C'est entendu, les lecteurs ne sont pas forcément des électeurs et je n'ai pas changé d'avis sur son livre. Je ne retire pas un mot de mon billet sur celui-ci : Les leçons de François Hollande en date du 2 mai 2018.
Mais l'atmosphère a changé et pas seulement parce qu'un sondage paraît conclure à "un risque de coupure définitive d'Emmanuel Macron avec l'électorat de gauche" (Le Figaro). A l'évidence une telle menace, enfermant le président de la République, quoi qu'il en ait, à droite, ouvrira et offrira d'autres perspectives à François Hollande qui nous parle trop du "trou de souris" pour ne pas avoir envie d'en profiter et de l'élargir.
Pas seulement non plus parce qu'Olivier Faure ne parvient pas à redonner vigueur au parti socialiste - je vois une comparaison possible, pour l'échec actuel, avec Laurent Wauquiez et les Républicains - car il ne lui suffit pas de dire absurdement qu'il a "honte" de Gérard Collomb pour se donner à bon compte le label d'une gauche désirée parce que désirable.
Mais parce que, d'abord, dans l'ouvrage de François Hollande, deux de ses parties ont été balayées par l'actualité.
En effet, les longues propositions d'avenir de la fin, filandreuses en diable, pour l'instant ont été totalement chassées du débat public et les chapitres passionnants sur la manière dont François Hollande a été floué, sans que d'ailleurs il l'admette, par Emmanuel Macron sont eux, au contraire, rentrés dans le vif politique puisque l'ancien président ne se contente plus d'être amer mais paraît vouloir s'engager, à pas de moins en moins feutrés, contre le vainqueur de 2017. Il ne lui prodigue plus de leçons, exercice pour lequel, après son quinquennat, il n'était guère légitime, mais s'arme de rancune et d'opposition pour faire oublier qu'il n'a pas pu se représenter l'année dernière. Il n'est plus un mauvais joueur mais un joueur qui aspire à sa revanche et cela change tout. Même si personne, Olivier Faure le premier, ne croit ce retour possible.
Reste la première partie de son ouvrage consacrée à l'inventaire complaisant de son mandat présidentiel qui aurait été performant et irréprochable à l'exception d'une faute sur la déchéance de nationalité et d'une maladresse tactique pour la loi El Khomri. C'était peu de contrition mais qui pouvait s'imaginer que François Hollande moqué par beaucoup, déstabilisé, humilié par les frondeurs lui ayant rendu la politique impossible, n'aurait pas l'orgueil rétrospectif de se célébrer en même temps que son action présidentielle ?
A la Maison de la Chimie, le 7 juin, à l'invitation de la Fondation Jean-Jaurès, François Hollande - c'était une première - a longuement exposé les réussites de son quinquennat, les avancées qu'il a permis et les bases solides qu'il a installées pour son successeur qui ne saurait laisser croire que des éléments positifs incontestables ont résulté seulement de sa première année de mandat. Par ailleurs François Hollande n'a pas varié sur sa double repentance.
Mais l'oralité et le talent - avis unanime - dont il a fait preuve, l'avocat brillant qu'il a su être pour défendre, selon beaucoup encore, l'indéfendable ont clairement modifié la donne et sans doute instillé de l'espoir dans son dernier carré de fidèles, Michel Sapin en tête. L'inventaire n'est sans doute plus apparu, comme dans le livre, pour une tentative prématurée et utopique quoique courageuse de projeter une lumière rose sur un bilan perçu comme sombre mais, grâce à ce discours, telle une arme qui, projetant son passé dans le présent du pouvoir et peut-être le futur fantasmé du sien, pourrait le préparer à une autre bataille.
Car François Hollande, si une qualité doit lui être reconnue, est un homme de campagne. Il a quitté le faible socle de 3%, quand il s'est lancé seul, et il a été élu président en 2012. La faiblesse de douter de sa supériorité n'est pas son fort.
Il a battu la campagne et qui croyait en lui, sinon lui-même, quand il a commencé sa longue marche ?
Il va rebattre la campagne et on aurait tort, aujourd'hui en tout cas, de se gausser. La haine - il ne démord pas d'avoir été trahi -, l'alacrité, la vigueur et l'intelligence renouvelées, l'odeur de poudre de la politique pourraient faire des miracles. Pour une fois l'Histoire repasserait les plats. C'est le rêve qu'il caresse au fond de lui.
Illusions ou non, cela emplira une existence que le bonheur manifestement ne suffit pas à combler.
Danièle Obono se moque du petit peuple, elle s'estime mal rétribuée pour se loger en tant que député.
Comment vivait-elle avant ? Quand on voit le montant octroyé et avantages de cantine à l'Assemblée, j'imagine que c'est dans la soie qu'elle dormait avant son élection.
Assez de ces pleurnicheurs à réclamer, 9 000 000 de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté en France... Quel était son salaire, son statut auparavant pour réclamer encore plus !
Assez de ces personnages, ils sont là pour nous servir et oublier leur petit nombril.
Peste ! On n' en sortira jamais de ces petits marquis, finalement je vais regretter Aquilino Morelle et ses souliers vernis.
Comme toujours, les pires sont ceux qui devraient être à l'écoute des misères autour d'eux, mais qui écoutent surtout leur estomac, détestable revendication, il ne manque plus qu'elle se mette à crier famine et qu'elle nous annonce qu'elle ne peut même plus manger de pâtes.
Rédigé par : Giuseppe | 11 juin 2018 à 16:48
"« Le peuple socialiste, le peuple de gauche, ceux qui sont attachés à la démocratie, sont plutôt heureux que je puisse leur redonner une vision, un espoir, une explication », a déclaré l'ancien président de la République…" (AFP)
Il a pas tort Pépère, sauf qu'à l'époque le Parti Radical était raillé par le Palmipède en écrivant qu'une cabine téléphonique pourrait suffire à une assemblée. Pour le PS aujourd'hui la cabine serait encore trop grande.
Sacré Pépère et son peuple de gauche aussi épais que du papier Job !
Les socialistes doivent adorer ce genre de compliment qu'il s'adresse à lui-même.
Mais on ne sait jamais avec lui, il est peut-être encore dans la blagounette, enfin ce qui reste de ses soutiens apprécieront.
Il nous aura bien fait rire ce président qui n'en finit pas de disparaître, pour être la risée cynique de la toile.
Rédigé par : Giuseppe | 11 juin 2018 à 14:35
Se préoccuper de Hollande aujourd’hui c’est comme suivre un corbillard vide qui rentre au dépôt.
Rédigé par : Zonzon | 10 juin 2018 à 19:43
@ stephane
"Inaudible" oui c'est le mot et ses mimiques accentuent le décalage.
Rédigé par : jlm | 10 juin 2018 à 16:00
Aliocha, ami, je me souviens de toutes les phrases de Proust dont il faut se souvenir.
Et, le matin, quand je me lève de bonne heure, surgit lentement de ma mémoire, à peine réveillé, pantelant de sommeil, quand les animaux s’ébrouent encore en bruissant de tous les endolorissements du corps qui se réchauffe petitement à travers les trouées vertes, aléatoires, inattendues, laissant passer un soleil encore hésitant mais assuré de son parcours royalement périodique, comme si un Dieu, féru de mathématiques et se tenant à des lois immuables, édictées une fois pour toutes, à la disposition de tout être en recherche de vérités, comme il y en aura constamment – et qui seront cette pointe du savoir consensuel disponible pour les sages – pour autant qu’on puisse imaginer que la notion de finalité ait un sens – et les feuilles des arbres frémissantes dans le vent léger qui s’agite, inquiet du côté de l’Orient – cette contrée compliquée dont aimait parler le vieux Norpois chaque fois que Madame Preudhurin désirait briller auprès d’un nouveau, qu’elle voulait, pour tout dire « chiper » à cette garce de Cathy J, une soi-disant artiste – on sait de nos jours dans les milieux « upper class » ce que cette appellation dissimule de fausseté, de vice et même de délits tant les coteries sont adossées les unes aux autres par ce phénomène absolument rémanent de la corruption politique – et, comme l’avenir prévisible montrera à ceux qui subsisteront de cette époque bénie, ô combien disparue avec ses ors, ses vêtures magnifiques, ses odeurs, ses chants suaves et cette subtile impression d’appartenir à un temps – un temps perdu à jamais – où ils étaient les ultimes bénéficiaires de la beauté, alors revenaient toutes ces immarcescibles émotions qui se mouvaient en moi et, que, subitement, au détour d’un chemin, dans l’interstice d’une haie d’aubépines, je voyais, comme dans un halo, l’image floue, douce, presque animée, indolente de suavité – mais dont je savais par cœur les inflexions, les abandons, les délices mais aussi les petitesses bien humaines – de Lucile.
Rédigé par : Zonzon | 10 juin 2018 à 14:48
@ jlm
Excellentes observations qui convergent avec les miennes et le constat douloureux que Hollande a été un président de droite et que sa non-candidature fut une juste punition de la part des électeurs de gauche qu'il a roulés dans la farine.
Heureusement que son ennemi était le monde de la finance, qu'est-ce que cela aurait été si ce même monde avait été son ami. On va le voir avec Macron.
Hollande, si je trouve des aspects positifs à son mandat, a davantage que les autres trompé sa base électorale. On ne saurait être déçu, puisqu'il n'y avait rien à en attendre. Aussi je préfère saluer les bonnes surprises.
Il passe là à la télé, il est inaudible... et Julie devrait demander pour lui des conseils diététiques à Trierweiler.
Rédigé par : stephane | 10 juin 2018 à 12:24
RECTIFICATIF & EXCUSES
Zonzon a commis une bévue. Il est marri. Il ne peut que s’humilier publiquement. Ce n’est pas chez Barbedienne, illustre sculpteur - dont les chouettes sont ravissantes (nous en reparlerons plus tard) - mais chez Barbelivien qu’il donne rendez-vous à Noblejoué, son ami/e, à l’abri des gens sordides qui nous poursuivent de leurs quolibets !
Bon dimanche à tous ceux qui aiment Noblejoué et Zonzon !
Rédigé par : Zonzon | 10 juin 2018 à 12:06
Rédigé par : Achille | 10 juin 2018 à 11:37
Tout ou presque a été dit sur FH, je vois mal où l'on peut lui faire crédit ou si peu :
https://www.contrepoints.org/2017/01/12/277483-bilan-catastrophique-de-hollande-chiffres
Bon, mon voisin me rappelle à l'ordre, et je ne voudrais pas manquer à mes devoirs de sélectionneur/stratège.
Rédigé par : Giuseppe | 10 juin 2018 à 11:12
Zonzon, ma mouche préférée, décapsuleur adoré de toutes les hypocrisies, souvenez-vous de cette phrase, la plus longue de la littérature française et qui en contient les perles les plus subversives - l'opprobre seule crée le crime - qui permet par ailleurs de se raccrocher au sujet du jour. Hollande se fit élire sur un mensonge, continuer à mentir ne permettra donc aucune réélection mais, et peut-être après tout est-ce la victoire qu'il désire, celle d'être dévoré par la bête qu'il tentait de dompter :
http://proust-personnages.fr/?page_id=8986
Rédigé par : Aliocha | 10 juin 2018 à 11:11
@ Jean-Marc
Bien d'accord avec vous sur les Rafale, mais souvenez-vous des déclarations de Sarkozy avec son ami Lula !!
Je vais cesser de rejouer le match.
Je reconnais un mérite à Sarkozy, c'est d'avoir utilisé les Rafale, ce qui a permis d'en vendre par la suite.
Il ne faudrait toutefois pas négliger ce que Hollande a fait de bien, car tout n'est pas à jeter dans son quinquennat.
Mais Macron le dirait, on apprend davantage des mauvais exemples que des bons.
@ Achille
Vous parlez de gens de droite sur ce blog, je suis bien d'accord, mais pourriez-vous m'indiquer ce que la politique de Hollande a eu de gauche ? C'est tout le problème par rapport aux frondeurs. Pour sa défense je dirai qu'il aurait pu faire largement pire et que sa politique social-libérale a assaini un peu la base de travail du successeur.
C'est comme Macron, c'est un Fillon en plus light mais qui veille pour le moment à ne pas se mettre les fonctionnaires à dos. Mais avouez que la droite ne pouvait pas rêver d'un meilleur représentant.
Les déçus de gauche se retournent vers celui qu'ils ont poussé vers la sortie, Hollande. Et ainsi Macron a son opposition pour 2022, c'est-à-dire aucune, et il est prêt à mettre en place une dictature comme la France n'en a jamais connue sous la Ve République. Les résultats, eux, se font attendre, et les fiches de paye sont rabotées.
Rédigé par : stephane | 10 juin 2018 à 10:56
@ stephane
"Il a permis aux classes moyennes basses d'accéder à la propriété quand le seul accès pour ces mêmes classes était de racheter des HLM à l'époque de Sarkozy avec des copropriétés actuellement en faillite."
Je ne connais pas la réalité des chiffres mais je doute que l'impact ait été suffisamment important pour qu'on en tire une conclusion positive (nombre d'accédants supplémentaires ? endettés pour combien de décennies ? combien ont entre-temps perdu au moins un emploi dans la famille ? etc.), une évaluation sérieuse mériterait d'être menée. Par contre l'impact de la baisse de la rémunération du livret A que nous devons aux socialistes a forcément eu des conséquences néfastes sur les "petits" revenus = baisse du pouvoir d'achat aggravée, incitation à la consommation (dont c'était peut-être le but recherché) et diminution de l'épargne nationale.
En face les aides aux entreprises qui ont été subventionnées par les mêmes petits revenus n'ont eu aucun effet sur l'emploi sinon en "finançant" des emplois au prix fort.
Si on met ces éléments dans la balance je ne crois pas que ce soit au bénéfice de la politique du PS, puisque ce sont encore les gens aux faibles revenus qui ont pris sur la figure et qui ont perdu le bénéfice de leur épargne. D'ailleurs ne disait-on pas déjà sous Hollande qu'il est plus rentable de taper sur les moins riches car ils sont plus nombreux ? M'égaré-je ? Ce sont les mêmes visions bloquées qui animent Hollande et Macron. En fait, aucun n'a prévu la possibilité que le pacte libéral soit un jour rompu : aujourd'hui c'est Donald Trump qui fait la leçon a tout ce petit monde en leur rappelant que l'imprévisible est toujours à prévoir. Belle leçon ma foi qui vaut bien un fromage...
Rédigé par : jlm | 10 juin 2018 à 10:43
@ Mary Preud'homme | 09 juin 2018 à 22:03
Et en plus vous êtes une spécialiste du cyclisme ! A pratiquer chez soi minimum 20 minutes tous les jours, c'est excellent pour le moral.
Après la défaite contre les Blacks j'ai dû pédaler au moins le double, dans ma tête je cherchais la solution pour les battre.
Comme quoi c'est un sport complet qui fait travailler la tête et les jambes.
Rassurez-vous, dans ma région il existe autant de cyclistes que de sélectionneurs, d'ailleurs aujourd'hui devant un petit Picpoul de Pinet bien frais (j'insiste sur l'AOP Pinet), le match prochain devrait être envisagé avec plus de sérénité en parlant de Monsieur Rugby.
"Sir John" officieusement : nous étions gamins et il était l'idole de tout un pays, son frère était aussi exceptionnel.
Euh… Je me suis un peut-être un peu éloigné… Tant pis.
Rédigé par : Giuseppe | 10 juin 2018 à 10:37
S'il est une qualité qu'il faut reconnaître à FH, c'est bien la ténacité qu'il met à persévérer, seul contre tous, dans la défense d'un bilan dont le passif a largement excédé l'actif.
Son échec cuisant, FH en est l'unique responsable. Ce sont avant tout la politique qu'il a menée et les résultats - ou plutôt l'absence de résultats devrais-je dire - qui en ont découlé qui expliquent le déception et le désaveu grandissants des Français au fil de son quinquennat et qui l'ont conduit pour une fois à faire preuve de clairvoyance en décidant de jeter l'éponge avant la fin du combat. Macron ou pas Macron, FH était de toute façon grillé et n'aurait pu remporter ce nouveau défi que fut la présidentielle 2017.
EM a su faire preuve d'opportunisme en exploitant habilement le créneau qui lui était ainsi offert, la droite se chargeant de lui dérouler en prime un épais tapis rouge en s'effaçant du chemin grâce au "Penelopegate". Il ne pouvait rêver de conditions plus favorables !
Dans ces conditions, nous aurions attendu de cet ex-Président normal redevenu simple citoyen qu'il fasse preuve de plus de discrétion, d'humilité. Cela aurait paru plus en cohérence avec les résultats de son action politique et le jugement que les Français ont porté sur celle-ci et sur sa personne. FH ne semble pas aujourd'hui le mieux placé pour donner des leçons.
Rédigé par : Michel Deluré | 10 juin 2018 à 10:28
@ stephane
La négociation des Rafale se fait sur des années, et ce n'est pas juste un avion qui est vendu.
Pour l'Inde on est passé de 126 à 36 au final, pour l'Egypte le contrat est interdit par les copains de Marchenoir qui interdisent la vente (nos chers alliés USA).
Puisque c'est Hollande qui a vendu en Inde il semble qu'il y ait surfacturation et donc possiblement des dessous de table.
https://www.courrierinternational.com/article/inde-le-contrat-des-rafale-t-il-ete-biaise
Gageons qu'Eliane Houlette et le PNF vont instruire.
Rédigé par : Jean-Marc | 10 juin 2018 à 10:17
Ce n’est pas mon habitude d’écrire le dimanche, question de religion, mais là c’est trop fort - j’éclate tellement dans ma création -, la pulsion est irrésistible. Tant pis je prendrai mon lundi, comme les coiffeurs !
J’apprends, comme le dernier des derniers, que mon ami Noblejoué serait mon amie Noblejouée. Selon une information délivrée par une commère [9 juin à 23 h 38] : « Ecoutez, vous êtes tellement TRANSPARENTE que c’en est pitié » et confirmée par le grand Wil [9 juin à 22 h 06], lequel devient méchant depuis qu’il a arrêté de boire, suite probablement à mon algarade qu’il a eu tort de prendre au sérieux – ce serait bien la première fois qu’on le fait : «.. J’imagine que là, ELLE va me répondre une encyclopédie… ».
Je commence à douter de ma libido. Zonzon, serait-tu en train de passer de l’autre côté ? Zonzon de la jaquette ? Je suis troublé. Mais voici qu’une autre commère [10 juin à 0 h 13] me rassérène, s’adressant à mon ami/e elle lui balance : « Vous êtes quand même bien plus doué pour jouer au c** qu’au noble ».
Pour cette commère il n’y a aucun doute, mon ami/e est du sexe masculin ; pour trois raisons
1. L’adjectif « doué » est au masculin.
2. noble est ici employé comme substantif : un noble. Le masculin l’emporte. Sinon il fallait dire : qu’à une noble.
3. C’est là le « nœud » du problème, le sigle c** ! Je me suis renseigné auprès du maître des dictionnaires : ce sigle est d’essence masculine. Il possède d’ailleurs un féminin : c*nn*, ou c**ne ou encore c*n*e et ainsi de suite jusqu’à épuisement des solutions fournies par l’analyse combinatoire.
Je reste donc dans l’ambiguïté dont, comme d’habitude, je vais sortir à poil !
- Eh bien je proteste vos honneurs ! On exige de nous notre identité réelle, sus aux pseudos. Et le sexe alors ?
- Comment s’écrire, se parler, échanger, converser, heu ! séduire, empapaouter…heu ! sans ce détail !
- Vous avez dit détail, votre cas devient désespéré !
- Objection ! Comment se comporter correctement en ce chemin à deux voies uniques lequel est maintenant devenu une autoroute si large qu’on n’en peut plus apercevoir les limites.
- Votre flair ! Votre flair ! Je ne sais ! Tout de même vous n’êtes plus un enfant !
- Un enfant ! Ah ! la ! la ! de nos jours.
- Que proposez-vous ?
- La solution de Patrice Charoulet. Rendre obligatoire la « déclaration de sexe » avant d’entrer dans un blog. C’est simple, pas trop humiliant…
- Pour les dames ?
- Vous finassez, ne m’interrompez pas, s’il vous plaît, notre débat est suffisamment astringent. Voyez-vous, de notre ami Patrice, je connais son patronyme, son prénom – permettez-moi de vous faire remarquer que c’est un prénom quelque peu « indécidable », si l’on peut dire, à la différence d’un Philippe, qui a sa Philippine ou d’une Marguerite qui n’a pas son Marguerin – je connais aussi son adresse, son numéro de téléphone, le numéro d’immatriculation de son char si je voulais, c’est dire. Et bien je ne sais pas s’il est homme ou femme !
Supposez un seul instant qu’un beau matin j’aille sonner à sa porte, un bouquet de fleurs à la main ! Voyez l’angoisse !
- Vous me convainquez. Il faut agir ! Et vous, Zonzon, vous êtes un homme ?
- Euh !
Pour en revenir à Noblejoué, cher/ère ami/e, je vois que vous êtes la cible de mauvaises gens, mais je commence à comprendre pourquoi. Croyez-moi vous ne serez plus seul/le. Je vous donne rendez-vous chez Barbelivien où nous allons converser loin de la foule, laquelle va nous lâcher les mollets, trop occupée qu’elle est à se déchirer sur…comment qu’ils disent déjà… sur un certain Auland, ou Holand, je ne sais !
Rédigé par : Zonzon | 10 juin 2018 à 10:12
Macron a marché sur Hollande, reste à savoir si ça va lui porter bonheur.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 10 juin 2018 à 10:11
Comme on le voit, les socialistes français doivent rêver de retourner aux affaires puisque l'Espagne vient de démontrer que c'était possible. Il faut dire que Mariano Rajoy a bien aidé, accumulant bourde après bourde et incapable de maîtriser la situation quant à la corruption régnant au PP.
Que le président français prenne note : faire la morale au président américain ne suffira pas à redorer son blason français... Sa mollesse devant les différents "cas" qui se sont succédé (Ferrand, Darmanin, Hulot, Pénicaud, et maintenant son dit "bras droit") fera voir les anciens plus blancs qu'ils ne le sont peut-être.
En aparté, un petit mot de réconfort pour Manuel Valls qui s'est tourné vers le parti Ciudadanos pour la mairie de Barcelone, croyant que le PS était mort et enterré dans toutes les Espagne. Erreur de diagnostic qui va lui coûter cher, d'autant qu'il l'assortit à une invraisemblable morgue à l'égard des puissants catalans qui ne sied guère à cette société où règne une culture de la négociation depuis la réunion de l'Aragon avec les Comtés catalans.
Autrement dit, et si le problème n'était pas François Hollande mais ses entourages ? [non je blague !]. Quoi qu'il en soit, le prochain est toujours pire que le précédent... Et si on allait direct au pire et qu'on en finisse ? [non, je plaisante, le pire n'a jamais apporté le meilleur !]. En tout cas le casse-tête des prochaines élections recommence déjà.
Rédigé par : jlm | 10 juin 2018 à 10:08
"François Hollande rebat la campagne..."
Et grâce à son embargo les Russes font leur beurre...
https://www.facebook.com/sebastien.guillemot.7/posts/10215168096307922
"Merci" François...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 juin 2018 à 09:38
@ stephane | 09 juin 2018 à 20:13
« Il est rassurant que certains sur ce blog, bien que n'étant pas de fervents supporters de Hollande, lui reconnaissent quelques mérites et qu'il n'a pas tout raté. »
En fait sur ce blog je ne vois guère que Marc GHINSBERG qui défende le mandat de François Hollande avec une louable abnégation.
Il faut lui accorder un certain mérite car sa tâche n’est pas facile sur un blog où les intervenants sont très majoritairement de droite. Cela lui vaut régulièrement quelques quolibets de la part de certains habitués, mais il sait y répondre avec aplomb et il faut le dire une certaine élégance.
Même si je n’échange jamais avec lui, je le lis avec plaisir car il est d’une honnêteté intellectuelle inattaquable.
Concernant François Hollande, ce n’est pas tant le bilan de son mandat qui l’a conduit à ne pas se représenter. Dans le contexte difficile des années 2012-2017 (crise économique, recrudescence des attentats de Daech), il a su limiter les dégâts autant que faire se peut.
C’est plutôt la façon dont il a incarné son rôle de chef d’Etat qui est responsable de sa chute de popularité. Un président ne saurait être « normal » contrairement à ce qu’il prétend. Son attitude un peu empruntée, son côté trop bavard avec ses « amis » journalistes et sa manie de vouloir faire un bon mot pour amuser la galerie, étaient devenus insupportables, y compris chez ceux qui l’ont soutenu au début de son mandat.
Son comportement trop consensuel lui a valu une fronde de son propre parti, avec pour effet l’implosion du PS, construit de main de maître par François Mitterrand, et qui aura désormais bien du mal à se reconstruire.
Et cela c’est impardonnable.
Rédigé par : Achille | 10 juin 2018 à 09:30
Pourquoi, cher Philippe écrire : « …les chapitres passionnants sur la manière dont François Hollande a été floué, sans que d'ailleurs il l'admette, par Emmanuel Macron… » alors qu’en conclusion du chapitre intitulé « Faire confiance » consacré à ses relations avec Emmanuel Macron l’ancien président de la République écrit : « J’ai toujours admis la compétition politique. Mais je pense qu’elle doit se livrer au grand jour et s’assumer franchement. Convenons que ce ne fut pas le cas. »
C’est trop subtil pour vous ?
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 10 juin 2018 à 08:17
Hier, samedi, j'ai appris ceci :
A Trappes, les juifs sont partis. (Raphaëlle Bacqué, chez Finky)
L'écologie, c'est des histoires de filles. (DSK, il y a quelques années, dans une réunion entre cadres du PS)
Edouard Philippe était rocardien à l'ENA.
Casanova mesurait 1m97. (Sollers, Casanova l'admirable)
Le parti de Macron est un parti deux points zéro. (Serge Moati, Ma dernière campagne, TV 5 Monde)
On imprime avec trop de facilité. (Antoine Oudin)
Les lobbies sont au pouvoir. (Périco Légasse)
Stendhal espérait être lu vers 1936.
Infobésité entre dans le dictionnaire.
De tout temps, les pamphlets ont changé la face du monde. (Courier, 1824)
Parler est bien, écrire est mieux. (id.)
Et... France-USA : 1 partout. De quoi passionner tout un peuple intelligent et cultivé, remplir des brasseries, des bus ou un samedi soir sur canapé.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 juin 2018 à 08:14
En plus, je suis en train de regarder la série "The Walking Dead", donc je réfléchis à la façon de survivre dans cet environnement ou quelque chose comme ça et donc l'être humain vaut encore moins que d'habitude.
En fait, regarder les soi-disant intellos de Bilger.com se débattre inutilement c'est un peu comme sur une plage de la côte ouest où on ramasse des coquillages.
"Les moules s'ouvriront avec un peu de chaleur".
Rédigé par : Wil | 10 juin 2018 à 00:20
« François Hollande revendique par ailleurs "la continuité et la cohérence tout au long du quinquennat", du discours du Bourget jusqu'au pacte de responsabilité et le CICE. "On me dit souvent que sur un septennat j'aurais été réélu, pas de chance, c'est un quinquennat", a également ironisé l'ancien président. »
Il suffit de le croire et c'est bien connu avec des si on mettrait Paris en bouteille.
Rédigé par : Giuseppe | 09 juin 2018 à 22:38
@ Giuseppe | 09 juin 2018 à 21:28
Christian Prudhomme ne peut que vous approuver.
Quant à moi bien davantage preude que prude aussi !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 juin 2018 à 22:03
@ stephane | 09 juin 2018 à 13:31
Sur les mérites comparés des divers présidents, une chose est sûre, à l'approche du Tour de France le directeur de course pourra à l'avenir y inscrire ce nouveau col.
Si on fait passer la droite des tirets sur les quatre derniers sommets, la pente est bien plus rude à partir de 2012.
Ceci n'est pas pour arranger le futur et parler du passé n'effacera pas, c'est sûr, l'ardoise.
"Hollande a dû nettoyer la dramatique situation laissée par le candidat sortant avec des déficits colossaux."
Euh… stephane, vous vous emballez un tout petit peu, d'autant plus que FH avait le profil d'un gregario plutôt que celui d'un Federico Bahamontes.
Rédigé par : Giuseppe | 09 juin 2018 à 21:28
François Hollande me fait de plus en plus l'effet d'un ravi de la crèche. Un ravi à qui l'on disait, après que Lionel Jospin se fut ravi de la vie politique, qu'il n'aurait pas les capacités pour lui succéder, ce qui le vexa comme un pou. Un ravi qui se ravit lui-même en refusant de se représenter, et qui n'est assurément pas à la hauteur de son abdication puisqu'il se ravise. Quand on abdique, on ne se ravise pas.
Je me souviens de m'être dit qu'après que Benoît XVI eut abdiqué trois ans et dix mois plus tôt que Hollande, le fait que le chef de l'Eglise et celui de sa fille aînée renoncent à si peu de distance était le signe que le monde était devenu trop lourd à porter. L'abdication de Hollande le plaçait dans la lignée des hommes d'Etat sacrificiels, de Louis XVI à Philippe Pétain qui déclarait: "Je fais don de ma personne à la France", comme Hollande nous faisait don de son ambition qu'on croyait satisfaite : il avait bien dégusté du pouvoir, il était rassasié, ravi, il s'était tapé la cloche et pouvait se taper sur le ventre.
Ce n'est pas qu'en abdiquant, Hollande se fût déjugé : il avait tout réussi, mais jugeait inconvenant de se représenter puisque Macron marchait sur ses plates-bandes, au point qu'Asselineau pouvait supposer que la mise en orbite de Macron avait été un coup monté par les Gracques avec l'assentiment de Hollande. S'il s'y résigna, le sacrifice de cette ambition fut de courte durée. Ce Louis XVI de manège n'a pas la tête politique, ça nous la coupe au point où il ne l'a pas. Il ne se rend pas compte qu'un roi fainéant de sa trempe à l'instar de Chirac ne manque au peuple qu'une fois exfiltré pour cause d'inaction.
Quant à son "orgueil rétrospectif", quoi qu'ait fait un homme au pouvoir, il ne regrette jamais rien. Rappelez-vous Jospin le thyroïdien cherchant à se convaincre en suffoquant comme un tyran que lui, l'ancien trotskiste, il était fier d'avoir des communistes dans son gouvernement. Hollande n'a cessé de nous dire : "Ca va mieux" et on entend encore Léa Salamé essayer de le réveiller : "Vous plaisantez ?" "Non, je fais un inventaire." Jospin, le premier, employa cette expression de droit d'inventaire parce qu'il prenait la suite d'un politicien madré, lequel avait roulé la France qui lui en sait gré en bonne pomme, vénérant la mémoire de cet Ali Baba montaldoesque qui traitait de chiens quiconque aboyait contre ses prévarications. Mais de quoi se mêlait Hollande de dresser l'inventaire de l'homme globalement honnête auquel il succédait, et qui s'était retiré de la vie politique, non parce qu'un macronnet avait volé son créneau commercial et sa clientèle électorale, mais parce qu'il ne pouvait supporter que cinq ans d'action au service d'une certaine France débouchassent sur Le Pen.
Et maintenant, dans l'espoir de se succéder à lui-même, le président qui n'a pas inventé la poudre s'inventorie en trouvant son bilan entièrement positif à deux exceptions près. Il se fait juge et partie après avoir détruit son parti. Pitié ! Le néant du Hollandais volant nous a fait connaître les ors du néant de l'économisme qu'on appelle le macronisme. On ne va quand même pas en prendre pour quinze ans de néant !
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 09 juin 2018 à 21:03
Bonsoir Jaribu,
J’avoue n’avoir pas compris pourquoi le NPA a décidé de désigner Philippe Poutou pour le représenter dans la campagne présidentielle de 2012, alors qu’Olivier Besancenot tenait très bien le rôle de leader.
Ce type est d’une nullité affligeante. Aucun vocabulaire, aucun sens de la répartie, aucune culture d’entreprise, en fait pas de culture du tout.
On dirait un personnage sorti tout droit de Germinal, avec la différence notable qu’à l’époque de Zola les conditions de travail étaient très dures et pouvaient justifier ce « jusqu’au-boutisme » de la part des "classes laborieuses".
Rédigé par : Achille | 09 juin 2018 à 20:28
Il est rassurant que certains sur ce blog, bien que n'étant pas de fervents supporters de Hollande, lui reconnaissent quelques mérites et qu'il n'a pas tout raté.
A ceux qui pensent qu'il veut revenir, croyez-vous vraiment qu'ayant eu la lucidité de ne pas être candidat, permettant l'élection de Macron, Hollande voudrait se placer pour 2022 ?
Cela arrange Macron que Hollande occupe l'espace du côté gauche, Hollande est en quelque sorte son Philippe de gauche. Il reste à étendre le périmètre car ces deux échasses finiront par le faire tomber le moment venu, même si en matière d'échasses, le Béarnais Bayrou pourrait donner des leçons.
Hollande a raison de ne pas se laisser voler les bonnes décisions qu'il a prises même si on pourra toujours dire qu'il avait été bien conseillé. Et puis il s'ennuie, il faut comprendre.
Rédigé par : stephane | 09 juin 2018 à 20:13
François Hollande n'a jamais endossé l'habit de Président. Politicien-stratège à l'ancienne, espérant toujours que les choses s'arrangent d'elles-mêmes, il était hésitant et lent, alors que le rythme de notre époque est soutenu et rapide.
Mais qu'il veuille défendre son honneur de Président, c'est de bonne guerre, qu'il veuille continuer d'exister politiquement, c'est compréhensible. Cette fonction n'est pas un emploi comme un autre, après cinq ans de tourbillon, de rencontres intéressantes, de stress, de vie passionnante, de critiques incessantes, je pense qu'il est difficile au Président sortant, quel qu'il soit, de ne plus se préoccuper de politique et, à moins de l'exiler...
Il n'était pas fait pour cette fonction, c'est évident, mais qu'il critique son successeur ne me paraît pas anormal, c'est sans doute plus facile de voir les erreurs des autres de l'extérieur... Car M. Macron n'est pas parfait, loin s'en faut, même s'il a plus de stature et est plus représentatif... ce qui ne fait pas tout non plus. On jugera dans quatre ans, pour l'instant beaucoup de réformes mais de bien piètres résultats visibles, sauf des taxes.
François Hollande a fait des erreurs, il a été au moins très "Président" lorsque la France a eu à vivre des attentats meurtriers. Je lui reconnais au moins cela.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 09 juin 2018 à 19:30
Hollande ignore apparemment qu'on ne se baigne jamais deux fois dans la même eau, et que les madeleines ne se réchauffent pas.
Rédigé par : Tipaza | 09 juin 2018 à 18:21
Euh... Philippe Bilger a écrit en novembre 2016 qu’Emmanuel Macron savait qu’il ne serait pas président en 2017. Alors, re-euh...
Rédigé par : Hope | 09 juin 2018 à 17:58
@ Marc GHINSBERG | 09 juin 2018 à 11:41
Ben voilà ! La réponse à ma question !
(Pour mémoire : "Car cette fois-ci il va falloir vraiment expliquer, logiquement…")
Vous donnez enfin un sens à votre texte en trois lignes au lieu de vous perdre sur cinq paragraphes.
C'est ça la logique d'un matheux : clair, simple et court :)
@ Giuseppe | 09 juin 2018 à 11:47
Fan de rugby comme vous la question est : nos coaches vont-ils enfin comprendre la tactique anglo-saxonne vieille comme le rugby, donner le minimum en première mi-temps et se déchaîner à la seconde quand les autres sont fatigués.
Hollande n'avait pas compris cela !
Il gagne la première mi-temps et se fait doubler par un jeunot qui parle anglais mieux que lui à la deuxième.
Hollande ne s'était pas fatigué pour les citoyens, fans ou pas, mais beaucoup par Valérie, pour Julie et avec les journalistes.
Macron lui, avait compris.
Rédigé par : Claude Luçon | 09 juin 2018 à 17:45
@ Zonzon
"RELIGION Pour ce qui concerne l’Incarnation j’ai entendu des explications plus convaincantes que celles de notre spécialiste de l’Ecole du Louvre."
L'important n'est-il pas que notre lettrée nous apporte informations, idées et style ?
Convaincu, pas convaincu... De toute façon, on ne l'est jamais que jusqu'à informations et réflexion supplémentaire. Et de même, ce qui ne convainquait pas peut le faire suite à un élargissement et à un approfondissement de la réflexion.
A propos de suite, j'attends justement qu'elle continue.
"INTUITION On est toujours le petit prince de quelqu’un."
Si je doute que ce soit vrai, l'idée est belle et fort bien dite.
Rédigé par : Noblejoué | 09 juin 2018 à 17:31
@ Achille 08 juin 2018 à 21:43
Bonjour Achille,
Le "brave" Poutou comme vous l'appelez a des soucis pour mobiliser ses militants afin qu'ils manifestent contre le groupe Ford qui vient de décider de fermer l'usine de Blanquefort. 800 personnes seraient concernées, le plan social est en cours !
Comme quoi quand le climat social se détériore et que le "jusqu'au-boutisme" devient la règle, les actionnaires en viennent à des décisions douloureuses qui pénalisent tout le monde dont des salariés qui ne demandaient qu'à travailler.
Rédigé par : Jabiru | 09 juin 2018 à 17:21
Défendre le bilan de Hollande sur certains points ne signifie pas qu'il aurait été un bon président pour le quinquennat actuel. Lui-même le sait, puisqu'il n'a pas été candidat. Valls et Hamon sont à des kilomètres de sa lucidité.
@ Jean-Marc
Je vous rejoins, mais j'ai dit a fait vendre des Rafale alors que Sarkozy, lui, se vantait d'en avoir vendu, se prenant pour Serge Dassault. Nuance, et pourtant l'avion avait cinq ans de plus.
Les taux n'ont pas baissé en Grèce et peu en Espagne et en Italie, par contre le spread entre les taux français et les taux allemands s'est fortement réduit et le spread entre les taux français et ceux des autres pays hors Allemagne s'est accentué. C'est un signe de bonne gestion des finances publiques.
Le revers de la médaille est la rémunération des contrats d'assurance-vie, PEL et autres dont il a fallu modifier le taux de prélèvement. En effet piquer 20% sur un contrat qui en rapportait 3, il faut amener à 60% de prélèvements pour un contrat rapportant 1% pour que les rentrées fiscales soient les mêmes.
Je vous rejoins sur les économies sur la charge d'intérêts, économies d'autant plus importantes que FH a récupéré un pays surendetté malgré les promesses de désendettement du candidat sortant, crise ou pas crise, fonctionnaires ou pas.
Rédigé par : stephane | 09 juin 2018 à 17:05
@ Mitsahne | 09 juin 2018 à 12:13
"S’il vous plaît, pas d’écharnement thérapeutique."
Excellent, c'est surprenant vous ne faites pas l'âge de votre écriture…
Je ne peux résister, chaque fois je pense à la réflexion de NS quand on parle de normalitude.
Rédigé par : Giuseppe | 09 juin 2018 à 16:39
UN SAMEDI APRES MIDI ORDINAIRE
AVEU Pas plus que pour troll je n’ai saisi fake news. C’est sans importance !
CONSEIL Pour résister aux bobards vivez sur vos acquis. Valable probablement pour fake news.
INTERROGATION A BRÛLE-POURPOINT Est-il vraiment question du retour de Monsieur Hollande ?
SUPPLIQUE S’il te plaît Robert Marchenoir, dessine-moi une fake news !
POLITIQUE Wauquiez. Le passé c’est le présent. L’avenir c’est le passé. On en reparle !
RELIGION Pour ce qui concerne l’Incarnation j’ai entendu des explications plus convaincantes que celles de notre spécialiste de l’Ecole du Louvre.
SITUATION Mon nez est toujours dans les mains de celui que vous savez. Le 14 Juillet peut-être !
INTUITION On est toujours le petit prince de quelqu’un.
FORMULE Respectueusement !
Rédigé par : Zonzon | 09 juin 2018 à 16:19
Oh le super apparatchik du système soviet français qui bouge encore. Il n'a jamais travaillé. Son seul souci ? quoi mettre dans son lit.
Après les copines de classe... les disponibles de la Comédie-Française... les journaleuses voraces... finir dans les séries B cinéma en scooter, casqué comme un clopant avec de vulgaires croissants... quelle classe !!
Paraît que c'était un président de la République française...
Combien de temps ses amis socialos nantis du système soviet, aussi minables que lui, vont-ils le porter sur la civière du ridicule ?
Bonjour et merci les médias à la botte.
Rédigé par : kacendre | 09 juin 2018 à 16:01
@ Mitsahne
Aucun argument dans votre propos, pure élucubration sans aucune justification.
Vous pourrez me dire que la liste est longue, que FH ne vaut pas la peine, bla bla bla.
Je constate qu'il a tenu parole en ne se représentant pas, et donc a été lucide. On ne peut lui reprocher cette lucidité, contrairement à d'autres.
Qu'a fait Chirac en douze ans ? Qu'a fait Sarkozy de convaincant et qui a grandi le pays ? j'ai beau chercher...
Hollande a dû commencer par gérer les portiques de Bretagne mis en place pour que les camions venant d'Allemagne ne prennent pas les autoroutes françaises en allant en Espagne. Très bon en géographie. L'arbitrage Tapie, le bouclier fiscal, la demi-part des veuves supprimée en 2012 et donc imputée à Hollande, la TVA sur la restauration qui n'a vu aucune baisse des prix et la multitude de döner kebab ou d'entités de réchauffage de plats cuisinés.
Hollande a dû gérer le syndic de faillite du pays, avec des erreurs certes, mais dans le souci du pays, simplifiant de fait la tâche au successeur en faisant des sacrifices personnels et en laissant une impopularité à un niveau tout aussi bas qu'injuste sur le fait que tout le monde a voulu le poste, ayant l'assurance de ne jamais faire pire.
La vraie erreur de Hollande c'est de ne pas avoir embobiné les frondeurs dont aucun n'a été réélu au passage.
Macron lui est malin, tel un coucou il a pris le nid, s'attribuant au passage les réussites en tant que conseiller, mais laissant de côté les braderies dont il est l'artisan.
Justice sera faite et si Hollande vit aussi vieux que Giscard, on aura le temps de le réhabiliter.
Hollande trahi par Macron ? vous voulez rire !
Macron copain avec Fasquelle, trésorier de LR, apéros au Touquet.
La vraie plaie du pays, ce fut Jospin, les 35h sont un point de détail ; lui n'a pas encore compris son éviction. Hollande lui ne s'est pas représenté. Si idiot que cela, ce Hollande ?
Rédigé par : stephane | 09 juin 2018 à 15:47
@ stephane
Le pétrole est passé de 140 $ à 35, le dollar a perdu 20% de sa valeur, les taux de toute l'Europe (dû au QE de la banque européenne et non pas au marché) ont baissé et fait économiser 30 à 40 milliards d'intérêts par an à la France.
Avec un déficit qui est resté inchangé à 80 milliards par an (comme avec Macron), et un déficit commercial qui se dégrade.
Si vous pensez que Hollande a vendu des Rafale, on atteint le degré zéro de l'économie.
Rédigé par : Jean-Marc | 09 juin 2018 à 15:40
Fermez la poubelle !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 juin 2018 à 15:14
Qui avait imaginé le scénario des dernières présidentielles un an avant ?
Certes le succès, étonnant pour beaucoup, d'un livre en forme de plaidoyer pro domo (comment pourrait-il en être autrement) ne signe pas forcément un retour en grâce politique. Un vrai bilan reste à faire, qui ne se limite pas à des invectives, des anathèmes, voire des insultes. C'est quoi la perspective ? une aventure populiste. Gardons-nous d'injurier l'avenir...
Rédigé par : p.castor | 09 juin 2018 à 15:03
@ Mitsahne
Celui qui insulte dresse son autoportrait.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 09 juin 2018 à 14:33
@ caroff | 09 juin 2018 à 13:32
De quelqu'un qui avait expliqué à un jeune petit bétonnier ce qu'était le cadastre, je ne peux qu'être attentif à ses réflexions - la preuve.
On se rend toujours compte que ce n'est pas avec toujours plus d'argent, plus de personnel qu'on est efficace. Urios à juste titre démontre le contraire.
Pour anecdote, nous étions beaucoup plus efficaces dans nos interventions "à l'étranger" car nous étions beaucoup plus concentrés et prévisionnels sur les tâches à accomplir. Les déperditions étaient bannies, pas de place pour l'improvisation.
Rédigé par : Giuseppe | 09 juin 2018 à 14:23
@ Giuseppe | 09 juin 2018 à 11:47
Votre comparaison rugbystique est intéressante !
Hollande nous aura fait honte pendant 5 ans, laissons à Brunel un peu de temps, mais pas 5 ans, pour prouver que les Blacks ne sont pas imbattables !
Le plus terrible pour un entraîneur est sans doute de se justifier alors qu'il n'est pas sur le terrain. Jusqu'à quel point est-on responsable de ses joueurs, hormis le fait qu'on les a choisis ?
Reste le talent et la conviction d'un entraîneur comme Urios qui a permis à Castres d'être champion de France. Brunel ne semble pas avoir son aura auprès des joueurs...
Macron veut appliquer plusieurs plans de jeu contradictoires : attaquer et "en même temps" défendre en priorité. Je crois que ses joueurs, les Français, sont trop désordonnés et fantasques pour lui obéir...
Est-ce une mauvaise chose ?
Rédigé par : caroff | 09 juin 2018 à 13:32
@ Jean-Marc
Cet argument ne me convainc pas.
Hollande a dû nettoyer la dramatique situation laissée par le candidat sortant avec des déficits colossaux.
Les marchés ne s'y trompent pas et les grandes fortunes pro-Macron non plus.
Taux dix ans en 2012 à 3,2 pct et en 2017 au départ de Hollande 0,3 pct.
Certes quand la croissance est là les taux montent pour calmer les ardeurs mais le candidat sortant avec l'ardoise qu'il avait laissée prévoyait la faillite du pays, bien placé qu'il était.
Hollande a redressé la situation MAIS a été trop bavard.
Il a permis aux classes moyennes basses d'accéder à la propriété quand le seul accès pour ces mêmes classes était de racheter des HLM à l'époque de Sarkozy avec des copropriétés actuellement en faillite.
Rappelez-moi combien Sarkozy a fait vendre de Rafale ?
Un peu d'objectivité serait de mise et comparons les deux bilans.
Si vous reprenez une entreprise en quasi faillite, cela prend du temps à la redresser.
Justice sera faite à Hollande d'avoir redonné un cap de gagnant au pays, mais sa communication fut mauvaise.
En résumé Sarkozy se vantait de signer des contrats de Rafale or rien n'est venu, Hollande en a signé dans trop de discrétion. On ne saurait l'accabler de tous les maux, même si...
Rédigé par : stephane | 09 juin 2018 à 13:31
Si Monsieur Hollande avait un tant soit peu d'amour-propre , il devrait se faire humble et arrêter ses critiques sur son successeur.
Qu'a-t-il laissé de son quinquennat à part un chantier en démolition et aucune réforme tendant à rehausser le prestige de la France ?
Une page est tournée pour lui, qu'il laisse le président en place oeuvrer.
Au lieu de rebattre la campagne, il ferait mieux d'arrêter de nous rebattre les oreilles.
Rédigé par : Jabiru | 09 juin 2018 à 13:14
"Une tête sans mémoire est une place sans garnison." (Napoléon Bonaparte)
Il a en face de lui des socialistes sans mémoire.
Mais tous les Français ne sont pas socialistes.
Rédigé par : Pierre-Antoine | 09 juin 2018 à 12:55
Dans le dernier billet, il me revient en mémoire une ânerie... de ma part : j'avais mis Mémoires au féminin. Heureusement que Mme Bilger était là. Comment ai-je pu ?
Comment les mémoires, issus non de la mémoire mais du mémoire que cause la mémoire, pourraient-ils être féminins ? Bien sûr, le verbe est déponent "mnemini".
Bourreau de moi-même, cela me fait penser que ce mot a un féminin "bourrelle". Hé oui, le féminin peut aussi être coupeur de... têtes, ou fusilleur, et ça rassure.
Rédigé par : genau | 09 juin 2018 à 12:14