L'interrogation de mon titre n'est pas spécieuse.
Depuis que Gérard Collomb (GC) est ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, numéro 2 du gouvernement, j'ai en effet l'impression que, quoi qu'il fasse ou ne fasse pas, il est désapprouvé, vilipendé ou, pire, moqué comme si la place Beauvau était occupé par un faible d'esprit indigne de cette haute fonction.
Les attaques qui sont portées contre lui ne sont pas toujours d'une grande décence. Elles visent parfois son apparence, sa mine, son âge et sa voix et relèvent de ces perfidies qui sont sous la République.
Il a des adversaires dont je serais inquiet qu'ils ne le soient pas.
Si Mediapart, un jour, par miracle, le louait, je me demanderais aussitôt de quel malencontreux progressisme il aurait pu s'inspirer. Si le Syndicat de la magistrature qui déteste autant la police que son ministre se ravisait au sujet de GC, je serais immédiatement angoissé en cherchant de quel laxisme il avait dû se rendre coupable.
Je comprends aussi que l'hostilité à l'égard du ministre de l'Intérieur est classique de la part d'une gauche qui a toujours pensé que le lien entre l'autorité et l'Etat était magique. De l'Etat surgirait comme naturellement l'autorité. Ce qui est une absurdité. Rien n'est plus difficile aujourd'hui que d'instaurer ou de restaurer cette autorité. Sur ce plan GC n'est pas plus maladroit - de loin pas - que ses prédécesseurs.
Il ne leur ressemble pas et il est aussi éloigné de l'agitation parfois efficace d'un Nicolas Sarkozy que de l'excitation grondeuse d'un Manuel Valls ou de l'ennui distingué que distillait Bernard Cazeneuve, même si le tragique l'a mobilisé parfois comme il convenait !
Il est intolérable que ce "petit chose" toujours adepte d'un socialisme raisonnable et pragmatique, destiné à demeurer toujours au bord de la fonction de ministre, ait pu s'élever si haut au point de devenir l'un des très proches du président de la République. Quelle récompense pour lui mais quelle déconvenue pour tous ceux nombreux qui l'avaient sous-estimé ! (Le Figaro)
A considérer le bilan de GC depuis neuf mois, je suis étonné en revanche qu'il ne soit pas soutenu par une droite plus consciente de ses responsabilités et ne faisant pas de son droit à s'opposer un emploi peu clairvoyant. Elle n'est pas seule en l'occurrence dans cette dénonciation puisque quelques députés LREM ont des fourmis dans la tête, qui pour fuir l'inconditionnalité aspirent à tomber dans des compassions sinon absurdes du moins hémiplégiques.
On pourra répliquer à mon adhésion à la politique de GC qu'elle émane d'un citoyen avec sa subjectivité imprévisible mais qui a toujours été soucieux, dans le domaine du régalien, d'un équilibre entre fermeté et humanité, de la priorité donnée à l'effectivité et au réalisme. Une loi qui n'est pas appliquée non seulement ne sert à rien mais par contagion détruit peu à peu la légitimité des lois environnantes.
Avoir inscrit dans la loi antiterroriste des dispositions exceptionnelles mais nécessaires de l'état d'urgence était souhaitable pour donner à la France, si à nouveau elle était odieusement attaquée, des armes immédiatement au comble de leur efficacité.
Projet indispensable que de proposer, pour l'immigration et l'asile - y compris la disposition sur les foyers, contestée mais dont la finalité vise à mieux garantir des droits légitimes au détriment d'autres l'étant moins - des prescriptions et des protections tenant bon les deux bouts, humanité et rigueur, d'une chaîne non seulement cohérente mais irremplaçable. Pas d'humanité possible ici si la rigueur là n'est pas opératoire. Pas de rigueur acceptable ici si là l'humanité est niée.
Enfin en matière de stupéfiants - tous seront concernés, sans que des poursuites ou des emprisonnements soient rendus impossibles -, particulièrement pour l'usage de cannabis, GC prévoit l'instauration d'une amende forfaitaire délictuelle dont toutes les modalités ne sont pas encore déterminées. Elle aura l'immense avantage de se substituer non pas à une répression plus vigoureuse mais à une situation qui peu ou prou constituait l'usage comme une infraction impunie. Il ne s'agira heureusement pas donc d'une dépénalisation de l'usage - qui serait contradictoire avec la politique drastique menée contre le tabac (Boulevard Voltaire) - mais d'une sanction certes minimale mais assurée au quotidien.
Cette amende n'interdira pas la préoccupation du sanitaire ou du social mais contredira l'aberration "stupéfiante" proposée par le Syndicat de la magistrature en faveur de la "légalisation contrôlée des drogues" (Mediapart). De quelque côté qu'on l'envisage - la pertinence de la distinction entre drogues douces et drogues dures étant mise en doute par un tout récent rapport parlementaire - la drogue est un mal sauf pour quelques libéraux dévoyés. La position du SM revient - de la part de magistrats ! - à tolérer les délits en prétendant les "contrôler" faute de savoir les empêcher et les sanctionner.
Il est facile de comprendre alors pourquoi mon titre qui questionne est de pure forme. GC a, au contraire, souvent raison.
Je n'ai aucun scrupule à l'écrire.
@ Savonarole
"Nous sommes arrivés à cheval dans ces pays, harnachés, képi et beurre frais, le drapeau et l'emblématique "Liberté, Égalité, Fraternité", ils nous ont pris au sérieux."
En préalable de la devise de la République, les indigènes virent arriver les troupes d'assaut et leur devise.
Celle du 1er REP était "Marche ou crève".
Celle du deuxième régiment étranger parachutiste est "Honneur et Fidélité."
Rédigé par : vamonos | 01 février 2018 à 17:35
@ Claude Luçon | 01 février 2018 à 00:27
Remarquable analyse, bien d'accord avec vous.
Nous sommes arrivés à cheval dans ces pays, harnachés, képi et beurre frais, le drapeau et l'emblématique "Liberté, Égalité, Fraternité", ils nous ont pris au sérieux.
Hô Chi Minh, Boumédiène, Ben Bella, Bokassa ont été formés ou façonnés par la France, soit par l'armée d'Indochine, soit par l'université.
Quand ils ont assisté à notre déconfiture à Diên Biên Phu, il ne fallait pas espérer une fidélité quelconque en retour.
Niall Ferguson, historien anglais, décrit dans son livre "Civilization, the West and the Rest", le génie de la France qui a éradiqué d'Afrique la plupart des maladies tropicales dans les années 1920, jusqu'à Médecins sans frontières aujourd'hui.
Et quand un Anglais nous rend hommage, il faut faire sonner les cloches à Notre-Dame...
Rédigé par : Savonarole | 01 février 2018 à 14:39
"Convente de los pajaros" ?
Il ne vous reste plus que las orillas del Titicaca pour graver
su nombre sobre l'arena...
Corrigez mon espagnol si besoin était.
Rédigé par : D.M. @ La Nonne espagnole | 01 février 2018 à 11:17
@ Savonarole | 30 janvier 2018 à 15:14
Vous êtes passé par le Mozambique et écrivez :
"Le Portugal, grand pays de conquêtes, a su ne pas se laisser conquérir à son tour par ses anciennes colonies une fois indépendantes comme le Mozambique, l'Angola ou la Guinée-Bissau.
Ce n'est pas le cas de la France."
Et pour cause, prudemment les Portugais, comme les Belges et les Italiens, n'ont jamais éduqué leurs colonisés ! Pas fous les Portugais.
Pas de normaliens comme Senghor, pas de médecins comme Houphouët-Boigny...
Comparez ce qui s'est passé dans les ex-colonies françaises et britanniques lors de leurs indépendances et ce qui s'est passé au Mozambique, en Angola et en Somalie. Nos instituteurs enseignaient peut-être aux Ivoiriens, Togolais, Gabonais et autres que leurs ancêtres étaient des Gaulois, mais ils enseignaient ce que Portugais, Belges et Italiens se sont bien gardés de faire.
C'est pour cette raison que leurs Ex sont invisibles, ils ne savent toujours pas lire et écrire et se sont étripés dès le premier jour de leurs indépendances.
Nos Ex, comme ceux des Britanniques, ont attendu le genre Bourdi avant de le faire, une fois qu'en plus de notre éducation lesdits Bourdi leur avaient enseigné la corruption à partir de 1960. Les Sénégalais ont tellement résisté que Bourdi a été forcé de venir exercer son talent en France.
Rédigé par : Claude Luçon | 01 février 2018 à 00:27
@ fugace | 31 janvier 2018 à 16:24
Merci pour la vidéo ! Si les bas quartiers de Toulon et les "demoiselles" qui y "dansaient" avaient ressemblé à ce Chicago en 1953/54, je n'aurais jamais quitté le Royale.
Je n'ai pas connu Roger Frey, en 1966 nous ne faisions pas de patrouille sur les ports de Grande-Bretagne mais nous, pétroliers, nous coltinions avec le syndicat des dockers anglais, nos matelots et paras de 53/54 étaient des enfants de chœur à côté, Margaret Thatcher n'était, hélas, pas encore passée par là.
Rédigé par : Claude Luçon. | 01 février 2018 à 00:06
@ agecanonix
C'est pire encore alors, à quoi sert d'aller dans des pays aussi lointains si c'est pour ne pas se rendre compte de ce qui s'y passe ? Enfin, n'est pas le marquis de Custine qui veut !
Rédigé par : Tomas | 31 janvier 2018 à 21:07
@ Claude Luçon | 31 janvier 2018 à 12:21
"Dans les bas quartiers de Toulon, nous y allions en patrouille de six hommes armés."
...ou hors patrouille, en groupe de trois minimum.
Comment ne pas se souvenir des copains, hors et dans "Chicago" ; alors clin d'œil :
https://www.youtube.com/watch?v=4N0kyLIR_68
P.S. Ministre de l'Intérieur en 1966 Roger Frey
Rédigé par : fugace | 31 janvier 2018 à 16:24
@ Lucile
Bien joué Lucile ! Vous avez Savonarole au bout de votre ligne. Il gigote encore un peu, par réflexe, mais il semble s'affaiblir.
Dans une ou deux interventions il entrera totalement dans votre filet, pris au piège de votre perspicacité.
(Bon, sur ce coup-là je vais encore m'en prendre une, mais je m'en fiche je n'ai pas d'ego. Du coup... :D)
Rédigé par : breizmabro | 31 janvier 2018 à 16:06
@ Savonarole | 31 janvier 2018 à 11:14
« N'ayant aucun amour-propre j'accepte volontiers et avec humour que l'on m'envoie une beigne de temps en temps. »
Et à défaut de beignes vous pouvez toujours vous satisfaire de pets de nonne, délicieux également !
Rédigé par : Achille | 31 janvier 2018 à 14:34
@ La Nonne espagnole de 13:17
"Vox populi, Vox Dei, la trêve tient toujours ?"
Oui bien sûr. N'en doutez pas.
Votre texte m'a remémoré des lectures de Tolkien, tourbillon fantastique de fées, de personnages monstrueux, mystérieux, ou gentils.
Je m'en sors pas trop mal finalement malgré quelques bleus... je cicatrise très vite.
Rédigé par : Savonarole | 31 janvier 2018 à 14:29
« Voilà, c’était un peu de culture rien que pour vous. » (Elusen)
Trop bon, Elusen... mais grand admirateur de Thomas de Quincey, Baudelaire et Gautier, je ne consomme que du dawamesk...
PS : chère Lucile, nonne admirable, ou quand le talent se révèle sans même fouiller la cellule, que ne prenez-vous plus souvent voix au chapitre...
Et faire fondre Savonarole sans bûcher, vous seule y parvenez... calamity essaye bien de craquer l'allumette mais sans succès.
Rédigé par : sbriglia | 31 janvier 2018 à 13:59
@ Don Savonarole
Vox populi, vox Dei. La trêve tient toujours ?
Rédigé par : La Nonne espagnole | 31 janvier 2018 à 13:17
Alerte enlèvement
--- Une nonne espagnole - ce matin disparue du Convente de los Pajaros dans la province de Catalogne - a été aperçue se baignant nue en bord de mer - saoulée à la Kro aux dernières nouvelles - son kidnappeur roule en Aston Martin digne des plus rapides fastcars - et prétend - de gré ou de force - ne vouloir que son bonheur.
Rédigé par : Aliocha | 31 janvier 2018 à 13:02
@ Savonarole | 30 janvier 2018 à 20:24
Je parlais de la Marine Nationale, pas de l'Afrique, des quartiers bas de Brest et de Toulon, c'était la jungle certes mais pas l'Afrique.
De Lourenço Marques j'ai gardé un excellent souvenir des hotels Polana et du Girassol en particulier, qui sait ce qu'ils sont devenus ? Je ne voulais d'ailleurs pas en partir mais à l'époque les patrons patronnaient et vous expédiaient où bon leur plaisait.
Dans les bas quartiers de Toulon, nous y allions en patrouille de six hommes armés.
Au Mozambique, ou à côté dans le Transvaal, on se promenait seul en Jeep Willys dans la forêt tropicale avec son seul appareil photo et comme il n'y avait pas de Bonobos dans l'est africain, pas de tentation, pas de risque de maladie honteuse :)
Rédigé par : Claude Luçon | 31 janvier 2018 à 12:21
@ La Nonne espagnole | 31 janvier 2018 à 10:43
Formidable ! Et très bien écrit (je crois reconnaître le style de Lucile) ce qui ne gâche rien.
Je dois vous avouer que j'ai beaucoup ri.
N'ayant aucun amour-propre j'accepte volontiers et avec humour que l'on m'envoie une beigne de temps en temps.
Félicitations !
Rédigé par : Savonarole | 31 janvier 2018 à 11:14
@ Elusen
"Fumeurs de hachisch (au pluriel) se dit en arabe : Hashiishiyyiin ; qui se prononce en français : assassins."
Comme on dit en Auvergne, les arabes sont des achachins !!
Rédigé par : caroff | 31 janvier 2018 à 10:51
@ agecanonix | 31 janvier 2018 à 09:15
"Agecanonix va quitter ce blog et vous le laisser."
Non, agecanonix, ne partez pas ! Ne me laissez pas seule face à Elusen.
Rédigé par : anne-marie marson | 31 janvier 2018 à 10:44
@ D.M.
Savonarole était à la naissance un bel enfant, qui ne dédaignait alors ni de sourire ni de gazouiller. De nombreuses fées invitées au baptême se penchèrent sur son berceau. L'une lui accorda un don pour l'écriture, une autre le goût de la littérature et de l'histoire, une troisième lui fit cadeau d'un abonnement SNCF hebdomadaire Paris-Barcelone en première classe, dans le sens de la marche et côté un seul fauteuil. Ce déluge de prédictions généreuses prit un tournant funeste lorsque se présenta avec fracas la fée Carabosse, accoutrée par un aristocrate allemand célèbre dans les milieux de la haute couture : outre les rouleaux épinglés sur son cuir chevelu, elle arborait une jupe plissée sur des chaussettes à pompons tombantes, un corsage de satin mauve à manches chauve-souris, et une cravate rayée. Elle cachait les difformités de son dos sous un blazer épaulé et cintré de belle étoffe et de la couleur des marécages puants qui enserrent les grottes où elle se délassait entre deux équipées malfaisantes. À hauteur de poitrine, sur la poche, était brodé un dragon hérissé tirant une langue pointue incandescente.
Animée par une joie mauvaise, elle toisa le nouveau-né, puis elle prit la parole avec, par provocation, un fort accent anglais, décrétant que Savonarole souffrirait en grandissant de crises de goutte et d'acidité gastrique, et de surcroît, qu'à chaque contrariété, il s'en prendrait, par un mécanisme dit de déplacement, aux personnes qu'il admirait le plus, et jalousait secrètement (femmes et Anglais, Note de l'auteur). Elle ajouta en ricanant qu'il ferait toute sa vie une fixation sur la coiffure des femmes, sur les bigoudis, et sur les meules de foin. Elle le condamna aussi devant sa famille accablée à tenir des propos gaillards ou misogynes sitôt qu'il voudrait faire la cour à une personne du beau sexe. Enfin il entretiendrait la croyance absurde que la distribution épisodique de baffes confère une forme d'aristocratie, et par conséquent, il adopterait parfois un comportement comme s'en délectent les truands et alcoolos des bas-fonds, en s'imaginant de bonne foi qu'on y verrait la marque du sang bleu. Cela faisait beaucoup, l'avenir s'annonçait bien sombre.
Or, par un caprice heureux de la fortune, la fée Clochette s'était réservé la dernière place ; elle leva sa baguette avec la grâce nonchalante qui lui était coutumière, et octroya au poupon Savonarole le don de la popularité ; elle put de la sorte apaiser grandement l'inquiétude de ses proches. Maintenant que Savonarole n'est plus un jouvenceau, ce don particulier lui assure toujours le soutien inconditionnel d'un grand nombre de personnes de qualité, malgré sa haine de l'Anglais, son addiction aux sarcasmes et aux baffes, et de trop fréquents accès de causticité que l'on peut sans exagération qualifier de déplacés, surtout envers les dames.
J'ai pu recueillir ces informations auprès des nonnes du Convente de los Pajaros dans la province de Catalogne où je me suis retirée après avoir été aimée, puis délaissée.
Lettre d'une Nonne espagnole.
Rédigé par : La Nonne espagnole | 31 janvier 2018 à 10:43
@ sbriglia | 31 janvier 2018 à 09:16
Elles sont folles de moi.
Rédigé par : Savonarole | 31 janvier 2018 à 10:24
@ sbriglia | 31 janvier 2018 à 09:16
« le cannabis et l'Islam »
Je vous rappelle au passage que l’Islam c’est une Nation, l’on parle de Nation de l’Islam, pas musulmane.
L’Islam, c’est un empire, un pays, une surface géopolitique qui s’organise autour du droit religieux :
Coran, hadiths, Sunna.
La religion, c’est : ismaélisme, musulmanisme, mahométanisme, mahométisme (tous synonymes).
Le cannabis en arabe se dit : hachisch, avec plusieurs écritures différentes en alphabet romain.
Fumeurs de hachisch (au pluriel) se dit en arabe : Hashiishiyyiin ; qui se prononce en français : assassins.
Voilà, c’était un peu de culture rien que pour vous.
Rédigé par : Elusen | 31 janvier 2018 à 10:17
@ agecanonix | 31 janvier 2018 à 09:15
« A vous deux vous symbolisez l'avenir immédiat de ce pays : vin, haschich, RSA, mosquées et Macron qui se moque de nous tous. »
Étant donné que je suis prohibitionniste et que j’exècre le monothéisme masculin moyen-oriental (hébraïque, christique, musulmaniste), cela ne risque pas !
Rédigé par : Elusen | 31 janvier 2018 à 10:04
Qui sont calamity jane et Disaster Mary ? sbireglia ?
Qui vous conviendrait bien mieux comme pseudo en prenant la véritable origine du mot "sbire" de savo pas un clou...
Rédigé par : D.M. @ Savo | 31 janvier 2018 à 09:32
Au maître aristo de la baffe, majesté du parpaing dans la gueule et sbire des bûchers sauf pour lui-même
Quand vous prétendez, Avalerons - pardon, Savonarole, vos confusions me contaminent - donner des cours de géopolitique à propos des addictions occidentales, vous oubliez les rapports du toxique et de la manie, cette dernière anti-marocaine dans votre cas sur le sujet exposé, et pensez qu'interdire le toxique résoudrait la manie.
Vous ouvrez donc la voie à tous les maniaques qui ne sauront proposer, comme le sire Marchenoir nous l'a prouvé instantanément et avec sa concision habituelle, le développement des pires idéologies utilisant le chrétien à des fins de défrustration personnelle justifiant les pires ségrégations, qui sont contradiction de l'Evangile.
Or, il se trouve qu'en l'état de l'application de nos lois, nous pouvons observer que les produits en question, non seulement sont en quasi vente libre, mais que les malades qui en arrivent à ne plus pouvoir s'en passer, un jour ou l'autre se voient serrés par les autorités et traités comme les pires criminels, alors qu'ils n'auraient besoin que de soins, justifiant des thèses comme la vôtre, déviant le sujet au lit de ses propres obsessions, pour ne plus alors envisager le cœur du problème, l'Occidental en état de dépendance qui, Portugais, Letton ou bon franchouillard, n'a pas besoin qu'on ajoute à son problème la manie d'un moine du XVIe.
Je propose donc à tous ceux qui ne savent que discriminer, distribuer des baffes, instituer des autodafés et des procès en sorcellerie au nom de la chrétienté, de s'en appliquer au préalable les principes fondamentaux, cela éviterait, à mon humble avis, de faire des disciples du Christ de sombres djihadistes dignes des pires heures obscurantistes.
Rédigé par : Aliocha | 31 janvier 2018 à 09:24
D.M. @ Savo | 31 janvier 2018 à 07:53
...Mais pourquoi calamity jane revient-elle sous pseudo Disaster Mary ?
...Et pourquoi Elusen ne répond-il jamais aux commentaires de Marchenoir, et notamment le dernier sur le cannabis et l'Islam ?
...Et pourquoi les avocats de Jonathann se précipitent-ils devant les caméras de télévision pour raconter des sottises ?
Cicéron, Berryer ou Malesherbes papillonnaient-ils devant les objectifs ?
Certes, les esprits forts m'objecteront qu'à l'époque il n'y avait pas de télévision...
Qu'en savent-ils ?
Malesherbes et Berryer sont bien dans mon TomTom...
Rédigé par : sbriglia | 31 janvier 2018 à 09:16
@ Tomas | 30 janvier 2018 à 20:49
Pour votre gouverne de franchouillard gauchiste et décadent.
Lors des dix dernières années j'ai fait, avec mon épouse, quatre séjours en Chine, que j'aime, dont l'une des routes de la soie (Xian, Mogao, Urumqi entre autres). Je me régale aussi des ouvrages que nous offre "Chine ancienne".
De plus, je reviens de passer presque tout ce mois de janvier en Birmanie, Thaïlande et Cambodge, pays où j'aimerais terminer mes jours.
Tomas vous êtes lamentable et on vous l'a déjà dit sur ce forum et je ne trouve qu'un seul commentateur digne de vous : Elusen. A vous deux vous symbolisez l'avenir immédiat de ce pays : vin, haschich, RSA, mosquées et Macron qui se moque de nous tous.
Agecanonix va quitter ce blog et vous le laisser.
Rédigé par : agecanonix | 31 janvier 2018 à 09:15
@ Exilé 30/01 19:50
Je ne portais pas de jugement sur l'homme et sur son action, positive ou négative, depuis qu'il est en charge de sa fonction.
J'établissais simplement un lien avec le précédent billet de notre hôte pour regretter à mon sens qu'une part non négligeable des quolibets, des sarcasmes, des critiques dont Gérard Collomb est l'objet trouvaient leur origine dans l'apparence de ce ministre.
Et j'essayais de démontrer que cela me semble personnellement un peu léger que d'étayer un jugement relatif à l'action d'un ministre sur ces seuls arguments.
Rédigé par : Michel Deluré | 31 janvier 2018 à 09:06
Savo ! pas un pet de nonne !
Encore une que vous ne pourrez pas violer derrière une botte de foin !
Votre désir de gérer cet espace, d'y dégager les personnes qui vous dérangent soit par leur talent soit par leur pertinence n'a d'égal que votre ignorance.
Je m'étonne que Pascale et Philippe Bilger n'en soient pas conscients.
Au gnouf en Sibérie !
Rédigé par : D.M. @ Savo | 31 janvier 2018 à 07:53
"La drogue est un mal sauf pour quelques libéraux dévoyés. La position du SM revient - de la part de magistrats ! - à tolérer les délits en prétendant les contrôler faute de savoir les empêcher et les sanctionner."
Et "en même temps" :
Le Figaro :
"Le trafic de drogue va bientôt entrer dans le calcul du PIB français"
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/01/30/20002-20180130ARTFIG00342-le-trafic-de-drogue-va-bientot-entrer-dans-le-calcul-du-pib-francais.php
!
Rédigé par : marie | 31 janvier 2018 à 07:23
@ Tomas | 30 janvier 2018 à 20:49
En effet.
Je pointais du doigt cette manie française de toujours vouloir trouver des exemples ailleurs qu'en France.
Pompidou nous vantait le modèle suédois, Giscard le modèle allemand et japonais, et voici qu'Aliocha depuis sa fenêtre nous vante ici le Portugal pour les pétards.
J'essayais de lui inculquer quelques bases de géopolitique, en pure perte.
Rédigé par : Savonarole | 31 janvier 2018 à 06:47
@ Patrice Charoulet
La dangerosité relative des drogues est difficile à établir, mais je suis d'accord sur le fait que le vin est une drogue relativement dure, et que d'ailleurs qui peut boire peut aussi prendre des drogues dures sans problème. Mais lesquelles et dans quelles conditions ? Je ne sais plus, et de toute manière, sauf aux mineurs, tout devrait être permis, alors...
Le problème est qu'avec la prohibition, on a créé une mafia dont on ne sait ce qu'elle donnerait avec son abolition, cependant, persévérer dans l'erreur de peur d'en commettre d'autres peut paraître un peu étrange.
Cependant, il ne faudrait pas que prenant conscience des dangers de l'alcool, et dans l’éloignement des traditions, on prohibe l'alcool ! Les gens ayant la passion d'interdire et de critiquer les Américains pour les imiter à tort et à travers, ce ne serait pas impossible.
Je vais donc en appeler à Bacchus.
L'excès d'alcool fait du mal, certes, mais bénin face à d'autres, ainsi de religion. Et l'alcool offre bien du plaisir, il est ce qu'il faut prendre quand on est ou qu'on veut être heureux, un lien entre les humains, pour le vin, ce qui fait passer la pire nourriture et transcende la bonne... La madeleine a eu de la chance, un prestige incomparable grâce à Proust, mais c'est plus souvent l'alcool que d'autres choses qu'on ingère qui fait remonter le temps. Le vin est alchimie, il suffit de voir comme il est buvable, pas buvable, buvable, à certains stades de vieillissement. Le vin, par la vigne, façonne le paysage de France. Le vin alchimie ? Du raisin en vient à prendre un goût, bon mais banal de griotte ou de framboise, entre autres. Le vin est une liane qui, mise dans les tonneaux, se marie au bois pour complexifier le goût du breuvage. Le vin est une alchimie qu'on ne cesse de découvrir...
Mais je ne suis pas à jour ! Je ne sais pas combien ça coûte, espérons pas trop cher, mais j'ai lu, l'expression n'est pas de moi, mais si belle, que certains vins "inventent leur fruit". Ça veut dire que le goût n'est pas de tel ou tel fruit existant, mais que certains vieux vins ont un goût de fruit ne ressortissant d'aucun fruit existant, mais d'un fruit, néanmoins, spécifique de tel ou tel vin, le vin "invente" son fruit. Je projette, par curiosité, mais pas seulement, enfin, je garde le pourquoi pour moi, de le déguster un jour.
Outre qu'on perdrait encore de la liberté en interdisant le vin, que de richesses abolies !
Que vous aimiez le vin ou non, songez-y, je me répugne, pour ma part, de tant de solides et de liquide : si je devais les abolir, il ne resterait plus grand-chose, le thé, par exemple, dont contrairement au café, je n'aime même pas l'odeur, passerait à la trappe... Mais les consommateurs ont le droit de l'apprécier, voire d'en faire des cérémonies, les paysans et autres gens œuvrant de sorte qu'il aboutisse dans les tasses, d'en vivre.
Et esthétiquement, ce n'est pas mal non plus. Colette, entre autres, écrit bien sur le plus difficile, la sensation donnée par tel ou tel vin, toujours casse-gueule à décrire, sans parler de la joie qu'il donne.
La joie !
"La pénicilline sauve les hommes, mais c'est le vin qui les rend heureux".
Fleming
Rédigé par : Noblejoué | 31 janvier 2018 à 01:05
@ Patrice Charoulet | 30 janvier 2018 à 20:05
Donc si je comprends bien vous voulez rajouter une aile de bâtiment dédiée aux drogués sous prétexte qu'il y a déjà les alcooliques. Intéressant raisonnement pour un buveur d'eau.
@ Tomas
Absolument aucun rapport sauf à croire qu'être riche c'est avoir volé. Vous avez une drôle de conception de l'esprit d'entreprise et de travail. Vous aurez remarqué que les gros trafiquants ne se droguent pas. Ils en connaissent les effets. Je tiens seulement à leur faire faire des travaux pratiques.
Mais vous allez être satisfait. Les fruits de la vente de drogue vont rentrer dans le PIB :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/01/30/20002-20180130ARTFIG00342-le-trafic-de-drogue-va-bientot-entrer-dans-le-calcul-du-pib-francais.php
Je ne connais pas encore les modalités vu que les transactions se passent en cash. Il faudra m'expliquer comment se calculera la TVA. Et quelle valeur ajoutée aux déchets que je vois dans les rues.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 31 janvier 2018 à 00:31
[Note prophylactique (en français : trigger warning) : ce commentaire est interdit aux analphabètes, et autres modernes incapables de lire et de comprendre un texte simple de plus de dix à vingt lignes. Danger de violente contrariété et autres ennuis digestifs.]
Libéralisation de la drogue : Kobili Traoré, qui a tué Sarah Halimi à Paris en la frappant, puis en la jetant par la fenêtre, est noir, malien, musulman, antisémite et malade mental. Et il fume 15 joints par jour.
Le petit jeu consistant à se demander lequel de ces facteurs est véridique et influent (en dehors de la race, de la religion et de l'origine nationale, difficilement niables) est évidemment une afféterie intellectuelle dépourvue de toute pertinence.
Bien entendu qu'il est à la fois antisémite et malade mental. Bien entendu qu'il est à la fois musulman et malade mental. Bien entendu qu'il est à la fois drogué et malade mental. Et bien entendu que tous ces facteurs sont liés. Loin de s'exclure, ils se renforcent mutuellement.
Pour commencer, l'islam est une maladie mentale. Il faut être psychiquement dérangé, pour voir en tout Juif le diable personnifié. C'est le cas de nombreux musulmans, et c'est ce qu'enseigne leur "religion". Cette affection mentale frappe même des musulmans anti-musulmans, parfaitement capables de se persuader rationnellement qu'une telle croyance est absurde.
Wafa Sultan est psychiatre, donc (en principe...) assez bien prémunie contre la maladie mentale. Elle est syrienne, et elle s'est réfugiée aux Etats-Unis pour fuir la mentalité et la culture musulmanes dont elle est issue. C'est l'un des militants anti-musulmans les plus acharnés du monde.
Eh bien, peu de temps après avoir mis le pied sur le sol américain (désolé pour ceux qui ont déjà lu cette anecdote sous ma plume), elle est allée s'acheter des chaussures. Bavardant avec le vendeur, qui était à ses pieds en train de lui faire essayer une paire, elle lui demanda d'où il venait -- car il avait, comme elle, le type moyen-oriental.
A peine avait-il répondu, qu'elle se ruait hors du magasin, tremblante de terreur, pieds nus, suivie par son mari qui tentait tant bien que mal de la rassurer. Le vendeur venait de lui dire qu'il était israélien. C'était le premier Juif qu'elle voyait en chair et en os. Elle avait le sentiment d'avoir rencontré le diable en personne.
Kobili Traoré a jeté Sarah Halimi par la fenêtre aux cris de "Sheitan !" (le diable) et "Allah akbar !". Si même une représentante de l'élite musulmane, suffisamment intelligente et résolue pour devenir médecin, pour rationaliser son opposition à l'islam et pour décider en conséquence de changer de vie, en vient à manifester une telle terreur irraisonnée du Juif, imaginez ce qu'il doit en être d'un Kobili Traoré, qui a échoué à l'école très tôt, n'a jamais travaillé et doit avoir un quotient intellectuel de 60 à 70...
Inutile de rappeler que le profil-type de l'immigré, chez nous, se rapproche plus de celui de Kobili Traoré que de celui de Wafa Sultan.
Le cannabis, surtout absorbé à haute dose, provoque des pathologies mentales graves. Ce fait est amplement établi. Le cannabis est la drogue de la civilisation islamique (sans doute faut-il mettre le mot civilisation entre guillemets) ; notre drogue à nous, civilisation chrétienne, est le vin, et plus largement l'alcool.
Légaliser la drogue musulmane, sous prétexte que la drogue chrétienne est permise, c'est appeler de ses voeux les conséquences de l'islam -- et notamment le crime. Faut-il rappeler que le mot même d'assassin vient d'une secte musulmane pratiquant l'assassinat politique (même si le lien étymologique entre les mots assassin et haschich est fortement contesté) : c'est bien ce qu'a fait Kabili Traoré. On nous répète suffisamment que si les musulmans "de France" nourrissent des griefs à l'encontre des Juifs, c'est parce qu'ils ne sont pas d'accord avec "la politique de l'Etat d'Israël"...
Et puis finissons-en avec les sophismes qui font figure, si souvent en France, de sagesse suprême : puisque l'alcool (le tabac, les tranquillisants...) sont autorisés, "alors j'vois pas pourquoi" le cannabis ne le serait pas. Calque exact du "raisonnement" de mauvaise foi : puisque les Etats-Unis ont envahi l'Irak (créé le Kosovo, fait de la peine à de Gaulle...), "alors j'vois pas pourquoi" la Russie n'annexerait pas la Crimée.
La malhonnêteté est patente : l'auteur d'un tel raisonnement part toujours de l'axiome non explicite, mais néanmoins indispensable à la démonstration, que la drogue (l'invasion, la guerre...) sont de mauvaises choses, et que lui, personnellement, y est opposé, car il est plus moral et plus honnête que ces hypocrites d'alcooliques (ou d'Américains).
Le buveur de vin franchouille (le général yankee...) cause d'immenses préjudices à autrui, malgré ses protestations moralisatrices, et moi qui vois clair dans son jeu, moi qui suis vraiment une pure brebis innocente tombée du nid, et en tout cas beaucoup plus moral que les Amerloques, ou que les alcoolos, eh bien j'en conclus... qu'il faut autoriser le cannabis et laisser la Crimée à Poutine. Boum !
Evidemment, c'est là que réside le tripatouillage du malfaiteur intellectuel gauchiste (ou "souverainiste") : car si son axiome de départ, sa règle de vie, était effectivement le souci de ne pas faire le mal, alors il serait d'autant plus opposé à la légalisation du cannabis que l'alcool est permis ; et il dénoncerait d'autant plus vivement l'invasion de la Crimée qu'il se prétend offensé par l'invasion de l'Irak. Il faut être singulièrement de mauvaise foi pour prétendre qu'un mal (causé à d'autres personnes, à une autre époque) en annule un autre.
Bien entendu, quand on regarde les choses d'un peu plus près, au lieu de se contenter d'équivalences grossières, l'alcool ne pose pas de véritable problème, contrairement au cannabis et à la drogue en général.
Deux mille ans de civilisation chrétienne ont amplement prouvé que les Blancs, eux, sont parfaitement capables de maîtriser la consommation d'alcool. Ils le sont tellement que le vin est au coeur de leurs célébrations religieuses -- lesquelles ne ressemblent pas précisément à des bacchanales.
Si, pour prendre l'exemple de la France, nous avons connu des époques où l'alcoolisme était un fléau social, elles sont derrière nous. (Quoiqu'il soit peut-être en train de revenir, avec le "binge-drinking" des jeunes. Mais justement : il faudrait savoir ; est-on pour, ou contre ce genre de choses ?)
De façon générale, le vin est un art (et même la bière, pour les régions brassicoles) ; on ne peut certainement pas en dire autant du cannabis, qui se contente d'abrutir. Les musulmans font bien de s'interdire l'alcool, car ils sont incapables (en général, patin-couffin) de le maîtriser convenablement. La drogue civilisationnelle chrétienne donne de magnifiques résultats : la civilisation blanche. La drogue civilisationnelle musulmane donne des résultats déplorables : la civilisation islamique, apathique, imbécile et violente.
Légaliser le cannabis, c'est évidemment consentir au pouvoir musulman et au mode de vie musulman. C'est récompenser et encourager la délinquance musulmane, car qui donc aurait la haute main sur ce commerce s'il devenait légal, sinon ceux qui en ont le quasi-monopole aujourd'hui ? Et qui pratiquent une délinquance multi-carte, allant jusqu'au terrorisme ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 31 janvier 2018 à 00:10
Edwige Roux-Morizot, procureure de la République de Besançon, une femme admirable.
On remarquera que Dupond-Moretti ne s'est pas précipité sur cette affaire...
Rédigé par : Savonarole | 30 janvier 2018 à 21:19
@ agecanonix
Réponse d'inculte pas sorti de chez lui depuis longtemps. Peine de mort ou pas, en Asie du Sud-Est comme en Chine, l'usage des drogues reste largement répandu. Les Thaïlandais, grand jouisseurs devant l'Eternel, tournent tous aux amphétamines ou à l'herbe et dans les grandes villes chinoises il y a toujours des Ouïgours pour ravitailler l'usager en paradis artificiels. C'est sans doute navrant mais c'est comme ça !
@ Philippe Dubois
D'après feu le docteur Olivenstein, psychiatre spécialisé dans le traitement de la toxicomanie, 10% des usagers des drogues douces (du cannabis, en fait) seulement passent à autre chose de plus fort ensuite. Les usagers ne sont pas stupides à ce point, sauf quand ils ont 14 ans, mais là c'est aux parents de faire leur travail. Quant aux trafiquants, 90% de leurs troupes n'occupent des CDD de guetteurs que quelques années avant de se ranger avec plus ou moins de bonheur des bécanes. C'est Le Parisien qui l'écrit, pas moi.
Sans régler le problème, on peut du moins le circonscrire. De toutes façons, il n'y a pas d'autre solution que de fliquer intégralement le pays. Vous paierez deux fois plus d'impôts sans même être sûr de ne pas avoir à l'arrivée une police complètement gangrenée par la corruption engendrée par les trafics. L'homme n'est pas parfait, il faut s'y faire et composer avec ses défauts plutôt que de vouloir éradiquer ceux-ci à tout prix.
@ Savonarole
Vous vous faites (à votre corps défendant, je suppose !) l'avocat de la légalisation sur la dépénalisation. Juste dépénaliser, effectivement, ne changera pas grand-chose. En légalisant, on tarira une bonne partie du trafic illégal. Par contre, il en sera définitivement fini de toute mixité sociale dans les banlieues où va se ravitailler la bourgeoisie parisienne !
@ hameau dans les nuages
Chouette votre idée, j'aurais dû y penser avant ! Et pour mettre fin aux injustices sociales, je propose de forcer tous les riches à vider leurs comptes en banque (avec un chalumeau oxhydrique au derrière, ça les motivera) et de tout donner aux pauvres. Vous verrez, on vivra bien !
Rédigé par : Tomas | 30 janvier 2018 à 20:49
@ breizmabro
Mission accomplie. Bravo.
Rédigé par : Lucile | 30 janvier 2018 à 20:34
@ Claude Luçon | 30 janvier 2018 à 19:13
Allez, allez, Claude Luçon, ne me dites pas comment vous avez vécu en Afrique, hein ? Vous plaisantez ?
Surtout au Mozambique, où nous avons vécu tous les deux, hein ?
Vous voulez que je vous donne les adresses des boîtes de nuits de Lourenço Marques, rua Araujo ?
Rédigé par : Savonarole | 30 janvier 2018 à 20:24
Jonathan Daval avoue avoir tué son épouse : il lisait Charlie Hebdo.
(Je blague, c'est pour donner à Oursivi une raison de nous accabler de son swahili incompréhensible)
Rédigé par : Savonarole | 30 janvier 2018 à 20:13
Je viens d'avoir 73 ans. Je ne me suis jamais drogué (cannabis, cocaïne, héro, etc.). Depuis une quarantaine d'années, je ne ne bois pas une goutte d'alcool. Je n'aime ni le vin, ni la bière, ni le cognac, ni le whisky... et je ne fume pas une seule cigarette, abominable poison en vente libre, avec de petites photos mettant en garde les acheteurs idiots.
N'ayant aucune indulgence pour ce que l'on aime couramment drogue, je me permets de rappeler que le tabac et l'alcool sont les DEUX drogues qui tuent le plus de monde dans notre pays. La palme revient quand même à l'alcool, car le tabac ne pousse personne à l'homicide et les prisons, comme les hôpitaux psychiatriques, sont pleines d'alcooliques.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 30 janvier 2018 à 20:05
"Les attaques qui sont portées contre lui ne sont pas toujours d'une grande décence. Elles visent parfois son apparence, sa mine, son âge et sa voix et relèvent de ces perfidies qui sont sous la République."
Malheureusement, les moqueries envers les personnalités politiques, c'est une longue coutume. Depuis l'arrivée de Macron, côté humoristique, c'est le calme plat. La dérision semble être tellement déplacée que cela en devient suspect. Et il faut dire que Gérard Collomb, avec sa voix un peu gouailleuse et chevrotante, son air triste, n'en impose pas par son apparence.
Enfin, qu'il soit critiqué par la gauche n'est pas une nouveauté, la gauche n'aime pas les ministres de l'Intérieur, surtout depuis Mai 68.
Pour l'instant, que ce soit M. Collomb ou les autres ministres, à part peut-être M. Blanquer, nous n'avons pas constaté de changements notoires pour remédier aux problèmes profonds du pays. C'est le changement dans la continuité, probablement pour ne vexer personne, la conséquence évidente du ni droite ni gauche.
Les prélèvements ne suffiront pas à transformer le pays, le renouveau se fait attendre et seulement de belles paroles, mêmes si elles vont dans le bon sens, ne satisferont pas si elles ne sont pas suivies d'actes. Qu'il s'agisse de dealers, de djihadistes, de petits délinquants ou d'immigration, les Français n'ont pas besoin de statistiques, il leur suffit de regarder autour d'eux. Toute bonne réforme sera donc visible.
Déjà la ministre de la Justice commence à s'apitoyer sur le sort des djihadistes restés en Syrie.
Ce gouvernement, comme les précédents, n'échappe pas aux allers-retours entre sévérité et états d'âme, les ingrédients pour plaire à au plus grand nombre dont les minorités mais qui finissent par déplaire à tous. Ainsi on jugera vraiment Gérard Collomb lors de l'évacuation des zadistes à NDDL. Moins facile à dire qu'à faire.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 30 janvier 2018 à 19:55
@ Michel Deluré
"...son action jusqu'à ce jour, sans déclencher mon enthousiasme ne me paraît pas pour autant justifier certaines critiques et moqueries dont il est l'objet."
Son action ? Vous avez bien écrit son action ?
Où avez-vous vu une quelconque action positive de sa part ?
Rédigé par : Exilé | 30 janvier 2018 à 19:50
M'appeler "Savo" me dérange.
Cette familiarité est hors de propos, surtout lorsque je distribue des baffes.
La baffe, la claque, le parpaing dans la tronche s'accompagnent toujours chez moi d'une certaine aristocratie dont je ne saurais me départir.
Mon pseudo est Savonarole.
Je vous rappelle que le procès de Savonarole est instruit depuis plus de 400 ans et qu'il risque bien de se terminer par une béatification, il combattait l'enrichissement de notre sainte mère l'Eglise et sa corruption.
Dès lors, je déterminerai votre niveau intellectuel lorsque vous m'appellerez "Savo".
"Poignez vilain il vous ouindra, oignez vilain il vous poindra"... (c'est de moi, ou alors de Jules César, je ne sais plus)
Rédigé par : Savonarole | 30 janvier 2018 à 19:43
@ hameau dans les nuages | 30 janvier 2018 à 16:12
Vous réveillez de vieux souvenirs !
Je ne sais pas si c'est toujours le cas mais dans la Royale, aux nouveaux engagés on montrait un film (en noir et blanc) montrant les méfaits des maladies vénériennes sur les parties intimes... à vous convertir à l'abstinence.
Peut-être que ces films pourraient être passés à la télévision, ils seraient plus efficaces que *#balance ton porc* ?
Rédigé par : Claude Luçon. | 30 janvier 2018 à 19:13
Bonsoir
@ Aliocha | 30 janvier 2018 à 16:25
"La meilleure défense contre les narcotrafiquants, c'est la légalisation"
Mais bien sûr, parce que nos braves trafiquants en gros et dealers ainsi que toute la faune de gentilles racailles qui en profite vont automatiquement se reconvertir en acceptant un emploi d'aide-soignant ou d'homme de ménage dans les EHPAD gérés par les Petites Soeurs des pauvres.
Ils vont probablement commercialiser des dérivés du cannabis plus dangereux, rendant encore plus accros, ou d'autres drogues comme le crack.
Rédigé par : Philippe Dubois | 30 janvier 2018 à 18:57
Moralité : Macron est un malin. Ayant nommé comme ministre de l'Intérieur un être obscur et sans charisme, la main sur la couture du pantalon, qui ne puisse donc lui faire de l'ombre si peu que ce soit. Exit le genre Pasqua, Sarkozy, Valls qui savaient parfois ruer dans les brancards, voire Chevènement ou Cazeneuve qui ne furent pourtant pas des foudres de guerre.
Au lieu de cela un pépère bien tranquille, inodore, pleurnichard et passe-partout. Non pas une erreur de casting comme le pensent certains, mais un choix délibéré destiné à garder la haute main sur ce ministère à la fois hautement stratégique et ultra-sensible, où devrait avoir été investi par les temps qui courent un homme à poigne, style ancien directeur de la police (in memoriam Eagle 4) ou de la gendarmerie nationale.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 janvier 2018 à 18:33
@ hameau dans les nuages | 30 janvier 2018 à 16:12
Pourquoi pas, mais l'Etat qui ponctionne la couillonnerie de quelques de nos contemporains avec la Française des Jeux ou longtemps feu l'ex-Seita, pourrait vendre un H de nocivité moindre et détourner les masses de fric que récoltent les dealers vers un usage plus social et une consommation normalisée.
Le plaisir de la transgression pousserait alors certains vers du plus dur ?
C'est possible, la bêtise est incoercible. Mais on ne peut tout avoir, il faut essayer de pondérer au plus juste. La consommation chez les 16-35 ans étant ce qu'elle est, la déclarer illégale est une tartuferie chronophage envers qui doit s'en soucier, ce sans le début d'une avancée quant à en réduire la portée.
AO
Rédigé par : oursivi | 30 janvier 2018 à 17:12
Aimant la précision dans mes sources, la mémoire m'est revenue quant à l'article que j'attribuais par erreur à Marianne. Il s'agit en fait d'un article paru et lu dans Le Figaro de samedi.
Il ne faut pas oublier que Monsieur Macron a programmé une importante réforme constitutionnelle avec notamment la réduction du nombre de sénateurs et de députés, députés que le président voudrait voir élus sur listes nationales. Cela implique un énième redécoupage de la carte électorale. Où l'on retrouve l'importance d'un élu de province et de ses liens avec notamment ceux de la gauche radicale ou socialiste.
Par ailleurs, le président du Sénat commence à s'agiter. Alors on verra comment entre maçons ils vont arriver à un modus vivendi qui préserve les intérêts de chacun... et avant que le président de la République ne choisisse entre le Congrès et la voie référendaire.
Rédigé par : Robert | 30 janvier 2018 à 17:11
Votre précédent billet Philippe Bilger, intitulé "Pierre Desproges aurait-il le droit de faire rire", outre le fait qu'il traitait de la censure soulevait aussi par la même occasion la question de savoir si nous pouvions rire de tout.
Il constituait finalement un bon préambule à votre billet ci-dessus du 29/01 puisqu'il faut bien reconnaître qu'une part non négligeable des quolibets dont notre ministre de l'Intérieur est l'objet, et certains des commentaires sur ce blog le confirment, se fondent sur des arguments tenant plus à l'apparence qu'à l'action, comme si la seconde ne pouvait être qu'inéluctablement impactée par la première.
Il est exact que l'apparence ne correspond pas forcément à l'idéal que l'on se fait du personnage qui devrait occuper cette fonction et que cela peut prêter à sourire. Mais est-ce là l'essentiel et le fond ne doit-il pas au final primer sur la forme ?
Je n'ai pas de sympathie particulière pour ce ministre mais son action jusqu'à ce jour, sans déclencher mon enthousiasme ne me paraît pas pour autant justifier certaines critiques et moqueries dont il est l'objet.
Rédigé par : Michel Deluré | 30 janvier 2018 à 17:07
C'est ça, Savo, et les excès de Bordeaux, c'est la faute à Juppé ! La meilleure défense contre les narcotrafiquants, c'est la légalisation, et considérer le problème pour ce qu'il est, un problème de santé publique. Mais si vous avez des intérêts Place Clichy, je comprends vos réserves...
Rédigé par : Aliocha | 30 janvier 2018 à 16:25
@ oursivi | 30 janvier 2018 à 15:37
Il faut tarir la source : la peine de mort pour les trafiquants. Mais de façon subtile comme je l'ai déjà indiqué sur ce blog. A savoir la consommation forcée par le trafiquant d'un pourcentage de la drogue qu'il transporte. Faire des essais in vivo et filmés sur eux de ses effets au lieu de le faire sur des souris ou des singes de laboratoire. Je pense que les défenseurs de la cause animale ainsi que Brigitte Bardot n'y trouveront rien à y redire.
Le téléphone arabe fera le reste.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 janvier 2018 à 16:12
@ Tipaza du 30 janvier 2018 à 08:15
Vous avez raison, il faut sauver le soldat Collomb !
Nous avons tous compris lors de son investiture que c'était un être sensible, un "tendre poulet" en somme.
Du coup je me suis demandée s'il ne s'était pas, malencontreusement, pschitté un jet de gaz lacrymo en essayant ses nouveaux jouets, avant de passer au premier rang pour recevoir les honneurs du jeune prince devenu roi (en fait non, c'était juste une dépression post-partum).
("la méchanceté d'cette femme !!" (Timsit, pas les siamois sbriglia-Deviro :D))
Après ? Rien justement. Pas un viol révélé, pas un coup de casque de moto sur un adversaire politique, pas d'insanités déversées sur un opposant par Twitter, pas d'enrichissement personnel. RAS.
Mais alors que lui reproche t-on ? Rien, on s'abstient, sinon il va nous faire Calimero : "c'est vraiment tro(p) injuste".
Alors Tipaza, l'ai-je bien... défendu ? ;)
Rédigé par : breizmabro | 30 janvier 2018 à 16:07