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09 avril 2018

Commentaires

Wil

"Nous avons la preuve que des armes chimiques ont été utilisées par le régime syrien sur la ville rebelle de Douma, près de Damas, a assuré jeudi le président français Emmanuel Macron lors d’une interview télévisée."

https://www.lequotidien.lu/international/macron-dit-avoir-la-preuve-de-lusage-darmes-chimiques-en-syrie/

"On était filmé et il y a eu un homme qui est venu et qui s’est mis à crier que c’était une attaque chimique. Cet homme, étranger au service, disait que les gens avaient été victimes d’armes chimiques. Les gens ont eu peur et ont commencé à se verser de l’eau les uns sur les autres, à se faire des inhalations. Des médecins de l’hôpital nous disaient que ce n’était pas une intoxication par des substances chimiques."

https://www.youtube.com/watch?v=JH0uFtHLryQ

Elusen

@ xc
« Le déficit est dû pour partie à la démographie de la SNCF, l'effectif cheminot étant passé (en gros) de 500 000 à la création de l'entreprise à 150 000 aujourd'hui. »

1° - Wikipédia ne garantit pas son contenu, il indique que tout son contenu est certainement faux ! Dès lors, baser son expertise sur un truc non garanti et faux, c’est minable.

2° - Sans compter que l’article de Wikipédia ne base pas du tout le déficit sur les effectifs !

3° - Ainsi donner une source non garantie, fausse, en ajoutant un mensonge, cela ne vous rend pas plus crédible.

4° - Quant à 52 ans, veuillez sourcer votre propos.

5° - Les salariés de nuit, en horaires décalés, meurent avant les autres, leur espérance de vie diminue.
Prouvé de manière irréfutable par les enquêtes scientifiques en épidémiologie.

* Total and Cause-Specific Mortality of U.S. Nurses Working Rotating Night Shifts
université de Harvard - American Journal of Preventive Medicine
http://www.ajpmonline.org/article/S0749-3797(14)00623-0/fulltext

* Chronic effects of shift work on cognition: findings from the VISAT longitudinal study - The British Medical Journal (BMJ)
http://oem.bmj.com/content/early/2014/10/08/oemed-2013-101993.short?g=w_oem_ahead_tab

* confirmé par des chercheurs de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles :
http://www.inrs.fr/media?refINRS=ED%205023

* confirmé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
- Travail de nuit et risque de cancer
https://www.anses.fr/fr/system/files/BVS-mg-015-Atlan.pdf

* Rapport relatif à l'évaluation des risques sanitaires liés au travail de nuit
https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2011SA0088Ra.pdf

* la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, du ministère de la Santé, dans une édition de 2015 intitulé : L’état de santé de la population en France, l’indique aussi.
http://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rappeds_v11_16032015.pdf

jlm

@ Jean-Marc

Oui c'est vrai mais nous ne nous situons pas au même niveau : vous extérieur, moi interne.
A propos des frappes quel dommage, s'il fallait en arriver là, d'avoir attendu trop longtemps que le pays soit détruit et ses âmes mortes.

Sergio Carioca

"Qui finance les (3,5 ?) milliards des retraites entre 52 et 57 ans des cheminots ?" demandè-je

@ xc répondit :
"Le déficit est dû pour partie à la démographie de la SNCF, l'effectif cheminot étant passé (en gros) de 500 000 à la création de l'entreprise à 150 000 aujourd'hui.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_nationale_des_chemins_de_fer_fran%C3%A7ais#La_SNCF_aujourd'hui
La même chose se passe dans le privé pour les retraités des entreprises qui ont réduit leurs effectifs ou n'existent plus, leurs retraites sont financées par les actifs des autres entreprises.

PS : je ne suis pas cheminot, ni CGT, ni rien de la sorte."

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Bien sûr mais : justement !

D'une part cela implique de ne pas pérenniser un système qui permet de partit très tôt, 52 -57 ans (une paille ! Ceux qui bossent dix ans de plus apprécieront), avec une retraite parfois amputée par manque d'annuités mais hypercompensée par le calcul sur les six derniers mois de salaire !
Les salariés du privé apprécieront !
Pour moi ce sont les 25 dernières années pour les salaires et 66,66 ans.

D'autre part ça impliquerait de savoir QUI paie les retraites, on peut même penser que ce sont des actifs d'autres catégories, et jusqu'à 65-67 ans, EUX, qui paient les retraite de jeunes retraités plus jeunes qu'eux.
Histoire de ne pas leur cracher à la g. voire de leur dire du bout des lèvres "merci !".

Et il n'y a pas que les cheminots, EDF, Orange et La Poste ancien système, par exemple, produisent aussi encore de très jeunes retraités de moins de 60 ans (j'ai des amis dans ce cas...)

I have a dream...

Elusen

@ Mary Preud'homme | 13 avril 2018 à 02:26
« Faut arrêter de fantasmer et délirer Elusen et bas les masques on t'a reconnu ! »

Source dictionnaire du CNRS
Mentir :

Décidément, Madame Preud’homme ne fait que mentir sur les propos de personnes qu’elle interpelle.

Il lui suffit d’affirmer : Trucmuche a dit que le viol de mineur n’est pas bien grave, cela prouve donc que Trucmuche est un pervers.
Elle ne source jamais ce qu’aurait dit ou non la personne, elle l’invente, ce qui se définit par : mentir !

Et si le masque sur les autres, c’était tout simplement elle ?

Giuseppe

@ Lucile | 11 avril 2018 à 19:04

A moi aussi il m'a fait pitié... Quoique invité dans cette émission où l'on parle en mangeant, son visage était bien rond, bien nourri aussi de ses fantasmes, il est indécrottable, sans doute le plus nul des présidents de la Ve, il a beau se persuader du contraire : il n'était qu'un bourgeois élevé au tout-aliment d'une caste d'énarques qui ne savent que dilapider sans construire.

@ hameau dans les nuages | 12 avril 2018 à 14:37

Je reconnais sans aucun doute votre pugnacité et votre abnégation, vous êtes l'exception, je connais les week-ends passés à construire, les temps ont changé les jeunes pour la plupart ne sont pas prêts à de tels sacrifices et puis au fond en ont-ils envie ?

La banque n'est que prêteuse, et de là il est vrai beaucoup de drames, l'histoire ne se réécrit pas, la civilisation des loisirs est arrivée, on ne revient jamais en arrière.
La solidarité ne se comptait pas, combien de maisons construites entre amis, combien de planchers coulés le samedi et le dimanche seul jour de repos, et pourtant c'était courant.

Giuseppe

Dans les années 2000 nous recyclions beaucoup, je me souviens avoir fait amener un concasseur sur un site, il broyait tout le béton démoli, en séparait les armatures.
Concassé en réemploi des plates-formes à venir.

Je passe de temps à autre sur une route pentue en milieu humide construite avec des pneus usagés, elle n'a pas une ride, les bennes à gravats étaient aussi dissociées, bois, fer, DIB etc.

D'autre part pour faire du béton on ne se sert pas uniquement que de sable dit roulé de rivière mais encore de sable concassé de carrières encadrées drastiquement pour l'exploitation.

Pour tout dire les bétonneurs étaient conscients que Lavoisier était un incitateur des méthodes - rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

C'était la minute recyclage. Décidément Emmanuel Macron mène à tout.

Achille

@ sbriglia | 12 avril 2018 à 21:03
« Comme ces imbéciles du Sahel délaissent les océans pour s'abreuver.
Ingénieur, vous avez dit ingénieur ? »

D’autant que les méthodes de désalinisation de l’eau de mer sont maintenant parfaitement au point.
Mais quel ingénieur, même un peu fou, accepterait d’aller se perdre dans cette zone de l’Afrique particulièrement inhospitalière ?
Même Claude Luçon n’y est pas allé.

Elusen

Le débat sur la laïcité de l’État s’enflamme au Québec et au Canada après qu’une élève de l’école de police a été admise avec un voile et qu’un député soit venu à l’assemblée du Québec avec une kippa.

- GRC (Gendarmerie Royale du Canada [police fédérale]).
- Police provinciale (police de chaque État fédéré).
- Police municipale.

- PQ, parti québécois centriste sécessionniste.
- CAQ, centriste fédéraliste laïque et nationaliste.
- Parti Libéral, centriste fédéraliste et qui prône le communautarisme, chaque groupe ne doit pouvoir vivre qu’entre eux, le laisser faire et il est très corrompu.
- Québec Solidaire, parti provincial, de gauche, communautariste, sécessionniste.

- Premier ministre du Québec (État fédéré) Philippe Couillard du Parti libéral.
- Premier ministre du Canada Justin Trudeau Parti libéral.
- Parti conservateur canadien, fédéraliste, antilaïque.

- NDP, parti de gauche fédéral, fédéraliste, communautariste, antilaïque.
Son chef est Jagmeet Singh, il est sikh et porte le turban, il a un couteau à la ceinture, caché sous ses vêtements : kirpan.

Il y a des députés fédéraux et 4 ministres fédéraux sikh.

Dans un débat, il a été piégé par Martine Ouellette chef du Bloc Québecois, parti fédéral de gauche mais sécessionniste québecois, laïc à fond, car il était député provincial en Ontario et a lutté contre le port du casque sur les motos, scooter et vélo, car incompatible avec le turban, donc sa religion passe avant la sécurité routière.

Toute l’émission parle de la laïcité :
http://ici.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/7883674

Mary Preud'homme

@ Elusen | 12 avril 2018 à 23:02

Non seulement vous n'êtes manifestement pas médecin, mais vous semblez en outre très éloigné des contingences médicales et de ce que vivent au quotidien les professionnels de la santé de tous grades avec des islamistes fondamentalistes ou radicalisés de votre acabit qui s'infiltrent partout et prétendraient régenter nos propres lois au bénéfice de leur charia islamiste rétrograde !

Faut arrêter de fantasmer et délirer Elusen et bas les masques on t'a reconnu !

Robert Marchenoir

@ hameau dans les nuages | 12 avril 2018 à 14:37
"Vos propos sont débiles et caricaturaux, pardonnez-moi. Avec 800 euros de retraite et 19 000 euros/an de revenus imposables à deux... privilégiés..."

Ah, voilà. J'en étais sûr. Vous nous jouez maintenant le violon de la pauvre victime. Vous n'avez pas le sou, donc vous avez le droit a) d'exiger que les autres deviennent aussi pauvres que vous, b) de raconter n'importe quoi.

"Vous aimez vous moquer des gens dont vous ne connaissez rien en restant sur votre piédestal."

Mais je vous connais très bien. Vous n'avez pas manqué de vous épancher ici, et je n'ai pas oublié que vous étiez pauvre. Vous nous l'avez déjà dit. C'est en toute connaissance de cause que je vous reproche de prendre simultanément la posture du pauvre et celle du privilégié.

Vous semblez oublier que je vous ai longtemps traité avec des ménagements tout particuliers, précisément en raison de votre condition ; jusqu'au moment où il est apparu que vous vous serviez de cette dernière pour prendre tout le monde de haut, reprocher aux autres votre pauvreté, et préconiser des solutions politiques absurdes qui, elles, amèneraient sûrement l'ensemble des Français à votre niveau de revenus.

"Le toit en ardoises avait la maladie de la pierre et j’ai mis deux années pour le refaire de mes mains et les gosses ont donc vécu ainsi avec des bâches sur leur tête et devaient pour m'aider monter chacun chaque soir quelques ardoises (5000 en tout) quand ils partaient au lit."

Attendez, j'essuie une larme. Donc, si je comprends bien, vous voudriez que l'ensemble des Français achètent une ruine à la campagne, dépourvue de toit, passent deux ans à la reconstruire de leurs mains, et se servent de leurs enfants comme esclaves dans ce but.

A supposer qu'il existe suffisamment de vieilles maisons de pierre, à la campagne, correspondant à vos exigeants critères architecturaux, pour loger l'ensemble des Français (hypothèse qui relève déjà du plus haut comique), comment gagneraient-ils leur vie pendant ces années passées à "courir les décharges à temps perdu pour récupérer pierres plates et ardoises anciennes pour les retailler" ?

Je ne comprends pas. Si c'est si pénible que cela, pourquoi voulez-vous obliger tout le monde à en faire autant ? Si vous êtes masochiste (ou contraint par les circonstances de la vie), cela vous regarde. Dès lors que vous virez au sadisme, ne vous étonnez pas de voir les autres manifester quelques objections.

Vous me rappelez les ponctionnaires du sévice public, qui font grève pour nous expliquer combien leur condition est pénible, puis qui, dans la foulée, nous expliquent à quel point le système du fonctionnariat est formidable, et pourquoi il faut tout faire pour le garder.

Souvent, ils ajoutent : ben si t'es pas content, t'as qu'à venir conduire les trains (lire les feuilles de Sécu, faire des piqûres) à ma place. Curieusement, personne ne leur répond jamais : ben si t'es pas content, t'as qu'à démissionner pour me filer ta place. Je n'ai pas remarqué qu'il manque de candidats à la la fonction publique, en France...

Votre profession (passée, présente ?) d'agriculteur ne vous aurait-elle pas prédisposé à cette mentalité ? Je rappelle que les agriculteurs, en France, sont des fonctionnaires de fait...

"Outre le plaisir des yeux d'avoir ainsi reconstruit dans son jus et tenté de garder la mémoire des lieux j'ai celui de voir des gens prendre des photos et parfois de les retrouver dans Google Images."

C'est bien ce que je dis : vous êtes un privilégié. La preuve, les gens vous envient votre maison. Oui, oui, vous l'avez mérité, votre privilège : vous l'avez bâtie de vos mains. Je ne suis pas un gauchiste, moi. Je suis pour l'inégalité.

De votre côté, soyez cohérent : ne faites pas reproche aux autres de ne pas vous imiter. La quasi-totalité des Français ne sont pas en mesure de le faire. Vous êtes une exception.

Dans tous les pays du monde, à toutes les époques du monde, on a dû construire des bâtiments neufs pour loger les familles, abriter les bêtes, les ateliers, les usines, les cultes, les gouvernants.

Et la plupart des bâtiments existants ont été détruits, soit par les incendies, les intempéries, les outrages du temps, soit de la main de l'homme. Les fameuses "maisons de pierre existantes à la campagne", où vous et d'autres voudraient cantonner tous les Français, sont a) des exceptions (la quasi-totalité des bâtiments anciens ont disparu, construits qu'ils étaient en bois ou en torchis), b) les maisons de grand luxe de l'époque, parce qu'elles étaient en pierre et qu'elles ont tenu jusqu'ici.

D'innombrables églises en pierre taillée, avec des murs de soixante-dix centimètres d'épaisseur, ont totalement disparu au fil des siècles. Et vous voudriez préserver pour l'éternité la moindre baraque branlante faite de quelques pierres sèches ?

Votre "magnifique corps de ferme qui tombe en ruines" disparaîtra, comme des millions d'autres, parce qu'on n'en a plus besoin, parce que l'agriculture a changé, parce que les hommes ont besoin de fermes ailleurs et pas à cet endroit, parce qu'il est moins cher de construire que de rénover, parce qu'on a besoin de bureaux avec le haut débit et non plus d'écuries pour les chevaux de labour, et pour mille autres raisons.

Pleurez dessus tant que vous voudrez, écrivez-nous des poèmes sur le sujet, mais ne prétendez pas en faire une politique. Ne contribuez pas à répandre de fausses idées sur le logement, la construction et l'économie. Les Français sont déjà assez irrationnels comme cela, nul besoin d'en rajouter.
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@ Giuseppe | 12 avril 2018 à 16:29

Heureusement que nous avons quelques techniciens, sur ce blog, qui savent de quoi ils parlent. Et qui ne se contentent pas de se renseigner dans les "documentaires d'Arte", si vous voyez ce que je veux dire...
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@ semtob | 12 avril 2018 à 18:48)

Supposons que vous ayez raison : il y a une grave pénurie de sable, nous allons manquer de béton. Cela devrait vous réjouir, vous, les bétonophobes. Non ?

Non. Les écologistes trouveront toujours un nouveau sujet d'inquiétude, un nouveau prétexte à paniquer les populations. Ils en vivent. Cela leur donne de l'importance à leurs yeux, et, soyons précis, cela dirige vers eux un flux coquet d'argent gratuit des autres, sous forme de subventions à des associations destinées à "mobiliser sur ce grave problème", de postes de fonctionnaires nationaux et internationaux, de rentes déguisées à des entreprises qui ne survivraient pas sur le marché libre, etc.

S'il manque de sable pour faire du béton, eh bien, on trouvera de nouveaux moyens d'en extraire, comme on l'a fait pour le pétrole. Ou on recyclera. Ou les bétonneurs, que vous méprisez tant, inventeront de nouveaux procédés pour fabriquer leur produit avec du sable inutilisable aujourd'hui.

Ou ils inventeront de nouveaux matériaux de construction, le patapouf, par exemple ; et demain, les soeurs Semtob partiront en guerre contre le patapouf. Avec l'aide de leurs politiciens chéris, qui ne demanderont qu'à les subventionner (oh ! chichement, je suppose...) avec l'argent qu'ils auront pris dans leur poche.

Elusen

@ Mary Preud'homme | 10 avril 2018 à 21:22
« […] des musulmans refusent d'être examinés par une femme médecin, et une musulmane par un homme. »

Diantre !
Vous inventez les propos de personnes que vous interpellez et vous y répondez vous-même !

Giuseppe

"Je concède qu'Emmanuel Macron, parce qu'il apparaît complexe et insaisissable, agaçant et remarquable, pour ennemis et partisans n'offre parfois que la ressource d'être..." (PB).

Après quelques mois de pouvoir, c'est bien résumé, je passe sur la prestation d'un Jean-Pierre Pernaut qui cultive ses salades dans son jardin, dont le titre du Palmipède est bien révélateur sur celui-ci et notre Président en exercice.

"Insaisissable" me semble approprié, il alterne toutes les nuances de bleu. Eric Brunet estime qu'au fond les réformes ne sont que superficielles ce en quoi je trouve qu'il n'a pas tort, ne serait-ce que sur le cumul des mandats ramenés à trois consécutifs : en résumé bien utilisé une vingtaine d'années plus tard, en faisant comme Poutine et son partenaire de jeu Medvedev, vous retrouverez les mêmes aux manettes.

Le président s'était présenté en réformateur, je trouve que le battage autour de lui émet beaucoup plus de vibration que les ronds dans l'eau provoqués par le choc des réformes fait uniquement de communication.
Tout est dans le verbe, le délicieux verbiage d'un Président qui fait du beurre sans la baratte, il vend bien l'emballage mais sans rien à l'intérieur.

sbriglia

"Mais on laisse celui du Sahara qui semble-t-il n’est pas de qualité suffisante pour faire du béton" (Achille)

Comme ces imbéciles du Sahel délaissent les océans pour s'abreuver.

Ingénieur, vous avez dit ingénieur ?

Exilé

@ Robert Marchenoir
« Je vous signale que les rois du béton, les bétonneurs en chef, les inventeurs du béton, les producteurs du meilleur béton du monde, c'étaient justement les Romains »

En fait, d'après Joseph Davidovits, un spécialiste de la pierre reconstituée, les premiers inventeurs du béton auraient été les Égyptiens, les blocs des pyramides égyptiennes n'auraient pas été hissés selon des méthodes encore discutées, mais simplement moulés sur place...
Ce qui expliquerait également la grande précision d'assemblage réciproque desdits blocs.

https://www.geopolymer.org/fr/archeologie/pyramides/les-pyramides-sont-elles-faites-en-beton-1/

semtob

Cher Philippe,

Le lien de ce commentaire avec le nouveau monde et l'ancien monde évoqué par vous, cher Philippe, est quelque peu fantomatique, mais il fait écho à un certain vertige, pas celui d'Umberto Eco, qui attachait plus d'importance aux écrits disparus qu'aux modernités. L'attachement aux traces, aux témoignages, aux savoir-faire, à l'art, doit trouver et préserver sa fonction dans la modernité.

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@ Robert Marchenoir

Ce n'est pas la première fois que nous nous intéressons au béton, à ses carences, et aux gros problèmes posés par cette matière qui n'a pas été découverte par les Romains, mais quelques millénaires auparavant par les Sumériens et les Grecs avant d'être copiée par les Romains. Des hypothèses à confirmer laissent supposer une découverte antérieure.

Il est évident qu'il n'est pas donné à tous de décoder l'aiguille creuse mais nous pouvons affirmer que les BTP sont les principaux voleurs de sable de la planète.
Les éminences grises de l'ESTP que nous convoquons régulièrement à notre table, ceux qui comptent les grains de sable de la Loire, ceux qui s'arrachent les cheveux en se désolant du big problème d'un pont à Kourou et qui cherchent des solutions rapides pour sortir d'une corrosion rapide liée à des bactéries fragilisant le béton au contact de l'eau peuvent rire de leur certitude.

Continuez de jouer au marchand de sable et d'être l'ambassadeur du béton, du béton armé, nous continuerons à critiquer les promoteurs.
Il est bien connu que pour fabriquer des chaussettes, il faut connaître les astuces du 2/3 et 1/3 sable, ciment en boulée. Le ciment prise rapide est un tuyau innovant pour la reprise de chaussettes indestructibles, bien que non garantie par quelques attaques aux champignons (grands marcheurs s'abstenir !) et aux bactéries.

Mais le béton intelligent arrive. Des chercheurs ont trouvé que des bactéries pourraient bientôt guérir cette gale en apprenant à ces bactéries à boucher les fissures avec le calcaire qu'elles produiraient.
Ce mal passé annonce un progrès relatif pour les populations qui habitent à proximité de digues, de retenues d'eau...

Croire que la disparition du sable n'est pas une priorité est triste. C'est qu'il y a beaucoup de travail d'informations à développer.
Arte a réalisé un documentaire et de nombreuses sources indiquent les dégâts sur la disparition des plages, les digues empêchant le renouvellement de l'apport en sable et gravillons dans la mer.

Il n'est pas encore possible d'utiliser le sable du désert pour la construction parce que les grains se sont trop frottés pour nous apporter leur finesse et leur douceur s'il n'y a pas de tempête.
L'archéologie préventive n'est pas assez indépendante, trop pressée dans le temps par l'avidité des promoteurs ou encore absente.
Nous arrêtons là ce heurt de conception architecturale qui ressemble trop à l'inspiration des deux ponts de l'auteur et poète anglais Burns.
françoise et karell Semtob

Achille

@ sbriglia

Eh oui ! On drague les rivières, on récure le fond des océans, on s’attaque au flanc des montagnes pour récupérer un peu de sable. Mais on laisse celui du Sahara qui semble-t-il n’est pas de qualité suffisante pour faire du béton.
Logique !

Giuseppe

@ sbriglia

Pris sur le lien.

"Quelques exemples :
pour construire une maison il faut 200 tonnes de sable..."

1M3 de béton c'est 0.800M3 de gravier, 0.400M3 de sable plus le liant (pour faire simple).
On prendra la densité du sable pour 1.7T/M3.
0.400M3 sont 0.680T soit si j'en crois le lien de notre épéiste sbrigla il faudrait donc 294.117 M3 de béton !! Diantre !

Quand vous avez consommé 30M3 de fondations, 24M3 pour un dallage de sous/sol, un plancher corps creux de rez-de-chaussée 15M3 et divers raidisseurs, chaînages escaliers pour une dizaine de M3 on est très loin du compte.

Bon, qu'il y ait des abus dans l'exploitation de cette ressource qu'est le sable c'est vrai, mais il faut raison garder, les exploitations sont très surveillées.
Cher Achille il ne faudrait pas non plus se faire enfumer.

Ah oui pour finir si vous faites le quotient de 24/0.12 (épaisseur du dallage), vous constaterez que la demeure est plutôt confortable, 200M2 c'est pas mal quand même.
C'était la minute agrégats.

sbriglia @ Achille

http://lesableuneressourcerare.blogspot.fr/

Coluche n'avait pas toujours raison, Achille...

Achille

@ semtob | 11 avril 2018 à 19:21
« Le béton est dévoreur de sable ce qui ne vous dérange pas mais qui n'empêche pas la réalité de la quantité disponible de sable limitée sur la planète.
Le sable est une ressource rare. »

Le sable est une ressource rare ? Ça me rappelle une blague de Coluche.

« Un énarque, c'est un gars (ou une fille) que tu lui donnes le Sahara à gérer, au bout de quelques mois il faut qu'il achète du sable ! »

Le sœurs semtob sont donc énarques. En les lisant on pouvait s’en douter un peu ! Laisse béton ! 😁

hameau dans les nuages

@ Robert Marchenoir
"Si je comprends bien, vous êtes un privilégié : vous avez la chance d'habiter une ancienne bâtisse avec âme, coquette, agréablement située, qui vieillit bien, que vous avez pu inspecter tout à loisir avant de l'acheter, et vous vous permettez de cracher sur les "jeunes couples""

Vos propos sont débiles et caricaturaux, pardonnez-moi. Avec 800 euros de retraite et 19 000 euros/an de revenus imposables à deux... privilégiés...

Je n'ai pas eu la chance mais la volonté de reprendre une maison où les anciens n'avaient même pas l'eau à l'intérieur et devaient déféquer au fond du jardin. Le toit en ardoises avait la maladie de la pierre et j’ai mis deux années pour le refaire de mes mains et les gosses ont donc vécu ainsi avec des bâches sur leur tête et devaient pour m'aider monter chacun chaque soir quelques ardoises (5000 en tout) quand ils partaient au lit. Prix de la bâtisse... 45 000 euros pour vous donner une idée.

C’est ainsi que de magnifiques corps de ferme tombent en ruine, que les couples jeunes négligent parce que "c'est vieux" préférant en prendre pour 25 ans à la banque. Je vous assure que symboliquement faire sa maison à deux est un sacré ciment. Je ne me moque pas de ces jeunes couples « maison clef en main » mais constate simplement autour de moi le nombre de divorces et les problèmes juridiques liés avec par exemple les emprunts relais en attente de la vente du bien. Cela ne me fait pas rire quoi que vous en pensiez car j’ai dû il y a longtemps en tant que clerc d’huissier apposer des placards de vente sur saisie devant des jeunes en pleurs.

Par contre toujours dans ce village, un cadre d'une société immobilière paloise et accessoirement adjoint au maire voulait faire une conurbation de 140 terrains à construire reliant ainsi sur 3 km de départementale deux villages typiques le tout sur des terres agricoles. Moi j'appelle ça du bétonnage ne vous en déplaise...

Vous aimez vous moquer des gens dont vous ne connaissez rien en restant sur votre piédestal. Je vais vous en donner une autre occasion. J'ai couru les décharges pendant des années à temps perdu avec mon épouse pour récupérer pierres plates et ardoises anciennes pour les retailler. Outre le plaisir des yeux d'avoir ainsi reconstruit dans son jus et tenté de garder la mémoire des lieux j'ai celui de voir des gens prendre des photos et parfois de les retrouver dans Google Images...

Je crois que vous par contre vous bétonnez complètement.

anne-marie marson

Les Français sont de grands sentimentaux.
Ils élisent un président qui les trahit, mais s’offusquent de le voir représenter en gibier de potence.
Non seulement l’élection d’Emmanuel Macron a été une élection truquée (voir le rôle de Gérard Collomb de l'Ancien Régime dans les trahisons), mais elle a été financée par de grands groupes qui se moquaient pas mal de Marine Le Pen, forts de leur pouvoir financier.
Je me demande combien a coûté la campagne électorale d’Emmanuel Macron, comparée à celle de ses adversaires. On dit que Marine Le Pen a été mauvaise, mais combien de millions d’euros (milliards ?) ont été dépensés par les soutiens d’Emmanuel Macron ? On le saura peut-être un jour.
Les autres partis politiques ne pouvaient pas suivre financièrement.

On a glosé sur Marine Le Pen allant chercher un financement en Russie. Elle a bien dit que les banques françaises ne lui prêtaient pas d’argent, cet argent étant réservé à Emmanuel Macron ?
On croit qu’Emmanuel Macron et le gouvernement vont s’adresser aux Français. En réalité, ils s’adressent à Angela Merkel et à ceux qui les ont fait élire, à coups de millions d’euros.
Le gouvernement dit-il ira jusqu’au bout.
Alors moi je dis aux gens de la CGT et aux cheminots : les gars ne lâchez rien, jamais. Les usagers vous soutiennent et ne croyez pas les sondages d’opinion.

D’autre part, Facebook est actuellement dans le collimateur du Sénat américain, mais il me semble que la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron était aussi basée sur les big data et les algorithmes, pour prédire ce qu'il fallait dire aux Français, en toute impunité, et ceci grâce au fils de Madame Macron qui travaille pour l'institut de sondage Kantar.

Emmanuel Macron ne travaille pas pour son peuple français, mais pour les puissances d’argent mondiales.

Jean-Marc

@ JLM

Je pense qu'on est d'accord.
Ma phrase était "la dictature est en marche".

jlm

@ Jean-Marc

Quand la majorité parlementaire est d'une part écrasante, d'autre part voit ses membres menacés de destitution, et que cette majorité parlementaire se met sans esprit critique au service du pouvoir on peut parler de ''démocrature''.

http://www.lcp.fr/actualites/lavertissement-de-richard-ferrand-aux-deputes-lrem-remuants.

On peut parler de dictature seulement quand le pouvoir envoie les troupes armées tuer les contestataires manifestants, interdit la presse et emprisonne arbitrairement ses opposants. On s'en rapproche (presse interdite à ND des L, blindés, Famas) mais on n'y est pas.

Robert Marchenoir

@ hameau dans les nuages | 11 avril 2018 à 09:57

Vous dites que les constructions modernes sont laides. C'est votre opinion (qui tendrait à rejoindre la mienne). Il s'agit là d'une discussion légitime.

Mais vous en concluez : le "bétonnage" est une plaie, et par là vous entendez : il faut arrêter de construire des logements.

Voilà précisément la confusion sur laquelle je voulais mettre le doigt. Les deux affirmations n'ont rien à voir. L'emploi même du mot "bétonnage" crée cette confusion, et c'est volontaire.

La vérité, c'est que les anti-bétonneurs ne veulent pas voir de nouvelles constructions sous leur nez. Mais leur béton à eux (ou leurs pierres de taille s'ils sont riches, ou leur bouse de vache séchée s'ils le sont moins), celui-là, ils l'ont et ils le gardent. Comme d'habitude, c'est l'égoïsme et l'hypocrisie qui règnent -- sous couvert, naturellement, d'intérêt général.

Ce sont d'ailleurs les mêmes qui chouinent parce que les "services publics" disparaîtraient de la "France rurale et périphérique", et par là il faut entendre : écoles, bureaux de poste, hôpitaux, pitites gares de la SNCF, perceptions des impôts (je n'ai jamais compris pourquoi les gens tiennent à disposer, près d'eux, d'inspecteurs des impôts qui les aient à l'oeil, mais admettons) ; etc.

Tous bâtiments qui, naturellement, se construisent en... papier mâché ? vieilles pierres issues de la démolition d'églises romanes devenues inutiles ? tentes gonflables avec de l'air chaud issu des moulins à paroles écologistes ? Non ! Avec du béton ! Cet horrible béton dont les mêmes râleurs intempestifs nous assurent qu'il est la substance du diable. C'est quand ça les arrange, je trouve.

Vous nous dites :

"Que ce soit mes parents, nous ou nos enfants, nous avons échappé à cette règle et avons repris de l'existant en rural en l'améliorant."

Mais, mon cher ami, on s'en moque un peu, de ce que vous avez fait. C'est sûrement passionnant et vous êtes certainement quelqu'un de très vertueux, mais vous tombez dans ce travers bien français qui consiste à assurer que puisque moi j'ai fait comme ça, eh bien tout le monde doit faire pareil.

Imaginez un peu que tout le monde soit avocat général à la Cour d'assises de Paris. Nous n'en sortirions pas.

Non seulement vous prétendez que les gens ne doivent s'installer que dans les logements existants, mais en plus vous voudriez obliger tout le monde à habiter à la campagne. Dans des vieilles pierres. Je crois que vous vous payez notre poire.

Vous vous permettez de déverser votre mépris de la sorte :

"A l'américaine, chaque jeune couple veut sa baraque sans âme, vieillissant mal, achetée sur catalogue."

Qu'est-ce que ça peut bien vous faire, ce que veulent les jeunes couples, et en quoi cela vous regarde-t-il ? Avez-vous demandé la permission des "jeunes couples à l'américaine", avant de "reprendre de l'existant en rural en l'améliorant" ? (Au passage, quel jargon de bobo à l'américaine !...)

Si je comprends bien, vous êtes un privilégié : vous avez la chance d'habiter une ancienne bâtisse avec âme, coquette, agréablement située, qui vieillit bien, que vous avez pu inspecter tout à loisir avant de l'acheter, et vous vous permettez de cracher sur les "jeunes couples" qui, eux, doivent gagner leur vie (vous êtes retraité ?), qui ne sont pas tous agriculteurs (pratiquement personne en France ne l'est), et qui doivent bien chercher à se loger pas trop loin de leur emploi, quand ils en trouvent un.

Je pense qu'ils aimeraient bien, voyez-vous, ne pas avoir à acheter leur maison sur catalogue, ne pas avoir à faire cinquante kilomètres de voiture pour aller travailler, et ne pas avoir l'angoisse de devoir la revendre avant qu'elle ne soit payée, parce que leur employeur aura fait faillite par la faute des étatistes dans votre genre.

Parce qu'en plus, il ne faudrait pas que les logements soient revendus trop souvent, d'après vous. Et pourquoi, je vous prie ? Vous êtes le roi de France, et cela vous dérange que la tronche de vos voisins change sans cesse ?

Je vous signale, à tout hasard, qu'une part importante de ce "bétonnage" consiste à construire des bureaux, des usines, des entrepôts, des magasins, bref des lieux de production, qui, seuls, permettent aux Français d'être un peu moins misérables que leurs ancêtres d'avant le béton. Ou le permettraient, si l'étatisme étouffant qui règne "dans c'pays" ne rallongeait indéfiniment les délais de construction et les coûts.

Vous faites tout pour donner l'impression que vous avez, vous, votre "hameau dans les nuages", et que par conséquent tous les autres Français peuvent bien aller au diable. Tout le monde est ravi que vous soyez heureux dans le mode de vie que vous avez choisi, mais évitez d'en faire un reproche adressé à autrui ; cela pourrait apparaître comme un tout petit peu déplacé, à force.
______

@ semtob | 11 avril 2018 à 19:21
"Le sable est une ressource rare."

J'ai arrêté là. Au fait, j'ai trouvé la catégorie pour laquelle j'allais vous proposer au World Award 2018 des blogs : le contresens historique gros comme un camion -- et le culot stratosphérique du marchand de chaussettes usagées. Rappel :

"Le retour de l'oie romaine à Notre-Dame-des-Landes, pour alerter contre les terroristes du béton."

Je vous signale que les rois du béton, les bétonneurs en chef, les inventeurs du béton, les producteurs du meilleur béton du monde, c'étaient justement les Romains.

A tel point que ce qu'ils ont "bétonné" il y a deux mille ans non seulement tient toujours debout, mais que des millions de touristes se pressent chaque année à Rome pour l'admirer.

Et que le béton n'a été vraiment redécouvert, à l'échelle industrielle, que dix-neuf siècles plus tard -- par des Français, Mesdames ! Le béton, c'est comme le camembert moulé à la louche et la mauvaise foi déversée de la même manière : c'est l'essence de la France ! C'est le don que le génie français a fait au monde entier ! On ne dit pas du mal du béton et on se découvre devant le drapeau, okay ?

P.A.

En d’autres temps Macron aurait fini pendu à un gibet... C’est lui qui induit cette idée dans l’esprit du peuple. Il récolte ce qu’il sème, ni plus ni moins.
Suite au prochain épisode...

Noblejoué


Avec Macron, les Français me font penser à ça :

https://www.youtube.com/watch?v=KYkrPHl3P3E

semtob

@ Robert Marchenoir

Certains voient des cactus partout comme il existe des amoureux des promoteurs qui voient des gauchistes partout.
Si les sarkozystes sont devenus à vos yeux des gauchistes, c'est que votre sens de l'observation et de l'analyse a perdu quelques nuances.

Non, le béton n'est pas rose.

Qui oblige sous peine d'amende les mairies à construire des pourcentages de logements ? Ce sont les socialistes.
Qui prétend défendre la nature ? Tous les partis politiques.

Il existe une documentation très vaste qui explique et chiffre la disparition de territoires agricoles et nous ne tenterons pas de vous la faire connaître car ces données sont à la portée de tous.
Il existe également une documentation aussi vaste sur des bâtiments qui sont dans l'attente de réhabilitation dans les grandes villes comme dans les villages.

La population française est vieillissante et d'ici deux décennies ou trois, la plupart des maisons d'habitation seront à la vente et disponibles.
Mais dans un but d'économie et de soutien au BTP et aux promoteurs, les politiques encouragent le logement neuf et laissent périr les bâtiments anciens.
Si vous regardez le nombre de projets sur plan et le nombre de logements à la vente, il y a plus d'offres que de demandes et si nous continuons cette construction anarchique, il y aura une bulle immobilière comme ce qui se produit en Espagne, au Portugal, en Grèce ou en Turquie, sans compter les chantiers faits en dépit du bon sens qui ne seront jamais terminés et pas plus habitables.

Le béton est dévoreur de sable ce qui ne vous dérange pas mais qui n'empêche pas la réalité de la quantité disponible de sable limitée sur la planète.
Le sable est une ressource rare.

L'une des soeurs Semtob a effectué l'ensemble des interviews des candidats 2012 sur l'environnement et a participé à la réactualisation du Guide pratique du savoir vert Gullivert subventionné par l'ADEME, Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie. Ces deux livres sont toujours disponibles en librairie et sont des ouvrages de référence utilisés par les politiques et les spécialistes de l'environnement et de la communication environnementale.
La même démarche d'interviews a été effectuée en 2017 auprès d'une vingtaine de candidats à la présidentielle de 2017, ce qui permet d'avoir une vue assez précise sur la sensibilité au développement durable des partis politiques et son évolution.
L'environnement est une préoccupation majeure de l'ensemble des partis politiques et des Français.
Aussi considérer qu'il faut construire n'importe où et n'importe comment devient une inadaptation.

Il n'est plus possible d'être avocat, de poser dans des revues de célébrités en habit de chasseur dans des champs de maïs et de morceler des territoires pour gonfler un chiffre d'affaires, en se prenant des subventions d'Etat sans que la population et les agriculteurs ne s'opposent à ce que l'on souhaite leur imposer par la force.

Les élus sont coincés dans cette incohérence qu'il faut construire partout et en même temps protéger la faune et la flore.
La solution du lycée Papillon est d'aller chez Franprix qui distribue un mélange de graines "Fleurs sur la ville" et invite à faire un geste pour les abeilles, les papillons et les insectes pollinisateurs.
Centaurées, cosmos, soucis, zinnias sont aussi des pouvoirs qu'il est possible d'aimer sans napalm.
françoise et karell Semtob

Lucile

@ Giuseppe
"Au secours le grand timonier revient"

Savez-vous qu'il m'a fait pitié ? J'ai trouvé que la journaliste de France 2 se comportait de façon minable avec lui. Elle lui posait des questions avec une politesse apparente, et pendant qu'il répondait, elle battait ostensiblement des cils et tordait la bouche d'un air de lui dire "Cause toujours mon lapin", alors qu'elle fait sans nul doute partie de ceux qui ont lui ciré les pompes sans vergogne au début de son quinquennat. À quoi bon l'humilier ostensiblement maintenant ?

Celui qui a commencé à faire sérieusement dégringoler la France, c'est Mitterrand, dont on parle encore avec révérence. Hollande, qui l'admirait, n'a pas arrangé les choses, certes, mais les dégâts étaient déjà là, difficilement réparables quand il est arrivé.

Jean-Marc

@ JLM

Une démocrature tant qu'ils sont suivis sinon c'est la dictature.
Une conférence de 2007 indiquait les 7 pays qui devaient être déstabilisés.
https://www.youtube.com/watch?v=vE4DgsCqP8U

Claude Luçon

@ boureau | 11 avril 2018 à 10:43
"En dentelles je vous dis cette guerre.
C'est ça la France de Macron coco !"

Si on rajoute Sivens et quelques autres "happenings" du même genre plus anciens, ne serait-ce pas plutôt "cottes de mailles" que dentelles et notre France à nous tous, pas seulement à Macron :)

duvent

@ fugace et Catherine JACOB

Sur la question de Matata, je crois savoir que l'hésitation avait été grande entre deux choix possibles, Matata ou Montonton...

Trop de choses graves se déroulent sous nos yeux, il faut donc s'absenter... Cymbalum mundi !

Deviro

@ Savonarole | 11 avril 2018 à 13:31
"Le drame, ou l'atout, d'Emmanuel Macron réside dans le fait que c'est le premier président de la République qui doit faire face à un effondrement mental de ses opposants.
Quel que soit le côté où on se tourne, étudiants, CGT- cheminots, ZAD, Air France, le niveau de la palabre revendicative est catastrophique.
Ce sont de gros nuls qui ne sont pas convaincants, on cherche l'interrupteur."

Bien vu, pointu, concis.
On attend avec gourmandise les réponses de la Pétomane experte en chirurgie esthétique et en droit pénal, des deux frangines et de Patrice Charoulet.

Achille

@ Giuseppe | 11 avril 2018 à 13:33

En fait son bouquin c’est la suite du livre « Un président ne devrait pas dire ça... » de Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Sauf que maintenant qu’il n’est plus président, c’est lui qui écrit le tome 2.
Plutôt que d’intituler son livre « Les Leçons du pouvoir », il aurait dû choisir un titre du genre « Ce qu’un président aurait dû faire » ou encore « Merci pour ce moment, duquel je n’ai pas su profiter »...

Giuseppe

Au secours le grand timonier revient à la barre !

François Hollande et ses aventures, FH le Bibi Fricotin de la politique vient de se répandre dans un livre. Il va nous raconter "sa vie, ses emm..." on connaît la chanson.

Désespérant, si on pouvait leur couper les vivres plus tôt à tous ces has been ils pourraient ainsi arrêter de nous casser les pieds aux frais de la princesse.

Battu sans combattre il va nous expliquer, sans complexes, qu'il était le chevalier Bayard.

Pédalo un jour, capitaine du suivant.

Savonarole

Le drame, ou l'atout, d'Emmanuel Macron réside dans le fait que c'est le premier président de la République qui doit faire face à un effondrement mental de ses opposants.
Quel que soit le côté où on se tourne, étudiants, CGT- cheminots, ZAD, Air France, le niveau de la palabre revendicative est catastrophique.
Ce sont de gros nuls qui ne sont pas convaincants, on cherche l'interrupteur.
On a rarement vu une telle déroute, tous ces cadors de la revendication sont des illettrés imprévisibles et indéchiffrables.

JLM

@Jean-Marc
"Après avoir été élus avec moins de 50 % de la population, nos malades vont s'affranchir des règles de droit international, la dictature est en marche."

Cela s'appelle une ''démocrature''.

Giuseppe

@ Robert Marchenoir | 10 avril 2018 à 17:27

Bob - je me permets -, sur le bétonnage, certes dit brutalement, vous avez sans aucun doute raison, pour de multiples causes

http://www.leparisien.fr/economie/hlm-un-coup-de-pouce-de-10-milliards-d-euros-pour-les-bailleurs-sociaux-05-04-2018-7647321.php.

Je livre à votre sagacité un autre aspect méconnu et pourtant incontournable, des chantiers immenses à couvrir.

https://www.lemoniteur.fr/article/accessibilite-des-logements-neufs-machine-arriere-toute-35361707

Quant à l'agriculture, plus que des terres à préserver elle a surtout besoin de grosses réformes mais là c'est un autre débat.

boureau

@ breizmabro 10 avril 2018 20:01
@ Mary Preud'homme 10 avril 2018 20:40
@ Claude Luçon 11 avril 2018 00:10

"Notre-Dame-des-Landes : La guerre en dentelles"

J'y suis passé lundi soir. Je crois ce que je vois : c'est "la guerre en dentelles" rêvée par les zadistes !

Dès que l'un d'eux a un petit bobo au bout d'un doigt, il hurle au "fascisme qui tue" devant des journalistes complaisants (et il y en a je vous assure) et aussitôt une cellule médicale arrive, le pouponne, lui met du sparadrap et il retourne derechef continuer à lancer des pavés sur la g... des CRS.

C'est ça, cher Claude Luçon, "la guerre en dentelles" dans nos bocages tranquilles depuis des millénaires : "pas touche à un seul cheveu d'un zadiste, ordre de la présidence !"

La préfète en charge du dossier est d'une incompétence rare : elle passe son temps à materner les zadistes (les pauvres choux). Elle ne cesse de leur répéter : "remplissez un petit papier d'intention et tout ira bien !"

Et en même temps, Macron qui ne cesse d'ordonner de ne pas toucher à un cheveu de ses chers zadistes, menace de bombarder la Syrie ! Quel talent !

Il ne s'agit pas de perdre ou de gagner, mais il est temps de restaurer l'ordre public qui aurait dû l'être depuis longtemps. Tout le monde ici semble l'avoir oublié ! Sommes-nous encore en démocratie ?

Pour l'instant les zadistes mènent treize blessés chez les CRS (mais il se dit qu'il y en aurait davantage) contre un seul blessé zadiste (et encore, certains murmurent qu'il s'est blessé lui-même en essayant de lancer un pavé qui lui serait retombé sur les pieds). En dentelles je vous dis cette guerre !

Quelques kilomètres plus loin, sur un parking, mon épouse et moi avons croisé une "équipe" de policiers en civil qui rigolaient comme des bossus sur la journée passée à Notre-Dame-des-Landes. En dentelles je vous dis cette guerre.

C'est ça la France de Macron coco !

Cordialement.

hameau dans les nuages

@ Robert Marchenoir | 11 avril 2018 à 02:03

Vous ne pouvez pas nier que le bétonnage est une plaie. Chaque village voit son coeur déserté et des lotissements métastatiques s'étendent en périphérie. Sans aucune règle architecturale chacun y va de ses goûts douteux tranchant avec l'existant alors que le bâti doit faire partie de son environnement. Les matériaux modernes peuvent le permettre. A l'américaine chaque jeune couple veut sa baraque sans âme, vieillissant mal, achetée sur catalogue. La finalité des promoteurs de cette politique est l'impôt, que ce soit foncier ou de transaction achat-vente car à l'instar de l'explosion des divorces et des mutations, avocats, notaires et autres corbeaux savent que ces lotissements sont une manne financière au point de savoir que sur X maisons Y seront revendues dans les cinq années après leur construction.
Là encore, que ce soit mes parents, nous ou nos enfants, nous avons échappé à cette règle et avons repris de l'existant en rural en l'améliorant.

Pour ce qui est des lignes de chemin de fer, celle locale passant au village, entièrement refaite dernièrement, voit des trains vides passer. Inadaptation des horaires ? Le fait qu'aller à la gare puis arriver à destination oblige les salariés à reprendre deux autres moyens de transport d'où un manque de souplesse évident ? Le coût ? Les retards ou grèves ? Sans doute un peu de tout ça.

fugace

@ Catherine JACOB | 10 avril 2018 à 18:02

Yes !

https://www.youtube.com/watch?v=Roa92So_lUE
ha- = il ne pas
kuna = avoir
matata = problèmes

A ne pas confondre avec les grottes du même nom :

hebergement d'image

Pour celles-ci le nom de « Matata » reste aujourd'hui encore un mystère.

Extrait Wiki :
L'écrivain Paul Dyvorne a imaginé une légende dans les années 1930, inspirée toutefois de faits authentiques. Au XVIe siècle, Charlotte de La Trémoille, épouse du prince Henri de Bourbon-Condé, effectue plusieurs séjours à Meschers, où elle possède le château Bardon.
Le 3 mars 1588, le prince meurt subitement et les médecins concluent à un empoisonnement. Le meurtre est attribué à sa veuve, qui aurait agi de concert avec son page — et supposé amant —, Permilhac de Belcastel, et son intendant Jean Ancelin. Si Charlotte de La Trémoille, emprisonnée, finit par être innocentée sous Henri IV, son page « se volatilise ».
La légende veut qu'il ait trouvé refuge dans les grottes de Meschers, où il aurait vécu en ermite pendant plusieurs années. Un jour, quelqu'un, l'ayant découvert, lui aurait demandé son nom : ce à quoi, surpris, il aurait répondu « Matuta »5, interprété comme une citation du poème en latin « Matuta, Matutina » vantant les beautés de l'aurore. Le nom serait devenu, par déformation : « Matata ». L'histoire de « Matata », le mystérieux reclus, se termine par un drame : devenu suspect aux yeux des habitants qui le prennent pour un sorcier, il aurait été emmuré vivant dans sa grotte.

Robert Marchenoir

Chères Semtob,

Inutile de passer par "Philippe" pour me causer. Si vous voulez parler à Philippe, parlez à Philippe. Si vous voulez parler à ma pomme (puisque vous aimez la nature), parlez-moi en face.

Je ne vais certainement pas m'appuyer votre pdf de 166 pages (qui n'a rien à voir avec la choucroute) si vous êtes, vous-mêmes, incapables d'expliquer en quelques lignes les incohérences que je relève dans votre propos (et que vous êtes, hélas ! loin d'être les seules à propager) : vous vous plaignez d'être surtaxées, mais vous exigez le maintien de lignes de chemin de fer étatiques non rentables, qui ne servent pratiquement à personne, auxquelles il existe des substituts beaucoup plus efficaces, et qui ne peuvent être financées que par l'impôt. Vous dites :

"La Fédération Nationale des Travaux Publics fait appel à des ingénieurs, des scientifiques et des spécialistes pour apporter des réponses aux questions que nous soulevons dans notre billet. Dans les invitations et l'organisation qui se sont déroulées en mars/avril de l'année dernière, nous ne nous souvenons [pas, je suppose] d'avoir lu et rencontré un éminent spécialiste nommé Robert Marchenoir."

Pour utiliser le même argument imbécile et malveillant que le vôtre, je ne me souviens pas d'avoir lu un traité des soeurs Semtob, faisant autorité dans les instituts agronomiques du monde entier, expliquant pourquoi l'agriculture française était menacée, et que c'était faute de terres cultivables.

En revanche, Vincent Bénard, qui est, lui, un économiste reconnu dans le domaine du logement, a écrit un livre fort bien étayé, expliquant pourquoi les Français avaient du mal à se loger, notant que le territoire national était pratiquement vide, et que l'agriculture avait toute la place dont elle avait besoin -- qui est fort limitée.

Petit tuyau : si le logement est rare et cher, démontre Bénard, c'est que la France applique les recettes socialistes, celles qui ne marchent pas, celles que vous préconisez. Vous ne le connaissez sans doute pas. C'est normal : il appartient à une espèce aussi rare que celle des ornithorynques croisés avec les kangourous, il est fonctionnaire de l'Equipement, ancien syndicaliste et pourtant libéral.

C'est dire si les fadaises sur les confitures d'antan, cultivées sur les arbres à confiture de Notre-Dame-des-Landes, recueillent davantage d'écho que ses travaux.

Je note que dès lors que l'on dégonfle d'une piqûre d'épingle l'une des sottises dont nous accable la "sagesse populaire" à jet continu, en l'occurrence le funeste "bétonnage" qu'il conviendrait d'éradiquer, le gauchiste onctueux et lettré abandonne sa défroque de bisounours, montre les dents et se livre à son sport favori : l'attaque personnelle.

Puis il passe à son deuxième truc favori : j'ai jamais dit ça, vous avez dû rêver. Il y a deux minutes, le "bétonnage" était l'abomination de la désolation, maintenant on découvre qu'il y a le béton méchant et le béton gentil : le "béton absorbant", et que le combat des soeurs Semtob consiste à départager l'un de l'autre.

Personnellement, ça ne me gênerait pas qu'on couvre tout Notre-Dame-des-Landes d'une épaisse couche de béton aussi absorbant que possible, qu'on y mette dessus un Carrefour, deux Auchan, trois entrepôts Amazon, une centrale nucléaire, et je suis même prêt à vous concéder une usine à confitures bio à base de semences disparues depuis des millénaires, si ça peut vous faire plaisir.

Vous "agissez en bénévolat pour sauver la forêt amazonienne". C'est proprement admirable. Si vous pouviez vous contenter de vous occuper des sauvages d'Amazonie, au lieu de "vous intéresser au bien-être de tous"... Nous nous en tirerons fort bien sans votre aide, merci beaucoup.

Désolé de jeter une clé à molette dans le délicat mécanisme de votre ronron gauchiste, mais de temps à autre, un petit coup de lance-flammes est nécessaire.

Cela dit, nomination au World Award 2018 de chépas trop quoi pour vous aussi (on trouvera bien une catégorie) : le "retour de l'oie romaine à Notre-Dame-des-Landes pour alerter contre les terroristes du béton", vous avez fait vraiment très fort.
______

@ Pierre Blanchard | 10 avril 2018 à 21:53

Poutine aime le béton ? Vous me surprenez. Peut-être pensez-vous aux pantoufles en béton que les mafieux enfilent à ceux qui leur pompent l'air ? Sur ce plan, je suis bien obligé de constater que Vladimir Vladimirovitch est aux premières loges de l'innovation : dioxine, thé au plutonium, Novitchok...

Claude Luçon

@ breizmabro | 10 avril 2018 à 20:01

J'ai relu mon texte mais n'y trouve pas "à mon époque ..." ? :(
Vous êtes sûre que c'est de moi ??
Par contre j'ai souvent écrit que le "bon vieux temps" n'existait pas :)

@ boureau | 10 avril 2018 à 18:16

Attention ! On peut retourner votre argument en disant que si quelque cent zadistes voulaient bien respecter les lois de la République, nous pourrions concentrer ces forces contre la menace bien plus sérieuse que constituent cent islamistes !

Lorsqu'on met une main dans un engrenage tout le bras y passe, quand on met les deux mains dans deux engrenages il ne reste plus de bras pour se battre.
Ce que font les islamistes s'appelle guerre de religion, ce que font les zadistes s'appelle, au mieux, désobéissance civile en temps de guerre, ou, plus brièvement, trahison !

Il va falloir que les citoyens de ce pays réapprennent à être des citoyens, que les citoyens ont la responsabilité de leur pays dont les lois sont écrites par leurs représentants élus précisément pour en règlementer la gouvernance. Dans ce cadre également que ceux qui s'abstiennent de voter ne peuvent pas ensuite critiquer le gouvernement qu'ils ont laissé élire !

Nous ne sommes pas Chinois, nous ne pouvons pas nous asseoir aux bords de nos nombreuses rivières et attendre que le cadavre de notre ennemi passe, nous ne sommes pas les descendants de Confucius, nous sommes ceux de Descartes et nous pouvons maintenant choisir notre gouvernement tous les cinq ans.
Il va falloir enfin proclamer la fin de la révolution de 1789 et remettre nos culottes !
Les Gavroche d'aujourd'hui ont des iPad, ils peuvent tweeter, le temps n'est plus à lancer des pavés sur les flics.
Badinter a fait le premier pas dans le bon sens en envoyant la guillotine à la ferraille :(

Chez nous la critique, médias aidant, est devenue trop aisée, le temps est venu de réapprendre l'Art, ce qui est devenu de plus en plus facile, nous avons Internet.
Commençons par enseigner à nos journalistes que leur Art ne consiste pas à diriger le pays, Canard enchaîné en tête, ils sont là pour informer, seulement pour informer.
Nous ne pouvons pas laisser un volatile décider du sort de la nation !
Macron a été élu par défaut, c'est vrai, mais ce sont nos défauts dont les miens, pas les siens !
Nous avons subi Mitterrand pendant quatorze ans, Hollande pendant cinq ans, tous deux en profitaient pour entretenir leurs maîtresses avec nos impôts, nous pouvons tolérer Macron pour cinq ans, d'autant plus qu'il est fidèle à Brigitte !
Nous subissons 1968 depuis cinquante ans !
En écoutant Hollande ce soir il est clair que nous nous sommes trompés, d'après lui, il faisait tout bien, il travaillait dur pour la France sans que nous nous en rendions compte.
Il a même confirmé qu'il a trouvé Macron, cet ingrat, pour nous.

Il faut savoir perdre cher boureau !
Le truc est de récupérer après la chute et puis repartir la fleur au fusil, quand nous nous serons trouvé un nouveau héraut, car pour l'instant... ?? :)
Entre-temps nous pourrions répondre à la question de Philippe : nous préférons un Nouveau Monde et être libérés de l'Ancien Régime et ses révolutions, zadistes et universitaires par exemple, comprises !

Wil

M.Bilger est sans doute content.
La France une fois de plus suit les Ricains et on va partir en guerre contre la Syrie et on va pourrir nos relations avec les Russes qui sont plus nos alliés que ne l'ont jamais été les Ricains parce que son idole de président incompétent qui se voyait empereur de l'Europe et qui en fin de compte sans Merkel a été impuissant à faire quoi que ce soit, ne connaît rien à la géopolitique.

Ange Le RUAS

@ Pierre Blanchard | 09 avril 2018 à 23:39
@ breizmabro | 10 avril 2018 à 17:32

Mon intervention où je conclue
- nous n’avons pour nous gouverner que ceux que nous méritons 
suivant l’intention bien personnelle du lecteur, a des effets pas plus consensuels que ce que nous proposent nos présidents.

L’intention personnelle oscille entre chercher à comprendre et recherche que ce qui est conforme à son savoir, souvent fait de préjugés.

De ce fait nous comprenons que la posologie peut avoir des effets très différents entre deux patients blogueurs.

Chez l’un l’effet est soporifique, même s’il dit n’avoir que léché la pastille et non mordu dedans.

Chez l’autre il déclenche la soif de savoir qui va même au-delà, vouloir comprendre.

C’est vers le second que je me tourne.

Comprendre l’économie comme les mathématiques, pour le commun des mortels, n’est pas une sinécure, sauf à avoir une vision conceptuelle des choses.
Hélas notre Éducation nationale ne nous forme pas à avoir cette vision conceptuelle qui se doit d'être holistique pour voir ce qui fonctionne dans tous les cas et non binairement ou sectoriellement comme notre Éducation nationale le fait.

On se souvient de quelques applications du théorème mais pas de la théorie.
A partir de là on peut savoir quelle est la nation bien classée par PISA et celles qui ne le peuvent.

Certains se servent des mathématiques statistiques non pour aboutir à une théorie qui confirme nos observations, mais pour faire croire que son idéologie est confirmée par les statistiques sans démontrer une quelconque cause à effet. C'est, entre bien des économistes, le cas de Piketty qui dans ses formules passe allègrement d'une échelle proportionnelle à une échelle logarithmique pour mieux démontrer par des apparences son idéologie.

La fiscalité, le prélèvement, ne répondent à aucune théorie, c'est une succession de décisions ponctuelles, sectorielles avec ses cas particuliers qu'on croit capable d'effets désirés mais qui aboutissent à des effets indésirés dont la cause ne serait pas la décision mais l'acte de boucs émissaires, à droite comme à gauche.

En matière de vie dans une société nationale, vivant à côté d’autres, il est possible d’avoir une théorie en remplacement de la fiscalité et du prélèvement dont Einstein dit n’y rien comprendre.

Cette théorie, pour avoir du sens, doit être applicable à tout bout de champ et quel que soit le temps, dans le processus qui consiste à ce que chacun satisfasse ses besoins en choses utiles et agréables à la vie, disait Adam Smith.

Mais alors ne devons-nous pas produire les besoins des autres pour avoir droit de profiter des productions des autres ?

Nous sommes donc bien une société de solidarité et non celle de l’État providence des droits acquis où les entreprises doivent payer.

Une solidarité de production, une solidarité d’actifs envers inactifs, une solidarité de mise en commun de consommations mutuelles ou collectives, une solidarité où les plus aptes à capter les progrès de la société vont porter secours à ceux qui sont les moins aptes.

Nous sommes une société de producteurs pour les autres qui consommateurs payent et sont les seuls à payer.

La production est notre richesse réelle et la valeur des choses notre richesse imaginaire (conf : nombres complexes).

La théorie qui explique notre vie sociétale dans la nation et entre nations est simple, il faut une heure pour en faire le tour, mais hélas pas avec la méthode pédagogique de notre Education nationale, mais celle des nations bien classées par PISA.

Nous en France nous utilisons le DISCOURS comme ici, celui qui endort - breizmabro - ou qui fait réfléchir - Pierre Blanchard.

Les nations bien classées PISA emploient le DISCOURCI (discours raccourci), mot oublié depuis des siècles. Pour en comprendre le sens il suffit de dire ''c'est par un discourci de quatre jours que Galilée a remplacé la physique irrationnelle et idéologique par la physique rationnelle''.

C’est par un discourci d’une heure que l’économie irrationnelle peut être remplacée par l’économie rationnelle avec ses trois composantes, même si votre culture économique est nulle, puisque seule l'observation est nécessaire.

Pour ceux qui sont emplis de préjugés économiques : c'est plus long, Galilée vous le prouve : excommunier, son excommunication ne sera levée qu'en 1992. Encore que...

Vous comprenez alors que comprendre vite ne se peut sur un blog mais que de la manière où Galilée a fait son exposé sur la physique rationnelle.

La valeur de notre société, à l’avenir, ne dépendra que de la somme des volontés de chacun de vous, à vouloir observer la réalité et renier les savoirs idéologiques appris dont l’observation démontre trop souvent que l’acte cause un effet inverse à celui attendu.

Nous ne dépendons que de nous, à la fois producteur et consommateur, et n’auront pour élite que celle que nous méritons.

Après cette lecture : relisez mon précédent post. Vous le comprendrez mieux et peut-être, aussi, ceux que mes dires endorment parce qu’agréablement bercés par les leurres des uns et des autres.

Cette dernière phrase devrait bien vous faire comprendre ce qu’est une conceptualisation. Où ce n'est pas le texte qui vous endort mais votre prédestination intellectuelle. Dans ce cas abstenez-vous de porter un jugement, ignorez ou bien démontrez l'erreur.

-Toute théorie reste vraie jusqu’à ce qu’il soit démontré une seule fois qu’elle est fausse. (René Thom)
-Le progrès n’avance que par paliers d’erreurs.

Giuseppe

Au secours Ségo est de retour !

Après n'avoir rien compris au schéma industriel de sa voiture électrique qui roulait au Coulomb de la subvention, ni même aux portiques de l'écotaxe qui n'avaient rien d'éco ni de taxes, mais surtout supportaient un milliard d'impôts pour le plaisir de faire et défaire. Pauvres de nous.

Les hôpitaux sont à la ramasse, les docteurs, infirmières, soignants, tous à la mine, voilà que cette hurluberlue propose une ONG pour sauver la planète, rien que ça !
Jamais nous n'avons vu une accélération du malaise médical à ce point, tout est sens dessus dessous et notre égérie nationale encore une fois s'évapore dans des projets aussi vains qu'inutiles, Don Quichotte de la planète avec ses petits bras elle va aller discuter avec qui ?

Bon, on ne la refera pas, elle a bien de la chance d'être encore entendue, avec cet os à ronger l'exécutif doit penser qu'elle fichera la paix car elle est vraiment "insupportable".
Les limites de ces énarques face à la technique d'un pouvoir impuissant sans techniciens, triste futur.
Nos voisins (toujours eux) ont une scientifique à leur tête, c'est sûr leur industrie se porte un peu mieux que nos portiques, ils les transforment en tôles pour les vendre au prix de l'or.

Wil

"MACRON AKBAAAAAAR ! MACRON AKBAAAAAAAAR !" qu'on entend aux heures de prières mystérieusement dans le 7e depuis l'élection de Macron.
Tout le monde se demande dans ce quartier d'où viennent ces cris terrifiants apparus depuis l'élection de Macron et qu'on entend toutes les nuits.
Tous les fantasmes vont bon train. Un fou furieux échappé de Sainte-Anne par ci, une victime d'un gros rat d'égout ou d'un crocodile... Que nenni.

C'est juste M.Bilger qui s'habitue à sa fenêtre le soir à la coutume d'Arabie Saoudite que son idole de président espère instaurer en France vu qu'il vend la France à la découpe et qu'il est prêt à tout pour le business, on l'a vu avec Alstom et on le voit avec la SNCF, et que M.B., bon compagnon, espère instaurer chez lui pour Madame, jusqu'ici sans succès (on se demande bien pourquoi...).

Donc il braille toutes les nuits et ensuite il écrit son amour de la démocratie. Comme son nouveau maître à penser qui a trente piges de moins que lui.
"MACRON AKBAAAAAAAR !", c'est bientôt Madame Bilger sous un niqab pour sa propre liberté bien sûr.
Au moins c'est sûr, cette fois elle ne sera pas "importunée" par ces salauds de mâles blancs... et leur musique pourrie. C'est HARAM !
Merci M.Bilger, le "procureur", de colporter la bonne parole.
"MACRON AKBAAAAAR !"

Pierre Blanchard

@ Robert Marchenoir | 10 avril 2018 à 17:27

Lire votre contribution ce soir m’a vraiment détendu !
Entre la tendance petite fleurs bleues des sœurs Semtob et votre amour du béton, partagé avec Poutine - ce doit d’ailleurs être la seule passion que vous partagez avec lui… -, vous m’avez bien distrait, même si - et en même temps - je ne suis pas en accord avec les trois quarts de votre exposé !

Concernant l’amour porté aux « pitites lignes di la Hassan CF di proximiti… » je vous suis assez, il n’est qu’à voir comment un département français, le seul qui ne possède plus aucune ligne senecefe sur son territoire (hormis une piste, le long du couloir rhodanien) s’en sort !

Et pourtant, grâce aux subventions du conseil régional, il est maillé par un réseau de cars que l’on retrouve sur les horaires SNCF et qui suffisent amplement à assurer un service quasi identique au train, en bien moins onéreux…

Certains « politiques », défenseurs acharnés des petites lignes, feraient d’ailleurs bien de se renseigner sur le fonctionnement de ce réseau.

De plus, et je rejoins les « fleurs bleues » Semtob, si les anciennes lignes de chemin de fer ne sont pas bétonnées, elles offrent de magnifiques chemins de randonnée une fois aménagées pour piétons et cyclistes.

Mary Preud'homme

Ce pauvre Elusen ne sait toujours pas que dans les hôpitaux, notamment dans les services d'urgence il n'est pas rare que des musulmans refusent d'être examinés par une femme médecin, et une musulmane par un homme. Ce qui oblige parfois les infirmières à perdre un temps précieux, soit pour les persuader de se plier à la règle, soit à chercher une solution compatible avec les principes archaïques de l'islam. Quant aux gynécologues masculins n'en parlons pas, c'est souvent monsieur en personne qui vient plaider d'un ton menaçant pour sa mousmée !

Il y a aussi quelques envoilées, minoritaires pour l'instant, qui prétendent venir travailler dans les hôpitaux publics ainsi accoutrées, en violation avec la loi républicaine. Tandis que même nos religieuses soignantes, catholiques et protestantes, ont adopté depuis longtemps la tenue civile dans l'exercice de leur profession.

commandeur

Eh oui M. Bilger vous vous essoufflez à essayer d'encenser Macron. Vous n'y croyez plus, comme la plupart des commentateurs de votre blog. Il va entraîner le pays dans une guerre stupide avec la Russie sur la base de fausses informations qu'il feint de croire. Pour ne pas déplaire aux néocons américains avec qui il a partagé quelques enseignements aux USA, il va faire payer aux contribuables les 2% de racket pour l'OTAN en achetant des armes américaines. Vous comprenez pourquoi maintenant il fallait que ces gens-là se débarrassent de Fillon ? Il n'a aucune conviction et chacun de ses discours s'adresse à une frange d'électeurs bien ciblés. Aujourd'hui les cathos, demain les athées, etc.

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