Le 17 mai j'ai participé à une journée formidablement organisée par la Cour pénale internationale, à La Haye, sur le thème du contre-interrogatoire. J'ai découvert avec curiosité et presque émotion cette prestigieuse institution et ses locaux magnifiques. Dans un flot ininterrompu et une passion constante, se mêlent des cultures juridiques et des cultures étrangères ; le droit romano-germanique ne s'oppose pas autant qu'on le dit à la common law (notre procédure à la procédure accusatoire pour aller vite). J'ai appris, j'ai retenu, j'ai présenté le moins mal possible la cour d'assises et les particularités de notre procédure criminelle.
Marie-Jeanne Sardachti, qui est substitut au parquet de la CPI, a été la cheville ouvrière de cette réussite et je devine l'amplitude de sa charge de travail si j'en juge d'après les soucis que je lui ai causés, tant pour la structuration de ce colloque que pour les trajets ferroviaires !
Le 17 m'a fait oublier les avanies et les déceptions du 16.
Dans le train qui m'emmène à Rotterdam puis dans le train régional qui me conduit à La Haye, je ne cesse de me demander si j'arriverai à temps dans ma chambre d'hôtel pour voir la finale opposant l'équipe de Marseille à celle de l'Atletico de Madrid. Je ne crois pas du tout à la victoire de Marseille mais Français, on espère d'autant plus qu'on a oublié ses préférences et ses détestations du championnat de France pour s'unir sportivement autour de ce groupe marseillais que Rudi Garcia semblait avoir métamorphosé.
Un taxi qui traîne. J'arrive dans ma chambre. Le match a commencé depuis dix minutes. Marseille a l'air de tenir. Puis sur une passe appuyée de Mandanda, Anguissa fait un mauvais contrôle et Griezmann marque pour l'Atletico. Plus tard, Payet blessé sort. Tous le bécotent, comme si c'était le moment de faire des effusions. Y compris Griezmann trop content !
Cette première mi-temps s'achève mal. Je dîne vite et je suis à mon poste pour la seconde mi-temps. Elle sera catastrophique. L'équipe espagnole a fait ce qu'elle a voulu tandis que son adversaire, ayant perdu tous ses repères allait à vau-l'eau - il pleuvait en plus abondamment - et se faisait traiter comme un élève dominé par son maître. On a eu pitié de Marseille mouillé et impuissant. Ce fut une prestation honteuse, humiliante pour notre équipe. Rudi Garcia n'est pas un entraîneur médiocre mais face au génie tactique de Diego Simeone inspirant ses joueurs qui appliquaient ses consignes à la lettre, il s'est retrouvé dans la situation d'Unai Emery déstabilisé, contre le Real de Madrid, par Zidane et ses options tactiques décisives.
Pas un joueur marseillais n'a été à la hauteur au point qu'on est quasiment obligé d'octroyer un satisfecit à Maxime Lopez qui a remplacé Payet et n'a pas démérité mais aucun de ses centres n'a trouvé preneur.
Ce n'est pas tant la défaite qui a été insupportable qu'encore une fois les cocoricos anticipés comme s'il suffisait de disputer une finale pour la gagner.
Puisque Marseille a déçu, revenons au PSG. Aussi agaçant et richissime qu'il soit, le club parisien, avec son nouvel entraîneur Thomas Tuchel va peut-être enfin progresser en Coupe d'Europe. Il serait piquant, comme on n'attend plus grand-chose de lui sur ce plan pour ne pas être déçu à nouveau, qu'il nous surprenne et que sous une férule teutonne stricte et directive, il aille au bout.
La CPI, ensuite, a été à la hauteur de sa réputation. Je n'ai eu aucun mal, grâce à elle, à oublier les énervements du sportif en chambre à La Haye mécontent de Marseille.
@ Hope
"« Au bout de combien de décennies l'homme abandonne le "fake" de jouer la comédie du type intelligent pour laisser pleinement place au fan de foot ? » (Wil)
Mais... j’me trompe ou c’est pas sympa pour notre hôte ? Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas d’accord, hein ! 😉"
De toutes façons,je suis un p*tain de frustré de la vie et je ne suis sympa avec personne et en plus j'ai deux ans d'âge mental et suis donc dans la période du "non !". Ce qui n'est pas si mal à 47 ans je crois.
Donc, quand il dit blanc, je dis noir etc.
Evidemment, c'est dangereux parce qu'on peut dire des c*nneries une fois sur deux et j'en dis beaucoup, la preuve.
Je l'aime bien Monsieur Bilger même si je lui reproche son idolâtrie macroniste qui le fait passer parfois pour un idiot. Mais on est tous l'idiot de quelqu'un et même de soi-même parfois et donc je l'excuse et en suis plus désolé qu'autre chose parce que j'ai fréquenté ce blog avant ça et il avait l'air plus intelligent... héhéhé.
Mais je suis un lâche. D'abord il est très facile d'ouvrir sa "grande g"eule" derrière un écran et beaucoup moins facile de le faire devant la personne attaquée ou un public, je le sais j'ai pris quelques cours de comédie, et ensuite je sais que je suis plus intelligent que lui donc c'est un peu comme si je m'attaquais à un plus petit que moi à la récré... Hahaha ! "kilécon" !
Rédigé par : Wil | 21 mai 2018 à 21:12
@ Giuseppe
;-)
Rédigé par : Hope | 21 mai 2018 à 08:40
Merci pour ce billet grinçant et réjouissant.
Dans les séries françaises télévisées, même combat !
Poncifs, quotas, parité, morale à tous les étages, esprit de sérieux. Scénarios sans imagination, ennuyeux la plupart du temps. Parfois copier-coller de séries américaines mais sans le rythme ni le souffle, avec des dialogues médiocres, des personnages peu crédibles ou tellement convenus que c’en est affligeant...
Je me demande d’où vient ce manque de créativité. Ce formatage. Cette tyrannie du verbiage, du morne et du laid. Cet attrait pour la pornographie et, parallèlement, cet excès de puritanisme. Ce gavage à l’ennui.
Peut-on parler d’une « école » française ?
Rédigé par : Yvonne Sanchez | 21 mai 2018 à 04:31
@ Hope | 20 mai 2018 à 15:37
"Hé bé petit, c'est sympa il pense à nous, y a pas que le foot dans la vie… C'est bien ça, mes amitiés aussi".
Rédigé par : Giuseppe | 20 mai 2018 à 22:14
@ Will
« Au bout de combien de décennies l'homme abandonne le "fake" de jouer la comédie du type intelligent pour laisser pleinement place au fan de foot ? »
Mais... j’me trompe ou c’est pas sympa pour notre hôte ? Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas d’accord, hein ! 😉
@ Giuseppe
Hello. Tout va bien ? Et votre voisin ? Coucou à lui naturellement...
Rédigé par : Hope | 20 mai 2018 à 15:37
Si Marseille ne saute pas La Haye, Ajaccio saute sur tout ce qui bouge.
Dans la rubrique "Football et ses comportements d’abrutis", les supporters corses se sont encore une fois distingués en tenant des propos ouvertement racistes et même anti-français (l’un n’empêchant pas l’autre).
On aurait pu penser que face à un tel comportement, le match entre l’équipe du Havre et celle d’Ajaccio se tienne en terrain neutre, et donc sur le continent. Eh bien non le match va se tenir à Ajaccio comme si de rien n'était, le comble étant que le président du club havrais a recommandé aux supporters de son club de ne pas se rendre en Corse.
En clair il ne faut surtout pas sanctionner le comportement irresponsable des supporters corses, histoire de ne pas avoir de problèmes. Pourquoi ne pas aussi leur laisser la victoire ? On rêve !
Rédigé par : Achille | 20 mai 2018 à 09:10
Une preuve de l'infamie des médias
Ce soir, sur la 14, un documentaire sur les Gaulois avec reconstitutions en dessins animés. Les Gaulois ne sont pas blonds, mais tous bruns.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 mai 2018 à 22:51
Petite digression, puisque le festival de Cannes s'achève, la Palme d'or à "Une affaire de famille" du Japonais Kore-Eda.
Si je devais ne retenir qu'un seul film et une seule scène se serait la scène des adieux de "Dersou Uzala". Jean-Jacques Annaud l'a faite sienne aussi, elle est magnifique de simplicité à vous nouer la gorge.
http://www.allocine.fr/video/video-19551859/
Alors Marseille ou tout se qui s'y rapporte n'est que du vent, de l'inutile, du business, de l'artifice, rien quoi ! Et pourtant tout cela fonctionne à plein régime... Qui connaît Dersou ?
Didier Deschamps a communiqué la liste des joueurs pour le Mondial, elle est déjà partout en haut de l'affiche.
Vive le cinéma japonais et son équipe de rugby... Eh oui moi aussi, mais il est ovale.
Rédigé par : Giuseppe | 19 mai 2018 à 21:25
Où est le problème en France ?
Ce que je constate c'est que dans les pays limitrophes ou les autres pays de l'Union européenne, il existe des monarchies constitutionnelles et que dans ces pays le plus souvent la situation politique est stable avec une situation économique équivalente mais le plus souvent meilleure.
Depuis le traité de Vienne en 1815 (équivalent pour la France du traité de Versailles de 1919 pour l'Allemagne), la France a connu huit régimes différents donc huit nouvelles Constitutions.
Et dans chaque régime, presque chaque législature se laisse tenter par des révisions constitutionnelles (sauf la IIIe République et l'éphémère État français). Cela n'existe pas dans les pays limitrophes et ils ne s'en portent pas plus mal.
Vous auriez peut-être intérêt à vous trouver un Roi dans le cadre d'une monarchie parlementaire. Votre président a d'immenses pouvoirs et se veut le président de tous les Français mais il est toujours mal élu. Soit dans la fourchette de 50 à 55 % soit de 65 à 85 % si le FN est au deuxième tour. Il est donc toujours contesté par +/- 50 % de la population. Vous auriez intérêt à regarder ce qui se passe autour de vous.
Et puis...
Il y a les "Français" qui ne se reconnaissent pas français, brandissent d'autres drapeaux, voire haïssent la France, jusqu'à, pour une infime minorité, tuer aveuglément par haine des Français.
Peut-on dire qu'ils font partie du Peuple français ? Ils s'en mettent en dehors... Pour moi la déchéance de nationalité devrait sanctionner de tels comportements.
Enfin, toute une partie de la population choisit de ne ne pas s'exprimer, soit en ne se déplaçant pas aux urnes, soit en ne s'inscrivant pas sur les listes électorales.
Font-il de facto encore partie du Peuple ?
Dans des pays où le vote est obligatoire, la réponse serait plutôt non.
En tous cas, ils se privent de faire partie du Peuple "utile" en ne s'exprimant pas, et ne sont plus "légitimes" à critiquer les élus et leurs programmes...
Appartenir à un Peuple, c'est être attaché à la Patrie, au "faterland" allemand. Combien ne le sont plus, "tout valant tout" pour eux. Un Peuple a des racines. Que font-ils de leurs racines ?
Évidemment si les racines sont sur un autre continent, coupées de fraîche date, on peut comprendre que l'attachement ne soit pas le même.
Un argument qui plaiderait pour des naturalisations plus tardives quand de nouvelles racines ont repoussé. Vaste question.
Rédigé par : Dailly | 19 mai 2018 à 21:16
@ Patrice Charoulet
« LW : excellent à tous égards. »
Il ne lui restera plus qu'à devenir un homme, c'est-à-dire un homme droit de droite ne se laissant pas dicter sa ligne de conduite par les oukases de la gauche, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Rédigé par : Exilé | 19 mai 2018 à 20:22
Je ne ferai pas haro sur "les fonctionnaires". Ils sont trop nombreux (!) pour être tous mis dans le même sac et les accabler sous les mêmes critiques, que je conçois basées sur un contact manqué avec une guichetière de Pôle emploi ou de la Poste (que les guichetières me pardonnent cet exemple...) !
Savez-vous qu'un fonctionnaire peut aller étudier en université pour suivre Master ou DESS ?!
Et ô surprise, ils soutiennent leurs thèses avec succès...
Savez-vous que l'on peut aussi recruter ces profils directement pour certaines catégories de personnels ?
Le fonctionnaire n'est plus un "plumitif" avec parchemin et plume d'oie, voire machine à écrire "électrique à marguerite", comble de la modernité dans les années 70/80 !
S'ils sont nombreux, c'est avant tout du fait des politiques (lire énarques... ), parce qu'ils inventent des textes "abracadabrantesques" s'empilant les uns sur les autres, et, au niveau local, parce que cela sert leurs réélections de multiplier les personnels...
Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain, et concentrons-nous sur les nécessaires réductions (massives) de postes au regard de ces deux faits. Il y a du grain à moudre...
Excepté les ordonnances qui ont modérément bricolé le droit du travail, et un vrai chantier en cours à l’EN sous la houlette d’un vrai ministre libéral (Blanquer) - la vraie réforme, celle de la réduction drastique des dépenses publiques, avec une diminution systématique du nombre de fonctionnaires non régaliens, notamment dans les collectivités locales, on est reparti dans la logique en vigueur depuis Mitterrand et que la droite n’a jamais inversée :
- l’augmentation des impôts et des réformes en trompe l’œil :
- l’augmentation de la CSG qui aboutit à un capharnaüm sur la TH avec à la clé la création d’un nouvel impôt à venir pour consoler les collectivités,
- l’augmentation des frais de notaires,
- une réforme de la SNCF que l’on peut résumer ainsi :
50 milliards d’impôts en plus pour reprendre la dette de la SNCF, les cheminots actuels qui conservent intégralement leur statut (encore soixante ans à payer),
- le mistigri des petites lignes refilé aux régions qui vont inventer un nouvel impôt pour les financer (écouter Xavier Bertrand il y a deux jours sur E1), ces mêmes cheminots qui vont se remettre en grève au moment de la réforme des retraites pour conserver leur régime spécial...
J’oubliais 11 vaccins obligatoires pour les nourrissons (au bénéfice de qui ?) - l’Italie les abandonne, on va rester le seul pays dans ce cas !
Je passe sur les 80km/h, vraie réforme.
Mise en place dans d’autres pays il y a quelques années et abandonnée depuis !
Quant à la réforme constitutionnelle à venir, pour la faire passer auprès des sénateurs on attend de belles concessions.
Autre oubli : le succès indéniable du traitement du scandale de NDDL !
Quoi d’autre ?
Rédigé par : la mandragore | 19 mai 2018 à 19:14
@ Martin deltombe | 19 mai 2018 à 07:14
"La logique voudrait que les 80% de bénéfices réalisés à l’étranger soient aussi redistribués aux salariés des pays concernés."
Quelle logique ? La socialiste sans doute :
La stratégie socialiste : repérer où il y a de l'argent, et le siphonner pour en mettre là où il n'y en a pas. Plus simple à court terme que d'analyser pourquoi il n'y a pas d'argent à certains endroits et prendre les mesures douloureuses qui s'imposent pour y remédier...
Rédigé par : fugace | 19 mai 2018 à 16:29
Il n’y a pas que l’antisémitisme dans la vie. Il y a bien d’autres tares dont certaines gens font collection. Ainsi de cet aristocrate à grande allure, de vieille noblesse celto-guatémaltèque retiré des affaires, un XENA [*] qui n’avait jamais fait parler de lui jusqu’au jour où il se piqua de diriger une radio et où on ne parla plus que de lui !
Le gaillard était riche en bêtise et en abjection et à l’antisémitisme de base il ajoutait bien des haines dont il ne pouvait se retenir d’en exposer les motifs au cours d’émissions hebdomadaires dont certaines demeureront dans les annales pour l’éternité. Il avait deux dadas : il chassait impitoyablement les mots anglais du discours de ses invités – il avait imposé le mot dimanchade en lieu et place de week-end – et il imitait le Général à la perfection. Rituellement il se lançait dans la célèbre phrase : « La France est un pays de race blanche… » et l’on sentait à travers les ondes que chaque auditeur dans les coins les plus perdus rectifiait la position, se mettait au garde-à-vous.
L’été 2015 fut chaud. Les manants bretons barrèrent les routes. La dame du Monsieur rencontra quelques difficultés à partir en vacances. Notre homme en ressentit du dépit, c’était une provocation personnelle qui lui était adressée par ces culs-terreux, des crève-la-faim de toujours armés de leurs faux assassines. En pleine fureur il décida de consacrer son émission en cours à ce scandale. Elle marqua les esprits. Un ami m’en fit part en m’envoyant un compte rendu de la « séance ».
Voyant que ce Monsieur était revenu à la mode ces jours-ci j’ai recherché et retrouvé ce document que je vous livre confraternellement.
CARTE POSTALE JAUNIE (Août 2015)
Au cours de l’été 2015 une bonne dame, rejoignant son lieu de vacances fut arrêtée dans les environs de Caen par quelques furieux patibulaires. Des manants, à l’évidence peu aisés, barraient la chaussée avec de bizarres véhicules aux roues gigantesques et avaient déposé à même la chaussée des matières indistinctes à forte senteur. On n’était pas Avenue Montaigne. On distinguait ça et là des fourches et des piques. On frissonna. On pensa à Lamballe, malheureuse princesse. C’était insupportable.
Un de ses chevaliers servants - elle en avait beaucoup - fit connaître dans un dîner en ville son sentiment et, pour tout dire, son ressentiment : « Quoi ! Ces gueux, ces culs-terreux ; cette paysannerie, anomalie économique criante, ose perturber l’existence de ceux qui les nourrissent par leurs impôts, taxes et multiples subventions. C’est scandaleux ».
L’’homme était savant. Dès l’école primaire ses petits camarades le surnommaient Monsieur Jesaistout. Il démontra dans l’instant que les agriculteurs étaient des parasites ; qu’ils étaient dix fois trop nombreux ; qu’ils polluaient les sites. La désertification des campagnes était de la foutaise. La ruralité était obsolète.
D’ailleurs les économistes avaient démontré que seul était rentable le paysan non subventionné dans un marché sans contrainte ni directive. Tel le renard libre dans le poulailler sans clôture.
Même la suffisance alimentaire de la nation était hors débat. On trouvera toujours en quantité suffisante de quoi se sustenter : les haricots verts du Kenya, le gigot de mouton australien, les patates du Canada, le cochon d’Inde.
Cet homme n’était pas que savant. Il était courageux. Car dans les heures qui suivirent ce repas animé, fut publiée une enquête d’opinion selon laquelle les Français, à 86 %, soutenaient leurs agriculteurs. Saluons tout de même celui qui défend avec force ses convictions ; même si elles sont odieuses.
Mais on peut être une brillante mécanique intellectuelle et être partial dans certaines analyses. Car ce procès fait à l’agriculture est largement généralisable. Par exemple à la haute fonction publique. Ces milliers de fonctionnaires, largement rémunérés, sortant de l’ENA où ils ont appris à lire – l’article de fond du Monde – et à écrire – des rapports improbables – sont, selon les initiés, 9 sur 10 en surnombre. Entre ces parasites la lutte est au couteau. C’est à celui qui sera viré le dernier.
« Despair and die » envoyait-il à nos paysans, réplique shakespearienne, lointaine réminiscence scolaire. Soyons plus charitables que lui. Pour que sa Dame puisse rejoindre à l’avenir les sentes bretonnes de sa villégiature crions des coulisses « A horse for his Lady ».
Nous apprenons aujourd’hui que cet homme s’est déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2017.
Nous ne voterons pas pour lui.
[*] XENA ne désigne pas un animal repoussant mais un membre de la haute fonction publique, généralement en poste à Bercy (c’est en cet endroit que l’on met les plus doués), présentant la double particularité d’être ancien élève de Polytechnique et de l’ENA. Un cursus qui permet aux jeunes gens d’oublier dans leur seconde école la formation scientifique authentique acquise dans la première.
Giscard fut incontestablement le plus célèbre de la collection. Des circonstances particulières le favorisèrent. Etant d’une famille qui s’était très bien conduite pendant l’occupation il fut chargé en bout de guerre de redorer le blason. Il s’engagea noblement, rejoignit le raid Koufra-Berchtesgaden dans les environs de Strasbourg et guerroya pendant quelques mois en Forêt-Noire.
Cette glorieuse épopée lui permit de se présenter au concours d’entrée « spécial » à l’X, réservé aux braves de son espèce. A la sortie une disposition spéciale lui permit d’intégrer l’ENA sur titre (disposition supprimée aujourd’hui). Enfin à l’oral de sortie on lui posa l’unique question devenue célèbre : « C’est vous le fils d’Edmond, c’est bien, continuez ».
Et c’est ainsi qu’Allah est grand !
Rédigé par : Zonzon | 19 mai 2018 à 15:50
Pour info et ne pas perdre de vue… que la remontée de 1 point seulement des taux d'intérêts coûterait au moins 20 milliards de déficit en plus des 2 270 milliards actuels de dettes de l'économie française donc de de l'Etat et par définition des Français (40 000 euros par tête de pipe à la naissance aujourd'hui) !
Si les taux d'emprunt n'augmentent pas actuellement c'est surtout parce que la BDF et partant la BCE, se démènent pour ne pas faire chavirer le bateau déjà bien trop chargé !
Arrivera le jour où elle ne pourra plus, alors là les taux repartiront à la hausse et bonjour la cata !
Savez-vous au moins que la France vit à crédit (comme beaucoup de Français) et emprunte pareillement à taux zéro pour faire face à ses charges ordinaires quasi quotidiennes ?
Le jour où les taux de la BCE remonteront (inflation générale etc.) cette capacité d'emprunt à taux zéro disparaîtra et là ce sera la grosse panique !
Or le redémarrage de l'économie au plan mondial s'il est en soi un bon signe, comporte en corollaire le risque du retour de la surchauffe donc de l'inflation à la hausse !
Et ainsi de suite !
Les taux négatifs n'ont tenu que "grâce" à une économie stagnante au plan européen et mondial ! Sa relance induit des risques importants !
Ceux entre autres de ne plus pouvoir emprunter pour vivre au jour le jour et à bon compte !
Seules des économies beaucoup plus saines que la nôtre tiendront le choc !
Rien ne dit que l'Allemagne et d'autres voudront longtemps lier leur sort à celui de la France et quelques autres canards boiteux de la mondialisation.
Survivre et emprunter à bon compte ne saurait alors durer ainsi indéfiniment !.
De formation scientifique, je peux vous assurer que tout changement d'une grandeur physique, quelle qu'elle soit, ne supporte jamais la rupture sous peine de destruction des éléments qui la concernent.
Les transitoires associées ne laisse aucune chance dans ce cas précis.
En revanche une transition progressive sans rupture et donc sans oscillation transitoire délétère, laisse de bonne chance auxdits éléments constituants.
Tout l'art est le compromis entre ces deux régimes dont l'un est destructif tandis que l'autre est trop long et coûteux en énergie.
La macroéconomie répond sensiblement aux mêmes équations quand ils s'agit de changement évolutif quel que soit le type : trop rapide casse la dynamique, trop lent ne rime à rien.
Wait and see, deux ou trois ans diront les résultats avérés ou non…
Un an déjà !
2020 sera déterminant relativement au quinquennat ; à cet instant vous pourrez lever ou baisser le pouce...
Rédigé par : Hans et Gretelle | 19 mai 2018 à 14:38
Aujourd’hui nous apprenons qu’un restaurant parisien huppé est accusé de discriminer les arabes, les moches et les vieux. Du coup Toubon, malgré son âge, ouvre une enquête.
Bon ! Moi je m’en fiche, je ne suis pas arabe. Mais pour le reste ça craint et c’est là la raison pour laquelle je roule ma bosse dans les blogs où on peut tricher sur la marchandise. Une drague systématique à la recherche de l’âme sœur, tel est mon objectif permanent ! Eh bien c’est pas gagné ! Non seulement je n’éveille que peu d’intérêt mais celles qui, au début, lors du premier tour de piste étaient plutôt bien disposées, m’envoient valdinguer les unes après les autres sans ménagement.
Une fois de plus j’ai raté mon coup. Bilger c’est scié pour moi ! So long les filles ! A tchao bonsoir !
Non ! C’était pour rire ! Les dames, Zonzon les aime toutes ! Même les plus farineuses.
Rédigé par : Zonzon | 19 mai 2018 à 12:17
Impayables journalistes spécialistes !
Le "Loup et l'ogre"...
La Fontaine pour toujours plutôt :
"L'Insecte du combat se retire avec gloire :
Comme il sonna la charge, il sonne la victoire,
Va partout l'annoncer, et rencontre en chemin
L'embuscade d'une Araignée :
Il y rencontre aussi sa fin."
"Le Lion et le Moucheron", mais que LOU se méfie, l'araignée y sera, peut-être mortelle au prochain tour.
La Fontaine devrait être obligatoire dans les écoles, depuis la plus petite jusqu'à la plus grande, récitation à la clef.
Combien de réunions où les vers couraient parfois dans ma tête, celle du "Corbeau et du renard" une des premières apprises, enfin beaucoup d'autres, que du bonheur comme pour le rugby des champs, tout cela apprend de la vie et forge d'excellents outils.
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Etendons le débat, et voilà Roselyne Bachelot qui à juste titre rappelle quelques vérités : je me souviens qu'elle avait qualifié - elle qui avait été dépêchée sur place - certains joueurs de "petites frappes".
A écouter cela mérite bien une redite, grande lucidité de Roselyne, elle fait du bien à entendre sur ce coup.
https://fr.news.yahoo.com/karim-benzema-absent-du-mondial-135441735.html
Didier Deschamps, tout comme Aimé Jacquet à son époque, lequel s'était déplacé à Londres pour dire à Cantona qu'il ne voulait pas de lui.
Un Mondial se gagne par la cohésion a rappelé Didier Deschamps qui aime le rugby, natif du pays de Jean Dauger et il sait de quoi il parle.
Renvoyant pour la xième fois un journaliste dans ses 22 comme il se doit.
Rédigé par : Giuseppe | 19 mai 2018 à 11:59
Les Marseillais ont grise mine, les Madrilènes ont Griezmann...
Rédigé par : Solon | 19 mai 2018 à 11:36
Bien que n'ayant rien pas de rapport avec le billet de Philippe, si ce n'est le verbe sauter et la date du 19 mai, je veux saluer ici un fait d'armes : celui de nos paras (du 2è REP) qui ont sauté eux sur Kolwesi le 19 mai 1978, il y a quarante ans exactement, et ce faisant ont arrêté le massacre de Zaïrois et d'Européens perpétré par des rebelles katangais.
Cette décision de Giscard d'Estaing a eu une répercussion considérable dans le monde à l'époque.
Alors résident à Téhéran, en paix sous le Shah d'Iran, les Iraniens venaient spontanément me serrer la main et me féliciter au travail comme dans la rue, ils voulaient exprimer leur approbation et leur admiration pour le fait à un Français.
Le Général Dary raconte cette opération sur Le Figaro. Jeune officier il y avait participé.
Moins spectaculaire mais tout autant salutaire fut l'envoi de troupes au Mali par François Hollande.
C'est de cette France-là dont le monde a besoin, celle qui se bat pour le respect de l'homme et du citoyen. Quant elle fait, le monde salue !
Il serait bon que nos politiciens nous rendent aussi fiers d'être Français que nos soldats le font, que nos syndicats pensent au Katanga et au Mali au lieu de présenter au reste du monde les Français comme des fainéants, cheminots et pilotes d'Air France en tête.
Rédigé par : Claude Luçon | 19 mai 2018 à 10:27
Le résultat du match est sévère pour l'OM. Ils auraient pu marquer en début de première période, la rencontre aurait été différente. Mais face à une grande équipe comme l'Atlético ou le PSG, trois buts à zéro est un résultat logique.
Payet a laissé passer sa chance d'aller disputer une coupe du monde. Sa blessure est intervenue au plus mauvais moment de sa carrière de sportif de haut niveau.
Rédigé par : vamonos | 19 mai 2018 à 09:11
Les entreprises du CAC 40 distribuent en moyenne 67,4 % de leurs bénéfices aux actionnaires et 5,3 % aux salariés.
Oxfam se garde bien de préciser que ces entreprises réalisent 80% de leurs profits à l’étranger et que la majorité de leurs salariés ne sont donc pas Français.
La manière dont Oxfam présente son « analyse » laisse supposer que 67,4 % des bénéfices sont détenus uniquement par de vilains actionnaires français qui se goinfrent sur le dos des salariés français.
Ceci constitue une pure intox populiste et un mensonge.
La logique voudrait que les 80% de bénéfices réalisés à l’étranger soient aussi redistribués aux salariés des pays concernés.
Mais Oxfam prône peut-être une meilleure répartition des bénéfices aux seuls salariés français... Populisme rabougri encore.
Refus de comprendre que les capitaux et entreprises n’ont pas de frontières.
Une économiste de génération Hamon après avoir vanté la pertinence du rapport Oxfam, a même déclaré sur LCI que la pauvreté a augmenté en France.
Ce qui est faux.
La pauvreté a augmenté chez les chômeurs et les précaires, et non chez les salariés des entreprises du CAC 40 pour qui les salaires ont augmenté comme ceux de tous les salariés.
La priorité reste donc la création d’emploi.
Ce sont les PME qui créent des emplois.
Alors on devrait plus favoriser l’investissement dans ces entreprises.
Rédigé par : Martin deltombe | 19 mai 2018 à 07:14
On s'en fiche de ce match pourri d'une équipe française de plus en coupe d'Europe, ce n'est ni le premier ni le dernier. Dans le genre on a l'embarras du choix. On peut quasiment dire qu'il n'y a que ça.
Ce qui compte réellement dans ce monde qui ne va pas bien du tout c'est que mon premier commentaire en réponse à l'article de Monsieur Bilger a montré mon ignorance crasse en matière de droit et donc que je me suis ridiculisé moi-même, ce qui est beaucoup plus grave même si ce n'est pas la première fois ni la dernière et donc ne m'affecte pas plus que ça mais je dois des excuses publiques à M.Bilger à ce propos et je les formule.
M.Bilger, je vous fais mes plus plates excuses. Une fois de plus j'ai parlé sans savoir. Je vous remercie de la leçon. Espérons qu'elle serve à quelque chose ce dont moi-même je doute sérieusement, mais qui sait...
Rédigé par : Wil | 18 mai 2018 à 21:37
On divinise la mort et le football. Quand on perd les mots on les retrouve chez Ivan Roufiol :
"L’encouragement islamiste à braver la mort est assorti de subventions versées par le Hamas : 3000 dollars pour la famille d’un "martyr", 500 dollars pour un blessé grave, 200 pour un blessé léger. Comme le rappelle Jeannette Bougrab (Le Figaro, mardi) : "La France doit comprendre qu’elle se trouve face à un ennemi qui divinise la mort".
Le fanatique qui accepte de mourir à Gaza pour tenter de tuer l’image d’Israël, à défaut de tuer un Israélien, est semblable à celui qui se sacrifie en France pour justifier son djihad".
La suite ici :
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/05/bloc-notes-la-france-en-guerre.html
Rédigé par : Duval Uzan | 18 mai 2018 à 17:48
Zonzon vous êtes très lourd, dommage que ne preniez exemple sur Savonarole qui lui sait toujours s'arrêter à temps, notamment avec les dames.
Mais compte tenu de votre méconnaissance manifeste de la psychologie féminine, je prends néanmoins votre "saillie" totalement incongrue et burlesque, eu égard à mes traits de caractère, comme un compliment.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 mai 2018 à 17:41
Qui a eu le courage de regarder cette rencontre jusqu'au bout ?
Pas moi. Au bout de 30 minutes, c'était plié.
Et je n'ai pas été vraiment triste car Marseille m'évoque par trop Alger, sa saleté et ses restes de belle dame fripée qui me nostalgisent (c'est pas français mais j'aime bien...).
Et puis j'ai gardé une dent contre les automobilistes phocéens quand il y a trente ans j'ai eu la funeste idée de traverser cette ville avec une plaque 75 !
Klaxons et entourloupes à tous les carrefours !!
Rédigé par : caroff | 18 mai 2018 à 16:44
@ Mary Preud'homme | 18 mai 2018 à 13:19
Jalouse !
Rédigé par : Zonzon | 18 mai 2018 à 16:34
Marseille ne gagne qu'en payant l'arbitre.
Bernard Tapie l'a avoué (Ligue des champions en 1993).
Rédigé par : Paul Duret | 18 mai 2018 à 16:19
@ GB 18 mai 2018 12:28
"Laurent Wauquiez : menteur un jour..."
Où va se nicher la mauvaise foi !
LW a exprimé - maladroitement - qu'il était l'élu d'une région de 8 millions d'habitants.
Rien de plus. Si vous avez du temps à perdre pour des insignifiances pareilles !
Rédigé par : boureau | 18 mai 2018 à 14:47
Le résultat de ce match n'est spectaculaire que par le zéro but de Marseille.
Voilà des cadors dont on nous chantait la victoire qui s'effondrent sans même sauver l'honneur par un seul but.
On va me jeter des pierres, mais je trouve qu'il y a du "macronisme" dans le foot.
Ce jeune homme aura tout flanqué par terre, les Juppé, Sarkozy, Mélenchon, Le Pen.
On assiste dans le foot à l'effondrement de gloires grotesques, une surmédiatisation ahurissante.
Comme Macron l'a fait en politique, le foot français est à terre, le PS c'est l'OM, Payet c'est Juppé, et ainsi de suite...
Nos chers Émirs devraient investir dans le camembert de Normandie, ou le pinard du Bordelais, qu'ils interdisent chez eux, ce serait plus rentable.
Rédigé par : Savonarole | 18 mai 2018 à 13:44
@ Zonzon | 18 mai 2018 à 11:16
Vous pouvez pas lui lâcher les baskets à duvent !
Quel crampon c'lui-là !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 mai 2018 à 13:19
Il a survécu aux grands soirs, tous autour de la table, le ball... le verre à la main, tous joyeux, les Blacks, les Boks, les Bleus, et c'était parti pour 80 minutes et le reste jusqu'au bout de... Enfin c'était ainsi.
Maintenant les anciens vont sur la place fidèles à leur jeunesse, les expertsquiracontentn'importequoi les font sourire, de temps à autre ils leur balancent un coup de latte pour les avoir entendu dire des idioties plus grosses que la sardine, qui elle bouchait le port de Marseille.
Tous ces champions de l'analyse à rajouter à la confrérie des prédicateurs du type Jaquattali, lesquels à les entendre nous auraient sauvés des eaux.
Rédigé par : Giuseppe | 18 mai 2018 à 13:05
@ Patrice Charoulet
« LW : excellent à tous égards »
Parleriez-vous du type qui affirme sans ciller avoir été élu dans sa région par 8 millons d’électeurs quand celle-ci n’en compte que 5,3 millions et que ses scores sont de 800 000 au premier tour et 1,2 million au second (France Info) ? Menteur un jour, menteur toujours.
Rédigé par : Gb | 18 mai 2018 à 12:28
Entre votre aussi belle qu'inutile conférence de La Haye, et le foot, autrement dit la gabegie démocratique et les jeux du cirque de notre civilisation décadente, il y aurait de quoi réduire la fin dans le monde pendant un bon moment, et par voie de conséquence enrayer l'invasion de l'Europe.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 mai 2018 à 12:06
Bonjour,
Eh oui, l’OM a perdu. Mais il fallait s’y attendre. Déjà faire la finale à Lyon qui est son principal adversaire pour une place sur le podium de la ligue 1, c’était un mauvais présage.
Et puis, c’est quand même "Grisou", un Français, qui a marqué les deux buts fatidiques qui ont fait perdre l’OM.
Reste à savoir ce qui est le plus important : qu’un club français devienne champion de cette coupe d’Europe de seconde catégorie ou bien qu’un joueur français, fût-il de l’équipe d’en face, se distingue par son talent. Talent qu’il pourra mettre à profit lors de la Coupe du Monde dans quelques semaines puisqu’il fait partie de la sélection de Didier Deschamps.
Franchement j’hésite !
Rédigé par : Achille | 18 mai 2018 à 11:23
Ah ! la ! la ! mon cher Patrice, avec ce grandiose événement sportif qui s’annonce, tif qui s’annonce, tif qui s’annonce, ce blog va devenir infréquentable. Convenons de nous réunir dans un bistrot avec Wil et duvent.
Et d’autres si affinités !
Rédigé par : Zonzon | 18 mai 2018 à 11:16
@ fugace
Que du bonheur ! Un petit coup de plus pour savourer, déguster à la paille.
https://youtu.be/vUWZ0hi3Nq8
Marseille ne saute pas La Haye ! (PB).
En fait à une époque il y avait le café de la place, où l'on se voyait, ses commentaires de bistrot, de comptoir, de zinc, au choix, tous les sujets allaient bon train devant un Martini tranche, un lait fraise, ou une feuille morte - boissons en vogue suivant la tranche horaire de la rencontre au gré des humeurs.
Prétexte à se retrouver, boire un coup de l'amitié, la convivialité, à refaire les matchs les lendemains de défaite où de victoire, chahuter, se chahuter les uns, les autres, la grosse rigolade aussi.
Bref le salon au bistrot comme l'église, au centre du village.
Au moins nous ne nous prenions pas au sérieux, juste le plaisir de se voir canulars à la clef.
Et puis il y a eu la télé, et ses chaînes dites sportives, le journal papier Midol - le jaune - était rentré dans les salons.
Pour faire docte une armada de spécialistes et de journalistes... Une équipe de "batouilles", comme dit mon voisin, qui font croire aux téléspectateurs qu'ils sont aussi connaisseurs qu'eux mais qu'ils ont besoin de leur savoir pour pouvoir raconter, se raconter... La preuve, la vidéo, mais il en existe à chaque fois, des milliers de rires assurés.
Comme la palette, qui démonte une action de jeu a posteriori, du pur gag pour gogo, l'adage pur jus "c'est quand tu vois... que tu dis que c'est un taureau".
Allez, c'est tous les soirs sur Canal... J'en oublie le numéro, mais c'est pas grave j'irai au bistrot.
Rédigé par : Giuseppe | 18 mai 2018 à 10:20
Nous n'étions pas à La Haye et le foot ne m'intéresse pas. Excellente occasion de se taire ou de... digresser.
J'ai suivi l'Emission politique sur France 2. Cinq invités politiques, interrogés tour à tour. Ordre de passage tiré au sort. Mélenchon, LW, Castaner, Olivier Faure, MPL.
Mélenchon et Faure avaient des oreilles violettes. Hypertension ? Excès de table ? Surmenage militant ?
Castaner, MLP : comme d'hab.
LW : excellent à tous égards.
Oratoirement, toutes considérations politiques mises à part, le pauvre Olivier Faure doit s'inscrire de toute urgence à l'Institut de la parole. Pour l'heure : niveau zéro de la parole en public.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 18 mai 2018 à 10:13
La CPI, ensuite, a été à la hauteur de sa réputation. Je n'ai eu aucun mal, grâce à elle, à oublier les énervements du sportif en chambre à La Haye mécontent de Marseille.
C'est bien joli, tout ça, mais la CPI, combien de buts ?
Rédigé par : Exilé | 18 mai 2018 à 08:21
"Le 17 mai j'ai participé à une journée formidablement organisée par la Cour pénale internationale, à La Haye, sur le thème du contre-interrogatoire."
On n'en saura pas plus, mais qui aurait pu faire de la vulgarisation vivante et ne veut pas ?
"le droit romano-germanique ne s'oppose pas autant qu'on le dit à la common law"
Même commentaire.
"Marie-Jeanne Sardachti, qui est substitut au parquet de la CPI, a été la cheville ouvrière de cette réussite et je devine l'amplitude de sa charge de travail si j'en juge d'après les soucis que je lui ai causés, tant pour la structuration de ce colloque que pour les trajets ferroviaires !"
Puisque le vrai sujet du billet c'est comment je passe d'une activité à l'autre à une vitesse aussi rapide que toute procédure est poussive.
Et qu'on se rend d'autant mieux compte qu'il est dur d'organiser quand on le fait - l'organisation du concours d'éloquence n'a pas dû être facile.
"Ce n'est pas tant la défaite qui a été insupportable qu'encore une fois les cocoricos anticipés comme s'il suffisait de disputer une finale pour la gagner."
On parle toujours de panache, en France... Comme si cela pouvait annuler, transcender tout, or non, et ce dans tous les domaines.
Mais je n'en vois pas, et en plus, avec nos vantardises, nous perdons la face à répétition. Macron, entre autres, nous livre un festival, on va écouter la France avec moi... alors qu'il est à la traîne question Iran et propose ses bons offices pour le Tibet quand on n'a que faire de lui. Etre prêt à aller jusqu'au ridicule comme simple particulier dans la poursuite de ses buts privés peut être méritoire, mais pas en tant que chef d'Etat, où on engage autre chose que soi-même.
Rédigé par : Noblejoué | 18 mai 2018 à 06:56
" ...mais Français, on espère d'autant plus qu'on a oublié ses préférences... "
Vu sous cet angle-là on peut être satisfait : c'est un Français qui a marqué deux des trois buts ! Nous avons même gagné 2 à 1 !
Un peu d'optimisme SVP !
Rédigé par : Claude Luçon | 18 mai 2018 à 01:24
Au bout de combien de décennies l'homme abandonne le "fake" de jouer la comédie du type intelligent pour laisser pleinement place au fan de foot ?
Rédigé par : Wil | 18 mai 2018 à 00:50
"...le droit romano-germanique ne s'oppose pas autant qu'on le dit à la common law (notre procédure à la procédure accusatoire pour aller vite)."
Rien que ça ! Hahaha ! OMG ! C'est une caricature !
Le "droit romano-germanique", c'est quoi M.Bilger ?
Franchement, c'est bon pour une pièce de théâtre mais pas pour un truc sérieux.
P*tain j'étais déprimé mais maintenant je sais pourquoi je reviens toujours sur ce blog quand ça va pas et que je suis totalement bourré.
Il n'y a rien à faire, je suis accroc à la bêtise humaine. C'est triste.
Entre l'auteur prestigieux du lieu, les mous du bulbe commentateurs qui se prennent pour des Nietzsche de Monoprix et les autres, moins ambitieux, qui se prennent pour... eux-mêmes de Lidl, on se marre toujours.
C'est ça l'intérêt.
"Le 17 m'a fait oublier les avanies et les déceptions du 16."
J'aurais aimé être doté d'un tel pouvoir de super héros.
par exemple, je dis une bêtise sur le votre blog et hop ! j'ai le pouvoir de l'oublier.
C'est pratique...
"Dans le train qui m'emmène à Rotterdam puis dans le train régional qui me conduit à La Haye, je ne cesse de me demander si j'arriverai à temps dans ma chambre d'hôtel pour voir la finale opposant l'équipe de Marseille à celle de l'Atletico de Madrid."
Je le crois pas. Le "mec" lance un écran de fumée intellectuel pour en fait dire que ce qui l'intéresse vraiment c'est le match de foot du soir !
C'est en même temps hallucinant et pitoyable.
Rédigé par : Wil | 18 mai 2018 à 00:13