Mon titre est très réducteur mais on a droit, quand on tient un blog, à une sorte de schématisme provocateur.
J'ai eu le bonheur de faire une conférence à Toulouse organisée par "Passeurs d'Espérance" et d'échanger sur la compréhension, l'écoute, le silence et leur caractère paradoxalement nécessaire à la parole.
Très vite on a débordé et nous avons pour l'essentiel parlé d'Emmanuel Macron. Je l'ai beaucoup défendu parce que certaines de ses saillies, notamment sur la colonisation française et les positions qu'on lui prêtait sur l'immigration, l'islam et la laïcité, étaient mal passées et suscitaient un malaise. Sans tomber dans l'inconditionnalité, j'ai cherché à expliquer pourquoi telle ou telle de ses démarches avait été mal comprise et combien j'appréciais surtout dans sa personnalité la vertu du courage, notamment intellectuel et politique.
En suivant ce fil nous avons été amenés à évoquer les affaires internationales et j'ai résumé mon point de vue à ce sujet en déclarant que depuis son élection, la France était de retour. Je ne sais comment, le parallèle entre notre président et Donald Trump s'est imposé dans notre discussion et j'ai repris une idée qui m'était chère et que j'avais explicitée dans le livre où je faisais monologuer notre président.
Il me semble que sa grande force est d'avoir sinon inventé une politique internationale du moins usé exclusivement d'une diplomatie de l'empathie très originale puisqu'il l'a appliquée à toutes ses rencontres de haut niveau, que ce soit avec Donald Trump, Poutine, Erdogan ou actuellement en Chine (Le Figaro). Elle était très singulière parce qu'elle ne se contentait pas "d'embrasser" pour, selon la formule classique, étouffer, ce qui n'aurait pas représenté une rupture décisive. Mais il embrassait pour mieux se faire entendre, se faire comprendre et, d'une certaine manière, faire jouer à la France à la fois un rôle d'acteur et de confident.
Il ne surestime pas non plus l'influence de notre pays puisqu'il craint que, pour la Chine notamment, la partie soit perdue pour rééquilibrer les relations (L'Obs)
Cette diplomatie toute d'empathie, de séduction et de considération - personne ne discute plus sa volonté de dialoguer avec toutes les nations, recommandables ou non, dès lors que l'échange, pour la France, pour l'Europe et le monde, pourra être salutaire - en même temps n'est pas exclusive d'une forme de franchise publiquement exprimée, voire d'une brutalité dans l'affirmation des désaccords, que l'hypocrisie des rapports entre Etats n'avait jamais privilégiée. Une politesse, une empathie sachant être roides et rudes. Du réalisme, une touche peut-être de cynisme. La naïveté l'a épargné. Un mélange rare, une alliance inédite.
Emmanuel Macron, à l'évidence, sait ce qu'est une politique étrangère.
Mon rapprochement avec Donald Trump n'était pas incongru même si ce dernier cultive plutôt une politique étrange.
Les deux fois où le président américain a été invité en France par le nôtre, celui-ci a poussé au paroxysme cet art de l'apaisement, cette volonté de respect, ce désir de ne pas éloigner davantage son imprévisible partenaire-contradicteur du cercle de la raison ordinaire. Son attitude ne visait qu'à le retenir, l'empêcher encore davantage d'être mû par des forces centrifuges qui s'aggravaient, comme il est normal en psychologie, quand on est sans cesse houspillé et moqué. Et il ne s'est pas passé de jour depuis où Donald Trump, profondément humilié malgré ses tweets arrogants et maladroits, n'ait pas justifié rétrospectivement la tentative apparemment infructueuse du président français.
Donald Trump est fou parce qu'il se prend pour un génie et que sa seule ambition paraît être de démontrer que sa subjectivité doit avoir le pas sur tout et sur tous. Plus gravement peut-être, de détruire le lendemain ce que miraculeusement la veille il avait pu laisser entrevoir d'équilibré et de lucide ou ce que ses collaborateurs avaient réussi à arracher au désordre et à la confusion.
Donald Trump menace quand Emmanuel Macron embrasse. Mais le premier menace à tort et à travers et il faut vraiment être l'un de ses inconditionnels pour suggérer que le chef sanguinaire et imprévisible de la Corée du Nord a été poussé au dialogue avec la Corée du Sud grâce à son affrontement avec Donald Trump alternant chaud, froid puis chaud encore... Chacun, infantile, se vantant de son bouton nucléaire !
Le président américain jouit de mettre, par chacune de ses foucades, le monde au bord du gouffre tandis qu'Emmanuel Macron n'aspire au contraire qu'à le maintenir à peu près tranquille.
Cette posture erratique de Donald Trump sur le plan international occulte totalement les bons résultats de sa politique économique, fiscale et sociale. C'est inévitable.
Donald Trump et Emmanuel Macron disent ce qu'ils pensent. Mais les tweets de l'un sont aux antipodes de la stratégie réfléchie de l'autre.
Auquel des deux ressemblera l'année 2018 ?
Quand Proust dit que c'est l'instinct qui dicte le devoir et que l'intelligence donne les prétextes pour l'éluder, il parle d'art, celui qui manque absolument au chiffre des statistiques et que ceux qui, victimes du désir exponentiel d'augmenter les capacités cognitives, s'y adonnent sans condition, oublient que l'être est équilibre entre corps et esprit, qu'une idée n'est rien que poussière au vent si elle n'est incarnée, que l'intelligence n'est pas à rejeter mais à placer au juste endroit, au risque sinon de se déconnecter du réel. Il est bon parfois de faire silence - and, for once in the life, ush, baby, ush, to hear those who know :
https://www.youtube.com/watch?v=lbWRUKJzS9U
Rédigé par : Aliocha | 16 janvier 2018 à 21:04
@ Patrice Charoulet | 16 janvier 2018 à 09:26
Trump, un sale type veule et vantard et un grossier personnage.
Déjà chez le jeune homme perçait le dégonflé et l'individu sans scrupules qui croyait qu'avec le fric on pouvait tout acheter et laisser les autres aller au casse-pipe sans état d'âme. A cet égard, le sénateur McCain (un vrai patriote et un homme d'honneur lui) l'avait bien jugé.
Se souvenir en effet de son prétendu "éperon osseux au talon" diagnostiqué par un médecin complaisant, lequel lui avait permis d'échapper à la conscription en 1968 (en pleine guerre du Vietnam), éperon qui lui est probablement monté au cerveau, vu qu'à l'évidence il ne s'en sert qu'à moitié et encore...
C'est triste pour la grande Amérique d'avoir hérité d'un tel président, caricatural et dangereux, après le très digne et charismatique Obama.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 16 janvier 2018 à 14:05
@ GLW
La photo n'est pas assez explicite :)
http://www.infos-bordeaux.fr/2018/breves/gender-a-quoi-joue-le-conseil-departemental-de-gironde-9645
Rédigé par : hameau dans les nuages | 16 janvier 2018 à 13:49
@ Patrice Charoulet 16 janvier 2018 09:26
Et vous, que retirez-vous de cette émission sur Trump ?
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 16 janvier 2018 à 13:41
Don't feed the troll !
C'est la moindre des corrections vis-à-vis de notre hôte et de ses contributeurs de bonne foi.
De même éviter de donner la réplique aux narcissiques mégalos et sectaires qui ne viennent sur ce blog que pour se répandre et nous bombarder jusqu'à l'asphyxie de copié-collés et de liens hors sujet.
De l'air ! Et que ceux qui ont des oreilles entendent !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 16 janvier 2018 à 12:49
Le documentaire sur Trump diffusé hier soir sur C8 a-t-il été regardé par plusieurs d'entre vous ?
Certains fans ont fui cette rencontre : on les comprend un peu. Ils ont juré de ne rien voir, de ne rien écouter et de ne rien penser.
Mais si vous avez mis à profit ces informations, que pouvez-vous nous en dire ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 16 janvier 2018 à 09:26
Il était une fois au pays des pigeons crétins...
Nouvelle devanture du Conseil départemental de Gironde.
http://www.infos-bordeaux.fr/wp-content/uploads/2018/01/gironde-conseil-departemental-510x383.jpg
Rédigé par : GLW | 16 janvier 2018 à 08:23
@ Robert Marchenoir
Vous devriez féliciter Mary Preud'homme d'avoir lu, plutôt que de servir des arguments d'autorité, type la loi devrait interdire l’expression de certaines opinions, ou de vous diaboliser ; d'abord, c'est un travers que font beaucoup de gens, ensuite, si je me souviens bien, comme elle s'y adonnait à une époque, le silence sur ce point prouve qu'elle est en progrès.
Bon, je parie qu'elle vient de lire Gould, en péchant un passage sur Internet ou tout un livre voire plusieurs, et ne sait donc pas le restituer. Manque de recul scientifique.
Et manque de calcul stratégique... Il y a l'argument, à mon avis auquel on adhère mieux si on lu tout le livre de Gould, montrant comment on a mesuré le QI, et les crânes, où il montre qu'il y avait bien des erreurs voire des malhonnêtetés dans ces démarches.
Je pense que votre opposante aurait dû vous conseiller de lire cet auteur ou, plus fatigant, en faire une synthèse... Trop de compétence ou de travail ou des deux pour elle, mais après tout, des gens qui s'en donnent la peine pour tout et pour rien s'en gardent bien en l’occurrence. Vous me direz que moi aussi... Certes, mais comme je ne l'ai jamais fait pour rien, pourquoi improviser là où une réussite insuffisante risquerait de faire plus de mal que de bien ?
Mary Preud'homme a du moins posté une citation qu'elle pensait décisive. Or une citation est trop courte pour une démonstration, en tout cas si courte... La citation a plutôt tendance à mieux exprimer ce qu'on veut dire que soi ou à montrer qu'on croyait que tel pensait une chose mais qu'il a dit quelque chose aux antipodes.
Ensuite, elle aurait sans doute dû prévoir votre réaction, de bonne guerre, sur le QI, des immigrés de culture non occidentale et non équivalente à l'occidentale s'intégreront car il suffit d'être de même intelligence pour finir par le faire.
Evidemment, elle aurait dû vous concéder que cela ne pourrait être immédiat, or qui n'est pressé de nos jours ?
Sinon, pour le fait de savoir si des gens défavorisés vont finir par s'intégrer, il s'agit d'avoir foi ou pas en l'Homme, peu scientifique, ou en certains groupes humains. Par exemple, il me semble qu'une part significative des musulmans étant dans le ressentiment contre l'Occident, ils auront plus de mal à s'y intégrer que des gens de culture bouddhique ou chamanique.
Sur la question de la survie dans la jungle ou même ailleurs, savoir reconnaître les bonnes plantes me paraît dur, et notre scientifique me semble avoir eu la modestie de ne pas croire tout connaître, ou d'improviser en milieu moins douillet que l'universitaire.
Par contre, je donne un conseil à tout le monde : quel que soit le milieu où vous ayez à survivre, mangez des insectes... Je sais qu'ils dégoûtent dans notre culture, mais ils sont pleins de protéines, sur un tronc d'arbre, ils peuvent être à la hauteur de votre main, si vous voyez une fourmilière, servez-vous, et autres choses semblables.
Et n'oubliez pas que nos ancêtres étaient des charognards.
Mary Preud'homme est en progrès. Vous aussi, comme je ne sais qui l'a relevé l'a dit et vous n'avez pas contredit, à présent, vous n'êtes plus contre le fait que les Noirs soient armés. Par définition, n'y ont droit que les Américains sans casier judiciaire, et comme des Noirs en sont exempts, il n'est pas juste de les en écarter. Après, tout est une question de foi, dans les Etats-Unis capables ou non d'intégrer, dans les Noirs capables ou non de s'intégrer.
Et vous défendez des gens, sur le blog.
En tant que personne en progrès, pourquoi ne pas féliciter Mary Preud’homme de ses progrès ?
@ Mary Preud'homme
Je vous félicite de vos progrès, que j'ai montrés à Robert Marchenoir... Je ne doute pas que vous n'en fassiez encore davantage, quand on songe à votre vie aussi intéressante que dynamique.
Je regrette que Robert Marchenoir ne vous ait pas félicitée de vos progrès... Je me doute que mes propres applaudissements n'ont que peu de valeur à vos yeux mais comme il se trouve que j'estime de mon devoir de le faire, je ne peux que m'y risquer.
Je ne puis qu'espérer que Robert Marchenoir et vous, en tant que personnes défendant ce qu'elles croient juste et en progrès, développeront une plus grande estime réciproque.
Rédigé par : Noblejoué | 16 janvier 2018 à 06:23
@ Mary Preud'homme | 15 janvier 2018 à 16:05
Merci de vous être dévouée pour fournir l'objection la plus sotte et la plus malhonnête qui circule sur le marché de l'enfumage gauchiste. Si ce genre de tartine marxiste est tout ce que les "anti-racistes" ont à nous fournir comme arguments pour défendre les fabuleuses vertus de leurs petits protégés...
Allons directement au plus stupide, et supposons que tout ce que dit ce monsieur Stephen Jay Gould est vrai.
Donc, les test de QI ne seraient adaptés qu'au mode de vie occidental, dans un pays riche, pour suivre un cursus classique des études vers l'emploi, en vue d'un emploi classique et d'une situation sociale et familiale classique.
Ben, banane... le sujet abordé par Donald Trump consistait précisément à savoir quels immigrés il convenait d'admettre aux Etats-Unis, pays riche, où prévaut le mode de vie occidental, et où l'on a besoin d'occuper un emploi "classique" pour jouir d'une situation sociale et familiale "classique", c'est-à-dire normale.
C'est sûr que si le but est de suivre un cursus "non petit bourgeois", c'est-à-dire de passer directement de l'école à la prison, de mener une vie de délinquant, d'ensemencer des dizaines de femmes au hasard sans jamais assumer ses responsabilités paternelles, de ne surtout jamais occuper un emploi "petit bourgeois" mais de préférer l'emploi de professionnel du crime, alors effectivement il convient d'ouvrir grand les portes à l'immigration noire -- et d'ailleurs la description que je viens de faire est exactement celle qui correspond aux moeurs des Noirs américains.
Parfois, il faut réfléchir avant de faire un copié-collé.
Stephen Jay Gould continue dans les sottises grosses comme lui en prétendant "qu'une personne à très fort QI risque d’être sérieusement handicapée si elle doit vivre par ses propres moyens dans une forêt vierge, chasser par elle-même ou trouver des racines pour manger et des plantes pour se soigner".
Pour commencer, c'est faux. Ce monsieur prétend être un scientifique, il doit donc savoir ce qu'est une preuve expérimentale. Les soldats des commandos d'élite des armées occidentales sont justement capables de survivre par leurs propres moyens lorsqu'ils sont lâchés dans la jungle ou le désert, et dépourvus de tout. Cela fait partie de leur entraînement.
Pour faire la différence entre des racines comestibles et des plantes vénéneuses, il vaut mieux avoir étudié la botanique et posséder un QI élevé. Les traditions tribales transmises depuis des siècles peuvent y suppléer dans une certaine mesure, mais suggérer que l'intelligence est un obstacle à la survie est une sottise et une malhonnêteté étayées sur rien.
Deuxièmement, l'assertion de Gould est raciste. Elle implique que les habitants des "shithole countries" passent leur temps à se balancer de branche en branche dans la forêt vierge, et sont tout juste capables de se nourrir de racines. Elle suggère que ceux-là même qu'il prétend défendre ne seront jamais capables de développer une économie, d'aller à l'université, de créer des usines ou même de pratiquer l'agriculture.
C'est vrai dans une certaine mesure (il suffit de comparer l'Afrique du Sud aux mains des Noirs et le même pays aux mains des Blancs), mais même le plus "raciste" des "racistes" certifiés n'irait pas jusque-là.
Enfin, ce texte dégouline du gauchisme le plus imbécile : la situation de "la petite bourgeoisie moyenne occidentale" serait quelque chose de méprisable. Ce serait tellement plus smart et amusant de survivre dans la jungle en se nourrissant de racines.
Donc Stephen Jay Gould, il était quoi, exactement ? Un grand bourgeois ? Un aristocrate ? Un prolétaire qui serrait les boulons chez Ford ? Ou bien plutôt un professeur jouissant des très confortables conditions de vie offertes par l'université américaine, grâce à la richesse de son pays et au mode de vie occidental, et qui pouvait se permettre, comme tant de gauchistes-caviar, de cracher sur l'organisation sociale et sur l'intelligence qui lui ont permis de jouir de cette enviable situation ?
Le pipeau du "QI qui ne compte pas, ou alors seulement en Occident", c'est l'un des mensonges les plus usés du gauchisme mondain. Evidemment que le QI compte, évidemment qu'il reflète fidèlement l'intelligence, évidemment qu'il est crucial au développement et au maintien d'une société prospère, sophistiquée et développée.
Il se trouve que la carte du développement recouvre largement celle du QI, qui n'est d'ailleurs pas "bon que pour les Occidentaux", comme disent les imbéciles. L'Asie du Sud-Est n'est pas en Occident, que je sache, et pourtant ses habitants ont un QI supérieur de 10 % à celui des Occidentaux. Comme par hasard, la Chine, le Japon, la Corée du Sud sont en Asie du Sud-Est. Et comme par hasard, les immigrés qui en sont originaires trustent les premières places dans les universités américaines. Comme le faisaient les Juifs européens au début du XXe siècle.
Non seulement le QI et l'intelligence sont cruciaux pour une société développée à l'occidentale, mais ils vont le devenir de plus en plus. Si on parle de société de la connaissance, ce n'est pas un hasard. Importer des gens tout juste bons à se nourrir de racines dans des pays qui développent des robots et des voitures sans conducteur, n'importe qui peut comprendre que ce n'est pas une très bonne idée. Sauf un "anti-raciste" ou un intellectuel de gauche, évidemment.
Mais il n'y a pas que pour travailler chez Google que le QI et l'intelligence sont indispensables. L'examen de sélection à la profession de pompier a été rendu plus facile, il y a quelques années, par la ville de New York. Pourquoi ? Parce que trop de Noirs y échouaient. C'était donc "raciste". En quoi consistait cet examen ? Pas à réciter La Princesse de Clèves, mais à donner les bonnes réponses à des questions pratiques de lutte contre l'incendie : vous êtes dans telle situation, que faites-vous ?
Eh bien, les Noirs étaient incapables de répondre à ces questions. Peut-être étaient-ils très forts pour se nourrir de racines dans la jungle, mais là ça ne leur servait à rien. La "justice" américaine a donc décidé de rendre l'examen plus facile. Autrement dit, davantage d'Américains, noirs et blancs, mourront dans des incendies, afin de ne pas heurter la délicate sensibilité "anti-raciste" de nos amis noirs, et de leurs soutiens gauchistes de toutes les couleurs.
Stephen Jay Gould n'est qu'un de ces innombrables gauchistes qui détruisent l'université américaine de l'intérieur, en dévoyant la science au profit de leur détestable idéologie. Ce n'est pas parce que vous avez un titre de professeur à Harvard -- ou dans une université française, d'ailleurs -- que votre parole vaut quoi que ce soit. Nous avons hélas passé ce cap depuis longtemps.
P.S. : "Sachant que l'intelligence ne se quantifie pas" (Mary Preud'homme). Bah non (comme dirait Steve), elle ne se quantifie pas : c'est bien pourquoi il n'y a pas de concours pour rentrer à Polytechnique, que ce concours n'est pas noté, qu'on choisit spécialement les plus abrutis pour rentrer à Polytechnique, et qu'il en va ainsi dans tous les pays développés, reposant sur l'intelligence, dotés d'un système universitaire performant.
Il faut reconnaître que les gauchistes s'emploient à détruire ce système en tentant d'abolir les notes -- afin d'accommoder "l'intelligence" si spécifique des immigrés en provenance des "shithole countries" qu'ils tiennent tant à nous imposer. Maigre consolation : dans quelques années, si ça continue comme ça, nous n'aurons plus qu'à nous nourrir de racines -- mais, au moins, nous serons aussi performants que des sauvages dans cet exercice.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 janvier 2018 à 19:34
@ Patrice Charoulet | 15 janvier 2018 à 11:05
"J'espère que tous les fans de Donald Trump de ce blog vont regarder le documentaire qui est consacré à leur idole, ce lundi 15 janvier, sur C8, à 21h.
Sans se boucher les oreilles."
Sauf que nous les fans de Trump, nous n'allons pas nous laisser enfumer comme vous par la propagande gauchiasse anti-Trump ; c'est toute la différence entre nous qui avons compris le manège des merdias procureurs Torquemada et vous soumis couchés bêlants décervelés formatés malléables à merci ; notre QI est supérieur au vôtre, on n'y peut rien, dame nature nous a comblés mais nous accordons notre compassion à tous les rétrécis du bulbe qui gobent tout ce qui est injecté dans le vide sidéral de leur cavité orbitale.
Les juifs aux nez crochus et yeux globuleux sur les affiches d'une certaine époque avaient eu droit eux aussi à ce genre de balivernes caricaturales calomnieuses de la part des nazis dont la place laissée vacante est occupée aujourd'hui par les ligues nauséabondes des médias aux ordres.
Les directions des magazines et reportages anti-Trump, cheveux hirsutes, grimaces et rictus haineux, cris et vociférations emploient les mêmes méthodes que les Goebbels de l'époque.
C8 organisme de propagande pour cette soirée, d'autres suivront, la boucle sera bouclée avant l'élection de la Taubira américaine Oprah Winfrey, femme gracile, cheveux au vent, chute de reins démoniaque, sex symbol à faire pâlir de jalousie notre ancien fantasme de feuilleton, Pamela Anderson et son maillot de bain rouge.
Rédigé par : sylvain | 15 janvier 2018 à 16:11
Si j'ai bien compris, Trump a désigné en priorité le Salvador et Haïti comme étant des "pays de merde".
Humm ...
Voyons ce que le ministère français des Affaires étrangères nous dit de ces deux destinations :
Salvador :
"Le Salvador présente un des taux d’homicides les plus élevés au monde (supérieur à env. 82/100000 hab. en 2016, de source officielle)."
"La délinquance peut se manifester en tout lieu et le grand nombre d’armes en circulation rend toute agression potentiellement très dangereuse. Il convient d’être extrêmement vigilant en toute circonstance et d’observer strictement les mesures de prudence et de sécurité qui suivent :
- Éviter de voyager seul(e) ;
- Se renseigner sur les zones à risques auprès de la réception de l’hôtel ou d’un poste de police ;
- En toutes circonstances, adopter une attitude discrète et ne pas attirer l’attention en portant des bijoux, des vêtements coûteux ou des appareils photos et des objets de valeur ;
- En cas de retrait d’argent à un distributeur automatique, choisir de préférence un distributeur installé à l’intérieur d’une banque, d’un hôtel ou d’un centre commercial sécurisé. Ne pas retirer de grandes quantités d’argent, être si possible accompagné et agir de manière discrète et rapide ;
- Ne pas circuler à pied en ville, utiliser les parkings surveillés des commerces ;
- Laisser ses objets de valeur en sécurité (coffre à l’hôtel), de même que son argent liquide, son passeport, ses papiers personnels et ses billets d’avion. Noter le numéro de sa carte de crédit pour faire aussitôt opposition en cas de vol ou de perte ;
- Se munir de photocopies des documents d’identité et des titres de voyage, ou les scanner et se les adresser par courriel, en pièce jointe, avant le départ : il sera ainsi facile d’en récupérer une copie en cas de vol ou de perte ;
- En cas d’agression, il convient de ne surtout pas opposer de résistance et de ne pas fixer son agresseur du regard. Des agressions sexuelles ont été constatées.
- En cas de vol à main armée, donner son argent et ses objets de valeur sans chercher à négocier ;
- Éviter toute altercation avec des conducteurs ou des piétons (beaucoup sont armés) ;
- Les carjackings sont en nette augmentation, tout comme les enlèvements express pour obliger les victimes à retirer de l’argent des distributeurs automatiques."
Haïti :
"La violence criminelle reste très importante, notamment dans les deux principales villes du pays, Port-au-Prince et Cap-Haïtien, où la circulation des armes à feu est élevée. Bien que la population locale soit plus principalement touchée, les étrangers peuvent également en être les victimes.
Une recrudescence d’actes de brigandage et de blocus routiers est constatée, affectant des territoires jusqu’alors épargnés : des étrangers ont été la cible d’agresseurs se déplaçant à moto, à Pétionville, à la nuit tombée. Il est recommandé de faire preuve de la plus grande vigilance et discrétion, de proscrire les signes ostentatoires de richesse, d’éviter les déplacements nocturnes à pied et de lire attentivement les conseils de cette fiche.
Par ailleurs, des enlèvements peuvent avoir lieu, contre rançon. Les étrangers peuvent être ciblés.
Agressions à main armée à la sortie de l’aéroport de Port-au-Prince
Face à la fréquence des agressions à main armée, parfois mortelles, sur le trajet de l’aéroport, visant les voyageurs y compris dans le cadre de visites familiales, il est rappelé qu’il est fortement conseillé :
- d’organiser votre accueil par des proches ou des personnes de confiance,
- de respecter la plus grande discrétion sur l’objectif et les modalités de votre déplacement, ainsi que sur votre adresse de destination finale,
- de ne pas porter des vêtements, des accessoires ou de bagages de valeur,
- de limiter au minimum le transport d’objets de valeur et de sommes d’argent liquide en privilégiant les transferts par voie bancaire.
Les attaques visent les véhicules empruntés à la sortie de l’aéroport, le jour de l’arrivée, à la suite de repérages opérés par des gangs. Il est recommandé de privilégier les horaires d’arrivée permettant de réaliser les déplacements avant la tombée de la nuit.
En cas d’arrivées tardives, il est recommandé de privilégier les voiries éclairées et d’éviter les quartiers périphériques. Il peut s’avérer plus prudent de passer la nuit dans l’un des hôtels qui se trouvent à proximité immédiate de l’aéroport.
En cas d’agression, il vous est fermement recommandé de n’opposer aucune résistance."
Conclusion : Jean-Yves Le Drian est raciste.
Rédigé par : waa | 15 janvier 2018 à 16:06
@ Robert Marchenoir | 15 janvier 2018 à 14:19
Extrait du livre "La mal-mesure de l'homme" :
« Les tests du QI ne sont adaptés, et dans des limites étroites, qu’au mode de vie occidental, dans un pays riche, dans la situation d’une personne aisée, qui suit un cursus classique des études vers l’emploi, en vue d’un emploi classique, et d’une situation sociale et familiale classique, celle de la petite bourgeoisie moyenne occidentale. Pas étonnant que ces tests favorisent ce type de personne. Un Indien d’Amérique ou un paysan africain ne risque pas d’y briller. Par contre, une personne à très fort QI risque d’être sérieusement handicapée si elle doit vivre par ses propres moyens dans une forêt vierge, chasser par elle-même ou trouver des racines pour manger et des plantes pour se soigner... » (Stephen Jay Gould, paléontologue, professeur de biologie, de géologie et d’histoire des sciences à Harvard).
Une évidence qui n'échappe à aucune personne dotée d'un minimum de bon sens, sachant que l'intelligence ne se quantifie pas et que le QI se limite à mesurer la capacité d'adaptation d'un individu ; simples repères qui peuvent varier dans le temps, le lieu et selon le milieu social, la culture, l'origine - voire le sexe - dans certains pays dits pudiquement "traditionalistes"...
Instrumentaliser ces mesures pour faire croire à la débilité congénitale de certains groupes ethniques relève donc d'une tromperie intellectuelle et d'un calcul dangereux s'appuyant sur une pseudo-science digne des théories racialistes d'un Gobineau...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 15 janvier 2018 à 16:05
Quelques précisions factuelles sur les pays de... de... dysfonctionnels, évoqués par Donald Trump :
http://takimag.com/article/the_audacity_of_saying_shitholes_jim_goad/print
Quotient intellectuel moyen en Norvège : 100.
Quotient intellectuel moyen aux Etats-Unis : 98.
Quotient intellectuel moyen en Haïti : 67. (Un Européen ayant un quotient intellectuel de 70 est considéré comme un débile mental léger.)
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 janvier 2018 à 14:19
J'espère que tous les fans de Donald Trump de ce blog vont regarder le documentaire qui est consacré à leur idole, ce lundi 15 janvier, sur C8, à 21h.
Sans se boucher les oreilles.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 15 janvier 2018 à 11:05
@ vamonos
J'ai tant à lire, mais j'ai pris votre référence... Et puis, vous m'avez donné une idée d'intrigue, mais je pense qu'elle serait très difficile, par certains aspect, du K. Dick, pour d'autres de l'Asimov, pour d'autres, Île du docteur Moreau. Merci.
Et puis vous parlez très bien du Japon, comme une amie avec qui j'étais au cinéma hier, grâce à laquelle je vois mieux pourquoi tant de films japonais me semblent longs, pas au sens démonstratif ou sans idée, mais longs.
Fascinant.... Elle rapproche cela des mangas, il y aurait des ruptures partout dans les films japonais. Je n'ai pas eu le temps de demander à quoi cela était lié...
Ce qui m'a amusé dans l'affaire, c'est que cela m'a fait comprendre des aspects de mon caractère, et me poser d'autres questions.
Le film, c'était donc "Vers la lumière", de Naomi Kawase, entre autres, sur l'audio-description, sujet peu commun, intéressant... Un ex-photographe presqu’aveugle qui tente de photographier encore. Une qui veut aider, un qui ne veut pas l'être, légèrement plus banal, mais les deux sont aussi coincés l'un que l'autre, ce qui est original. Tout cela parle évidemment de la vie et du cinéma, et malgré tout, par moment, on pique de micro-sommeils. Ça, je l'ai bien vu, mais le début d'explication sur la lenteur spéciale de bien des films japonais, non, le commentaire de mon amie valait plus que le film, elle a un esprit très particulier.
Oui, les samouraïs et compagnie ne me paraissent pas précisément fascinés par la mort mais par l’impermanence, comme dans le film cité plus haut. Quant à leur fameuse indulgence, je ne saurais me prononcer...
Enfin, ils semble bien que les Japonais aiment d'autant plus quelque chose qu'il va bientôt mourir, en tout cas... Moi non, j'aime plus les arbres que les herbes, et pas que pour l'esthétique, et toutes choses étant égales par ailleurs, j'aime les œuvres humaines, architectures, institutions, qui ont résisté au temps.
Je n'ai pas le tempérament qu'il faut pour accepter qu'on mette le monde au bord de la destruction. Le problème de l'IA est une réserve d'histoire, certes, mais surtout une boîte de Pandore... Mais un bon livre, un bon vin, et mieux encore, une compagnie stimulante et apaisante, et me voilà mieux et des questions sur pourquoi les Japonais font des films qui souvent, j'y viens, là, me font penser à zazen, se débattent dans une paix que je n'atteindrai pas en essayant de méditer.
Trump et Macron m'ennuient autant que la micro-plage d'enlisement des films japonais.
Rédigé par : Noblejoué | 15 janvier 2018 à 00:04
Patience messieurs dames, plus la peine de vous emballer concernant Trump ; la future élection présidentielle est déjà jouée d'avance et programmée :
Un déluge médiatique sans précédent dans l'histoire de l'hystérie schizophrénique collective s'est emparé de la propagande mondiale anti-Trump.
Ce sera Oprah Winfrey !
Elle a tout pour réussir dans ce monde d'intellos bobos gauchistes, fachos de la pensée unique aux relents nauséabonds de fosse septique, elle est noire le top racial actuel, elle est gauchiste (en milliards), elle aura tous les meilleurs soutiens qu'un arriviste opportuniste démago rêve de posséder et se mettre in the pocket dans ce nouveau monde d'humanoïdes décérébrés : toutes les gauches, les musulmans, les homos et les hommettes, les showbiziens, les noirs, les jaunes, les rouges, les roses, les médias gauchistes du monde entier, les pauvres, les femmes battues, les escrolos, les végans, les antiviandards, les pays de merde, pitète même les bébés phoques, BB étant fatiguée ; du "beau monde" en effet, la lie de la fange du gratin de la société mondialislamiste raciste antiblancs.
Quant à nous les "de race blanche", de droite, hétéros, chrétiens, nous allons vite nous rendre compte de quel bois ils vont se chauffer, nous songeons à nous inscrire d'urgence au patrimoine de l'Unesco en tant qu'espèce protégée en voie d'élimination, de remplacement et de disparition.
Rédigé par : sylvain | 14 janvier 2018 à 15:16
@ Achille | 13 janvier 2018 à 21:25
En fin de compte nous sommes bien d'accord.
En plus je pourrais illustrer votre dernier paragraphe du sens du très "british fair-play" de nos voisins d'outre-Manche quand il s'agit de nous démolir.
En Afrique comme au Moyen-Orient, après l'indépendance de toutes les ex-colonies, il s'agissait de savoir qui garderait le plus d'influence et tous les coups étaient bons.
Rédigé par : Claude Luçon | 14 janvier 2018 à 14:47
@ Noblejoué
Si vous avez du temps pour lire un ouvrage de science-fiction sur l'IA, vous pouvez commencer Midnight de Koontz, je vous garantis que vous ne pourrez plus vous arrêter avant d'avoir terminé. D'autant plus que le gène de la tragédie est présent chez tous les protagonistes de cette affaire qui ressemble de loin à celle de l'Ile du docteur Moreau de l'écrivain Herbert Wells.
Pour en revenir au sujet de ce billet, M. Bilger me pardonnera de ne pas vouloir mettre en compétition messieurs Trump et Macron en comparant leurs qualités respectives pour menacer ou embrasser. Les deux présidents possèdent une qualité commune, ils sont capables d'avoir une intention, d'utiliser un outil et d'atteindre leur but. Tout cela étant réalisé dans un temps si court que cela devient vraiment efficace. Ensuite, les commentateurs vont disserter pendant des heures, des jours et des mois alors que les deux compères sont passés à autre chose depuis longtemps. Les Japonais appellent cela kikentai, cette terminologie nous vient des samouraïs du Japon médiéval qui étaient capables dans la même seconde de décider, de sortir l'arme et d'atteindre leur but. Contrairement à une idée reçue, la mort n'était pas un objet de fascination, le but n'était pas obligatoirement de tuer mais plutôt de blesser, sans abîmer le tranchant du sabre (l'âme du guerrier) afin que l'adversaire recule en proférant des insultes pour sauver les apparences. Le samouraï et le ronin cultivaient l'art de l'indulgence et de la mansuétude, cette notion que les chrétiens appellent charité, tandis que les socio-démocrates athées préfèrent le terme de solidarité.
Trump et Macron sont tout en haut de la hiérarchie sociale, probablement à l'abri du besoin matériel jusqu'à la fin de leurs jours. En cas d'infarctus, ils ne risquent pas de passer toute une nuit et toute une matinée sur un brancard aux urgences. Le pompier a besoin de sa couverture, il la reprend et le malade de quatre-vingt-cinq ans n'a plus qu'à attendre un hypothétique réconfort. On en est là, dans les hôpitaux de nos préfectures de la cinquième puissance économique mondiale. La France n'en finit plus de tomber.
Mais je m'égare dans mes souvenirs de la semaine dernière et j'allais oublier de parler de l'ONU et de ses cinquante costumés qui exigent des excuses. Il faut croire qu'ils se sont sentis visés. J'attends avec patience le moment où Trump décidera d'arrêter les frais à l'instar de ce qui s'est passé avec l'UNESCO. L'oncle Sam ne participe plus aux frais d'entretien de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture. A Paris, il va falloir se serrer un peu plus la ceinture, mais cela devrait passer. Par contre, à New York, si les Américains arrêtent de payer et qu'en plus ils commencent à taxer, la situation va rapidement devenir ingérable.
Je profite de cet instant pour saluer le retour de la très estimée Mary Preud'homme, ses remarques sur Haïti ont retenu toute mon attention et réveillé quelques souvenirs. Dans une salle de pliage de parachutes, j'avais surpris une conversation entre deux légionnaires qui se rappelaient de leur passage dans cette île des Caraïbes. Ils avaient creusé des tranchées pour que les Haïtiens puissent satisfaire aux besoins impérieux de la nature. Je sais que les légionnaires considéraient qu'ils avaient fait leur devoir en obéissant aux ordres, ils ne les discutaient pas, ne se plaignaient pas, ils évoquaient tout simplement un souvenir en pliant leur parachute. N'ayant pas leur devoir de réserve, j'avais mis ce souvenir dans un coin de ma tête avec la ferme conviction que les Haïtiens pourraient avoir un minimum de courage pour creuser eux-mêmes leurs tranchées.
La plus belle chanson qui soit pour créer de l'émotion, c'est autrement plus efficace qu'une ritournelle de France Gall. On ne boxe pas dans la même catégorie.
https://www.youtube.com/watch?v=hHTYjN93KGg
Rédigé par : vamonos | 14 janvier 2018 à 09:17
@ Lucile
Avec de la chance, voici le futur président des Etats-Unis :
https://www.francetvinfo.fr/internet/google/elon-musk-lhomme-qui-tout-invente-ou-presque-et-meme-google_2337627.html
Inventif, gagnant mais capable de douter - se méfie à juste titre de l'intelligence artificielle.
Avec lui, l'humanité aurait davantage de chances de s'en sortir... Fusionner avec l'IA, s'étendre dans l'espace.
C'est évidemment, ouf, on se réveille, ce qu'il faut faire... Maintenant, la question c'est comment ?
Le plus grave problème est l'IA, un philosophe flattait ses lecteurs en disant que ceux qui ont peur de l'IA ont une intelligence supérieure, et qu'en tout état de cause, ceux qui devraient la contrôler devraient être encore plus passionnants, oui, je me crois dans une fiction ? Je veux dire encore plus intelligents que ses créateurs.
L'inférieur contrôlant le supérieur ! En somme, c'est ce qu'on veut quand on croit contrôler une intelligence qui nous dépassera à un point... Il faudra recruter des cerveaux peu communs pour avoir seulement un atome de chance pour trouver une fenêtre de tir pour cela. On aura beau prendre la crème de la crème de chez nous, contrôler ce qui nous dépasse... J'ai lu des idées brillantes là-dessus, mais enfin, cela ne me paraît pas impossible, deux idées en fait seraient à la limite faisables*, mais enfin, très dures à atteindre, et si cela arrivait, ce serait sans doute par chance, à mon avis, type l'IA nous aime bien, je ne vois pas trop pourquoi, on ne lui donne aucun droit, et elle voit comment on se comporte entre nous, si j'étais une IA, ça me donnerait envie, tiens.
Alors, il vulgarise des idées pétillantes, mais son chouette bouquin me semble surtout vouloir éveiller des vocations. Il rêve : trop de philosophes ne font que radoter les vieux problèmes, pas avec une idée personnelle, en plus, radoter, et désertent entre autre cette question de l'avenir du monde, et en plus, la possibilité qu'une IA ne nous fournisse une philosophie décoiffante : à intelligence supérieure, réponse inaccessible par l'intelligence surclassée. Et d'un autre côté, trop d'informaticiens veulent créer l'IA sans vouloir voir sa dangerosité, misère, ils se permettent de rigoler que les gens ont des idées un peu limites comme Terminator quand ils n'en ont aucune des risques. Alors, le philosophe essaie d'éveiller des vocations, en plus en essayant de transmettre sa propre classe, on connaît les risques mais on ne s’énerve pas, non jamais, suaves quand le bateau coule.
L'avantage d'un président, c'est qu'il n'a pas besoin d'attendre trente ans pour finir par avoir une oeuvre qui commence à être vraiment diffusée, de compter sur un réseau et tout ça.
Il peut collaborer avec des entrepreneurs, que chance il connaît bien, et financer la fusion humains-IA, notre seule chance. Accessoirement, si nous parvenions à cela, tous les autres problèmes seraient résolus, avec notre intelligence nous pouvons peu, avec une augmentée, tellement, tellement plus, c'est très frustrant d'être si peu quand on pressent ce qui pourrait être, vraiment.
Si on avait Musk !
Au lieu de coups d’agressivité vulgaire de Trump, de charme avec pas d'idée derrière - on marche vers quoi ? bof, on marche parce que, de Macron... Pitoyable. Au lieu de ça... On aurait un cerveau charismatique dédié au salut de son pays et du monde.
Idées et pragmatisme.
Le bouquin, c'est "Superintelligence", de Nick Bostrom. Lisez la fable de la chouette et des moineaux et vous ne pourrez plus le lâcher ! Le livre que je devais lire sur l'IA : comment se sortir de ce guêpier ?
Si on croit que l'Homme peut contrôler l'IA, on peut y adhérer, que de créativité, que de recherches déjà menées, mais pas assez, d'ailleurs est-ce que cela serait jamais assez, et puis, nos capacités n'ont même pas été augmentées.
Et le style de l'auteur, calme et vif, équilibré, sans compter qu'il conseille quoi lire ou zapper selon son niveau en IA. S'il y avait plus de gens comme lui, nous n'en serions pas là, enfin...
Il n'empêche qu'à mon avis, la fusion entre l'espèce chair et l'espèce métal me paraît mieux.
Enfin, l'important, c'est de commencer à faire autre chose que commencer, entamer des recherches, si possible dans l'esprit et avec la stratégie du livre, sur la coévolution entre l'IA et nous.
Je "vote" Musk.
* Je ne parle que de nous rendre l'IA favorable pour créer un suspense en espérant que certains auront envie de lire le livre. Marchera, marchera pas ? Que les critiques soient indulgents, je n'ai pas eu de capacités augmentées, alors, on fait ce qu'on peut.
Rédigé par : Noblejoué | 13 janvier 2018 à 22:47
@ Claude Luçon | 13 janvier 2018 à 17:36
Rassurez-vous je ne doute pas un instant que Colin Powell s’est bien gardé d’agiter une pipette d’anthrax devant les caméras. Cela devait être un produit inoffensif du genre sucre en poudre ou de la farine garantie sans grumeaux.
Tout comme je suis persuadé qu’il savait parfaitement ce qu’il faisait en tentant d’abuser par ce stratagème les médias du monde entier. Il l’a d’ailleurs amèrement regretté par la suite une fois que la supercherie a été éventée.
Cela ne fait que démontrer l’art de la manipulation que peuvent pratiquer certains grands Etats pour arriver à leurs fins. Ce qui ne les empêche pas, au demeurant, de se présenter en grands défenseurs de la paix et de la démocratie.
Quant à Tony Blair, je vous invite à lire le passage Guerre d’Irak de sa fiche Wikipédia qui montre qu’il a eu une part très active dans les préparatifs de l’invasion de l’Irak. C’est même son administration qui aurait préparé le discours de Colin Powell devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Eh oui, il arrive parfois que le vassal soit plus zélé que son maître…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tony_Blair
Concernant la presse d’investigation française, elle n’est pas pire que la presse anglo-saxonne et notamment ses tabloïds dont je ne voudrais même pas pour envelopper mon poisson.
Rédigé par : Achille | 13 janvier 2018 à 21:25
Et voilà que l'on se demande maintenant si Oprah Winfrey sera la prochaine présidente américaine. Victoire totale du show business, le cauchemar.
Rédigé par : Lucile | 13 janvier 2018 à 20:30
@ Robert Marchenoir 13 janvier 2018 15:53
"Et c'est quelqu'un qui a "voté" Trump qui vous le dit"
Comme c'est intéressant !
Désormais je lirai avec plus d'intérêt vos interventions... si je réussis malgré mon illettrisme à aller jusqu'au bout !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 13 janvier 2018 à 19:56
@ hameau dans les nuages | 11 janvier 2018 à 23:36
"A propos des GI’s morts sur les plages normandes, dans la famille Bush vous avez dans votre jeu le grand-père Prescott ?"
Mon propos n'était pas au sujet des plages normandes, c'était celui d'Achille !
Le mien était au sujet des guerres du Golfe et Prescott était déjà mort depuis vingt ans lors de la première.
En ce qui concerne les plages de Normandie, les Bush n'y étaient pas ? GH était en Asie, GW n'était pas né, quant à Prescott ? ... Bah ! No idea !
Mon héros de l'époque était George Patton qui a libéré ma Vallée de la Loire natale. Il nous a fait un beau discours, en français, à Orléans, Place du Martroi, au pied de le statue de Jeanne d'Arc endommagée par les bombes américaines. Il nous a promis de faire réparer la statue, promesse qu'il a tenue, la statue a été réparée avec des dons venus de Louisiane.
Je ne joue pas à la guerre, n'étant pas dans les nuages mais bien sur terre, ayant vécu à l'époque où on parlait encore beaucoup de WW1 de laquelle nous avions hérité des pères et oncles mutilés, puis subi WW2, et où j'ai évité de justesse l'Indochine, la crise de Suez et la guerre d'Algérie ; honnêtement je préfère le bridge comme jeu.
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@ Trekker | 12 janvier 2018 à 17:58
Je ne vois pas pourquoi vous vous excusez, d'autant plus que vous n'étiez probablement pas né en 54 :)
Vous avez raison de mentionner les accord Sykes-Picot, on peut d'ailleurs supposer que la décision des Britanniques de suivre GW Bush en 2003 est dans cette logique : garder un œil sur leurs ex-terrains de prédilection que les USA se sont appropriés. Les Britanniques s'étaient alloués la plus grande partie du gâteau moyen-oriental en toute connaissance de ce qui gisait en profondeur, gazeux et liquide, lors de ces accords.
Ce qui est moins explicable, et qu'on occulte vertueusement, est que les Italiens ont participé à cette mésaventure. Ils ont pourtant couvert la partie sud de la bataille autour de Bassorah et Berlusconi n'a pas eu les remords de Blair.
Sans oublier l'Espagne, l'Australie, la Pologne et autres qui sont restés tout aussi discrets.
Qu'on sache, Italiens, Espagnols, Polonais et Australiens ne sont guère présents dans la région, sauf peut-être les Italiens mais en Iran (AGIP).
Les Britanniques, en bons hypocrites, ont cherché à se faire une virginité en crucifiant Tony Blair qui était pourtant dans la logique historique du Royaume-Uni, ils oublient avoir éliminé Mossadegh en 1953 à l'instigation de l'Anglo-Iranian Petroleum.
C'était cinquante ans plus tôt mais le but et le scénario étaient semblables même si la réalisation était différente.
Aujourd'hui les soldats et aviateurs britanniques sont aussi en Irak, mais discrètement, Blair a eu le tort d'être honnête.
Pour vous qui traquez l'histoire militaire, il y a une longue et complexe analyse à faire, 2003 n'était pas qu'une affaire de pseudo-armes de destruction totale avec ou sans une pipette de supposé anthrax.
Croire que Colin Powell a été dupé est croire aux anges, même s'il en a l'air et l'assume.
Hormis l'accuser d'incompétence, ce que je me garderais de faire, il me semble qu'il savait parfaitement ce qu'il disait et faisait sans l'ombre d'un doute.
Il a été Chef d'Etat-Major General et les différentes forces armées US ont toutes leurs services d'information qui sont aussi bien, probablement mieux, informés que la CIA.
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@ Achille 11 janvier 2018 à 16:00
Vous rêvez si vous croyez que Colin Powell a eu l'insanité de se pointer à l'ONU avec un petit tube d'anthrax entre les doigts et prendre un risque pareil !
De même Tony Blair n'a pas pris la décision seul, il y a un vieux et très compétent parlement en Grande-Bretagne.
Que se passe-t-il en France ?
On ne pense plus ? On ne raisonne plus ?
N'importe quelle arnaque, pourvu qu'elle sorte des médias de gauche devient réalité ?
- Le tube d'anthrax de Colin Powell à l'ONU !
- Au centre des deux conflits du Golfe Colin Powell se fait ridiculiser par la CIA !
- Tony Blair partant tout seul en guerre avec GW Bush !
- Mediapart dont les journalistes se font voler leurs ordinateurs quelques heures avant qu'un magistrat les saisisse (affaire Bettencourt) !
- Le Canard Enchaîné qui découvrent les crimes de Fillon, vieux de trente ans, et des magistrats qui, pour la seule et unique fois dans leur histoire réagissent dans les 24 heures !
- Des Zadistes qui veulent nous faire croire qu'ils sont soucieux de la planète et de son bien-être !
- Un pékin américain qui fait sortir de l'eau puis du gaz (de schiste) de son robinet d'évier de cuisine il n'y a pas si longtemps, mais évidemment pas de sa douche et de son WC, ne se lavant pas et étant sans doute constipé !
- Des avions en vol qui reniflent le pétrole, il y a plus longtemps !
Etc.
Il est vraiment grand temps de réformer l'Education nationale !
Rédigé par : Claude Luçon | 13 janvier 2018 à 17:36
@ Exilé,13 janvier 10:12
"J'avoue être quelque peu surpris de vous voir reprendre ce mantra forgé par des gens pas très bien intentionnés".
"...ont contribué pour une large part à piller l'Afrique et en faire ces pays de “merde” corrompus qu'ils dénoncent aujourd'hui" : ont contribué pour une large part... ai-je donc écrit (sachant qu'ils ne furent pas les seuls)... Et je maintiens : le pillage a commencé par la traite négrière qui dura trois siècles, avec des retombées colossales en monnaie sonnante et trébuchante pour la France, 3ème pourvoyeur mondial en esclaves africains, s'est poursuivi par une colonisation sans pitié où le Nègre considéré comme un sous-homme était domestiqué et instrumentalisé par le Blanc tout-puissant, le continent mis en coupe réglée et redécoupé au cordeau sans tenir compte de son histoire, de sa culture et de ses langues régionales - jusqu'à la Françafrique dont on sait que le principal objectif en plaçant (pour faire illusion) des larbins noirs stupides et corrompus aux manettes était de continuer de profiter de la manne tout en tirant habilement les ficelles du pouvoir mis en place.
Il y eut évidemment des hommes et femmes remarquables qui s'expatrièrent dans ce continent par idéal et dévouement (médecins, missionnaires, enseignants, explorateurs, ingénieurs) mais ils furent et demeurent l'exception, une goutte d'eau miraculeuse dans un océan de misère et d'injustices criantes !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 janvier 2018 à 16:57
@ boureau | 13 janvier 2018 à 13:24
Vous mentez, tout comme Trump. Ce n'est pas moi qui suis vulgaire, c'est votre champion. La traduction est parfaitement exacte, je vous ai expliqué pourquoi et vous n'apportez aucun argument contraire.
Quant à la longueur de mes textes, si vous êtes illettré, je n'y peux rien. J'écris pour les gens qui savent lire.
Les trumpistes sont en général aussi poutinistes. Je ne les ai pas beaucoup entendus se plaindre que l'AFP n'ait pas traduit ainsi certaine déclaration de leur chouchou de l'Est : "Si les nécessités opérationnelles l'exigent absolument, et dans ce cas seulement, nous sommes disposés à neutraliser les terroristes jusque dans les lieux d'aisance".
Au contraire, ils se sont extasiés devant la virilité de leur petit poutinou d'amour, qui a osé dire : "Nous buterons les terroristes jusque dans les ch...". Et sur ce coup-là, ils n'ont pas accusé l'AFP de malhonnêteté intellectuelle pour la traduction.
Curieusement, lorsqu'il s'agit de leur chouchou de l'Ouest, ils ne sont même pas fichus d'assumer sa grossièreté. Pour un peu, ils essaieraient de nous vendre un Trump "anti-raciste" et politiquement correct... La lâcheté ajoutée au mensonge, ça fait un peu beaucoup pour mon goût. Et c'est quelqu'un qui a "voté" Trump qui vous le dit.
Cordialement.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 janvier 2018 à 15:53
Trump ne devrait pas parler de pays de merde mais de pays qui foutent la merde, comme la France à Haïti.
http://www.lafauteadiderot.net/Aux-origines-de-la-misere
Après, forcément, on sort et on dit que ça pue.
Enfin, chacun sa merde, nous ne sommes pas les seuls ! Chacun sa zone de nuisance... Maintenant, la question, le suspense c'est "vais-je subir la censure ?".
Trump évoque certaines réalités avec ses mots... Comment ne pas les reprendre ? C'est risquer d'affadir le plat qu'il nous a servi. Trump, l'arbitre des inélégances.
Marrant de payer pour les nuisances qu'on subit... Pas le seul cas, mais les gens les plus forts n'ont pas intérêt à comprendre, cependant, exercice d'imagination empathique, où c'que j'demande !
Si des extraterrestres, on dira les Végétariens, avaient soumis la Terre mais que pour quelque raison, ils partaient, mais nous obligeaient à peine de retour de leur donner en tribut une bonne part du PNB mondial, et que les Andormédiens traitaient notre planète de planète de merde, qu'en penserions-nous ?
Le silence des espaces infinis me rassure.
Rédigé par : Noblejoué | 13 janvier 2018 à 15:53
J’adore le personnage de Trump car il détonne complètement par rapport à nos freluquets habituels amidonnés, aux slips repassés, parfumés, au sourire Colgate ; je suis sûr que chez nous c’est encore cent fois plus pourri que chez Trump mais les nôtres mettent une barrière entre ce qu’ils pensent et ce qu’il disent alors que lui s’exprime sans détours, les nôtres ont tous les médias en soutien forcé alors que les médias américains n’hésitent pas à flinguer leur président au moindre faux pas ce qui ne serait pas toléré chez nous.
Dictature médiatique des gogôchons franchouillards contre la vraie liberté US.
Rédigé par : sylvain | 13 janvier 2018 à 15:20
@ k.verne | 13 janvier 2018 à 10:06
Les Français "devenus" fous... N'est-ce pas une ancienne folie chez nous d'attendre l'homme providentiel ?
Rédigé par : Noblejoué | 13 janvier 2018 à 15:05
A propos de "shithole" on a beau dire et on a beau faire, "shit" ça veut dire m... en anglais.
Donc la traduction convenable c'est bien celle de "trous à m...".
Beaucoup d'Africains qui ne pensent qu'à quitter leur pays ne seront pas effarouchés par cette dénomination signée Trump, l'homme qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas...
Par ailleurs, il est intéressant de s'interroger sur les raisons pour lesquelles Haïti, pays frontalier de la République dominicaine (situés sur la même île) avec le même nombre d'habitants (environ 11 millions), a un PIB de 752 $/hab tandis que celui des Dominicains avoisine les 6 700$/hab !!
La fécondité atteint 3 enfants/femme à Haïti et 2,29 en République Dominicaine... L'espérance de vie est en moyenne de 62 ans en Haïti et 73 ans à côté...
La densité de la population haïtienne est le double de celle de la République dominicaine...
Fatalité ?
Au moment de l’indépendance en 1804, Haïti était beaucoup plus densément peuplée que la partie espagnole de l’île. En se libérant du joug français, les esclaves noirs, rejoints par leurs frères de couleur disséminés sur d’autres îles des Antilles, se sont isolés des grandes nations coloniales.
Cet isolement a provoqué une baisse de l’activité commerciale et industrielle, obligeant la population très nombreuse à puiser davantage dans les ressources naturelles du pays.
En République Dominicaine, des mesures ont été prises dans les années 1960 par le président Balaguer pour juguler la pression sur les ressources forestières.
Autrement dit, un pays surpeuplé avec un taux d'alphabétisation de 48% (90% à côté) surexploitant ses maigres ressources faute de politiques publiques dignes de ce nom ne peut faire mieux qu'Haïti...
Rédigé par : caroff | 13 janvier 2018 à 15:03
@ Mary Preudhomme 12 janvier 2018 20:16
Vous avez tout à fait raison. Après deux siècles d'indépendance et des milliards de dollars déversés sur cette île, les descendants des propriétaires fonciers font toujours la loi depuis la Floride ou la France, en faisant gérer leurs intérêts par des hommes de paille ou de mains (c'est selon). Rien de vraiment changé depuis Duvalier !
Shithole ou shit hole ? Vous n'en savez rien et moi non plus ! Puisqu'il s'agit de parler et non d'écrit. Mais quelle importance ? Ce ne sont pas "des" sénateurs qui ont rapporté le propos énoncé dans une réunion informelle, mais "un" sénateur démocrate qui l'a donné au Washington Post. Et ce n'est pas lui - à ma connaissance - qui l'aurait traduit pour l'AFP. AFP qui est coutumière du fait envers Trump.
@ Robert Marchenoir janvier 2018 20:09
Quand vous avez l'amabilité de répondre à un de mes billets, soyez gentil de faire court ! Vu mon grand âge et mon manque de patience, à partir de la vingtième ligne je déclare forfait. Sauf si le texte est passionnant, mais ce n'est pas le cas malheureusement de celui cité !
P. Bilger le rappelait il y a quelques semaines, la vulgarité est devenue une qualité, une vertu. C'est ainsi et vous êtes dans l'air du temps. Vous pouvez aligner tous les termes scatologiques que vous voulez, il n'en demeure pas moins que rien ne vous autorise à traduire la pensée de Trump en termes excessifs comme s'il s'agissait de la réalité.
@ Achille 12/13 janvier 2018 07:52 09:16
Je suis bien d'accord avec vous pour penser que l'expression employée - dont personne ne sait exactement, dans son intonation de voix, le sens que Trump a bien voulu lui donner - qualifie une situation réelle dans bien des pays.
Je ne suis pas un défenseur acharné de Trump, mais je constate que les mesures qu'il prend pour son pays, concourant avec celles d'Obama, sont très bénéfiques pour la majorité des Américains. P. Bilger le disait dans son billet, "les bons résultats de sa politique économique, fiscale, sociale..."
Ce qui est navrant, c'est de constater les effets désastreux des manipulations médiatiques sur des esprits soi-disant éclairés. De plus, que voulez-vous, j'ai toujours préféré les esprits rebelles aux esprits moutonniers. Un "franchouillard" ne se refait pas c'est bien connu.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 13 janvier 2018 à 13:24
Il est triste de voir un homme comme Monsieur Philippe Bilger faire de la propagande pour Macron.
Rédigé par : Louis Ferdinand | 13 janvier 2018 à 13:20
Cher ami
Une simple question citez-moi ne serait-ce qu'un peuple qui ait connu une histoire comparable ?
Personnellement, je n'en connais aucun. J'ajoute que l'immense majorité des Français ignore totalement l'Histoire de ce pays.
Faute de documents fiables, suffisants et objectifs écrits par des historiens français, je l'ai étudiée moi-même dans des ouvrages émanant d'historiens haïtiens, américains et canadiens, certains étant traduits de l'espagnol.
Ce peuple est sans conteste resté vivant grâce à une fierté, un courage exemplaires face à l'adversité, alliés à la richesse d'une vie culturelle sans moyens mais toujours profuse : il n'est que de voir le nombre et la qualité de ses écrivains, poètes peintres et musiciens, hélas pour la plupart persécutés, assassinés ou contraints à l'exil, notamment sous la dictature Duvalier. Idem pour les médecins, infirmières, ingénieurs qui manquent tant à Haïti et qui ont émigré un peu partout après avoir vu les leurs assassinés sous leurs yeux...
Savez vous dans quelles conditions a été capturé et torturé l'immense écrivain (et neurologue) qu'était Jacques-Stephen Alexis ? Jeté à la fosse commune comme un chien et avec lui des milliers d'autres...
Ce qui n'a cessé de m'étonner depuis que je connais Haïti, c'est que cette jeune nation en dépit des multiples avatars de son histoire, de l'acharnement du sort et de la nature et de l'effroyable misère du petit peuple soit toujours restée debout.
Rédigé par : Mary Preud'homme (@ Savonarole) | 13 janvier 2018 à 11:50
J'arrive un peu tard pour le "shithole" qui n'est pas une expression très diplomatique, qui est par ailleurs significative du mépris qui anime ce personnage.
Mais ensuite la question qui se pose est : est-ce que cela est vrai ? Sont-ce des pays de merde ?
Puis, si cela est vrai et cette querelle purgée... nous pourrions par exemple aborder une question d'importance qui est, pourquoi donc la coiffure de ce monsieur me défrise ?
Rédigé par : duvent | 13 janvier 2018 à 11:27
Je me demande si ce n'est pas la France qui devient un pays de merde, et je m'y connais :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 janvier 2018 à 10:42
@ Mary Preud'homme
"...Sachant que les Européens et les Français en particulier ont contribué pour une large part à piller l'Afrique..."
J'avoue être quelque peu surpris de vous voir reprendre ce mantra forgé par des gens pas très bien intentionnés.
En ce qui concerne les Français, ils n'ont rien pillé du tout, au contraire.
- Ils ont intelligemment exploité la forêt équatoriale de façon à permettre son renouvellement, contrairement aux ravageuses techniques locales de cultures sur brûlis.
- Ils ont prospecté le terrain et découvert des ressources minières inconnues des habitants, comme par exemple la découverte du pétrole du Sahara, financée à prix d'or par la France et dont le fruit a été remis en cadeau somptuaire à l'Algérie FLN.
- Ces ressources servent encore de manne financière aux pays décolonisés.
En revanche, nous pourrions évoquer le réel pillage exercé par une certaine puissance asiatique, dont les Africains sont les premiers à avoir pris conscience, en regrettant la sagesse et la modération du colonisateur français.
Rédigé par : Exilé | 13 janvier 2018 à 10:12
Les Français devenus fous aiment les fumistes et les escrocs. Cela explique notre situation actuelle !
Rédigé par : k.verne | 13 janvier 2018 à 10:06
A ces malheureux pays africains et leurs dirigeants qui se sentent insultés par Trump, il faudrait peut-être rappeler simplement que la plus grande insulte est vis-à-vis de leur peuples qu’ils laissent vivre dans un enfer permanent, crever de faim et de maladies alors que leurs gouvernants vivent dans l’opulence ; et quand les autres pays les aident, ce peuple ne bénéficie que des miettes, ces mêmes dirigeants sont bien contents de voir leurs pauvres quitter leur pays pour tenter leur chance ailleurs et en plus certains ferment leurs frontières pour éviter leur retour, préférant se débarrasser de la misère dont ils sont responsables.
Trump a dit la vérité, il doit être exécuté par l'Internationale des gauchouillards trumpophobes rétrécis du bulbe qui ont de la "merde" dans les yeux.
Rédigé par : sylvain | 13 janvier 2018 à 09:50
@ Savonarole | 13 janvier 2018 à 08:26
Eh oui, Marchenoir dépité, qui tacle sans ménagement Donald Trump, alors que deux ou trois franchouillards du blog le portent aux nues. Décidément l’année 2018 commence très fort sur ce blog ! 😊
Rédigé par : Achille | 13 janvier 2018 à 09:16
Robert Marchenoir apporte une autre version du "shithole", plus vraisemblable, c'est dire si en France on se méfie de l'AFP.
Rédigé par : Savonarole | 13 janvier 2018 à 08:26
@ boureau | 12 janvier 2018 à 20:09
L'expression « shithole countries » peut varier d’un pays à l’autre, la traduction littérale ne reflétant pas toujours le sens exact que celui qui l’a formulée voulait lui donner, je vous le concède.
Il n’en demeure pas moins que les traductions les plus soft ne sont pas très flatteuses pour les pays incriminés.
On peut, comme vous le faites, minorer l’expression utilisée, laissant entendre qu’elle est le fait de la nature exaltée du personnage qui se laisse facilement emporter par la colère au point d’oublier qu’il est à la tête de la première puissance mondiale (enfin, pour quelques années encore).
Mais dans ce cas l’honnêteté intellectuelle voudrait que vous ayez la même clémence envers Emmanuel Macron quand il commet les mêmes excès de langage.
Quant à traiter de « nuls » ceux qui ne pensent pas comme vous, cela ne saurait en aucun cas signifier que vous êtes un exemple en matière d’ouverture d’esprit. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas un cas isolé. On trouve plein de gens comme vous au zinc du café du commerce ! 😊
Rédigé par : Achille | 13 janvier 2018 à 07:52
@ Mary Preud'homme | 12 janvier 2018 à 20:16
Chère Mary,
Il n'y a rien à redire à vos propos, tout ce que vous exposez est factuel et indéniable.
Toutefois lorsque l'on se prend à faire de l'histoire comparée, on observe que certains peuples, dans les mêmes conditions, ont su résister et surmonter leur sort.
"Au banquet de la vie, infortunés convives", l'Afrique ou l'Amérique du Sud, ainsi que Haïti, que vous évoquez, ont souffert d'un singulier retard à l'allumage qui ne peut s'expliquer que par la CIA et le Pentagone ou les canonnières de l'amiral Courbet.
Le Vietnam, la Chine, la Russie ont su se débarrasser de leurs jougs (je ne parle pas de la catastrophe communiste qui a suivi), mais ils ont su tout flanquer par terre.
Une école d'historiens s'intéresse à la climatologie et à la génétique pour tenter d'expliquer les différences d'évolutions de situations comparables, sujet hautement délicat...
L'homme blanc, qui a flanqué une pâtée à la terre entière, s'adapte comme il peut, voyez Macron, dirait-il en débarquant de l'avion à Alger "Je ne suis pas le Père Noël !", pourtant il l'a dit en Guyane... climatologie, génétique.
Rédigé par : Savonarole | 13 janvier 2018 à 07:35
@ Mary Preud'homme
"Sachant que les Européens et les Français en particulier ont contribué pour une large part à piller l'Afrique et en faire ces pays de “merde” corrompus qu'ils dénoncent aujourd'hui (tout en les soutenant en douce par l'intermédiaire de roitelets ignares !)".
Eh oui, pour d'autres catégories de victimes aussi, les gens dénoncent des tares dont leurs ancêtres ou eux-mêmes sont la cause.
Je fais donc très attention à la morale des gens, entre les stéréotypes qui ne correspondent à rien et ce dont les moralisateurs sont coupables, on a bien de la chance si une fois sur cent on tombe sur de la morale authentiquement morale.
Rédigé par : Noblejoué | 13 janvier 2018 à 05:17
@ boureau | 12 janvier 2018 à 20:09
" 'Shithole countries' ne se traduit pas par 'pays de merde' mais par 'trou à rat' ou 'trou perdu' ou 'pays poubelle'. C'est l'AFP qui a donné cette traduction vulgaire peu employée, inondant toutes les rédactions de France, et montrant ainsi son grand amour de l'honnêteté intellectuelle."
Pas du tout. Votre sectarisme trumpiste vous égare. "Pays de m..." est une traduction parfaite de "shithole country". Mais les Français ne savent plus traduire, pour la bonne raison qu'ils ne connaissent plus leur langue.
Personne ne dit "pays poubelle" en français. Cela ne saurait donc être une traduction admissible. "Trou perdu" est non seulement beaucoup moins grossier que "shithole country", mais ne signifie pas du tout la même chose : un trou perdu est un endroit lointain, isolé de tout. Un "shithole country" est un pays dysfonctionnel peuplé de gens au mieux incompétents, au pire peu recommandables. "Trou à rats" est un peu plus péjoratif que "trou perdu", mais signifie la même chose.
"Shithole country" signifie, littéralement, pays aussi repoussant qu'une lunette de latrines en plein air, ou que l'orifice de toilettes à la turque mal nettoyées. C'est donc une expression à la fois très péjorative et très grossière. "Pays de m..." est donc l'expression exacte : couramment employée, ayant la même signification, aussi insultante que l'original et dotée de la même connotation excrémentielle.
Une autre traduction possible aurait été "pays du trou du c... du monde", mais l'expression est à la fois moins courante et plus aimable. Malgré son parfum fécal, elle a en effet la même signification que "trou perdu" : c'est très loin, mais on ne suggère pas nécessairement que ses habitants sont des abrutis, des malfaiteurs et des incapables.
Pour une fois (et c'est effectivement de plus en plus rare), les médias ont traduit correctement une déclaration (présumée) difficile à rendre en français. Il est certes possible que d'autres traductions soient bonnes, mais celles que vous proposez, justement, ne le sont pas.
Je ne sais pas dans quel coin de la réacosphère vous êtes allé chercher vos arguments, mais il est assez dérisoire de voir les trumpistes fanatiques défendre l'indéfendable. S'il y a une chose qui est indéniable, c'est que le président américain n'hésite pas à insulter tout le monde et sa mère. Après, on peut dire : il a bien raison de leur rentrer dans le lard, ou bien il devrait prendre exemple sur l'ambassadeur Ferrero et mettre ses gants beurre frais.
Ou on peut affirmer aussi : il ne l'a pas dit, puisque c'est la substance du démenti de Trump. Hélas ! il s'est contenté de reconnaître un langage "un peu rude", sans plus de précisions. "Pays de trous du c..." ? "Pays de n... de chèvres" ? "Pays en voie de développement rapide appelé à rejoindre le niveau de la grande Amérique incessamment sous peu" ? On se perd en conjectures.
Bonus track : les collaborateurs de Trump s'arrachent les cheveux après le "shithole-gate" (et ne songent nullement à démentir la citation) : juste au moment où ils s'apprêtaient à annoncer de bonnes nouvelles sur le front de l'emploi, et à organiser une interview avec le Wall Street Journal destinée à montrer tout le sérieux du président, le patron démoule une pendule tonitruante, et ils se retrouvent à astiquer l'endroit afin que vous le retrouviez dans l'état où vous aimeriez le trouver en entrant.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 janvier 2018 à 02:39
@ boureau | 12 janvier 2018 à 20:09
Shit hole (trou à m.... ou merd***) et non pas shithole (trou à rats).
Inutile d'incriminer les journalistes de l'AFP dès lors que ce sont des sénateurs présents qui ont rapporté l'affaire et qualifié d'abjects les propos de Trump.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 janvier 2018 à 01:42
Sachant que les Européens et les Français en particulier ont contribué pour une large part à piller l'Afrique et en faire ces pays de “merde” corrompus qu'ils dénoncent aujourd'hui (tout en les soutenant en douce par l'intermédiaire de roitelets ignares !)...
Idem pour les Américains en ce qui concerne Haïti, cette fière et jeune République dont ils n'ont eu de cesse, après la France vaincue et qui exigea néanmoins après sa défaite et sous la menace une colossale indemnité d'indépendance de 150 millions de francs or qui ruina ce pays pour longtemps. Les Américains relayant ensuite les Français pour mettre Haïti en coupe réglée en débarquant en 1915 sous un prétexte fallacieux et commençant par faire main basse sur leur stock d'or et contrôler leurs banques avant de déclarer réserves stratégiques toutes les richesses minières, notamment la bauxite et les hydrocarbures de ce petit pays. Tandis que l'intelligentsia découragée, puis pourchassée et enfin persécutée par des tyranneaux successifs commençait à fuir le pays, le summum étant atteint en 1957 avec l'arrivée au pouvoir de François Duvalier qui se solda par la disparition de la fine fleur de tout ce que ce pays comptait comme médecins, ingénieurs, intellectuels, écrivains, créateurs etc. dont les Etas-Unis et le Canada furent en premier les bénéficiaires.
A présent qu'il ne reste plus que la lie de ces peuples défigurés, assassinés et pillés de toutes parts, bien sûr qu'il n'est plus personne pour les accueillir et surtout pas ceux dont les ancêtres furent à l'origine de leur descente aux enfers !
D'autant que Donald Trump n'a vraiment rien de l'image que l'on se fait habituellement de l'Américain puritain défenseur du faible et de l'orphelin. Etant essentiellement et sans complexe un homme d'affaires sans scrupules pour qui le business et l'efficacité doivent primer tout le reste ! Quant à sa réputation de raciste elle n'est que l'un des avatars de ce qui précède mais sans plus. A cet égard DT serait plutôt à l'image d'une majorité d'Américains mais aussi de Français aux instincts grégaires qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Et donc plus ignorants de l'histoire du monde que foncièrement méchants ou racistes !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 janvier 2018 à 20:16
@ sylvain 12 septembre 2018 13:36
"Je suis Trump"
Nous sommes au moins deux !
"Shithole countries" ne se traduit pas par "pays de merde" mais par "trou à rat" ou "trou perdu" ou "pays poubelle".
C'est l'AFP qui a donné cette traduction vulgaire peu employée, inondant toutes les rédactions de France, et montrant ainsi son grand amour de l'honnêteté intellectuelle.
De plus, cette sortie a été faite dans une réunion informelle entre quelques députés et sénateurs avec le Président. C'est un sénateur démocrate, montrant lui aussi sa grande honnêteté et son grand courage, qui a donné l'information au Washington Post. On connaît la suite.
De quoi occuper "les nuls" ! Et y'en a !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 12 janvier 2018 à 20:09
@ Claude Luçon | 12 janvier 2018 à 10:33
"Les Américains sont nos amis depuis toujours mais cela ne m'empêche pas de voir leurs faiblesses comme je vois les nôtres. (…) Ce n'est pas une question de conviction chez moi, c'est une simple constatation (…) les Britanniques, les Italiens, les Russes et les Chinois sont nos amis, à un moindre degré, mais nos amis quand même."
Merci pour votre objectivité ainsi que votre réalisme lucide, dont certains commentateurs ici devraient s’inspirer. Même chez les Etats qui sont nos amis, souvent priment leurs intérêts propres : géostratégiques, politiques, militaires, etc.
"Non Trekker, le Koweït a été créé par le roi d'Arabie Saoudite. J’y ai travaillé dès octobre 1954 et il y avait un poste-frontière entre Koweït et Basra (…).Pour la protection de Koweït deux zones neutres existaient alors entre l'Irak et l'Arabie Saoudite."
Veuillez excuser mon erreur, qui est surtout de forme et date. L’élévation de la province irakienne du Koweït au statut d’Etat fut bien le fait du roi d'Arabie Saoudite, mais ce dernier fit cela avec la bienveillance, pour ne pas dire avec la complicité active des Britanniques : puissance tutélaire de la région et pour encore peu de temps.
Ce morcellement, du style accord Sykes-Picot du début des années 20, permettait aux Britanniques d’anticiper leur retrait ultérieur d’Irak : diviser pour mieux régner. Cela ne provoqua guère de remous chez les Hachémites, le Koweït alors n’était pas le producteur de pétrole qu’il deviendra dans les années 70-80
@ hameau dans les nuages | 11 janvier 2018 à 23:36
"…dans la famille Bush vous avez dans votre jeu le grand-père Prescott ? Vous savez, celui a financé la montée du nazisme que des gars du Vermont ou du Kentucky sont venus combattre par la suite...?"
Ce bon papy Prescott Bush fut même envoyé par Roosevelt séjourner quelques mois dans un pénitencier pour envoyer un avertissement aux autres industriels américains : Ford, IBM et consorts. Il ne faisait pas pire que ces derniers, mais lui manquait pour le moins de discrétion et en plus il finançait le parti nazi américain !
Il s’acheta une virginité politique en faisant engager son fils comme pilote dans l’aéronavale, le futur président HW Bush, qui se comporta en héros face aux Japonais.
Rédigé par : Trekker | 12 janvier 2018 à 17:58
@ sylvain | 12 janvier 2018 à 13:36
Comme quoi Trump a toute sa tête, il s'est même plaint du "manque de Norvégiens".
Rédigé par : Savonarole | 12 janvier 2018 à 17:07
Un immense bravo à Donald Trump pour sa sublime sortie géniale sur "les pays de merde" !
Il a dit tout haut ce qui se pense et se dit partout depuis les petits troquets de France profonde jusqu'aux coulisses des sphères du pouvoir, en loucedé bien entendu.
Les larmes des pucelles effarouchées des merdias de la haine anti-Trump n'y changeront rien, ce type c'est vous c'est nous, la démagogie et l'hypocrisie en moins.
On nous force à accueillir des gens dont on ne veut pas, qu'on n'a pas envie de côtoyer ni de croiser ni d'engraisser à nos frais, qui nous détestent et sauront bien nous manipuler, nous traire, nous presser comme des citrons, nous imposer leurs us et coutumes, leur religion et toutes ces pourritures d'humanistes iront à leurs côtés leur apprendre comment porter plainte, comment rédiger des demandes d'allocs, de logements prioritaires tout en nous stigmatisant de racistes réacs fachos égoïstes xénophobes, tout ce vocabulaire haineux du gauchisme bêlant.
Merci Trump, ce que vous dites prouve au contraire que votre santé mentale est au top !
Profitez bien de ce pouvoir que vous avez pour dire toutes ces choses que nous, muselés par la police de la Bien-Pensée, sommes interdits d'exprimer.
"JE SUIS TRUMP"
Rédigé par : sylvain | 12 janvier 2018 à 13:36
@ Achille | 12 janvier 2018 à 00:53
"Vous nous offrez votre vision très pro-américaine à la Michel Sardou, sur le conflit du Moyen-Orient. En quoi serait-elle plus pertinente qu’une autre qui serait totalement contraire ? Chacun voit le monde à travers le prisme de ses convictions."
Cher Achille,
Les Américains sont nos amis depuis toujours mais cela ne m'empêche pas de voir leurs faiblesses comme je vois les nôtres. Je pourrais vous en citer d'autres outre celles de Jimmy Carter et Bill Clinton. Ce n'est pas une question de conviction chez moi, c'est une simple constatation.
Je considère aussi que les Britanniques, les Italiens, les Russes et les Chinois sont nos amis, à un moindre degré, mais nos amis quand même.
Ceux que je préfère, de loin, sont les Ecossais, malheureusement ils n'ont plus droit à leur pays.
Quand je rentre dans des détails comme je viens de le faire c'est toujours parce que je n'étais pas loin, par exemple ici : Koweït en 54/55, Bahreïn 68/69 (dirigeant l'ensemble de la péninsule saoudite), Iran 76/79, Etats-Unis 1991/2000 et 2004/2009.
Trois dirigeants du projet Osirak se sont retrouvés, vivants, au Nigeria où j'étais dans les années 80, dont le directeur du projet, un X et son second, un ingénieur de génie civil. Tous deux étaient des amis et ils ne mentaient pas en racontant leur histoire.
Vous ne pouvez pas savoir à quel point les nouvelles sont déformées par les médias. J'ai vécu cela aussi en Algérie de 61 à 64 puis de 71 à 76 et au Nigeria de 79 à 91.
Les expatriés français hors pays francophones, généralement ingénieurs, pas colonisateurs, tous officiers de réserve des divers corps armés que nous étions, serrions les rangs, et épaulions nos ambassadeurs lesquels s'en assuraient en nous faisant CCEF (Conseillers du Commerce extérieur de la France). Nous avons un excellent corps de diplomates qui savent utiliser les compétences de leurs concitoyens ce qui n'était pas le cas de bien d'autres nations sauf les Britanniques.
En ce qui concerne les médias, il est effectivement difficile de connaître la vérité d'autant plus qu'ils ne savent pas mettre de l'ordre chez eux.
Le journaliste qui a mis en danger les otages de l'Hyper Cacher est un expert en matière de crimes, une vraie vedette, sur BFM aujourd'hui. Dans une entreprise il aurait été vidé immédiatement pour faute grave et serait au chômage.
Sur l'affaire Bettencourt, incroyablement, les deux journalistes de Mediapart qui suivaient l'affaire se sont fait voler leurs portables, la veille de la saisie programmée par la justice... mais bien sûr !
Il faut tout lire Achille, et se souvenir du passé, lire toute la presse, pas seulement Le Monde et l'Obs, encore moins Mediapart. La vérité est là mais il faut savoir assembler le puzzle.
@ Trekker | 11 janvier 2018 à 23:52
Non Trekker, le Koweït a été créé par le roi d'Arabie Saoudite.
J'y ai travaillé dès octobre 1954 et il y avait un poste-frontière entre Koweït et Basra, j'en ai encore la photo.
Pour la protection de Koweït deux zones neutres existaient alors entre l'Irak et l'Arabie Saoudite. Koweït n'était alors qu'un misérable petit port sur le Golfe, j'en ai aussi la photo.
Anecdote : le Cheikh du Koweït venait régulièrement en France à Vichy où il se baladait, pour le plaisir, pieds nus sur les gazons. C'était interdit, un de ses sbires le suivait pour payer les amendes. Il avait embauché un ingénieur agronome français et lui avait payé un an d'études au jardin tropical de Monaco pour qu'il lui crée un jardin à Koweït. Début 55 les quelque neuf francophones (cinq hommes et quatre femmes), dont cinq Français, deux Suisses et deux Libanais, que nous étions, avons mangé les premières fraises cultivées à Koweït.
Rédigé par : Claude Luçon | 12 janvier 2018 à 10:33