Plus le temps passe, plus je comprends pourquoi je n'aurais pas pu être un homme politique. Sauf à créer mon parti.
Nous avons un président de la République qui a décidé de rester douze heures au Salon de l'agriculture parce qu'il sait les inquiétudes, les angoisses, les problèmes des paysans, des céréaliers et des éleveurs. On lui reproche suffisamment de n'être accordé qu'avec la France des grandes villes pour ne pas applaudir cette démarche, cette volonté de dialogue, de persuasion et d'explication. Il faudrait savoir : on ne peut pas lui reprocher à la fois d'être condescendant, méprisant, éloigné des réalités et le blâmer de ce passage durable au Salon. Il s'éloigne : il est indifférent. Il va au contact : il est trop familier.
On a oublié qu'entre la majesté glacée et la vulgarité, il y a la proximité qui respecte mais prétend aussi être respectée. Et c'est normal.
Entouré par un service d'ordre naturellement conséquent, le président de la République à plusieurs reprises a été sifflé, interpellé, vigoureusement questionné. Il a répondu, il a argumenté, en respectant ses interlocuteurs, ses contradicteurs parfois virulents ; il n'a pas cédé . Tout juste s'est-il permis de faire remarquer, au sujet du glyphosate, à un agriculteur qui lui demandait de garder son calme que ceux qui sifflaient et l'invectivaient dans son dos l'avaient apparemment perdu (Le Figaro).
Comme il l'a déclaré après la visite, "c'est dix zigues planqués à cinq cents mètres qui se dégonflent quand vous allez les voir" (Morandini blog).
Il a tenu, il n'a pas craqué, il a inlassablement dialogué autant qu'il l'a pu et jamais il n'est tombé dans la démagogie alors qu'il aurait été si simple de s'abandonner à une confortable complaisance.
Je ne dis pas que ce monde agricole, sincèrement préoccupé, dans tous ses secteurs, par la concurrence européenne et mondiale, son avenir et sa condition, avait tort sur le fond. On n'a jamais tort quand on a légitimement peur.
Mais a-t-on eu une telle pléthore de présidents courageux dans la mêlée, courtois malgré tout, ne baissant pas pavillon par commodité et pas prêts à tout, pour se permettre de récuser un assentiment de quelques heures en faveur d'Emmanuel Macron avec une objectivité républicaine ?
Le partisan ne pourrait-il pas se suspendre quelques secondes pour instaurer une sorte de consensus applaudissant la maîtrise, félicitant la tenue et fier d'une présidence qui n'est pas indigne de notre démocratie ?
J'en ai assez de ces adversaires idéologues qui ne prennent même la peine de remarquer positivement ce que, dans les mêmes circonstances, ils auraient été incapables d'accomplir avec un tel talent et en définitive une telle mesure.
Je regrette mais je n'ai pas oublié le casse-toi pauvre con de Nicolas Sarkozy et les blagues incessantes de François Hollande.
Tout n'est peut-être pas "bon dans le Macron" pour reprendre le titre du spectacle du théâtre des Deux Ânes mais pour l'instant nous avons largement de quoi satisfaire, dans la forme - le fond est débattu et c'est bien - un désir de respect trop longtemps inassouvi.
Plus le temps passe, plus je déteste les intolérances et les partialités de mauvais aloi et de bas étage qui se rajoutent à la vie démocratique.
Le passage du président de la République au Salon aurait pu susciter une étincelle d'orgueil chez tous.
Mais non. On est en France.
Comme Macron, je suis passée au Salon. C'est d'une très grande tristesse de voir ces animaux dont certains pèsent des tonnes, exposés comme dans un zoo, espèces en voie de disparition, et certains se dissimulent dans la paille.
En cette journée de protection de la vie sauvage, il faudrait faire le contraire : mettre les hommes dans les box et faire défiler les animaux.
Rédigé par : anne-marie marson | 03 mars 2018 à 09:43
@ Achille
Je faisais juste allusion au titre du billet de Philippe Bilger : "Qui peut jeter la pierre à Laurent Wauquiez".
Rédigé par : anne-marie marson | 01 mars 2018 à 15:16
@ anne-marie marson | 28 février 2018 à 12:25
« Vous semblez de plus être partisan de la lapidation, ce qui se pratique couramment non seulement en Palestine, mais dans certains "quartiers" comme on dit. »
Tiens cette petite phrase m’avait échappé tant la précédente m’avait amusé.
Je veux bien admettre que parfois j’ai des commentaires un peu lapidaires, mais de là à lapider qui que ce soit, franchement, je ne vois vraiment pas où vous voulez en venir.
Je subodore par vos propos que vous ne m’aimez pas et j’en suis fort marri.😢
Rédigé par : Achille | 01 mars 2018 à 09:14
@ sbriglia
J'adhère à vos propositions. Je ne serais pas étonné de voir Caroline De Haas s'indigner de ces méthodes de machos. On a beau être une vache, on a sa dignité !
Rédigé par : Achille | 28 février 2018 à 19:56
@ sbriglia@Achille | 28 février 2018 à 14:29
"Petit extrait de la prestation de Laurent Wauquiez au salon de l’Agriculture. Un vrai paysan breton !" (Achille)
Une vache qui a la pudeur de ne pas montrer de suite ses mamelles à LW mérite toute notre estime.
Je propose le délit de harcèlement animal pour tout homme politique surpris à caresser la croupe de la gent bovine.
Cumul délictuel si l'opération se fait en public avec outrage à la pudeur...
Cumul également si l'homme politique demande à voir les mamelles...
Peu importe qu'il touche ou non...
En l'espèce le viol de la pauvre bête à cornes n'est pas loin...
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Ce sont des vœux pieux, hélas ! le cri "meuh" ne paie pas...
Rédigé par : Deviro | 28 février 2018 à 17:43
@ Achille | 28 février 2018 à 13:06
J'ai regardé votre lien. Apparemment, sans être dupe,
avec les réflexions qu'il fait il a l'air de s'y connaître... Mes vaches aussi étaient mes filles... Allez debout les filles ! :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 28 février 2018 à 16:32
@ anne-marie marson | 28 février 2018 à 12:25
Je n'ai, pour l'instant, pas encore entendu un seul commentateur, animateur, journaliste, philosophe, sociologue, expert, chercheur, expliquer les raisons pour lesquelles la France avait besoin d'une opposition à Macron et que celle portée par Wauquiez n'était pas moins convaincante que celle de Mélenchon.
Pas plus tard qu'hier soir le psittacisme a frappé dans l'émission "C à vous" lorsque le pâlichon Antoine Genton y est allé de son couplet anti-LW...
Quelle originalité !!
Rédigé par : caroff | 28 février 2018 à 15:03
"Petit extrait de la prestation de Laurent Wauquiez au salon de l’Agriculture. Un vrai paysan breton !" (Achille)
Une vache qui a la pudeur de ne pas montrer de suite ses mamelles à LW mérite toute notre estime.
Je propose le délit de harcèlement animal pour tout homme politique surpris à caresser la croupe de la gent bovine.
Cumul délictuel si l'opération se fait en public avec outrage à la pudeur...
Cumul également si l'homme politique demande à voir les mamelles...
Peu importe qu'il touche ou non...
En l'espèce le viol de la pauvre bête à cornes n'est pas loin...
Rédigé par : sbriglia@Achille | 28 février 2018 à 14:29
@ anne-marie marson | 28 février 2018 à 12:25
« Et moi par humanité je vous rappelle que vous soutenez les propos de Thomas Legrand, qui a accusé LW de "bêtise crasse", ce qui révèle surtout votre propre bêtise crasse, ainsi que celle de Thomas Legrand, confirmée par le style de vos propos haineux. »
Être considéré comme étant aussi « bête » que Thomas Legrand est un compliment que je prends volontiers. C’est me faire un grand honneur.
A noter que mes propos ne sont absolument pas haineux, peut-être un peu ironique sans plus. Mais manifestement vous faites partie de ces gens qui prennent tout au premier degré. Il y en a quelques-uns comme ça sur ce blog.
Alors pour me faire pardonner, je joins rien que pour vous un petit extrait de la prestation de Laurent Wauquiez au salon de l’Agriculture.
Un vrai paysan breton !
Rédigé par : Achille | 28 février 2018 à 13:06
@ Achille | 28 février 2018 à 09:38
"Et son cinéma au salon de l’Agriculture, devant les agriculteurs qu’il veut mettre dans sa poche ! Du très mauvais Chirac. Pour tout dire il frisait le ridicule. Par humanité je préfère vous épargner la vidéo particulièrement affligeante.
Bonne journée quand même !"
Et moi par humanité je vous rappelle que vous soutenez les propos de Thomas Legrand, qui a accusé LW de "bêtise crasse", ce qui révèle surtout votre propre bêtise crasse, ainsi que celle de Thomas Legrand, confirmée par le style de vos propos haineux.
Vous semblez de plus être partisan de la lapidation, ce qui se pratique couramment non seulement en Palestine, mais dans certains "quartiers" comme on dit.
Quand je vois le style de vos propos, je me dis que la France mérite son classement dans les bas-fonds du classement PISA.
Rédigé par : anne-marie marson | 28 février 2018 à 12:25
@ Catherine JACOB | 27 février 2018 à 17:23
Bon je ne vais pas vous titiller plus longtemps avec votre "champion", mais J-P Raffarin lui a, lui aussi, taillé un beau costard ce matin sur RTL dont il était l’invité d'Elisabeth Martichoux. LW est habillé pour l’hiver. Ce qui est préférable car ce mois de février est particulièrement rigoureux. On a annoncé -9°C ce matin à Metz !
Et son « cinéma » au salon de l’Agriculture, devant les agriculteurs qu’il veut mettre dans sa poche ! Du très mauvais Chirac. Pour tout dire il frisait le ridicule. Par humanité je préfère vous épargner la vidéo particulièrement affligeante.
Bonne journée quand même !
Rédigé par : Achille | 28 février 2018 à 09:38
@ Achille | 27 février 2018 à 13:10
"Ce sont des aléas auxquels tous les hommes politiques sont confrontés, dès lors qu’ils se laissent aller à des propos hors contexte balancés inconsidérément devant un public qui n’est pas forcément tout acquis à leur cause."
Bien, bien. Donc, enregistrement illicite des propos tenus en des lieux privés, lequel constitue pourtant un délit sanctionnable quel que soit leur teneur !!, jets de tomates (Marine Le Pen à la rencontre à Rungis de la France qui se lève tôt), jets d'oeufs (Mélenchon, Marine Le Pen en Bretagne, Macron à propos de la loi Travail, etc.), de farine (Manuel Valls à Strasbourg, François Hollande porte de Versailles, François Fillon à Strasbourg), entartrage (pas moins de huit pour BHL vu que « tête à tarte par excellence »), de chaussures (Bush puis Hollande en Irak, les parties civiles et leurs avocats le 11 juin 2009, sur lesquelles à son procès Youssouf Fofana lance ses chaussures en ponctuant son geste de cette explication : "C'est un attentat arabe à la chaussure piégée", hein, on se demande bien pourquoi on l'a sorti de la salle), vandalisme léger (taggage, bris de vitres), tout cela n'est attentatoire à la personne d'autrui que d'une façon purement formelle, simple petits amusements de potaches auquel il est normal de s'attendre, seul compte le contenu, à définir donc au cas par cas.
Bon et ben, sous l'égide d'Achille, si vous ne savez pas comment occuper votre temps libre, à vos plumes et à votre goudron m'ssieurs dames, par qui on commence ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 27 février 2018 à 17:23
C'est son banquier qui a mis E. Macron sur la paille depuis ses six points de moins par Odoxa ?
Rédigé par : Ellen | 27 février 2018 à 14:12
@ Catherine JACOB | 27 février 2018 à 08:33
Vous me parlez de la forme et moi je vous parle du fond.
Je ne conteste pas les 6 heures pendant lesquelles LW a dispensé un cours d’histoire à des étudiants d’une école de commerce. Je critique les deux extraits de 3 minutes pendant lesquelles il déblatère sur des personnalités politiques alors que ce n’était absolument pas le thème du sujet qu’il avait à développer.
Qu’il y ait eu un ou une élève qui ait enregistré lesdits extraits pour les communiquer à un journal, que ce journal ait voulu créer le buzz en divulguant leur contenu particulièrement violent, ce sont des aléas auxquels tous les hommes politiques sont confrontés, dès lors qu’ils se laissent aller à des propos hors contexte balancés inconsidérément devant un public qui n’est pas forcément tout acquis à leur cause.
Quand un conférencier dispense un exposé à des étudiants, il doit se limiter au cadre qui est défini et ne pas extrapoler vers des confidences au demeurant douteuses. La politique est un sujet trop sensible pour se permettre de la reléguer à des potins de commères.
Rédigé par : Achille | 27 février 2018 à 13:10
@ caroff 26 février 2018 15:00
Si le chef de l'Etat a dissuadé son ministre d'Etat de ne pas se rendre au salon de l'agriculture, ce qui est probable, et si le ministre ne supporte pas les huées, alors à quoi peut-il servir ?
Trop de contradictions entre Hulot militant et Hulot ministre, qui ne font pas bon ménage et qui paralysent l'efficacité.
Je ne pense pas que ça puisse durer longtemps.
Rédigé par : Jabiru | 27 février 2018 à 09:08
@ Achille | 26 février 2018 à 22:15
"Aujourd’hui le « off » n’existe plus. LW le sait très bien puisqu’il a avoué lui-même, je cite : « Dans ma vie politique, dès que j'ai plus de deux personnes autour de moi, il faut toujours que je me dise que tout ce que je dis va sortir. »."
Dans sa vie politique = hors d'un lieu régi par le droit privé où un agrégé d'histoire donne un cours à des élèves d'une école de commerce à travers lequel il tente de leur faire comprendre comment, de son point de vue, ça marche, l'Histoire en marche, ou encore la marche de l'Histoire, à travers ses institutions et ses hommes de pouvoir à propos desquels il serait malvenu de mentir à ses élèves qui vous font confiance, et ce en s'adaptant à son public vu que six heures c'est insuffisant pour l'amener à, ou lui faire approcher, son propre niveau d'analyse.
De ce cours de six heures = 60 minutes x 6 = 360 minutes dont deux extraits de 3 minutes chacun, reste 354 minutes dont on ne souffle mot, parmi lesquelles le temps consacré à créer l'ambiance et éveiller l'intérêt, susciter l'écoute au bon sens du terme. Sans compter qu'on ignore par quel biais le contenu de ces extraits en est venu à être prononcé, par ex. à quel stimuli pervers de quel élève préalablement circonvenu a pu venir la question / suggestion. Ce qu'on sait en revanche, c'est que des élèves ont été 'approchés' jusqu'à ce qu'on tombe sur le profil du traître, style par ex.une Christine Angot de poche, susceptible de se laisser corrompre, en l'espèce de se laisser convaincre de contrevenir à loi, ce qui implique une enquête illégale de caractère inquisitoire pour obtenir la liste des élèves du public devant être concernés par l'intervenant extérieur au staff de l'Ecole, notre agrégé d'histoire donc, puis un encouragement à un délit sanctionné par le Code pénal, quand bien même il eût été commis sans rémunération particulière et avec enthousiasme pour nuire au maître, à savoir en somme au représentant de l'autorité.
D'où, d'où, d'où quelle déontologie gouverne désormais nos médias depuis l'affaire Fillon ? Et sachant que la manipulation du public, tant mineur que majeur, des établissements d'enseignement, public qui ne comprend pas qu'en réalité, en se laissant manipuler, il se nuit d'abord à lui-même, même lorsqu'il ne s'agit que de harceler l'enseignant ou de 'fo..re le bor..l', a une longue, longue, longue, longue histoire et de profondes racines dans les années mitterrandiennes, et que le penchant des Français à la délation, mensongère ou pas, a surpris même l'occupant, dans les années d'occupation !
Personnellement, il me semble qu'on doit trouver prioritairement un tel public chez les petits délinquants connus des services concernés par les divers types de délits. D'où, d'où, d'où, à quelle potentielle fuite en direction du correspondant journalistique, avons-nous ENCORE eu affaire !!
Rédigé par : Catherine JACOB | 27 février 2018 à 08:33
@ Achille 22h15
"Dommage que ce soit un homme réputé pour son intelligence qui fasse revenir au-devant de la scène politique la droite la plus bête du monde des années Chirac."
Au cas où on n'aurait pas encore compris vous n'aimez donc pas Wauquiez !!
La droite la plus bête du monde avec Chirac dans le rôle principal... et Juppé juste derrière...
Rédigé par : caroff | 26 février 2018 à 23:23
@ Catherine JACOB | 26 février 2018 à 19:00
« Dans le débat Wauquiez/Elkrief sur BFMTV, comment départageriez-vous la franchise et l’intelligence entre celui à qui étaient reprochés des propos tenus en privé, arrivés à la connaissance du public de façon délictuelle, dont aucun n’enfreignait cependant la loi et tous correspondaient à l’exercice d’un droit dans un pays de libre expression… »
La franchise consiste à dire les choses en face et certainement pas sur le ton de la confidentialité surtout quand il s’agit de calomnies et de « vacheries ».
L’intelligence consiste à ne pas colporter des ragots, même en aparté, qui pourraient porter préjudice à sa dignité.
Dire du mal de ses adversaires et même de ses amis politiques, n’est certes pas illégal en France, mais c’est parfaitement immoral, surtout quand on est le porte-parole d’un parti politique important et que l’on occupe de hautes responsabilités au sein d’une région.
Aujourd’hui le « off » n’existe plus. LW le sait très bien puisqu’il a avoué lui-même, je cite : « Dans ma vie politique, dès que j'ai plus de deux personnes autour de moi, il faut toujours que je me dise que tout ce que je dis va sortir. ». Il s’agissait bien d’une tactique de sa part, particulièrement machiavélique.
Elle n’a d’ailleurs pas du tout été appréciée par deux personnalités politiques de premier plan : Nicolas Sarkozy qui lui a dit sa façon de penser avec son style inimitable et Alain Juppé qui lui a répondu en utilisant une forme plus académique, mais tout aussi cinglante.
https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/26/2749509-juppe-replique-a-wauquiez-denoncant-une-minable-politique-politicienne.html
Dommage que ce soit un homme réputé pour son intelligence qui fasse revenir au-devant de la scène politique la droite la plus bête du monde des années Chirac.
Rédigé par : Achille | 26 février 2018 à 22:15
@ Achille | 26 février 2018 à 12:37
« Personnellement je préfère la franchise à l’intelligence, même si sur ce dernier point EM n’a rien à envier à LW. »
C’est-à-dire ?
Dans le débat Wauquiez/Elkrief sur BFMTV, comment départageriez-vous la franchise et l’intelligence entre celui à qui étaient reprochés des propos tenus en privé, arrivés à la connaissance du public de façon délictuelle, dont aucun n’enfreignait cependant la loi et tous correspondaient à l’exercice d’un droit dans un pays de libre expression, et celle qui s’est révélée incapable d’entrer dans aucun des débats vers lesquels ouvraient potentiellement chacune des réponses à chacune de ses questions, mais uniquement capable de passer à la question suivante, le tout dans une gestuelle imitatrice de celle du candidat Macron, et dont qui plus est, certaines questions manifestaient une méconnaissance étonnante du fondement réel de la rhétorique de pure forme dans laquelle elle semblait se complaire.
A toutes fins utiles :
Quatre minutes vingt-quatre de celui qui croit au débat parlementaire et à la capacité à convaincre mais dont le Premier ministre envisage un 49-3 en matière de réforme de la SNCF sans passer par la case débat, celui qui « se fout des programmes », vu que « ce qui importe c’est la vision et le projet » et qui « pour sa part n’a jamais eu dans son cabinet un collaborateur s’occupant de sa circonscription. » Laquelle était ??? Quelqu'un le sait ?
Ce qui en fait me pose problème, ce n’est pas tant l’ectoplasme que la nébuleuse d’où il provient.
Une personnalité parfaitement à sa place au terme d’un cursus y conduisant tout naturellement en revanche et qui me paraît allier franchise et intelligence, c’est sans doute Jean-Michel Blanquer.
Rédigé par : Catherine JACOB | 26 février 2018 à 19:00
@ Achille
Sur l'honnêteté et la franchise de Macron :
http://www.lepoint.fr/presidentielle/quand-macron-jouait-a-cache-cache-avec-des-journalistes-11-02-2017-2104077_3121.php
https://www.youtube.com/watch?v=j6JXHXmsdVU
Rédigé par : Jean-Marc | 26 février 2018 à 16:45
@ Patrice Charoulet 26/02 11:49
"N'allant jamais à la campagne, ignorant tout de la vie des champs et ne pensant rien sur la journée du chef de l'Etat au salon..."
Que vous ne pensiez rien de la journée de notre Président au Salon de l'Agriculture, à la limite passons. Mais que vous ignoriez tout de la campagne, de la vie des champs, quelle lacune, quelle tristesse, quelle désespérance !
La vie ne se résume pas, Patrice Charoulet, qu'aux belles lettres. Et la Nature et ceux qui la travaillent ne sont-ils pas à l'origine de nombre de chefs-d'oeuvre de notre littérature ?
Rédigé par : Michel Deluré | 26 février 2018 à 16:15
@ Achille
@ Catherine JACOB
Il était une fois un pauvre pays où les citoyens attendaient un homme providentiel, ce mirage qui dédouane de rien faire sauf de laisser quelque jour le pouvoir à un tyran. Dans l'immédiat, les gens étaient ravis de mépriser leurs politiciens, pour se consoler de leurs incapacités intellectuelles et morales, et s'autoriser les leurs propres.
Les institutions de ce pays ne valaient rien, et certains, il faut croire qu'on manquait de feuilletons haletants, rêvaient de guerres civiles.
Mais rien n'avait lieu, pas le moindre homme fort à se mettre sous la dent !
Question : quel profond, profond mystère, un pays divisé où on n'aime pas la liberté, on fait semblant seulement, encore libre, mais par quel prodige ?
Réponse : les gens n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur le sauveur, ce qui les préservait d'en avoir un.
Rédigé par : Noblejoué | 26 février 2018 à 15:31
@ Jabiru
"On peut se poser des questions sur la vacance de M.Hulot au salon de l'agriculture alors que son patron mouille la chemise"
Rien ne se décide en dehors de l'Elysée, donc si Hulot n'a pas visité le salon c'est que Macron ne l'a pas souhaité.
De toute façon, quand le ministre de l'Environnement va Porte de Versailles il se fait huer, quel est alors l'intérêt de sa présence ?
Rédigé par : caroff | 26 février 2018 à 15:00
@ Catherine JACOB | 25 février 2018 à 18:45
« Comme il l'a déclaré après la visite, "c'est dix zigues planqués à cinq cents mètres qui se dégonflent quand vous allez les voir". Wouôh wouôh wouôh wouôh ! Franchement ! Et c'est Wauquiez qui donne dans le langage de potache ! Après les feignants, les zigues dégonflés, les ceusses qui craignent moins le Zezen qu'El Mââcronne ! »
Le moins que l’on puisse dire est que vous avez les yeux de Chimène pour Laurent Wauquiez. On peut même dire que vous l’avez dans la peau.
https://www.youtube.com/watch?v=BFvYjlgqh4Q
Ceci au point de vous faire perdre votre objectivité coutumière.
Il faut dire qu’il remplit tous les critères de séduction qui trouvent grâce à vos yeux, le principal étant qu’il est un premier de la classe.
Une fois que l’on vous connaît un peu, on vous imagine mal être séduite par le titulaire d’un CAP d’ajusteur.
Je vous ferais juste remarquer qu’Emmanuel Macron, même s’il a raté deux fois le concours de Normal Sup, ce qui semble rédhibitoire à vos yeux, est sorti dans le top cinq de l’ENA. Certes ce n’est pas major comme LW, mais ce n’est pas mal non plus.
Et il est une différence que vous ne semblez pas avoir notée entre EM et LW. Le premier dit les choses en face de ses interlocuteurs, alors que le second les glisse en petit comité en recommandant de ne pas les répéter, sachant très bien que c’est la première chose que ses étudiants feront en quittant le campus.
Personnellement je préfère la franchise à l’intelligence, même si sur ce dernier point EM n’a rien à envier à LW.
Rédigé par : Achille | 26 février 2018 à 12:37
N'allant jamais à la campagne, ignorant tout de la vie des champs, et ne pensant rien sur la journée du chef de l'Etat au Salon, je viens de découvrir un texte peu banal, sur le décès d'un rockeur français qui avait retenu l'attention il y a quelque temps, ici comme ailleurs.
Qui voudra pourra le découvrir sur le blog de l'écrivain français Richard Millet, daté du 10/12/2017.
http://richardmillet.wixsite.com/siteofficiel/single-post/2017/12/10/Les-fun%C3%A9railles-de-la-France-blanche
Rédigé par : Patrice Charoulet | 26 février 2018 à 11:49
On peut se poser des questions sur la vacance de M.Hulot au salon de l'agriculture alors que son patron mouille la chemise et argumente courageusement avec ses détracteurs.
Serait-ce un signe de la part d'un ministre d'Etat qui se dégonfle, empêtré dans ses contradictions et ses affaires privées ?
Finalement à quoi sert-il sinon à avaler des couleuvres ?
Rédigé par : Jabiru | 26 février 2018 à 08:56
L'orgueil serait d'avoir un grand homme comme président.
Rédigé par : Mancic | 26 février 2018 à 08:08
@ Paul Duret
Vous êtes dans l'aveuglement mais vous n'êtes pas le seul.
Rédigé par : GLW | 26 février 2018 à 07:49
"Macron passe au Salon !"
Pas pour le café !
Mais pour la soupe à la grimace, visiblement:

"Comme il l'a déclaré après la visite, "c'est dix zigues planqués à cinq cents mètres qui se dégonflent quand vous allez les voir"."
Wouôh wouôh wouôh wouôh ! Franchement ! Et c'est Wauquiez qui donne dans le langage de potache !
Après les feignants, les zigues dégonflés, les ceusses qui craignent moins le Zezen qu'El Mââcronne !
Le "Casse-toi pauv'con" avait au moins le mérite d'être une parole spontanée, en réaction immédiate face à l'autre !
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 février 2018 à 18:45
@ Exilé 25 février 2018 12:15
Je respecte votre position et comprends votre approche.
Moi ce que je constate c'est que Macron ne recule pas devant l'affrontement et n'hésite pas à argumenter avec ses contradicteurs.
Beaucoup de chantiers sont en cours, il connaît parfaitement ses dossiers et on sent une farouche volonté de sa part de faire avancer la modernisation des procédures. Laissons-lui un peu de temps pour faire aboutir ce que ses prédécesseurs ont laissé sous le tapis.
La tâche est rude mais il semble avoir la pêche !
Rédigé par : Jabiru | 25 février 2018 à 17:18
Nom de Dieu quand on lit les commentaires, on doit se poser la question : "que fait-il à l'Elysée" ?
Et puis : "Il faut le virer, il n'a rien à faire à la tête du pays" !
Rédigé par : louis-ferdinand | 25 février 2018 à 16:31
@ huvelin | 24 février 2018 à 21:50
"Non, les céréaliers ne maîtrisent pas les cours ; ce sont les traders à Chicago et autres bourses qui spéculent sur les produits de base tels que les oléagineux, le sucre, les céréales, etc., sans oublier la fluctuation des monnaies (..) les grands groupes agroalimentaires internationaux, tel que Cargill, La Continentale, Soufflet et bien d'autres qui influent sur le marché.Les céréaliers français n'ont pas un poids suffisant"
Hélas, totalement exact. Mais que propose notre président pour remédier à cela : des mots faisant l’impasse sur ces phénomènes majeurs. Il ne va quand même pas vexer voire provoquer le monde de la finance d’affaires qui l’a fait élire !
@ boureau | 25 février 2018 à 11:42
"Ce qu'elle dit dans cet article est du bon sens, mais nous savons bien que c'est la chose au monde la moins bien partagée. Si vous préférez les élucubrations agricoles du discours de Macron sur le sujet, libre à vous. Demain, cela permettra aux fans de Macron de dire et d'écrire : Macron a fait la réforme du monde agricole."
Totalement d’accord avec vous, mais les macronistes préfèrent entendre les propos de notre « joueur de flûte ».
Rédigé par : Trekker | 25 février 2018 à 15:57
@ Jabiru
« Enfin un Président courageux, bosseur et qui mouille sa chemise. Il y a tant à faire après des années pendant lesquelles la poussière était repoussée sous le tapis. »
Mais nous n'avons que faire du fait qu'il « mouille sa chemise » pour s'occuper de sa promotion ou bien en brassant du vent autour de faux problèmes !
Nous lui demandons seulement qu'il fasse son travail, au moins dans ses obligations régaliennes, ce qu'il ne fait pas.
Et ne bat-il pas des records, par rapport à ses prédécesseurs pourtant spécialistes aussi en la matière, dans l'art de repousser la poussière sous le tapis par exemple dans les cas de migrations sauvages ou bien d'insécurité ?
Rédigé par : Exilé | 25 février 2018 à 12:15
C'est curieux comme des esprits dits avisés tombent dans les pièges de la communication Macron.
Tout le monde souhaite le redressement de la France ! Mais pas au prix d'un abêtissement généralisé ! Certains s'ébaudissent des réformes annoncées - avec grand talent certes - et les prennent comme étant déjà effectuées, mises en place, efficaces et actives ! Quelle naïveté !
La plupart des grandes annonces de réformes annoncées et passées dans les deux chambres se terminent in fine, après la signature des décrets, en pichenettes de réformes ! Mais nos aficionados de Macron les considèrent du point de vue de l'annonce et non de la réalisation finale.
En somme : l'adoration du veau d'or les yeux fermés.
Un article récent du Monde démontait le mirage des réformes à propos de l'une d'elles, annoncée pendant la campagne de Macron : celle de l'ENA. Après les tamis et les filtres des différents ministres et ministères, du conseil des ministres, du travail parlementaire, de Bercy, des différents lobbys des anciens de l'ENA qui hantent les ministères etc. finalement la journaliste constatait que la montagne accouchait d'une souris. Le fans de Macron peuvent clamer : la grande réforme de l'ENA est faite et Macron a tenu ses promesses ! Alors qu'à la fin rien n'a changé même pas à la marge.
Puissance de la communication sur des esprits peu critiques.
Alors on se calme. Et on évite, sous peine de ridicule, de dire ou d'écrire que les réformes de l'Education nationale, du Code du travail, de la SNCF etc. sont réalisées parce qu'annoncées. La méthode Coué dans toute sa splendeur.
Un hommage tout particulier à l'équipe de cameramen et de la cellule élyséenne de presse qui nous a inondés hier et ce matin d'images et de profils (le meilleur) du Petit Prince à la ferme.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 25 février 2018 à 12:07
Macron, une fois de plus a accompli ce qu'il savait le mieux faire, il a communiqué en y mettant les formes et à outrance. Pour ce qui est des problèmes de fond, ils ont été éludés, masqués, grimés.
Macron, comme d'habitude a brassé du vent. Le marketing n'est que du vent.
Vivement la retraite que je m'en aille dans les îles, sous le vent.
Rédigé par : vamonos | 25 février 2018 à 11:56
Macron c'est du vent au service de ceux qui lui soufflent ce qu'il doit faire pour les enrichir encore plus. Macron n'est rien et il disparaîtra avec le temps sans avoir contribué au bonheur de la France dont il se moque éperdument.
Je suis triste qu'un esprit comme celui de monsieur Bilger soit séduit par cette farce élyséenne.
Rédigé par : louis-ferdinand | 25 février 2018 à 11:46
@ Claude Luçon 25/02/2018 23:46
Un peu courte votre remarque sur Natacha Polony, notamment le passage : "pour être une célébrité mieux vaut être d'origine étrangère..."
Pas besoin d'être un spécialiste ou un expert pour comprendre les maux qui rongent le monde agricole depuis soixante ans. Surtout quand on est senior et qu'on suit les aléas de la politique agricole française depuis soixante ans !
Ce qu'elle dit dans cet article est du bon sens, mais nous savons bien que c'est la chose au monde la moins bien partagée. Si vous préférez les élucubrations agricoles du discours de Macron sur le sujet, libre à vous. Demain, cela permettra aux fans de Macron de dire et d'écrire : Macron a fait la réforme du monde agricole.
En matière de "mots", ce champion est imbattable.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 25 février 2018 à 11:42
@ Tipaza
Je comprends tout à fait vos remarques mais comment faire ?
Entre les produits issus de la mondialisation, c'est-à-dire pas chers et de mauvaise qualité et ceux de l'agriculture raisonnée ou bio, comment choisir ?
Le grande distribution a choisi pour nous, en fait.
Seule une prise de conscience des consommateurs peut faire changer les choses mais ce sera très long.
@ GLW
Vous êtes dans la caricature.
Rédigé par : Paul Duret | 25 février 2018 à 11:41
Aucun frisson de bonheur, aucune étincelle d'orgueil de ma part. J'ai beau essayer, ça ne marche pas. Dois-je faire semblant ?
Rédigé par : Lucile | 25 février 2018 à 11:18
@ Tipaza
"Je pourrais encore citer mille et un exemples qui n'intéresseraient personne, qui s'intéresse encore vraiment à la paysannerie ?"
Au contraire ! Poursuivez.
Rédigé par : Noblejoué | 25 février 2018 à 11:17
Avec l'achat du vote des chasseurs auquel aucun chef d'Etat français ne s'était abaissé - et le diable sait si nous en avons eus qui ne valaient pas cher -, Macron a clairement dévoilé ce qu'il est.
Mircea Eliade avait situé l'origine de la religion dans la consternation d'avoir dû tuer des ours.
Nos lointains ancêtres qui, en pleurant de devoir tuer des animaux, avaient ainsi créé les premiers rites dont le recueillement à Chambord devant les dépouilles est la mascarade avant la beuverie, n'avaient pas envisagé que leurs descendants renieraient leur nature au point de prendre plaisir à tuer des oies, et qu’ils seraient de surcroît assez pourris pour se parer de noblesse à se trouver des légitimations...
Peut-être les néandertaliens auraient-ils sacrifié leurs enfants s'ils avaient su qu'un jour, une fripouille flatterait la plus infecte lie de l’humanité pour être le chef du peuple qu’ils ont engendré.
M. Bilger, vous avez dû manger un gros chapeau avec F.Hollande. Avec Macron, votre erreur est infiniment plus grave et profonde ; votre élu qui a vendu son âme à la vanité en se mariant avec une mère de famille de 24 ans son aînée, est un être dénaturé sans autre idéal que d’échapper à lui-même, à l’instar du peuple des veaux qui a renouvelé son parricide en reniant son vieux maréchal.
Mais il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 février 2018 à 11:02
Quand il a rendu visite aux aviateurs, il s'était déguisé en pilote de chasse, quand il a rendu visite à la Marine nationale, il s'était déguisé en sous-marinier, quand il a rendu visite aux handicapés, il s'était déguisé en handicapé en chaise roulante, et se rendant au salon il ne s'est pas déguisé en maquignon lozérien, aveyronnais ou auvergnat avec la blaude et le chapeau noir, manque d'identification évident.
Non je n'ai pas mauvais esprit, j'ai de la mémoire simplement.
Sur le fond à présent, et pour faire bref, parce qu'il y aurait tant et tant à dire.
On retrouve encore et toujours la même volonté de mondialisation pour laquelle il est prêt avec des mots doux et retors à abandonner "les gens de rien".
Exemple, le glyphosate, indispensable à l'agriculture en l'état de la chimie, ce sont les Allemands, qui dans un superbe numéro de "good cop, bad cop", ont obtenu la prolongation de l'autorisation de cette molécule, le ministre allemand de l'agriculture votant pour à Bruxelles, pour être ensuite "aimablement" désavoué par Merkel. Macron était pour l'interdiction.
Autre exemple retors, l'obligation faite aux distributeurs d'acheter les produits locaux à leur juste prix, numéro de bonneteau lamentable, dans une économie ouverte comme celle de l'U.E., les distributeurs iront acheter leurs produits ailleurs.
Par contre que dit Macron sur des problèmes essentiels comme la transmission des exploitations, la suppression des droits de succession, le privilège donné sans compensation à celui qui reste sur la ferme, retrouvant ainsi l'esprit et la lettre de la transmission des propriétés d'antan ?
Rien, Macron ne dit rien, parce que cette agriculture il n'en veut pas, et pourtant c'est elle qui assure la vie des campagnes, sans cette agriculture, la forêt envahirait très vite, en une génération, le territoire abandonné, j'ai pu voir depuis cinquante ans la progression de la forêt dans certaines zones du Massif central.
Autre exemple de perfidie, pour s'installer agriculteur, il faut impérativement au moins un CAP d'agriculteur, exemple vécu chez un de mes voisins.
Par contre les zadistes de NDDL n'auront pas besoin de diplômes pour s'installer sur les terres qui sont en négociation, au titre de la valorisation des acquis professionnels, l'occupation des terres valant expérience professionnelle (!) et l'aide à son vieux père pendant des années ne valant pas la même expérience chez un jeune.
Je pourrais encore citer mille et un exemples qui n'intéresseraient personne, qui s'intéresse encore vraiment à la paysannerie ?
Rédigé par : Tipaza | 25 février 2018 à 10:41
Nous ne pouvons certes que nous féliciter de l'attitude d'un Président qui ne se dérobe pas, qui ne se contente pas d'esquiver l'obstacle, qui n'hésite pas à aller au contact de l'adversité pour défendre ses positions, expliquer son point de vue.
Il y a chez ce Président, il faut le reconnaître, de l'audace, du courage, un certain panache.
Cela change tellement du comportement auquel ses prédécesseurs avaient fini par nous habituer au point de nous lasser et de déclencher chez nous un phénomène de rejet.
Mais ce qui compte, ce qui est essentiel, c'est que le verbe servi par une communication savamment étudiée mais pouvant ainsi s'avérer trompeuse se transforme surtout en action porteuse de résultats positifs.
Beaucoup de pistes ont été ouvertes, de chantiers mis sur la table. Espérons que les mêmes qualités affichées jusqu'à présent dans les domaines du verbe et de la communication et que nombre d'observateurs louent seront mises au service de l'action à venir pour le redressement du pays et le bénéfice de tous.
Rédigé par : Michel Deluré | 25 février 2018 à 10:25
Une poule devient pensionnaire des jardins de l'Elysée ! Il y avait déjà un chien, un cygne, des chats, une cougar, on se croirait à Thoiry !!
Rédigé par : bruno | 25 février 2018 à 10:18
"Il n'est pas tombé dans la démagogie alors qu'il aurait été si simple de s'abandonner à une confortable complaisance"
Et donc, lorsque ce président compare la retraite d'un cheminot avec celle d'un paysan, il fait quoi ?
Parce que les exemples de comparaison ne manquent pas, il aurait pu comparer les retraites des députés et celles des exploitants agricoles. Non ? Parce que ce président sait qu'en stigmatisant les emplois de la fonction publique, il va réjouir ceux qui sont dans le privé mais qui pour on ne sait quelle raison n'ont pas passé de concours pour pouvoir bénéficier de tant d'avantages.
Qui dans le monde paysan peut encore penser que la France a une politique agricole alors que tout est soumis à l’Europe, aux caprices des groupes financiers et autres groupes agro-alimentaires. Le commentaire de huvelin apporte quelques précisions dans ce domaine.
Non, franchement, je ne comprends pas cette admiration béate pour ce président qui à part avoir fait les poches des retraités n'a rien fait de remarquable. De l'esbroufe et de la com.
Rédigé par : GLW | 25 février 2018 à 09:38
Enfin un Président courageux, bosseur et qui mouille sa chemise.
Il y a tant à faire après des années pendant lesquelles la poussière était repoussée sous le tapis.
Rédigé par : Jabiru | 25 février 2018 à 09:18
L'agriculture en France c'est un fonctionnaire pour vingt agriculteurs.
https://fr.irefeurope.org/Publications/Etudes-et-Monographies/Liberer-les-agriculteurs-du-joug-administratif
C'est très bien de prendre la défense de nos agriculteurs une fois par an à l'occasion de commentaires sur la visite du président de la République au Salon, mais si nous regardions notre comportement de consommateur qui est partiellement à l'origine de leurs problèmes ?
A vouloir payer toujours moins cher des produits d'un bel aspect nous avons favorisé les filières industrielles aux dépens des paysans locaux.
Des fraises bien rouges, bien grosses au cœur de l'hiver importées pour un prix imbattable, que nous achetons même si elles n'ont pas plus de saveur qu'un morceau de polystyrène, idem pour les tomates et diverses productions de masse dont nous garnissons les cabas au détriment des poires, des choux et autres végétaux de saison et de qualité cultivés à côté de chez nous.
Des viandes et volailles surconsommées et pareillement massivement importées pendant que nos éleveurs s'échinent à proposer en vain du premium.
Oui, mais me dira-t-on, le pouvoir d'achat est restreint !
Pour certains en effet mais d'abord ce n'est pas le cas de tous, ensuite chacun peut consommer un peu moins pour un peu plus de qualité en acceptant d'en payer le prix.
Quand je vois des fumeurs dépenser 300 euros par mois pour s'empoisonner ou des fadas de technologie faire la queue pour s'offrir à grand prix le dernier smartphone quasi identique à celui qu'ils possèdent déjà, je me dis qu'ils feraient mieux de se nourrir sainement avec des produits français.
Ce serait excellent pour leur santé comme pour la situation économique des paysans.
Rédigé par : Julien Benda | 25 février 2018 à 09:08
Désireux de mettre ses pas dans ceux de son géniteur Charlie Bedeau, Zonzon souhaiterait écrire quelque chose sur le salon 2018. Mais il n’en a pas le cœur. Ni le courage. Il est subjugué par la force de conviction, la grâce, le sens de la répartie, l’allant et la fougue juvénile de Président Macron.
Celui-ci sait si bien tirer la couverture médiatique à lui que la grande manifestation annuelle de la ruralité française va se résumer à sa « journée aux champs ».
Et pour la décrire il faudrait être de la « force » d’un Flaubert.
Rédigé par : Zonzon | 25 février 2018 à 08:11
Cher Philippe,
Si l'on ne peut plus faire confiance aux confessions de Jean-Jacques Rousseau, que peut-on faire ?
Simplement penser que chaque individu voit la réalité à sa façon.
Si nous voulons rapporter le salon tel que nous l'avons perçu, les faits sont les suivants :
Après avoir été hué, sifflé pendant un long moment et après avoir déminé le terrain la veille en invitant les moins de trente-cinq ans à l'Elysée, ce qui est une discrimination inacceptable par rapport aux agriculteurs plus avisés, et en se cachant derrière un grand nombre de gardes du corps, le président a utilisé les mots "engueuler" et "dégonflé".
Ce vocabulaire semble très adapté à tout le monde ce jour alors que des écarts de langage datant d'une décennie ne sont toujours pas compris.
Nous avons vu un président faisant semblant de boire, sentant les vins comme on hume des parfums sans même y tremper les lèvres. Aucune authenticité, ni amour du terroir. Un chien dans un jeu de quilles qui veut s'imposer, qui montre son petit poing levé.
Rien que du faux, du mépris. L'agriculture française vaut mieux que ce passage qui se voulait un record médiatique. Rien d'autre.
A chacun, chacune son sens de l'observation, mais de là à totalement travestir la réalité, cela devient étonnant.
Chapeau à Haute, longue vie à Agathe !
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 25 février 2018 à 01:23
"Mais non. On est en France."
Oui ! Il faut s'y faire !
@ boureau | 24 février 2018 à 20:50
"Natacha Polony, dans Le Figaro des 24/25 février 2018 détaille très bien la vacuité de sa politique agricole : des mots, encore des mots..."
Natacha Polony ? Comme référence en politique agricole ?
Comme référence tout court ?
Boureau, pas vous ! :(
La seule chose qu'elle sait faire sont des mots, uniquement des mots !
Elle a même dû épouser un journaliste gastronomique pour lui dire ce qu'étaient tous ces trucs qu'il cuisinait pour elle.
Je sais qu'en France pour être une célébrité mieux vaut être d'origine étrangère, une forme de snobisme national pour montrer qu'on assimile bien les étrangers, mais de là à prendre Natacha Polony comme référence...
Rédigé par : Claude Luçon | 24 février 2018 à 23:46