Les positions minoritaires ne me font pas peur mais en défendant les députés je crains d'être presque seul.
Si j'en juge par exemple par le débat sur ce thème à L'heure des pros où on s'en est donné à coeur joie pour dénoncer leurs récriminations sur l'excès de travail et leur état d'épuisement.
Pourtant l'un et l'autre sont indéniables.
Pourquoi donc les députés alors sont-ils si vilipendés, notamment Jean-Luc Mélenchon parlant au nom de son groupe, quand ils exposent la réalité qui est indiscutablement néfaste à la qualité du travail parlementaire ?
Le président de l'Assemblée nationale n'en disconvient pas puisqu'il a invité l'exécutif "à lever le pied" (RFI).
Ils seraient indécents de leur part de se plaindre alors qu'ils sont des privilégiés ?
Parce qu'ils sont des représentants de la nation, il me semble qu'ils sont tout à fait fondés, en son nom, à craindre que l'organisation parlementaire actuelle, avec ce qu'elle entraîne de précipitation, d'urgence, de concentration, de fatigue durant de nombreuses heures, parfois tard dans la nuit, altère ce qui est fondamental : l'élaboration pertinente et lucide de la loi. Si ce processus délétère se poursuit, les députés ne tiendront pas et ce sont en définitive les Français qui trinqueront parce qu'ils subiront les effets de dispositions calamiteuses adoptées trop mal, trop vite.
Pourquoi les députés n'auraient-ils pas le droit de protester ? Il est vrai que leur statut dans l'opinion est ambigu parce qu'on les souhaite à la fois surhommes, surfemmes et aussi comme nous, avec nos forces et nos faiblesses. Comme ils se situent du côté de notre humanité imparfaite, il est logique qu'on leur permette l'opportunité de dénoncer et de réformer dès lors qu'il ne s'agit pas de leur confort personnel mais de l'accomplissement le plus maîtrisé possible de leur mission.
Ce n'est pas parce qu'une majorité du groupe LREM n'est pas connue médiatiquement qu'elle ne travaille pas. S'il y a sans doute quelques paresseux à l'Assemblée nationale, il s'agit d'une infime minorité, la plupart des parlementaires étant des bourreaux de travail en séance, dans les commissions, dans leurs circonscriptions. Leur faible nombre parfois dans l'hémicycle n'infirme pas le constat qu'ils assument de lourdes charges ailleurs.
Pourquoi les députés seraient-ils condamnés à se taire ? Il serait indécent d'alerter publiquement comme ils l'ont fait ?
Leur démarche ne les rend pas aveugles, ni sourds. Ils savent bien qu'il y a un certain nombre d'activités dans notre pays, plus lourdes, plus épuisantes que les leurs, bien plus mal payées et, gauche et droite confondues, ils considèrent que c'est une honte. Instituteurs, infirmières, d'autres encore. Cette conscience ne leur interdit pas de tirer la sonnette d'alarme pour eux-mêmes et pour l'Assemblée nationale.
Ce n'est pas non plus parce que le président de la République - qui ne raffole pas, dans sa vision politique, de l'Assemblée nationale et ne serait pas mécontent de la voir oeuvrer à marche forcée - et ses conseillers ont une résistance hors du commun qu'il conviendrait pour les députés de les imiter alors que par ailleurs leurs missions, dans leurs modalités, sont assez différentes.
Pourquoi l'Assemblée nationale serait-elle privée de discours et de jugement sur son organisation interne ? Parce qu'elle méconnaîtrait la grandeur de son rôle ? Alors que c'est exactement l'inverse.
Contrairement à ce qu'on croit, le métier politique n'attire plus parce qu'il y faut des qualités exceptionnelles de disponibilité et d'altruisme et qu'il impose d'avoir le cuir épais. Il serait dramatique de favoriser un anti-parlementarisme qui n'est que trop présent dans l'esprit public.
Pour moi, en aspirant à ce que le pays réel ait aussi sa cohérente et juste représentation parlementaire, les députés, de gauche, de droite, sont d'abord à honorer. Ils sont l'avant-garde de la démocratie et son incarnation. Je les respecte parce qu'ils parlent en mon nom.
S'acharner à les ridiculiser ou à les pourfendre vulgairement, pour flatter la pire des démagogies, c'est oublier qui ils sont, ce qu'ils font et qui nous sommes.
@ Exilé 09 juin 2018 à 20:00
Serait-ce donc un avantage que de faire partie d'une loge pour accéder aux fonctions d'assistant de député avec un salaire supérieur à celui que l'on assiste ?
Combien de planqués grassement payés grâce au piston ?
Rédigé par : Jabiru | 10 juin 2018 à 11:12
@ Jabiru
« ...le journaliste du Point qui a enquêté sur le sujet indique qu'ils n'ont rien à faire d'autre que de s'occuper comme ils le peuvent en jouant aux mots fléchés ou en regardant des films sur leurs ordinateurs. »
J'ai entendu dire qu'à une époque, quand ils accueillaient un député (de confiance) qui venait d'arriver, ils étaient chargés de lui transmettre les consignes de vote du jour fixées par les Frères.
Les choses auraient-elles changé ?
Rédigé par : Exilé | 09 juin 2018 à 20:00
"Les positions minoritaires ne me font pas peur"
C'est sûr... 2007 : Sarko, on imagine donc 2011 : DSK avant NYC ; puis donc Hollande en 2012, puis Valls en 2014, Juppé en 2016 pour être macroniste en 2017 !
Effectivement, M.Bilger n'a pas peur de la position minoritaire, il n'y est jamais.
Ca c'est un vrai Français !
https://www.youtube.com/watch?v=d2OB--gdOCE
Rédigé par : Wil | 08 juin 2018 à 23:36
@ Patrice Charoulet de 10:17
Personnellement je vois plutôt en Mary Preud'homme une Jeanne Hachette.
Charles le Téméraire en fit les frais. Elle lui infligeât une déroute.
Louis XI nous disait beaucoup de bien de cette héroïne aujourd'hui oubliée.
Notre bon roi Louis, qui nous a légué les frontières actuelles de la France, détestait ce Charles le Téméraire, il lui avait écrit quelques missives qui ne manquent pas d'humour.
"Lorsqu'arrogance et ignorance chevauchent en tête, pertes et fracas suivent de près"
Et puis cette perle "Mon cher Charles, je vous envoie 4 000 lansquenets qui sauront vous faire connaître mes intentions à votre égard..."
On est loin du "bon et après en même temps" d'aujourd'hui...
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Hachette
Rédigé par : Savonarole | 08 juin 2018 à 18:38
@ Patrice Charoulet
Cher Monsieur, vous me mettez dans l'embarras, c'est trop d'honneur...
Pour m'en remettre, je m'en vais de ce pas faire une cure de modestie et plancher sur la Cantate de la paix ! Quand j'ai de la musique plein la tête c'est le bonheur, un plaisir décuplé en compagnie de mes petits-enfants, amis, artistes qui partagent ma passion.
Au passage "mon parlementaire" était UDF-RPR. Personnellement bien que gaulliste et proche du RPR, puis de l'UMP, je n'ai jamais été encartée et cette "expérience" ne compte pas parmi mes meilleurs souvenirs.
Enfin merci pour vos compliments qui partent certainement de bons sentiments, mais qui vont vous valoir, je le crains, quelques quolibets et à moi aussi par voie de conséquence...
Cordialement
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 juin 2018 à 14:32
La plupart des députés sont des gens sérieux et de plus en plus à la rame pour un salaire de 7 200 euros.
Rien à voir avec les nababs de l'Assemblée nationale au nombre de 1 132 fonctionnaires qui sont drogués à la prime avec des revenus supérieurs à ceux d'un ministre.
Cerise sur le gâteau pour les 400 agents de base dont les salaires varient entre 6 500 et 9 500 euros en fin de carrière dont le rôle est essentiellement de rendre service aux députés en distribuant le courrier et les ramettes de papier blanc. Une fois ces prestations effectuées, le journaliste du Point qui a enquêté sur le sujet indique qu'ils n'ont rien à faire d'autre que de s'occuper comme ils le peuvent en jouant aux mots fléchés ou en regardant des films sur leurs ordinateurs.
Qu'en pensent les élus qui siègent et bossent jour et nuit pendant que la structure se les roule avec des salaires indécents ?
Qui va oser remettre en question le statut de ces nababs dont les revenus, payés par le contribuable, sont scandaleux ?
Un nouveau chantier à mettre en route pour diminuer les dépenses de l'Etat qui en a bien besoin.
Rédigé par : Jabiru | 08 juin 2018 à 13:17
@ Patrice Charoulet
La flagornerie est-elle un vice, est-elle féminine ? Assurément non pour la deuxième partie.
Quelle beauté du verbe, quelle architecture dans les transitions de votre propos, comment faites vous, comment vous défendez-vous dans les dîners du vendredi soir ?
Les mots me manquent et je sais ne jamais pouvoir atteindre votre élite, quintescence de ce que la littérature bloguiste peut faire. Et ce côté exquis de vos mots toujours bien choisis.
Si votre ramage ressemble à votre plume, vous voilà phenix de ce blog.
Rédigé par : stephane | 08 juin 2018 à 12:11
"Non, les députés ne sont pas des fainéants !" (PB)
La preuve !
L'élu le plus cumulard de France totalise 26 mandats et fonctions. Le sénateur-maire de Dunkerque, Michel Delebarre, arrive en tête d'un classement établi par "L'Express".
Je ne l'ai jamais entendu se plaindre, il en redemande même.
Rédigé par : Giuseppe | 08 juin 2018 à 10:51
@ Mary Preud'homme 7 juin 23h42
Chère Mary,
J'ignorais que vous aviez été, entre diverses activités professionnelles, trois ans durant, assistante parlementaire. Je présume que votre parlementaire n'était ni d'extrême droite ni d'extrême gauche. D'où votre connaissance aiguë des réalités politiques. D'où votre clairvoyance. D'où les attaques subies par vous. D'où votre absence de racisme, bien rare en cet espace d'expression.
Je saisis l'occasion pour vous exprimer toute mon estime pour l'ensemble de vos écrits et de vos prises de position.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 juin 2018 à 10:17
Ah la ! la ! On l’avait oubliée celle-là ! De tous les invités qui défilèrent chez le Père Pivot, une émission légendaire, inoubliable, unique, le seul à y paraître en tant que « lecteur » fut l’inénarrable VGE, bellâtre aimé des dames de NAP, qui nous laissa Tonton en héritage !
Je me souviens encore de la stupeur qui nous saisit devant cette intolérable prétention « d’être de chez Pivot », pour venir nous raconter tout le bien qu’il pensait d’un auteur du XIXe, lequel restera petit devant les grands pour l’éternité.
A quand Big Macrother dans une émission culturelle ? Pas de chance, il n’y en a plus ?
Rédigé par : Zonzon | 08 juin 2018 à 10:03
Il est clair que la production pléthorique de textes législatifs à étudier ne peut que nuire à la qualité du travail législatif et, in fine, à la qualité de la Loi elle-même.
Le problème n'en est que plus accentué dans la configuration de l'Assemblée nationale actuelle, composée pour une très large part de députés novices et donc inexpérimentés.
Si, comme partout ailleurs, il existe bien quelques dilettantes parmi nos élus, je ne pense pas cependant que cette situation soit la règle générale.
Mais il est en revanche beaucoup plus difficile d'entendre les récriminations de certains députés alors qu'ils sont déjà investis par ailleurs de nombreux autres mandats ! Qui n'a pas connu un député, cumulant par ailleurs les fonctions de maire d'une ville plus ou moins importante, de président de quelque communauté de communes, de président du CA d'un CHU, etc. ?
Oui, le travail de député est un travail exigeant mais c'est pour cela justement qu'il exige de l'élu qu'il y consacre l'intégralité de son temps et qu'il ne se disperse pas dans une multitude de fonctions par ailleurs.
Rédigé par : Michel Deluré | 08 juin 2018 à 09:01
Une occasion ratée par les députés pour économiser leur temps:
https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/l-amendement-pour-lappellation-chocolatine-a-ete-rejete_2772440.html
Rédigé par : xc | 08 juin 2018 à 08:05
@ agecanonix 7 juin 9h20
Grand merci de la longue citation de Maupassant dont vous nous comblez. Quel enchantement ! Cela me donne envie de relire ce livre. VGE était venu dire un jour chez Pivot que l'élève de Flaubert était son écrivain favori. Ces lignes suffisent à montrer ce qu'est un véritable écrivain.
Pour le fond, tous les députés ne correspondent pas à ce portrait amusant et... féroce. Aubaine pour tout anti-parlementaire qui sommeille en chacun de nous, sans compter la consolation de ne pas pouvoir atteindre cette sinécure (sénateur, dans le genre, c'est encore mieux) et cette gloriole.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 juin 2018 à 07:36
@ Exilé | 07 juin 2018 à 08:45
"Qu'ils arrêtent de faire du cinéma : ils ne travaillent pas trop, ils travaillent mal.
Dans une entreprise, ils auraient été licenciés depuis longtemps."
Il est vrai qu'un député qui a souvent plusieurs mandats a des horaires à rallonge. Pour avoir été trois ans l'assistante de l'un d'eux j'en sais quelque chose et je travaillais en moyenne 11 heures par jour et beaucoup plus en période électorale (soirées et week-end compris). Néanmoins je ne peux que vous approuver lorsque vous dites qu'ils travaillent mal, c'est-à-dire moins pour faire aboutir des projets à long terme ou des causes d'intérêt général que pour se pousser du col et être réélus.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 juin 2018 à 23:44
Je pense en effet qu'il ne faut pas mettre trop de pression sur quiconque, d'abord par compassion envers les individus, ensuite parce que si on veut éviter qu'ils deviennent un peu dingues - et quoi de plus portés à la dinguerie que les politiques ? - c'est plus prudent.
Que les chamans, les amoureux et les créateurs puissent longer les territoires de la folie est une chose, éventuellement féconde, qui se conçoit, dans les autres cas, c'est à éviter.
Quoi qu'il en soit, une chanson :
https://www.youtube.com/watch?v=Od6hY_50Dh0
Rédigé par : Noblejoué | 07 juin 2018 à 19:46
L'Assemblée a voté l'interdiction du téléphone portable dans les écoles et collèges :
https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/06/07/l-assemblee-vote-l-interdiction-du-telephone-portable-dans-les-ecoles-et-les-colleges_5311263_823448.html
J'ai beau scruter l'article 34 de la Constitution, article qui délimite le domaine de la Loi, je n'y vois rien concernant une telle décision :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=28346DDE76B3FF1738B77ABAB1D047E9.tplgfr29s_3?idArticle=LEGIARTI000019241018&cidTexte=LEGITEXT000006071194&dateTexte=20180607
Il y a aussi la question du bio dans les cantines.
Les députés manquent peut-être un peu d'autodiscipline.
D'autre part, une question me taraude : que peut bien faire, hormis le cas des "cumulards", un député dans "sa" circonscription ? Son travail n'est-il pas à Paris ?
Rédigé par : xc | 07 juin 2018 à 19:35
"Leur démarche ne les rend pas aveugles, ni sourds. Ils savent bien qu'il y a un certain nombre d'activités dans notre pays, plus lourdes, plus épuisantes que les leurs, bien plus mal payées et, gauche et droite confondues, ils considèrent que c'est une honte. Instituteurs, infirmières, d'autres encore. Cette conscience ne leur interdit pas de tirer la sonnette d'alarme pour eux-mêmes et pour l'Assemblée nationale." (PB)
Des faits, rien que des faits :
http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/le-depute/la-situation-materielle-du-depute
https://www.deputywatch.org/2017/06/07/bilan-de-la-xiveme-legislature/
Certains députés osent dire qu'ils s'y ennuient, diantre ! C'est à se demander si parfois on ne rêve pas, ils sont confits dans la graisse de canard, une enquête raconte les avantages démentiels des personnels pour porter des ramettes de papier et autres broutilles, nos parlementaires sont dorés sur tranche, demandez à l'enseignant élu s'il veut retourner dans sa classe.
Une anecdote récente a fait dévoiler des frais d'obsèques qu'ils s'attribuaient pour eux et pour leur famille, avec lesquels ils pouvaient se payer des poignées plaquées or, aujourd'hui anomalie corrigée, heureusement mais il a fallu la pression médiatique.
Qu'ils aillent travailler dans le monde réel de la production avec des responsabilités, le problème aujourd'hui est qu'ils ne peuvent plus cumuler autant. Comment faisaient certains qui détenaient des records hallucinants de postes et de représentations, les autres seraient donc ignorants de ces pratiques ?
Les pauvres ils ont travaillé quelques nuits - pas tous rassurez-vous - et quelques journées à rallonge mais regardez de près les statistiques de vos députés sur la législature passée et aux dernières nouvelles celle-ci n'est pas plus terrifiante que la précédente.
Rédigé par : Giuseppe | 07 juin 2018 à 18:55
Je propose de mettre à disposition le bus de Knysna pour les députés submergés de travail. Raymond Domenech lira le communiqué de ces derniers à la presse.
Rédigé par : stephane | 07 juin 2018 à 18:39
Le 7 juin à 9 h 21, agecanonix évoque « le fumier populaire du suffrage universel. »
Soudain un éclair nous envahit. Une vérité première éclate : « jamais le FN n'arrivera au pouvoir ! »
C’est bizarre l’intellect !
Rédigé par : Zonzon | 07 juin 2018 à 16:50
Beaucoup de ces députés en burn-out aujourd'hui criaient que leurs prédécesseurs étaient des fainéants, des incapables et qu'ils allaient voir ce qu'ils allaient voir sous le gouvernement Edouard Philippe.
Du coup, après s'être fait élire, croyant que c'était une planque bien payée avec avantages et notoriété en prime, ils s'aperçoivent qu'après avoir été élu par le peuple il faut représenter le peuple qui les a élus :(
En même temps, comme dit l'autre, TOUS les députés ne siègent pas dans TOUTES les commissions et, sauf erreur, beaucoup de votes de nuit se font par procuration (par des potes volontaires qui avaient fait la sieste l'après-midi).
Reste à savoir pour quelles raisons les députés votent pour le renouvellement des mandats si le job est tellement destructeur !
A rappeler aussi à ces chers représentants du peuple qui les a élus que le peuple (le petit) en question a subi les grèves SNCF pour aller travailler parfois pour un SMIC, SANS REMBOURSEMENT de leur abonnement, alors que pour eux pas de blème lorsqu'ils/elles rejoignent leur domicile en fin de semaine le vendredi.
J'aimerais connaître l'avis d'une "technicienne de surface" travaillant dans les bureaux des banques de 22 heures à 4 heures, rentrant chez elle, puis se levant à 7h afin de préparer ses enfants pour les amener à l'école.
"Les députés ne sont pas des fainéants !" peut-être, mais pleurnicher leur misère de privilégié face caméra, perso je dis, comme tous les jeunes au chômage : c'est la honte !
Rédigé par : breizmabro | 07 juin 2018 à 15:39
Il y a quelques jours Zonzon faisait remarquer que ce malheureux Orwell était passé à côté de la surveillance citoyenne de rue : le système CC (citoyen caméraman).
Aujourd’hui c’est Shakespeare qui passe pour un imbécile ! Il n’a même pas songé que Juliette aurait pu éliminer Roméo en se servant d’Othello dans « Les joyeuses commères de Mourmelon » !
Et il y a encore des gens qui prétendent que les Anglais du XVIe siècle étaient des barbares !
Rédigé par : Zonzon | 07 juin 2018 à 15:02
@ patriote
"Sur la plaque tombale de Macron on pourra inscrire "l'homme qui voulu ruiner et métisser la France"."
Je ne crois pas que les députés, les ministres et même le président aient pour objectif de ruiner et métisser la France. Il s'agit de deux conséquences de la politique générale menée depuis plusieurs décennies. Macron agit du mieux qu'il peut avec les méthodes et les outils dont il dispose.
M. Macron arriverait presque à me faire regretter Sarkozy et Chirac. Ce pays s'en va à l'égout ; mais ce n'est pas le but, juste une conséquence.
Rédigé par : vamonos | 07 juin 2018 à 15:01
Allez, allez, comme on dit nos députés ne se font pas "péter la caisse", reprenez les chiffres et analysez-les de près… On peut comprendre que EM veut réduire leur nombre.
https://2012-2017.nosdeputes.fr/synthese#groupes
Prenez les professions du privé à salaire et avantages équivalents l'amplitude de travail et la densité est beaucoup plus grande.
La plupart cumulait maire/député sans compter des conseils d'administration et autres…
Que ces pleurnicheuses arrêtent de nous la faire à la Zola, intervenir le dimanche et la nuit pour les salaires et indemnités versés est le moindre des services en retour.
Le boulanger entrepreneur travaille toutes les nuits dimanches et jours fériés, souvent la journée c'est la tournée, et comme cela c'est tous les jours.
Rédigé par : Giuseppe | 07 juin 2018 à 14:45
Tout à fait d'accord avec Marc GHINSBERG qui met souvent bien en mots mes pensées, y compris sur Hollande et le quinquennat différent, malgré certaines boulettes. Mais là je ne voulais pas lui laisser la primeur du premier commentaire.
Pour commencer on devrait remplacer le prix de l'humour politique par celui du sérieux politique.
Les députés scient la branche sur laquelle ils sont assis, et certains, sachant qu'ils ne sont que de passage, n'hésitent pas à saborder le navire.
Le niveau est relativement à ras des pâquerettes. Les soldats macroniens mais pas davantage que ceux des autres majorités ayant précédé. La France insoumise qui déroge au code vestimentaire... et avec le sourire, ils font peur, enterrent-ils leurs illusions ?
En ce moment c'est Roland Garros et il est frappant de voir la différence entre la tenue du public français et celui de Wimbledon. Si les députés anglais ne montrent pas l'exemple, les députés français feraient bien de le faire, avant que le dégagisme à la mode fasse encore plus de dégâts et qu'on se retrouvent avec des chèvres à l'Assemblée.
Rédigé par : stephane | 07 juin 2018 à 14:28
Bonjour,
Beaucoup de députés, mais bien plus encore de dépités, et pas simplement pour cause d’inflation législative en pure perte :
Le vrai, l’incroyable gâchis, ce sont les innombrables lois inapplicables donc inappliquées.
Une loi sur cinq n’entrerait jamais en vigueur, c’est comme si un maçon ne terminait pas 20 % des maisons construites par ses soins, mais en encaisserait quand même le paiement. Quelle entreprise pourrait quand bien même ainsi durer face aux innombrables clients spoliés ?
Une énorme perte d’énergie et de temps, et le temps, c’est de l’argent (le vôtre). Imaginez qu’entre 1981 et 2011 (trois décennies), ce serait environ pas moins de 250 textes sur aussi environ 1 500, qui n’auraient été que partiellement ou pas du tout mis en œuvre, faute de décrets d’application. Où en sommes-nous aujourd’hui ?
Et c’est bien là ou le bât blesse, quand nos parlementaires perdent trop de leur précieux temps à s’étriller, tout en se rabibochant à la cantine.
Combien de textes que le citoyen ne comprend pas. De lois pour du beurre, combien d’articles tombés dans les oubliettes, quelquefois le jour même de leur adoption, ou si peu mises en œuvre que l’on serait en droit de demander des comptes et des restitutions d’émoluments pour travail bâclé.
@ genau | 07 juin 2018 à 11:33 (pas Genot ?, il comprendra) à dit tout ça bien mieux que moi qui se régale de ses commentaires, souvent à l’aide du dictionnaire pour ses innombrables mots rares inconnus de moi.
Rédigé par : fugace | 07 juin 2018 à 13:54
@ patriote | 07 juin 2018 à 09:30
Un de mes neveux ayant travaillé à France Inter me disait que pour réussir dans l'audiovisuel il fallait être homosexuel, juif ou franc-maçon.
Mais ça c'était avant. Il faudra rajouter homme de couleur.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 07 juin 2018 à 13:28
Au fond, alors que nous dissertons de la fainéantise des députés - du moins fainéantise à agir dans l'intérêt des Français - la vraie question n'est-elle pas : « Des députés, pour quoi faire ? »
Que l'on ne vienne pas nous affirmer que par exemple la mascarade du « mariage pour tous » était vraiment indispensable, pour n'évoquer que cette loi scandaleuse.
Mais à côté de cette loi grotesque, combien de lois stupides, inutiles, redondantes, complexes comme des usines à gaz, inadaptées au réel, immorales, dangereuses voire liberticides sont-elles promulguées ?
Existe-t-il au moins un député qui en se levant le matin déciderait fermement de ne s'associer qu'à un texte de loi facilitant la vie des Français au lieu de s'attacher à la compliquer par un empilage d'interdits qui démolissent en pratique la prétention à garantir la liberté affichée par une certaine devise ?
Trop souvent, ces députés-là, qui ne nous représentent en rien de façon concrète, se comportent non seulement en inutiles - mais nous avons hélas l'habitude d'entretenir des armées d'inutiles - mais encore et trop souvent en véritables nuisibles.
Et si ne pas tomber dans le masochisme consistant à faire l'éloge de nuisibles peut être taxé d'antiparlementarisme, vive cet antiparlementarisme-là...
Rédigé par : Exilé | 07 juin 2018 à 12:56
Tout cela fait partie d'un instant de trouble dans le pays. Troubler la surface de l'eau est une marque de ce mandat présidentiel.
Pour autant, le fond est-il remué ? Antiparlementarisme : on jette une pierre en accélérant le rythme de travail, corollaire nécessaire de la furia macronina, et on attend que ça proteste. Comme un étang que l'on vide, les carpes étouffent dans le résidu.
Discours ferme, dans le style "le chef a raison", les asphyxiés changent de bouteille d'oxygène et s'alimentent aux autres mandats en déléguant tout en percevant.
Troisième acte : après tout, le parlementarisme, on en discute depuis Jules César, c'est un moindre mal, on en joue comme de la cornemuse, en appuyant sur le ventre pour faire sortir les gaz, qu'on harmonise.
Conclusion : c'est un non-sujet.
Est-ce pourtant inutile d'en parler ? Non. On sait qu'après les politiques et les énarques qui se recoupent souvent, on en est à détester les journalistes qui ont fait preuve pour beaucoup de la plus basse flagornerie et suivisme jusqu'à la complicité de crime. Il rentre là-dedans beaucoup de fantasme et de fausse nouvelle, mais ces trompettes (pas l'instrument, celui qui souffle dedans) gouvernementales sont unanimement encensés, écoutés gravement, répercutés, imposés à l'opinion alors que ceux qui luttent difficilement contre la pensée unique sont vilipendés, voire ruinés physiquement par une population qui n'a pas envie d'être instruite.
Macron a depuis toujours intégré la réalité, héritée du passé et verbalisée par Bismarck : "Pour manger des saucisses, il vaut mieux ne pas savoir comment elles sont fabriquées". La phrase a été reprise ces jours-ci, partout.
Le fonctionnement de l'assemblée c'est la fabrication, ça ne nous regarde pas. Les politiques, on peut en changer. Le pépin c'est les permanents, comme les peintures Soudée, ou les huissiers. Avez-vous remarqué les mimiques de Zuckerberg, c'est "cause toujours, tu m'intéresses", il est déjà tellement plus loin pendant que Nyssen patauge.
Gouverner, c'est bas, ça se corrompt dans les ors, ça invente tout ce qui existe et ça a toujours des lunes de retard sur les découvertes et s'évertue de courir après en s'attribuant le mérite d'une nouveauté déjà obsolète. Le temps qu'une assemblée comprenne le problème de la nocivité d'un produit, on en a déjà inventé dix autres pires ; d'une technique, qu'elle est déjà dépassée. Jamais une assemblée ne pourra suivre le rythme des hommes, alors, laissons-la bouillir.
Rédigé par : genau | 07 juin 2018 à 11:33
@ Marc GHINSBERG
Je partage complètement votre point de vue : pour être respecté, il faut être respectable, c'est aussi simple que cela.
Or la manie des "bons mots" et autres "petites phrases", qui fait le bonheur des infos en continu, n'est guère respectable.
Rédigé par : Nemosus | 07 juin 2018 à 11:04
Je vous rejoins totalement quand vous critiquez l'anti-parlementarisme, qui n'est jamais bon signe.
J'ajouterai simplement ceci. Souvenons-nous : dans toutes les circonscriptions, un inconnu macroniste avait sa photo sur les panneaux électoraux accompagnée de la photo de M.Macron, et les gens ont voté pour M.Macron. Il faut le redire : ces députés du parti majoritaire qui fait la pluie et le beau temps à l'Assemblée nationale, sont hors sol et plus godillots que tous les godillots que l'on a connus depuis 58.
On peut se réjouir, si l'on est de la droite "classique", que cette majorité "de rêve" vote des lois dont la droite classique rêvait, mais les conditions de sa formation demeurent quand même critiquables... d'un point de vue parlementaire et démocratique.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 07 juin 2018 à 10:31
Nous n'avons pas besoin d'eux qui créent nos déficits budgétaires et permettent d'envahir notre nation, d'ailleurs Macron est là avec ses ordonnances si l'Assemblée ne lui obéit pas.
Je récite cette phrase :
"Présentant, lundi, ses propositions de réforme de l’audiovisuel public, la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, a cru utile de qualifier une partie des Français de "hautement réactionnaires", en donnant mission aux télévisions et radios publiques de "changer les mentalités". La ministre a répété à son tour qu’il y a trop d’hommes blancs de plus de 50 ans dans l’audiovisuel." (extrait Ivan Rioufol 6 juin 2018)
Et je conclus :
Ce qui est certain c'est que les ennemis de la France sont au pouvoir au lieu d'être en prison !
Sur la plaque tombale de Macron on pourra inscrire "l'homme qui voulu ruiner et métisser la France".
Rédigé par : patriote | 07 juin 2018 à 09:30
"C’était un de ces hommes politiques à plusieurs faces, sans conviction, sans grands moyens, sans audace et sans connaissances sérieuses, avocat de province, joli homme de chef-lieu, gardant un équilibre de finaud entre tous les partis extrêmes, sorte de jésuite républicain et de champignon libéral de nature douteuse, comme il en pousse par centaines sur le fumier populaire du suffrage universel.
Son machiavélisme de village le faisait passer pour fort parmi ses collègues, parmi tous les déclassés et les avortés dont on fait des députés. Il était assez soigné, assez correct, assez familier, assez aimable pour réussir. Il avait des succès dans le monde, dans la société mêlée, trouble et peu fine des hauts fonctionnaires du moment." ("Bel-Ami" de Guy de Maupassant)
Notre Parlement regorge de ces hommes et femmes, quant aux ministres ils proviennent du même terreau.
Un chef sans valeur ne peut être entouré que d'hommes qui lui ressemblent.
Que voulez-vous que nous fassions avec de tels individus, un pays ne peut être estimable que par la volonté de son peuple et la qualité de ses dirigeants.
Qu'ils sont laids ceux qui servent Macron...
Rédigé par : agecanonix | 07 juin 2018 à 09:21
Parce qu'ils sont des représentants de la nation, il me semble qu'ils sont tout à fait fondés, en son nom, à craindre que l'organisation parlementaire actuelle, avec ce qu'elle entraîne de précipitation, d'urgence, de concentration, de fatigue durant de nombreuses heures, parfois tard dans la nuit, altère ce qui est fondamental : l'élaboration pertinente et lucide de la loi.
Pour commencer, si déjà ils s'occupaient de ce qui les regarde au lieu par exemple de déblatérer autour du recours à la fessée et autres billevesées, il pourraient se concentrer sur les vraies questions, que comme par hasard ils se gardent bien d'aborder, comme celles liées aux conséquences d'une immigration incontrôlée et incompatible avec notre forme de civilisation.
De même, qui leur a demandé de pondre des lois idiotes au kilomètre, comme par exemple la loi Duflot ?
Rappelons aussi qu'en plus d'un siècle, le socle de la loi a été bâti et que ce qui reste de travail législatif à savoir les miettes abandonnées par Bruxelles aux députés français pour les amuser ne consiste qu'en un toilettage des textes, qu'au passage ils ne font pas.
Si ce processus délétère se poursuit, les députés ne tiendront pas et ce sont en définitive les Français qui trinqueront parce qu'ils subiront les effets de dispositions calamiteuses adoptées trop mal, trop vite.
Les pauvres chéris, ils vont craquer...
Qu'ils arrêtent de faire du cinéma : ils ne travaillent pas trop, ils travaillent mal.
Dans une entreprise, ils auraient été licenciés depuis longtemps.
Rédigé par : Exilé | 07 juin 2018 à 08:45
Bonjour,
On entre en politique comme on entre dans les ordres. C’est une vocation, presque un apostolat. Pas question donc de compter ses heures ou alors il faut changer d’orientation et arrêter de se lamenter sur son sort.
Les missions des députés sont diverses : participer aux commissions, écouter les doléances des électeurs de sa circonscription, vu que ce sont quand même eux qui vous ont élu et bien sûr assister aux débats de l’Assemblée nationale.
Le traitement des amendements est à reconsidérer complètement. Il faut arrêter avec ces milliers d’amendements dont certains portent sur une virgule ou le choix d’un adjectif qui n’ont d’autre objectif que de retarder autant que faire se peut l’application d’une loi.
Désormais il convient de ne retenir que ceux qui portent véritablement sur le fond.
Il n’en demeure pas moins que l’analyse des amendements exige une certaine attention et un esprit bien reposé. L’effectuer entre 1 heure et 3 heures du matin est une absurdité car, même après avoir bu des cafés serrés et des boissons énergétiques, le cerveau ne fonctionne pas dans des conditions optimales.
Il faut laisser du temps au temps, comme disait François Mitterrand et ne pas confondre vitesse et précipitation.
Peut-être faut-il même de nouveau ramener le mandat présidentiel à sept ans comme auparavant. Ainsi le président en exercice disposera d’un délai supplémentaire pour mettre en place son programme de réformes promis lors de sa campagne électorale.
Pour l’instant on ne voit pas trop les effets positifs du mandat à cinq ans, si ce n’est le fait que les présidents concernés n’ont jamais été en mesure de se représenter.
Rédigé par : Achille | 07 juin 2018 à 07:59
« Pour moi, en aspirant à ce que le pays réel ait aussi sa cohérente et juste représentation parlementaire, les députés, de gauche, de droite, sont d'abord à honorer. Ils sont l'avant-garde de la démocratie et son incarnation. Je les respecte parce qu'ils parlent en mon nom. »
Je partage votre point de vue cher Philippe. On peut toutefois souhaiter que les députés soient plus cohérents et modifient certains de leurs comportements.
On ne peut à la fois se plaindre de la charge de travail de la fonction de député et refuser le principe de non cumul de mandat.
On ne peut se plaindre des séances de nuit de l’Assemblée et multiplier les amendements pour dépasser le millier sur certains textes.
On ne peut réclamer le respect et en même temps prendre des postures caricaturales lors des séances des questions d’actualité au gouvernement.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 07 juin 2018 à 07:49
« Parce qu'ils sont des représentants de la nation, il me semble qu'ils sont tout à fait fondés, en son nom, à craindre que l'organisation parlementaire actuelle, avec ce qu'elle entraîne de précipitation, d'urgence, de concentration, de fatigue durant de nombreuses heures, parfois tard dans la nuit, altère ce qui est fondamental : l'élaboration pertinente et lucide de la loi. Si ce processus délétère se poursuit, les députés ne tiendront pas et ce sont en définitive les Français qui trinqueront parce qu'ils subiront les effets de dispositions calamiteuses adoptées trop mal, trop vite. »
C'est l'évidence même.
Rédigé par : Catherine JACOB | 07 juin 2018 à 07:35
Philippe, respect. Flagornerie quand tu nous tiens...
Je n'arrive pas à comprendre que les députés se plaignant d'avoir trop de travail (ils ne sont pas tant que ça) représentent un ensemble refusant le non cumul des mandats. Qu'en est-il des députés maires ? Celui qui avait tout compris est Xavier Bertrand : pas de cumul du mandat de député et president du Conseil régional, mais cumul des indemnités pour amener le cacheton de la présidence du Conseil régional au niveau de la somme des deux indemnités !
Ces grondements viennent après la suppression des emplois familiaux.
Quand les députés avaient leur épouse comme assistante parlementaire, ils n’étaient pas débordés. Penelope Fillon comme bien d'autres était peut-être hyperactive et hyper-performante.
Toutefois François de Rugy a raison, faire bosser les députés la nuit pour défendre 3 000 amendements par loi est un manque total d'efficience. Les députés payent leur zèle et leurs pinaillages. Si Macron fait évoluer cela tout en réduisant le nombre de députés, il n'aura pas totalement échoué dans sa reconstruction du paysage politique français.
Saluons le courage des députés qui en déplacement à Paris et voulant rentrer en province après 22h se retrouvent bloqués en gare par une grève des agents SNCF. Finalement, ils se retrouvent dans la réalité du travailleur lambda qu'ils sont censés représenter.
Rédigé par : stephane | 07 juin 2018 à 00:16