Paris a été livré à la chienlit le 1er mai.
1 200 Black Blocs cagoulés, masqués, armés, ont détourné un défilé syndical et laissé croire à des citoyens éberlués, indignés, que l'autorité s'était mise elle aussi au repos le jour de la fête du travail.
Violences, désordres, casse, frénésie de destruction, haine antipolice, ultragauche organisée et chauffée à blanc dès le lundi 30 avril, mêlant Français et étrangers, dans une même détestation de l'Etat, des symboles officiels du capitalisme et de la relative tranquillité républicaine.
Peut-être même suis-je naïf en prêtant à ces brutes des desseins idéologiques car derrière cette fureur collective, on retrouve plutôt l'expression d'un nihilisme dont le ressort est de manifester que cette société ne vaut rien et qu'elle justifie les pires attitudes.
Comme c'était prévisible, à la suite de cette prise de possession de la rue par des énergumènes s'abandonnant avec rage et volupté à des démolitions tant physiques que matérielles, des polémiques ont surgi et mis en cause l'action policière qui n'aurait pas été à la hauteur du cataclysme annoncé et concrétisé.
Je n'ai pas connu d'événements, certains encore assez récents, qui n'aient pas suscité, à chaque fois, des controverses du même type comme si, faute d'avoir pu admirer un Etat ferme et des forces de l'ordre efficaces, on se consolait en rappelant, mais trop tard, ce qui aurait pu et dû être mis en oeuvre.
Ce 1er mai non seulement n'a pas dérogé à cette règle mais a conduit spécialistes et profanes à se livrer à mille considérations souvent critiques sur l'incurie et la faiblesse de nos systèmes de protection au sens large. Toutefois, ce n'est pas faire preuve de mauvais esprit que de souligner pour le moins une médiocre adaptation de ceux-ci à l'ampleur de la menace et à son insolente et scandaleuse extériorisation.
Je n'irais pas, pour l'inspiration, jusqu'à incriminer des responsables politiques mais il est patent que légitimer dans les discours les violences symboliques - sans aller jusqu'à Philippe Poutou qui approuve les vraies - tend à faciliter une confusion suspecte et regrettable avec celles terriblement réelles.
Ce fiasco du 1er mai, aussi explicable et relatif qu'il soit, exigerait d'abord de la part du pouvoir une contrition, des regrets.
Autant, sur ce plan, malgré le volontarisme affiché, le constat triste et l'aveu navré de l'impuissance m'ont semblé justifiés de la part de Gérard Collomb, autant je n'ai pas apprécié le ton cocardier et presque désinvolte du Premier ministre se contentant d'une pauvre argumentation sur le fait qu'il y avait toujours eu des polémiques, sans l'ombre d'une prise de conscience sur l'intolérable de la veille puisque, selon lui, il n'y a eu "aucune défaillance de l'Etat".
Le président de la République, d'Australie, nous a remis seulement en mémoire qu'il y avait un pouvoir et un gouvernement et que c'était à eux d'agir en ajoutant à l'adresse des Insoumis qu'ils étaient des "pyromanes indignés".
Ne nous voilà guère avancés sur le point capital de savoir si le 1er mai on aurait pu bloquer en amont les Black Blocs et éviter qu'un temps ils soient les maîtres absolus d'un espace d'où des luttes pacifiques avaient été exclues.
Je ne suis pas un adepte du "il n'y a qu'à", apanage des lucides d'après la catastrophe.
Je ne méconnais pas que le changement de stratégie de la police - des structures lourdes ayant été substituées aux unités légères se fondant dans la masse - a entraîné des retards dans les interventions de sauvegarde, par exemple pour la casse du McDonald's.
Je mesure l'inquiétude du préfet de police à l'idée que des dommages collatéraux, notamment humains, aient pu être causés par une trop grande vigueur policière mais a-t-on le droit de s'interroger ? A force d'avoir voulu prévenir et éviter ceux-ci, n'a-t-on pas négligé de s'en prendre aux dommages centraux, aux saccages et aux atteintes essentiels, n'a-t-on pas pris le risque de privilégier une retenue, voire une abstention préjudiciables au détriment d'opérations et d'actions certes risquées mais que la mesure aurait pu gouverner ?
J'entends bien que ce groupe violent et déterminé à aller jusqu'à l'insupportable - tant sa haine ne se serait pas satisfait de broutilles - n'a pas circulé d'emblée dans l'accoutrement inimitable qui était le sien. Ni vu ni connu avant, tout dans des sacs à dos, puis sur place, en formation de guerre sans équivoque. Ne pas être reconnus et frapper et casser sans entrave. Protégés par la modération obligatoire de leurs adversaires, de nos défenseurs (Le Parisien).
Je doute qu'on ait explicitement enjoint aux CRS de "laisser casser s'ils cassaient" (Boulevard Voltaire) mais il y a eu vraisemblablement la diffusion d'une philosophie générale mettant en garde contre les réactions inopportunes et précipitées aussi légitimes qu'elles auraient été.
Il n'est pas faux en revanche de suggérer qu'une piste sérieuse pour l'avenir devrait être de multiplier, en amont, les fouilles et les contrôles d'identité pour éliminer du champ ultérieur tous les fauteurs de trouble, de désordre et d'agressions.
Le préfet de police, pour sa part, a regretté, avec un zeste de nostalgie attristée, certaines dispositions de l'état d'urgence.
Je suis persuadé - je persiste sur ce plan : voir mon billet du 2 janvier 2018, "On lynche la police ou on la soutient ?" - qu'il conviendrait, pour mieux réprimer les Black Blocs, les phénomènes de plus en plus fréquents de violences collectives et, par ailleurs, les transgressions délictuelles et criminelles, de restaurer les peines plancher et de rétablir une loi anticasseurs en l'adaptant aux situations d'aujourd'hui où des identités insaisissables, en groupe, se livrent, certaines de leur impunité, à des comportements condamnables.
Enfin on se félicite à juste titre que notre police soit républicaine et en même temps, mise en cause souvent par des voyous et des médias complaisants, elle est à tout coup présumée coupable. Elle n'est pas armée et, bien sûr, c'est son honneur, quand on lui frappe violemment une joue, de n'avoir certes pas à tendre l'autre mais au moins de s'efforcer à une riposte maîtrisée. Pour ma part je ne parviendrai jamais à me résoudre à ce que ceux qui luttent pour nous et en notre nom soient si dépourvus des armes législatives nécessaires.
Les Black Blocs, en effet, ne font pas de jaloux. Aucun pouvoir n'est irréprochable. Aucun gouvernement ne fait mieux que le précédent pour la sécurité et le maintien de l'ordre républicain. Emmanuel Macron, dans ce registre, ne fait pas de miracles.
Une touche de modestie siérait pour cette évidence.
@ Mary Preud'homme | 14 mai 2018 à 11:25
Elle est fière de dire à tout le monde qu’elle est armée alors que c’est illégal !
Mon dieu, mais qu’est-ce que je ris avec elle... enfin surtout d'elle !
Et j’imagine la donzelle agressée disant à son agresseur :
Une chose est sûre, les armes ne servent jamais, car les gens ne savent jamais quand ils seront agressés, ils ne savent même pas s'en servir ; elles se retournent même contre eux.
Et surtout, le pathétique de la narration : agressée par trois musulmanes !
Comment elle sait que les trois folles étaient musulmanes ?!
Elles faisaient la prière, les fesses en l'air, en même temps qu’elles l’agressaient ?!
Rédigé par : Elusen | 16 mai 2018 à 01:37
@ sylvain
Je sais tout cela et bien d'autres choses...
J'ai moi-même été victime de plusieurs agressions dont une fois violemment prise à partie par trois musulmanes et molestée pour une question de stationnement, alors que je me garais à Paris 17ème. Bien que blessée, je me suis alors placée devant leur véhicule resté au milieu de la chaussée pour les empêcher de repartir en attendant la police qu'un riverain de sa fenêtre me disait avoir appelé. Mais personne d'autre pour me porter assistance sur le moment face à ces trois furies. Ces dames ont alors tenté de repartir avant l'arrivée de la police et je n'ai eu que le temps de m'écarter pour éviter d'être écrasée.
Fort heureusement, j'avais relevé le numéro de la voiture.
ITT de 12 jours, dépôt de plainte, je vous passe les détails. J'avais peu d'espoir de voir mon affaire aboutir, quand à ma grande surprise le commandant de police qui avait enregistré ma plainte m'a informée qu'un témoin s'était présenté spontanément pour confirmer ma version des faits.
L'affaire est passée en correctionnelle quelques mois plus tard, la conductrice (connue des services de police) qui pour sa défense m'avait accusée de l'avoir traitée de "sale arabe" - ce à quoi j'avais rétorqué ironiquement qu'elle avait sans doute lu dans mes pensées - a écopé de deux mois de prison dont un avec sursis, plus une amende de quelques milliers de francs (c'était en 1998) et ses deux acolytes de un mois avec sursis.
Depuis j'ai toujours une matraque télescopique dans mon sac ou à portée de main dans ma voiture, lorsque je fais mon jogging, du VTT... et je n'hésiterais pas à m'en servir.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 mai 2018 à 11:25
@ Mary Preud'homme | 13 mai 2018 à 18:05
D'accord avec vous, mais que feriez-vous si vous étiez témoin de ce genre d'agression ?
Savez vous que vous êtes au pays d'une justice gauchiste collabo du crime et de la culture de l'excuse aux délinquants et criminels ?
Savez-vous que vous pourriez être poursuivie pour coups et blessures si vous blessiez l'agresseur ?
Savez-vous que vous pourriez être mise en garde à vue comme une criminelle ?
Savez-vous que vous devriez payer de fortes indemnités à ce terroriste pour traumatismes physiques ?
Savez-vous que personne ne viendrait vous appuyer moralement et témoigner en votre faveur par peur de représailles ?
Savez-vous que plus de la moitié des citoyens génétiquement gauchisés de ce pays éprouvent de la compassion pour tous ces "révoltés" qui ne font que venger leurs ancêtres victimes de la colonisation ?
Savez-vous que tous les autres musulmans dits "modérés" sont secrètement fiers de leurs congénères fanatiques islamistes, malgré les déclarations vivrensemblistes apaisantes d'un très haut niveau d'hypocrisie devant micros et caméras ?
Savez-vous que l'islam nous a déclaré la guerre, sans rangers, bottes, treillis ni casques lourds ni chars ni artillerie mais avec un simple cutter ou couteau, et qu'il aligne les cadavres lentement mais sûrement et réussit à affoler et traumatiser une population qui se laisse détruire sans riposter, préférant la honte de collaborer à un sursaut citoyen de résistance ?
Plus fastoche de crier haro sur les Zemmour, les Collard, les Ménard, les baudets de cette fable mortuaire islamiste, signe évident de faiblesse et de soumission du troupeau à ces bourreaux criminels musulmans.
Rédigé par : sylvain | 14 mai 2018 à 08:47
@ Mary Preud'homme
Les gens n'ont pas le droit de porter d'armes... Comment demander à des moutons le courage des lions ?
Rédigé par : Noblejoué | 13 mai 2018 à 22:45
Bien sûr que dans une France de pétochards, les factions anarchistes et violentes, y compris ultra minoritaires peuvent semer la peur et agir sans complexe. Et même un tueur isolé armé d'un simple couteau comme on vient de le voir ces jours-ci à Paris capable à lui seul, au milieu d'une foule dense, de tuer et blesser cinq personnes et mettre en fuite une armada de témoins terrorisés. Alors que l'intervention de deux ou trois hommes ou femmes déterminés, et un bon coup sur la tête, auraient suffi à le calmer sans délai (cf Alek et Spencer du Thalys).
Qu'adviendrait-il de nous en cas de guerre ou d'invasion à voir cette lâcheté franco-française se généraliser à tous les niveaux, au profit de marches blanches, cellules psychologiques et discours enflammés, à commencer dans les plus hautes sphères de l'Etat ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 mai 2018 à 18:05
@ Elusen
Donc les Black Blocs sont des nihilistes plein de ressentiment notamment contre les forces de l'ordre et les étudiants pauvres et on leur laisse tout faire pour décrédibiliser la contestation.
Si de telles choses étaient prouvées et largement diffusées, ce serait très positif politiquement... Est-ce que des personnes, vous-même peut-être*, font quelque chose dans ce sens ?
Quoi qu'il en soit, bon courage à ceux qui s'en occupent ou s'en occuperont, au cas où.
*Ne pas me répondre si cela risque de gêner.
Rédigé par : Noblejoué | 13 mai 2018 à 08:48
Je ne sais pas s’ils sont de l’ultragauche et pour commencer qu’est-ce que peut bien vouloir dire ultragauche ?!
Dans bon nombre de pays anglophones où j’ai vécu, autant qu’en France, ils sont hyperorganisés, c’est toujours un truc qui m’a intrigué.
J’ai souvent eu l’impression, pour les avoir croisés soit dans des manifestations, soit sur un trottoir, qu’ils ont reçu des formations paramilitaires, des trucs dans le genre.
La totalité de ceux que j’ai interpellés sont des enfants de bourgeois.
Ils ont une espèce de plaisir troublant, libidinal, de l’ordre de l’excitation sexuelle, à la haine et à la violence.
La nouvelle méthode, ils détournent des cortèges.
Comme les manifestations doivent être prévues, qu'il faut obtenir des autorisations, donner le parcours, que le tout est public, consultable sur le site de la préfecture où la manifestation aura lieu, ils repèrent les lieux à l’avance et choisissent un endroit où ils vont détourner la manifestation et pouvoir organiser leur fuite rapidement.
Ils vont se placer 500 mètres avant le cortège.
À maintes reprises, je suis, physiquement, allé voir par curiosité comment ils s’organisent, ils arrivent habillés en noir, K-Way, grosses lunettes de ski, masque antipollution pour faire du vélo dans les villes ou masque pour peintre professionnel, capuches, gants et ils mettent du gros sparadrap au niveau des poignets entre le vêtement et les gants, ils le font aussi aux chevilles.
Dans les manifestations, ils sont repérables au son et à l’alcool, ils boivent énormément de bière.
Le son vient du sac à dos qu’ils portent quand ils marchent, vous entendez des objets en métal ou en verre s’entrechoquer. Soit parce qu’ils ont des boules de pétanque pour jeter sur la police, soit parce qu’ils ont des cocktails Molotov.
Et une envie, presque de l’ordre de l’éjaculation, de tuer un policier.
Ils s’organisent à chaque fois pour tenter, à plusieurs, d’en isoler un pour le tabasser.
Les personnes qu’ils vomissent le plus sont les pauvres qui ont fait des études universitaires et qui leur tiennent tête.
Je vous conseille réellement d’aller à des manifestations, juste pour voir et observer, allez en début de cortège quand brutalement il se met à stagner, à ce moment-là, vous allez voir le service d’ordre de la CGT qui se met à encercler la manifestation pour la protéger, qui protège activement les officiels et les journalistes qui suivent le cortège et plusieurs mètres devant le cortège ces Black Blocs, approchez-les tant qu’ils n’ont pas commencé les violences et observez comment ils sont organisés, cela va vous stupéfier.
La police, la préfecture, le ministère de l’Intérieur n’ignorent jamais leur présence, mais pour décrédibiliser une manifestation, ils sont très utiles, donc, ils les laissent agir contrairement à ce qu’ils affirment, car le soir dans les journaux télévisés, que retiendront les journalistes ? les images spectaculaires de violence, entraînant ainsi le public à l’associer aux manifestants.
Dans tous les pays, c’est le même truc, je l’ai vu au Canada, en Nouvelle-Zélande, aux USA, etc., les autorités laissent faire pour décrédibiliser l’adversaire.
Rédigé par : Elusen | 12 mai 2018 à 14:19
Camarade @duvent, ne vous inquiétez pas outre mesure, je suis du côté d’Ysengrin !
Ysengrin ! Que voilà un pseudo magnifique.
Rédigé par : Zonzon | 12 mai 2018 à 08:03
@ Zonzon
Je n'ai bien saisi le sens de votre propos, je note que souvent il vous plaît de faire des listes pour nous rappeler qui nous sommes, ce que nous sommes et quelles sont nos présumées prétentions ; pourquoi pas ?
Je dirais si vous n'y voyez pas d'inconvénient que le libelle anonyme et diffamatoire ne date pas d'hier, ainsi donc, hier sur une machine à imprimer l'anonyme vindicatif et véhément venait secouer les esprits, aujourd'hui jour de marché le grand déballage se revêt de probité candide et de lin blanc, dont le seul et unique espoir est d'être le héros tant attendu mais à peu, à très peu de frais, donnant une conscience tranquille et une fierté acquise à pas feutrés et fleurets mouchetés...
Enfin, votre fausse et malicieuse révérence à Monsieur Charoulet me laisse pense que vous Zonzon êtes un roué et un fieffé goupil ou peut-être Ysengrin ?
Zonzon pour maison, prison, grison ??
Rédigé par : duvent | 11 mai 2018 à 17:22
@ Zonzon | 11 mai 2018 à 11:18
Merci pour ce bol d'air frais !
Rédigé par : Noblejoué | 11 mai 2018 à 14:03
TYPOLOGIE
On distingue quatre catégories de blogueurs.
1. Ceux qui se dissimulent derrière un indubitable pseudo. Ce sont les plus nombreux. Droits dans leurs bottes, ils ne s’embarrassent pas de chichis. Leur pseudo ne leur pose aucun problème. S’ils s’en expliquent c’est à la demande ou par affection pure.
Ainsi en est-il de Zonzon qui rendit hommage à son cher Noblejoué lequel s’était pleinement justifié du choix de son appellation énigmatique.
2. Ceux dont le pseudo est ou pourrait être, à la rigueur, un patronyme du monde réel. Tels genau ou duvent. Ils restent dans une ambiguïté qui ne chagrine personne.
3. Ceux qui se « dissimulent » derrière leur patronyme et qui le font savoir. Amplement, goulûment, sans réserve avec une légère pointe de prosélytisme. Parfois d’orgueil provocateur dans une tonalité insultante. Franck Boizard, dont le cas vient d’être cliniquement traité par RM, est un bon exemple.
4. Enfin une catégorie spéciale, ô combien, qui regroupe ceux qui exhibent leur véritable identité mais qui combattent ardemment contre l’utilisation des pseudos. Tout le monde à poil sur la ligne de départ et on s’empoigne courtoisement dans un maelström d’idées et de théories, lesquelles ne peuvent être qu’honorables, puisque chacun met son nom, son honneur, sa filiation dans la balance !
Est-il besoin de préciser que notre cher Patrice Charoulet est un digne représentant de cette faction.
Tout a déjà été dit sur lui, notamment ses qualités, qui sont grandes, son savoir encyclopédique et surtout le courage surdimensionné avec lequel il affronte les pires canailles qui traînent en ce lieu.
Notre admiration pour lui est bien réelle. Nous voudrions cependant respectueusement lui faire remarquer que face à un blogueur qui combat avec sa véritable identité le pseudo éprouve un sentiment indicible de malaise, d’infériorité, de lâcheté, qui fausse le débat en limitant ses capacités agressives : on ne malmène pas une personne réelle comme on le fait avec un « sigle » derrière lequel il peut y avoir tout autre chose qu’une personne !
Cher Patrice, peut-être n’avez-vous jamais pensé à cela, que vous nous mettiez dans l’embarras, que dans votre exigence de loyauté vous jouiez avec des cartes quelque peu biseautées !
Et si Patrice Charoulet disparaissait et qu’apparaisse un pseudo stupide, grotesque, indéchiffrable, inaltérable, qui se mettrait à défendre dans une belle langue classique les subtilités de la littérature, de la politique et tutti quanti…
Moi, ce que j’en dis, pfuff !
Rédigé par : Zonzon | 11 mai 2018 à 11:18
@ Franck Boizard | 09 mai 2018 à 09:52
"Votre comportement insultant et verbeux sous couvert d’anonymat (oui, ne vous en déplaise, cette question est essentielle à mes yeux) [...]"
N'oubliez pas : nous attendons maintenant que vous postiez, ici, un lien vers un scan de votre carte d'identité, accompagnée des documents aptes à prouver qu'il s'agit bien de la vôtre... et qu'elle n'est pas retouchée. Vous avez l'embarras du choix : Dropbox, Google Drive, One Drive... Puisque "cette question est essentielle à vos yeux".
Pour ceux qui n'auraient pas suivi le film, Franck Boizard a un truc infaillible pour clouer le bec à n'importe quel contradicteur sans se fatiguer. Je vous le résume ici, au profit de tous ceux qui commentent sous leur vrai nom, et même de ceux dont le pseudo n'est pas patapouf_57. Ca pourra vous servir partout -- pas ici, bien sûr, le truc est largement éventé. La méthode est simple :
Franck Boizard : Bla... bla... bla...
Commentateur Bloublou : En fait, non, parce que... blou... blou... blou...
Franck Boizard : T'es un lâche, parce que t'es même pas capable de bloguer sous ton vrai nom. Et d'ailleurs, mon papa, il conduit un camion de pompiers et il va venir te casser la figure.
Vous voyez que c'est à la portée de n'importe qui.
Sur les autres mensonges, insultes à la raison, et insultes tout court du sieur Franck "je blogue sous mon vrai nom et je t'emm..." Boizard :
"Votre comportement insultant."
Ah ! tiens... Boizard, qui est vicieux, mais intelligent, ne m'accuse pas, cette fois-ci, de l'avoir insulté. Et en effet, il aurait du mal, car voici mon commentaire qui a déclenché son courroux, en réponse au sien :
"'Black Bloc' n'a rien à voir avec un quelconque snobisme. C'est l'appellation que se sont eux-mêmes donné... les Black Blocs. En conséquence, on les appelle les Black Blocs. Il vous suffit, pour vous en convaincre, d'observer la première photo qui illustre ce billet."
"De même qu'on pourrait appeler le Front national 'fanatiques de la fonction publique à la française, hurlant contre l'immigration sans se rendre compte que c'est leur système adoré qui l'a suscitée, qui en profite et qui maintenant va les en éjecter, car un bon fromage ne reste jamais seul longtemps'."
"Mais outre que ce serait un peu long, il se trouve que Marine Le Pen préfère Front national. Ces snobinards de journalistes l'appellent donc Front national."
On chercherait en vain la moindre "insulte" là-dedans, mais Boizard sait utiliser les mots quand ça l'arrange : c'est mon "comportement" qui serait "insultant". En somme, contredire Franck Boizard est en soi insultant.
En revanche, les amabilités suivantes et consécutives de Franck "je blogue sous mon vrai nom et je t'emm..." Boizard ne sont, elles, pas du tout des insultes :
"Camarade la tartine, vous aimez bien contredire pour contredire, ça vous occupe."
"Oui, oui, c'est très bien."
"Grande gueule, petit bras. Ça mérite bien un peu de mépris, non ?"
"En plus d’être lâche, vous êtes mesquin."
C'est vrai que me traiter de tartineur, alors que je viens moi-même de me décrire ainsi, pour le plaisir de la conversation, dans un échange de bon aloi avec Noblejoué, ce n'est pas du tout mesquin...
En fait, outre le plaisir de faire un bon mot à mes dépens, je m'étais affublé du titre de président du syndicat des tartineurs pour voir si quelqu'un aurait "l'indécence" (comme vous dites) de se saisir de ce bâton tout préparé pour me le retourner dans la figure. Aucun des innombrables "ennemis" que des esprits malveillants m'imaginent ici n'a eu cette bassesse. Vous, si...
"A votre égard, je n’ai guère d’estime."
Je ne sais pas si je vais m'en remettre... Franck Boizard lui-même ne m'estime pas ? Le Franck Boizard ? Celui qui blogue sous son vrai nom, mais que personne ne connaît, et qui ne nous a jamais montré sa carte d'identité ?
Donc, le type qui vient ici m'insulter au prétexte que je ne commenterais pas sous mon vrai nom, et qui insulte par la même occasion les nombreux commentateurs qui, ici, emploient un pseudonyme, accuse... autrui d'être insultant ?
Méthode de troll et de voyou classique : je commence par mettre mes pieds sur la banquette, et puis je hurle au "racisme" et au "manque de respect" dès lors qu'on m'en fait la remarque.
"Pourquoi viens-je sur ce blog ? Il règne ici un air de liberté de plus en plus rare et je l’apprécie beaucoup."
C'est bien ce que je dis : vous venez ici profiter de la liberté que vous déniez aux autres.
Par exemple, en vous permettant d'insulter autrui dès que l'on vous oppose une objection parfaitement courtoise, puis en redoublant d'insultes au nom d'une moralité supérieure qui serait la vôtre, sous prétexte que vous n'utiliseriez pas de pseudonyme. (Ce qui est improuvé, et d'ailleurs improuvable.)
Comme s'il y avait le moindre rapport entre l'emploi d'un pseudonyme et la pertinence des propos. Comme si vos vantardises au sujet de votre courage supposé intéressaient qui que ce soit. Comme si l'auteur de ce blog avait imposé l'usage exclusif du nom véritable.
Vous noterez que c'est exactement la méthode de "débat" de la gauche : j'ai raison, puisque je suis moralement supérieur à toi (étant de gauche, étant "anti-raciste", etc). Avec une similitude supplémentaire : il est tout aussi impossible de prouver qu'on est "anti-raciste" (ou de gauche, ou "solidaire", etc) qu'il l'est de prouver qu'on emploie son vrai nom sur Internet. Quant à "l'anti-racisme" supposé de ceux qui s'en prévalent, on sait ce qu'il faut en penser...
Les gens qui se vantent de leur "courage" sur Internet, pour le plaisir de pouvoir traiter les autres de lâches, c'est pareil. Les vrais courageux ne passent pas leur temps à se vanter de leur courage. Je ne vois rien de spécialement courageux à utiliser systématiquement l'intimidation et l'insulte pour éviter d'avoir à répondre de ses propos, et pour échapper à toute remise en cause intellectuelle.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 mai 2018 à 23:21
@ Robert Marchenoir
@ Frank Boizard
Vous aimez tous deux le courage, seul le style change. Pourquoi ne pas reconnaître chacun ce que tente l'autre ? Si j'ai bien compris d'un côté ce qui compte c'est le but, par exemple dénoncer les exactions de Poutine et les excès de l'immigration, et de l'autre le panache.
Des courages, il y en a tant... Reconnaître ses torts en est un.
Pourquoi ne pas admettre que l'autre peut avoir un autre genre de courage que le sien ?
Sinon auriez-vous des conseils, non dirigés contre l'autre, eh oui, mieux vaut prévenir que guérir, pour être ou rester courageux ?
Rédigé par : Noblejoué | 09 mai 2018 à 20:19
@ Robert Marchenoir | 08 mai 2018 à 17:31
Vous me fournissez une occasion de rendre hommage à notre hôte.
Libre à vous de croire que je viens ici pour attirer une audience que je n’ai pas sur mon blog. En plus d’être lâche, vous êtes mesquin, c’est plus vous que vos propos jugent que moi.
Pourquoi viens-je sur ce blog ?
Pas parce que je suis d’accord avec Philippe Bilger. Je suis en profond désaccord avec lui dès qu’il parle politique. Désaccord profond et même violent puisque je pense qu’il est de cette bourgeoisie dont le centrisme dissimule une trahison.
Mais il règne ici un air de liberté de plus en plus rare et je l’apprécie beaucoup. Cela me pose question pour mon propre blog : je me demande si je dois répondre aux commentaires ou non. Mon penchant est à répondre mais je me rends compte en comparant avec ici que cela limite le débat.
A votre égard, je n’ai guère d’estime : votre comportement insultant et verbeux sous couvert d’anonymat (oui, ne vous en déplaise, cette question est essentielle à mes yeux. J’ai oublié votre identité) ne me semble pas en mériter. Cependant, il y a un point où vous m’intéressez : la Russie. En effet, je pense que vous vous trompez, que la Russie n’est pas une menace pour la France. Mais je doute, alors je vous lis pour voir si vous me donnez une raison de changer d’avis.
Rédigé par : Franck Boizard | 09 mai 2018 à 09:52
@ Franck Boizard | 08 mai 2018 à 12:26
"Il y a tout de même une différence entre vous et moi : je ne me cache pas derrière un pseudo pour dire ce que je pense. Vous employez un ton que la décence devrait vous interdire du fait de votre anonymat. Vous donnez des leçons à la terre entière mais il y en a une que vous ne pouvez donner : le courage. Cyrano n’était pas anonyme. Grande gueule, petit bras. Ça mérite bien un peu de mépris, non ?"
Ah, voilà, nous y sommes !... Vous devriez fonder un club avec Patrice Charoulet (quoique je ne suis pas du tout sûr que vous vous entendiez...). Je ne vais pas reprendre la discussion sur les pseudos : tout, absolument tout ce qu'il y a à dire sur le sujet a déjà été écrit ici.
En revanche, je remarque que personne n'a réfuté les arguments des partisans du pseudonyme. Même Patrice Charoulet a semblé les admettre dans une certaine mesure.
Mais vous, non. Vous venez de confirmer que vous faites partie de la brigade que je dénonçais ici tantôt : ceux qui emploient leur vrai nom -- à supposer que ça le soit : après tout, qu'en savons-nous ? (*) -- dans le but essentiel de reprocher aux autres de ne pas le faire. Et dans le but de pouvoir clouer le bec à vos contradicteurs, à chaque fois que vos propos pourraient être discutés. C'est assez misérable, comme procédé.
Vous avez débarqué sur ce fil en donnant des ordres à tout le monde : "Evitez l'expression 'Black Blocs' qui est un ridicule snobisme de journalistes destiné à biaiser la réalité. L'expression française 'casseurs gauchistes' convient très bien, est plus précise, et compréhensible par tous." Qui, déjà, s'agaçait devant ces gens "qui donnent des leçons à la terre entière" ?
Malheureusement pour vous, sur ce blog règne la liberté d'expression : votre ridicule argument a été aussitôt contesté (et non votre ton, que "la décence devrait" pourtant "vous interdire", comme vous l'écrivez si bien).
Sur quoi, vous vous êtes enferré dans une explication encore plus ridicule, avant de partir immédiatement dans les attaques personnelles, le "ton que la décence devrait vous interdire", et même le mépris que vous revendiquez, maintenant, à l'égard de quiconque ne partage pas votre règle, édictée par vous seul, selon laquelle tout le monde devrait s'exprimer ici sous son vrai nom.
Pas un mot sur les Blacks Blocs eux-mêmes, qui sont tout de même le sujet de ce fil, pas une réponse à mes arguments sur la nature de ces groupes, leur mode opératoire, leur idéologie, la façon qu'a le gouvernement de les combattre. Pas une réponse, non plus, à mon argument sur les effets délétères de la mise en cause des médias, qui, de dénonciation salutaire, est passée aujourd'hui au statut de dérivatif obsessionnel, conduisant les honnêtes gens à se tromper, et permettant aux charlatans qui les manipulent de leur faire croire n'importe quoi.
Non : c'est, au bout de trois allers et retours, l'insulte ouverte à quiconque ne cède pas à votre intimidation et ose discuter vos propos.
C'est, sans doute, ce que vous appelez votre "courage". Au-delà du ridicule qu'il y a, pour l'anonyme que vous êtes, à vous prévaloir d'un "courage" que personne ne vous a demandé, vous ne nous avez fourni aucune preuve de votre éminente qualité.
Vous ne nous avez fourni nulle preuve que vous avez perdu votre emploi, été abandonné par votre famille et vos amis, harcelé par la police, poursuivi et condamné par la justice, physiquement agressé par vos adversaires politiques, obligé de déménager, de changer de pays, de vous cacher sous une nouvelle identité, voire de vous faire protéger par la police si vous en avez la possibilité -- et je ne parle pas de ceux qui ont carrément été assassinés.
Tout cela, c'est ce qu'ont subi, en revanche, d'innombrables blogueurs, intellectuels et autres personnalités, dont un nombre significatif, pourtant, s'exprimaient sous pseudonyme.
Plutôt que de venir ici nous vanter votre "courage" supposé, et insulter les autres commentateurs au nom de leur prétendue lâcheté, vous auriez été plus convaincant si vous aviez rendu hommage (parmi mille autres exemples) au courage, réel, celui-là, du créateur du site Fdesouche, qui, lui, a rendu des services éminents et démontrables aux Français, en les réinformant sur la réalité des méfaits de l'immigration dans leur pays.
Créateur qui, bien entendu, agissait dans la clandestinité, non seulement pour protéger sa liberté et son intégrité physique, et celle de sa famille (ce qui est le droit et le devoir de tout homme), mais aussi pour permettre la survie et le développement de son site, et plus généralement de son action politique, dont il estimait, avec raison, qu'ils étaient plus importants que sa petite personne et la vanité personnelle qu'aurait satisfait la décision futile de mettre son nom en haut de son site -- chose que son travail, pourtant, méritait assurément.
Cet homme courageux a été, malgré cela, démasqué par le journal gauchiste Libération, ce qui l'a conduit à subir une bonne partie des persécutions que je viens d'énumérer. Et que la protection de son anonymat lui aurait évitées.
Tant qu'à nous vanter le courage des combattants à visage découvert, vous auriez aussi pu rendre hommage à d'innombrables militants anti-islam et anti-immigration de tous pays, qui accomplissent un travail immense, dont le nom est connu dans le monde entier et qui, par conséquent, risquent leur vie tous les jours pour le bien de centaines de millions d'hommes de toutes races, religions et nationalités.
Mais non. Vous avez choisi, comme d'habitude, de vous comporter comme un "bully" -- il n'y a pas de traduction française exacte pour ce terme, sans doute parce que, chez nous, la pratique est aussi répandue qu'admise. Mettons que la traduction la plus proche serait quelqu'un qui utilise des méthodes de voyou. C'est pourquoi j'emploie souvent l'expression de malfaiteur intellectuel, qui est assez indulgente au regard des pratiques concernées.
Vous avez choisi de transformer un débat sur l'actualité politique en tentative d'intimidation personnelle. Cela ne vous honore pas, et ne démontre certainement aucun "courage" de votre part.
Vous ne manquez pas, d'ailleurs, de culot en me reprochant ma "grande gueule" : il ne me semble pas que vous vous comportiez précisément comme une timide violette. Curieusement, ce ne sont jamais les Lucile ou les Ahmed Berkani qui reprochent, aux autres, la taille de leur bouche. Ce sont, en général, les "grandes gueules" -- ou, du moins, une certaine catégorie d'entre elles.
On se demande pourquoi vous vous compromettez sur un blog qui malmène à ce point vos règles éthiques, en autorisant les pseudonymes aux commentateurs. Que ne réservez-vous vos assertions péremptoires aux espaces, sur Internet, qui obligent chacun à employer son vrai nom ?
Il est vrai qu'il en est fort peu, et que vous avez bien davantage d'audience sur le blog de Philippe Bilger. Mais, j'y songe, pourquoi ne pas créer votre propre blog, sur lequel vous pourriez imposer, tout à loisir, votre règle de non-anonymat ? Ah ! mais, suis-je suis bête, vous en avez déjà un. Sur lequel... vous autorisez les pseudonymes. Et qui est infiniment moins fréquenté que celui-ci. Que serait-ce si vous obligiez vos propres commentateurs à utiliser leur vrai nom... il est fort douteux que vous en ayez un seul.
Voyez, Franck, les gens n'aiment pas le fascisme. Même quand ils font mine d'aimer les fascistes, ils préfèrent la liberté.
Aussi, ils préfèrent fréquenter le blog de Philippe Bilger, qui s'exprime sous son vrai nom, mais défend la liberté d'autrui, et pas seulement la sienne.
Les races supérieures, les classes supérieures ou les tribus supérieures, c'est bien beau sur le papier. Mais les gens qui prétendent ordonner aux autres de parler moins fort, sous prétexte qu'ils ne feraient pas partie de la race supérieure de ceux qui bloguent sous leur vrai nom...
______
(*) Il va de soi, je suppose, que vous allez nous télécharger une copie de votre carte d'identité sur un serveur public, consultable par tous les lecteurs de ce blog, accompagnée des preuves que ce document vous appartient bien.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 mai 2018 à 17:31
@ Robert Marchenoir | 07 mai 2018 à 16:49
Il y a tout de même une différence entre vous et moi : je ne me cache pas derrière un pseudo pour dire ce que je pense. Vous employez un ton que la décence devrait vous interdire du fait de votre anonymat. Vous donnez des leçons à la terre entière mais il y en a une que vous ne pouvez donner : le courage. Cyrano n’était pas anonyme.
Grande gueule, petit bras. Ça mérite bien un peu de mépris, non ?
Quant à la présente discussion, vous n’avez pas compris. Le terme « black blocs » restera, comme « sans papiers », et la connotation effacera l’essentiel.
Rédigé par : Franck Boizard | 08 mai 2018 à 12:26
Je remercie « celles et ceux » (macronisme viral) qui ont bien voulu m'adresser ici des paroles aimables après un post où je m'interrogeais sur le nombre de mes adversaires.
Après votre texte sur les Black Blocs, j'avais signalé le documentaire diffusé dimanche soir à 23h 30 sur M6, que j'ai regardé lundi matin en replay.
Non sans avoir lu la longue fiche Wikipédia, en suivant l'excellent conseil de l'un d'entre vous.
Je précise d'entrée de jeu que j'ai le plus grand mépris pour tous les gens cagoulés, habillés de noir, qui cassent tout, qui agressent nos forces de l'ordre, au cas où l'on pourrait en douter un seul instant.
J'avais annoncé ici que je m'attendais à voir des témoins floutés ou masqués, et à entendre des voix trafiquées.
Cela n'a pas manqué. Deux exceptions : deux jeunes hommes ont parlé à visage découvert, mais c'étaient des photographes, qu'on a vus et revus tout au long de ce reportage. J'imagine que nos services les ont bien identifiés et fichés.
Que retenir de ce document ? Au G20 de Hambourg, où ces Black Blocs avaient sévi, 20 000 policiers, dont... 476 blessés !
Slogans à Hambourg, hurlés par ces gens : « Révolution ! », « Nous sommes tous antifascistes ! »,
« Tout le monde déteste la police ! »
Parmi les déclarations des gens cagoulés, anars, libertaires, autonomes, ultra-gauche, on a pu entendre : « Ce qu'on veut, c'est la guerre civile », « On veut faire tomber l'Etat », « On veut créer un nouveau monde », « Les policiers sont les chiens de défense du capital »...
Eh bien, moi, pas cagoulé, j'ai la plus grande estime pour les policiers, chaque jour, et pas seulement après les attentats islamistes, et je pense qu'ils doivent être aimés et honorés. Je pense que l'Etat, en France, doit être protégé et renforcé.
Quant au capitalisme (ou au libéralisme), il doit être préféré, de très loin, au communisme. Il n'y a pas photo. C'est l'un ou l'autre. Le communisme, par chance, a perdu.
Je me résume : tous les gens qui ont participé, cagoulés, à ces agissements ont du fromage blanc à la place de la cervelle.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 mai 2018 à 10:59
L'arrière-petite-fille dans les bras du doyen, félicité de l'amour raisonnable, saura-t-elle répondre raisonnablement à l'irrationnel ?
Tous nos vœux, cher Claude, accompagnent cette espérance si fragile.
Rédigé par : Aliocha | 08 mai 2018 à 10:28
@ Wil
"Au moins, j'idéalise la femme et ne les prends pas toutes pour des p*tes comme les femmes prennent tous les hommes pour des porcs.
Comme quoi, l'homme est bien supérieur à la femme.;-)"
Assez drôle. Mais en fait, les femmes ayant plus à craindre des hommes que les hommes des femmes, l'homme décevant pouvant être viole(ant), il est plus excusable que la femme soit injuste envers l'homme que l'homme envers la femme.
Enfin, d'un point de vue d'arbitre, de directeur de conscience, de tout ce qu'on voudra.
Quand quiconque est injustement traité ou suspecté d'être un porc... ou de ne pas être intelligent, il n'a aucune obligation de le pardonner à l'offenseur. Et si pour une raison quelconque, quelqu'un qu'on idéalisait s'avère injuste, il ne risque pas de rester longtemps inspirant.
Par contre quand une personne dit d'elle-même qu'on l'idéalise sans jamais décevoir, quand quelqu'un unit humour et classe, détachement et chaleur humaine, conseils parmi les plus pertinents que j'ai jamais reçus et auto-ironie des plus fines, quand on peut être reconnaissant et des mystères qu'elle garde comme participant à cette création de soi de quiconque a du style et confidences tellement attendrissantes de ce qu'elles ne servent pas à en attirer puisqu'elle sait et devine tout de moi, s'agit-il d'idéalisation ou d'enthousiasme et de reconnaissance pour l'excellence ?
Je ne néglige absolument pas ce que je dois à d'autres personnes, mais pour ce qui est d'inspirer, et d'abord de ne pas tomber dans l'oubli de soi en abandonnant ce qui compte le plus pour moi, mais au contraire de s'y perfectionner comme tout, d'ailleurs, tant qu'on y est, c'est d'elle que je le tiens. Elle me paraît tel un soleil, d'ailleurs chez pas mal de peuples, le soleil est une femme comme je suppose que vous le savez, connaissant le Japon, tant elle aide toutes sortes de personnes de son écoute et de ses conseils attentifs. Da la déesse du soleil japonais, elle a aussi l'indulgence, et ne croyant pas à enfer et paradis, ou ne disant pas que le pardon soit thérapeutique, quand elle pardonne et incite à en faire autant, je ne l'entends pas comme affirmation discutable et intéressée mais manifestation d’excellence si possible à imiter pour lui offrir cette disposition d'esprit bien plus exotique pour moi que le Japon.
"D'abord, ce n'est pas parce qu'on ne pratique pas un sport qu'on y connaît rien..."
L'ego n'est pas un sport mais une disposition d'esprit... Mais vous avez raison, on peut connaître une chose sans l'avoir en soi, qu'on l'ait eu ou qu'on l'observe d'autant mieux chez les autres qu'on n'en soit pas entaché.
"Ensuite, je n'ai jamais dit que je n'avais pas d'ego, j'ai dit qu'il a dépassé le stade de vouloir passer pour intelligent, c'est différent."
J'ai bien compris. Quoique je ne voie pas ce qui puisse y avoir de mieux que passer pour intelligent sinon l'être.
Je suppose que vous croyez donc être intelligent, mais avec quelle preuve et à quel point ?
"Mais vous avez raison, c'est faux. J'ai évidemment un ego surdimensionné.
Il n'y a qu'un grand maître Zen ou un hyper prétentieux comme moi pour dire qu'il se moque de son ego et encore je doute qu'un grand maître Zen ait un ego qui soit arrivé au stade de dire n'importe quelle c**nerie sur le net.
De toute façon, avec une telle intelligence supérieure, ça serait dommage de pas avoir l'ego qui va avec."
Pas exactement. C'est quand on agit qu'il faut avoir un ego surdimensionné, pour faire advenir du nouveau dans le monde, et d'autant plus qu'il résiste. Ainsi Wagner n'était pas qu'un génie mais un héros, passionnément porté à accomplir son oeuvre...
On dira tout ce qu'on veut de lui, ainsi d'une chose dont on a accusé Nietzsche à tort, mais je pense lui à raison - j'imagine que vous savez quoi et je ne veux pas faire dévier la discussion sur un certain sujet - cependant, quel exemple, il était à la fois un génie et un héros.
Dans la nuit profonde du monde, il est bon de lever les yeux sur des étoiles, vivantes ou simples images dont il ne reste que la lumière, de les contempler et de marcher guidé par leur présence.
Rédigé par : Noblejoué | 08 mai 2018 à 06:00
@ Zonzon
"Madame Bilger. Alors là vous me gênez beaucoup. Sur le fond de l’affaire je vous suis entièrement. La censure est une grande extravagance. Mais en l’espèce je trouve qu’elle est nécessaire, pour deux raisons au moins :
- parce que j’ai tendance à écrire n’importe quoi, par conséquent me censurer me rend un fier service, je peux continuer à circuler dans la rue sans avoir à baisser les yeux..."
Comme vous y allez !
Si tous ceux qui disent des c*neries sur Internet devaient baisser les yeux quand ils marchent dans la rue, vu le niveau général, vous verriez au moins le sommet de la tour Eiffel et la plupart de l'humanité dirait que vous ressemblez à une paire de chaussures.
Quand je critique Madame Bilger sur le fait de censurer quelques commentaires que j'ai commis, très peu par rapport à la somme de c**neries que je peux dire généralement et je la remercie pour ça, d'abord c'est que pour moi la liberté d'expression est quasiment sacrée et que donc je dois assumer mes c**neries surtout soûl pour essayer d'en dire moins la fois d'après (j'avoue que jusqu'à présent ça ne marche pas beaucoup) et enfin c'est pour moi un jeu de la titiller et j'espère qu'elle le prend comme ça. Il m'est arrivé de lui demander moi-même de ne pas publier un de mes commentaire tellement je le trouvais mauvais donc je ne lui en veux pas.
@ Robert Marchenoir
"On peut commencer par constater que l'existence de l'homme n'aurait pas lieu sans la femme. Ni celle de la femme, d'ailleurs. Et réciproquement, en fait.
Cela étant réglé, qu'est-ce qu'on mange ce soir ?"
Ca dépend, elle fait quoi à manger ce soir votre femme ?
@ Noblejoué
"Vous n'êtes pas convaincant... Il faut toujours que certains idéalisent la femme ou quelques femmes pour critiquer la masse des autres."
Au moins, j'idéalise la femme et ne les prends pas toutes pour des p*tes comme les femmes prennent tous les hommes pour des porcs.
Comme quoi, l'homme est bien supérieur à la femme.;-)
"Si on n'a pas d'ego pour l'intelligence ou quoi que ce soit d'autre, d'ailleurs, on ne critique pas l'ego des autres, vrai ou supposé.
Il indiffère."
D'abord, ce n'est pas parce qu'on ne pratique pas un sport qu'on y connaît rien...
Ensuite, je n'ai jamais dit que je n'avais pas d'ego, j'ai dit qu'il a dépassé le stade de vouloir passer pour intelligent, c'est différent.
Mais vous avez raison, c'est faux. J'ai évidemment un ego surdimensionné.
Il n'y a qu'un grand maître Zen ou un hyper prétentieux comme moi pour dire qu'il se moque de son ego et encore je doute qu'un grand maître Zen ait un ego qui soit arrivé au stade de dire n'importe quelle c**nerie sur le net.
De toute façon, avec une telle intelligence supérieure, ça serait dommage de pas avoir l'ego qui va avec.
Rédigé par : Wil | 07 mai 2018 à 23:33
@ Franck Boizard | 07 mai 2018 à 03:31
"@ Robert Marchenoir | 06 mai 2018 à 17:27
Oui, oui, c'est très bien."
Je trouve que vous n'êtes pas encore assez méprisant. C'est un peu petit bras, pour un chef d'exception tel que vous. Je ne vais pas vous refaire la tirade de Cyrano, mais vous auriez pu vous creuser un peu pour trouver plus inventif, plus cruel et même plus drôle.
Voyez-vous, j'étais certain que vous ne seriez pas assez maître de vous pour vous contenter de vous taire -- ne parlons pas de poursuivre la conversation sur un mode normal, ou même de reconnaître votre erreur (là, nous entrons carrément dans le domaine de la science-fiction).
Votre mode d'intervention, dont vous êtes coutumier, illustre parfaitement ce qui ne va pas dans la société française. Il ne manque pas de gens pour se révolter contre le politiquement correct, pour se plaindre qu'on n'a plus le droit de rien dire, pour dénoncer les mensonges et la propagande dont nous sommes abreuvés, pour attaquer les dirigeants politiques, les médias, l'oligarchie et tous ces oppresseurs en l'absence desquels le pur et noble peuple de base pourrait, enfin, révéler ses vertus intrinsèques.
Tous ces gens se reconnaissent dans ce qu'ils nomment, selon le cas, la vraie droite, le réactionnariat, la droite nationale, le souverainisme, les racines chrétiennes de la France, le Front national, l'extrême droite, le patriotisme...
Dans la réalité, il suffit d'un bref échange tel que celui-ci pour montrer qu'un nombre appréciable d'entre eux n'a rien contre le mensonge, la désinformation, la falsfication des faits, la mauvaise foi, la négation de la science, la prévalence de l'idéologie sur la réalité, le piétinement de tout ce qui a fait la grandeur de notre civilisation depuis des millénaires, l'impolitesse, le mépris des autres, l'intimidation, la diffamation, la calomnie, la suppression de la liberté d'expression et la loi du plus fort.
C'est simplement qu'ils aimeraient bien être admis à remplacer ceux qui appliquent ces principes aujourd'hui.
C'est aussi pour cela que les mécanismes de commentaires sur Internet sont précieux, surtout lorsqu'ils sont protégés par un régime de large liberté comme c'est le cas ici : ils permettent de se livrer à des expériences sociologiques en vraie grandeur, qui en disent souvent plus long que bien des livres.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 mai 2018 à 16:49
@ Claude Luçon | 06 mai 2018 à 21:39
Vous avez été ce w-e un arrière-grand-père comblé, et avez secrètement espéré qu’elle ne fasse pas Centrale dans le futur : fabrique avérée de Black Blocs !…
Rédigé par : Trekker | 07 mai 2018 à 14:25
@ anne-marie marson
"Etonnée que sur un sujet sur les Black Blocs, certains parlent de pseudos.
Est-ce qu'ils n'ont rien à dire sur les Black Blocs ?"
Je ne vais pas confesser les autres, mais dans mon cas, oui... Faute avouée est à moitié pardonnée.
De plus, comme je n'ai pas mis le sujet sur le tapis, en attaquant les pseudos, aimant la liberté et en portant un, mais essayé de défendre les deux, je peux espérer votre indulgence, j'espère.
Voyons, que dire qui n'ait pas été dit... Je pense qu'un manque de perspectives, dans certains cas, professionnelles, dans d'autres d'idéal, accepter le monde tel qu'il est n'est guère occidental, on interprète le monde ou on veut le révolutionner, voire la conjugaison des deux, et cela produit de la violence.
Il ne s'agit pas de violence identitaire réactionnaire, mais de projet qui se veut progressiste. Mais bref, s'estimer coincé peut pousser à la violence... Cependant, les alternatives historiques ayant été pires, il ne semble pas que grand monde suivra, ni même laissera faire.
Les uns jouent à faire l'histoire, les autres à se faire peur, et les médias sont ravis.
La vraie menace est islamiste, les vraies victimes, celles des casseurs et les gens si pauvres et si vaincus qu'ils ne peuvent se payer le luxe d'une agitation.
Le noir des black blocs me fait penser aux corbeaux, sauf que j'aime les corbeaux. A choisir, ce n'est pas un aigle sur le bras ou un perroquet sur l'épaule, que je voudrais, mais sortir et avoir quelque familiarité avec les corbeaux.
Ce qui me fait penser à Corto Maltese parlant à Puck déguisé en corbeau.
Debré, un philosophe dont j'ai écouté quelques mots à la radio, bof, se vantait d'avoir toujours cru à quelque chose, même si son idéologie a produit sa charretée de cadavres. C'était, évidemment, plus enveloppé... Quel dégoût.
Après, on ira critiquer les corbeaux qui ne font qu'y piquer, quand ils peuvent, impartiaux, eux qui ont et heureusement plus souvent l'occasion de se nourrir de vers.
Et vous voudriez que des gens plus jeunes et moins instruits soient plus responsables que ce penseur ? Il aurait fallu que les faiseurs de rêves en proposent de plus doux, réformistes, et un mot, que la lucidité se marie au rêve.
Mais Debré dit que c'est impossible, puisqu'un autre auteur a échoué, preuve. Tandis que les multiples échecs de son rêve ne semblent pas une raison d'en changer pour lui, mais passons... Si ses utopies n'avaient pas nui... Tout le monde peut essayer de marcher sur l'eau, mais si on assèche les océans et tue tous les marins pour cela, il se pose un léger problème, pour faire image.
Pour moi, le monde tourne autour
1 Des désirs
2 Des idées. Aussi la responsabilité, ou souvent, l’irresponsabilité des producteurs d'idées est-elle incommensurables.
Bon, idée, pour beaucoup, c'est idéologie, droite ou gauche, comment on produit, éventuellement, est-ce qu'on a le droit de jouir et laisser jouir, et donc, inférioriser ou pas ceux qui le font d'une manière minoritaire n'impactant pas sur les droits des autres.
Donc Debré disait qu'il n'y avait plus d'idéologie, ou plus trop d'impact pour ces choses, et que c'était presque aussi triste que l'existence des téléphones portables.
Pour dire que je peux caricaturer aussi, si je veux...
Mais je pense que le monde grouille d'idées, au contraire, seulement, elles prennent d'autres formes, pas grand soir, mais processus.
L'écologie, c'est pas grand soir, quoi qu'il y ait des liens avec la gauche et la droite d'ailleurs mais ça nous entraînerait trop loin. C'est conservateur, voire réactionnaire, puisqu'il est question de restaurer des milieux en réintroduisant par exemple des prédateurs disparus.
Le transhumanisme, augmentation des capacités humaines, c'est pas grand soir, personne n'est obligé de prendre le train en marche, et on ne vise pas un niveau mais l'incessant dépassement de son niveau. Il y a chez certains un côté grand soir que je déplore, construisons l'intelligence artificielle qui égalera puis dépassera l'Homme, Singularité, ce qui sera notre fin ou notre salut, tout cela fait un peu trop messianique à mon goût, et est immoral, on crée un être intelligent pour nous servir, et est dangereux au-delà de l’imaginable.
Ainsi, si on n'est moins dans la dispute du bifteck, sacralisation de l'Etat ou du marché, on est dans l'émergence d'autres démons et merveilles.
Je nous souhaite d'échapper aux démons et d'accéder aux merveilles.
Et de voir dans le ciel voleter les oiseaux qu'on aime, on dira pour moi, les corbeaux.
Rédigé par : Noblejoué | 07 mai 2018 à 13:53
@ Claude Luçon 6 mai à 21 h 39
C‘est donc vous l’aïeul des hôtes de ce blog ! S’envole la seule palme que Zonzon pouvait raisonnablement espérer !
Heureux homme aux bras chargés d’Aurélia la brune. Une arrière-petite-fille, whaouh ! Une pensée chaleureuse pour cette famille aimée des Dieux. Une petite prière pour celle qui arrive dans un monde qui est tout sauf enchanté.
Cordial salut d’un grand-père qui attend le passage dans le grade supérieur !
Rédigé par : Zonzon | 07 mai 2018 à 13:21
@ Claude Luçon | 06 mai 2018 à 21:39
Félicitations pour votre arrière-petite-fille !
Rédigé par : Lucile | 07 mai 2018 à 10:08
@ Robert Marchenoir | 06 mai 2018 à 17:27
Oui, oui, c'est très bien.
Rédigé par : Franck Boizard | 07 mai 2018 à 03:31
@ Zonzon | 05 mai 2018 à 17:35
Attention ! Je n'ai pas écrit que les politiciens n'avaient pas de cerveau, seulement qu'ils n'avaient pas besoin de s'en servir pour faire de la "politique".
La preuve : ce qui se passe aujourd'hui, politiquement, en France.
Charles de Gaulle, pourtant doté d'un cerveau de grande qualité, a dirigé la France sans politique.
Vous rêvez de Cécile et de Marion, Carla n'est pas si mal !
Moi je viens de vivre 48 heures de rêve avec une Aurélia dans les bras.
Une petite brune... de 9 mois, ma première arrière-petite-fille que ses parents m'ont amenée de Londres pour notre première rencontre.
Le coup de foudre fut réciproque !
Retomber amoureux à près de 90 ans, je vous souhaite à tous et à toutes, avec ou sans pseudo, un futur pareil !
Rédigé par : Claude Luçon | 06 mai 2018 à 21:39
J'ai lu qu'il y avait des ingénieurs de Centrale parmi les Black Blocs arrêtés.
Juste pour dire que tous les élèves des grandes écoles n'étaient pas en leur compagnie le 1er mai et en particulier ceux de l'ENSAIA du site de Nancy (Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie et des Industries alimentaires, labellisée Ecole équitable) dont je me permets de vous recommander la petite vidéo : https://fr.ulule.com/inoui-boissons/ mais ce n'est pas parce que ce sont des copains de mes neveux, c'est parce que je trouve leur enthousiasme formidable et que je pense qu'il y a autre chose à faire de plus intelligent que de casser du McDo le 1er mai, à savoir se décarcasser pour proposer des aliments sains !
Rédigé par : Catherine JACOB | 06 mai 2018 à 20:31
Etonnée que sur un sujet sur les Black Blocs, certains parlent de pseudos.
Est-ce qu'ils n'ont rien à dire sur les Black Blocs ?
Rédigé par : anne-marie marson | 06 mai 2018 à 19:13
@ Patrice Charoulet
Je vous aime bien, moi, Patrice Charoulet.
Vous êtes une branche solide - bien qu'un peu désuète - où des oiseaux aiment se poser.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 06 mai 2018 à 17:45
@ Giuseppe
Mais... kècekiya ?? j'ai rien dit moi. Surtout que je ne porte pas intérêt aux analyses de P. Bilger sur ce type de sujet. Mais mes salutations à votre voisin, cela va de soi :)
Rédigé par : Hope | 06 mai 2018 à 17:36
@ Franck Boizard | 06 mai 2018 à 09:00
"Camarade la tartine, vous aimez bien contredire pour contredire, ça vous occupe. Je vous rappelle que les journalistes appellent le Front National 'extrême droite' et ce n'est pas le nom qu'il s'est donné. Ils pourraient donc écrire 'casseurs gauchistes' sans difficulté."
C'est sûr que vous, vous ne contredisez jamais personne. Et que vous ne faites pas ça pour vous "occuper". Vous faites ça pour le bien de la France, contrairement à nous autres imbéciles. Vous êtes ab-so-lu-ment débordé, et, de temps à autre, vous venez nous sortir ici... une sottise.
Comme celle selon laquelle les journalistes auraient inventé l'appellation de Black Blocs, et que cela prouverait le fait qu'il ne faut, jamais, croire ce que disent "lémédias".
Auraient-ils inventé cette appellation, que je ne vois pas en quoi elle serait critiquable. Elle est, au contraire, fort bien trouvée. Les Black Blocs agissent en bloc, ils s'habillent en noir, et ils se réclament de l'anarchisme. De plus, ils sont internationalistes, ils utilisent donc la langue internationale pour se désigner. Enfin, ils sont anti-américains, ils emploient donc la langue de l'ennemi pour mieux le subvertir.
Et pour mieux porter leur message à travers les médias du monde entier : les musulmans qui manifestent au Pakistan, les Palestiniens qui manifestent à Gaza, écrivent leurs pancartes en anglais. On ne peut pourtant guère les accuser d'être pro-américains...
Quant à vous, vous vous livrez à des attaques personnelles ("camarade la tartine") pour ne pas avoir à reconnaître la fausseté de vos prémices, qui entraîne celle de votre conclusion. Souffrez donc que l'on vous contredise, et que l'on vous sur-contredise lorsque, pris en flagrant délit de pinaillage, finassage et changeage de sujet, vous ne trouvez rien de mieux à dire que : "Les journalistes appellent le Front National 'extrême droite' et ce n'est pas le nom qu'il s'est donné."
Les journalistes n'appellent pas le Front national extrême droite. Ils l'appellent Front national, de même qu'ils appellent Black Blocs les Black Blocs. Ils classent le Front national à l'extrême droite, ce qui, par ailleurs, est juste. Vous le classez où, vous, le Front national ? S'il n'est pas à l'extrême droite, qui s'y trouve ?
Et les journalistes classent les Black Blocs à l'extrême gauche, là où ils se trouvent. Contrairement à Jean-Luc Mélenchon, qui invente des casseurs d'extrême droite dans la maigre manifestation syndicale du 1er mai.
Confrontons donc votre théorie aux faits. Prenons quelques membres illustres de "lémédias", aucun n'étant soupçonnable de financement par la Russie, ou de complaisance avec l'extrême droite qui n'existe pas.
Le Monde (rubrique Les Décodeurs, en plus ! le summum du politiquement correct...) : "Les racines du mouvement Black Bloc [...] ne sont pas orientées à l’extrême droite, mais plutôt du côté de l’extrême gauche. Leur objectif est double : exprimer une critique directe du 'système', via des destructions de lieux symboliques, mais aussi indirecte. Ils se livrent souvent à des dégradations matérielles, sur du mobilier urbain ou des lieux symboliques comme des vitrines de banques ou d’assureurs."
BFM TV, symbole du Mal médiatique, macronien, mondialiste et "ultra-libéral", pour le politiquement correct de droite comme de gauche : "Comment 1 200 casseurs, membres de l'extrême-gauche radicale, ont-ils pu s'infiltrer dans la manifestation du 1er mai ? Les autorités étaient au courant de la présence des Black Blocs, signalée la veille."
LCI (si TF1 n'est pas un "média-du-système", je ne sais pas qui l'est...) : "Vêtus de noir, leur but était de créer le chaos et de casser [...]. Une centaine de suspects appartenant à la mouvance Black Bloc ont été placés en garde à vue. Mais qui sont-ils ? [...] Profil général : majoritairement des anarchistes et des membres de l'ultra gauche."
Libération (j'ose à peine écrire ce nom ; attendez, je vais cracher par terre, et je reviens) : dépêche de l'AFP (agence de presse contrôlée par l'Etat ; plus "média-du-système", je ne vois pas) : "1er Mai : les militants d’ultra gauche font dérailler la manifestation parisienne [...]. 'Les casseurs décrédibilisent tout' : la présence d’un grand nombre de Black Blocs, qui ont affronté les forces de l’ordre et causé des dégradations, a fait dérailler la manifestation parisienne du 1er Mai."
Libération, toujours : analyse signée de trois journalistes de la rédaction : "La loi travail en 2016 a fait naître une nouvelle génération de Black Blocs français [...]. Les modes opératoires [...] des bombes incendiaires [...]. Renvoyer les Black Blocs à des casseurs sans vergogne ou des voyous sans idéaux est systématique. [Notez bien : Libération reconnaît qu'ils sont des casseurs, mais c'est avec vergogne, et ils sont pourvus d'idéaux ; ce qui est bien l'essentiel...] Libertaires, anars, autonomes… le mouvement est loin d’être homogène mais recrute uniquement dans les rangs de l’extrême gauche."
Libération, encore : éditorial de Laurent Joffrin (Laurent Joffrin !...) : "Suprême intelligence politique de l’ultra gauche… [...] De quoi parle-t-on le lendemain ? [...] De la convergence ou de la non-convergence des luttes ? Non : de quelques estaminets saccagés au nom de l’anticapitalisme, des violences qui ont ébranlé deux heures durant le quartier de la gare d’Austerlitz [...] Jean-Luc Mélenchon raconte ses visions qui lui font confondre fascistes et anarchistes."
Donc, où avez-vous trouvé que les médias ont attribué aux Black Blocs un nom qui ne leur convient pas, et passent sous silence leurs activités de destruction, et leur positionnement politique à l'extrême gauche ? Sinon dans votre imagination ?
Ce procédé est, lui, typique de la guérilla idéologique de gauche : on attribue à l'adversaire, pour le dénigrer, des propos qu'il n'a jamais tenus, ou des positions qu'il n'a jamais prises. Cette méthode ne deviendrait pas honnête, par miracle, sous prétexte qu'elle serait utilisée par l'extrême droite (oh ! pardon...), ou par toute autre tendance politique du milieu, du dessus ou d'ailleurs.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 mai 2018 à 17:27
@ duvent
"Par ailleurs, je dirai qu'ici personne n'est victime de personne et que les mots et les idées n'abattent que ceux qui sont déjà absents au monde."
Oui mais faut-il achever sans qu'ils l'aient demandé les absents au monde ? D'un côté, à les ménager, on ne pourrait plus rien dire, de l'autre, il est dommage de les enfoncer.
Hors d'Internet, on peut repérer certaines fragilités et s'abstenir de dire certaines choses, ici, les fragilités sont dures à repérer, et ce serait beaucoup se priver que de tuer le débat pour quelques intervenants.
J'en conclus que, contrairement aux apparences, Internet est, du moins pour certains, un espace plus brutal que le monde "réel".
Sauf si certains croient pouvoir y voir un espace d'endurcissement aux mots et aux idées un peu rudes, je crois qu'il faut déconseiller Internet aux gens trop désarmés pour les débats. Mais au contraire, on a trop tendance à pousser indistinctement jusqu'aux plus fragiles au débat sur Internet... Dommage.
@ Patrice Charoulet
Tout le monde accordera que vous débattez de mieux en mieux... Si vous partez, ce ne sera pas une fuite, si vous restez, ce sera loin d'être un enfer pour vous.
Quoi que vous décidiez, à chaque instant vous ne ferez que manifester votre liberté.
Rédigé par : Noblejoué | 06 mai 2018 à 12:36
@ Patrice Charoulet
« ...me croyant sur un blog de centre droit (...) »
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste un « blog de centre droit » et donc en quoi consiste ce que vous appelez le « centre droit » ?
Pour voir les choses de façon plus large, ne vaudrait-il pas mieux évoquer un espace où des gens qui se reconnaissent comme français puissent échanger en dépit de leurs différences, en essayant de trier et de réduire ce qui les sépare ?
Si vous me permettez de vous faire une petite critique amicale, j'ai l'impression que vous avez tendance à tomber dans une manie de la persécution en voyant des méchants partout, y compris d'affreux lepénistes (kekseksa ?)...
Je ne crois pas que ce blog doive être fermé à tout ce qui ne serait pas de « centre droit », même si Philippe Bilger a ses idées, il sait entrouvrir des portes à des gens venus d'ailleurs que de cette terra incognita qui acceptent les règles du jeu.
Oui, il arrive à plusieurs d'entre nous de vous chambrer sur certaines de vos petites manies, et n'y voyez aucune animosité, mais comprenez bien que d'autres que vous, qui ont aussi atteint un certain âge et qui ont plusieurs heures de vol, n'ont pas à se plier à ce qui pourrait être assimilé à des caprices.
Nous vous aimons bien quand même tel que vous êtes, même si vos inclinations penchent vers ce que vous appelez « le centre droit » - horresco referens -, preuve que nous avons les idées larges.
Restez.
Rédigé par : Exilé | 06 mai 2018 à 12:02
@ Lucile | 06 mai 2018 à 10:49
"Ni sados, ni masos, tous égaux."
Les intervenants ne connaissant pas le doute, et chacun étant persuadé d'avoir raison envers et contre tous, je me permets fort immodestement de corriger votre phrase en :
"Ni sados, ni masos, tous egos".
Rédigé par : Tipaza | 06 mai 2018 à 11:50
@ Patrice Charoulet
Je me joins à Noblejoué pour vous assurer que personne ne vous demande de partir, et je pense comme R. Marchenoir que vous voyez des ennemis là où il y a seulement les potaches chahuteurs que vous réveillez en nous chaque fois que vous nous faites la leçon, et que vous personnalisez le débat. Je n'ai pas voulu m'offenser quand vous avez comparé les blogueurs à pseudonymes à des casseurs, j'ai préféré en rire.
Ici il n'y a pas d'amis ou d'ennemis, mais des compagnons de route, heureux de bénéficier de la liberté qui leur est offerte, et stimulés jour après jour par la réflexion de Philippe Bilger sur l'actualité. Ni sados, ni masos, tous égaux.
Rédigé par : Lucile | 06 mai 2018 à 10:49
@ Patrice Charoulet 05/05 22:19
Pourquoi songer à jeter l'éponge ? L'adversité est-elle d'une nature telle qu'elle justifie que vous quittiez ce qui n'est tout de même point une aire de combat mais un simple espace de libres échanges ?
Débattez du sujet traité par notre hôte, exprimez et argumentez votre point de vue et mettez de côté certaines de vos obsessions qui, à force d'être ressassées, irritent justement nombre de vos contradicteurs et leur offrent un magnifique angle d'attaque.
Ignorez ceux qui critiquent uniquement pour la jouissance que leur procure la provocation mais ne soyez pas tenté vous-même de les titiller inutilement.
Que nous le partagions ou non, ce qui importe c'est votre point de vue qui vaut bien ce que valent ceux de tous les autres contributeurs de ce blog.
Rédigé par : Michel Deluré | 06 mai 2018 à 10:20
@ Franck Boizard | 06 mai 2018 à 09:00 (@ Robert Marchenoir)
"Camarade la tartine, vous aimez bien contredire pour contredire, ça vous occupe.
Je vous rappelle que les journalistes appellent le Front National "extrême droite" et ce n'est pas le nom qu'il s'est donné. Ils pourraient donc écrire "casseurs gauchistes" sans difficulté."
Laissez tomber, Il sait tout sur tout. Le voilà maintenant en bleu de travail de militant ayant participé toute sa vie aux réunions syndicales de sa cellule. On ne va pas la lui faire.
Il ne veut et ne peut pas croire que certains débordements sont négociés au-dessus de sa tête avec les autorités lors de réunions informelles agissant comme la soupape d'une cocotte-minute.
Par contre il croit, et ce n'est qu'un exemple, que si le torero agite la muleta devant le taureau c'est pour la faire sécher et il nous demandera de prouver le contraire en lui fournissant la note du pressing.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 06 mai 2018 à 09:41
@ Patrice Charoulet
"Qui a le plus d'adversaires, RM ou moi ? Je ne sais plus.
Il est possible que je quitte ce blog. J'y songe. Pourquoi rester ? Je ne suis PAS DU TOUT maso."
Vous pouvez rester pour apprendre de ceux qui s'opposent à vous.
Vous pouvez rester pour défendre votre position.
Vous pouvez rester pour le plaisir de la joute.
Vous pouvez rester parce que vous êtes libre...
Et vous pouvez aussi faire ce qui vous convient le mieux.
Par ailleurs, je dirai qu'ici personne n'est victime de personne et que les mots et les idées n'abattent que ceux qui sont déjà absents au monde.
En outre, c'est donner beaucoup d'importance aux autres quand ils n'en n'ont aucune... Les effrontés, les imbéciles, les impertinents et les vaniteux, vous l'avez probablement remarqué, ne rougissent pas de leurs "qualités".
Enfin, chacun il me semble apporte ce qu'il est, et c'est varier les plaisirs que de lire cette assemblée de guêpes (on aimerait vous et moi, que les abeilles les remplacent...).
Rédigé par : duvent | 06 mai 2018 à 09:31
@ Robert Marchenoir | 06 mai 2018 à 03:30
Camarade la tartine, vous aimez bien contredire pour contredire, ça vous occupe.
Je vous rappelle que les journalistes appellent le Front National "extrême droite" et ce n'est pas le nom qu'il s'est donné. Ils pourraient donc écrire "casseurs gauchistes" sans difficulté.
Rédigé par : Franck Boizard | 06 mai 2018 à 09:00
@ Patrice Charoulet | 05 mai 2018 à 22:19
Si vous voulez mon avis, ignorez les critiques de certains intervenants toujours prompts à critiquer les commentaires des autres, persuadés qu’eux seuls détiennent LA vérité. Ils écrivent le plus souvent de grosses âneries et parviennent même à en tirer de la fierté ce qui personnellement ne manque pas de m’amuser.
Ecrivez ce que vous avez envie de dire, à votre façon, sans vous soucier des excités qui sont derrière leur ordinateur comme ils seraient dans leur véhicule, toujours prêts à invectiver les autres conducteurs.
Vous n’avez pas de complexes à avoir face à vos détracteurs, bien au contraire. Je le dis d’autant plus sincèrement que je ne partage pas vos points de vue dans bien des domaines. Mais votre opinion en vaut bien une autre et a le mérite d’apporter des éléments aux débats. Ceci avec la plus parfaite courtoisie et c’est cela qui importe.
Rédigé par : Achille | 06 mai 2018 à 08:52
@ Marc GHINSBERG 06 mai 2018 à 01:36
"Prenez la peine de lire l’analyse de maître Eolas"
Eolas étant un pseudo ;)
Rédigé par : breizmabro | 06 mai 2018 à 07:21
@ Patrice Charoulet
Partout où vous attaquerez les pseudonymes, ils ne seront pas contents, qu'ils vous répondent, sans doute plus vertement qu'ici, ou qu'ils vous ignorent... Mais votre opposition au masque ou toute autre opinion, vous avez bien le droit, et j'espère le courage, de les soutenir. Vous avez pointé que certains se moquaient de votre passé de professeur.... Vous ne sauriez mieux défendre cette profession, et pour vous, cette vocation, qu'en continuant à intervenir ici.
Vous dites souvent que les pseudonymes manquent de courage, mais avec masque ou non, se maintenir face à l'hostilité en est une marque. Rien ne saurait vous rallier plus l'estime générale que de prouver que vous avez une qualité que vous demandez aux autres.
Si toutefois vous ne voyez pas le sens de rester ici, il ne faudrait pas insister. Je ne supporte pas ce qui est absurde, et ne voudrais jamais pousser quiconque à s'enfermer dans ce qui n'a pas de sens pour lui.
Si les pseudonymes n'existaient pas, je doute que j'interviendrais jamais... Je n'aurais pas assez de liberté pour que cela en vaille la peine. D'aucuns ont osé m'accuser des pires intentions voire ont mis en doute mon intelligence, mais nul ne m'a empêché d'écrire ce que j'avais à dire, et il me semble que c'est là le point capital.
Mais il ne faudrait pas que la défense de la liberté de se masquer vous excluât : à Venise nul ne démasque les autres, nul masque ne pousse les gens sans masque à partir.
Vous avez beaucoup de querelles sur le feu... Est-il plus important de s'en prendre aux masques ou de défendre les Noirs, la langue française et autres réalités bien attaquées ?
Je vous propose une paix des braves et de vous recentrer sur ce que d'aucuns appelleraient la réparation du monde, mais c'est à vous de voir.
J'estime qu'Internet et Venise ont des points communs. Mais il manque à notre espace cette sagesse qui fait appeler Venise la Sérénissime.
Cependant, vous êtes ici dans un endroit ayant un point commun avec elle, plus de liberté que les cités rivales italiennes autrefois. En effet, ce blog est un des plus libres. Le moins censuré ? Je ne saurais le dire, n'ayant pas vérifié... Et un autre point commun : les usages y sont plus civilisés qu'en beaucoup de lieux.
Il ne tient qu'à vous en enterrant la querelle des pseudonymes de rendre le blog de notre hôte un peu moins polémique.
Mais quelle que soit votre décision, soyez assuré que la plupart des gens préféreraient que vous restiez ici.
Cordialement.
Rédigé par : Noblejoué | 06 mai 2018 à 06:22
Je prends du retard, c'est terrible...
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@ Exilé | 05 mai 2018 à 20:08
"Et c'est reparti, à chaque fois que l'on évoque quelque chose qui vous dérange, il faut que vous nous refassiez votre numéro."
Vous appelez "numéro" ce que les gens sains d'esprit appellent faits, réalité, recherche de la vérité. C'est sûr que votre "numéro" à vous est beaucoup plus confortable : je m'invente une croyance, et je m'y tiens. Nous ne risquons pas de nous rejoindre.
De même, Patrice Charoulet m'invente, et s'invente, des "adversaires" (comprendre : ennemis) là où il y a, essentiellement, des interlocuteurs qui débattent, parfois vigoureusement.
Revenons donc aux faits. J'ai la faiblesse d'y tenir. Vous m'excuserez de cette sale manie. Vous dites :
"Oui, il y a des infiltrations des services de police dans divers milieux. C'est comme ça et d'une certaine manière c'est normal. Ça l'est moins quand les infiltrés font de la provocation. Et si ce genre de travail est bien fait, vous savez très bien que ce sera difficile à prouver."
C'est au contraire très facile à prouver. Vous-même, et les tenants de ce genre de complotisme, insistez pour dire que de telles pratiques sont généralisées et anciennes. Une manifestation se passe en public, dans une ville, et par définition au milieu de beaucoup de monde. Si l'on ajoute à cela l'avènement d'Internet, et l'omniprésence de professionnels et de particuliers filmant des vidéos, il devient pratiquement impossible d'espérer cacher de telles méthodes.
D'ailleurs, pourquoi les autorités auraient-elles infiltré des policiers pour casser des vitrines et brûler des voitures ? Les Black Blocs s'y emploient très bien. Les Black Blocs ne sont pas une invention de la police. Ils se livrent à des saccages depuis des décennies à travers toute l'Europe, dans des pays aux traditions politiques et policières très différentes. Non seulement vous n'avez pas la preuve, mais vous n'avez pas le motif.
Le vrai débat est dans la méthode d'intervention des forces de l'ordre contre les Black Blocs. Certains diraient : de non-intervention. Ce débat-là est justifié, et basé sur des faits véritables.
Si vous tenez à défendre la thèse de la machination (le gouvernement aurait encouragé les déprédations pour faire passer une fermeté sur les réformes), ce seul fait vous permettrait de battre la campagne. Mais non, il vous faut absolument recycler le cliché communiste éculé des "provocations policières"...
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@ Franck Boizard | 04 mai 2018 à 19:08
"Evitez l'expression "Black Blocs" qui est un ridicule snobisme de journalistes destiné à biaiser la réalité. L'expression française 'casseurs gauchistes' convient très bien, est plus précise, et compréhensible par tous."
"Black Bloc" n'a rien à voir avec un quelconque snobisme. C'est l'appellation que se sont eux-mêmes donné... les Black Blocs. En conséquence, on les appelle les Black Blocs. Il vous suffit, pour vous en convaincre, d'observer la première photo qui illustre ce billet.
De même qu'on pourrait appeler le Front national "fanatiques de la fonction publique à la française, hurlant contre l'immigration sans se rendre compte que c'est leur système adoré qui l'a suscitée, qui en profite et qui maintenant va les en éjecter, car un bon fromage ne reste jamais seul longtemps".
Mais outre que ce serait un peu long, il se trouve que Marine Le Pen préfère Front national. Ces snobinards de journalistes l'appellent donc Front national.
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@ Mary Preud'homme | 04 mai 2018 à 23:12
"Personnellement, je trouve insupportable, voire indigeste pour le lecteur cette manie de renvoyer à des liens à tout propos, alors que le billet de Philippe Bilger n'en comporte quasiment jamais."
Premièrement, ce n'est pas tout à fait exact.
Deuxièmement, il me semble que si Philippe Bilger voulait des commentateurs qui fassent exactement comme lui, eh bien... il collerait ses propres textes dans son espace de commentaires. (Remarquez, certains blogueurs ne sont pas loin de considérer leurs visiteurs de cette façon...)
Troisièmement, nous avions jusqu'à présent les commentateurs tellement socialistes, qu'ils protestaient contre l'effort inouï qu'on les obligeait à faire en imprimant un mouvement de rotation à la molette de leur souris, pour faire défiler un texte (fourni gratuitement) qu'ils n'avaient pas l'intention de lire.
Voici la commentatrice qui pousse encore plus loin le comble du socialisme, en se plaignant qu'on l'incite à se livrer à l'effort physique extrême consistant à cliquer sur un lien, alors qu'elle n'a nullement l'intention de le faire. Toutes mes félicitations. Karl Marx World Award 2018.
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@ Noblejoué | 05 mai 2018 à 20:07
"Je demande à tous ce qu'il y a à améliorer dans mon style et comment le faire."
Mauvaise question, si je puis me permettre. Un style, ça ne se modifie pas. C'est justement ce qui est propre à l'individu. Cela peut évoluer, éventuellement, au cours de la vie.
Par exemple, votre style (puisque vous posez la question...) est inimitable. Il peut en agacer parfois certains. Mais je n'en ai jamais rencontré de pareil. Il illustre parfaitement la remarque d'Augier : "N'est-ce pas agréable de se trouver des affinités avec celui-ci, d'admirer le style de celui-là (le même, souvent) et de finir dans la brume par distinguer des contours humains, plus intimes et précis que Jean Dupond, professeur en retraite ?".
Et seulement parce que vous posez la question : certains de vos meilleurs commentaires sont les plus courts. Mais ne prenez pas ça pour une incitation à raccourcir, hein... D'abord, parce que le vagabondage fait partie de votre style. Ensuite, parce qu'en tant que président du syndicat des tartineurs, j'ai besoin d'alliés. Pas de blagues, hein...
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@ Xavier NEBOUT | 04 mai 2018 à 10:05
"Il serait heureux que les héros des rues prennent le risque de mourir au combat sans que la pègre médiatique joue les indignés. La même pègre qui ne s'indigne pas des morts palestiniens manifestant pour revendiquer des droits reconnus par l'ONU."
Euh... non, finalement, cette fois-ci je vais la boucler.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 mai 2018 à 03:30
@ Pierre Blanchard | 05 mai 2018 à 21:38
C'est la deuxième fois que vous me copiez en 24 heures. Manque d'imagination sans doute !
Par ailleurs le paragraphe famille ne s'adressait pas à vous mais à Patrice Charoulet qui avait abordé le sujet.
Ainsi vous seriez plombier ! Il est vrai que dans ce métier on ne fait pas dans la dentelle et l'on aime fouiner partout.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 mai 2018 à 02:38
Que puis-je pour vous cher Marc Ghinsberg ?
Vous ne savez pas lire : je n'"éructe" pas.
Pardonnez l'ordre donné à Monsieur Charoulet, mais, à aucun moment, je ne l'ai l'obligé à partir...
Rédigé par : Herman Kerhost | 06 mai 2018 à 01:56
Qui, en dehors de M.Charoulet, M.Ghinsberg et des islamistes... pratiquants, voudrait absolument connaître l'identité réelle des intervenants "sulfureux" de ce blog ?
Qui ?
Rédigé par : Herman Kerhost | 06 mai 2018 à 01:42
@ Herman Kerhost | 06 mai 2018 à 01:07
Arrêtez vos délires. Ce n’est pas moi qui fais les lois. Prenez la peine de lire l’analyse de maître Eolas et vous comprendrez peut-être la différence entre opinion, insulte, diffamation, incitation à la haine... Puis continuez à éructer si ça vous chante puisque c’est semble-t-il votre manière d’argumenter.
Et qui êtes-vous pour intimer à Patrice Charoulet l’ordre d’aimer ce blog ou de le quitter ? Il n’aurait pas droit à la liberté d’expression que vous revendiquez pour vous-même ?!
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 06 mai 2018 à 01:36
@ Marc GHINSBERG | 05 mai 2018 à 17:28
Vraiment ?
La loi autorise ou n'autorise pas telle ou telle opinion, et avec cela, vous êtes content ?
Expliquez-moi, monsieur Ghinsberg, comment fait-on, si l'on a une opinion qui ne rentre pas dans les cases, pour l'exprimer ? On se tait ? On baisse la tête ? On va au peloton d'exécution ??
Marc Ghinsberg, qui plaide pour la transparence absolue, nous donne ici, "en même temps", la raison pour laquelle il faut continuer à parler dans l'ombre, même si moi-même je le fais dans la lumière.
Vous et vos amis sont les petits commissaires du peuple d'aujourd'hui.
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@ Patrice Charoulet | 05 mai 2018 à 22:19
Ce blog, aimez-le ou quittez-le !
Rédigé par : Herman Kerhost | 06 mai 2018 à 01:07
@ Zonzon
Vous me cinglez (licence poétique) :
"@ Serge Carioca
« Les politiciens parasites et opportunistes » : un double pléonasme. Soyez concis !
Le « combat asymétrique », le combat de la vie.
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D'abord on dit "s'il vous plaît".
Ensuite, pourquoi devrais-je être concis ? M'enfin ! (Je viens de découvrir le héros belge Gaston.)
Et si le premier pléonasme vient de l'implicitude (je viens de découvrir Mme Royal, c'est mieux que l'anglicisme implicité) de la nature opportuniste ou parasitaire des politiciens, il n'est pas admis de tous ni pour tous iceulx (je découvre le françois ancien).
Quant à la seconde accusation de redondance pléonastique et répétitive (moi être concis ?) qui voudrait que opportuniste et parasite soient synonymes, je la récuse : elle serait discutable en biologie mais dans l'usage sociologique (de bas étage) que j'en fais dans le style ampoulé, elle tombe à l'eau.
Enfin... il me semble.
Rédigé par : Sergio Carioca | 05 mai 2018 à 23:24