Dans la cour d'honneur des Invalides, le 28 mars, à 11 heures 30, un hommage national sera rendu au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, ce héros, cet exemple, et aux trois autres malheureuses victimes.
Je ne doute pas que le président de la République aura, pour ce moment solennel, le discours qui conviendra avec l'intelligence et l'émotion accordées.
Il me semble que si son propos demeurait dans le seul registre compassionnel et de l'admiration unanime du pays dont il sera le porte-parole en quelque sorte, il lui manquerait quelque chose de fondamental.
On a en effet besoin de connaître les armes dont l'avenir pourra disposer.
Je ne pourrai malheureusement pas assister à cet hommage alors que j'aurais voulu pour une fois - par respect - participer à cette effusion collective si justifiée.
Pourtant comme les réactions politiques et médiatiques, depuis la monstruosité de Trèbes, relèvent, de manière contrastée, de ce que le partisan peut inspirer de pire !
J'admets que les dénonciations de Laurent Wauquiez et de Marine Le Pen, comme l'a très justement souligné Bruno Le Maire (France Info), stéréotypées et inusables - on pourrait les retrouver fidèles à elles-mêmes au fil des temps - s'inscrivent dans une polémique médiocre. Ce n'est pas parce que Gérard Collomb n'adopte pas la posture excitée du ministre de l'Intérieur traditionnel qu'il n'est pas à la hauteur de sa mission.
Les mêmes cependant qui vitupèrent la droite et l'extrême droite - par exemple Christophe Castaner - au lieu de s'attacher à l'essentiel qui est de réfléchir à l'armement du futur, tombent à leur tour dans le registre qu'ils prétendent répudier.
Que dire alors du discours dominant dans les médias qui vise seulement à pourfendre le simplisme et l'irresponsabilité de Wauquiez et du FN comme si le terrorisme qui à nouveau a tué et tuera encore si on n'invente pas d'autres moyens de lutte et de sauvegarde n'appelait pas d'autres considérations ?
Je songe par exemple aux interventions mollement orientées d'un Georges Brenier sur les fichés S dans le journal de TF1 le 26 mars.
Plus gravement, j'ai encore dans l'oreille le point de vue étrange, voire choquant, développé par un Thomas Legrand lors de la matinale de France Inter le 27 mars. Répondant à Etienne de Montety qui avait relevé l'inspiration chrétienne du sacrifice d'Arnaud Beltrame - soulignée par ses parents et son épouse -, Thomas Legrand éprouve le besoin de rappeler que ce héros était aussi franc-maçon - s'il y tient tant, on peut le lui concéder - mais élabore une comparaison absurde entre l'islamisme meurtrier et la religion généreuse et admirable qui habitait Arnaud Beltrame.
Ce n'est absolument pas faire le jeu des tueurs que de mettre en évidence la foi de ce dernier. C'est au contraire montrer à Daech et à ses assassins à venir une grandeur, un exemple aux antipodes de leur sectarisme inhumain. Aucune relation, sinon perverse, ne peut être établie entre le catholicisme d'Arnaud Beltrame, irriguant un comportement humaniste jusqu'à l'extrême et le délire islamiste se donnant bonne conscience avec un Coran d'ailleurs naturellement équivoque.
Ce n'est pas l'explication chrétienne qui doit être récusée alors qu'elle est irréfutable en l'occurrence mais l'horreur d'un intégrisme mortifère.
Pour battre en brèche la droite et l'extrême droite, pour montrer ostensiblement qu'on demeure droit dans nos bottes démocratiques classiques et fidèle à un état de droit d'autant plus révéré que fragile il révèle son impuissance, on a tout de même l'autorisation, de la part de sa conscience, de sa lucidité et de la République, de formuler quelques propositions et d'ouvrir de nouveaux chemins. On a au moins le droit de questionner et d'interpeller. De stimuler. Faut-il fustiger, comme le Premier ministre, ceux qui promettent le risque zéro ou tout tenter, tout entreprendre, tout inventer pour s'en approcher ? Pour concevoir des qualifications pénales applicables à cette association de potentialités meurtrières ou complices ? 58 % des Français jugent l'action du gouvernement contre le terrorisme insuffisante (Le Point) : le désir d'un dispositif renforcé n'est donc pas vide de sens.
Manuel Valls, avec un courage intellectuel et politique qui ne se dément pas, exige l'interdiction du salafisme - fallait-il attendre cinq ans de propos haineux de l'imam salafiste de Marseille pour décider enfin de l'expulser ? - et la rétention administrative pour les fichés S les plus dangereux. Qui peut se permettre de traiter avec condescendance une telle réclamation ?
Il convient de se souvenir que le premier à avoir attiré la vigilance sur cette zone grisailleuse des Fichés S - environ 20 000 dont 12 000 pour risque de radicalisation et parmi ceux-ci 4 000 infiniment dangereux - a été Nicolas Sarkozy.
Contrôlés, ils ne peuvent être interpellés, ce qui revient à contempler les désastres futurs dont nous serons victimes. On nous répond que ces fiches S n'ont pour finalité "que de détecter le passage aux frontières des individus concernés à un moment donné" (Le Figaro).
Cette catégorie virtuellement menaçante, qui ne rêve que d'obéir aux injonctions terroristes ou de se livrer au pire solitairement ou qui au mieux approuve avec enthousiasme les crimes - par exemple la compagne fichée S de Radouane Lakdim logiquement mise en examen - ne peut pas être appréhendée comme on le ferait de la délinquance et de la criminalité ordinaires qui parfois ont des contritions sincères et des rémissions opportunes. Judiciairement, mise en cause, elle joue joue la comédie mais sa résolution absolutiste et criminelle demeure préservée, intacte. Prête à ressurgir.
On impose à ceux qui perçoivent le danger absolu de cette masse prête à passer à l'acte avec des contrôles qui s'arrêtent - Lakdim condamné à deux reprises sort de prison, petit voyou radicalisé, se tient opportunément tranquille, la surveillance cesse et c'est le massacre qui survient - d'offrir un modèle clés en main en les mettant au défi d'apposer une qualification pénale sur ces tueurs potentiels. Ce que le droit a créé, un droit nouveau pourrait pourtant le compléter ou le renforcer. Il n'est plus concevable de rester immobile avec un dispositif qui a seulement partiellement fait ses preuves. Il déjoue mais pas toujours.
La mère d'Arnaud Beltrame, avec une digne retenue, a demandé que son fils ne soit pas mort pour rien. La tentation serait en effet grande, comme les héros sont rares, exceptionnels, de nous affirmer prêts à mourir jusqu'au dernier Beltrame alors que nous savons bien que notre faiblesse, notre peur nous l'interdiraient, Arnaud Beltrame devenant en quelque sorte le succédané magnifique et tragique de nos impuissances et de nos hésitations.
Cette offensive à mener contre le salafisme criminel ne sera pas de trop pour vaincre aussi un antisémitisme qui s'inscrit de plus en plus dans une quotidienneté monstrueuse. L'un fait vivre l'autre.
Si Arnaud Beltrame n'est pas mort pour rien, la séquence du héros et de l'hommage national ne pourra pas s'arrêter là. Il paraît que le chef de l'Etat n'entend pas dévier de ses principes. Il aurait tort.
Si dans son discours tellement attendu, avec une vigueur et une rigueur tellement espérées, il se contente d'opposer au terrorisme de demain le bouclier d'hier sans prendre en compte que les horreurs ont cette odieuse utilité de mettre une épée dans les reins de la démocratie pour la faire enfin bouger et résister, il décevra.
Les hommages ne servent à rien s'ils n'ont pas un avenir qui leur donne du sens, une suite qui les légitime. Il serait salutaire que l'Etat ne se défausse pas de ses responsabilités sur les héros que le destin et le terrorisme ont fait surgir.
@ Robert Marchenoir | 31 mars 2018 à 21:19
"Nous n'allons évidemment pas "interdire le salafisme". Nous allons, par exemple, interdire l'abattage des bêtes de boucherie par égorgement. Vous n'allez tout de même pas nous reprocher de défendre les "droits des animaux"..."
Attention, avec votre proposition vous allez être traité d’antisémite avéré par le président du CRIF, voire traîné en justice pour vous faire expier ce péché. N’oubliez pas que les pratiquants du judaïsme et un certain nombre de sympathisants de cette religion ne mangent que casher, identique en matière d’abattage au halal. D’ailleurs en France ces deux abattages font l’objet d’une dérogation officielle, alors avec votre mesure vous aurez la farouche hostilité de nombre de juifs et de musulmans !
Comme quoi les meilleurs intentions peuvent déclencher des réactions non prévues.
Hors sujet mais j’aimerais avoir votre avis, naturellement pertinent, sur ce quasi-million de jeunes Américains ayant manifesté pour une législation plus stricte des armes aux USA. Serait-ce que ces manifestations étaient diligentées en sous-main par ce diable de Poutine, afin de faciliter la tâche des criminels américains ?
Rédigé par : Trekker | 31 mars 2018 à 23:41
@ Savonarole
Mon bien-être matériel n'a rien à envier au vôtre, je fais partie de ceux qui ne se sont pas trop mal débrouillés. Et je n'ai jamais été envieux des cheveux blancs. J'ai lu "Les trois France" d'Hervé Le Bras il y a longtemps, par contre je ne connais rien de Terra Nova. Mais je ne vais pas vous laisser étaler votre morgue satisfaite de soixante-huitard de droite sans réagir. Quant à la haine sociale qui ronge ce pays elle ne me paraît pas illégitime...
@ Robert Marchenoir
Pour une fois je suis d'accord avec vous, il est parfaitement idiot de proposer d'interdire le salafisme !
Rédigé par : Tomas | 31 mars 2018 à 23:33
@ Savonarole, 31 mars 2018 à 17:16
"Toutefois, je suis resté de glace devant le calme et la décontraction de la mère, le jour suivant l'assassinat de son fils"
Peut-être une volonté de ne pas se donner en spectacle.
Les médias sont des vautours de sentiments, dans ces circonstances ils aggravent le chagrin par l'étalement qu'ils imposent de la douleur. Les larmes font vendre, mais elles détruisent ceux qui les versent publiquement.
Chez certaines personnes, la douleur comme le bonheur sont intériorisés, c'est un principe de dignité, une différence culturelle avec les arabes qui paient des pleureuses professionnelles pour extérioriser la douleur de la famille, du moins autrefois.
Enfin pour conclure, en ce qui me concerne, sur ce qui s'est passé à Trèbes, je voudrais rappeler la prise d'otages de Munich, lors des Jeux Olympiques de 1972, qui s'est terminée tragiquement par la mort des otages suite à des ratés lamentables de la police allemande et à un refus obstiné d'Israël, gouverné à l'époque par Golda Meir, qui a refusé toute négociation avec les terroristes.
Elle a expliqué que chaque Israélien civil ou militaire devait se considérer comme un soldat d'Israël, et donc être prêt à mourir dans la lutte d'Israël contre les terroristes palestiniens.
Par contre elle organisa une section spéciale du Mossad, qui fut chargée de traquer et d'éliminer les responsables de cette prise d'otages. Ils furent tous, sans exception, éliminés après des années de traque.
Une façon de concevoir la lutte différente de celle que les forces de l'ordre appliquent en France en ce moment.
Il est même question d'accepter que les djihadistes français reviennent pour être jugés ici, sous prétexte qu'en Irak ou Syrie ils risquent la peine de mort.
Un comble !!
Rédigé par : Tipaza | 31 mars 2018 à 22:51
@ Elusen | 31 mars 2018 à 20:38
"« Est-ce que, enfin, vous mangez des navets au petit déjeuner ? »
Je lis déjà un navet !"
Vous n'êtes pas raisonnable.
Pour l'unique testicule qui vous reste, il faut [b]manger[/b] des navets au petit déjeuner et ne pas se contenter de les lire.
Rédigé par : Deviro | 31 mars 2018 à 22:29
@ Savonarole, 31 mars 2018 à 17:16
"Toutefois, je suis resté de glace devant le calme et la décontraction de la mère, le jour suivant l'assassinat de son fils"
J'ai eu cette impression aussi, sans doute fausse ; c'est je crois chez cette femme un état provisoire avant un sentiment aigu de perte. Je trouve ces interviews à chaud sauvages. Elles prétendent informer, mais plus souvent, elles déforment.
Rédigé par : Lucile | 31 mars 2018 à 21:31
L'interdiction du salafisme est impossible ; c'est, pourtant, une bonne chose qu'un homme politique de premier plan la réclame.
Manuel Valls sortant du bois et réclamant l'interdiction du salafisme, c'est un électrochoc. C'est comme le Front national réclamant la fin de l'immigration de masse. C'est la fin d'un tabou.
C'est la reconnaissance, par un ancien Premier ministre, que face à certaines menaces contre la sûreté nationale, seules des mesures de force, délibérément hostiles et visant l'ensemble d'un groupe humain, sont aptes à nous défendre.
C'est la reconnaissance du fait qu'une guerre nous est menée, et qu'à la guerre, on ne fait pas de quartier. C'est la répudiation de la sacro-sainte doctrine de gauche, entreprise par un homme de gauche, de surcroît, selon laquelle il ne faudrait ni "généraliser", ni "discriminer", ni "essentialiser" (dernière invention des gauchistes, dont le volapük évolue sans cesse, afin de renouveler leur stock de malédictions éventées). C'est, pour le dire simplement, la reconnaissance du fait que le "racisme" est légitime, et nécessaire.
Le "racisme" tel que le définit la gauche, bien entendu. A l'unisson avec la droite de gauche, ce qui fait du monde.
Evidemment que lorsque les Allemands vous font la guerre, vous ne cherchez pas à distinguer les Allemands "modérés" des Allemands "radicalisés", ceux qui sont membres des SS de ceux qui sont seulement membres des Jeunesses hitlériennes, ceux qui sont protestants de ceux qui sont catholiques, ceux qui dirigent les Einsatzgruppen de ceux qui "ne cherchent qu'à mener une vie meilleure, pour eux et leur famille, exactement comme vouzémoi".
Tous les Allemands sont des ennemis (sauf les Juifs allemands, OK : 1 % de la population de l'époque, Allah louche). Vous êtes un épouvantable "germanophobe". Un répugnant "raciste" anti-allemand. Mettez-vous à genoux, et demandez pardon.
Manuel Valls a donc "libéré la parole raciste", et c'est une formidable avancée politique.
En revanche, il est évidemment impossible "d'interdire le salafisme". Le fantasme fonctionnariste français s'imagine que tout le monde est organisé comme le sous-secrétariat adjoint au contrôle de la conformité environnementale des crayons à papier du ministère de l'Intérieur. Il fait comme si les subversifs musulmans demandaient une autorisation en préfecture pour détruire la société française, et cochaient la case "salafiste" en tirant la langue sur le formulaire Cerfa n°B12X443, avant de le porter à la poste avec une enveloppe timbrée pour la réponse.
Dans tes rêves, mon pote. D'ailleurs, l'objection est venue immédiatement, avec d'éminents penseurs levant timidement le doigt pour demander s'il ne conviendrait pas, également, "d'interdire" le wahhabisme. Lequel, m'a-t-il semblé, n'est pas exactement bisou-bisou non plus.
En réalité, il faudrait interdire, en plus, le bouboulisme, le schtroumpfisme, le casse-piétisme, et toute une série de mouvements musulmans hostiles et violents apparus par le passé, sans compter ceux qui ne manqueront pas d'apparaître dans l'avenir.
Je rassure les âmes sensibles : il ne s'agit pas de mener les musulmans vers les chambres à gaz. Sauf, éventuellement, vers les chambres à gaz hilarant : on ne sait jamais, ils arrêteraient peut-être de nous faire la gueule.
En revanche, ce qui est parfaitement possible, et évidemment nécessaire, c'est de prendre toute une série de mesures vexatoires, hostiles et discriminantes, qui feraient comprendre clairement aux musulmans qu'ils sont tout juste tolérés chez nous, et encore : à condition de ne pas musulmaniser. Et qu'il vaudrait mieux, à tout prendre, qu'ils s'en aillent voir en musulmanie si l'air mahométan n'y serait pas plus frais.
C'est ce qu'ont fait les Suisses, en interdisant les minarets chez eux. Et par référendum, encore. Les Suisses ont constaté que l'islam, depuis un millénaire et des brouettes, interdit aux chrétiens d'ériger des églises plus hautes que les mosquées, afin de les humilier ? Très bien. Nous allons faire exactement la même chose. Ici, c'est nous qui sommes les chefs, et ce sont vos mosquées qui seront visiblement et ridiculement châtrées, contraintes d'être plus basses que nos glorieuses églises romanes.
On ne peut pas "interdire le salafisme", mais refuser un permis de construire, c'est parfaitement possible.
Maintenant, mettez-vous à genoux, et demandez humblement la permission de rester chez nous (à condition de jeter bien sagement vos ordures dans les sacs poubelles municipaux à CHF 5.- pièce).
Ne me dites pas que nous sommes plus bêtes que les Suisses. Nous sommes dotés d'une administration gigantesque, qui s'emploie très bien, merci beaucoup, à pondre des millions de lois, de décrets et de règlements qui dégoûtent très efficacement les honnêtes Français de rester dans leur propre pays. Ne me dites pas que les fonctionnaires français sont incapables d'imaginer des règles au moins aussi perverses pour dégoûter les musulmans.
Naturellement, il conviendra de faire les imbéciles. Ce n'est pas comme si la fonction publique française n'avait pas un entraînement prodigieux en la matière. Nous n'allons évidemment pas "interdire le salafisme". Nous allons, par exemple, interdire l'abattage des bêtes de boucherie par égorgement. Vous n'allez tout de même pas nous reprocher de défendre les "droits des animaux", ni d'oeuvrer à une écologie durable pour la défense de la planète ?
Tiens, c'est exactement ce qu'ont fait les Suisses, aussi. Et depuis un siècle, encore. Ce fut même l'objet du premier référendum de leur histoire. Avez-vous vu, pour autant, les musulmans suisses, ou de Suisse, brûler des voitures ? Ils baissent la tête, c'est tout.
N'importe qui, ici, pourrait noircir tout de suite une dizaine de pages avec des mesures de ce genre. Sauf Tomas, bien sûr, qui continue de faire l'imbécile -- mais dans le mauvais sens.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 31 mars 2018 à 21:19
@ Savonarole | 31 mars 2018 à 17:16
"Toutefois, je suis resté de glace devant le calme et la décontraction de la mère, le jour suivant l'assassinat de son fils. On va encore me jeter des pierres, mais je n'aurais jamais pu passer à la télévision, filmé sur une plage bretonne, avec autant de détachement."
Ne pensez pas que la maman d'Arnaud Beltrame était décontractée et détachée. Perdre un enfant, quel que soit son âge et sa profession même à risques, est la plus grande douleur éprouvée dans la vie. S'exprimer en public en gardant sa dignité et une retenue, est un exercice très difficile. Un petit décontractant peut soulager les souffrances intérieures, même un court instant, c'est nécessaire pour ne pas s'effondrer en larmes.
Rédigé par : Ellen | 31 mars 2018 à 20:53
@ Savonarole | 31 mars 2018 à 17:16
Comme vous, je n'arrive pas à comprendre ces mères "glacées" voire inhumaines qui réagissent à peine (passage à la télé oblige) en apprenant les conditions atroces dans lesquelles le fils de leur chair vient d'être assassiné.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 31 mars 2018 à 20:50
@ Deviro | 31 mars 2018 à 17:15
« Est-ce que, enfin, vous mangez des navets au petit déjeuner ? »
Je lis déjà un navet !
Je suis fortement amusé, car j’ai été contacté en privé par Mme Bilger à la suite d'un premier post censuré, elle me signalait que votre propos ne devait pas être vu comme l’apologie du terrorisme et un appel au meurtre envers un imam.
Je pense qu'elle a dû tomber de haut, car c’était bel et bien ce que vous faisiez, je vous cite :
Ainsi, je me dois de réitérer :
- Dalil Boubakeur est sous protection rapprochée, car les islamistes veulent sa peau, tout comme les autorités musulmanes de Lyon et Marseille sont sous protection.
- Tareq Oubrou, imam à Bordeaux dont les islamistes veulent la mort.
- Hassen Chalghoumi, imam de Drancy menacé de mort par Al-Qaïda, le Daesh, protégé en permanence.
- Au Bataclan combien de français musulmans blessés, abattus, dont au moins une femme enceinte.
- Sur la promenade des Anglais, une grand-mère musulmane et son petit-fils de 5 ans sont les premières victimes.
- à Toulouse, les militaires français musulmans exécutés par Mohammed Merah.
- le policier français musulman exécuté sur le trottoir à Paris lors l'attentat de Charlie Hebdo : Ahmed Merabet.
Voulez-vous la vidéo, elle circule sur Internet, vous pourrez rebalancer : ça me chiffonne un peu.
- Combien de personnes exécutées par les frères musulmans, le GIA, Al-Qaïda, le Daech, en Égypte, Syrie, Tunisie, Maroc, Algérie, Irak, Iran, Mali ?
- le GIA qui a exterminé des villages entiers en Algérie, jusqu'aux bébés égorgés.
- Combien d’imams progressistes exécutés par les islamistes ?
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@ Claude Luçon | 31 mars 2018 à 15:45
« Comment savez-vous que Caïn n'a pas hurlé "Allahu akbar" »
Parce que Caïn ne parlait pas l’arabe, mais l’araméen selon la Bible !
Rédigé par : Elusen | 31 mars 2018 à 20:38
@ Tomas de 18:48
"...les bourgeois satisfaits et biberonnés aux Trente Glorieuses de votre genre ne peuvent comprendre"
Voilà bien l'aveu de votre haine sociale, celle qui ronge ce pays.
Par cet aveu vous nous donnez votre âge, trentenaire aigri, complexé, frustré.
Nos cheveux blancs vous exaspèrent. Notre bien-être vous insupporte.
Terra Nova avec le pisseux Thierry Pech et son bras armé Hervé le Bras sont vos phares. Pauvre garçon.
Vous êtes déjà vieux avant d'y arriver.
Rédigé par : Savonarole | 31 mars 2018 à 19:57
@ Patrice Charoulet | 31 mars 2018 à 06:58
@ Trekker | 31 mars 2018 à 14:45
Avec mes excuses pour interférer dans votre discussion, mais il me semble opportun de préciser que la gendarmerie nationale ne dépend plus du ministère de la Défense (à présent des Armées), mais du ministère de l'Intérieur, sauf erreur depuis 2009.
Les gendarmes ont conservé leur statut militaire au sein de ce ministère comme c'était déjà le cas en Espagne avec la Garde civile.
Rédigé par : Robert | 31 mars 2018 à 19:27
@ Savonarole
Tout le monde perd son temps ici de toutes manières, moi y compris. Je maintiens qu'il n'existe aucune preuve que cette phrase ait été prononcée. Et que nous vivons une ère de catastrophe environnementale que seuls les bourgeois satisfaits et biberonnés aux Trente Glorieuses de votre genre ne peuvent comprendre. Rien à voir avec l'Education nationale ou la gauche !
Rédigé par : Tomas | 31 mars 2018 à 18:48
@ Patrice Charoulet | 31 mars 2018 à 06:58
Les retranscriptions des écoutes téléphoniques privées pour raisons d'Etat saisies légalement par les magistrats dans une affaire pénale en cours et en complément des pièces versées au dossier de l'affaire, sont des preuves supplétives très utiles à l'instruction.
Ni la presse ni le public ne peuvent s'en saisir. Ce serait illégal.
Pareil pour les écoutes enregistrées par le Colonel Beltrame. Ce type de renseignement n'est réservé qu'à la gendarmerie (armée) et pour les enquêteurs spécialisés et magistrats du TGI pour suivi de l'enquête.
Ce type de renseignement est précieusement gardé hors de l'écoute du public et de la presse pour éviter des fuites trop dangereuses pour la sécurité du pays. On ne fournit pas le mode d'emploi ni les souffrances endurées par la victime aux ennemis et auteurs de l'attaque terroriste, pour les voir se propager sur Internet !
Ne travaille pas qui veut au GIGN. Il faut de la constance, de la disponibilité et une grande discrétion.
Rédigé par : Ellen | 31 mars 2018 à 17:24
Les photos de cette famille Beltrame sont belles.
Toutefois, je suis resté de glace devant le calme et la décontraction de la mère, le jour suivant l'assassinat de son fils.
On va encore me jeter des pierres, mais je n'aurais jamais pu passer à la télévision, filmé sur une plage bretonne, avec autant de détachement.
N'étant pas baptisé, ni relié à aucune religion, je suis tout de même consterné.
Rédigé par : Savonarole | 31 mars 2018 à 17:16
@ Elusen | 31 mars 2018 à 02:26
"Le colonel a pris la place d’une dame, pourquoi les autorités auraient-elles dû demander à un imam de prendre la place de cette dame ?
Il est vrai que votre intervention n’est pas du persiflage, elle va bien au-delà, c’est carrément un appel au meurtre et l’apologie d’un acte de terrorisme envers un imam !"
Et donc le meurtrier aurait tué l'imam en criant "Allahu akbar" ? ça me chiffonne un peu, votre raisonnement...
Revenons sur terre : avez-vous suivi le conseil des spécialistes pour vos testicules ?
Est-ce que, enfin, vous mangez des navets au petit déjeuner ?
Rédigé par : Deviro | 31 mars 2018 à 17:15
@ caroff
@ Claude Luçon
Bref, si je comprends bien, Boumédiène ne l'a jamais dit, mais il le pensait très fort.
Ce cher Tomas nous ressert du Hervé Le Bras, qui lui ne cesse de le dire.
Avez-vous toisé ce Tomas ? Les petits oiseaux, l'immigration, la gauche, une catastrophe de l'Education nationale.
C'est Christian C, qui opérait ici il y a quelques années.
Vous perdez votre temps.
Rédigé par : Savonarole | 31 mars 2018 à 16:57
@ Elusen | 31 mars 2018 à 02:26
Ha ! Ha ! Pinailleur en plus !
Comment savez-vous que Caïn n'a pas hurlé "Allahu akbar", ou quelque chose du même genre et plus d'époque, avant de tuer Abel ?
Demandez à votre Lucifer puisqu'il gardait un œil sur Caïn :)
Rédigé par : Claude Luçon | 31 mars 2018 à 15:45
@ Patrice Charoulet | 31 mars 2018 à 06:58
"La gendarmerie nationale, et donc le ministère de la Défense, possède actuellement l'intégralité des propos qui ont été échangés. N'espérons pas lire ce document chez Mediapart ou dans le Canard enchaîné. Cela doit être instructif en tout cas."
Dans cette hypothèse il n’est pas certain que ce soit instructif pour le grand public, hormis pour satisfaire le goût malsain de certains pour le voyeurisme. Il n’a d’intérêt que pour les spécialistes de l’antiterrorisme, et surtout pour les futurs terroristes.
A supposer que l’intégralité des propos échangés pendant environ deux heures entre le colonel Beltrame et le terroriste aient été enregistrés, et qu’ils soient remontés au ministère de la Défense, ceux-ci relèvent alors du secret-défense et donc ne seront jamais divulgués, notamment pour les raisons que j’évoquais précédemment.
Si ce supposé enregistrement ne comportait que des banalités ou rien de significatif, la direction nationale de la gendarmerie l’aurait déjà communiqué aux médias. Certes ce n’est que mon avis, et chacun est libre d’échafauder toutes les hypothèses même les plus délirantes !
Rédigé par : Trekker | 31 mars 2018 à 14:45
Trop de tensions...
Il y a ceux qui pensent qu'il était mal d'être joyeux le Vendredi saint vu que c'est la mort de Jésus pour un chrétien, mais comme cette mort puis sa résurrection sont dans le dogme ce qui sauve, cette joie peut se comprendre même si je comprends que la mort de quiconque, spécialement de qui est innocent voire sauveur, choque. Il y a ceux qui prêchent en étant agressifs, ceux qui en sont tristes.
Les chrétiens et les non-chrétiens qui pour des raisons diverses peuvent se sentir mal vus.
Alors, pourquoi ne pas célébrer le meilleur de ce que croient les gens, par exemple, je ne sais pas moi, le salut et la vie ?
Collons à l'actualité, le salut, c'est Pâques, et la vie, c'est après les attentats, porteurs de mort. Musique et poésie :
https://www.youtube.com/watch?v=mZs29KIl_4w
Et après Bach, Lou Andreas-Salomé :
http://francais.agonia.net/index.php/poetry/1793420/Prière_à_la_Vie
Rédigé par : Noblejoué | 31 mars 2018 à 14:41
@ Claude Luçon
Rien n'est jamais sûr, et en particulier le fait que cette phrase ait jamais été prononcée. Mais elle colle tellement à merveille avec nos phantasmes d'invasion qu'elle a toutes les chances d'être une citation apocryphe.
J'ignore si la phrase de Castro est vraie mais je pense qu'elle est juste : si nous voulons éviter le chaos planétaire il va peut-être falloir que nous nous mettions à modérer nos appétits. Il est clair qu'en l'état actuel des choses, il est impossible d'apporter à tous les habitants du globe notre niveau de vie.
Rédigé par : Tomas | 31 mars 2018 à 13:59
@ caroff | 31 mars 2018 à 11:03
On peut aussi penser qu’il a dit cela en « off » devant une assemblée d’étudiants en leur recommandant de ne surtout pas le répéter.
Toute ressemblance avec un personnage existant n’est pas vraiment le fruit du hasard ! 😁
Rédigé par : Achille | 31 mars 2018 à 12:58
@ Claude Luçon 04h58
"La seconde est celle de Houari Boumédiène que vous connaissez, elle complète d'ailleurs bien celle de Castro !
Pour moi elle date de 73."
Je pense comme vous que cette phrase n'a pu être prononcée dans une enceinte internationale, en revanche cette déclaration un tantinet provocatrice, mais qui collait à l'air du "bon vieux temps" des pays non-alignés, a pu être faite par Boumédiène dans un discours ou une interview.
Peut-être les traces en ont-elles été effacées pour ne pas nuire à la mémoire du colonel ?
Rédigé par : caroff | 31 mars 2018 à 11:03
@ Tomas | 30 mars 2018 à 22:20
Moi y en a vous mettre tous d'accord, moi y en a entendu Momo aux guichets di la CAF : "Missié, moi y en a douze fatmas et trente-six enfants, toi y en a abouler le flouze !"
Rédigé par : sylvain | 31 mars 2018 à 08:48
Le colonel de gendarmerie égorgé avait laissé son téléphone ouvert pour que l'on puisse suivre l'évolution des événements. La gendarmerie nationale, et donc le ministère de la Défense, possède actuellement l'intégralité des propos qui ont été échangés. N'espérons pas lire ce document chez Mediapart ou dans le Canard enchaîné. Cela doit être instructif en tout cas.
On comparera avec d'autres situations, pour des événements sans commune mesure, pas du tout tragiques, eux. Récemment, repas (de réconciliation ?) entre LW et NS. Ils sont deux, je ne sais où, en attendant un troisième qui va arriver, un certain Gaudin (pas celui de Marseille). Le Canard prétend nous dire les phrases échangées. Questions : Y avait-il un micro sous la table ? LW ou NS ont-ils téléphoné au Canard ?
De qui se moque-t-on, en prétendant citer ces phrases ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 31 mars 2018 à 06:58
@ Tomas | 30 mars 2018 à 22:20
Rien n'est jamais sûr !
Mais j'étais en Algérie de 1971 à 76, pour autant que je me souvienne on citait alors deux déclarations tonitruantes faites dans ce qu'on a d'abord appelé : Meeting des pays sous-développés, puis des pays en voie de développement, et enfin des pays émergents.
Meetings qui avaient lieu dans ces pays, à tour de rôle, pas à New York.
Les grandes figures initiales en étaient Nehru, Nasser et Castro.
La plus vieille citation attribuée à Fidel Castro au cours de l'un de ces meetings, plus ancien que celui de 73 à Alger, était :
"Nous n'égalerons jamais le niveau de vie des pays développés, la seule solution est de rabaisser le leur à notre niveau"
La seconde est celle de Houari Boumédiène que vous connaissez, elle complète d'ailleurs bien celle de Castro !
Pour moi elle date de 73.
Elle ne peut avoir été prononcée à l'ONU en 74, pensez-y !
Pensez au chaos qui en aurait résulté s'il avait dit cela devant l'Assemblée générale.
Elle est associée à l'ONU sans doute parce qu'elle avait été faite peu de temps auparavant en Algérie.
De plus une forte proportion des pays présents au Meeting du Club des Pins en 73 étaient musulmans et en grande partie d'obédience soviétique, bien plus qu'à l'ONU.
A la même époque, mais concernant seulement l'Algérie, les Algériens eux-mêmes racontaient qu'au cours d'un 1er Juillet, pour la célébration de l'indépendance, un des grands du FLN dont j'ai oublié le nom avait déclaré :
"Peu après le départ des colonialistes français nous étions au bord du gouffre ! Depuis nous avons fait un grand pas en avant".
Triste lapsus, les Algériens alors le voulaient drôle, mais par la suite les années et les événements ont prouvé qu'il avait raison.
Enfin, plus tard, dans un meeting de la FAO, ou UNICEF, (?) à Vienne concernant les enfants mourant de faim un peu partout en Afrique et en Asie, le représentant de l'Inde en s'adressant aux représentants de nos pays a dit :
"We breed them, you feed them !"
En clair : "Nous les faisons, à vous de les nourrir".
Le problème est toujours là, nous ferions bien d'y penser, et surtout d'agir !
Rédigé par : Claude Luçon | 31 mars 2018 à 04:58
@ Tipaza | 28 mars 2018 à 18:42
Un exemple de héros à qui un destin exceptionnel aura permis de traverser l'inimaginable :
"...La peur ? Il avoue n'avoir jamais connu. « Avec l'ennemi en face, on n'a pas le temps de réfléchir », explique-t-il..."
https://www.youtube.com/watch?v=DD1ucKeMXQA
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/sarthe/lucien-martin-la-peur-je-ne-lai-jamais-connue-4213162
P.S. : Quand je vois la "tablette de chocolat" du général Jean-Louis Georgelin, je serais curieux d'avoir la liste de se citations.
Rédigé par : fugace | 31 mars 2018 à 02:27
@ Claude Luçon | 30 mars 2018 à 21:31
« Sur votre liste vous avez oublié le tout premier terroriste : Caïn ! »
Oh ! un tel anachronisme ?!
Caïn un terroriste ?!
Le terrorisme n’est même pas écrit dans la Bible. Ouïe, ouïe, ouïe !
Il n’existe même pas dans la langue araméenne.
https://www.universalis.fr/encyclopedie/cain/
Terrorisme, cela vient de la Révolution française, du régime de la Terreur en 1794 et personne n’en parle dans la Bible.
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@ Deviro | 30 mars 2018 à 14:38
Le colonel a pris la place d’une dame, pourquoi les autorités auraient-elles dû demander à un imam de prendre la place de cette dame ?
Il est vrai que votre intervention n’est pas du persiflage, elle va bien au-delà, c’est carrément un appel au meurtre et l’apologie d’un acte de terrorisme envers un imam !
Rédigé par : Elusen | 31 mars 2018 à 02:26
@ Ellen | 30 mars 2018 à 13:17
Il est vrai que les façons de construire ses interventions m'ont fait penser à Harold Lloyd confronté au sketch célébrissime de l'horloge que l'on aurait pu remplacer par une toupie.
Aujourd'hui suite à une réplique récente de Claude Luçon relative au jeu personnel de questions/réponses, "l'honorable petit bétonnier" n'en est plus qu'à dialoguer avec lui-même.
Ceci n'est pas sans me rappeler la ferveur décervelée d'un Woody Woodpecker de la grosse première décennie, qui piochait consciencieusement de son bec, stupidement.
Bon, bon, là n'est pas le sujet je continue de frayer mon chemin à travers les commentaires.
Rédigé par : Giuseppe | 31 mars 2018 à 01:35
@ Claude Luçon | 30 mars 2018 à 21:31
"...quelqu'un ou quelque chose a interféré avec l'action du Colonel"
Les seuls qui peuvent éventuellement le savoir sont les membres présents de l’antenne régionale du GIGN, et ce dans le cas où son portable était encore actif. Mais ainsi qu’écrit précédemment, même s'ils le savent ils ne le diront pas, afin de ne pas donner des idées à de futurs terroristes.
On ne peut faire que des suppositions dénuées de tout fondement : intervention maladroite d’un journaliste, d’un client ou d'un employé du magasin, etc. Ce qui est certain, on peut raisonnablement exclure toute bavure venant du GIGN, compte tenu de la chronologie des événements.
"...l'otage, objet de l'échange, a complètement été occultée, nous ne savons rien d'elle ! On aurait pu penser qu'elle ait assisté aux funérailles aux côtés de la famille de son sauveteur ?"
Sur plusieurs chaînes de télévision, il a été précisé au sujet de la caissière initialement prise en otage : 40 ans, ex-ingénieur qualité, occupait son emploi actuel par défaut depuis quelques mois suite à son licenciement par son précédent employeur. Elle n’était pas présente aux funérailles car choquée et traumatisée par les événements vécues, et d’ailleurs elle a refusé toute interview.
Ceux qui écrivent que ce n’était pas au lieutenant-colonel Beltrame de se porter en avant confondent son rôle avec celui d’un colonel d’infanterie, et même de Légion ou de paras. Le GIGN dont était issu ce lieutenant-colonel a ses spécificités et ses propres règles d’engagement, notamment de ses officiers.
Le 26 décembre 1994 lors de la libération des otages de l’Airbus à Marseille-Marignane, le commandant Denis Favier, patron alors du GIGN, était en tête d’une des deux colonnes d’assaut !
Rédigé par : Trekker | 31 mars 2018 à 01:02
@ Claude Luçon
Ah bon. Sur les innombrables blogs de la fachosphère où cette phrase tourne en boucle, on dit toujours que c'est à l'ONU en 1974, ce qui est faux.
Y a-t-il une source fiable quelque part indiquant que ces propos ont effectivement été tenus ? Je n'ai rien trouvé pour ma part...
Rédigé par : Tomas | 30 mars 2018 à 22:20
@ Elusen | 30 mars 2018 à 15:29
"Pas une, pas un, ne se pose la question de savoir, si Dieu n’existait pas, ni ses courants religieux, y aurait-il du terrorisme ?"
Bien sûr que non ! Nous vous laissons le soin de le faire pour nous !
Avec un cerveau comme le vôtre à notre disposition pourquoi nous poserions-nous des questions puisque vous nous donnez les réponses d'avance ?
Sur votre liste vous avez oublié le tout premier terroriste : Caïn !
@ Trekker | 29 mars 2018 à 01:03
"Mon analyse, qui n’engage que moi, est confortée par... ...mais un événement imprévu a fait basculer celle-ci..."
Votre analyse est partagée : quelqu'un ou quelque chose a interféré avec l'action du Colonel !
D'une part, au cours de la journée, une seule fois, un bulletin d'information sur BFM a mentionné l'interférence d'une personne, puis plus rien.
D'autre part, l'otage, objet de l'échange, a complètement été occultée, nous ne savons rien d'elle ! On aurait pu penser qu'elle ait assisté aux funérailles aux côtés de la famille de son sauveteur ?
Ce soldat était tout à fait en mesure de contrôler le fanatique, surtout de se protéger d'une attaque à l'arme blanche, quelqu'un a provoqué et est responsable de sa mort.
Souvenons-nous de Dominique Rizet et de l'Hyper Cacher, pour un scoop il a failli faire capoter l'action des forces de l'ordre et être à l'origine d'un massacre ! Ce qui d'ailleurs ne l'empêche pas de se pavaner sur BFM et "Faites entrer l'accusé".
Rédigé par : Claude Luçon | 30 mars 2018 à 21:31
Coucou Elus-Haine !
@ Elusen | 30 mars 2018 à 15:29
Vous avez oublié "Licence IV", ce groupe de gros beaufs moustachus bérets basques qui terrorise les islamistes avec comme seules armes des apéros saucisson-pinard !
Et les curés pédos des sacristies qui terrorisent les petits nenfants, dans quelle catégorie terroriste les mettez-vous ?
Vite, vite, dites-nous, nous sommes impatients de partager vos "sexpériences" à ce sujet !
Nonosse ?? Kss kss !!
Rédigé par : sylvain | 30 mars 2018 à 18:30
@ Xavier Nebout | 29 mars 2018 à 22:50
On aura parlé beaucoup dans ces commentaires de ce qui se situe dans les caleçons des hommes... mais les hommes français n'en ont plus (pas des caleçons mais ce qu'il y a dedans) voilà pourquoi nous sommes envahis et que nous avons des présidents comme Hollande et Macron, nous travaillons uniquement avec la langue !
Aux suivants et tous le pantalon sur les chaussures et que l'on se courbe devant le roi Macron !
Rédigé par : echec à la dame | 30 mars 2018 à 17:45
@ sylvain
@ Robert Marchenoir
@ Robert
@ Claude Luçon
@ les truc-muches
En somme, personne n’a lu le Coran, mais ils ont tous une théorie sur le pays Islam, sur la religion musulmane, sur le wahhabisme, sur la Mac Bacon et Vichy !
Pas une, pas un, ne se pose la question de savoir, si Dieu n’existait pas, ni ses courants religieux, y aurait-il du terrorisme ?
- le terrorisme inventé par le Régime de la Terreur sous la Révolution française sans rapport avec Dieu.
- les Kamikazes japonais, au nom de l’empereur et non d’une religion.
- l’OAS, c’était pas au nom de Dieu.
- le FLNC, les Brigades rouges, Action Directe, le BRA, ce n’était pas au nom de Dieu.
Et la Bande à Baader, la Bande à Basile, la Compagnie créole ?!
Est-ce à voir avec un Dieu, une religion ou plus avec des gens comme vous qui atteignent le paradoxe absolu d’aimer la haine et de s’en nourrir ?
Rédigé par : Elusen | 30 mars 2018 à 15:29
@ Elusen | 30 mars 2018 à 05:08
"Ce n’est peut-être pas que l’idée qui soit idiote !
1° personne n’a envoyé le Colonel !
2° c’est un choix qu’il a fait, donc il a exercé son libre arbitre, car c’est sa décision. Vous niez son libre arbitre, donc son acte héroïque (don de soi par altruisme), vous êtes comme le sal_pard qui s’est réjoui de sa mort.
3° un imam est un civil, ainsi, comment des autorités auraient-elles pu demander à un civil de prendre la place d’un autre civil ?!
Vous auriez gagné à ne pas la ramener, juste à la fermer !"
J'avais écrit : Très peu de persiflages, de sarcasmes, aucune insulte ni injure ni diffamation ni calomnie, ça fait du bien...
C'est loupé !
2° Vous niez son libre arbitre, donc son acte héroïque (don de soi par altruisme), vous êtes comme le sal_pard qui s’est réjoui de sa mort.
Ouh là là, le syndrome dans toute sa splendeur...
3° un imam est un civil, ainsi, comment des autorités auraient-elles pu demander à un civil de prendre la place d’un autre civil ?!
C'est quoi, ce volapuk ? le Lt-Colonel était un civil ?
Je m'étais promis de ne jamais commenter les écrits d'Elusen, après constat de ses insultes récurrentes contre Philippe Bilger, mais là, le syndrome dont il est atteint saute aux yeux.
Pour être clair : un de ses testicules n'est pas descendu, les séquelles physiques sont vénielles, mais les conséquences psychologiques sont lourdes : il est très méchant...
Hélas, ce n'est pas tout : le deuxième testicule a migré vers le haut et s'est logé sous le cervelet.
A la radio on peut croire que c'est un lipome, mais non, c'est bien un testicule, et en général, c'est celui de gauche (s'il est droitier) et c'est ça, en plus d'être très méchant qui le rend hargneux, vindicatif, injurieux, et se mélangeant les paluches dans ses arguments.
Mais on peut atténuer les séquelles : Il faut qu'il mange plus de navets au petit déjeuner et qu'il mâche bien avant d'avaler, c'est un urologue qui a écrit ça je ne me rappelle plus où. Cherchez sur Google "Elusen syndrom" ou "Elusen pathology" et tenez-moi au courant. Merci.
Rédigé par : Deviro | 30 mars 2018 à 14:38
@ Robert | 29 mars 2018 à 16:24
L'extrait d'article que j'ai cité est bien sûr connu, son auteur Jacques Ellul hélas beaucoup moins, notamment dans notre pays. Alors qu'il compte parmi les écrivains les plus lucides - sinon visionnaires - sur les problèmes de notre temps.
Professeur d'histoire des institutions, Ellul hormis sa spécialité s'est évadé dans bien des directions, ses œuvres abordant notamment des sujets aussi variés que la théologie, la sociologie et la technique ; il suffit d'en relire quelques-unes, tellement d'actualité, pour comprendre à quel point il avait presque tout prévu. Parmi elles : "Ethique de la liberté, la Subversion du christianisme, La Foi au prix du doute, le Système technicien, La Technique ou l'enjeu du siècle, La Parole humiliée, l'Exégèse des nouveaux lieux communs, Propagandes, Le Système technicien" (nous sommes en plein dedans). Sans oublier son dernier ouvrage "manuscrit" publié après sa mort : "Islam et Judéo-christianisme" où il porta, entre autre, l'estocade à la fable des trois religions du Livre, qui ne seraient en fait que deux (soit le Premier, dit Ancien et le Second Testament).
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 mars 2018 à 14:29
@ Claude Luçon | 29 mars 2018 à 21:27
"C'est mon côté grand-paternel, je prends la défense de ceux qui ne me le demandent pas."
Je ne pense pas que Savonarole "le Rambo" ait besoin d'une protection paternaliste. A l'aise pour même se payer un certain pétochard, "l'honorable petit bétonnier" (christianisé par Giuseppe), et capable de le faire couler en moins de deux.
Rédigé par : Ellen | 30 mars 2018 à 13:17
@ Tomas | 30 mars 2018 à 00:23
Cette phrase a été prononcée par Houari Boumediène lors de la Conférence des pays non-alignés qui s'est tenue au Club des Pins près d'Alger en septembre 1973, pas à l'ONU.
Rédigé par : Claude Luçon | 30 mars 2018 à 12:14
@ Exilé | 29 mars 2018 à 17:03
"Encore faudrait-il que les divers ministres de l'Intérieur qui se sont succédé aient évité, par ignorance ou par simplisme, de cataloguer l'islam comme étant une « religion », sur le modèle du catholicisme par exemple, alors que c'est beaucoup plus que cela, c'est un système global qui régit de A à Z la vie des individus et des sociétés, y compris dans les moindres détails de la vie quotidienne."
Je pense qu'il faut distinguer les situations dans le temps.
Tout d'abord, en Islam, il existe des rites qui distinguaient les musulmans dans leurs pratiques. Avec une opposition entre wahhabites (bédouins d'Arabie) et malékites (Afrique du Nord notamment) par exemple.
La France en Algérie comme au Maroc ou en Tunisie, n'a jamais entretenu de relations conflictuelles avec les musulmans. Au point que, quand le FLN a voulu déclarer le djihad, cela a été un fiasco tout autant que sa grève générale en 1956.
Ensuite, il faut rappeler qu'en France métropolitaine (comme en Afrique du Nord et subsaharienne), ce n'est que dans les années 80-90 qu'on a laissé circuler librement les prêcheurs wahhabites (rappelez-vous ces hommes souvent par deux en gandoura grise et chéchia blanche) qu'on a laissé agir dans nos banlieues avec l'idée que le retour à la religion serait une cause de pacification.
Le contre-sens a été total parce qu'on a instillé en France l’islam salafiste qui a largement supplanté celui des parents pour prendre les habits de celui qui nous fait à présent la guerre sur notre propre sol. Et là, ni la gauche, ni la droite n'ont pris conscience du risque mortel qu'elles faisaient prendre à la France par cette politique des trois singes : ne rien voir, ne rien entendre et surtout ne rien dire...
Mais cela a été aussi l'aveuglement des puissances occidentales (États-Unis en tête, la France aussi dans une mesure un peu moindre) lorsque pour lutter contre l'URSS en Afghanistan, elle ont soutenu les forces religieuses les plus rétrogrades avec pour conséquence à long terme le retournement des mêmes contre elles, via Al-Qaïda et ses avatars (AQMI, DAECH, etc.).
L'islam traditionnel de l'Algérie et de l'Afrique subsaharienne a maintenant été remplacé par celui wahhabite de l'Arabie séoudite. Celui de la Turquie, placé sous le boisseau de la laïcité de Mustafa Kemal, remplacé par celui des Frères musulmans dont le parfait représentant est Monsieur Erdogan, comme en Tunisie ou en Libye. Celui enfin chiite d'Iran, muselé par l'ex-Shah, libéré par notre aveuglement et à présent devenu système théocratique quasiment indéboulonnable et participant à la déstabilisation des Proche et Moyen-Orient, c'est-à-dire à nos portes.
Mais il est évident que lorsque l'on se contente de regarder la mondialisation destinée à faire des individus exclusivement des consommateurs, ce type de préoccupations non financières ne présente quasiment aucun intérêt, sauf que le réveil est particulièrement douloureux face à une réalité explosive susceptible de tout emporter dans la tourmente des guerres de religion. Quelle parfaite réussite de l'Occident ! Pourtant un Américain mieux inspiré avait écrit un livre sur la guerre des civilisations en devenir...
Rédigé par : Robert | 30 mars 2018 à 11:48
Les commentaires de ce billet sont hétéroclites :
- Les états des lieux ;
- Les insultes ;
- Les histoires personnelles qui n'ont aucun rapport avec le billet ;
- Les analyses et solutions proposées.
Dans cette dernière catégorie, les plus pertinents ont été rédigés par Robert et Claude Luçon.
Je suis entièrement d'accord avec Robert. Il est tout à fait envisageable d'interdire le salafisme d'un point de vue technique en conformité avec la loi française. Dans la mesure où les sectes dangereuses peuvent être interdites, le salafisme pourrait l'être.
Sauf qu'il y a un écueil de taille sur le chemin de l'interdiction du salafisme. En effet, cette doctrine religieuse est très proche du wahhabisme. Pour les spécialistes, les deux doctrines sont fusionnées. Vouloir interdire le salafisme reviendrait à interdire de facto le wahhabisme qui est aussi la religion du royaume du Qatar. L'implantation de l'économie qatarie en France est telle que cela poserait de sérieux problèmes d'ordre juridique, financier, social et avant tout politique.
Rédigé par : vamonos | 30 mars 2018 à 10:07
@ Elusen | 29 mars 2018 à 18:48
Je ne suis pas soumis à la dictature d'Elusen !
Ses insultes lui appartiennent, je ne les prends pas.
Rédigé par : vamonos | 30 mars 2018 à 09:21
@ Mary Preud'homme | 29 mars 2018 à 21:02
"sylvain en admiration devant un grand Noir, un vrai miracle ! Il est vrai qu'à quelques jours de Pâques tout peut arriver, y compris le plus improbable !"
En admiration surtout devant le grand œuf en chocolat que j'ai acheté pour dimanche et qui a la même couleur que Quarteron ; sur le plan gustatif, je ne suis pas raciste, alléluia !
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@ Tomas | 30 mars 2018 à 00:23
Rassurez-vous cher Tomas, les fatmas et moukères islamiques n'ont pas attendu Boubou Médiène pour se faire engrosser, sachant que la Ceufran, pays de cocagne, les pourvoira généreusement en aides allocs CAF RSA APL CMU SECU Assedics chomdu logements prioritaires gratos, les assoçs gauchislamistes les orientant avec célérité afin de puiser largement dans les poches des blancs de souche qui bossent et se font plumer par l'Etat complice de ce racket odieux en faveur de nos remplaçants (chuuut, tout autre mot serait raciste).
Taxes, impôts, impôts sur l'impôt, taxes sur les taxes, taxes sur les impôts, tout ce bréviaire mafieux de l'Eldorado "nique la Ceufran", accolé du mot magique "social" et hop, emballez c'est pesé !
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@ hameau dans les nuages | 29 mars 2018 à 23:50
"https://policeetrealites.wordpress.com/2018/03/28/des-internautes-ulceres-par-les-sourires-dautain-et-castaner-durant-lhommage-a-arnaud-beltrame/"
C'est normal, ils sont dans leur rôle, haineux de la France, de sa police, de son Armée, ils ne sont que comédiens figurants à cette cérémonie.
Autain, de gauchiste à gauchislamiste est connue pour ses diarrhées verbales interminables au même rythme de vidange que celui de ma fosse septique.
Rédigé par : sylvain | 30 mars 2018 à 09:17
@ Deviro
« ...pourquoi n'a-t-on pas envoyé UN IMAM à la place du Lt-Colonel ? »
Effectivement, ou bien aussi par exemple le Consul du Maroc, comme cela se fait de temps à autre dans certains quartiers chauds peuplés de gens ayant pourtant des papiers français ?
Rédigé par : Exilé | 30 mars 2018 à 09:08
@ Deviro | 29 mars 2018 à 21:16
« Une idée idiote qui me vient à l'esprit »
Ce n’est peut-être pas que l’idée qui soit idiote !
1° personne n’a envoyé le Colonel !
2° c’est un choix qu’il a fait, donc il a exercé son libre arbitre, car c’est sa décision. Vous niez son libre arbitre, donc son acte héroïque (don de soi par altruisme), vous êtes comme le sal_pard qui s’est réjoui de sa mort.
3° un imam est un civil, ainsi, comment des autorités auraient-elles pu demander à un civil de prendre la place d’un autre civil ?!
Vous auriez gagné à ne pas la ramener, juste à la fermer !
Rédigé par : Elusen | 30 mars 2018 à 05:08
Hommage à un héros, gêne extrême qu'on l'appelle un martyr. Le martyr témoigne de ce qu'il croit être la vérité au péril de sa vie, le militaire, et si ce n'avait été le militaire, l'homme qui tente de capturer ou de tuer l'ennemi, est un héros, ne se propose pas à la mort mais la risque pour la VICTOIRE*.
Faut-il que nous ayons renoncé jusqu'à l'idée de victoire pour ne pas le comprendre ?
Dans ce cas nous sommes déjà vaincus : des esclaves.
On ne rend pas hommage à un homme en méconnaissant l'inspiration qui l'a poussé à risquer la mort (il était chrétien et franc-maçon paraît-il) ni en faussant ce pourquoi il l'a fait (en militaire, pour la victoire).
A mon avis, c'est parce que la pensée fonctionne par opposition. On a voulu opposer à des martyrs (et suicidaires dévoyés) les terroristes qui s'arrogent et le nom de martyr et celui de kamikaze, un martyr occidental (chrétien ou de la démocratie ou du vivre-ensemble, enfin, peu importe, mais un martyr).
Au lieu de nous rassurer en opposant ce que nous croyons un inverse aux terroristes, faisons ce que requiert la guerre : réfléchissons, armons-nous de courage et visons à la victoire comme le héros.
La question n'est pas de nous rassurer en faisant thèse, antithèse, synthèse, ou de supposer qu'il y a une vie après la mort pour les vertueux, j'en pense ce que j'en pense, mais l'heure n'est pas au débat métaphasique, mais de nous armer, comme le héros, de lucidité, courage intellectuel, et de courage physique, pour obtenir la victoire qui maintiendra notre LIBERTÉ*.
*Deux mots en lettres d'imprimerie ? Il le faut bien car :
- Il me semble qu'on a perdu ces deux réalités essentielles de vue, ce qui est bien excusable dans l'émotion.
- Tout faire pour que ce ne soit pas le cas dans ce texte.
Rédigé par : Noblejoué | 30 mars 2018 à 04:36
Il y a décidément des mythes qui ont la vie dure. Je lis encore cette fameuse citation de Boumédiène que personne n'est capable de prouver pour la bonne raison qu'il n'y en a pas la moindre trace écrite ni le moindre enregistrement.
Ce qui est sûr c'est qu'elle n'a pas été prononcée à l'ONU en 1974, comme on pourra s'en persuader en lisant le discours de l'alors chef d'Etat algérien :
http://www.un.org/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/PV.2208&referer=/english/&Lang=F
Pardon de me répéter, mais l'édification des masses, c'est sacré !
Rédigé par : Tomas | 30 mars 2018 à 00:23
Un héros, un hommage et puis...
https://policeetrealites.wordpress.com/2018/03/28/des-internautes-ulceres-par-les-sourires-dautain-et-castaner-durant-lhommage-a-arnaud-beltrame/
Rédigé par : hameau dans les nuages | 29 mars 2018 à 23:50
Beau discours de Macron: Le colonel Beltrame dans la tradition de Jean Moulin !
Il a peur de rien, l'escroc, mais face au peuple de veaux ignorants, pourquoi se gêner ?
Que faire des 4 000 indésirables ? Comme les Australiens, on les met dans une île, et ils en sortent lorsqu'ils nous disent où ils veulent et peuvent aller sauf en France.
Et s'ils reviennent, c'est dix ans de taule.
Rédigé par : Xavier Nebout | 29 mars 2018 à 22:50
@ GLW | 29 mars 2018 à 12:01
"Ces deux criminels islamistes sont donc musulmans et pourtant les imams présents n'ont pas été hués, est-ce cohérent ? Il faudrait quand même que le "pas d'amalgame" ne soit pas à sens unique."
Si les beaufs pétochards étaient capables de prendre quelques risques et mettre en cause si peu que ce soit les islamistes terroristes, ou à défaut la communauté à laquelle ils appartiennent et qui sans les soutenir ouvertement ne les condamne pas non plus, ça se saurait !
Non les beaufs collabos franchouillards, à l'image des résistants de la dernière heure que nos parents ont bien connus et vu surgir de partout à la Libération, préfèrent jouer les donneurs de leçons et redresseurs de tort à peu de frais.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 mars 2018 à 21:49
@ Ellen | 29 mars 2018 à 15:19
C'est mon côté grand-paternel, je prends la défense de ceux qui ne me le demandent pas.
En plus je ne sais pas attraper les mouches, c'est vrai !
Par contre il m'arrivait de la prendre, la mouche !
C'était rare, mais dévastateur :)
Rédigé par : Claude Luçon | 29 mars 2018 à 21:27