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18 février 2018

Commentaires

Noblejoué

@ Catherine JACOB

Vos images sont aussi caricaturales que vos procès d'intention, ce qui n'est pas peu dire.

Catherine JACOB

@ Noblejoué | 20 février 2018 à 17:59

En hommage à votre analyse, "On dirait le Sud" :

Noblejoué

@ Catherine JACOB

"« Vous accusez des gens sans preuve »

Plaît-il ?"

L'accusation qui me touche le plus, celle qui me concerne, un peu tout, "malveillance" "je m'arrange" donc manipulation, etc.

@ Catherine JACOB
"Vous vous arrangez toujours pour être suffisamment provocant pour qu’on ne puisse s’économiser une réponse qui remette les choses en place et la question à l’endroit, ce qui signale une culture du Japon effective ou en tout cas des sources documentées quand bien même souvent de façon malveillante"

Comprends pas. On ne vous reconnaît pas à votre juste valeur dans la recherche, et c'est moi le problème ? On vous plagie, et c'est moi le problème ? C'est injuste.
Je vous propose de ne plus poser de questions sur le Japon pour vous éviter des soucis, et rétroactivement, vous me reprochez la nature de mes questions. Et vous ne me dites toujours pas comment agir, ce qui fait que vous pourrez me reprocher mes actions après ! C'est injuste aussi.

Et donc, il faut que je justifie mes questions... "Je m'arrange". Stop, il n'y a pas de manipulation ! Comme vous répondez à tout le monde tout le temps, même à des gens qui vous attaquent, personne ne va penser à s'arranger pour vous poser des questions auxquelles vous seriez obligée de répondre.
N'importe quoi, vraiment, vous me décevez beaucoup, injustice, injustice et injustice.

Passons à l'inquisition :
"...ce qui signale une culture du Japon effective ou en tout cas des sources documentées quand bien même souvent de façon malveillante"

Vous voulez sonder ma culture ou la pureté de mon âme, voire ça et le reste ? Incroyable. Culture ? Curiosité. Malveillance envers qui, vous s'il faut en croire que je m'arrangerais pour vous extorquer des réponses, ou envers le Japon, ou les deux ? J'avais jusqu'à présent, croyez-le ou non, beaucoup de bienveillance, par exemple de la reconnaissance, envers vous.
Alors quand j'ai lu que je pouvais être une cause de plagiat, j'ai eu mal. Je vous voyais, en quelque sorte, vidée de votre part de gloire à chaque question qu'on vous posait ici... Oui, eh bien, tout lasse, tout passe, tout casse, vous avez réussi à faire passer ce problème tout à fait à l'arrière-plan, pour moi.

Quant au Japon, il m'intéresse, et j'ai simplement, est-ce si dur à comprendre ? un esprit... critique. C'est tout, et envers tout et n'importe quoi. Enfin, je dois avouer qu'il ne s'était guère exercé sur vous, mais là, devant tant d'injustice, il s'est mis en action, et c'est irréversible.

"Mais je regrette que vous paraissiez également souvent passer à côté de ce qui dans mes réponses a réellement de l’intérêt et représente réellement une façon inédite de présenter ou prendre les choses en compte, ce qui signale en même temps un certain manque d’acuité dans l’appréhension du fond des sujets."

Parce que si j'ai de la curiosité et un esprit critique, ma culture du Japon est loin d'être suffisante pour discerner entre l'ancien et le nouveau, ce qui explique à plus forte raison qu'avec peu à synthétiser, je ne puisse, et n'ai jamais d'ailleurs prétendu, aller au fond des sujets.
Je vais au fond de mes interrogations.

Incroyable que ça déplaise à qui fait de la recherche, soit dit en passant. Mais plus que de me faire des reproches quand vos problèmes sont les plagiaires et compagnie ?
Non.

Comme quoi que je fasse, il semble que ce soit mal pris, je choisis de poser, si vous n'avez pas, là, joué la muse aux pieds d'argile, les questions que je veux.

Rédigé par : Noblejoué | 28 août 2017 à 00:30

Quelqu'un d'autre a été servi d'une manière qui m'a aussi choqué, mais bon, le temps de trouver, il n'y avait pas l'aspect qui me concerne et le Parthénon, et vu que ma mémoire est ce qu'elle est et que je n'avais pas rangé ça dans mes favoris, voyons si par mots clés...

Catherine JACOB

@ Noblejoué | 20 février 2018 à 10:34
« Vous accusez des gens sans preuve »

Plaît-il ?

« Vous attendez quelque chose de bien de gens prouvés coupables. Je vous laisse réfléchir à la relation entre les deux. »

No comprendo.

Claude Luçon

@ Deviro | 19 février 2018 à 21:37

Je parlais de sportifs de haut niveau capables d'organiser des championnats n'importe où dans le monde, de Killy pour les JO d'hiver, d'Estanguet pour les JO de Paris, de Platini pour le football.
De sportifs à la hauteur intellectuelle, même sans diplômes, des Entretiens de Philippe.
Il y a aujourd'hui, proportionnellement, plus de sportifs bilingues que de lettrés. Je ne proposais pas le "genre" Benzema, qui pourtant parle trois langues !

Pour Allègre, au sujet du réchauffement climatique, il ne nie pas que nous polluons l'atmosphère avec charbon d'abord, hydrocarbures ensuite, mais il pose la question de savoir quelle est la vraie origine du réchauffement et notre responsabilité réelle.
La terre n'a pas attendu l'homme pour changer son climat à sa guise.
Quand on va fouiller dans ses entrailles et la titiller avec de l'électricité et des neutrons, elle nous révèle bien des choses.
Elle aussi est sujette aux variations et divagations du magnétisme, pas celui de nos lignes à haute tension et de nos petits gadgets électroniques comme nous, celui de son noyau.

Penchons-nous d'abord sur la pollution car nous sommes en train de nous empoisonner et les autres espèces vivantes avec nous. La pollution que nous mangeons, celle de nos poubelles, celle que nous respirons, celle qui transforme les océans en gigantesques fosses septiques...

Noblejoué

@ Catherine JACOB

Vous voulez changer les gens en mieux : vous me prenez vraiment à contre-pied. Tellement que le point est pour vous.
Songez-y pour la suite de l'exposé !

D'un côté, je croyais que vous auriez réfléchi à des réformes institutionnelles pour que le pouvoir arrête le pouvoir et ainsi éviter les abus dont vous êtes, entre autres personnes, victimes, ce qui me paraît prudent.
D'un autre, vous ne m'avez pas toujours paru suivre votre idéal sur ce blog non plus que nourrir de bien grandes aspirations pour ceux qui ne sont pas de votre famille, sans compter un côté rancunier que je ne vais pas vous reprocher vu que je le partage.
Aussi, je n'aurais jamais cru que vous vous attendiez encore à la bonne volonté de vos pairs.

Vous accusez des gens sans preuve ; vous attendez quelque chose de bien de gens prouvés coupables.
Je vous laisse réfléchir à la relation entre les deux.

J'ai bien peur que vous attendiez Godot avec vos pairs, alors que, peut-être, Piquier, ou le Japon ou allez savoir quoi vous permettraient d'exprimer vos idées avec plus d’ampleur qu'ici.
Non que je me plaigne que vous les exposiez ici, en fait, en égoïste, je devrais vouloir que rien ne change, comme je vous l'ai dit, et le fond et la forme me plaisent beaucoup, mais plus comme avant, dommage, et ça ne reviendra jamais, comme tant de choses. Parce qu'évidement, vous pourriez cumuler, mais en les développant ailleurs, vous pourriez certes ne plus avoir le temps de les semer au hasard ici, ce qui me rendrait bien triste... Mais en somme, pour la science, pour le style, et faisons un effort, pour vous, ne serait-il pas souhaitable que vous vous échappiez de la toile de vos méchants confrères ?

A mon avis, on ne peut rien attendre de gens qui n'en valent pas la peine et de ceux qui les laissent sévir. J'ai bien peur que vous vous piégiez dans l'illusion, vous torturiez dans l'attente ou ne vous battiez contre plus forts que vous, non certes par la valeur mais par le nombre.
Ou les trois ?

Il y a des gens dont les parents étaient méchants et qui les appellent, espérant toujours leur amour, sur leur lit de mort. Vous avez une famille merveilleuse, tant mieux, ce triste sort n'est pas pour vous.
Moins tragique mais embêtant, on peut craindre que vous invoquiez vos méchants collègues.

Il est encore temps de les prendre à revers par l’extérieur.

Mes idée ne sont que des suggestions*, nul doute que vous en trouviez mille autres, et de meilleures, dès votre tétanisation par vos pairs dissipée ! En vous rappelant, on l'espère, du blog, vous pourriez éclairer un encore plus large public qu'ici, réformer ce qui ne va pas dans la recherche et trouver un certain apaisement.

Gagner un point contre moi est trop facile ! Votre match, c'est avec vos méchants collègues, et ce n'est pas en entrant dans leur jeu que vous gagnerez.

*Et le jus de crâne des proches ? Vous vous flattez assez, par exemple, de votre famille, il me semble qu'ils pourraient un peu mériter l'enthousiasme que vous leur manifestez.

Catherine JACOB

@ Noblejoué | 19 février 2018 à 19:05
"Mais que préconisez-vous ?"

Le respect du contradictoire, au sens juridique du terme, et la franchise.
Dire ce qu'on pense avec de quoi étayer ses dires qui n'en font pas de simples calomnies opportunistes, et d'une façon qui permette à qui de droit de répondre.

D'une façon générale c'est là ma propre politique.

Quand on me demande mon opinion, et c'est d'ailleurs récemment arrivé, je prends la peine de prendre connaissance de ce à propos de quoi on me demande de me prononcer, même si ça fait cinq cents pages, et j'étaye ensuite mon jugement !

Deviro

@ Claude Luçon | 19 février 2018 à 14:55
"Vous avez manqué la nuance, dans tous les cas j'ai fait précéder les noms par "genre".
J'espère que vous avez dépassé le bon vieux cliché qu'il faut nécessairement être crétin pour être sportif ?
Estanguet, Killy et même Platini sont devenus des dirigeants internationaux."

Vous avez un sens des nuances un peu spécial : après ma description d'Allègre, je crois qu'il faut absolument éviter un ministre "genre" Allègre. Je vous ai épargné ses thèses complotistes sur le réchauffement climatique...
Et comme vous le dites si bien, attendons que les sportifs deviennent des dirigeants internationaux avant de leur demander leur opinion...

Noblejoué

@ Catherine JACOB | 19 février 2018 à 14:38

A vous lire, et peut-être bien, tout est catastrophique dans l'enseignement du japonais, dans l'Histoire du Japon en France... Peut-être.

Mais que préconisez-vous ?

bamboula

Et pendant les beaux discours relayés par « Justice au singulier », le député Aurélien Taché présente ses 72 propositions pour favoriser l'intégration des immigrés

1- mettre les Français à la porte,
2- vider tous les comptes en banque,
Puis
3- fermer les frontières.

Claude Luçon

@ caroff | 19 février 2018 à 11:06

Oui je le savais malade, il avait été hospitalisé lors d'une invitation au Chili. J'avais écrit "genre" Allègre, pas forcément lui.
Je ne le connais que par sa réputation de scientifique à l'étranger et ai lu quelques-unes de ses publications.
Je n'étais pas en France lorsqu'il était au gouvernement.
J'admire le scientifique, pour le politique ??
Ceci dit, passionné, et ex-professionnel des sciences de la terre, je partage ses points de vue.
Il va mieux apparemment, aurait même une nouvelle compagne.

@ Deviro | 18 février 2018 à 19:29

Vous avez manqué la nuance, dans tous les cas j'ai fait précéder les noms par "genre".
Pourquoi un sportif ne pourrait-il pas avoir un point de vue intéressant sur son pays ?
Au moins au rugby, le sport que j'aime depuis toujours et ai pratiqué, des joueurs, encore aujourd'hui, sont ingénieurs, certains médecins. Les études d'ingénieur et de médecin ne sont pas particulièrement faciles, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les étudiants se dirigent vers des matières plus faciles genre droit, politique et journalisme et que nous manquons d'ingénieurs et de médecins :)

J'espère que vous avez dépassé le bon vieux cliché qu'il faut nécessairement être crétin pour être sportif ?
Estanguet, Killy et même Platini sont devenus des dirigeants internationaux, jusqu'à preuve du contraire Platini est toujours innocent. Les sports c'est aussi l'escrime, l'équitation, le tennis...

@ Trekker | 19 février 2018 à 00:41

Je me fiais à un magnifique film français datant de 1981, "La guerre du Feu" où tous les acteurs grognaient :)
Plus sérieusement, ayant vécu et travaillé au milieu de la forêt tropicale, les singes étaient nos voisins. Nous avons même recueilli et élevé des bébés babouins et zanzibarins, ils grognaient. Si nous sommes cousins j'ai présumé qu'à une certaine époque, du temps de Lucie, ou avant, nos ancêtres grognaient de même.

En France dans les années trente, à la campagne, le grognement était toujours une façon de s'exprimer, bien des patois y ressemblait. C'est une habitude que nous n'avons pas perdue si vous y pensez bien, quel époux ne grogne pas quand son épouse le dérange ? Considérant l'état de l'Education nationale, le grognement redevient une façon de s'exprimer.
Spéculation de ma part certes mais avouez que je n'ai peut-être pas entièrement tort.

Catherine JACOB

@Trekker | 19 février 2018 à 00:41
« Pour en savoir un peu plus sur ce sujet :
http://www.hominides.com/html/dossiers/langage.php »

On trouve ceci sur le site dont vous recommandez la consultation :

«Développé par le linguiste Derek Bickerton, le protolangage part d'un langage primitif il y a 2 millions d'années qui se serait progressivement enrichi. Composé de juxtapositions de mots concrets il ne possèderait pas de grammaire. Nos ancêtres auraient donc pu faire des phrases du type "Rahan manger fruits" ou "manger fruits Rahan" sans que cela nuise au sens global de la phrase...
Le protolangage aurait évolué vers un langage plus élaboré il y a 50 000 ans.
»

Il n’y a pas besoin de remonter aussi loin pour faire des phrases du style "Rahan manger fruits" ou "manger fruits Rahan", il suffit d’acheter le « Apprendre le japonais rapidement : , de Catherine Garnier dont le CV n’est plus indiqué ICI, mais dont je crois me souvenir que la thèse de doctorat devait porter sur l’apprentissage de leur langue vernaculaire par les écoliers japonais et qui, lorsque ma mère l’avait contactée à l’époque où j’étais encore étudiante à l’Université d’état de Kyoto, pour savoir quand est-ce qu’elle pourrait avoir une rencontre avec le professeur japonais de passage à Paris, qui était mon mentor à Kyodaï, l’université en question, à savoir le Professeur TADA Michitarō qui logeait chez elle, lui a répondu comme à un chien, prenant de haut par principe une personnalité régionale dont elle n’avait aucune idée, et qui voulait simplement s’informer du bon déroulement des études de son enfant à l’étranger.

Il s’est trouvé par la suite que, ayant réfléchi avec quelques condisciples de cette université sur l’enseignement de JLE (= Japonais langue étrangère) à un public de langue maternelle française, j’avais contacté, notamment, et ASSIMIL et le CNED, qui m’ont reçue tous deux comme un chien dans un jeu de quilles, eux aussi. Quelque temps après est sorti la première édition du Japonais sans peine d’ASSIMIL dont les éditions ultérieures ont fait leur profit, sans rémunération, des critiques dont elle a fait l’objet, et que le CNED a travaillé avec Madeleine LEVY, dont la 1ère édition du cours a suscité une telle BRONCA, que j’ai pensé utile d’en garder un exemplaire sous le coude pour le cas où.

Notre projet de cours de langue a donc été déposé dans une étude notariée, pour le cas où, mais il s’est encore trouvé cette enseignante pour s’inspirer sans prendre contact, of corse, du cours précédent, de certaines de mes élèves ayant déménagé dans sa région à l’époque ! et dont l’éditeur n’a pas pris la peine de répondre au courrier de mon avocat.

Enfin, j’ai été victime de la suppression de l’agrégation de japonais l’année où je m’y suis présentée, ce peu de temps avant le début des épreuves écrites, au motif que le nombre de candidats était insuffisant à rendre crédible le succès de qui serait admis à l’unique poste mis au concours. Ayant sollicité une enquête administrative, ses résultats, s’il y en a eu, ne m’ont jamais été communiqués. Mais les candidats admis l'année de son rétablissement ont eu une carrière... strasbourgeoise !! Eh oui, le hasard est bien fait, ou mal, c'est selon, que voulez-vous !

M'étant insurgée par écrit auprès de l'un des membres du jury de l'époque et que je n'avais rencontré en tout et pour tout que deux fois dans ma vie, ce dernier a répondu, par écrit, que oui, sans doute le procédé était cavalier (sic), mais bon - je résume - comme je n'aurais sûrement pas été admise, il n'y avait ma foi, pas de quoi fouetter un chat !

Dès lors, oui je monte sur mes grands chevaux faisant fi, à la Wauquiez que je soutiens sur ce chapitre, de toute langue de bois, lorsque je lis dans la page vers laquelle vous mettez un lien, que parler selon le modèle indiqué par le linguiste Derek Bickerton, revient à s’exprimer dans un protolangage, vu que c'est ce langage qui a eu la préférence des éditeurs de l'époque.

Patrice Charoulet

Votre texte loue M.Macron. S'indigner de M.Wauquiez, ces temps-ci, est encore une façon de renforcer M.Macron. Ayant entendu vingt débats à la radio et à la télé CONTRE Wauquiez, je suis surpris de lire le texte suivant, bien courageux et bien lucide, face au tsunami du moment :

https://leblogdenathaliemp.com/2018/02/19/du-bullshit-en-politique-chez-wauquiez-mais-pas-que/

La foule des perroquets va regimber.

Achille

@ Michel Deluré | 19 février 2018 à 11:39

J'avais oublié de le souligner mais vous avez parfaitement raison sur ce point ! 😜

Michel Deluré

@ Achille 19/02 10:43

Si FH fut le seul innocent à arriver au pouvoir, en revanche, une fois celui-ci conquis, je ne garantirais pas que la suite ne fut pas pour lui une épreuve !
En tout cas, elle le fut certainement pour nous.

Xavier NEBOUT

@ Trekker
@ Claude Luçon

En se penchant sur l'évolution du langage depuis le sanskrit qui est la branche la plus proche des langues originelles indo-européennes, nous voyons que les intonations y avaient une place beaucoup plus importante, et il en est encore ainsi dans le chinois où le sens des mots dépend beaucoup de l'intonation.

De plus, nous avons perdu l'usage des préfixes et des suffixes.

Il fut donc un temps où il fallait beaucoup moins de mots pour savoir dire au moins autant de choses qu'aujourd'hui.

A cela s'ajoute la lecture des auras et tout ce que nous appelons le paranormal que nous avons sacrifiés sur l'autel de la raison, après que les Grecs avaient sacrifié l'intuition sur l'autel de l'imagination.

caroff

@ Claude Luçon
"Dans vos interviews par vidéo pourriez-vous enfin nous présenter un scientifique genre Claude Allègre"

Ce n'est pas un premier choix d'autant que le pauvre est affligé d'une santé médiocre depuis son accident cardiaque de 2014.

Lucile

"Le pouvoir est la fin de l'innocence"

Je suppose qu'il faut prendre le mot "innocence" dans le sens de "non responsabilité". Je ne vais pas chicaner là-dessus quoique ce vocabulaire prête à confusion. Être adulte c'est être responsable de ses actes. Dans ce sens, c'est l'enfance qui peut être assimilée à l'innocence, non l'absence de pouvoir politique. La fin de l'innocence est l'accès à la majorité légale.

Il n'y a pas en France de Messie, hormis d'essence divine, qui délivre les hommes de la faute en prenant sur ses épaules tout le pouvoir et toute la responsabilité. Il faut être un peu mégalo pour le croire. En République accède en haut de la hiérarchie celui qui paraît aux électeurs le plus compétent pour le faire, et les pouvoirs (et non "le pouvoir") allant avec sa charge sont contractuels, sans compter qu'ils sont limités dans le temps, et limités par des contre-pouvoirs comme l'a souligné Tipaza. Bien sûr, plus les responsabilités sont étendues, plus les conséquences des fautes que l'on commet sont importantes, comme par exemple lorsque l'on met un enfant au monde, mais de là à parler de pouvoir et de fin de l'innocence, il y a un gouffre.

Enfin, aux journalistes accrédités, Emmanuel Macron annonce après cette première vérité tirée de sa propre sagesse, et sans changer de phrase, comme si la conclusion en découlait, qu'il ne considère pas cela comme "une épreuve" ? Je renonce à faire l'exégèse de cette confidence, mais il me semble qu'il suggère par là qu'il a les épaules assez larges pour assumer tandis que le commun des mortels encore plongé dans l'innocence peut dormir sur ses deux oreilles.

Achille

@ Catherine JACOB | 19 février 2018 à 10:09
« Il existe des populations dont de nos jours le langage consiste en sifflements, lesquels leur permettent de communiquer à plus d'un km de distance, et ce ne sont pas des oiseaux. »

A noter que le sifflement est toujours un mode d’expression très actuel. On l’entend souvent dans les rues, à la venue du printemps, quand les jolies filles mettent leurs tenues légères. Mais peut-être qu’avec les cris d’orfraie des féministes, on risque de les entendre beaucoup moins…

Giuseppe

Tous les gouvernants qui se succèdent s'accompagnent de conseillers élevés au même biberon de l'énarchie, des causeurs pas des faiseurs n'ayant jamais travaillé de leurs phalanges : c'est le fond qui leur manque le plus.

Quand je pense à l'autre, l'auteure de "la meuf...", c'est dire le niveau de sa culture et de sa réflexion intellectuelle, c'est bien cela, l'autre... elle ne mérite pas plus que ce qualificatif. D'ailleurs elle a disparu pour notre bien à tous.

Manque flagrant de techniciens, les exécutifs qui se succèdent sont tous élevés au tout aliment, des poulets sans consistance en batterie.
Il faut imaginer Mohed Altrad (interview de notre hôte) proposer ses services à un capitaine d'indus... euh... de coquille de noix dont l'horizon professionnel fut une bassine.

Aujourd'hui on prend les mêmes et on recommence, voyons de quoi accouchera le rapport Spinetta, mort-né sans doute, au milieu du gué.
Il faut avoir écouté l'impeccable Fabrice Arfi sur BFMTV et la corruption qui règne en France, triste constat.
Des députés qui se soignent encore avec les 600 € non fichés sur la feuille de leurs impôts. Bravo pour la transparence !

Finalement les attentes étaient sans doute démesurées les décisions pusillanimes et une dette abyssale pour un confort artificiel qu'il faudra payer cash.

Tipaza

@ Catherine JACOB | 19 février 2018 à 01:02

Vous avez bien compris que l'expression "accent français" n'était pas de moi, mais de notre aimable modératrice qui a modifié mon texte de façon surprenante, car il n'y a pas d'accent français, il y a une langue française et donc un parler français qui se décline suivant différents accents selon les régions.

Emmanuel Macron n'a pas l'accent picard amusant de votre lien.
Il me semble qu'il s'est trompé de lieu de naissance, plutôt que picard, je le verrais bien normand, son "en même temps" a un air de "p'têt ben que oui, p'têt ben que non", et au final c'est le "peut-être" qui reste le pont fixe de son raisonnement, en attendant qu'il termine son numéro de bonneteau.

Catherine JACOB

@ Trekker | 19 février 2018 à 00:41
"...tout en grognant, avant de transformer ses grognements en paroles."

Qui était là pour attester que les sons émis peuvent être qualifiés de 'grognements' pré-langagiers ? Hum ?
Il existe des populations dont de nos jours le langage consiste en sifflements, lesquels leur permettent de communiquer à plus d'un km de distance, et ce ne sont pas des oiseaux.

Achille

"Le pouvoir est la fin de l'innocence mais je ne crois pas que ce soit une épreuve".

C’est absolument vrai.

Il n’y a, à ma connaissance, qu’un seul "innocent" qui a pu accéder au pouvoir au cours de la Ve République, c’est François Hollande, le président « normal ». Il a vite compris qu’il n’était pas fait pour l’exercice du pouvoir puisqu’il a renoncé à se représenter.
Reconnaissons-lui cet éclair de lucidité.

marie

"Le pouvoir est la fin de l'innocence..."
Selon le récit de la Genèse, pour Adam et Eve c'est la connaissance du bien et du mal qui est la fin de l'innocence.☺

Catherine JACOB

@Tipaza | 18 février 2018 à 19:51
"Je découvre avec effarement ce que j'aurais écrit.
Un accent français parlé par le président qui est chargé de fixer les intonations justes, les siennes, et les fausses, les autres, celles de la Provence, de l'Occitanie, du Pays Basque, du Béarn, de l'Alsace, de la Savoie, et les autres que je ne connais pas !
Jusqu'où le jacobinisme va se nicher !
Il va falloir que je me relise avec plus d'application, pour ne pas dire ce qui est politiquement incorrect et qui appelle correction, ce qui est justice."

Est-ce qu'E.M ne serait pas originaire d'Amiens, l'ancienne préfecture de la région Picardie ?
Pour comprendre ce qu'on a du mal encore à comprendre du macronien, je vous suggère de découvrir les similitudes du picard avec le québécois (YouTube).

Trekker

@ Claude Luçon | 18 février 2018 à 16:12
"N'oublions pas qu'Homo sapiens taillait du silex et des branches de bois pour en faire des outils et des armes tout en grognant, avant de transformer ses grognements en paroles."

Vous vous avancez beaucoup en ce domaine, certains anthropologues estiment depuis le début de 2010 qu’un langage rudimentaire, dénommé proto-langage, existait chez nos ancêtres il y a environ deux millions d’années : travaux entre autre de Derek Bickerton. A contrario jusque dans les années 1980 quasiment tous les anthropologues faisaient remonter à 40 000 ans l’origine du langage primitif.

La querelle porte surtout actuellement sur la période où ce proto-langage s’est mué en langage au sens primitif. Il semble donc probable que le langage primitif, voire le proto-langage, précédait la fabrication d’outils primitifs chez nos lointains ancêtres. Dans les deux cas il était au mieux conjoint avec celle-ci, et évolua parallèlement.

On est certainement dans le classique "la poule et l’oeuf" !

Pour en savoir un peu plus sur ce sujet :
http://www.hominides.com/html/dossiers/langage.php

https://fr.wikipedia.org/wiki/Origine_du_langage#Apparition_du_langage_et_moteurs_de_cette_évolution

semtob

Cher Philippe,

Le pouvoir, l'innocence posés sur la balance.
Lorsque l'on est tout petit, on s'applique à bien faire, à correspondre à l'attente. On explore les regards qui nous disent si l'on chemine dans la bonne direction. Puis vient l'adolescence et c'est à notre avis le moment de quitter l'innocence, pas spécialement pour chercher le pouvoir mais pour expérimenter, essayer d'être entier, affirmer ses goûts, ses passions.
Certaines personnes se contentent de n'être que les prolongements du narcissisme de l'entourage, de flatter les maîtres et d'autres développent un esprit plus critique, plus explorateur et vivent pour interroger, pour construire.

Pourquoi Macron se promène dans la vie en homme enfant, à l'ombre des combats, des causes et reste à l'ombre des fées de son berceau, des conseillers, sans rien apporter de sa personnalité qu'un sourire crispé, qu'un corps qui se regarde en train de regarder. Ce personnage qui ne sait jouer que des rôles de façade donne l'impression d'un vide extrême, d'un truc préfabriqué.

Hollande était creux, simplet et Macron n'est qu'une façade, un calculateur presqu'autiste. C'est presque le théâtre nô. Il devrait de temps en temps sortir de son monde perso pour observer les bris de miroirs qu'il inflige à la démocratie. Attendons avec patience l'éveil de la maturité de Macron mais l'on peut craindre qu'il ne fasse jamais ses premiers pas sans être tenu par la main.
françoise et karell Semtob

Exilé

@ Giuseppe
« ...nous attendons autre chose que la hausse de la CSG (...) »

Jusque-là, j'aurais été capable d'en faire autant...

Cette hausse vise en pratique les retraités, pour diverses raisons :
http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2018/02/14/31007-20180214ARTFIG00266-hausse-de-la-csg-l-inquietante-precarisation-des-retraites.php

Ceci dit, bien des retraités qui avaient pourtant été prévenus de ce qui les attendait, ont voté Macron.

Il ne nous reste plus qu'à chanter tous en chœur : « Merci Macron, merci Macron... » (air connu).

Tipaza

@Tipaza | 18 février 2018 à 15:43
"...le bel accent français qui est celui de Macron"

Je découvre avec effarement ce que j'aurais écrit.

Un accent français parlé par le président qui est chargé de fixer les intonations justes, les siennes, et les fausses, les autres, celles de la Provence, de l'Occitanie, du Pays Basque, du Béarn, de l'Alsace, de la Savoie, et les autres que je ne connais pas !

Jusqu'où le jacobinisme va se nicher !
Il va falloir que je me relise avec plus d'application, pour ne pas dire ce qui est politiquement incorrect et qui appelle correction, ce qui est justice.

Deviro

@ Claude Luçon | 18 février 2018 à 16:12
"Dans vos interviews par vidéo pourriez-vous enfin nous présenter un scientifique genre Claude Allègre, un astronaute genre Jean-Loup Chrétien, un chef d'entreprise genre Michelin, un ingénieur genre Michel Virlogeux, un biologiste genre Luc Montagnier, un sportif genre Tony Estanguet, en leur demandant leur point de vue sur les sujets que vous soumettez à vos invités, et en particulier ce qu'ils pensent de ce président ?"

- Michelin ne pourra pas dire grand-chose, c'est le "candidat" du président pour le Medef...

- Claude Allègre ? Vous n'avez pas regardé "L'Emission politique" récente avec Blanquer ? Il y avait des vidéos sur Allègre décrivant bien le personnage, matamore, détesté des enseignants, sachant très bien prendre les mauvaises décisions, comme par exemple, au moment où des informaticiens français, belges, suisses, québecois étaient en train de développer ensemble et tester un "logiciel libre" damant le pion à Microsoft, signant un contrat avec les Américains pour équiper toute l'Education nationale...

- on ne glosera pas sur sa recherche désespérée d'un boulot sous Sarkozy...

Que pourrait bien raconter un sportif ?
Vous avez peut-être omis dans votre liste des personnalités comme par exemple Michel Serres, Hubert Védrine ou Louis Gallois ?

Enfin, pour être positif, les scientifiques parviendront peut-être à vous convaincre que les participants à la manif du Trocadéro en faveur de Fillon ne constituaient en aucun cas un "échantillon représentatif" comme l'a dit très justement Stefanini mais comme l'a contredit... Luçon, pour la bonne raison que cet échantillon, votant à 100% pour Fillon (on est d'accord, là ?), s'il était représentatif eh bien le corps électoral aurait voté à 100% pour Fillon... et ZERO pour les autres candidats.
Je me demande si vous avez pigé...

Catherine JACOB

"Roland Barthes me pardonnera d'avoir détourné sa merveille de titre sur l'amour."

Ah la la ! Des Fragments d’un discours amoureux au Fragment d'un discours macronien, que faut-il comprendre ?

"Avec son équipe il agit mais il a aussi une claire conscience de la force du verbe. Là où chez François Hollande le mot et le commentaire comblaient un vide, Emmanuel Macron s'en sert comme d'une arme."

L'amiral Macron va participer incognito à votre concours ?

Patrice Charoulet

Il y a beau temps que la thèse de Jacques Pilhan d'une "parole présidentielle rare" a été mise de côté. M. Macron suit, à sa manière, le rythme de M. Sarkozy. Il serait instructif de compter le nombre de ses interventions orales depuis qu'il préside. Cela donne le tournis.

Aujourd'hui, vous commentez une nouvelle intervention présidentielle. Allez-vous commenter toutes celles qui suivront pendant cinq ans ? Le commentateur pourra-t-il, sans se lasser, suivre ce rythme trépidant ?
Et les commentateurs du commentateur, à l'étage inférieur ?

Remarque annexe : l'un des commentateurs de ce blog intervient sur d'autres blogs. J'y suis allé faire un tour. Sur deux de ces blogs, il y a, en moyenne quatre ou cinq commentateurs. Votre avantage est évident. Vous pourrez toujours compter, vous, sur une vaste escorte. La centaine de commentaires n'est pas rare. Et beaucoup sont de bon aloi, même si quelques teignes gâchent parfois la fête.

Robert

Merci Monsieur Bilger pour ce titre dont vous n'avez pas à vous excuser.

Ceci dit, la phrase importante de ce billet reste : "Rien n'est innocent dans ce qu'exprime Emmanuel Macron, tout est calculé."

Certes, Monsieur Macron, sauf lorsqu'il s'exprime dans son jargon globish de geek de la finance, produit des discours souvent de qualité. Mais c'est aussi pour lui un exercice d'acteur né et très souvent il nous joue une forme de comédie humaine. Mais, d'une manière générale et dans des circonstances officielles, la plupart de nos présidents se sont acquittés de discours d'excellent niveau, sauf sans doute Monsieur Hollande. Même Monsieur Sarkozy avait des discours de très grande qualité.

Mais voilà très longtemps que Monsieur Macron nous a promis un discours sur la laïcité, discours toujours reporté. Pourquoi, si ce n'est pour nous prôner une adaptation de notre loi de 1901 aux canons de la vision anglo-saxonne, donc communautariste. A l'inverse de l'universalité de la conception française. Sans doute craint-il de se mettre à dos une grande majorité des Français et surtout de ce qui compte encore parmi nos intellectuels viscéralement attachés à nos principes qui ne sauraient être modifiés sur l'autel de l'abandon à des idéologies mortifères pour la France.

La forme des discours n'est pas négligeable. Les mots prononcés sont importants. Mais faut-il s'en tenir à la seule apparence des beaux discours ?

Claude Luçon


Ce billet me semble clairement une suite au précédent dans lequel est écrit :
"Lors de l'entretien passionnant que j'ai pu avoir, grâce à Valeurs actuelles, avec Ivan Rioufol sur le président de la République, nous avons débattu de notre vision différente de sa personnalité et de sa politique."

Avant cet entretien entre Philippe et Rioufol dans Valeurs actuelles, voici ce qui est écrit ;
"Ivan Rioufol, Philippe Bilger. Deux ténors dans leurs domaines. Deux jugements pour un président."

Philippe est incontestablement un ténor de la parole et c'est pour cette raison que, je pense, la plupart d'entre nous sont des fidèles de son blog.
La parole est le plus vieux moyen de communication universel, mais elle se classe dans la technique, c'est un outil pour le mécanicien comme pour le poète.
N'oublions pas qu'Homo sapiens taillait du silex et des branches de bois pour en faire des outils et des armes tout en grognant, avant de transformer ses grognements en paroles.
La technologie est née avant la parole.

Que constatons-nous dans les médias, auxquels appartient Ivan Rioufol : ils utilisent cet outil, la parole, pour promouvoir... la parole, pratiquer cette bonne vieille habitude du bavardage.
Ce qui fait de Rioufol, incontestablement, un ténor du bavardage, son domaine, pas exclusif d'ailleurs.
Rioufol, Zemmour, Onfray et tant d'autres utilisent la parole avec talent pour promouvoir leurs paroles, bien !
Au passage, pas mieux qu'un boucher utilisant son couteau pour tailler un autre type de bavette.

Mais le drame est que là se limitent leurs connaissances.
Aucun d'eux n'a de culture scientifique ou technologique, aucune connaissance de l'industrie, du commerce, de l'agriculture, de la médecine, de l'écologie, et même la justice, aucun n'a vécu à l'étranger.
En bref ils ignorent tout ce qui fait le monde réel.
A vouloir mettre l'un d'entre eux à la tête de la SNCF nous voyons le résultat. Par chance cet autre d'entre eux, Jean-Cyril Spinetta, qui vient de soumettre un rapport sur le sujet, est fils et petit-fils d'ingénieurs, il doit bien lui rester quelque chose de son enfance.

Dans ce monde où nous vivons, grâce aux médias, nous ne voyons qu'eux, les bavards, parader sur le petit écran et sur les pages de journaux.
Dispenser leurs élucubrations en se posant en sages !
Le dernier éditorial de Rioufol dans Le Figaro est une divagation.
L'homme ne sait pas compter, calculer, comprendre les statistiques. Il oublie simplement que nous sommes 67 millions de citoyens dont quelques milliers de salafistes.
Il reproduit ce que font nos chasseurs de scoops : universaliser UN cas pour en déduire la règle. Il oublie que lorsqu'on tape trop sur les nerfs des Français, ils réagissent, violemment, comme le savent trop bien les musulmans qui vivaient en France en 1961 et 1973.
La maman de la petite Maëlys vient de nous en donner l'exemple dans son tweet destiné à l'assassin de sa fille. La parole sert aussi à cela !
Le curieux est que ce monstre a demandé à être hospitalisé après, coïncidence ?

Les femmes viennent enfin de faire savoir qu'elles existent dans ce monde qui ne peut être sans elles.
Il est grand temps que scientifiques et ingénieurs fassent de même pour faire savoir au citoyen lambda, et à Ivan Rioufol, qu'ils existent et que ce sont eux qui font le monde dans le lequel nous vivons.
Il faut qu'ils le fassent d'urgence avant que les Américains, les Chinois, les Saoudiens et d'autres les aient tous recrutés et transportés chez eux. Il nous manque 10 000 jeunes ingénieurs par an et ceux que nous formons nous sont volés.

A ce rythme nous retournerons rapidement cultiver nos jardins, à la bêche et à la fourche, comme le souhaite Michel Onfray, en lisant, sur des tablettes d'argile cuite au feu de bois, les écrits de Rioufol, Zemmour, Polony, Onfray et quelques autres !

Emmanuel Macron est un homme intéressant mais inquiétant, nous ne comprenons pas encore où et comment il nous emmène vers notre futur, et ce n'est pas un Ivan Rioufol qui possède les moyens de nous dire pourquoi ! Il fait seulement écho à Renaud Camus et son pessimisme.

Ce sermon est en fait un appel à Philippe !
Dans vos interviews par vidéo pourriez-vous enfin nous présenter un scientifique genre Claude Allègre, un astronaute genre Jean-Loup Chrétien, un chef d'entreprise genre Michelin, un ingénieur genre Michel Virlogeux, un biologiste genre Luc Montagnier, un sportif genre Tony Estanguet, en leur demandant leur point de vue sur les sujets que vous soumettez à vos invités, et en particulier ce qu'ils pensent de ce président ?
Ce sont eux qui font la France qu'on aime et admire.
Eux aussi savent utiliser la parole.
Aucun ne figure sur la liste des interviewés sur votre chaine YouTube !
Merci d'avance.

thomas

Cher M. Bilger,

De temps à autre je vous adresse ici un bravo pour vos billets, le plaisir d'avoir à vous lire, pas toujours d'accord avec vous, mais quelle qualité d'écriture, précise mais jamais lourde. C'est également un des rares blogs (à ma connaissance) où officient des commentateurs de qualité !

Je n'ai pas le talent des commentateurs réguliers de ce blog, c'est pourquoi je n'y participe que peu, d'autant que l'exercice est, souvent, simplement paluchard.

Un léger bémol cependant, vos interventions auprès de JM Morandini...

Néanmoins je vous souhaite le meilleur pour la suite, en espérant votre plume, ou votre parole, davantage présente encore... Je regrette la disparition de "Ce soir (ou jamais !)" (et dont vous fîtes un excellent entretien de Taddéï)... TVLibertés, peut-être ?

Bien à vous

Tipaza

C'est vrai que c'est une belle phrase et que prononcée avec le ton parisien qui est celui de Macron, elle impressionne. Elle prouve qu'il a de la culture et qu'il sait s'en servir au bon moment.

Mais enfin c'est un marronnier de la philosophie, il n'y a pas de quoi applaudir des deux mains, tout juste de deux doigts si on veut être poli.

Si cette phrase produit autant d'effet c'est qu'elle nous change des discours du nullissime Hollande et de ceux du très ordinaire et très vulgaire Sarkozy, pour le bien-être et le confort de nos oreilles c'est une bonne chose.

Sur le fond, celui du pouvoir et de l'innocence, qu'en est-il ?

Le pouvoir c'est quoi, c'est imposer sa volonté aux autres qui l'acceptent volontairement ou contraints.

Je rappelle naïvement que nous sommes en démocratie, et que le pouvoir est délégué par le peuple, qu'il s'exerce en son nom pour lui.
J'ajoute qu'un certain nombre de corps constitués sont là précisément pour empêcher un président d'avoir la grosse tête et d'exercer ce pouvoir sans contre-pouvoir, c'est-à-dire en imposant sa volonté.

Macron a été élu par défaut, il l'oublie facilement et on devine que son fameux "je suis votre chef", il le poursuit dans les autres secteurs avec le même état d'esprit, aidé en cela par une majorité de pantoufles à l'Assemblée (le terme de godillots serait trop flatteur si j'en juge par la qualité des débats), qui ne font pas le travail législatif qu'elles devraient avec de vrais débats contradictoires.

Reste à définir ce qu'est pour Macron l'innocence, vieux sujet également, gageons que cette innocence n'est pas celle de Camus dans "Noces" :

"Je me souviens du moins d'une grande fille magnifique qui avait dansé tout l'après-midi. Elle portait un collier de jasmin sur sa robe bleue collante, que la sueur mouillait depuis les reins jusqu'aux jambes. Elle riait en dansant et renversait la tête. Quand elle passait près des tables, elle laissait après elle une odeur mêlée de fleurs et de chair. Le soir venu, je ne voyais plus son corps collé contre son danseur, mais sur le ciel tournaient les taches alternées de jasmin blanc et des cheveux noirs, et quand elle rejetait en arrière sa gorge gonflée, j'entendais son rire et voyais le profil de son danseur se pencher soudain. L'idée que je me fais de l'innocence, c'est à des soirs semblables que je la dois."

breizmabro

Lundi du Macron, mardi du Macron, mercredi aussi, jeudi du Macron, vendredi du Macron, samedi du Macron et dimanche aussi :D

Donc nous avons eu le samedi : "Quand on décape la réalité, qu'on tente d'identifier si d'anciens chemins persistent ou si d'apparentes nouvelles frontières vont perdurer, ne reste que ce noyau dur : c'est la seule personnalité d'Emmanuel Macron qui aujourd'hui constitue, par son caractère totalement singulier et les démarches libres et spontanées qu'elle lui inspire, la preuve d'un "nouveau monde".

Le dimanche nous avons : "Intelligence, stratégie, autorité, solitude et manoeuvres : il y aura encore des surprises à venir".

N'en jetez plus vous allez faire remonter les sondages ! :D

Michel Deluré

Le pouvoir ne peut être la fin de l'innocence. Y aspirer et le conquérir exigent en effet des dispositions, ambition, force, autorité, voire violence qui supposent de la part ce ceux qui y accèdent d'avoir perdu depuis longtemps toute innocence.

Il est aussi une épreuve et ceux qui l'ont exercé, à quelque niveau que ce soit, peuvent certainement en témoigner. Affirmer le contraire paraît présomptueux. Exercer le pouvoir, c'est en effet se retrouver seul face à l'obligation de trancher et c'est assumer des responsabilités pouvant être lourdes de conséquences. Qui peut prétendre que cela ne soit pas une épreuve ?

caroff

Philippe Bilger, vous êtes obnubilé par la parole, ce qui n'est pas pour nous déplaire, mais d'autres se sentent beaucoup plus interpellés par l'action... et de ce côté-là, on se bat les flancs !

Giuseppe

Le Légionnaire fait du discours, un temps pour tout, mais maintenant c'est le moment des actes, de la marche commando, nous attendons autre chose que la hausse de la CSG, du gaz, des taxes sur l'essence et le gasoil : cela, même un "grand méchant mou" comme Hollande savait le faire, expression du Palmipède pour un autre personnage dont plus personne ne se rappelle.

"Ne vois-tu rien venir ?", l'avenir en paroles, des impôts dits de répartition n'ont jamais fait un homme illustre, Macron lénifiant, Macron pontifiant, Macron liquéfiant.

vamonos

Je n'ai jamais été fasciné par M. Macron. J'ai le sentiment qu'il se moque profondément de moi, de d'où je viens et de mon avenir. Pourtant, les modèles économiques que je subis sont choisis par lui et ses conseillers.

Son discours, son attitude ne me fascinent pas. Je constate que ses choix depuis presqu’un an ont continué à creuser le déficit commercial avec l'Allemagne. D'autre part, mon salaire stagne et les prix augmentent.

Que va-t-il faire au Sénégal et en Algérie ? Il promet encore de l'argent et des remises sur d'hypothétiques contrats, semble-t-il. Quel scandale !

Exilé

Intelligence, stratégie, autorité, solitude et manœuvres : il y a encore des surprises à venir.

Eh bien, nous attendons avec impatience depuis plusieurs mois qu'il se décide à mettre toutes ces qualités vraies ou supposées au service de la France et des Français et qu'il fasse enfin son travail au lieu de lancer des diversions tous azimuts pour évoquer des sujets futiles que nous ne lui avons jamais demandé de traiter.

Mais peut-être manque-t-il de courage ?

Augier

J'attends avec impatience votre billet sur "un fragment du discours wauquieziste". Certes, on aura du mal à se plaire au beau langage de fond et de forme, mais notre dimanche pourrait en être égayé.

Xavier NEBOUT

De l'art d'un avocat général en recherche de déculpabilisation, à se bercer d'illusions dans la recherche des "dasein", pour éviter la question de l'être.

Il y a peu à attendre d'autre que le paraître, d'un faible d'esprit qui a épousé une mère en renonçant et s'interdisant par là même à être.

Il n'est pas certain que Néron n'ait pas été beaucoup plus près de Dieu qu'E.Macron.

Il serait peut-être temps pour P. Bilger de se contenter d'écrire des odes sur les personnes au sens de masque de l'être, sans chercher à justifier ses intuitions ontiques plus hasardeuses qu'inspirées par l'ange Gabriel.

Philippe Daumier

...« Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon... »

boureau

"Un fragment de discours macronien"

Encore, cher P. Bilger, encore !

Il cause, il cause... avec de jolis mots !

Pour les réformes... les vraies, pas le dixième du quart de ce qu'il annonce comme d'habitude, on attendra... avec de jolis mots !

Cordialement.

Jabiru

Qu'il soit on non en baisse dans les sondages, peu importe, l'essentiel c'est qu'il soit efficace et réforme le pays qui en a tant besoin !

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