On a beau avoir requis durant plus de vingt ans contre les crimes, avec leur gravité diverse, et n'avoir jamais été un optimiste sur la nature humaine, il n'en reste pas moins qu'on peut encore demeurer saisi face à une odieuse quotidienneté.
Comme s'il y avait encore chez moi un zeste d'illusion, une touche de naïveté qui demeuraient stupéfiés au regard de l'ignoble qu'on n'osait même pas soupçonner.
Dans le 20e arrondissement de Paris, le 23 février, une femme âgée de 84 ans, qui revenait de faire ses courses, a été agressée par un groupe l'ayant fait tomber sur le sol en lui arrachant son sac. Depuis, elle est dans le coma et un appel à témoins a été diffusé (Morandini blog).
Je ne crois pas qu'on puisse parler, malgré la montée de l'insécurité, d'une scène de la vie ordinaire.
Pourquoi cette ignominie m'a-t-elle tellement ému ?
Je sais bien que certains humanistes patentés sur les plans social et judiciaire pleureront davantage sur les agresseurs contraints à ce pire à cause de la dureté de leur existence que sur la malheureuse qui, je l'espère, sortira de son coma.
Pourtant l'indignation profonde résulte de ce simple constat que pour un tel méfait il n'y a aucune - je pèse mes mots - excuse.
La société n'est pas coupable, l'éducation doit être laissée de côté, la misère n'a pas à être prise en compte, la jeunesse ou la maturité sont à négliger : il s'agit d'une malfaisance nue, dans sa pureté transgressive si j'ose dire. Une infraction qui ne renvoie qu'à sa sale commission.
On est effaré qu'un barrage ultime ne se soit pas dressé entre le dessein et l'acte. Ce pourrait être notre mère, notre grand-mère. Nous ne pouvons pas porter, à plusieurs, la main sur cette fragilité, sur ce qui, dans un monde d'où la révérence et le respect se sont enfuis, restait encore à peu près préservé. Il y a des interdits qui devraient même s'imposer à ceux qui ne jouissent que de la liberté de tout se permettre.
Je suis ridicule avec mes voeux pieux.
Ainsi, au moment où ils remarquent cette silhouette âgée, avec ses provisions, le seul désir qui surgit en eux est de l'agresser, de la voler, avec des suites dont on ne connaît pas encore l'issue.
Perdre, au fil des jours, tant le mal est inventif, le peu de confiance qu'on avait en l'humain, est douloureux.
Je vais faire un aveu. Quand les agresseurs de cette femme âgée auront été identifiés puis interpellés, ma joie civique sera à la hauteur de celle que j'ai éprouvée quand par exemple Lelandais a avoué face aux évidences qui l'accablaient.
J'entends déjà les plaidoiries : il faut les comprendre... ce qu'ils ont fait n'est pas bien mais il y a pire...
C'est pourtant inexcusable.
Condamnés, je parie qu'on évoquera vite aménagements, peines de substitution, pour échapper à la mauvaise conscience paradoxale de la rigueur nécessaire.
Ce coma ne devrait pourtant jamais passer.
Chez moi il ne passe pas.
Il passe d'autant moins que le 24 février cette malheureuse victime est décédée. La cour d'assises pour ce ou ces criminels. Mais quand ?
@ Mary Preud'homme | 03 mars 2018 à 15:20
« Cette histoire est bien évidemment révélatrice du comportement de deux générations qui (pour partie) ont perdu leurs repères, à savoir le respect des anciens et l'assistance à personne vulnérable ou en danger. »
- Parce qu’au Moyen Âge, il y avait une assistance à personne en danger, il y avait un respect des aînés ?!
- Pendant l’Inquisition, il y avait une assistance à personne en danger, un respect des aînés ?!
- Pendant l’esclavage ?!
- De 1939 à 1945, il y aurait eu en France un respect des aînés et une assistance à personne en danger ?!
- Pendant la guerre d’Indochine ?!
- Pendant la guerre de sécession de l'Algérie ?!
- Parce que vous avez la preuve irréfutable que personne n’a secouru cette dame ?!
Qui a appelé les secours en ce cas ?
Rédigé par : Elusen | 07 mars 2018 à 10:03
"Un coma qui ne passe pas !"
Mais on passe beaucoup de choses aux gens s'en prenant aux vieux, pourvu qu'un minimum discrets, de leur passer dessus, déjà :
https://www.francetvinfo.fr/societe/enquete-franceinfo-comment-imaginer-sa-grand-mere-se-faire-violer-les-agressions-sexuelles-en-maison-de-retraite-un-tabou-francais_2317687.html
Comment éviter la maison de retraite ?
https://www.soignantenehpad.fr/pages/sur-le-net/personnes-agees-comment-faire-pour-eviter-la-maison-de-retraite.html
Je me répète, mais il le faut. Faites passez l'info, sauvez-vous et sauvez les autres !
Rédigé par : Noblejoué | 06 mars 2018 à 22:30
Mince ! Un certain avocat de renom - qui adorera défendre ces crapules si cela lui fait de la publicité - ne pourra pas "interroger/maltraiter" la victime comme il a déjà pu le faire avec des enfants, si elle reste dans le coma ! C'est ballot...
Rédigé par : jlm | 05 mars 2018 à 09:00
Cette histoire est bien évidemment révélatrice du comportement de deux générations qui (pour partie) ont perdu leurs repères, à savoir le respect des anciens et l'assistance à personne vulnérable ou en danger. Ce qui renvoie dos à dos les auteurs de ce genre d'agression (prétendus jeunes) et les lâches (de toutes générations) qui ont laissé faire et s'abstiennent en outre (après coup) de témoigner en vue de permettre à la justice de démasquer les coupables de cette odieuse agression.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 mars 2018 à 15:20
Vous êtes trop bon, Giuseppe : je suis en effet imprégné par Rostand, ma jeunesse fut marquée par les deux soirées où mon père, grand amateur de Cyrano, m’amena voir Pierre Vaneck au Châtelet dans le rôle de l’Aiglon.
Voir cet archange en uniforme blanc sur scène produisait la même catharsis que Gérard Philipe dans le Prince de Hombourg ou Sorano dans Cyrano.
J’appris par cœur la tirade de Flambeau (ah ! Dumesnil !), la scène de la crypte des capucins, visitai Arnaga et collectionnai les éditions rares de Cyrano, l’Aiglon et Chanteclerc.
C’était en 1963… la même année que « Tombe la neige » l’année où Alfred Roques fut le plus vieux joueur du XV de France à fouler, à près de 38 ans, le gazon.
Marqué aussi par un autre Rostand, son fils Jean, biologiste, dont une phrase me revient en mémoire chaque fois que je lis les inepties de l’obsédé des lignes bleues : « pourquoi, à la démence du réel, rajouter la niaiserie d’une explication ».
Rédigé par : sbriglia@Giuseppe | 01 mars 2018 à 09:50
@ sbriglia | 27 février 2018 à 06:35
J'admire votre talent "et à la fin de l'envoi je touche", Edmond Rostand sans les mots mais sans aucun doute en plus cruel, mais toujours brillant.
J'apprends beaucoup sur ce blog, j'ai toujours un peu honte de ma note de philo au bac, et mon français très moyen... Heureusement j'avais les maths avec moi et le sport.
Rédigé par : Giuseppe | 28 février 2018 à 20:58
@ Exilé
Merci d’avoir pensé à remettre en circulation ce mot de rezzou (qui est donné quelquefois pour le singulier de razzia). Mais un rezzou est par définition « pratiqué en nombre et à la vitesse de l'éclair ».
Curieux, j’ai patiemment épluché l’œuvre d’Isabelle Eberhardt (une dizaine d’ouvrages), où je m’attendais à le rencontrer un certain nombre de fois, mais il n’y apparaît en fait qu’une seule fois, au pluriel et pris comme invariable, dans ce passage de ses Pages d’islam :
« Son histoire [la femme du portrait de l’Ouled-Naïl], mouvementée et triste, est l’une de ces épopées de l’amour arabe, qui se déroulent dans le vieux décor séculaire des mœurs figées et qui n’ont d’autres rapsodes que les bergers et les chameliers, improvisant, avec un art tout intuitif et sans artifices, des complaintes longues et monotones comme les routes du désert, sur les amours de leur race, sur les dévouements, les vengeances, les nefra et les rezzou. »
L’anecdote de la réclame qui tourne mal (« tout doit disparaître ! »), parce que prise à la lettre par les voyous, ferait rire si elle n’était aussi triste.
Rédigé par : Ahmed Berkani | 28 février 2018 à 01:10
Pour donner une petite idée de ce que risquent ces malfaisants. A noter, la différence entre la peine requise par l'avocat général et le résultat final.
https://www.lyonne.fr/auxerre/faits-divers/2017/10/13/vol-avec-violence-ayant-entraine-la-mort-a-sens-des-peines-de-six-mois-a-six-ans_12589159.html
Rédigé par : GLW | 27 février 2018 à 17:48
@ Charles
« Je ne savais pas que l'époque des Lumières commençait au IVe siècle après Jésus-Christ et que le premier philosophe des Lumières s'appelait Augustin. »
Vous faites bien de le rappeler mais comme le laissait comprendre mon message j'évoquais surtout le côté légal des choses, après la transposition de préceptes d'origine religieuse dans la loi (« Tu ne tueras pas etc.), alors que Saint Augustin évoquait plutôt leur côté moral.
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@ Achille
« ...dans les quartiers sensibles il devrait y avoir des îlotiers dont la simple présence suffirait à dissuader les délinquants qui pratiquent ce genre de vol. »
Mais que voulez-vous que des îlotiers puissent faire face à ce qu'il faut bien appeler un rezzou, pratiqué en nombre et à la vitesse de l'éclair ?
Il se trouve qu'il y a une vingtaine d'années j'ai été le témoin oculaire d'un tel rezzou, bien que moins dramatique que celui ayant causé la mort de l'octogénaire.
Dans une ville de la banlieue parisienne, alors que j'attendais qu'un feu de signalisation me permette de traverser un axe à grande circulation, j'ai aperçu une trentaine d'adolescents avancer en colonne serrée, en silence et d'un pas rapide, plusieurs étaient masqués.
J'ai compris que quelque chose allait se passer.
Effectivement, ils se sont tous engouffrés dans un magasin d'articles de sport (qui avait eu l'imprudence d’afficher « tout doit disparaître » sur sa devanture) et ils en sont sortis en courant quelques dizaines de secondes plus tard avec des marchandises dans les bras, le temps que le feu tricolore me permette de traverser.
Mais il faut tout de même rappeler que les agressions par des groupes de « jeunes » fondant sur des proies isolées, n'ont pas nécessairement un objet crapuleux, dans plusieurs cas il s'agit d'agressions abusivement dites « gratuites » mais qui en fait, d'après les cibles visées, présentent en pratique un caractère raciste anti-français.
Le problème est que la police et la justice traitent les choses comme si elles avaient affaire à de simples voleurs de poules alors que le fond de leur motivation est beaucoup plus inquiétant.
Rédigé par : Exilé | 27 février 2018 à 17:37
"Condamnés, je parie qu'on évoquera vite aménagements, peines de substitution..."
On est en présence de crimes et de peines de réclusion criminelle, là. Il n'est peut-être pas besoin de charger le trait en évoquant des mécanismes de correctionnelle, inapplicables :-(
A moins que vous pensiez que la peine sera inférieure ou égale à deux ans d'emprisonnement ?
Rédigé par : laterring | 27 février 2018 à 15:35
@ Exilé | 27 février 2018 à 09:43
"Depuis l'époque des « Lumières », l'Homme, cet être un peu abstrait et artificiel, est supposé disposer d'un libre arbitre le rendant personnellement et individuellement responsable de ses actes"
Je ne savais pas que l'époque des Lumières commençait au IVe siècle après Jésus-Christ et que le premier philosophe des Lumières s'appelait Augustin.
Merci de cet apport historique.
Rédigé par : Charles | 27 février 2018 à 15:22
@ vamonos | 27 février 2018 à 09:26
J’en suis sincèrement désolé. J’espère que les agresseurs seront rapidement identifiés et jugés à la hauteur de leur crime. Vu que dans ce cas il ne s’agit plus d’un simple délit mais d’un crime, même s’il n’y a pas eu intention de donner la mort.
Mais je crains qu’avec un avocat moyennement doué, les agresseurs ne bénéficient de circonstances atténuantes.
@ Lucile | 26 février 2018 à 12:44
Ce vol à l’arraché qui s’est terminé dramatiquement, puisque la victime est décédée, démontre la vulnérabilité des citoyens dans certains quartiers sensibles.
Difficile de mettre un agent de sécurité derrière chaque personne, mais dans les quartiers sensibles il devrait y avoir des îlotiers dont la simple présence suffirait à dissuader les délinquants qui pratiquent ce genre de vol.
L’autre solution consiste, lorsqu’on est une personne âgée et fragile, à se faire accompagner ou à demander à quelqu’un de son entourage de faire ses courses à sa place. C’est personnellement ce que je fais pour ma belle-mère de 89 ans depuis une bonne quinzaine d’années.
Rédigé par : Achille | 27 février 2018 à 11:58
Cher ami,
Pourquoi écrire "dans sa pureté transgressive" alors que "dans son impureté transgressive" ou "dans son impure transgression" eut été plus proche de la réalité ?
Je n'ai jamais compris pourquoi on mélangeait "pur, pure" avec des choses sales, malfaisantes, comme dans "un pur salaud" ou "un pur mensonge".
C'est comme employer "chance" en lieu et place de "probabilité", comme dans "la chance d'avoir un accident" ou "la chance de perdre son... sa..."
Mais je n'ai guère de chance d'être entendu, je ne suis qu'un pur béotien :-D
Cordialement
Rédigé par : Pierre-Antoine | 27 février 2018 à 10:15
Il y a des interdits qui devraient même s'imposer à ceux qui ne jouissent que de la liberté de tout se permettre.
Cher monsieur Bilger, j'ai repensé cette nuit aux diverses réactions à ce drame - qui rappelons-le est loin d'être un cas isolé et qui se reproduit souvent sur le même schéma - pour saisir subitement que nous n'y comprendrons absolument rien si nous continuons de nous polariser sur notre boussole morale sans tenir compte d'éléments venus progressivement affoler l'aiguille pour la détourner du nord.
En gros, le Décalogue, qui a permis à notre civilisation de se développer, a été partiellement transposé dans le domaine législatif civil, en dépit de certaines discordances entre la morale et la loi, mais passons.
Depuis l'époque des « Lumières », l'Homme, cet être un peu abstrait et artificiel, est supposé disposer d'un libre arbitre le rendant personnellement et individuellement responsable de ses actes, sans par exemple faire rejaillir sur son entourage les conséquences néfastes de l'usage de cette responsabilité.
Le problème est que cette manière de voir les choses qui nous semble naturelle, de même que certains actes à caractère odieux nous choquent, ne tient pas du tout compte, à travers l'évolution d'une forme de tectonique des civilisations, du fait que suite à l'installation de diverses communautés, notre référentiel moral et législatif est désormais fortement remis en question et contesté par ses concurrents arrivés de fraîche date.
Oui, nous avons des interdits, mais je prétends que même les agresseurs commettant ce genre d'acte en ont aussi, de même qu'ils ont aussi des principes moraux.
Le problème est que ce ne sont pas les mêmes, pour des raisons inhérentes à l'implantation du communautarisme - voire du tribalisme - sur le sol de ce qui fut jadis la France, chaque groupe, chaque clan, chaque tribu ayant son propre référentiel moral (et parfois légal), souvent opposé au nôtre.
Ainsi, dans une de ces communautés, le fait de voler, de nuire à son prochain, de toucher à sa femme, de maltraiter les personnes âgées etc. peut non seulement être considéré comme immoral et illicite mais encore peut entraîner diverses formes de rétorsion.
En revanche, tout ce qui est interdit à l'encontre des membres de la communauté est souvent considéré comme parfaitement licite à l'encontre des membres de communautés extérieures, quand ce n'est pas parfois encouragé par la tradition ou bien par des préceptes religieux.
En pratique, il est formellement interdit par exemple de maltraiter une personne âgée appartenant à son groupe, mais c'est licite en ce qui concerne le reste du monde...
Si les agresseurs cités en exemple sont un jour arrêtés, la mécanique judiciaire franco-française se mettra en route comme un rouleau compresseur, les faits et gestes de chacun d'entre eux seront examinés à la loupe depuis leur enfance par une armée de psychologues et autres, Zagury sera invité à dire ce qu'il en pense, des peines de principe seront décernées de façon individualisée avec une précision digne d’apothicaires à des gens qui seront persuadés de n'avoir rien fait de mal et qui se révolteront devant tant d'injustice, mais personne n'aura rien compris au fond de la question et tout recommencera ensuite sans fin, avec du sang et des larmes à la clé tant que nous n'aurons pas admis que nous avons changé d'univers et que nous n'en aurons pas tiré les conséquences.
Rédigé par : Exilé | 27 février 2018 à 09:43
@ Michelle D-LEROY
« Ce qui est grave c’est que beaucoup n’y font plus attention. »
Pourquoi prêteraient-ils attention à une vieille dame molestée – qui vient de mourir à l’hôpital – par des « jeunes gens » que par ailleurs ils voient déferler plus nombreux chaque jour sans crier gare ?
Depuis plus de quarante ans ils assistent à la mise en pièces systématique de leur pays par des politiciens ineptes, veules et corrompus. Sans broncher ni gémir ils restent impavides. L’hallali sera après eux. C’est tout juste si ceux qui ont eu l’audace de procréer se font quelque souci.
L’indignation doit être mesurée. En toute chose. Sinon on devient vite complice/victime du maelstrom médiatique ambiant. Et du papotage journalier.
Ne doit-on pas concentrer notre « attention » sur les causes plutôt que sur les effets ?
Rédigé par : Zonzon | 27 février 2018 à 09:36
@ Achille | 26 février 2018 à 07:46
"Espérons que cette vieille dame sorte du coma et n’ait pas de séquelles de son agression"
Elle est partie, et pour toujours.
Rédigé par : vamonos | 27 février 2018 à 09:26
A DIFFUSER LARGEMENT APRES LE DECES DE LA DAME
Les faits ont eu lieu mercredi, vers 17h50, au niveau du 46, rue de Lagny, dans le 20e arrondissement de Paris. « La victime qui venait de faire des courses a été projetée au sol lors du vol de son sac », indiquait la Préfecture de police dans un appel à témoins. L’octogénaire était alors tombée dans le coma.
Appel à témoins
La préfecture de police appelle « toutes les personnes susceptibles de détenir des informations » à prendre contact avec la PJ parisienne, au 0 800 00 27 08, ou par mail à l’adresse [email protected].
Rédigé par : Patrice Charoulet | 27 février 2018 à 07:40
"Il n’est jamais opportun de réagir « à chaud » surtout lorsqu’on se prévaut de la qualité d’avocat général honoraire." (Merville)
La vieille dame indigne est décédée...
Que vous disais-je !
Vingt-quatre heures de plus et vous réagissiez "à froid".
Et Merville était servi... plutôt que servile.
Rédigé par : sbriglia | 27 février 2018 à 06:35
@ Philippe Dubois | 26 février 2018 à 23:29
« Pour ses agresseurs, elle devait n'être qu'une kouffar ou une face de craie, tout juste bonne à bolosser. »
Là vous m’impressionnez, respect !
À partir d’un communiqué de presse qui n’indique d’un décès, vous arrivez à savoir la couleur de peau de la dame et des agresseurs, tout en sachant ce qu’ils ont dit.
Vous frôlez la béatification !
Il vous faut vite témoigner :
- au 0 800 00 27 08,
- ou par mail à l’adresse [email protected].
Je précise que j’ai signalé ce fil de discussion à la pppj en indiquant que Philippe Dubois était l’un des témoins.
Ils contacteront très certainement l’honorable honoraire pour obtenir votre courriel. Heureusement qu'il reste encore des gens comme vous, merci pour tout.
Rédigé par : Elusen | 27 février 2018 à 00:07
Bonsoir Monsieur Bilger
Cette pauvre dame est décédée
https://www.20minutes.fr/faits_divers/2227675-20180226-paris-femme-84-ans-agressee-mercredi-decedee.
Pour ses agresseurs, elle devait n'être qu'une kouffar ou une face de craie, tout juste bonne à bolosser.
Rédigé par : Philippe Dubois | 26 février 2018 à 23:29
Merci M. Bilger de rapporter un fait divers odieux et de le mettre en lumière car au travers de ce cas, pas si isolé, c'est l'irrespect, les incivilités, le chacun pour soi qui sont la plaie de notre société.
Ce qui est grave aussi, c'est que beaucoup n'y font plus attention.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 26 février 2018 à 23:11
Dans une société où tant de personnes âgées finissent reléguées voire maltraitées en maison de retraite, comment faire pour enseigner le respect des anciens aux délinquants ?
Je n'affirme pas que tous les transgresseurs soient absolument pourris et qu'on ne se mette pas à essayer de maintenir les personnes âgées à domicile voire d'essayer de limiter les abus des maisons de retraite.
Je pointe que si on peut dire que le problème est la délinquance, particulièrement odieuse quand elle s'en prend aux plus faibles, on peut, symétriquement, penser que le délinquant exprime sous une forme brute et surtout, bien visible, contrairement à ce qui se fait dans bien des familles et des maisons de retraite, ce qu'on pense et le comportement brutal et méprisant qu'on a envers les anciens. D'ailleurs, le gouvernement prend aussi dans le bas de laine des vieux.
En somme, le vieux pauvre est méprisé deux fois, comme vieux et comme pauvre, ce qui n'empêche pas qu'on puisse l'agresser pour pas grand-chose.
Une double peine dont on ne parle pas trop.
Est-ce que des jeunes qui ont eu des grands-parents qui les aimaient peuvent être comme ça ? Peut-être, à une époque certains hommes disaient "toutes des putes sauf ma mère". Alors pourquoi pas "tous à tuer sauf pépé et mémé" ?
Tristesse... Il y a tant de raisons de se tuer, le faire avant de tomber en maison de retraite en est une parmi des centaines.
Cependant, il existe diverses ruses pour éviter ce piège.
https://www.soignantenehpad.fr/pages/sur-le-net/personnes-agees-comment-faire-pour-eviter-la-maison-de-retraite.html
Rédigé par : Noblejoué | 26 février 2018 à 22:13
Hors sujet total, désolé !
A quand un sujet sur "LA COUPE DEVISSE" ?
https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Pourquoi-nous-allons-regretter-le-format-actuel-de-la-coupe-davis/879630
Pourquoi nous allons regretter le format actuel de la Coupe Davis
https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/La-reforme-envisagee-par-l-itf-c-est-la-fin-de-la-coupe-davis-pour-paul-henri-mathieu/879641
La réforme envisagée par l'ITF, «c'est la fin de la Coupe Davis» pour Paul-Henri Mathieu
http://sport24.lefigaro.fr/tennis/coupe-davis/actualites/jean-paul-loth-au-figaro-pas-necessaire-de-brader-une-coupe-davis-pour-3-milliards-de-dollars-898927#
Jean Paul Loth au Figaro : « On va tuer l’esprit de la coupe Davis »
Rédigé par : Pierre Blanchard | 26 février 2018 à 20:44
@ hameau dans les nuages | 26 février 2018 à 10:20
Hameau, vous allez froisser notre hôte qui trouve à EDM toutes les vertus.
Ai croisé son regard de près lors du procès Merah, levant mes yeux au ciel pour lui dire poliment mon mépris, il n’en eut le moindre ombrage, on s’en doute.
AO
Rédigé par : Oursivi | 26 février 2018 à 20:02
Je rappelle à cette occasion que le complice de Thierry Paulin a purgé une peine d'une vingtaine d'années, est sorti frais comme un gardon, semble s'être en effet fait une vie respectable depuis, mais qu'à cette évocation on découvre que la durée des peines n'a aucun sens, sauf peut-être celui de laisser aux familles ou proches des victimes le temps de cicatriser un peu et de perdre l'envie d'aller attendre à leur tour le coupable au coin du bois.
On en conclut tranquillement que le choix d'une longueur d'enfermement ne concerne que peu* celui qui la subit mais est conditionnée par ce qu'on suppose de la vitesse d'oubli, de résilience ou de pardon des proches des victimes.
Qu'on donne trois mois, trois ans ou trente ans de prison pour un assassinat - de psychopathe ou "simplement" crapuleux - est une abstraction sans fondement, la victime ayant pris l'éternité pour elle.
La loi du talion n'est pas forcément stupide si appliquée avec discernement.
Me revient ces lignes d'Henry de Monfreid (dans un de ses romans littérairement secondaires), où il évoque cet homme tué en Ethiopie par un ouvrier tombé d'un toit.
La mère de la victime réclama vengeance et la mise à mort de celui qui l'avait privée de son fils.
D'abord bien embarrassé puis inspiré le juge rédigea ceci :
Puisque cet homme de par sa chute a tué votre fils, vous êtes donc autorisée à vous laisser choir sur lui en visant à le tuer de même.
L'affaire en resta là.
Concernant les agresseurs de cette dame, les juges seraient fort inspirés de ne pas attendre qu'ils soient aussi vieux qu'elle pour leur faire subir un traitement identique. Là, leur intention comme leur inhumanité étaient manifestes, il faut leur en témoigner une toute semblable au plus vite.
AO
*même si lui l'espère réduite a minima
Rédigé par : oursivi | 26 février 2018 à 19:30
Cher Philippe,
Notre commentaire voulait comparer deux modes d'approche du risque de passage à l'acte. L'approche de Bauer qui a été l'invité pendant de longues années sur les plateaux télé et qui a inspiré les politiques de Nicolas Sarkozy à Royal et d'autre part l'approche de Zagury qui est à la mode en ce moment et qui souhaite banaliser l'acte criminel en s'appuyant sur des thèses qui sont intéressantes mais critiquables et qui n'ont rien à voir avec le contexte de ses analyses.
Nous interrogions donc la science juridique et l'expérience de Philippe Bilger qui semble dans ce billet interroger la notion de "barrage" ou d'inhibition d'une impulsion passant par une conceptualisation.
Si nous évoquons Lelandais dans ce billet, c'est parce que cet "exemple" est cité par Philippe Bilger.
De la même façon, le rôle de la presse, la présomption d'innocence que nous avons griffée dans notre texte antérieur, la nature de la preuve sont des objets de recherche utiles à notre compréhension.
La projection dans une scène de crime d'un citoyen, le culte de l'émotion ne fait pas du citoyen un juré attentif aux faits et d'abord aux faits, n'éveille pas son esprit critique et montre que l'erreur judiciaire est toujours possible.
Nous détestons cette construction de scénario qui tord les faits et contrarie l'approche de la réalité.
Le temps de lavage d'une voiture ne constitue pas une preuve pas plus que le bornage d'un téléphone qui peut avoir été emprunté, volé.
Nous devons être vigilants sur l'utilisation des nouvelles preuves dites scientifiques et les scientifiques le rappellent souvent.
La reine des preuves n'est pas pour demain !
Les personnes qui ont été amenées à participer à des délibérés et à des audiences connaissent les limites des preuves, les mouvements d'ambivalence entre certitude et doute.
L'histoire de la chaussette, sans plus de précisions, présentée sur l'émission connue de France 2, hier soir, montre toutes les difficultés et les limites scientifiques que rencontre chaque jour la justice.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 26 février 2018 à 19:01
@ Euloge | 26 février 2018 à 15:45
Juges, avocats et politiciens se moquent du peuple dont ils sont membres.
L'Assemblée nationale est même devenue un lieu de rencontre entre amis et non de débats. L'ordonnancier Macron suffit à réguler les dispositions qui doivent régir une nation.
Il a été décidé chez Bilderberg que la France devait se débarrasser de ses "sous-chiens" et disperser ses grandes entreprises. Pourrons continuer à y vivre, dans l'opulence, les richissimes bien protégés.
Rédigé par : antipou | 26 février 2018 à 17:55
Non, Jabiru, la trique ne sert à rien...
Comme le dit Monsieur Bilger, cet acte est "sale" car honteux moralement et répugnant. Il interroge le côté sordide de l'humain ; les excuses de minorité, de milieu social, de pauvreté culturelle ou que sais-je, ne sont trop souvent que des alibis commodes qui évitent une réflexion nécessaire sur le fond de l'âme humaine. Et les juges, les avocats et politiques devraient absolument y faire attention, car le bon sens populaire ne s'y trompe pas et s'offusque confusément d'un traitement approximatif (en parlant de laxisme judiciaire, par exemple).
Rédigé par : Euloge | 26 février 2018 à 15:45
@ Exilé | 26 février 2018 à 14:27
Ces salopards de gauchistes débilous "comme dirait sylvain mais avec plus de talent" avaient lancé une campagne avec la main de fatma "touche pas à mon pote"... A quand une vraie campagne "touchez pas à nos grands-mères" ?
Je préfère me taire sur ce qui semble se passer dans les maisons de retraites et les hôpitaux... soyez jeunes, riches, bien portants comme Macron et tout ira bien pour vous, sans cela prenez le chemin du raisonnement de son guide et disparaissez le plus vite possible !
Rédigé par : orange mécanique | 26 février 2018 à 15:44
@ Marcel
« Les agressions crapuleuses ne sont pas un phénomène individuel mais un phénomène de masse, qui ne diminue ni en intensité, ni en gravité. »
Mais ces agressions ne sont pas forcément que crapuleuses, l'appât du gain n'est pas leur moteur principal.
Quel malfrat pourrait croire qu'il aurait gagné sa journée avec les quelques pièces qu'une vieille dame touchant une retraite Macron serre précieusement dans son porte-monnaie pour ses commissions ?
Et puis ces voyous, tout antipathiques et nuisibles qu'ils soient, se garderaient bien de s'en prendre par exemple aux amies de leurs mères ou bien aux mères de leurs copains : même dans leur milieu cela ne se fait pas et de toute manière la réponse serait implacable, nettement plus définitive que celle de la justice (?) française.
Non, il y a autre chose de beaucoup plus grave derrière ces agressions qu'un seule volonté de lucre à la petite semaine pratiquée en rezzou.
Rédigé par : Exilé | 26 février 2018 à 14:27
@ GLW | 26 février 2018 à 08:14
"Ce genre d'agression sur les "petites vieilles" pour voler un sac à main existe depuis bien longtemps."
J'avais été ulcéré comme notre hôte quand la série des arrachage de sac avait commencé dans les cimetières, il y a maintenant plusieurs décennies.
J'ai fait le test en lançant une recherche sur le net avec "sac cimetière". Edifiant !
Récemment :
http://www.lavoixdunord.fr/318241/article/2018-02-15/pere-et-fils-volent-un-sac-au-cimetiere-et-tentent-d-echapper-la-police
Plus loin :
http://www.leparisien.fr/meaux-77100/meaux-il-blesse-gravement-une-octogenaire-au-cimetiere-pour-son-sac-30-08-2017-7224066.php
Autant que je me souvienne, la cible facile des cimetières, avec personnes âgées isolées, remonte à loin.
Que méritent ces individus dénués de la morale la plus élémentaire, sinon une bonne bastonnade, au moins pour les adultes ?
Oui mais de la bastonnade à la torture, il n'y a qu'un pas, alors que reste-t-il à part la privation de liberté dans les conditions que l'on sait, parfois bien plus inhumaines ?
Rédigé par : fugace | 26 février 2018 à 14:15
La violence, l'éducation, le civisme et la morale ne font pas bon ménage. En matière de prévention on préfère chouchouter l'Elysée dans tous les feuilletons journaliers de la presse mais on oublie le peuple (le président pour remonter sa culotte, pardon sa cote, va gracier). La morale sans sens, qui fait campagne contre le tabac mais laisse la drogue aux trafiquants (aux Etats-Unis, une jeune femme s'arrache les yeux sous l'effet de la drogue - et le Maroc qui s'enrichit grâce au haschich).
Au fait où en sommes-nous du nombre de voitures brûlées et du nombre de chômeurs (informations vedettes des précédents quinquennats).
Tout cela pour dire que la morale doit être glorifiée par ceux qui détiennent le pouvoir... malheureusement nous vivons l'inverse !
Rédigé par : louis-ferdinand | 26 février 2018 à 12:53
@ Achille | 26 février 2018 à 07:46
"Espérons que cette vieille dame sorte du coma et n’ait pas de séquelles de son agression"
Je ne voudrais pas vous faire de peine, Achille, mais j'appelle ça un vœu pieux. Il est évident qu'elle aura des séquelles, ne serait-ce que psychologiques, ce qui n'existe d'ailleurs pas vraiment, car l'anxiété a une composante physique ; elle active la production de certaines hormones et influe sur l'état physique, en plus de la douleur morale intense qu'elle génère. Cette personne, si elle en réchappe, passera le restant de ses jours dans la peur et le mal-être, sauf si elle survit à l'état de légume.
Par égard pour elle, et pour la condition humaine en général, il faut consentir à voir la réalité d'une telle souffrance en face, une souffrance uniquement due à la méchanceté pure quoique malheureusement ordinaire de certains individus, dans toute sa laideur. Je veux bien qu'on s'interroge gravement sur leur personnalité de nocifs, mais on ne doit en aucun cas minimiser les tourments durables qu'ils lui ont infligés, ni les passer par pertes et profits.
Rédigé par : Lucile | 26 février 2018 à 12:44
Monsieur le président, Mesdames, messieurs les jurés,
Cette pauvre dame est dans le coma, elle n’est pas morte.
Elle marchait avec un sac à main bien visible et bien tentant pour un pauvre garçon que la vie n’a pas épargné.
Fils naturel, abandonné par sa mère à l’âge de trois ans, mis dans une famille d’accueil où le père de famille le violait quotidiennement, engagé à 18 ans dans l’infanterie, il a connu l’horreur des champs de bataille ; renvoyé de l’armée pour trafic et consommation de drogue, addiction contractée lors de ses campagnes.
Certes il a voulu voler cette pauvre femme mais c’était, affamé, pour acheter un bout de pain et c’était sa première infraction, la chute de la vielle dame est évidemment accidentelle.
Mesdames messieurs les jurés, vous aurez à cœur de ne pas accabler ce pauvre garçon simple et désemparé et je vous incite à ne prononcer qu’une peine légère avec sursis afin de lui permettre un retour rapide vers le droit chemin ce qu’il a promis.
L’accusé, marmonnant entre ses dents : qu’elle crève cette vieille salope.
Mais quel sera le verdict ?
Rédigé par : lefort | 26 février 2018 à 11:49
@ hameau dans les nuages
Ces millions dont vous êtes, nous sommes, suivront un Adolf ou un Joseph, jamais un Louis ou un François.
Rédigé par : genau | 26 février 2018 à 11:38
@ Jabiru | 25 février 2018 à 10:58
"Un seul remède, la trique, pour ces délinquants irrécupérables !"
Vous êtes un tendre !
Le bagne !
Mais le bagne après la guerre.
Certains quartiers de Paris et de banlieue subissent une occupation plus violente que l'occupation nazie, certains cœurs tendres se comportent comme l'a fait Vichy, en collabos.
Une vieille dame jetée au sol, une jeune policière frappée de même, des policiers attaqués au cocktail Molotov dans leur voiture, des pompiers caillassés !
Il est grand temps pour tous les vrais citoyens de rentrer en résistance.
Plus qu'un service national c'est un service de garde nationale qu'il faut mettre en place, l'utiliser pour boucler des quartiers, filtrer les déplacements des résidents des zones bouclées.
Arrêter les récalcitrants !
Ce qui ne coûtera pas plus cher qu'un service national dont on ne sait encore pas trop ce que sera son but.
Là on le saura, rendre la France à ses citoyens.
Pas de camps de concentration, ni de Goulag, un séjour en liberté sur un ou plusieurs des trois cents cailloux qui forment les îles Kerguelen, fameuses par leur surnom d'îles de la Désolation.
Pas de brutalité, le climat se chargera de refroidir leur enthousiasme dévastateur.
Une sorte de Guantanamo avec des pingouins en guise de Marines.
On est en droit de rêver que l'Ancien Testament redevienne la Loi, il est clairement nécessaire.
Rédigé par : Claude Luçon | 26 février 2018 à 11:20
@ Merville
Qu'il est facile de donner des leçons de bonne administration de la Justice au détriment d'autrui.
Les agressions crapuleuses ne sont pas un phénomène individuel mais un phénomène de masse, qui ne diminue ni en intensité, ni en gravité.
Il n'y a pas besoin d'une semaine d'assises pour en saisir les tenants et aboutissants, il n'y a nul besoin d'un examen de personnalité très détaillé. Il ne s'agit pas d'une relation déviante au long cours, d'une organisation criminelle. Il s'agit juste d'un rapport à la violence sans filtre banal dans certaines couches de la population.
Rédigé par : Marcel | 26 février 2018 à 10:29
@ Merville | 26 février 2018 à 00:23
Très drôle ! On devrait même instituer et porter sur soi le constat amiable d'agression. A-t-elle coupé la route à ses agresseurs ? Venait-elle de la droite ou de la gauche ? Ont-ils été contrariés dès leur éveil ? Avait-elle par sa tenue vestimentaire une attitude provocante ? La canne sur laquelle elle s'appuyait n'a-t-elle pas été le déclencheur ?
La politique de l'excuse et des circonstances atténuantes poussée à son paroxysme.
Vous êtes associé à maître Dupond-Moretti ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 26 février 2018 à 10:20
@ Marie D
« N'est-ce pas une forme d'abus de faiblesse que commettent ceux qui croient à leur impunité ? »
Faiblesse seulement ?
Quand vous voyez des jeunes gens se réunir en meute tels une bande de charognards pour fondre sur une proie faible et isolée, tout porte à croire que sous l'affichage d'une virilité mal placée ils ne font que se comporter comme les pires des lâches.
Il faut aussi savoir que bien souvent figurent parmi ces brutes des gens qui pour certains fréquentent les salles d'arts martiaux non pas pour acquérir la maîtrise de soi mais pour apprendre les mauvais coups capables de trucider leur prochain et ce parfois sous l’œil attendri et autosatisfait d'édiles complètement idiots mais très fiers de l'implantation d'équipements « sportifs » dans leur ville.
Tout ça à partir d'un financement sur des fonds extorqués à un contribuable qui se retrouvera peut-être au cimetière du fait des conséquences de sa générosité forcée.
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@ Merville
« Viendra ensuite le temps de la justice, ce qui veut dire qu’il faudra déterminer le quantum de la peine, en tenant compte des éléments factuels recueillis lors de l’enquête, du rôle exact joué par chacun et aussi, ne vous en déplaise, de la personnalité des prévenus. C’est ainsi que l’on rend la justice dans notre pays de droit et je m’étonne que PB l’ait déjà oublié. »
J'ai l'impression que vous n'avez pas bien compris l'intention de Philippe Biger concernant ce fait de société, qu'il me corrige si je me trompe.
Ce billet n'évoque pas seulement une affaire ponctuelle, comme une affaire Landru par exemple, mais encore et au-delà une question beaucoup plus vaste et inquiétante pour la paix civile voire pour notre survie qui est la montée et la banalisation de la barbarie et de l'ensauvagement.
La question est moins de savoir qui est personnellement responsable de la mort de la vieille dame et dans quelles conditions - ce sera à la Justice de le dire - que de savoir comment nous avons pu en arriver là, sachant qu'il ne s'agit pas là d'un acte isolé mais d'un exemple parmi de nombreux autres d'agressions de personnes « fragiles », qu'il s'agisse de personnes âgées ou bien de handicapés par certains jeunes gens réunis en bande.
Et puisque vous évoquez la personnalité des prévenus de ce fait particulier, n'oublions pas ceux qui sont responsables d'autres faits du même genre, nous devrions aussi nous demander, en tenant compte de la similitude éventuelle de leur environnement social, si les particularités liées à ce dernier n'expliqueraient pas en partie l'émergence d'une nouvelle criminalité par rapport à une autre époque pas si lointaine où il existait en France d'autres types de voyous (blousons noirs etc.) mais qui ne se seraient pas permis de commettre certains actes particulièrement odieux.
Rédigé par : Exilé | 26 février 2018 à 10:06
@ Exilé | 25 février 2018 à 18:19
"Les médias ne recherchent pas en particulier sur ces affaires « le sang à la une », au contraire ils font tout ce qu'ils peuvent pour les occulter ou bien pour les dénaturer, généralement en omettant de mentionner l'origine ou les prénoms des protagonistes voire en modifiant ces derniers - voir le cas « Vladimir » - ou bien pour les minimiser quand ils ne peuvent faire autrement que d'en parler.
Mais les gens qui cherchent vraiment à se faire une idée de la nature de la délinquance ou de la criminalité en France peuvent toujours fréquenter les salles d'audiences des tribunaux"
Tout est dit et bien dit, les gens se sont depuis longtemps fait leur opinion par eux-mêmes, les preuves sont cruelles pour ces médias couchés soumis à la bien-pensance antiraciste :
Les salles de tribunaux sont remplies à 90% de délinquants, entourages, familles à physionomies et noms à consonances "orientales".
Les prisons sont pleines à 90% de ces mêmes individus.
L'opinion publique sommée de se taire a trouvé la parade afin d'éviter les procès des procureurs de l'antiracisme :
"Ce sont des Suédois !", expression de plus en plus utilisée dans tous les lieux publics et privés pour défier l'omerta médiatique.
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@ Merville | 26 février 2018 à 00:23
"C'est ainsi que l’on rend la justice dans notre pays de droit et je m’étonne que PB l’ait déjà oublié."
Vous arrivez de quelle planète ? Vous savez bien que cet Etat de droit est gangrené par le crabe gauchiste, la propagande médiatique de gauche, la soumission collaboration à un Etat de gauche gouverné par les associations antiracistes d'extrême gauche créées du temps de Badinter et Harlem Désir : culture de l'excuse pour les délinquants de type "suédois" protégés par une sorte d'Unesco gauchiste, mépris et rejet des victimes si elles ne font pas partie d'une certaine communauté "scandinave", avec la bienveillance des magistrats gauchistes complices du SM mur des cons.
Tous ces barbares ont mis la France en danger en programmant cette insécurité dans tous les pans et institutions de notre société : zones no man's land interdites aux forces de l'ordre, transports publics où règne la loi du plus fort, écoles, universités, facs type Far West squattées par les antifas haineux violents en bandes organisées, les mêmes qui dirigent l'économie du pays par la force : Sivens, Roybon, NDDL, projets abandonnés par lâcheté et laxisme du pouvoir complice de cette anarchie new look.
Nos magistrats n'appliquent plus la loi mais des lois ubuesques à géométrie variable très orientées à gauche et d'essence antiraciste à sens unique.
Rédigé par : sylvain | 26 février 2018 à 09:42
"Perdre, au fil des jours, tant le mal est inventif, le peu de confiance qu'on avait en l'humain, est douloureux. "
Il y a toujours eu des barbares, ils étaient sui generis, mais on les appelait les "apaches", pour bien montrer qu'ils n'étaient pas des nôtres.
Le drame c'est qu'à présent, les nôtres existent toujours, mais qu'on importe d'autres barbares au nom des droits de l'homme, ou de l'humain puisque c'est la nouvelle appellation, et tous les frais sont à notre charge, les frais d'importation, de douane, de subsistance et même d'avocats quand ils transgressent naturellement nos lois, qui ne sont pas les leurs.
Rédigé par : Tipaza | 26 février 2018 à 09:14
@ Exilé 25/02 18:19
Je ne nie absolument pas l'existence de cette délinquance à laquelle vous vous référez et son évolution statistique.
Je dis simplement et je le confirme que malheureusement les médias se complaisent trop souvent à ne relater que les faits odieusement crapuleux ou criminels en ignorant en revanche superbement les actes exemplaires, et il en existe plus qu'on ne le pense, accomplis par des personnes qui ne connaissent pas ce qu'est la lâcheté.
Certes, notre société n'offre pas toujours, j'en conviens, un tableau idyllique mais elle n'est pas non plus totalement pervertie. Encore faudrait-il que ceux qui en renvoient une image en dépeignent aussi ses côtés les plus nobles et pas uniquement ses aspects les plus vils.
Rédigé par : Michel Deluré | 26 février 2018 à 08:58
M'enfin...
Ce genre d'agression sur les "petites vieilles" pour voler un sac à main existe depuis bien longtemps.
Quant aux auteurs lorsqu'ils sont interpellés, comment dire...
Les prisons sont pleines et on ne va pas mettre des agneaux avec des loups... N'est-ce pas ?
Et puis la police semble avoir des missions bien plus urgentes.
Il faut traquer le mâle qui pourrait s'autoriser à jeter un regard distrait sur un fessier féminin de passage.
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Rédigé par : GLW | 26 février 2018 à 08:14
Je ne puis que partager votre sentiment, après l'agression d'une dame âgée, par un groupe qui lui a arraché son sac à main.
Xavier Raufer, dont les interventions orales et écrites méritent le détour, pense que ceux que l'on doit mettre en prison, d'abord et avant tout, sont, je le cite, "les prédateurs violents". Ceux qui ont fait cela appartiennent à cette catégorie.
S'ils étaient identifiés et mis en examen, la sévérité la plus grande serait évidemment de mise. Si...
Je rappelle que la proportion d'Américains en prison est dix fois supérieure à la française.
La construction de prisons... urge.
P-S. A Mesdames Semtob, qui reparlent de Lelandais.
Elles croyaient à une nouvelle affaire Dreyfus. Tout le monde peut se tromper. J'avais demandé, au tout début, ici, aux 2600 lecteurs de ce blog, de bien vouloir dire qui avait mis dans sa vie plus de deux heures pour laver sa voiture. Et Lelandais avait été filmé pendant ces deux heures-là ! Moi, je mets dix minutes. Vive les caméras de surveillance !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 26 février 2018 à 07:53
@ hameau dans les nuages
« …mais nous sommes des millions. Le problème est qui nous mettra en marche ? »
Filiation, éducation, morale, affect, mentalité, pédopsychologie, traditions, us et coutumes…
Non, rien de tout cela.
Le problème est politique et rien d’autre.
Merci de le rappeler !
Rédigé par : Zonzon | 26 février 2018 à 07:50
Bonjour,
Hélas, des vols à l’arraché, il en existe de centaines tous les jours un peu partout dans les grandes villes. Les racailles qui se livrent à ce genre de forfait se moquent comme d’une guigne de l’âge de leur victime. C’est toujours une personne faible, non accompagnée. Le plus souvent une femme.
Leur mode opératoire est toujours le même. Tout se passe en quelques secondes. Il ne faut pas qu’il y ait trop de gens autour de la « cible » susceptibles de faire capoter l’opération, voire de les neutraliser, ce qui arrive rarement.
Il suffit de voir le comportement des gens lors d’une agression dans le métro. Les témoins de la scène sont tétanisés par la peur et n’osent intervenir.
D’un autre côté, difficile de jouer les Jean-Claude Van Damme face à une bande de délinquants prêts à vous « cutteriser » au moindre geste suspect, surtout lorsqu’on est seul, sans pouvoir compter sur la participation des autres témoins de la scène pour vous aider. Ce n’est même pas de la lâcheté, c’est tout simplement de l’impuissance.
Espérons que cette vieille dame sorte du coma et n’ait pas de séquelles de son agression.
Rédigé par : Achille | 26 février 2018 à 07:46
"Il n’est jamais opportun de réagir « à chaud » surtout lorsqu’on se prévaut de la qualité d’avocat général honoraire." (Merville)
Ce commentateur a raison... vous auriez dû attendre son décès, que dis-je, vous auriez dû attendre les explications données sur la résistance abusive à l'agression, seule source du malheur de la vieille dame indigne...
Quand la basoche donne des leçons de maintien, la franche hilarité n'est jamais loin...
Rédigé par : sbriglia | 26 février 2018 à 06:55
@ Merville
"Viendra ensuite le temps de la justice, ce qui veut dire qu’il faudra déterminer le quantum de la peine, en tenant compte des éléments factuels recueillis lors de l’enquête, du rôle exact joué par chacun et aussi, ne vous en déplaise, de la personnalité des prévenus. C’est ainsi que l’on rend la justice dans notre pays de droit et je m’étonne que PB l’ait déjà oublié."
Mais c'est surtout voir uniquement le rôle des juges qui jugent, des magistrats du siège, non ? Que notre hôte n'a de cesse de vouloir rendre plus répressifs, plus de parquet, en somme. D'autres voudraient en faire des avocats des accusés...
Honneur aux magistrats du siège qui écoutant tout le monde comme ceux que j'ai cités, accusés levez-vous, victimes, témoins et experts, sans s'inféoder à rien, appliquent les textes et la justice.
Rédigé par : Noblejoué | 26 février 2018 à 05:29
Il n’est jamais opportun de réagir « à chaud » surtout lorsqu’on se prévaut de la qualité d’avocat général honoraire. Nous espérons tous que les auteurs de cette lâche agression seront interpellés et que la victime sortira de son coma. Viendra ensuite le temps de la justice, ce qui veut dire qu’il faudra déterminer le quantum de la peine, en tenant compte des éléments factuels recueillis lors de l’enquête, du rôle exact joué par chacun et aussi, ne vous en déplaise, de la personnalité des prévenus. C’est ainsi que l’on rend la justice dans notre pays de droit et je m’étonne que PB l’ait déjà oublié.
Rédigé par : Merville | 26 février 2018 à 00:23
@ genau | 25 février 2018 à 17:02
"Paix dans votre coeur, Madame, il reste M.Bilger pour vous tendre son empathie."
Non ! je ne doute pas de l'empathie de monsieur Bilger et de sa juste colère mais nous sommes des millions. Le problème est qui nous mettra en marche ?
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Rédigé par : hameau dans les nuages | 25 février 2018 à 20:25