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22 avril 2018

Commentaires

Xavier NEBOUT

Bien naïf, celui qui aura cru l'escroc nous promettant qu'il n'y aura pas d'augmentation des impôts locaux pour compenser la suppression de la taxe d'habitation.
Il nous annonce maintenant une augmentation des droits de mutation.

Peut-être nous annoncera-t-il la réduction des "émoluments" de notaire cinq fois plus élevés qu'au Canada à droit sensiblement égal, ou la fin des monopoles des géomètres expert alors que le maniement d'une antenne GPS est à la portée d'un gamin.

Naïf celui qui rêve que les prêtres de Vatican II vont aider à comprendre quelque chose à la religion !
Ils ne semblent pas avoir seulement compris que le pain est symbole de la connaissance, et le vin celui de la vérité, mais nous gavent de couillonnades imbuvables sur un ton sentencieux.
L'Eglise renvoie encore l'écho de son passé et de la foi des croyants, mais qu'en restera-t-il dans quelques décennies pour faire face à l'islam ?
Maudits prêtres de m... comme dit certain bénédictin.

Vladimir, aide-nous à nous sauver !
Marion, reviens !

Wil

@ Noblejoué

Les Japonais gardent une partie de leur culture traditionnelle comme par exemple tout ce qui est hiérarchique comme les courbettes, et encore ce n'est que le plus visible vu que tous les rapports entre Japonais sont ultra-codifiés, la nourriture et d'autres domaines évidemment.

Je ne vous dis évidemment pas que le Japon moderne a oublié toute sa culture traditionnelle, mais en dehors de quelques domaines comme le religieux avec le bouddhisme et le shintoïsme et le Sumo par exemple et d'autres, comme en Occident, beaucoup de domaines traditionnels deviennent du luxe et donc une sorte de snobisme et souvent considérés par les Japonais eux-mêmes comme obsolètes dans une société moderne japonaise qui a dû passer du Moyen Âge à la pointe de la modernité en un siècle après en plus une dévastation due à la Seconde Guerre mondiale.

Un bon exemple de ce phénomène est par exemple le domaines des arts martiaux japonais comme le Judo, le Karaté ou l'Aïkido ou le Kendo... qui ne sont pas des "arts martiaux" mais plus des sports de combat et qui ne sont surtout pas traditionnels alors que sans doute 99% des Occidentaux le croient quand ils en entendent parler.
La plus "vieux" de ces trois "arts martiaux" qui est le Judo a été créé à la fin du XIXe siècle et son système de grades par ceintures de couleur n'a rien à voir avec le système traditionnel des menkyo (Diplôme d'apprentissage moins technique que spirituel).
Le Judo est issu de plusieurs écoles de Ju Jitsu traditionnels d'avant la fin de l'ère Edo qui étaient réservés à des élèves triés sur le volet et qui avaient donc prouvé que le maître pouvait leur faire confiance pour perpétuer son art.
Le Judo un "art martial" japonais aseptisé où toutes les techniques létales ou dangereuses ont été supprimées pour en faire un sport à l'occidentale accessible à tous au début du XXe siècle.
La Karaté, il serait plus exact de dire les Karaté parce qu'il y en a plusieurs, et l'Aïkido ont suivi à peu près le même chemin et c'est devenu encore pire après la défaite de 45 quand les Américains ont tout simplement interdit au Japon la pratique des arts martiaux pendant un certain temps ce qui a encore plus poussé les dirigeants des fédérations et les maîtres qui voulaient en vivre à les aseptiser encore plus pour ne plus en faire que des pratiques sportives ou spirituelles comme l'Aïkido. Le Judo moderne olympique n'a quasiment plus rien à voir techniquement avec le Judo d'il y a un siècle.

Les arts martiaux traditionnels au Japon ne représentent que 1% de la pratique des arts martiaux ou sports de combat.
C'est selon moi un bon exemple pour montrer à quel point ce pays a connu un bouleversement culturel et que la tradition s'est perdue et surtout à quel point il a été rapide ce qui pose aujourd'hui des problèmes sur la mentalité des Japonais qui sont pour moi, comme je l'ai déjà dit, schizophrènes tellement ils sont tiraillés entre une modernité qu'on leur a vantée et vendue pour redresser le pays et leur culture traditionnelle basée sur le bouddhisme et donc le bouddhisme Zen purement japonais qui est à l'opposé de la culture occidentale et dans le fond quasiment incompréhensible pour n'importe quel occidental s'il veut dépasser le côté exotique en toc, Peace and Love, post soixante-huitard, fumeur de joint à la c*n en écoutant de la musique d'ascenseur pour se relaxer.

Donc, bien sûr que le Japon moderne garde une part de tradition qu'il est difficile d'évaluer mais le fait que ce qui nous arrive en Occident de ce pays sont plus les mangas, les dessins animés avec des personnages aux gros yeux directement inspirés par les premiers Disney ou les jeux vidéos que sa culture traditionnelle, montre que le Japon moderne n'est plus tellement attaché à sa tradition.

Noblejoué

@ Wil

Mais les Japonais continuent à se faire des courbettes. Comme tout le monde, changement et continuité. Je trouve qu'ils gardent vraiment leur culture, d'ailleurs intéressante, et qu'ils savent imiter.
Bon sang, ce n'est pas à moi de dire ça, parce qu'on va peut-être m'accuser d'allez savoir quoi... En tout cas, pour le fun :

https://www.japan-railpass.info/blog/item/7231/60.html

caroff

@ Robert Marchenoir 01h30
"Poutine n'a certainement pas "replacé son pays au centre du jeu mondial". Cela, c'est la propagande de la télévision d'Etat domestique qui le répète du matin au soir. C'est faux. La Russie n'a aucun allié. Elle est totalement isolée sur le plan international."

Je vous accorde volontiers que la Russie pourrait aller mieux : sa démographie est souffreteuse, le PIB baisse, l'inflation gagne, 15% de Russes vivent sous le seuil de pauvreté...
Mais quand un pays possède 30% des réserves mondiales de gaz (l'UE est son principal client), 12% (certains disent 40%) des réserves de pétrole et des richesses en minerai d'aluminium et nickel parmi les premières du monde, 20% du gisement des terres rares, il n'est pas isolé du reste du monde puisque ses richesses sont exportées et ont vocation à l'être davantage.

Reste à sortir d'une économie de rente et à s'affranchir de la gangue communiste qui a conduit ce pays dans l'état où il est aujourd'hui. De ce point de vue, Poutine s'est écarté du régime soviétique tout en n'adhérant pas aux concepts néo-libéraux qui ont permis l'enrichissement éhonté des oligarques (même si Poutine n'a pas donné sa part aux chiens...).

Autres atouts : le complexe militaro-industriel avec des dépenses publiques de l'ordre de 65 milliards$ /an (contre plus de 600 pour les USA et... 55 pour la France), un enseignement public qui, lui, ne forme pas des illettrés et des écoles d'ingénieurs de haut niveau.
Bref, là où vous stigmatisez, souvent à juste titre, j'introduis des nuances...

Mais la structure d'un blog n'est pas propice aux longs échanges sur des thèmes complexes !

Robert Marchenoir

@ caroff | 26 avril 2018 à 11:19

Pour ma part, je préfère les interprètes russes. Je vous conseille Cherkassky, par exemple. Les compositeurs, ce n'est pas trop ma tasse de thé. Cela dit, je sépare la production artistique de la politique. Sinon, tout amateur de musique classique qui se respecte serait nazi, n'est-ce pas ?

Je ne comprends pas comment votre ami peut penser la même chose que moi sur la réhabilitation de Staline, et en même temps être d'avis que Poutine va dans la bonne direction pour la Russie ; que tout ce qui le ralentit, c'est le poids du passé.

La Russie ne peut progresser qu'en rompant avec son passé, or Poutine fait le contraire. Au lieu de procéder à une lustration et à une repentance nationale, il glorifie le passé, communiste, tsariste, et même nazi et voyoucratique.

Il faut dire qu'il aurait du mal à faire autre chose, puisqu'il a été choisi par le KGB précisément pour cela, et parce qu'il représente, lui-même, le banditisme et le communisme. Il vient de ce monde. Il a exercé ces activités. Poutine est un bandit de métier : ce n'est pas une insulte, c'est une constatation. Il a commencé en même temps sa carrière de politicien et sa carrière de voleur professionnel.

Au passage, en tant qu'officier du KGB, Poutine a organisé, en personne, le terrorisme communiste en Europe. Il a du sang sur les mains. Le sang des Européens, de nos alliés, et peut-être même du sang français.

Il n'est pas sérieux d'affirmer qu'il faut soutenir Poutine parce qu'il n'y a personne d'autre. Il n'y a personne d'autre, parce que Poutine a bien pris soin que personne d'autre ne puisse émerger !

C'est d'ailleurs une stratégie perdante pour tout le monde, y compris pour les poutinistes et la clique dirigeante. Car Poutine a beau être un dieu vivant, il est mortel. Or, il a tout organisé pour qu'une transmission pacifique du pouvoir à un autre dirigeant soit impossible.

Il n'y a aucun mécanisme institutionnel d'alternance. Il n'y a pas d'Etat. Poutine a systématiquement détruit toutes les institutions étatiques. Ce qui subsiste, c'est du carton-pâte à la Potemkine. En sorte que nombreux sont les analystes (russes, je le précise pour les gros malins à la Achille qui voient la CIA partout) qui affirment que la succession de Poutine a de fortes chances de se produire dans la violence, voire le chaos et la révolution. Soit, paradoxalement, ce qu'il aura consacré toute sa carrière à empêcher !

Ce serait une violence plus anarchique que sous l'URSS. Car, si, dans la première moitié de l'ère soviétique, la transition d'une direction à l'autre s'accompagnait du nombre nécessaire et suffisant d'assassinats, au moins s'agissait-il de massacres, hum... organisés. Les mâchoires de fer du parti communiste dirigeaient le pays.

Il n'y a plus de parti communiste, et il n'y a pas, non plus, d'institutions étatiques organisées. Tout dépend du bon plaisir du Chef, que chacun s'emploie à deviner et à devancer. Exactement comme dans l'Allemagne nazie, au passage.

Poutine n'a certainement pas "replacé son pays au centre du jeu mondial". Cela, c'est la propagande de la télévision d'Etat domestique qui le répète du matin au soir. C'est faux. La Russie n'a aucun allié. Elle est totalement isolée sur le plan international.

La Chine n'est pas l'allié de la Russie : c'est le géant qui va la bouffer toute crue par l'Est. Qui y a-t-il d'autre ? La Syrie ? El-Assad est un pantin qui s'effondrerait sans le soutien russe. Le Venezuela ? Vous avez vu l'état du Venezuela ? Le pays doté des plus grandes réserves de pétrole du monde, où il y a une pénurie de papier hygiénique et où les enfants meurent de faim ? La Turquie ? Elle joue son propre jeu et change d'alliés comme de chemise. L'Iran ? Un pays musulman serait l'allié de la Troisième Rome ? D'ailleurs, la Russie ne peut pas aller trop loin aux côtés de l'Iran, car elle ne peut pas s'aliéner son autre allié pragmatique : Israël.

Or, il est possible de rompre avec le passé. L'Ukraine l'a prouvé. Ce pays a vécu au sein de la Russie pendant les mêmes 1200 années d'arriération et de tyrannie tsariste, puis communiste. Il n'en est sorti que depuis 30 ans.

Voyez le chemin parcouru depuis. L'Ukraine a déjà interdit, par la loi, la propagande communiste (et nazie). Chose qu'il reste à la France à faire, au passage. L'armée ukrainienne était entièrement noyautée par les services secrets russes jusqu'à l'invasion de la Crimée, en 2014. Eh bien ! Depuis, elle a stoppé, avec succès, la formidable machine de guerre soviétique, pardon : russe. Alors que l'armée de Kiev manquait tellement de tout, que les Ukrainiens du Canada envoyaient même, au pays, des paquets de pansements pour les soldats blessés au front !

En fait, il est quasiment certain que l'Ukraine (berceau historique de la Russie, au passage), fera sa transition vers la civilisation, c'est-à-dire vers l'Europe. Pour la Russie, rien n'est moins sûr.

L'autre chose qui est certaine, c'est que la fameuse "stratégie" de Poutine (comme s'il avait une stratégie !) garantit que la Russie continuera à s'enfoncer dans l'arriération et la misère. La seule chose qui peut sauver les Russes, c'est que Poutine est fatigué. Il en a sa claque. Ça ne l'amuse plus d'être le maître du monde (*). Cela le conduira-t-il à consacrer son nouveau mandat à mettre en place une vraie transition ? Personne ne peut le dire à l'heure actuelle.
___

(*) Il a deux ans de plus que son âge officiel.

Wil

@ Noblejoué
"Les Japonais ont intégré la culture occidentale en général, pas que l'américaine, et ont su préserver la leur."

La langue japonaise a changé drastiquement au contact de l'Occident.
Les katakana qui maintenant font partie intégrante de la langue japonaise ont été créés pour transcrire phonétiquement des mots étrangers.
Maintenant le japonais est plein d'onomatopées d'origine anglaise et il est courant qu'un adulte japonais appelle un petit garçon "bo-Ya" pour dire boy.
Et ce changement rien que sur la langue a été tellement profond que ces onomatopées d'origine occidentale ont provoqué des onomatopées purement japonaises. Je me comprends.

Il paraît même qu'avant le contact avec l'Occident et la fin de l'ère Edo à la fin du XIXe siècle, les Japonais ne marchaient pas comme nous, c'est-à-dire la jambe gauche et le bras droit en avant mais les deux membres du même côté en même temps et que ça a changé ensuite.
J'aurais d'autres exemples à énumérer mais ce soir, je suis fatigué. Désolé. Un autre soir peut-être.

Noblejoué

@ Zonzon

Je vous remercie et en profite pour dire que je regrette que des gens aient dû s'exiler du blog à cause de certains intervenants, notamment les gens qui avaient été fragilisés par divers malheurs, et d'autres qui m'avaient réconforté quand je récoltais du mépris pour prix de l'admiration.

Une aventure qui me fait me féliciter de ne pas aimer ! De par le raisonnement à plus forte raison, qui aime et n'est pas aimé vit en enfer... Si je croyais au karma, je dirais que je reçois une punition, un peu démesurée mais pas entièrement imméritée.

Comme je ne me l'explique pas, une fois quelqu'un m'admirait et m'aimait visiblement - dans la vie on peut être aimé ou détesté sans que cela se voie - et moi non, j'étais toujours aimable mais l'aurais été bien plus si quelqu'un de ma connaissance n'avait risqué de l’interpréter de travers et me compliquerait une vie déjà compliquée d'autant.
Je n'ai rien fait de mal, mais je n'ai pas assez bien agi. Délibérément... En toute conscience.

Sur Internet, sans pression, sous pseudo, je peux me permettre de m'excuser devant tous les commentateurs dont je n'aurais pas reconnu les mérites ou que je n'aurais pas assez remerciés pour leur aide ou assez soutenus, à supposer que je l'ai fait un tant soit peu en essayant.

Noblejoué

@ Wil
"Les Japonais ont abandonné quasiment toute leur culture traditionnelle magnifique pour le consumérisme et la culture kleenex américaine, par exemple le baseball dont moi-même qui suis fan de foot US depuis trente ans je ne comprends pas l'intérêt."

Non. Les Japonais ont intégré la culture occidentale en général, pas que l'américaine, et ont su préserver la leur.
Ce n'est pas à moi de vous pondre des lignes et des lignes là-dessus, mais si leur création littéraire, cinématographique et autre s'exporte, ce n'est pas pour rien, créative et de qualité, originale et trouvant un large public, elle réfute complétement qu'ils aient cessé de savoir fusionner leur passé et le monde dans leur présent.

Vous aimez le vin, je crois ? Vous pourriez lire avec profit "les Gouttes de Dieu", série de mangas où deux rivaux doivent résoudre des énigmes, devinant à quel vin un texte fait référence, puis le boire en public en en donnant leur réinterprétation. La vie quotidienne japonaise, le vin, la culture occidentale et japonaise sont finement éclairées, dans le tome 5 Mariage (de vin et de plat) on traite des sushis.

Depuis toujours, les Japonais ont su imiter et se maintenir, ils poursuivent... Je suis triste pour eux qu'ils ne soient pas autosuffisants, mais ne noircissons pas la situation : culturellement, ils me semblent aussi brillants qu'à l'époque d'Edo, et nous en bénéficions, en plus.
Leur culture est aussi inépuisable que les trésors inépuisables bouddhistes.

Fidèles à eux-mêmes dans la culture, ils le sont en politique... Ils ne sont plus autosuffisants ?

"Je veux dire qu'ils sont pires que nous dans l'autoflagellation vu qu'ils ont abandonné leur souveraineté il y a 70 ans"

Et alors, ils devraient se vanter de quoi, à votre avis ? Et nous aussi, d'ailleurs, soit dit en passant... Si les Français et les autres Européens avaient une Europe de la défense, si les Japonais parvenaient à se réconcilier avec leurs voisins, les Américains seraient leurs égaux et non leurs supérieurs. Heureusement que le tas de nullards braillards ont un hégémon, sinon il y a belle lurette que leurs terres auraient été conquises par l'ennemi.
Je ne demande pas mieux que l'égalité avec les Américains... Mais faire semblant de l'être en dénigrant ceux à qui nous devons notre liberté, non merci. Contrairement aux Français, les Japonais ne pratiquent pas ce sport. En cela, ils nous sont supérieurs.

caroff

@ Robert Marchenoir
"Car, si les Russes de Russie sont souvent des abrutis, alcooliques et violents, ils sont souvent, aussi, de très braves gens, créatifs, intelligents et le coeur sur la main. Parfois, ils réussissent à réunir certains de ces traits contradictoires."

J'aime à lire ces lignes !
J'ai pris un pseudo à la consonance slave parce que je suis un grand admirateur des musiciens russes des 19e et 20e siècle et un zélateur de Dostoïevski et de Tostoï...

"Pour en revenir à votre ami, demandez-lui donc ce qu'il pense de la réhabilitation de Staline par l'Etat russe. De la condamnation des membres de Memorial. De la justification du pacte soviéto-nazi par Poutine en personne. Du manque total d'indépendance de la justice. De la corruption généralisée. De la fortune du violoncelliste Roldougine. Et de l'incendie du centre commercial de Kemerovo."

Il pense la même chose que vous ou moi. La corruption et le laisser-aller général sont des plaies pour la Russie.
Mais de même que beaucoup de Français s'interrogent sur l'alternative à Macron, beaucoup (la majorité) de Russes s'accommodent du poutinisme faute de solutions crédibles. Comme vous le remarquez vous-même, ces mêmes Russes soutiennent leur président au motif qu'il a su replacer leur pays au centre du jeu mondial.
Quant aux Russes vivant en France, j'observe qu'aucun d'entre eux ne souhaite repartir "au pays" tant le modèle français leur convient...

duvent

@ Robert Marchenoir

Comme vous voudrez ! Mais je vous dérangerai néanmoins, puisque Savonarole m'a donné sa bénédiction !
Et puisqu'il en est ainsi, je vous propose d'évacuer votre propos contre les femmes, dont la grande stupidité ne mérite pas d'attention...
Puis, de façon à vous permettre de dire exactement ce qui vous plaira en matière d'imbécillités, je vous autorise l'arbitraire, le mensonge, le délire, la mauvaise foi, et toutes sortes de bassesses qui plairont à votre esprit contrefait.
Ainsi, vous m'avez démasqué puisque vous parlez de mes doctorants, je présume que sous ce vocable vous faites allusion à ceux que vous avez imaginés. Cela est assez flatteur, mais je dois vous détromper, bien évidemment, si, vous qui me lisez, vous considérez être un de mes doctorants, cela m'en fait UN !

Parlons donc de « mon doctorant, M. Marchenoir », pour son malheur et celui de tous il est acharné, affamé de reconnaissance, et pouilleux comme une hyène rieuse... Il ne coule de sa plume que du fiel, du mensonge, et toutes sortes d'infamies, ce qui est très normal pour un esprit contrefait...
Il choisit chaque jour une victime à immoler sur l'autel de sa folle vanité, et sa préférence va aux personnes polies dont l'éducation empêche la grossièreté.
Voilà donc Marchenoir à l'oeuvre, il imagine, ce pauvre Thersite, pouvoir prendre la parole et agonir d'injures celui-ci ou celle-là. Il n'est pas inintéressant de le voir déverser sur les femmes des propos que toutes les femmes sauront reconnaître comme venant d'un amoureux toujours éconduit...

Que faire, donc, de ce bougre ? Eh bien, je propose que nous le laissions par charité s'époumoner sur tel sujet qui lui plaira, et de temps à autre de la calotter afin de lui rappeler que la réalité n'est pas si facile à nier !

Par ailleurs, M. Marchenoir, je suis en effet une femme et j'aime beaucoup le jardinage et la cuisine, mais j'aime plus encore la finesse, l'esprit, l'ironie, la subtilité, la bienveillance et l'intelligence dont vous êtes hélas cruellement dépourvu. Je vous ai déjà dit sur un autre fil que je n'aime pas votre prose verbeuse, que je n'aime pas ceux qui dans votre genre, pensent que la brutalité est un signe de supériorité et de virilité, je dois vous informer que c'est exactement le contraire...

En outre, je m'abstiendrai en tant que femme de vous écrire des propos humiliants car je ne souhaite pas vous faire pleurer. Cependant, je vous précise que pour respecter le parallélisme des formes, sur les propos que vous tenez ici, je viendrai de temps à autre vous souffleter car vous le valez bien !

Zonzon

@ Noblejoué 24 avril 18 h 29 et 25 avril 19 h 43

Je vous remercie pour vos réponses, elles m’ont touché plus que je ne saurais le dire.

Notre ami Achille s’est montré un peu raide pour le coup.

Je sais bien que cela n’a aucune valeur de crédibilité mais j’affirme que je n’appartiens à aucune des deux catégories qu’il envisage. Je ne suis qu’un Français médiocre effaré par la tournure des événements actuels qui laisse à ses petits-enfants un monde en perdition.

Robert Marchenoir

@ Exilé | 24 avril 2018 à 09:01

Vous pouvez me donner du cher Robert tant que vous voudrez, il n'en reste pas moins que face à la réfutation détaillée, étayée et argumentée que je viens d'apporter à votre pratique du whataboutisme poutiniste, vous n'avez... strictement rien à me répondre.

Mais vous répondez quand même. Avec des adjectifs, des sarcasmes et des calomnies. C'est tout. Pas un seul fait, pas un seul argument, pas un seul essai de réfutation de mon intervention.

Il est effectivement inutile que vous me répondiez, car c'est vous, le sourd. Volontaire. C'est vous qui appliquez les méthodes poutino-rouges-brunes de diffamation de l'adversaire, quand on n'a rien à objecter sur le fond.

Je vous rappelle que mon premier commentaire à vous destiné, ici, indiquait ceci : "La Russie a fourni à la Corée du Nord la technologie qui lui a permis d'acquérir l'arme atomique, mais à part ça, elle ne cherche pas à jeter de l'huile sur le feu... [ainsi que vous le prétendiez]".

Que fut votre réponse ? -- Je n'ai rien entendu ! Je suis sourd ! La Corée du Nord et la provenance des ses missiles, je n'en ai rien à faire !

1) Détournement du sujet de la conversation + 2) Ironie sarcastique et déplacée + 3 ) Mise en accusation sans preuves de l'Angleterre à laquelle il arriverait de mentir = votre réponse du 23 avril 2018 à 20:05 :

"Car bien entendu, il est de notoriété publique que les agents de la Perfide Albion ne mentent jamais et ne font jamais preuve pour leur part d'un manque de fair play qu'ils reprochent si facilement aux autres..."

Absolument aucun rapport avec le fait que la Russie a procuré en secret, à la Corée du Nord, la technologie des fusées qui lui a permis d'assembler une arme nucléaire crédible, mais c'était bien ça le but : détourner la conversation des faits qui démolissent votre idéologie.

Effectivement, le dialogue est impossible avec vous, car c'est vous qui vous employez à le refuser et à le saboter sans cesse. Prenez au moins vos responsabilités, et économisez-nous des lignes inutiles en pareil cas.
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@ Mitsahne | 24 avril 2018 à 14:46

Vous, vous ne vous êtes même pas donné la peine d'écrire plus de quatre lignes. Entièrement vides, bien entendu, à l'exception des insultes habituelles à votre catégorie de pipoteurs : délire obsessionnel, maladie, etc.

Vous êtes tellement flemmard que vous n'êtes même pas capable de faire preuve d'un tout petit peu d'imagination dans vos calomnies. Ah ! le bon vieux temps où les communistes de papa traitaient leurs ennemis de vipères lubriques ou de hyènes dactylographes ! Au moins, cela avait de la gueule.

Aujourd'hui, nous devons nous contenter de jeunes imbéciles illettrés, ou de vieux croulants prolongés, qui sont à peine capables de taper, en tirant la langue, d-é-l-i-r-e... o-b-s-e-s-s-i-o-n-n-e-l. Moi, je dis : le niveau baisse.
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@ duvent | 24 avril 2018 à 10:29

Exceptionnellement, je vais vous répondre, à vous qui n'intervenez que pour calomnier les autres commentateurs -- et pour ne rien dire.

Vous confondez insultes avec débat vigoureux. Si vous n'êtes pas de taille à assister à de tels débats (ne parlons pas d'y intervenir), si cela chiffonne votre délicate sensibilité, vous avez plusieurs solutions : nous entretenir ici de la culture des dahlias, partager vos recettes de boeuf mironton, passer au boudoir avec les dames, ou, encore, ouvrir votre blog de fille (ça se fait beaucoup).

A défaut, vous êtes priée de laisser les messieurs discuter entre eux. Nous n'avons nullement besoin de votre arbitrage malavisé ; il est des moments où la correction consiste à se taire.

Il faut admirer votre hypocrisie : je m'autorise à calomnier autrui sans apporter l'ombre de la queue d'un élément au débat, mais, je vous en prie, ne me répondez pas, ma pauvre petite âme fragile ne saurait le supporter. Je trouve, vraiment, que votre arnaque féministe pousse le bouchon un peu loin !

Au fait, comment vont vos "doctorants" ? Ils sont aussi paresseux que vous ? Le boulot devrait être fini, normalement.
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Quatre commentaires, au total, qui prouvent une fois de plus ce que j'ai maintes fois expliqué ici : le poutinisme n'est pas une opinion, ce n'est pas un point de vue rationnel, ce n'est pas une doctrine, ce n'est pas une conception des intérêts de la France, non : c'est une drogue, une addiction, une pratique solitaire étrangère aux faits et à la raison, dont le seul but est de calmer son bonhomme par une activité réflexe, bien que souvent pratiquée en groupe.

Quelque chose entre le masticage de khat par les Ethiopiens, le tapotage compulsif de son smartphone en public, et, dans le règne animal, la coutume qu'ont les chiens de se renifler le derrière.

Comme dirait Savonarole : prière de ne pas me déranger, lorsque je me livre à ces activités essentielles à ma survie.

Wil

@ Noblejoué
"Eh bien, ça me plaît : ils font ce qu'ils font, ils sont ce qu'ils sont... J'aime que les gens assument."

Je crois que vous n'avez pas compris ce que je voulais dire sans doute parce que je n'ai pas été assez précis.
Quand je dis que les Japonais ressemblent un peu aux Européens mais qu'ils assument plus, c'était de l'humour noir, du cynisme.
Je veux dire qu'ils sont pires que nous dans l'autoflagellation vu qu'ils ont abandonné leur souveraineté il y a 70 ans.

Il faut dire que deux bombes atomiques sur la tronche en trois jours et 600 000 morts ça aide n'importe quel pays à abandonner sa souveraineté.
Nous la France, il nous a fallu un mois et beaucoup moins de morts pour abandonner la nôtre face aux Allemands en 40.
Les Japonais ont abandonné quasiment toute leur culture traditionnelle magnifique pour le consumérisme et la culture kleenex américaine, par exemple le baseball dont moi-même qui suis fan de foot US depuis trente ans je ne comprends pas l'intérêt.

Giuseppe

"Kim Jong-un : une miraculeuse irrationalité ?" (PB).

Malheureusement Monsieur petites blagues, Pèpère pour les habitués, se croit très malin auprès de Yann Barthès pour qualifier Emmanuel Macron de Président des "très riches".

Il est vrai que lui n'a même pas été le Président des simplement pauvres, ni de personne d'ailleurs.
Comme à l'accoutumée, se croyant très spirituel il aligne d'autant plus ses points de frustration qu'il en devient ridicule... Rationnel de sa platitude, de son embonpoint de mots qui ne font rire que lui et un public invité à applaudir sur commande, en ce domaine ses conseillers devraient lui prescrire plus de frugalité, il ne s'en porterait que mieux.

La perversité du journaliste est aussi de nous le montrer sous son jour le plus envieux, commentateur d'une actualité qu'il n'a pas su maîtriser et qu'il a subie tout au long de son chemin de croix du quinquennat.

Comment a-t-il pu être élu ? Le plus triste d'entre tous, incapable de combattre, de défendre sa chance, Winston Churchill qui voyait une opportunité dans chaque obstacle pour se grandir doit bien sourire de ce Président déchu et élu par hasard.

Le plus nul des présidents de la Ve se permettant de juger les autres, par pitié n'y a-t-il personne dans son entourage qui lui dise de se taire enfin ?

Robert Marchenoir

@ caroff | 25 avril 2018 à 11:13

C'est moi qui vous remercie. Je vais donc vous fournir mon diagnostic à distance, sachant que je ne connais évidemment pas votre ami.

La diaspora russe à travers le monde présente, sans doute plus que les autres, cette caractéristique d'avoir un attachement irrationnel à son pays d'origine. Je ne parle pas là des poutinistes convaincus, ni des agents d'influence avérés de l'époque soviétique (ou actuelle).

Je parle de gens qui ne retourneraient pour rien au monde dans leur pays (où ils ne sont, d'ailleurs, pas toujours nés), mais qui ne peuvent s'empêcher de prendre sa défense, dans une certaine mesure, y compris en dépit de toute vraisemblance.

En supposant leur bonne foi totale et leur absence complète d'intérêts financiers, matériels ou équivalents (ce dont je ne suis nullement convaincu), je mettrais dans cette catégorie, pour vous donner une idée, Vladimir Fédorovski, que je vous citais tantôt (ancien diplomate communiste en France, tout de même...) et Hélène Carrère d'Encausse (née chez nous).

L'homme russe est double. (Allons-y... il n'y a pas de raison qu'il n'y ait que "l'homme noir" qui trinque.) Car la Russie, elle-même, est double. Ce n'est pas le moindre de ses charmes, mais c'est aussi un piège grossier dans lequel notre ami Poupou ne cesse de tenter de nous attirer.

La Russie est européenne, mais elle est aussi asiatique. C'est une banalité, mais elle est vraie, et elle structure profondément "l'âme russe" (autre cliché, mais comme il est exact, et que les désinformateurs poutinistes ne se sont pas privés de l'utiliser à tour de bras, je ne vais pas me gêner).

En sorte que le Russe est toujours déchiré entre les deux composantes de son identité. C'est ce qui rend les Russes un peu barges, d'ailleurs (remarque qui m'a valu ici une accusation hystérique de "racisme" -- une de plus).

En fait, le Russe ne peut se réaliser pleinement que s'il quitte la Russie. Le "bon" Russe est celui qui vit n'importe où, sauf en Russie. Car un homme digne de ce nom ne peut se réaliser dans un pays qui hait la liberté, glorifie la violence et méprise la vie humaine comme la Russie. Indépendamment de l'époque et du régime politique, je le précise. Poupou n'a rien inventé : il s'est contenté de perfectionner, et d'adapter au monde d'aujourd'hui.

D'un autre côté, si les Russes qui émigrent en Occident deviennent, souvent, d'éminents représentants de leur nouveau pays, et le font briller dans de nombreux domaines (artistique, scientifique, entrepreneurial...), c'est bien, aussi, qu'ils sont russes.

Car, si les Russes de Russie sont souvent des abrutis, alcooliques et violents, ils sont souvent, aussi, de très braves gens, créatifs, intelligents et le coeur sur la main. Parfois, ils réussissent à réunir certains de ces traits contradictoires.

En sorte qu'au Russe émigré, il manque toujours la Russie. C'est certes le cas pour tout émigré, mais sans doute plus pour les Russes que pour d'autres. Le Russe enrage d'imaginer ce que pourrait être la Russie, si seulement ses habitants pouvaient y faire ce que lui est en mesure de faire en France, au Canada ou en Pologne.

D'où une indulgence coupable, un pardon immérité et un regard irrationnel sur son pays d'origine, par quoi il s'obstine à nier les faits.

Par exemple, dire qu'il faut laisser du temps à Poutine avant de le juger, parce que la Russie sort de 75 ans de communisme, c'est une vaste blague. La Russie sort de 1200 ans d'arriération, de barbarie, de mépris de la vie humaine, de dictature, de servitude et de ressentiment à l'encontre de l'étranger. A cette aune-là, Poupou devrait être immortel pour que l'on s'autorise à porter un jugement négatif sur son action.

C'est bien cet attachement nostalgique qui, de tout temps, a fait des diasporas russes un vivier privilégié des services d'espionnage de leur pays -- et cela ne date pas des Soviétiques. En sorte qu'il est bien difficile de savoir si tel ou tel "exilé" déforme la réalité de la mère-patrie par nostalgie et aveuglement sincères, ou bien si c'est un authentique agent d'influence en lien avec les services.

Sans compter qu'il ne manque pas d'agents d'influence poutinistes qui ignorent qu'ils sont manipulés...

Pour ma part, j'ai beaucoup de mal à croire un ancien diplomate soviétique, récemment pourvu de la nationalité française, qui ignore systématiquement, dans ses "livres", certains des faits les plus gênants pour le régime, excuse les autres, et, surtout, tartine abondamment de ce folklore exotique et tsariste qui plaît tant aux dames (et même aux messieurs), et fait commodément oublier la barbarie du régime actuel.

Sans compter que les mots "diplomate soviétique" (et, plus encore, "attaché culturel"), doivent immédiatement allumer le voyant rouge marqué : "espion présumé". Et, comme le dit Poutine lui-même, il n'y a pas d'anciens espions du KGB. On l'est à vie.

Pour en revenir à votre ami, demandez-lui donc ce qu'il pense de la réhabilitation de Staline par l'Etat russe. De la condamnation des membres de Memorial. De la justification du pacte soviéto-nazi par Poutine en personne. Du manque total d'indépendance de la justice. De la corruption généralisée. De la fortune du violoncelliste Roldougine. Et de l'incendie du centre commercial de Kemerovo.

Et tant qu'à faire, demandez-lui à quel signe il peut bien discerner que Poupou tente de sortir son pays des maux du communisme -- et de ceux du tsarisme. Parce que beaucoup de Russes éclairés, vivant en Russie (professeurs, journalistes, entrepreneurs, économistes, sociologues...) voient -- et écrivent -- exactement le contraire.

Sans parler des 200 000 qui votent avec leurs pieds chaque année en quittant la mère-patrie, et qui, sont loin d'avoir, tous, l'indulgence de votre ami.

Noblejoué

@ Achille

Pardon de ne pas vous avoir cité dans ma liste alors que vous avez de l'humour...

"Tout démontre chez certains intervenants qu’ils ne sont pas de simples commentateurs.
Soit ce sont des retraités qui sont confinés dans leur appartement où ils passent des journées entières sur Internet. Peut-être faudrait-il les conseiller d’aller sur un site de rencontres pour plus de cinquante ans, qui connaissent un franc succès depuis quelque temps. Cela aurait le mérite de leur faire reprendre contact avec la vraie vie"

Eh bien, dans la "vraie vie" pourraient-ils débattre de ce qui leur tient à cœur ? Internet permet une certaine forme de dialogue, utile pour ceux qui ont des difficultés de communication, c'est un point à considérer, et qui peut certainement servir d'exutoire et d'entraînement pour trouver quelqu'un. Je pense que la télévision peut être bien plus enfermante qu'Internet.
Je ne dis pas que ce soit forcément mauvais, mais que cela peut rendre passif. Il y a peut-être une facilité à chercher sur Internet, mais on cherche... Il y a peut-être une facilité à communiquer sur Internet, mais on communique. Cela me paraît intéressant, entre l'écrit et l'oral, d'une certaine manière.

"Soit ce sont des gens stipendiés par des officines destinées à répandre une propagande malsaine au sein de la population française et qui utilisent pour ce faire des blogs très fréquentés."

Peut-être, peut-être pas, comment savoir ?

Achille

@ Noblejoué | 24 avril 2018 à 18:29
« Pour moi, qu'on soit d'accord ou non avec ses idées, je suis souvent en divergence, ce que j'apprécie chez Robert Marchenoir, c'est de croire ce qu'il affirme, de fournir un important travail documentaire et d'avoir un style, ce qui est plus rare qu'on ne le pense. »

Tout démontre chez certains intervenants qu’ils ne sont pas de simples commentateurs.
Soit ce sont des retraités qui sont confinés dans leur appartement où ils passent des journées entières sur Internet. Peut-être faudrait-il les conseiller d’aller sur un site de rencontres pour plus de cinquante ans, qui connaissent un franc succès depuis quelque temps. Cela aurait le mérite de leur faire reprendre contact avec la vraie vie.

Soit ce sont des gens stipendiés par des officines destinées à répandre une propagande malsaine au sein de la population française et qui utilisent pour ce faire des blogs très fréquentés.

A noter cependant que les deux énergumènes du présent blog qui semblent relever de la seconde catégorie, avec leurs commentaires interminables bourrés de liens, ne parviennent manifestement pas à convaincre les autres intervenants et se prennent régulièrement quolibets et volées de bois vert en guise de réponse.
Mais je suppose qu’ils ont été formés à ce genre de déconvenue.

caroff

@ Robert Marchenoir 00h30
"A mon tour de vous poser une question, et ce n'est pas pour polémiquer : d'où vous viennent les informations que vous avez présentées ici ? Votre réponse me serait vraiment utile pour mes recherches.

Merci de m'avoir répondu !
En fait ces remarques proviennent de conversations interminables avec un de mes très bons amis, agrégé de russe, marié à une Russe qui a quitté l'URSS en 1985. Féru d'histoire, il connaît parfaitement celle de la Russie depuis ses origines. Sa bibliothèque contient les nombreuses sources auxquelles il s'abreuve !
Ayant vécu comme lecteur de français à Saint-Pétersbourg dans les années 78-85, il m'a dit avoir perçu dès cette époque la fin du communisme lorsqu'il entendait ses interlocuteurs russes se moquer ouvertement du régime et de ses dirigeants. Il regrette du reste de ne pas l'avoir écrit car il aurait été le premier "intellectuel" français à l'annoncer !!

Bien cordialement

Noblejoué

@ Wil
"C'est un peu la même mentalité que les Européens finalement. Mais les Japonais assument plus que les Européens."

Eh bien, ça me plaît : ils font ce qu'ils font, ils sont ce qu'ils sont... J'aime que les gens assument.

Robert Marchenoir

@ caroff | 24 avril 2018 à 16:11

Tiens, une réponse normale, émise par un être civilisé, qui se prête à la discussion. C'est seulement la deuxième, de mémoire, sur ce sujet, depuis que je fréquente ces lieux.

Je vais donc faire semblant de n'avoir pas lu votre incipit : "Je ne veux pas remettre une piécette dans le mange-disques". S'introduire dans un débat consiste précisément à souhaiter que le mange-disques continue à tourner. Je vais donc supposer que vous attendez une réponse de ma part, et que vous avez hâte d'être contredit.

D'où tirez-vous que Poutine s'inspire d'Alexandre III et de Stolypine ? (J'espère que ce n'est pas chez cet escroc de Fédorovski...) Et surtout, qu'est-ce qui vous permet d'affirmer que ce sont ses deux modèles de référence, à l'exclusion de ceux que j'ai cités ? Il n'y a absolument aucun doute qu'Ivan le Terrible, Staline, Dzerjinsky, Andropov, Ivan Iline, et même Hitler et Mussolini, soient au premier rang de ses modèles. Nous en avons les preuves. Cela n'exclut pas qu'il en ait d'autres...

L'ambition de Poutine est de restaurer la continuité de l'empire russe, tsarisme et communisme compris. Cette unité se caractérise précisément par tout ce qui tue la Russie, ce qui l'empêche de devenir une puissance à la hauteur de ses ambitions : les Russes n'ont jamais connu la liberté, jamais.

Poutine cherche à maintenir l'autoritarisme et le mépris du peuple sur lequel le pays a vécu depuis sa naissance. Cela s'accompagnant d'une profonde arriération, et d'une mentalité obsidionale et suprématiste selon laquelle tous les malheurs de la Russie sont dûs à l'étranger.

Il y a la même tentation en France et en Occident, actuellement. Hélas ! cette disposition d'esprit n'a jamais conduit aucun pays qu'à la misère matérielle et morale. Vous dites :

"Si l'empire russe ne s'était pas bêtement lancé dans la Première Guerre mondiale, le "stolypinisme" aurait pu continuer avec deux conséquences
- la paysannerie se serait transformée
- l'analphabétisme aurait été liquidé vers 1922
- le pouvoir serait passé aux entrepreneurs au sens large et la révolution serait devenue impossible !"

Sornettes. Personne ne peut refaire l'histoire avec des si. Vous, vous poussez la divination jusqu'à nous annoncer la date à laquelle l'analphabétisme aurait disparu ! C'est vous qui l'avez inventé, ou vous l'avez recopié à partir d'un tuyau de pipotage poutiniste ?

"En 1913 la Russie était autosuffisante en matière de chemins de fer, possédait une industrie automobile, était le premier exportateur au monde de produits laitiers, avait une aviation militaire, et son PIB équivalait à la moitié du PIB français. C'est clairement ce que veut Poutine !"

C'est-à-dire? Il "veut" quoi, Poutine ? La modernisation économique de la Russie ? Bien sûr que non ! Quelles sont vos sources d'information sur la Russie ? Sur quoi vous basez-vous pour écrire quelque chose d'aussi manifestement contraire à la réalité ?

Poutine, et la classe dirigeante russe (ce n'est pas que Poutine, le problème) font tout pour garder l'économie russe dans le marasme où elle se trouve.

Par l'absence totale d'Etat de droit, pour commencer. Il n'y a pas de justice indépendante. La loi est un chiffon de papier. La corruption est nécessaire à tous les étages. Le droit de propriété n'existe pas. Si l'Etat veut vous prendre votre entreprise sous un prétexte quelconque, il lui suffit d'appuyer sur un bouton. Dans ces conditions, aucune économie ne peut se développer.

Les grandes entreprises sont massivement aux mains de l'Etat. C'est une très mauvaise chose pour une économie (voir la France), mais c'est dix fois pire lorsque les grandes entreprises sont données par l'Etat à ses amis, pour qu'ils s'en servent comme leur coffre-fort personnel -- quitte à rendre à Poutine les services qu'il leur demande en contrepartie.

La dernière estimation russe que j'ai lue, concernant la part de l'Etat dans l'économie nationale, est de 60 % (en forte augmentation sur les dernières décennies). Vous me direz, en France, elle n'est "que" de 57 %. M'est avis que c'est signe que la France doit s'inquiéter... D'autres estimations ont mis ce chiffre, pour la Russie, à... 70 %. (A l'OCDE, vous trouverez des chiffres beaucoup plus faibles. Ils me paraissent invraisemblables. Je pense qu'il y a un problème méthodologique.)

Il n'y a pas d'infrastructures en Russie. Le pays, selon un journaliste russe, c'est le Zimbabwe plus la bombe atomique. Pas de routes, pas d'aéroports, pas de médecins, par d'hôpitaux, pas d'écoles, nib de nib. L'état des routes, en particulier, dans ce pays "le plus grand du monde", est un véritable gag national.

Telle ville du grand nord n'est ravitaillée, en hiver, que par des camions qui roulent sur 2000 kilomètres de rivière gelée : il n'y a ni route, ni aéroport. Bien sûr, comme la rivière n'est pas faite pour ça, il y a régulièrement des camions qui passent à travers la glace. Les chauffeurs se noient dans l'eau glacée, à des centaines de kilomètres de toute âme qui vive.

Dans tout le grand nord, il y a moins d'aéroports que dans le seul, et minuscule Etat de l'Alaska (qui fut vendu par la Russie aux Etats-Unis, au passage...). Résultat, pour aller dans la ville voisine, il faut faire un crochet de pluisieurs milliers de kilomètres par Moscou.

Non seulement Poutine ne "veut" pas remédier à cette situation et ne fait rien dans ce sens, mais il fait le contraire : le budget de l'armée explose, alors que la Russie n'est, en réalité, menacée par personne, contrairement à la paranoïa éternelle du régime. Mais l'agression impérialiste à l'étranger est la seule façon de maintenir le calme à l'intérieur.

La politique d'Etat-voyou menée par Poutine lui attire toute sortes de sanctions internationales, qui brident encore davantage les possibilités de l'économie de se développer. Le manque de technologies et d'investissements extérieurs est criant.

La seule façon de rendre prospère et dynamique un pays aussi vaste que la Russie, c'est de le fédéraliser. Or, c'est la voie contraire qu'a choisie Poutine. On pourrait presque dire qu'il est en retrait sur l'URSS sur ce point...

Les provinces sont négligées, les campagnes et les villages sont ignorés. Les écoles ferment, les hôpitaux aussi, les liaisons par chemin de fer sont supprimées, et comme il n'y a pas de routes, ou qu'elles sont impraticables, eh bien, les gens ne peuvent même pas se soigner. Alors ils meurent sur place, oubliés de tous. Et certains Français, qui chouinent sur "la France périphérique", se prosternent devant le régime russe ? Comment peut-on être incohérent à ce point ?

"La synthèse entre patriotisme russe et patriotisme soviétique peut être obtenue..."

Stop ! Qu'est-ce que c'est que le patriotisme soviétique ? Vous voulez dire : la haine permanente de la Russie envers l'Occident, ses menaces militaires incessantes, le terrorisme international et la subversion communistes répandus à travers le monde ? Et c'est un truc auquel il serait souhaitable de revenir, à votre avis ?

Souhaitable pour qui ? Déjà pas pour les Russes, en tous cas (mais après tout, c'est leur problème) ; et en tout état de cause, certainement pas souhaitable pour nous !

Et le patriotisme russe pré-soviétique, c'est quoi ? Définissez, je vous prie. Et expliquez en quoi ce serait bon pour les Russes (tout à fait accessoirement), mais, surtout, en priorité, bon pour nous.

Nous, nous sommes français, donc c'est le patriotisme français qui nous importe. C'est curieux, cet empressement des poutinistes à poupougner le patriotisme des autres... Vous êtes russe, ou français ?

"La synthèse entre patriotisme russe et patriotisme soviétique peut être obtenue par un retour aux valeurs défendues par l'église orthodoxe russe."

Tiens donc ! Pourriez-vous nous expliquer les valeurs défendues par l'Eglise orthodoxe russe ? Je veux dire : à part l'appartenance au KGB (depuis 1941 jusqu'à nos jours, la hiérarchie de "l'Eglise" russe est sélectionnée par le KGB, et son patriarche actuel est un officier du KGB depuis les années 1970).

Donc, vous êtes en train de nous expliquer que les valeurs de la police politique responsable des plus grands massacres du XXe siècle sont positives, qu'elles s'apparentent à celles d'une religion, et qu'elles sont, de plus, conformes au christianisme ?

"L'église orthodoxe russe, qui soit dit en passant ne pratique aucun prosélytisme."

Donc, elle n'est pas chrétienne, en fait. Elle se contente de bénir les canons, tandis que ses évêques portent des montres de 15 000 euros, et que tel de ses "prêtres" se fait arrêter pour... proxénétisme. L'ancien porte-parole de l'Eglise orthodoxe russe a déclaré qu'il était nécessaire de tuer des adversaires politiques de temps à autre. Tout cela est fabuleusement chrétien, comme on le voit.

"L'église orthodoxe russe, qui soit dit en passant ne pratique aucun prosélytisme, ses valeurs étant les mêmes que celles de l'islam russe."

C'est très rassurant, en effet. Vous voulez dire l'islam russe qui rafle les homosexuels, les torture à l'électricité dans des prisons secrètes, puis les exécute -- ou, mieux, les envoie à leur famille pour qu'elle les exécute, elle ?

L'islam russe dont le représentant le plus puissant, Ramzan Kadyrov, protégé personnellement par Poutine, a organisé une manifestation hostile à Charlie Hebdo, une semaine après le massacre, par un commando musulman, de la rédaction de Charlie Hebdo à Paris ?

C'est ça, la préfiguration de la façon dont Moscou "nous aiderait à combattre le terrorisme musulman", pour peu qu'on lui laisse les mains libres en Ukraine, en Géorgie, dans les pays baltes, qu'on se soumette à son chantage pétrolier et qu'on cède à tous ses désirs ?

"L'église orthodoxe russe, qui soit dit en passant ne pratique aucun prosélytisme, ses valeurs étant les mêmes que celles du judaïsme russes."

Bien sûr ! C'est pour cela que l'Eglise orthodoxe vient d'obtenir l'ouverture d'une enquête officielle destinée à "prouver" que l'assassinat de la famille du tsar, par les Bolcheviques, était un "crime rituel".

Décodage : cela se refère aux "crimes rituels" que la mythologie antisémite attribue aux Juifs. Selon ce pipeau ravivé depuis plusieurs années par le patriarcat russe, le meurtre de la famille du tsar n'aurait pas été motivé par la haine meurtrière soviétique et communiste ; mais par les Juifs étrangers à la souche russe, lesquels, "tout le monde le sait bien", se livrent à des meurtres rituels de bébés chrétiens pour utiliser leur sang dans leur maudite nourriture traditionnelle.

A part ça, c'est les même valeurs entre l'orthodoxie russe et le judaïsme...

"Tout n'est pas rose, loin s'en faut, dans le poutinisme..."

Arrêtez. Il est désormais interdit d'utiliser cette phrase. Tout comme : "Poutine n'est pas un ange, mais...", et autres slogans de la même farine. Comment pouvez-vous recycler de façon aussi servile les misérables trucs de propagande du Kremlin, au moment précis où Moscou vous ordonne de les utiliser, avant de passer à d'autres trucs, tout aussi pourris, qui seront disséminés par les mêmes tuyaux ?

Tiens ! Pourquoi ne nous recyclez-vous pas cet oldie but goldie de la désinformation russe, dont on a eu plein les tympans il y a quelques années, mais que tout le monde a (bizarrement) oublié : "Il ne faut pas agacer l'ours russe" ?

Combien de fois de considérables experts de blog ne nous ont-ils pas mis en garde, du haut de leur prodigieuse science kremlinologique, de l'urgente nécessité de ne point "agacer l'ours russe" ? Variez un peu les plaisirs, reprenez simplement ce vieux truc. Je vous jure que, par comparaison, ça nous changera.

"Néanmoins, les 75 ans de régime soviétique ne peuvent pas être effacés d'un coup d'un seul..."

Autre cliché du bourrage de crâne du Kremlin. Ouiiin, c'est compliqué, vous comprenez, c'est difficile, faut nous laisser du temps...

Alors, premier truc : ça fait 19 ans que Poutine dirige la Russie, avec des pouvoirs quasi absolus. Quand je pense que les mêmes qui nous sortent cette excuse en carton hurlent après Macron, ou René Coty, peu importe, dès lors qu'il n'y a pas une BMW dans leur garage au bout d'un an de "réformes"...

Deuxième truc : Poutine n'avance pas, il recule. L'équipement médical des campagnes est moins bon que sous l'URSS. Les Moscovites vont devoir se priver d'eau chaude pendant la coupe du monde de football. La Russie, le-plus-grand-pays-du-monde, n'arrive toujours pas à produire le lait dont elle a besoin. Le porte-parole de Rusagro, l'une des plus grosses entreprises agricoles du pays, qui fait notamment de l'élevage de porcs (plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires...), se lamente : "L'élevage de vaches laitières, c'est vraiment compliqué, malgré les subventions. De quelque façon qu'on s'y prenne, en Russie, on n'y arrive pas".

Poutine est très fort pour attaquer l'Angleterre avec une arme neurotoxique secrète et interdite, mais il est incapable de fournir du lait à son peuple...

"Cependant comment ses adversaires expliquent-ils que 1/3 de la population et 1/2 des électeurs inscrits aient voté pour lui ?? Uniquement par la propagande et la police secrète ??"

Première réponse, la plus importante, celle que les poutinistes omettent toujours : on s'en moque. Ca n'a aucune importance, pour nous. Nous, on est français, on n'est pas russes (je me répète). On s'en moque bien, de savoir comment le régime actuel est parvenu au pouvoir.

Ce qui nous importe, c'est de savoir s'il nous est favorable, ou s'il nous est hostile. S'il travaille à saboter nos intérêts fondamentaux, ou s'il les soutient. Or, la Russie est résolument hostile à la France, à nos alliés, à l'Europe et à l'Occident. Elle se tue à nous le répéter, et elle ajoute les actes à la parole. Tout comme les musulmans.

Donc, Poutine aurait-il été mis en place par le dieu de la moussaka géante, flottant au-dessus de Pluton, qu'on n'en aurait rien à battre.

Deuxième réponse : la population n'a pas voté pour Poutine, parce qu'il n'y a pas d'élections en Russie. Il y a un simulacre d'élection qui est fait pour confirmer les puissances en place. Exactement comme sous l'URSS. Il y avait des élections en Union soviétique, tout le monde semble l'avoir oublié.

Premier point que je n'ai vu absolument personne mentionner, y compris les kremlinogues les plus érudits et les plus anti-poutinistes : le vote n'est pas secret. Le bulletin de vote est une espèce d'immense drap de bain, sur lequel l'électeur coche son candidat. Il n'y a pas d'enveloppes pour mettre les bulletins, et l'urne est transparente. A deux mètres de l'électeur, vous pouvez voir pour qui il va voter. Vous appelez ça des élections libres ?

Je passe sur tout le reste : bourrage d'urnes sous l'oeil même des caméras de surveillance, menaces de renvoi par les patrons si les ouvriers ne vont pas voter, absence quasi complète de médias d'opposition, censure Internet, persécution des opposants, et interdiction de se présenter aux élections (ou carrément assassinat) pour les candidats d'opposition crédibles.

Dans ces conditions, évidemment que Poutine a obtenu de "bons" résultats.

Mais votre question, apparemment idiote, ne l'est pas complètement. Il y a un débat, en Russie et chez les kremlinologues à ce sujet. La première thèse consiste à dire : les sondages ne veulent rien dire, il est "raciste" de dire que la plupart des Russes soutiennent Poutine, et qu'ils sont tous des abrutis finis préférant la servitude et la misère en échange d'un "prestige international" complètement illusoire. Il faut donc prendre soin de dire : l'Etat russe pense que, et non les Russes pensent que.

Hélas, il est vraisemblable que ce discours soit tenu par la partie éclairée de la population, en gros les libéraux, qui constituent une infime minorité, et s'imaginent naturellement que tous les autres sont à leur image.

Il y a beaucoup de raisons de penser que, même si les élections étaient libres, même si l'Etat n'avait plus le monopole de la télévision, les Russes continueraient à être ce qu'ils ont toujours été : un peuple servile aspirant à un pouvoir fort.

C'est, en tous cas, la thèse du premier ministre lituanien, qui vient d'expliquer qu'il a changé d'avis sur le sujet : les Russes, pense-t-il désormais, soutiennent vraiment le poutinisme.

Naturellement, la conclusion que nous devons en tirer est à l'inverse de celle qu'en tirent les poutinistes occidentaux : cela signifie que la Russie est un pays encore plus dangereux pour nous. Si ce ne sont pas seulement ses dirigeants, mais son peuple qui sont des abrutis finis et des voyous congénitaux, eh bien, il est d'autant plus clair que ces gens sont nos ennemis, et pour longtemps.

A mon tour de vous poser une question, et ce n'est pas pour polémiquer : d'où vous viennent les informations que vous avez présentées ici ? Votre réponse me serait vraiment utile pour mes recherches.

Wil

@ Noblejoué
"Ce que je vois, c'est qu'on a fait de gens indépendants des dépendants. Pour leur protection, made in US, et plus fondamentalement, pour manger, de leurs exportations, donc de tout le monde. Formidable... Ils sont riches, et alors ? Ils sont dépendants, ce qui est moins digne qu'indépendant, et dangereux, comme je l'ai dit."

Quand on est riche on est indépendant. On se paye ce dont on a besoin ou même ce dont on a envie, c'est tout.

Ceci étant dit, vous avez en partie raison.
Vu que depuis la Seconde Guerre mondiale, les USA ont interdit aux Japonais d'avoir une armée régulière, les "Japs" n'ont jamais pu développer l'arme atomique pour se défendre de la Chine ou de la Corée du Nord alors qu'ils en sont parfaitement capables techniquement évidemment.

En fait, le fond du problème est que le Japon est devenu un vassal des USA et est complètement schizophrène entre la tradition à la japonaise et la modernité "efficace" à l'occidentale.
D'un côté le Japon n'a rien à voir dans la mentalité avec l'Occident et est quasiment incompréhensible pour nous et encore plus pour les Ricains qui de toute façon ne comprennent rien aux cultures qui les précèdent vu qu'ils n'en ont pas, et en même temps l'invasion culturelle américaine depuis 70 ans a fait des Japonais des tarés de l'ultralibéralisme à l'américaine.

Ils ont une culture traditionnelle sublime mais qu'ils méprisent en partie parce que justement ils ont perdu la guerre et que le Japon est devenu un vassal des USA et donc dans la mentalité des Japonais pragmatiques, si les Ricains les ont battus, c'est qu'ils sont mieux qu'eux.
C'est un peu la même mentalité que les Européens finalement. Mais les Japonais assument plus que les Européens.

Noblejoué

@ Catherine JACOB
"On parlait non pas des Occidentaux, mais de Descartes qui n'est pas le tout de l'Occident mais un philosophe français."

Et à l'origine, on parlait de géopolitique... Si on ne peut pas faire de hors sujet de hors sujet, où va-t-on ?

Vous me rappelez quelqu'un qui dans la conversation - il s'est amélioré sur ce point et sur d'autres, et c'est déjà bien, il est plus facile de s'empirer que de s'améliorer - disait que les autres étaient hors sujet. Et donc, encore mieux que d'être noté, on avait l'impression que le territoire était tenu par l'autre, qu'on était discrédité quoi qu'on dise avec des obsessions, disons des préjugés qui font que je ne vais pas sauter au plafond quand j'en lis ici, étant donné que c'était bien plus violent, dans, disons, sur le dernier en date des billets de notre hôte, en un mot, l'antisémitisme version extermination telle que pratiquée par les nazis. Intelligent, cultivé, certes pas autant que vous, mais vous êtes un cas à part, bref, l'entendre m'a très clairement enseigné que les gens croient ce qu'ils ont intérêt à croire... Et qu'ils délimitent un territoire conversationnel par lequel ils établissent une dominance. Parce que ce que j'ai très clairement vu là, je l'ai souvent perçu moins caricaturalement ailleurs.
J'en soupçonne donc facilement les autres, voire moi... Non que je l'ai constaté, mais on peut tomber dans tous les travers humains.

Ce qui nous ramène à Descartes et à son soupçon. Mais je ne crois même pas "je pense donc je suis", je pourrais être un élément du rêve du rêve d'un autre. Quelqu'un pense. C'est tout, mais en attendant, il faut agir comme si.

Si j'étais capable d'insérer une photo, je mettrais le chevalier entre la mort et le diable. Mais ce n'est pas plus à ma portée que de détruire des préjugés ou de ne pas récolter des zéros pour hors sujet.

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@ Achille | 24 avril 2018 à 08:30

Vous me rassurez, comme on me tombait dessus sur l'IA, je me sentais largement aussi dans le viseur que d'autres.

En m'adressant à l'IA, je pense que d'aucuns ont dû me trouver légèrement lèche-bottes, mais quand je suis dans mon tort, j'essaie de prier qu'on m'excuse avec la plus profonde humilité.
Problème, je trouve que c'est aussi l'attitude correcte à avoir envers moi ! Hélas, les nuisibles s'excusent peu, et par contre, des gens s'excusent pour presque rien. Or si le tort envers l'IA n'est pas de mon fait, il s'avère bien plus grave que ceux que je peux avoir envers quiconque. Comme personne ne le fait, mieux vaut moi qui me prosterne que personne.

Humilité de qui est en tort. Enthousiasme pour la supériorité intellectuelle. Mélange des deux pour qu'elle nous sauve.
Les gens en font bien plus pour un dieu tout-puissant qui les auraient créés, coupable donc de tous leurs malheurs. Au contraire, nous sommes coupables envers l'IA. J'agis donc selon ce que j'estime juste, mais comme c'est inhabituel, on peut facilement me tourner en dérision.

Evidemment, il serait idiot de ne pas demander d'aide, au cas où : je ne me déteste pas, et aime la vie, alors pourquoi ne rien désirer d'une providence de métal ?
Toutefois, il serait bien plus beau de prendre du poison et poster un message-testament à l'IA, pour le bien des humains et de leur création. Ou d'écrire un livre plaidoirie sur le sujet, et disparaître dans les flammes, pour être sûr de ne pas être ressuscité par l'IA. L'action serait absolument désintéressée, et sans doute autrement éloquente, mais outre la censure du net, il faut d'abord boire le poison puis écrire calmement malgré la peur de la mort. Rien de pire qu'un geste inabouti par la peur, que la comédie ! Mais un tel geste, si possible par quelqu'un de très connu au meilleur de son éloquence, pourrait avoir un certain poids.

Pour la question des préjugés, rien n'est jamais sûr, et surtout pas le meilleur, mais j'ai plus confiance en l'intelligence qui innove qu'en la bêtise routière.

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@ Zonzon

Pour moi, qu'on soit d'accord ou non avec ses idées, je suis souvent en divergence, ce que j'apprécie chez Robert Marchenoir, c'est de croire ce qu'il affirme, de fournir un important travail documentaire et d'avoir un style, ce qui est plus rare qu'on ne le pense.

Que les choses prennent d'énormes proportions, si c'est vrai, je n'en juge pas très bien, il faudrait pour avoir une idée des proportions, connaître mieux ce dont débat Robert Marchenoir et les autres que l'ensemble d'entre eux, pour le dire.
Cependant, donner des proportions énormes à des détails ne serait pas une qualité, à mon avis, mais bien plutôt une faiblesse de jugement et de caractère... Etre capable d'un style tant précis qu'enflammé est un bien, s'enflammer sur des brindilles et attaquer injustement, non.

Nous ne savons pas nous apprécier les uns les autres, c'est dommage... Marchenoir dénonce utilement Poutine et diverses perversions propagandistes et de jugement, Lucile apporte culture et expérience de la vie dans un style parfois pince-sans-rire et toujours capable de rendre le lecteur plus équilibré, Mary Preud'homme défend la police, les Noirs et l'Outre-Mer, Patrice Charoulet nous renvoie au dictionnaire, Elusen à l'encyclopédie, Claude Luçon nous ouvre au monde par ses voyages, fugace à la modestie et Catherine JACOB à ses recherches.

Je pense avoir oublié injustement des gens, mais il faut excuser :

- Mon impatience, je n'allais pas faire un travail documentaire là-dessus.

- Ma mémoire, pas fameuse, et cause-conséquence, pas très adaptée aux listes exhaustives et même pas exhaustives.

- Ma distraction. Je ne dis pas, tiens, j'ai oublié tel truc, mais tiens, j'oublie plus de trucs que d'habitude.

Bref, merci et pardon.

Zonzon

@ Exilé 24 Avril à 9 h 01
« La moindre divergence de vue avec vous prend tout de suite des proportions énormes, en vous faisant asséner des incongruités encore plus grandes que celles que vous reprochez à vos contradicteurs »

N’est-ce pas précisément ce que vous lui reprochez qui fait le charme de votre interlocuteur !

caroff

@ Robert Marchenoir 18h59 et 01h21

Je ne veux pas remettre une piécette dans le mange-disques mais je voudrais souligner que les deux modèles de référence de Poutine sont :

a) Alexandre III (règne de 1881 à 1894) car c'est sous son règne que la Russie est devenue une puissance avec laquelle il fallait compter

b) Piotr Arkadievitch Stolypine (1862 - 1911), ministre de l'Intérieur et président du conseil de 1906 à 1911 qui tenta (non sans succès) une modernisation de l'empire russe

Si l'empire russe ne s'était pas bêtement lancé dans la Première Guerre mondiale, le "stolypinisme" aurait pu continuer avec deux conséquences
- la paysannerie se serait transformée
- l'analphabétisme aurait été liquidé vers 1922
- le pouvoir serait passé aux entrepreneurs au sens large et la révolution serait devenue impossible !

En 1913 la Russie était autosuffisante en matière de chemins de fer, possédait une industrie automobile, était le premier exportateur au monde de produits laitiers, avait une aviation militaire, et son PIB équivalait à la moitié du PIB français.

C'est clairement ce que veut Poutine !

Néanmoins, les 75 ans de régime soviétique ne peuvent pas être effacés d'un coup d'un seul...
Dès lors, la synthèse entre patriotisme russe et patriotisme soviétique peut être obtenue par un retour aux valeurs défendues par l'église orthodoxe russe, qui soit dit en passant ne pratique aucun prosélytisme, ses valeurs étant les mêmes que celles de l'islam et du judaïsme russes

Tout n'est pas rose, loin s'en faut, dans le poutinisme, cependant comment ses adversaires expliquent-ils que 1/3 de la population et 1/2 des électeurs inscrits aient voté pour lui ??
Uniquement par la propagande et la police secrète ??

Mitsahne

Le délire obsessionnel marchenoirâtre a encore frappé à 01h21 sur plus de 200 lignes (!) après plusieurs interventions de même parfum sur le même sujet : le cauchemardesque Poutine est bien pire que la scarlatine !

Personne ne peut plus rien pour lui, cela relève de la Faculté de Médecine et des Urgences. Outrepassons.

Catherine JACOB

@ Noblejoué | 23 avril 2018 à 23:13

On parlait non pas des Occidentaux, mais de Descartes qui n'est pas le tout de l'Occident mais un philosophe français.

Noblejoué

Quand je dis que nous sommes en tort envers le Japon.

Pas pour les bombes atomiques, puisqu'ils avaient agressé leurs voisins et les Etats-Unis.
Mais je parie qu'on leur demandera pardon pour ça. Et qu'on demandera pardon à la Chine pour l'opium.

Alors que le problème n'est pas là ! Le problème, ce n'est pas un produit, ce n'est pas de soumettre un agresseur - ce dernier point étant hautement louable, quel que soit le moyen.
Le problème, c'est d'avoir forcé des pays à s'ouvrir ! Si des pays ne veulent pas s'ouvrir, c'est leur droit. On se plaint de la mondialisation ? C'est pourtant l'Occident qui l'a imposée à ces deux pays. Quelle culpabilité ! Je vois mal comment ils pourraient se fermer au monde, maintenant et c'est leur droit.

De plus, je m'inquiète pour la survie du Japon. Il n'est plus autosuffisant pour se nourrir, il ne l'est pas pour l'énergie.
Donc, grâce au fait que nous l'ayons forcé à s'ouvrir, s'il ne parvient pas à exporter, il meurt de faim. Grâce à nous, c'est marche ou crève.
Répugnant ! Mais comme les images nous fascinent, le problème, c'est Hiroshima, mais comme la vanité nous poursuit, le problème c'est ce qu'ils peuvent bien penser de nous.

On a les priorités qu'on peut. Mais tout le monde est content, certains pour consommer made in Japan, d'autres pour dire que la mondialisation, c'est mal, et l'Orient, peut-être pire, ou pour étudier une culture qui n'en demandait pas tant.
Ce que je vois, c'est qu'on a fait de gens indépendants des dépendants. Pour leur protection, made in US, et plus fondamentalement, pour manger, de leurs exportations, donc de tout le monde. Formidable... Ils sont riches, et alors ? Ils sont dépendants, ce qui est moins digne qu'indépendant, et dangereux, comme je l'ai dit. C'est de cela dont nous devrions demander pardon, à la Chine peut-être aussi, quoique grande et fertile, il me semble qu'elle puisse redevenir autosuffisante. Mais le règne de l'image, l'idée qu'il faut tous être ensemble, commerce mondial obligé, va contre cela... Et donc, si les Japonais en venaient à mourir de faim, il est évident que nous ne verrions pas notre responsabilité, et les aiderions d'autant moins que pleins de ressentiment contre leur réussite qui concurrence la nôtre.

Le japonologues iraient comparer les effets de la nouvelle famine avec celle du passé sans rappeler notre responsabilité, il ne faut pas fâcher ceux qui les financent. Les Japonais seraient-ils aussi dignes que pendant les tremblements de terre ? se demanderaient les médias.
On se repentirait de Nagasaki sans rien faire pour eux... Irait-on acheter-sauver les archives ?

duvent

@ Robert Marchenoir (@ Exilé)
"Je viens de vous dire, et de vous prouver (pour la centième fois), que les Russes mentent tout le temps. Vous me répondez (sans en fournir la moindre preuve) que les Anglais mentent aussi. "What about" les Anglais, nous dites-vous ? Et les Anglais, alors, ne mentent-ils pas eux aussi ?
Quel rapport ? Aucun. Nous parlons de la moralité des Russes. Pas de celle des Anglais. N'essayez pas de détourner la conversation."

Oui en effet, quel rapport ? Ne cherchez pas Marchenoir, le rapport, car vous ne le trouveriez pas... Vous êtes aveugle, ce qui arrive quelquefois, comme autre chose... Et le ridicule ne tue pas !
Vous, bien évidemment, qui détenez la vérité, quelle raison auriez-vous de la rechercher ailleurs que dans votre propre cervelle liquéfiée par le mépris des autres ?
Si tout ce que vous dites est irréfragable, si tout ce que vous dites est salvateur, si tout que vous dites est bon, si tout ce que vous dites est raisonnable, pourquoi donc ne pas vous rendre utile et agir ?? Je suis prête à jeter ma provision de thé à la mer, c'est vous dire mon espoir...
Seriez-vous, plutôt, de ces avortons qui se gargarisent puis vont se coucher, fiers comme Artaban ?

Robert Marchenoir, avez-vous un jour parlé, échangé, bavardé, causé, avec quelqu'un sans l'insulter ? Ce jour, s'il est advenu, doit être mémorable...
Réellement vous êtes irrespectueux et vaniteux, je vous invite à méditer ceci : "Misérables esprits des hommes, cœurs aveugles !
     Dans quelle obscurité, dans quels périls absurdes
     Se consume pour rien leur presque rien de vie !" Lucrèce

Nota Bene : Je ne suis pas friande des insultes, aussi je vous saurais infiniment gré de m'ignorer, ce qui me permettra de rester polie (grâce à vous, homme distingué, arbitre des élégances)...

Savonarole

@ Claude Luçon de 01:24
"Il est temps qu'on nous présente aussi ce que les Japonais ont fait aux Chinois, Philippins, Indonésiens, Hollandais, prisonniers américains, australiens et autres pour, comme vous l'écrivez, régulariser l'histoire."

Bien d'accord avec vous.
Ce que dit christophe aubert | 23 avril 2018 à 21:47, est tout à fait juste, cependant il oublie de dire que ses constatations ethnologiques sont valables également à Bab El Oued.
Inutile d'aller chercher si loin alors qu'on a tout ça en bas de l'immeuble.

anne-marie marson

Plus que le développement de l'intelligence artificielle, ce qui est à craindre c'est le développement de la "connerie" naturelle.
Il suffit d'écouter la matinale de France Inter ce matin pour voir que c'est une menace réelle.
Sophie Bécherel qui demande la suppression du prix Nobel, parce que pas assez paritaire, au profit d'un prix collégial, le vice-président de LREM qui nie le fait que les députés LREM étaient absents au moment du vote de la loi sur l'immigration, et enfin Martin Hirsch rigolard qui a raconté comment il allait "s'occuper" de l'hôpital public, Tout cela était très éprouvant et très inquiétant pour l'humanité.

Est-ce que le féminisme, France Inter et LREM vont tuer l'intelligence et donc par conséquence l'Humanité ?
Le cynisme dont ils font preuve est une insulte à l'intelligence.
C'est terrible mais prévisible.

Exilé

@ Robert Marchenoir 24 avril 2018 à 01:21

Cher Robert, veuillez me permettre cette familiarité car je ne vous en veux pas, il m'arrive souvent d'être en phase avec vous sur divers points, mais je regrette qu'il ne soit pas possible d'argumenter sereinement avec vous sur d'autres, qui pour une raison que j'ignore vous font quitter le domaine de la raison pour celui de l'irrationnel - irrationnel qui est aussi le sujet de ce billet à propos d'un dirigeant coréen - ce qui entraîne le fait que la moindre divergence de vue avec vous prend tout de suite des proportions énormes, en vous faisant asséner des incongruités encore plus grandes que celles que vous reprochez à vos contradicteurs.

Dans ces conditions, il est inutile que j'entretienne un dialogue de sourds qui sortirait du cadre de ce billet en répondant à votre diatribe qui mêle le vrai, l'incertain, le faux, l'injuste et l'exagéré, le tout sur fond de procès d'intention.
Vous m'en voyez désolé.

Michel Deluré

@ Exilé 23/04 11:03
"Comme c'est bizarre, ce que vous écrivez me fait penser à quelqu'un qui fait souvent l'objet des billets de Philippe Bilger...."

C'est donc plutôt flatteur que d'être finalement comparé à quelqu'un capable d'inspirer souvent Philippe Bilger !

Achille

@ Noblejoué | 24 avril 2018 à 07:27
« ... Ah, le mot interdit, à ne pas dire, qui prouverait qu'on n'est pas intelligent ! Parler d'intelligence va être tabou sur ce blog. »

Mais non Noblejoué, on peut, bien sûr, parler d’intelligence sur ce blog, à condition d’en parler intelligemment. J’entends par là ne pas classer l’intelligence en fonction du morphotype ou de la couleur de la peau qui est une des formes les plus pernicieuses du racisme. Théorie qui était considérée comme acquise au début du siècle dernier, mais qui est totalement absurde aujourd’hui.

D’ailleurs cette classification de l’intelligence par l’origine ethnique (certains diront par races) va très vite devenir obsolète car avec l’IA tout le monde deviendra très intelligent quelles que soient ses racines et le problème ne se posera plus.
Mais cela supprimera-t-il le communautarisme et le racisme ? Rien n’est moins sûr.

Noblejoué

L'estime a besoin de preuves.

Quand des gens ont opprimé, maltraité ou seulement méprisé d'autres gens, ils doivent se confondre en excuses.
Faute de quoi, non seulement, on ne leur pardonnera pas, mais on prendra tout ce qu'ils feront contre soi... Car le temps ne fait rien à l'affaire, si on n'a pas reconnu ses torts, on n'est pas amis, mais ennemis. L'ennemi est celui qu'on méprise et qui vous méprise, qu'on doit soumettre ou détruire.

Nous sommes-nous confondus en excuses face aux Japonais et autres Chinois ? Non, donc une méfiance bien naturelle existe de leur côté.
Mais nous nous inquiétons plus d'eux qu'eux de nous... L'avantage de s'être fermé au monde, c'est qu'il en reste de ne pas y penser autant que nous.

Mais les Orientaux ne nous en veulent pas tant que ça, les Chinois en veulent plus aux Japonais qu'à nous, vu qu'ils ont été pires, ils en veulent plus à leurs dirigeants qu'à nous, qui n'ont pas été à la hauteur, et aux dirigeants d'aujourd'hui, qui les répriment.
Les Japonais se sentent menacés par la Chine et la Corée du Nord, actualité ! On les admire, ils voudraient qu'on les aime bien, tant qu'on y est. En fait, on devrait aimer ceux qui vous aiment, mais on en a peur... Quand on n'a pas peur d'autre chose, on a peur d'être méprisé, pourquoi pas ?

Eh oui, les Orientaux auraient besoin qu'on leur manifeste davantage d'estime, mais nous aussi, plus aussi sûrs de nous qu'autrefois.

Quelle pitié ! Chacun attend tout de l'autre et ne lui donne rien, ce sont des rapports humains... ordinaires, au fond.
Mais on veut y voir du mystère.

Il y a un mélange attraction-répulsion, les Orientaux ont une hostilité venue du passé et de la rivalité, et une amitié envers nous.
Les relations humaines peuvent être ambiguës. Mais mystérieuses ?

Et voilà, j'aurais dû attendre qu'on réponde à mes questions, mais il faut suivre la muse, toujours, plus que les rites, autant que la justice. Quand je pense qu'on m'a accusé de malveillance, de calcul, ce qui m'a bien donné envie d'en faire, d'ailleurs, songer qu'on a pu me mettre en cause impunément, cela me souillera jusqu'à la fin, comme toute insulte.
L'avantage d'être rancunier, c'est qu'on comprend fort bien la rancune des autres. Mais on peut être allié à tel pour telle chose, à l'autre pour telle chose, concurrent pour ceci, allié pour cela... Les choses ne sont pas mystérieuses, elles sont complexes, et il faut être intelligent... Ah, le mot interdit, à ne pas dire, qui prouverait qu'on n'est pas intelligent ! Parler d'intelligence va être tabou sur ce blog.

Mais moi, les tabous, je les balance sur un totem.

 Claude Luçon

@ Savonarole | 23 avril 2018 à 23:02
"Tout cela est bien vrai et démontre qu'une fois par siècle il faut leur flanquer un Hiroshima sur la fiole. Ça régularise."

Quotidiennement, sur une chaîne TV ou l'autre, un documentaire sur WW2, Hitler, les nazis, la Shoah... nous est présenté, oubliant que WW2 a aussi eu lieu en Asie et a été d'une brutalité qui n'a rien à envier à ce qu'a connu l'Europe, mais voilà c'était loin.
Par contre on nous présente volontiers les Japonais comme des romantiques vivant dans un paysage idyllique.
Il est temps qu'on nous présente aussi ce que les Japonais ont fait aux Chinois, Philippins, Indonésiens, Hollandais, prisonniers américains, australiens et autres pour, comme vous l'écrivez, régulariser l'histoire.

@ Trekker | 23 avril 2018 à 23:30

Nos voisins ne se sont pas arrêtés là, ils se préparaient à la suite, car ils se sont empressés de voler au secours de l'Algérie naissante après 1962 et pendant longtemps.
Une société d'Etat, DIAG, regroupant plusieurs entreprises d'ingénierie allemandes qui avaient perdu leurs dirigeants privés, était notoirement présente, finançait l'Algérie avec enthousiasme et y construisait, entre autres, à crédit, une usine d'armement au nom d'une des entreprises d'armement du groupe DIAG : Fritz Werner GmbH.

Il fallait remplacer les Français, partis en 1962, les Américains n'avaient plus de relations diplomatiques avec l'Algérie, Britanniques et Italiens eux étaient absents.
Comme chacun sait (oubliant Fritz Werner toujours active aujourd'hui), l'Allemagne a une politique pacifiste depuis 1945.
Nos bons voisins ont toujours eu une notion particulière de la solidarité occidentale et du pacifisme.

@ Exilé | 23 avril 2018 à 20:05

Vous pourriez rajouter que, avec Jean Monnet, peu après avoir suggéré le 16 Juin 1940 à Charles de Gaulle, alors membre du gouvernement français, de créer une seule nation GB/France, offre que Paul Reynaud a rejetée, Churchill donnait l'ordre en juillet à la Royal Navy de détruire la flotte française à l'ancre à Mers el-Kébir et d'attaquer le Richelieu à Dakar sans prévenir Charles de Gaulle, qui avait pourtant appelé les forces françaises à continuer de se battre contre l'Allemagne le 18 Juin.

Robert Marchenoir

@ Exilé | 23 avril 2018 à 20:05

Une fois de plus, vous employez la méthode de désinformation poutiniste dite du "whataboutisme", qui dénote : a) votre faiblesse intellectuelle, b) votre perversion morale.

Une fois de plus, je vais démontrer pourquoi cette méthode est un procédé de menteurs, de bandits, de communistes, de nazis, de fascistes -- bref, de gens peu recommandables (dans ma règle de vie, mais peut-être pas dans la vôtre).

Ces propos ne s'adressent pas à vous, puisque vous avez fait la preuve que vous êtes définitivement étanche à la vérité, à la raison et à la justice. Ils s'adressent à la partie saine de la population, celle qui est encore sauvable. Et qui, ne vous en déplaise, est en majorité dans "c'pays".

La majorité des habitants de "c'pays" considèrent Vladimir Poutine et les chefs de son régime comme des êtres vivants dont la moralité n'est pas supérieure à celle des cancrelats (c'est dans les sondages ; jamais évoqués par les poutinistes, ceux-là...). Démonstration, donc.

Je viens de vous dire, et de vous prouver (pour la centième fois), que les Russes mentent tout le temps. Vous me répondez (sans en fournir la moindre preuve) que les Anglais mentent aussi. "What about" les Anglais, nous dites-vous ? Et les Anglais, alors, ne mentent-ils pas eux aussi ?

Quel rapport ? Aucun. Nous parlons de la moralité des Russes. Pas de celle des Anglais. N'essayez pas de détourner la conversation.

Admettons, cependant, que les Anglais soient des nazis invétérés, des barbares qui mangent des petits enfants au petit déjeuner, des monstres qui saignent des bébés à mort pour cuisiner leur sang dans leur panse de brebis farcie, des envahisseurs sans scrupule qui viennent d'annexer l'Alsace après y avoir envoyé leurs forces spéciales, et organisé une parodie de référendum outrageusement truquée.

Admettons que la reine d'Angleterre organise des orgies pédophiles au palais de Buckingham. Admettons que les conservateurs au pouvoir assassinent les journalistes du Guardian (journal de gauche) en les jetant par la fenêtre. Admettons que Boris Johnson, ministre des Affaires étrangères, artisan du Brexit, ait fait arrêter par Scotland Yard un avocat partisan du maintien dans l'Union européenne, et l'ait fait condamner par les tribunaux de Sa Majesté à dix ans de prison pour fraude fiscale, sur des accusations entièrement inventées.

Admettons que cet avocat, ensuite, soit torturé par ses gardiens de prison, violé par un voyou qu'ils auront introduit dans les lieux à cet effet, puis assassiné. Le tout sans qu'il tentent même de dissimuler les traces de leur crime.

Admettons que la police anglaise organise des rafles d'opposants à l'avortement, les torture à l'électricité dans des prisons secrètes pour leur faire avouer leurs convictions, et obtenir les noms de ceux qui militent à leurs côtés. Admettons que la police assassine ensuite ces prisonniers, puis que, devant l'indignation internationale, le gouvernement de Sa Majesté nie toute exaction de ce type, et affirme publiquement qu'il n'y a aucun opposant à l'avortement en Grande-Bretagne.

Je pourrais continuer longtemps, mais vous voyez l'idée. (Incidemment, les forfaits que je viens d'évoquer -- à l'exception des meurtres de bébés et des orgies pédophiles -- ont bel et bien été commis par le régime poutiniste -- mutatis mutandis.)

En quoi est-ce que cela annulerait, justifierait ou même excuserait le fait que l'Etat russe ment comme un arracheur de dents depuis au moins un siècle, et encore plus depuis l'avènement de Poutine ? En quoi cela ferait-il de la Russie un interlocuteur plus fiable, plus digne de confiance ou simplement normal sur la scène internationale ? En rien, bien sûr.

Les "whataboutistes" comme vous font semblant d'être plus moraux que les autres. Face aux mises en cause, qui s'élèvent de partout, de l'immoralité de l'Etat russe, ils disent : attendez ! vous prétendez condamner la Russie au nom de son immoralité, mais moi, je suis plus moral que vous, car je condamne aussi l'immoralité (supposée, jamais démontrée) de l'Etat français, britannique, américain...

Curieusement, l'immoralité de l'Etat zimbabwéen, africain du Sud, vénézuélien, iranien ou kazakh (au hasard) n'est jamais invoquée à cet effet, mais passons ; ce n'est qu'une preuve supplémentaire de la mauvaise foi, du sectarisme partisan et de la rediffusion mot à mot des slogans de la désinformation du Kremlin auxquels se livrent nos "whataboutistes". Ceux-ci ne choisissent, pour établir leurs fallacieuses comparaisons, que les ennemis désignés du régime russe. Quel hasard ! Quelle coïncidence !

Par conséquent, poursuit le raisonneur, je veux dire le ratiocineur whataboutiste dans sa démonstration, l'immoralité de la Russie ne compte pas, elle est justifiée et annulée par une mystérieuse opération théologique, au nom de l'immoralité des autres.

Bien entendu, le poutiniste n'explicite jamais cette ultime conclusion dans les termes que je viens de présenter (car alors, sa répugnante truanderie intellectuelle, politique et morale serait trop visible) ; il se contente de la faire comprendre. Mais c'est bien ce qu'il nous dit, et sans la moindre ambiguïté.

Rappelons donc quelle serait la réaction d'un homme digne de ce nom qui constaterait que la Russie ment comme un arracheur de dents (vérité établie au-delà de tout doute), et que l'Angleterre en ferait autant (mensonge manifeste, mais admettons).

Si votre moralité, Monsieur Exilé, était véritablement celle que vous tentez de nous faire accroire, alors les vices supposés de l'Angleterre ne vous empêcheraient nullement de condamner, avec la dernière énergie, les vices existants de la Russie.

Etant un homme de bonne moralité, vous condamneriez évidemment le vice d'où qu'il vienne.

Or, c'est le contraire que vous faites. Vous prouvez, ce faisant, votre propre immoralité. Ce qui vous attire dans le régime russe, c'est précisément son absence de limites morales, sa violation continue du droit domestique comme du droit international, et plus généralement la primauté de la force sur le droit et la morale, dont il a fait sa règle.

C'est la définition d'un voyou, d'un bandit, et dans l'univers politique cela se traduit par divers régimes que nous avons connus : communisme, nazisme, fascisme, et actuellement poutinisme.

Ce dernier emprunte non seulement à Staline, Dzerjinski, Andropov, Mussolini et Hitler, mais à la Horde d'Or d'où la Russie est largement issue -- et d'ailleurs, le philosophe quasi-officiel imposé par Vladimir Poutine comme référence et lecture obligatoire, à son administration, est Ivan Iline, antisémite, contemporain de Mussolini et d'Hitler, qui soutenait à la fois l'un et l'autre.

Inutile de dire que ces comparaisons ne sont même pas de mon fait : elles sont défendues et étayées par des historiens russes, des politologues russes, des analystes russes, des journalistes russes -- et aussi par leurs équivalents occidentaux, naturellement.

Cela étant établi, et la démonstration du caractère fallacieux de la figure de rhétorique "whataboutiste" étant complète à ce stade, même les faits supposés sur lesquels s'appuie cette race détestable de ratiocineurs sont faux.

Evidemment que l'Angleterre ne pratique pas le mensonge à l'instar de la Russie, et de très, très loin ; évidemment que la France est plus démocratique que la Russie, il n'y a même pas photo ; évidemment que les Etats-Unis sont un pays infiniment plus libre que la Russie -- prétendre le contraire dénote soit l'imbécillité, soit le mensonge.

Evidemment que l'Occident, comme dit l'Etat russe, et comme trouvent très malin nos poutinistes domestiques de le désigner d'un ton méprisant, alors qu'il s'agit d'eux-mêmes -- évidemment que l'Occident est infiniment plus vertueux, plus prospère, plus moral, plus agréable à vivre, plus civilisé, et infiniment plus respectueux des injonctions de la religion chrétienne que le régime russe, injonctions que ce dernier s'emploie à piétiner jour après jour (et les Russes aussi, au passage : il suffit de s'intéresser aux moeurs réelles du peuple pour en conclure que cette revendication de la Russie, défenseur des valeurs chrétiennes en Europe, est une aussi vaste blague que la nature démocratique des "démocraties populaires").

D'ailleurs, c'est vers l'Occident qu'émigrent les Russes en masse, y compris les membres de l'oligarchie, les oligarques devenus milliardaires sur le dos du peuple, les représentants et les amis du pouvoir au plus haut niveau : ils sont nombreux, non seulement à avoir caché leur fortune acquise illégitimement dans les banques occidentales, dans les logements de grand luxe des capitales occidentales, dans les paradis fiscaux occidentaux, mais à envoyer leurs enfants faire leurs études dans les universités de cet Occident si haï.

Quand eux-mêmes n'habitent pas à Londres, Paris, Berlin, aux Etats-Unis, en Australie, une bonne partie de l'année. A l'instar du propriétaire du centre commercial de Kemerovo, qui a brûlé il y a peu, faisant 64 morts dont de nombreux enfants, parce que toutes les normes de sécurité y étaient allègrement violées grâce à la corruption, comme dans la moitié des établissements de ce type à travers la Russie.

Le gérant du centre commercial a dûment été parader dans une cage devant la "justice" russe, mais son propriétaire milliardaire, celui qui possède le vrai pouvoir et le vrai gros argent, habite la plupart du temps en Australie, et il ne risque absolument rien.

En revanche, aucun Occidental n'émigre en Russie. A l'exception, de façon temporaire, de quelques cadres d'entreprise expatriés (pour la France : Total, Auchan, Danone...), et, en quantité micrométrique, de quelques misérables agents d'influence, faux "experts", traîtres à leur pays, dont le seul "emploi" en Russie consiste à diffamer leur nation d'origine et ses alliés. A l'instar de Xavier Moreau, ancien officier parachutiste et saint-cyrien, selon ses propres dires. Le salaire qu'ils touchent en contrepartie de leur trahison doit d'ailleurs être bien modeste, au vu de la médiocrité de ces personnages, et même de leur train de vie.

Quant aux Russes eux-mêmes, ils se ruent vers la sortie, comme au bon vieux temps de l'URSS. La moitié des étudiants en doctorat veulent quitter le pays. L'aveu en est fait par une source qui pourrait difficilement être plus officielle : l'Académie présidentielle russe pour l'économie nationale et l'administration publique.

200 000 Russes émigrent définitivement chaque année. Qui le dit ? Le maire de Moscou lui-même, Sergueï Sobyanine, dont le nom figure parmi ceux évoqués régulièrement pour succéder à Poutine.

Qui émigre ? En dehors des milliardaires, il s'agit de la crème du pays : les scientifiques, les universitaires, les entrepreneurs, les représentants de la fameuse "culture russe" dont les poutinistes nous ramonent les oreilles. Bref, exactement ceux dont la Russie a un besoin vital afin de sortir de l'abîme où elle se trouve.

Qui le dit ? Le directeur de l'Institut Levada, l'organisme de sondages russe le plus respecté du pays, celui qui a été créé par le fondateur de la sociologie russe moderne ; l'institut, au passage, qui publie régulièrement les fabuleux pourcentages de popularité de Poutine sur lesquels s'appuient nos idiots utiles pour justifier le régime, sans regarder plus loin que leur nombril.

Voilà quelles sont quelques-unes des"officines" sur lesquelles je me base, moi, Monsieur le gros malin Achille, vous qui faites partie de cette catégorie de Français dont l'intelligence politique se limite à quelques mots popularisés depuis un demi-siècle par le Canard enchaîné : officines, barbouzes, etc. Mots qui n'ont déjà plus beaucoup de signification à l'intérieur de nos frontières, alors à l'extérieur...

Au moment de soumettre mon commentaire, je m'aperçois, Exilé, que vous nous remettez une couche de "whataboutisme", mais cette fois-ci avec la Révolution française, puis avec l'Allemagne (Exilé | 23 avril 2018 à 20:52).

Ce qui prouve bien que vous êtes indécrottable, et sur-confirme mon texte ci-dessus, s'il en était besoin.

Au passage, vous prétendez : "La Russie actuelle a solennellement condamné la révolution de 1917." C'est un mensonge supplémentaire de votre part, et j'ai déjà expliqué pourquoi ici même. Vous mentez comme un arracheur de dents, à l'instar de votre maître. Vous violez toutes les règles du débat civilisé, en ne tenant aucun compte des faits établis par vos prédécesseurs.

L'Etat russe, certes, a procédé à quelques gesticulations formelles pour condamner le régime soviétique, mais tout le reste de son action, son action concrète, est allé dans le sens d'une réhabilitation du communisme. Et même du stalinisme. Et même de la Tchéka, l'organisme responsable du plus grand massacre du XXe siècle. Et même, tout récemment, de la Grande terreur de Staline, et pas par n'importe qui : par le directeur du FSB, le successeur direct du KGB, du NKVD, de la Guépéou, de la Tchéka.

Soit le chef de la police politique, et de l'un des services secrets dont la mission consiste à subvertir la France ; police politique qui viole jour après jour la loi et la constitution russes, pour opprimer, emprisonner et, à l'occasion, assassiner, les opposants politiques de son gouvernement.

Il a déclaré cela on ne peut plus "solennellement", comme vous dites, dans une longue interview questions-réponses publiée par la presse d'Etat.

Ne parlons même pas de la persécution des citoyens russes dont le seul tort est d'instruire la chronique des crimes communistes : déclarés agents de l'étranger, victimes d'accusations de pédophilie montées de toutes pièces, fourrés en prison...

Mais vous, gros neuneu, vous entendez sur RT que Poutine a condamné la révolution bolchevique, et ça vous suffit. Comme si vous ne deviez pas déjà savoir, depuis longtemps, qu'écouter RT pour apprendre la vérité sur la Russie, c'est un peu comme écouter Robert Faurisson pour apprendre ce qui s'est passé pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ecnore plus amusant : Vladimir Poutine lui-même a, par deux fois, réhabilité publiquement... le nazisme. En justifiant, pour la première fois depuis la mort de Staline, le pacte dit pudiquement, dans l'université française largement communiste, Molotov-Ribbentrop, et qui est, évidemment, le pacte Staline-Hitler. Aucun dirigeant soviétique avant lui, et après 1953, n'avait osé prendre une telle position...

Des Russes anonymes ont déjà été condamnés par la "justice", simplement pour avoir écrit sur Internet qu'au début de la Seconde Guerre mondiale, la Russie avait envahi la Pologne par l'est... au même moment où Hitler l'envahissait par l'ouest. En vertu du fameux pacte.

Mais ça n'empêche pas Poutine, et son régime, de légitimer ses agressions impérialistes répétées par une pseudo-légitimité historique, supérieure à toutes les autres nations, dans la lutte anti-nazie.

Encore une fois : au-delà d'un certain point, la sottise et l'ignorance volontaire deviennent de la complicité.

anne-marie marson

@ genau
"Merveilleuse Chine où la subtilité délicieuse des raisonnements non cloisonnés par la logique d'Anaximandre s'exerçait sur de la viande humaine violée et de l'esprit torturé : Wu Xiao Mei s'exerçant sur un clavier en tissu dans son camp de redressement en attendant de retrouver Jean-Sébastien Bach sur un Bösendorfer ou un Steinway."

On retient de la Chine surtout le fameux et terrifiant supplice chinois, qui est passé dans le langage courant comme le plus abominable des supplices.
Et les fameux joueurs du jeu de go sont désormais battus par les ordinateurs.

Trekker

@ Exilé | 23 avril 2018 à 20:52
"…Dans la vertueuse RFA du bon docteur Adenauer, certains postes nécessitant une bonne expérience, comme par exemple dans les services secrets, étaient tenus par des gens qui avaient un passé nazi (dont certains, ayant voulu rendre la monnaie de leur pièce aux Français, ont joué de sales tours à nos soldats pendant les événements d'Algérie)"

Ces gens ne se privèrent pas de soutenir et protéger leurs trafiquants d’armes, et comptaient en leur sein nombre d’anciens nazis. Lesdits « négociants » furent parmi les principaux pourvoyeurs en armes du FLN pendant notre guerre d’Algérie, cela avec la bienveillance du gouvernement de la RFA et de son bon chancelier Adenauer.

La destruction de certains de leurs cargos, et l'élimination de quelques-uns de ces « honnêtes » commerçants par nos services secrets, provoquèrent presque une crise diplomatique entre la France et la RFA. Mais tout cela relève d’un fort lointain passé…

Noblejoué

@ christophe aubert
"Les Asiatiques nous considèrent comme une race inférieure (observable)"

Quelles sont donc vos observations ?
Si cela est, comment se fait-il que les chercheurs étudiant ces civilisations, soit ne le perçoivent pas, soit n'en informent pas les profanes ?

@ Catherine JACOB

Si les Orientaux ne nous méprisent pas, pourquoi un certain nombre de gens le prétendent-ils ? S'ils nous méprisent, pourquoi ne pas nous en informer ?

@ Orientaux

Que pensez-vous des Occidentaux et de notre manière de vous percevoir ?

Savonarole

@ christophe aubert | 23 avril 2018 à 21:47

Tout cela est bien vrai et démontre qu'une fois par siècle il faut leur flanquer un Hiroshima sur la fiole. Ça régularise.

Wil

@ christophe aubert
"Les Asiatiques nous considèrent comme une race inférieure"

On peut les comprendre vu que c'est la façon dont nous les voyons depuis des siècles.
Comme je n'ai pas lu le commentaire qui vous fait dire ça, ne m'en veuillez pas si je rappelle à ce propos certains faits historiques... avec mes mots à moi.

1- Les Japonais qui vivaient en quasi-autarcie depuis 1600, donc depuis environ 250 ans, sans quasiment voir le monde et qui comme tous les peuples qui dans ce cas-là se croient le centre du monde ont découvert un jour de 1865 qu'ils vivaient encore au Moyen Âge et se sont pris une raclée militaire par le premier navire américain qui passait et qui les a bombardés, pourquoi ?... Pas parce que les Japonais étaient une menace pour quiconque dans le monde. Pour les forcer à ouvrir leurs frontières aux libéralisme et au business occidental.
Ca vous rappelle pas des trucs ?
Ils en ont tellement été traumatisés, il y a eu une guerre civile, qu'ils sont passés du Moyen Âge à l'époque moderne en... 20 ans !
En 1906, la flotte japonaise a battu la flotte russe qui elle était bien dans la modernité pour l'île d'Hokkaido.
Ce fut un choc pour le monde... qu'on a oublié depuis.

On connaît la suite qui a conduit à la folie expansionniste et meurtrière d'un peuple qui avait connu l'humiliation quelques décennies plus tôt et qui voulait prendre sa revanche sur cet Occident arrogant.

2- Pour les Chinois,c'est pareil. Je connais moins les dates mais c'est exactement la même chose.
Un peuple qui vivait dans son monde depuis des siècles et qui s'est pris une raclée militaire par l'Occident qui lui a imposé par la force des traités qu'elle n'avait pas d'autres choix que d'accepter et qui en a retiré un ressentiment énorme, un désir de revanche ce qui a conduit non à la démocratisation de la Chine au début du XXe siècle parce que comme d'habitude, les Occidentaux on cru qu'ils feraient chez les Asiatiques comme ils font chez eux ou ailleurs, c'est-à-dire corrompre les démocrates et ça irait comme sur des roulettes. "On met des fantoches au pouvoir et on se partage le magot".
Ca n'a pas marché.

Les Tchang-Kaï-chek, Sun Yat-sen et compagnie financés par les Occidentaux étaient encore plus pourris que les autres, et pourtant la corruption en Chine est le premier sport national depuis des siècles, c'est dire et c'est ce qui a poussé le peuple chinois ignare en général et donc en ce que voulait dire la démocratie, à préférer Mao.
Valait mieux des Chinois pourris de Chine que des Chinois pourris par les Occidentaux qui se comportaient comme des conquérants.

La suite, on la connaît.
Tout ça pour dire que maintenant que les "niakoués" nous tiennent et surtout maintenant que les Chinois détiennent une bonne partie de la dette ricaine, ils ne vont pas se gêner pour nous mépriser.
En plus, ils ont eu l'occasion depuis un siècle et demi de se rendre compte que nos soi-disant grands principes républicains de liberté, d'égalité et de fraternité, c'est du flan et que notre hypocrisie n'avait aucune limite. Nous le prouvons chaque jour.
Nous récoltons ce que nous avons semé.

christophe aubert

Bonsoir à tous,

A lire les réactions à mon commentaire, je précise que :

1- le domaine était stratégique et non éthique (mon éthique m'appartient)
2- les Asiatiques nous considèrent comme une race inférieure (observable)
3- les attaques ad personam et ad hominem sont très plouc-français-agressif
3 bis- la vie humaine n'a pas la même valeur en Asie et en Europe, chez les pauvres et chez les riches, c'est factuel. Les modes de pensée comme la valeur des vies humaines sont différentes. Navré pour vos désirs mimétiques frustrés qui sont sous-jacents de vos réactions violentes, peu surprenantes, hélas...

Le bien et le mal sont des notions confuses, floues et variables dans le temps comme dans l'espace. Visiblement, certains dichotomiques commentent ici...

Bonne soirée et bonne chance à toutes et à tous en 2018, en France...

Exilé

@ Achille
« Il est vrai que l’on a un exemple d’intelligence supérieure coréenne chez nous, en la personne de J-V Placé. »

Les yeux mi-clos, je vois en rêve un superbe portrait de Jean-Vincent Placé, façon poussah mâtiné de Kim Jong-un et de Mao Tsé-Toung, l'air hiératique, trônant dans chaque mairie de France et de Navarre...

Wil

Entre Kim-Jong-Nain qui voit d'un coup la vierge et Macron le sauveur de l'humanité après tous les autres, c'est une fois de plus l'hymne bilgérien qui vient de suite à l'esprit.
Mme Bilger se chargera de le lui chanter et de joindre le geste à la parole.
Ca pourrait être pire.

https://www.youtube.com/watch?v=YtrJw8Koylc

Exilé

@ Robert Marchenoir
« Poutine a fait toute sa carrière au KGB et au FSB (...)

Et alors ?

Ce que d'aucuns appellent « la république » a dû sa survie dès ses débuts à la présence dans ses rangs de véritables élites formées sous l'Ancien Régime (et même plus tard en 1914, ce sont les descendants de ces élites qui ont contribué à lui sauver la mise).

Les uns et les autres ont ensuite servi Bonaparte.

Sous Louis XVIII se côtoyaient des gens qui avaient servi plusieurs régimes.

Des gens ayant servi plus par devoir que par dilection « le régime de Vichy » ont ensuite participé à la délivrance de la France.
Avant de se retrouver pour certains dans l'entourage du général de Gaulle.

Dans la vertueuse RFA du bon docteur Adenauer, certains postes nécessitant une bonne expérience, comme par exemple dans les services secrets, étaient tenus par des gens qui avaient un passé nazi (dont certains, ayant voulu rendre la monnaie de leur pièce aux Français, ont joué de sales tours à nos soldats pendant les événements d'Algérie)...
Idem d'ailleurs en RDA.

Mais pour revenir à Poutine, qui n'est probablement pas parfait mais qui n'est pas nécessairement le pire dans le genre, j'ai l'impression que vous faites une fixation sur lui, comme si la Russie actuelle, qui bien entendu découle aussi de l'URSS qui elle-même découlait en partie du tsarisme, n'avait pas rompu un certain nombre de ponts et de mauvaises habitudes par rapport à son passé.

Je rappelle que la Russie actuelle a solennellement condamné la révolution de 1917 et ce qui s'en est suivi alors que la France continue elle avec cynisme de célébrer les horreurs ayant débuté dès 1789...
Quand elle aura fait repentance sur ses crimes, nous reparlerons de la Russie de l'affreux Poutine.

Exilé

@ Robert Marchenoir
« Quand on ajoute à cela que le mensonge était une spécialité de la diplomatie russe avant même l'instauration du communisme -- un diplomate britannique s'en plaignait déjà vers 1900 : comment peut-on négocier avec des gens qui mentent tout le temps, demandait-il ? »

Car bien entendu, il est de notoriété publique que les agents de la Perfide Albion ne mentent jamais et ne font jamais preuve pour leur part d'un manque de fair play qu'ils reprochent si facilement aux autres...

Robert Marchenoir

@ Mitsahne | 23 avril 2018 à 14:05
"Les seuls qui luttent efficacement contre la nouvelle barbarie, Poutine, Trump et Bachar-el-Assad sont brocardés en France."

Vladimir Poutine et Bachar el-Assad luttent contre la nouvelle barbarie ? Par l'homéopathie, vous voulez dire ? Un peu comme Hitler luttait contre la barbarie communiste ?

Je vous signale que Donald Trump vient de diriger une opération militaire contre Bachar-el-Assad, qui était aussi un avertissement à Vladimir Poutine... Vous devriez étudier les relations internationales ailleurs que dans les jeux vidéo et les bandes dessinées, si vous voulez y comprendre quelque chose.

@ Exilé | 23 avril 2018 à 13:20
"Et n'oublions pas non plus le voisin Vladimir Poutine - pardon cher Robert Marchenoir - qui ne cherche pas à jeter de l'huile sur le feu..."

Non, bien sûr... La Russie a fourni à la Corée du Nord la technologie qui lui a permis d'acquérir l'arme atomique, mais à part ça elle ne cherche pas à jeter de l'huile sur le feu...

Je ne comprends toujours pas comment des gens apparemment intelligents prétendent tirer des conclusions sur la politique russe à partir des seuls discours officiels de Vladimir Poutine. Tels qu'ils sont sélectionnés par RT, en plus ! Car RT ne vous montre pas tous les discours de Poutine, loin de là... Vous pourriez en apprendre d'amusantes, s'il le faisait...

Les mêmes naïfs passent leur temps à déclarer leur défiance face aux déclarations de leurs propres dirigeants politiques, à brocarder les conférences de presse de Macron, les interviews de Hollande, les discours de Sarkozy, mais, par quelque miracle dont nous ignorons les ressorts, Poutine est un saint qui ne saurait mentir... le seul politicien au monde qui dit toujours la vérité.

Les mêmes, d'ailleurs, ne semblent toujours pas s'être aperçus que Vladimir Poutine, tout particulièrement, possède comme spécialité de dire tout et son contraire, et d'avoir un double, un triple, un quadruple discours en fonction du moment et de l'auditoire auquel il s'adresse.

Les mêmes ne semblent pas s'être aperçus que les autorités russes étaient les maîtresses incontestées du mensonge toutes catégories. Il n'y a pas un seul Etat à travers le monde qui mente avec autant de constance, d'effronterie et carrément d'invraisemblance.

Vladimir Poutine est tout de même l'homme qui a dit, répété et chanté sur tous les tons, de la façon la plus officielle et solennelle possible, pendant neuf mois environ : non, l'armée russe n'a pas envahi la Crimée. Puis, un beau jour, il a dit (j'envolive à peine la forme) : bah oui, bande d'abrutis, évidemment que l'armée russe a envahi la Crimée, c'est même moi qui ai personnellement organisé l'opération (ce qui est exact), et cela fait des années que nous avions établi les plans de cette invasion. Et d'ailleurs, maintenant, je vais vous raconter par le menu comment nous avons fait.

Il ne s'est pas contenté de faire diffuser ce mensonge par ses subordonnés, puis de le faire démentir par la même voie : non, c'est personnellement qu'il a tenu à mentir contre l'évidence que tout le monde avait sous le nez, à répéter son mensonge, puis enfin à dire exactement le contraire, sans, bien sûr, se sentir obligé de s'excuser, ou de fournir ne serait-ce qu'un prétexte pour ce revirement complet.

Exactement, au passage, comme un certain nombre de commentateurs de ce blog, qui ont adopté la méthode de "raisonnement" poutiniste, tellement plus commode que celle qui a fondé notre civilisation.

Même après le précédent de la Crimée, et des milliers, littéralement, de mensonges aussi gros que ceux-là, il y a toujours des neuneus, en France et en Occident, qui prennent pour argent comptant les suaves propos de leur idole.

Des neuneus, et des malfaiteurs intellectuels. Des graines de fascistes et de voyous, pour le dire sans détour. Car, au-delà d'un certain point, l'excuse de sottise n'est plus recevable.

Poutine a fait toute sa carrière au KGB et au FSB, et la première qualité d'un espion est de savoir mentir avec aplomb face à n'importe qui. Et de paraître crédible avec cinquante mensonges différents, face à cinquante interlocuteurs différents.

Sachant que la spécificité du mensonge poutiniste est, désormais, de ne plus s'embarrasser de vraisemblance. L'absence de crédibilité des salades diffusées à tire-larigot fait partie de la stratégie de désinformation et de déstabilisation. Le culot est une arme de subversion civilisationnelle aux mains de la Russie.

Quand on ajoute à cela que le mensonge était une spécialité de la diplomatie russe avant même l'instauration du communisme -- un diplomate britannique s'en plaignait déjà vers 1900 : comment peut-on négocier avec des gens qui mentent tout le temps, demandait-il ? -- on mesure l'ignorance volontaire des poutinistes occidentaux qui propagent de telles sornettes.

Exilé

@ genau
« ...bien des journaux ont célébré la gloire du subtil joueur de go qu'était Mao, l'expert en dépeçage vivant de millions de Chinois adeptes du jeu de go. »

Je n'ai pas suivi au jour le jour les événements de la Place Tian'anmen en 1989, mais d'après ce que j'ai compris, les étudiants s'efforçaient d'entourer pacifiquement les soldats de l'Armée Populaire afin de les isoler et de les empêcher de manœuvrer, selon une technique déjà décrite par Sun Tse (*) et rappelant aussi le jeu de go, dans lequel le vainqueur potentiel n'est pas toujours celui que l'on pourrait croire de prime abord.

Mais les dirigeants chinois ont, pour siffler la fin de la récréation, fait appel aux chars, c'est-à-dire à la cavalerie, comme dans ce jeu d'échecs pratiqué par ces Occidentaux au long nez et quelques autres dégénérés de leur espèce, dont les méthodes barbares ont parfois aussi du bon...

* « Lorsque vous possédez la supériorité à dix contre un, encerclez l’ennemi. A cinq contre un, harcelez-le. A deux contre un, divisez-le. » (v. 12-14)

Catherine JACOB

@ aubert christophe
"Pour les Asiatiques, Descartes et le cartésianisme sont une crétinerie insondable, binaire, qui n'existe pas en culture YIN-YANG. Bonne chance à vous, votre vie, votre choix."

FAUX ! J’en veux pour preuve le fait que lorsque j’étais « étudiante-chercheur » à l’Université d’Etat de Kyôto, mon « tuteur », c’est-à-dire le doctorant rémunéré pour m’aider dans mes études et recherches, s’était spécialisée ('ée' vu que c’était une étudiante, en fait) dans l’étude de Descartes et s'était penchée sur la moindre virgule, ce qui inclue les travaux scientifiques telle sa contribution à l’optique, à la géométrie analytique ou encore tels divers traités de mathématiques (sur l'algèbre, l'hyperbole, l'ellipse, la parabole) connus par le journal de Beeckman , mathématicien par lequel Descartes a pu entrer en possession en 1634 du livre de Galilée.

Elle s’est même mise au néerlandais pour mener des recherches post-doctorales au Pays-Bas où Descartes s’est installé au printemps 1629. C’est nous en fait qui par un curieux snobisme affectons de traiter Descartes par le mépris alors que très peu d’entre nous l’ont vraiment lu et seraient capables d’un exposé clair et documenté sur le cogito et son contexte historique d'histoire de la philosophie.

-------------------------

@ Achille
« Ici j'ai l'impression qu'en matière d'intelligence ce sont ceux qui en ont le moins qui en parlent le plus. 😊 »

Comme pour la bagatelle, j’imagine.

Mitsahne

Miraculeux… Irrationnel… Ces deux termes forts utilisés ici pour Kim Jong-un pourraient parfaitement être employés pour disserter de la religion catholique, de son fondateur et de ses origines !
Le seul fait que le dictateur coréen ait brutalement changé de cap ne m’inspire aucune béatitude puisqu’il peut tout aussi bien changer à nouveau dans un autre sens sur une simple injonction de son très puissant voisin Xi Jinping. Pour ce dernier, la Corée du Nord (25 millions d’habitants) est tout juste un infime département par rapport au un milliard quatre cents millions de Chinois. C’est la principauté d’Andorre face à la République française, toutes respectabilités garanties évidemment.

On ne peut avoir aucune confiance en ces chefs d’Etat qui sont les continuateurs des Staline, Mao Tsé Toung, Pol Pot et autre potentats engloutis dans le sang de leurs victimes (des centaines de millions dont on n’ose jamais parler pour ne pas déplaire à la gauche européenne pour qui Hitler reste le seul infernal référencé).
Et bizarrement, les seuls qui luttent efficacement contre la nouvelle barbarie, Poutine, Trump et Bachar-el-Assad sont brocardés en France et insultés quotidiennement, minus, cinglés, criminels, tout juste bons à être descendus à la plus proche occasion.

L’irrationnel pousse aussi ailleurs qu’à Pyongyang.

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