C'est entendu, l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) est dirigée par une personnalité de qualité, Olivier Leurent (OL).
Aux antipodes de Gilbert Azibert qui interdisait les débats ou refusait de les affronter.
Olivier Leurent, lui, les adore au point d'inviter à l'ENM Eric Dupond-Moretti (EDM) pour un dialogue devant tous les auditeurs de justice réunis. EDM, à plusieurs reprises, n'a pas tari d'éloges sur le président de cour d'assises qu'a été OL et il est vraisemblable que cette appréciation très positive n'a pas dû être pour rien dans la sérénité et la densité des échanges qui paraît-il ont conduit l'avocat à faire machine arrière sur sa proposition de supprimer l'ENM (Le Monde).
Mais l'important était-il vraiment, pour de futurs magistrats, de savoir ce que EDM, au demeurant remarquable et atypique dans son domaine, pensait d'eux, comme si la formation se devait d'être soumise ou infléchie par le regard et l'opinion du barreau sur elle ?
Sans rire, pour le moins, la réciproque serait bienvenue, et une dépendance en sens inverse : la magistrature venant enseigner au barreau.
Je considère comme dangereuse et limitée cette réflexion bordelaise judiciaro-judiciaire qui ne s'articule que sur la relation entre un barreau dont les maîtres se font rares et une jeunesse qui n'a que trop tendance à ne pas ouvrir les fenêtres sur autre chose qu'elle-même.
S'il y a des leçons à prodiguer aux auditeurs de justice, elles tiendront moins à des joutes peu ou prou corporatistes qu'à une volonté profonde de réflexion sur eux-mêmes avec l'obligation de faire surgir de leurs profondeurs un capital humain et intellectuel sans lequel juger ou requérir risquerait de se dévoyer.
La technique qu'on apprend prioritairement n'est pas fondamentale mais la pédagogie inculquant principalement les valeurs, les vertus et la culture qui feront de n'importe quel honnête professionnel un homme ou une femme exemplaire, l'est. On n'a pas besoin d'un avocat pour apprendre le doute, la finesse, la nuance, le courage ou la liberté. Il suffit de se pencher sur soi pour les faire advenir - et l'Ecole est là pour rappeler leur nécessité - ou d'accepter que les cours s'attachent à l'essentiel qui est de créer de l'existence en chacun.
Plutôt que de s'enivrer de joutes sans doute passionnantes mais qui n'apportent rien à l'auditeur de justice, il conviendrait plutôt de prévenir le danger, chez lui, d'une trop grande assurance parce qu'il incarnerait le pouvoir et saurait le droit, en l'incitant d'abord à être quelqu'un de bien. Trop d'auditeurs sont lâchés dans la nature avec l'arrogance d'une maîtrise mal digérée.
L'humain, la philosophie qu'il implique, l'intelligence qu'il exige, la sensibilité qu'il appelle et la culture qu'il impose, devrait avoir l'ENM comme royaume exclusif.
J'insiste sur la culture - celle des humanités et celle du quotidien. Il ne faudrait pas considérer que la première est acquise à l'entrée de l'ENM alors qu'au contraire la pauvreté affligeante dont beaucoup d'esprits pâtissent justifierait que la culture générale soit reprise de fond en comble durant la scolarité. Ce qui distinguera le grand magistrat du magistrat médiocre se rapportera à l'ampleur de la culture du premier qui lui permettra d'appréhender le judiciaire par une voie qui l'enrichira formidablement et à l'infirmité du second condamné à ressasser des recettes sans souffle ni élan.
Pendant qu'on y est, on pourrait aussi pour faire bonne mesure créer un module ou un atelier - on adore ces termes si peu appropriés - de l'urbanité judiciaire ou pour certains de l'urbanité tout court.
Si je réagis si vivement à cette ENM ouverte sur un extérieur qui est maître Eric Dupond-Moretti, je le fais au nom de la démocratie.
Au gré des multiples conférences auxquelles je participe, notamment depuis 2011, je suis en contact direct, en dialogue constant avec une infinité de citoyens modestes ou privilégiés qui, tous, ont un point de vue sur la Justice, ses dysfonctionnements, sa lenteur, son manque d'écoute et aussi ses grandeurs. C'est à cette masse, à cette multitude diverse, contrastée, parfois antagoniste, souvent critique, que l'ENM doit s'adresser. Elles seront un terreau, un chantier bien plus formateurs pour les auditeurs de justice que tous les ateliers et autres laboratoires superficiels et désaccordés du peuple.
Je devine les haut-le-coeur. Je viens de prononcer un gros mot. Le peuple. Ce peuple qui en se mêlant de la Justice se mêle de ce qui le concerne au premier chef.
On fait entrer EDM à l'ENM qui, nous dit-on, "tourne à plein régime" mais on refoule les citoyens (Le Figaro).
Il me suffirait du cumul.
@ Carl Roque
"Seules les femmes tondues méritent d'être de vraies victimes puisque leur faute était légère".
Faute légère ? Aucune faute...
"Il est bien évident que les hommes exécutés en masse (des centaines et peut être des milliers) et sans jugement à la Libération le méritaient tous, et que la peine de mort est une peccadille."
Ils ne le méritaient pas tous. Mais on ne leur a jamais imputé à crime quelque usage de leur corps qui n'en est pas un du fait de leur sexe.
Cette histoire de tonte montre que le corps de la femme ne lui appartient jamais vraiment du fait d'être une femme, c'est spécial, non ? Une preuve que les femmes sont traitées en inférieures, non ?
Et aujourd'hui encore, qu'on veuille encore interdire l'avortement, voire la pilule, ou régenter leur habillement.
Mais :
1 D'autres gens sont persécutés pour, comment dire ? mauvais usage de leur corps, par exemple les drogués.
2 Des innocents d'autres sortes, dont beaucoup d'hommes, ont été frappés à la Libération.
3 Je défends toutes les victimes.
Ce n'est pas parce que j'ai un style parfois baroque, que je me promène par-ci par-là, que je mélange tout.
Au contraire, je fais les distinctions que j'ai dites, et d'autres.
Et tant que j'y suis, j'encourage aussi les autres, qui défendent souvent un type de victimes bien précis, à continuer, ainsi, vous, qui montrez que les hommes aussi peuvent être des victimes.
Bravo et continuez !
Rédigé par : Noblejoué | 14 mai 2018 à 17:20
Il est bien évident que les hommes exécutés en masse (des centaines et peut être des milliers) et sans jugement à la Libération le méritaient tous, et que la peine de mort est une peccadille. Seules les femmes tondues méritent d'être de vraies victimes puisque leur faute était légère.
Rédigé par : Carl Roque | 14 mai 2018 à 13:47
Un lien que j'avais cru avoir envoyé sur les femmes tondue, mais à quoi bon ? Parce que je crois l'Histoire, entre autres :
https://hal.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/687374/filename/clio-518-1-les-tondues-a-la-liberation-le-corps-des-femmes-enjeu-d-une-reaproppriation.pdf
J'espère beaucoup d'autres aussi j'imagine que je n'écrirai plus de sitôt, car à quoi bon ?
Rédigé par : Noblejoué | 13 mai 2018 à 22:28
Parce que décidément, il est piquant de voir que certains nient la domination masculine. Je ne dis pas que les hommes sont "méchants", ou qu'il n'y a pas progrès, ou...
Mais bref, les gens n'ont qu'à me lire.
Ou prendre connaissance des liens que j'envoie... Enfin, pas d'amertume, je pense que certains vont comprendre ce que j'écris et/ou prendre connaissance des liens.
https://www.franceculture.fr/emissions/lart-est-la-matiere/pas-touche
Ce lien, il ne faut jurer de rien, devrait être le dernier, même pas cherché, mais parce que j'écoutais France Culture et me suis dit : pourquoi ne pas partager ?
Qu'on n'y voie pas une condamnation de l'art mais le désir de le mieux comprendre ainsi que les rapports de pouvoir, qui existent toujours et à tous les niveaux : fascinant.
Il est aussi méritoire pour une femme de secouer sa soumission sans ressentiment et de défendre les femmes que pour un homme de leur porter secours sans se laisser distraire par les critiques de ceux prétendant qu'il devrait rester dans son rôle tout comme la femme, rôle de représentant satisfait de son groupe... Ce qui illustre qu'on ne peut essayer d'être juste que comme individu, et non en s'identifiant à un groupe.
Mais discuter avec des gens qui semblent ne rien comprendre, défendre la justice pour les femmes comme pour les hommes, finit par m'ennuyer parce qu'à quoi bon, en somme ? Des gens plus distingués m'auront lu en supposant qu'ils auraient mieux fait à ma place, eh bien, je la leur laisse.
Saboteur de science, dingue et starlette, ou pire, me souhaiter de ne pas avoir d'inspiration, que de réactions intéressantes, chacun projette ce qu'il déteste et craint sur moi.
Parce que je vais au fond des choses, et que cela fait peur... Celui qui fait peur doit bien n'être pas bien puisqu'on ne se sent pas bien en face de lui. C'est beau le ressentiment des gens !
L'avantage de tout ceci est que je me sens incroyablement véridique... Non coupable ! Et même sans ressentiment grâce à ma confidente.
Parce que c'est l'envers et l'endroit de réagir à ce que je suis, une confirmation de mon être.
Comme la résolution d'un rêve où j'avais réussi quelque chose de très difficile grâce à elle, l'en remerciais mais la décevais de ne pas pardonner à je ne sais plus quel nuisible, un nuisible générique, je suppose.
Quant à réussir quelque chose de très ardu, disons que ce rêve est bien présomptueux, à faire peur, mais en somme, d'un élève, puisqu'elle dit qu'il faut avoir confiance avant le but et non le but atteint.
Qu'on m'ait traité de comédienne ici est bizarre, je ne le suis certes pas... Mais il est vrai que chacun porte un masque face aux autres, et même face à soi, il faut en avoir conscience. Par exemple, pour réussir, il faut croire en soi comme si c'était fait, ce qui ne veut pas dire de ne pas travailler à la réussite, bien au contraire... Les comédiens paient notre superficialité, on leur reproche ce masque que nous portons tous.
Ils se spécialisent là-dedans, et alors ? Nous ne sommes pas des chasseurs-cueilleurs, ils sont un rôle social parmi d'autres. Ce qui compte, c'est d'être l'auteur de sa vie.
Rédigé par : Noblejoué | 13 mai 2018 à 21:17
@ Wil
Cours de rattrapage pour Wil.
"Savez-vous que beaucoup d'hommes aussi ont été punis ?!"
"Pour collaboration horizontale ?"
Les hommes sont punis pour des crimes politiques, pas pour de faux crimes sexuels, cela c'est réservé aux femmes... d'où ma formule.
Je savais bien que cela ne pourrait être compris, mais si les gens étaient intelligents, pas vous, en effet, ces deux phrases suffiraient.
"On dit parfois que je fais long. Si les gens étaient plus vifs, je me contenterais des deux lignes plus haut.
Alors j'explique, et l'inspiration venant, je vais où la muse me mène. La muse ou Apollon, ou Athéna, étant donné qu'on parle de Justice, quant à Thémis, elle est inaccessible, on peut tenter d'être le moins injuste possible, juste, au sens absolu, est impossible. Enfin, bref, j'invoque le ou les dieux concernés, et remercie s'il y a lieu : ils le savent mieux que moi."
Comme les gens sont lents de la comprenette ou de mauvaise foi, enfin, souvent, j'en appelle aux dieux, figure de style, avant d'expliquer.
Pourquoi pas ? Les gens disent bien, quoi qu'il soit impossible de décrire tel truc, je vais le faire. Quand je vois la stupidité humaine, j'ai peur, j'en appelle donc plaisamment à des dieux qui soit n'existent pas, soit n'en ont rien à battre de nous, sinon nous ne serions pas dans l'état ou nous sommes.
Après quoi viennent des explications d'un certain niveau que j'avais rendu plus accessibles par cette introduction, la formule paradoxale qui résume, et la préparation plaisante à s'attaquer à quelque chose de difficile.
Vous traitez les autres de cons ou de comédienne ?
Mais, et on croirait que cela a été écrit pour vous "contre la stupidité, les dieux eux-mêmes luttent en vain".
Rédigé par : Noblejoué | 13 mai 2018 à 16:36
Filles tondues, boucs émissaires de la Libération, suite.
L'autre fois, j'étais lyrique, et en ai profité pour parler d'autres choses aussi... Mais Clio et Erato m'ont dit, et moi, et moi ? Et Mercure, il m'a dit quoi, lui, mais donne des liens aux gens, quoi, certains s'en plaignent, d'autres aiment les cadeaux, alors, si on te donne l'inspiration, tu peux bien te secouer un peu, non, on ne va pas te fabriquer une muse du courage, en plus ? Et donc, je reçois pour donner, je donne pour recevoir, si j'ose dire... Exécution :
Clio :
https://www.youtube.com/watch?v=mMh4Wi4VziI
Loués soient tous ceux qui, êtres imaginaires, ou personnes bien réelles à qui je voue toute gratitude, m'inspirent !
Rédigé par : Noblejoué | 13 mai 2018 à 11:34
@ Noblejoué
""Savez-vous que beaucoup d'hommes aussi ont été punis ?!"
Pour collaboration horizontale ?
On dit parfois que je fais long. Si les gens étaient plus vifs, je me contenterais des deux lignes plus haut.
Alors j'explique, et l'inspiration venant, je vais où la muse me mène. La muse ou Apollon, ou Athéna, étant donné qu'on parle de Justice, quant à Thémis, elle est inaccessible, on peut tenter d'être le moins injuste possible, juste, au sens absolu, est impossible. Enfin, bref, j'invoque le ou les dieux concernés, et remercie s'il y a lieu : ils le savent mieux que moi."
C'est tellement la caricature Noblejoué que je crois que c'est une comédienne.
C'est soit ça, soit elle est complètement défoncée à la coke ou comme moi au mélange alcool/médocs mais elle encaisse moins bien parce qu'elle est plus jeune. Même moi défoncé à ça, je pars pas (toujours) dans de de tels délires où je dis que je suis trop long pour partir la phrase suivante sur six lignes en délire sur les dieux et déesses grecs. Enfin je crois pas.
Ah j'en dis des bêtises quand je suis défoncé, c'est sûr ! Mais alors des comme ça... il faut en tenir une sacrée !
Rédigé par : Wil | 13 mai 2018 à 02:29
@ Carl Roque
"Savez-vous que beaucoup d'hommes aussi ont été punis ?!"
Pour collaboration horizontale ?
On dit parfois que je fais long. Si les gens étaient plus vifs, je me contenterais des deux lignes plus haut.
Alors j'explique, et l'inspiration venant, je vais où la muse me mène. La muse ou Apollon, ou Athéna, étant donné qu'on parle de Justice, quant à Thémis, elle est inaccessible, on peut tenter d'être le moins injuste possible, juste, au sens absolu, est impossible. Enfin, bref, j'invoque le ou les dieux concernés, et remercie s'il y a lieu : ils le savent mieux que moi.
Le problème n'est pas de punir les gens, c'est de les punir pour des faits qui ne sont pas punissables.
Il est significatif qu'on ramène les femmes à leur sexe... Pour bien des hommes, et pas mal de femmes, elles ne sont que cela ! D'ailleurs, on a longtemps dit "le sexe", à propos des femmes, ce n'est pas pour rien.
Mais je sais que plein de gens trouvent normal de punir dans pas mal de cas que je trouve scandaleux :
- De punir parce qu'on couche avec l'ennemi : coucher n'est pas trahir... "Collaboration horizontale".
- Coucher, peut-être pas avec l'ennemi, mais quelqu'un du même sexe : ben oui, faut pas coucher avec trop lointain, mais pas trop proche, quand même, alors que, par définition, il n'y a pas de problème de transmission génétique altérée... Arbitraire, arbitraire, tout ce qui n'est pas dans la moyenne est mal, et voyons, donc, autre chose ?
- Autres crimes sans victimes punis dans diverses sociétés : blasphème, drogue, suicide.
L'injustice n'est pas le nombre de personnes réprimées, c'est l'injustice de la répression.
J'en profite pour redire que je trouve scandaleux de dire, et bien plus de pratiquer ceci : mieux vaudrait mettre des innocents en prison que de laisser des coupables en liberté. Or notre hôte l'a soutenu, si quelqu'un comme vous disait cela, ce serait déjà triste, mais lui, bien davantage.
Pour moi, c'est la fin de la justice-équité, la fin de la Justice-institution, et remontant de plus en plus, de l'Etat et de la société comme je l'ai déjà dit... Personne n'a plus confiance dans le garant, et donc encore moins dans le voisin, hostilité croissante, violence, de plus en plus violente. Enfin, c'est un scénario non obligatoire, mais possible. Il est aussi possible que les gens acceptent-attendent leur tour, tous soumis, un peu comme en dictature voir qui la police politique va arrêter... Ce qui me fait penser qu'une telle passivité devrait aider à installer une dictature en France, avec une Constitution sans équilibre des pouvoirs plus l'attente d'un homme providentiel et autres choses semblables, de plus en plus pèse sur le plateau de la balance pour que nous en arrivions là.
L'injustice détruit les gens, elle détruit aussi les liens entre les gens. Plus on commet d'injustice, plus on annihile tout cela.
Mais ce n'est pas tant le nombre, mais l'intensité de l'injustice qui compte. Il y a un continuum, entre être condamné par erreur mais en suivant une loi, et une loi juste, on va faire simple, une loi qui ne prête pas à débat, celle qui interdit de tuer un être humain... et se retrouver condamné par une loi rétroactive ou pas de loi du tout pour une chose évidemment injuste, il y a un monde.
La "collaboration horizontale" est le type d'imputation qui n'a pas de sens et excite par conséquent le plus les gens. Et allez-y, il faut s'en prendre aux femmes.
Elles qui n'étaient rien, je signale à toutes fins utiles qu'elles n'avaient pas le droit de vote avant la guerre, et que le désastre politique et militaire français peut difficilement leur être imputable.
Encore que des gens humiliés par l'Occupation aient voulu prendre leur revanche jusque sur des innocents évidemment innocents, parce que la collaboration horizontale, franchement...
Mais que de nos jours, on ne voie pas l'évidente injustice du procédé, j'ai plus de mal à la comprendre.
Enfin, manière de dire, rien de ce qui est "humain trop humain" ne m'est étranger.
Et pourtant, parfois je croyais discerner quelques progrès, alors que non, ou je croyais des gens estimables voire admirables, alors que...
Le monde est, je sais que cela va faire rire, vraiment trop injuste, il me faudrait de l'opium, fumer de l'opium, pour n'en avoir rien à faire, et flotter au-dessus de la peine comme la plupart des gens au-dessus des principes.
A vrai dire, je serais peut-être coupable de le faire, mais pas à cause d'une loi aussi injuste que beaucoup d'autres caprices des autorités, coupable par rapport à des proches qui ne m'ont, c'est un euphémisme, pas déçu, et que mes ennuis pourraient atteindre par contre-coup.
Cela serait donc ingrat. Et déloyal vis-à-vis de ma confidente, qui m'aide pour ce qui compte plus que tout, à supposer que cela existe encore pour moi, et si on croit au devoir envers soi-même, mal parce que dans ma définition de moi, il y a la reconnaissance, la loyauté et autre chose que j'essaie qui m'importe si quelque chose le fait encore.
Mais c'est... très difficile. Enfin, qu'est-ce qui ne l'est pas ? Dans les guéguerres hommes-femmes, avoir la position que j'estime équilibrée qui est la mienne est mal vu.
Certains croient que je ne vois pas que certains hommes se battent pour les droits des femmes, on s'est scandalisé de ce que je dise que je comprendrais fort bien qu'un homme fasse tout pour ne pas assumer un enfant qu'on lui aurait fait dans le dos. Je n'ai pas de camp, je ne veux pas que les femmes soient piégées dans des préjugés infériorisants, et par leur ventre comme ceux qui sont contre l'avortement voire la pilule. Je ne veux pas non plus que les hommes soient piégés par des préjugés et le ventre de certaines femmes.
Je veux que les gens soient libres, qu'ils ne soient pas frappés injustement.
Je n'ai pas de camp, je fiche le camp à la moindre possibilité d'ombre d'embrigadement. De ce point de vue "je suis le chat qui va tout seul, et tous les lieux se valent pour moi".
Miaou !
Rédigé par : Noblejoué | 12 mai 2018 à 19:58
@ Carl Roque | 12 mai 2018 à 18:23
"Les hommes et les femmes ont des aspirations différentes, cela les oriente vers des métiers différents, mais cela c'est incompréhensible pour le bon militant de base qui ne vit que de complotisme et de raisonnements binaires."
Complotisme et raisonnement binaire, bien résumé vous concernant, vous admettez enfin (quoique de façon biaisée) votre parti pris... Félicitations quand même pour cet effort de prise de conscience !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 mai 2018 à 19:07
@ Noblejoué
"Ah oui, qui est la variable d'ajustement, pourtant ? Pour reprendre la Libération, qui a été rasé, en somme, a subi une sorte de lynchage pour acte non délictueux plaisamment baptisé "collaboration horizontale" ? Qui voit toujours la maîtrise de son corps menacé par des gens qui veulent interdire l'avortement, l'homme ou la femme ? En période de chômage, à qui dit-on de rester à la maison, l'homme ou la femme ? "
Comme vous maîtrisez mal le sujet ! Savez-vous que beaucoup d'hommes aussi ont été punis ?! De nombreux hommes dans chaque ville ou chaque village ; on ne les rasait pas, sans procès, on les pendait par groupe ou on les fusillait, ça se dit moins mais renseignez-vous.
Mais bien sûr les femmes sont toujours les plus grandes victimes de la guerre comme le disait sans rire une certaine Hillary Clinton, puisqu'elles y perdent leurs maris et leurs fils...
Rédigé par : Carl Roque | 12 mai 2018 à 18:32
Mary Preud'homme, votre aversion pathologique à la lecture de mes messages vous égare. Vous les interprétez très au-delà de ce que je dis. Je n'ai aucune aversion envers les femmes bien au contraire, ce qui me rend odieux à vos yeux est sans doute que je considère les hommes comme des humains à part entière et qui sont à considérer comme égaux aux femmes. Pour moi les féministes d'arrière-garde (comme les résistants de la dernière heure) sont là pour glaner des lauriers sur des causes entendues. Elles sont d'une telle mauvaise foi que j'ai du mal à ne pas les vomir. J'ai rarement vu tant de manipulation et de mensonges que dans leurs récriminations.
Les hommes et les femmes ont des aspirations différentes, cela les oriente vers des métiers différents, mais cela c'est incompréhensible pour le bon militant de base qui ne vit que de complotisme et de raisonnements binaires.
Rédigé par : Carl Roque | 12 mai 2018 à 18:23
@ Carl Roque | 10 mai 2018 à 13:51
Votre aversion quasi pathologique des femmes vous retirerait donc tout bon sens : si les femmes sont quatre fois plus nombreuses à se présenter au concours externe de l'ENM, cela ne signifie nullement qu'elles se sont approprié la profession de magistrat, mais surtout que les hommes se détournent de plus en plus en plus des métiers de la justice pour des raisons objectives qu'il convient d'analyser point par point et dont j'avais suggéré quelques hypothèses.
Normal qu'au final (tous concours confondus) on retrouve trois à quatre fois plus de femmes lauréates que d'hommes (sauf à vouloir surnoter ces derniers pour rétablir la parité...).
Je répète donc qu'il faut surtout s'interroger sur les raisons de la désaffection des hommes pour le métier de magistrat : salaire, manque d'action, mauvaise image, carriérisme outrancier, etc.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 mai 2018 à 16:02
Inlassablement le problème de la justice est dans son recrutement.
La classe sociale à laquelle vous appartenez.
Vous êtes élevés, dès la naissance, à penser que vous avez une mission civilisatrice sur terre.
Vous êtes intimement convaincus que tous les autres sont des races inférieures, des barbares.
Vous en êtes tellement convaincus que vos gamins sont juges, directeurs de cabinet, énarques, etc., à 24 ans !
Ils ne savent rien de rien, rien de la vie, ont eu du personnel de maison, ne savent pas laver leurs sous-vêtements tout seuls, mais ce sont ces mômes qui exercent le pouvoir, vos mômes, car en plus vous êtes oligarchiques.
Qui recrute ? Vous !
Qui recrutez-vous ? Votre progéniture !
C'est uniquement pour cela que vous organisez, administrez la sélection.
Éduqués dans les mêmes écoles depuis la maternelle, le même type de nounou, les mêmes centres de vacances, tout est linéaire dans votre classe sociale, des clones de clones, nous sommes dans ce film états-unien : Le Village des damnés.
Il n’y a que vous qui ayez raison, vous avez la vérité pour vous, car vous recevez ce pouvoir de Dieu, c’est lui qui vous a mis sur terre ; et, cela vous ne l’avez jamais remis en question, jamais vous n’en doutez.
Le bon Pape Anastase II qui fit des Frekkrs (Francs) le nouveau peuple élu en remplacement des Hébreux dont on ne sait ce qu’ils sont devenus archéologiquement et historiquement.
Frekkrs qui ont colonisé, volé des terres, ce que nous désignons aujourd'hui par : France, puis ont tenté de coloniser la planète.
Vous avez inventé la noblesse pour organiser le pouvoir autour de vous.
Vous avez inventé la race pour vous maintenir indéfiniment au pouvoir.
La race originellement ne sert pas à désigner les noirs, les blancs, mais la race des nobles, celle des Frekkrs, il n'y a aucune race du peuple.
Rédigé par : Elusen | 12 mai 2018 à 13:44
@ Wil
Je vous souhaite, si la réincarnation existe, d'être, dans la prochaine vie, une femme, et d'ailleurs, tout ce qui est "favorisé", puisque tout va bien assumez, et sortez seule dans la nuit partout, surtout confrontez-vous aux limites de la condition féminine, tiens, buvez dans la rue, pour voir si c'est aussi bien toléré d'une femme que d'un homme.
Je me souhaite, évidemment, de vie en vie, d'être toujours, ça peut évoluer, ce qui est le plus favorisé.
Les seules médailles qui vaillent, c'est le privilège à la naissance, et la réussite dans ce qu'on fait.
Rédigé par : Noblejoué | 12 mai 2018 à 02:28
@ Noblejoué
Vos commentaires sont des gloubi-boulga informes où tout est mélangé avec n'importe quoi, ils se contredisent souvent d'un paragraphe à l'autre et surtout ils ont une fâcheuse tendance à s'allonger de façon exponentielle plus l'échange avance, cela prendrait une journée de boulot de les contredire et je n'en ai ni le temps ni l'envie.
Allez, c'est bon, vous avez gagné : l'homme est bien le tortionnaire de la femme, la pauvre.
Bravo, félicitations, hip hip hip hourra !
Allez chercher votre médaille chez Mélenchon et sa copine tarée Bouteldja, vous l'avez bien méritée.
Pfff, quelle barbe !
Rédigé par : Wil | 11 mai 2018 à 20:30
@ Wil la vilenie
"Le problème du "néo-féminisme" qui est défendu par des starlettes occidentales médiatiques ou pas dans votre genre, c'est que c'est un féminisme à géométrie variable."
Pauvre Wil ! Je ne suis pas une starlette si vous ne saisissez pas ma "pensée complexe" comme dit l'autre.
Le ressentiment contre les hommes, qui est injuste car il met tous les hommes dans le même panier, va fort bien avec attaquer l'anecdote plutôt que le grave. Les Résistants de la dernière heure à la Libération, ça vous parle ? Quelle meilleure comparaison pouvais-je faire ? Comme pour ceux qui ont rasé les femmes pour par grand-chose, des féministes s'attaquent souvent à pas grand-chose chez l'homme occidental et ignorent bien pire ailleurs.
Alors qu'il faut s'attaquer à tout ce qui est blâmable et seulement cela, et plus ou moins selon sa gravité.
Apprenez à lire, à penser, à ne pas me traiter de starlette ou à mettre en doute mon intelligence... Vous avez bien autant de ressentiment que ceux que vous critiquez, c'est typique, Wil la Vilenie.
"L'être humain est celui qui domine-abuse dès qu'il en a l'occasion et qui se soumet dès qu'il y a la moindre force contraignante."
"La relation dominant-dominé n'est absolument pas une caractéristique humaine, c'est un phénomène commun et permanent à quasiment toutes les espèces vivantes et ce n'est même pas une question de sexe".
J'aurais pu écrire "l'homme est celui qui va mourir"... Cela ne veut pas dire qu'il est le seul mortel mais que c'est une de ses caractéristiques essentielles pour le comprendre. Cela ne fait pas de lui l'unique mortel... Alors pourquoi ne pas dire un mortel ? Parce qu'on parle de lui, et pas du chat, et que d'autre part, si on le replace parmi les autres bêtes, il est un des animaux, des primates plus particulièrement, mû par cela :
https://www.odilejacob.fr/catalogue/sante-vie-pratique/animaux/dominants-et-domines-chez-les-animaux_9782738132352.php
Il était essentiel de rappeler les rapports dominants-dominés chez les humains. Pas de faire un cours de biologie. Il est évident que nous ne sommes ni des végétaux, ni des pierres.
Mais vous le rappelez quand même sans rien dire de nouveau, comme le fait que l'être humain est particulièrement mû par cet instinct. Ou comment parler pour ne rien dire à force de chercher la faille.
""Mais qu'est-ce que vous allez y comprendre si vous ne voyez pas que les hommes dominent encore les femmes ?"
LES hommes dominent LES femmes... Vive les généralités bidon."
Ah oui, qui est la variable d'ajustement, pourtant ? Pour reprendre la Libération, qui a été rasé, en somme, a subi une sorte de lynchage pour acte non délictueux plaisamment baptisé "collaboration horizontale" ? Qui voit toujours la maîtrise de son corps menacé par des gens qui veulent interdire l'avortement, l'homme ou la femme ? En période de chômage, à qui dit-on de rester à la maison, l'homme ou la femme ?
""Pas légalement, heureusement, mais, par exemple, dans le fait que les postes de pouvoir reviennent essentiellement aux hommes".
C'est vrai regardez l'Allemagne... ou le FMI. Et puis il y a eu l'autre c*nne de présidente du Medef..."
L'arbre qui cache la forêt... Vous tombez ou voulez faire tomber dans tous les panneaux.
Pauvre Wil.
"Ah parce que pour être producteur faut obligatoirement être un homme ?"
Non, mais c'est recommandé... On éduque les femmes avec de sottes idées de s'occuper des autres ou de montrer leur corps. De plus, les hommes sont plus solidaires entre eux que les femmes, ils n’accueillent souvent pas bien les femmes dans les lieux de pouvoir qu'ils tiennent.
Quant aux femmes, elles cassent volontiers celles qui émergent, pourquoi elle, pas moi ? Elle n'est pas bien car... La jalousie leur fait oublier que si des femmes émergent, le regard qu'on porte sur elles va s'améliorer. Le ressentiment fait qu'on préfère que tout aille plus mal si cela va plus mal pour tous, on le voit chez les femmes, et chez d'autres dominés selon les occasions.
Aussi, quand j'entends dire que les dominants divisent les dominés, je m'amuse bien... Pourquoi faire ? Les dominés s'y activent très bien tout seul.
""Etre un peu plus fort, l'homme l'est un peu plus que la femme"
Mais c'est très machiste ce genre de propos !
Faites gaffe je vais vous balancer sur #balancetonporc ou metoo.
Pas étonnant que vous pensiez que l'homme domine la femme puisque vous pensez que vous êtes inférieure à lui."
Vous faites exprès, ou pas ? A ce point, on peut se demander...
C'est l'intelligence qui fait de l'être humain le supérieur des autres animaux. Hommes et femmes sont aussi intelligents.
Entre gens également intelligents, cependant, la dominance ira à celui qui aura un avantage, ce qui ne veut pas dire supériorité... Faire partie du groupe dominant, pour la force physique, donc homme face aux femmes, est une garantie. Mais je ne voudrais pas être un pauvre vieux en maison de retraite, pas toujours, mais en général, un enfant malingre en cour de récréation, pas toujours, mais en général.
Il y a aussi être dans des groupes dominants d'autres sortes... Par exemple, cas bien visible, musulman dans un pays majoritairement musulman. Ce peut être légal, ou juste dans les faits, et plus ou moins, mais de l’Afghanistan à la Tunisie, il y a un continuum. Je crois que cette notion est un peu dure pour vous, qu'y puis-je ?
""...ne pas risquer d'être handicapé par une grossesse briseuse de carrière"
C'est vrai que la contraception c'est que pour les clebs.
Eh oui madame, dans la vie il faut faire des choix ! On ne peut pas tout avoir."
Par contre, un homme peut tout avoir, enfant et carrière, d'après votre propre raisonnement.
Et vous allez dire que les hommes et les femmes sont égaux dans les faits avec cela ? En plus, famille, amis poussent souvent la femme à ce qui tuera sa carrière. Double contrainte de la femme, d'un côté l'entourage, de l'autre l'entreprise, mais bien sûr, hommes et femmes sont égaux dans les faits.
Il y avait une chanson de Boris Vian, vous mariez pas les filles, vous mariez pas... Je dirais : mariez-vous à la limite, mais pour faire carrière, c'est limite.
Vous me dénicherez encore des exceptions ? Ce sont des exceptions. Je n'ai pas de chance, entre ceux qui ne voit pas le cas général et ceux qui ne voient pas les exceptions... Vous me rappelez qui ne veut pas voir qu'il y a certes des exceptions, mais que quand on naît voire devient pauvre, on le reste, en principe. Échec et mat. Rideau. Poubelle avant d'être à la poubelle, mort, relégation, enfin, vie sans perceptive.
"Pour se refaire la tronche et le reste, je crois que si, il y a une pression de certains hommes"
"Ah, de certains hommes, bien, on progresse.
Le problème est que la plupart du temps ce n'est pas l'homme qui dit à la femme de trente piges qu'il faut qu'elle aille se faire refaire la tronche, il n'en a pas besoin, c'est elle qui se regarde dans le miroir et qui se fait son cinéma toute seule.
Je vous rassure, l'homme a le même genre de problème en vieillissant, non seulement avec son miroir, ses rides et ses cheveux qui blanchissent et qui tombent (j'en suis là) mais aussi avec le regard des jeunes femmes qui change tellement qu'elles ne le voient même plus."
Progression dans le raisonnement, cas général, de la domination, cas particulier, du comportement du en principe dominant. Dites-moi, vous lisez souvent ? Ce genre de choses est évident... De plus, je parle aussi des hommes qui se sont battus pour les femmes et de la domination en général.
Bingo ! Vous êtes trop sur votre cas particulier pour voir grand-chose... Car le seul problème, c'est qu'on ne vous voit plus.
"Le problème est que la plupart du temps ce n'est pas l'homme qui dit à la femme de trente piges qu'il faut qu'elle aille se faire refaire la tronche, il n'en a pas besoin, c'est elle qui se regarde dans le miroir et qui se fait son cinéma toute seule."
On éduque les femmes à se voir en objet, les hommes à les voir en objet. Comme souvent, un homme jette une femme atteinte visiblement par l'âge ou par la graisse, elles se surveillent et prennent des mesures préventives.
"Je vous rassure, l'homme a le même genre de problème en vieillissant, non seulement avec son miroir, ses rides et ses cheveux qui blanchissent et qui tombent (j'en suis là) mais aussi avec le regard des jeunes femmes qui change tellement qu'elles ne le voient même plus."
Vous vieillissez et voulez des jeunes. Pourquoi les gens se marient-ils, à mon avis ? Ils veulent rester avec l'autre, le montrer aux autres, dégage, on est ensemble, et avoir une garantie de rester avec l'autre pour l'avenir. Pourtant, l'homme souvent, change pour une femme plus jeune, même quand la femme l'a aidé a réussir, bye bye, pas très loyal...
Par contre, rien n'oblige moralement les jeunes femmes à vouloir des hommes vieillissants. Est-ce que vous, le vieillissant, vous voulez des femmes vieillissantes ? A plus forte raison, les jeunes hommes de vieilles femmes ? Quand l'homme et la femme ont un écart d'âge, c'est mal vu, surtout quand l'homme est le plus jeune, comme on le voit dans le cas Macron... Parce que l'homme est censé compenser par un rang social supérieur un âge aussi supérieur. Et vous me direz que cela ne prouve pas une infériorité sociale, certes pas légale ni dans tous les cas, mais une infériorité des femmes sur les hommes ? Cependant, les choses évoluent, voir les cougar.
Je vous disais je ne sais plus où que les gens se comportaient plus en individus qu'avant, et c'est vrai. C'est-à-dire oser aller contre la tradition, leur milieu, la majorité, que sais-je encore ?
Il est donc mal vu socialement pour un jeune de se mettre avec une vieille pour un jeune, pire, de se mettre avec une vieille, enfin, relativement, on est souvent le jeune ou le vieux de quelqu'un... Mais les choses changent, Macron bien élu malgré cela. Ces comportements sont toutefois le fait de gens qui vont contre pas mal de choses, alors idée, je suis vraiment trop sympa d'en donner à qui me prend de haut et que je n'estime même pas, en plus, mais bon...
Suspense... Si vous voulez trouver une femme jeune, essayez quelqu'un qui soit un individu. Je veux dire pas qui soit béni-oui-oui d'un groupe parce que même si elle vous appréciait malgré vos rides et probablement l'amertume que vous laissez filtrer, ces copines et autres seraient un obstacle l’empêchant d'aller vers vous.
Il faut vous sortir votre obsession des starlettes de la tête, des comédiens que vous n'aimez pas, exprimé sur un autre post, cela vous empêche de voir d'autres options.
"Si la femme rêve du prince charmant, c'est surtout parce qu'il est prince. Parce que si c'était parce qu'il est charmant, n'importe quel cul-terreux pourrait faire l'affaire"
Vous voulez de la chair fraîche malgré vos rides, des femmes veulent de l'argent malgré leur naissance. Chacun est le moyen de l'autre... Alors à quoi bon critiquer les femmes et pas vous ? Ou personne, ce qui serait mieux.
Mais non, le prince charmant, c'est le riche, mais le riche charmant aussi... Donc gentil et jeune, beau et loin de la mort, qui par la jeunesse semble l'éloigner... Faudrait bosser un peu les symboles, si vous voulez comprendre les gens, entre autres, les femmes, ce qui vaudrait mieux puisque vous en voulez, si j'ai bien suivi.
Je vous explique, c'est un Tout-Sécurisant que bien des gens veulent. Bien des gens cherchent des sauveurs, soit alter ego en mieux qu'eux de leur âge, soit un parent.
Dans votre cas, il faudrait que vous trouviez une femme qui cherche un père. Vous n'avez pas l'argent, on le saura a force que vous le disiez, pour le côté intellectuel, vous pouvez toujours essayer, tout dépend de qui vous avez en face... Pour le côté affectif, si vous arrivez à ne pas être dans la récrimination et à être un père pour une fille qui en cherche un mais que ce soit compatible avec le fait de coucher avec vous, certaines femmes voulant un père platonique, d'autres non dans leurs relations avec les hommes, attention, il est possible que vous trouviez une femme.
Avec tout ce que je vous ai expliqué, si vous trouvez quelqu'un, vous me devrez assurément un bon vin... Hum, pas trop cher, je vois votre problème, sinon j'aurais demandé un vin de glace.
Du sauternes suffira.
Rédigé par : Noblejoué | 11 mai 2018 à 04:34
@ Noblejoué
Le problème du "néo-féminisme" qui est défendu par des starlettes occidentales médiatiques ou pas dans votre genre, c'est que c'est un féminisme à géométrie variable.
Pour dénoncer une soi-disant oppression des femmes par les hommes blancs, alors là il y en a de la starlette sans cerveau au mètre carré pour crier plus fort que sa voisine voire brailler les seins à l'air dans une église ! Mais quand il faut dénoncer la pire oppression et les sévices subis par les femmes, exercés par des étrangers et notamment des musulmans, là, il n'y a plus personne.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=150&v=FM94ISWoN_8
Rédigé par : Wil | 10 mai 2018 à 23:37
@ Noblejoué
"L'être humain est celui qui domine-abuse dès qu'il en a l'occasion et qui se soumet dès qu'il y a la moindre force contraignante."
La relation dominant-dominé n'est absolument pas une caractéristique humaine, c'est un phénomène commun et permanent à quasiment toutes les espèces vivantes et ce n'est même pas une question de sexe.
Vous croyez peut être qu'il y a un concept d'égalité dans la nature ?
Que ça vous plaise ou non, dans n'importe quelle relation humaine ou animale il y a toujours un dominant et un dominé, quel que soit le degré et pour l'être humain en général ça peut être de façon alternative.
Toute relation entre deux êtres vivants et conscients est basée sur un rapport de force.
C'est peut-être malheureux mais c'est comme ça depuis quasiment l'apparition de la vie sur terre.
"Mais qu'est-ce que vous allez y comprendre si vous ne voyez pas que les hommes dominent encore les femmes ?"
LES hommes dominent LES femmes... Vive les généralités bidon.
C'est bizarre, j'ai connu des hommes totalement dominés par la femme avec qui ils vivaient. D'ailleurs ça m'est arrivé.
J'ai par exemple connu un homme qui ne voulait pas avoir d'enfants et qui s'est retrouvé avec quatre rien que parce que Madame en voulait.
"Pas légalement, heureusement, mais, par exemple, dans le fait que les postes de pouvoir reviennent essentiellement aux hommes".
C'est vrai regardez l'Allemagne... ou le FMI. Et puis il y a eu l'autre c*nne de présidente du Medef...
"...par exemple, producteur, et que donc, pour décrocher un rôle, il faut coucher."
Ah parce que pour être producteur faut obligatoirement être un homme ?
Une femme qui monte sa boîte de production, l'administration française va lui dire : "Ah ben non Madame, on ne peut pas déclarer votre boîte puisqu'il faut être un homme pour être producteur ! Désolé, il ne vous reste plus qu'à changer de sexe, devenir un homme et ensuite vous pourrez être "productrice".
"Etre un peu plus fort, l'homme l'est un peu plus que la femme"
Mais c'est très machiste ce genre de propos !
Faites gaffe je vais vous balancer sur #balancetonporc ou metoo.
Pas étonnant que vous pensiez que l'homme domine la femme puisque vous pensez que vous êtes inférieure à lui.
"...ne pas risquer d'être handicapé par une grossesse briseuse de carrière"
C'est vrai que la contraception c'est que pour les clebs.
Eh oui madame, dans la vie il faut faire des choix ! On ne peut pas tout avoir.
"Pour se refaire la tronche et le reste, je crois que si, il y a une pression de certains hommes"
Ah, de certains hommes, bien, on progresse.
Le problème est que la plupart du temps ce n'est pas l'homme qui dit à la femme de trente piges qu'il faut qu'elle aille se faire refaire la tronche, il n'en a pas besoin, c'est elle qui se regarde dans le miroir et qui se fait son cinéma toute seule.
Je vous rassure, l'homme a le même genre de problème en vieillissant, non seulement avec son miroir, ses rides et ses cheveux qui blanchissent et qui tombent (j'en suis là) mais aussi avec le regard des jeunes femmes qui change tellement qu'elles ne le voient même plus.
Mais pour être juste, il est vrai que la vieillesse est souvent plus clémente avec les hommes qu'avec les femmes surtout quand ils ont de l'argent.
Mais ce n'est pas la faute des hommes.
Les défauts d'un homme riche et puissant sont toujours beaucoup moins importants pour une femme que ceux d'un pauvre inconnu même si ce sont les mêmes.
Si la femme rêve du prince charmant, c'est surtout parce qu'il est prince. Parce que si c'était parce qu'il est charmant, n'importe quel cul-terreux pourrait faire l'affaire.
Rédigé par : Wil | 10 mai 2018 à 21:41
Quand la justice s'emballe c'est toute la nation qui déraille :
https://francais.rt.com/france/50309-il-vaut-mieux-violer-enfant-que-vendre-du-shit-en-france-marie-grimaud
Rédigé par : agecanonix | 10 mai 2018 à 15:53
@ Exilé 11h42
"Au fait, ce bourrage de crâne ne serait-il pas renforcé par la lecture plus que conseillée de certains quotidiens pas très à droite ?"
Le journal de déférence vient en tête, suivi par Libération et pourquoi pas Sud-Ouest, illisible tant il est devenu conformiste...
A l'entrée elles sont toutes furieusement libérales (pas au sens économique hélas) et "progressistes", et à la sortie, devinez quoi : toutes furieusement identiques... Bref elles n'ont rien appris sauf en technique de rédaction d'actes...
Comme a dit EDM il y a dix jours à Bordeaux lors d'une invitation chez Mollat (plus grande librairie de France) : "J'ai plus confiance en la cuisine de mon pays qu'en sa justice"...
Rédigé par : caroff | 10 mai 2018 à 14:30
@ Mary Preud'homme
"Il conviendrait en revanche d'analyser les motifs du désintérêt croissant des hommes, depuis plus de vingt ans, pour la profession de magistrat : recherche d'un métier plus attrayant ou valorisant en matière de rémunération, action, diversification des tâches, progression de carrière etc."
Pourquoi faudrait-il l'analyser puisque les femmes sont dans une écrasante majorité, il n'y a pas de problème ! Il n'y a problème que quand elles sont minoritaires et là il faut immédiatement des lois et des plans sauf pour les égoutiers, mineurs de fond, éboueurs et toutes ces professions peu glorieuses et peu rémunérées. La parité c'est quand je veux et juste pour démontrer combien les femmes sont injustement discriminées, ça ne fonctionne qu'a sens unique, comme le sexisme.
Rédigé par : Carl Roque | 10 mai 2018 à 13:51
@ Thierry de Dijon
« Libertarisme de gauche affiché (voir le nom de baptême des promotions), mais également bourrage de crâne sous couvert du service de l’État, de l’intérêt général. »
Merci de l'avoir rappelé.
Au fait, ce bourrage de crâne ne serait-il pas renforcé par la lecture plus que conseillée de certains quotidiens pas très à droite ?
Rédigé par : Exilé | 10 mai 2018 à 11:42
@ Wil
"Se libèrent de quoi ?
De l'homme ?"
On voit bien que vous ne connaissez pas grand-chose à l'être humain, vous êtes l'envers des féministes excessives, c'est dire.
J'ai l'impression de devoir enseigner le b.a.-ba, ce qui n'est pas du tout mon style...
L'être humain est celui qui domine-abuse dès qu'il en a l'occasion et qui se soumet dès qu'il y a la moindre force contraignante. En général et en moyenne. De Funès le joue très bien.
Mettez-vous bien cette règle d'airain en tête, le reste en découle...
L'être humain rampe même devant... personne ! Un phénomène naturel un peu puissant, une entreprise qui foire, et l'humain dit "qu'est-ce que j'ai pu faire à Dieu - ou aux dieux, selon son genre de superstition pour que telle chose m'arrive - ou qu'est-ce que nous avons fait - s'ils raisonnent en terme de communauté ?".
Et il est bien triste quand il n'a personne devant qui ramper, le ciel est vide, l'être humain, chien sans collier ! Expression que je reprends des soumis dont aucun maître ne fait la grâce de s'occuper dans les relations BDSM qu'on diabolise à mon avis parce que personne ne veut y voir ce qu'elles sont : un révélateur de bien des rapports humains.
Mais qu'est-ce que vous allez y comprendre si vous ne voyez pas que les hommes dominent encore les femmes ?
Pas légalement, heureusement, mais, par exemple, dans le fait que les postes de pouvoir reviennent essentiellement aux hommes. Par exemple, producteur, et que donc, pour décrocher un rôle, il faut coucher.
"Se libèrent de quoi ?
De l'homme ?"
Etre un peu plus fort, l'homme l'est un peu plus que la femme, ne pas risquer d'être handicapé par une grossesse briseuse de carrière, sont des avantages certains qui permettent de passer devant, et une fois au sommet, de conditionner un poste à ses desiderata.
Mais ce n'est pas que l'homme soit pire, moralement, que la femme, ou que tous les hommes soient pareils, d'ailleurs :
- Les femmes se sont libérées avec des hommes qui les y ont aidées comme des gens de société à esclaves ou esclavagistes - je ne vais pas vous dire la différence, trop long - ont aboli l'esclavage, certes aidés par les révoltes serviles, et une majorité blanche a aboli la ségrégation.
- Bien des femmes ne se sont pas battues pour obtenir des droits égaux. Comme chez tous les opprimés, il y en a même qui s'identifient à l'oppresseur.
Et puis, comme après la Libération, des gens arrivent après la bataille et jouent les utilités, comme bien des féministes actuelles diabolisant les hommes.
Non que je dise que rien ne reste à faire... Mais la diabolisation des hommes est ridicule en plus d'être injuste.
En fait, ce qui est dur à expliquer, c'est que des hommes, des gens qui auraient pu avoir des esclaves, des hommes, et autres, se soient battus pour les opprimés. C'est parce qu'on prend conscience de faire des victimes, et qu'on s'y refuse, globalement et malgré des régressions, de plus en plus. On ? Il y a aussi le fait qu'on n'est plus un simple membre des groupes... Le mouvement d'individualisation fait que je deviens individu et que je me sens responsable de ce qui va mal, et j'agis pour que cela prenne fin.
"On peut parler aussi de l'influence des créateurs de mode homos qui s'y connaissent en beauté féminine autant que l'aveugle s'y connaît en beauté du ciel et qui disent que les femmes doivent mettre des bottes sur leur jeans alors que ça coupe complètement une silhouette et fait un c.. de mammouth par effet d'optique si une femme a un minimum de culotte de cheval et elles le font quand même ?"
Un vrai problème, les hommes et les femmes adoptent un modèle qui ne plaît ni aux uns ni aux autres parce qu'ils ne savent pas communiquer !
Je crois que cela viendra parce que si même vous voyez qu'il y a un problème, c'est qu'il est vraiment visible.
Cette mode ridicule me fait penser à un film, le nom m'échappe, où un homme et une femme sortis avec un groupe nager en mer, oubliés, se faisaient dévorer à la fin par des requins avec un suspense digne d'Hitchcock. On apprenait dans leur dialogue que personne ne voulait venir ici mais chacun voulait éviter l'endroit préféré par l'autre. Drôle, non ?
Pour se refaire la tronche et le reste, je crois que si, il y a une pression de certains hommes, déjà pour le modèle de base, finesse de la taille et gros appâts, et une autre, de ceux qui changeraient volontiers de femme dès qu'un peu usée, comme ils le disent eux-mêmes. Comme on change de voiture, quoi... Si trop de femmes ne veulent pas d'hommes sans réussite sociale, trop d'hommes ne veulent pas de femme qu'on ne puisse exhiber comme signe de cette même réussite, ou certains petits malins, comme signes quand ladite réussite n'est pas là. Et...
Mais parler sur ce ton de telles choses est gâcher de la matière première dramatique et romanesque, tragique et comique ! Tant a été produit et continue à l'être sur les rapports hommes-femmes, souvent à l'avantage des hommes parfois des femmes, parfois renvoyant équitablement tous les humains à leurs ridicules...
"Beaucoup de bruit pour rien" de Branagh, inspiré par Shakespeare est un film qui, au lieu de prendre au tragique et en lourdingue les rapports entre les hommes et les femmes, en fait un spectacle nous délivrant de toute pesanteur que je vous conseille, par Puck !
Et à tout le monde. Vous n'avez pas choisi le pseudo Wil pour bouder le grand Wil ? Alors, bon enchantement.
Rédigé par : Noblejoué | 10 mai 2018 à 06:46
@ Noblejoué
"Il est juste que les femmes se libèrent"
Se libèrent de quoi ?
De l'homme ? C'est pas l'homme qui les empêche de faire quoi que ce soit, ça fait 50 ans qu'il n'a plus de c*uilles.
Je vous rappelle que 80% des divorces sont demandés par la femme et qu'entre 60 et 70% d'entre elles obtiennent le domicile conjugal et la garde des enfants.
Elles sont libres de faire ce qu'elles veulent.
"Tant que je suis là : liberté. Personne n'a le droit d'obliger quiconque à se prostituer pour un rôle de cinéma"
Comme si une actrice a jamais en dehors du porno de l'Est bien dégoûtant été forcée de se prostituer et encore... On voit bien que vous ne connaissez rien à la femme, aux comédiennes et donc à l'humanité en général.
Vous croyez que les hommes forcent les femmes à se refaire faire la tronche tous les trois mois ou les seins par des chirurgiens esthétiques, à porter des push-up avec décolletés ou des chemises une taille en dessous pour avoir l'air d'avoir de plus gros seins, etc. ? Pfff.
On peut parler aussi de l'influence des créateurs de mode homos qui s'y connaissent en beauté féminine autant que l'aveugle s'y connaît en beauté du ciel et qui disent que les femmes doivent mettre des bottes sur leur jeans alors que ça coupe complètement une silhouette et fait un c.. de mammouth par effet d'optique si une femme a un minimum de culotte de cheval et elles le font quand même ?
Ou la mode actuelle des chemises bariolées comme des papiers peints des années 70 qui sont ignobles mais elles le font aussi... parce que c'est la MO-DE ! Pfff ! Pauvres c*nnes !
Vous croyez que les hommes aiment les squelettes d'1m80 sans forme et de 40 kilos ?
Qui vous force à être aussi c*nnes pour le croire ? Les hommes peut-être ?
Mais vous délirez !
Vous créez votre propre c*nnerie sans avoir besoin d’eux.
Rédigé par : Wil | 10 mai 2018 à 00:39
@ Ellen
Pour ma part, je suis d'accord avec vous, il est juste que les femmes se libèrent, et les abus de certains n'engagent, ne polluent, dirais-je même, qu'eux.
Vous êtes une femme solidaire avec les femmes et qui ne met pas tout le monde dans le même panier.
Les principes, la nuance. Rare, bon courage dans le débat !
Tant que je suis là : liberté. Personne n'a le droit d'obliger quiconque à se prostituer pour un rôle de cinéma, personne n'a à empêcher les femmes, ou même les hommes, je pense que cela va venir, de montrer leurs appâts.
Comme le vin. Pas de prohibition, pas de tu es un homme, bois. Réponse : cette vinasse ?
Liberté, mesure. Usage civilisé des plaisirs. Ceux qui en veulent ne doivent pas forcer ceux qui n'en veulent pas, ceux qui n'en veulent pas ne doivent pas interdire ceux qui en veulent. Et d'ailleurs, qui se laisse aller aux charmes de tel plaisir sera sourd aux appels d'un autre.
Le monde est beau parce qu'il est divers, et tolérable par le plaisir comme par les gens qui le rendent meilleur.
Rédigé par : Noblejoué | 09 mai 2018 à 20:33
@ Jabiru
« En fonction de la composition des bureaux de jugement, les avocats pouvaient estimer, avant de plaider, le résultat des futurs délibérés. »
Il en va de même pour certains procès liés aux « opinions ».
J'ai entendu il y a plusieurs années un journaliste ancien chroniqueur religieux et judiciaire sur une radio d’État en témoigner, son avocat lui ayant dit avant le procès que l'affaire était perdue d'avance au vu de la « sensibilité » politique du juge.
Rédigé par : Exilé | 09 mai 2018 à 17:00
@ Ellen | 08 mai 2018 à 22:04
"Tous les deux vous êtes dans l'erreur. Le festival de Cannes ne disparaîtra jamais, il sera simplement nettoyé en profondeur au Kärcher de tous ces gros porcs malfaisants et pervers, dont le premier gros porc est Harvey Weinstein qui a sali toute la profession cinématographique."
Pour ma part, je suis d'accord avec vamonos. Cela dépasse Harvey Weinstein.
De toute façon les femmes vont disparaître de la sphère publique.
J'ai entendu ce matin l'absurdité du raisonnement de l'une des porte-parole du mouvement "Osez le féminisme" qui veut supprimer les hôtesses du Tour de France sous prétexte que de potiches elles sont devenues des meubles.
La présence de ces femmes lors de la remise des maillots ne m'a jamais gênée.
Mais "Osez le féminisme" veut les faire disparaître et les réduire au chômage. C'est quoi cette imbécillité ? Pourquoi supprimer ces hôtesses et pas les actrices qui défilent à Cannes ?
"Osez le féminisme" ne s'attaque pas aux actrices friquées qui défilent sur le tapis rouge lors du Festival de Cannes, en tenues parfois scandaleuses.
Est-ce que désormais on va établir une première hiérarchie entre les femmes, les pauvres genre meuble Ikea à jeter, et les riches habillées en Vuitton ou en Dior, qui auront le droit de parader ?
Rédigé par : anne-marie marson | 09 mai 2018 à 14:18
@ Mary Preud'homme 08 mai 2018 à 15:31
Je connais des avocats qui, ayant échoué au concours de l'ENM, se sont redirigés vers le barreau et ne le regrettent pas.
S'agissant de certains juges avec lesquels j'ai eu l'occasion de siéger aux prud'hommes pendant de nombreuses années, il était manifeste que leurs décisions étaient marquées par leurs sensibilités politiques.
En fonction de la composition des bureaux de jugement, les avocats pouvaient estimer, avant de plaider, le résultat des futurs délibérés.
Rédigé par : Jabiru | 09 mai 2018 à 13:49
Commentaire du joli billet de genau (8 mai, 19h13) : bien vu !
Pour avoir eu l’occasion de plaider contre EDM aux assises, je peux dire que c’est un excellent avocat, pugnace, indépendant d’esprit, et qui n’a pas peur de déplaire.
A travers lui et son aura médiatique, le public peut comprendre ce qu’est la défense : c’est choisir franchement le camp de son client (veuve, orphelin, victime de bonne ou mauvaise foi, crapule, innocent ou coupable, imbécile ou intelligent, de gauche ou de droite). C’est aussi de le faire avec nuance ou brutalité, la seule limite étant la morale professionnelle, le respect de la procédure et de ses interlocuteurs judiciaires.
Philippe Bilger en activité était de ceux-là ; un "avocat" (général), auquel on demande de porter l’accusation, le dossier qui lui est distribué. A partir de là, l’avocat général doit en conscience dire ce qu’il pense, et tant pis si cela ne plaît pas en haut lieu. C’est l’illustration de l’adage selon lequel, pour le procureur, « la plume est serve mais la parole est libre ». Ainsi notre blogueur préféré dira ce qu’il pense dans l’affaire Halimi/Fofana...
Mais à ce stade, il en faut de la compétence et du courage pour un magistrat français !
Je cesse là la pommade pour revenir à la question centrale.
Oui, la venue d'EDM à l’ENM, invitation à laquelle l’intervenant a cédé, mais pour la bonne cause, est une incongruité. EDM devient alors un animal de foire qui amuse et fait sourire les élèves, mais qui satisfait cet idéal d’indépendance affiché, totalement théorique, du directeur de l’école et de la Chancellerie.
Car l’ENM reste une machine à produire des juges serviles ; certes beaucoup y adoptent un profil bas pour passer le filtre. Mais la carrière prend vite le dessus…
Libertarisme de gauche affiché (voir le nom de baptême des promotions), mais également bourrage de crâne sous couvert du service de l’Etat, de l’intérêt général. Moyennant quoi le jeune magistrat sera vite rappelé à l’ordre une fois en poste s’il lui prend l’envie d’être indépendant.
Il en faut donc du courage à nos juges, certes bien payés, pour prendre leur indépendance…
Rédigé par : Thierry de Dijon | 09 mai 2018 à 13:26
@ Thierry Berland
« Dans les grand pays démocratiques au plan de l’organisation judiciaire, les très bons avocats deviennent de très bons juges indépendants qui empêchent bien souvent leurs anciens confrères de faire du cinéma. Et ces juges gardent cette indépendance d’esprit qui fait qu’ils n’hésitent pas à condamner les puissants. »
C'est par exemple le cas aux États-Unis d'Amérique, où la justice relève de chaque Etat et où il n'existe pas d'école (manie franco-française) de formation monolithique des juges.
Certains Etats demandent aux juges de suivre un programme de formation continue, afin de se tenir au courant de l'évolution des lois.
Rédigé par : Exilé | 09 mai 2018 à 10:30
@ Augier
"Où êtes-vous ? Ce que d'aucuns (pas moi) nomment vos délires manque ici."
C'est si gentil que vous m'inspirez sur un sujet qui ne me passionne pas, c'est le moins que l'on puisse dire, a priori.
Si j'avais votre éloquence pour faire faire certaines recherches ! Vous avez du talent.
Il est donc question de Justice et d'enseignement, de ce qu'on doit enseigner aux futurs magistrats, de qui ils sont, et de bâbord ou de tribord.
Bon. On a dit pas mal de choses là-dessus mais en oubliant, je ne sais pas ? La Justice est censée être un pouvoir et ne l'est pas.
Cela conditionne tout, elle a peu de prestige et de moyens.
Sarkozy, comme toujours, a appuyé où ça fait mal, avec son agressive vulgarité et agitation, et sa capacité à diviser.
Je sens que je vais me faire des amis ! En somme, quand Sarkozy vous tape dessus, c'est que vous êtes faible.
Je pourrais arrêter ici, mais à rester dans l'anecdote, j'aurais l'air de chercher la polémique alors que je montre un exemple. Charger ou dédouaner ce personnage ? Aucun intérêt.
Il faut enfin, dans notre pays d'arriérés politiques, pas autant que la Russie, clin d’œil, mais il n'y a pas de quoi se vanter, avoir un équilibre des pouvoirs, plus aux magistrats et autres législateurs, et moins à l'Exécutif, avec son Président-roi et sa Première dame.
Les institutions équilibrées sont un signe d'équilibre psychique d'une nation, qui ne divinise et ne diabolise pas leur chef, ne néglige pas non plus les magistrats.
Gage de pérennité ! Là où les institutions valent quelque chose, comme dans les pays anglo-saxons, on ne tombe pas dans des empires, des restaurations et des Vichy tous les quatre matins. Notre pays ne vaut-il pas mieux que l'arriération politique endémique et la menace incessante de régression ? Si oui, j'enfonce le clou comme Nietzsche philosophe à coup de marteau, et surtout pour voir ce qui sonne creux.
Qu'est-ce qui sonne creux ? Accuser les femmes ou le mur des cons... Les femmes ont raison de s'affirmer, leur accession comme magistrates prouve leur progrès vers plus d'égalité. Mais cela montre aussi la désertion des hommes. Je ne crois pas qu'il ne s'agisse que de fric.
Le pouvoir ! Outre que la Justice n'est que le plus faible des pouvoirs d'Etat, l'Etat se rapetisse sans cesse face aux grandes entreprises, ONG et autres médias, d'où parfois des réactions contre les plus faibles de ces trois pouvoirs, ONG et médias, dans divers endroits.
Donc ?
Les hommes, on les habitue à s'affirmer, et ils vont donc vers là où ils sentent du pouvoir : l'entreprise. Tandis que l'enseignement et la magistrature, bonsoir.
Le pouvoir, le pouvoir, le pouvoir ! Si je pouvais, je mettrais une musique allègre mais néanmoins puissante, ici. Le pouvoir est quelque chose de très profond et de très motivant, un instinct, à la base, tout comme le sexe. Donc, il attire ceux qui en ont déjà ou veulent en acquérir.
Bien sûr, la décence interdit de dire "je veux du sexe" ou "je veux du pouvoir", donc on dira "je suis en quête d'aventure" ou "interpellé par les problématiques de notre temps, je désire mettre mes compétences au service de mes concitoyens, ou les administrés, ou le monde, ou les victimes, ou...". Attention ! Je ne dis pas que les gens mentent, il se peut que plusieurs motivations se rencontrent, c'est même souvent le cas, et les gens n'ont guère l’énergie de diviser je pense et je dis, donc, automatiquement, ils se mentent à eux-mêmes.
Que font les gens qui n'ont pas le pouvoir qui leur est dû ? Pour mémoire, les magistrats n'ont pas du tout le pouvoir qui leur revient.
Eh bien, sans même avoir conscience de voler un pouvoir indu, ils en prennent à côté.
Dans le mur des cons, des magistrats, en dehors de leur devoir d'objectivité, nul ne l'est, mais d'effort vers l'objectivité, forment une communauté unie contre une autre qui seraient les cons. Ils s'arrogent un ministère moral, une partialité indigne de leur rang.
Je croyais notre hôte au-dessus de ces dérives, mais lui aussi, bon il est à la retraite, mais déception, lui aussi, maintenant.
Je veux dire que dans un billet relativement récent si j'ai la flemme de chercher, il a dit qu'en vu de l'ordre social, il valait mieux risquer de mettre des innocents en prison que de laisser des coupables dehors.
Comme dans le cas où des magistrats ont des ennemis et non des justiciables, c'est la fin de tout.
Vive l'utilitarisme qu'on pourrait, devrait confier à des statisticiens ! Si chaque justiciable n'est pas présumé innocent, son cas étudié pour lui-même, le jeu n'en vaut plus la chandelle. Qui veut être jugé présumé coupable dans le premier cas ou peut-être innocent mais j'ai un doute je te garde en sûreté parce que tu peux être coupable ?
Si je suis l'ennemi ou la victime d'une équation, la société est en guerre contre moi, et moi donc, en guerre contre elle.
Or contrairement à ce que croient certains, pour arriver plus fréquemment aux exclus qu'aux inclus, cela nous menace tous. Donc menacés par l'Etat... Sa justification n'est-elle pas je te prends de la liberté pour préserver vie et liberté des ennemis intérieurs ou extérieurs ?
De tels errements abolissent la justification de l'Etat, voire de la société, guerre de tous contre tous.
Et alimentent ma "paranoïa", ça fait longtemps que je pense que bien des dirigeants en prennent à l'aise avec des principes bien plus essentiels encore que de ne pas puiser dans la caisse de l'Etat si je veux bien croire que les abus les plus graves viennent de gens plus raffinés, je veux dire non motivés à se goinfrer mais mus par leur conception du bien.
Parfois je dis "j'imagine..." et on me répond que je n'en sais rien... Mais bien des choses sont cachées comme l'essentiel d'un glacier.
Il suffit de faire des rapprochements historiques, littéraires, et de regarder en soi. Quels abus ne pourrais-je pas commettre, soumissions ou domination, selon les cas ? Le seul moyen d'être sûr d'y échapper : se tuer. Étonnez-vous de mon éloge du suicide ! C'est, souvent, la seule issue.
Tout ce que "j'imagine" montre combien la culture et divers exercices intellectuels en partie liées à elle peuvent apporter à tous, et entre autres, aux aspirants magistrats.
Oui, mais tout ce que j'ai dit avant montre que cela ne saurait suffire.
Il faut changer la culture française, sauveur et compagnie, qui me donne, cela et d'autres choses, envie de fuir, trop de lucidité égale besoin de détachement équivalent, je dis donc, comme Higelin champagne, opium ! Mais la loi et notre hôte me l'interdiront sans doute.
Ils ont la partie belle ! Je ne peux pas condamner ces censeurs si respectables à censurer leur non prise en compte de l'implication de certaines de leurs positions, mise en danger de la liberté des innocents, partialité contre les gens de l'autre bord, déséquilibre des pouvoirs, et pour ce que les gens disent mes délires, émergence qui sait d'un gouvernement tyrannique mondial, d'une intelligence artificielle... Je ne saurais y adjoindre ce que je ressens à cet égard et à d'autres.
Mais en somme, notre vision de la réalité n'est pas la même, et ils me condamnent à vivre selon la leur. Toujours celui qui "délire", je veux dire, qui va au bout de certaines implications, est censé vivre comme ceux qui s'en tiennent aussi loin que possible.
Que vous dire ? Ceux qui n'ont pas besoin de pseudonymes, pour faire image, arracheraient, s'ils le pouvaient, le masque des autres si on les laissait faire. Ce qui n'a lieu qu'en France... Un indice entre mille de notre peu de goût pour la liberté. Soyez aussi assuré que même les drogues les plus douces resteront interdites plus longtemps ici qu'ailleurs, ce dont bien des gens se féliciteront...
Que vous dire ? Nous sommes notre corps, la première liberté, c'est ce que nous faisons de notre viande, le partage du sanglier et le festin type Astérix ne vient qu'après.
Une belle image que je regardais longtemps, enfant, si quand je l'ai découvert, j'ai tout de suite préféré de loin Tolkien, et conseille de le relire à tout dépressif, et à tout dépressif grave de s'en tenir à la description de la Comté, ou du moins, loin de Mordor. Certains trouvent l'introduction trop longue, non, c'est enchanteur et montre, comme un tas de descriptions plus loin, ce que les héros doivent préserver, la bonté et la beauté du monde.
Après cette digression qui n'en est pas vraiment une, la question étant le monde mérite-t-il d'être sauvé, revenons à nos magistrats.
Comme je l'ai dit abondamment, leurs problèmes sont l'indice de problèmes plus graves... Je les supplie de ne pas déborder sur leurs faibles mais de se renforcer contre les forts, pas contre comme ennemis, mais comme tous les arcs-boutants doivent s'équilibrer pour renforcer l'architecture d'une construction. Voilà... Que personne ne prenne ce qui est à l'autre ni n’abandonne ce qui est à lui.
Ou qu'on me dise au nom de quoi on condamne le voleur... Ce n'est pas une boutade. Illustrations !
Monsieur le juge, je vous ai certes volé votre portefeuille, mais avouez que ce n'est pas grand-chose face à ceux qui vous volent le pouvoir qui vous est dû, ce qui, par suite, rend presque obligé que des gens pleins de tact vous traitent de petits poids et d'autres choses de pire, je gage, pour de plus prudents, en privé. Mépris du magistrat et du policier chez les transgresseurs.
Monsieur le juge, au point où nous en sommes, du moment que vous m'avez condamné sans preuve, vous avez volé ma liberté, ce qui est un peu plus grave que le vol de la BMW dont on m'a accusé.
D'accord, il serait bien étonnant que le en situation d'infériorité la ramène... Mais le silence est pire, il vaut déclaration d'indépendance, et souvent, de guerre, vis-à-vis de la société. Vous m'avez déclaré la guerre par une action injuste, je n'ai pas à le faire en retour, ce qui est dit et dit et je ne ferai pas l’aumône d'un seul mot pouvant être retourné contre moi.
Bien sûr, chez le plupart des gens, c'est plus diffus... Mais c'est encore pire, il n'y a pas de mot à opposer à ce qui n'a pas de mot, un ressentiment grandissant, et le sentiment de subir une injustice par tous les gens en place partagé par ceux qui n'en ont aucune.
Mépris par le transgresseur, et par un certain nombre de gens qui n'étaient pas transgresseurs pour commencer.
Et puis il y a une zone grise, drogués et trafiquants sont transgresseurs de par la loi, on ne le prend pas par surprise.
Mais tant qu'ils ne volent, violent ou ne tuent pas, tant qu'ils ne font pas de tromperie et d'autres choses attentatoires à la morale de façon sûre et certaine, comment voulez-vous empêcher qu'ils voient qu'on les attaque quand ils n'ont pas attaqué ? Et hum, deux solutions quand on subit l'injustice, on rampe, c'est je crois le but recherché, tu cesses ton activité, soit d'entrepreneur, soit de rêveur, tu te conformes. Et on te dira de rebondir après t'avoir coupé ton élan, vers le monde ou vers le rêve, soit tu te drogues bien plus à la sortie, plus d'usage civilité des drogues possible dans ce cas, la fuite à mort d'un monde si mauvais, soit tu trafiques de plus belle, la rage au ventre, ce qui me semble d'autant plus dangereux pour tout le monde. Si pour avoir été traité de petit poids, on s'en plaint des années plus tard, il n'est pas du tout exclu que d'autres personnes subissant ce qu'ils peuvent penser être des injustices, comme je viens de le dire, ne le ressortent aussi, des années plus tard, mais pas forcément de manière si civilisée, par la violence plutôt car :
- La plupart des exclus n'ont pas accès aux mots.
- Ceux qui l'ont n'ont pas accès au public.
- Et même si c'était le cas, il est des gens qui n'ayant commis que peu de tort voire aucun, auront toujours tort aux yeux du public. Pour mémoire, les femmes, les Juifs, les Noirs, les homosexuels et j'en oublie, n'étaient, et sont encore pour bien des gens, toujours fautifs.
Or les gens que je défends plus haut ne sont pas idiots, ils savent parfaitement qu'on leur opposera toujours un "je ne veux pas le savoir." Donc à quoi bon dire ?
Il y a une double contrainte de dire, si on ne le fait pas, on a tort, et la certitude de ne pas être entendu, qui condamne le fait de parler, pour certains, à commettre un parfait non-sens, mais qui n'a rien de drôle, comme chez les Anglais.
Une absurdité déprimante, plutôt... Un terrible à quoi bon paralysant totalement comme l'obscurité peut déprimer certains Européens du Nord, pourtant si courageux.
Donc l'équilibre des pouvoirs pour les institutions, la liberté des corps, la présomption d'innocence, l'impartialité et la culture pour les magistrats sauveront sinon le monde, du moins pas mal de gens et pérenniseront les libertés et le lien social.
Il ne faut "que" le vouloir... C'est dans le cadre de notre souveraineté, ne dépend pas plus de voisins que des puissances d'argent.
Mais comme le disait Bates, dans Psychose de Hitchcock, nous sommes comme des oiseaux qui feraient semblant de vouloir échapper au piège qui les retient, et donc se disputer bâbord, tribord, me traiter d’imbécile, de dingue ou autre chose encore, ou me montrer les photos d'opiomanes auxquels je pourrais opposer des livres...
Mais à quoi bon ? Ceci dit, je vous remercie de m'avoir appelé et inspiré. Le courage et l'inspiration étant infiniment précieux, je vous remercie de m'en avoir donné.
Rédigé par : Noblejoué | 09 mai 2018 à 10:08
Dans un commentaire d'un niveau exceptionnel, genau, le 8 mai 19h13, écrit :
"Le magistrat fautif mais tenace, empoigne le G.Cornu, où le mot figure dans toute son étendue juridique."
Pour qui ne le saurait pas, je me permets de préciser qu'il s'agit du livre intitulé "Vocabulaire juridique", publié sous la direction de Gérard Cornu, PUF, 1992, 862p. C'est un ouvrage des plus utiles rédigé par une centaine de sommités juridiques.
Ce commentateur excellent, ancien magistrat qui honore de sa présence votre blog, a dit incidemment le "G. Cornu" comme d'autres disent "le petit Larousse". D'où les précisions que j'ai cru bon d'apporter.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 09 mai 2018 à 09:30
@ Ellen 08 mai 2018 à 23:17
"Je ne sais pas ce qu'on leur dit, mais en tout cas ils ont l'air de bien s'amuser"
Un truc du genre : attention, le petit oiseau va sortir... :D
Non, je ne mets pas tout le monde dans le même panier (ni tous mes oeufs non plus ;)) mais même s'il n'y a que la moitié des sortants, chaque année, qui entrent dans une loge, je m'interroge sur la partialité d'un jugement qui opposerait deux justiciables dont l'un est un frère.
En même temps quand je dis je m'interroge, c'est une litote.
Rédigé par : breizmabro | 09 mai 2018 à 09:07
Sur la photo, on voit douze femmes étudiantes à l'Ecole Nationale de la Magistrature sur un seul étudiant garçon. Je ne sais pas ce qu'on leur dit, mais en tout cas ils ont l'air de bien s'amuser.
Rédigé par : Ellen | 08 mai 2018 à 23:17
@ breizmabro | 08 mai 2018 à 11:11
"L'ENM est l'école de la franc-maçonnerie et du syndicalisme gauchiste. Les francs-maçons font le serment de soutenir leurs frères/soeurs en priorité. Comment faire confiance à cette justice partiale..."
S'il vous plaît, ne mettez pas tout le monde dans le même panier en affirmant que l'ENM est une école de la franc-maçonnerie et du syndicalisme gauchiste. Ce que vous dites n'est pas vrai. Il y a des magistrats sortis de l'ENM qui sont de droite et du centre et n'appartiennent aucunement à la franc-maçonnerie et sont très honnêtes.
Pour faire simple cela s'appelle du corporatisme aveugle tout comme il existe aussi parmi les médecins qui eux aussi se protègent et ne vous diront jamais en face que leur confrère qui a commis des erreurs et des fautes professionnelles très graves est un c...
Ils préfèrent régler leurs comptes en privé et entre quatre yeux pour éviter que toute la profession en soit éclaboussée. A l'extérieur ils se protègent, mais entre eux ils se détestent.
Rédigé par : Ellen | 08 mai 2018 à 22:42
@ anne-marie marson
"...grâce aux femmes le festival de Cannes va disparaître..."
@ vamonos | 08 mai 2018 à 16:08
"Je ne suis pas d'accord avec ça. Le danger ne vient pas des femmes. Le festival de Cannes est en crise à cause des gauchistes nihilistes et de la manipulation médiatique entretenue autour des relations entre les hommes et les femmes."
Tous les deux vous êtes dans l'erreur. Le festival de Cannes ne disparaîtra jamais, il sera simplement nettoyé en profondeur au Kärcher de tous ces gros porcs malfaisants et pervers, dont le premier gros porc est Harvey Weinstein qui a sali toute la profession cinématographique.
De la même manière et si je suis votre raisonnement injuste, diriez-vous aussi que la magistrature va disparaître à cause d'une magistrate rouge, insoumise à la déontologie et à l'impartialité du fait d'avoir commis une faute professionnelle très grave en ayant épinglé beaucoup de personnalités intègres et honorables sur son mur des cons ? Les innocents n'ont pas à payer les fautes et erreurs de ceux ayant eu des comportements déviants et plus qu'ignobles.
Rédigé par : Ellen | 08 mai 2018 à 22:04
@ Zonzon | 08 mai 2018 à 08:00
Dans son rapport sur les concours d’entrée 2017 à l’École nationale d’administration (ENA), le jury fustige les prises de position excessivement prudentes de nombreux candidats.
De bons, voire de très bons élèves capables de réciter des centaines de fiches de droit international, de droit constitutionnel lors d’un oral. Bref, un étalage de connaissances dédiées à leur domaine de compétence qui peut certes impressionner mais aucune originalité dès qu’il s’agit de sortir des cas d’école.
http://etudiant.lefigaro.fr/article/les-aspirants-enarques-juges-trop-conformistes_56606cd6-20a1-11e8-a08d-0ef2079ac73d/
Pas de trublions, pas de Black Blocs dans les rangs comme, paraît-il, parmi les élèves de Centrale.
En est-il de même pour les élèves de l’ENM ? Je pense que oui. L’important est d’obtenir le précieux diplôme de magistrat. Ensuite il sera toujours possible de s’encanailler, en ralliant une confrérie, un syndicat ou un parti politique…
Les écoles d’ingénieurs présentent le mérite d’accorder plus d’importance à la créativité, à l’esprit d’analyse et de synthèse, de s’attarder sur les cas particuliers sans jamais s’engouffrer dans les situations basiques. C’est ce qui fait toute la différence en matière de raisonnement.
Rédigé par : Achille | 08 mai 2018 à 21:56
La question essentielle, au-delà des judicieuses observations de Philippe Bilger, c’est le mode de désignation des magistrats en France. Le juge (mettons de côté les magistrats du parquet) est nommé par le président de la République après avis consultatif du Conseil Supérieur de la Magistrature. Sachant que la majorité des juges ont été sélectionnés par le concours d’entrée à l’ENM où ils sont ensuite formés.
Création de la Cinquième République, ce système est archaïque, mais s’inscrit parfaitement dans la dynamique des nouvelles règles institutionnelles voulues par le Général de Gaulle ; une « autorité » judiciaire, plutôt qu’un « pouvoir » judiciaire, une dégradation du domaine de la Loi par rapport au domaine réglementaire (ainsi l’essentiel des règles de procédures pénale et civile, pourtant gardiennes des libertés, sont régies par le Règlement plutôt que la Loi), et cette manière bien française pour le pouvoir politique de garder la main sur sa Justice.
Ce système fait sourire à l’étranger.
Il n’est pas question ici de dire que nos juges sont soumis, mais que nos institutions sont faites pour qu’ils le soient. Bon nombre de juges sont courageux (Philippe Bilger en est un exemple, et au Parquet..) mais ceux-ci en sont rarement récompensés.
D’abord le mode de recrutement à l’ENM ; mieux vaut ne pas faire montre d’originalité, c’est dangereux.
Puis la carrière ; là, c’est très clair. Sauf si le juge est excellent, professionnel et discret sur ses opinions, ou alors réussi un super coup, on coupera la tête de l’original qui n’a pas peur de la notation de ses chefs de tribunal ou de cour, comme on dit.
Combien de magistrats, en privé, confient leur dégoût de ne pas pouvoir prendre le risque, parfois, de faire preuve d’indépendance dans leurs jugements !
Le marigot de l’avancement, la « transparence » (les initiés me comprennent), les parrainages syndicaux au CSM, être ou ne pas être le poulain d’untel place Vendôme, etc., font le quotidien des magistrats qui pensent à leur prochain poste.
Et il est bon pour la carrière de passer par la Chancellerie.
Alors oui, quand EDM passe à l’ENM et ne dévore pas les futurs magistrats qui l’écoutent, c’est bien, mais quel constat d’échec.
Dans les grand pays démocratiques au plan de l’organisation judiciaire, les très bons avocats deviennent de très bons juges indépendants qui empêchent bien souvent leurs anciens confrères de faire du cinéma. Et ces juges gardent cette indépendance d’esprit qui fait qu’ils n’hésitent pas à condamner les puissants.
Ainsi, la Cour de Justice de la République (onzième avatar de la juridiction des puissants depuis l’Ancien Régime en France), ne se serait pas déconsidéré en 2016 en déclarant Christine Lagarde coupable de négligence tout en la dispensant de peine…
Rédigé par : Thierry Berland | 08 mai 2018 à 19:57
Quel joli billet, cher commensal. Nous n'avons que peu de rapports, ou pas du tout, en dehors de vos appels et de mes réponses qui ne vous retiennent pas plus qu'un déjeuner de soleil, mais là, je m'en soucie comme d'une guigne car votre analyse me fait l'effet d'un éclair dans un ciel noir : les objets sont visibles, le temps... d'un éclair.
On a tout dit sur M.Dupond-Moretti, l'autre, le directeur M.Leurent m'est totalement inconnu, mais, dans le fond, il importe peu. Je connaissais bien Gilbert Azibert, homme de grand mérite et de grande intelligence. J'avais été stupéfié par ses déboires et mésintelligences, soldés par des avanies médiatiques et judiciaires. Dommage.
Le mélange de l'avocat et du magistrat au stade de l'enseignement est une mayonnaise ratée, parce que tous les ingrédients ne sont pas à la même température.
Le niveau importe peu, mais j'ai souvenir d'une anecdote rapportée par un personnage digne de foi : un magistrat, dans un jugement, ose le mot tènement. Rien de bien grave, sauf que le président de la juridiction se récrie "mot incompréhensible, inadapté, à vocation médiévale et fiscale, foi de Larousse." Le magistrat fautif mais tenace, empoigne le G.Cornu, où le mot figure dans toute son étendue juridique. Devant le Président, il envoie l'item sur le lexique intranet lié à recherche sur le site de la Cour de cassation, et sort 94 opportunités. Que nenni, le mot est savant, il doit être banni et l'auteur brûlé, M.Drai l'a dit le jugement doit être compris de mon concierge, le juge répond que M.Estoup a écrit que le jugement ne serait jamais une affaire simple. On envisage l'envoi de témoins, la perte d'une paire de gants, puis on s'accorde sur le principe d'amendement.
Modification : "l'ensemble de parcelles contiguës, tenant ensemble, formant ce qu'il est commun d'appeler tènement." Ire, protestations, menaces, rien n'y fait, le jugement sort comme un placard de dénonciation, n'émeut personne, sauf l'avocat d'une des parties qui vient voir le magistrat pour le remercier de son délibéré, mais glisse avec un sourire en coin : "Vous auriez pu vous dispenser d'expliquer tènement, nous l'aurions fait pour notre client." Esquisse d'un sourire commun de connivence. 37°,2. Tout va bien.
La chose, que seule la malice incite à conter, n'aurait pas d'autre intérêt s'il ne s'agissait du choix que doit faire le juge entre l'émotion et la raison. La première n'est jamais bonne conseillère, elle sous-tend trop de réflexion politique, trop d'engagement social, d'empressement. La seconde disposait d'une base obligatoire selon Montesquieu, et a donné du juge une image figée, froide comme une administration et quelquefois bête comme un gabelou, comme l'induit la vieille maxime "dura...".
De ce mélange instable, naît l'enseignement aux jeunes postulants : la dialectique de la raison. Un seul mot colore mieux qu'une plaidoirie et une virgule bien placée peut modifier le sens d'une disposition ou d'un motif. Un acte notarié mentionnait "une cour, commune avec d'autres (riverains)" et non, comme la disposition des lieux et la volonté de l'auteur le faisaient subodorer : "une cour commune, avec d'autres", les deux régimes emportant des conséquences bien distinctes.
Les juges, qui n'ont pas l'utilisation du verbe, savent interpréter le dépôt de la toque du procureur sur son bureau.
Je n'ai aucune idée de la qualité de l'enseignement dispensé à l'ENM, mais la visite de cet avocat me semble plus apparentée aux petits plaisirs du Roi qu'à la formation des futurs chargés d'hommes.
L'Etat crée le Droit, jusqu'à la fiction. Le retrait des prérogatives ainsi acquises, certaines millénaires, est insupportable au bénéficiaire actuel, si le juge ne démontre pas la connaissance de la fiction et l'équivoque qui en découle. Le juge est ainsi, adossé au temps qui sécrète l'émotion pour restituer au présent le sens de la raison. C'est ce que Burke n'a pas admis, en confondant les fondements de la raison avec le trouble résultant du bouleversement d'un ordre antique.
M.Dupond-Moretti n'a rien d'un juge, il a trop de fièvre et elle est contagieuse, la prophylaxie, pendant la grossesse, s'impose.
Rédigé par : genau | 08 mai 2018 à 19:13
Pour information, le contenu des enseignements :
"La formation de 31 mois à l’ENM alterne des périodes de formation pratique en stage de découverte ou de professionnalisation et des périodes de formation théorique à Bordeaux.
Les deux premières années de formation, dites « phase généraliste », sont communes à l’ensemble des auditeurs de justice. Ils sont formés à l’acquisition des compétences fondamentales du métier de magistrat autres que techniques, d’éléments d’environnement dont la connaissance est nécessaire à l’exercice de la plupart des fonctions et de techniques professionnelles fondamentales communes aux différentes fonctions. Au cours de cette période, les auditeurs effectuent de nombreux stages, notamment en juridiction où ils mettront en application les techniques professionnelles communes et les spécificités fonctionnelles du métier.
Les six derniers mois de formation sont quant à eux consacrés à la spécialisation à une seule fonction, celle que l’auditeur de justice a choisie. Cette période de préparation aux premières fonctions se déroule d’abord à l’ENM pour la partie théorique. L’auditeur approfondit les techniques professionnelles et le champ de compétence de la fonction qu’il a choisie. Il réalise ensuite en juridiction un ultime stage de préparation à la prise de fonction. Cette dernière étape doit lui permettre une parfaite opérationnalité lors de sa prise de poste."
Le reproche qu'on peut établir, parmi d'autres, est que l'auditeur reste étranger à la vie réelle et que la plupart d’entre eux ont cessé de s’abreuver au lait maternel peu de temps avant Bordeaux.
A l'ENA les seuls candidats intéressants venaient (viennent) du secteur privé ou étaient (sont) issus de l'armée. Quelle différence entre un énarque qui a commandé un bataillon et un énarque qui a usé son pantalon (ou sa jupe) sur les bancs de la rue Saint-Guillaume ?
Faut-il faire un dessin ?
Rédigé par : caroff | 08 mai 2018 à 18:59
J'insiste sur la culture - celle des humanités et celle du quotidien. Il ne faudrait pas considérer que la première est acquise à l'entrée de l'ENM alors qu'au contraire la pauvreté affligeante dont beaucoup d'esprits pâtissent justifierait que la culture générale soit reprise de fond en comble durant la scolarité. Ce qui distinguera le grand magistrat du magistrat médiocre se rapportera à l'ampleur de la culture du premier qui lui permettra d'appréhender le judiciaire par une voie qui l'enrichira formidablement et à l'infirmité du second condamné à ressasser des recettes sans souffle ni élan.
Encore une fois, comment ne pas approuver sans réserve cette vision remarquablement claire des choses, qui devrait relever de l'évidence ?
Au fait est-il normal que les magistrats, qui sont supposés faire aussi preuve de rigueur, n'aient pas à démontrer une connaissance minimum de la langue latine, connue (avec l'allemand) pour structurer la pensée de façon ordonnée et méthodique ?
Cela permettrait peut-être d'éviter la multiplication de certaines divagations fantaisistes...
Rédigé par : Exilé | 08 mai 2018 à 18:53
@ Jabiru | 08 mai 2018 à 14:07
"Faut-il encore y être admis car le concours est assez musclé"
Concours pas davantage difficile sinon moins ardu, avec un numerus clausus plus ouvert que celui de l'ENA ou de l'Ecole Nationale Supérieure de la Police où les chances de réussite sont deux à trois fois moindres...
Il convient donc de chercher ailleurs les raisons de cette hyper féminisation des futur(e)s auditeurs de justice.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 mai 2018 à 18:37
@ Deviro | 08 mai 2018 à 15:31
Bernard Méry, "Les nouveaux parrains"
Selon maître Bernard Méry, la justice française est gangrénée par la franc-maçonnerie.
http://stopmensonges.com/le-procureur-raconte-sa-croisade-contre-la-corruption-franc-maconne-ainsi-les-pressions-du-ministre/
http://www.eveil-delaconscience.com/liste-francs-macons-gouvernent
http://www.contre-info.com/action-non-a-la-franc-maconnerie-dans-la-justice-devant-lecole-de-la-magistrature
Etc.
La morale de cette histoire lamentable du fait de cette secte qui détruit jour après jour notre pays et demain l'Europe, c'est que pour réussir dans la vie dans un pays pourri il faut devenir franc-maçon. Cela s'adresse à la jeunesse française qui veut faire carrière honorable dans la fonction publique ou dans un parti politique, devenez franc-maçon en attendant que cette secte purulente s'autodétruise !
Rédigé par : patriote | 08 mai 2018 à 18:15
"Auditeurs de justice". Je ne connaissais pas le titre et je le trouve magnifique : entendre, et surtout écouter, au cours des cours et stages, les aînés, les avocats, les justiciables écorchés vifs... Beau programme, formateur en effet, si l'on écoute l'humain et la personne derrière la fonction.
Monsieur Bilger, ce qui pour vous fait la différence entre le grand magistrat et le médiocre, c'est-à-dire la culture, l'esprit de finesse, les qualités de droiture, fait aussi la différence entre le bon professeur et le médiocre, le vrai médecin de famille et le distributeur d'ordonnances, le professionnel remarquable quel qu'il soit et le guichetier borné.
J'ai écouté avec soin samedi soir Mme Belloubet, garde des Sceaux, ne la connaissant pas du tout et ayant des incompréhensions de béotienne sur le projet de réforme de la justice. Je l'ai trouvée nuancée, ne se dérobant à aucune question, n'ayant certes pas le lyrisme et le langage fleuri de Mme Taubira mais, pour ce que j'en puisse juger du haut de mon ignorance, du métier, de la compétence et surtout, pas de certitudes dévastatrices. Etes-vous sûr que le fait qu'elle soit socialiste ne vous donne pas quelque prévention contre elle ?
@ Zonzon
"L'arbre aux sabots", quel beau souvenir ! Merci.
@ Noblejoué
Où êtes-vous ? Ce que d'aucuns (pas moi) nomment vos délires manque ici.
Rédigé par : Augier | 08 mai 2018 à 17:35
"Ce que l'on conçoit bien, s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément."
(Boileau)
Nombre de magistrats devraient passer par l'Institut de la parole et tenter de lire à haute voix les jugements qu'ils rendent. Et madame Bilger de faire les corrections. Oui je sais, rude tâche. Je me suis toujours demandé si cela faisait partie de leurs obligations pour exister, de "pisser" des pages incompréhensibles aux plaideurs et parfois aux avocats.
Par ces motifs d'accord mais lesquels ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 08 mai 2018 à 17:23
@ Jabiru
« Faut-il encore y être admis car le concours est assez musclé. »
Mais par pitié, qu'il s'agisse de l'ENA, de Sciences Po, de l'ENM ou que sais-je encore, cessons de tout ramener à une question de concours, comme s'il suffisait en France de passer un concours pour pouvoir faire ensuite n'importe quoi pendant toute sa vie active !
Certes, il existe des concours, sur des sujets neutres, qui sont difficiles.
Mais que penser de ces concours qui peuvent porter sur des questions contestables, liées à l'actualité, à l'histoire récente, à certaines nouvelles lois scandaleuses, etc. ?
Comment répondre alors à une question choquante ou que l'on estime mal posée ?
Et puis, sachant que l'on juge un arbre à ses fruits, les ravages causés par certaines bêtes de concours une fois qu'elles sont jetées dans la nature sont souvent catastrophiques et laissent planer le doute sur la nature et sur la qualité de la formation (ou déformation ?) qui a leur été dispensée en amont.
Enfin, Philippe Bilger ne s'est pas focalisé uniquement sur l'aspect technique des choses, mais aussi sur leur côté éthique (ou moral).
Que diriez-vous d'un médecin, d'un magistrat, d'un haut fonctionnaire ou de ce que vous voudrez qui a passé des concours difficiles mais qui se comporterait de façon amorale dans l'existence y compris dans l'exercice de sa profession ?
Pour résumer de façon simpliste, qu'avons-nous à faire de voyous diplômés ?
Bien entendu, tous les diplômés ne sont pas des voyous, loin s'en faut...
Rédigé par : Exilé | 08 mai 2018 à 16:57
@ anne-marie marson
"...grâce aux femmes le festival de Cannes va disparaître..."
Je ne suis pas d'accord avec ça. Le danger ne vient pas des femmes. Le festival de Cannes est en crise à cause des gauchistes nihilistes et de la manipulation médiatique entretenue autour des relations entre les hommes et les femmes.
Rédigé par : vamonos | 08 mai 2018 à 16:08
@ breizmabro | 08 mai 2018 à 11:11
"L'ENM est l'école de la franc-maçonnerie et du syndicalisme gauchiste. Les francs-maçons font le serment de soutenir leurs frères/soeurs en priorité. Comment faire confiance à cette justice partiale..."
La pétomane, experte en chirurgie esthétique et en droit pénal (diffamation, calomnie etc.) vient de clore le billet de Philippe Bilger, i.e de le verrouiller.
Elle a tout dit, elle sait...
Les réflexions sur ce billet de Philippe Bilger sont donc terminées.
Tant pis pour Patrice Charoulet, qui a passé trois jours à relever les protestations attristées sur sa "volonté de quitter ce blog".
Rédigé par : Deviro | 08 mai 2018 à 15:31
Dire que ce sont ces têtes-là qui demain jugeront parce qu'elles auront été à l'école nationale de la magistrature et qu'elles n'iront jamais à l'école de la vie.
Combien de mauvais jugements commettront-elles, combien d'accords véreux avec les avocats complices, combien de promotions par la nature du commun... Bref, un conseil, ne jamais tomber entre leurs pattes socialo-robotisées !
Ce ne sont pas des dieux mais ils sont "aux dieux".
Rédigé par : patriote | 08 mai 2018 à 15:21
L'ENM, une machine à formater les têtes de ceux qui rendront ou essaieront de rendre la justice ?
Faut-il encore y être admis car le concours est assez musclé.
Rédigé par : Jabiru | 08 mai 2018 à 14:07