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02 mai 2018

Commentaires

Zonzon


François Hollande, un Président de jadis.

Giuseppe

Quand la réalité dépasse la fiction, normal pour toujours.
Forcément un président de ce format ne peut que vendre des bouquins pour salle d'attente, le voyeurisme pour rire de bon cœur, et là FH est un champion, et en plus il ne le fait pas exprès, il l'avait calculé mais le résultat dépasse la réalité, sacré Pépère !

http://pierre.parrillo.over-blog.fr/article-les-photos-des-bidochon-en-vacances-au-fort-de-bregan-on-108803579.html

patriote

@ vamonos | 04 mai 2018 à 07:18

Eh oui, quel pauvre type ! Qui nous coûte deux millions par an, qui est riche comme Crésus après avoir tout volé aux sans dents et à notre République. Qui se déplace avec ses gardes du corps, son bedon et sa bêtise (où certains trouvent quelques traces d'intelligence - intelligence du "Rapetou" sans doute).
Je me demande comment des citoyens normaux n'ont pas le courage de l'isoler comme une bête hideuse et contagieuse... Il faudrait à la fin de chaque mandat de nos présidents les envoyer pourrir à Sainte-Hélène en remerciement de tous les malheurs qu'ils auront semés dans leur satanée vie.
N'est-on pas un fumiste quand on quitte l'Elysée, sa compagne, le soir avec un serviteur scootériste, un casque et du viagra dans la poche pour aller rejoindre une midinette dans une rue du Cirque ? Et que par la suite, assuré de son impunité, on va faire la java à la Lanterne !

vamonos

Ainsi M. Hollande ne se contente plus de donner des leçons, il en vend ! Il vend des leçons du pouvoir.

D'abord, je n'achète pas les épanchements d'âme de celui qui fut surnommé "le culbuto" car il se relève toujours à cause de l'emplacement de son centre de gravité.
Ensuite, le registre de la gravité est dépassé depuis longtemps, M. Hollande a sombré dans le pathétique, la tristesse insondable. Il me fait pitié.
Pour le puis du puits, c'est fait.
Enfin, il n'a aucune pudeur. Après tant de preuve de son incapacité à mener les hommes et les femmes, il continue à rester modeste, normal et surtout fier de l'être.

Wil

@ Giuseppe
"François Hollande est éduqué, s'il était intelligent et brillant cela s'appellerait le talent et à son niveau des milliers."

Tiens en parlant d'intelligence.
L'autre soir je disais qu'il n'y avait pas une intelligence mais au moins deux. L'intelligence "analytique" ou logique et l'intelligence que quelqu'un d'autre dont je ne me souviens plus a qualifié d'intelligence "pratique", ce qui me convient assez.

Donc il y en a une autre selon moi qui est "le talent" (sans parler du génie) et qui est l'intelligence créative ou artistique qui n'est ni forcément logique, ni forcément pratique et qui pourtant est une intelligence.

Wil

@ Huvelin
"Rien de plus compréhensible face à Hollande.
Macron a fait ses classes chez Hollande, mais a eu sous les yeux le parfait exemple de ce qu'il ne fallait pas faire, et en a tiré les leçons."

C'est ce que j'appelle dans un autre article l'intelligence analytique, celle de la logique, celle des échecs, de l'analyse pure des événements et de prévoir ce qu'il va se passer.
C'est une intelligence "froide", de calculs à des fins personnelles, qui ne vise que la victoire sur l'adversaire, quel que soit le prix mais évolutive selon les événements.
C'est les échecs.

Macron est un type TRES intelligent et qui a une ambition dévorante.
Dans le fond ce type est un dictateur en puissance, ça se voit. Il ne supporte pas l'opposition, il est un manipulateur digne de Mitterrand.
Il a appris toutes les leçons de la manipulation politique mais en plus il a appris à séduire. Merci Brigitte.
Comme dit le proverbe "derrière un grand homme, il y a toujours une femme". N'est-ce pas Madame Bilger ?
Macron est plus dangereux pour la démocratie qu'aucun président ne l'a jamais été.

Wil

Hollande devrait être l'idole des médiocres, ce qui fait du monde... dont moi... et a fortiori vous tous.
J'imagine que ce guignol serait devenu une sorte de divinité dans la Rome antique après sa mort avec statues, offrandes populaires et tout.
Son problème a juste été le même que tous ceux qui deviennent président de la République ou roi ou empereur, il est arrivé au bout de son ambition et a vu que finalement c'était : "Tout ça pour ça".
Il s'est retrouvé seul en haut et s'est fait b**ser plus ou moins volontairement par le plus lèche-cul des courtisans. C'est humain après tout.
C'est presque vieux comme l'humanité.

Wil

@ Giuseppe
"François Hollande est éduqué, s'il était intelligent et brillant cela s'appellerait le talent et à son niveau des milliers."

D'abord le talent n'a rien à voir avec l'intelligence ni avec l'éducation mais tout avec un don inné et du travail. Demandez aux musiciens géniaux entre autres. Un don ne sert à rien s'il n'est pas travaillé, j'en sais quelque chose.

Ensuite, l'intelligence de Hollande est justement d'avoir su sûrement très tôt qu'il était un médiocre et d'avoir joué de son air bonhomme et de ses petites blagues pour enfler tout le monde sur sa route et en premier son ex-femme Ségolène Royal qui ne se voyait sûrement pas étant jeune avec un berlingot pareil.
Et ben, il l'a "pécho" quand même. Et malgré toutes les moqueries et tous les quolibets, il est devenu président de la République au pif et à la barbe des Fabius et compagnie qui le prenaient pour une baltringue.

Et en plus, mais ça c'est moins surprenant, les femmes étant attirées par le pouvoir comme les moustiques par la lumière, il s'est tapé une actrice canon de seconde zone de 18 ans de moins que lui.
Moi je dis : "Chapeau, l'artiste !"

Je l'ai dit sur ce blog depuis des années, Hollande dans le genre escroc politique c'est du haut niveau. C'est un cador.
C'est pas le grand maître Mitterrand mais c'est pas mal quand même.
C'est presque niveau Chirac, c'est dire.
Machiavel lui aurait sûrement donné le bac avec mention.

Giuseppe

@ agecanonix | 03 mai 2018 à 12:34
"...avec le compliment adressé à la femme du Premier ministre (vous êtes délicious), en même temps, il fait l’âne savant en permanence en barbouillant la langue française d’anglicismes (le dernier : France is back)."

Il parle la langue mais il ne la possède pas.
Le répétiteur anglais de notre lycée - nous étions jeunes - allait au bistrot pour peaufiner son français nous disait-il, il avait raison.

Zarcillos, pendientes ou entender, comprender, bien sûr pour les hispanisants, quand vous possédez les deux c'est que vous avez évolué avec le pays et ses racines.
Macron a dû bien faire sourire avec son "delicious".

Le plus risible, propre au monde de l'économie mais pas que, est l'emploi de tous ces anglicismes qui font sursauter mon voisin.
"Black Blocs" pour les rendre encore plus mystérieux, plus terrifiants, cela fait vendre bien évidemment.

Augier

Je ne ferai aucun commentaire politique ici. Si Monsieur Hollande me déçoit si profondément aujourd'hui, c'est que, comme on dit dans mon arrière-pays méridional, il n'a pas de figure... Ce qui signifie qu'il montre son amertume, se répand, n'a pas le contrôle de ce qu'il montre... Je pense à Pasqua (dont j'abomine les idées et adore le personnage) qui disait, en pur méridional : "au plus on parle, au moins on en dit" et ainsi n'a montré que ce qu'il a voulu...

@ Noblejoué

Je partage votre analyse du pseudonyme et suis assez fière d'avoir correctement interprété le jouer au noble... Par contre, le vin gris de Touraine ne m'avait pas effleurée. Merci de raviver un goût d'autrefois... Quant à mon propre pseudo, il sert à faire exister une aïeule décédée, dont j'aime à penser que sa droiture et son humanité m'entourent encore un peu... Chacun apporte, par le nom qu'il se donne, plus peut-être que par son patronyme.

christophe aubert

Bonsoir,

Votre post trouve une résonance, intensément actuelle, en Suisse :

Extrait : "On mesure l’insoutenable légèreté de l’intelligentsia française"

https://www.letemps.ch/opinions/philosophes-contre-proletaires

Bonne lecture et fin de journée aussi.

julien benda

Les Français, une partie d'entre eux, sont "travaillés" par la révolution de 1789 et surtout par ses excès, salués aujourd'hui encore par un Mélenchon.

Il est surprenant que nous ayons encore un Parti communiste, présent à l'Assemblée, comme au conseil municipal de Paris, où ailleurs, lorsqu'on connaît l'Histoire.
Cela relève d'une pensée qui préfère le mythe à la réalité.

Sachant cela, le PS qui a pris le pouvoir en 1981 avec la personne de Mitterrand, a toujours flirté avec le discours de l'extrême gauche.

Encombré par cette obligation d'alliance, sans laquelle le pouvoir lui échappe, les réformes d'une social-démocratie bien pensée n'ont jamais pu se mettre en place.
Mais l'influence sur le système éducatif, l'information, la presse, la magistrature, le syndicalisme, une partie du milieu intellectuel, a produit d'aimables gauchos pour qui la politique doit être au service de leurs intérêts et de leur pensée binaire, persuadés qu'ils incarnent le "bien" tout en considérant la morale comme un élément encombrant.
Les esprits de nos jeunes, que titille la testostérone, sont formatés depuis longtemps.

Les Insoumis sont un parti d'extrême gauche et ses membres se comportent comme des extrémistes de gauche qui rêvent de révolution. Normal. Rien que le nom est révélateur, mais passe comme une lettre à la poste, mieux que "National".

Et que fait la presse ?
D'abord tout son possible pour rendre cette extrême gauche acceptable, ne la nommant pas par son nom d'"extrême", mais par le terme "la gauche de la gauche"...
Elle a moins de pudeur avec la droite !
Elle en vient même à parler d'ultra-gauche pour éloigner encore plus les casseurs de cette extrême gauche acceptée.

Ensuite, elle relaye avec complaisance (à de rares exceptions près) tous les propos de ces "Insoumis". Les quelque 130 députés situés à droite ont moins la parole que les 17 insoumis et 10 communistes de l'Assemblée ! Quid des députés FN ?

Quand on donne la parole à ceux qui veulent allumer le feu, il ne faut pas s'étonner qu'il prenne.
Et ne parlons même pas d'enquêtes style Mediapart, pour rechercher les éventuels liens des Insoumis avec ces groupuscules, et leur éventuelle manipulation par eux.
Inimaginable !

L'extrême gauche a les faveurs d'une partie de la presse qui la soutient, la protège, minimise ses nuisances, l'absout souvent.
C'est que durant des lustres ils ont été les alliés fidèles des socialistes qui n'ont jamais répugné à leur fréquentation.
C'est quand même le PS qui a gouverné avec des communistes, malgré l'échec flagrant de cette idéologie, son passé sanglant, et à l'époque, les pratiques de ses dirigeants en lien avec Moscou.
Même aujourd'hui, les communistes, indéniablement d'extrême gauche, sont présentés comme un parti normal.
De l'autre côté, Wauquiez, Dupont-Aignan et Le Pen sont le diable personnifié !

Les journalistes sont majoritairement de gauche et ils se servent de leur pouvoir pour militer et amortir les coups qui pourraient être portés à ses membres même les plus turbulents, voire en porter à la droite comme on l'a vu.

C'est vrai Mélenchon et sa France insoumise jettent de l'huile sur le feu ! Et après en hypocrite il dit qu’il s’était trompé en désignant des groupes d’ultradroite responsables de ces exactions violentes !

D’ailleurs avec sa manifestation de samedi, il va en rajouter une couche ce vieux tribun qui n’a rien à envier à l’autre tribun plus vieillissant JM Le Pen !

La mauvaise foi n’a pas de limite pour ce genre de vieux politiciens qui auraient dû dégager comme justement le disait JL Mélenchon !

Hélas en France ce genre de politiciens aux extrêmes ne roulent que pour eux et non pas pour les Français qu’ils arrivent à entraîner par leurs diatribes, car ce ne sont que des trublions sans avenir, inutiles, qui ne visent qu’à déstabiliser le pouvoir en place !

Il existait dans le passé une loi anticasseurs de 1970 qui a été supprimée par la gauche en 1981 sous Mitterrand, il faut la remettre en place au minimum car le trop c’est trop !

Car la liberté quelle qu’elle soit doit être encadrée pour ne pas finir en anarchie !

Trekker

@ Claude Luçon | 02 mai 2018 à 16:07
"Il est regrettable que Jacques Chirac, qui a réussi à ne rien faire en douze ans, n'ait pas écrit un livre sur sa présidence"

Vous omettez ses deux titres de gloire : sa dissolution ratée de l’Assemblée nationale en 98, sa suppression du service militaire la même année et conjointement le début du bradage de nos armées !

"Hollande aura au moins fait une chose dont il peut être fier, et nous avec lui : aller au secours du Mali et du Sahel, nous évitant ainsi une situation du genre Irak/Syrie dans l'arrière-pays francophone"

C’était quand même plus judicieux que l’équipée libyenne de Sarkozy...

@ caroff | 03 mai 2018 à 09:44
"Sans doute faut-il attendre un peu pour juger des capacités de manoeuvre par très gros temps de Jupiter !"

Pour l’instant son activité est essentiellement consacrée à causer de tout à tout le monde ; bien sûr par politesse, et notamment diplomatique, on l’écoute mais tient-on compte de ses avis ? On peut toujours espérer qu’après le temps du verbe succèdera celui de l’action, il lui reste encore quatre ans pour cela…

"Quant à Hollande, qu'il se taise à tout jamais !"

Voeu pieux, un bavard impénitent le reste, et surtout à son âge !

Zonzon

« 1974, dernière année où le budget de la France a été voté plus qu'à l'équilibre puisqu'il y avait un excédent de l'équivalent de 6,4 milliards € ! »

Alors là, mon cher caroff vous m’en touchez au moins deux, comme on dit prosaïquement dans ce blog.

Ce malheureux Pompidou, qui était pourtant passé par la case Rothschild, n’avait pas éprouvé le besoin d’extorquer les vieux Français ! Question de milieu, d’époque, de culture, de moralité ?

Ce précieux renseignement que vous livrez à la vindicte de la foule va nous permettre de griffonner sur un coin de table une petite opération de calcul élémentaire qui serait loin de déplaire au Grand Maître de l’Université.

Voyons, en 74, + 6,4. Aujourd’hui 2 200. Soit une dépense de 2 206,4 milliards – corrigez-moi si je dis faux. Pour la bande des 6. Une moyenne de 368 milliards par « personne » ! Arrondi !

Naturellement ce calcul est grotesque car il ne prend pas en compte le temps de nocivité desdits impétrants. Ainsi le numéro 2, lequel est resté à la barre 14 ans, ne peut être sérieusement confronté avec le petit dernier - le numéro 6 - qui n’a pas encore bouclé sa première annuité et qui pourrait très bien en rester là par ailleurs.

Affiner l’étude est au-dessus du vulgum pecus et il nous faudrait au moins les connaissances du mathématicien des profondeurs, Monsieur Cédric Villani en personne, pour publier des résultats significatifs utilisables.

Encore faudrait-il connaître, ou estimer, ou se donner axiomatiquement, la vitesse en milliard/mois de dilapidation des fonds publics pour chacun de nos 6 sprinteurs. Une donnée inatteignable mais bien intéressante !

Nous avons, toutefois, un renseignement important au sujet du numéro 4. On attribue à celui-ci, pour son parcours, une somme globale de 500 milliards.
Il est nettement au-dessus de la moyenne !

Robert

@ agecanonix | 03 mai 2018 à 12:34

Permettez-moi de réagir à votre commentaire auquel je souscris totalement. Je voudrais simplement le compléter par la conclusion d'un excellent billet de Marc Rameaux daté du 25 janvier dernier intitulé "La mondialisation heureuse contre l'économie réelle Partie II - Le mystère de l'inflation déguisée".

Après une analyse économique rigoureuse, il conclut :
"Il est souvent de bon ton de dire que nous vivons dans un monde complexe pour justifier de regrettables errements économiques. Lorsque nous ramenons notre monde à ses buts, non à ses moyens, il devient pourtant d’une grande simplicité. La combinaison d’un indice des prix à la consommation maintenu bas et de la création monétaire par les banques centrales constitue la plus formidable machine à spoliation de l’économie productive au bénéfice de quelques acteurs financiers.
Nous ne vivons pas dans la société ouverte et avancée qui nous est souvent décrite, mais dans une économie de rente la plus archaïque qui soit, comme même la bourgeoisie la plus réactionnaire du XIXe siècle, si bien croquée par Balzac, ne l’aurait jamais rêvée. Les véritables entrepreneurs ne gagnent que très peu à ce jeu. Aussi le discours marxisant leur imputant la responsabilité de ces maux se trompe sur toute la ligne. C’est précisément lorsque nous revaloriserons l’économie d’entreprise sur l’économie de rente que nous pourrons sortir de cette situation. Encore faut-il cesser de noyer sous de mauvaises raisons ce qui n’est qu’un objectif parfaitement simple et clair : l’enrichissement sans limite et sans effort de quelques-uns, au détriment du véritable entreprenariat".

Il me semble qu'on ne saurait mieux décrire le monde auquel monsieur Macron veut convertir la France où les médias "cireurs de pompes" sont trop souvent incapables de la moindre analyse critique. Quant à la "pensée complexe", il me semble qu'elle est un paravent destiné surtout à cacher quelques vérités difficiles à exprimer aussi clairement que Marc Rameaux...

Huvelin

Rien de plus compréhensible face à Hollande.
Macron a fait ses classes chez Hollande, mais a eu sous les yeux le parfait exemple de ce qu'il ne fallait pas faire, il en a tiré les leçons.

Ne pas s'embourber dans une primaire qui n'est qu'un concours de radicalité, toujours décevant pour ceux qui croient aux promesses.

Ne pas donner de poste à des frondeurs qui n'attendent que le meilleur moment pour tout bloquer alors qu'ils sont archiminoritaires.

Ne pas sacrifier sa politique au profit d'alliances avec des partis qui n'apportent rien sinon de la division.

Ne pas matraquer d'impôts... c'est l'entreprise qui créé les emplois et la France suffoque sous son Administration.

Ne pas laisser les partis dominer les votes de l'Assemblée avec des postures souvent en contradiction avec les convictions des députés.

Tout ceci, Macron l'a compris d'où sa démission du gouvernement et la création du mouvement En Marche !, dont la première qualité sera le renouvellement de la classe politique.

Je ne lirai pas le livre de François Hollande, dont le quinquennat a été comme un accident de l’histoire.
Son élection m’avait d’ailleurs paru d’emblée être une usurpation, une telle fonction ne pouvant revenir qu’à un personnage d’envergure et si possible méritant, ou tout au moins conscient de l’importance de son rôle.
Or il a surtout vu qu’elle lui apportait la notoriété et peut-être une place dans l’histoire. Ce n’était pas un homme de convictions et sa désignation comme premier secrétaire du parti socialiste puis comme candidat de la gauche à la présidentielle ont résulté précisément de cette absence de convictions qui lui permettait de représenter un parti constitué de tendances différentes et souvent contradictoires.

C’est cette même raison qui, même s’il a mis une certaine bonne volonté à assumer ses fonctions, a fait de son passage à la présidence un quinquennat calamiteux et lui a fermé la porte de la candidature à une réélection.

Tout ceci aurait dû le pousser à la modestie, mais il semble que cette vertu lui soit étrangère et, au lieu de faire profil bas, il prétend encore défendre son quinquennat et donner des leçons à son successeur.
Il est vrai que, au lieu de se faire oublier, on peut être tenté de changer une seule lettre et de se faire publier.
Oh oui ! Que de temps perdu !

L'ex de l'Elysée est le seul à avoir une bonne opinion de lui ? Pas de problème.
Quelques séances chez un psycho/psychiatre-thérapeute devaient pouvoir y remédier.
En attendant, diète médiatique absolue.
C'est mauvais pour lui et nous avons bien d'autres choses plus importantes à penser. Par exemple à notre tendance à gaspiller notre droit de vote.

En attendant, par effet de contraste, les piques de ce personnage me semblent venir à point pour conforter son successeur dans la faveur de ses concitoyens.

Lucile

FH essaye d'exister. Pourquoi ne pas le laisser aux oubliettes maintenant que nous avons d'autres problèmes à régler ?

Une chose est certaine, les Français qui, après avoir voté pour lui, lui reprochent son caractère, ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes, et peut-être aux journalistes qui auraient dû l'amener à se dévoiler davantage au lieu de l'aduler, tout en se servant de Sarkozy comme repoussoir pour faire sa propagande. On savait exactement qui il était, quelle avait été sa carrière, comment il avait géré la Corrèze. Et ceux qui l'ont élu ont voté pour lui justement parce qu'il était socialiste, évasif et mou, combinard et médiocre, et bien rodé à la cuisine politique, tout en donnant comme arguments son intelligence supposée, comme si c'était une baguette magique, et son honnêteté, comme si le parti socialiste, qu'il a longtemps présidé, n'avait pas trempé dans toutes sortes de magouilles pas spécialement jolies sur lesquelles tout le monde a plus ou moins fermé les yeux. Même son côté clownesque (d'accord avec Exilé sur Coluche comme composante du modèle politique français) attendrissait ses supporters au début.

Seul le matraquage fiscal a ouvert les yeux des électeurs de Hollande, qui, bizarrement n'avaient rien vu venir malgré les signes avant-coureurs ; il a fallu vraiment attendre que la feuille d'impôts arrive à la maison et que les porte-monnaie des contribuables se vident pour que l'euphorie se change en colère. On se demande s'ils ont compris que nous continuons de plus belle à vivre au-dessus de nos moyens. Notre niveau de vie baisse un peu tous les jours, comparativement à celui des autres pays, nous payons toujours plus d'impôts, mais malgré cela, nous nous endettons toujours plus, ce qui est presque un exploit, quand on y pense.

Oublions Hollande, et analysons les problèmes du moment. La grande question est de savoir si, derrière le dépoussiérage apparent auquel nous assistons, la France prépare son redressement de manière significative.

Giuseppe

"Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grade,
Nous qui marchions fourbus, blessés, crottés, malades,
Sans espoir de duchés ni de dotations ;
Nous qui marchions toujours et jamais n'avancions" (E. Rostand).

Qu'a-t-il fait ce grand bourgeois replet, lui qui en creux se définirait comme le Président des pauvres. Il est à l'image du régime de son début de quinquennat, régime amaigrissant de starlette pour s'empiffrer ensuite de jeux de mots qui ne faisaient rire que lui et les journalistes.
Ces derniers avides de blagounettes pour faire vivre un journal politique qui était en train de se mourir sous le règne de Monsieur petites blagues, inodore, incolore, et inutile.

Jamais la Ve République n'a connu pire, bouffi d'un passé raté qu'il tente de rendre utile, pour avoir lu le livre de Valérie Trierweiler il est bien l'homme qui s'affiche sous le jour qu'on lui connaît, la liste des qualificatifs qui lui sont attribués iraient bien dans la série illustrée Pim Pam Poum, il y avait l'Astronome, Benoît Hamon le qualifie d'autruche, cela lui va bien, l'Autruche.

Il a tout raté à force de n'avoir rien réussi, et là il a toujours été très fort, même un PS à l'agonie jure, mais un peu tard, qu'on ne l'y reprendrait plus.

Hollande auteur et acteur du pire acte de théâtre de boulevard, d'ailleurs la rue du Cirque ferait un excellent titre.
Sacré Hollande, fournissez-lui un mouchoir pour s'essuyer il transpire d'amertume et dégouline de jalousie, lui qui s'est acharné à tout mal faire et à ne rien réussir, l'inversion de la courbe du chômage en rigole encore, et lui est à pleurer, triste fin pour celui qui croyait qu'il murmurait encore à l'oreille des chevaux.

agecanonix

@ GLW | 03 mai 2018 à 08:14

Eh oui, ils font du n’importe quoi !
Mais il n’y a pas que sur le sujet que vous évoquez.

Macron fait le tour du monde en ayant fait appel à tous nos ambassadeurs pour qu’on le reçoive partout dans le monde, afin de faire valoir sa petite personne - sachez qu’il fait des gaffes impardonnables comme en Australie avec le compliment adressé à la femme du Premier ministre (vous êtes délicious), en même temps, il fait l’âne savant en permanence en barbouillant la langue française d’anglicismes (le dernier : France is back). Voyez aussi ses déclarations aux USA (alors qu’il est reçu cordialement par Trump, il va par-derrière - c’est la spécialité enseignée par Hollande - lui faire un enfant dans le dos devant le congrès.

Il faut découvrir aussi que le ministre de l’Economie - sur ordre de Macron - est en train de mettre la pagaille dans le code général des impôts par pure démagogie et incompétence - en préparant des textes de lois qui éclaboussent l’épargne des Français.

Il libère aussi, une fois de plus, l’ouverture des métiers aux très petites entreprises - demain vous aurez un plombier qui saura faire cuire du poisson mais pas réparer un robinet et ce plombier vous fera un devis en langue bantoue traduite par Google. Pire on fait croire aux smicards des petites entreprises qu’ils vont participer à l’intéressement sur les bénéfices qui constituent la rémunération de l’employeur - cerise sur le gâteau ces primes bénévoles seront détaxées de charges sociales et impôts - et pendant ce temps-là Vautrin (le maître d’orchestre) peste car il n’arrive toujours pas à euthanasier les vieux !

N’importe quoi ! Réformer des réformes tous les cinq ans pour passer le temps afin que le quinquennat puisse se dérouler jusqu’au bout, c’est leur seul objectif et favoriser les riches leur devoir !

L’invasion nous apporte quand même quelque chose c’est que nous changeons de race de "connards" politiques progressivement !

Nota bene : Ils assument mais ne sont jamais responsables de rien !

France is back.

caroff

@ Zonzon 8h33
"Résumons-nous : la dernière fois que j’ai voté « pour » c’était en 74 ! C’est loin tout ça !"

1974, dernière année où le budget de la France a été voté plus qu'à l'équilibre puisqu'il y avait un excédent de l'équivalent de 6,4 milliards € !
Une année historique !!

Giuseppe

François Hollande est éduqué, s'il était intelligent et brillant cela s'appellerait le talent et à son niveau des milliers.
Heureusement pour lui, la "dore" l'accompagnait, comme nous disions quand on jouait aux billes et gagnions :
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/cyril-hanouna-hollande-va-etre-reelu-il-a-le-cul-borde-de-nouilles-_67eb1244-28aa-11e6-aefb-2fe8456f596b/

Combien il est savoureux aujourd'hui de parcourir cette expression et la prédiction, la chance n'a fait qu'un tour et la limite de la compétence est celle de la classe, de la pugnacité, de la volonté, et de la canne blanche de Topor - j'aime bien cet attribut ainsi que l'a défini l'écrivain.

Il se voulait marin hauturier, mais à l'ENA on ne vous apprend pas à naviguer, encore moins à l'époque de FH cette école qui est décriée de toute part.

Plus je le regarde évoluer plus il me fait penser à un huissier et ses constats, la dégaine de l'huissier sympathique qui donne un peu d'air au malheureux que l'on s'apprête à saisir.
L'arroseur qui se fait arroser par deux journalistes du Monde qui ont bien dû se marrer devant tant de légèreté et de proximité.

Son bouquin ne vaut pas pipette, il est inversement proportionnel à son efficacité politique, fait pour une attente désoeuvrée dans un hall de gare en attendant le prochain train qui devrait partir et dont on n'achève jamais la lecture, la remettant toujours à la prochaine fois.

Marc GHINSBERG

@ sbriglia

« Pompée », « épectase », « verge », « culotte », de grâce épargnez-nous vos fantasmes !

caroff

Hollande habillé pour les hivers à venir par Philippe Bilger dont je comprends l'amertume. Etre floué par cet homme débonnaire, tellement français dans ses dilections pour les jolies femmes (quoique pour Ségolène...), la bonne chère et les blagues à deux balles, qui a tenté de jouer au président pendant cinq longues années, ce n'est pas très glorieux!

Pourtant il suffisait de réécouter ses discours lénifiants et creux quand il était à la tête du PS ou de suivre sa trajectoire politique et privée pour s'interdire de déposer un bulletin dans l'urne en souhaitant son élection. Une élection par défaut puisque sans le faux pas de DSK et les erreurs de Sarkozy, notre capitaine de pédalo n'aurait pas eu son rond de serviette à l'Elysée.
Comme un certain Macron qui, sans les libertés de Fillon avec la vérité et l'opposition finale d'une femme paresseuse et inintelligente, n'aurait pas pu s'installer Faubourg Saint-Honoré.
On n'a pas perdu au change disent certains.

Sans doute faut-il attendre un peu pour juger des capacités de manoeuvre par très gros temps de Jupiter !
Quant à Hollande, qu'il se taise à tout jamais !

Michel Deluré

De cinq ans de pouvoir, FH n'a apparemment pas retenu une leçon d'humilité.

Après un quinquennat qui ne restera malheureusement pas gravé dans les mémoires, nous aurions attendu de ce Président, hélas que trop "normal", qu'il fasse plutôt profil bas, qu'il n'éprouve pas aussi hâtivement le besoin, sans le moindre recul, de se justifier d'une action dont on ne sait que trop de quelle piteuse manière elle s'est achevée, de tirer des leçons de cette expérience mais aussi et surtout d'en donner, ce qui n'est pas le moindre des paradoxes lorsque l'on a soi-même failli !

Nous aurions aimé plus de discrétion de la part de cet homme, de cette discrétion qui est la marque d'un jugement lucide et exigeant que l'on porte sur sa propre personne, de cette discrétion qui aurait été dans son cas reconnaissance de tout ce qu'il n'a pas été.

Exilé

@ semtob
« Mais tout va bien, tout va pour le mieux.
Collomb veille, l'un fait un safari kangourou et l'autre délocalise Matignon. »

Et Borloo va déverser du haut de son hélicoptère sur les quartiers sensibles des milliards extorqués au contribuable pour acheter la paix sociale, ou du moins un vague répit en attendant l'explosion finale.

Les milliards feront-ils disparaître les trafiquants comme par enchantement ? Les pompiers, les médecins, les agents des services publics ou les simples passants trop franco-français ne seront-ils plus agressés ? Les jeunes guetteurs qui écoutent un rap pousse-au-crime toute la journée abandonneront-ils cette manie destructrice pour fréquenter avec passion des bibliothèques qui ne seront plus incendiées quelques jours seulement après leur inauguration ? Des pratiques religieuses incompatibles avec notre conception de la civilisation cesseront-elles immédiatement ? Les voitures à pétrole ne seront-elles plus incendiées à chaque occasion ? Les commerces pourront-ils revenir sans craindre pour leur sécurité ?

Les rêves de monsieur Borloo - qui sont aussi nos cauchemars - nous coûtent cher.
Pour rien.

Zonzon

En 1974 j’avais récupéré mes droits civiques. Oui, j’ai voté pour le beau jeune homme que l’on disait intelligent, une qualité admirable. De son époque, je résume, on se rappelle le regroupement familial et la réforme Haby, deux diamants. Il fut surnommé le « petit télégraphiste de Varsovie », on ne sait vraiment plus pourquoi. D’ailleurs cela n’a guère d’importance.

En 81 on aurait voté pour une chèvre pour se débarrasser de « l’ex ». Mitran donc. Au bout d’un mois on en avait déjà marre. Seuls les cocos étaient ravis. La génération de 45 était partie à la retraite, il fallait recharger les flingues, ils se réinstallèrent dans les ministères « fluides » de la nation : EDF, SNCF, PTT, les ports. Ils eurent donc celui de l’Industrie. Dans « Le Monde » on nous expliquait que Mitran avait tué le PC.

De cette époque on ne se rappelle vraiment que de ce ministère du Temps libre, qui fit jaser les imbéciles malgré l’avance considérable qu’il suscita dans les domaines les plus divers des arts, des spectacles, des lettres et de la pêche à la ligne. Des millions de gens s’ouvrirent au bien-être et à la culture. Le premier qui occupa ce poste prestigieux fut André Henry - un personnage dont il faudra se souvenir quand nous reparlerons de l’Educ-naze avec nos amis Marchenoir et Charoulet – qu’il ne faut pas confondre avec Patrick Henry qui avait eu son heure de gloire sous le septennat précédent.

En 88, oui j’ai voté Chirac, malgré ses prouesses de 86. Il faut dire que le régnant, avec sa tête de moribond, ne tenait plus que par l’ingestion répétée de nids d’ortolans sur les bords du Nil, grand fleuve africain. Il ne savait même plus où il habitait ; l’Elysée, il n’aimait pas, il y avait trop de morts suspectes ; on le voyait parfois chez lui, parfois ailleurs !

En 95, oui j’ai commencé à voter « pas bien ». Enfin au premier tour, parce qu’au second il ne fallait pas exagérer !
Chirac enfin ! On avait le sentiment qu’on l’avait toujours connu ! Quand il est vraiment arrivé au pouvoir il était lessivé. Il avait trop serré de mains, trop reniflé le cul des vaches, trop… enfin… c’était sa vie privée, cela ne nous regarde pas. On attendait 2002 !

En 2002, oui j’ai continué à voter pas bien. Aux deux tours. C’était sans risque. C’était mieux comme ça !
Chirac le bienheureux était l’élu de tous les Français réunis en une immense collusion morale : de l’extrême gauche jusqu’à Neuilly-Auteuil-Passy. On se disait qu’à la prochaine votation c’en serait enfin fini de Chichi !

C’est donc en 2007 que commença une ère nouvelle. Mais le vieux bonhomme que j’étais alors continua à voter pas bien. Oui, je n’ai pas voté Sarko. Je ne l’ai jamais regretté ! Jamais !

En 2012 je n’ai pas voté Hollande. Non, mais vous rigolez ! Je dis cela à l’intention de ceux qui aujourd’hui achètent ses « mémoires » et ceux qui poussent le vice de les commenter.
Avec ce « ludion de congrès » la France est rentrée dans ce que l’on peut appeler le « début extrême du commencement de la fin », le bord du gouffre avec le bout des semelles déjà dans le vide !

En 2017 enfin, je n’ai pas voté Macron, à aucun des deux tours.

En 2022, je ne sais pas si je voterai. Non pas pour toutes les raisons que l’on peut imaginer mais parce qu’il n’y aura pas d’élection cette année-là. Chi lo sa !
D’ailleurs s’il y en avait une je ne suis pas certain de pouvoir lire les bulletins de vote ; ils pourraient très bien être rédigés dans un alphabet inconnu de moi !

Résumons-nous : la dernière fois que j’ai voté « pour » c’était en 74 ! C’est loin tout ça !

anastase du 27

Si ce n'est pas de l'impudence !

Impudence
Hollande, intelligence brillante mais demi-portion humaine, s'en prend explicitement à l'idéal formulé d'un homme qui ose s'attaquer aux forteresses imprenables créés par des générations de socialistes (SNCF, EDF, Air France).

Lui-même est bien trop intelligent pour prendre d'autres risques que celui de monter en place arrière d'un scooter ; et comme il est politicien dans l'âme, il cherche à revenir, à voir s'il ne trouverait pas un petit quelque chose de rémunérateur ici où là.

Il y a un monde entre quelqu’un qui a fait HEC et ensuite fait sa carrière dans l’entreprise et un HEC qui a ensuite fait l’ENA puis n’a jamais travaillé (j’ajoute dans le privé pour ne pas dire du tout) et à fait carrière dans la politique, les appareils de partis politiques, vécu sur nos impôts, mis en quasi faillite le département qu’il présidait, bref ne connaît rien de la vie réelle si ce n’est d’aller serrer des mains sur les marchés le mois qui précède une élection !

Mes deux enfants qui ont fait HEC et à qui j’ai proposé à l’époque de faire l’ENA s’ils le voulaient, ont refusé car ils n’avaient aucun ami dans ceux qui se sont lancés dans l’ENA - qu’ils qualifiaient de têtes à claques ambitieux !
Depuis plus de vingt ans ils font une carrière brillante à l’étranger et n’ont pas changé d’avis sur leurs ex-collègues qui participent joyeusement et à nos frais à la déliquescence française !

Noblejoué

@ Patrice Charoulet @ Ahmed Berkani

Il faudrait que les gens comprennent que tout le monde est différent. Pour certains, leur identité est tellement liée à leur patronyme qu'il leur est inconcevable de prendre un pseudonyme.
Pour d'autres, la vérité de ce qu'ils disent passe avant l'identité, laquelle peut être un obstacle à sa manifestation.

Je n'apprécie pas la comparaison des pseudonymes avec les islamistes... Je ne crois pas que nous nous soumettions à une idéologie criminelle, ni même répandions la terreur. Il y a certes des fâcheux produisant des insultes, mais chez les pseudonymes, des fâcheux produisant des contrôles, perçus il faut vous le signaler comme des agressions qu'on pourrait résumer par "comment osez-vous vous inventer une identité ?".

Eh bien, comme le disait Casanova, l'alphabet appartient à tout le monde, et on peut se créer un nom. Tendre à insulter, il me semble que la comparaison avec les islamistes est le contraire d'un compliment pour un style d'intervention au motif que certains pseudos insultent comme les islamistes commettent des attentats revient à faire ce qu'on dénonce chez l'autre... C'est très fréquent, et je ne jurerais même pas que je ne le fais pas. Je ne le dis que pour défendre les pseudonymes !

Me défendre aussi... Pour compenser la calamiteuse comparaison, je me vois comme pour la joie de la recréation et la légèreté de la fête de la liberté avec ces pseudos comme masque à Venise, pour la liberté de défendre mes idées, un héros masqué, on me dira que ce n'est pas courageux, mais je vise par là à l'identité qui permet d'intervenir pour faire ce qui ne pourrait pas l'être autrement, et enfin, une recréation littéraire et psychologique de soi à la portée de tous, porter un pseudonyme faisant sens pour soi.

Ainsi, cela peut faire lourd d'y revenir, mais il y a au moins un professeur parmi vous, et vous comprendrez donc que l'enseignement, en l'occurrence, de pourquoi les pseudonymes passe par la répétition comme par l'exemple.

Dans mon cas, le seul qui me soit disponbile :
Noblejoué : pour être noble, il faut avoir joué mentalement à l'être, mais si on suit la pente de ne pas présumer les autres coupables et bien d'autres choses mauvaises, il ne faut pas aller jusqu'à la naïveté, et être joué, et enfin, je sens les moqueries, c'est, déformé, le nom d'un vin lié à de bons souvenirs si pour la même raison je n'ai plus envie de le boire à nouveau tant tout ce passé me semble aboli aujourd'hui.

Bon, après avoir défendu les pseudonymes dont je suis, sans m'oublier, comme on l'aura lu, j'en reviens aux patronymes et place une autre personne sous les projecteurs.
Dans le cas d'Ahmed Berkani, il y a sans doute autre chose que la méfiance envers les patronymes, si ma mémoire n'est pas celle d'un éléphant et mon courage d'un lion pour vérifier, une présomption de culpabilité liée à l'origine.
C'est mal... Je prends sur moi de le prier de bien vouloir en excuser les commentateurs. Quelqu'un a dit qu'il ne regretterait pas son départ, moi si. Il est sans doute un peu tard pour réagir, mais si les héros, les vrais, ne sont pas sur tous les fronts, un simple porteur de masque ne peut assurément pas faire mieux !

semtob

Cher Philippe,

Nous n'avons pas lu ce livre, pas plus que nous n'avons vu d'âne aux yeux mauves sur le pont d'Austerlitz. Il n'était par conséquent ni doux, ni pressé et distinguait encore le houx du gui.
Aucune abeille ne pouvait l'accompagner.
Parfois, le pouvoir s'affole et certains rois se prennent pour des guêpes.
Hollande a le bourdon, il s'agite, il enfle, il se gonfle.
A-t-il trop humé de gelée royale, caressé trop de veilles ailleurs ? S'est-il égayé sur de vaines comédies ?
Etait-il casqué ou cagoulé à la tête des Black Blocs, pour se venger du casseur de l'Elysée ?
Si c'est le cas, pardonnez-lui cette étourderie, car il devait penser se rendre au concert de Daft Punk.

Hidalgo organise un grand campement à Longchamp. Elle y invite tous les zadistes, tous les antisémites. C'est un petit jeu comme ça pour faire fuir les gens du voyage qui vivent en bonne intelligence avec les Parisiens.
Pourquoi ne pas installer un camp de naturistes comme dans le bois de Vincennes, c'est une injustice. Cela aurait le mérite de dépénaliser les clients de prostituées et des travestis et leurs permettrait de travailler plus incognito. Les zadistes ont du talent pour fabriquer les cabanes dans les arbres.
Plutôt que de les mettre en cabane, il serait judicieux de les encourager à en construire.

Les douanes ne peuvent plus faire face à l'afflux de vente de smartphones et téléphones portables transformés en taser de poche (coût environ 100 euros).
Qu'attendent les politiques pour informer la population ainsi que les forces de l'ordre pour endiguer ce terrible fléau qui permet de paralyser toute personne pour violer ou voler ou inhiber ?
Les zadistes sont des enfants de chœur à côté de ce que préparent les partisans de la mise à mort des démocraties.

Quand les banlieues se réveilleront et se rallieront aux Black Blocs, ce n'est pas le commissariat du 13ème arrondissement qu'il faudra protéger, mais les métropoles entières. Et il semblerait que cela ne soit pas si loin.
Derrière le bois, devinez quoi qu'il y a...?
Un lance-roquettes tralala et lon, lon, là, lon, lère.
Mais tout va bien, tout va pour le mieux.
Collomb veille, l'un fait un safari kangourou et l'autre délocalise Matignon.
Mais des surprises se préparent pour que l'Europe vive un enfer.
françoise et karell Semtob

jack

Hollande déclare à la télé : "Non, Macron n'est pas le président des riches, il est le président des très riches". Il faut lui faire rendre gorge. En effet, comment un type qui faisait payer son coiffeur plus de 9 000 euros/mois pourrait-il se vanter d'être le président des moins riches...
Hollande a d'abord provoqué deux ans de ras-le-bol fiscal. Même Moscovici l'a reconnu. Puis il a fait appliquer une politique plus favorable aux entreprises.
Il nous a fait du Mitterrand : deux ans d'idéologie qui siphonne le pays avant de lâcher du lest en se rendant compte que l'économie n'est pas à la botte des livres saints de Solférino.
Hollande s'est heurté aux frondeurs. Son parti a joué hara-kiri. Ils se sont entredéchirés et ils ont disparu. Hollande a regardé un Titanic qui sombrait.

L'ennemi n'est donc pas Macron, mais la querelle Hollande/frondeurs qui a rendu le pays ingouvernable.
Alors dans une telle situation, qu'un homme aux dents longues (et compétent) se révèle, il n'y a là rien d'anormal. Un fort émerge toujours face à des faibles.

S'agissant de Hollande, on a beau vanter ses diplômes, son intelligence, sa finesse, ses traits d'humour, pour moi ce n'est pas synonyme de compétence. Nous en avons eu la preuve. Si encore il était modeste et clairvoyant, on pourrait avoir de la compassion. Bon, je n'achèterai pas son bouquin. Pas un centime de droits d'auteur pour lui.

Wil

Ce qui me frappe dans cet article de M.Bilger c'est que le langage est simple.
Parfois, les phrases sont tellement ampoulées que c'est à la limite du compréhensible pour la plupart des gens et que ça en devient ridicule.
On a l'impression que parce que son idole du moment Macron le technocrate se prend pour un poète (pouet pouet !) dans ses discours pleins de vide, M.B. se croit obligé de lui aussi se prendre pour Baudelaire.
C'est ridicule.
Chacun son boulot.
Disons sans vouloir l'offenser que M.B. a peu de chance d'être jamais reconnu comme un poète de qualité donc autant qu'il écrive en "français".

Patrice Charoulet

Lisant le blog personnel d'Ahmed Berkani, je tombe sur son dernier texte consacré aux Black Blocs. Son début me plaît beaucoup.Je lui demande s'il m'autorise à le citer. J'ai son feu vert. Voici :

"Voilà l’équivalent, dans la vie sociale, des pseudonymes sur Internet : on ne voit jamais leurs visages. La même chose exactement chez les « islamistes »."

Ici, vous avez conservé votre nom, ce qui a provoqué immédiatement quelques pensées délirantes chez quelques délirants chroniques... bien sûr masqués.

Mitsahne

Merci à Philippe Bilger de s’être infligé la corvée de lecture des mémoires de l’ex. L’exercice est doublement courageux puisqu’il consiste à requérir contre celui pour lequel il a voté. Cela étant, crever une bulle de savon ne demande pas non plus un effort exceptionnel.

Les ricanements de l’ex-potentat élyséen sont pitoyables mais rendons-lui grâce, il est moins dangereux quand il écrit que quand il règne. Il n’en reste pas moins ridicule car quand un médiocre d’esprit laisse s’épancher sa fièvre scripturale, ce ne peut être qu’à des fins d’explications : comment justifier en effet d’avoir été au sommet de l’Etat avec autant de fatuité, de platitude et d’avoir exercé la fonction de président avec autant de petitesse.

Pauvre concubinard. Pathétique est la ruade du cheval agonisant. Cela ne l’empêchera pas de vivre très bien sans avenir.

Ellen

Je ne lirai aucun livre de François Hollande. Cinq ans de présidence calamiteux suffisent pour l'oublier. Il ne m'intéresse pas, et encore moins ses balivernes et ses confidences honteuses. Essaie-t-il de remplir sa cagnotte pour concurrencer son ex-copine Valérie Trieweiler ?

Monsieur Bilger, vous dites que FH est intelligent ? Moi je dis non, il est naïf et stupide. Il a embauché Macron sur les recommandations de Valls au point que ces deux-là, l'un président de la République et le second Premier ministre, n'ont même pas vu qu'ils ont fait rentrer à l'Elysée un jeune banquier plein de ressources et de ténacité pour leur faire un pied de nez quelques mois plus tard. Eh oui, en politique, l'amitié et la fidélité n'existent pas même si Hollande prétend que Macron, son fils spirituel, lui doit tout. Macron n'est pas le genre de personnage à renvoyer l'ascenseur avec des fleurs à celui qui a fait honte à la France et aux Français pendant son quinquennat.

Giuseppe

Vous y croyez vraiment à tout ce qui est dit sur François Hollande ?

Tipaza

@ Marc GHINSBERG | 02 mai 2018 à 13:30 & à 09:30

Ne reprochez rien à notre hôte qui doit être bien fatigué par moments.
Le grand Albert Camus l'avait dit :
"C'est si bon de se contredire de temps en temps, cela repose." (Caligula)

Exilé

@ Lucile
« Notre héros descend de : Vercingétorix-d'Artagnan-Jeanne d'Arc-Napoléon-l'Abbé Pierre-Émile Zola-Cyrano de Bergerac-Gavroche-Robespierre-Rastignac-Jules Ferry- Cambronne-Poulidor-Johnny (...) »

Vous avez oublié Achille Zavatta et Coluche.

Catherine JACOB

« Il ne se remet pas de n'avoir pas été battu en 2017 ! Il donne des leçons de plus en plus aigres à Emmanuel Macron qui s'en soucie de moins en moins. J'entends bien que se poser en conseiller peut laisser croire qu'on en a la légitimité mais la majorité des Français et le pouvoir lui-même la lui dénient. »

La majorité des Français ? Je ne sais pas. Voyez plutôt :
AFP, publié le mercredi 02 mai 2018 à 12h01 – repris d’Orange :

« Près des deux tiers (64%) des Français se disent "déçus" de l'action d'Emmanuel Macron un après son élection à la présidence de la République, selon un sondage Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions publié mercredi.
Dans le détail, parmi ces 64%, 36% des personnes interrogées se disent "plutôt déçues" et 28% "très déçues". Un total de 36% se disent par ailleurs "satisfaites" (32% "plutôt" et 4% "très").

Les Français sont en outre partagés lorsqu’il s’agit d'évaluer l'évolution de la France depuis un an. Pour 37% d'entre eux, "la France ne va ni mieux ni plus mal" et "rien ne change" depuis l'élection de M. Macron, tandis que 36% considèrent que "la France va plus mal" (29% pensent que "c'est en partie à cause de la politique d'Emmanuel Macron et du gouvernement" tandis que 7% jugent que "ce n'est pas lié"). A l'inverse, 27% considèrent que "la France va mieux" (17% grâce à la politique menée, 10% sans lien avec cette politique).

Invités à se prononcer sur deux mesures "en cours de discussion" (la réforme de la SNCF et la loi asile et immigration), un total de 62% approuvent la première tandis que 52% désapprouvent la seconde.

Concernant les mesures déjà adoptées, 68% approuvent la loi sur la moralisation de la vie politique, mais 57% désapprouvent la réforme du travail et 69% "les mesures fiscales dans leur ensemble (hausse de la CSG, suppression de la taxe d'habitation, réforme de l'ISF, suppression des APL et mise en place de la flat tax à 30%)".

Finalement, "en tenant compte de la personnalité et de l'action" d'Emmanuel Macron, 46% des Français considèrent qu'il n'est "ni de gauche, ni de droite, ni du centre", tandis que 35% le placent à "droite" de l'échiquier politique, 15% au "centre" et 4% à "gauche".

Sondage effectué du 20 au 21 avril 2018 selon la méthode des quotas auprès de 1 013 personnes âgées d'au moins 18 ans, et interrogées par internet. »

yoananda

Hollande ne mérite pas qu'on le lise. Il devrait juste partir dans les poubelles de l'histoire.

Lucile

@ Philippe Bilger (à propos de Macron) "et non pas seulement un cabotage brillant au jour le jour profitant des opportunités successives..."

En ce qui concerne les oppportunités favorables, on peut se demander s'il n'en a pas créé certaines, et non des moindres, lui qui conseille ouvertement aux étudiants de ne pas respecter les règles, pour la bonne cause bien entendu, et peut-être pas toutes, cela aussi reste à élucider.

sbriglia

Dans le dernier carré des grognards, pour autant que l’on puisse en l’espèce affubler de ce terme les thuriféraires de celui qui se crut César mais finit Pompée, loin de toute épectase, Marc Ghinsberg, inlassable marqueur à la culotte de notre hôte, finirait par nous faire prendre pour les mémoires d’espoir de simples souvenirs d’alcôves et un rameur de barque au bois de Boulogne pour un hauturier de grand large (pléonasme ad usum Charoulet).

Combien touchants sont les chants des compagnons d’infortune !

Enfin, Philippe, êtes-vous aveugle, FH se fustige assez durement, à ce que nous rapporte Marc G.…

Mais, hélas, les verges dont il se fouette ont la légèreté des plumes de paon.

Comme disait l’autre « j’ai d’énormes défauts : je suis gourmand, ambitieux et il m’arrive de traverser en dehors des clous ».

Marc G., ou l’art de confondre l’humilité, antichambre de toutes les perfections, avec la fausse modestie, vestibule de toute vanité…

Claude Luçon

Après ce réquisitoire, le verdict est simple : le bouquin à la déchiqueteuse ! Badinter ne les a pas interdites.

Il est regrettable que Jacques Chirac, qui a réussi à ne rien faire en douze ans, n'ait pas écrit un livre sur sa présidence. Nous aurions pu comparer. Il n'avait rien à écrire, ce qui nous a permis d'en faire un grand homme d'Etat !

Hollande aura au moins fait une chose dont il peut être fier, et nous avec lui : aller au secours du Mali et du Sahel, nous évitant ainsi une situation du genre Irak/Syrie dans l'arrière-pays francophone.

Marc GHINSBERG

Devinette, de qui est ce jugement ?

« …François Hollande qui vient de publier son livre "Les leçons du pouvoir". Manifestement il ne les avait pas bien apprises même si son ouvrage est tout sauf médiocre et ne mérite pas les crachats, la dérision, l'opprobre avec lesquels lui et son auteur ont été traités. »
de Philippe Bilger, billet du 15 avril dernier.

Un moment de relâchement, depuis il s’est bien repris. Il faut dire qu’entre-temps François Hollande a décoché quelques flèches à son successeur, ce qui n’a pas été du goût de l’auteur de ces deux billets antinomiques.

Exilé

On ne peut pas dénier à François Hollande une vive intelligence dont on a le droit de regretter qu'en l'occurrence elle lui ait surtout servi à masquer, à éluder, à ne pas répondre et à s'autocongratuler

C'est fou ce qu'en France, au pays du peuple le plus intelligent de la Terre paraît-il, nous pouvons crouler sous les vives intelligences de ceux qui exercent la Fonction Suprême, mais qui utilisent celle dont ils sont doués pour faire n'importe quoi en s'appliquant à nuire aux gens qui sont en principe leurs compatriotes quand ils ne les trahissent pas...

Il y a des jours où nous préférerions avoir en face de nous des intelligences peut-être un peu moins vives mais nettement mieux structurées et mieux orientées vers la sauvegarde du bien commun, à commencer par la défense des intérêts de la France et des Français, mais ce qui nécessite aussi un minimum de bons sens sans lequel la plus brillante des intelligences n'est rien.

Lucile

L'idéalisation et le mépris sont les deux versants de notre nostalgie du héros à la française.

Notre héros descend de : Vercingétorix-d'Artagnan-Jeanne d'Arc-Napoléon-l'Abbé Pierre-Émile Zola-Cyrano de Bergerac-Gavroche-Robespierre-Rastignac-Jules Ferry- Cambronne-Poulidor-Johnny, et il a lu tous les livres. Ce sera ça, ou rien, et on lui donnera tous les pouvoirs.

Nous éduquons mal nos personnalités politiques.

boureau

"François Hollande"

Je ne comprends pas pourquoi vous écrivez sur ce minable, cher P. Bilger.

Quant à votre dernière phrase : "...parce que je ne voulais plus de Sarkozy. Sur ce second point, j'ai eu raison...", je vous trouve un tantinet présomptueux pour la bonne raison que vous ne savez pas ce qu'aurait pu être un second quinquennat de Sarkozy.

Rendez-vous dans quatre ans pour dire la même chose de Macron ?

Cordialement.

Catherine JACOB

« J'avoue m'être trompé dans mon livre où je fais monologuer Emmanuel Macron, en n'ayant pas prêté d'emblée à ce dernier un dessein mûrement organisé, une constance entêtée et exclusive en vue de sa victoire présidentielle et d'une si surprenante relève. Une démarche toujours obsédée, donc, par son rêve de fin glorieuse et non pas seulement un cabotage brillant au jour le jour profitant des opportunités successives d'une existence richement pourvue à l'évidence. »

L'un n'empêche pas l'autre, c'est même une technique d'art martial, si je ne m'abuse. Vous ne vous êtes donc par trompé, vous avez simplement méconnu au départ, la moitié du process. L’oubli est réparé.

Catherine JACOB

@ sbriglia | 02 mai 2018 à 09:32

Quand PB explique que les locataires de l'Elysée remboursent leurs dépenses privées lorsqu'ils procèdent comme le ministre suédois de 1995, il le dit déjà.

agecanonix

Pourquoi se pencher sur les mémoires d'un fumiste ?

Quant à l'autre qui le remplace, Macron tue la France à petit feu : suppression des taxes et impôts des très riches et accroissement de celles du peuple... intensification de l'immigration... augmentation de l'endettement... falsification des chiffres et notamment ceux du chômage... vente des biens de l'Etat... accords secrets avec d'autres pays... presse propagande.

Pour sauver la France nous devons faire la même chose que lui et cela est une urgence !
Attention, ils ont décidé (ceux que l'on ne peut pas nommer) que si Macron arrivait à "mater" la France, qu'ils remettraient entre ses mains l'Europe !!

http://www.rtl.fr/actu/conso/la-suppression-de-l-exit-tax-un-nouveau-cadeau-aux-riches-7793234539

Tout ce que l'on vous raconte sur les start-up c'est des blablas.
Macron n'est pas le président de la France c'est un agent spécial des ennemis de la France implanté à l'Elysée !

Robert

Dans cette critique sans concession, l'on sent poindre, Monsieur Bilger, l'amertume d'avoir été floué dans la confiance initiale que vous aviez accordée à monsieur Hollande au début de son mandat.

Je n'achèterai ni ne lirai son livre. Pourquoi accroître son portefeuille de droits d'auteur supplémentaires ? Je préfère acheter des livres d'autres auteurs, des vrais.

Sur Emmanuel Macron, sa confiance a été effectivement trompée. Mais il ne saurait s'en plaindre, lui le fin connaisseur des trahisons qui sont le fondement des carrières politiques dont il a lui aussi usé. Se souvient-il de la qualité du soutien qu'il a apporté à la présidentielle de 2007 à son ex-compagne alors qu'il était secrétaire du parti socialiste et qu'elle en était la candidate ?

Au bilan, l'on pourrait paraphraser le titre du livre fameux de journalistes du Monde chargés d'écrire la geste de son quinquennat : "Un président n'aurait pas dû écrire ça".
En revanche, il me semble qu'il ait eu quelques éclairs de lucidité dans la communication qu'il a faite pour la promotion de son livre : son successeur est effectivement le président des très riches. En témoigne s'il le fallait encore la suppression en cours de la taxe instituée par monsieur Sarkozy pour lutter contre l'exil fiscal. Tout pour les "premiers de cordée", mais sans le ruissellement, auquel il a affirmé ne pas croire, qui pourrait les appauvrir !

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