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@ Lucile
"Pour ce qui est de la confiance en soi, il en faut un minimum pour prendre la parole en public, mais à mon avis pas trop quand même pour qu'on ressente chez l'orateur un soupçon d'appréhension"
Vous n'avez sûrement jamais pris de cours de comédie.
Il n'y a pas pire prétentieux qu'un comédien. Comme je l'ai dit, son but dans la vie est d'être aimé, vous allez me répondre que c'est le but de tous, sauf que lui est un menteur professionnel.
Les comédiens sont des gens particuliers qui sont prêts à dire tout et n'importe quoi à n'importe qui du moment qu'on leur dit "tu es génial !", même pas génial d'ailleurs, "très bien" suffit. Même si vous ne le pensez pas.
J'ai vu des starlettes inconnues de 25 ans ayant fait deux rôles à la télé et le reste à lire des livres sur C8 la nuit, c'est-à-dire rien du tout, se prendre pour des stars qui se croyaient harcelées par des vioques comme moi qu'elles prenaient pour des fans en folie, et qui ne disaient bonjour à personne quand elles arrivaient pour jouer.
J'ai vu des comédiens se faire la bise (c'est leur truc ça. Les mecs "normaux" se serrent la main, eux ils se font la bise, pourquoi pas...) et ensuite se cracher les uns sur les autres par-derrière comme les pires langues de p....
J'ai pas vu mais j'ai su de source sûre par un élève dégoûté du Florent, les filles à papa parisiennes mineures se taper les profs de comédie du Florent en se disant que ça pouvait être bon pour leur "carrière" de future star sans talent.
Ce milieu est à vomir.
Et pour quelqu'un comme moi qui dit généralement ce qu'il pense, c'était "NO FUTURE !"
Je suis parti et vous savez quoi ? Comme par hasard, du jour au lendemain, je n'intéressais plus les comédiens pro que je connaissais vu que je ne pouvais plus rien leur apporter.
Voilà, c'est ça les comédiens.
https://www.youtube.com/watch?v=V7EOrUEUaPI
Rédigé par : Wil | 08 mai 2018 à 03:07
La vidéo montre un enseignement personnalisé, qui autorise donc diverses manières de s'exprimer, plutôt que d'imposer un modèle ; elle est bien faite.
Pour ce qui est de la confiance en soi, il en faut un minimum pour prendre la parole en public, mais à mon avis pas trop quand même pour qu'on ressente chez l'orateur un soupçon d'appréhension à l'idée de ne pas suffisamment bien se faire comprendre, ou du moins un soin dans ce sens, pris en l'honneur de celui qui écoute. Cette expérience directement partagée est un des gros avantages de l'oral sur l'écrit.
Rédigé par : Lucile | 04 mai 2018 à 12:28
@ fugace
Vous avez raison, la confiance en soi n'est pas un don du ciel, c'est pour ça que ça s'apprend.
Par exemple avec des cours de comédie de seconde zone, beurk !, ou les cours vraiment bons de l'Institut de la parole de M.Bilger...
(Je vous envoie mes coordonnées bancaires pour la pub que je vous fais M.Bilger.)
Rédigé par : Wil | 02 mai 2018 à 22:39
@ Wil | 01 mai 2018 à 01:35
La confiance en soi n’est pas non plus un don du ciel. D'autant que que cette confiance dépend fortement des fondations et donc du début de la construction de chaque individu.
Ainsi nous sommes bien évidemment les artisans de la poursuite de cette construction permanente.
Mais si les bases ne sont pas bonnes, comment faire pour retrouver l'équilibre au moindre coup de vent ?
Rédigé par : fugace | 01 mai 2018 à 13:59
@ fugace
Si vous croyez que les comédiens ont un don inné de facilité à s'exprimer en public, vous vous mettez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.
Moi qui ai pris quelques cours de comédie, je peux vous dire que c'est juste une question de confiance en soi qui vient soit de soi-même soit parfois temporaire pour X raisons, mais qui n'est pas du tout innée mais surtout avec l'habitude de cours de comédie.
Il ne faut pas oublier qu'être comédien c'est chercher à être aimé parce qu'on est vide à l'intérieur et qu'on a besoin de l'amour de l'autre pour se remplir.
C'est généralement le cas avec l'amour de toute façon...
Rédigé par : Wil | 01 mai 2018 à 01:35
@ Wil | 29 avril 2018 à 00:05
Si effectivement, s'exprimer tout court, en famille, au travail, en public, peut s'améliorer, je demeure convaincu que l'art de "prendre la parole" en général et en public en particulier, est pour une très large part facilité (ou non), par ce don de la nature qu'est l'éloquence innée. Un héritage qui vous vient d'où ? Allez savoir.
Contrairement aux concours d'éloquence d'Assas ou de la Sorbonne, à Saint-Denis on utilise aussi bien le chant que la danse ou le slam.
Décontrastez-vous (ça vous rappelle quelqu'un ?) :
https://video-a-la-demande.orange.fr/catalog/vod/video/AVOIXHAUTELW0130964/A-voix-haute-la-force-de-la-parole.html#vod/movieDescription/AVOIXHAUTELW0130964
http://eloquentia-saintdenis.fr/galerie
Rédigé par : fugace | 29 avril 2018 à 14:25
"La parole est un humanisme".
Si on parle ainsi à un juré, on risque fort de ne pas être compris, et c'est le pire défaut d'un orateur que celui d'employer des mots dont le sens n'est pas immédiatement saisi par l'intelligence.
Concernant plus précisément l'humanisme, et le néologisme humanisme, c'est de plus un parfait exemple de l'inintelligible. Le prétendu retour de la raison antique pour l'opposer à la foi comme prémisse de la religion, c'est une absurdité populiste qui s'évanouit lorsqu'on cherche à en approfondir le sens.
Nul mieux que Léon Bloy n'aura utilisé la langue française dans la richesse de son vocabulaire. On peut s'en délecter à la lecture, mais rares seront ceux qui ne perdront pas le fil du propos en devant s'arrêter sur un mot peu utilisé.
La puissance argumentative résulte du discours d'être à être, d'intellect à intellect sans passage par la raison, et l'avocat doit être l'acteur du père de son client, et non son comédien.
Alors, la justice peut être rendue au non de Jus-pater.
Voilà mis en théorie la pratique inévitablement mal assise de notre hôte s'il se fonde sur l"humanisme".
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 29 avril 2018 à 11:16
Moi ce qui m'intéresse c'est d'où vient cet intérêt soudain d'une starlette de Télématin pour l'Institut de la parole de M.Bilger.
Ça fait pourtant un certain temps déjà que ça existe.
Qui le lui a fait connaître et pourquoi elle en parle entre autres sujets maintenant ?
Ne me prenez pas pour un idiot, je sais que ces starlettes de TV ne décident généralement pas elles-mêmes ce dont elles vont parler et quand bien même c'est le cas, elles ne se déplacent pas et ne font que rapporter des fiches qu'on leur a préparées et qu'elles ne font que réciter à l'antenne.
L'Institut de la Parole de M.Bilger ou la soufflerie sur verre de Trifouillie-les-Oies dans le Berry, elles n'en ont généralement rien à faire, c'est du pareil au même. Bref.
Prenez pas papy pour un débile.
Ceci étant dit, cet Institut de la parole de M.Bilger est intéressant mais c'est évidemment un truc de bourgeois qui doit coûter un bras.
Son idole du moment Macron qui sait faire des discours pleins de vide n'a pas eu besoin d'Institut de la parole mais juste de cours de comédie.
En plus il s'est tapé la prof.
Y'a pas besoin de plus selon moi.
Prenez des cours de comédie dans la MJC du coin et ça vous coûtera sûrement beaucoup moins cher pour savoir parler en public si vous avez un cerveau en état de marche.
Rédigé par : Wil | 29 avril 2018 à 00:05
Monsieur Bilger, aimez-vous cette photo de votre remarquable Président ?
https://www.dreuz.info/2018/04/27/macron-limposteur-et-trump-lhomme-detat/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
Rédigé par : agecanonix | 28 avril 2018 à 20:17
Un ancien procureur qui conseille des avocats, cela ne manque pas de sel. "La parole est un humanisme". Oui et la parole ne doit pas être détournée de cette qualité pour devenir un art de convaincre sans discernement.
Rédigé par : jlm | 28 avril 2018 à 17:42
J'ai fait l'effort, pour vous, de ne pas zapper Anissa Arfaoui que je zappe systématiquement, grommelant même en moi-même de ne pas avoir été prévenue par quelque annonce, lors de son apparition impromptue à l'écran.
Bien m'en a pris cette fois. Je n'ai toutefois pas de commentaire dans l'immédiat si ce n'est qu'on a pu voir quelques-uns de vos autres tableaux...
Rédigé par : Catherine JACOB | 28 avril 2018 à 16:52
C'est curieux ce reportage sur "LA PAROLE" après un éloge à Dupond-Moretti qui est le héros des prétoires.
Parler oui ; les mots on un sens oui ; chaque mot a sa place oui ; tout ça c'est très bien, mais si vous n'êtes pas un tribun, QUI vous écoutera ?
Il y a dans notre gouvernement beaucoup de ministres qui connaissent "les mots pour le dire" mais QUI connaît ces ministres malgré leur connaissance du verbe et de la grammaire appliquée ?
A part LREM qui apprécie chaque mot de chaque ministre qui prend la parole, je ne vois pas qui...
Sous toutes réserves, naturellement.
Rédigé par : breizmabro | 28 avril 2018 à 16:21
Jadis, on apprenait d'abord à savoir lire sur un ton neutre. C'est celui qui est encore utilisé notamment dans les abbayes pour la lecture pendant les repas.
Il s'agit de s'élever au rang de l’impersonnalité pour s’effacer devant le texte que l'on lit, et ainsi le livrer sans qu'il soit encombré par ce que l'on est ou ressent.
On eut ainsi mieux entendu La Fontaine, sans l'exercice de ressenti de l'élève.
Quant au respect du vocabulaire, c'est le premier devoir religieux cité par le catéchisme officiel de l'Eglise, le premier depuis l'aube des civilisations indo-européennes tel qu'on le retrouve en Inde dans le respect de la vache dont la racine vac est commune à celle de vocabulaire.
Si M. Bilger a besoin de mes lumières, qu'il n'hésite pas...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 28 avril 2018 à 16:08
Notre hôte a eu enfin son heure de gloire médiatique, Le Point l'avait ignoré, Télématin en a fait un sujet, tout vient à point à qui sait attendre.
Anecdote expiatoire, vous me retournez le couteau dans la plaie, alors que j'étais sur un de mes sujets favoris, l'analyse d'un CCTP et son exploitation (cahier des clauses techniques particulières applicables au BTP) pour optimiser le rendement financier et/ou technique d'un ouvrage.
Après une journée de cohésion sympathique, organisée avec un sportif national qui a vaincu les plus grandes équipes de rugby (pour la petite histoire), je me suis vautré.
Je m'en souviens encore, pris à brûle-pourpoint pour en expliciter la technique j'ai distillé une bouillie pour chats mal digérée encore aujourd'hui.
Mener une réunion tambour battant c'est facile, parler en public est une autre histoire. J'avais été nul de chez nul.
Encore aujourd'hui il m'arrive d'y penser, tout se bousculait, le flot des arguments et d'informations s'entrechoquaient, trop en dire et tout en même temps... mais pas dans le bon ordre à l'oral, très mauvaise expérience, mal vécue.
J6M un jour où je l'avais écouté m'a remis, je pense sur de bons rails, mais chassez le naturel il pousse toujours sur la porte, très difficile à contenir, le naturel.
Aujourd'hui j'espère avoir évacué tout mes démons de l'oral, après avoir battu ma coulpe au moins à deux reprises sur ce blog en présence d'un orateur patenté, mais lui c'est lui.
Rédigé par : Giuseppe | 28 avril 2018 à 14:26