Mélina Boughedir, dont la défense tellement prévisible et usée jusqu'à la corde ne pouvait pas convaincre, a été condamnée à la perpétuité par la justice irakienne pour son association avec Daech. Comme d'habitude, ses avocats s'indignent et relèvent appel de cette décision. Comme d'habitude, les mêmes voix critiques à l'égard de la rigueur nécessaire de notre justice ordinaire s'émeuvent de la sévérité sanctionnant l'implication dans le terrorisme islamiste. Comme d'habitude, on feint de confondre les crimes et les délits, une triste et déplorable banalité de notre pays, avec le caractère atypique des monstruosités terroristes.
Et on oublie tout et on n'apprend rien.
Nous ne sommes pas éloignés de Montfermeil malgré les apparences.
Qu'on me permette une comparaison avec la Recherche de Marcel Proust. Elle n'a rien d'offensant. Le duc de Guermantes se réjouit de partir pour une soirée prometteuse quand on lui annonce à plusieurs reprises que son cousin est au plus mal et que cela empire. Le duc rejette ces annonces avec désinvolture pour que son désir de fête ne soit pas gâché. Enfin on lui fait part de la mort de son cousin. Et le duc : "Il est mort ! Mais non ! On exagère, on exagère !".
A Montfermeil, il me semble que les trois élus Front de gauche qui ont considéré comme une provocation le fait d'indiquer que le Colonel Beltrame avait été "victime du terrorisme islamiste" en donnant son nom à un parvis, sont tombés dans le ridicule et l'indécence proustiens (RT France).
Le maire Xavier Lemoine n'a pas attendu les crimes du terrorisme islamiste pour alerter lucidement sur les potentialités dangereuses dans certaines cités de la coexistence entre des musulmans de plus en plus en autarciques et des habitants de plus en plus inquiets. Il a répondu qu'il s'agissait d'une "réalité factuelle" ce qui est une évidence puisque le Colonel Beltrame a bien été assassiné dans le Super U de Trèbes, le 23 mars 2018, par un tueur islamiste.
Il paraît que Robert Ménard avait déjà rendu hommage à Béziers au Colonel Beltrame en mentionnant la culpabilité du terrorisme islamiste. Pour le Front de gauche, cela aurait suffi pour discréditer le libellé de Montfermeil ! C'est absurde. Un jour Robert Ménard dira qu'il peut faire beau en été et on dira qu'il neige !
Il est pitoyable après tant de crimes commis par le terrorisme islamiste depuis les massacres Merah jusqu'aux plus récents qui ont endeuillé la France, de continuer à discuter ainsi du sexe des anges en développant ce sempiternel argument sur le risque d'amalgame. Alors que c'est le contraire qui se produira si on ne se réfugie pas dans l'hypocrisie.
C'est en nommant précisément le terrorisme islamiste - forcément visible, monstrueusement ostensible : il a fait mourir au nom d'un islam sanglant et haineux - qu'on parviendra à sauvegarder la concorde avec la majorité de musulmans français qui, s'ils ne protestent pas assez, ne sont pas complices de ces horreurs. Cibler clairement le mal, c'est sauver le bien.
Ces trois élus du Front de gauche, dans une France qui déjoue des attentats mais a peur d'être frappée à nouveau, s'abandonnent par idéologie et complaisance à une irresponsabilité délétère.
Je n'ose imaginer le sombre contentement qui aurait été le leur si on avait dû apposer pour une tuerie une plaque incriminant le FN, les Identitaires ou, pourquoi pas ?, le fascisme. Ils n'auraient pas eu l'ombre d'une réticence.
Que fallait-il graver à Montfermeil ? Le Colonel Beltrame assassiné ? Le Colonel Beltrame victime ? Le Colonel Beltrame tué par mégarde ? Le Colonel Beltrame exécuté à cause d'une déviation de l'islam ? Le Colonel Beltrame qui a eu tort d'agir comme un héros ? Le Colonel Beltrame qui n'a pas su dialoguer ?
Tout cela est infiniment saumâtre et nauséabond.
Quand on proclame que le Colonel Beltrame a été victime du terrorisme islamiste, on n'exagère pas.
La République énonce une tragique vérité.
Après avoir lu le propos de Zonzon je me demande si André Gide qui parle à plusieurs reprises de la chicote dans son journal "Voyage au Congo", n'était pas finalement un nègre !
Même que ma concierge portugaise pour laquelle ce mot (qui n'a rien de bantou) n'est pas étranger n'en revient pas.
Etonnant non ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 juin 2018 à 23:59
Madame Preud’homme informe (le 6 courant à 17 h 36) Monsieur Zonzon « qu’elle n’a pas inventé les têtes à claques ni la chicotte à Zonzon ! ».
Que cette dame soit rassurée, aucune personne au monde n’a jamais imaginé qu’elle puisse inventer quoi que ce soit ! Peut-être chez les Shadoks !
Note. La chicotte est inconnue dans la sphère d’influence de la civilisation européenne. C’est un objet culturel des territoires situés au-delà des colonnes d’Hercule. Cf. Claude Lévi-Strauss pour plus !
Rédigé par : Zonzon | 07 juin 2018 à 16:32
@ Robert Marchenoir | 07 juin 2018 à 04:49
« Si Achille déclare qu'il adore l'andouille de Guéméné, j'annonce dès demain matin, à mon charcutier, que je boycotte l'andouille de Guéméné. »
En fait je n’aime pas du tout les andouilles, de Guéméné ou d’ailleurs. Je pensais que vous vous en étiez aperçu…
Rédigé par : Achille | 07 juin 2018 à 12:36
@ Florence | 05 juin 2018 à 09:26
"Il n'en reste pas moins qu'il faut soutenir Tommy Robinson. Le courage n'est pas si courant."
Bien sûr ! Des comme ça, on n'en a que très peu.
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@ Philippe Dubois | 05 juin 2018 à 12:55
"D'après ce que j'ai pu lire, il semble que les autorités britanniques concernées aient d'abord refusé d'enquêter sur ces viols de peur d'être accusées de racisme. Pouvez-vous confirmer ou infirmer et surtout, ce fait, s'il est avéré, est-il mis en lumière par la presse ?"
Oui aux deux questions.
1. Le scandale est énorme. Un nombre ahurissant d'immigrés musulmans d'origine asiatique (Pakistan, Afghanistan...) ont réduit en esclavage sexuel, il n'y a pas d'autres mots, un nombre tout aussi ahurissant de très jeunes filles britanniques de souche. Spécialement choisies pour leur vulnérabilité (éducation familiale déficiente, pauvreté...), elles étaient séduites par des hommes plus âgés, avec des offres de balade en belle voiture, des promesses de cadeaux, d'alcool, de drogue... Une fois qu'elles se croyaient amoureuses, elles étaient partagées avec les amis, puis carrément prostituées en chaîne, voire torturées.
Le manège s'est poursuivi pendant des années, en toute impunité. La police, les services sociaux et les écoles ont délibérément fermé les yeux. C'est parfaitement avéré. Nous avons quantité de témoignages de filles, la plupart du temps mineures, qui sont allées se plaindre aux autorités, et qui se sont vues éconduire au motif qu'elles étaient consentantes, que c'étaient des prostituées, etc.
2. L'Etat a complètement reconnu sa faute. Il a été officiellement avoué que les responsables de terrain avaient fermé les yeux "pour ne pas faire le jeu du Front national", pardon : pour ne pas faire apparaître la communauté musulmane sous un mauvais jour, pour ne pas encourager le "racisme" et "l'islamophobie".
Les médias, pendant longtemps silencieux à l'instar des autorités, ont fini par enquêter de façon intensive sur ces faits, survenus, et sans doute survenant encore, dans de nombreuses localités. Une énorme vague d'auto-critique a balayé le pays, tous bords confondus, aussi bien parmi le monde politique que parmi les journalistes. De vastes enquêtes de police ont été lancées pour tenter de lancer des filets un peu partout. De nombreux coupables ont été arrêtés, jugés et condamnés à des peines de prison plutôt lourdes. Certains ont défié le tribunal aux cris de "Allahu akbar !".
Le phénomène se caractérise à la fois par son ampleur, sa sauvagerie, son étendue géographique, la durée pendant laquelle il a été toléré, et par l'intensité de la réaction quand elle est, enfin, survenue.
Lorsque la presse britannique annonce les condamnations (et même avant, dans le respect des lois que j'ai citées), elle n'a pas les pudeurs de notre système policier, judiciaire et médiatique : pas de "prénoms modifiés", pas d'initiales, et les photos d'identité judiciaires s'étalent à la une des journaux. Avec leurs visages pas tibulaires, mais presque. C'est alors qu'il devient manifeste que ce ne sont pas des "Vladimir" qui commettent ce genre de crimes.
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@ Savonarole | 05 juin 2018 à 13:12
Très concrètement, les services secrets britanniques avaient conclu un pacte avec les islamistes locaux : on vous laisse raconter vos salades de chameliers arriérés et fanatiques chez nous, dans vos mosquées, mais à une condition : vos attentats, vous les faites dans vos "shithole countries". Pas en Angleterre.
On a vu, par la suite, ce que valait la parole d'un musulman. Je précise que ce fait n'est contesté par personne. Ce n'est ni une rumeur, ni du conspirationnisme. C'est une erreur politique monumentale, de portée incalculable, qui figure déjà dans les livres d'histoire.
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@ Michelle D-LEROY | 05 juin 2018 à 16:14
Nous sommes, certainement, d'accord sur le fond.
1. De façon générale, il y a une persécution très prononcée de certains comportements de contre-djihad en Grande-Bretagne, et de certaines personnes en particulier. Tommy Robinson a été l'objet, par le passé, d'un véritable acharnement de la part de la police et de la justice, pour des motifs évidemment politiques.
2. Cependant, il n'y a pas d'omerta à Londres sur les faits récents que vous évoquez. Il y a eu, très brièvement, un arrêt du juge qui interdisait aux médias de faire état des mesures prises à l'encontre de Robinson ces jours-ci, pendant la seule durée du procès, et pour protéger le jury de toute influence. Cet arrêt a été levé très rapidement, après, il faut le relever, les protestations de la "grande presse".
3. Il n'y a plus, depuis longtemps, comme je l'ai indiqué plus haut, d'omerta sur le phénomène de l'esclavage sexuel pratiqué par des gangs d'immigrés musulmans.
4. J'ignore si les médias français ont couvert le procès récent, et de quelle façon. Il ne serait pas juste d'interpréter un éventuel "silence" de leur part comme une censure. Ce procès en particulier est un détail de l'histoire du fascisme islamiste en Grande-Bretagne, et les médias de tous les pays ont pour devoir d'informer avant tout sur ce qui se passe chez eux. S'ils devaient relater la totalité des faits de cette gravité survenant aussi bien en France que dans chaque pays européen, chaque édition d'un quotidien ferait 100 pages.
5. Il n'y a pas de raison particulière de penser que les médias français ont occulté, dans son ensemble, ce phénomène survenant en Grande-Bretagne. Ce n'est pas mon impression. Faites vos propres recherches. Ne vous contentez pas des ânes réactionnaires qui braient "censure", "censure", du matin au soir. Cherchez "Roterham" sur les sites de vos médias préférés. C'est la première ville où a éclaté un scandale massif.
6. Les mesures anti-fake news sont nécessaires. C'est une question de sûreté nationale. "Fake news" ne veut pas dire fausses nouvelles : cela veut dire opérations de désinformation en provenance des services secrets russes, destinées à mener une guerre non déclarée contre la France (et les autres pays occidentaux). La totalité de l'Etat doit être mobilisée contre ces menées subversives.
Pour ma part, je préférerais que ce soit l'affaire de nos services de contre-espionnage, plutôt que d'une loi supplémentaire. Je suppose que nous avons largement de quoi faire dans l'arsenal pénal actuel.
Bien entendu, il faudrait commencer par fermer les sites Web et stations de télévision RT et Sputnik "France". En raccompagnant leurs employés étrangers à grands coups de rangers dans le derche sur un avion d'Aeroflot. En invitant leurs employés français à un petit "entretien amical" dans une pièce isolée de la DGSI.
Et en débarquant à quinze, en tenue de combat, avec beaucoup d'armes à feu pendues de tous les côtés, chez tous les "intellectuels", "hommes politiques", "généraux de réserve deuxième section" ou "experts" qui croient malin de polir leur ego (et de matelasser leur compte en banque) en montrant leur bobine sur les écrans de ces armes de guerre anti-françaises. Il suffirait de s'inviter chez eux, un soir où ils reçoivent du monde, par exemple. Devant leurs enfants et leurs amis. Ou bien dans leur bureau, devant tous leurs collègues. Comme sait si bien le faire le FSB, en Russie. Cette belle Russie-de-Poutine qui nous montre l'exemple à tous. Histoire de rappeler à chacun ce qu'est un traître, et ce qu'il risque.
Enfin, je suppose que nos services ont amplement les moyens de détruire des objectifs russes (ou alliés des russes) par des moyens de cyber-guerre, selon la règle israélienne (et russe) de la réponse largement disproportionnée. Vous nous avez détruit notre station de télévision d'Etat, TV5 Monde ? Nous allons vous en détruire dix. D'autres questions ?
Bien sûr, je doute fort que tout cela se fasse. Il y a même des chances que ce soit plutôt Pierre Sautarel que Charles Gave qui reçoive une petite visite du contre-espionnage. Mais à qui la faute ? Qui a ciré les pompes à Poutinou-le-chabichou, sinon une bonne partie de la "vraie droite", et même de l'autre ? Que chacun assume ses responsabilités.
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@ Achille | 06 juin 2018 à 07:46
"Pour les habitués du blog qui seraient étonnés de voir apparaître le nom de Tommy Robinson dans le présent billet, ne cherchez plus. Il émane du dernier billet de Rioufol. Il serait dommage que le blog de Philippe Bilger devienne une annexe du blog de Rioufol."
Ben voyons... Si c'est Ivan Rioufol qui parle de Tommy Robinson, il ne faut surtout pas parler de Tommy Robinson. Si c'est Hitler qui aime les chiens, il faut exterminer tous les chiens dans des chambres à gaz. Si Achille déclare qu'il adore l'andouille de Guéméné, j'annonce dès demain matin, à mon charcutier, que je boycotte l'andouille de Guéméné. Etc.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 juin 2018 à 04:49
Les terroristes, tueurs par arme blanche ou par arme à feu crient "Allahu akbar". La référence est bien claire : terreur et religion.
Les trois élus du Front de Gauche n'entendent-ils pas, ne voient-ils pas ?
Il serait bienvenu que les coreligionnaires paisibles se manifestent davantage : "not in my name" ; cela permettrait en même temps de dessiller les yeux du Front de Gauche.
Rédigé par : jack | 06 juin 2018 à 18:32
@ Zonzon | 06 juin 2018 à 16:27
Ce n'est quand même pas moi qui ai inventé les têtes à claques ni la chicotte à Zonzon !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 juin 2018 à 17:36
@ Achille | 06 juin 2018 à 16:47
Merci pour avoir actualisé l'information sur le résultat du procès intenté à M. Dupont-Aignan.
Les juges du siège ont donc jugé en toute indépendance en lui signifiant sa relaxe.
Il n'en est pas de même du Parquet qui aurait pu se dispenser de poursuivre. L'instrumentalisation de la Justice se fait par le biais de plaintes souvent infondées formulées par des officines telles que la LICRA, plaintes que le Parquet aurait pu ou pourrait opportunément classer, ce qu'en l'espèce il n'a pas fait.
Rédigé par : Robert | 06 juin 2018 à 17:08
@ Robert | 06 juin 2018 à 12:11
« Il s'agit bien pour monsieur Dupont-Aignan d'un procès d'opinion, donc qui prouve qu'en France, pays prétendument de liberté, l'on n'est plus autorisé à dire et encore moins à penser autrement que ce que l'on nous impose, et ce dans tous les domaines. »
A noter que Dupont-Aignan a été relaxé pour ses propos sur l’invasion migratoire. Preuve que dans notre pays, la liberté d’expression n’est pas aussi en danger que vous le laissez entendre.
https://actu.orange.fr/politique/dupont-aignan-relaxe-pour-ses-propos-sur-l-invasion-migratoire-en-france-CNT0000013Oe2c.html
La LICRA toujours prête à bondir dès qu’un leader de la droite tient des propos un peu trop incisifs en est donc pour ses frais.
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@ Savonarole | 06 juin 2018 à 13:10
Bonjour Savonarole,
Il fut un temps où Ivan Rioufol était régulièrement invité à C dans l’air. C’était encore l’époque où Calvi animait l’émission.
Depuis quelque temps on ne le voit plus. Il a été remplacé par Yves Thréard, du Figaro lui aussi, et je dois dire qu’on n’y a pas perdu au change.
J’aime bien aussi Guillaume Roquette qui, comme Yves Thréard, sait tenir un langage posé tout en étant percutant lorsque c’est nécessaire.
Preuve, s'il en est besoin, qu'on peut être de droite sans pour autant se comporter en excité.
Rédigé par : Achille | 06 juin 2018 à 16:47
@ Achille le 6 juin à 11 h 34
Quoi que vous fassiez, et avec qui que ce soit, Noblejoué, Marchenoir et les autres, vous vous prendrez invariablement une beigne avec Madame Preud’homme.
Car c’est dans sa nature, que voulez-vous !
Rédigé par : Zonzon | 06 juin 2018 à 16:27
@ Mary Preud'homme | 06 juin 2018 à 01:39
J'ai simplement trouvé que cette photo du Colonel Beltrame renvoyait à l'iconographie nord-coréenne.
Rédigé par : Savonarole | 06 juin 2018 à 13:19
@ Achille 7:46
Bonjour Achille, il n'y a pas de danger de voir ce blog se rioufoliser, Robert Marchenoir a épinglé ce Tommy Robinson "aussi, disons-le franchement, c'est quelqu'un d'un peu neuneu, de pas très fute-fute, et qui, en l'occurrence, a fait une grosse bêtise, succédant à une autre" (RM).
Rioufol chez Pascal Praud pontifie trop souvent, ses démonstrations sont des discours qui font penser à Bourdaloue, dont la manufacture de Gien nous a offert le célèbre pot de chambre Bourdaloue tant ses homélies étaient longues.
Son public est véritablement d'extrême droite, ce qui n'est pas le cas chez Philippe Bilger.
Même notre cher mousquetaire "sylvain" tient plus du nanard de droite que du militant à crâne rasé et rangers.
Rédigé par : Savonarole | 06 juin 2018 à 13:10
@ Zonzon
Ce que vous avez écrit sur la mutuelle surveillance prouve que soit vous avez fait bon usage de Philip K. Dick, soit vous devriez le lire.
Éloge. Qu'a-t-il parfaitement réussi à traiter, souvent en mêlant les thèmes ? Et j'en oublie peut-être :
- Surveillance
- Doute sur la réalité
- Empathie
- Psychologie de haut niveau
- Créativité exceptionnelle
- Style qui ne dépare pas les qualités précédentes
- Réalités mouvantes type espace/temps glissant ("Glissement de temps sur Mars" uchronie "Le maître du Haut-Château).
- Qu'est-ce qu'être humain ? (évidemment Blade Runner mais pas que. Un avertissement, K. Dick, c'est pas du space opéra. Les livres sont moins flamboyants mais bien plus profonds que ces derniers qui jouissent d'un drôle de privilège, paraît-il et à ce que j'ai pu voir, pas de mauvais film tiré de P. K. Dick).
Rédigé par : Noblejoué | 06 juin 2018 à 12:14
@ Achille | 06 juin 2018 à 07:46
"Pour les habitués du blog qui seraient étonnés de voir apparaître le nom de Tommy Robinson dans le présent billet, ne cherchez plus. Il émane du dernier billet de Rioufol."
Je vous renvoie à mon commentaire du 5 juin 2018 à 11:58. Sans doute le billet de Rioufol est-il largement postérieur à la parution de l'essai de Douglas Murray que j'ai déjà cité à plusieurs reprises.
Au-delà du cas Robinson, il semble utile de confirmer que l'instrumentalisation de la Justice est aussi à l’œuvre chez nous en France lorsque l'on sait que le délibéré du procès fait à monsieur Nicolas Dupont-Aignan sera rendu cet après-midi. Ceci pour avoir commis un tweet dans lequel il avait en 2017 dénoncé une "invasion migratoire".
Pour ne pas me faire taxer d'utiliser des blog poutinistes, je vous renvoie à cette simple recherche faite par Qwant :
https://www.qwant.com/?client=brz-moz&q=Justice+proc%C3%A8s+de+Dupont-Aignan+6+juin+2018
Les articles qui décrivent sa situation judiciaire montrent bien que l'on ne peut plus en France exprimer des évidences qui contreviennent à la doxa sans être poursuivi en Justice... Et la Justice poursuit sans défaillir, comme elle l'a fait avec une particulière diligence contre un candidat à la présidentielle dont on ne voit guère l'audiencement de son procès annoncé...
Il s'agit bien pour monsieur Dupont-Aignan d'un procès d'opinion, donc qui prouve qu'en France, pays prétendument de liberté, l'on n'est plus autorisé à dire et encore moins à penser autrement que ce que l'on nous impose, et ce dans tous les domaines.
Rédigé par : Robert | 06 juin 2018 à 12:11
@ Zonzon | 06 juin 2018 à 10:14
Noblejoué a bien essayé de réconcilier Marchenoir et Mary Preud’homme. En réponse il s’est pris une beigne de cette dernière.
Je ne risquerai donc pas la même tentative en ce qui concerne votre différend avec Savonarole. En particulier si vos escarmouches se font sur le blog de Rioufol que je ne fréquente pas.
Rédigé par : Achille | 06 juin 2018 à 11:34
@ Achille le 6 juin à 7 h 46
« Pour les habitués du blog qui seraient étonnés de voir apparaître le nom de Tommy Robinson dans le présent billet, ne cherchez plus. Il émane du dernier billet de Rioufol. Je l’ai trouvé par hasard en furetant sur Twitter.
Il serait dommage que le blog de Philippe Bilger devienne une annexe du blog de Rioufol. »
Parce que si c’était le cas, Zonzon reprendrait sa besace et Savonarole s’appellerait rochefort.
Rédigé par : Zonzon | 06 juin 2018 à 10:14
Pour les habitués du blog qui seraient étonnés de voir apparaître le nom de Tommy Robinson dans le présent billet, ne cherchez plus. Il émane du dernier billet de Rioufol.
Je l’ai trouvé par hasard en furetant sur Twitter.
Il serait dommage que le blog de Philippe Bilger devienne une annexe du blog de Rioufol.
Rédigé par : Achille | 06 juin 2018 à 07:46
@ Savonarole | 05 juin 2018 à 22:35
Flouter l'arrière-plan pour faire ressortir le portrait, il me semble que c'est voulu.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 juin 2018 à 01:39
Curieuse photo du colonel Beltrame qui illustre ce billet.
Le halo qui entoure son visage est dérangeant, il s'oppose à la fameuse photo de Jean Moulin, avec son écharpe et chapeau feutre, adossé contre un mur où tout est clair, sans fioritures, la photo noir et blanc révèle une vérité plus humaine.
Rédigé par : Savonarole | 05 juin 2018 à 22:35
La bêtise crasse qui caractérise nos trois députés d'extrême gauche est aussi caractéristique de l'intolérance à sens unique qui se généralise dans nos sociétés occidentales.
J'en veux pour preuve un article que j'ai lu ce matin dans Causeur. L'essayiste québécois Jérôme Blanchet-Gravel, opposé au multiculturalisme et partisan d'un modèle laïc et républicain, en a fait l'amère expérience à Montréal.
Dans un article publié par Causeur, il raconte comment il a été expulsé d'un bar pour ses idées politiques. Voici deux courts passages de son texte :
"Loin d’être anecdotique, cet épisode de ma vie est symptomatique du climat politique malsain qui prévaut aujourd’hui et de la montée de l’autoritarisme d’extrême gauche au Québec. Les loups sont entrés dans Montréal. Ils sont sortis des tanières de l’intransigeance révolutionnaire et du multiculturalisme. Ils sont entrés dans Montréal par la grande porte de la rectitude politique. Ils se croient maintenant indélogeables.
[...] Deuxièmement, le grand débat sur la laïcité qui a eu lieu en 2013 et 2014 a servi de prétexte à des militants libéraux et de gauche pour accuser les partisans du modèle républicain, laïque, d’appartenir à l’extrême droite – une tradition politique qui n’a jamais été représentée à l’Assemblée nationale du Québec. À partir de ce moment, toute personne qui osait prendre position pour la laïcité se voyait accusée de prôner le racisme et le populisme. Même des personnes immigrées ont été accusées de servir le nationalisme ethnique. Jouant aux grands cosmopolites, les bobos montréalais ont développé un air de supériorité face aux régions. Les citadins seraient ouverts et lucides, et les provinciaux fermés et stupides."
(https://www.causeur.fr/montreal-jerome-blanchet-gravel-bar-151616?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=11c3989574-Newsletter_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-11c3989574-57538953)
Où l'on voit que le type d'intolérance exprimé dans le billet de notre hôte est général dans nos sociétés occidentales déboussolées par perte de repères culturels précis, sur fondement du relativisme le plus éculé.
Rédigé par : Robert | 05 juin 2018 à 18:25
@ Robert Marchenoir
Il y a encore peu de temps, je ne connaissais pas Stephen Y.Lennon alias Tommy Robinson, jusqu'à son arrestation que je juge arbitraire, quelles que soient ses idées politiques. Quand un pays arrête et enferme un de ses sujets pour ses idées, excusez-moi, mais je trouve cela digne des pires dictatures.
Un pays européen, moderne et démocratique, condamne un de ses sujets, journaliste ou pseudo-journaliste, parce qu'il dénonce un fait extrêmement grave : l'omerta autour de très nombreux viols de fillettes par un gang pakistanais. Serait-il impossible de nommer les agresseurs parce qu'ils sont Pakistanais ?
Non seulement c'est l'omerta à Londres, mais c'est aussi motus dans la presse, en France. Pourtant, je me souviens du ramdam médiatique contre Mgr Barbarin, qui n'avait pas dénoncé des faits de pédophilie au sein même de son évêché.
Personnellement, je ne comprends pas ce deux poids deux mesures permanent de nos pays européens et des médias libres mais poltrons, une nouvelle caste de l'entre-soi, qui décide de ce qu'il est bien de penser, de ce qui est mal et qui doit être mis au ban. Une caste qui n'hésite pas à dénigrer l'Eglise mais cherche toujours à protéger les musulmans. Où sont donc passés ceux qui défendaient la liberté d'expression le 11 janvier 2015 ? Cette marche était-elle un leurre ?
Les médias, associés aux politiques, essaient de manipuler l'opinion.
On doit applaudir à la fermeture des pages Facebook des Identitaires qui n'ont rien cassé et ignorer que les Black Blocs ne seront pas poursuivis pour leurs destructions.
Se taire pour ne pas faire de vagues et bientôt punir celui qui fait son travail de journaliste honnêtement. C'est un déni de démocratie. Que vous le vouliez ou non.
Et bientôt, en France une loi anti-fake news, tout à fait pratique pour faire taire les plus rebelles en paroles, sera votée et donc appliquée.
Tous ces faits de plus en plus fréquents m'apparaissent très graves. Depuis ma plus tendre enfance, il m'a été permis de dire ce que je pensais sur un tas de sujets, dans le respect de l'autre et de ses sensibilités, parce que quels que soient les gouvernements en place, je me sentais la liberté d'exprimer mon opinion. Bientôt il me restera uniquement la liberté de penser. C'est noté. Mais c'est aussi comme cela que commencent les révolutions, en sourdine et par réaction.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 05 juin 2018 à 16:14
@ Thierry de Dijon
« Certes ils méritent, s’ils sont coupables, des peines très sévères. Et je serais fier que notre pays exige l’extradition de ces criminels et de leurs compagnes pour faire le procès de ce mal qui mine notre pays. »
Peines très sévères, en France...
Je suppose que vous voulez rire ?
Tout dépend de la tête du client et de son bord politique supposé ou bien de son statut de victime acquis à sa naissance.
La dernière peine sévère prononcée et exécutée en totalité sans remise ou grâce a été celle ayant condamné dans les années 70 à trente ans de prison un homme ayant jeté une « bombe » (en pratique un gros pétard) dans un café fréquenté par des Nord-Africains qui n'a blessé personne et n'a pas causé de dommages.
Si le même avait été catalogué plutôt à gauche, personne n'aurait entendu parler de cette affaire.
D'un autre côté, des « jeunes » à qui il arrive de tuer quelqu'un de façon volontaire peuvent se voir condamner à cinq ans de prison, dont deux seulement effectifs...
Et tous ces touristes de retour en France auront droit - à supposer qu'ils soient condamnés - à un traitement de faveur, avec salle de sport, rééducation par des « psys », stage de voile aux Antilles, etc.
Avant d'être relâchés dans la nature sans avoir rien perdu de leur dangerosité.
Quant aux enfants de djihadistes qui auraient déjà un palmarès impressionnant de tueur dès l'âge de cinq ans - mais oui - comment allez-vous les recycler ? En leur faisant suivre une scolarité ordinaire avec des «enfants » de leur âge, un peu comme le jeune Vladimir, ce jeune Tchétchène qui a démontré ce dont il était capable en ayant mis à mort un collégien plus jeune que lui ?
Quand nos compatriotes comprendront-ils enfin que l'on ne juge pas des criminels de ce genre, qui ne sont pas des « droit commun », comme des voleurs de poules mais qu'ils devraient relever de juridictions spéciales ?
Rédigé par : Exilé | 05 juin 2018 à 14:09
Ce Tommy Robinson est l'enfant d'un certaine Angleterre...
Rappelez-vous, dans les années 1995-2000 on nous vantait une Angleterre ouverte aux quatre vents à la mondialisation, on nous vantait ses bobbys Siks, réglant la circulation à London en turban indien, merveilleux, France Inter s'extasiait. France Culture aussi.
L'Angleterre était une Arche de Noé mondialisée admirable, l'exemple qu'il fallait suivre.
On nous vantait la foultitude des restaurants ou l'on pouvait trouver la gastronomie du monde entier (probablement pour cacher la misère de la cuisine anglaise...).
Puis soudain, il y eut un tournant, la multiplicité des affaires de mœurs, assassinats, faits divers, et surtout l'octroi par la justice anglaise à des tribunaux islamiques de régler eux-mêmes leurs problèmes de droit civil (mariage, divorce, succession, garde des enfants, etc.).
Soudain, les preux chevaliers anglais ont relevé le pont-levis, baissé la herse, inondé les douves.
Ils nous ont flanqué la vérole à Calais. Game of Thrones, le mur. (En fait le mur d'Hadrien, pour ceux qui connaissent...). Curieuse série télévisée ou l'homme blanc cherche à survivre.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Meurtre_de_Lee_Rigby
Tommy Robinson ne mérite pas son sort.
Rédigé par : Savonarole | 05 juin 2018 à 13:12
Bonjour monsieur Bilger
@ Florence | 05 juin 2018 à 09:26
"Il n'en reste pas moins qu'il faut soutenir Tommy Robinson"
J'étais à la manifestation organisée à Bordeaux le vendredi 1er juin
Une autre avait lieu hier à Paris.
@ Robert Marchenoir | 05 juin 2018 à 00:25
Merci pour vos explications claires.
D'après ce que j'ai pu lire, il semble que les autorités britanniques concernées aient d'abord refusé d'enquêter sur ces viols de peur d'être accusées de racisme.
Mon anglais étant franchement limité, je ne dispose pas de sources britanniques directes.
Pouvez-vous confirmer ou infirmer et surtout, ce fait, s'il est avéré, est-il mis en lumière par la presse ?
Rédigé par : Philippe Dubois | 05 juin 2018 à 12:55
@ agecanonix | 04 juin 2018 à 18:01 et Michelle D-LEROY | 04 juin 2018 à 17:48
Douglas Murray évoque dans son essai le cas de Tommy Robinson et déjà des oppositions institutionnelles dont il faisait l'objet. Son cas montre bien la différence de traitement réservée aux islamistes auteurs de crimes et délits très graves (silence officiel sur des viols collectifs par exemple, ce dont se préoccupait Tommy Robinson) et à leurs dénonciateurs publics. On peut effectivement trouver les manières de ce dernier excessives, mais le plus grave reste bien l'attitude des représentants des institutions qui se réfugient officiellement dans un déni complet de réalité, avec une seule préoccupation : ne pas stigmatiser des communautés dont les mœurs ne sont pas les nôtres et surtout y contreviennent collectivement.
Mais en Allemagne comme en France ou en Suède, ainsi que le démontre Douglas Murray, on ne fait guère mieux.
Cela me rappelle un livre de José Frèches et du journaliste Denis Jeambar paru dans les années 1990 qu'il avait intitulé "Le poisson pourrit par la tête", ou plus récemment celui du linguiste Alain Bentolila dont le titre est évocateur : "Comment sommes-nous devenus si cons ?". En quatrième de couverture se trouve cet extrait très emblématique de sa pensée : "Nous sommes devenus cons parce que nous avons renoncé à cultiver notre intelligence commune comme on cultive un champ pour nourrir les siens. Oubliés le questionnement ferme, le raisonnement rigoureux, la réfutation exigeante ; toutes activités tenues pour ringardes et terriblement ennuyeuses. Car c'est bien de cela qu'il s'agit : nous sommes devenus incapables de mener les batailles nécessaires, celles dont on accepte de ne pas voir l'issue, en étant heureux que d'autres - nos élèves, nos enfants, nos rivaux d'aujourd'hui - les poursuivent parce qu'elles sont essentielles."
En réalité nos dirigeants distillent la haine continue de notre civilisation européenne, veulent nous imprégner de la honte inextinguible d'être ce que nous sommes au profit d'étrangers important leurs cultures rétrogrades pour effacer les nôtres. Ce serait paraît-il le sens de l'Histoire : la fin de notre Histoire annoncée par Francis Fukuyama...
Je crains que seulement nos lendemains déchantent rapidement.
Rédigé par : Robert | 05 juin 2018 à 11:58
Tiens, hier j’ai regardé un film sur France Ô qui me paraît de circonstance « Qu’Allah bénisse la France » de l’excellent Abd Al Malik.
Je ne saurais trop le conseiller à certains de ce blog aux idées préformatées ! 😊
Rédigé par : Achille | 05 juin 2018 à 11:42
Pas de bol pour la gauchiassosphère !
Théo et quatre membres de sa famille soupçonnés d’escroquerie et placés en garde à vue.
Mais on rassure ses fans, les matraques télescopiques seront interdites pendant la GAV.
Hollande, vite !
Au fait, une autre idée pour les trois pieds nickelés du front gauchiste : une plaque pour Théo "victime d'une matraque télescopique" en face de celle du Colonel.
Rédigé par : sylvain | 05 juin 2018 à 11:33
@ Robert Marchenoir | 05 juin 2018 à 00:25
Merci pour l'éloge que vous venez de faire à Tommy Robinson.
J'ai bien aimé aussi : "vu tous les Prout-ma-chère qui pullulent ici".
SVP n'en rajoutez pas sur ce que je viens d'écrire.
Rédigé par : agecanonix | 05 juin 2018 à 10:19
Les gauchistes ont perdu toute dignité avec leur fausse indignation.
Pourquoi les écoute-t-on encore ? Par habitude ?
Rédigé par : Florence | 05 juin 2018 à 09:28
@ Robert Marchenoir
Merci pour ces explications.
Il n'en reste pas moins qu'il faut soutenir Tommy Robinson. Le courage n'est pas si courant.
Rédigé par : Florence | 05 juin 2018 à 09:26
@ Thierry de Dijon 04/06 20:45
Qu'importe que la justice irakienne ait été expéditive ou non.
Installé dans votre confort douillet, vous êtes sans doute mal placé pour porter un jugement sur la nature de la justice de ce pays qui a subi le joug de l'EI et dont la population en a payé le prix fort.
Ceux qui ont quitté la France pour rejoindre les rangs de l'EI, pour combattre au nom d'une idéologie mortifère, pour répandre la terreur et le sang, sont indignes de porter encore la nationalité française et de bénéficier du soutien de la France.
Que ceux qui ont été hier les victimes de ces êtres abjects aujourd'hui les jugent et les condamnent n'a donc rien de choquant, même si cette justice n'a pas à leur égard les délicatesses et les lenteurs de la nôtre. Ceux qui ont fait allégeance à l'EI, s'embarrassent-ils de préjugés pour exécuter leurs basses oeuvres ?
Rédigé par : Michel Deluré | 05 juin 2018 à 09:01
Je suggère aux trois frontdegauchistes de Montfermeil d'accoler en face de cette plaque qui les a rendus malades, en réponse à cette provocation insoutenable, une autre plaque en l'honneur de Mamoudou Gassama, "victime du harcèlement raciste islamophobe de la fachosphère" depuis son exploit.
Justement, le buzz de Mamoudou Gassama a réveillé des veau-cations et fait des Zémules :
Paris : des milliers de sans-papiers font la file devant les salles d’escalade.
Ils sont des dizaines de milliers à attendre devant les différents clubs d’escalade de la capitale dans l’espoir de pouvoir s’entraîner. Les files s’allongent de jour en jour, et très peu de sans-papiers ont une chance d’obtenir une place.
Moussa fait la queue depuis trois jours devant la porte d'une salle d’escalade du 13° arrondissement. Avec lui, il sont des centaines à attendre leur tour dans l’espoir de pouvoir s’entraîner à grimper. Depuis l’acte héroïque du Malien Mamoudou Gassama, ils veulent tous devenir des héros afin d’être reçus à l’Élysée et naturalisés.
Rédigé par : sylvain | 05 juin 2018 à 08:44
...musulmans français
Cette expression qui sonne comme un oxymore fait mal à lire ou à entendre.
Rédigé par : Exilé | 05 juin 2018 à 08:34
Confondu, je suis confondu... Qu'entends-je ? On attaque l'Islam, dans sa fraction conservatrice, pieuse et intransigeante. Mais enfin, ou va-t-on ? Même Bill Clinton, dans un entretien télévisé avec Loïc de La Mornais a douté que nous puissions nous sortir de notre situation envers les musulmans. Je dis envers, ne devrais-je pas dire "avec", ou "contre", on ne sait plus.
Rédigé par : genau | 05 juin 2018 à 01:49
@ agecanonix | 04 juin 2018 à 18:01
@ Michelle D-LEROY | 04 juin 2018 à 17:48
Tommy Robinson n'est pas un journaliste. La décadence devient telle, désormais, que même quelqu'un d'à peu près raisonnable comme Ivan Rioufol (si l'on excepte sa poutino-complaisance) reprend, sans la moindre vérification, les bobards de certains redresseurs de torts auto-proclamés.
Quand on fait profession d'être un réactionnaire digne de ce nom, on connaît Tommy Robinson. Tommy Robinson est un militant politique. Il a dirigé l'English Defence League, avant d'en démissionner pour le bien de la cause (sans rentrer dans les détails).
L'English Defence League n'est pas un journal : c'est un mouvement d'extrême droite opposé à l'immigration de masse et à l'islamisation. (Ce qui en fait une organisation digne d'éloges, je m'empresse de le préciser, vu tous les Prout-ma-chère qui pullulent ici, y compris à droite).
Il n'y a pas plus militant et plus extrémiste que Tommy Robinson. Tommy Robinson est un type qui risque sa peau pour défendre ses idées, et même les Prout-ma-chère britanniques qui, sur le papier, sont d'accord avec lui, tordent le nez à l'évocation de son nom.
Ce n'est pas parce qu'on tente de filmer des violeurs pédophiles musulmans à l'entrée d'un tribunal avec un téléphone portable, en bavassant un peu dans le micro, qu'on est journaliste.
D'ailleurs, journaliste est synonyme de gros cochon, sale engeance à la solde de l'oligarchie mondialiste, donc je ne vois pas pourquoi le réactionnariat s'empresse, soudain, d'insulter Tommy Robinson en lui attachant cette étiquette.
Ça commence à devenir un peu fatigant, ce deux poids, deux mesures. C'est fatigant à gauche, ça ne l'est pas moins à droite. Un peu de cohérence et de droiture ne nuirait pas.
Tommy Robinson est un type très courageux, une espèce de Beltrame sans l'uniforme, quelqu'un dont nous n'avons absolument pas l'équivalent chez nous. C'est un prolétaire qui n'a plus rien à perdre, et qui a décidé de risquer ce qui lui restait pour sauver son pays.
C'est aussi, disons-le franchement, quelqu'un d'un peu neuneu, de pas très fute-fute, et qui, en l'occurrence, a fait une grosse bêtise, succédant à une autre.
On voit mal ce qu'apporte, à la lutte contre l'islamisation, le fait de filmer les inculpés à l'entrée du tribunal, et de les interpeller pour leur faire honte. Contrairement à ce que prétendent les réaco-neuneus mal informés de chez nous, les grands médias britanniques tartinent abondamment sur le scandale de la traite des adolescentes blanches par les Pakistanais. Le petit numéro de Robinson n'ajoutait rien à cela.
En revanche, la loi britannique est, à juste titre, très rigoureuse envers les vrais journalistes lorsqu'ils couvrent les affaires judiciaires. Ce qu'ils ont le droit de dire est étroitement contrôlé. Non pas, comme pourraient le penser nombre de réaco-dégénérés de chez nous, en vue de je ne sais quelle censure, mais pour protéger les droits du justiciable (eh oui : il y a des nations où, contrairement au Poutine-Land, on attache de l'importance aux droits de l'homme).
Cela ne veut donc pas dire que la presse est muselée : elle finit toujours par rendre compte des méfaits des malfaiteurs condamnés -- et en général plus largement, et plus honnêtement que chez nous. Cela signifie simplement que les journalistes ont moins le droit qu'en France de traîner dans la boue quelqu'un dont ils pensent seulement qu'il est coupable.
Robinson, bien que n'étant pas journaliste, a été pris par la patrouille en vertu d'une interprétation assez extensive de cette loi, bonne en soi. Et il a été suffisamment idiot pour prêter le flanc aux autorités alors qu'il avait fait une... comment dire ? sottise encore plus énorme, il y a quelque temps : filmer dans un tribunal, alors que c'est formellement interdit.
Ce qui lui avait valu une condamnation avec sursis, sursis qui a sauté cette fois-ci, aboutissant à 13 mois de prison ferme.
Tommy Robinson sait fort bien qu'il est dans le collimateur des autorités, et de façon extrêmement injuste, c'est certain. Il aurait dû être plus prudent. Les nombreuses manifestations qu'il a organisées, par le passé, ont fortement contribué à alerter l'opinion contre l'islam ; elles lui ont valu d'innombrables ennuis avec la police et les tribunaux, mais le résultat en valait la peine.
Ce coup-ci, il a joué les bravaches pour pas grand'chose, ou il a été mal conseillé. Tommy Robinson a un côté casse-cou, j'en ai rien à faire et je fonce, qui peut être très précieux dans une lutte politique aussi dure que celle du contre-djihad ; mais cela peut aussi se retourner contre lui, et contre la cause qu'il cherche à défendre. C'est ce qui vient de se passer.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 juin 2018 à 00:25
@ Thierry de Dijon | 04 juin 2018 à 20:45
Suivant votre argumentation il n'aurait pas fallu juger Klaus Barbie en France ni Adolf Eichmann, surtout lui, en Israël, qui l'a exécuté, car dans ces deux cas, qui pouvait garantir que les Justices française et israélienne présentaient toutes les garanties d’indépendance et de respect des droits de la défense du point de vue des Allemands ?
Arrêtez de nous faire croire que les avocats sont tous des saints, ils ne le sont pas plus que n'importe quel pékin, vous et moi compris.
Probablement moins, ils ont la Loi avec laquelle ils peuvent jouer à loisir et le font sans se soucier de savoir s'ils "se déconsidèrent" ou non !
Philippe Bilger est parfaitement bien placé pour vous éclairer sur ce point.
Les droits de la défense n'impliquent pas l'arrogance d'insulter un Etat souverain.
Rédigé par : Claude Luçon | 05 juin 2018 à 00:05
Cherchons une explication simple.
Appliquons le principe du rasoir d'Ockham. L'explication la plus simple doit être considérée en premier.
J'en vois deux :
La recherche de voix, ce qui peut être invoqué, à tort, dans l'autre sens.
La bêtise idéologique aveuglée (d'accord ça fait trois explications d'un coup).
Donc le front de gauche n'étonne personne.
Refera-t-il surface face à des "calibres" comme les arrogants Corbière et sa compagne, illustrateurs du "ils osent tout" et du "plus c'est gros plus ça passe" (au fait ont-ils rendu l'appartement HLM dont ils bénéficiaient peut-être un peu malhonnêtement, intellectuellement, et payé les cotisations dont elle était redevable ?)?
Pardon je m'énerve mais ceux-là !
Rédigé par : Sergio Carioca | 04 juin 2018 à 23:53
"A Montfermeil, il me semble que les trois élus Front de gauche qui ont considéré comme une provocation le fait d'indiquer que le Colonel Beltrame..."
Il est dommage qu'on ne les ait pas tondus en place publique pour leur apprendre ce qu'est la honte nationale.
Tiens, il paraît que des frères de je ne sais où ont tondus leur soeur ou un truc comme ça dans une cité de m*rde française.
On attend toujours la réaction de ces mêmes guignols et des féministes...
Rédigé par : Wil | 04 juin 2018 à 23:03
Non, Philippe Bilger !
Vous ne pouvez pas écrire à propos de la défense de Mélina Boughedir : « Mélina Boughedir, dont la défense tellement prévisible et usée jusqu'à la corde ne pouvait pas convaincre... »
Si vous pensez que la Justice irakienne présente toutes les garanties d’indépendance et de respect des droits de la défense, vous vous déconsidérez.
La démarche de la défense était absolument logique.
Pourriez-vous dire comme nos courageux hommes politiques qu’il est bien que ces djihadistes français soient jugés en Irak ?
Certes ils méritent, s’ils sont coupables, des peines très sévères.
Et je serais fier que notre pays exige l’extradition de ces criminels et de leurs compagnes pour faire le procès de ce mal qui mine notre pays.
Pour tout dire, auriez-vous accepté de porter l’accusation dans ce procès expéditif, soumis aux influences politiques ?
Rédigé par : Thierry de Dijon | 04 juin 2018 à 20:45
Que fallait-il graver à Montfermeil ? Le Colonel Beltrame assassiné ? Le Colonel Beltrame victime ? Le Colonel Beltrame tué par mégarde ? Le Colonel Beltrame exécuté à cause d'une déviation de l'islam ? Le Colonel Beltrame qui a eu tort d'agir comme un héros ? Le Colonel Beltrame qui n'a pas su dialoguer ?
Non, tout simplement un mécréant comme vouzémoi.
Rédigé par : Exilé | 04 juin 2018 à 20:35
"Qu'on me permette une comparaison avec la Recherche de Marcel Proust. Elle n'a rien d'offensant. Le duc de Guermantes se réjouit de partir pour une soirée prometteuse quand on lui annonce à plusieurs reprises que son cousin est au plus mal et que cela empire. Le duc rejette ces annonces avec désinvolture pour que son désir de fête ne soit pas gâché. Enfin on lui fait part de la mort de son cousin. Et le duc : "Il est mort ! Mais non ! On exagère, on exagère !"."
Incidemment pour ceux qui lisent aussi Proust, par exemple sbriglia, connaissez-vous la dernière étude en date ?
Il s'agit de Proust et la stratégie militaire parution: mai 2016, chez Hermann par Luc Fraisse de l'Institut universitaire de France.
Rédigé par : Catherine JACOB | 04 juin 2018 à 19:47
Depuis près d'un siècle (on m'excusera de ne pas vérifier précisément la date d'apparition de cette invective), les communistes qualifient de "provocation" tout ce qui leur déplaît. Rien de nouveau sous le soleil.
Quand un communiste dénonce une provocation, c'est un signe à peu près certain qu'il s'agit d'une bonne initiative.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 juin 2018 à 18:52
Bonsoir Monsieur Bilger
En ce qui concerne les adeptes de La France Insoumise, aucune vilenie venant de leur part ne saurait m'étonner. Ils ont choisi leur camp, celui de la haine de la France et de sa civilisation.
Les minorités sont forcément innocentes, donc, il est impossible de les déclarer coupables d'un assassinat, même si c'est une minorité prétendue dévoyée d'une minorité.
J'ai une interrogation au sujet du Colonel Beltrame :
Peut-on être à la fois héros et victime ?
Sans esprit malveillant, juste une question (pour le bac de philo ? Pour moi ça fait quarante ans cette année).
Rédigé par : Philippe Dubois | 04 juin 2018 à 18:46
Cher Philippe,
Il y a un vide dans le réel de ce qui arrive et personne ne veut assembler les événements tragiques pour en tirer les conclusions pertinentes.
Et c'est le triomphe du déni !
Le Colonel Beltrame est MORT POUR LA FRANCE, mort parce que nous sommes en guerre.
Que l'on associe dans une même phrase terrorisme et Islam est une grave erreur et que l'on associe le nom du Colonel Beltrame à une monstruosité est une marque profonde d'indélicatesse.
Personne n'a le droit de salir de quelque manière que ce soit le nom d'un homme mort pour la France !
Il existe des espaces nombreux où la qualification d'assassinat peut être exprimée. L'assassinat politique de Kennedy, la tentative d'assassinat du Pape et dans ces deux cas d'illustration ni Kennedy, ni le Pape n'ont anticipé pendant plus d'une heure leur mort.
Dans le cas du Colonel, il ne s'agit pas d'un attentat ciblé, ni d'un assassinat ciblé. Il n'est pas facile de dire la différence que nous cherchons à exprimer, mais c'est proche de la définition d'un crime de guerre.
Et pour nous, un crime de guerre ne se satisfait pas des réponses timorées des gouvernements et des juristes.
Le colonel Beltrame s'est interposé volontairement et héroïquement au péril de sa vie dans un contexte de guerre.
Les médias qui souhaitent une transparence absolue n'avaient pas à relayer les exercices de sécurité qui ont précédé le drame.
Nous écoutions hier sur France Culture Monsieur Bauer qui apportait des éléments de réflexion sur l'intérêt de la connaissance par les maires de l'existence de fichiers S dans une sectorisation et sous confidentialité de l'information demandée par le maire.
Il serait temps de distinguer deux types de fichiers S et dans les meilleurs délais, les individus supposés très dangereux et le relationnel de ces individus.
Un individu fiché S en principe a été convoqué et a connaissance d'être fiché S ; que l'autorité locale puisse ignorer cette information et proposer la bouche en coeur à ce fiché S la sécurité de sites ou de personnes, nous ne voyons pas comment c'est possible. C'est le comble de l'absurde.
Tout employeur peut demander l'obtention d'un casier judiciaire sans que cela pose autant de questions.
La sortie de terroristes dangereux doit s'inscrire dans le contexte actuel de guerre et nous n'allons pas supporter que les tragédies se succèdent sans exiger que les parlementaires se réveillent enfin.
Nommer, c'est bien. Anticiper, c'est mieux.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 04 juin 2018 à 18:22
@ Robert | 04 juin 2018 à 11:53
Merci pour cet excellent commentaire... qui correspond en partie au billet d'Ivan Rioufol sur une ignominie qui vient de se produire chez nos voisins britanniques, je propose un passage :
"Silence dans la presse française. Un journaliste anglais, Tommy Robinson, a été incarcéré pour 13 mois dans l’indifférence des défenseurs de la liberté d’expression. Mieux : c’est la "fachosphère" qui est accusée par la classe médiatique de s’indigner de cette atteinte à la démocratie. Jusqu’alors, seuls des pays comme la Chine, la Turquie ou la Russie osaient arrêter et mettre au trou des journalistes dissidents. Mais le tort de Robinson, fondateur de l’English Defence League, est apparemment de militer "contre l’islamisation de l’Angleterre" et l’extrémisme musulman. Alors que le journaliste diffusait en direct sur Facebook Live, le 25 mai devant le tribunal de Leeds, les arrivées des protagonistes au procès d’un gang indo-pakistanais soupçonné de crimes pédophiles, des forces de l’ordre sont venues l’arrêter en direct. Déféré immédiatement devant la justice, Robinson (déjà condamné avec sursis) a écopé de 13 mois fermes, applicables dans l’instant. Cinq heures se seront écoulées entre son arrestation et son incarcération. Les juges ont condamné Robinson pour "outrage" ; en fait, pour avoir enfreint l’interdiction judiciaire de faire de la publicité sur ce procès de présumés proxénètes musulmans. Dans une démocratie aussi exemplaire que celle de l’Angleterre, cette mise au silence d’un journaliste, présenté comme un lanceur d’alerte par ses amis, a toutes les apparences d’une dérive judiciaire liberticide. La presse ferait bien de se réveiller.
Par Ivan Rioufol le 4 juin 2018"
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Il est certain que nos dirigeants sont devenus nos ennemis. L'Europe de Merkel et de Macron, sous les ordres d'une secte, veut nous broyer et nous remplacer par d'autres populations mieux domesticables.
On nous a assez rabâché que nous étions en guerre et l'on nous condamne au peloton d'exécution sans que nous puissions nous défendre, nos armées obéissant à nos ennemis qui président nos nations.
Rédigé par : agecanonix | 04 juin 2018 à 18:01
@ Philippe Bilger
Félicitations pour l'accomplissement de votre rêve, celui d'un concours d'éloquence. Une journée bien organisée, une réussite.
@ Robert
"Effectivement, nos dirigeants ouest-européens nous conduisent droit dans le mur par dénégation du réel, alors même que les pays de l'Est européens refusent de se coucher sous les diktats suicidaires de M. Juncker ou de Mme Merkel, position d'ailleurs que monsieur Macron, au-delà de ses coups de menton, n'a toujours pas éclaircie : on attend toujours que le "philosophe politique" daigne nous exprimer sa vision de la laïcité…"
Il ne faut pas s'étonner des résultats des votes dans les pays européens, scrutins après scrutins. Les peuples regimbent.
Et ce n'est pas en muselant les journalistes en les condamnant à des amendes (Eric Zemmour) ou pire, en les enfermant (Tommy Robinson en Angleterre) qu'ils empêcheront les gens de penser. La liberté d'expression a du plomb dans l'aile mais pas encore le droit de vote.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 04 juin 2018 à 17:48
Bah, c'est comme ça, chaque jour nous avons droit à nos deux ou trois motifs d'énervement et demain, ce sera autre chose.
Finalement, c'est une grande chance d'avoir du Prozac à disposition.
Rédigé par : GLW | 04 juin 2018 à 15:44
"Qu'on me permette une comparaison avec la Recherche de Marcel Proust. Elle n'a rien d'offensant. Le duc de Guermantes se réjouit de partir pour une soirée prometteuse quand on lui annonce à plusieurs reprises que son cousin est au plus mal et que cela empire. Le duc rejette ces annonces avec désinvolture pour que son désir de fête ne soit pas gâché. Enfin on lui fait part de la mort de son cousin. Et le duc : "Il est mort ! Mais non ! On exagère, on exagère !"."
Du bon usage de Proust.
Sinon, remarquer qu'il a un côté comique, comme là, remarquer qu'il est poétique, mais flemme de chercher un passage l'illustrant, et pourquoi moi ? Il suffit d'ouvrir un bouquin, c'est visible à beaucoup d'endroits.
Rédigé par : Noblejoué | 04 juin 2018 à 13:47
"C'est en nommant précisément le terrorisme islamiste - forcément visible, monstrueusement ostensible : il a fait mourir au nom d'un islam sanglant et haineux - qu'on parviendra à sauvegarder la concorde avec la majorité de musulmans français qui, s'ils ne protestent pas assez, ne sont pas complices de ces horreurs. Cibler clairement le mal, c'est sauver le bien.
Qui ne dit mot, consent ?
Rédigé par : fugace | 04 juin 2018 à 13:25
« Je n'ose imaginer le sombre contentement qui aurait été le leur si on avait dû apposer pour une tuerie une plaque incriminant le FN, les Identitaires ou, pourquoi pas ?, le fascisme. Ils n'auraient pas eu l'ombre d'une réticence. »
Ces gens-là - ou leurs pères - ont apposé avec cynisme dans les rues de certaines municipalités des plaques mentionnant le 19 mars 1962, date de la prétendue « paix en Algérie », alors qu'elle a marqué le point de départ de crimes et de massacres à l'encontre des Européens d'une ampleur inconnue auparavant...
Rédigé par : Exilé | 04 juin 2018 à 13:23
"Ces trois élus du Front de gauche, dans une France qui déjoue des attentats mais a peur d'être frappée à nouveau, s'abandonnent par idéologie et complaisance à une irresponsabilité délétère." (Philippe Bilger)
Idéologie et complaisance, deux termes que je traduirai par sectarisme et lâcheté.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 04 juin 2018 à 13:06