« Les Black Blocs ne font pas de jaloux ! | Accueil | Une Ecole de la magistrature, mais pour apprendre quoi ? »

06 mai 2018

Commentaires

Robert Marchenoir

@ sylvain | 10 mai 2018 à 09:27 + 14:05

Je prévoyais une réaction de ce type de votre part, mais certainement pas à ce point. Là, vous brisez tous les compteurs de la mauvaise foi, et, pourquoi ne pas le dire, de la pathologie mentale volontaire. Vous êtes fou, mais c'est votre choix.

On vous met sous le nez la preuve indiscutable de votre erreur (je vais être aimable, et retenir l'option la plus indulgente), dans un cas qui ne souffre aucune ambiguïté : soit c'est vrai, soit c'est faux. Le mode de preuve ne souffre, lui non plus, d'aucune ambiguïté : l'auteur allégué dit que c'est faux, donc c'est faux.

Eh bien, ça ne suffit pas. Vous avez quand même raison. Vous commencez par une pirouette stupide en prétendant que vous auriez aimé avoir écrit ce texte (qui, rappellons-le, est un mensonge au-delà même de son attribution : il fait référence à un stage de validation inexistant, pour une habilitation de sécurité tout aussi inexistante) ; vous vous vantez donc d'être un menteur ; et vous trouvez que c'est encore insuffisant, vous en remettez donc une couche quelques heures plus tard.

Et là, c'est le festival. Vous commencez par ce grand classique de la rhétorique poutino-communiste consistant à accuser les autres de vos propres fautes (alors que vous vous réclamez de l'extrême droite) : "La parano anti-fakes actuelle vous empêche de discerner le vrai du faux."

Vous dites : "Sachez que nous vivons dans un monde irréel et virtuel où les pensées uniques qui gèrent et dirigent nos neurones, etc." Non. C'est vous qui vivez dans ce monde, que vous vous êtes construit vous-même, et dans lequel vous choisissez de demeurer.

Vous ajoutez : "Sur un même sujet vous trouverez des liens qui satisferont les de droite comme les de gauche...", ce qui est l'évidence, mais vous achevez la phrase par cette absurdité : "...rien ne dit ni ne prouve qu'ils sont réels ou falsifiés." Puis, re-pirouette sur Macron qui n'est pas Macron, etc.

En d'autres termes, vous nous resservez, mot pour mot, la thèse explicite de la désinformation poutiniste, selon laquelle la vérité n'existe pas, donc autant dire n'importe quoi et que chacun choisisse selon son humeur. De même qu'un homme choisira, tel matin, de porter des chaussures marron, ou qu'une femme choisira, tel jour, de mettre un chemisier à fleurs.

C'est mon droit et j'ai le droit et c'est ce que je pense donc ta g...

Avec votre "rien ne dit ni ne prouve qu'ils sont réels ou falsifiés", vous balayez des millénaires de civilisation et de pensée humaine. Vous réduisez à zéro l'écart qui sépare l'homme de la bête. Que dis-je : même la bête est capable de discerner, au bout d'un certain temps, l'homme armé d'un fusil de l'épouvantail inoffensif.

Evidemment qu'il y a le vrai et le faux, et que si l'homme n'avait pas développé la capacité de distinguer l'un de l'autre au fil des millénaires, nous ne serions pas là pour en discuter. Oh ! regarde, le gentil matou... Crac ! Ah, zut ! c'était un lion.

Je viens d'ailleurs de vous mettre sous le nez la méthode pour "prouver qu'un document est réel ou falsifié", dans le cas précis du bobard attribué à Gilbert Collard, que vous avez répercuté. Vous faites donc la preuve que ce n'est même pas par ignorance des moyens de discernement que vous confondez mensonge et vérité ; c'est parce que vous préférez le mensonge, afin de bénéficier de l'illusion.

Varilux dit ici que le clivage droite/gauche est en train d'être remplacé par le clivage entre ceux qui ont des idées, les leurs, et ceux qui n'ont que des opinions. Entre ceux qui argumentent, et les autres.

Je prolongerai cette remarque, en disant que le clivage droite/gauche s'efface de plus en plus au profit du clivage entre les personnes qui, comme vous, croient que la vérité n'existe pas, et qui, comme Humpty Dumpty, pensent que les mots veulent dire ni plus ni moins que ce qu'on leur ordonne de signifier ; et celles qui croient encore à la vérité et à son importance.

En somme, vous êtes la version bas de gamme gentil de ce qu'un Franck Boizard est dans le haut de gamme vicieux. Je ne dis pas cela pour vous chercher spécialement querelle, naturellement -- quoique je pense que chacun doit assumer la responsabilité de ses propos.

Je dis cela parce que l'échange qui vient de se dérouler ici, de même que celui avec Boizard sur le fil des Black Blocs, est représentatif d'une tendance lourde et funeste de l'opinion occidentale, qui est susceptible de conduire tout simplement à la destruction de notre civilisation.

En fait, il y a des chances que ce ne soit que le symptôme de l'effondrement en cours de notre civilisation -- mais cela, naturellement, seuls nos descendants sauront le dire d'ici quelques siècles.

Quand la superstition et la pensée magique remplacent la science, le raisonnement et le respect de la vérité, le pronostic ne peut pas être fameux. Comparez l'état actuel de l'Europe et celui de l'Afrique : sur quel continent préféreriez-vous vivre ? Tout le monde connaît la réponse.

Deuxième question : dans quelle grande capitale mondiale la police vient-elle de se doter d'une unité spécialisée dans la lutte contre la sorcellerie ? Réponse : Londres.

Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que Londres est noyée sous les immigrés africains, et que par conséquent y est apparue une nouvelle catégorie de criminalité exclusivement africaine : celle qui consiste à maltraiter, torturer et même assassiner des êtres humains, sous prétexte qu'ils sont des sorciers et qu'ils portent malchance à leur entourage. Souvent, les criminels tuent ainsi leurs propres enfants. La police découvre leurs cadavres démembrés dérivant au fil de la Tamise.

Mélangez le fameux "la fin justifie les moyens" des communistes (peu importe que ce soit un mensonge, si cela sert la Cause -- et cette attitude se porte à merveille à droite aussi), la pensée magique de type africain (diffusée par le double vecteur de l'immigration de masse et de l'effondrement délibéré de l'exigence scolaire), et l'entreprise de subversion massive de la notion même de vérité, menée par les services secrets russes à l'encontre de l'Occident : vous avez là une synthèse de l'un des plus graves dangers qui menacent notre civilisation.

Il appartient à chacun, par ses actes et ses déclarations, de se positionner dans l'un ou l'autre camp. En cette matière, nulle nuance n'est possible : soit l'on s'emploie à justifier l'importance de la vérité, en s'efforçant de la rechercher en toute circonstance ; soit on prétend qu'elle est secondaire, qu'il est impossible de la connaître, voire qu'elle n'existe pas. Selon que nous ferons l'un ou l'autre choix, le type de société dans lequel vivront nos enfants sera radicalement différent. Et si vous choisissez le deuxième, croyez-moi, ça va vous faire tout drôle...

sylvain

La parano anti-fakes actuelle vous empêche de discerner le vrai du faux. Sachez que nous vivons dans un monde irréel et virtuel où les pensées uniques qui gèrent et dirigent nos neurones ont prévu de nous abreuver d'in-faux intox toutes plus ou moins trafiquées truquées afin d'assouvir et canaliser nos instincts primaires selon nos orientations politiques de gauche ou de droite.

Sur un même sujet vous trouverez des liens qui satisferont les de droite comme les de gauche, et rien ne dit ni ne prouve qu'ils sont réels ou falsifiés.

Un exemple : Emmanuel Macron à l'Elysée que vous voyez en boucle sur les écrans n'est qu'un hologramme présidentiel virtuel ; le vrai EM est un homonyme du même nom : Emmanuel Macron.

Un peu comme Victor Hugo qui n'a jamais existé et n'a jamais écrit ces romans usurpés par un quidam du même nom : Victor Hugo.

sylvain

Ah bon, c'est un faux ? Ce n'est pas Gilbert Collard qui l'a écrit ? Bon ben alors je vais vous mettre tous d'accord : c'est moi qui l'ai écrit, ou plutôt je revendique le fait que ça aurait pu être moi si vous croyez que ce n'est pas moi, ou bien alors j'aurais aimé que ce fut moi qui l'eusse écrit si vous pensez que je n'en suis pas cap' ; ce texte doit être encadré en lettres d'or et enseigné dans toutes les écoles en modèle de résistance à la charia islamiste qui nous détruit à petit feu.

Vous devriez tous l'adopter, le propager partout tel un appel du 18 Juin, sur les ondes, sur les mails, sur vos courriers, sur vos RéZoçossiaux, c'est un devoir de citoyen ; vous pouvez aussi mettre "sylvain" à la place de G. Collard, j'en serai très fier et honoré.

Robert Marchenoir

@ sylvain | 09 mai 2018 à 12:03
@ Gavot | 09 mai 2018 à 17:24

Evidemment que c'est un faux. Il n'est même pas nécessaire de savoir que cette habilitation de sécurité n'existe pas pour le comprendre immédiatement.

Vous avez tort de répercuter de telles manipulations, sylvain. Cela ne peut que nuire à votre, à notre cause. De toutes façons, règle numéro 1 : si vous l'avez reçu par mail, et que c'est signé de quelqu'un de connu, voire (plus fréquent) d'un soi-disant "anonyme bien placé" ou "ami de ma belle-mère" (général, officier de gendarmerie, etc), il est certain à 100 % que c'est un faux.

Voyons ! vous croyez qu'un député a besoin, pour faire connaître son point de vue, d'envoyer un mail à des anonymes, en précisant : "Je vous demande de le diffuser à tous les contacts de votre Internet" ? "Tous les contacts de votre Internet", en plus ? Qui donc parle un français aussi abominable, qui est à ce point ignorant d'Internet ? Vous êtes d'une naïveté confondante !...

D'ailleurs, il suffit de vérifier. Gilbert Collard, comme la plupart des personnalités de ce niveau, possède son propre site. Mettez les mots "habilitation" et "sécurité" dans le moteur de recherche de son site, et vous arrivez... au démenti de Gilbert Collard, qui dénonce ce texte comme un faux, et annonce son intention de porter plainte :

http://www.gilbertcollard.fr/blog-2/gilbert-collard-faux-textes-islamophobes/

Vous découvrez alors que ce bobard, et son démenti, datent de... 2012 ! Cela étant, les propos qui sont faussement attribués à Gilbert Collard concernant la nature du dogme islamique sont justes. Raison pour laquelle tant de gens tombent dans le panneau. Comme toujours, avec ce genre de faux, le contenu possède un fond de vraisemblance. Mais ce n'est pas une raison pour diffuser des documents falsifiés...

Les mêmes moyens techniques qui permettent la fabrication et la diffusion de tels mensonges permettent aussi, à n'importe qui, de les débusquer. Quel que soit son niveau d'éducation, et quel que soit son niveau de maîtrise des outils numériques. Il est assez désolant, pour la nature humaine, que tant de gens ne se donnent même pas la peine de procéder à une telle vérification.
______

@ Tipaza | 09 mai 2018 à 08:37
"C’est curieux ce n’est pas comme ça que je vous vois."

Vous me rassurez : moi non plus... Et je vous rassure : il n'y a nulle offense.

Gavot

Tiens, sylvain est de retour. Avec un message qui respire le faux à plein nez.

Ainsi Gilbert Collard aurait suivi un "stage annuel de remise à niveau, nécessaire au renouvellement de mon habilitation de sécurité dans les prisons" ? Mazette, voilà 25 ans que je vais voir des clients en prison et je n'ai jamais vu la queue d'un tel stage... C'est extrêmement inquiétant pour la sécurité des établissements pénitentiaires et pour moi, évidemment, qui ignorait qu'une telle habilitation fût obligatoire et même existât pour les avocats. Ce qui n'est évidemment pas le cas vous l'aurez compris.

Quant à l'exceptionnel argumentaire de ce pseudo-Collard (qui malgré ses défauts n'est certainement pas l'auteur de ce texte) pour clouer le bec de ce pauvre imam ignorant, chacun sera juge de la crédibilité de la scène.

Giuseppe

Tout savoir sur la retouche de photo et plus si affinités.

http://www.photograpix.fr/blog/trucs-et-astuces/savoir-si-photo-est-une-retouche/

Tipaza

@ Robert Marchenoir | 08 mai 2018 à 18:54
« Je me mets à parler comme un vulgaire anti-libéral, maintenant, un altermondialiste, un frontiste, voire un intellectuel de gauche... »

C’est curieux ce n’est pas comme ça que je vous vois.

Je vous trouve des accents de Vladimir Maïakovski, non pas sur l’engagement politique, mais sur la démesure de vos propos, démesure n’étant pas nécessairement péjoratif dans un monde qui se banalise de plus en plus.

Il y a de l’âme slave en vous, seuls les Slaves sont capables de telles exagérations intéressantes et parfois passionnantes, c’est en tout cas ainsi que je les perçois dans le bien absolu et le mal non moins absolu.

Pratiquant le tai chi, et par ailleurs, courant très vite malgré mon âge, je me permets parfois de dire ce que je pense sans l’intention d’offenser !

Robert Marchenoir

@ breizmabro | 08 mai 2018 à 16:38

Vous voyez bien que nous sommes d'accord... vous dites vous-même que le crayon et le pinceau étaient utilisés tous les deux.

Je n'ai pas confondu portrait et tirage. Je parlais du portrait en tant que genre photographique. Je voulais dire que c'est le visage humain que l'on a, sans doute, le plus retouché de tout temps.

Cela dit, je suis très surpris que vous disiez ne "croire" à aucune des photos qui paraissent dans la presse. Surtout en tant qu'ancienne photographe de presse, si j'ai bien compris !

Une photo de presse, comme tout autre document, ne relève pas de la croyance. Les historiens, dont les documents sont le matériau, ne sont ni des mages ni des gourous. Ce sont des scientifiques. Un nombre infime de documents sont falsifiés. En revanche, il est important de connaître le contexte dans lequel ils ont été produits, pour pouvoir correctement les interpréter.

Quand la Russie diffuse des images à l'appui de ses fausses nouvelles, la photo ou la vidéo n'est pas truquée, en général : c'est la légende qui est fausse. C'est le contexte qui est présenté de façon mensongère. On vous présente des images d'une guerre qui viennent en réalité d'une autre guerre, etc.

La quasi-totalité des photos de presse montrent ce qu'on y voit. La facilité de trucage a certes fortement augmenté avec le numérique, mais le numérique a aussi fait exploser la possibilité de les déceler.

Aujourd'hui, les outils numériques fournissent à tout particulier, pour peu qu'il s'en donne la peine, le moyen de faire des analyses d'images qui relevaient, il y a peu, de la compétence exclusive des services d'espionnage.

D'ailleurs, des amateurs se livrent régulièrement à des activités de contre-espionnage publiques à l'encontre d'armées étrangères. Voyez le travail de Bellingcat, qui a prouvé à lui seul, par l'analyse d'images, que c'est bien l'armée russe qui a abattu le vol civil MH 17 au-dessus de l'Ukraine, faisant 300 morts. Ses membres ont identifié l'engin lanceur de missiles précis qui a tiré, sa localisation, son trajet, certains de ses servants, etc. Vous-même, vous pourriez le faire.

breizmabro

@ Exilé 08 mai 2018 à 20:08

OK. Merci. Je n'y avais pas pensé. J'espère que je pourrai colorier les images ? :D

Exilé

@ breizmabro
« ...j'ai lu tous les commentaires de moins de 5 paragraphes. "Fastoche" comme on disait de mon temps ;) »

Je suggère que vous demandiez à Philippe Bilger de mettre en place pour vous et pour tous les éleveurs de homards armoricains (les éleveurs, pas les homards) une version bande dessinée de Justice au Singulier...

Philippe Dubois

Bonsoir monsieur Bilger

Lors des élections régionales 2015, sur son affiche, la tête de liste UMP de chez moi (Bordeaux) semblait sortir du lycée.

@ Trekker | 08 mai 2018 à 15:07
"Comparer notre président, quoi que vous pensiez de lui, à une prostituée !"

Si cette comparaison était néanmoins effectuée, ses souteneurs seraient les membres d'une certaine caste.
Les michetons, les Français qui ont cru à ses promesses.

Robert Marchenoir

@ Trekker | 08 mai 2018 à 15:07
"Comparer notre président, quoi que vous pensiez de lui, à une prostituée ! Vous avez là franchi allègrement, comme l’écrit usuellement le Canard enchaîné, 'le mur du çon'. Qui sait, vous ne faites que traduire la pensée de vos mentors, Trump et toute sa clique ?"

C'est consternant, votre commentaire. Non seulement vous n'avez rien compris à ce que j'ai écrit, mais vous manifestez ici le réflexe tribal qui tient lieu de pensée à de trop nombreux intervenants. Cerise sur le gâteau, il s'exerce à l'inverse du sens qu'il devrait emprunter !

Je n'ai pas de "mentors", comme vous dites. Excusez-moi d'être un homme libre.

Si j'en avais un, ce ne serait sûrement pas Trump. Pour rentrer dans votre mode de raisonnement mono-neuronal, je suis "russophobe", Trump est une marionnette de Poutine, donc, en toute logique, je devrais être "trumpophobe".

En revanche, vous, vous semblez avoir oublié que vous êtes poutinophile, et que Trump était "votre" candidat. Donc, vous devriez lécher les pompes à Trump, au lieu de le dénigrer.

Dans la réalité, il suffit de me lire pour savoir que je ne suis ni un "Trump-hater", ni un trumpo-fanatique. J'approuve certaines de ses actions, j'en désapprouve d'autres. Pardon pour cette insondable complexité, qui semble déstabiliser un nombre considérable de gens.

Contrairement à certains ici, je ne passe pas mes journées à traîner Macron dans la boue. Je suis macrono-agnostique. J'ai la même attitude vis-à-vis de lui que vis-à-vis de Trump.

Mon commentaire visait à contester le motif d'indignation de Philippe Bilger, lequel se déclare déçu des retouches photographiques infligées au président. J'ai dit, en substance : ça c'est toujours fait, et même, pendant longtemps, c'était bien vu.

Cela étant dit, j'ai apporté la contradiction à mon propre argument, en essayant de comprendre pourquoi l'opinion réprouve désormais la retouche. (Ca s'appelle une nuance : demandez la définition à Patrice Charoulet.)

Et en effet, j'ai évoqué la prostitution. Ca n'existe pas ? Il ne faut pas en parler ?

J'ai comparé le président, et sa bobine retouchée, non pas à une prostituée, mais à une marchandise dans une boîte.

Mais en effet, le point commun entre les deux, c'est que les femmes se comportent de plus en plus comme des prostituées (la moindre adolescente, qui affiche sa photo en petite tenue sur Instagram, singe les manières d'une Kim Kardashian, qui elle-même en dévoile mille fois plus que les authentiques prostituées il y a un demi-siècle).

Tandis que les hommes politiques se vendent de plus en plus comme des savonnettes, et que les citoyens, y compris ceux qui se prétendent "anti-système", les achètent comme des savonnettes, et les maudissent ensuite le lendemain, au même titre qu'un produit acheté sur Amazon qui ne donnerait pas satisfaction. (Hélas ! le "satisfait ou remboursé" ne marche pas sur ce coup-là. Il y a un "vide juridique".)

Mais ça va plus loin : une prostituée, une vraie ou une virtuelle, une Taylor Swift, une Gigi Hadid, une Emily Ratajkowski, tout le monde s'autorise à la critiquer par tous les bouts -- sur le plan physique, évidemment, mais aussi sur les moindres détails de sa vie privée. Elles sont les premières à ce prêter à ce jeu : elles le suscitent, elles en vivent.

Avant elles, il y avait les stars. Des deux sexes. Voyez Johnny Hallyday.

Il en va de même, désormais, des politiciens. Ce n'est pas réservé à Macron. Mettez Marion Maréchal Le Pen dans le lot, si vous voulez. Mettez Ruffin. Mettez Jean Lassalle. Mettez qui vous voudrez.

Un autre point commun entre les produits du commerce, les prostituées pour de vrai, les prostituées pour rêver et les hommes politiques, c'est qu'on en change comme de chemise.

En somme, je me livrais à une critique du consumérisme et de la marchandisation du monde. Voyez ce que vous me faites faire : je me mets à parler comme un vulgaire anti-libéral, maintenant, un altermondialiste, un frontiste, voire un intellectuel de gauche...

Noblejoué

@ Trekker @ Robert Marchenoir

Nous sommes tous, malheureusement, agi par le passé, le langage et la propension à rabaisser. Qui postule à un poste est dit "se vendre", ce qui renvoie à la prostitution.

Mais :

- Vendre son travail n'est pas se vendre... Ou alors, le travailleur serait l'esclave à temps de son patron, ce qui impliquerait pour le moins l'impossibilité de démissionner et les châtiments corporels.

- La prostitution étant un des métiers les plus méprisés, on rabaisse toute personne qu'on n'aime pas à ce niveau.
Mais qu'on croie à la valeur travail, or la prostitution n'est pas un loisir, ou qu'on croie à la libre disposition de soi ou qu'on ne diabolise pas le sexe voire les trois, on voit bien que c'est en grande partie à cause de la condamnation sociale que la prostituée est si souvent un état de grande détresse... Or on méprise souvent les faibles.
Ce n'est pas du jeu.

D'autre part, il est également hors-jeu de vouloir mettre l'autre hors-jeu par supposition et raisonnement qui se mord la queue.
Untel a lâché une comparaison malheureuse, ça prouve qu'il n'est pas bien, donc que ses mentors supposés ne sont pas bien. Et s'il n'est pas bien, c'est que ses mentors supposés ne sont pas bien.

Aussi :

Que cet accident nous incite à plus de respect pour les prostituées, e ou pas e, il y a quelques hommes ? Passons.
Et surtout, à cesser d'osciller entre attente et célébration d'un présumé homme providentiel ou la dénonciation symétrique exagérée d'un Président pour... retouche photo ?

L'important, c'est de gouverner, autant que faire se peut, selon ses promesses et l'intérêt du pays.
Dommage que ni dans l'un, ni dans l'autre, il n'y ait l'équilibre des pouvoirs, par exemple que le Judiciaire en soit un. Continuons donc à personnaliser le pouvoir à un point indécent, sauveur-méchant, et à nous fasciner pour le couple présidentiel.

Je ne finis pas sur une note positive, ça ne se fait pas... Sauvez-moi, incarnez cette positivité en vous réconciliant !

pseudo

@ hans et Gretelle | 06 mai 2018 à 16:30
@ Anastase du 27 | 07 mai 2018 à 17:37

Vous devez sortir du même moule. Que faites-vous dans la vie, cireurs de pompes à l'Elysée ?

Mary Preud'homme

@Trekker | 08 mai 2018 à 15:07

En photographie le retouchage et le trucage n'ont absolument rien à voir.
Je me permets de vous le signaler, ayant travaillé moi-même plusieurs années dans ce domaine très technique, requérant une vraie connaissance et expérience de cet art complexe et complet...

Claude Luçon

@ patriote | 08 mai 2018 à 11:20

Whaoou !
Une ode à Rioufol !
Il y a deux façons d'être patriote : l'une de France, assis sur son derrière façon Rioufol ; et l'autre en se déplaçant, la voir de loin telle que la perçoivent les autres.
Essayez !
Vous constaterez que dans le deuxième cas, le plus important, Rioufol a bien peu à faire, mais Macron, pour qui je n'ai pas voté, si !

Les six pans de l'Hexagone sont devenus virtuels, télévision et Internet sautent par-dessus nos frontières et celles des autres.

Avons-nous vraiment besoin de maîtres à penser dans ce pays ?
Ne sommes-nous toujours pas capables de penser par nous-mêmes ?
L'information ne nous suffit pas ?
Il nous faut quelqu'un pour la distiller ?

Philippe écrit dans son billet suivant :
"On n'a pas besoin d'un avocat pour apprendre le doute, la finesse, la nuance, le courage ou la liberté. Il suffit de se pencher sur soi pour les faire advenir"
et
"J'insiste sur la culture - celle des humanités et celle du quotidien."

Rioufol n'est pas avocat mais le point de vue de Philippe reste valide et devrait être universel, en particulier : "Il suffit de se pencher sur soi..."
Rioufol joue sur une vieille technique : "paniquer le pékin" !
A chacun son patriotisme !

breizmabro

@ Robert Marchenoir 08 mai 2018 à 14:45

Je crois que vous confondez portrait et tirage (sans doute à cause de l'expression populaire "se faire tirer le portrait" ?)

En réalité un tirage n'est QUE la mise sur papier du négatif ("tirage papier").

La retouche se faisait sur le négatif, à l'aide d'un crayon dont la mine était aiguisée au papier de verre pour qu'il soit le plus fin possible. Ce travail se faisait sous une loupe.

Parfois, une fois la photo développée (tirée) sur papier, s'il y avait des imperfections elles étaient reprises avec un 'tout petit' pinceau trempé dans des couleurs, diluées jusqu'à parvenir à faire disparaître cette imperfection, touche par touche.

C'était le bon temps, le temps de mes 16 ans... ;)

Quant aux photos de Macron je n'ai rien à dire, ni sur celles qui paraissent dans la presse en général puisque TOUTES les photos sont, plus ou moins, retouchées, y compris les photos de reportages (souvenez-vous de Timișoara...)

C'est la raison pour laquelle je ne crois à AUCUNE des photos qui paraissent dans la presse.

Tant pis pour moi :D

Adéo Robert.

breizmabro

@ Mary Preud'homme 08 mai 2018 à 14:24
"Effectuées sur le négatif ou sur un tirage positif, les retouches ont pour objet de corriger les défauts de l'original ou de modifier certains traits ou certaines valeurs de l'image..."

Vrai. La retouche du temps du noir et blanc se faisait uniquement sur négatifs, y compris pour les photos d'identité ;)

Les principales retouches consistaient à gommer les cernes, les pattes d'oie, à lisser (faire disparaître) la barbe du monsieur (ou de la dame :D)

Parfois, lorsque notre chef laborantin ne nous surveillait pas, nous faisions l'inverse, nous mettions de la moustache au monsieur ET à la dame.

Naturellement nos "oeuvres" restaient dans notre labo.

Photoshop a repris le principe à la différence que la retouche sur négatif ne concernait que l'original alors que Photoshop peut refaire, en plus des cernes et des pattes d'oie, la couleur de la cravate ou le sourire du sujet, voire changer la disposition de la prise de vue.

Du coup, rien à voir...

Adéo Mary

Trekker

@ Robert Marchenoir | 07 mai 2018 à 23:07
"La photo d'une jolie femme, plus ou moins habillée, a souvent fort peu à voir avec la réalité. C'est dans l'exacte mesure où il y a tromperie sur la marchandise que nous nous en indignons. Le trucage est aussi peu admissible que si une véritable prostituée trichait par trop manifestement sur ses avantages. (…) Mais il s'agit bien de prostitution. Ces demoiselles doivent se faire cliquer dessus à mort pour arriver à générer de confortables bénéfices, par des moyens indirects mais qui sont bien liés à leur exposition."

Comparer notre président, quoi que vous pensiez de lui, à une prostituée ! Vous avez là franchi allègrement, comme l’écrit usuellement le Canard enchaîné, « le mur du çon ». Qui sait, vous ne faites que traduire la pensée de vos mentors, Trump et toute sa clique ?

Robert Marchenoir

@ breizmabro | 08 mai 2018 à 09:32

Je pensais à l'exemple de Harcourt, en effet... Mais je n'ai pas parlé de tirage, j'ai parlé de portrait. Vous êtes sûre que le pinceau n'a jamais été utilisé dans ce but ?

Seriez-vous capable de faire un diagnostic en ligne sur les photos présidentielles ? Elles sont toutes publiées, sur un site officiel, d'après mon souvenir.

Mary Preud'homme

@ Robert Marchenoir
@ breizmabro

Retouche : modification apportée à l'image d'un phototype. Effectuées sur le négatif ou sur un tirage positif, les retouches ont pour objet de corriger les défauts de l'original ou de modifier certains traits ou certaines valeurs de l'image...
(Dictionnaire mondial de la photographie, Sophie Rochard, Bernard Marbot, Sylvie Aubenas, etc.)

Lucile

@ Robert | 07 mai 2018 à 17:39

Même chose en ce qui me concerne.

Exilé

Festival de Cannes 2018 : il se chuchote déjà qu'Emmanuel Macron pourrait obtenir un prix pour son interprétation magistrale dans Le Président...
Un rôle de composition dans une œuvre de pure fiction, bien entendu.

patriote

@ Claude Luçon | 07 mai 2018 à 22:53

Pour certains Ivan Rioufol enfonce des portes ouvertes alors que pour d'autres c'est un homme courageux, intelligent, instruit, réaliste et nationaliste comme la majorité des Européens qui veulent conserver leur culture et leurs frontières.
Il fait partie de ceux qui donnent leur vie à la nation alors que d'autres la détruisent, il a un sens développé de la morale qui conduit à secourir la veuve et l'orphelin au contraire de ceux qui ne cherchent qu'à être félicités pour absence de mérite.

Si l'on croit qu'il enfonce les portes ce n'est que parce qu'elles s'ouvrent respectueusement à son passage et lorsqu'on est de mauvaise humeur on la ferme !

Macron redorer le blason de la France ? Il faut être devenu complètement gâteux pour écrire cela ! Européen ne veut pas dire couillon et l'argent n'est pas le moteur de tout mais seulement celui des profiteurs du type Macron et consorts.

breizmabro

@ Robert Marchenoir 07 mai 2018 à 23:07
"Aux débuts de la photo, la retouche était de rigueur ; un portrait se retouchait au pinceau"

Vrai, la retouche était de rigueur mais faux ce n'était pas au pinceau sur le portrait mais au crayon sur le négatif. La reprise sur le portrait s'appelait la "repique" mais était plutôt réservée aux portraits couleur.

Du reste les photos du studio Harcourt en était l'exemple idéalisé (j'ai bossé chez eux quelques mois durant mes vacances scolaires comme retoucheuse ;))

----------------------

@ Claude Luçon 07 mai 2018 à 22:53
"Nos écolos s'indignent du fait qu'on veut enterrer des déchets nucléaires sous 500 mètres de terre mais ne sont pas dans les ports de Toulon, Brest et autres
pour s'inquiéter de la santé des marins du Charles de Gaulle et de nos sous-marins d'attaque tous propulsés par réacteurs atomiques"

C'est tout à fait vrai. Moi qui ai vécu une grande partie de ma vie à Recouvrance, face à l'île Longue (!) j'ai pu constater que beaucoup de mes ami(e)s ont été, sont encore, touché(e)s par un cancer. Mais chuuuut, "parle plus bas car on pourrait bien nous entendre" (Lawrence Kusik / Nino Rota pour le film le Parrain).

Il y a bien à Brest un hôpital des armés traitant des maladies infectieuses et tropicales, mais silence sur les dégâts produits par le nucléaire. Seules les centrales doivent être dangereuses, un peu comme nos frontières avaient arrêté net le nuage radioactif venant de Russie.

Il faut dire qu'à l'époque nos frontières étaient infranchissables sans papiers ! :D

Achille Patteblanche

@ Catherine JACOB | 06 mai 2018 à 14:45
« Saltapiou ; La mésange ; Achille Patteblanche...
C'est quoi ce nouveau délire ?
Comme disent les Allemands, "avoir une mésange" = "ne pas avoir toutes les tasses dans l'armoire", autrement dit en français : "avoir une araignée au plafond". »

Je vous ferai juste remarquer qu'Achille Patteblanche n’est pas plus ridicule que Robert Marchenoir.
Il n’y a que la couleur du pseudo qui change. Perso je n’ai jamais vraiment aimé le noir, surtout sur ce blog.

Quant à l’expression allemande "ne pas avoir toutes les tasses dans l'armoire", je pense qu’elle est plus proche de l’expression française "ne pas avoir la lumière à tous les étages", que j’aime bien.

Wil

Dans le cadre du premier anniversaire de not' bon Maître et Roy, nous avons droit à l'hagiographie de la Reine où l'on nous dit à quel point elle est belle et intelligente...

Non mais vous avez vu le morceau ?
On sort de Julie Gayet qui est un canon, de Trierweiler qui était bien b**sable, de Carla Bruni qui est une s*lope de classe internationale mais carrément bonne avant de devenir une catastrophe industrielle de la chirurgie esthétique, de Cécilia Sarkozy qui s'est tirée à NYC, et on a la médiacratie française pourrie qui est là à lécher le c.. de Brigitte Trogneux parce que c'est la femme du président actuel ?
Vous vous rendez compte du niveau du journalisme français ?

Robert Marchenoir

@ Wil | 08 mai 2018 à 00:18

C'est curieux, cette façon de comprendre, dans un texte pourtant simple, l'exact contraire de ce qu'il signifie.

Non seulement c'est le contraire, mais de surcroît, c'est plus subtil que ça. Vous devriez arrêter de regarder des films idiots, ça détruit le cerveau.

Wil

@ Robert Marchenoir
"C'est de la publicité déloyale. Nous avons acheté le gendre idéal sur catalogue, et le produit ne correspond pas exactement à la photo qui se trouve sur la boîte. Le minimum serait d'apposer la mention, en bas des affiches, en tout petits caractères : photo non contractuelle."

Et puis l'être humain devrait être honnête, la guerre c'est mal, la faim c'est injuste, fait ch**r la pluie ça mouille, "la mer c'est dégueulasse, les poissons baisent dedans" comme disait Renaud quand il savait encore parler, etc.
Bienvenue dans le monde réel Marchenoir.
Blue pill or red pill ?...
https://www.youtube.com/watch?v=zE7PKRjrid4

Robert Marchenoir

Aux débuts de la photo, la retouche était de rigueur ; un portrait se retouchait au pinceau. Il ne s'agissait pas de travestir la personnalité, mais au contraire de l'exalter en restant dans les limites du bon goût.

De même que contribuaient à cette opération l'éclairage, la mise en scène, le tirage et, bien sûr, le vêtement. Tous ces artifices n'étaient pas perçus comme une tromperie, mais comme les tours de main d'un artisanat.

Un siècle et demi plus tard, nous vivons avec ce paradoxe que la photographie est considérée comme devant reproduire exactement la réalité (les progrès de la technique n'y sont pas pour rien), et que, simultanément, la retouche extrême, voire le travestissement complet du modèle règnent en maître. L'adjectif photoshopé n'est pas un compliment.

J'avance l'explication suivante : nous sommes passés du respect et de l'exaltation de la personne humaine à un simulacre de prostitution. Le photoshopage le plus extrême est celui qui s'exerce sur les photos de mannequins ou de starlettes -- qui sont déjà, bien souvent, physiquement retouchées par la chirurgie esthétique, parfois de façon grotesque.

La photo d'une jolie femme, plus ou moins habillée, a souvent fort peu à voir avec la réalité. C'est dans l'exacte mesure où il y a tromperie sur la marchandise que nous nous en indignons. Le trucage est aussi peu admissible que si une véritable prostituée trichait par trop manifestement sur ses avantages. Le client veut bien être un peu mené en bateau, mais il exige d'en avoir pour son argent.

Cette transaction prostitutionnelle ne s'exerce aujourd'hui que par un clic sur une image. Elle reste virtuelle. Mais il s'agit bien de prostitution. Ces demoiselles doivent se faire cliquer dessus à mort pour arriver à générer de confortables bénéfices, par des moyens indirects mais qui sont bien liés à leur exposition.

Quand on découvre que l'écart est manifestement trop grand entre le vrai grain de la peau et le faux, le galbe original de la jambe et celui corrigé par la souris, nous ne nous disons pas : c'est un photographe médiocre ; nous nous indignons, parce que nous nous estimons escroqués.

Il en va de même avec la photo du président de la République. La rage contemporaine de la transparence exige l'authenticité du moindre pore, de même que la pornographie poussée à l'extrême devient de l'endoscopie médicale.

Si le président, ou plutôt sa myriade d'assistants, se donnent la peine de redresser virtuellement son col, d'arranger sa coiffure et de nous épargner le luisant de son épiderme, nous ne le ressentons plus comme de l'art, de l'élégance et de la bonne éducation, mais comme l'escroquerie subie par le client qui se fait refiler du jambon injecté d'eau de partout.

C'est de la publicité déloyale. Nous avons acheté le gendre idéal sur catalogue, et le produit ne correspond pas exactement à la photo qui se trouve sur la boîte. Le minimum serait d'apposer la mention, en bas des affiches, en tout petits caractères : photo non contractuelle.

Il serait intéressant de faire une étude sur les photos officielles de tous les présidents de la République, depuis que cette pratique a été inaugurée au XIXe siècle. Il serait fort étonnant qu'aucune d'elles n'ait été retouchée.

Claude Luçon

@ agecanonix | 07 mai 2018 à 20:38

Avec un pseudonyme pareil ne me dites pas que vous découvrez seulement maintenant que politiciens et médias manipulent l'opinion française allègrement ?

C'est pourtant une bien vieille habitude nationale qui va de la glorification de Staline aux costumes et emplois fictifs de Fillon, en passant par les supposés diamants de Giscard, la supposée cruelle Savak du Shah d'Iran... et même le gaz de schiste.

Nos écolos s'indignent du fait qu'on veut enterrer des déchets nucléaires sous 500 mètres de terre mais ne sont pas dans les ports de Toulon, Brest et autres
pour s'inquiéter de la santé des marins du Charles de Gaulle et de nos sous-marins d'attaque tous propulsés par réacteurs atomiques.

Des petits malins ont inventé SOS Racisme pour se créer un job confortable en faisant croire aux Français qu'ils sont racistes, alors que ce sont eux les racistes.
Des fils de bourgeois vont dire, violemment, aux cultivateurs de Sivens qu'ils ne savent pas comment gérer leurs ressources d'eau !
Les médias nous avouent trente ans après ce qu'ils savaient tous depuis longtemps, que Mitterrand maintenait une deuxième famille aux frais des contribuables.
Les gens de la SNCF n'ont pas compris qu'être cheminot ne consiste pas à envahir des bâtiments de la République. Etre cheminot c'est se battre contre l'envahisseur, pas être l'envahisseur ! Ou du moins ce l'était !
Comment ceux-ci peuvent-ils ainsi humilier leurs ancêtres !

C'est devenu une habitude, à la mode de la photographie pré numérique, on continue à nous faire voir la France comme le négatif de la photo nationale.
Il est normal de faire tout à l'envers en France.

On nous manipule depuis longtemps, très longtemps.
Ivan Rioufol a un talent particulier pour enfoncer les portes ouvertes !
Macron passe son temps à redorer le blason national, les syndicats, eux, passent leur temps à ridiculiser le pays et les médias à applaudir les Mélenchon, Ruffin et Martinez.

Wil

Passons vite sur les retouches de Macron : "Même s'il était attentif à tout, je doute qu'il ait lui-même enjoint de procéder aux retouches".
Non, c'est sûr qu'à 26 000 euros de maquillage en trois mois confirmés par l'Elysée, c'est pas le genre de la maison Macron, les retouches. On n'est plus à ça près de toute façon, la France roule sur l'or si on écoute le défilé de tous les propagandistes médiatiques officiels sur toutes les chaînes infos en l'honneur du premier anniversaire à l'accession au trône de not' bon Maitre et Roy. La preuve, la baisse de l'APL, la SNCF, etc. Bref.

Quant à Ruffin "J'ai tweeté sur lui il y a peu de temps et j'avais écrit ceci : "François Ruffin n'en a rien à faire de gens comme moi et sans doute beaucoup de mes positions susciteraient-elles sa totale hostilité ! Il n'empêche que j'éprouve une sympathie et presque une estime pour une personnalité singulière, sincère et au service exclusif des humbles"."

Là, JE ME MARRE ! C'est M.Bilger le bourgeois parisien qui s'encanaille comme la pire des bobos parisiennes fond devant les "cailleras" rappeurs de banlieue pourrie parce qu'eux ce sont de "vrais mecs" et pas des "c**illes molles".

Cette attirance perverse est quasiment aussi ancienne que la civilisation elle-même et sûrement aussi vieille que l'Ancien Régime où l'on épousait pour perpétuer un nom et une descendance et où l'on couchait avec les valets ou les femmes de chambres pour le plaisir.
C'est, dans le fond, le même principe psychologique.
La fascination de la transgression ; et donc c'est d'une banalité à pleurer.
Et au fond ce texte de M.Bilger est symptomatique de ce phénomène vieux comme le monde.
C'est quasiment l'expression d'un vaudeville de bas étage où le maître de maison qui serait M.B. serait marié à Macron avec qui il se ferait ch**r et qu'il tromperait avec la femme de chambre Ruffin dès que la maîtresse de maison aurait le dos tourné.

Bien entendu, nous ne sommes pas dans un conte de fée mais dans la réalité et aucune chance que le prince s'enfuie à la fin avec la servante et l'épouse.

Tout ça pour dire que pendant que comme tous les autres propagandistes officiels médiatiques, M.B. parle du superficiel, il ne parle pas du fond et c'est le but parce que là c'est évidemment beaucoup moins glorieux.

agecanonix

On nous assassine en silence, il faut lire le billet ci-dessous :
"Pourquoi la censure française est un scandale", par Ivan Rioufol
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/05/cette-censure-qui-force-a-ferm.html#comments

Robert

@ Lucile | 06 mai 2018 à 23:25

J'avais effectivement évoqué cette sensation de gêne que provoquait en moi le regard de monsieur Macron sur certaines photographies, voire à la télévision. Il y a en effet, dans cette fixité, une forme d'"éloignement" que l'on retrouve en partie dans l'image d'illustration de ce billet de monsieur Bilger.

La retouche d'image n'est pas seule à expliquer cette sensation puisqu'on la retrouve aussi dans des images télévisées en direct.
Cet aspect "insaisissable", souvent fugace, a priori non lié aux effets d'éclairage, est sans doute la traduction de dispositions psychiques que je ne sais pas interpréter. Je ne puis donc adhérer à cette personnalité qui comporte des aspects pour moi un peu étranges.

Mary Preud'homme

Sous l'égide du gouvernement dont on a remarqué qu'il ne soutient que du bout des doigts et à contrecoeur son armée et sa police, quand il ne les renie ou ne les sanctionne pas si elle a le malheur d'exprimer sa défiance ou son ras le bol, il existe depuis peu une nouvelle milice baptisée "agents verbalisateurs", laquelle est recrutée par Moovia sur des critères plus que douteux et sans rapport avec ceux exigés pour le premier concours de gardien de la paix.

Ce n'est hélas qu'un début vers la généralisation de procédés de basses politiques qui se "macrotisent", voire se "macoutisent" et annoncent des lendemains qui déchantent pour ceux et celles ayant élu "par défaut" un primo-dictateur, avec ou sans retouches...

Anastase du 27

Trop de critiques inutiles contre le Président.
Quand Monsieur Hollande parcourait aussi la planète alors que le chômage était au plus haut et que la croissance n'était pas au rendez-vous, il n'y avait pas les mêmes critiques. 
Notre président a rencontré le président des États-Unis et que l'on aime ou n'aime pas Monsieur Trump sa légitimité ne peut être contestée. C'est d'abord l'affaire des Américains et pas la nôtre.
Il y a depuis le Président Chirac un lourd contentieux avec l'Australie.
Ce pays continent est stratégique face aux velléités d'expansion de la Chine.
Il visite l'Australie et finalement est très bien accueilli.

En Nouvelle-Calédonie à 6 mois d'un référendum clé pour notre présence en Océanie, il réalise un parcours sans faute face à une population locale qui n'a pas oublié Ouvéa et les accords de Paris où Michel Rocard a réussi l'impossible face à une situation explosive due aux sbires politiques du Premier ministre Jacques Chirac.

Critiquer est possible à condition d'être totalement impartial.

Hier soir sur France 2 et TF1 c'étaient des critiques peu amènes sur le coût des déplacements de Monsieur Macron. Avons-nous oublié ceux de Mitterrand, de Chirac, de Sarkozy et de Hollande ?
Monsieur Macron a plus fait pour l'image de la France à l'étranger en un an que les quinze ans des quinquennats de ses prédécesseurs. Il faut en toutes circonstances savoir raison garder.

A tous les hurleurs et cracheurs d'injures répétitifs et sans aucune imagination ni arguments, que fiel, désertez ces colonnes où l'on s'efforce de réfléchir et d'échanger des idées constructives.
Engagez-vous concrètement dans une association, allez apprendre à lire aux enfants illettrés, faites le ménage, c'est bon aussi pour la propreté intellectuelle, frottez-vous au concret et évitez de prendre des médicaments contre vos dépressions chroniques, écrivez un livre et faites-vous publier, ça vous fera du bien et nous, ça nous reposera.

Je trouve que vous disposez sans doute de TROP de LOISIRS, je ne dirai pas aux frais de qui.

Zonzon

L’ECORNIFLAGE POUR TOUS

Quand on veut se faire « retenir » le mieux est d’annoncer qu’on est sur le point de partir !

A Dieppe, beau port de mer, on vient d’inaugurer le monument au Pseudo inconnu. Il était temps !

En France Marc Ghinsberg et Herman Kerhost sont des pseudos. Et c’est mieux ainsi !

@breizmabro – le 6 à 13 h 21- est un pseudo dont la grand-mère voit midi à sa porte. La mienne aussi.

@Michelle D-LEROY s’est bien gardée de tout dévoiler. On ne saura jamais qui est D. Docteur, Dentiste, Drone… ?

@Patrice Charoulet a convaincu @Achille de se mettre à nu. Voici Achille Patteblanche. Les Patteblanche sont souvent originaires des régions frontalières.

Le télégramme c’est fini, ni, ni ! Orange y a mis fin. Ce n’est pas trop tôt ! Quand on pense qu’on aurait pu éviter une guerre !

@Noblejoué, doux, paisible et aimé, ton Zonzon est un pseudo. Le souvenir d’une chanson douce de son enfance, une musicalité dont il ne se rappelle que de ce passage : zon, zon, zon… Peut-être une berceuse !

Halte à la concision ! Démo, des mots, des maux, des pseudos, dodo.

@boureau – le 6 à 8 h 37 – a repéré une chemise blanche à la BHL. Qu’attend-il pour entarter ?

@caroff – le 6 à 12 h 06 – Ah ! les canines. Terrible les canines ! Surtout quand elles poussent à l’intérieur !

Nous serions ici dans un blog de centre droit ! Pourquoi pas ?

@boureau – le 7 à 8 h 34 – Mélenchon = Le Pen !
-Lequel des deux espérez-vous détruire avec votre équation du premier degré ?
- Monsieur, je ne parle jamais au premier degré !
- Répondez quand même !
- Les deux.
- Vous ne faites pas de « détail »… heu !
- J’ai mes convictions !
- Dans le fond ne seriez-vous pas un coupeur de bouts d’omelette ? Pas d’extrémités. Vous me rappelez Raymond Devos !
- …
- Finalement vous êtes un centre droit ?
- Vous voulez m’entraîner…
- Permettez que je vous coupe, comment les imaginez-vous mentalement ?
- Sur un dessus de cheminée, en marbre, statufiés, éternels, beaux… comme l’antique !

Kerhost et Ghinberg, chevaliers félons des profondes forêts de Mazurie, n’empêcheront pas Robert Marchifal, à la noire armure, d’atteindre le Graal !

Jacques Marques

Je vous comprends parfaitement, monsieur Bilger.

Un adversaire politique n'est pas un ennemi, ni forcément un imbécile.
On peut s'opposer à une personne et à ses idées mais si l'on s'estime un minimum intelligent alors on prend le temps de l'écouter ne serait-ce que pour mieux le combattre.

Pour autant, que cela soit Ruffin, Macron ou un autre, ils font le show car les gens en demandent. On a les politiques qu'on mérite.

pierrot de mendragore

Le 26 mai au soir, Macron réquisitionne les avions d'Air France cloués au sol par les pilotes CGT...
On emmène tout ce beau monde :
à l'Ouest au Venezuela
à l'Est au Turkménistan... chez leurs copains.
On ramène les opposants de Maduro en vol retour.
Double bénéfice :
Cela diversifiera les sources migratoires.
On sera débarrassé de ces blablateurs qui verront en direct leur démagogie en réel.

Mary Preud'homme

@ Tipaza | 07 mai 2018 à 09:27

Le procédé argentique est toujours pratiqué, notamment en noir et blanc pour réaliser des photos d'art dignes de ce nom.

Par ailleurs à tout passionné ou nostalgique de l'histoire de la photo, je recommande vivement une visite à la foire internationale de la photographie qui a lieu chaque année depuis plus de cinquante ans le premier week-end de juin à Bièvres (Essonne).
Et pourquoi pas ensuite un stage afin de découvrir parmi les multiples facettes de cet art "majeur" à ses débuts (cf Nadar) la bonne vieille méthode au collodion et réaliser soi-même ses propres photos "sépia" etc.

agecanonix

Qui a écrit cela :
"C’était un de ces hommes politiques à plusieurs faces, sans conviction, sans grands moyens, sans audace et sans connaissances sérieuses, avocat de province, joli homme de chef-lieu, gardant un équilibre de finaud entre tous les partis extrêmes, sorte de jésuite républicain et de champignon libéral de nature douteuse, comme il en pousse par centaines sur le fumier populaire du suffrage universel.
Son machiavélisme de village le faisait passer pour fort parmi ses collègues, parmi tous les déclassés et les avortés dont on fait des députés. Il était assez soigné, assez correct, assez familier, assez aimable pour réussir. Il avait des succès dans le monde, dans la société mêlée, trouble et peu fine des hauts fonctionnaires du moment."
----------------------------
Notre parlement regorge de ces hommes et femmes, quant aux ministres ils proviennent du même terreau.
Un chef sans valeur ne peut être entouré que d'hommes qui lui ressemblent.
Que voulez-vous que nous fassions avec de tels individus, un pays ne peut être estimable que par la volonté de son peuple et la qualité de ses dirigeants.

Charles

Bonjour

M. Macron s'est fait retoucher ou maquillé.

La belle affaire ...
La personne qui vous a pris en photo, n'a t elle pas fait attention au cadre ...
Quelle serait votre photo sans aucun artifice ? Quel fond ? Quel cadrage ? Quel sourire ? Avant ou après vous être peigné ? Avec ou sans pose ?

Dans l'"Eloge de la Modernité", Baudelaire fait un éloge du maquillage, n'aurait il pas de nos jours vanté photoshop ?


Une citation
"La femme est bien dans son droit, et même elle accomplit une espèce de devoir en s’appliquant à paraître magique et surnaturelle ; il faut qu’elle étonne, qu’elle charme ; idole, elle doit se dorer pour être adorée. Elle doit donc emprunter à tous les arts les moyens de s’élever au-dessus de la nature pour mieux subjuguer les cœurs et frapper les esprits. Il importe fort peu que la ruse et l’artifice soient connus de tous, si le succès en est certain et l’effet toujours irrésistible."

hameau dans les nuages

@ breizmabro | 07 mai 2018 à 09:35

Marlène Schappia est allée faire, dixit, "une marche exploratoire" dans les rues de Trappes pendant deux heures et n'a rencontré que deux femmes. Elle ne nous dit pas si c'est avec le casque colonial sur la tête qu'elle est allée dans ce chausse-trape.

On vit une époque formidable.

Lucile

@ Philippe Bilger

Je suis étonnée de vos critères de jugement, intriguée, mais aussi intéressée. Je m'apprêtais à vous faire remarquer que l'on jugerait Macron sur sa capacité à redresser l'économie et assurer la bonne marche des institutions, et qu'on se fiche de savoir si des photos que l'on regarde à peine et qui finissent à la poubelle sont retouchées.

Ce qui ressort de cette première année de pouvoir macronien, c'est le coup de barre à droite pour une partie de l'économie —malgré tout dans un océan d'étatisme—, et l'ancrage à gauche pour les questions de société, immigration et féminisme en tête, cependant que se prépare une évacuation discrète, pour l'instant partielle, des jurys populaires dans les tribunaux.

Mais vous, vous êtes déçu par les retouches sur la photo ! Eh bien, vous avez peut-être raison après tout d'y voir un clignotant orange. Il y a des signes apparemment dérisoires mais qui, bien choisis, peuvent être des indicateurs aussi fiables que les chiffres. Les journalistes disent de Macron : "on verra s'il réussira son pari (économique)", mais c'est un leurre, il y aura du blanc, du noir et du gris, et l'on pourra tirer la plupart des chiffres dans un sens ou dans un autre. Tandis que vos repères apportent à l'évaluation une touche humaine, à rebours de la pensée dominante technocratique.

Mais avant de s'emballer pour Ruffin, il faudrait peut-être savoir s'il ne travaille pas son image lui aussi. Ce type est en concurrence avec Mélenchon, il joue dans la même cour, une catastrophe en prévision s'il parvenait au pouvoir.

Florence

Partout où il se promène et où il est filmé ou photographié, Macron est maquillé comme une voiture volée. Cela a frappé les étudiants de l'Ecole Centrale quand il y est venu faire un discours. Cela les a bien fait rire aussi. Il faut dire que le symbole est clair : tout est maquillage.

jack

Peu me chaut que certaines photos de Macron soient retouchées. Après tout, une campagne électorale est un 'tout' de communication : les images, les paroles, les décors.
Le parti de Mélenchon engendre la mélancolie. On nous récite des vieilles lunes dont on sait bien qu'elles sont complètement décalées par rapport à la réalité du moment. Certains pensent que Mélenchon est, de fait, un complice de Macron : une politique repoussoir qui jette l'électorat dans les bras de Macron le réaliste. Mélenchon neutralise l'action de Wauquiez et de Le Pen.
Il est tout à fait clair que si Mélenchon avait gagné les élections, nous serions dans de beaux draps ! Idem pour Madame Le Pen.

Ruffin joue sa partition. Tour à tour sympathique ou agaçant et en tout cas, poil à gratter en permanence. Autant il paraît authentique sur le terrain, autant il surjoue à l'Assemblée nationale au sein de laquelle il se ridiculise en même temps qu'il ternit un peu l'image d'un Parlement respectable et respecté.

breizmabro

J'ai bien aimé quant à moi "la fête à Schiappa" la donneuse de leçons en tous genres qui a tweeté :

#LaFeteAMacron
Au-delà du sujet, il est insupportable de voir cette tournure grammaticale promue par des élus !
"La fête DE Macron" eut été plus correct.
Penser que les classes populaires ont besoin d’une langue française dégradée pour s’y reconnaître, c’est les mépriser"

La linguiste Laélia Véron, agrégée de Lettres modernes, diplômée de l'ENS de Lyon et docteure en langue française répond :

En réponse à @MarleneSchiappa :
Deux contresens 1) Il y a une différence de sens importante entre "la fête de Macron"et"faire la fête à Macron", le 2e est l'antiphrase ironique du 1er. 2) Une tournure populaire n'est pas une "langue française dégradée". On appelle ça l'usage.

"Par ailleurs, quitte à se prendre pour une pimbêche de la langue française, il manque un accent circonflexe à ‘eût été’ (pour différencier le passé antérieur et le conditionnel passé). À ce jeu-là @MarleneSchiappa on se fait toujours doubler..."

Tipaza

@ Lucile | 06 mai 2018 à 23:25

Je crois bien avoir fait une remarque concernant la photo de campagne de Macron, vous avez une excellente mémoire, la mienne ne s’active que pendant le sommeil d’où l’importance de la sieste chez moi ;-)
C’est peut-être de cette remarque que vous en avez déduit l’importance de la photo pour moi, ou alors c’est l’intuition féminine dont on ne dira jamais assez de bien ou de mal ;-)

Concernant la retouche des photos de Macron, il faut évidemment protester, il pratique à merveille le vieux dicton qui dit que « le mensonge usurpe les apparences de la vérité », mais il faut reconnaître qu’une photo n’est jamais le reflet d’une personnalité ou si rarement, et c’est ce qui explique la supériorité du portrait peint sur la photo.

Il y a dans la peinture l’intervention du temps de la réalisation qui compense ce que le portrait peut avoir d’immédiateté, alors que la photo, simple instantané, a besoin de beaucoup de chance et de talent de la part du photographe pour traduire la personnalité de la personne.
Il manque à la photo le mouvement réel ou à venir du visage qui n’est jamais immobile, et seule une photo qui réussit à capter l’illusion du mouvement peut rendre la vie.
Certaines personnes, même immobiles, ont toujours l’air en mouvement, et c’est pourquoi elles sont « photogéniques » c’est-à-dire que leurs photos traduisent leur personnalité, il faut évidemment qu’elles ne dissimulent pas, la dissimulation se voit par le caractère artificiel du regard, et c’est peut-être bien ce qui m’avait choqué dans la photo de Macron que vous citez.
Je n’aime pas cet homme dans la froideur quasi pathologique de son regard.

Bon voilà, sur le fond une bonne photo est toujours un peu arrangée, et même au temps de l’argentique il fallait travailler le tirage sur papier, ce qui n’excuse en rien le travail de retouche de la photo de Macron, qui est trop visible, et si je peux, et je m’y autorise, je dirais que les photographes auxquels Macron fait appel ne sont pas au niveau.

Le numérique incite à la désinvolture en se disant qu’on rectifiera en post-traitement sur l’ordi, et c’est le drame des jeunes photographes.
Je parle comme un ancien combattant de la photo, mais comme j’en suis un, ça ne me gêne pas. ;-))

Friedrich

Ruffin franciscain !
Il ne lui manque qu'une bonne tonsure au bol, la robe de bure et des sandales à lanières...
Attention, bientôt, il va parler aux animaux dans les bois.
En tout cas, vaudrait mieux alerter le Vatican, on ne sait jamais...
Déjà que Mélenchon croit voir la Sainte Vierge dans le drapeau européen, c'est peut-être une démarche urgente !

Oh ! Méfions-nous des généreux, ils nous doivent souvent plus qu'ils ne nous donnent.
Autrefois à l'Assemblée, il y avait des nobles qui, nantis de leurs titres, pensions et revenus de fermages assuraient leur train de vie, sans, paraît-t-il, demander de subsides au roi.
Il y eut la révolution en 1789 et la noblesse, en réalité pensionnée pour partie par la cassette du roi, autrement dit le budget de la France, a quasi disparu. Qu'un réalisateur à succès - je ne conteste pas son talent - mais qui a bénéficié de subventions distribuées par "le système d'aide à la création artistique et au cinéma" fasse son nid et sa notoriété, pourquoi pas, mais il ne doit pas omettre de dire que c'est avec l'aide de l'Etat, et donc du peuple, y compris les riches qui paient l'impôt. Qu'il fasse fructifier sa notoriété, je ne lui en fais pas reproche, mais alors, qu'il ne crache pas dans le système qui l'a fait prospérer. Je le trouve, de fait, fort soumis au système, et non anti-système et insoumis, tel qu'il le prétend.

Il appartient de fait à une "noblesse" qui n'a ni titre, ni particule liés à une terre, mais qui existe bel et bien, alors la communication : "moi je donne mes émoluments et indemnités de député à des associations" me fait marrer, car si elles sont aussi propres que ce monsieur, par l'esprit s'entend, ce n'est pas gagné pour le prochain "Grand Soir".
Qu'un Chavez soit son idole ne me surprend plus.

GLW

Après les grosses ristournes, voici les grosses retouches.
Alors, forcément, très déçue, la bonne nous a confié ce matin qu'elle avait renvoyé sa carte de membre du Macron's Cougar Club.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS