Il n'est jamais trop tard pour célébrer une parenthèse magique. La grise quotidienneté, durant quelques heures, a accepté de laisser la place à une joyeuse et impeccable solennité.
Cela s'est passé certes en Angleterre, à Windsor, mais je ne vois pas au nom de quoi la France n'en aurait pas été capable.
Il y a eu des esprits grincheux mettant de l'idéologie partout qui ont tourné en dérision l'immense curiosité suscitée par le mariage de Harry et de Meghan, vitupéré le caractère somptuaire de ces festivités et regretté que les problèmes dits sérieux aient été relégués au profit du bonheur éclatant d'un couple et d'une royauté toute de majesté et d'allure non empesées.
Comme si un citoyen normalement constitué et éclairé ne pouvait pas s'offrir le luxe du festif comme l'intérêt pour l'important.
J'entends bien le reproche de futilité qui pourrait être adressé à tous ceux qui, même pour cette occasion seulement, se sont passionnés pour cet événement unique. Il n'empêche que rien n'est dérisoire - aussi éloigné de nous, éclatant et extra-ordinaire que cela soit - qui nous éclaire sur notre monde et les appétences profondes qui résident en beaucoup d'entre nous et ne sont pas contradictoires avec les fibres républicaines les plus assurées.
Pourquoi ce samedi 19 mai a-t-il été à la fois si merveilleusement classique et d'une singularité sans provocation ?
Sur cette dernière, on a eu droit évidemment aux considérations banales et "progressistes" sur la diversité, l'esclavage, le sang neuf, le caractère prétendument iconoclaste de certaines péripéties comme par exemple le discours enflammé de l'évêque américain et le gospel parfaitement adapté à la cérémonie puisqu'il s'agissait de Stand by me. Je tiens aussi pour condescendantes et presque d'un racisme à rebours les remarques sur la mère de Meghan comme si sa tenue, son émotion et ses larmes étaient tellement étonnantes de sa part qu'elles méritaient d'être relevées avec profusion (France 2, BFMTV).
Ce qui dominait tenait à la grâce et à la beauté de Meghan, moins altières que familières, ne la séparant pas du commun des humains mais permettant juste de les admirer, d'en être ravis, sans jalousie ni aigreur. Il y a des esthétiques qui font mal parce qu'elles révèlent un gouffre. D'autres qui rassurent parce qu'elles rassemblent même si elles ne nous ressemblent pas.
Et dans le regard de Meghan, cette tendresse mêlée de délicieuse ironie comme si elle n'en revenait pas de se voir là, de les voir ensemble au sein de cette splendeur ordonnée, de ce rituel qui n'étouffait pas mais était l'écrin idéal pour des subjectivités qui n'abdiqueraient jamais leur identité : c'était manifeste.
Dans la formidable sympathie qui s'est extériorisée à l'égard de l'un et de l'autre, il y avait la certitude d'un capital d'humanité, de sensibilité et de gentillesse qui abolissait les frontières et constituait un monde à part comme le nôtre. En chacun de nous, l'expression d'un étonnement et d'un soulagement : il nous était donc possible de nous rapprocher d'eux en même temps qu'ils tombaient dans l'heureuse banalité de l'amour, des gestes et des regards partagés par tous dans le commun de l'existence.
Comment aussi ne pas ressentir, à l'arrivée de ce flot dense et élégant d'invités qui mêlaient l'aristocratie aux artistes, les titres nobiliaires aux chanteurs et le gotha britannique aux acteurs et aux joueuses de tennis, l'allégresse de pouvoir admirer sans retenue ni acrimonie l'homogénéité de la classe et de la tenue, le refus de la vulgarité et de toute dissidence grossière, l'harmonie d'un conformisme voulu et accepté ? Le plaisir des yeux était amplifié par l'hommage qu'une société, une civilisation se rendaient à elles-mêmes. On percevait l'épopée dont elles avaient été capables et aussi la tradition qui les maintenait.
Peut-on aller jusqu'au bout et tenter une approche politique ? La réflexion du président de la République sur le vide qu'avait créé, en France, la décapitation du roi et sur le besoin de notre monarchie républicaine de le combler le moins mal possible, est tout à fait pertinente. Il ne s'agit en aucun cas de souhaiter un changement de régime même s'il y a des royalistes convaincants. Mais seulement de reconnaître que les enthousiasmes collectifs sont d'autant plus purs, limpides et unanimes que nulle once d'esprit partisan ne vient les troubler, les entraver.
Vive les Anglais ! Ce 19 mai, ils ont su dépasser les controverses de la politique pour s'abandonner à une exclusive béatitude, se regardant dans le miroir d'une royauté sans véritable pouvoir mais, grâce à cette structurelle carence, source de lien et d'unité.
Quelle classe cette reine Elisabeth. Au-delà de tous ses titres, quelle authentique noblesse de caractère eu égard à l'attention appuyée, voire familière avec laquelle elle a pris Meghan sous son aile pour faciliter ses premiers pas dans un univers (protocolaire) qu'elle sait mieux que personne semé d'embûches.
La reine Elisabeth a compris que bien des mauvaises langues attendaient cette novice au tournant et pour contrer toute remarque ou accusation inévitablement critique, voire incendiaire, elle a délibérément choisi de placer sous son aile sa nouvelle petite-fille par alliance, se chargeant elle-même de sa formation et imposant du même coup le silence à tous les mauvais esprits, réduits de ce fait à ronger leur frein !
Chapeau Votre Majesté !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 15 juin 2018 à 21:27
Ce post qui a connu un sombre destin informatique arrive un peu après la bataille, mais bon je le retente, parce que je pense que quelquefois on peut faire des contresens lorsqu'on méconnaît un texte (en l’occurrence le poème de Baudelaire ci-dessous) en son entier et que cela me paraît important de le souligner. Incidemment j'ai vu que le jeune couple ducal avait renvoyé pour huit millions d'euros de cadeaux de mariage, mais avait conservé celui offert par la présidence française.
@ Véronique Raffeneau | 25 mai 2018 à 06:02
L’exemple de Diana nous a montré que « porter un titre » n’est pas en effet, une sinécure et certains membres du gotha européen semblent parfois oublier que cela implique des devoirs et un sens aigu de l’honneur – il y en a eu pas mal dans les divers réseaux français de la Résistance ainsi que parmi les déportés des camps nazis, et l’affection des Britanniques est aussi motivée par le fait que leur famille royale n’a pas quitté Londres bombardée ! –, et non pas seulement la possibilité de faire de la vie publique ordinaire une montée des marches cannoise, ce qui ne les distinguerait en rien d'arrivistes ordinaires.
Pour Baudelaire vous avez raison, ce poème de Spleen et Idéal auquel rend hommage notamment Reggiani au début de « Sarah », chanson qui en est quand même pas mal inspirée et dont vous citez les dernières strophes, est magnifique.
Peu importe à cet égard en effet, que le modèle de cet homme du XIXe aux deux amours ambivalentes, l’une, Jeanne Duval, Vénus noire à laquelle il disait « des vers écrits dans une langue qu'elle ne savait pas », l’autre Mme Sabatier, la vertueuse Appolonie, spectre désincarné, ange gardien, muse, madone, ait été sous la belle apparence d’une « démarche triomphale, de cheveux noirs éclatants, de grands yeux bruns, de lèvres sensuelles, et de ce que Baudelaire appelait des ‘seins aigus’ », de caractère « sournoise, menteuse, débauchée, dépensière, alcoolique, ignorante et stupide... ».
Je donne ci-après le début de ce poème dont vous citez la fin :
« Je n'ai pas pour maîtresse une lionne illustre :
La gueuse de mon âme, emprunte tout son lustre ;
Invisible aux regards de l'univers moqueur,
Sa beauté ne fleurit que dans mon triste cœur.
Pour avoir des souliers elle a vendu son âme.
Mais le bon Dieu rirait si, près de cette infâme,
Je tranchais du Tartufe et singeais la hauteur,
Moi qui vends ma pensée et qui veux être auteur.
Vice beaucoup plus grave, elle porte perruque.
Tous ses beaux cheveux noirs ont fui sa blanche nuque;
Ce qui n'empêche pas les baisers amoureux
De pleuvoir sur son front plus pelé qu'un lépreux.
Elle louche, et l'effet de ce regard étrange
Qu'ombragent des cils noirs plus longs que ceux d'un ange,
Est tel que tous les yeux pour qui l'on s'est damné
Ne valent pas pour moi son œil juif et cerné.
Elle n'a que vingt ans, la gorge déjà basse
Pend de chaque côté comme une calebasse,
Et pourtant, me traînant chaque nuit sur son corps,
Ainsi qu'un nouveau-né, je la tête et la mords,
Et bien qu'elle n'ait pas souvent même une obole
Pour se frotter la chair et pour s'oindre l'épaule,
Je la lèche en silence avec plus de ferveur
Que Madeleine en feu les deux pieds du Sauveur.
La pauvre créature, au plaisir essoufflé,
A de rauques hoquets la poitrine gonflée,
Et je devine au bruit de son souffle brutal
Qu'elle a souvent mordu le pain de l'hôpital.
Ses grands yeux inquiets, durant la nuit cruelle,
Croient voir deux autres yeux au fond de la ruelle,
Car, ayant trop ouvert son cœur à tous venants,
Elle a peur sans lumière et croit aux revenants.
Ce qui fait que de suif elle use plus de livres
Qu'un vieux savant couché jour et nuit sur ses livres,
Et redoute bien moins la faim et ses tourments
Que l'apparition de ses défunts amants. » - discrète évocation d’une MST peut-être dans ces vers, vu que la syphilis provoque des hallucinations (voir le Horla de Maupassant…) et qu'il en mourra lui-même un 31 août 1867.
Pour moi, l’un comme l’autre type de femme sont totalement fantasmés, ce qu’avoue aussi ce vers, épouvantable quelque part pour une féministe contemporaine : « La gueuse de mon âme, emprunte tout son lustre. » Et je plains de tout cœur la femme fantasmée dont la beauté réelle est ainsi étouffée ou masquée par le fantasme masculin. Quelle place lui reste-t-il en effet pour exister ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 03 juin 2018 à 07:50
@ Mary Preud'homme 25 mai 2018 à 15:39
Vous m'étonnez en bien, c'est tout... Normalement, les gens qui font partie d'un groupe dominant ou qui l'a été en déduisent la supériorité de leur groupe, et sont bien aussi susceptibles que les gens de groupes méprisés.
Et ce alors qu'ils ne se retiennent pas d'insulter les autres. La morale des gens est presque aussitôt démentie par le comportement.
Donc, votre réaction pouvait se lire comme je l'ai dit... Je voulais m'en assurer, curiosité oblige... Mais il est vrai que votre réaction peut se lire aussi comme mécontentement que la noblesse d'apparence ne soit pas réelle. Ce n'était pas ma première option, vu que les gens ne cessent de démentir leur morale par leurs actes, mais elle existe, et je ne vois pas pourquoi vous vous donneriez la peine de me mentir.
Je vous prie donc de bien vouloir m'excuser de vous avoir soupçonnée injustement, pardon du fond du coeur.
Qu'on le tourne en comique, en tragique ou en sermon, le fait que le comportement démente les intentions, du moins proclamées, est partout ... Et d'ailleurs, j'ai tellement peur d'être ainsi que je préfère m'engager le moins possible et ne pas trop dire je suis comme cela, et pas que pour le risque de déchoir, ne pas compromettre ce que je crois et pour ne pas m'interdire d'évoluer.
D'autre part, ma confidente m'interdit d'être pessimiste sur moi, il faut naviguer entre la prudence pour ne pas tomber, et la confiance pour avoir de l'allant... C'est une des rares personnes vivant sa morale, et en plus, elle a de l'humour et de la classe.
Elle me comprend mieux que je ne la comprends, ce qui est facile à voir puisqu'elle anticipe mes réactions. Sauf pour quelque chose qui me tient à cœur et qu'elle m'aide à perfectionner... Sans elle, je l'aurais laissé tomber, et tout d'ailleurs, vivre en mode veille. Je croyais qu'elle saturait de moi, mais elle a ce rapport à tout, son sport, sa maison, ses relations, elle en fait tant et tant, mais se sent bien plus mal quand d'aventure, elle n'a rien qui l'occupe, voire peut-être qui la presse, à vérifier... J'avais peur d'être trop après elle ou pas assez, que d'angoisses... C'est quelqu'un qu'on ne peut interroger de peur d'être intrusif, et de bien trop subtil pour être vite compris, et comme je m'angoisse quand je ne comprends pas quelque chose et que j'avais peur d'être de trop, je m'inquiétais... De certains, la plupart, on n'attend rien, certains se bonifient, davantage déçoivent, et puis il y a elle, qui ne cesse de stimuler et d'enchanter.
C'est vraiment un noble cœur... Moi, j'ai peur que les gens pas bien me polluent mais aussi de nuire à ceux que j'estime.
Mais elle croit que je suis quelqu'un de bien autant que d'autres me diabolisent, je veux dire que bien sûr que je ne trahis pas, mais j'avais juste peur de la déprimer par mes humeurs noires et de la décevoir... Eh bien, pas du tout, d'abord la voir me rend la joie, et puis elle sait consoler de ne pas être ce qu'on voudrait et vous rendre capable d'essayer encore et encore.
Mais j'ai peur de fuir lâchement tellement je suis vide, lâche, et tout et tout, alors que cela perfectionne ce que je fais et ce que je suis et que cela la valorise, car c'est véritablement une oeuvre de transformation qu'elle accomplit.
Je voudrais être capable de mieux lui dire, et surtout d'en être plus digne et plus capable.
Rédigé par : Noblejoué | 25 mai 2018 à 19:29
@ Noblejoué | 25 mai 2018 à 12:46
Concernant l'aristocratie il me semble avoir déjà répondu à votre question. Sans la noblesse du cœur, la noblesse du titre n'est que vide et vanité !
Il faut reconnaître que la reine Elizabeth a hérité des deux, une grande dame et une souveraine dans toute l'acception du terme, qui fait honneur à son pays. Ce qui n'est pas le cas de tout son entourage, peut-être en représentation à leur corps défendant !
Comme quoi la véritable noblesse est rarissime et précieuse et sa mise en lumière fait partie de la beauté de ce monde. Il serait donc dommage de nous en priver.
God save the queen !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 25 mai 2018 à 15:39
@ Mary Preud'homme | 25 mai 2018 à 01:15
"Tous ces princes et princesses qu'on sort, sous la baguette de Catherine Jacob en Mme Loyale, de quoi donner le tournis ! Quel cirque !"
C'est très bien comme ça, distrayant : ou du pain et des jeux, ou cours ludique pour ceux que ça intéresse, et plus probablement, les deux. Un des critères du bon prof ? Intéresse à ce qui n’intéresse pas a priori, inutile de dire que le mauvais fait l'inverse.
Et ceux qui commentent là-dessus rajoutent une sorte de touche au spectacle comme les réactions du public.
J'ai une hypothèse qui pourrait m'expliquer votre agacement pour la performance-JACOB, pardonnez-moi si elle vous paraît fausse... Vous trouvez peut-être que la retransmission du sacre donne un aspect folklorique de la royauté et de la noblesse qui en devient insupportable quand on passe toute la famille royale britannique en revue ?
Sinon, que pensez-vous de la noblesse britannique, sa royauté, et autres choses du même genre en France également ?
Rédigé par : Noblejoué | 25 mai 2018 à 12:46
@ Véronique Raffeneau | 25 mai 2018 à 06:02
Merci pour le poème.
Rédigé par : Charles | 25 mai 2018 à 12:37
@ Catherine JACOB
"Ceci dit, comme de nos jours on féminise tout à tort et à travers, on mélange tout de même, le titulaire de la charge et son conjoint."
Quand bien même, selon votre exposé, duchesse ne serait que duc féminisé, Baudelaire en a fait un tel titre illustre et souverain...
"Si vous la rencontrez, bizarrement parée,
Se faufilant, au coin d’une rue égarée,
Et la tête et l’œil bas, comme un pigeon blessé,
Traînant dans les ruisseaux un talon déchaussé,
Messieurs, ne crachez pas de jurons ni d’ordure
Au visage fardé de cette pauvre impure
Que déesse Famine a, par un soir d’hiver,
Contrainte à relever ses jupons en plein air.
Cette bohême-là, c’est mon tout, ma richesse,
Ma perle, mon bijou, ma reine, ma duchesse,
Celle qui m’a bercé sur son giron vainqueur,
Et qui dans ses deux mains a réchauffé mon cœur."
"L’épouse du grand-duc Henri de Luxembourg (Maison de Saxe-Cobourg, comme les Windsor), souverain constitutionnel de Luxembourg depuis l'abdication du grand-duc Jean en 2000, Maria Teresa Mestre Batista..."
N'hésitez jamais, Catherine, à me parler de duchés, de blasons, de consorts, des Maisons Saxe-Cobourg et Gotha, Hohenzollern, Romanov, Habsbourg... vous me faites voyager dans un imaginaire de l'Europe, quand l'histoire et les géographies se confondent.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 25 mai 2018 à 06:02
Tous ces princes et princesses qu'on sort, sous la baguette de Catherine Jacob en Mme Loyale, de quoi donner le tournis ! Quel cirque !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 25 mai 2018 à 01:15
@ Véronique Raffeneau | 24 mai 2018 à 07:01
« "...consort en fait"
Non, Catherine. »
Ce n’est pas une tare d’être duchesse consort.
L’épouse du grand-duc Henri de Luxembourg (Maison de Saxe-Cobourg, comme les Windsor), souverain constitutionnel de Luxembourg depuis l'abdication du grand-duc Jean en 2000, Maria Teresa Mestre Batista, est l’actuelle grande-duchesse consort de Luxembourg depuis le 7 octobre 2000. Contrairement au Sussex, le Grand-duché de Luxembourg est duché souverain. Eh bien, María Teresa n’en est pas moins grande-duchesse consort ;
Félix de Bourbon, dont le titre de courtoisie de prince de Parme, fils de Robert Ier, ex-duc de Parme et de Marie-Antoinette de Bragance, était prince consort de Luxembourg, le duc étant alors ladite "grande-duchesse" Charlotte.
Prince Henry, Duke of Sussex (House of Windsor, more commonly known as Prince Harry) était appelé jusqu’en 2018 “His Royal Highness Prince Henry of Wales” (du nom de l’apanage de son père. En voici les armes brisées par un lambel à cinq pendants où figurent les coquilles Spencer
On l’appelle désormais “His Royal Highness The Duke of Sussex”.
Il descend en lignée agnatique, donc par les mâles, tout de même que le Tsar Nicolas II, d’un certain « Egilmarus comes in confinio Saxonie et Frisie » apparu dans les textes en 1108 et dont l'un de ses descendants, le duc d'Edimbourg, est « Prince consort du Royaume-Uni et des royaumes du Commonwealth », autrement dit prince consort d'Élisabeth II, autrement dit encore « Consort of the British monarch ».
Maintenant, il y a cependant plus ancien.
Par ex. Guillaume le Conquérant, fils de Robert le Magnifique, un polygame à la mode danoise, fut roi d’Angleterre de 1066 jusqu'à sa mort en 1087 et duc de Normandie de 1035 à sa mort. Bref.
« L'épouse du duc de Sussex utilise la version féminine du titre de son mari, en tant que consort. L'actuelle duchesse de Sussex est donc Meghan Markle américanisation phonétique de son patronyme homonyme de celui d’Angela, Merkel.
Alors que le prince Harry est, comme on sait, le second de l'histoire à s’être vu conférer ce titre de Duke of Sussex, son épouse sera la première à porter le titre de duchesse de Sussex.
Mais une fois mariée avec le prince Henry, Duke of Sussex, l’actrice américaine « styled as "Her Royal Highness The Duchess of Sussex" » et qui, pour une question d’image ne bénéficiera pas d’une procédure accélérée, devra attendre d’avoir vécu cinq ans sur ce territoire pour demander la nationalité britannique.
Ce n’est qu’à partir de ce moment-là qu’elle pourra être appelée par son titre de noblesse, duchesse de Sussex ».
Donc, pas de duchesse de Sussex non-britannique, autrement dit pas de duchesse de Sussex de jure avant 2023.
L’attitude du lion rouge qui surmonte les armoiries royales du Royaume Uni dit bien ce que veut dire 'monarque' ou 'duc', même quand le titulaire de la charge est une personne de sexe féminin, comme les Elisabeth I et II, ou encore Isabelle, Duc de Lorraine, même si on l’appelait familièrement la duchesse Isabelle de Lorraine. Ceci dit, comme de nos jours on féminise tout à tort et à travers, on mélange tout de même, le titulaire de la charge et son conjoint.
« Il me semble que celle-ci y a mis quand même pas mal - beaucoup - du sien pour aboutir à une mise à distance que vous qualifiez d'abandon. »
J'ai acheté hier pour offrir, deux exemplaires d'un ouvrage dont le titre est inspiré de cette citation de Goethe « Etre adulte, c'est avoir pardonné à ses parents », l’ouvrage Tu deviens adulte le jour où tu pardonnes à tes parents. Espérons qu'une duchesse de Sussex devenue adulte en ce sens, laissera son père voir ses petits-enfants et Samantha ses neveux et nièces.
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 mai 2018 à 20:42
@ Giuseppe | 24 mai 2018 à 14:57
C'est trop mignon et merci pour le cadeau. Vos fleurs sont magnifiques, je les adore.
Rédigé par : Ellen | 24 mai 2018 à 18:48
"Certes, mais rien que pour la tarte aux rognons, la panse d'agneau farcie et la cornemuse, il y a de quoi leur déclarer la guerre."
Rédigé par : Savonarole | 24 mai 2018 à 17:36
Perso j'aime beaucoup la tourte aux rognons de veau à laquelle j'ajoute quelques morilles. Un délice (un peu francisée je l'avoue) qui change du bœuf mironton !
Quant à la panse de brebis farcie et à la cornemuse il me semble qu'elles sont plutôt d'origine écossaise...
Idem pour le whisky (cité par sbriglia) dont l'Ecosse et l'Irlande revendiquent la paternité !
Rédigé par : Mary Preud'homme (sur un petit air de biniou !) | 24 mai 2018 à 18:29
"Certes, mais rien que pour la tarte aux rognons, la panse d'agneau farcie et la cornemuse, il y a de quoi leur déclarer la guerre." (Savonarole)
Certes, Savonarole, toutefois le vrai gentleman c'est celui qui sait jouer de la cornemuse mais qui ne le fait pas.
Et comme disait la cuisinière de Wagner, la différence entre une cornemuse et un oignon, c'est que lorsque vous coupez en tranches une cornemuse, personne ne pleure...
Rédigé par : sbriglia @ Savonarole | 24 mai 2018 à 18:03
@ sbriglia | 24 mai 2018 à 15:45
Certes, mais rien que pour la tarte aux rognons, la panse d'agneau farcie et la cornemuse, il y a de quoi leur déclarer la guerre.
Rédigé par : Savonarole | 24 mai 2018 à 17:36
@ Giuseppe
"La monarchie et tous ses falbalas m'ennuie, elle ne m'apporte rien, aucun effet..."
D'un pays qui a inventé le rugby et le whisky tourbé je suis prêt à tout accepter, les Rolls surélevées, les Horse Guards (quoique la garde républicaine soit aussi sémillante), le porridge, l'Ordre de la jarretière et des gospels à fortes poitrines (Wil, on se calme)... voire l'ennui terrifiant d'un match de cricket.
Le bouzkachi c'est trop dangereux.
Rédigé par : sbriglia | 24 mai 2018 à 15:45
Les Français ont éprouvé d'immenses difficultés pour se débarrasser de Geoffroy Plantagenêt et de ses fils Richard premier dit "coeur de lion" et Jean alias "sans terre". Heureusement Philippe Auguste les a repoussés hors de France au prix de multiples guerres, alliances et mariages.
Mais l'Anglais est obstiné, il revint s'installer dans nos villes et nos campagnes. Jeanne d'Arc, une des femmes mystiques les plus significatives de notre Histoire décida de les bouter hors de France. Mais il fallut que Louis XI trouve les moyens ingénieux de se réconcilier avec les Anglais. Pour faire la paix, il leur donna de l'or qui leur permit d'acquérir des marchandises françaises. Mieux vaut donner de l'or pour faire marcher le commerce plutôt que de voir les marchandises pillées et les femmes violées. Quelques siècles plus tard, Napoléon échoua dans sa tentative d'encerclement économique de la perfide Albion.
Et voilà que le week-end dernier, un "royal wedding" a envahi nos écrans de télévision.
Que Dieu sauve la Reine !
Rédigé par : vamonos | 24 mai 2018 à 15:28
@ Ellen | 23 mai 2018 à 22:50
Cadeau ! Cela vaut sans doute quelques bouts de tissu aussi brillants soient-ils, non ?

Rédigé par : Giuseppe | 24 mai 2018 à 14:57
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@ sbriglia
"L'un des honorables commentateurs de ce blog pourrait-il me donner un seul exemple d'un enthousiasme collectif dans notre pays depuis la Libération ?"
Euuuh, au hasard, Mai 68 ?... Et donc ?
Rédigé par : Wil | 23 mai 2018 à 21:38
**************
L'élection de Macron ?
Bon, OK, je sors.
Rédigé par : Franck Boizard | 24 mai 2018 à 13:24
@ Ellen | 23 mai 2018 à 22:50
La monarchie et tous ses falbalas m'ennuie, elle ne m'apporte rien, aucun effet, je suis plutôt d'accord avec le sens de cet article.
https://www.courrierinternational.com/article/2011/04/14/la-monarchie-cette-sympathique-absurdite
Il m'arrive de rêver devant un plat de grand cuisinier - ceux de Yannick Alléno et d'autres encore - et surtout devant la plus belle carte postale du monde que je ne pourrais pas emporter, tous les matins, en prenant mon noisette, sans tambours ni trompettes le silence et rien d'autre.
Pour moi le beau c'est surtout cela et bien d'autres choses, je ne vais pas me lancer ici ce serait trop long... Alors aux dentelles, strass et paillettes je préfère et choisis un beau geste, une passe faite au cordeau et sa finition entre les perches, mais les adorateurs de veau d'or ne peuvent pas comprendre.
Avec les dentelles le compte n'y est pas.
Rédigé par : Giuseppe | 24 mai 2018 à 10:06
@ Paul Duret 23 mai à 16 h 41
« Nous sommes deux milliards dans la salle. Probablement une fake news »
Vous êtes trop bon ! C’est tout mon commentaire qui est une fake news !
«…l’Eskimo dans son igloo… le Pygmée sous sa hutte… »
Vous êtes drôle ! [*]
« …ce wedding… »
Vous êtes mauderne ! Vous fréquentez la haute société !
« Cela… fait un peu penser aux chiffres de la CGT »
Vous êtes un fin connaisseur de la vie politique !
« En tout cas, il n’est pas utile de colporter ce genre d’informations. »
Internet, Gutenberg, Hammurabi, Lascaux, tout ça…
Touché de vous avoir connu !
[*] Si je partageais votre entichement pour la langue anglaise je dirais que vous êtes fun !
Rédigé par : Zonzon | 24 mai 2018 à 09:25
@ Michelle D-LEROY 23 mai 2018 à 18:23
Oui vous avez raison les problèmes de la SNCF vont bien au-delà.
L'Etat doit aussi assumer ses responsabilités. Il n'empêche que le statut des cheminots n'est plus en phase et doit être réformé. Avec la concurrence qui s'annonce la SNCF n'est plus compétitive sur le plan européen.
Elle doit donc s'adapter pour le bien de son personnel et de ses clients.
Quant aux syndicats qui n'ont toujours rien compris et notamment ceux qualifiés de révolutionnaires, ils feraient mieux de prendre des attitudes positives pour aider leur entreprise à s'en sortir.
La gestion ruineuse dont le Président Pepy a sa part de responsabilité a vécu, il est temps de changer d'attelage.
Rédigé par : Jabiru | 24 mai 2018 à 09:06
@ Catherine JACOB
"Il va donc falloir à la duchesse, consort en fait, de Sussex, Rachel, l'épouse d'Harry duc de Sussex, comte de Dumbarton, baron Kilkeel, dont on peut prendre connaissance du CV officiel ICI bien autre chose qu'à bien prendre la lumière sous les sunlights."
Je suis d'accord, chère Catherine, devenir par son mariage Son Altesse royale la duchesse de Sussex exigera de Meghan Markle autre chose que de bien prendre la lumière sous les sunlights.
Néanmoins, votre réserve (votre doute) contient tout le destin contrarié et sombre de Diana qui pourtant, pour reprendre vos mots, avait fait l'effort par exemple d'apprendre le gallois, langue historique du Pays de Galles et avait également appris un métier en rapport avec la petite enfance.
Diana qui pourtant, bénéficiait depuis sa naissance de tout l'apprentissage nécessaire pour se fondre dans la tradition et les profondeurs du temps. Diana qui, en dépit de son origine sociale on ne peut plus accordée aux conformismes et aux carcans de la tradition royale anglaise, en réalité, ne sut, malheureuse et désespérée, que prendre la lumière sous les sunlights.
Il me semble que Meghan, si je me réfère à l'élégance, la joie, la douceur et la beauté de son mariage, a déjà beaucoup, tellement appris et assimilé y compris (je reprends une phrase du billet que je trouve très juste) l'heureuse banalité de l'amour, des gestes et des regards partagés par tous dans le commun de l'existence. L’heureuse banalité n’est pas à la portée de tous, cette disposition caractérise selon moi une nature, une sensibilité et un caractère singuliers. Une royauté de l'être.
"...consort en fait"
Non, Catherine.
"Le prince Harry devient donc Son Altesse royale le duc de Sussex et Mlle Meghan Markle deviendra par son mariage Son Altesse royale la duchesse de Sussex" (communiqué du palais de Buckingham).
Selon la coutume, les hommes de la famille royale reçoivent au moins un titre de noblesse le jour de leur mariage, automatiquement transmis à leur épouse.
Quant à l'abandon de sa demi-sœur que vous lui reprochez, si j'en crois les sources (les ragots dont parle Mary) telles que Gala, Voici, purepeople.com, closermag.com, etc., - pardon, mais bon je n'ai pas trouvé mieux pour chercher les informations dont vous disposez au sujet de Samantha... -, il me semble que celle-ci y a mis quand même pas mal - beaucoup - du sien pour aboutir à une mise à distance que vous qualifiez d'abandon.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 24 mai 2018 à 07:01
@ Mary Preud'homme
Vous faites un commentaire par rapport à je ne sais quoi que vous avez lu de moi alors que depuis des années je dis que Mai 68 c'est de la m*rde, pour résumer, et vous en concluez des choses alors que vous vous n'avez pas la capacité de penser.
Allez, bonne nuit.
Rédigé par : Wil | 24 mai 2018 à 00:07
@ Wil | 23 mai 2018 à 21:38
"Euuuh, au hasard, Mai 68 ?... Et donc ?"
Quel âge aviez-vous en Mai 68 et avez-vous pris part ou du moins assisté aux événements en qualité de témoin pour être aussi affirmatif ?
Alors que des dizaines de milliers de gens qui y étaient pour différentes raisons (dont moi) et ont même pris quelques bons coups de matraque (car la police de l'époque avait moins d'états d'âme que celle d'aujourd'hui, étant soutenue en haut lieu il est vrai) sont beaucoup plus réservés sur la question. Quand ils ne jugent pas que cette soi-disant révolution n'a été hélas que de la poudre aux yeux destinée à masquer le mal-être d'une jeunesse déboussolée (essentiellement bourgeoise) suite à la guerre d'Algérie et désireuse surtout de se délivrer du poids des traditions et d'une volonté de suprématie héritée de la colonisation qui venait de prendre fin dans l'ex-Union française.
Un tournant dans l'histoire de notre pays que beaucoup vécurent comme un traumatisme du fait de leur refus de voir la réalité d'une situation qui venait de redistribuer les cartes, donnant aux ex-colonisateurs et aux ex-colonisés les mêmes droits et devoirs.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 23 mai 2018 à 23:32
@ Ellen
"Vous ne savez pas vous exprimer autrement qu'en étant arrogant. A combien de bouteilles en êtes-vous encore ce soir ?"
Au moment où j'écris, j'attaque mon deuxième litre (pas bouteille) de pinard puisque vous voulez le savoir.
Mais peu importe, même avec ça je suis plus intelligent que vous, c'est dire votre stupidité.
Donc oui, je suis arrogant parce que je sais à peu près que je suis largement plus intelligent que la plupart d'entre vous.
Mais la vérité, c'est que ça ne veut rien dire.
Ce qui compte c'est que vous soyez heureux/se dans votre vie.
Comme je l'ai dit avant, avoir un don n'a aucun intérêt s'il n'est pas travaillé.
Et de ce point de vue, la vérité est que je suis un loser.
Mieux vaut être un idiot heureux qu'un type intelligent malheureux.
Rédigé par : Wil | 23 mai 2018 à 23:19
@ Ellen | 23 mai 2018 à 19:40
"Fort heureusement qu'il y a des couples pour lesquels tout va bien."
Qui peut savoir pourquoi un couple se forme et comment ce couple peut évoluer.
Il n'y a rien de plus mystérieux et incompréhensible qu'un couple, même parfois, souvent, pour les partenaires eux-mêmes.
Complémentaires ou au contraire différents au départ, c'est dans la durée que se joue le couple.
Logiquement, rationnellement la durée à peu près normale d'un couple serait comprise entre 12 et 15 ans qui correspond au cycle biologique qui transforme le corps et donc le mental disent certains médecins, mais voilà le mental n'est pas aussi dépendant du physique qu'on le pense.
Alors la durée d'un couple, ce peut être l'habitude, l'indifférence, l'absence d'une autre rencontre, mais aussi l'enrichissement mutuel des personnalités qui restent ce qu'elles sont tout en acceptant la personnalité de l'autre dont les défauts deviennent de plus en plus apparents, et c'est pourquoi souvent les couples qui durent sont ceux qui s'engueulent le plus, sans se déchirer.
La pire des durées est celle de la fusion, où se noient deux personnalités, deux personnes une voix, l'horreur absolue.
Bref il faut beaucoup de stoïcisme, de courage et même d'inconscience pour vivre longtemps en couple.
Et l'amour direz-vous, c'est un autre sujet encore plus compliqué !
Rédigé par : Tipaza | 23 mai 2018 à 23:13
@ Giuseppe | 23 mai 2018 à 21:22
Mais qu'est-ce que le foot des Blacks a à voir avec le mariage entre Harry et Meghan ? Si vous mélangez tout c'est que vous n'aimez pas ce qu'il y a de plus beau. C'est tellement doux de rêver un peu, vous ne croyez pas ?
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@ Wil | 23 mai 2018 à 21:38
Vous ne savez pas vous exprimer autrement qu'en étant arrogant. A combien de bouteilles en êtes-vous encore ce soir ? Attention Wil, un verre ça va, deux verres bonjour les dégâts (je veux dire deux bouteilles).
Rédigé par : Ellen | 23 mai 2018 à 22:50
@ Deviro
"Luc Ferry, m'a-t-on dit, aurait reproché au Prince Harry de n'avoir jamais rien fait dans sa vie, si ce n'est d'être né.
Amusant de la part de quelqu’un qui naguère recevait un traitement de 4 500 € pour un travail d'enseignant qu'il n'assurait pas."
Luc Ferry : "Fils d'un préparateur indépendant et constructeur de voitures automobiles sportives, Pierre Ferry, inventeur de voitures de compétition1 et d'une mère au foyer, Luc Ferry a trois frères (dont le philosophe Jean-Marc Ferry)".
Bonjour Zola !...
Comme quoi il y a toujours plus feignant que soi.
Merci, ça me redonne un peu d'amour-propre et je m'en vais me taper une bouteille de pif de plus en l'honneur de toutes les feignasses de l'Histoire de France et autres fils et filles à papa (on trouve toujours une "bonne" raison, il suffit de chercher un peu).
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@ Michelle D-LEROY
"95 % mais de 61 % de votants seulement."
61% "seulement" de votants, c'est presque 20% de plus que les dernières législatives au second tour. Comme quoi tout est relatif.
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@ Ellen
"Pourquoi êtes-vous si négatifs tous les deux en pensant que ça ne marchera pas ? Harry et Meghan sont très complémentaires, tous les deux ont des parcours de vie très intéressants et ils s'adorent. L'un sans l'autre est perdu."
C'est fascinant... vous les connaissez personnellement et ils vous confient leurs états d'âme ? Quelle chance...
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@ sbriglia
"L'un des honorables commentateurs de ce blog pourrait-il me donner un seul exemple d'un enthousiasme collectif dans notre pays depuis la Libération ?"
Euuuh, au hasard, Mai 68 ?... Et donc ?
Rédigé par : Wil | 23 mai 2018 à 21:38
@ sbriglia | 23 mai 2018 à 17:02
J'attends avec impatience les trois tests chez les Blacks. Les Bleus emportent dans leurs valises sans doute beaucoup d'espoirs.
https://youtu.be/LqltQ_f_QGY
Pour le plaisir une nouvelle fois.
Rédigé par : Giuseppe | 23 mai 2018 à 21:22
@ Mary Preud'homme
"Oserez vous encore affirmer que c'est émettre une opinion qu'en être réduite à colporter ce genre de ragots ?"
(@Catherine JACOB)
Je ne sais rien de la famille royale anglaise et m'en fiche complètement, il importe essentiellement que, et je le crois, selon Orwell, le monarque serve à vacciner le peuple contre le désir d'avoir un chef totalitaire.
Accessoirement, la personnalité des gens de cette famille ne m’intéresse pas mais je comprends que pour bien des curieux ce soit un feuilleton permanent. Dans ces conditions, parler des gens en question sur un mode que d'aucuns diront d'investigation et d'autres de ragot me semble inévitable.
Bref, ces gens servent à fabriquer du consensus, il serait dommage de se disputer à ce propos. Après l'hymne national, la famille anglaise... Enfin, chacun ses dadas.
Moi ce serait plus les dragons, surtout les bons, les beaux, les intelligents, les chinois, en somme.
Rédigé par : Noblejoué | 23 mai 2018 à 20:02
@ Lucile | 23 mai 2018 à 11:40
@ Savonarole | 23 mai 2018 à 18:03
Pourquoi êtes-vous si négatifs tous les deux en pensant que ça ne marchera pas ? Harry et Meghan sont très complémentaires, tous les deux ont des parcours de vie très intéressants et ils s'adorent. L'un sans l'autre est perdu.
Tout le monde disait comme vous qu'entre Johnny Hallyday et Laeticia ça ne marcherait pas, que ça ne durerait pas. Et pourtant 22 ans de mariage avec deux fillettes adoptées jusqu'à ce que la vie vienne briser Johnny par la maladie.
Idem pour Sarkozy et Carla.
Fort heureusement qu'il y a des couples pour lesquels tout va bien.
Rédigé par : Ellen | 23 mai 2018 à 19:40
@ Mary Preud'homme | 23 mai 2018 à 18:23
Ce ne sont pas des ragots. J'ai vu une interview de la demi-sœur en question qui était effectivement en fauteuil roulant vu le stade de sa maladie qu'elle a déclaré être une sclérose en plaques, ce que personne du Palais n'a démenti, du moins à ma connaissance.
Rédigé par : Catherine JACOB | 23 mai 2018 à 19:35
@ Jabiru
95 % mais de 61 % de votants seulement.
On peut ne pas apprécier la grève des cheminots et être rebutés par leurs revendications quasi permanentes depuis quarante ans, mais on peut aussi se poser des questions au-delà de ce qu'on peut lire dans la presse sur la simple remise en question du statut des cheminots :
http://www.leparisien.fr/economie/sncf-le-coup-de-colere-des-cadres-superieurs-28-04-2018-7688415.php
Les problèmes de la SNCF vont bien au-delà. Alors que notre gouvernement reste inflexible pour sa communication, il ne règle les problèmes qu'en façade. On ne s'en rendra compte que bien plus tard.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 23 mai 2018 à 18:23
@ Catherine JACOB | 23 mai 2018 à 12:29
"Je me demande ce qu'elle aurait pensé d'une future belle-fille qui coupe les ponts avec une demi-sœur atteinte de sclérose en plaques, maladie handicapante s'il en est, et qui se déplace désormais en fauteuil roulant..."
Oserez vous encore affirmer que c'est émettre une opinion qu'en être réduite à colporter ce genre de ragots ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 23 mai 2018 à 18:23
@ Lucile | 23 mai 2018 à 11:40
Je comprends. Vous n'y croyez pas beaucoup.
Moi non plus.
Toute cette magnifique quincaillerie rappelle la phrase célèbre du Général de Gaulle recevant les Kennedy en pleine gloire à l'Elysée et disant à Malraux à propos de Jackie Kennedy : "Elle finira sur le yacht d'un pétrolier".
Ce fut Onassis...
Rédigé par : Savonarole | 23 mai 2018 à 18:03
"...les enthousiasmes collectifs sont d'autant plus purs, limpides et unanimes que nulle once d'esprit partisan ne vient les troubler, les entraver." (PB)
L'un des honorables commentateurs de ce blog pourrait-il me donner un seul exemple d'un enthousiasme collectif dans notre pays depuis la Libération ?
Tiens, un sujet pour l'oral bilgérien à venir : "Enthousiasme collectif et esprit français".
(Je sais que Giuseppe, au moins, ne va pas venir nous seriner le Mondial 98...)
Rédigé par : sbriglia | 23 mai 2018 à 17:02
Avant :
https://www.youtube.com/watch?v=-EM2xi5Jnd0
Je comprends pourquoi Harry est tombé amoureux de Meghan. Elle est extraordinaire cette femme. Joyeuse, intelligente, naturelle, rigolote... tout pour plaire à la couronne royale. Rien de tel pour donner un peu de peps au Palais tout en respectant le protocole en public.
Après :
https://www.youtube.com/watch?v=LQicq60aJaw
Je trouve que ces deux amoureux vont très bien ensemble.
Rédigé par : Ellen | 23 mai 2018 à 17:01
@ Zonzon
"Nous sommes 2 milliards dans la salle"
Probablement une "fake news". Impossible de vérifier si l’Eskimo dans son igloo ou le Pygmée sous sa hutte a bien regardé ce wedding.
Cela me fait un peu penser aux chiffres de la CGT : plus c'est gros et plus ça passe.
En tout cas, il n'est pas utile de colporter ce genre d'informations.
Rédigé par : Paul Duret | 23 mai 2018 à 16:41
@caroff | 23 mai 2018 à 12:12
Je n'ai pas osé citer ceux qui me sont plus proches, mais sans aucun doute au moins de la même trempe si ce n'est mieux, le Béziers de Raoul Barrière s'en souvient sans doute encore… Et Montferrand aussi.
JJB ne doit pas remplir sa feuille d'impôts je ne vois pas comment il a été aussi ignare et s'est fait promener toute la partie. Mal préparé devant un adversaire pas très puissant mais souple comme une liane.
Au fait où en est l'héritage de notre grand entraîneur national issu de Bègles-Bordeaux, le mois de juin approche et les Blacks attendent, quoiqu'ils ne seront qu'en début de saison.
Tout cela sans doute moins affligeant que ce foot de la contestation, d'un hooliganisme mortifère recouvert d'emm… d'anciens hauts dirigeants aux déclarations pour le moins pas très utiles ni glorieuses pour ces derniers.
Vive le rugby !
Rédigé par : Giuseppe | 23 mai 2018 à 16:26
Tant que l'on y est, vive Jupiter !
Depuis qu'il est au pouvoir le niveau des journaux monte, moins paresseux, le Canard de plus en plus brillant, les quatre dessins de la première page exceptionnels !
La semaine dernière, me semble-t-il, ses journalistes avaient emmené Borloo chez le tailleur, cette semaine il est habillé de pied en cap au frais de Macron qui a la rancœur tenace. Sacré Emmanuel il ne pardonne rien.
Seul un assoiffé de reconnaissance comme l'ancien ministre de NS pouvait s'y laisser prendre, toujours le péché de vanité de l'homme qui se pense providentiel ; il se serait bien vu revenir au pouvoir, pauvre de lui, il a servi de faire-valoir inutile pour un projet des banlieues bien mûri depuis longtemps, surtout sans mettre un kopeck vaillant.
D'ailleurs Jupiter n'a fait qu'une bouchée du rapport Borloo qui n'a rien compris, par contre, vous, braves gens qui croyez en moi, je vois bien et juste à votre place, puisque vous m'avez élu.
Donc poubelle, ce rapport ne nous mérite pas, il fait offense à notre pouvoir de création et de progrès, à notre vision commune de mise à niveau des banlieues.
Le corbeau qui jura mais un peu tard qu'on ne l'y reprendrait plus… jusqu'à la prochaine mais qui sera le suivant.
Sacré Jupiter ! Chapeau l'artiste qui va prendre le frais en Russie, l'opéra c'est plus gratifiant et plus reposant que tous ces Borloo qui voudraient m'apprendre.
Vive Jupiter ! "Ne me remerciez pas."
Rédigé par : Giuseppe | 23 mai 2018 à 15:32
@ Véronique Raffeneau | 23 mai 2018 à 08:18
"Le dosage infiniment subtil qui a caractérisé le mariage princier procédait d'une intelligence et d’une alchimie parfaites qui fusionnaient la profondeur du temps et la forme du présent."
Très jolie formule.
"On ne s'improvise pas roi en six mois ou neuf mois de campagne électorale."
Et pas davantage duchesse anglicane, qui plus est d'un duché de création récente (1801 pour le 5e fils de George III) et historiquement depuis le Ve siècle le royaume des Saxons du sud, une tribu germanique.
Harry a beau être un électron libre dans cette dynastie, il n'en est sans doute pas moins conscient de ce qu'il représente. Je pense que "princesse Meghan" qui reconnaît avoir, de longue date, pris pour modèle "la princesse des cœurs" et qui a pris place dans la vie de Harry à l'âge qu'avait Diana sa mère, lors de sa disparition tragique, ce avec une histoire familiale qui semble pouvoir faire écho à la sienne, a du pain sur la planche, et c'est rien de le dire !
Je crois me souvenir que la princesse de Galles avait fait l'effort par exemple d'apprendre le gallois, langue historique du Pays de Galles et qu'elle avait également appris un métier en rapport avec la petite enfance d'où cette grande proximité avec ses fils qu'elle avait toujours cherché à préserver et qu'il semble que l'on retrouve chez la duchesse de Cambridge, par exemple.
Je me demande ce qu'elle aurait pensé d'une future belle-fille qui coupe les ponts avec une demi-sœur atteinte de sclérose en plaques, maladie handicapante s'il en est, et qui se déplace désormais en fauteuil roulant...
Le Sussex est une région qui a sa propre police et son propre drapeau: Six gold martlets on a Blue field, first recorded in 1611, ce 'blue' étant un Pantone Blue 286, donc un bleu tirant sur ce violet qui s'est retrouvé sur le chapeau d'Elisabeth II mais qui ne se retrouve pas dans les armoiries françaises ; autrement dit ce flag est "d'azur à six merlettes d'or".
Les merlettes sont mornées au sens héraldique du terme, autrement dit désarmées, soit sans bec ni pattes, ce qui correspond à une visière de casque baissée, quand les ducs de pleine souveraineté, l'ont levée...
Plusieurs navires de la Royal Navy ont porté le nom de cette région depuis le XVIIe, autrement dit à l'époque où fut créé le 1er comte Spencer...
Il va donc falloir à la duchesse, consort en fait, de Sussex, Rachel, l'épouse d'Harry duc de Sussex, comte de Dumbarton, baron Kilkeel, dont on peut prendre connaissance du CV officiel ICI bien autre chose qu'à bien prendre la lumière sous les sunlights.
Rédigé par : Catherine JACOB | 23 mai 2018 à 12:29
@ Giuseppe 10h
"Pendant tout l'entretien avec le ministre, J-J Bourdin n'a fait que prendre des courants d'air, comme le joueur de rugby qui se fait passer par un magnifique cadrage-débordement."
Darmalin c'est Codorniou ou Guy Boniface face à Atonio ou à Bastareaud ?
Rédigé par : caroff | 23 mai 2018 à 12:12
J'ai oublié de mentionné le jeune violoniste anglais Sheku Kanneh-Mason qui a interprété pendant la signature des registres, notamment l’Ave Maria : c'était sublime !
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 23 mai 2018 à 11:46
@ Savonarole | 22 mai 2018 à 22:17
Quatre heures ? Hum...
Je réserve mes larmes pour la suite de l'histoire, le décor vient juste d'être planté, et les fanfares de s'éteindre. Les peines de cœur et les scènes de ménage sont par tradition de rigueur à la cour d'Angleterre. Sa Majesté, qui a stoïquement supporté les fredaines de son Prince toute sa vie, les idioties de son fils aîné, et les traîtrises de sa belle-fille, devra-t-elle maintenant endurer une autre annus horribilis ? That is the question. Si elle vit aussi longtemps que sa mère, elle risque de tremper encore pas mal de mouchoirs, mais certainement pas en public : never explain, never complain.
Rédigé par : Lucile | 23 mai 2018 à 11:40
95% des cheminots on voté contre la réforme de la SNCF.
Ma parole, ils ont bourré les urnes !
Ça ressemble beaucoup à ce qui se passe dans les pays totalitaires.
Et ils en font quoi de ce sondage bidon ?
Rédigé par : Jabiru | 23 mai 2018 à 11:34
@ Hope | 23 mai 2018 à 09:10
Comme quoi chacun a son référentiel, 9 000 000 de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté, une robe de mariée et hop ! toute la misère du monde envolée.
Darmalin a fait ce matin une démonstration "on est toujours le pauvre de quelqu'un", il a raison, mais lui pour l'instant il est du bon côté et en plus il se moque d'un Bourdin à l'agonie, cuit, usé, il n'a rien vu, rien entendu, et des petits adjoints de mairie qui voient leur misérable indemnité ponctionnée et l'autre qui ne connaissait pas du tout ses dossiers, MLP en face de EM en pire !
"Mon beau miroir", son beau miroir qu'interroge tous les matin JJB lui renvoie une image embellie, satisfaite de sa personne, et le ministre comme le renard de la fable n'avait même pas à se pencher pour ramasser le fromage Bourdin fait à point.
"Hé bé petit, comme on dit chez nous c'est à la fin du bal qu'on compte les bouses… Pauvre Bourdin…"
Rédigé par : Giuseppe | 23 mai 2018 à 11:08
Vive Darmalin !
Je me raccroche sur le vive pour faire une digression, bon c'est tiré par les cheveux mais il fallait que ce soit dit.
J-J Bourdin ne connaît pas ses dossiers ! Sur les impôts il n'a pas relevé avec pugnacité le fait que nous faisons l'avance totale sans déduction fiscale avant au moins neuf mois !
Un contribuable qui devrait payer 3000€ (j'arrondis), versera 9000€ avant retour sur avance, et quelle avance !
Pourquoi Bourdin n'a-t-il tout simplement pas demandé pourquoi le pourcentage n'est pas ajustable ? Il l'était avec le prélèvement mensuel, point clef d'ailleurs relevé par le Palmipède.
Ce fut une leçon de godille - sur tous les sujets - du ministre Darmanin devant un journaliste ignorant et passif lequel a servi uniquement de piquet à un champion de slalom, un comble pour quelqu'un qui se prend pour un porte-drapeau de l'interview agressive, il a rien cassé du tout aujourd'hui et encore moins les codes. Triste interview.
Eric Brunet est cent fois plus pugnace et lui approfondit ses sujets.
Bourdin une éolienne qui ne fait que brasser du vent.
Pendant tout l'entretien avec le ministre, J-J Bourdin n'a fait que prendre des courants d'air, comme le joueur de rugby qui se fait passer par un magnifique cadrage-débordement.
Bourdin roulé dans la farine comme un jeune débutant.
Rédigé par : Giuseppe | 23 mai 2018 à 10:00
DEUX QUATUORS
Le premier est un carré de dames qui vient d’exécuter devant nous, à l’occasion de l’intronisation dans l’ordre des cocus d’un prince du sang, leur célèbre partition « Combat de médèmes en présence de mâles nonchalants ». Elles se sont décarcassées, pour parler populaire.
Tous les motifs sont présents. Y compris – car c’est de la musique contemporaine, sérielle et tout – le crissement des pneus dans un tunnel et le froissement de tôles de la monarchie britannique sur l’asphalte républicain.
Le second est un ensemble d’hommes véritables dont le premier violon, le « grand Wil » est constamment remarquable, même à jeun. En solo il vient de nous exécuter « Savourlagnole », une pièce de vin pesante et indigeste, une variation sur la testostérone, un motif subtil dont la carence pousse à l’admiration veule et sans limite d’êtres lointains et inatteignables par les moyens usuels. A la contrebasse RM, une personnalité grave et profonde dont la prestation nocturne (21 mai à 01 h 11) embrasse tous les thèmes concernant le sort dramatique qui attend la gens masculine dans une société régie par les dadames. Au violoncelle, subtil et nuancé mon ami Achille, dans cet instrument qui demande beaucoup de doigté et d’élégance, fait pour lui. Et pour compléter, un petit jeunot, débutant, pris à l’essai sans conviction, le énième violon, votre serviteur.
Ces quatre-là se taperont longtemps sur les cuisses en se remémorant cette furieuse mêlée qui nous fut offerte par ce « quarteron » féminin. Vivement la prochaine séance !
Rédigé par : Zonzon | 23 mai 2018 à 09:19
@ Wil
@ Giuseppe
Je voudrais dire à Wil que "mais où va la France ma brave dame ?" s'adressant à Philippe Bilger, c'est pas gentil.
En fait ce que je viens d’écrire, je le sais, c'est pas fute-fute mais c'est juste un prétexte pour faire coucou à Giuseppe et lui dire que ch'uis pas surpris que son voisin ait une 4L (j'adore, toute mon enfance).
Voilà. C'est tout. En vous r'merciant...
PS sur le sujet du blog (secondairement :-)) : "Pourquoi ce samedi 19 mai a-t-il été à la fois si merveilleusement classique...?" écrit PB. "Merveilleusement classique", au prix de la robe Givenchy de la mariée... euh... faudrait p'tête pas plaisanter, hein !? Voyez c'que j'veux dire ??
Allez, bye.
Rédigé par : Hope | 23 mai 2018 à 09:10
@ Savonarole
"... j'ai commandé sur Amazon une assiette à pancakes et un teapot de chez Fortnum & Mason of London à l'effigie des deux jouvenceaux."
Je suis confuse de lire, cher Savonarole, que mon émotion a entraîné de tels frais...
Je me rends compte qu'en fait il y a un point du billet que je pouvais discuter.
"La réflexion du président de la République sur le vide qu'avait créé, en France, la décapitation du roi et sur le besoin de notre monarchie républicaine de le combler le moins mal possible, est tout à fait pertinente."
La monarchie républicaine, par exemple la verticalité poussive, le Louvre, Versailles est à mon sens sans comparaison avec la subtilité dont a fait preuve la monarchie anglaise à travers ce mariage.
Là où en France des communicants plaquent des pleins - creux - pour créer l'illusion de combler le vide dont parle le Président, en Angleterre le dosage infiniment subtil qui a caractérisé le mariage princier procédait d'une intelligence et d’une alchimie parfaites qui fusionnaient la profondeur du temps et la forme du présent.
On ne s'improvise pas roi en six mois ou neuf mois de campagne électorale.
Bref, la référence à la monarchie républicaine dont parle Philippe accable plus qu'elle n'enrichit.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 23 mai 2018 à 08:18
@ Claggart | 22 mai 2018 à 22:45
"Luc Ferry, m'a-t-on dit, aurait reproché au Prince Harry de n'avoir jamais rien fait dans sa vie, si ce n'est d'être né.
Amusant de la part de quelqu’un qui naguère recevait un traitement de 4 500 € pour un travail d'enseignant qu'il n'assurait pas."
Les maths lui ont nonobstant servi à lire son bulletin de salaire, après sa réponse à Cédric Villani : "Les mathématiques n'ont jamais servi à rien dans la vie quotidienne".
Rédigé par : Deviro | 23 mai 2018 à 00:14