Un sondage rapide autour de moi a confirmé l'impression nette que j'ai ressentie à l'issue de ce très long exercice de questionnement et de réponses présidentielles (quand elles étaient possibles). Emmanuel Macron - entre deux rounds (voir billet) - a largement gagné aux points ce combat de boxe politique (BFMTV).
D'abord parce qu'on avait de l'estime pour le courage d'un président acceptant de se livrer à une telle entreprise, venant en quelque sorte délibérément se jeter dans la gueule du loup pour en ressortir vainqueur et plus fort.
Ensuite parce qu'Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin ont tenu leurs promesses : ils ont été ostensiblement pugnaces et agressifs et ils ne nous ont pas déçus sur ce plan même si ainsi ils ont facilité la prestation du président. Celui-ci, en effet, ne s'est jamais départi d'un calme et parfois d'une ironie qui rendaient ses contradicteurs caricaturaux et lui permettaient de susciter une adhésion rien que par le contraste entre leur attitude et la sienne.
Les interrogations souvent comminatoires de Jean-Jacques Bourdin et les questions toujours biaisées d'Edwy Plenel qui avait, comme c'était prévisible, relégué le journaliste pour laisser toute leur place au partisan et à l'idéologue, loin d'affaiblir Emmanuel Macron et de le mettre en difficulté, ont au contraire donné du prix à ses répliques qui parvenaient à se dégager des interpellations importunes qui visaient à les empêcher.
Le président de la République, sur deux thèmes, nous a laissés sur notre faim.
Son argumentation sur les retraités, ses explications renouvelées - après sa rencontre avec Jean-Pierre Pernaut sur TF1 - n'ont sans doute pas convaincu non seulement les retraités eux-mêmes mais la plupart des téléspectateurs parce que l'objet même de la discussion et le fond de ce sujet se prêtaient mal à une démonstration décisive de la part du président. Le simple fait d'avoir lésé certains retraités, en dépit de compensations promises, avait une charge négative. Impossible de renverser, sur ce registre, la vapeur.
Sur l'islam, l'islamisme, les fichés S et le terrorisme, sur cette part régalienne où il est jugé sinon mou du moins trop précautionneux, il n'a pas été sans ressort et sur l'état de droit et les impossibilités d'interdiction ou d'expulsion globales qu'il prescrivait, le président s'est trouvé à l'aise. Pourquoi tout de même ce sentiment d'une retenue presque inquiétante ? Parce que le "en même temps", sur une problématique aussi grave, aussi lourde de sens, n'est sans doute pas la meilleure approche. Lorsque Emmanuel Macron énonce - et on a été heureux de l'entendre - qu'une démocratie doit et peut être forte, sans mauvais esprit la tentation venait de lui suggérer de faire des efforts pour cette dernière exigence.
Mais, à côté de ce domaine qui je le crains constitue moins un vrai point faible chez le président qu'une fragilité due à une volonté de complexité, à un désir de répudier toute démagogie en désertant l'idée d'une rigueur générale au profit de sévérités ponctuelles, que de morceaux de bravoure qu'il a développés brillamment, dans lesquels il s'est engouffré presque avec une volupté gourmande !
Sur la justification des frappes en Syrie même si un court instant il a perdu un peu la maîtrise de sa langue avant de s'ajuster au ton roide de ses interlocuteurs et de s'y habituer.
Sur le président chef des armées et la Constitution qui l'édicte. Avec quelle maestria, offensante pour Edwy Plenel, il a renvoyé celui-ci à son statut d'opposant qui a la liberté de proposer autre chose mais non de battre en brèche ce qui relève de notre loi fondamentale.
Sur l'Europe, avec la même exaltation positive, il avancera avec les seuls pays dont les principes ne les mettront pas en marge des valeurs fondamentales qui la fondent.
Sur l'autorité de l'Etat à Notre-Dame des-Landes où il a réduit à néant les billevesées du même qui questionnait trop comme porte-parole de causes extrémistes, en s'imaginant que toute la France partageait sa vision infiniment fragmentaire, au lieu de s'en tenir au moins à une apparence d'objectivité !
Pour le désordre et les violences dans certaines universités, avec quelle évidence il a mis en exergue le fait qu'ils n'étaient pas imputables aux étudiants mais à des groupuscules gauchistes et que la masse des premiers n'était préoccupée que par le souci d'étudier et de passer ses examens !
Sur la SNCF, il a considéré les cheminots, défendu les dirigeants en refusant les attaques personnelles et développé un discours d'apaisement avec des engagements solennels qui devraient rassurer. Il a jeté de l'eau sur le feu.
Avec quelle patience il a insisté sur la différence entre optimisation ou évasion fiscales et tenté de justifier le maintien du verrou de Bercy !
Avec quel plaisir dévastateur il a pulvérisé le reproche de "duplicité" et le procès intenté par François Hollande !
Avec quel enthousiasme et quelle conviction il s'est engagé sur le sujet de la cause des femmes et de l'égalité entre les sexes - la fin de l'émission était proche et son alacrité venait aussi de cela - parce qu'il avait en effet des preuves à faire valoir, infiniment concrètes et politiques, qui démontraient, avant Me Too, son implication dans ce progressisme social et démocratique !
Toutes ces séquences ont montré un président au meilleur de sa forme, sûr de sa force et s'offrant le luxe durant plus de deux heures de dialoguer sans aucune note avec deux personnalités acharnées, mais en vain, à le faire trébucher !
Si ces dernières avaient été moins intéressées par cet unique objectif, elles auraient pu remarquer la stratégie intellectuelle du président qui sur tous les thèmes épineux - par exemple l'hôpital ou la condition des personnes âgées - usait de la même méthode.
Il étouffait le venin de l'interrogation qui présentait un tableau catastrophique en adhérant peu ou prou au constat puis délaissant l'immédiateté et les remèdes encore imparfaits qui étaient apportés à ces difficultés, il renvoyait la solution à un traitement en profondeur. Ce qui était d'ailleurs, avec sa volonté de favoriser le travail, son axe directeur. Ce pouvoir ne s'attache pas à la superficialité mais aspire à s'en prendre à la racine des maux qui blessent ou dégradent la société française.
Il y aurait eu là de quoi interpeller valablement le président en mettant en cause son habileté à s'éloigner d'aujourd'hui, avec ses difficultés trop présentes, vers demain et ses éclatantes virtualités.
Emmanuel Macron, avec talent et une maîtrise incontestable de ses dossiers, l'a emporté. On verra ce que donneront les sondages officiels, médiatiques. Les miens sont sans équivoque. On a un président qui tient le choc et, quoi qu'on pense de lui sur le plan politique, c'est bon pour la France.
@ Patrice Charoulet
"On lira très utilement dans Le Monde de ce vendredi 20 avril un article, très documenté, d'Alain Frachon."
Lire "utilement" un article du Monde. Ca c'est drôle !
Ca me fait penser, je sais, je ne parle que de moi, c'est le sujet que je connais le mieux, à mon arrivée au DAEU (diplôme d'accès aux études universitaires) en 99 à Jussieu où le prof de géographie a eu l'idée saugrenue de conseiller aux élèves de lire des journaux pour s'informer et de conseiller de lire Le Monde en disant comme je l'avais déjà entendu au lycée que c'était le journal "le plus neutre". HAHAHA !
Déjà, quinze ans plus tôt au lycée, dans une boîte à bac du 7e, quand les profs nous vantaient la neutralité du Monde, même (ou surtout) moi qui venais de Trappes, je savais qu'ils se moquaient de nous mais j'étais plus intéressé par les filles donc ça allait.
Quinze ans plus tard donc, quand ce prof de géographie de Jussieu ose dire en plein cours de début d'année que Le Monde est le journal le plus neutre, j'ai éclaté de rire et j'ai dit devant tous les élèves : 'Pfff, Le Monde, c'est de gauche !".
Il a été mal à l'aise et n'a pu que l'admettre devant tout le monde.
Il ne m'en a pas voulu, au contraire. Il a compris qu'il n'avait pas affaire à un idiot.
Je le remercie encore, comme tous les autres.
D'une manière générale, ça montre où se trouve la "neutralité" journalistique des profs qu'ils soient de collège, de lycée ou de fac.
Rédigé par : Wil | 21 avril 2018 à 23:25
J'ai dit ici ce que je pensais des missiles français lancés pour punir l'usage d'armes chimiques en Syrie.
On lira très utilement dans Le Monde de ce vendredi 20 avril un article, très documenté, d'Alain Frachon. Derrière ces événements qui ont beaucoup fait parler, ne pas oublier le vrai conflit qui se profile : les menaces de l'Iran sur l'Etat d'Israël. Constamment des convois, venus d'Iran, viennent renforcer l'armement des mouvements qui veulent s'en prendre au minuscule Etat hébreu.
Cela fait rarement l'actualité de nos JT, et les chaînes d'information continue françaises n'en pipent mot.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 20 avril 2018 à 18:56
@ hameau dans les nuages | 19 avril 2018 à 19:07
"Il vaut mieux chlore là."
Pas du tout. Puisque vous continuez à raconter n'importe quoi, je me ferai un plaisir de décontaminer après vous.
Donc, il y a quelques instants, vous nous présentiez une "enquête" d'une télévision qui prétendait prouver qu'il n'y a pas eu d'attaque chimique en Syrie.
Maintenant, vous nous présentez un reportage d'une télévision rapportant des témoignages selon lesquels il y a eu une attaque chimique en Syrie.
Et vous en concluez... la même chose, à savoir qu'il n'y a pas eu d'attaque chimique en Syrie.
Je vous encourage vivement à vérifier : la structure de votre toiture, la conformité de votre installation électrique et la fermeture de votre braguette. Si vous avez appliqué, à ces derniers points, la même logique et le même soin qu'à vos analyses sur la guerre en Syrie, je crains que vous ne receviez rapidement votre maison sur la tête, ou qu'elle n'explose dans une boule de feu spectaculaire.
Post-scriptum : comme j'ai déjà eu l'honneur de le faire savoir dans ces augustes colonnes, le gouvernement français possède des résultats d'analyses de sang et d'urine des victimes de la ville de Douma, prouvant qu'elles ont été victimes d'une attaque chimique au chlore, et possiblement aussi à l'agent neurotoxique :
http://www.matthewaid.com/post/172925147391/us-officials-blood-samples-show-nerve-agent
Moi, je n'ai pas besoin de changer sans cesse mes arguments, parce qu'ils sont justes, et que vous ne les avez jamais réfutés.
En prétendant chercher les "preuves" de cette attaque dans quelques minutes d'émissions télévisées dont les liens vous ont été fournis par je ne sais quelle officine de désinformation poutiniste, vous faites l'imbécile. Comme je le disais tantôt, vous cherchez les preuves dans votre placard à balais. Sans surprise, quand on fait l'idiot, on arrive à des résultats stupides.
Je note également que vous venez de nous fournir une magnifique démonstration de la méthode gauchiste du débat de mauvaise foi, par déplacements successifs de la cage de buts à roulettes. (Pour nos amis anglophones : moving the goalposts.)
On vous prend en flagrant délit de pipotage sur un argument, hop ! vous faites comme si de rien n'était, et vous nous en fournissez un autre, tout aussi pourri que le premier. On démasque à nouveau votre mauvaise foi ? qu'à cela ne tienne, nul besoin de contre-argumenter, ni de reconnaître votre tort : le magasin est plein de marchandise avariée, un autre article fera l'affaire. Et ainsi de suite.
Ne pas oublier, bien sûr, à chaque étape, de renverser l'accusation, et de prétendre que c'est votre adversaire qui a tout faux. Exactement comme font vos amis du Kremlin sur l'affaire Skripal. Une autre vieille tactique communiste.
J'espère simplement qu'aucun gouvernement ne suivra vos recommandations en matière agricole, parce que sinon, c'est 100 % des agriculteurs français qui se suicideraient, pas un peu moins d'un tous les deux jours. (Ce qui, au demeurant, n'est pas spécialement alarmant, malgré les chouineries de votre corporation : c'est 20 % de plus seulement que la moyenne. Avez-vous vérifié le taux de suicide des livreurs d'Amazon, ou celui des dépendeurs d'andouilles de Verrières-le-Buisson ? Non, bien sûr. Ils n'ont pas, eux, les moyens de casser les pieds à la France entière.)
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 avril 2018 à 23:06
@ Zonzon 18 avril 2018 à 18:07
J'ai vraiment souri lorsque vous avez évoqué mes commentaires avec une coloration géopolitique qui vous donnerait la migraine !
Chacun des commentateurs a sa propre grille d'études et, effectivement, la mienne se fonde sur nombre d'analyses, dont certaines géopolitiques, car elles permettent de s'extraire de notre courte vue autocentrée pour tenter de comprendre la logique des gouvernants des autres nations, tout comme celle des dirigeants de l'Union européenne.
Sur ce point, et croyez que j'en suis désolé, je vais sans doute encore alimenter votre mal de tête :
https://www.observatoiredeleurope.com/Je-suis-tres-surpris-de-la-lethargie-des-Europeens-qui-semblent-consentir-a-leur-propre-disparition_a2246.html
Pierre Manent me semble avoir une excellente analyse de notre situation, analyse que me semblent partager un certain nombre de commentatrices et de commentateurs des billets de monsieur Bilger.
Rédigé par : Robert | 19 avril 2018 à 21:30
@ Robert Marchenoir
OK ! Et CNN vous connaissez ? C'est du sérieux quand même ! Enfin c'est ce que je pensais mais voir cette journaliste renifler un sac scolaire pour détecter des odeurs de gaz et cela au milieu de gosses hilares...
https://www.youtube.com/watch?time_continue=34&v=CgkI3Ub2lZw
Je vous le dis Robert, à trop vouloir prouver ce qui n'existe pas, on tombe dans le ridicule.
La journaliste est toujours vivante... LOL !
Il vaut mieux chlore là.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 avril 2018 à 19:07
C'est sûr de chez sûr, c'est encore la faute à Bourdin et Plenel.
https://actu.orange.fr/france/frappes-en-syrie-les-couacs-qui-ont-perturbe-l-attaque-francaise-magic-CNT0000011Cxvb.html
Il va falloir consulter les oracles, les viscères d'un poulet, pas de chance pour notre chef des armées, tout était trop beau, ces incidents font un petit peu désordre.
Le puncheur va-t-il appliquer la méthode de Cassius Clay contre Foreman ? Les affrontements de l'été semblent perdurer.
Tiendra-t-il la distance ? Pour l'instant il était bien souple sur les appuis, mais il va devoir hausser son niveau d'échanges, Larry Holmes n'est pas très loin.
Rédigé par : Giuseppe | 19 avril 2018 à 19:01
@ Zonzon 18 avril 2018 à 18:07
"Et Michelle D-LEROY nous donne un papier court, élégant et juste sur la politique intérieure. Une femme sérieuse. Le problème c’est que nous n’aimons pas trop les femmes sérieuses !"
Ce problème est le vôtre. Certains d'entre nous aiment les femmes sérieuses et charmantes et apprécient la limpidité de leur prose.
Rédigé par : Lucile | 19 avril 2018 à 14:34
@ breizmabro | 18 avril 2018 à 20:04
J'adôôôre... surtout les donneurs de leçons qui viennent pour "apprendre".
Rédigé par : Giuseppe | 19 avril 2018 à 12:38
@ hameau dans les nuages
Cave canem ! Il semble que Robert Marchenoir vous dénie le droit d'exprimer ici votre point de vue, ce n'est pas correct... Il apparaît qu'il est furieusement pour ce qu'il valide, mais il est encore plus furieusement contre ce vous écrivez. Il ressort de ses exposés qu'il aime trancher dans le vif, ce qui n'est pas inintéressant, mais il aime encore plus follement dénigrer son contradicteur. Il est constant de lire dans les analyses expertales de Marchenoir une chose et son contraire, les deux étant également soutenues par moult arguments, références, liens, etc., dont nous lui savons tous gré, eu égard au temps qu'il y consacre (ou pas...).
En outre, Marchenoir, que le doute n'a jamais habité, maîtrise assez peu l'urbanité, qu'il a confiée à son âne du Poitou dont la compétence en la matière laisse à désirer, mais c'est un âne et pour cela il lui sera beaucoup pardonné...
Enfin, et vous en conviendrez, Marchenoir est drôle (à son corps défendant), en effet, il croit être l'aède de notre temps !
Rédigé par : duvent | 19 avril 2018 à 10:35
@ Robert Marchenoir 18.04 à 20 h 04
Seriez-vous de ces gens qui n’aiment que les femmes sérieuses ? Je comprends pourquoi on s’interroge sur ce que vous faites dans votre lit le soir !
Zonzon, donner des leçons ! Ah la la ! Moi qui suis venu chez Monsieur Bilger pour en recevoir. Et je compte bien que vous allez être mon professeur principal.
Rédigé par : Zonzon | 19 avril 2018 à 08:51
Vous avez écouté le trilogue Macron-Bourdin-Plenel et vous l'avez commenté.
Sur M.Plenel on peut lire avec profit ce texte paru dans "Causeur" :
https://www.causeur.fr/plenel-munich-septembre-noir-goldnadel-150643
Je retiens que ce triste sire, rédacteur de "Rouge", avait fait l'éloge de Septembre noir, son "long flirt avec Ramadan" et ces mots de l'auteur de l'article sur ceux qui "adorent les juifs en pyjama rayé et qui les abhorrent en uniforme kaki".
Rédigé par : Patrice Charoulet | 19 avril 2018 à 07:40
@ hameau dans les nuages | 18 avril 2018 à 19:52
Je vois que vous persistez dans la mauvaise foi la plus crasse. Ce n'est pas seulement que vous êtes ignorant, c'est que vous préférez le rester. Vous préférez votre confort moral à la vérité. Vous dites :
"Ainsi donc votre défense se résume à faire le curriculum des messagers."
Vous mentez sans la moindre honte. Relisez ce que j'ai écrit. Ne serait-ce que sur ce fil. Une fois que ce sera fait, relisez ce que j'ai écrit sur le sujet sur l'ensemble des fils de ce blog. Et osez venir me dire que ma "défense" (vous voulez dire : mes attaques contre les baratineurs dans votre genre ?) se résume à faire le curriculum des messagers.
"Si Mamadou le dit ce n'est pas sérieux."
Ça dépend. Si Mamadou dit : c'est la faute du Gaulois hameau dans les nuages si je suis livreur chez Amazon au lieu d'être directeur du marketing de L'Oréal, il se peut que ce soit sérieux (néanmoins, vérifiez).
Si Mamadou (que personne ne connaît, et que vous avez trouvé dans une poubelle) dit : j'en connais plus long sur la guerre en Syrie que les chefs des services secrets français, britanniques et américains, à coup sûr ce n'est pas sérieux. Et si le Gaulois hameau dans les nuages pense que ça l'est, c'est lui qui est, comment dire... en situation de handicap par rapport aux capacités cognitives humaines normales.
D'autant que je viens de vous écrire (mais savez-vous lire ?) qu'il y a de bonnes chances pour que Mamadou, avec sa bonne bouille de Noir préparant je ne sais quoi dans sa cuisine, s'appelle en réalité Vladimir Popov, 22 ans, et passe dix heures par jour à animer de faux comptes Facebook, Twitter et autres, à Saint-Pétersbourg, sous les noms de Mamadou, François, Jack, Katarina et quelques centaines d'autres. En échange d'un salaire significatif, versé par un oligarque russe qui sous-traite pour le FSB.
Nous savons que ces centres de désinformation existent, des Russes qui y travaillent ont témoigné à visage découvert, l'un d'entre eux a même porté plainte pour licenciement abusif. Si vous voulez avoir une petite idée de l'ampleur de l'entreprise russe de diffusion de fausses nouvelles, vous pouvez commencer ici :
https://www.stopfake.org/fr/accueil
"N'est sérieux que ce que dit Robert M."
Mensonge et calomnie, une fois de plus. Sont sérieuses les sources d'information que je me donne la peine de vous indiquer. Les vôtres ne peuvent même pas être qualifiées de sources d'information.
"Bon d'accord et si c'est une télévision américaine conservatrice et de centre droit qui le dit ? Payée par les oligarchies russes aussi ?"
Oui. Bien sûr. Très certainement. D'abord, comment savez-vous que c'est une télévision américaine ?
Je viens de vous expliquer que la Russie avait créé un nombre hallucinant de faux médias à travers le monde, prétendant être américains, chinois, africains ou tout ce que vous voulez, et qui sont en réalité des sites de désinformation clandestinement pilotés par les Russes. Vous comprenez le français, ou je dois vous le dire en swahili ?
Par ailleurs, il ne manque pas d'authentiques Américains ayant monté des sites qui sont des égouts de la désinformation russe. Les trumpistes, l'alt-right, et même une partie des libertariens américains sont, dans une large mesure, poutinistes. Même un site que je conseille souvent ici, Taki's Magazine, et qui est remarquable par ailleurs, est notablement poutiniste.
Des responsables politiques américains haut placés sont de véritables agents d'influence russes, à l'instar d'une Caroline Galactéros -- mais avec infiniment plus de pouvoir. Dana Rohrabacher, ça vous dit quelque chose ? Non ? Alors soyez un peu moins péremptoire, et commencez par étudier un sujet dont vous ne savez rien, avant de prétendre me faire reconnaître des "erreurs" qui n'existent que dans vos préjugés.
Commencez donc par étudier les pistes que je vous fournis, si vous voulez apprendre quelque chose sur la question. Allez de ces sources aux sources qu'elles vous indiquent. Passez quelques heures, quelques semaines, quelques mois à lire à partir de ces indications, et après, seulement, revenez nous en parler. Ou alors, vous pouvez jouer au fanfaron, et vous ridiculiser tout de suite.
"Je suis pragmatique et essaie donc de comprendre pourquoi..."
Vous n'êtes certainement pas pragmatique, et vous n'essayez certainement pas de comprendre quoi que ce soit. Vous vous faites arnaquer par le premier escroc venu, vous êtes totalement incapable d'évaluer la fiabilité d'un document ou d'une source d'information, et vous ne vous donnez même pas la peine de comprendre ce j'écris ici.
Au fait, vous n'avez pas répondu à ma question : lisez-vous l'anglais ? Dans le cas contraire, vous êtes notablement handicapé pour aller au-delà de l'écume médiatique sur la Russie (et aussi sur pas mal d'autres choses). Vous n'y êtes pour rien, ce n'est pas une critique, je regrette la pénurie de sources françaises fiables, mais il faut connaître ses limites.
Revenons à votre "télévision américaine conservatrice et de centre droit qui le dit"... qui dit quoi, au fait ? Avez-vous vérifié ? Avez-vous écouté ? Avez-vous regardé ? Avez-vous exercé votre fabuleux "pragmatisme" critique sur ce "reportage", comme vous l'exercez sur les reportages de la "grande presse" qui révèlent des vérités qui ne collent pas avec vos préjugés idéologiques ?
Avant même d'arriver jusque-là, expliquez-moi comment un pro-russe dans votre genre, qui passe son temps à vomir sur les médias et sur les Américains, fait soudain confiance à un média américain... simplement parce qu'il publie quelque chose qui coïncide avec ses préjugés ? C'est quand ça vous arrange, il me semble.
Personnellement, je n'ai jamais entendu parler de One American News Network, contrairement à vous, qui connaissez les réponses avant même de vous poser les questions. En admettant qu'il s'agisse d'un média américain authentique et légitime (ce qui reste à vérifier), comment se fait-il que vous accordiez une confiance aveugle et définitive à ce qu'il a affirmé (pas d'attaque chimique à Douma), en faisant abstraction de ce qu'ont affirmé des milliers d'autres médias américains, français et du monde entier, infiniment plus connus et plus reconnus que celui-ci (soit exactement le contraire) ?
One American News Network, aussi inconnu au bataillon que votre N'Gonlo Makombo sorti de derrière une poubelle, prétend qu'il n'y a pas eu d'attaque chimique. Le New York Times, CNN, Reuters, l'AFP (et j'abrège, pour ne pas user les électrons de M. et Mme Bilger) ont dit le contraire et l'ont expliqué par A+B -- mais vous croyez N'Gonlo Makombo et One American News Network. Sur la base de quoi ?
Maintenant, voyons ce que dit votre fameuse "télévision américaine conservatrice et de centre droit" (moi, je suis archevêque). Rien que le texte de présentation est suspect :
"One America’s Pearson Sharp visited the war-torn town of Douma outside the capital of Damascus, looking for evidence of a chemical attack. However, residents there deny the claims of an attack, and say it was staged to help the rebels escape."
http://www.oann.com/oan-investigation-finds-no-evidence-of-chemical-weapon-attack-in-syria
Autrement dit, un certain Pearson Sharp, travaillant pour cette "télévision", a visité Douma, et n'a pas trouvé de preuves d'une attaque chimique.
Si Bébert ne trouve pas l'arme du crime, ça ne prouve pas qu'il n'y a pas eu crime. La logique, ça vous parle, hameau ? C'est un truc qui est nécessaire, pourtant, pour retaper les vieilles masures. Si, en revanche, Gudule trouve l'arme du crime, cela prouve qu'il y a eu crime. Or, Gudule (nos services secrets, ceux de nos alliés) ont trouvé l'arme du crime. Par conséquent, Bébert est un incapable, ou un charlatan.
Et en fait, c'est un charlatan. Le texte dit encore : des habitants de Douma (certains habitants de Douma, donc) ont nié l'attaque alléguée, et affirmé qu'elle avait été mise en scène pour aider les rebelles à s'échapper.
Cette phrase est déjà contradictoire en elle-même. S'il y a eu une attaque mise en scène, c'est bien qu'il y a eu attaque. En quoi consisterait la mise en scène ? Des armes chimiques ont-elles bien été employées, mais avec une fausse attribution ? Y a-t-il eu simulation complète ? Comment une "attaque chimique mise en scène" aurait-elle pu aider les rebelles à s'échapper ? Ce texte accroît la confusion, au lieu de l'éclaircir.
Si "certains habitants de Douma" ont nié l'attaque alléguée, une fois encore, cela ne veut pas dire que l'attaque n'a pas eu lieu. Ils n'étaient peut-être pas à l'endroit de l'attaque. Ils sont peut-être des agents du gouvernement. Ils ont peut-être eu peur de parler, dans un pays dont les prisons ressemblent aux camps d'extermination nazis.
Maintenant, voyons votre fameuse "OAN Investigation". Investigation, en anglais, ça veut dire enquête. Une enquête qui se traduit par une vidéo de 2 minutes et 44 secondes seulement, pour moi, c'est du moquage de figure. Une enquête, dans une vraie télévision, même de gauche, c'est entre 45 et 60 minutes. Mais dans vos "nuages", les lois de la connaissance et du journalisme sont peut-être différentes ?
Que nous dit l'intrépide reporter ? Il a visité Douma tout de suite après les frappes américaines. Il a interrogé 50 personnes. Et aucune d'entre elles n'est filmée. A aucun moment, on ne voit votre "enquêteur", à l'écran, interroger ces fameux "habitants", ni l'on n'entend ces derniers lui répondre.
Il prétend avoir interrogé "des médecins", qui deviennent, un peu plus tard dans sa phrase, "un médecin" ; lequel lui aurait dit qu'on lui a amené de faux malades. Bien entendu, lui non plus n'est pas filmé ; on ne voit pas le "journaliste" en train de l'interroger, on n'entend même pas sa voix ; on ne nous dit pas son nom, aucun hôpital n'est nommé.
La seule chose qu'on voit, ce sont des images d'une ville frappée par la guerre, des rues qui pourraient se trouver n'importe où au Moyen-Orient, une salle avec des munitions, un type sur un brancard, et le journaliste, filmé séparément, seul, sans le moindre arrière-plan, en train de raconter ses salades. On ne le voit même pas déambuler dans les rues de Douma. Si ça se trouve, il a été filmé à Pouilly-en-Auxois.
Mais le présentateur prend soin de nous dire que, selon son "envoyé spécial", "les citoyens syriens soutiennent la politique du président Assad". C'est sûrement pour cela qu'il y a une guerre civile en cours, qui a déjà fait entre 400 000 et 500 000 morts ?
Votre prétendue enquête est donc du pipeau intégral, un montage, un faux pro-russe grossier, sans doute réalisé à partir d'images récupérées sur Internet, et votre "télévision américaine conservatrice et de centre droit" est un robinet à purin télécommandé par le Kremlin. Quant à vous, vous êtes un âne. Et un âne déplaisant, en plus. Il y a des ânes gentils. Mon âne du Poitou vous présente son arrière-train.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 avril 2018 à 02:57
Voilà un morceau qui parle de la mort du chanteur Dimebag Darrell du groupe Pantera, mort par balle en 2004 sur scène, qui était un des meilleurs amis de Zakk Wylde.
https://www.youtube.com/watch?v=c48oMTmYcz4
Tiens, en parlant de grande musique, that's it baby !
https://www.youtube.com/watch?v=9vbeilE0UrQ
Rédigé par : Wil | 19 avril 2018 à 00:18
Ah mais quel tintamarre pour des preuves qu'on ne nous dit pas !
Pas de preuves, pas de confiance ! Ça fait peur.
Pourtant des preuves ont bien été données, certifiées conformes, en acier trempé, matériaux composites et intelligence artificielle, aux potentiels futurs acheteurs de toute cette belle quincaillerie si difficile à vendre en temps de paix. Parce que ces petites choses ont un prix (certains esprits tordus se sont amusés à faire le rapprochement entre le prix du tout nouveau missile et le déficit de la retraite des cheminots, sur l'air de on balance du fric par les fenêtres, voyez le genre...) et les militaires acheteurs, en absence de tests grandeur nature, le fin du fin étant "en situation", sont très regardants sur les chiffres car ils sont du style à vouloir acheter une Ferrari au prix d'une petite Audi. Des pingres.
Là, voilà, essai concluant, tout le monde est content, les jouets ont parfaitement fonctionné "en situation" et il s'est même trouvé une ministre qui en bonne concessionnaire a souligné qu'aucune défaillance de ces merveilles n'a été constatée, carton plein sur les cibles, une performance digne d'un Foucade à son meilleur. Remarquez, il s'en trouve toujours pour demander des preuves d'une telle assertion. La confiance règne.
Bon, la ministre fait comme si ces modèles de perfection sont du made in France et là elle exagère vu que c'est une boîte franco-allemande-italo-britannique. N'en jetez plus, voilà qui fera du bien à l'Europe, même si l'un des partenaires souffre de quelques démangeaisons brexitiennes qui pourraient le faire mettre en quarantaine mais bonne fille, sa Première ministre a joué le jeu du raid.
Imaginer que cette petite sauterie n'était rien d'autre qu'un bon teasing pour donner le top départ de juteuses précommandes serait pure supputation délirante, d'autant que n'est-ce pas, on n'en a aucune preuve.
Rédigé par : Gb | 18 avril 2018 à 22:25
@ Zonzon | 18 avril 2018 à 18:07
"Giuseppe parle bien légèrement de l’ISF. Je connais des gens qui y sont astreints mais qui jeûnent un jour par mois pour compenser l’augmentation de la CSG."
Soit j'ai mal compris, soit vous avez mal lu, soit je peux vous la faire comme Julien W., soit à la Robert M. ou alors je reprends tout à la manière de Noël-Louis Erpelding, c'est vous qui voyez.
Rédigé par : Giuseppe | 18 avril 2018 à 21:12
@ Zonzon 18 avril 2018 à 18:07
"Le problème c’est que nous n’aimons pas trop les femmes sérieuses !"
Ni les donneurs de leçons...
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@ Lucile 18 avril 2018 à 14:36
Ne nous fâchons pas Lucile, je parlais du corps de dieu Macron ;))
Rédigé par : breizmabro | 18 avril 2018 à 20:04
Rions un peu, après ces savants débats géopolitiques.
Pour revenir une seconde sur l'interview du président elle-même, et en particulier sur la photo qui l'illustre, je ne résiste pas au plaisir de vous citer l'interprétation de Nathalie MP, blogueuse libérale de talent (vu que cela vient d'une dame, j'espère qu'on me pardonnera le côté interdit aux moins de 8 ans -- à vue de nez, au regard des normes de l'époque) :
"Concernant les passages médias, Emmanuel Macron a un chic particulier pour se confronter à des journalistes qui vont lui servir de faire-valoir faciles, qu’ils soient ahurissants de complaisance servile, comme Laurent Delahousse avant Noël, ou ahurissants de hargne stupide et d’ignorance crasse, comme Jean-Jacques Bourdin (BFM) et Edwy Plenel (Mediapart) dimanche soir dernier."
"(Est-ce vraiment un hasard si Macron semble assis entre deux burnes devant une tour Eiffel incontestablement très phallique, et brillant de mille feux ?)"
https://leblogdenathaliemp.com/2018/04/18/emmanuel-macron-le-president-qui-joue-au-president
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 avril 2018 à 20:04
@ Aliocha
Le lien que vous donnez confirme que je n'aime pas Zappa. Vraiment pas. Qu'est-ce que c'est ch... ! Pfff... et douze minutes en plus !
Pourtant j'aime le rock progressif en général mais je n'accroche pas avec Zappa.
J'ai acheté un album de lui un jour, dont je ne me souviens plus du nom et que je n'arrive pas à retrouver, conseillé par une jolie présentatrice TV (pas connue, pas la peine de me demander qui) que je voulais me faire ; elle m'a dit qu'elle aimait et je n'ai pas aimé du tout !
Il y a tellement mieux dans les années 70/80 dans le genre rock progressif...
Par contre ce qui est intéressant, pour moi en tout cas, c'est que sur l'album de votre extrait qui date de 83, ce sont presque les débuts de Steve Vai avant qu'il ne soit connu, il est ensuite devenu un des plus grands guitaristes de l'histoire du rock grâce à David Lee Roth, le chanteur de Van Halen qui l'a embauché après Zappa.
https://www.youtube.com/watch?v=okLDkcexiVg
Rédigé par : Wil | 18 avril 2018 à 19:58
@ Robert Marchenoir | 18 avril 2018 à 18:46
Un si long exposé pour ma petite personne... Si si je suis touché ! Ainsi donc votre défense se résume à faire le curriculum des messagers. Si Mamadou le dit ce n'est pas sérieux. N'est sérieux que ce que dit Robert M.
Bon d'accord et si c'est une télévision américaine conservatrice et de centre droit qui le dit ? Payée par les oligarchies russes aussi ?
http://www.oann.com/oan-investigation-finds-no-evidence-of-chemical-weapon-attack-in-syria/
Ne vous justifiez pas ! Vous le dites vous-même vous n'avez pas besoin de justification pour porter le fer et le feu.
Mais je vous assure que reconnaître que l'on peut se tromper parfois sans rester campé sur ses positions est très reposant. Vous avez droit à l'erreur vous aussi. Votre monde ne va pas s'écrouler pour autant.
Comme pour les couveuses au Koweït, le charnier de Timisoara, la fiole d'antrax, les colonnes infernales de Kadhafi. D'accord cela fait beaucoup.
Voyez vous Robert, je suis pragmatique et essaie donc de comprendre pourquoi on nous invente de fausses raisons alors que la réalité devrait suffire à nous convaincre et donc modestement je me pose la question du pourquoi sachant qu'en plus, n'étant plus sous le régime de la conscription ils n'ont pas besoin de nous convaincre car après tout notre avis ne nous est pas demandé, ni à l'ONU d'ailleurs.
Voyez-vous en Syrie cela sent effectivement le gaz mais en fait il s'agit de gaz naturel, gisements et gazoducs. Pourquoi ne pas nous le dire au lieu de nous montrer des enfants blastés par les bombardements et que l'on arrose (sans se protéger soi-même) avec un tuyau d'arrosage devant des caméras ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 avril 2018 à 19:52
"Au fait, je "croyez" que vous étiez "raciste" ? Ce n'est pas vous qui vous emportiez contre l'attaque d'un "paysan" par un Maghrébin ?" (Robert Marchenoir | 18 avril 2018 à 18:46)
Je n'en "croye" pas mes "zoreilles" comm' yo dit en Gwada. Machenoi qua palé tinèg apésent !
Rédigé par : Mary Preud'homme, tout moun créoles sur un air de salsa ! | 18 avril 2018 à 19:46
@ hameau dans les nuages | 18 avril 2018 à 13:47
"Et celui-ci tout autant inconnu au bataillon malgré qu'il soit l'ancien chef des forces armées britanniques. S'exprimant sur Sky News, on lui coupe le sifflet. Sans doute un membre du KGB. [...] Le problème avec vous c'est que vous en faites tellement, même sur des sujets où je suis d'accord avec vous, que vous en perdez toute crédibilité."
Mon cher hameau,
Je vais encore faire un effort. Spécialement pour vous. Parce que j'aime et je soutiens l'agriculture française.
Il me semble, en effet, que vous êtes l'un de ceux qui ont publié, ici, l'un des "liens" foireux auxquels je faisais allusion, propageant des faux fabriqués par la propagande russe. Et, crois-je me souvenir, la fameuse page Facebook de l'Af'icain, là-didon, super-kremlinologue mondial dont tout le monde ignorait l'existence jusqu'à présent.
A présent, vous récidivez, avec un autre lien, censé montrer la duplicité des Occidentaux, que vous avez trouvé sur un blog nommé... Sam la Touch. Vous vous payez notre fiole, n'est-ce pas ? Votre source super-fiable sur les secrets de la politique internationale, c'est Monsieur Sam la Touch ? Rassurez-nous, sauvez votre crédibilité : c'est une blague ? Dans deux minutes, vous éclatez de rire et vous nous payez une tournée générale ?
La première chose à faire, lorsque vous trouvez une "information" sensationnelle de ce genre, c'est de vérifier la crédibilité du site qui la propage. Puis de remonter à l'origine de la "vidéo" ou de "l'information".
En particulier, un site qui se présente comme un "blog contre le racisme, le (néo)colonialisme et l'impérialisme" n'est pas une source fiable sur la politique internationale. Au contraire : cela garantit pratiquement que vous n'allez y trouver qu'une épaisse propagande avec de gros morceaux de mensonge dedans. Même s'il ne porte pas un titre aussi pittoresque que celui-ci.
Au fait, je croyais que vous étiez "raciste" ? Ce n'est pas vous qui vous emportiez contre l'attaque d'un "paysan" par un Maghrébin ? Vous allez chercher vos informations sur un blog "anti-raciste", maintenant ? Il faudrait savoir...
Je vous le répète : l'espionnage russe a créé des milliers de sites qui dissimulent leur origine, et qui sont voués à la diffusion de telles "fake news". Dans toutes les catégories : comptes Twitter, pages Facebook, blogs, et même, carrément, sites mimant de grand médias internationaux. Certains de ces faux comptes Twitter ne sont même pas tenus par des être humains : ce sont des logiciels qui écrivent automatiquement les messages.
Ajoutons à cela les millions de sites tenus par des "idiots utiles" (expression attribuée à Lénine), qui répercutent ces "fake news" par absence de discernement. Ainsi que par joie mauvaise de cracher sur leurs gouvernements -- et sur l'Amérique, toujours.
Je m'empresse de préciser qu'un "ancien chef des forces armées britanniques" (s'il existe, si c'est bien lui, s'il a vraiment dit ce qu'on lui attribue -- mais apparemment il ne l'a pas dit, puisqu'on l'aurait "coupé" ; alors comment savez-vous ce qu'il allait dire ?) peut aussi énoncer des sottises grosses comme lui.
Il ne manque pas, par exemple, dans notre glorieuse France gaullo-communiste, de "généraux deuxième section" (en français de nos campagnes : vous les payez à ne rien faire) qui se sont mis au service de la propagande russe. Vous les retrouverez aisément, vous les connaissez sans doute déjà : ils se répandent sur des sites beaucoup plus connus que celui de votre ami Sam la Touch.
Si nous suivions la sagesse populaire de notre collègue Achille, qui a récemmment justifié la tentative d'assassinat de Sergueï Skripal à Londres par des espions russes, au motif que "les traîtres, on les fusille", il faudrait, alors, qu'Emmanuel Macron donne l'ordre de fusiller, aussi, ces généraux français qui ont ostensiblement trahi leur pays, en consacrant leurs loisirs (payés par nous) à attaquer systématiquement la politique étrangère de leur patrie, à diffamer jour après jour ses opérations militaires et ceux qui les mènent, dans le but de défendre les intérêts russes. Toujours d'accord, mon cher hameau ?
Je vous signale, d'ailleurs, que l'ineffable Caroline Galactéros (celle qui se promène dans les couloirs du Figaro avec, sur la tête, un gyrophare marqué "espionne russe"), est "officier de réserve" de l'armée françouése, et ne manque pas de le faire savoir.
A ma connaissance (les estimables experts militaires présents ici nous le confirmeront), cela veut dire qu'elle n'a jamais risqué sa vie pour la France, qu'elle ne le fera jamais, et qu'elle serait incapable de tirer une vache dans un couloir ; mais qu'elle est une espèce d'attachée de presse de prestige de l'armée, censée faire reluire l'image des militaires auprès de la société et des médias.
En somme, c'est une espèce de médaille en chocolat qu'on attribue à des civils, certains n'ayant jamais eu aucun rapport avec la chose militaire. L'espionnage russe, très intelligemment, tire profit de la fabuleuse couverture que lui offrent tous ces "réservistes" et tous ces "deuxième section". Ils s'ennuient, ils ont du temps à perdre, et, par définition, un officier est souvent frustré, il pense toujours que si on lui donnait les manettes, il ferait tellement mieux que ces lavettes de politiciens...
Le bulot de base (comme on dit volontiers chez les "anti-système", n'est-ce pas, cher hameau ? mais le bulot, c'est toujours l'autre...) gobe cette bouillie toute crue, et se dit que puisque c'est un officier, ça doit être vrai. Aucun militaire ne ment jamais, aucun n'est un imbécile, tous ont les pieds qui sentent merveilleusement bon, c'est bien connu.
Maintenant, j'ai une question pour vous. Ce n'est pas une question polémique, ni rhétorique. J'aimerais vraiment connaître la réponse, pour ma propre compréhension des choses : lisez-vous l'anglais ? Bon nombre des sources les plus crédibles sur la politique étrangère russe diffusent leurs informations dans cette langue. Y compris quand elles sont tchèques, polonaises... voire russes.
La France, hélas, étant donné son passé -- et son présent ! -- communiste, est une bien mauvaise source d'expertise sur la Russie. Les meilleurs professeurs d'université connaisseurs du sujet (qui ne sont, d'ailleurs, pas des aigles, comparés à leurs collègues étrangers) n'ont même pas leur propre blog.
L'une des meilleures sources d'information disponible en français est tenue par deux pelés et trois tondus, dont le site Web semble avoir été conçu dans les années soixante : c'est l'Institut d'histoire sociale. Il a été fondé par... Boris Souvarine, en 1935. Co-fondateur du Parti communiste français, avant de devenir l'un des plus féroces critiques de l'URSS, il a écrit l'une des plus importantes biographies de Staline, qui fait autorité encore aujourd'hui. Allez les voir :
http://www.est-et-ouest.fr
Cela vous fera un usage plus utile de votre temps que de traîner chez votre ami Sam la Touche. Enfin, si votre but est de chercher la vérité. Si vous ne cherchez qu'à conforter vos préjugés, ne changez rien.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 avril 2018 à 18:46
On est toujours fasciné par le nombre de lignes/commentaires que notre hôte récolte à chaque semailles. Nous autres, les deuxièmes couteaux, nous nous permettons seulement de médire sur nos camarades. Monsieur Bilger nous pardonnera donc de sauter sans plus de délais sur le grand texte de Robert Marchenoir, lequel sait nous séduire, comme d’habitude.
Nous n’apprenons rien sur la Syrie – cela ne nous déconcerte pas – ni sur la chimie des halogènes en phase gazeuse, laquelle présentement ne nous empêche pas de dormir, mais beaucoup sur la Russie. Robert M. s’est, à l’évidence, inspiré de Gustave Doré et de son maître ouvrage « Les Russes », une bande dessinée dérobée dans la bibliothèque d’un grand-père à la page.
Je me plais à penser que nous avons peut-être eu le même ! La probabilité n’est pas nulle !
Sautons à Wil que je trouve un peu dur pour Pompidou, puis à Aliocha toujours intensément poétique, pour stopper sur Tipaza qui nous parle du viol. Il a raison le bougre ! En la matière nous n’avons aucune expérience et nous ne demandons qu’à apprendre. La presse spécialisée décrit les choses de l’extérieur, le vécu ressenti nous échappe. Ainsi nous sommes restés sur notre faim quand on nous a déclaré que Ramadan Tariq avait payé une dame pour qu’elle ne s’exprimât point. S’était-elle engagée à ne point « dire » son plaisir pendant l’acte ? Nous sommes perplexes !
Le même Tipaza nous parle du nez de Macron. Pendant la campagne et les tout premiers jours de « son premier » mandat, j’avais quant à moi observé une mimique/rictus que j’avais appelée sottement le « plissement du nez » et me proposais d’en faire la description. Mais ce tic a disparu de sa panoplie, je reste sur ma faim.
Exilé nous rappelle que si vous abattez un quidam qui rentre chez vous – par exemple pour vous violer (cf. Tipaza) – vous risquez gros. Cela dépend. On peut toujours consulter Internet pour connaître la meilleure conduite à suivre !
Duvent se moque. C’est désolant. Elle se tape son civet toute seule. C’est affriolant. Elle achète son matériel chez Emmaüs. C’est dégoûtant.
Robert se lance dans la géopolitique. On a tout de suite mal à la tête.
KGB demande à Robert M. ce qu’il fait le soir dans son lit ! Alors là on est séché !
Giuseppe parle bien légèrement de l’ISF. Je connais des gens qui y sont astreints mais qui jeûnent un jour par mois pour compenser l’augmentation de la CSG. Lucile ne parle que de moi, cela me gêne. Et Michelle D-LEROY nous donne un papier court, élégant et juste sur la politique intérieure. Une femme sérieuse. Le problème c’est que nous n’aimons pas trop les femmes sérieuses !
A suivre.
Rédigé par : Zonzon | 18 avril 2018 à 18:07
@ Robert Marchenoir | 17 avril 2018 à 21:35
Définitif, plus rien à redire.
La blague des "preuves" est la feuille de vigne de la génération qui a bouffé du Jean Jaurès depuis l'école communale, les Neville Chamberlain de demain.
Et quand ils seront bouffés par le chlore, ils demanderont si c'est remboursé par la Sécurité sociale...
Rédigé par : Savonarole | 18 avril 2018 à 16:44
@ Lucile | 18 avril 2018 à 14:36
Il y a un point que vous n'avez pas mentionné dans votre description de la beauté de Macron.
Avez-vous remarqué combien son profil est différent de sa face et combien l'impression qu'il donne côté face est différente du côté pile ?
C'est bien connu des portraitistes que la face de l'individu traduit l'apparence en présence de l'autre et donc elle traduit une complicité, une volonté de cultiver la relation conquérante ou affective, mais toujours composée.
Le côté pile inconsciemment traduit la personnalité à l'état naturel, sans la compromission de la présence de l'autre. C'est l'individu à l'état brut, et c'est pourquoi c'est le côté pile qui était gravé sur les pièces de monnaie lorsqu'elles représentaient le monarque.
De ce point de vue, il y a du Janus chez Macron, c'est vrai chez chacun d'entre nous, mais chez lui c'est caricatural, dans la façon dont il joue de son charme dans le dialogue et la réalité de sa volonté d'imposer sa vision du monde à la France, à l'Union européenne, et peut-être au monde.
Il s'est d'ailleurs fait recadrer par Trump au sujet de la Syrie.
Rédigé par : Tipaza | 18 avril 2018 à 16:25
@ Tipaza
Pour ajouter une élucubration à la vôtre, Platon n'a peut-être que rationalisé l'effet de halo de la beauté, en assimilant beau et bon. Allait-il jusqu'à penser que les personnes belles étaient des personnes de bien, non, puisque son maître Socrate était réputé laid. Dans la légende grecque, le beau Narcisse était incapable d'aimer, et les personnes qui avaient le malheur de l'aimer et de le lui dire étaient renvoyées au seul écho de leur propre voix. Inflexible ! Mais il s'est noyé dans sa propre image.
Les ressorts dramatiques de la beauté plastique associée à la laideur de l'âme sont inépuisables. Comme vous le dites, le diable est rusé, il divise les gens d'avec eux-mêmes. Séducteur, beau et intelligent, il n'annonce la couleur que quand il est trop tard.
Mais tout ceci nous éloigne du président de la République, certes beau et peut-être en admiration devant sa propre personne, qui sait, mais sûrement pas diabolique.
@ Noblejoué
Je ne pense pas qu'EM manque de caractère, au sens de volonté et d'affirmation de soi. Sa faille serait peut-être plutôt de tellement se consacrer à son rôle de premier et de tellement le cultiver (premier de la classe, premier de cordée, jeune premier...) qu'il s'y identifie, sans développer d'autres fibres chez lui. EM est jeune ; la crise de la quarantaine, associée aux premiers échecs politiques, l'humanisera peut-être.
@ Breizmabro
J'ai parlé des traits de son visage, non de son corps. Mais là-dessus, je préfère ne pas m'étendre.
@ Savonarole
Moi aussi, les "Hallelujah" et diverses bigoteries me gonflent, fessier plantureux ou pas.
Rédigé par : Lucile | 18 avril 2018 à 14:36
@ Robert Marchenoir | 17 avril 2018 à 21:35
Bob - je me permets - là je suis compté jusqu'à 10.
Rédigé par : Giuseppe | 18 avril 2018 à 14:26
@ Robert Marchenoir
"C'est pourquoi, si vous trouvez quelque part une vidéo montrant des enfants syriens se relevant en riant après avoir fait semblant d'être gazés, vous pouvez être sûr que c'est un faux fabriqué par les services russes. Surtout si vous l'avez dénichée, comme je l'ai vu sur un lien reproduit ici, sur la page Facebook d'un certain N'Gonlo Makombo (de mémoire), photographié dans sa cuisine, et parfaitement inconnu au bataillon."
Et celui-ci tout autant inconnu au bataillon malgré qu'il soit l'ancien chef des forces armées britanniques. S'exprimant sur Sky News, on lui coupe le sifflet. Sans doute un membre du KGB.
http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2018/04/sky-news-a-coupe-l-ancien-chef-des-forces-armees-britanniques-au-moment-ou-il-faisait-part-de-ses-doutes-concernant-les-allegations
Le problème avec vous c'est que vous en faites tellement, même sur des sujets où je suis d'accord avec vous, que vous en perdez toute crédibilité. Too much.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 avril 2018 à 13:47
Ce dont nous pouvons être sûrs c'est que nous avons un président des riches qui nous fait les poches sans vergogne et nous fait croire que c'est de la solidarité.
L'ISF pour sa part mobilière effacée d'un coup d'éponge : un peu plus de 3Mds €. Les impôts du CAC 40 à hauteur de 10% (30% pour les PME, je vous laisse le soin de compter).
On peut continuer la liste, et dire qu'on n'a pas d'argent pour les EHPAD, les années à venir vont être sombres pour qui sera pauvre et malade, de futurs chiens perdus sans colliers.
Et par-dessus tout, au sommet, le cadeau de l'ISF transformé en IFI qui est fait pour être réinvesti... Chiche ! Je prends le pari comme Bourdin et Plenel l'année prochaine : savez-vous que la part de richesse des plus fortunés a été multipliée d'une façon tellement indécente que je laisse le soin de la bonne surprise de la découverte sur Challenges... Non, non, votre vue est bonne, la multiplication est à deux chiffres.
Bon on va prendre une journée de solidarité chez les salariés - la bien nommée. Un peu plus de 3Mds€.
Nous devons être immensément riches... Euh... Pas tous faut pas exagérer quand même, enfin pour Emmanuel cela commence à 1200€ pour la CSG, sacré illusionniste !
Il fait beau, l'été va être très chaud.
Rédigé par : Giuseppe | 18 avril 2018 à 12:49
@ Robert Marchenoir | 17 avril 2018 à 21:35
Et le soir dans votre lit ? vous devez jouer au "wargame". Même Wil en a perdu son latin. Quant à Patrice, Mary et Aliocha ils récupèrent avant le prochain "round up".
Ô catalinetta bella ! Tchi-tchi
Rédigé par : KGB | 18 avril 2018 à 12:43
@ Exilé | 17 avril 2018 à 18:01
Les Occidentaux ont, en Syrie, commis la même erreur d'analyse qu'en ex-Yougoslavie en soutenant une opposition essentiellement islamiste dans l'orbite d'Al-Qaïda, une fois les opposants démocrates syriens phagocytés par elle.
On en voit actuellement le résultat en ex-Yougoslavie dans sa partition, notamment avec le Kosovo, voire la Bosnie-Herzégovine, au départ strictement laïque, pour y soutenir Alija Izetbegović, islamiste patenté taxé de philosophe comme Tariq Ramadan.
En Syrie, ayant soutenu le "mauvais cheval", l'Occident tente à présent de revenir dans le jeu alors que la Russie n'a pas laissé le jeu islamiste soutenu par l'Occident prospérer. Mais avec le régime théocratique d'Iran comme soutien de l’État syrien, ce n'est ni mieux, ni pire qu'avec le régime saoudien qui voulait y assurer un contrôle sunnite wahhabite.
Rédigé par : Robert | 18 avril 2018 à 12:36
Robert Marchenoir écrit ceci : "Un mot, tout de même, sur les frappes en Syrie, et les fameuses preuves, qui n'existeraient pas, de l'usage d'armes chimiques qui les a justifiées."
Je n'ai jamais, auparavant, lu un "mot" aussi long...
Cependant, j'ai lu, et j'ai pu remarquer qu'il n'avait pas précisé l'adresse du lieu de rassemblement pour tous ceux qui comme moi souhaitent que la France demeure en paix, quitte à faire la guerre.
J'ai déjà un barda acheté chez Emmaüs (on trouve toute sorte de choses chez les compagnons...).
Donc, dès qu'il sera fait mention du lieu de rassemblement, je me précipiterai ventre à terre, vitrifier tout ce qui figure dans la liste non exhaustive de notre expert "nec plus ultra" !
Moi-même, je dois l'avouer, dispose d'une expertise assez rare, qui consiste à viser juste, dans le mille, et sans trembler. En outre, j'ai une autre grande qualité, les bains de sang ne me dérangent absolument pas, d'ailleurs pas plus tard qu'hier j'ai préparé un civet bien sanglant et très savoureux.
Bref ! Je ferai une recrue de choix, du haut de gamme, étant précisé que comme Marchenoir l'humanité n'éveille en moi que du ressentiment, et c'est un euphémisme...
Donc, je suis convaincue par la théorie fumeuse et furieuse (ira furor brevis est...) de Marchenoir, j'espère que d'autres ici ont été sensibles à l'effort qu'il a déployé pour nous convaincre.
Ainsi, je me dévoue à toutes fins utiles pour composer notre bataillon, j'attends donc que les volontaires se fassent connaître.
Je tremble d'émotion, enfin du sang en perspective et en abondance.
Ah ! dans mon oreillette (je n'ai pas encore de casque, si j'exclus celui d'ORL...) on me dit que la réunion des hommes de bien se tiendra directement chez Marchenoir, qui vit dans un havre de paix derrière chez moi, savez quoi qu'y a ?
Marchenoir ayant un sens de l'humour exceptionnel, appréciera sans aucun doute notre visite...
Rédigé par : duvent | 18 avril 2018 à 10:01
@ Exilé 17/04 18:56
Je ne m'interrogeais pas sur le fait de savoir, sur le dossier de la Syrie, si notre Président s'est mêlé de ce qui ne le regardait pas. C'est un autre débat.
Je disais tout simplement qu'à partir du moment où, imprudemment ou non, on a pris solennellement un engagement de réagir au non respect de contraintes strictes que l'on a soi-même décrétées, on se lie par cet engagement et on se condamne donc à sévir si les limites fixées sont effectivement franchies.
Rédigé par : Michel Deluré | 18 avril 2018 à 08:47
@ Robert Marchenoir
« Quand quelqu'un pénètre par effraction chez vous pendant la nuit, vous ne commencez pas par faire un constat amiable d'effraction : vous prenez un fusil et vous l'abattez. »
Vous semblez oublier qu'en France, au pays des droits de l'homme (en clair : au pays des droits des voyous) c'est vous qui aurez à subir les foudres d'une anti-justice de type soviétique...
Rédigé par : Exilé | 18 avril 2018 à 08:35
Wil veut du solo, de la musique, en voilà, en voilà, et s'il sait écouter la guitare de Zappa, il comprendra que les bateaux arrivent toujours trop tard pour sauver les sorcières qui se noient, que revient à chacun de mener sa barque, que c'est à cela que Macron convoque la France et son peuple, à sortir des vapeurs de ses accoutumances de passion triste qui ne supporte pas le trop brillant et l'excellence, qui préfère les eaux sombres de l'oubli de sa mémoire et de sa mission, pour mieux dissimuler ses manquements. Attention, ça décoiffe, le solo est à 3'20 :
https://www.youtube.com/watch?v=1HJp-rHZOhQ
Rédigé par : Aliocha | 18 avril 2018 à 08:12
@ duvent | 17 avril 2018 à 17:57
"...croyez-vous que le temps se soit suspendu entre chaque période ?"
Ben non, puisque comme a dit Zazie à son retour : "J'ai vieilli" (c'est la dernière phrase du livre, au cas où vous l'auriez oubliée !)
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@ Robert Marchenoir | 17 avril 2018 à 21:35
"...a été acquitté au prétexte qu'il était devenu temporairement fou durant l'acte sexuel"
On voit par là que la psychiatrie russe diffère de la nôtre.
Chez nous on parle de "petite mort" pour définir l'extase.
J'aime bien cette appellation de cette petite mort d'où l'on ressuscite heureux et en pleine forme.
Mais je désapprouve le viol, faut-il le préciser ?
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@ Robert | 17 avril 2018 à 17:58
"J'ai remarqué qu'à de multiples reprises il se frottait le dessous du nez avec son index, gauche "
Il vérifie l'allongement de son nez.
J'ai même remarqué que parfois il appuie un peu pour le faire revenir à une taille normale !
"N'étant pas comportementaliste, je ne saurais donner un sens quelconque à cette gestuelle"
Inutile d'être comportementaliste, il suffit de se souvenir des merveilleux contes de fées, toujours d'actualité, pour le meilleur et le pire.
Vous ne connaissez pas l'histoire de Pinocchio ?
Rédigé par : Tipaza | 18 avril 2018 à 08:09
@ Robert Marchenoir
Vous claironnez qu'il ne faut pas de preuves pour lancer une dernière guerre mondiale.
Tant mieux parce que le communiqué français n'en dispose pas, il se base sur des recherches sur Internet (peut-être que les filles de Bruno Le Roux ont été payées pour cela).
De plus ce communiqué publie des photos de personnes gazées, Marine Le Pen a été mise en examen pour « diffusion d'images violentes », je pense qu'il en sera de même pour l'auteur de ce communiqué.
L'ONU a déjà prouvé que des attaques chimiques ont été perpétrées par le régime syrien ET les "rebelles" (d'après la sémantique de nos médias, c'est-à-dire les islamistes qui comme nous le disait Fabius font du bon boulot).
La France n'a pas à s'associer aux USA qui ont déjà déstabilisé de très nombreux pays avec les mêmes méthodes (soutien aux islamistes) dont le but est contraire à nos intérêts.
Vous nous aviez déjà démontré vos talents de stratège en nous affirmant que l'on n'avait pas besoin de paysans puisque l'on peut acheter à l'étranger (en fait on a juste besoin de vignerons pour le terroir, pour le reste on peut tout acheter à l'étranger), vous nous démontrez que l'homme n'a pas besoin de cerveau.
Rédigé par : Jean-Marc | 18 avril 2018 à 07:15
Un mot, nous dit Marchenoir, et l'on plonge, n'en croyant pas nos yeux, dans les abysses du déroulé d'écran qui semble faire jaillir ses myriades des fusions du noyau.
Il me pardonnera, mais non, pas ce soir, demain peut-être.
Je suis par contre heureux que genau se soit pris les pieds dans sa langue et ait écouté notre si jeune président, car je saisis enfin avec précision sa vision de l'Islam, à genau donc, à travers son image de glaciation.
Et je me demande si la férocité certaine qu'il faut pour vaincre en la lutte engagée ne devrait pas s'appliquer à faire fondre ce permafrost, avec les musulmans sensibles et raisonnables, les vrais croyants, ceux qui doutent, laissant apparaître alors ce qui tous nous soutient et nous porte, la pierre angulaire de notre condition.
Averroès et Ibn Arabi, l'endroit où les montures s’arrêtent, et où les tentes blanches, près de l'embouchure, sont plantées.
Ne nous y trompons pas, la fonte entraînera les alluvions de bien des illusions, aussi chez nous, prions pour que Macron sache incarner plus charnellement les mots qu'avec ses équipes il sait formuler, car sa vision de surdoué est puissante, pas seulement sur l'Islam, et je me réjouis de lire son discours au Parlement européen, plus que de l'entendre, désir de plaire et de convaincre parasitant encore trop son expression.
Rédigé par : Aliocha | 18 avril 2018 à 00:29
@ Patrice Charoulet
"Il a prétendu agir au nom de "la communauté internationale". Il s'agit d'une pure fiction. Il n'y a PAS de communauté internationale. On notera d'ailleurs que, sur deux cents Etats, trois seulement ont agi dans cette opération."
Mais n'est ce pas ce truc que de Gaulle appelait le « machin » ??
Rédigé par : Duval Uzan | 17 avril 2018 à 23:58
@ Robert Marchenoir
BRAVO ! C'est trop long pour moi mais j'ai compris le sens. Youpiiiii !
C'est un sacré boulot un texte pareil !
J'espère que vous n'y avez pas passé des heures et que ça vous est venu naturellement parce qu'il y avait beaucoup plus simple pour essayer de faire comprendre aux idiots... qu'ils sont idiots... ce qu'ils ne comprendront jamais dû à leur ego surdimensionné qui les empêche de le comprendre... comme le mien par exemple.
Bref, c'est pas de la grande littérature mais au moins c'est plus de boulot que moi et ça atteint son but.
Respect.
Rédigé par : Wil | 17 avril 2018 à 23:55
"Emmanuel Macron a gagné aux points !"
Rien que le titre montre l'hypocrisie de M.Bilger.
Un boxeur qui gagne aux points n'a gagné que de justesse et quand c'est un propagandiste de Macron qui le dit, ça veut dire qu'il n'a rien gagné du tout.
Macron a fait de la com', comme d'habitude. C'est tout ce qu'il sait faire en dehors de gagner du pognon. Ce monsieur n'a rien d'un politique capable de diriger un pays, il se fiche totalement des nations du moment que le business tourne.
Tout dans la forme et rien dans le fond.
Peu importe, une fois de plus, dans quelques mois ou dans quelques années, M.B. fera comme tous les autres et criera qu'il était un des premiers opposants à Macron quand celui-ci s'écroulera.
C'est toujours le même jeu depuis 45.
Avec Macron, la République est dans son heure la plus noire depuis de Gaulle.
On est au bord de la tyrannie.
Rédigé par : Wil | 17 avril 2018 à 23:06
Un mot, tout de même, sur les frappes en Syrie, et les fameuses "preuves", qui n'existeraient pas, de l'usage d'armes chimiques qui les a justifiées.
Premièrement, il n'y a pas besoin de preuves. Deuxièmement, elles existent en abondance. Troisièmement, il serait bon d'essayer de penser par soi-même, et de ne pas gober tout crus les bobards de la désinformation de Moscou.
Il n'y a pas besoin de preuves. Cette litanie sur les preuves vient directement des bureaux de désinformation de l'espionnage russe et des responsables de Moscou, qui nient systématiquement toutes leurs exactions, et répètent comme des perroquets : c'est pas nous, montrez-nous les preuves ; puis, lorsqu'on les dépose sur leur paillasson, par paquets de dix kilos et par Chronopost, répondent : c'est pas des preuves, il n'y a pas de preuves, montrez-nous les preuves.
La machine de propagande russe entretient sciemment la confusion entre le domaine pénal et le domaine militaire. Quand quelqu'un est accusé d'avoir mangé au restaurant sans payer son repas, le tribunal a besoin de preuves avant de le condamner pour grivèlerie. C'est la loi. Les magistrats ne peuvent pas fourrer quelqu'un en prison parce que sa tête ne leur revient pas.
Enfin, en France, du moins. Dans les pays où règne l'Etat de droit. Dans les pays libres et démocratiques. Bref, en Occident. En Russie, c'est différent. Les juges sont aux ordres du pouvoir politique, qui invente des accusations complètement imaginaires pour coller dix ans de bagne à ceux qui lui déplaisent. Parallèlement, les tribunaux assurent l'impunité aux amis du Kremlin.
Le domaine militaire, c'est par définition le recours ultime lorsque la loi et les traités ont échoué à résoudre les conflits entre nations. C'est le domaine de la force. Il n'y a pas besoin de "preuves", et lorsqu'il y en a, elles sont, bien évidemment, couvertes par le secret militaire. Il n'est pas question de les livrer à l'ennemi.
C'est tellement vrai que la plupart des affaires d'espionnage se résolvent, non pas par un procès devant les tribunaux de la nation espionnée, mais par l'expulsion des espions, en général couverts par l'immunité diplomatique.
Même lorsque les espions sont des "illlégaux", selon la nomenclature russe, c'est-à-dire non couverts par un statut de diplomates, les exigences de la procédure pénale en matière de preuves sont tellement élevées (et à juste titre : c'est ce qui fait la différence entre les pays libéraux et les autres), qu'il est souvent bien difficile de condamner des agents dont les services savent, de façon certaine, qu'ils se sont livrés à l'espionnage.
En matière militaire, il n'y a pas besoin de preuves : c'est la conviction qui compte, et la décision stratégique des hauts responsables. Quand quelqu'un pénètre par effraction chez vous pendant la nuit, vous ne commencez pas par faire un constat amiable d'effraction : vous prenez un fusil et vous l'abattez.
La France est un pays souverain, et elle peut vitrifier Damas, Moscou, Saint-Pétersbourg et Rostov-sur-le-Don sous un tapis de bombes atomiques, si elle l'estime nécessaire à sa sûreté nationale. C'est pour cela que nous avons une armée. C'est pour cela que nous nous sommes dotés de l'arme nucléaire.
Bien sûr, les estimables juristes présents ici me répondront, à juste titre, qu'il existe un truc nommé le droit international, inventé pour éviter le retour des zeurléplusombres de notristouâr, qui instaure un certain contrôle légal, et supra-national, même pour l'usage de la force ultime.
Ils objecteront également que même dans un cadre strictement national, il existe (du moins dans les pays civilisés comme la France et les Etats-Unis), un droit militaire, qui empêche, par exemple, les soldats de se livrer au viol des femmes de l'ennemi.
Dans la-Russie-de-Poutine, c'est différent : un officier supérieur, qui avait capturé et violé une adolescente sous sa tente pendant la guerre de Tchétchénie, a été acquitté au prétexte qu'il était devenu temporairement fou durant l'acte sexuel ; mais l'expert psychiatre a "constaté" qu'il avait recouvré la raison aussitôt après s'être soulagé, ce qui lui a permis de conserver son poste et son grade.
Le médecin en chef qui a procédé à cette "expertise" est le même sous la direction duquel les opposants politiques étaient enfermés en hôpital psychiatrique sous l'URSS. Incidemment, c'était une femme.
Poutine, phare des valeurs chrétiennes en Europe, ne fait ainsi que perpétuer la tradition selon laquelle les braves soldats soviétiques nous ont "libérés" des nazis, en violant deux millions de femmes allemandes au passage. L'âme russe, je suppose...
Pour en revenir au contrôle juridique international de l'emploi de la force militaire, il est bien évident qu'il est destiné à éviter les abus. C'est son rôle, et c'est aussi le rôle de l'ONU, des relations diplomatiques, etc.
Il est tout aussi évident que l'emploi de la force militaire n'est, en dernier recours, limité que par la décision souveraine des Etats, faute de quoi la notion même d'action militaire et de souveraineté disparaît.
Toutes ces nuances sont joyeusement piétinées par la désinformation russe, qui omet de remarquer que dans l'ensemble, la France et ses alliés respectent infiniment plus les injonctions du droit international que la Russie, laquelle fait profession de les violer systématiquement.
Bien sûr, des preuves de l'emploi d'armes chimiques par le gouvernement syrien contre sa population civile, il y en a des tonnes et des wagons, et cela depuis des années. Mieux : elles sont publiques. Je ne parle même pas des informations supplémentaires qui sont, à l'évidence, détenues par les services secrets français comme par ceux de nos alliés.
Les coordonnées des sites de stockage d'armes chimiques que nous venons de détruire n'étaient pas affichées dans les colonnes du Monde il y a un an. Pourtant, nos services les avaient. Ils ne les ont pas découvertes à la veille des frappes.
Mes aimables collègues qui font mine, ici, de réclamer des "preuves" de l'emploi d'armes chimiques, par Bachar el-Assad, à la Ghouta, et plus généralement à travers la Syrie depuis le début de la guerre, soit les cherchent avec un bandeau sur les yeux, soit les cherchent exclusivement dans leur placard à balais (où ils ne risquent pas de les trouver).
Ces preuves ont été abondamment publiées. Par les services secrets français : ici le communiqué officiel, ici la synthèse de l'agence Reuters en anglais. Par les autorités américaines, sur la base d'analyse de sang et d'urine des victimes. Et ce n'est qu'un petit échantillon de ce qui a été diffusé...
Mieux : nous avons les preuves de nombreuses attaques chimiques par le gouvernement syrien depuis 2013, en provenance de sources dignes de foi : ONU, Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, services secrets français.
Nous avons même le nom du pilote syrien qui a largué une bombe au sarin sur Khan Cheikhoun l'année dernière, faisant 87 morts. Ce n'est pas n'importe qui, c'est un général. Il s'appelle Mohammed Hasouri.
Je me permets donc de qualifier ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de "preuves", soit d'aimables fantaisistes, soit d'idiots utiles relayant la désinformation de Moscou, soit carrément de trolls professionnels du Kremlin. Il y a une catégorie supplémentaire, non représentée ici, naturellement (nous sommes en bonne compagnie) : celle des traîtres. Des Français qui se mettent sciemment au service des intérêts de la Russie pour saboter l'action de leur gouvernement.
Caroline Galactéros, par exemple. Cette soi-disant "experte", qui a fait tout récemment apparition dans la galaxie des agents d'influence russe ayant accès aux médias, et qui possède même une tribune régulière dans Le Figaro. Il suffit de lire ses "articles", et de parcourir son CV remarquablement dépourvu de références scientifiques, comme de toute expertise universitaire sur la Russie, pour se convaincre qu'elle ne serait pas plus discrète si elle arrivait au Figaro avec un T-shirt à l'effigie de Poutine, une oreillette marquée "ambassade de Russie", et, sur la tête, un gyrophare portant l'inscription : espion de Moscou.
L'une de ses tribunes, d'avant l'élection présidentielle, était titrée : On imagine mal Emmanuel Macron face à Trump ou Poutine. Ben... c'est raté, ma grosse. Mais qu'importe ? Un mensonge chasse l'autre...
Il faut mesurer l'ampleur de l'entreprise de désinformation russe, qui sature l'espace public, et Internet en particulier, de fausses nouvelles, de faux documents en tout genre, de montages vidéo fabriqués et de mensonges innombrables, d'ailleurs contradictoires les uns avec les autres. Le tout diffusé par d'innombrables faux comptes Twitter et Facebook, sans compter les sites servant de paravent aux services russes, comme du bon vieux temps du KGB.
L'effronterie du pouvoir russe en la matière est ahurissante, et se manifeste jusqu'au sommet. Le ministre des Affaires étrangères Lavrov, lui-même, n'hésite pas à se présenter devant les journalistes pour raconter des mensonges gros comme lui.
L'insolence de Moscou a connu un sommet avec l'affaire Skripal. Après avoir tenté d'assassiner ce citoyen britannique, sur le sol anglais, avec une arme neurotoxique développée exclusivement en Russie, les Popov ont accusé tout le monde et sa mère : l'Etat britannique, l'Etat américain et même l'Etat ukrainien. Pas moins de 21 "théories" différentes ont été publiées par Moscou pour se dédouaner. La Russie a poussé le vice jusqu'à exiger des excuses de Londres...
Le même culot s'est manifesté avec l'attaque chimique sur la Ghouta. Pour ne prendre que cet exemple, le ministère de la Défense russe a publié une liste des cibles, frappées en représailles par l'alliance franco-anglo-américaine, complètement différente de la réalité. C'est idiot : avec l'imagerie satellite, tout le monde peut vérifier la localisation des frappes.
Le but n'est même pas de répandre des mensonges vraisemblables : il est de brouiller la frontière entre le mensonge et la vérité. A tel point que la Russie diffuse des mensonges qu'elle contredit elle-même.
Par exemple, saviez-vous que l'une des "informations" publiées par la machine russe de décervelage est que la France n'a, en réalité, pas participé à l'attaque contre la Syrie ? Evidemment, ce morceau particulier de désinformation n'a pas été propagé chez nous : le but était de ridiculiser la France aux yeux des autres nations. Cela n'a pas empêché le site de désinformation gouvernemental RT de diffuser la vidéo officielle de nos avions décollant pour bombarder la Syrie.
C'est pourquoi, si vous trouvez quelque part une vidéo "montrant" des enfants syriens se relevant en riant après avoir fait semblant d'être gazés, vous pouvez être sûr que c'est un faux fabriqué par les services russes. Surtout si vous l'avez dénichée, comme je l'ai vu sur un lien reproduit ici, sur la page Facebook d'un certain N'Gonlo Makombo (de mémoire), photographié dans sa cuisine, et parfaitement inconnu au bataillon.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 avril 2018 à 21:35
@ Mitsahne | 17 avril 2018 à 17:39
Acide sulfurique, sans doute le même que celui cité dans les tracts et affichettes donnant les formules pour ce type d'engins à la Sorbonne en Mai 68. Un autre produit ajouté permettant au cocktail d'exploser au contact du sol sans qu'il ait été allumé. Ainsi, de nuit, les CRS ne le voient pas arriver. Rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transforme.
Goupil et Cohn-Bendit sont de nouveau là aussi dans notre lucarne, approuvant l'attaque en Syrie. Cette fois-ci aux ordres de l'impérialisme américain. Enfin quand je dis cette fois-ci, avec le recul...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 avril 2018 à 20:55
Votre billet et les nombreux commentaires qu'il a suscités me dispenseront donc de voir ce débat. Macron est séducteur, sans aucun doute, il connaît très bien ses dossiers, en bon inspecteur des finances, il sait visiblement décider.
Je ne reste pas séduit par le personnage, qui tente de faire du Thatcher soft trente ans après, alors qu'on voit les brillants résultats auquel ça a conduit en Angleterre (30% d'enfants sous le seuil de pauvreté, pas la peine d'aller plus loin), mais reconnaissons tout de même qu'il a dit ce qu'il ferait pendant la campagne et qu'il fait ce qu'il disait. Je compte sur les cheminots pour lui faire comprendre que tout a une fin, même la volonté de réformer.
Mais je suis rassuré que certains commentateurs, qui se reconnaîtront, regrettent son manque de fermeté contre les "racailles de banlieue" et "l'invasion salafiste". Au moins il ne clive pas et ne répand pas la haine comme Sarkozy. Et à l'international, il m'a l'air plutôt raisonnable, même s'il doit se défier comme la peste de la starisation dont il est l'objet.
Rédigé par : Tomas | 17 avril 2018 à 20:48
@ anne-marie marson 17 avril 2018 à 11:19
"Emmanuel Macron continue son parcours discourant au Parlement européen où il donne des leçons de morale aux pays qui ne lui plaisent pas"
...et qui se f..tent de ce qu'il dit.
En même temps, et singulièrement, il ne les a pas contactés AVANT d'envoyer des missiles sur la Syrie (missiles qui valent plus cher que les retraites des vieux ;))
Rédigé par : breizmabro | 17 avril 2018 à 20:21
@ Michel Deluré
« A partir du moment où EM avait lui-même très clairement fixé une ligne rouge à ne pas dépasser et indiqué que s'il n'était pas tenu compte de cet avertissement la France réagirait, pouvait-il s'abstenir de ne pas intervenir ? »
Mais de quoi je me mêle ?
Il ne peut donc pas commencer par balayer devant sa porte, où s'entassent 800 « zones de non droit » au pays-des-droits-de-l-homme-et-de-l-état-de-droit (rires) ?
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@ Philippe Dubois
« Je rigole quand même de voir notre président... »
Ce n'est pas « notre » président.
Ce n'est en tout cas pas le mien.
Et je doute même que ce personnage puisse représenter ce que d'aucuns appellent sans rire « la République française »...
Rédigé par : Exilé | 17 avril 2018 à 18:56
Le Président Macron parle bien, il est agréable à regarder, il veut réformer le pays, l'U.E., il fait les frais de cinquante ans de laxisme et d'empilage de lois, de règles, de non dits, OK, mais ensuite ?
Faire des réformes dans un pays qui craque de partout, cela me paraît fort compromis, d'autant qu'il crée des mécontentements supplémentaires. Grévistes, zadistes, vrais-faux étudiants, points chauds dans les banlieues... lui qui veut commémorer ce Mai 68 si cher à la gauche, cela risque d'être une commémoration en live !
Il devra remettre de l'ordre avant de continuer ses réformes. Car comment faire appliquer de nouvelles règles pénalisant les Français tandis que la chienlit règne par ailleurs ? Comment donner aux uns pour acheter la paix en prenant aux autres, les plus dociles ?
Pour l'instant on voit un Président fort avec les faibles mais faible avec les rebelles, les casseurs et ceux qui n'aiment pas notre civilisation. Il ne pourra pas toujours faire uniquement de beaux discours pour épater ceux qui le veulent bien en faisant l'autruche.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 17 avril 2018 à 18:46
@ Mitsahne | 17 avril 2018 à 17:39
Intéressant. Mais si j'étais "maître des horloges", je n'irais pas là-bas pour ce que vous avez dit mais parce qu'il y a le festival de géographie.
Symbole : maître de l'espace. Non, je ne délaisse pas les périphéries (s'il est un Président de tous les Français) ou je veux le faire croire (si tous ceux qui ne sont pas, dans tous les sens du terme, m’indiffèrent mais que je veux le faire croire sans me casser la tête et qu'il en coûte rien).
Rédigé par : Noblejoué | 17 avril 2018 à 18:41
@ Mitsahne | 17 avril 2018 à 17:39
Belle évocation de la ville où vous êtes né.
Merci de rappeler ce "Jules Ferry-Tonkin", dont l'Educ-Nat ne cesse de nous tresser des couronnes.
Rédigé par : Savonarole | 17 avril 2018 à 18:30
@ patriote
Je sais qu'on ne prête qu'aux riches mais la Légion d'honneur reçue par Bachar el-Assad fut remise, non par Nicolas Sarkozy, mais par Jacques Chirac en 2001.
Rédigé par : Philip_Marlowe | 17 avril 2018 à 18:09
@ Philippe Dubois | 17 avril 2018 à 17:19
"Je rigole quand même de voir notre président jouer les justiciers internationaux tout en étant incapable de dégager une bande de punks à chiens à NDDL ou quelques crasseux qui bloquent les facs.
Je ne m'appesantirai pas sur les zone de non droit, ou plutôt de droit islamique."
Mis à part qu'à la place de "notre président", j'aurais écrit ce président, je souscris à vos propos. Comment prétendre en effet donner des conseils au monde entier dès lors que l'on est incapable de faire appliquer et respecter chez soi des lois élémentaires ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 avril 2018 à 18:07