la femme consistait à préparer l’avenir en s’occupant des enfants, comme dans une ruche certaines abeilles sont affectées au nourrissage des larves et sont dispensées de recherche de nectar et pollen, alors qu’à présent le rôle social de la femme est dans l’activité productive.
La gestion des enfants, si je puis dire, est confiée aux crèches, et les parents, en particulier la mère, perdent le lien affectif non quantifiable mais indispensable pour une famille et donc pour une société en bonne santé.
Rédigé par : Tipaza | 22 janvier 2018 à 20:33
Cher Philippe,
Enfants de Suez, de Transdev, d'AccorHotels, du Group ADP, d'AG2R la Mondiale, d'Air France, de Carrefour, du Crédit agricole, d'Engie, de Bouygues, de Deloitte, d'Elior Group, de la Fondation d'entreprise Michelin, d'Altarea Cogedim, de la Compagnie Phalsbourg, du Groupe Clarins, du Groupe Renault, du Groupe Lafayette, de JC Decaux, du Groupe La Poste, de la RATP, de SANOFI, de la Société du Grand Paris, du Muséum National d'Histoire Naturelle, de Regus, de Steelcase, de Mc Kinsey&Company, de Unibail-rodamco VIPARIS, de Covea
Enfants des PME de : Abington Advisory•Actif Signal•Add-On•Alibabette Editions•ALLEGATIS•Alternativa•Ardex Emballages•AUDAX AUDIT & CONSEIL•Axio-Logism•Cafés Richard•CDVI•Château Malleret•Crowe Horwath HAF•Cyclez•Déco & Matières•Depack Design•Document Store•Ecosys Group•Espace Création•Europexpo•FORMIND Consulting•France Tourisme•Futuroscope•Galis•Gérance de Passy•Granrut•Groupe Blachère•Hector Advisory•Humanvibes•ICO Evénements•Immersion•Inexline•Infotrafic•Insignis•Le Pouvoir des Idées•Les Bons Garçons•Lobjoy et Bouvier•M-COMM•Montaigne Capital•NDLR•New-Tone•Novelty•Opalia•Platex•PME Centrale•Precimicron•Quadra Diffusion•Régis Rossi•Réponse•Richelieu Avocats•SEIP•Service Prestige•Sogec Groupe•Sovilec•Stonest•Thomas More Partners•Turning Point•UNIVERPROD•Urban Gaming•UTSIT•Vectis•Viareport•Villa Violet•YAKI
Enfants des étudiants du CELSA Paris Sorbonne, du Centre Michel Serres pour l'innovation, de l'Ensa Paris la Villette, des Arts et Métiers ParisTech, de l'Ensap BX, de l'Ecole nationale supérieure de paysage, de l'ESCP EUROPE, de l'ISCOM, de l'Université Paris I Panthéon Sorbonne, de l'Université Toulouse Jean Jaurès, de Sciences Po., de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille, de l'EBABX Art Design Recherche Ecole d'enseignement supérieur d'art de Bordeaux, de l'EM Strasbourg Business School
Enfants des Institutions de l'AdCF Assemblée des Communautés de France, des Maires de grandes villes, des CGPME, de l'UPA, de la CFDT, du Centre des jeunes dirigeants d'entreprise, de FFB Grand Paris, du Synafel, d'Advancity, de la Cité de l'Architecture & du Patrimoine, de la FFT Féderation Française de Tennis, de l'Assemblée des Départements de France, de l'ARF Association des Régions de France, de Croissance plus Grandir ensemble, de l'ania Association Nationale des industries Alimentaires, de CFE CGC, du Comité Richelieu Innovation & Croissance, de l'Ordre des Avocats de Paris, de l'Unimev, d'Atout France, de l'INA, de Paris - Ile de France Capitale Economique, de l'AMF Association des Maires de France, de Meti Mouvement des entreprises de taille intermédiaire, du MEDEF, des Armateurs de France, du Syndicat CFTC, du Conseil des Grands Crus classés en 1855, de la SFAF - Société française des analystes financiers, de Vigneron indépendant, de la CCI Paris Ile-de-France, de la Croix-Rouge Française, de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale
Enfants du Comité de soutien de Maud Fontenoy, de Claudie Haigneré, de Marc Lévy, de Cédric Villani, de Frédéric Mazzella, d'Anne-Sophie Pic et de plus de 120 000 soutiens du Projet de l'Exposition universelle France 2025
Enfants de la France, une poignée d'hommes ont eu peur de votre ambition pour la France et pour le monde et ont préféré l'absence de projet, le chômage de masse, l'absence d'horizon, d'innovation, de recherche.
La seule exposition universelle de l'instant c'est Macron !
Une poignée d'hommes ont piétiné un espoir de travail, d'échange, de culture et l'on voudrait que vous souriiez comme des anges !
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 22 janvier 2018 à 20:32
@ Marc GHINSBERG
Il semble que vous fassiez un contresens absolu sur le dernier livre de Michel Serres : "C'était mieux avant !". Le titre est en effet un clin d'oeil ironique de l'auteur aux vieux ronchons, comme vous dites, dont il ne veut pas faire partie. Tout le contenu dudit livre est un refus d'un certain passéisme.
Lisez-le, c'est le pied de nez d'un homme vif de quatre-vingt-sept ans.
Signé : une libraire en Loire-Atlantique
Rédigé par : P. Gobin | 22 janvier 2018 à 20:29
@ Tipaza | 22 janvier 2018 à 15:55
Un Bilger en miniature... J'ai pensé la même chose figurez-vous. Etonnant non ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 22 janvier 2018 à 20:15
Moi ce beau bébé, je pense que c’est un Bilger. Le front, le nez, la bouche, c’est du Bilger 100%. La relève du blog est assurée. Longue et heureuse vie à lui !
Rédigé par : Achille | 22 janvier 2018 à 19:55
Nous avions quatre enfants, et nous étions presque pauvres. Un cinquième s'est présenté, chassé par sa mère. Nous l'avons pris. Ce qui nous a tous liés a connu des avanies, jamais d'abandon. Leur génération a souffert des symptômes décrits. Nous sommes âgés, ne pouvons plus que regarder, attendre. Quelquefois, une inquiétude pointe, une révolte s'installe à cause de la mine revêche d'une petite-fille de 13 ans, jolie, intelligente, gâtée et désagréable, dont on n'a plus envie d'admettre la facilité de son existence et la brutalité concomitante de ses propos.
S'ajoute à cela l'inhumanité de l'environnement, la surpopulation, l'invasion voulue sans réflexion clairement exposée. Avez-vous entendu le sénateur Masson ? Hué au Sénat, censuré dans la presse, on attend son lynchage par les sottes et les pervers qui tentent de gouverner notre pensée. Alors, l'angoisse monte sur le sort de ces nombreux enfants que nous avons créés par amour, seulement par amour, jusqu'à s'entendre dire que nous n'avions pas les moyens de les avoir. On a tout supprimé, tout le plaisir, la gourmandise, les vacances, les vêtements, les spectacles, et aujourd'hui, nous sommes obligés de voir un homme sans enfant, cynique, froid, technique, gouverner l'appauvrissement de notre fin de vie en distribuant ce que nous avons épargné.
C'est ainsi que de nombreux citoyens peuvent raisonner, découragés, désabusés : un Etat qui se veut le sachant universel, le magister de toutes les hypothèses, et le dispensateur des arrogances de ses complices.
Et pourtant, il y a des indices de bonne volonté, trop souvent méprisés par les arbitres des inélégances.
Pourquoi, dans ces conditions, faire des enfants ? Comme le disent les Semtob, pour les livrer au stress ? A la rapacité d'un fisc démoniaque ? Ou au couteau de l'égorgeur islamiste, faute de volonté de résistance.
Mais si ce monde voulu a une raison d'être, une justification qui ne soit pas le prêche des sultans du vivrensemble ou d'un pauvre pape, qui a perdu le sens de la chronologie, s'il y a dans ce monde une possibilité de lutter et de ne pas être gazé par les tendres effluves de l'administration, qu'on nous le dise, qu'on avoue l'intention criminelle ou qu'on se charge de nous rendre notre âme, ou qu'on nous dise d'aller la reconquérir, mais qu'on arrête cette lente agonie au service des maîtres de l'argent et de l'ENA.
Peut-on envisager le progrès d'un peuple sur le nombre des taxes qui le frappent ? Peut-on n'employer le qualificatif "juste" que pour justifier une charge supplémentaire ? Ca s'appelle l'hitlérisme, le stalinisme ou le maoïsme qui n'a fait qu'un riche : Mao.
Les jeunes gens ont raison de ne pas faire d'enfants, même si leurs parents y ont été profondément incités, car ils ont vu la trahison des clercs, ils l'ont jugée, à Munich, en Indochine, en Algérie, en Afrique, en Europe, en France, dans leur ville, dans les rues à prières et ils préfèrent profiter un peu de ses déjections que d'y engager ceux qui n'ont encore rien demandé.
Rédigé par : genau | 22 janvier 2018 à 19:42
Dans les années 1960, les responsables du gouvernement algérien se retenaient de nationaliser les hydrocarbures parce que, disaient-ils, "le général serait capable de nous renvoyer un million de nos compatriotes et ce serait une catastrophe, pas tellement à cause du nombre, mais en raison des mauvaises manières apprises en France : rouspétance, indocilité, débrouillardise, refus de l'autorité, irréligiosité, mœurs relâchées...".
On peut imaginer, cinquante ans plus tard, que la diaspora a appris progressivement la contraception, entre autres modernités.
Depuis longtemps, le taux de natalité des Français d'origine européenne était largement inférieur au taux de renouvellement, alors que le taux chez les populations de la grande immigration était supérieur à quatre enfants par femme.
Eh bien, encore quelques analyses et on verra peut-être que les choses ont changé.
Rédigé par : Yves | 22 janvier 2018 à 19:39
Il est trognon votre chérubin, on en mangerait. C'est un vrai ? Vous avez obtenu facilement l'autorisation de publication auprès des parents ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 janvier 2018 à 19:28
Il faudrait le lire entier, ce poème, et je m'en veux mortellement de n'en donner que la fin...
"On dirait, tant l'enfance a le reflet du temple,
Que la lumière, chose étrange, nous contemple ;
Toute la profondeur du ciel est dans cet oeil.
Dans cette pureté sans trouble et sans orgueil
Se révèle on ne sait quelle auguste présence ;
Et la vertu ne craint qu'un juge : l'innocence."
Victor Hugo. L'enfant
Rédigé par : duvent | 22 janvier 2018 à 17:58